Ce n'est qu'un titre, qu'on se rassure tout de suite. Je n'ai pas été saisi soudain d'une folie rétrospective des grandeurs et d'une vanité incommensurable qui me ferait perdre aujourd'hui tout sens des choses et plausibilité dans mon argumentation.
J'éprouve seulement le désir de démontrer comme à mon sens la vie politique s'est dégradée et comme elle est passée de l'honneur à la banalité, de l'épopée à la cuisine.
Il me suffirait, si je voulais provoquer, de faire seulement référence à la manière dont Elisabeth Borne a été choisie de justesse à la place de Catherine Vautrin puis douloureusement confirmée dans sa fonction de Première ministre récemment avec un gouvernement "réajusté" selon des visées plus clientélistes et amicales qu'objectives. Des médiocres demeurent et les moins visibles médiatiquement n'étaient pas forcément les plus mauvais.
Il ne faudrait pas faire partir cette impression de délitement seulement de l'élection d'Emmanuel Macron en 2017. Elle avait commencé à infuser dans les têtes citoyennes bien avant.
Au risque de forcer le trait, il me semble qu'elle s'est installée dans l'esprit public, en tout cas chez les passionnés de la chose politique, à partir de 2007 où un double mouvement s'est produit qui a engendré des conséquences durables. En profondeur - quelle que soit la qualité intellectuelle de nos présidents - elles ont altéré la démocratie et le respect de nos concitoyens pour les titulaires de l'autorité.
Nicolas Sarkozy en effet a théorisé et pratiqué une présidence vive, stimulante, excitée, parfois efficace, qui, quittant le champ classique de l'allure et de la dignité, ne permettait plus forcément à ses soutiens, ses ministres et ses collaborateurs de l'admirer dans une sorte de surplomb respectueux.
Il a aussi, effet logique, nommé des ministres qui avaient pour caractéristique, malgré certains talents individuels et réussites ponctuelles, de ne plus nous paraître si éloignés de nous, sur le plan des qualités, des compétences et des prestations médiatiques et publiques, que nous n'aurions pas osé nous comparer à eux. Comme au cinéma on a remplacé les actrices et les mythes d'antan par des jeunes femmes du quotidien - rapprochées de nous, elles ont perdu l'aura de leur différence absolue -, en politique les ministres ont été perçus au mieux comme des serviteurs, au pire pour des flatteurs. En tout cas des personnalités pour lesquelles le bonheur d'être ministre était largement gangrené par la charge d'une fonction, les inquisitions médiatiques et l'autoritarisme d'un président se mêlant de tout.
J'ai la faiblesse de considérer, au-delà de leur complicité délétère, qu'il y a beaucoup de Nicolas Sarkozy en Emmanuel Macron avec tout de même chez celui-ci moins de passion pour l'action et les résultats tangibles. Le premier n'était formidable que dans les crises, le second, quand il les résout ou les domine, ne le doit qu'aux autres et il l'oublie trop vite.
Je ne résiste pas, pour illustrer mon propos, au rappel de multiples interrogations, à une certaine époque, sur mon désir d'être garde des Sceaux, ce qui montrait qu'il n'était pas indécent de s'imaginer ministre ou de l'imaginer à votre place. À chaque fois je répondais avec une totale sincérité qu'évidemment j'en aurais été heureux mais que ce futur était inconcevable et relevait de l'utopie. Faute d'inconditionnalité et de militantisme, j'aurais de toutes manières été exclu.
En acceptant cette double idée de la banalisation présidentielle et de la banalisation ministérielle, on comprendra mieux mon titre.
Puisqu'avec Charles de Gaulle, aussi bien dans sa pratique que dans son élévation, tant au fond que dans la forme, tant en raison de son passé que dans le présent où le peuple français l'avait maintenu aux commandes (lui n'avait pas peur de le consulter), dans une parfaite articulation entre le travail à l'Elysée et les sorties publiques, avec une éthique de la tenue et de la discrimination rigide entre dépenses de l'Etat et ses dépenses privées (les fameux goûters de l'Elysée !), tous ses ministres, à quelque moment que ce soit, n'avaient pas d'autre choix, de gaîté de coeur et d'esprit, que de l'admirer. De le percevoir, de le savoir, de le vouloir au-dessus d'eux non seulement par le sort de l'élection mais parce qu'il l'était et que cette supériorité évidente et reconnue créait un climat global de tenue, de rigueur et de qualité à nul autre comparable.
Il aurait été saugrenu pour Charles de Gaulle de convier ses ministres à de la dignité et à de l'exemplarité. Il lui suffisait de se montrer tel qu'il était et on ne songerait pas à se demander comme, avec Emmanuel Macron, si le maître est bien légitime et fiable dans ses leçons.
Impossible dans un tel contexte d'être un ministre que chaque citoyen aurait pu être : parce qu'il avait été choisi et validé par une personne hors du commun et qu'il ne pouvait pas ignorer, de ce fait, qu'il n'avait pas droit à la médiocrité.
De cette configuration exceptionnelle et du lien fort et respectueux entre le président et son Premier ministre, avec la présence obsessionnelle du peuple français (comme tiers et interlocuteur capital) dans la tête du président, résultait une exemplaire division des missions et des tâches, le chef de l'Etat se gardant bien de jouer au Premier ministre et encore moins au ministre. Ce n'est pas lui qui aurait, par une emprise totale et une volonté de ne rien laisser lui échapper, annoncé des mesures catégorielles : cette noble liberté qui était laissée aux ministres leur permettait de travailler en confiance et en donnant le meilleur d'eux-mêmes. C'est plus tard qu'on allait substituer à cette indépendance fonctionnelle un contrôle étouffant.
J'entends déjà que ces moments de notre histoire nationale étaient uniques grâce à Charles de Gaulle et à son influence décisive sur ceux qui avec lui oeuvraient pour la France. Je crois cependant que, si on ne pouvait pas espérer de la plupart de ses successeurs d'avoir sa hauteur de pensée et de vision (quoi qu'on pense de certaines de ses attitudes et de ses stratégies), qu'ils soient en quelque sorte lui-même, en revanche il y avait des principes, des dignités, des efficacités et des comportements que rien n'aurait interdit de maintenir. Les réseaux sociaux ont bon dos : le pire qu'ils exploitent leur est d'abord offert.
Ma nostalgie historique met en évidence le constat d'une double blessure : on ne peut plus admirer et le courage a fui.
J'espère alors qu'on me pardonnera l'apparente présomption de mon titre parce qu'on la partagera.
@ Jérôme | 24 juillet 2023 à 17:43
"De Gaulle, Mongénéral, était à titre personnel un homme honnête."
Ça dépend de ce qu'on entend par là. S'il s'agit de dire qu'il n'a pas cherché à s'enrichir personnellement en profitant de sa fonction, c'est une évidence.
Mais il n'a jamais été féru d'honnêteté vis-à-vis de ses collaborateurs. Il a, au contraire, poussé très loin la sournoiserie systématique, le secret, l'art de dire une chose et son contraire successivement à des personnes différentes...
Quant à son absence d'enrichissement personnel, il s'agit d'un anachronisme. À l'époque où il exerçait, la fonction politique était loin d'offrir les opportunités qu'elle offre aujourd'hui.
Un mot, d'ailleurs, sur son fameux "compteur EDF" dont on nous rebat les oreilles. Que je sache, il n'a jamais réclamé de payer un loyer pour l'appartement qu'il occupait à l'Élysée avec sa famille. Pas plus qu'il n'a demandé la note pour la bouffe.
Donc on nous amuse avec sa facture d'électricité, mais c'est bien le contribuable qui réglait l'essentiel des frais liés à sa présence.
J'ignore de quelle façon ce fait infinitésimal a été annoncé à l'époque, mais il s'agit, à l'évidence, d'un truc de propagande. Personne ne peut sérieusement reprocher à l'État de régler les dépenses liées au fait que le Président vit à l'Élysée -- électricité comprise.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 juillet 2023 à 23:19
De Gaulle, Mongénéral, était à titre personnel un homme honnête. Politiquement il faisait des choix. Assumés. Contestés par certains, mais les directions insufflées l'étaient au nom d'une idée qu'il se faisait de ce qui était bien pour son pays.
Mais il est difficile, ses thuriféraires l'oublient, volontairement sans doute, de faire abstraction du SAC, de l'implication de personnages plus que troubles dans l'enlèvement de Mehdi Ben Barka, dont certains étaient des nervis à l'époque de la rue Lauriston.
Il est un peu facile de se laver les mains de ce que fait son entourage. L'intendance suivra n'est pas un slogan recevable. La fin justifie les moyens, pas plus.
Rédigé par : Jérôme | 24 juillet 2023 à 17:43
@ hameau dans les nuages
"Non, c'est du second degré je suppose ?"
Un peu, je ne vous le cache pas.
Mais le point reste valable: c'est assez dingue, cette propension de bonshommes comme sylvain, d'oublier que la France n'est pas nécessairement ce qu'il s'imagine.
Le fait que Monsieur Macron ait été réélu deux fois montre, quand même, que la France est bien davantage macronesque que sylvanesque.
Je ne vois même pas comment on pourrait le nier.
On a le droit de le déplorer. Mais sylvain ne se contente pas de le déplorer: il le nie.
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@ sylvain
"La France ce sont les islamistes qui la dirigent, et toute la lie de la fange mondiale de tous les pays qui veulent se débarrasser de leurs racailles, sachant que notre pays en est le dépotoir, la déchetterie, la fosse septique, l'eldorado d'aides allocs sans modération..."
Mais allez-y, Monsieur: supprimez les "allocs". TOUTES !!!
Je suis pour.
"Tout ce tintouin est programmé par Macron."
Non. Il est programmé par les Français eux-mêmes. Monsieur Macron, à mon avis, aimerait bien diminuer ces "allocs". Ce "pognon de dingue", comme il dit.
"Macron n'est qu'un sous-fifre aux ordres des parrains mafieux islamistes"
Macron est considéré comme un démon dans le monde islamiste. Un salopard d'enculé de laïcard sataniste qui ne veut qu'amener la corruption sur Terre et fait la guerre contre Dieu.
En fait, ce monde islamiste, il pense e-x-a-c-t-e-m-e-n-t comme vous. Comme Ugo.
Vous n'êtes que des décalques les uns des autres.
Rédigé par : F68.10 | 24 juillet 2023 à 16:58
@ Giuseppe 23 juillet 20h59
@ Claude Luçon 24 juillet 02h02
Bienvenue au club des vétérans du BTP du blog Bilger !
Nous les vétérans qui avons géré des contrats à des milliers de kilomètres de nos sièges, sans wifi, sans mails, sans fax, sans SMS, sans iPhone, avec seulement un télex et un téléphone au fonctionnement aléatoire.
