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26 août 2023

Commentaires

Robert

Au-delà de tout parti pris politique, force est de constater que monsieur Darmanin est à l'image de notre classe politique actuelle : de petits gestionnaires, des comptables d'électeurs qu'ils pensent pouvoir rallier pour obtenir une majorité à l'élection présidentielle.

En revanche, une vision de la France, une politique de redressement industriel et moral, une vraie politique d'intégration de tous les éléments exogènes s'opposant durement à ceux qui veulent imposer leur vision communautariste, un vrai retour à une mise en œuvre des principes fondamentaux de la République française ? Rien de tout cela, hormis des discours sans effet sur le réel des Français. Des discours incantatoires mais creux, du marquage à la culotte car il ne faut pas indisposer le maître du Château, ce à quoi a joué madame Borne pour couper les ailes au vilain petit canard en mal d'autonomie...

Au bilan, exclusivement de la politique politicienne, celle qui prétend à ne se préoccuper que de "l'arc républicain" alors que cette classe politique a abandonné depuis longtemps les principes républicains. En quelque sorte une République Potemkine, en réalité sans autonomie de décision et soumise aux contraintes imposées par l’Allemagne en Europe, notamment au plan énergétique.
Alors, que monsieur Darmanin tente de se projeter en 2027, cela ne change rien à l'affaire, d'autant que d'autres loups aux dents longues restent à l'affût pour lui damer le pion.

Achille

@ Michel Deluré | 28 août 2023 à 17:15

Dans ce genre de compétition il faut savoir partir au bon moment. Trop tôt on finit par rabâcher son programme et à la fin plus personne ne l’écoute. Trop tard, on ne maîtrise pas ses dossiers ce qui dans les débats est désastreux.
Il suffit parfois d’une petite phrase qui fait mouche « vous n’avez pas le monopole du cœur » ou encore une anaphore « moi, président de la République, je… » pour emporter la médaille d’or.
Et surtout éviter « les colères saines » qui n’ont pas réussi à Ségolène Royal.

Michel Deluré

@ Achille 28/08/23 08:21

Eh oui Achille, une compétition politique n'est pas une compétition d'athlétisme ! Dans la première, point de starting-blocks, points de starters, point de faux-départs, chaque compétiteur part à sa guise, empruntant le couloir qu'il désire. Seul handicap pour celui qui part tôt, il ne doit manquer ni de souffle ni de ressources s'il souhaite tenir la distance par rapport à un compétiteur parti beaucoup plus tard, prenant alors le risque de se faire doubler dans la dernière ligne droite par un sprinter beaucoup plus frais et véloce. C'est ainsi que l'on échoue parfois au pied du podium et que s'envolent les espoirs de la seule médaille qui vaille en la circonstance, à savoir celle en or !

Achille

En athlétisme, notamment pour les courses du 100 et 200 m, un faux départ se traduit par l’élimination directe du fautif.
En politique la règle est moins sévère et heureusement car Gerald Darmanin, lui, est parti alors même que les autres candidats étaient dans les starting-blocks.
Il a juste eu droit à la venue de la Première ministre à sa rentrée politique, organisée dans son fief de Tourcoing. Sans doute histoire de lui rappeler que pour l’instant et peut-être même jusqu’en 2027, c’est encore elle la patronne et qu’il y a beaucoup de taf à effectuer en matière de sécurité des citoyens dans le pays.
Il sera toujours temps lors de la campagne électorale de 2016/2017 de faire état de son bilan pour convaincre les électeurs du bien-fondé de sa candidature..
Je pense qu’il a bien compris le message, encore que...

Claude Luçon

@ Exilé | 27 août 2023 à 20:11
"Le principe de l'uniforme scolaire existait déjà dans les lycées avant 1914, de même que celui des élèves de Polytechnique (bien avant 1914, depuis 1800) !

Plus les élèves de l'ENSAM, créée en 1780, alors ERAM (Ecole Royale), et sa toute nouvelle soeur ENSIM, née en 2010 en version militaire, qui le portent toujours !

Aliocha

Merci à Roger de nous démontrer que les extrêmes se rejoignent dans l'opinion.
Il n'y a plus guère que la radicalisation qui rassemble et efface toutes les différences entre ceux qui y cèdent.
La fonction du Centre n'est donc pas de s’extrémiser pour inéluctablement se confondre dans la radicalisation généralisée, mais de continuer à proposer la conciliation à ceux qui restent raisonnables malgré leurs différences, démontrant par là qu'il n'y a pas d'autre moyen de garantir leur existence.

30 % des électeurs qui s'expriment l'ont compris, nous verrons si les leaders invités par le président les entendront, ou préféreront la libanisation en cours qui sert leur boutique en faillite, comme bientôt le pays.

Robert Marchenoir

@ Roger | 27 août 2023 à 08:59
"Je ne suis pas le seul à me poser ces questions lorsque je parcours un article du Temps sous le titre 'Où va la France' (encore un journal d'extrèmedrouate je suppose)."

Vous semblez postuler que l'article dont vous faites l'éloge est d'autant plus fondé qu'il serait écrit à partir d'un point de vue de gauche. Vous avez tort. La gauche, c'est le mal.

Cet article ne reflète pas nécessairement la ligne du journal suisse Le Temps, comme l'indique l'avertissement qui l'accompagne. Il s'agit d'une tribune libre d'un intervenant extérieur, Jean-François Bayart.

Ce qui est sûr, en revanche, c'est que ce dernier, un intello français spécialiste en rien mais bavard sur tout, a) se situe incontestablement à gauche, pour ne pas dire à l'extrême gauche, b) dit une chose et son contraire dans le but de dénigrer Emmanuel Macron, sans apporter quoi que ce soit de nouveau ou d'éclairant.

Comme preuve du premier point, on notera qu'il reproche au président français de s'opposer au "wokisme", à la "théorie du genre", à "l'islamo-gauchisme", à "l'éco-terrorisme" et à "l'ultra-gauche". Le tout assorti de guillemets, histoire de suggérer que tous ces mouvements n'existent pas, ou que leur influence est exagérée.

Il critique la dissolution des Soulèvements de la Terre, mouvement écolo-gauchiste, mais n'a pas un mot pour s'indigner de l'interdiction de Génération Identitaire ou de Civitas.

