Cela a duré longtemps, douze heures, jusqu'à trois heures du matin le 31 août.
Je prévoyais, comme tant d'autres, que "cette grande initiative politique" accoucherait d'une souris. Même si on a peut-être raison, peu importe.
On ne sait pas de quoi demain sera fait. Dans cette rencontre entre le président et tous les partis représentés à l'Assemblée nationale, sans doute de la tactique de la part du premier et de la suspicion chez les seconds. Mais peu importe.
On aurait pu sans doute débattre autrement, ne pas fuir l'enceinte et les échanges parlementaires, aussi durs et vindicatifs qu'ils se sont révélés. Mais peu importe.
À la sortie, après la libération des paroles dans une discrétion absolue et la certitude que toutes au moins seraient écoutées dans la politesse minimale, de la déception ou de la grogne ici, de l'espérance là mais ces impressions contrastées importent peu.
La vie partisane classique a déjà probablement repris ses droits et cette parenthèse magique dont je suis persuadé qu'elle a échappé à toute mièvrerie consensuelle est un souvenir.
Mais quelque chose s'est passé, un bouleversement pas si anodin que cela, une accalmie, presque de la douceur dans la forme, un miracle dans notre démocratie imparfaite.
Cela faisait si longtemps que dans notre pays la haine n'avait pas reculé. Même si c'est un peu, c'est déjà beaucoup.
Les batailles à venir seront-elles exactement les mêmes ?
@ Achille
"Il avait sans doute des problèmes de miction..."
"Le Canard" n'en parle pas. J'y avais songé, vu l'âge de Bayrou et le mien.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 septembre 2023 à 15:15
@ Serge HIREL
Vous n'avez pas compris mais vous comprenez, n'écoutez rien ni personne et dégommez les personnes.
il y a cinq interventions d'Africains sur le même site qui disent à peu près la même chose, mais rien n'y fera, vous avez besoin d'un prince à décapiter pour penser une majorité et votre solution se résume à virer Macron.
D'un revers de main vous écartez la connaissance biblique alors qu'elle décrit votre comportement, et resterez sourd à tout esprit de conciliation intérieure comme de réconciliation européenne.
Avoir un bouc émissaire, c'est ne pas savoir qu'on l'a.
Quant à l'élection, vos pudeurs ne dissimuleront pas qu'elle fût une sanction sévère pour nombre de candidats, qui permit au passage à Macron d'être réélu, pour éviter justement que la colère ne se transforme en cette insurrection que vous appelez de vos vœux.
Il s'agit ici d'être démocrate et patriote, d'admettre l'état du pays sans en aggraver les atavismes dangereux, ce qui ne signifie pas qu'il ne faille pas s'opposer, mais dans l'optique d'une majorité constituée autrement qu'en excitant les pulsions révolutionnaires du peuple ingouvernable.
C'est exactement ce que tente Macron, en vain face au nombrilisme effarant de 70 % de Français.
Rédigé par : Aliocha | 06 septembre 2023 à 18:58
@ Patrice Charoulet | 06 septembre 2023 à 15:33
« Réponse du "Canard" aujourd'hui. Entre minuit et deux heures, Bayrou, s'impatientant, s'est levé dix fois. Et vers 2 h, pour être très clair, est... resté debout. »
Il avait sans doute des problèmes de miction...
Rédigé par : Achille | 06 septembre 2023 à 17:54
"On vient d'apprendre que le président Macron avait invité tous les chefs de parti pour échanger. Après-coup, on a cette info : les conversations auraient duré de 15 h à 3 heures du matin ! Je présume que cela n'a rien changé au sommeil du président. Mais tous les invités ne s'attendaient pas une si longue soirée. Certains, les plus âgés, ont-ils bâillé, ont-ils piqué du nez, ont-ils dû être réveillés du coude par un voisin de table ? On ne le saura peut-être pas. Attendons la page 2 du « Canard » (1 euro 50, sans milliardaires, sans pub, sans photos et sans foot), mercredi matin". (P. Ch., 1er septembre à 10 h 18)
Réponse du "Canard" aujourd'hui. Entre minuit et deux heures, Bayrou, s'impatientant, s'est levé dix fois. Et vers 2 h, pour être très clair, est... resté debout.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 septembre 2023 à 15:33
@ Aliocha | 03 septembre 2023 à 21:30
« Ce n'est pas "pourrait" mais "a existé" par deux fois pour gagner l'élection présidentielle. »
Je ne parviens pas à identifier auquel de mes commentaires ce message fait allusion. Peut-être pourriez-vous, comme chacun d’entre nous, ajouter au nom de l’interlocuteur auquel vous répondez l’horaire du message concerné...
« Quand donc accepterez-vous la sanction des urnes, et leur réalité seule fiable mesure de l'opinion ? »
Je note d’abord que vous utilisez le mot « sanction » comme si le résultat d’une élection était une punition... Cela reflète une certaine conception de la démocratie... que je ne partage pas. Un scrutin n’est pas une guerre et l’électeur battu n’est pas condamnable.
Une élection reflète la réalité politique du pays à l’instant T... Dans le monde actuel, les opinions sont très mobiles et qui disait blanc hier pense noir aujourd’hui. Ce qui, dix-huit mois après les présidentielles, compte tenu des manifestations violentes contre la réforme des retraites et des émeutes, justifie un certain doute sur l’adhésion des Français à la politique du vainqueur du printemps 2022.
Macron a été élu par deux fois démocratiquement, mais, par deux fois, dans des circonstances exceptionnelles : le report sur son nom de voix qui ne lui appartiennent pas, dans le seul but de faire perdre la candidate RN. Par deux fois, il n’a tenu aucun compte de cette situation particulière. Sa majorité absolue lui a permis ce mépris des électeurs pendant cinq ans. Il n’en est plus de même... Il cumule 70 % d’opposants selon plusieurs sondages...