Et surtout sans les jeunes blancs-becs d'auditeurs des conseils McKinsey et autres ; on les aurait envoyés dans le bush à la recherche du matos volé par les thiefs-thiefs.
Et malgré tout on a livré nos chantiers avec des commissioning sans trop de snags (pardon pour le franglais mais ce sont des termes qui sont toujours incrustés dans nos mémoires).
Et aujourd'hui on pourrait sans rougir passer devant nos réalisations et s'exclamer :
Exegi monumentum aere perennius
Je laisse le soin à l'éminent professeur Charoulet de traduire, avec interdiction de recourir à Wiki.
PS pour Claude Luçon : j'ai croisé Dassonville à la fin des années 80, alors qu'il était vice-président export chez Fougerolle ; c'était l'époque où se négociaient avec le Président Ibrahim Babangida le chantier de l'aciérie d'Ajaokuta, malheureusement non achevée, et de la mine de fer d'Itakpe.
Rédigé par : Claggart | 24 juillet 2023 à 15:45
@ F68.10 | 24 juillet 2023 à 11:38
"Ne vous en déplaise, ce sont eux qui ont élu Macron. La France est macronienne. Vous n'arrivez pas à l'accepter.
Vous maquillez votre haine de vos compatriotes sous des accusations puériles d'anti-France. La France, c'est eux: les macroniens."
Faux tout faux comme d'hab !
La France ce sont les islamistes qui la dirigent, et toute la lie de la fange mondiale de tous les pays qui veulent se débarrasser de leurs racailles, sachant que notre pays en est le dépotoir, la déchetterie, la fosse septique, l'eldorado d'aides allocs sans modération, le crachoir, le paillasson où l'impunité règne en maître et les crimes de masse contre les Blancs de souche autorisés et encouragés.
Tout ce tintouin est programmé par Macron et l'UE, deux tueurs des nations et trafiquants esclavagistes de migrants censés nous remplacer.
Macron n'est qu'un sous-fifre aux ordres des parrains mafieux islamistes, il ne règne pas, il obéit, se soumet, lève son postérieur en offrande à ses maîtres.
Moi je fais partie des 7 % de résistants face à vous tous les collabos lèche-babouches 93 %, c'est ce qui vous rend amers, enragés, aigris, hargneux, teigneux contre nous.
Bande de jaloux va !
Rédigé par : sylvain | 24 juillet 2023 à 15:35
@ F68.10 | 24 juillet 2023 à 11:38
"La France, c'est eux: les macroniens."
Ah d'accord ! Tout s'explique !
Non, c'est du second degré je suppose ?
Parce que parmi les élus LR de terrain que je connais, je les sens comme gênés aux entournures avec des raisonnements du genre : "Nan, mais tu comprends..."
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 juillet 2023 à 14:13
Le général Motor doit bien rigoler de cet énergumène qui se prend pour Malraux toujours un peu moins, le néant d'une batouille grandeur nature, si ce n'est pas un montage cela vaut son pesant de pistaches habituel:
https://www.tiktok.com/@soldieroffortune783/video/7258286487278505243?_r=1&_t=8eFbjYcllKV
Rédigé par : Giuseppe | 24 juillet 2023 à 12:20
@ Claude Luçon | 24 juillet 2023 à 02:02
Eh oui ! C'était l'époque des rachats... Mais nous avions une âme de Gaulois chevillée au corps, carcan trop rigide des groupes pour des équipes adeptes des opérations commando pour des clients qui aimaient notre pugnacité, et notre liberté de faire, alors... Et ceci fut une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 24 juillet 2023 à 12:11
@ Robert Marchenoir | 24 juillet 2023 à 00:47
"Chaque minute passée à regretter de Gaulle est une minute perdue pour trouver la solution aux graves problèmes de l'heure."
Marchenoir dans son numéro d'hérétique "hic et nunc", soit en français "ici et maintenant ", selon le type d'hérétique qu'il veut être.
J'ai adoré et bien rigolé parce qu'à l'époque c'est ce que je pensais, depuis beaucoup d'eau est passée sous les ponts de la Garonne, et tant de présidents sont partis sous le vent mauvais de la bien-pensance mondialiste.
Au moins à l'époque la France ne rimait pas avec repentance, et c'est peut-être cette nostalgie mauvaise qui nous pèse.
Il ne tient pas ses fiches d'hérétique à jour sinon il saurait que le SAMU a été créé à Toulouse le 16 juillet 1968 juste après les événements de mai et le départ puis le retour triomphant de De Gaulle après sa visite à Massu.
L'hérétique qu'il est aurait peut-être fait un lien entre l'impossibilité de joindre Sainte-Anne et cette création.
Rédigé par : Tipaza | 24 juillet 2023 à 11:59
@ Patrice Charoulet 10h52
"…idées extrêmes, celles qui s'expriment tous les jours sur CNews, du matin au soir, et chaque semaine dans Valeurs actuelles."
On en déduit donc que vous regardez CNews du matin au soir et que vous lisez VA: pas bon pour votre santé !!
Rédigé par : caroff | 24 juillet 2023 à 11:41
@ sylvain
"Je vous remercie de vos conseils très pertinents, je vois bien que ce blog héberge de plus en plus et en très grande majorité des traîtres collabos macroniens anti-France"
Ne vous en déplaise, ce sont eux qui ont élu Macron. La France est macronienne.
Vous n'arrivez pas à l'accepter.
Vous maquillez votre haine de vos compatriotes sous des accusations puériles d'anti-France.
La France, c'est eux: les macroniens.
Rédigé par : F68.10 | 24 juillet 2023 à 11:38
Ugo-Ninive, qui a de la sympathie pour lui, conseille à sylvain d'émigrer vers cinq autres endroits du Net. Manifestement, sylvain pourrait s'épanouir là, mieux qu'ici. La droite classique et le centre-droit ont à mes yeux bien des charmes.
Raison pour laquelle je n'ai aucune envie d'aller voir où Ugo-Ninive et sylvain retrouveraient des gens aux idées extrêmes, celles qui s'expriment tous les jours sur CNews, du matin au soir, et chaque semaine dans Valeurs actuelles.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 juillet 2023 à 10:52
Nous n'avons que les hommes et les femmes politiques que nous méritons. De Gaulle c'est de l'histoire qu'une large partie du peuple ne connaît pas ou fort peu. Ce monde est à l'agonie, c'est fini.
Il faudrait construire plutôt que déconstruire, mais quoi ? Avec qui ? Je donne ma langue au chat.
Rédigé par : Narcisses | 24 juillet 2023 à 10:38
Les Français sont idolâtres.
Au lieu d'aimer la liberté et de tout faire pour rester libre ou le devenir davantage sans parler de divers problèmes, ils se disputent sur le Général. Il a eu ses mérites et ses démérites, mais il nous a moins délivrés que permis de faire croire que nous l'avions fait de par un verbe haut, aussi haut qu'un autre Président aurait pu faire profil bas, étant donné que la France a été un pays occupé médiocrement résistant.
Ce mensonge était peut-être nécessaire aux Français de l'époque, mais il faut le repousser aujourd'hui. Parce que la vanité usurpatrice, merci ! Ce sont surtout les Soviétiques -moins les Russes que les Ukrainiens - qui se sont battus, et les Alliés qui eux n'avaient pas l'inconvénient de remplacer une occupation par une autre.
La vanité usurpatrice a peut-être donné le courage de reconstruire ? L'apaisement pour éviter une guerre civile ? La fierté pour faire son deuil de l'empire colonial ?
C'est bien possible, mais tout cela a été accompli, et, d'autre part, pour reconstruire le plus important et le plus difficile, savoir le désir de liberté et la lucidité pour trouver les moyens de la garder, il faut enfin regarder ailleurs.. Les Anglo-Saxons nous surpassent au moins depuis la magna carta, première amorce de liberté face au pouvoir.
Quel retard nous avons à rattraper ! Au secours ! Nous avons franchement autre chose à faire qu'à nous disputer : imiter, oui...
Aussi l'Ukraine, où on ne se pose pas de questions sur la majesté du Président, mais où, pour la plupart des gens, chacun est à son poste pour défendre la liberté.
Pas de grand manitou à qui déléguer sa liberté, son cerveau ou quoi que ce soit, pas de calife à la place du calife non plus. Je souhaite pour mon pays, et pour tous d'ailleurs, de savoir imiter le meilleur des autres comme a fait le Japon, tout en conservant le meilleur de lui-même, comme le pays du raffinement.
Le déséquilibre des pouvoirs. Les crises de susceptibilité face aux Américains... Je n'en éprouve pas de gratitude, une honte profonde, au contraire.
Par contre, on ne sera jamais assez reconnaissant au Général pour la bombe atomique. Que notre pays se retrouve seul un jour, ou qu'il continue comme je le souhaite, à être membre de l’OTAN, acculé ou en paix, il doit toujours être inviolable. Et prêt à aider efficacement ses alliés de même qu'à recevoir leur aide.
Dans la mesure du possible soutenir les Ukrainiens si méritants est un bien. Comme bien des gens, j'étais lâchement soulagé de ne rien faire face aux anciennes exactions russes, mais à présent, j'éprouve le soulagement inverse de voir qu'on ne permet finalement pas tout à l'ogre russe, de découvrir l'étendue de la valeur des Ukrainiens sans parler de la perspective que le bon droit triomphe.
On ne peut pas toujours aider dans le monde, quoi qu'on en dise, mais ce n'est pas une raison pour ne pas le faire quand c'est possible, la guerre est comme l'humanitaire, il y a un calcul de vie.
En fait, il y a confrontation explicite ou implicite des moyens et des besoins en tout, dans la vie, même dans un jeu : y aller ou pas, risquer une attaque et de quelle intensité ou non.
C'est la réalité.
Je comprends les jeux de rôle tel que j'aurais voulu, les uchronies qu'on se raconte pour son propre destin.
Pourquoi notre hermine n'écrirait-elle pas "Mes destins rêvés" sur le sujet ? Ou "Mes vies singulières" ?
En attendant, je me répète, si l'hermine est trop modeste pour se mettre dans les pas du Général tout en en rêvant, elle peut être ministre de la Justice à présent, il n'y a pas d'idole dans les parages.
Je ne pense pas que monsieur Bilger y soit traité avec moins de respect que dans une émission que j'ai découverte en zappant les publicités lardant l'émission "Le meilleur forgeron". L'animateur me paraît agressif pour rien, notre hermine a du mal à en placer une quoi qu'elle ne renonce jamais, c'est dans ce genre de circonstances qu'il faut faire preuve d'art oratoire sans en avoir l'air. Bravo, mais pénible, j'aime mieux les forgerons et les juges de l'émission concurrente, pardon.
Je préfère l'animatrice de l'émission précédente, métis et plus intéressant, je crois, protestante, pince-sans-rire et classe, en somme, je regarderais avec grand plaisir une émission avec notre hermine et elle. Et d'autant que j'ai vu bien des émissions du meilleur forgeron. Les artisans sont courageux et créatifs, les juges compétents et charismatiques, le tout, bien filmé, une réhabilitation du feu que l'on voit surtout en destructeur dans les actualités.