Il dénonce "l'érosion des libertés publiques" en France, "au nom de la lutte contre le terrorisme, depuis au moins trois décennies", mais n'a pas un mot pour s'opposer au terrorisme musulman ni à l'immigration de masse.

Comme preuve du second point, il reproche à la fois à Emmanuel Macron de conduire la France dans le camp "illibéral", et de se faire le défenseur du "néo-libéralisme" (ce qui serait une mauvaise chose, mais il ne dit pas pourquoi).

Il adresse au président de la République, élu par les Français jusqu'à plus ample informé, les insultes les plus viles ramassées dans les bas-fonds d'Internet ("enfant immature") et dresse les comparaisons les plus extravagantes à son sujet (il serait l'égal de Poutine ou de Xi Jinping).

En 2010, il avait publié un livre intitulé L'islam républicain. Il cherchait ainsi à convaincre que l'islam était gentil et mignon, non seulement en s'appuyant sur l'exemple de la Turquie, mais aussi sur celui de... l'Iran !

En 2011, il s'était indigné, dans Le Monde, que l'Union européenne ait conclu un accord avec Kadhafi pour qu'il barre la route aux candidats à l'immigration illégale. Pour ce motif, il appelait au jugement des dirigeants concernés, Français compris, par la Cour pénale internationale, et finissait ainsi : "Nos hommes politiques ont déclaré la guerre à l'immigration et au terrorisme, mais ils s'affranchissent du droit de la guerre. Qu'ils en payent un jour le prix, inch'Allah."

Si vous pouviez éviter de nous citer, en référence, un traître à sa nation et à sa race qui raconte absolument n'importe quoi pour se faire remarquer, ce serait une bonne idée. Tout ce qui se publie en Suisse n'est pas d'or.

Giuseppe

Parfois je tombe sur des infos qui n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet... quoique...

Si l'on parle beaucoup d'enseignement et Darmanin y sera sans doute confronté, je tombe sur l'ex de Jôôôhnny qui n'arrête pas d'arroser tous azimuts les médias sur l'intégration d'une de ses filles dans une université soi-disant prestigieuse... Tout est pour elle un roman-photo semble-t-il... mais bon, elle en a le droit l'ex de Jôôôhnny et grand bien lui fasse.

Concernant les tarifs c'est sûr, il faut être blindé, blindé c'est un peu en dessous du carbone pur. À ces tarifs-là, j'imagine que de temps à autre il doit y avoir quelques réussites, que l'on ne fait pas qu'acheter un diplôme de prestige.
Un peu comme si pour être un bon concertiste il suffisait de posséder le bon instrument.

Bref je ne remercierai jamais assez mon pays où les études ont très peu coûté à mes parents et qui m'ont permis de transpirer sur la RDM (Résistance Des Matériaux), bête noire de tous les bâtisseurs en herbe.
Les reportages en France nous bassinent sur le prix du taille-crayon qui n'en finit pas d'augmenter, lui en bon plastique made in Chine des chaumières. Celui de la trousse de base dans cette école prestigieuse doit être au moins serti de pierres précieuses sous peine de passer pour un mendiant.

Bon, bon, quand je pense qu'il ne se passe pas une rentrée scolaire sans aide aux fournitures ou autre bouleversement de programmes, on peut comprendre que certains choix fassent encore rêver sur tous ces "rézosociosdecesfrançaisquiviventauboutdumonde". Et le futur président Darmanin va devoir mettre sacrément la main à la poche pour remonter ses troupes d'enseignants s'il ne veut pas passer pour un bouseux.

https://www.otis.edu/financial-aid/tuition-fees-cost-attendance

Exilé

@ Serge HIREL | 26 août 2023 à 20:38
« Une question consensuelle ? Tiens, en voici une : l’uniforme à l’école... » 

Lance-t-on un référendum à chaque fois que la mode des uniformes change ? non.
Le principe de l'uniforme scolaire existait déjà dans les lycées avant 1914, de même que celui des élèves de Polytechnique, des académiciens, des facteurs ou des employés du gaz.

Au pays de l'égalité républicaine sélective, laïque, libre et obligatoire dans le respect de la diversité multiculturelle unitaire, faisons simple et néanmoins universel en tenant compte des évolutions sociales actuelles :
- Qamis pour le sexe N° 1, élèves et enseignants, plus barbe pour ces derniers.
- Hijab plus niqab pour le sexe N° 2, élèves et enseignantes.
Un insigne pourra permettre d'identifier l'établissement et le matricule du porteur.
Des grades apparents pourront distinguer les différents cadres de l'EIL (Éducation islamique laïque).

(Cum grano salis)

Claude Luçon

"c'est 2027 qui compte !" (PB)

Ben oui ! Mais c'est en 2027, 2027 !
Aujourd'hui Darmanin devrait s'occuper de pacifier le pays, il y a du travail. Il semble croire qu'il va éliminer tous les truands en les assommant à coup de paroles !
Pourtant il avait un grand-père harki, après la Résistance et les FFL, qui lui savait faire ! Il devrait avoir quelques chromosomes harkiesques dans son ADN ?
Il est payé pour contrôler les crimes, pas pour faire une campagne électorale.
Apparemment les truands de Nîmes ne sont pas impressionnés en dépit de toutes ses mises en garde, ils ne voteront pas pour lui en 2027 ! Ce qu'ils confirment en tuant un jeune pékin après chacun de ses sermons.

F68.10

@ Roger
"Je ne suis pas le seul à me poser ces questions lorsque je parcours un article du Temps sous le titre "Où va la France" (encore un journal d'extrèmedrouate je suppose)."

Le Temps n'est pas un journal d'extrême droite. Du tout.

La France est en proie à des pulsions "populistes" d'extrême gauche et d'extrême droite, et nous avons un extrême centre qui se raidit en conséquence. À raison sur le principe, et à tort dans les modalités.

"Il faut sortir de ces profils formés par les mêmes écoles bien connues ils sont complètement interchangeables."

Cela fait effectivement partie du problème. Maintenant, vous comptez sur quel parti pour arriver à nous débarrasser du culte du diplôme et du tampon sans tomber dans un "illibéralisme" bien pire que celui de Macron ? Car si Macron est illibéral, que dire de Marine ou de Mélu ??

95 % des commentateurs de ce blog n'ont aucune idée de ce que signifie un système politique un peu libéral à la mode helvète. Ils conchient à la fois l'"illibéralisme" de Macron et le libéralisme en soi, qu'ils conçoivent comme un droit-de-l'hommisme abscons. Le règne des raccourcis intellectuels tue la démocratie.

