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30 août 2023

Commentaires

Axelle D

@ Serge HIREL

Feriez bien de vérifier la définition de certains termes (cf hargne*) avant de les employer comme ici totalement à tort. Ce que je considère comme injurieux eu égard à ma personnalité et à mes traits de caractère. J'ajoute que le manque d'argument pour contrer un adversaire d'idées n'excuse jamais la grossièreté.

*hargne : mauvaise humeur se traduisant par des propos acerbes, une attitude agressive, méchante ou haineuse.

Axelle D

@ Serge HIREL | 05 septembre 2023 à 23:01 (dernier paragraphe)

Le mieux serait peut-être que vous cessiez de poser des questions idiotes.
Comme si vous ignoriez que Philippe Pétain a été condamné à mort par la Haute Cour de la République (commuée en détention à perpétuité en raison de son grand âge) pour :
intelligence avec l'ennemi, haute trahison, lois raciales iniques et participation active à la déportation des Juifs... Condamné également à l'indignité nationale, dégradé et privé des droits civiques et de ses décorations.

Et vous avez le culot de demander ce que l'on peut reprocher à cet imposteur et à ce traître qui a déshonoré la France pour longtemps bien qu'il ne fut pas le seul et semble aujourd'hui encore soutenu par beaucoup de collabos dont vous vous faites le porte-voix.

Quant à mes raisons personnelles ou celles de ma famille, cela ne vous regarde pas.

Serge HIREL

@ Axelle D | 04 septembre 2023 à 13:13
« Et si vous laissiez le général de Gaulle reposer en paix et ne vous en serviez pas pour justifier vos propres convictions ? »

Tiens, tiens, voilà qui est étonnant ! Citer les Mémoires de guerre du Général troublerait son repos éternel ? Noter qu’en 1954, son opinion sur le Maréchal était nuancée serait une offense à son auguste personne ?
Le mieux serait peut-être qu’un jour vous nous indiquiez les raisons personnelles de votre hargne contre le Maréchal... Quatre-vingts ans après et à tout propos, c’est peut-être un peu beaucoup, ne trouvez-vous pas ?

Axelle D

@ Serge HIREL | 03 septembre 2023 à 19:32

Et si vous laissiez le général de Gaulle reposer en paix et ne vous en serviez pas pour justifier vos propres convictions ?

Alors que les allégations réelles ou supposées dudit général me semblent en contradiction totale avec tout ce que vous proclamez sans vergogne, la méfiance de Charles de Gaulle à l'égard de Pétain remontant à 1925, année où il avait lui-même proclamé sa mort (virtuelle) en tant que grand homme ! Cette même année où Philippe Pétain s'était approprié la paternité des écrits de son subordonné, comme quelques années plus tard il revendiquera sans vergogne le seul mérite du capitaine Doumenc, inventeur et initiateur de la célèbre noria, qui fut décisive dans la bataille de Verdun.

Ainsi qu'en témoigne la statue dudit capitaine (devenu plus tard général) à l'entrée de la voie sacrée.

Alors que de statue de votre maréchal préféré ou de rues dénommées à son nom, vous ne verrez nulle part en France et surtout pas en Meuse ou Lorraine où de ce traître, personne ne veut plus entendre parler et encore moins les familles juives décimées ou exilées de ces lieues du fait de sa politique antisémite et d'une collaboration inhumaine et infâme qui donne encore des haut-le-coeur 80 ans plus tard.
C'est dire si vos leçons de morale vous pouvez vous les garder !
Merci.

Serge HIREL

@ Axelle D | 02 septembre 2023 à 16:05

Xavier NEBOUT pousse son bouchon antigaulliste un peu loin, j’en conviens, bien que tout ne soit pas faux dans son propos... Pour lui répondre, pourquoi montrer contre le Maréchal de France Philippe Pétain une même hargne que la sienne contre le chef de la France Libre ? « ce Pétain » méprisant était-il nécessaire ? Qu’à l’inverse de moi, vous ne lui accordiez pas le titre de Maréchal de France en arguant qu’il en a été déchu lors de sa condamnation, soit... Je me permets toutefois de vous rappeler que, militaire jusqu’au tréfonds de lui-même et patriote inconditionnel, le général de Gaulle a toujours écrit et dit « Maréchal Pétain ». Un exemple...

« Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. »
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, l’Appel, 1940-1942.

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 31 août 2023 à 08:22

Vous vous croyez sans doute admirable avec votre négationnisme et vos allégations mensongères, vous ingéniant ici dans d'innombrales commentaires à travestir l'histoire de France et salir d'authentiques grands hommes qui par leur courage, leur lucidité et leur engagement ont su relever l'honneur de notre pauvre pays un temps vaincu et asservi sous la botte, mais qui a su se relever...
Tandis qu'avec la complaisance d'une armada de traîtres passés ou présents auxquels vous dressez complaisamment des couronnes, vous vous faites, aujourd'hui encore, quatre-vingts ans après la fin de cette épouvantable tragédie, le chantre du désespoir et du déclin spirituel de la France.
Un défaitisme pas très reluisant Monsieur, qui fut d'ailleurs la marque de fabrique de ce Pétain que vous vénérez et qui nous a fait tant de mal !

F68.10

@ Marcel P (@ sylvain)
"Vous êtes un nationaliste d'opérette, qui aime se faire menacer. Si, en France, on se « débarrassait des traîtres », vous auriez du souci à vous faire."

On commence à se débarrasser des traîtres ? sylvain ne semble attendre que cela. Il le mendie, presque...

Marcel P

@ sylvain

J'attends toujours vos commentaires sur le programme militant antifa décolonial de Poutine.

Les moscovites sont encore plus détestés par leurs voisins aujourd'hui qu'hier, voisins qui sont encore plus armés et ligués contre les moscovites qu'hier. Stratégiquement ridicule.

Vous êtes un nationaliste d'opérette, qui aime se faire menacer. Si, en France, on se « débarrassait des traîtres », vous auriez du souci à vous faire.

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@ Jérôme
« Je tiens par ailleurs que si nous n'avions pas surréagi lors des premières provocations, à Creil au début des années 90, nous n'en serions pas à ce niveau de bêtise. Si on écoute les obsessionnels, il va bientôt falloir fermer les écoles de voile. »

Clarifiez votre propos. Comment avons-nous surréagi ? En tardant pendant des années à statuer, en laissant les chefs d'établissements scolaires arbitrer, donc souvent fermer les yeux selon les lieux pour éviter les conflits ?

Lorsque quelqu'un en France porte un habit étranger religieux et un drapeau étranger, le message qu'il envoie n'est-il pas très clair ? La France n'est-elle qu'un tas de terre où déambulent des individus sans aucun lien civique, où la revendication d'extranéité serait essentielle ? Pourquoi l'école devrait-elle être lieu d'expression de l'absence d'accord civique ?

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@ Xavier NEBOUT
« L'honneur ne sert qu'une fois, et la condamnation de Pétain comme traître, comme la gloire de De Gaulle libérateur, sont les deux faces du plus grand mensonge de l'histoire. L'un s'est sacrifié, l'autre a usurpé tant il n'a été pour quasiment rien dans la guerre »

Du coup, si on résume votre pensée, c'était l'honneur de la France que de se soumettre à l'Allemagne nazie et, notamment, d'accepter de remplir des trains de juifs.

Cohérent dans la bouche d'un type qui souhaite l'invasion islamiste ou moscovite de la France, parce qu'il se préfère aux ordres d'un faux tsar ou d'un émir que d'une République.

sylvain

La guerre c'est pô bien ! Soit mais les maladies non plus, le mauvais temps non plus, les riches et les pauvres, les bouchons aux péages, pas mieux !