Mais il est vrai que, pour vous, les sondages sont des leurres, l’élection étant la seule « mesure fiable de l’opinion »...
Croyez-vous que les Français attendront quatre ans pour lui signifier, une fois de plus, leur mécontentement ? Pour ma part, je ne tiendrais pas ce pari...
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@ Aliocha | 04 septembre 2023 à 07:35
« L'hirelisme ici comme ailleurs témoigne de sa dépendance à son prince pour masquer l'incapacité du pays à savoir penser les problèmes en termes de responsabilité collective »
Je ne comprends rien à ce charabia... Néanmoins, je suis très honoré d’être promu par vous au rang de fondateur d’une idéologie... Merci de m’en expliquer les grandes lignes...
Le lien que vous proposez permet d’apprendre que le texte que vous approuvez a été écrit par Wilfrid Lauriano do Rego (WLR), président du conseil de surveillance de KPGM France, ce qui lui offre une image de personnalité qualifiée, mais aussi coordinateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique, un « machin » créé par Macron en juillet 2017 pour « formuler des recommandations au président » afin d’« encourager un partenariat renouvelé entre la France et l’Afrique, prenant également en compte les sociétés civiles et la diaspora africaines. »
Bon... Six ans plus tard, cinq putschs, deux expulsions en règle, une troisième pour demain et, ne l’oublions pas, de trop nombreuses pertes humaines, le « machin », qui n’a vu venir aucun de ces événements, semble ne pas avoir réussi les performances attendues par l’Elysée. Peut-être, WLR aurait-il dû ne pas se contenter de fréquenter les élites et mettre les pieds dans la brousse et dans nos banlieues. Son diagnostic serait peut-être différent... et plus utile.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 septembre 2023 à 17:56
Comme sur tous les sujets, le nombrilisme franco-français est à l'épreuve quant à la politique africaine.
L'hirelisme ici comme ailleurs témoigne de sa dépendance à son prince pour masquer l'incapacité du pays à savoir penser les problèmes en terme de responsabilité collective, au point qu'il faille convoquer les partis pour qu'ils finissent par se parler autrement qu'en invectives.
À force de désigner des boucs émissaires pour ne pas faire face à la réalité, on en devient un, et nos incapacités à ne réguler le phénomène migratoire que par les simplismes xénophobes a pour conséquence logique que c'est nous qui sommes mis à la porte.
Vous me direz pourquoi pas, nous pourrions alors nous remplacer par nous-mêmes, encore faudrait-il apprendre à s'envisager, à ne pas sans cesse confondre l'élection comme la désignation de celui qui ne sert qu'à porter les fautes du pays pour mieux les reproduire, pour mieux reporter les réformes indispensables et finir par mériter le déclassement qui nous attend, tant que nous ne nous serons pas aperçus que la révolution autour de notre nombril nous empêche toute ouverture au monde, ne sachant penser qu'une chose, virer Macron pour continuer à s'imaginer maître de notre destin, alors que nous faisons tout pour qu'il nous échappe.
"Au fond, que reproche-t-on à la France ?
La France est très présente en Afrique francophone.
La majorité des familles africaines ont un de leurs membres en France (travailleur ou étudiant). Elles consomment des produits français, roulent sur des routes françaises, parfois dans des voitures françaises, s'approvisionnent dans des supermarchés français, regardent des émissions télévisuelles françaises, soutiennent souvent des équipes sportives françaises et citent des poètes et écrivains français.
La majorité des familles françaises ne connaissent l'Afrique que par le prisme des médias et des clichés qui vont de la menace du grand remplacement à la promotion des centres de vacances de Saly, au Sénégal, ou de Marrakech, au Maroc. Il y a une asymétrie dans la manière de vivre l'autre. Elle est dans la manière dont les Africains vivent la France et celle dont la France vit l'Afrique. Et cela commence à provoquer un questionnement profond chez les jeunes Africains. Ces jeunes qui suivent l'actualité française se posent encore plus de questions lorsqu'ils voient d'un côté les scores des partis d'extrême droite et la banalisation du discours xénophobe sur certains médias en France.
Il y a aussi la perception des parcours de délivrance des visas. Inévitables, sans doute, mais désastreux dans la gestion, dans l'humiliation, dans les coûts.
Sur le plan économique, les entreprises françaises manquent de compétitivité ou d'agilité face à la concurrence mondiale. Elles donnent toujours le sentiment qu'elles évoluent en terrain conquis et apparaissent comme maîtrisant de moins en moins les réalités locales. Pendant longtemps, en outre, elles ont fonctionné en vase clos, avec des expatriés, donc n'ont pas eu un impact maximal sur le terrain local."
https://www.lepoint.fr/afrique/afrique-france-il-y-a-comme-une-situation-de-frustration-amoureuse-10-08-2023-2531211_3826.php
Rédigé par : Aliocha | 04 septembre 2023 à 07:35
@ Serge HIREL
Ce n'est pas "pourrait" mais "a existé" par deux fois pour gagner l'élection présidentielle.
Quand donc accepterez-vous la sanction des urnes, et leur réalité seule fiable mesure de l'opinion ?
Rédigé par : Aliocha | 03 septembre 2023 à 21:30
@ Achille | 03 septembre 2023 à 10:15
« Pourquoi reposer la même question aux Français moins d’un an et demi après leur réponse ? »
Facile. D’abord parce que le scrutin présidentiel n’a rien d’un référendum et que, six semaines plus tard, lors des législatives, les Français étaient déjà revenus sur leur choix...
Mais aussi...
Parce qu’en dix-huit mois, le réélu, qui, déjà, n’avait pas été particulièrement brillant lors de la campagne électorale, a perdu la majorité absolue à l’Assemblée et, fait nouveau sous la Ve République, n’en est pas pour autant sous le régime de la cohabitation, ce qui lui permet de n’en faire qu’à sa tête à coups de 49-3.