Il n'y a guère d'espoir pour ce pays, selon les lignes que ce vénérable Le Temps esquisse: les premiers à beugler contre l'illibéralisme de Macron souhaitent se débarrasser du libéralisme tout court.

Vous êtes fichus. Et c'est bien le constat du Temps. Et le mien.

Moi, je préfère un extrême centre illibéral malgré lui qui défend les fondamentaux du libéralisme en ces temps troublés que les anti-démocrates qui disent que la démocratie a la rage pour mieux l'euthanasier.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Dans ce texte vous parlez de Darmanin.
Dans "Le Parisien" de ce dimanche, Nicolas Sarkozy répond aux questions de six lecteurs en quatre pages. Il dit grand bien de Gérald Darmanin. Pour la présidentielle prochaine, il le voit parmi les quatre qui pourraient lutter contre Le Pen fille. Les trois autres qu'il cite sont Edouard Philippe, Le Maire et Wauquiez.
Il n'est pas inquiet : l'un de ces quatre-là s'imposera... naturellement.

Serge HIREL

@ Roger | 27 août 2023 à 08:59

Le lien que vous proposez est inaccessible, mais on trouve « l’article » du Temps en cliquant sur celui-ci :
https://blogs.mediapart.fr/benat/blog/110523/ou-va-la-france.

« Article » entre guillemets puisqu’il s’agit en fait d’une tribune, terme qui signifie que le journal laisse à son auteur la responsabilité de son propos et qu'il ne partage pas nécessairement son point de vue.

Le Temps est un journal suisse, qui appartient à une fondation fondée en 2021 par d’autres fondations helvétiques lors de la décision du groupe zurichois Ringier de se séparer de son quotidien, dont il possédait 92 % du capital. La charte rédactionnelle du quotidien précise qu’il est « attaché aux valeurs libérales fondamentales ». On est peut-être un peu loin de la feuille « d’extrèmedrouate » que vous imaginez mais plus proche d’un média ouvert au débat.

Quant à l’auteur de la tribune, Jean-François Bayart, professeur (français) à l’Institut des hautes études et du développement de Genève, directeur de recherches au CNRS, il n’a de cesse que d’alimenter son blog sur Mediapart (dont on connaît l’extrême goût pour le libéralisme...) de textes hostiles au pouvoir macronien. Il est aussi bien reçu au Media, site d’actualité proche de LFI, prône « l’ouverture totale des frontières » et dénonce « les efforts de l’Europe visant à endiguer l’immigration africaine »...

Bref, vous avez tout faux... Bayart est un militant islamo-gauchiste et Le Temps un journal honorable.

alain

C’est terrible, ce n’est pas 2027 qui compte mais 2023.
Ainsi donc nos impôts serviraient à payer des ministres, qui au lieu de s’occuper de leurs dossiers, passent leur temps à organiser une hypothétique campagne électorale future. Pas étonnant que les budgets consacrés aux cabinets de conseils explosent.

Et si on parlait de ses soutiens : Nicolas Sarkozy, corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale, détournement de fonds publics, le tout jugé en 2025 (peut-être), 18 ans après les faits. Bravo la justice, hâtons-nous avec lenteur.

À longueur de billets, monsieur Bilger, vous nous expliquez que le président n’a aucune vision politique et là en l’occurrence, même si ce n’est pas le thème principal de ce billet, vous nous dites que Darmanin aurait raison de penser à 2027…

Personnellement je lui demande de se mettre au travail dans le domaine qui est le sien : la sécurité, la sécurité et la sécurité. Nul n’est besoin de sortir d’une grande école pour mesurer l’étendue de son échec.
Pour ce qui est du maintien de l’ordre lors de manifestations c’est régulièrement que la France se fait rappeler à l’ordre par les organismes de défense des droits de l’homme, quant à la lutte contre les trafics en tout genre l’actualité montre toute l’efficacité des mesures prises. Allons donc nous promener du côté de Nîmes...

Je ne vois pas, au vu des performances de ce ministre, qui ou bien qu’est-ce, qui lui a fait croire qu’il est en capacité de diriger la France.

En politique les miracles existent. Pardon j’allais oublier la présomption d’innocence !!

Tipaza

"Gérald Darmanin a raison : C'est 2027 qui compte !" (PB)

Hum, a-t-il vraiment raison ?
N'importe quel philosophe, y compris de pacotille sur un blog, pourrait lui expliquer que l'important ce n'est pas le but, c'est le chemin, et que c'est le cheminement qui est le but implicite.

C'est de cheminer sur le chemin de Compostelle qui lave le cerveau et l'âme de ses scories, et les transforme, l'arrivée à la cathédrale n'est que le dernier épisode de la transformation.

Bon, ce garçon semble ignorer les fondamentaux de la philosophie, confondant but et chemin, commençons donc par parler de son chemin.

Un chemin bizarre qui semble tourner le dos au but affiché.
Depuis Giscard, toutes les élections se sont jouées sur le dégagisme, y compris lors de cohabitation, le dégagisme des uns n'étant pas celui des autres.
Et s'il n'a pas joué en 2022, il s'est traduit par une abstention exceptionnelle, un dégagisme par défaut en quelque sorte, qui s'est traduit par une perte de majorité absolue aux législatives.

L'impopularité de Macron laisse supposer que le même effet de dégagisme jouera en 2027, c'est pourquoi je suis surpris que Darmanin semble jouer une certaine forme de continuité, durcie artificiellement sur le domaine de la sécurité, il en est en charge (!), et plus généreuse sur le social, avec quel argent (?) .

La présence d'Élisabeth Borne à Tourcoing est un adoubement qui va dans ce sens de la continuité, et l'adoubement de Sarkozy rejeté fraîchement lors d'une primaire mémorable, et empêtré dans des affaires gigognes de justice, ces deux adoubements donc me paraissent du plus mauvais effet sur l'électeur moyen.

Peut-être suis-je un mauvais analyste ? Wait and see !

Le but, à présent : 2027 !

Cette année sera en effet décisive pour la France, c'est l'année de la dernière chance, celle de la rupture d'avec toutes les compromissions et autres lâchetés que traînent nos dirigeants depuis des décennies.

Ce sera l'année des prises de décision irréversibles, il en existe en politique comme dans d'autres domaines.