Je trouve que monsieur Bilger mérite mieux qu'être interrompu et à la merci de la télécommande, commentateur commenté...
Ministre !
Pour essayer de faire changer la Justice. Je ne doute pas des mérites du ministre actuel, mais un magistrat après un avocat pourrait rééquilibrer les choses.
Et l'insupportable animateur actuel lui aurait servi d’entraînement face à un éventuel Président désagréable.
Ne vaut-il mieux pas supporter des désagréments pour changer véritablement les choses que pour en disserter ?
Dans tous les cas, on peut toujours prendre congé si on en a assez... Dans la bibliothèque comme dans le ciel, attendent les Pléiade !
Rédigé par : Lodi | 24 juillet 2023 à 08:19
Le parti espagnol VOX n’a pas gagné les élections hélas mais il y a de l’espoir car comme son nom l'indique, une petite bête ça monte ça monte, tout comme chez nous, bientôt toutes les extrêmes droites vont pouvoir faire la fête en Europe, vivement !
D'ailleurs De Gaulle a été le seul à saluer Franco lors de son périple en Espagne, documentaire longtemps censuré, que j’ai eu la chance de voir à la télé, les deux compères se sont retrouvés et félicités mutuellement pour leur bon travail à la tête de leurs pays respectifs.
Franco avait réussi à éradiquer la gangrène gauchiste espagnole, hélas chez nous elle est toujours là.
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Tour de France, tour De Gaulle.
Petite remarque : notre Tour de France a toujours cette ambiance gaulienne, il n'a jamais changé de "genre" de sportifs ni de spectateurs, pas de racailles, pas de vitrines brisées, pas de magasins incendiés, pas de flics tabassés attaqués aux mortiers, on se croirait encore dans les années soixante de la joie de vivre, de chanter et danser, la vraie France des clochers, villages et routes de campagnes et montagnes.
Ce qui défrise nos journalistes gauchistes et tous ces Nupes qui voient là un électorat différent du leur : pas de burqas, burkinis, hijab, voiles provocs islamistes, Piolle, Doucet, Rousseau, etc. pas de wokistes genrés trans LGBT imposés etc.
Ce sport représente l’Occident, sa race blanche, ses vraies valeurs humaines morales civiques hétéros normaux, des sportifs qui risquent leur vie à chaque descente, chaque sprint... pas de Anelka ou Benzema, pas de haine organisée comme au foot, sport dégénéré.
Un grand bol d’air comme du temps de De Gaulle.
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Message très gaullien à faire passer d’urgence !
Soutien inconditionnel à la police française et républicaine !
Ces polémiques ne sont que le résultat logique des insanités prononcées par Macron après l’incident Nahel et par les vomissures verbales haineuses de tous ces fachos Nupes LFI irresponsables et lamentables à l'endroit de la Police concernant les émeutes et dernièrement ce Marseillistan zone criminelle coupe-gorge à racailles et dealers où le travail de la police s´apparente aux travaux d’Hercule et aux écuries d’Augias (concernant cette ville pourrie on préfèrera les écuries d’Auchiasses).
Un grand bravo au DGPN Frédéric Veaux !
À quand des Marcellin, des Debré, des Pasqua, des Poniatowski ? ça urge !
Rédigé par : sylvain | 24 juillet 2023 à 07:44
@ Claggart | 23 juillet 2023 à 09:48
@ Giuseppe | 23 juillet 2023 à 20:59
"Période Fougerolle/Eiffage"
Pas possible, vous avez eu Jean-François Roverato dit "Il Pistolero" chez Fougerolle comme patron ?
J'ai rencontré Roverato chez Dassonville de Fougerolle lors d'un dîner !
C'était il y a bien longtemps !
Rédigé par : Claude Luçon | 24 juillet 2023 à 02:02
Admettons que de Gaulle ait été l'homme de la situation quand il fut au pouvoir. C'est fortement contestable, mais admettons.
Le problème est que toutes ces discussions ont lieu dans un tout autre contexte, qui est celui de la politique et non de l'histoire. L'enjeu du débat est toujours : que faudrait-il faire aujourd'hui afin d'améliorer l'avenir ?
Donc nous n'avons pas affaire à d'érudits agrégés pinaillant sur la signification qu'il convient de donner à tel document historique concernant l'épopée gaullienne ; nous avons affaire à des citoyens se disputant sur les affaires contemporaines.
Et dans ce cadre, la posture gaulliste consiste à dire : ce qu'il nous faudrait aujourd'hui, c'est un de Gaulle, c'est à dire un dirigeant avec le caractère de De Gaulle, ses méthodes et ses convictions.
Le premier problème, avec cette posture, est qu'elle entérine sans discussion l'axiome de l'homme providentiel. Il est déjà fortement contestable que les affaires publiques ne sauraient aller mieux à moins qu'émerge l'homme idoine, et que cela suffirait.
L'autre problème réside précisément dans le caractère de De Gaulle, ses méthodes et ses convictions.
Reportons-nous à l'un des évangiles de la pensée gaullienne, le C'était de Gaulle d'Alain Peyrefitte. Dans le tome III, on trouve ces propos du prophète, placés en titre :
"La France est la lumière du monde."
Euh... ouais. Carrément. Tentons de pénétrer la parole divine :
"En dehors des deux colosses, il y a une autre réalité internationale, il n'y en a pas deux : c'est la France, qui est beaucoup plus petite, certes, que les deux autres, mais qui sait ce qu'elle veut, qui sait où elle va, et qui a un rôle immense à jouer."
Donc, en 1963, il y avait seulement trois pays qui comptaient dans le monde : les États-Unis, l'URSS et la France. Déjà, on met la main sur le combiné de bakélite pour appeler les infirmiers psychiatriques.
"Évidemment, les canons, les divisions, nous en avons moins que les deux mastodontes. [...] La magistrature de la France est morale. En Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, notre pays est le symbole de l'égalité des races, des droits de l'homme et de la dignité des nations."
Les Marine Le Pen, Éric Zemmour, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et autres tenants de la "vraie droite", qui font assaut de gaullisme, sont-ils prêts à proclamer que la France doit être le symbole de l'égalité des races et des droits de l'homme ? Eux qui passent leur temps à fustiger "l'anti-racisme" et le "droit-de-l'hommisme" ?
L'apôtre Alain rapporte alors :
"Il me raccompagne à la porte, et, après un silence, il se redresse de toute sa taille. Il est envahi tout à coup de cette beauté qu'ont les êtres qui disent ce à quoi ils croient de toute leur âme."
Ah oui, quand même... on amorce le numéro de Sainte-Anne sur le cadran rotatif du poste PTT.
"Voyez-vous, notre pays se distingue des autres en ce que sa vocation est plus désintéressée et plus universelle que celle d'aucun autre. [...] La vocation de la France, c'est d'œuvrer pour l'intérêt général. [...] Alors que les autres pays, quand ils se développent, essaient de soumettre les autres à leurs intérêts, la France, quand elle arrive à développer son influence, le fait pour l'intérêt de tous."
Tous les pays sont des gros méchants qui ne pensent qu'à leurs intérêts et tentent d'asservir les autres, sauf la France qui est douce et gentille et altruiste. Et puissante.
Ce n'est pas que la France est plus vertueuse que les autres, c'est qu'elle est la seule à l'être. Je n'invente rien. Relisez.
La ligne est occupée.
Notez que la Parole gaullienne contredit frontalement celle des gaullistes actuels, qui n'ont de cesse de promouvoir "l'école réaliste en matière de politique étrangère", laquelle postule que "les nations n'ont pas d'amis, seulement des intérêts" (cela voulant dire que la France doit abdiquer ses intérêts au profit de ceux de la Russie, mais passons).
Et finalement, l'apothéose :
"Tous le sentent obscurément dans le monde ; la France est la lumière du monde, son génie est d'éclairer l'univers."
Ce n'était pas une blague. De Gaulle pense vraiment ce qu'il dit. N'importe qui d'autre, tenant de pareils propos, passerait pour un cinglé. D'ailleurs, c'est bien ce que pensaient de lui de nombreux responsables qui l'ont côtoyé. Julian Jackson écrit, dans sa biographie :
"Après la levée de boucliers internationale causée par les déclarations de De Gaulle au Québec [en 1967], Pompidou impose à son gouvernement d’être présent au grand complet pour accueillir de Gaulle à l’aéroport. Un ministre se fait excuser. Dans les rangs de ceux qui attendent, beaucoup murmurent : « Il est cinglé »."
À ce stade, j'aimerais bien qu'on m'explique quelle différence il y a entre cette conception et l'essence du poutinisme.
J'aimerais bien qu'on m'explique quelle peut être l'utilité pratique, politique, d'une doctrine postulant que la France est la lumière du monde, et que son génie est d'éclairer l'univers.
En dehors de faire de nous "la risée du monde entier", comme le répètent les opposants au président du moment qui, invariablement, se réclament du gaullisme, comment une telle façon de voir peut-elle nous aider à réduire la criminalité, mettre fin à l'immigration de masse, permettre aux Français de se loger décemment, améliorer le niveau d'instruction, développer l'industrie, instaurer la prospérité, assurer la sécurité du pays ?
Chaque minute passée à regretter de Gaulle est une minute perdue pour trouver la solution aux graves problèmes de l'heure.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 juillet 2023 à 00:47
@ Claude Luçon | 23 juillet 2023 à 21:56
À la mitrailleuse lourde ! Toujours les exagérations, au fusil mitrailleur c'est déjà pas mal :)
La clémence justement s'applique dans ces cas-là. Et le général en serait sorti grandi, si j'ose dire. D'autant plus que l'exécution de Roger Degueldre a été une boucherie:
https://www.soldatsdefrance.fr/N-oublions-jamais-il-y-a-cinquante-deux-ans-le-Lieutenant-Roger-DEGUELDRE-etait-assassine-sur-ordre-du-Pouvoir-_a1034.html
Un de mes fils a comme prénoms Jean Bastien Thierry.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 juillet 2023 à 00:16
Admettons que mes prédispositions aient été suffisantes, j’aurais pu devenir ministre lorsque “Di Gaulle” (surnom donné par les Arabes) était président de la France. L’âge aurait été un obstacle insurmontable. Mais admettons ! Me voilà propulsé ministre en 1958 ou 1960. Je n’aurais pas aimé certains de mes collègues: Mitterrand, Joxe, Malraux, j’en passe et de pires manipulateurs éhontés.
Rédigé par : Vamonos | 23 juillet 2023 à 22:00
@ Claggart | 23 juillet 2023 à 09:48
Avoir de la clémence pour des officiers qui l'avaient accueilli avec son épouse à la mitrailleuse lourde au Petit-Clamart ? Puis, avant, avoir placé une bombe sur la route de Colombey-les-Deux-Eglises, encore avec son épouse, a de quoi faire renoncer à la clémence !