Le seul homme politique à l’heure actuelle et quelle que soit la propagande nauséabonde lancée contre lui, c'est Poutine qui même la danse avec une main de fer sans faiblir ni tergiverser concernant le conflit en Ukraine.

Il est intervenu dans ce pays pour sauver les populations pro-Russes maltraitées par le régime de Kiev, ce qui en fait un héros russe.

Il se débarrasse des traîtres de son entourage manipulés par l’Ouest, susceptibles de fomenter un coup d'Etat contre lui.

Il a mis à genoux tous les dirigeants européens et américains qui ont provoqué cette guerre avant que Poutine ne décide d'envahir l'Ukraine, une réaction d'un leader solide, droit dans ses bottes.

Aux provocs occidentales, Poutine a répondu, ce qui n’est que justice.

Toute comparaison avec Macron à l’Elysée qui plie face aux moindres menaces, préférant collaborer avec nos envahisseurs, ne serait que pure fiction.

Isabelle

Impossible d'admirer Clément Beaune !

« Les interventions du jour de ce sinistre individu incarnent en un seul coup tout ce que la Macronie recèle de plus putride à travers deux symboles : louons les ventres des femmes pour complaire aux caprices de la petite-bourgeoisie métropolitaine qui veut jouer à papa-maman et, dans le même entretien, interdisons de facto les avions aux pauvres afin que seuls les bobos et leurs fantasmes puissent traverser les frontières rapidement afin d’aller chercher leurs bébés-jouets achetés sur catalogue (si possible en Ukraine qui est le ventre fécond de la post-modernité mutante). » A. S Chazaud

https://twitter.com/as_chazaud/status/1697256279893483587

Michel Deluré

@ Tipaza 31/08/23 15:52

Point de coup de mou, plutôt de la consternation. Mais soyez rassuré, je me soigne et avais bien décidé d'appliquer sans plus tarder le conseil judicieux que vous me prodiguez.

La liberté d'expression a effectivement et malheureusement souvent pour corollaire la licence mais il arrive un point où il me semble nécessaire, si l'on veut préserver la première, de mettre une limite à la seconde. À défaut, il y a une forte probabilité que la seconde à terme étouffe la première.

Être pour la liberté, c'est être tolérant mais « être tolérant, est-ce tout tolérer ? » Tolérance n'est pas pour moi passivité.

Jérôme

Admirer. Les politiques... c'est compliqué.
Déjà écrit, mais je suis tellement en accord, faire ce que l'on a à faire relève de la normalité et n'a aucune raison de se voire admiré.

Les pseudo-journalistes commentateurs de plateaux ? Incultes, à la morale douteuse, peu courageux, prompts à manger à tous les râteliers ou à tourner dans tous les sens même contraires.
Les Arturo Brachetti de logique.

Les pseudos-politiques ? Qui gèrent leurs intérêts et ceux des puissants qui les dirigent. Qui ordonnent d'estropier les citoyens. Qui se servent au lieu de servir.

Alors, pas d'admiration me direz-vous ? Si.
Un général, Jacques Pâris de Bollardière, Nelson Mandela, Louis Lecoin, quelques artistes, trois quatre de mes anciens.
Mais des politiques actuels, quelle bonne blague.

Tipaza

@ Michel Deluré | 31 août 2023 à 11:31

Un petit coup de mou cher collègue ?
Rien ne vous empêche de continuer à tracer votre sillon avec le sérieux qui est le vôtre et d’être indifférent à ceux qui ne vous plaisent pas.

La liberté de parole a souvent pour corollaire la licence, et c’est vrai sur le blog comme à l’Assemblée nationale où le comportement de certains députés LFI relève plus du spectacle de rue le plus grossier que de la représentation nationale.

Jérôme

@ Isabelle
"L’abaya n’est pas un vêtement religieux, hurle l’extrême gauche. C’est pour cette raison que LFI fait une saisine au Conseil d’État contre cette décision islamophobe ! MDR !"

J'ai également entendu cette moquerie du supposé illogisme de LFI, dans la bouche de Gauthier Le Bret. Cela n'a aucun sens. L'objet de la moquerie témoigne même d'une analyse un peu sophistiquée. Je ne m'occupe pas du fond, à savoir, l'abaya est-elle religieuse ou pas ? Doit-on l'interdire ou pas ? Le sens des propos de LFI est : l'abaya n'est pas un signe religieux, l'obsession islamophobe, maghrébinophobe, la fait considérer par ceux qui le sont comme un vêtement religieux parce que maghrébin, arabe, c'est de l'islamophobie pour LFI puisque le vêtement n'étant pas religieux, tout ramener à ce sujet témoigne des obsessions malsaines et de la volonté de tout amalgamer et l'interdire est pour eux surréaliste.

Ce n'est en rien concéder que le vêtement serait religieux. Au contraire.
Je tiens par ailleurs que si nous n'avions pas surréagi lors des premières provocations, à Creil au début des années 90, nous n'en serions pas à ce niveau de bêtise. Si on écoute les obsessionnels, il va bientôt falloir fermer les écoles de voile.

Serge HIREL

@ Claude Luçon | 31 août 2023 à 00:38

Bon... On a compris... « Les » journalistes, dans leurs « petite écoles », n’auront pas froid cet hiver... Les voici rhabillés par un ancien d’une « grande école »...

Mais, dites-moi, Claude, par quelle opération du Saint-Esprit savez-vous tout ce que vous savez sur l’actualité en tous domaines ? Je suppose qu’en ayant une telle opinion de ces « incapables », vous apprenez tout cela sans l’aide du moindre média...

« ...c’est l'information qui détruit ce pays ! »

Poutine a la même opinion que vous... C’est un sage... Mais lui agit : il envoie ses « paons » au goulag.

Exilé

« On voudrait pouvoir admirer les politiques ! » (PB)

L'admiration, comme l'amour, ne se commande pas.

Le Régime, pour tenter de faire oublier ses origines sanglantes, cherche à s'acheter une apparence de réputation en s'évertuant avec une frénésie compulsive à attribuer à la moindre rue ou au plus modeste établissement public le nom d'une de ses icônes, de même que dans le domaine religieux on place sur les autels les saints jugés dignes de l'admiration des foules.

Ainsi, la France est probablement un des rares pays au monde à voir autant d'illustres inconnus, de personnages contestables voire parfois de sinistres crapules être imposés à une vénération publique obligatoire alors que la plupart n'inspirent au mieux que l'indifférence quand il ne s'agit pas d'un rejet voire d'un profond dégoût.

Franchement, qui par exemple admire sincèrement une Louise Michel et serait prêt à envoyer de gaieté de cœur ses enfants fréquenter un collège placé sous de tels auspices ?

Michel Deluré

Si nos politiques, qui ne sont que des hommes avec leurs qualités et leur failles, sont à l'image de certains commentateurs de ce blog dont chacun aura apprécié à leur lecture la qualité du propos accompagnant ce billet, alors nous comprenons mieux pourquoi ces politiques ne suscitent guère de sentiment d'admiration et d'épanouissement !
Il n'est alors pas étonnant dans ces conditions que beaucoup fassent le même constat que celui dressé par Achille dans son commentaire du 30/08/23 11:43.

caroff

"Une personnalité qui avec honnêteté et modestie admettrait s'être trompée aurait plus que notre assentiment."

Par exemple, Anne Hidalgo qui avait proclamé que jamais les impôts des Parisiens n'augmenteraient et qui les fait croître dans des proportions aussi importantes que son culot ne mérite que notre mépris.
Mais la liste est trop longue de ceux qui, une fois en place, ont trahi leurs promesses ou tout simplement leur engagement au service du pays qu'ils servent.
Beaucoup de PR à citer...
Evoquer quasi exclusivement les élus nationaux met hélas un voile sur l'action sincère et dévouée de quantité d'élus locaux de base qui tiennent la barre de leurs municipalités en mettant en oeuvre leur programme... sans dépenses excessives.