Ou bien la France renoncera, non pas à l'Europe proprement dite, mais à l'européanisation systématique de tous ses problèmes, en prenant ses responsabilités en matière d'immigration, de politique industrielle, et écologique, sans suivre systématiquement des directives venues de Bruxelles, qui pour la plupart ne faisaient pas partie du traité de Lisbonne et le redressement pourra avoir lieu.
La Hongrie, et la Pologne devenue la première armée européenne nous donnent un exemple à suivre et à amplifier.

Ou bien l'européanisation forcenée engagée par Macron sera poursuivie, et nous deviendrons une région d'un nouveau Saint-Empire germanique, gouvernée par une technostructure aux ordres implicites d'une Allemagne plus dominatrice que jamais.
L'immigration nous fera devenir autre et la tutelle des USA sur cette nouvelle Europe fédérale sera renforcée en prévision d'un affrontement USA-Chine qui ne manquera pas de se produire.

sylvain

La France de Macron et Darmanul :

Avec ce chaos immigrationniste insécuritaire qui règne chez nous, crimes, viols, tortures, féminicides records, la France n’a plus rien à envier aux pays barbares tels l’Iran et l’Afghanistan où leurs populations féminines subissent les mêmes horreurs que chez nous.

Burqas, burkinis, foulards, hijabs fleurissent à tous les coins de rue, les femmes de souche n’osent plus sortir ni le soir ni le jour sans trembler à l’idée de tomber face à des groupes de sauvages impunis protégés par la macronie Nupes et curieusement paradoxalement par nos féministes féminazies dont la seule mission est de tuer l’homme blanc, pas touche aux migrants envahisseurs arabo-africains, afghans et autres perles orientales.

Finies les belles femmes de rêve qu’on a connues dans les années de liberté avant l'invasion islamiste : jupes en fleurs, cheveux au vent, sourires aguicheurs ; celles d'aujourd’hui, nos Françaises blanches, sortent avec la trouille au ventre, baissent la tête en signe de soumission, s'habillent le plus moche possible pour ne pas attirer l'attention, se bunkérisent le soir chez elles, adoptant ainsi les mêmes attitudes que dans les pays des mollahs, des talibans, imams fanatiques religieux criminels.

Les moratoires de nos brillants lauréats n'ayant fait qu’aggraver ces situations grotesques ubuesques et funestes, nous sommes invités pour 2027 à continuer à veauter pour des tocards tels que ce Darmanul, clone de Macron, pour combattre non pas le chaos islamiste mais, tenez-vous bien, le plus grand danger qui nous menace : le RN !

Zemmour, taisez-vous ! BEN VOYONS !

Roger

Il faut sortir de ces profils formés par les mêmes écoles bien connues ils sont complètement interchangeables mais après tout c'est peut-être le but recherché par leurs patrons car je me demande souvent qui gouverne ce vieux pays. D'abord restaurer les contre-pouvoirs devenus inexistants et je pense surtout à cette presse au service des milliardaires pour quel but.. Je ne suis pas le seul à me poser ces questions lorsque je parcours un article du Temps sous le titre "Où va la France" (encore un journal d'extrèmedrouate je suppose).

https://www.letemps.ch/opinions/debats/va-france

Aliocha

Les fantasmes se cristallisent et la résistance à la sanction démocratique se radicalise : si le président veut exister, il doit démissionner.
L'alternative étant Ségolène chez Mélenchon ou Pradié chez Roussel, la cohérence des oppositions valide tous les quarante-neuf-trois.
Mais après tout, notre Georgette Melon française démontrera que pour s'éviter un avenir à la Liz Truss, au-delà des rodomontades inefficaces anti-immigrés, elle opérera comme l'original à l'italienne un changement radical de politique sur la souveraineté, l’euro et l’interventionnisme à l’étranger, notamment en Ukraine, qui engendrera des mécontentements chez ses alliés politiques. Elle s'affranchira de cet establishment et se montrera conciliante envers ses partenaires européens. Elle aura alors compris qu’elle ne pouvait isoler le pays pour faire face aux multiples défis auxquels l’Europe est confrontée.
Les Français, quant à eux, continueront la révolution autour de leur nombril, et réclameront sa tête.
Allez les gars, les filles, one more for the road, crucifixion ?
No, decapitation !

Aliocha

Ugo n'est pas comme duvent, il n'a pas les moyens de polluer son talent.
Qu'il se rassure, aucune royalties, c'est cadeau.

Serge HIREL

Une semaine avant les autres, les garnements de la classe politique sont rentrés de vacances, particulièrement turbulents. Comme il se doit, du fort de Brégançon, le chef a fait Le Point le premier... se contentant d’ajuster son tir, qui, dit-on, pourrait être plus précis dès mercredi, entre la poire et le fromage du dîner de c*ns qu’il organise à l’Elysée... Il y a fort à parier qu’assailli par le peuple qui, cette fois, lui reproche plus son coup de blues estival que ses coups de sang de naguère, il a conservé quelques munitions pour l’amadouer... ou le rouler...

Cette rencontre à grand spectacle pourrait bien s’achever sur une bombe... Pas nécessairement glacée... brûlante même... L’annonce d’un référendum... ça vous dirait un referendum avant Noël ? Bien sûr, la question sera consensuelle... Pas question que Jupiter se le joue à la de Gaulle, hautain certes, mais aussi téméraire jusqu’au risque assumé d’une démission... Le coup du chaos ? Très peu pour lui... D’ailleurs, n’a-t-il pas déjà réussi à le mettre ?

Une question consensuelle ? Tiens, en voici une : l’uniforme à l’école... Les constitutionnalistes nous diront si le sujet peut faire l’objet d’une consultation du corps électoral, mais il faut reconnaître qu’il ne présente que des avantages pour un pouvoir assiégé, qui, depuis dix-huit mois, vit au gré des humeurs de ses oppositions et grâce à l’emploi de méthodes... disons expéditives.

D’abord, cette question est « populaire ». Populaire dans le sens où, les parents étant tous concernés, elle serait très vite au cœur de leurs préoccupations, redonnant ainsi à la politique un aspect concret, bien loin des batailles idéologiques et des stratégies d’états-majors, qui ne passionnent plus qu’une part infime des citoyens... Il n’est pas sans intérêt que, dans une République, dont le peuple, de plus en plus, méprise les dirigeants politiques, celui-ci retrouve le chemin du dialogue avec eux. Pas sans intérêt que les élus soient obligés de l’écouter et de le respecter...