Quant aux batailles de 1940 lisez ce que m'a écrit Xavier Nebout et ce que je lui réponds, à nous deux nous vous répondons :)
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@ Xavier NEBOUT | 23 juillet 2023 à 08:45
Je préfère leadership à charisme !
C'est à mon avis ce qu'avait Charles de Gaulle.
Quand on a du leadership et pas de charisme, on se fait d'abord haïr, au moins pas aimer, mais les gens réalisent vite que l'autorité vaut mieux que le charme, surtout en position de risque et danger permanent !
Le charisme suit automatiquement mais pas l'inverse !
"Dans l'armée, il crée des jalousies féroces, et j'en ai fait l'expérience." (XN)
Je n'en doute pas un instant, l'avantage du privé, surtout hors France, c'est qu'on peut virer les jaloux qui le sont et vous collent toutes sortes de peaux de bananes sur le chemin, il suffit de le savoir et commencer par le nettoyage, déminer d'abord !
L'objectif, Xavier, est de remettre de l'ordre là où il n'en a pas et clairement dans l'Armée française en 1940 c'était le cas .
L'armée française était réputée largement plus forte que l'armée allemande déjà embarquée en Pologne en 1940 d'autant plus que nous avions l'appui des Britanniques.
Il serait intéressant de faire l'histoire de la jalousie au sein de notre Armée en 1940 ! La bataille des généraux (CdG n'était que colonel) y a sans doute été plus féroce que les batailles de chars d'assaut contre les Allemands.
À tel point que CdG a dû recommencer à zéro !
Il a réussi, d'où sa célébrité !
L'important, l'essentiel est de gagner avant d'être aimé.
J'ai connu cela dans le privé ! La jalousie y règne aussi mais c'était plus simple à contrer.
Rédigé par : Claude Luçon | 23 juillet 2023 à 21:56
@ Claggart | 23 juillet 2023 à 19:35
Une période de ma vie, il venait faire sa tournée dans les agences et visitait les sites en construction. Période Fougerolle/Eiffage, je dois avoir quelque part la médaille du centenaire.
Et puis... Enfin, une longue histoire, on y passerait la nuit.
Rédigé par : Giuseppe | 23 juillet 2023 à 20:59
@ Giuseppe 23 juillet 15:04
J’ai eu JFR comme patron. Vous aussi ?
Rédigé par : Claggart | 23 juillet 2023 à 19:35
@ Ugo
« Justice au singulier est devenu un piège pour les résistants aux mondialistes qui veulent s’emparer par tous les moyens de l’Europe… »
Lesdits résistants se caractérisant par l'inaction, l'opposition au conflit armé et proposant l'invasion moscovite comme remède. La résistance très passive, en somme.
« Maintenant ils sont rentrés en phase « spéciale » avec des services calqués sur ceux des ex-nazis ou ceux des ex-communistes et qui se traduisent par des arrestations diverses de ceux qui veulent s’opposer à cette dictature (ils trouveront toujours des motifs injustifiés et l’on découvrira même des armes à votre domicile alors que vous n’en aviez pas)… »
Ugo, sans rire, affirme-t-il que les services judiciaires français sont calqués sur ceux des ex-nazis ? La Gestapo donc, torture en sous-sol ? Et que ces services inventeraient des preuves ? On croirait du Coupat dans le texte. Et sinon, un début de commencement de preuve ?
« J’ai donné un exemple dans un précédent billet lorsqu’ils ont créé subitement un tribunal d’exception (une première en France) pour juger un groupe dit néonazi qui n'avait commis aucun crime et pourtant les peines à effet immédiat ont été très lourdes pour les accusés (ceci se passait pendant la révolte de fin juin début juillet 2023) »
J'ai dû rater un épisode. Création subite d'un tribunal d'exception, vraiment ?
Aucun crime ? Du genre pas même une petite association de malfaiteurs, à tout hasard ?
« Pensez aux vôtres et préparez-les à l’exode ; il existe encore des lieux où il est possible de vivre agréablement en gagnant honnêtement sa vie (hors USA, Europe, Russie) »
En route !
Rédigé par : Marcel P | 23 juillet 2023 à 16:58
@ Ugo | 23 juillet 2023 à 11:56
Je vous remercie de vos conseils très pertinents, je vois bien que ce blog héberge de plus en plus et en très grande majorité des traîtres collabos macroniens anti-France, des woke LGBT et autres détraqués dépravés dégénérés qui n'ont pas le courage de résister à la dictature islamogauchiste immigrationniste du pire traître vendu corrompu président que la France aura connu et subi.
Mes modèles sont Zemmour multicondamné pour crime de vérité, le RN même si je le trouve trop mou, trop dédiabolisé, quelques personnalités courageuses comme notre hôte M. Bilger, Messiha et sa fabuleuse cagnotte qui a mis en rage jalouse toute la gauchisserie Nupes-macronienne complice des criminels arabo-africains, GW Goldnadel qui a de bonnes réparties lors de débats sur les chaînes infos, Rioufol qui mâche pas ses mots, et bien d'autres qui essaient de s'imposer mais restent trop prudents par peur de représailles des ligues gestapistes macroniennes.
Moi-même je me considère comme un résistant au fascisme islamogauchiste, mon courage et ma ténacité malgré les tirs de barrage haineux violents suscitent les jalousies des lâches soumis collabos qui se reconnaîtront dans ce blog.
Anti-immigration, anti-LGBT, anti-gauche, je gêne et perturbe ceux qui ont choisi le confort de la soumission, de l'aplaventrisme agenouilliste repentiste.
J'admire les peuples qui ont des leaders purs et durs, tels Orban, Poutine, Xi Jinping, qui ne détruisent pas leurs citoyens comme Macron le tueur de la France.
Je vais depuis longtemps sur tous les sites que vous mettez en lien et sur bien d'autres, j'en ai été radié sur au moins 90 % pour délit de non conformité aux dogmes idéologiques seuls autorisés par la charte, appellation pudique moins brutale que censure, fichage, éradication, menacé de plaintes en racisme et homophobie mais je suis toujours là et bien là face à ces cloportes rampants qui ont abandonné tout honneur, fierté, morale, civisme face à l'ennemi, tout comme les pétainistes traîtres collabos, je suis et resterai le Zemmour Jean Moulin du blog, pourvu que Philippe me prête vie encore longtemps.
Rédigé par : sylvain | 23 juillet 2023 à 16:29
Ni-u-ni-gove nous la joue juif errant pour sauver sylvain qui ne s'est toujours pas aperçu que nous étions huit milliards sur cette terre.
Rédigé par : Aliocha | 23 juillet 2023 à 15:45
C'est difficile à dire mais la survie de défense de l'Europe c'est les USA. L'Europe fournira le pognon, quelques armes de poing et puis c'est tout.
Les pays de l'Est ont compris, ils formeront une coalition indépendante, la force et la jeunesse est de leur côté.
L'Allemagne en nation richement dotée ne va pas s'allier avec ces Français toujours le c*l entre deux chaises, leur choix est clair, les USA et puis c'est tout, Angleterre comprise. Qui peut croire en un pays qui se coltine une dette colossale, un pays qui a déjà vendu en partie le chanvre dont on fait les cordes, Lénine se frise la moustache.
Tu parles de la position originale de la France ! Pas un rouble, un hôpital qui est une catastrophe, un système médical à la ramasse, et le reste en déroute.
Virer toutes ces sangsues, ces inutiles qui nous gouvernent, comme le disait un économiste russe, quand on possède un rouble, vous ne dépenserez qu'un rouble.
Si vous saviez comment fonctionne une entreprise digne de ce nom, les résultats ne sont jamais le fruit du hasard:
https://www.lesechos.fr/1995/03/btp-les-francais-se-sont-tailles-une-reputation-internationale-853558#:~:text=Avec%20l'appui%20d'un,le%20march%C3%A9%20de%20l'exportation.
"Nous sommes des épiciers" avait dit le numéro 2 dans sa lettre aux directions, je me souviens de ses visites. La rigueur dans un format A4 qu'il prisait parce que d'un "seul regard (il) embrassait" les performances des sociétés, je lui ai donc fait passer le fax installé sur site et le tableau qui allait avec.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/20120828trib000716592/jean-francois-roverato-le-tsar-d-eiffage-s-en-va.html
Nous sommes des épiciers, "le travail commande"... Tout le reste en matière d'économie est littérature, ce qu'il faut éviter de faire, Grand Dadais est une "bille", il ne sera jamais président, il n'a aucune notion de ce qu'est l'efficacité.
Enarque un jour, énarque toujours, gaspilleur de nos sous encore et toujours, jamais les leurs.
L'organisation d'un système de santé est un miroir de la puissance montante d'un pays, surtout de son avenir.
Un ami eu au téléphone a été époustouflé du service de santé de Miami en Espagne (Miami Playa pour ceux qui connaissent), on ne lui a demandé que sa carte européenne, tout s'est passé en douceur, rapidité, efficacité, m'a-t-il dit, Centro de salud le bien-nommé qui venait d'ouvrir ses portes.
Sans attente, fluide, pas comme ce b*rdel qui caractérise nos Urgences, semblable au poulailler de salles de théâtre d'antan et ses heures d'attente sans fin.
Il lui en aura coûté 3 euros pharmacie comprise... Nous avons été à la même école, une vision proche de ce qui fait la production et l'efficacité d'un système.
Nous serons toujours des épiciers, pas des grands dadais, des illusionnistes incapables mandat après mandat à organiser ce qui fait la force du collectif et la sécurité d'une société.
Toujours Marc Bloch qui me poursuivra...
Rédigé par : Giuseppe | 23 juillet 2023 à 15:04
On aimerait connaître les états de service de ceux qui, bien à l'abri, sûrs d'eux et sans le moindre risque passent leur temps à critiquer, pinailler et contester le mérite immense de Charles de Gaulle qui lors d'une époque parmi les plus sombres de notre Histoire, sut réveiller et ressusciter le courage et l'ardeur des Français, redonner sa place à notre pays vaincu, écrasé sous la botte nazie et lui rendre son honneur.
Un très grand homme, nonobstant ses imperfections, mais qui n'en a pas ?
Or quand je lis les arguments de certains contributeurs matamores se posant en modèle et redresseurs de torts et n'ayant que la critique mesquine et la haine à la bouche, s'obstinant en outre à réécrire l'histoire en pâles fonctionnaires pétochards bien planqués derrière leur anonymat, avec leurs petites fiches de kapo en bandoulière, telles des médailles de la Bêtise et de la Suffisance incarnées, cela me fait sourire ! Tristement dirais-je !