F68.10

@ sylvain
"C'est valable pour vous aussi !"

Ce n'est pas à vous de déterminer si je me dois ou pas d'intervenir. C'est à moi.

(Ainsi qu'à nos hôtes.)

Achille

En fait les plus grands admirateurs des politiques ce sont eux-mêmes. Ces gens-là croient dur comme fer à leur destin, plus qu’en leurs idées qu’ils n’hésitent pas à changer, voire à contredire quelques mois plus tard si cela leur permet de gagner des voix.
Certains, malgré leurs déconvenues à répétition, continuent à s’accrocher à la politique comme des berniques à leur rocher, persuadés que leur tour viendra un jour et que pour l’instant, s’ils grenouillent à quelques pourcents, ce sont les Français qui n’ont rien compris.
Le cas Ségolène Royal vient immédiatement à l’esprit, mais elle n’est pas la seule. Il en existe bien d’autres dans son cas dans toutes les formations politiques. Inutiles de citer les noms, tout le monde les connaît !

Isabelle

Nous n'apprécions pas les personnages politiques car ils bavassent sans cesse mais n'agissent jamais ou si peu.
Ils manquent de courage et de volonté. Pourtant, des acteurs de terrain leur donnent des pistes, en vain...

Excellente idée ci-dessous, ainsi plus besoin d’immigration, nous avons déjà tout sur place. Les racailles doivent être dans l’obligation de travailler pour réparer la casse. On peut toujours rêver !
« 1 milliard d’euros, c’est la facture totale des émeutes dans notre pays. Dans notre République, celui qui casse doit payer car les honnêtes gens n’en peuvent plus de trinquer pour les délinquants à la sueur de leur front.
Lors des violences urbaines, la majorité des interpellés étaient mineurs, c’est donc aux parents de payer.
Quand on fait des gosses, on les assume sinon on n’en fait pas !
Et s’ils sont insolvables ? Pôle emploi leur trouvera un job dans la restauration, l’hôtellerie ou le bâtiment. Ils pourront donc rembourser les dégâts. » Matthieu Valet

https://twitter.com/mvalet_officiel/status/1696792361446109412

Xavier NEBOUT

L'honneur ne sert qu'une fois, et la condamnation de Pétain comme traître, comme la gloire de De Gaulle libérateur, sont les deux faces du plus grand mensonge de l'histoire.
L'un s'est sacrifié, l'autre a usurpé tant il n'a été pour quasiment rien dans la guerre, sinon pour avoir laissé les communistes faire quelque 40 000 morts lors de l'épuration. Les Français qui ont participé au débarquement étaient sous ordre des Anglais, et l'armée d'Afrique était celle de Weygand.

Il y a ceux qui ne savent pas car phagocytés par la pègre intellectuelle, et ceux qui savent et qui ne s'insurgent pas, les gens sans honneur, les méprisables. Et toute la politicaillerie qui a suivi et se dit maintenant gaulliste ne vaut pas mieux.
Alors, il ne faut pas s'étonner s'ils ne sont pas admirables.

Serge HIREL

@ Robert 2 | 30 août 2023 à 19:11

Il est exact qu’en elle-même, la démission de de Gaulle n’a pas sidéré, pas même surpris. Il l’avait clairement annoncée avant le scrutin, dans son style habituel (« Moi ou le chaos »). En revanche, ce sont la soudaineté de sa réaction et la rapidité de son départ qui ont sidéré. On savait l’orage possible, certain même en cas de défaite, mais nul n’attendait aussi vite le coup de foudre, encore moins sa brutalité.
À tel point que le Conseil constitutionnel lui-même, qui n’avait pas prévu une telle situation, a dû improviser dans l’urgence une procédure pour à la fois éviter une vacance du pouvoir et ménager « le tempérament et les sentiments » de son président, Gaston Palewski, ancien chef de cabinet du Général à Londres, chargé d’introniser sur l’heure Alain Poher, son successeur... et son vainqueur.

https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/la-demission-du-general-de-gaulle-devant-le-conseil-constitutionnel.

Ce qui aujourd’hui sidérerait les Français serait qu’un président, qui, depuis dix-huit mois, privé de majorité absolue, ne parvient plus à gouverner sereinement, non pas démissionne soudainement, mais simplement permette que son départ soit évoqué comme une solution possible pour sortir, avant 2027, de cette impasse politique...

« Je gouvernerai jusqu’au dernier quart d’heure de mon mandat », a-t-il assommé une nouvelle fois ces derniers jours. En langage de la rue, cela se dit : « J’y suis, j’y reste »... En novlangue macronienne, cela donne : « Qu’ils viennent me chercher ! ».

Claude Luçon

"On voudrait pouvoir admirer les politiques !" (PB)

C'est demander l'impossible !
Lorsqu'on débat de sujet politique et de la situation en France il faut ne pas oublier que nous sommes informés par des médias, par des journalistes qui sont issus de nos "petites écoles."
Par des gens qui ignorent les faits et se sont concentrés sur l'utilisation de la parole.

Il suffit de les suivre sur BFM, CNews et LCI et voir ces gens gonfler avec le temps comme les paons qui veulent séduire leur compagne, l'audience.
Le drame est que non seulement ils ne sont pas plus intelligents que les paons, mais en plus ils sont laids.

On leur a donné la TV, on leur a donné les smartphones, qu'en ont-ils fait : le miroir de leur vanité et l'opportunité de s'auto-admirer en repassant leur parade devant une caméra.

Nous journalistes ont transformé un pays qui pouvait se vanter d'être à la pointe du nucléaire (Framatome), concurençait les USA dans l'aérien (Alouette, Caravelle, Concorde, Airbus), dominait le rail (TGV), avait créé la pétrophysique (Schlumberger) et l'ingénierie sous-marine, (Comex)… un pays dont on admirait aux USA (New Yorker) comme en GB (The Ecomist) le corps de scientifiques et d'ingénieurs. Nos "grandes écoles", qu'en ont-ils fait nos journalistes : un pays même plus capable de fabriquer des masque anti-Covid, incapable de fournir assez d'ingénieurs pour retaper nos centrales nucléaires abandonnées par l’imbécillité de nos Verts, où l'on ne trouve plus ces ouvriers qui ont fait un temps la fierté des gens de ce pays par la qualité et la productivité de leur travail !

Avant de critiquer les politiques de ce pays, où l'on vit plutôt bien, plutôt mieux qu'ailleurs, où les berlues de quelques-uns nous soumettent aux idioties de Mélenchon et sa bande de tarés mentaux, Zemmour et son obsession anti-musulmane, Marine Le Pen qui se prend pour une combinaison Jeanne d'Arc - Anne de Bretagne, et même maintenant Nicolas Sarkozy qui semble confus avec ses chromosomes hongrois et grecs réfugiés dans une molécule italienne !

On nous harasse avec le génie russe, ses musiciens, écrivains et autres alors qu'ils ne sont toujours pas capables de donner des WC décents à 80 % de leur population, mais aussi avec les pays du Sahel qui depuis le XIIe siècle n'ont connu que le trafic d'or et d'esclaves, bien avant nos colonisations et n'ont pas compris le sens des mots liberté et démocratie.

Il faut répéter à ces journalistes, incapables de comprendre si l'on ne le leur dit qu'une fois, qu'ils ne sont pas là pour nous dire qui ils aiment et qui ils détestent, qu'ils sont ici pour nous informer en rapportant ce qu'ils ont vu, pas ce qu'ils imaginent et concoctent !

Ce n'est pas la politique qui est un désastre en France, c’est l'information qui détruit ce pays !
Trop de parlants, pas assez de sachants !