Ensuite, le résultat d’une telle consultation semble acquis... mais point trop non plus, ce qui ferait désordre dans une démocratie habituée aux victoires étriquées. Les sondages affirment tous que six Français sur dix sont favorables à l’uniforme scolaire, qui gommerait le statut social des élèves, aiderait au respect de la laïcité et interdirait tout prosélytisme religieux.

Enfin, l’annonce et l’organisation d’un tel référendum présenteraient l’avantage d’occuper pour plusieurs mois le terrain politique, qui s’annonce particulièrement accidenté dans les prochaines semaines. Mieux, abordant deux sujets épineux sur lesquels le gouvernement doit trouver des alliés pour tenter de sortir des bourbiers dans lesquels il est empêtré, la définition d’une véritable politique en matière d’immigration et la reprise en main de l’Education nationale aujourd’hui à la dérive, ce référendum lui permettrait d’éviter à l’automne des affrontements à l’issue incertaine avec les élus LR et de droite, très favorables à l’uniforme.

Cerise sur le gâteau, il engendrerait une nouvelle zizanie au sein de la Nupes dont les membres, qui, pourtant, se prétendent tous gardiens farouches de la laïcité, sont loin d’avoir le même avis sur l’uniforme scolaire. Le résultat favorable acquis, le gouvernement disposerait d’une présomption de bonne volonté pour aborder l’indispensable débat de fond sur l’immigration... et pourrait arguer du soutien du peuple pour imposer ses directives aux « gauchos » de l’EN.

Cette idée d’un référendum sur le port de l’uniforme scolaire n’est peut-être qu’une élucubration de ma part... mais je note que, dans l’entretien accordé au Point, la président, contrairement à son habitude, a curieusement développé, plus que d’autres, le dossier de l’éducation et précisé clairement ses attentes...

...Je me suis laissé emporter... J’en ai oublié le sujet du billet. Ah, oui, Darmanin... 2027... Encore une fois, la politique-fiction, qui permet de sauter allégrement tous les obstacles de l’actualité et d’ignorer les embûches et traquenards que les prétendants au trône fomentent les uns contre les autres - dernier en date, Borne à Tourcoing, ce dimanche, pour ternir « l’fête à Gérald » -, reste une science hautement inexacte... Et c’est bonheur...

Ah, oui, Darmanin. Il aime les « briques rouges »... Moi aussi... Il aime les « saucisses-frites »... Moi aussi... avec du piccalilli... Vous ne connaissez pas... C’est belge... Il n’oublie pas Valenciennes, où il est né... Moi non plus, j’y ai été lycéen... Bon, à part ça, Darmanin... Non... Ni les épaules, ni les réseaux, ni l’allure, ni le souffle d’un « président de la République française »... Un autre Sarko ? Pas du tout ! Tourcoing n’est pas Neuilly... et tromper son mentor n’est pas franchir le Rubicon avec armes et bagages contre la promesse d’un maroquin...

Bref, « Gérald » n’est pas le bon cheval... En tout cas, je ne parie pas sur lui... Je conserve ma mise... faute d’avoir identifié pour l’instant le pur-sang ou la jument capables de s’emparer de mon bulletin de vote... L’écurie qui me plaît n’est pas des mieux pourvues, me semble-t-il... Trop de vieux chevaux de retour, trop de canassons inexpérimentés... Ce qui ne veut pas dire qu’un futur champion, déjà pensionnaire ou encore hésitant, ne se prépare pas dans l’ombre à gagner... le Prix du président de la République.

P.-S. : l’actualité politique de ce week-end et ses multiples « rencontres », « colloques », « universités » et autres « rentrées » me laissent perplexe, tant elle est abondante et âpre. À croire que nul, y compris parmi les proches de l’Elysée, ne pense plus que la prochaine élection présidentielle puisse attendre 2027... Dans quatre ans... La France, déjà endommagée, ne pourra pas supporter une si longue campagne électorale... Ou le président redevient président et parvient à calmer le jeu (voir plus haut) ou il admet qu’il a perdu le contrôle des horloges et des manettes et en tire la conséquence qui s’impose... A priori, en particulier dans son camp, certains ne seraient pas hostiles à une telle lucidité...

Exilé

@ caroff | 26 août 2023 à 14:37
« Un canard sans tête à la tête de l'Etat... »

Un canard laquais de l'impérialisme, diraient les Chinois...

Ugo

@ Aliocha | 26 août 2023 à 14:53

Camarade Jésus, tu pollues ce blog avec tes c*nneries !

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@ Axelle D | 26 août 2023 à 17:56

Ce genre de politichiens, à la fin de leurs mandats de 'parlementeurs' devraient-être euthanasiés.

N'oublions pas que lorsqu'elle paraissait en compagnie de Hollande à l'A.N. dans l'hémicycle il se disait "tiens voilà les Thénardier".

Des poisons faits pour des couillons, l'Etat lui verse combien actuellement pour les mauvais services qu'elle aura rendus à la nation ?

Robert

De cet excellent billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage : "Tant de signes par ailleurs démontrent que le président de la République s'est mué en une sorte de roi symbolique dont la seule action est de parler (on a pu le vérifier dans les entretiens du Point), ce qui a suscité un réquisitoire percutant et argumenté de Bruno Retailleau (Le Point également) qui se résume par cette formule décisive que "là où il faudrait opposer la force de l'action, il ne propose que la politique du verbe".

Effectivement nous sommes dans l'expression performative où dire c'est faire et monsieur Macron est maître en la matière. Quant à l'efficacité sur le terrain, je crains que son bilan ne soit quasiment et globalement mauvais pour la France, en tant que nation et en tant que puissance économique et politique. Si en effet l'on considère le domaine régalien du président de la République, à savoir les affaires étrangères et militaires, c'est un échec absolu puisqu'il nous a fâchés avec les pays d'Afrique du Nord et de l'Ouest. Et cela ne peut qu'empirer puisqu'il a jugé intelligent de supprimer le corps des ambassadeurs et que le pur technocrate qu'il est est incapable de comprendre la mentalité de ses interlocuteurs. Sans oublier que l'administration des Etats-Unis considère la France comme un pays négligeable dans sa politique globale, européenne, africaine voire mondiale.