Rédigé par : Axelle D | 23 juillet 2023 à 14:42
De Gaulle a eu bien des défauts qu'il partageait avec la majorité des politiciens qu'il honnissait, dont celui d'être un arrangeur de vérités: l'affaire algérienne l'a amplement prouvé ainsi que ses tripatouillages avec la Constitution.
Mais, en dépit de tout ce qui lui est (parfois justement) reproché, quel autre homme d'Etat français peut se prévaloir d'avoir eu raison avant les autres: la décolonisation, la CEE qui préservait à l'époque les souverainetés nationales, la croissance économique, le franc fort, etc.
Mon opinion d'anti-gaulliste primaire, comme il était de bon ton de l'être en ces temps anciens, buta soudainement sur l'image de la France à l'étranger.
De passage en Roumanie, en Allemagne, en Algérie par exemple, je me rendais compte de l'immensité du personnage qui rendait fier d'être Français.
Je ne pense pas qu'il aurait accepté d'être interviewé depuis Nouméa ou une autre contrée exotique pour parler à ses concitoyens. Lui n'hésitait pas à faire de vraies conférences de presse et à recourir aux référendums.
Un homme d'Etat versus des nains plus ou moins mondialistes dont le dernier spécimen encombre le Faubourg Saint-Honoré !!
Rédigé par : caroff | 23 juillet 2023 à 14:20
Ce qui est curieux c’est que ce sont ceux qui vouaient le Général aux gémonies dans les années 60 - au point d’ailleurs de fomenter des tentatives d’attentat (toutes échouées ce qui prouve qu'ils n'étaient pas vraiment des foudres de guerre) - aujourd’hui le parent de toutes les vertus (ou presque).
C’est ainsi que Florian Philippot n’hésite pas à se déclarer gaulliste, Nicolas Dupont-Aignan également. Bon, Éric Zemmour, lui, se déclare carrément bonapartiste. Heureusement il ne sera jamais président.
Certains sur ce blog vont même jusqu'à comparer la personnalité du Général avec celle d’Emmanuel Macron, avec la suffisance qui caractérise ceux qui se prennent pour des esprits supérieurs.
Je citerai deux personnalités qui peuvent vraiment se prononcer sur les qualités d’EM Tony Blair , ancien Premier ministre britannique et Yves de Gaulle, petit-fils du Général.
Deux références certainement plus crédibles qu'une poignée de blogueurs anonymes…
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2023 à 12:42
Merci à Robert Marchenoir | 22 juillet 2023 à 23:21 pour ses longs extraits de textes qui résument effectivement la manière de gouverner du général de Gaulle. En ce qui concerne l'affaire algérienne, il est aussi fort instructif de lire Henri-Christian Giraud dans son livre "Algérie : le piège gaulliste" : il montre comment le général de Gaulle en fait une affaire qu'il a personnellement traitée, ce qui rejoint les commentaires de Serge HIREL | 22 juillet 2023 à 21:39 et hameau dans les nuages | 23 juillet 2023 à 09:39.
Je rejoins également l'analyse de Tipaza | 23 juillet 2023 à 08:49. De fait, le général de Gaulle était profondément Français dans l'âme au point de se considérer être la France. Il était effectivement pétri de la vision intimiste de la France de Jules Michelet, celle qu'Ernest Lavisse a infusée à des dizaines de millions de Français dans ses recueils d'Histoire pour l'école primaire, celle aussi qui sous-tendait les fameux Mallet et Isaac du secondaire.
Dans cette conception, l’État en France est le garant de l'intérêt général, de l'utilité publique et de l'égalité des citoyens sur l'intégralité du territoire de la France. D'où la conception des services publics et d'une fonction publique au service des citoyens et au plus près d'eux, dans une conception de péréquation datant de l'instauration de la IIIe République et pérennisée jusque dans la Constitution de 1958.
Monsieur Macron est d'une école de pensée inverse, celle déconstructiviste de l'Histoire de France, celle de sa révolution fondée sur l'idée de "start-up nation", à l'antipode de la notion de peuple français comme entité politique, le peuple n'étant pour lui qu'un agrégat d'individus, dans son optique marchande.
Aussi ai-je ressenti, lors de la présidence de son dernier conseil des ministres, l'emploi du mot "Nation" comme sonnant particulièrement faux dans sa bouche. En réalité, monsieur Macron n'est que le défenseur des intérêts particuliers, ceux notamment de son monde financier et se montre peu efficace dans la défense des intérêts de son propre pays au sein de l'UE où l'Allemagne joue son propre jeu, défend ses seuls intérêts, singulièrement au détriment de ceux de la France.
De fait, le système actuel dont monsieur Macron est le bras armé poursuit la destruction de tout ce qui assurait l'égalité entre les citoyens français, celle progressive des classes moyennes, "vaches à lait des impôts", tout comme il favorise l'enrichissement des métropoles au détriment de la France périphérique.
Sans doute monsieur Macron se perçoit-il comme un président de la République de la taille du général de Gaulle, voire comme un nouveau Bonaparte. En réalité, c'est François Guizot, celui qui, sous la monarchie de Juillet, a conduit la France à la révolution de 1848...
Rédigé par : Robert | 23 juillet 2023 à 12:19
@ sylvain | 22 juillet 2023 à 10:22
Bonjour sylvain,
Vous vous donnez bien du mal pour exposer votre immense désespoir sur le présent et le futur de ce qui était la France. Justice au singulier n’est pas forcément le bon lieu pour dialoguer de vos sujets : invasion, terrorisme, liberté d’expression, guerre au Donbass ; cela ne vous vaut que des insultes (voir le précédent billet).
Justice au singulier est devenu un piège pour les résistants aux mondialistes qui veulent s’emparer par tous les moyens de l’Europe… Maintenant ils sont rentrés en phase « spéciale » avec des services calqués sur ceux des ex-nazis ou ceux des ex-communistes et qui se traduisent par des arrestations diverses de ceux qui veulent s’opposer à cette dictature (ils trouveront toujours des motifs injustifiés et l’on découvrira même des armes à votre domicile alors que vous n’en aviez pas)…
J’ai donné un exemple dans un précédent billet lorsqu’ils ont créé subitement un tribunal d’exception (une première en France) pour juger un groupe dit néonazi qui n'avait commis aucun crime et pourtant les peines à effet immédiat ont été très lourdes pour les accusés (ceci se passait pendant la révolte de fin juin début juillet 2023). On ne dévoile pas non plus tous les crimes crapuleux raciaux qui se passent sur notre sol. On étouffe la mort d’une gendarme tuée récemment par un dont il ne faut pas prononcer la nature de son commerce et puis tout est permis puisque nous sommes en guerre contre la Russie, malheur à ceux qui osent soulever le voile.
Sylvain votre place n’est plus ici mais ailleurs, laissez les commentateurs haineux croupir dans leur jus, ils ne s’en dévoreront qu’un peu plus entre eux.
Pensez aux vôtres et préparez-les à l’exode ; il existe encore des lieux où il est possible de vivre agréablement en gagnant honnêtement sa vie (hors USA, Europe, Russie) et sans avoir la menace qui pèse sur nos têtes de nous voir piégés dans une guerre avec la Russie ou une intifada version européenne, il faut se rappeler que les juifs qui avaient des moyens fuyaient l’Europe avant la Seconde Guerre mondiale.
Voici des sites (dont certains sont expatriés) qui peuvent recevoir vos commentaires.
ANTIPRESSE [email protected] (avec un éditorial visuel le dimanche de Slobodan Despot, qui vaut le coups hors du matraquage politique des autres torchons de propagande pour idiots français.
Riposte laïque http://ripostelaique.com/
Fdesouche.com http://www.fdesouche.com/
Boulevard Voltaire : http://www.bvoltaire.fr/
et bien d'autres.
Rédigé par : Ugo | 23 juillet 2023 à 11:56
Voilà qu'on nous parle de mythe et voudrait en réifier à nouveau le mensonge, ou pour le dénoncer, ou pour le réactualiser, offrant la victime expiatoire prévue par la Constitution pour calmer les ardeurs ataviques du peuple révolutionnaire, celui qui ne s'est pas encore aperçu qu'il fut défait et s'est associé néanmoins à l'écriture de l'histoire, qui n’appartient qu'aux vainqueurs, grâce à de Gaulle.
Le général ne pouvait être clément, il devait donner à manger à la bête, ce dieu que se partagent les encore superstitieux de tous bords qui se penseront toujours du côté du bien, évitant la réédition révolutionnaire qui n'est que guerre civile.
La France, disait-il, n'en est plus à la domination et à vouloir l'obtenir.
Forcément, serait-on tenté d'ajouter, la nation nationaliste a tellement failli, s'est tellement trompée, qu'elle n'a plus que le loisir d'incarner l'immense idée qui la mena à l'universel et qu'elle foula aux pieds de son impérialisme mortifère, pour désormais en incarner la vérité romanesque aussi faible qu'une parole de Macron, aussi faible que la réalité aux cerveaux humains, mais qui a l'immense avantage d'en être l'expression véritable, nous ne pouvons plus qu'aider à la coopération internationale.
Serons-nous à la hauteur de cette sincère honnêteté ?
Nous serions dignes alors d'être français.
Rédigé par : Aliocha | 23 juillet 2023 à 11:28
@ Claude Luçon 22 juillet 07:04
À propos de De Gaulle vous affirmez : "Il est le seul qui ait tenté de résister aux chars allemands".
Vous êtes victime, cher Claude, de la propagande gaulliste d'après-guerre qui a passé sous silence bien des combats où les blindés français, de meilleure qualité que les chars allemands, ont magnifiquement résisté et battu ceux-ci, pour ne faire subsister de la bataille de mai 40 que le nom de Montcornet.
À titre d'exemple, à Stonne le 16 mai, le capitaine Billotte, commandant une compagnie de chars B, a détruit à lui seul 13 chars allemands.
Le 17 mai, toujours à Stonne, le char B du lieutenant Doumecq a écrasé de ses chenilles une colonne de fantassins allemands.
Les combats de Stonne ont été si acharnés qu'un officier allemand ira par la suite jusqu'à dire :
"Il y a trois batailles que je n'oublierai jamais : Stonne, Stalingrad et Monte Cassino".
Il a manqué à De Gaulle une qualité pour que je le considère comme un grand homme : la clémence.
Sinon il n'aurait pas laissé envoyer au poteau Brasillach, Bastien-Thiry, Degueldre, Piegts, Dovecar, et combien d'autres.
Rédigé par : Claggart | 23 juillet 2023 à 09:48
Un grand leader qui a complètement foiré la retraite d'Algérie, dont on paye encore les conséquences aujourd'hui, le nationalisme algérien étant maintenant chez nous revendicatif et hautain. C'était couru.