Aliocha

Oui, patience, le Souverain s'est exprimé.
Chacun pourra alors accepter la liberté, cesser de condamner autrui de ses propres iniquités et accéder à la vraie vie.
On a le droit de choisir les conforts de la surdité et en rester à l'état antérieur, rassuré par l'esclavage qui éviterait les voies souterraines qui nous mènent à la vérité et à la mort.
Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort.
Bonne nuit aux bien-aimés.

Tipaza

Pourquoi admirer ?
On admire chez les autres les qualités que l’on ne possède pas, et la façon dont ils en font usage.
Elles sont au nombre de trois : physiques, intellectuelles et morales.

Les qualités physiques : elles sont la marque d’une bonne santé, et l’admiration que l’on éprouve pour ceux qui en ont à revendre est mêlée d’envie, l’envie d’être en bonne santé.
Cette sorte d’admiration est à éliminer chez nos politiques, ils ne paraissent pas dans une forme extraordinaire.

Les qualités intellectuelles : sont-elles vraiment dignes d’être admirées ?
Elles dépendent du génome formé dès la conception.
Aucun mérite pour les porteurs de cette qualité, ils sont nés ainsi.
D’autant plus que pour ce qui est des politiques, ils s’en servent pour eux-mêmes et n’en font pas profiter le petit peuple, au motif que leur pensée trop complexe ne pourrait être comprise.

Les qualités morales : celles-là sont les plus difficiles à avoir et méritent d’autant plus l’admiration.
Elles sont le résultat d’un travail sur soi, mais aussi il faut le dire d’un effet de la Providence ou de la grâce divine pour ceux qui y croient.
Mélange de naturel et d’inexplicable, ou surnaturel, qui conduit le porteur à respecter l’autre, avec ou sans dents, et surtout à se respecter soi-même, en respectant ses promesses.
Lequel de nos politiques respecte ses promesses, respecte la volonté du peuple qui l’a élu, quand il ne s’oppose pas à la volonté populaire exprimée par préférendum, comme l’ont fait tous les parlementaires suivant la trahison du traître en chef, Nicolas Sarkozy ?

Et pour que cette volonté populaire ne puisse pas s’exprimer clairement, voilà qu’on nous concocte un référendum à questions multiples, toutes orientées vers un seul résultat, noyer le poisson, même pas d’avril.
Un peu comme si on proposait à un végétarien le choix entre trois menus : un au boeuf, un autre au porc et le troisième au mouton.

Comment voulez-vous admirer ces politiques, méprisables par calcul, et pour certains, j’ose dire méprisables par nature ?

Robert Marchenoir

J'ai une autre proposition à faire : ne jamais admirer les hommes politiques, et ne jamais souhaiter qu'ils le soient. Un homme politique qui fait correctement son travail est digne d'être respecté ; l'admiration est un sentiment suspect qui ne peut qu'engendrer des malentendus.

Cette antienne des hommes politiques indignes d'admiration (sous-entendu français, car seule la France existe et seule elle est frappée de malheurs), provient essentiellement du fait que plus personne ne juge de rigueur de tout simplement bien faire son travail.

Bien faire son travail n'est pas admirable ; ce devrait être normal, tout simplement. Ce le fut, à une époque.

D'ailleurs, l'exemple que vous donnez est révélateur. Des hôtesses de l'air qui éteignent un feu de batterie en vol ne sont pas spécialement admirables ; elles sont certes dignes de respect ; mais elles font simplement leur travail.

Le risque d'incendie présenté par les batteries au lithium est bien connu dans le transport aérien. Visiblement, les employés ont les instructions et les instruments nécessaires pour y faire face.

On peut admirer de grands artistes, de grands savants, des saints, des héros authentiques et même, de temps à autre, des chefs d'État exceptionnels.

Mais exiger des hommes politiques qu'ils soient dignes d'admiration, c'est ouvrir la porte à tous les démagogues et à tous les dictateurs.

C'est favoriser la méprise sur l'essence du service public, le vrai, celui qui consiste à se dévouer pour l'intérêt général dans la modestie, voire l'anonymat.

sylvain

@ F68.10 | 30 août 2023 à 21:35

C'est valable pour vous aussi !

F68.10

@ sylvain
"Le blog volerait plus haut si vous vous absteniez d'intervenir pour commenter nos commentaires ! Mieux, si vous pouviez aussi nous débarrasser le plancher, nous en serions fort ravis."

Ce n'est pas à vous de déterminer si stephane se doit ou pas d'intervenir. C'est à stephane.

sylvain

@ stephane | 30 août 2023 à 15:47

Le blog volerait plus haut si vous vous absteniez d'intervenir pour commenter nos commentaires !
Mieux, si vous pouviez aussi nous débarrasser le plancher, nous en serions fort ravis.

Robert 2

@ Serge HIREL | 30 août 2023 à 14:31
"...et même, plus rarement, un coup d’éclat qui sidère, tel le retrait sur l’heure du Général après une défaite électorale..."

Il n'y a eu AUCUNE sidération, de Gaulle avait clairement annoncé son départ si le non l'emportait.... et c'est ce qu'il souhaitait, il était usé après Mai 68.

De Gaulle ne démissionne pas, il est chassé par le peuple....

L'Express
En 1969, le référendum qui chasse de Gaulle de l'Elysée
Paris - Le 27 avril 1969, les Français répondent majoritairement "non" lors d'un référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, scellant le départ de l'Elysée du général de Gaulle qui avait mis son sort dans la balance.

Le 25 avril, le premier président de la Ve République souligne dans une ultime allocution radio-télévisée l'enjeu de la consultation s'agissant de son propre avenir : "Votre réponse va engager le destin de la France, parce que si je suis désavoué par une majorité d'entre vous, solennellement, sur un sujet capital, et quels que puissent être le nombre, l'ardeur et le dévouement de l'armée de ceux qui me soutiennent, et qui, de toute façon, détiennent l'avenir de la patrie, ma tâche actuelle de chef de l'Etat deviendra évidemment impossible".

genau

Pourquoi faudrait-il admirer les dirigeants politiques ? Souvent auteurs de votes contestables, au fil des alliances et des compromissions, ils sont eux-mêmes le fruit de détestations en sourdine de guerre lasse. Pourquoi admirerait-on un Président, minoritaire et auteur de saillies (en tout bien tout honneur) proches du retournement de veste (je n'ai pas dit de jaquette) ?

Pourquoi aurait-on de l'admiration pour un régime attaché à l'indéfectible allié allemand qui a, via l'Europe, massacré notre énergie électrique, de façon volontaire, au risque accompli de la faillite et s'emploie à favoriser la chute de notre appareil industriel ?

Qu'avons-nous de commun avec des gens qui regardent racheter nos industries alimentaires par nos alliés belges, confrontés à d'autre difficultés politiques, néanmoins actifs et performants ?

Experts dans le maniement des taxes à rallonge, de la législation pointilleuse, des luttes d'arrière-garde et de la lente asphyxie du pays sur des querelles de vêtement quand il n'a pas su préserver un sentiment national face aux dérives wokistes de la gauche et laissé moquer l'appartenance à la civilisation judéo-chrétienne tout en claironnant, comme encore récemment, des projets seulement esquissés de restauration nationale, nos personnels politiques n'arrêtent pas de laisser voir leur fondement par les coutures qui craquent et ils se multiplient de délégation en délégation, en fondations d'EP, en créations de normes fiscales que même les services de Bercy on de la peine à concrétiser.

La chasse aux piscines, au cabanes de jardins, aux annualisations de déclaration de patrimoine venant se superposer aux services des hypothèques, on n'en finirait pas de se lamenter ; autant vaut-il dédaigner.