Parce qu’en dix-huit mois, la France a subi deux crises majeures, les violences consécutives à sa volonté d’imposer une réforme des retraites, contre l’avis d’une majorité de Français qui n’en voulaient pas, et les émeutes de début juillet, qui ont été renforcées par sa déclaration inadmissible contre les policiers dans l’affaire de Nanterre.
Parce que, en matière de lutte contre l’immigration et, plus généralement, sur les questions régaliennes, il choisit systématiquement le laisser-aller et a atteint le ridicule avec l’affaire de l’Océan Viking.
Parce qu’il a mis à mal l’image de la France à l’extérieur, et ce depuis six ans, et a anéanti la présence française en Afrique. Encore un effort et le Tchad, le Sénégal et le Cameroun nous tourneront le dos.
Parce que, comme lors de son premier mandat, il se moque à nouveau des Français par des plans com' successifs, tous destinés au seul maintien d’un programme politique qui, au premier tour de la présidentielle, n’a été accepté que par 27 % des électeurs ayant voté (soit à peine 20 % du corps électoral).
Parce qu’au second tour, près de deux Français sur trois lui ont dit non ; parce que, malgré cela, il n’a pas compris - ou, plus exactement, il a refusé de comprendre - qu’il a été élu par défaut, ce qui aurait dû l’obliger à un peu plus de modestie.
Parce que jamais il ne tient tête aux technocrates de Bruxelles et que notre souveraineté, qu’il a la charge de protéger, recule de jour en jour, mettant aujourd’hui en péril jusqu’à la moindre décision de notre pouvoir judiciaire.
Parce qu’à Saint-Denis, pour tenter de se refaire, comme un joueur de casino aux abois, il a remis en selle les partis politiques et a ainsi pris le contrepied de l’esprit de notre Constitution, pour un résultat dès à présent dérisoire.
Parce que... etc. etc. la liste est longue et n’est pas close.
Quant à la question référendaire que vous proposez, les Gabonais viennent d’y répondre de manière claire. Le problème est qu’au vu de sa rédaction, il me semble que votre proposition est dénuée de toute tentative d’humour...
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@ Aliocha | 03 septembre 2023 à 09:56
« 70 % contre, éparpillés façon puzzle selon Hirel, contre 30 déterminés à la cohésion pour se réformer... »
« éparpillés façon puzzle selon Hirel »... Vous détournez mes propos et le sondage de CNews, qui n’indique ni les différentes raisons de cette défiance envers Macron, ni l’opinion politique de ceux qui l’expriment.
« 30 déterminés à la cohésion »... Les tiraillements entre Bayrou, Edouard Philippe et l’Elysée ne donnent pas l’impression que cette parfaite entente règne au sommet... Comment dès lors pourrait-elle exister au sein de l’électorat du « en même temps » ? Sans parler des ministres qui ne s’aiment pas et/ou qui sont prêts à se battre pour s’asseoir sur le fauteuil du prince... Darmanin, Le Maire, Attal... peut-être Borne. Le feuilleton de leurs escarmouches devient passionnant...
Rédigé par : Serge HIREL | 03 septembre 2023 à 18:36
@ Serge HIREL | 02 septembre 2023 à 19:55
« Quelle que soit celle posée, la vraie question serait : souhaitez-vous que la France supporte encore quatre ans son président actuel ? »
Mais la question a déjà été posée pas plus tard qu’en avril 2022 et les Français ont dit oui à 58,55 %, ce qui est un des meilleurs scores présidentiels de la Ve République si l’on excepte, évidemment le score de Jacques Chirac en 2002 qui n’a aucune signification, vu que tous les électeurs de gauche avaient voté pour lui.
Pourquoi reposer la même question aux Français moins d’un an et demi après leur réponse ?
Moi je propose comme question au référendum : Faut-il limiter la possibilité de réélection d'un président de la République à deux mandats ou l'étendre jusqu’à trois (ou plus) ?
Vu les candidats en lice pour 2027, la question mérite d'être posée ! :)
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2023 à 10:15
70 % contre, éparpillés façon puzzle selon Hirel, contre 30 déterminés à la cohésion pour se réformer, met à l'épreuve ceux qui choisissent d'user de leur liberté pour détruire la démocratie et continuer à ne pas s'écouter, manipulés par leur haine et le déni d'autrui.
Écoutons même ceux qui changent de pseudos, cher professeur, et combattons l'infamie des soumis qui n'ont plus que la puérile provocation pour démontrer qu'ils se remplacent d'eux-mêmes, plus que l'insulte comme dernier soubresaut de leur désir d'esclave, cette souche calcinée qu'ils prennent encore pour leur identité et qui n'est que le choix de retourner sans cesse au destin des opprimés.
Rappelons-leur sans relâche qu'être français, au prix de notre vie s'il le faut, est de choisir la liberté qui n'est pas d'en user pour choisir de s'en passer, même si elle offre cette possibilité, au risque sinon de ne plus être ce qu'elle est.
Courage, ami, tout est déjà accompli.
Rédigé par : Aliocha | 03 septembre 2023 à 09:56
La haine est mauvaise conseillère !
Je m’adresse à vous tous dont les messages sont bourrés de haine envers les Russes : plutôt que vomir vos insultes contre ce peuple et leur chef derrière vos ordis, pourquoi ne feriez-vous pas pour une fois une bonne action humanitaire positive ?
Par exemple organiser un convoi humanitaire vers la Russie par trains et camions transportant des WC pour soulager ces malheureux Russes qui en sont dépourvus ?
Giuseppe serait à donf pour prendre la tête de cette initiative ; il pourrait enfin faire sa BA et retrouver la paix intérieure qui lui manque tant, sa haine recuite le ronge dangereusement, il faut intervenir d’urgence pour le sortir de cette situation.
Il faut sauver le soldat Giuseppe !