Voilà une petite vidéo sympathique retraçant, en la vulgarisant notre "amitié" avec les USA, et leur côté fourbe:
https://www.youtube.com/watch?v=LMqaA3n2S9w&list=LL&index=1&t=2s&ab_channel=LeMondeDeJamy
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 juillet 2023 à 09:39
@ Robert Marchenoir | 22 juillet 2023 à 23:21
« "Les Français ne veulent plus de De Gaulle. Mais le mythe, vous allez voir la croissance du mythe… dans trente ans d’ici." »
Il y a, dans les extraits que vous avez cités, une grande part de vérité, mais qu'est-ce qu'un mythe en politique ? c'est le souvenir d'une situation historique insurpassable, ou à tout le moins insurpassée, que l'on cherche à reproduire sans y arriver.
Et si l'on cherche à la reproduire c'est parce que l'épreuve du temps a nettoyé la mémoire des scories du quotidien que vous reproduisez si bien, et que la comparaison avec le présent est à l'avantage du mythe non reproductible.
Si le mythe gaullien fonctionne si bien, c'est parce qu'il repose sur l'immatériel de valeurs qui ont disparu.
Non pas les fallacieuses valeurs républicaines que l'on nous décongèle, matin et soir, parce qu'on n'est pas capable de les faire vivre, mais des valeurs qui dépassent, je pourrais dire qui transcendent, la pure politique, pour atteindre le niveau des mythes de grandeur et de dignité d'une nation avec son histoire.
C'est en entrant dans ces mythes éternels, qu'ont toutes les nations, que de Gaulle a bâti son propre mythe.
Fusion classique des grands hommes avec l'Histoire.
Une comparaison entre Macron et de Gaulle, une seule suffira pour comprendre la mythe gaullien.
De Gaulle parlait, vivait la France et avait conscience de participer à l'élaboration de son histoire. Il était conscient de l'unicité de la France, comme d'ailleurs de chaque nation.
Macron a parlé de déconstruire l'histoire de France au nom d'un mondialisme se voulant universel.
À l'unicité des nations il préfère le "tous ensemble" du village global. Et il le montre en travaillant à cette chimère qu'est l'Europe fédérale.
L'unicité de la France donne l'union des citoyens.
La globalisation du "tous ensemble" aboutit rapidement au chacun pour soi.
Disons-le tout net. Si Macron réussit son travail de déconstruction de la France au profit d'une Europe fédérale, il rentrera dans l'Histoire et il y aura un mythe Macron.
Pour le moment toutes ses tentatives ont échoué.
Il se donne même le ridicule de parler aux Français du "réajustement" qu'il vient de faire, à 16 732 km de distance (mesuré par d'autres que moi) et plusieurs fuseaux horaires.
Au moins de Gaulle quand il partait, c'était pour resserrer les boulons d'un pays qui vacillait.
Voilà c'est ça la différence entre un mythe - de Gaulle - et un histrion - Macron - dont on racontera l'histoire dans les Contes et légendes d'un pays qui ayant disparu dans sa forme actuelle sera devenu mythique.
Pour le reste, on peut avoir été antigaulliste et rêver d'un mythe gaulliste.
Rédigé par : Tipaza | 23 juillet 2023 à 08:49
@ Claude Luçon
Sur Hannut et Prioux, vous ne saviez rien et essayez de donner le change. Raté.
Sur le commandement, c'est le charisme qui gagne, tant les autres suivent aveuglément, même pour aller à la catastrophe.
Dans l'armée, il crée des jalousies féroces, et j'en ai fait l'expérience.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 juillet 2023 à 08:45
Que de fois ai-je entendu à la télé : "On ne connaît que le nom de trois ou quatre ministres". Avant de se plaindre ainsi, chacun pourrait peut-être commencer par lire le nom de tous les ministres, ministres délégués, secrétaires d'Etat.
https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement
Pour ne pas l'oublier, on peut même la lire deux fois de suite. Ce que j'ai fait.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 juillet 2023 à 07:51
De Gaulle est un personnage à plusieurs facettes dont la gloire repose essentiellement sur l’ignorance de l’Histoire.
Nous avons d’abord l’officier de 1914 à l’histoire déjà controversée.
Le « dindon » comme on l’appelait dans l’entourage de Pétain à cause de sa démarche et dont il était l’un de ses protégés.
Puis le colonel promu dans des circonstances politiques troubles à la tête d’une division qu’il mena à la catastrophe à Abbeville.
Le nommé général par intérim selon une décision prise avant son exploit, et le fagot qu’on amène au passage en Angleterre parce que cela pourra servir.
La rencontre du général qui remplit le rôle de ce pourquoi les Anglais l’accueillaient, et du général qui devait faire oublier Abbeville.
Celui qui a avalisé l’assassinat de Darlan, et qui a ainsi scellé son sort vers l’enfer. Le même et pour les mêmes raisons, qui s’est empressé de mettre Prioux à la retraite,
Celui qui a fait le choix des communistes contre celui des Américains qui préféraient la continuité du gouvernement par Pétain.
Celui qui a mis fin aux tribunaux d’épuration en attendant qu’ils aient fait quelque 40 000 morts, dont des militaires résistant sous le couvert de Pétain.
Ça c’est la première poubelle de l’histoire qu’il ne faut pas ouvrir.
La seconde commence avec la nomination d’un capitaine de frégate au grade d’amiral et qui nous valu le bombardement d’Haïphong, le désaveu des fonctionnaires en place car fidèles au Maréchal, et ainsi, la guerre du Vietnam.
La troisième poubelle et celle de 58. Dans laquelle se trouve le désaveu de ceux qui étaient sur le point de mettre fin à la guerre d’Algérie pour revenir au pouvoir.
Et qui se referme avec la capitulation d’Evian et le sacrifice des supplétifs algériens, la honte finale.
Toujours gaullistes ?
Et alors commence le De Gaulle dont les Français ont un bon souvenir. Celui qui a su tenir tête aux Américains, celui des Trente Glorieuses, le mythique dont nous parle Philippe Bilger, mais malencontreusement en l’illustrant d’une photo datant de la libération.
Le De Gaulle qui a eu Pompidou pour Premier ministre et dont on aurait pu être fier de faire partie de son gouvernement. Quand De Gaulle ne régnait plus en monarque absolu de droit divin, le vieux copain de Massu.
Il est mort en disant "Que Dieu me pardonne". L'a-t-il fait ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 juillet 2023 à 06:26
@ Xavier NEBOUT | 22 juillet 2023 à 18:18
Le problème est qu'à Hannut on ne sait vraiment pas qui a gagné, Français ou Allemands ?
Charles de Gaulle n'était alors que Colonel et a contre-attaqué les Allemands et reçu l'ordre de se retirer.
C'est de Gaulle qui est parti pour Londres, pas Prioux, à lui la célébrité.
Avez-vous dirigé des hommes, Xavier ?
Si oui, vous devez savoir que c'est celui qui a le plus de culot qui l'emporte, même au sein d'une entreprise.
Rédigé par : Claude Luçon | 23 juillet 2023 à 01:09
Du vent, du zéphyr, de la brise, comme l'expression de la vérité, jamais prise aux sérieux par les humains.
Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va: ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit.
Rédigé par : Aliocha | 22 juillet 2023 à 23:45
Vous auriez aimé être ministre du général de Gaulle ? Le chef de l'État se gardait bien de jouer au Premier ministre et encore moins au ministre ? En êtes-vous sûr ? Une fois de plus, il me semble que la légende tend à se substituer à l'histoire.
Voici quelques extraits de la plus récente biographie du général de Gaulle, qui figure incontestablement parmi les meilleures (elle est, en tous cas, plus élogieuse que critique) : De Gaulle, une certaine idée de la France, de Julian Jackson.
(En raison de leur longueur, je ne mets pas ces citations en italiques, afin de faciliter la lecture et de ne pas altérer l'aspect du blog.)
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"Debré présente sa démission le 14 avril [1962], ce qui avait été arrêté avec de Gaulle plusieurs mois auparavant. Ses quatre années à Matignon ont permis de mettre à l’épreuve la nouvelle Constitution dans le cadre d’une relation parfois tendue entre l’homme qui en avait été son principal rédacteur et celui pour laquelle elle avait été écrite. Dès le début, de Gaulle avait établi certaines règles fondamentales qui n’étaient pas envisagées par la Constitution."
"Par exemple, sous la IVᵉ République, les ministres se réunissaient régulièrement en Conseils de cabinet présidés par le président du Conseil et qui étaient différents du Conseil des ministres présidé par le président de la République. De Gaulle lui-même avait tenu des Conseils de cabinet pendant ses six mois comme dernier président du Conseil de la IVᵉ République."
"En devenant le Premier ministre de De Gaulle, Debré avait présumé qu’il ferait de même jusqu’à ce que de Gaulle lui précise que cette pratique doit cesser : les ministres ne se réuniront que sous sa présidence à lui. De temps à autre, de Gaulle reprend Debré lorsqu’il lui semble que ses prérogatives présidentielles ne sont pas respectées. Debré riposte en tentant de faire valoir ses prérogatives de Premier ministre."
[...]
"Après la semaine des Barricades [en 1960], de Gaulle décide de renvoyer son ministre des Armées et de le remplacer par Pierre Messmer, un de ses fidèles. Ce dernier a raconté, quelques années plus tard, comment les choses s’étaient passées : « Le général de Gaulle n’a même pas demandé son opinion à Michel Debré avant de me nommer ministre… Il m’a rappelé d’Algérie et m’a dit : “Vous êtes ministre, retournez chez vous et ne répondez pas au téléphone avant une heure de l’après-midi. Il faut que j’en informe d’abord le Premier ministre.” » "
"De Gaulle acceptait de respecter les convenances constitutionnelles, mais de manière purement formelle. Chaque escalade de la crise algérienne offre à de Gaulle un prétexte pour étendre son pouvoir personnel."
[...]
"Quelques mois plus tard, en janvier 1962, de Gaulle et Debré ont une conversation qui révèle leur profond désaccord sur la nature de la Constitution qu’ils ont créée. Debré croyait qu’une fois la crise algérienne passée il y aurait logiquement un changement de gouvernement – avec le remplacement du Premier ministre – et peut-être des élections législatives."
"De Gaulle était d’accord pour le changement de Premier ministre, mais il ne voyait pas le besoin d’organiser de nouvelles élections puisque cela aurait impliqué que le gouvernement était une émanation de la Chambre. Il déclare à Debré qu’il n’aime pas l’expression « “changer le gouvernement” car cela signifie que le gouvernement est indépendant du président. Or il estime que président de la République et gouvernement ne font qu’un »."
"Debré répond que ce n’est « que partiellement exact » – manière polie de dire que cela était entièrement contraire à la Constitution. Au cours de cette même conversation, les deux hommes conviennent qu’il sera bientôt nécessaire de changer de Premier ministre. De Gaulle, retournant le couteau dans la plaie, déclare : « Mais certainement vous m’en voudrez beaucoup. » "
"Debré lui assure qu’il ne lui en voudra jamais pour quoi que ce soit, mais il saisit néanmoins la perche pour dévider une liste des humiliations subies : de Gaulle convoquant des ministres sans le consulter, ses conseillers envoyant des notes à ces mêmes ministres par-dessus la tête du Premier ministre, des annonces en public de décisions totalement différentes de celles qui lui ont été présentées auparavant (comme par exemple sur le Sahara)."