On aurait sans doute tort de penser qu'il s'agit d'un mal accidentel, lié à la médiocrité de nos dirigeants, gens intelligents et talentueux mais dans un registre qui n'est pas celui de la compétition et de la protection des valeurs propres à une vieille nation. C'est une phase d'évolution. On le voit bien dans l'affrontement d'opinions:

- la colère souvent aveugle de la population autochtone exaspérée de disparaître, toutes raisons confondues, sous une immigration mollement contrôlée et ouvertement encouragée par tout ce qui fait notre faiblesse.

- le dogmatisme des tenants d'une immigration indispensable à une économie en déclin et qui relancerait le processus créatif de nos entreprises, alors que celui-ci est pour l'essentiel lié, d'une part à un mondialisme béat et d'autre part à une fiscalité ultralibérale qui pénalise les bonnes volontés du tissu national pour faire la part belle à des systèmes dictatoriaux, comme la Chine ou le monde arabe.

Enfin, les récentes annonces de combats électoraux à venir laissent sans voix, annonçant tous les reniements, toutes les promesses abstruses et les engagements évanescents.

Une comédie tragicomique en a été fournie par M. Attal, peut-être de bonne foi, mais, réputé roué, je doute de sa sincérité. La France est plombée par une baisse des connaissances de base, donc par l'incompréhension des rouages de la politique, entre autres. Au lieu d'attaquer frontalement ce constat gênant en affirmant la nécessité d'adapter l'enseignement aux impératifs du raisonnement moderne, on bavarde sur un manteau féminin pour doctement savoir si sa signification est religieuse ou non, en fournissant aux séides de l'islam matière à imprécations. Eh bien, allons-y du Coran, sourate LXX, v.1-13 "Patiente, d'une belle patience. Ils croient que le châtiment est encore bien loin. Nous le voyons bien proche pour les incroyants..."

Robert

L'admiration ne saurait être béate, alors même que nos médias d'une manière générale encensent des personnes sans vrai intérêt.

En politique, ne saurait être admirée que la personne capable de penser et de mener de la grande politique, celle qui la transcende et qui est faite non pour elle-même, mais pour les seuls intérêts supérieurs de sa nation et de son peuple.

Observons notre personnel politique, à commencer par celui qui occupe les plus hautes fonctions. Qu'il bénéficie d'une vive intelligence, personne ne saurait le lui contester. Mais pour quoi en faire ? Lui qui a tué la politique en faisant perdre à tous les partis, sauf les extrêmes, leur influence sur leurs électeurs et ce au profit d'un "extrême centre" qui se révèle incapable de gouverner et surtout incapable de concevoir un grand dessein pour le peuple français auquel ce dernier pourrait majoritairement se rallier et qu'il soutiendrait avec enthousiasme.

Que constate-t-on ? Depuis des décennies, le peuple français ne s'y trompe guère puisque, année après année, il s'abstient de plus en plus de voter. Notamment parce qu'il a conscience que sa voix n'a plus aucune influence sur les politiques politiciennes mises en œuvre, non pas par la tête pensante du pays qui n'est en quelque sorte qu'un agent d'exécution, mais conçues ailleurs sans aucune légitimité démocratique : cabinets conseils qui n'ont aucune compétence politique, agents d'influence à Bruxelles, intérêts financiers. Il n'y a plus de gouvernement politique du pays, mais une gouvernance strictement technocratique qui exclut le peuple de ce qui le concerne directement.

Qui plus est, quand le peuple français interrogé par référendum en 2005 a voté non, la superstructure, appuyée par nos politiciens français paraît-il éminents, a fait en sorte de contourner la volonté du peuple pour réintégrer dans un traité les dispositions rejetées par ce même peuple et cependant votées par un Parlement aux ordres.

Enfin, ne saurait être admirée qu'une personne d'une intégrité absolue et non centrée sur ses seuls intérêts. Dans notre personnel politique, de droite comme de gauche, qui pourrait la symboliser ?
En réalité aucune car toujours ressort en filigrane le "destin personnel" que se fixent nos politiciens, nos "politichiens" oserai-je, avec pour seul objectif la conquête du pouvoir suprême pour la seule satisfaction de leurs ego, méprisant le peuple en tant qu'entité politique parce que considéré comme un agrégat de gens incultes et incapables de se prononcer sur l'intérêt de leur pays. Eux seuls disposent de la connaissance et de la compétence nécessaires. Le problème est que leurs certitudes les conduit à mépriser, non seulement leurs concitoyens, mais aussi leurs homologues étrangers, hormis ceux de leurs cénacles bien-pensants. Aujourd'hui même, un énième coup d’État vient de toucher le Gabon qui révèle le grand succès de la politique africaine de monsieur Macron...

Enfin, quand on voit la trajectoire descendante de la France depuis plus de trois décennies de gouvernement par ce type de gouvernants, l'exact inverse de feues nos Trente Glorieuses, comment voudriez-vous Monsieur Bilger que les Français puissent admirer un seul d'entre eux ?

stephane

Cher Philippe,

Je nourris l'espoir que votre blog vole un petit peu plus haut. Je vais y contribuer en m'abstenant de commenter les commentaires. La propension qu'ont certains (un entretien particulier) à faire du hors sujet pour raconter leur vie et leurs états d'âme dont beaucoup se fichent est devenue vraiment pesante. On en a ri, mais c'est à pleurer.

Serge HIREL

Dans une démocratie, admiration et politique ne riment pas... et c’est bien ainsi. L’admiration est l’apanage des dictatures, qu’elle soit forcée ou réelle. Admiration sincère ou démonstrative du père du peuple, admiration secrète ou provocatrice de l’opposant croupissant au Goulag...
Dans une dictature, l’admiration est indispensable à son maintien. Dans une démocratie, elle s’avère dangereuse. Quand elle se fait trop vive, le citoyen perd le sens critique, s’agenouille, s’en remet au guide... L’aveuglement guette les plus accrocs et le chef lui-même oublie les limites du pouvoir qui lui est accordé...

Aucune nation n’est à l’abri... y compris la France d’aujourd’hui, où certains soutiennent l’idée d’un troisième mandat du président, prétextant, non pas la seule impéritie de ses concurrents, mais son inégalable talent...

Dans une démocratie, on peut admirer une action - le discours enflammé de Villepin à l’ONU -, une décision - celle, courageuse, de Giscard, d’envoyer la Légion sauter sur Kolwezi -, un événement - la marée humaine du 30 mai 1968 -, une stratégie - celle de Mitterrand étreignant le PC au point de l’étouffer - et même, plus rarement, un coup d’éclat qui sidère, tel le retrait sur l’heure du Général après une défaite électorale...

Mais de là à faire de la personnalité ainsi mise en lumière un dieu tout-puissant auquel, en quelque sorte, on se soumet, c’est un pas à ne pas franchir, au risque, l’instant suivant, de tomber de haut, la déception conduisant alors à la détestation, qui annihile tout autant le libre arbitre.

Hormis le véritable héros, celui qui agit sans calcul, se met en péril pour sauver un inconnu ou défendre sa patrie, défie la mort par respect de son devoir, personne ne mérite une admiration sans limites. L’actualité regorge d’artistes, de sportifs, d’intellectuels admirés dont, tout à coup, on découvre une face jusqu’alors inconnue - baiser volé, comportement privé douteux, propos haineux ou stupides, voire simple indifférence à l’autre - qui fait basculer leurs œuvres et leurs dons dans une réprobation que, seules, elles n’auraient jamais ni méritée ni subie.