Pour en revenir à monsieur Darmanin, il est une sorte de poisson rouge prisonnier de la macronie dont il veut se sortir en tentant d'exister par lui-même dans la perspective des élections présidentielles de 2027 et pour damer le pion à monsieur Philippe en espérant s'allier à une majorité de cadres de LR.
Or, monsieur Macron évoque des référendums. On peut supposer que parmi ceux-ci il y en aura au moins un sur la Constitution. Entre l'introduction de la proportionnelle et quelques autres gadgets, monsieur Darmanin est-il sûr que monsieur Macron n'aurait pas l'intention de supprimer la limitation à deux mandats présidentiels ?

Pour terminer ce commentaire, je me pose une question : compte tenu de la situation nationale, européenne et internationale, qui peut être assuré que monsieur Macron sera en mesure de terminer son mandat actuel ?

Ellen

Et l'autorité de l'Etat, elle est où ?

Gérald Darmanin pense déjà à 2027 alors que l'insécurité et les assassinats à Nîmes et à Marseille battent le record.

Pour les caïds délinquants professionnels, la taule et rembourser les dégâts occasionnés,
Pour les très jeunes délinquants, deux claques et au lit.
Je leur supprimerais en plus le smartphone et l'argent de poche pendant le temps qu'il faut.

https://www.youtube.com/watch?v=7okbJDUg4RI

Bravo Monsieur le Préfet.

Axelle D

Dans l'intervalle Ségolène Royal, bientôt 70 ans, annonce son grand retour pour les Européennes de 2024. Et pourquoi pas l'Elysée en 2027 ?
Y'aurait plus qu'à ressortir son hymne gagnant gnangnan des vieux cartons de 2007 :

https://youtu.be/ice3LJNtP5w?si=YgUN4LJZqb4t4PSz

Ellen

@ Florestan68 | 26 août 2023 à 14:17

EXCELLENTE CLAIRVOYANCE !! Je vous rejoins sans rien modifier.

Aliocha

Je suis le pire, Tipaza ne peut donc pas me dénigrer.
Il faudrait, pour conscientiser les nationalistes infantiles, recommencer par la Genèse, l'arbre de la connaissance du bien et du mal auquel on ne touche pas, car bien et mal sont préalablement définis, il suffit de savoir rester à sa place pour les appréhender.

"Ô homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses."

Ugo

Monsieur Philippe Bilger,

Nous n'allons pas attendre quatre ans pour nous débarrasser du psychopathe pervers, si vous voulez vraiment "Darmarien" faites-le maintenant et passons à l'élection d'un nouveau président et ce sera une bonne chose.

Mais en réalité tout ce cinéma n'est que foutaise, une tromperie de plus pour calmer l'opinion et puis que l'on cesse de mettre encore une fois Marine Le Pen comme bouc émissaire... elle ne se représentera pas (ou sera encore une fois battue) et devrait laisser sa place à un(e) autre car pour l'heure elle ne sert à rien malgré ses 88 députés.

Changeons aussi de République, celle-ci, nous le savons tous, n'est plus souhaitable car elle nous condamne à élire un monarque désigné par la franc-maçonnerie qui est alliée à des puissances étrangères... la Cinquième était faite pour de Gaulle uniquement ; les présidents successifs qui lui ont succédé n'étaient que des pantins et depuis l'an 2000 des crapules.

Les Français de souche (ce qu'il en reste) vont-ils continuer à être traités comme des veaux ?

Giuseppe

Darmanin exagère un peu, si on les écoute beaucoup et tous, leurs mères faisaient des ménages, papa était au fond de la mine à extraire du charbon, et eux passaient leurs vacances le marteau-piqueur au bout des mains:

https://twitter.com/realmarcel1/status/1695051065945633202

2027 il faudrait aussi consulter Elizabeth:

https://eteissier.com/

Et des couillons pour les croire.

caroff

"Tant de signes par ailleurs démontrent que le président de la République s'est mué en une sorte de roi symbolique dont la seule action est de parler" (PB)

Parler, qui plus est pour se contredire ! Qui aura le courage de faire un compendium de ces phrases débitées sur un ton de curé en chaire, censées flatter son aile gauche tout en ne brusquant pas son aile droite.
Un canard sans tête à la tête de l'Etat...

Normal dans ces conditions qu'une palanquée de prétendants s'estiment capables de prendre la suite.
Mais qu'est-ce que Darmanin peut accrocher à son palmarès à part ses records de mensonges éhontés ?
A-t-il contribué à résoudre une des nombreuses crises sécuritaires que traverse notre pays ? A-t-il été efficace une seule fois alors que le trafic de drogue explose, qu'aucun clandestin (ou presque) ne peut être expulsé, que la criminalité s'installe partout, y compris dans des communes rurales ?

S'il veut exister politiquement il doit démissionner, sinon les Français ne le jugeront que sur son opportunisme: après avoir vilipendé Macron du temps des LR, il est devenu son ministre en étant obligé d'éponger son impéritie.
Tout cela mérite une clarification dont je doute qu'elle viendra car il est tout occupé de sa chétive existence plus que du destin de notre pays !

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Si votre analyse est plutôt pertinente, et caractérisée par une grande connaissance de la chose et du monde politiques, elle est objectivement surréaliste, comme l’est l’intervention de Gérald Darmanin.

Une intervention qui ne peut que favoriser l’abstention et le rejet de la politique. Car nous baignons là en pleine politique politicienne, qui ne se cache d’ailleurs même plus.

Pardon, mais la politique, c’est d’abord et avant tout l’action et l’efficacité.

Évoquer et préparer 2027 alors qu’on est aux manettes, c’est privilégier son intérêt personnel à la mission qui vous a été confiée.

2027 est à des années-lumière des préoccupations des Français, qui d’ailleurs n’attendent plus grand-chose des pouvoirs publics. Si Mitterrand a malheureusement tenu ses promesses – ce qui nous a entraînés dans le gouffre que nous connaissons aujourd’hui - y a-t-il eu depuis un seul président qui ait tenu les siennes pour redresser la pays ?

Le pouvoir des juges et de Bruxelles réduit la politique gouvernementale à la gestion des affaires courantes.

Quand la délinquance explose et peut désormais frapper chacun d’entre nous, que l’immigration nous submerge et nous fait perdre notre identité, quand le wokisme fait des ravages et nous conduit vers le « Meilleur des Mondes », quand les éoliennes saccagent nos plus beaux paysages, quand le pouvoir d’achat diminue, on n’en a vraiment rien à faire des élections à venir qui, on le sait bien, vont conduire à de nouvelles déceptions. Et à des élus qui brilleront surtout par le verbe.