[...]
"En donnant à Peyrefitte [secrétaire d'État chargé de l'Information] ses instructions sur la façon dont il doit présenter la nomination de Pompidou à la presse, de Gaulle révèle sa propre interprétation (ou plutôt mésinterprétation) de la Constitution. Il lui demande de ne pas utiliser l’expression « changement de gouvernement » parce que le gouvernement a été renouvelé et non changé : « N’employez pas l’expression “chef de gouvernement” pour parler du Premier ministre. Le chef du gouvernement, c’est moi. Le Premier ministre est le premier des ministres. » "
"Peyrefitte apprend aussi que, dans les communiqués publiés à l’issue du Conseil des ministres, il ne faut jamais dire « Le général de Gaulle a conclu » mais « Le gouvernement a conclu ». La raison : « Quand je tire les conclusions d’une délibération, c’est le gouvernement qui s’exprime par ma bouche. Le gouvernement n’a pas d’existence en dehors de moi. Il n’existe que par mon fait. Il ne peut se réunir que si je le convoque, et en ma présence, sur un ordre du jour préalablement fixé par moi. » "
[...]
"Cela fait plusieurs années que de Gaulle envisage de reconnaître la Chine. [...] Une fois prêt à agir, de Gaulle court-circuite le Quai d’Orsay. [...] Les ministres sont entièrement pris de court lorsque, le 8 janvier 1964, de Gaulle leur annonce que la reconnaissance de la Chine est imminente."
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"Le Général passe plusieurs jours enfermé dans son bureau ou à Colombey à préparer chaque conférence de presse. [...] Parfois, ses propres ministres apprennent une décision politique dont ils n’ont pas entendu parler auparavant."
[...]
"De Gaulle voit d’habitude le Premier ministre une fois par semaine lors d’un rendez-vous en tête à tête, et brièvement aussi avant le Conseil des ministres hebdomadaire. [...] Mais les ministres sont tenus dans l’ignorance d’une multitude de sujets. Lorsque Peyrefitte révèle à Pompidou ce que de Gaulle allait dire durant sa conférence de presse de janvier 1963 – où il annonce son opposition à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun –, Pompidou « ouvre des yeux en porte cochère »."
"De Gaulle reçoit aussi son ministre des Affaires étrangères une fois par semaine, et celui de la Défense une fois par mois – les autres plus rarement. Souvent désinvolte sur les détails de sa propre Constitution, de Gaulle met cependant un point d’honneur à observer certaines convenances. Il ne donne jamais d’instruction à un ministre dans le dos du Premier ministre sans l’en informer ensuite, mais la relation entre Matignon et l’Élysée est inévitablement difficile. Pompidou écrit un jour à Burin des Roziers [secrétaire général de l'Élysée] pour se plaindre que les conseillers de l’Élysée contactent directement ses ministres sans le consulter."
[...]
"Chaque mercredi, le Conseil des ministres se déroule dans une ambiance formelle et lugubre. Les échanges sont limités, sauf circonstances exceptionnelles. Un ministre n’est censé s’exprimer que dans son domaine. En janvier 1960, Antoine Pinay, alors ministre des Finances, donne son opinion sur un point de politique étrangère, comme on l’aurait attendu de lui sous la IVᵉ République, mais il est ainsi repris par de Gaulle : « Monsieur le ministre des Finances s’intéresse aux problèmes de politique étrangère ? » Il quitte finalement le gouvernement peu après."
"Les Affaires étrangères sont la chasse gardée de Couve de Murville, qui n’est que la voix de son maître. La plupart du temps, il lit d’un ton monocorde et à peine audible ce que n’importe qui aurait pu apprendre en parcourant Le Monde."
[...]
"Pendant la campagne [pour les élections législatives de 1967], de Gaulle intervient à la télévision pour en appeler à « une majorité qui soit cohérente et constante ». Il donne à Pompidou la liste des ministres autorisés à s’exprimer à la télévision et des instructions détaillées sur ce qu’ils doivent dire – bien loin de la conception d’un président « arbitre » qui se tient au-dessus de la mêlée !"
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Voyez également ce passage de L’Accord secret de Baden-Baden, d'Henri-Christian Giraud, consacré au voyage secret du général de Gaulle le 29 mai 1968.
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"[...] Ce qui est certain, c’est que le coup de la disparition de De Gaulle semble avoir été terrible. Rendant compte d’un dîner qui réunit à l’automne 1968, à son domicile, son père, François Mauriac, sa mère, Georges Pompidou et sa femme, Claude Mauriac écrit : « Selon Marie-Claude [épouse de Claude Mauriac], Claude Pompidou répétait d’une voix sourde, têtue, en parlant de ce voyage du Général à Baden-Baden, sans que Georges Pompidou en ait été prévenu : “Ça, je ne le lui pardonnerai jamais… ça, je ne le lui pardonnerai jamais…” "
"Georges, lui, dit et répète : “C’est inadmissible”, mot qu’il a employé à plusieurs reprises déjà au sujet de cette façon qu’a eue de Gaulle de lui taire ses véritables desseins. Son visage était grave, oui, concentré. Il ne donnait pas l’impression de ne plus contrôler ses confidences, mais celle de les avoir choisies, voulues. C’était un calme mais inéluctable déferlement, une sourde passion… S’il ne dit rien de plus précis, il assure de façon éclatante qu’il ne pardonne pas, lui non plus, qu’il ne pardonnera jamais. » "
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Pour conclure, revenons à la biographie de Julian Jackson.
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"Ce que de Gaulle pensait en réalité est sans doute ce qu’il avait déclaré à l’un de ses ministres la veille de sa démission [en 1969] : « Les Français ne veulent plus de De Gaulle. Mais le mythe, vous allez voir la croissance du mythe… dans trente ans d’ici. » "
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 juillet 2023 à 23:21
Pour assurer le bon fonctionnement du char de l’Etat et maintenir le cap que, lors de son élection, il avait indiqué aux Français... de Gaulle ordonnait, Pompidou dirigeait, Giscard régnait, Mitterrand décidait, Chirac déléguait, Sarkozy agissait, Hollande trimait...
Quant à Macron, avant l’épreuve de l’Elysée, il s’était mis dans la tête d’ordonner, de diriger, de régner, de décider... Peut-être de déléguer, mais il a vite compris que, sans confiance pour quiconque, cette méthode d’exercice du pouvoir ne pouvait être la sienne... Las, très vite, il a dû agir, entrer dans les détails administratifs, ce qui ne lui a pas déplu et ne lui déplaît pas plus aujourd’hui...
Mais, accumulant les bévues, les mécontentements et même désormais les haines, assommé par la perte irrémédiable de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, un événement dont il porte seul la responsabilité, estimant, souvent à juste raison, que ses ministres ne sont pas à la hauteur de son ambition - pas même la Première ministre - et que les plus en vue, dont il ne peut se débarrasser, profitent de leurs maroquins pour, quatre ans avant son départ programmé, entreprendre subrepticement la conquête de son pouvoir, le voici désormais obliger de trimer... Pire, de mettre les bras dans le cambouis, de touiller la soupe dans l’arrière-cuisine, de se défendre comme un vulgaire marmiton qui a gâté la sauce...
Aujourd’hui, la République française, à force d’avoir à supporter depuis les premières années du siècle, des présidents de moins en moins gaulliens, n’a plus ni panache, ni renom. Virée du Mali, ridiculisée au Liban, empêtrée dans la crise sans fin des Gilets jaunes, menacée dans sa souveraineté par une Europe affamée de pouvoir, la Ve est sur la voie de la disparition. Elle a déjà perdu sa respectabilité, les récentes émeutes prouvant que nombre de ses citoyens, pour la plupart « Français de papiers », ne craignent plus de s’en prendre à ses institutions.
On peut ne pas aimer le Général, même détester certaines de ses décisions politiques qui, aujourd’hui encore, ont de graves conséquences sur l’état du pays - notamment la naïveté et la mansuétude dont il a fait preuve vis-à-vis des Algériens et de leurs dirigeants, tous ennemis déclarés -, mais on se doit d’admettre qu’il a été le plus digne et le plus honorable de nos présidents.
Aujourd’hui, nous voici avec un président sans objectifs et sans boussole - il le dit lui-même -, qui étale en public ses états d’âme, ses mœurs, son mauvais caractère... et même ses démêlés avec Borne...
Nous sommes au fond du trou... Ce qui est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Certes, il peut encore creuser un peu, continuer à mépriser ses ministres, les autres élus et le peuple - « les riens » -, trouver un autre champ international où prendre un nouveau camouflet, mais, lors du prochain scrutin présidentiel, il ne sera pas possible de voter pour un président pire que lui... Même si aucun candidat potentiel actuel n’est réellement présidentiable et qu’au moins l’un d’eux, qui injurie la police, devrait pour cela être exclu du débat.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 juillet 2023 à 21:39
Winston Volodymyr a viré son ambassadeur d'Angleterre, ça va un moment les états d'âme des uns et des autres, ils sont en guerre et s'il appuie là ou ça fait mal, Winston a ses raisons.
Un observateur qualifié dit que ce que l'on fournit à l'Ukraine c'est "échantillonnaire", en brut c'est rien du tout. C'est évident, pour survivre si le Cinglé décidait de nous envoyer un peu de purée, au bout de 8 jours ouvrés nous devrions faire la manche, et en Europe aujourd'hui à part les pays de l'Est les tiroirs sont vides.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/quand-la-france-se-rearme-a-tarbes-les-forges-relancees-pour-fabriquer-des-munitions_5843522.html
Tous les jours les Ukrainiens risquent leur peau pour nous, alors la sémantique de salon, Winston s'en tamponne mollement le coquillard.
Mongénéral avait des colères homériques avec Winston, et alors ? cela fait circuler le sang, et cela purge en même temps.
Quand j'écoute Emmanuel j'ai l'impression de lire du vide, des mots, des paroles, des mots, des paroles... Il est gentil Emmanuel Macron, c'est de la pure sémantique... Du vent, du zéphyr, de la brise.
Quand on a un cinglé au bout du fil, il faut faire entendre autre chose que des courants d'air sinon on risque d'attraper froid.
Les ministres qui se plaignent n'ont qu'à prendre la porte... Alors que nous devrions être en économie de guerre, le pays se coltine une dette de 3000 milliards d'euros... Et dire que Grand Dadais se gratte le ventre...