Même de Gaulle, archétype du politique admiré, n’a pas échappé à cet instant où la statue, déboulonnée, vacille... Pourquoi dès lors s’étonner - se plaindre même - de cette attitude circonspecte du citoyen vis-à-vis de la classe politique d’aujourd’hui, dont les us et coutumes, plus surveillés qu’autrefois, sont bien en deçà des règles qu’avaient à respecter ses pères, Il est même parfaitement incroyable que certains de ses membres suscitent encore une admiration sans partage... de la part, il est vrai, de groupies de moins en moins nombreuses.

elektra

Admirer quelqu'un supposerait, à tout le moins, qu'on puisse lui attribuer des faits qualifiés d'importants par/pour ses mandants.
Avec la disparition quasi totale des sociétés ayant une forme juridique en nom propre, s'est instaurée partout une dilution de l'imputabilité et ce du sol au plafond.
Pour quels mandants l'actuel président gouverne-t-il ? le pays France avec le peu d'électeurs qui l'ont porté au pouvoir ou bien les écuries dont il est le jockey ?

Que ce soit au sujet de la politique énergétique, la politique industrielle, la balance commerciale, la politique des prix... bien malins ceux qui peuvent discerner les bénéficiaires discrets (cabinets conseil, contrats emboîtés de société en SAS...).
Quels seraient les nouveaux journalistes à même de nous décoder toutes ces annonces, les montages qui en résultent et les effets au final ? Aujourd'hui, ils n'articulent pas une question de fond : cf l'interview fort accommodante du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, lundi sur France Inter.
Après, nous pourrions peut-être louer tel ou tel.

Exilé

"...on évoquera comme toujours Charles de Gaulle, Pierre Mendès France ou Philippe Séguin" (PB)

Ah ! Pierre Mendès France...
Dans le genre admirable, on fait tout de même mieux.

« Encore récemment ce personnel de bord qui dans un avion Air France ayant décollé de Roissy a suscité l'admiration de tous les passagers pour son sang-froid et son efficacité à la suite de l'incendie d'une batterie de téléphone. » (PB)

Sans vouloir diminuer le mérite du personnel navigant commercial, il faut savoir qu'il est formé à la gestion des incidents de cabine auxquels il réagit en appliquant de façon automatique des procédures rigoureuses définies à l'avance, de même que le personnel navigant technique est formé aux risques ou aux incidents susceptibles d'affecter l'aéronef pendant son pilotage.

La gestion des incidents rencontrés au cours d'un vol peut faire l'objet d'une analyse ultérieure afin que le retour d'expérience acquis à cette occasion permette éventuellement d'affiner les procédures existantes.

Mais dans le pilotage à vue de la France, le grand n'importe quoi est de règle et les mises en garde des lanceurs d'alerte, basées sur des expériences malheureuses précédentes, sont ignorées avec mépris par ceux qui ont été imprudemment placés aux commandes suite à une intense opération de manipulation médiatique.

Isabelle

Situation désespérante. Nous ne voyons pas le bout du tunnel !

L’abaya n’est pas un vêtement religieux, hurle l’extrême gauche.
C’est pour cette raison que LFI fait une saisine au Conseil d’État contre cette décision islamophobe ! MDR !

Achille

@ Tipaza | 30 août 2023 à 09:52
« Et malgré ces changements successifs d’admiration, nous persistons à l’admirer, lui notre hôte, notre inspirateur d’admiration ou de détestation, de chaque matin »

C’est vrai. Encore que depuis quelque temps les sources d’inspiration de notre hôte semblent avoir éloigné quelques habitués de son blog. Je pense notamment à Catherine JACOB et ses développements savants toujours hors sujet, notre vieil ami Savonarole aux saillies dévastatrices, sbriglia qui était là depuis la création du blog et qui, quand il ne me poursuivait pas de ses assiduités, pouvait écrire des commentaires intéressants. Marc GHINSBERG n’intervient plus que rarement. Dommage j’étais souvent d’accord avec lui.
Il semble qu’il y ait quelque chose de changé. L’ambiance n’est plus celle des années précédentes.
Avec le temps j’ai dû me rendre à l’évidence que mes sources d’admiration et de détestation ne sont plus du tout les mêmes que celles de notre hôte. Mais ce n’est pas grave. Je pense que je vais rester encore un peu ! :)

Ugo

Monsieur Philippe Bilger,

Comment aimer des voyous, des crapules, des escrocs, des traitres... il faut pour cela soit être un cornichon, soit un pétochard qui a l'aptitude de déifier les chefs.

Coup d'Etat au Gabon, le "pré carré" de la France en Afrique, c'est après le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger... le signe qu'il se passe quelque chose de communicatif entre ces différents pays qui semble-t-il n'apprécient plus la France actuelle et Macron en particulier ; on peut aussi y ajouter le Liban qui lui fait des pieds de nez... il n'y a qu'en France que l'on tolère encore le psychopathe pervers narcissique !

L'ambassadeur LGBTQ monsieur Berton, nommé par Macron, n'a pas eu le succès qu'Emmanuel espérait... bien au contraire... Et puis que font nos militaires là-bas franchement, comme le disent les Africains (qui ont une presse) la France est le dernier pays colonisateur encore présent sur notre sol.

À suivre... mais il ne se passera rien de bon tant que Macron sera au pouvoir.

sylvain

@ Patrice Charoulet | 30 août 2023 à 09:46
"En 2023, je n'admire que le président Macron. Que ceux d'ici qui admirent quelqu'un d'autre, en politique intérieure française, n'hésitent pas à nous le dire."

Mes admirations sont et seront toujours pour : Zemmour, Le Pen, Bardella, Ménard, etc. ainsi que tous ceux d'extrême droite voire plus, ultra, méga, giga, etc.

Sur le terrain : Génération Identitaire, Civitas, Alvarium, etc.

À l'international, Meloni même si elle mollit, Orban, Erdogan, Poutine, Xi Jinping et autres pointures mondiales qui en ont dans leur calbut.

Voilà, j'ai répondu aimablement à votre demande, ne me remerciez pas, c'est de bon coeur.

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@ Claude Luçon | 30 août 2023 à 02:15
«...les Chinois, les Russes et les Nord-Coréens lesquels passent tant de temps à admirer leur Président sur ordre qu'ils n'ont même pas un seul instant pour manger ! ! »

Chez nous, notre président admire tellement les envahisseurs délinquants criminels qu'il en fait venir à la (Allah) pelle, si bien que beaucoup de citoyens, couteau en travers de la gorge, de la poitrine ou du ventre, ne peuvent et ne pourront même plus manger ; d'où l'expression qui en découle « ça nous reste en travers de la gorge ».  

Tipaza

@ Achille | 30 août 2023 à 08:01
"En fait, rien n’est plus versatile que l’admiration, surtout en politique. J’en veux pour preuve notre hôte qui, après avoir voté avec enthousiasme …/… émettait des critiques sans concession, quelques mois après ces élections."

Et malgré ces changements successifs d’admiration, nous persistons à l’admirer, lui notre hôte, notre inspirateur d’admiration ou de détestation, de chaque matin.

Allons Achille, c’est la rentrée, vous manquez à tous vos devoirs.
Vous avez oublié le petit coup d’encensoir qui fait du bien… de loin… pas sur la tête !

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Pour des raisons différentes, j'ai admiré de Gaulle, Pompidou, Chirac, Balladur, Sarkozy.
En 2023, je n'admire que le président Macron.
Que ceux d'ici qui admirent quelqu'un d'autre, en politique intérieure française, n'hésitent pas à nous le dire.
J'attends et je suis impatient de lire leurs aimables réponses. À vos plumes !

Exilé

«…je me suis pourtant interrogé sur ce triste constat qu'on n'admirait pas nos politiques et que nous en souffrions. » (PB)

C'est pourtant simple à comprendre.

Par exemple quand un homme politique en exercice dont nous tairons le nom qui caresse des ambitions présidentielles tombe dans un déni obstiné en ce qui concerne certains graves phénomènes de société, à rebours de ce que les Français peuvent pourtant constater chaque jour, comment ne pas comprendre que cette attitude provocatrice est ressentie légitimement comme une insulte par rapport à leurs inquiétudes et à leurs souffrances bien réelles ?