Rédigé par : sylvain | 03 septembre 2023 à 07:38
Quarante-huit heures après la « Nuit blanche » en l’ancienne abbaye royale de Saint-Denis, reconvertie en palais éphémère du Prince, les Français ont rendu leur verdict... Ils n’ont pas mordu à l’hameçon. 70 % d’entre eux continuent à ne plus faire confiance au président, 76 % estiment qu’il n’est pas proche de leurs problèmes concrets, le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration (sondage CSA du 2 septembre pour CNews).
La douche froide...
Annoncé comme un événement historique, le rendez-vous donné par Macron aux présidents de partis politiques représentés au Parlement s’apparente à un coup d’épée dans l’eau. Aucun résultat tangible, hormis la promesse d’une énième commission sociale, des invités sceptiques quant à l’avenir de leurs propositions et, surtout, la persistance inquiétante d’une crise politique majeure déclenchée par l’absence d’une majorité stable à l’Assemblée nationale. Une situation que la Ve République n’avait jamais connue auparavant.
Tout juste a-t-on pu savoir que, pendant cette rencontre à huis clos, qui ne fut ni un dialogue, ni un conciliabule, encore moins une négociation, peut-être, semble-t-il une conversation nourrie de monologue successifs, comme les téléphones, l’agressivité est restée au vestiaire... « La haine a reculé », juge notre hôte. Disons que le format confidentiel de l’événement lui ôtait toute utilité et constatons que les deux personnalités réputées les plus haineuses, Mélenchon et Zemmour, étaient absentes...
Bref, dira-t-on, Saint-Denis n’est qu’un plan com’ qui a foiré... Un de plus. Je ne suis pas de cet avis. Ces douze heures de réclusion sont bel et bien un événement historique. C’est la première fois depuis 1958 qu’un président réhabilite à ce point les partis. La Constitution de la Ve République, écrite sous la dictée du général de Gaulle, qui s’en méfiait, pour ne pas dire les exécrait tant ils avaient contribué à son retrait en 1946, puis à la déconfiture de la IVe République, leur concède tout juste le rôle de « concourir à, l’expression du suffrage » (article 4).
De fait, le régime néo-présidentiel qu’elle établit, puis présidentiel après 1965 (élection du président au suffrage universel), les relègue au rang de régiments de godillots et de machines électorales plus ou moins puissantes. En 2001, l’inversion du calendrier (l’élection présidentielle précédant désormais le scrutin législatif) avait encore minoré le pouvoir des partis, faisant de l’Assemblée une quasi-chambre d’enregistrement.
Pendant son premier mandat, Macron s’est fort bien accommodé de cette séparation déséquilibrée des pouvoirs. Patatras, le voilà sans majorité absolue mais aussi sans cohabitation possible. Pour se maintenir à la barre, depuis près de dix-huit mois, il a tout essayé, tentatives de débauchage, œillades appuyées à tel ou tel, le « faire nation », le silence jupitérien, le rabibochage avec les élus locaux... rien n’a réussi. Il lui restait le contact direct avec les partis et, toute honte bue, la reconnaissance de LFI et du RN au sein de l’arc républicain. Il l’a fait... et a ajouté à ce coup de poignard porté, sinon à la Constitution, du moins à son esprit, une autre perfidie en oubliant que celle-ci, dans son article 20, précise que « le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ». La puissance invitante aurait donc dû être Matignon... Elisabeth Borne était à Saint-Denis... mais dans le rôle de la nonne épistolière...
Il est probable que cette « Nuit blanche » n’aura pas de lendemain sérieux. Les députés et sénateurs, mis un instant sur la touche, retrouveront d’ici peu des dossiers concrets et lourds, tel le projet de loi sur l’immigration. Il est certain que les débats seront houleux, que le 49-3 sera de sortie, que les motions de censure seront menaçantes, que la gauche s’égosillera, que le RN se comportera en « force tranquille »... et que le LR déterminera à lui seul le sort du gouvernement.
Saint-Denis et son calme olympien seront loin, bien loin... Et l’Elysée, aux abois, mais non sans défense - la dissolution... - passera d’autres nuits blanches... plus agitées.
P.-S. : en se montrant large, les estimations étant très élastiques et probablement souvent insincères, en France, aujourd’hui, les partis politiques représentés au Parlement comptent moins de 1,5 million d’adhérents (en incluant les 400 000 « cliqueurs » de Renaissance), qui ne sont pas tous, loin s’en faut, des militants. Le corps électoral français comprend 45 millions d’électeurs... 43,5 millions d’entre eux n’étaient donc pas invités à Saint-Denis... La Constitution prévoit une procédure qui permet de les consulter : le référendum. Et, dans les circonstances actuelles, il ne serait en rien dérangeant que, comme à l’époque du Général, elle prenne l’allure d’un plébiscite.
Quelle que soit celle posée, la vraie question serait : souhaitez-vous que la France supporte encore quatre ans son président actuel ?
Rédigé par : Serge HIREL | 02 septembre 2023 à 19:55
@ Aliocha
Cher ami,
Vous ne devriez pas, ici, répondre à ceux qui changent de prénom comme de chemises. Zut à Fregoli !
Vous avez bien fait en ne changeant jamais le vôtre.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 septembre 2023 à 14:27
@ Jérôme
« cette haine. Elle est salutaire. [...] C'est pour cela qu'il est très positif de haïr »
L'alter ego de sylvain ?
Sauf si les mots ne veulent rien dire, la haine c'est « une violente aversion qu’inspire quelqu’un. Une haine irraisonnée, tenace, implacable, enracinée. Concevoir, éprouver, nourrir de la haine pour quelqu’un. Prendre, avoir quelqu’un en haine. Assouvir sa haine. Un regard de haine. Devenir l’objet de la haine publique » selon le dictionnaire, aversion étant une « violente antipathie, répugnance extrême ».
Non. La haine c'est un sentiment, un sentiment dans l'outrance, et non pas un programme politique. La haine ne propose aucun salut, aucune construction, que de la destruction.