La trilogie de Jean Lacouture sur Charles de Gaulle est à lire. Cette trilogie est composée de trois tomes: Le Rebelle, Le Politique et Le Souverain. Elle a été publiée à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de l’appel du 18 juin et du quarantième anniversaire de la mort du général de Gaulle.
Il est temps que certains la lisent, ils diraient moins de bêtises.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juillet 2023 à 21:32
Les principes de Charles de Gaulle ont été détruits à partir de 1968 et les "déconstructeurs" sont connus et identifiés depuis un demi-siècle. Des principes, des dignités, des efficacités, des comportements sont les cibles favorites de la gauche française qui se goberge de sa bonne conscience. Tout cela est banal et répertorié.
Rédigé par : Solon | 22 juillet 2023 à 21:21
Du temps de De Gaulle, il y avait déjà des émeutes, des conflits sociaux, de l'insécurité, mais on ne connaissait pas cette horreur immonde, ce grand danger LGBT, une véritable épidémie mondiale.
Générée par le wokisme progressiste dépravé dégénéré, son but diabolique : l'embrigadement des enfants.
Lorsqu'on fait un cours à des classes entières sur les différents types de "plaisirs sexuels" en insistant sur la fellation, la sodomie et autres, le choix du genre, en réalité, on endoctrine les jeunes filles, pour qu'ensuite, elles acceptent et trouvent normales des relations avilissantes pour elles et qui mettent gravement en danger leur santé.
En réalité, sous prétexte de cours pro-LGBT, on fabrique des hommes qui exigeront toujours plus des femmes et on apprend aux petites filles la soumission.
Heureusement qu'il existe dans le monde des dirigeants, Orban, Poutine, Xi Jinping, etc. en lutte contre cette propagande immonde qui détruit l‘espèce humaine avec ces dérives sexuelles très dangereuses pour sa pérennité.
Rédigé par : sylvain | 22 juillet 2023 à 20:39
@ Achille, notre socialiste délégué
Mitterrand avait certes l'allure d'un président, mais la France ne s'est jamais remise de ses c*nneries socialistes: retraite à 60 ans, nationalisations, etc.
Dans sa suite, nous aurons le nul et le psychopathe qui nous ont coulé notre industrie nucléaire.
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@ Claude Luçon
Celui qui a résisté et a même été victorieux des chars allemands, ce n'est pas de Gaulle lors de l'escarmouche de Montcornet, mais Prioux à Hannut.
Si belle victoire et si bon général que de Gaulle l'a mis à la retraite aussitôt arrivé à Alger, et qu'on a plus jamais entendu parler de la grande bataille d'Hannut.
Une infamie de plus...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 juillet 2023 à 18:18
À cette époque, les notions de respect, d'autorité, de devoir, de responsabilité, avaient à tous les niveaux de la société encore un sens. Et de Gaulle en était la parfaite incarnation. Point alors de familiarités, de copinages, d'intimité, de liberté de langage, de théâtralité qui manquent souvent de sincérité et nuisent au respect, à l'autorité.
Si les ministres manquaient à ces devoirs, de Gaulle savait alors les rappeler à l'ordre et les admonester en des termes qui ne souffraient pas la moindre réplique : « Messieurs, vos bavardages sont intolérables ! J'espérais que vous auriez appris, en siégeant ici, la différence qu'il y a entre un homme politique et un homme d'Etat ! »
Je crains que de nos jours, le pays ne compte plus d'hommes politiques que d'hommes d'Etat, le malheur étant comme le prétendait toujours de Gaulle à qui il était reproché de vouloir préparer la dictature que « le pire des coups d'Etat est celui qui maintient la dictature de la médiocrité ».
Rédigé par : Michel Deluré | 22 juillet 2023 à 16:05
Un grand homme, un grand chef avec une vision pour la France qui l'a toujours habité.
Inclassable et authentique, Charles de Gaulle était au-dessus des partis qu'il dédaignait, ne se privant pas de le faire savoir.
D'où la hargne et l'opposition féroce de ceux qu'il considérait comme de vulgaires boutiquiers et marchands d'illusions.
Or, que dirait-il aujourd'hui des hommes et femmes aux manettes, président en premier et qui se contentent d'administrer ce pays comme une modeste succursale dont le siège apparaît comme opaque et inaccessible.
Une France à la dérive, vassalisée et impuissante, réduite au suivisme et au larbinisme !
Avec des générations d'assistés qui exigent toujours davantage sans la moindre contrepartie de leur part ! Quand ils ne cassent pas la baraque pour se venger de leurs frustrations ! Et la menace d'une guerre civile dans une nation éclatée où l'autorité est de plus en plus contestée, bafouée tandis que le laxisme est roi.
Rédigé par : Axelle D | 22 juillet 2023 à 15:18
C'était au temps où Tante Yvonne et le ministère de la Justice avaient du respect pour les poulets, se souciaient de leur bien-être.
Dans le culte du souvenir des Citroën DS à suspension pneumatique, chacune des quatre roues (Assemblée nationale, dissuasion nucléaire, tourisme, Alain Mimoun) qui chaussaient le carrosse de la Ve République faisait office de souples piliers, indestructibles, toujours de bonne constitution, dans les gymkhanas de l'Histoire.
Debré, Michelet, Foyer, du bon, du dur, du débonnaire, ces gens avaient la classe naturelle de leur savoir et inversement.
Jean Foyer fit preuve de sang-froid dans l'affaire Jouhaud en 1962, par exemple.
Techniques, ils connaissaient autant la loi de résistance et des contraintes des matériaux sur le chantier de Tancarville que le diktat des déplacements de la césure et de l'enjambement dans la poésie nouvelle manière de Racine, pour laquelle ils couvaient énormément de tolérance, comme vous le rappelez, savaient le poids de leur décision, puisqu'un Pinay se cachait dans l'ombre prêt à financièrement les censurer.
Ils ne recherchaient pas à humilier le Mitterrand-sauteur de l'Observatoire qui s'était pris les pattes dans une barrière du jardin alors qu'il se préparait pour les Jeux olympiques de la duplicité nocturne.
Les biens issus du gaullisme immobilier, et leurs invisibles acquêts, étaient contenus dans des proportions raisonnables, à des lieues de l'affairisme chiraquien urbi et orbi à la Défense, quinze ans plus tard.
Paradoxalement, si l'on se voit (à raison dans votre cas) ministre dans un gouvernement de 1965, c'est peut-être que certaines choses changèrent dans le processus de leur nomination au nord de l'Europe à partir de 2020 (mais aussi en Ukraine, où des jeunes codeurs, des jeunes universitaires, des entrepreneurs, pour ne pas parler du président acteur et producteur de séries -- entrés pour la plupart en lutte contre la corruption endémique --, investirent les ministères, saisirent les leviers du pouvoir, sous la pression d'une Russie qu'ils sentent, à même la peau, depuis longtemps comme agressive).
Ce très contemporain investissement personnel ne manquera pas d'arriver aux USA, voire en France, après les affligeant épisodes des administrations Trump et Biden, et la transparence du mandat d'Emmanuel Macron.
La sensation d'un besoin en eux, ou simplement l'offre d'une mission de relèvement du pays qu'ils voient leur tomber toute cuite sur les bras.
Quelquefois, quelque chose d'inédit s'institue de soi-même, dans le respect des textes, et même des cadres existants.
Déjà le mythique "troisième parti" -- vraie baleine blanche au milieu d'un plat de moules marinières --, regagne en Amérique un peu de vitesse dans le vent apparent.
Musk, les transhumanistes, les "techies" en général, regardent de près la météo politique et font des provisions (plus que des prévisions) pour l'après-2028.
Monsieur Tout-le-monde, accompagné de the girl-next-door, ne sont pas si communs que cela, attention aux lionnes et lions qui rêvent éveillés, même au cinéma, en t-shirt et Stan Smith, les Tintin du vingt et unième siècle sont bel et bien toujours là, désolé mon Général.
Rédigé par : xavier b. masset | 22 juillet 2023 à 13:24
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai ce passage : "De cette configuration exceptionnelle et du lien fort et respectueux entre le président et son Premier ministre, avec la présence obsessionnelle du peuple français (comme tiers et interlocuteur capital) dans la tête du président, résultait une exemplaire division des missions et des tâches, le chef de l'Etat se gardant bien de jouer au Premier ministre et encore moins au ministre. Ce n'est pas lui qui aurait, par une emprise totale et une volonté de ne rien laisser lui échapper, annoncé des mesures catégorielles : cette noble liberté qui était laissée aux ministres leur permettait de travailler en confiance et en donnant le meilleur d'eux-mêmes. C'est plus tard qu'on allait substituer à cette indépendance fonctionnelle un contrôle étouffant."
Il ne faut pas oublier l'origine militaire du général de Gaulle qui a joué sur la conception et la répartition des fonctions présidentielles et gouvernementales. D'une certaine manière l'on pourrait dire que le fondement en était le principe de subsidiarité dans son sens militaire le plus noble.
Du plus bas de l'échelle (chef de groupe) jusqu'au généralissime, chaque échelon est pleinement compétent et responsable pour remplir les missions qui lui sont confiées sans que les échelons supérieurs veuillent ou tentent de s'y substituer. L'important est que chaque responsable d'échelon soit compétent et s'inscrive dans la réalisation de ses objectifs en coordination avec ceux du même niveau et participe à la réalisation de la stratégie globale définie par le "grand chef".
L'on voit bien que monsieur Macron, malgré l’intelligence qui lui est reconnue, s'est montré particulièrement brouillon dans la recomposition de son gouvernement, cédant aux intérêts de tel ou tel et se montrant incapable de donner sa nouvelle composition à un moment précis, soit par communiqué de l’Élysée, soit par la voix de son secrétaire général sur le perron dudit palais. Ce qui a conduit les nouveaux ministres à se répandre dans la presse et à ne pouvoir programmer la passation des pouvoirs avec leurs prédécesseurs.
En sus, l'on a eu droit à une séquence de communication mise en scène dans la salle de réception du Palais, avec en préambule du premier conseil des ministres, un discours télédiffusé, mettant le président "en majesté" et faisant la leçon aux ministres tout en assurant sa Première ministre de sa confiance renouvelée... En somme, un simple jeu d'acteur.
En revanche, quant à des mesures précises, notamment pour reprendre la main après les dernière émeutes : quasiment rien, le sujet étant passé en troisième ou quatrième priorité à un moment où une scission point entre police et justice, l’incarcération de policiers à Marseille, faisant suite à celle du policier auteur du tir mortel sur le jeune Nahel, générant un profond malaise...
Si monsieur Macron peut être à l'aise avec de grandes idées, il semble bien incapable de prendre en compte le réel et d'y faire face avec des idées et principes clairs et le simple souci de l'efficacité pratique.
Pour le reste de ce commentaire et par souci de compacité, je rejoins au fond celui de Tipaza | 22 juillet 2023 à 08:04.
Rédigé par : Robert | 22 juillet 2023 à 12:30