Quand à l'occasion d'une consultation électorale, plusieurs hommes politiques, quelle que soit leur mouvance, s'enferment également mordicus dans le même type de déni sur certains sujets sensibles, comment ne pas comprendre que la démobilisation soit le seul moyen dont les électeurs disposent pour leur signifier qu'ils en ont assez de leur manière de se moquer du monde ?

Et tout simplement, il ne faut peut-être pas non plus demander aux gens d'éprouver de l'admiration pour ceux qui leur donnent des coups de bâton sur la tête.

Aliocha

Comprendra-t-on un jour que la détestation est l'envers de l'idolâtrie ?

"— Laissez-moi, homme ivre ! murmura Stavroguine, et il pressa le pas.

— Stavroguine, vous êtes beau ! s’écria avec une sorte d’exaltation Pierre Stépanovitch, — savez-vous que vous êtes beau ? Ce qu’il y a surtout d’exquis en vous, c’est que parfois vous l’oubliez. Oh ! je vous ai bien étudié ! Souvent je vous observe du coin de l’œil, à la dérobée ! Il y a même en vous de la bonhomie. J’aime la beauté. Je suis nihiliste, mais j’aime la beauté. Est-ce que les nihilistes ne l’aiment pas ? Ce qu’ils n’aiment pas, c’est seulement les idoles ; eh bien, moi, j’aime les idoles ; vous êtes la mienne ! Vous n’offensez personne, et vous êtes universellement détesté ; vous considérez tous les hommes comme vos égaux, et tous ont peur de vous ; c’est bien. Personne n’ira vous frapper sur l’épaule. Vous êtes un terrible aristocrate, et, quand il vient à la démocratie, l’aristocrate est un charmeur ! Il vous est également indifférent de sacrifier votre vie et celle d’autrui. Vous êtes précisément l’homme qu’il faut. C’est de vous que j’ai besoin. En dehors de vous je ne connais personne. Vous êtes un chef, un soleil ; moi, je ne suis à côté de vous qu’un ver de terre…

Tout à coup il baisa la main de Nicolas Vsévolodovitch. Ce dernier sentit un froid lui passer dans le dos ; effrayé, il retira vivement sa main. Les deux hommes s’arrêtèrent.

— Insensé ! fit à voix basse Stavroguine.

— Je délire peut-être, reprit aussitôt Verkhovensky, — oui, je bats peut-être la campagne, mais j’ai imaginé de faire le premier pas. C’est une idée que Chigaleff n’aurait jamais eue. Il ne manque pas de Chigaleffs ! Mais un homme, un seul homme en Russie s’est avisé de faire le premier pas, et il sait comment s’y prendre. Cet homme, c’est moi. Pourquoi me regardez-vous ? Vous m’êtes indispensable ; sans vous, je suis un zéro, une mouche, je suis une idée dans un flacon, un Colomb sans Amérique. "

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Dosto%C3%AFevski_-_Les_Poss%C3%A9d%C3%A9s,_Plon,_1886,_tome_2.djvu/97

L'homme possède ou un Dieu ou une idole, le temps de la vérité est venu, notre hôte !

Achille

Tous ceux qui viennent s’exprimer sur son blog le savent bien, Philippe Bilger est un passionné. Quand il admire une personnalité, politique ou non, nous en avons eu un exemple dernièrement avec J-J Goldman, il n’hésite pas à faire dans le dithyrambe. Mais également dans le brûlot incendiaire envers ceux qui n'ont pas (ou plus) l'heur de lui plaire.

En fait, rien n’est plus versatile que l’admiration, surtout en politique. J’en veux pour preuve notre hôte qui, après avoir voté avec enthousiasme Nicolas Sarkozy en 2002, puis, déçu par celui-ci, pour François Hollande en 2012, et Emmanuel Macron en 2017, émettait des critiques sans concession, quelques mois après ces élections.
Mais en politique si le produit présente des malfaçons, pas possible de l’échanger dans l’immédiat. Il faut attendre la prochaine échéance.
Nous ignorons, à ce jour, pour qui il a voté en 2022. Sans doute blanc au second tour…

Le Général a eu ses admirateurs et ses détracteurs, tout comme tous les présidents de la République qui lui ont succédé. Tous avaient leurs qualités et leur part d’ombre.
Le paysage politique en France est tellement éclectique aujourd’hui, qu’aucun président ne parviendra, en 2027 et même après, à faire l'unanimité sur son nom. Ce qui fait les choux gras des médias, blogs et réseaux sociaux qui se repaissent de ces divergences.

Lodi

À l'origine, la politique est non l'art du bien commun, comme on le prétend, mais celui du moindre mal. À la base, les politiques sont nos représentants, pas nos professeurs de vertu.
Je ne vois rien d'exaltant et d'admirable dans tout cela... Voyons, si les humains valaient véritablement quelque chose, on n'aurait besoin ni de représentants, ni de lois. Alors attendre du bien du mal et de l'exaltation de la gestion de nos carences est paradoxal. Et j'ajouterais dangereux.
Largement autant que de jeter le discrédit sur la politique ou sur les politiciens. Trop de retirés laisse place aux pires. Mais s'exalter des présumés meilleurs est aussi dangereux.

En clair : un pays ne doit pas chercher des hommes providentiels mais éliminer les incapables et les corrompus et avoir les meilleures institutions possibles. On connaît le nom des chefs d'Etat suisses ? non.
Et pas parce qu'il ne s'agit pas d'une grande puissance mais parce que son fonctionnement n'est pas suspendu à l'exceptionnalité de tel ou tel, de moment miraculeux ou de je ne sais quelle rustine encore.

Longtemps, on ne savait pas qui était le Président américain. C'est qu'on n'avait pas besoin d'arracher ce pays de son bienheureux isolationnisme. Sa puissance était voilée aux yeux de l'ancien monde, celui où rien n'est possible, et qu'on en juge : qui veut faire quelque chose va en Amérique, et l'Europe, depuis longtemps très vaniteuse, réclame l'aide de l'Amérique, bien sûr comme si c'était un dû, et d'un ton qui n'a jamais changé depuis... Mais je dis que quand on a fait plus que rendre l'aide accordée pour l'indépendance, on peut en avoir assez d'une suppliante qui vous crache dessus.

La France vaut moins que les mendiants qu'on voit dans nos rues, en général, ils remercient. J'ai même vu des mendiants rappeler à l'un d'eux, distrait par une conversation, de le faire. La France rend le mal pour le bien en ses propos d'intellectuels, voir les attitudes de ses politiques au moins depuis le Général.
Dans un tel climat, comment s'étonner qu'on ne prenne pas les mesures radicales qui s'imposent face aux immigrés qui nous rendent le mal pour le bien ? Entre ingrats, on se comprend.

A fortiori, nous valons bien moins que les Ukrainiens. Ils pourraient se dire que luttant pour l'indépendance de l'Europe face à la Russie et que professeurs de courage, ils n'auraient rien à nous dire.
Ou des récriminations à la de Gaulle ?
Mais c'est tout le contraire :

https://www.charentelibre.fr/societe/insolite/video-le-surprenant-clip-de-l-ukraine-qui-demande-des-preuves-d-amour-et-des-canons-a-la-france-12575691.php

Avec l'humour en plus !

Les Ukrainiens ne veulent pas entrer dans l’OTAN et l'Union européenne que pour être protégés des Russes, ils veulent bénéficier de tous les acquis démocratiques et économiques que la géographie nous a donnés, de même que les héritiers ont tout à la naissance.
Contrairement à d'autres, loin de se complaire dans leur malheur et de désirer saboter notre bonheur, ils font tout pour nous rejoindre. Outre le sang qu'ils versent pour la liberté, leur créativité, leur gratitude et leur décontraction sont des exemples pour tous.