Inventer ou prêter des intentions à autrui pour justifier ses propres intentions de destruction, c'est à la fois intellectuellement fainéant et l'essence même du terrorisme politique.
Rédigé par : Marcel P | 02 septembre 2023 à 12:59
La haine positive de Jérôme fait de lui un ignorant semblable à ceux qu'il dénonce.
Rédigé par : Aliocha | 02 septembre 2023 à 10:26
Il y a en politique une haine positive. Les décisions totalitaires, liberticides, le mépris de celui qui n'est rien... engendrent cette haine. Elle est salutaire.
Il y a l'autre, plus animale, la guerre de territoires. Celle que nous connaissons, de LFI au RN. Tournée vers l'accaparation des biens. Je veux ta proie. Je vais te tuer. Et pour cela toutes les ignominies sont bonnes. Mépriser les citoyens, les éborgner, se montrer totalitaire... C'est pour cela qu'il est très positif de haïr Emmanuel "Kadyrov" Macron et ses affidés.
Rédigé par : Jérôme | 02 septembre 2023 à 08:13
@ Giuseppe | 01 septembre 2023 à 17:29
Rares dans le village sont ceux qui ont un chauffage central ; dans les lotissements, sinon... Le maire bien sympathique étant venu prendre le café nous avait demandé si nous avions le chauffage central. "Bien sûr ! regardez notre poêle à bois, il est central. Le conduit passe au milieu de la cage d'escalier qui lui-même est central". Un petit convecteur dans la salle d'eau suffit largement. Certains ont cédé à la mode du poêle à pellets qui est une belle arnaque : cartes électroniques qui tombent en rade et le prix des pellets qui explose. Quand nous avions acheté le corps de ferme en 1987, il n'y avait même pas l'eau à l'intérieur, celle-ci était réservée pour abreuver le bétail.
Vous parlez de la Russie mais au village commencent à venir des marginaux travailleurs saisonniers vivant dans des cabanes sans électricité et allant puiser l'eau à la fontaine publique.
Nous sommes dans une pente descendante dangereuse. N'allons pas voir la paille dans l'oeil du voisin, le réveil avec l'hyper-inflation qui s'annonce risque d'être violent.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 septembre 2023 à 21:35
Cornichon, petit vicieux, Ninive s'améliore et n'a sans doute pas compris que le texte qui citait Renan était de Césaire.
Quant à Poutine, d'avoir changé de pseudo n'élimine pas les dithyrambes passées de Ninive à propos de la Russie si propre et bien peignée où il avait voyagé, ce qui peut-être l'entraîne à penser qu'on l'accuse, alors qu'on ne fait que souligner ses épouvantables contradictions que de lui-même il expose à foison.
Aucun jugement donc, de simples constatations.
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2023 à 20:16
@ Ugo
"Je n'ai jamais parlé de Césaire ou de Poutine mais d'Ernest Renan."
Vous avez l'air de faire une grosse fixette sur Renan. Pourrait-on savoir pourquoi, précisément ? Est-ce pour ses travaux ? Ou pour ses options politiques ? Chercheriez-vous à nous faire passer l'un en contrebande en le maquillant en l'autre ?
Rédigé par : F68.10 | 01 septembre 2023 à 19:12
« J’ai souvent pensé que je pourrais mourir sans qu’on s’en aperçoive » (E. Dickinson).
Non, cette affectueuse citation n’est pas de Patrice Charoulet (PC) qui tient absolument à nous informer de ses bien-être nocturnes de quatre cent quatre-vingt minutes de sommeil (une seule minute de moins serait l’indice d’un trouble digestif provoqué par l’ingestion d’un petit pois parasite dissimulé par une rondelle de carotte d’origine douteuse).
Lire (?) « Le Livre de l’intranquillité » (Fernando Pessoa) et le faire annoter par PC devrait être une réjouissance de gourmet ; craintifs de l’altitude s’abstenir.
Rédigé par : Mitsahne | 01 septembre 2023 à 19:01
@ Aliocha | 01 septembre 2023 à 15:42
Arrêtez de jouer au cornichon, vos accusations sont toujours à côté de la plaque comme vous l'ont déjà reproché d'autres commentateurs, vous êtes un petit vicieux.
Je n'ai jamais parlé de Césaire ou de Poutine mais d'Ernest Renan.
Rédigé par : Ugo | 01 septembre 2023 à 18:38
J'adore les messages de tous ces experts autoproclamés russophobes du blog et d'ailleurs. Ils hurlent à cor et à cri que toute la propagande russe n’est qu'un tissu de mensonges, tandis que celle poutinophobe de Giuseppe le cinglé de service est bel et bien vérifiée, homologuée, indiscutable ; ces guignols n’y ont jamais mis les pieds mais juré craché, ils ont tout vu, tout noté : habitats délabrés en ruines, pas d'eau courante, pas de WC, maladies, misère à tous les coins de rue, peuple de clochards et zombies, une armée sur les rotules, ils connaissent leur niveau de vie, leur PIB, leur dette et inflation records, éducation et culture en déroute, etc. etc.
Bande de charlots qui refusent de voir le délabrement de la France, la destruction de notre peuple, les tueries records, les invasions barbares islamistes incendies casses pillages squats vols viols police à genoux pouvoir collabo islamiste justice criminelle fachogauchisme nupes aux méthodes nazies wokisme LGBT dégénéré, toutes ces tares que nos charlatans refusent d'admettre.
Fichez la paix aux Russes, petits Français minuscules, c*ls tendus c*ls en l’ air c*ls en fleurs, bande de pôv’ mecs, vous avez beaucoup à apprendre de ce peuple fier qui a encore de l’honneur, de la fierté, de la morale.