Darmanin est un Sarkozy au petit pied, dont le bilan à la tête de son ministère est catastrophique, et qui pratique le foutage de gueule : les Anglais du Stade de France, les Kevin et Matteo des émeutes. Il lui faudra d'autres résultats pour exister.

Non, la victoire de MLP n’est pas « probable », mais possible. Pour l’instant.

Son handicap majeur est son manque d’envergure. Mais son atout est l’incapacité de nos gouvernants à lutter sérieusement contre les deux cancers qui rongent ce pays depuis 50 ans, à savoir l’immigration et le progressisme.

Si rien n’est fait pour inverser la tendance – nous n’en prenons guère le chemin - sa victoire pourra alors devenir probable, car les Français, en tous cas ceux qui voudront malgré tout encore se rendre aux urnes, ayant rejeté la gauche et constaté que la droite au pouvoir était programmée pour trahir, n’auront plus le choix pour lutter contre notre disparition programmée.

Un dernier point : je n’ai jamais compris ce que signifiait le « social », qui finit par s’imposer dans chaque élection. Cela signifie-t-il que l’on continue d’assister les fainéants ? Quelqu’un pourrait-il m’expliquer exactement ce que cela signifie, et m’indiquer des exemples précis de politiques sociales passées et réussies ?

P.-S. : je ne partage pas votre analyse sur Bock-Côté, qui dénonce justement « l’hubris des juges », ni votre admiration pour le PC (Parti Communiste pour les plus jeunes lecteurs) qui a invité Médine à la Fête de l’Huma. Roussel est certes sympa (j’ai pu longuement dialoguer avec lui) mais reste prisonnier de la pensée stalinienne. Et l’Huma reste la Pravda.

P.-S. 2 : Mac Mahon : "C'est vous Ségolène ? alors continuez !"

Vamonos

Jean-Luc Mélenchon déteste "l'ordre, les flics et la patrie" (G. Darmanin)

Encore une convergence idéologique entre Mélenchon et Brassens !

Exilé

@ Achille | 26 août 2023 à 07:26
« Quand on est ministre de l‘Intérieur, avant de penser à 2027 et à ses ambitions personnelles tous les matins en se rasant, on se préoccupe d’abord de faire le travail qui lui a été confié pour les quatre années à venir. »

Exactement.
Et pour l'instant, le moins que nous puissions dire est que c'est loin d'être brillant. 
C'est même de plus en plus inquiétant .

hameau dans les nuages

2027 c’est beau mais c’est loin.

Je n’en peux plus de cette auberge espagnole où chacun joue des coudes pour essayer d’accéder au pouvoir-comptoir au milieu d’un brouhaha de gens sous l’emprise de substances soi-disant illicites. Coups de gueule, coups de poings, mains baladeuses, couples voire trouples lors de soirées chemsex. « Il » ne s’en est pas caché :
https://www.youtube.com/watch?v=8PIkVQOO24E&ab_channel=BFMTV

Comme l’écrit Aliocha, en 2027 il se pourrait que nombre de contributeurs habitent boulevard des Allongés. Quid de nos enfants et petits-enfants ?

Quand je vois notre zéro national rejoindre le fils de fonctionnaire trotskiste complètement timbré sur la politique d’immigration en favorisant l’accueil et la répartition de nos "chances pour la France" sur le territoire, le discours de Darmanin n’est qu’une escroquerie de plus pour nous voiler la face. De la vaseline.

Un autre larron en foire est ce Sarkozy qui a déstabilisé la Libye, rempart contre l’immigration (pour effacer les traces de subsides accordées pour sa campagne électorale ?)
https://www.valeursactuelles.com/politique/la-crise-migratoire-na-pas-commence-le-pire-est-a-venir-estime-nicolas-sarkozy

À ce titre la dernière déclaration d’impôts fonciers à remplir était pour le moins ambiguë. « Ils » voulaient connaître l’existence de logements éventuellement vacants.

« Dis papa, c’est loin 2027 ? Tais-toi et nage mon fils et fais attention aux requins voyous et subsidiairement complètement marteaux ! »

stephane

@ Xavier NEBOUT

Le nul comme vous dites a maîtrisé la dépense publique comme aucun de ses prédécesseurs et encore moins son successeur.
L'absence de saupoudrage lui a coûté son poste et le suivant a pu surfer sur des bases budgétaires pas trop détériorées et a pu les détériorer à loisir et pour des décennies. Et on parle de Le Maire comme successeur. Même pas en rêve.
Et puis entre nous, les taux bas c'était pas mal et l'immobilier s'est plutôt bien porté de 2012 à 2017.
On ne peut pas discréditer Hollande sans le créditer.
Justice pour le bilan Hollande.

Celtapiou

Gérald Darmanin présente tous les défauts qui ont abouti
à la triste situation de la France : une toupie du genre Sarkozy
qui ne s’arrête que rarement de tourner sur elle-même,
un culot monstre pour travestir les faits comme Emmanuel Macron,
une félonie pour trahir ses postes d’avant 2017,
des propos et déplacements exclusivement médiatiques,
une culture limitée à la consultation des émissions « mainstream »,
un comportement machiste, un écrasement de tout ce qui
se dresse sur son passage, aucune réflexion sur le sens du mot « gouverner »,
bref, un marchand de moulins à vent des enfants d’autrefois qui abandonnaient rapidement ces leurres… en grandissant !

sylvain

Darmanul le ministre des flops et fiascos à répétition a repris sous une autre forme la formule de son gourou macronien : le risque « RN en 2027 » ou celle, pathétique, « c'est moi ou le chaos », c‘est kif kif bourricot. Les deux se valent et rivalisent d'audace et de zèle dans la continuité d'un chaos dont ils sont les maîtres d'oeuvre, le RN n’y est pour rien.

Le chaos macron est là et bien là : islamisme, facho gauchisme, LGBTisme, trois dangers pour notre pays.

Les invasions islamistes et leurs cortèges de criminels continueront et s'amplifieront de plus belle avec Darmanain au pouvoir.

Leur « réussite » est au bout du chemin : la France deviendra un califat islamique, nul ne peut plus le contester.