Et donc, comme il n'y a pas de tradition d'antiukrainisme, nous pouvons imiter leur vertu tandis que celles des Américains nous étaient interdites par nos inacceptables préjugés.
Ainsi, le désir de liberté et de réformer nous atteint par une voie détournée et bien tard, mais mieux vaut tard que jamais. Si nous n'avons pas d'homme politique bien transcendant, Macron est tout de même un moindre mal, lui qui ne nous détourne pas de l'Ukraine.

La France, pays dont l'exemple de liberté rayonne sur le monde... Blablabla... Pays dont les hommes politiques, la tradition de liberté ininterrompue : si, souvent brisée ! L'amour de la liberté : ça dépend pour qui : il y en a tant qui disent « la liberté pourquoi faire ».
Blabla, blablabla !

En fait, on perd sa liberté sous le coup des nazis, on la retrouve par la grâce des Alliés. Notre liberté est attaquée par l'Islam, dont il faudrait soit interdire que des immigrés viennent et restent sur notre sol, soit les contrôler, et pas par blablabla, mais à la danoise. Les Russes menacent, les Ukrainiens se battent.
Bref, nous avons le verbe haut mais l'attitude plus que basse, et cela finit par se voir.

Au lieu de gémir sur la fin de l'imposture, essayons plutôt d'augmenter notre liberté par de meilleures institutions, un esprit plus orienté vers la liberté et autres choses semblables.
Si la grandeur doit venir, qu'elle surgisse de la justice comme paraît-il celle de Salomon plutôt que de la rage de gloriole d'un Napoléon ou d'un maître étranger.
L'ennui de ceux qui sont prêts à suivre n'importe quel incendiaire des nations est bien pire que les émeutes que nous avons justement déplorées.

S'il se trouve donc des politiques admirables, rendons-leur cette justice, parce qu'il faut toujours se montrer équitable, et qu'ils sont certes utiles. Cependant, l'arbre ne doit pas cacher la forêt, voire amener à l'y sacrifier en négligeant d'en prendre soin.
Gouverner, c'est l'art royal, et l'art de tous, en démocratie... N'abdiquons jamais !

Claude Luçon

Pour qu'on puisse admirer les politiques" (PB)

Ce serait bien !
Nous serions même les premiers citoyens au monde qui admireraient leurs politiques.

Ou n'en avoir qu'un à admirer, comme les Chinois, les Russes et les Nord-Coréens lesquels passent tant de temps à admirer leur Président sur ordre qu'ils n'ont même pas un seul instant pour manger !

Ellen

"Encore récemment ce personnel de bord qui dans un avion Air France ayant décollé de Roissy a suscité l'admiration de tous les passagers pour son sang-froid et son efficacité à la suite de l'incendie d'une batterie de téléphone" (PB)

Le personnel de bord est formé pour tout incident pouvant survenir à bord de l'avion. En cas de fumée ou d’un début de feu, les extincteurs sont visibles et à portée de main. J'ai lu en effet que c'était la batterie d'un smartphone qui avait pris feu à cause d'une surcharge défaillante du téléphone.

Souvenons-nous du temps où il était permis de fumer à bord de l'avion, les cendriers pleins de mégots de cigarettes souvent mal éteintes pouvaient de même provoquer des incendies. J'avoue que c'était imprudent et qu'heureusement qu'une loi a mis fin à cet acte inconscient pouvant s'avérer dramatique en plein vol. Les gilets de sauvetage n'auraient servi à rien pour sauter dans le vide à 10 000 mètres d'altitude.

—-

Rien de comparable entre hier et aujourd'hui. Monsieur Bilger, si nos anciens politiques de votre génération étaient encore de ce monde, je me demande comment ils auraient agi. À leur époque ils n’avaient pas connu l'UE, la monnaie unique, l'ouverture des frontières, la libre circulation, le libre-échange commercial sans contrepartie, l'épidémie mondiale de Covid-19, Internet, les réseaux sociaux, l'immigration massive illégale débarquant en Europe sur des pneumatiques d'Afrique et d’Afghanistan, les LGBT, le woke, les décérébrés ultra gauche mélenchonistes, les technocrates de Bruxelles dictant à la France la façon dont elle doit gouverner, les 49.3 censurant les citoyens à tour de bras, la Chine qui devance à grand pas la première puissance mondiale, les USA, la guerre déclarée à l'Ukraine par la Russie de Poutine, les menaces de bombe nucléaire et à hydrogène, la protection de l'OTAN sur presque tous les pays d'Europe, les djihadistes, l'islamisme radical, les assassinats au couteau, les attentats terroristes, les femmes en niqab et en abaya, les écoles coraniques sans contrat de l'Etat, les mosquées qui pullulent par milliers, les dealers de drogue qui tirent à vue, l'Allemagne qui se réarme pour de bonnes causes à cause de Poutine, les banques qui font la pluie et le beau temps, la dette de l'Etat qui a explosé, l'inflation galopante, les émeutes en cascade, les villes incendiées, le chômage en hausse constante, des influenceurs lobbyistes qui siègent au parlement, la création des BRICS, etc. Vous voyez la différence et l'évolution du monde depuis ces 40 dernières années ?

Bref, rien de comparable entre ce qui existait au temps des Trente Glorieuses où il y avait la paix, du travail pour tout le monde bien rémunéré et des frontières pour assurer à l'Europe la sécurité.

Aujourd'hui nous vivons dans un monde coupé en trois et avec des guerres qui n'en finissent pas, tant en Europe qu'en Afrique où nous perdons malheureusement nos soldats pour défendre la démocratie en Afrique, qui se retourne aujourd'hui contre nous.

Tout reste à réorganiser. Pensons d'abord à la France et à l'Europe avant de nous occuper des ingrats qui nous chassent après les avoir aidés et envoyé des milliards (confisqués par la corruption de certains dirigeants africains s'enrichissant avec notre argent).

Philosopher c'est bien, agir avec force c'est encore mieux.

—-

Monsieur Bilger, je vous ai entendu sur Sud Radio hier soir déclarer que vous étiez optimiste. Moi je le serai quand la guerre en Ukraine prendra fin et que ce pays retrouvera son territoire légitime, quand cette folle immigration subsaharienne massive et incontrôlable s'arrêtera de nous envahir, quand tous les djihadistes seront exterminés, quand le chômage baissera à moins de 5 %, quand la dette de la France diminuera pour ne pas laisser la lourde charge aux générations suivantes, quand on aura un président de la République qui s'occupera d'abord des Français et de leur bien-être avant de s'occuper des pays qui nous traitent de mécréants, quand on supprimera les écoles coraniques nuisibles pour les élèves, quand on ne verra plus les femmes en niqab et en abaya, quand la France se réindustrialisera pour monter en puissance en matériels et en économie, quand notre pays sera capable de se défendre militairement en cas d'agression étrangère... Il y a beaucoup de choses à faire pour réparer les dégâts commis par nos politiques.

Pour l'instant, je ne vois que désastre et menace d'un effondrement qui nous guette. On peut être optimiste, mais pas aveugle ni crédule.

Qui peut savoir aujourd'hui ce que les BRICS nous préparent dans le proche avenir ? C'est un peu comme pour le Niger, personne n'a rien vu venir, même pas les services secrets. De même la guerre en Ukraine déclarée par ce criminel Poutine, avec l'idée de menacer l'Europe et l'Occident de leur faire la peau si on continue d'aider l'Ukraine. Avec ces fous criminels, on peut s'attendre à tout.

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  • Formation à l'Institut de la parole
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  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

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