Rédigé par : sylvain | 01 septembre 2023 à 17:46
@ hameau dans les nuages | 31 août 2023 à 14:50
Petite rectification: j'écris sans cuvettes WC ni papier qui va avec... Le chauffage central ils ne doivent même pas imaginer, pour l'immense majorité, à quoi cela peut bien ressembler.
Un des rares objets dont ils rêvaient et qu'ils pillaient étaient dans les gogues (cela sonne russe). Pourtant ils ont le pétrole et le gaz à profusion, le problème est qu'ils n'en ont jamais retiré les dividendes comme au Gabon et ailleurs, enfin, dans tous ces pays de cinglés.
Rédigé par : Giuseppe | 01 septembre 2023 à 17:29
Ugo pense-t-il que Césaire était curé ?
Il confirmerait que l'effroi prend ses racines en l'ignorance.
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2023 à 15:42
@ Isabelle | 01 septembre 2023 à 13:59
Plus qu'incohérent, c'est une atteinte grave à la féminité, la vraie, la seule capable de donner la vie sans être instrumentalisée et réduite à n'être qu'un ventre. Doublée d'un mépris total pour les droits de l'enfant, lui aussi transformé en vulgaire objet de consommation (bientôt choisi sur catalogue).
Dans l'intervalle, la prophétie de Boumédiène (en 1974) est en train de se réaliser par la reconquête de notre pays par le ventre des femmes musulmanes. Et qui plus est avec le soutien de la gauche, dite progressiste, qui pousse la trahison jusqu'à s'indigner que l'on puisse interdire, en France, des signes extérieurs de soumission et d'esclavage sexuel des femmes, tels que l'abaya, le niqab et autres étouffoirs (qui n'ont au passage rien à voir avec l'enseignement de l'islam et transforment la femme la plus belle en épouvantail et repoussoir ambulant !).
Rédigé par : Axelle D | 01 septembre 2023 à 15:12
@ Aliocha | 01 septembre 2023 à 12:24
Renan, ce savant, a toujours effrayé les curés...
Rédigé par : Ugo | 01 septembre 2023 à 15:05
@ Achille | 01 septembre 2023 à 13:03
François Bayrou était lycéen à Louis Barthou à Pau. Il était adhérent au mouvement des réformateurs de Jean Lecanuet. Il distribuait des tracts à la sortie des cours. À l'époque comme partout l'extrême gauche battait le pavé pour garder avec violence le monopole du lieu et de leurs idées. Pour une simple pichenette il leur laissait la place battant retraite car, dixit, "il ne fallait pas céder à leurs provocations".
Déjà son aura avait plus d'importance que ses idées. Je le vois encore, alors qu'il commençait à être connu localement, parcourir les rues commerçantes du centre-ville de Pau pour jauger sa personnalité à travers le regard des gens.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 septembre 2023 à 14:33
La macronie, de la poudre aux yeux !
Plaider pour la GPA et contre l’abaya est d’une totale incohérence. Ces deux revendications ont pour conséquence la même domestication de la femme, la réification de l’humain en objet de caprice et de soumission, horreurs du progressisme libéral et de l’Islam.
Rédigé par : Isabelle | 01 septembre 2023 à 13:59
@ hameau dans les nuages | 01 septembre 2023 à 09:51
Dans le marigot de la politique, tous le monde a trahi ou trahira un jour, même des présidents.
- Giscard a trahi de Gaulle en incitant ses partisans à voter contre au référendum de 1969.
- Chirac a trahi Giscard tout en disant qu’à titre personnel il voterait pour lui en 1981, alors que dans les coulisses il avait donné les consignes pour voter Mitterrand.
- Sarkozy a trahi Chirac à qui il devait tout en donnant sa préférence à Balladur en 1995.
On pourrait citer de nombreux exemples de ce genre au cours des cinquante dernières années.
En politique il faut parfois trahir pour passer devant son mentor, sinon on reste son éternel redevable.
François Bayrou, lui, a peut-être, trahi, mais toujours à contre-temps. C’est sans doute pour cela qu’il a toujours fini troisième lors des élections présidentielles où il s'est présenté. La plus mauvaise place (un peu comme Mélenchon finalement...).
Même Ségolène Royal a fait mieux que lui, c’est tout dire !
Rédigé par : Achille | 01 septembre 2023 à 13:03
La multiplicité des arrétés municipaux ou préfectoraux des spectacles de Dieudonné, parfaitement illégaux au demeurant, montre que la haine n'a pas du tout reculé.
La France est bien sous dictature.
Rédigé par : DAUMONT | 01 septembre 2023 à 12:32
Qu'à cela ne tienne, obéissons aux tyrans :
"Et, dès lors, une de ses phrases s’impose à moi :
« Nous aspirons, non pas à l’égalité, mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d’en faire une loi. »
Cela sonne net, hautain, brutal, et nous installe en pleine sauvagerie hurlante. Mais descendons d’un degré.
- Qui parle ? J’ai honte à le dire : c’est l’humaniste occidental, le philosophe « idéaliste ». Qu’il s’appelle Renan, c’est un hasard. Que ce soit tiré d’un livre intitulé : La Réforme intellectuelle et morale, qu’il ait été écrit en France, au lendemain d’une guerre que la France avait voulu du droit contre la force, cela en dit long sur les mœurs bourgeoises.