Tipaza

@ Aliocha | 26 août 2023 à 08:22

À chaque commentaire d'Aliocha, je me dis que :

Les pires personnes sont celles qui commencent par définir le Bien,
Continuent par prétendre être le Bien,
Finissent par oublier le Bien,
Considérant qu'ils sont le Mieux,
Lequel est l'ennemi du Bien,
Comme chacun sait !

Jérôme

Cher hôte, ça m'ennuierais fortement qu'un violeur connu soit élu à la tête de l'Etat.
Quant à l'habituel blabla anti-RN, il faut bien constater qu'ils ne sont que modérément responsables de leur "réussite" électorale. Les dirigeants aux manettes démontrent élections après élections leur désintérêt de l'intérêt général, leur cupidité, leur autoritarisme médiocre tourné vers l'honnête citoyen. Leur rhétorique de cours d'école leur sert de programme.

Les admirateurs de Sarkozy admirent un criminel contre l'humanité, pour rappel en 2008 il n'a rien sauvé, l'argent des contribuables a sauvé, comme d'hab, de Fillon un traître vendu aux oligarques poutiniens, de Darmanin un violeur, de Macron un despote pas éclairé, de Méchancon un dictateur...
2027 en 2023 ? Marine Le Pen élue ? Mais que font-ils entre-temps ? En discuter ? C'est un peu insuffisant pour espérer l'éviter.

Aliocha

C'est 2027 qui compte, mais c'est aujourd'hui qu'on meurt.
Le somnambulisme continue, et l'échec de la tentative de conciliation présidentielle comme européenne signe la fin de l'Occident.
Notre hôte bien entendu se réjouit du retour de la politique ancienne qui nous a menés au fossé, oublieux qu'entre aujourd'hui et 2027, c'est la tombe qui nous attend, la botte russe ou chinoise en tassera la terre sur les restes de la démocratie.
On élira un président dont l'affiche électorale est un « mugshot » sponsorisé par Bolloré et on se réjouira en baisant les orteils de l'oncle Xi de l'ordre conservateur revenu.
Vive la France !

Xavier NEBOUT

Macron a été élu par les mémés pour sa belle gueule, et les sales gueules ne le seront jamais.
Pour les têtes de victimes comme Asselineau, de foldingue comme Philippe de Villiers, de chien battu petit ou grand comme Zemmour ou Édouard Philippe, de garce comme Pécresse, de gamin comme Wauquiez, il n'y a pas lieu d'y croire non plus.
Il y a aussi les "hé ho, coucou, c'est moi" comme Rocard ou Valls, et les fous furieux comme Méluche, ça ne marche pas davantage.

Le nul, c'est un accident suite à un NS qui a fait tout ce qu'il ne fallait pas faire même s'il nous a remarquablement sortis d'affaire dans la crise de 2008.
Fillon était bien, mais il s'est fait dégommer par la pègre habillée en soutane de l'ancienne justice ecclésiastique (je le répète souvent, mais il faut que ça imprime) avec l'aide de son imbécile de bonne femme qui a été clamer sur les toits qu'elle ne fichait rien.

On nous pressent une tête d'andouille (de pays d'oil) : j'ai du mal à y croire même si je voterai pour elle faute de mieux, et l'arriviste en vogue serait bien capable d'être son Premier ministre. On ne serait pas loin d'un épisode des pieds nickelés, mais les Français ne valent pas mieux.

Il faudrait du charisme, alors en attendant Marion qui en a à revendre, qui ?

Achille

« Gérald Darmanin a raison : c'est 2027 qui compte !

Eh bien non. Gérald Darmanin n’a pas raison. Ce qui compte ce sont d’abord les années 2023-2024-2025-2026.
Quand on est ministre de l‘Intérieur, avant de penser à 2027 et à ses ambitions personnelles tous les matins en se rasant, on se préoccupe d’abord de faire le travail qui lui a été confié pour les quatre années à venir. Et surtout on n’agite pas la menace de l’élection « assez probable » de Marine Le Pen en 2027, laissant entendre que l’on est le seul rempart contre l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. La ficelle est un peu grosse !

« Le ministre de l'Intérieur, qui n'a vraiment pas eu à s'ennuyer durant les vacances, est lucide également quand il souligne une convergence entre lui et François Ruffin… » (PB)

Comment peut-on comparer Gérald Darmanin et François Ruffin, alors qu’ils ne sont pas du tout du même bord politique ?
La seule convergence que l’on peut trouver entre les deux hommes, c’est leur obsession d’être élu lors de l’élection présidentielle de 2027.

Le premier, émoustillé sans doute d’avoir été adoubé par Nicolas Sarkozy, essaie de se démarquer de plus en plus d’Emmanuel Macron (*), alors que le second passe l’essentiel de son temps à critiquer tout ce que fait le Président avec un entêtement qui relève de la névrose psychotique. Pour cela François Ruffin n’hésite pas à balancer des chiffres sortis de nulle part et verse dans le pathos dégoulinant qui frise le ridicule.

C’est un pathétique bonimenteur de foire, pour ne pas dire un fumiste qui, voyant que J-L Mélenchon est totalement décrédibilisé, est bien décidé à la jouer perso (ce que finalement il a toujours fait).
Gérald Darmanin est d’ailleurs en train de suivre le même chemin. Sa déconvenue de ne pas avoir été nommé Premier ministre, comme le Président le lui avait promis - enfin si l’on en croit les sources plus ou moins bien informées - le rend de plus en plus incontrôlable.
L’ambition peut parfois jouer de mauvais tours. Qu’il pense à Manuel Valls qui s’est grillé les ailes en voulant brûler les étapes en 2016.

Brandir le spectre de l’extrême droite comme le font Gérald Darmanin et François Ruffin, c’est lui accorder une importance qu’elle n’a pas.
Marine Le Pen s’est déjà fait recaler trois fois, elle le sera une quatrième fois tout simplement parce qu’elle a largement démontré qu’elle ne possède pas les qualités requises pour devenir présidente de la République. Alors on se calme !

(*) Pas sûr que cela constitue véritablement un avantage sur ses autres adversaires vu la position clairement pro-russe de l’ancien président de la République. Position par ailleurs similaire à celle de Marine Le Pen.
Gérald Darmanin va donc devoir afficher sa position sur ce point : contre MLP mais d’accord avec NS sur le conflit russo-ukrainien ? Pas facile !

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