« La régénération des races inférieures ou abâtardies par les races supérieures est dans l’ordre providentiel de l’humanité. L’homme du peuple est presque toujours, chez nous, un noble déclassé, sa lourde main est bien mieux faite pour manier l’épée que l’outil servile. Plutôt que de travailler, il choisit de se battre, c’est-à-dire qu’il revient à son premier état. Regere imperio populos, voilà notre vocation. Versez cette dévorante activité sur des pays qui, comme la Chine, appellent la conquête étrangère. Des aventuriers qui troublent la société européenne, faites un ver sacrum, un essaim comme ceux des Francs, des Lombards, des Normands, chacun sera dans son rôle. La nature a fait une race d’ouvriers, c’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice, en prélevant d’elle, pour le bienfait d’un tel gouvernement, un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre ; soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Réduisez cette noble race à travailler dans l’ergastule comme des nègres et des Chinois, elle se révolte. Tout révolté est, chez nous, plus ou moins, un soldat qui a manqué sa vocation, un être fait pour la vie héroïque, et que vous appliquez à une besogne contraire à sa race, mauvais ouvrier, trop bon soldat. Or, la vie qui révolte nos travailleurs rendrait heureux un Chinois, un fellah, êtres qui ne sont nullement militaires. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait, et tout ira bien. »
Hitler ? Rosenberg ? Non, Renan."
https://histoirecoloniale.net/Aime-Cesaire-Discours-sur-le-colonialisme.html
Bravo, Nuni, bravo, Ogive, de signer vos horreurs d'enfant-roi fort heureusement déjà remplacé.
Retournez donc chez vous, Poutine vous y attend.
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2023 à 12:24
Qui pourrait ne pas se réjouir qu'une trêve survienne enfin dans le débat politique houleux et agressif que nous avons vécu ces derniers mois ? Qui pourrait ne pas se satisfaire que la raison reprenne ses droits et permette enfin de s'écouter et de dialoguer sereinement ? Mais qui pourrait aussi être assez naïf pour imaginer qu'en cette période estivale l'Esprit saint ait soudain illuminé nos politiques au point d'apprivoiser aujourd'hui leurs comportements hier encore si sauvages ?
Ne nous y trompons pas, cet intermède a permis à chacun, majorité comme opposition, de redorer son image, passablement ternie pour certains. Personne n'avait donc intérêt à ce que cette séquence soit un fiasco.
Il est cependant permis de douter que cette initiative, pour louable qu'elle soit, contribue à instaurer durablement un climat plus serein au sein de la sphère politique qui permette d'apporter une solution efficace aux problèmes concrets et parfaitement identifiés auxquels le pays est confronté. Débattons moins mais agissons plus.
Rédigé par : Michel Deluré | 01 septembre 2023 à 12:00
@ Tipaza | 01 septembre 2023 à 09:01
Ce matin sur Radio France, Ernest Renan était à l'honneur : Qu'est-ce qu'une nation ? la définition qu'Ernest Renan développa dans une conférence prononcée à la Sorbonne en 1882 s'est progressivement imposée dans le discours français.
Aliocha devrait s'intéresser aux ouvrages de ce "saint homme" et en profiter pour nous proposer des extraits de ses livres au lieu de nous raconter les Évangiles et la Bible... Imaginez un musulman venant chez "Justice au singulier" nous psalmodier des sourates du Coran chaque jour comme le fait "allo-chat sur radio-chat" !
Rédigé par : Ugo | 01 septembre 2023 à 11:46
Le petit raout consultatif confidentiel s'étant déroulé à Saint-Denis dans les locaux de la Légion d'honneur, nous étions en droit de nous montrer inquiets pour la sécurité des participants dans une localité connue pour être un coupe-gorge pour les non-allochtones, au point que les demoiselles pensionnaires de ladite institution aient semble-t-il désormais besoin de bénéficier d'une escorte pour rejoindre la station de métro la plus proche.
Mais en fait, ce problème a été prévu et nous pouvons remarquer sur la photographie que derrière les quelques personnages déambulant tranquillement sur la chaussée se trouvaient au moins deux pandores veillant sur eux, et probablement d'autres ailleurs.
Nous comprenons mieux.
Rédigé par : Exilé | 01 septembre 2023 à 11:33
On me dit que le président Macron n'a besoin que de trois ou quatre heures de sommeil par nuit. Et nul ne nous dit qu'il souffre d'insomnies.
Quelle chance et quel atout ! Je répète à tout l'univers soir et matin que je dors huit heures par nuit. J'ajouterai une information, qui va stupéfier le même univers au grand complet : quand, pour une raison ou une autre, vraiment exceptionnelle, je ne peux dormir que sept heures, ça ne va vraiment pas.
On vient d'apprendre que le président Macron avait invité tous les chefs de parti pour échanger. Après-coup, on a cette info : les conversations auraient duré de 15 h à 3 heures du matin ! Je présume que cela n'a rien changé au sommeil du président. Mais tous les invités ne s'attendaient pas une si longue soirée. Certains, les plus âgés, ont-ils bâillé, ont-ils piqué du nez, ont-ils dû être réveillés du coude par un voisin de table ? On ne le saura peut-être pas. Attendons la page 2 du « Canard » (1 euro 50, sans milliardaires, sans pub, sans photos et sans foot), mercredi matin.
L'un des invités, dont je ne suis pas vraiment un chaud partisan, Fabien Roussel, le chef du PCF, a réalisé un petit exploit : il est venu à RTL le lendemain matin à... 7 h 40 ! Je conjecture qu'il a eu une nuit blanche et qu'il a dormi ensuite sept ou huit heures en rentrant chez lui. Les autres ont dû rentrer dare-dare au logis, bien fatigués, en s'excusant auprès de leur mari ou de leur femme.
Je reviens au président Macron, dont beaucoup de ceux qui me lisent sont des adversaires Je ne leur ai pas demandé leur appartenance partisane ou leurs préférences idéologiques. Je ne vais guère les ravir en observant que cet homme politique a de nombreuses qualités et de nombreux talents. Son très léger besoin de sommeil lui permet de faire beaucoup de choses chaque jour. On vient d'en avoir une nouvelle preuve. Libre à chacun de peu goûter les choses qu'il fait. L'un de mes aimables correspondants, sur Facebook, vient de me dire que nous vivons, en France, dans une « dictature ». Le terme me paraît un peu fort. On m'accordera qu'il est permis de critiquer le président de la République. Et les critiques sont légion.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 septembre 2023 à 10:18
@ Achille | 01 septembre 2023 à 07:48
Ne me parlez pas de François.
https://www.valeursactuelles.com/politique/quand-simone-veil-evoquait-les-trahisons-successives-de-bayrou.
Je l'avais chopé dans ses contradictions lors du grand débat qu'il avait dirigé à la foire exposition de Pau, en lui rappelant les propos graves qu'il avait tenus quelques années auparavant. Essayant de reprendre le dessus et le micro en hurlant. C'est un fourbe. À à peine 3 mètres de moi, le dorénavant retraité des RG riait bien car il avait comme moi entendu ce qu'il avait dit auparavant.
Il se déclare homme de consensus (en un seul mot) alors qu'il est de la pire espèce. Paris vaut bien une messe.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 septembre 2023 à 09:51
@ Tipaza
L’œil du cœur voit les aveuglements de vos trahisons.
Trois fois vous entendrez le coq chanter, alors enfin vous vous réveillerez.
Il n'est jamais trop tard pour accéder à l'âge adulte de la liberté.
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2023 à 09:49
Je suis très heureux de constater que presque tous les commentateurs semblent plus démocrates et républicains que notre représentant national qui a confondu son rôle avec celui d'un dictateur en herbe sans en avoir la carrure.
Le mépris de Macron pour notre nation est sans limite et fatalement il a eu un retour de bâton qui pour l'instant ne s'est pas encore véritablement manifesté.
Ce que l'on peut constater c'est qu'il favorise l'invasion, qu'il nous surendette pour satisfaire ses caprices, qu'il nous livre pieds et poings liés à la folie de Biden et que ce sont nos ex-relations coloniales qui ne veulent plus de lui et ils ne sont pas les seuls malgré les centaines de millions d'euros qu'il a distribués ici et là pour conforter son image personnelle.
Quant aux citoyens il utilise le "secret Macron" pour les désinformer ou les priver d'information.
Une autre mode est pratiquée : il distribue de temps à autre des "aumônes" au peuple de France et à SES fonctionnaires pour calmer la pression des revendications car il a une peur farouche d'être contesté dans la rue... ce qui ne manquera pas de se reproduire malgré les dîners de...
Rédigé par : Ugo | 01 septembre 2023 à 09:47
@ Aliocha | 31 août 2023 à 20:39
« L'initiative est excellente, n'en déplaise aux spectateurs de cirque romain adepte du pouce levé ou baissé. »
Depuis le temps qu’Aliocha se met le doigt dans l’œil avec son macronisme décadent, il devrait éviter certaines métaphores.
Rédigé par : Tipaza | 01 septembre 2023 à 09:01
@ sylvain | 31 août 2023 à 10:29
Ne vous inquiétez pas ! Le RN veille !!! (*)
(*) Dérision absolue...
Rédigé par : GERARD R. | 01 septembre 2023 à 08:58
"Qu’importe : la haine a reculé…" (PB)
Voilà exprimé de façon concise l’objet de la réunion, car il s’agit d’affect essentiellement, une pure opération de séduction.
Nous avons assisté à un énième numéro de donjuanisme politique de la part de Macron.
À bout d’arguments, sans idées à proposer, il joue sur le charme, ou ce qu’il croit être le charme de ses yeux dont il maîtrise mal la froideur, bleu d’acier, il accentue un sourire convenu, et il pratique l’approche tactile, s’imaginant que le tactile est la forme première et ultime de la communication.
On l’a vu déjà en bras de chemise blanche, lors des débats qui ont suivi la crise des Gilets jaunes, lors de chaque grande et vaine ouverture de colloques ou de conférences, de ceci et de cela, qui devaient résoudre les problèmes qui se posent.
Lui au centre, et les autres autour, lui charmeur, beau parleur et les autres forcément charmés, du moins le pense-t-il.
Le verbe, SON verbe comme ultime argument, laissant les événements décider seuls de la suite à donner à ses augustes paroles, charmeuses à défaut d’être convaincantes.
Toutes ses interventions de médiation en politique étrangère, fondées sur son donjuanisme politique si particulier, ont échoué et pour cause.
Il n’est rien sorti du « grand débat » post-Gilets jaunes, rien non plus de ce fameux Conseil national de refondation, évaporé après avoir été inauguré. On peut à ce propos constater que l’effet chemise blanche est limité.
Que sortira-t-il de cette réunion à huis clos, cherchant à contourner l’Assemblée, et surtout la Première ministre, dont la relation avec les partis est le job ?
Au fait, était-elle présente ? Je n’ai pas trouvé mention de sa présence, mais peut-être n’ai-je pas bien cherché.
Il n’en restera même pas quelques rancœurs, simplement une indifférence devant le vide des capacités d’action et des propositions, un sourire dû au regret du président de ne pas pouvoir se représenter une fois de plus contre MLP, assuré d’une victoire par abstention d’électeurs.
Il pensait tenir, dans cette élection sans fin, le mouvement électif perpétuel.
La séance s’étant prolongé au-delà de ce que était prévu, je vois bien le président dire à un de ses interlocuteurs ce que l’on dit en phase terminale de donjuanisme :
« Baisse un peu l’abat-jour, veux-tu ? Nous serons mieux.
C’est dans l’ombre que les coeurs causent,
Et l’on voit beaucoup mieux les yeux
Quand on voit un peu moins les choses. » (Paul Géraldy)
Rédigé par : Tipaza | 01 septembre 2023 à 08:56
@ Robert Marchenoir
"En fait de blablatage, je n'ai rien compris au préférendum"
Référendum, préférendum, c’est comme référence et préférence.
Exemple : politiquement je me réfère aux idées d’extrême droite donc je préfère l'extrême droite ; prononcer : esseutrêêêmeuh drouâââte !
Rédigé par : sylvain | 01 septembre 2023 à 08:35
Le désespoir de la haine au pays du monomoi-isme des révolutionnaires autour de leur nombril, saura grâce à ce genre d'initiative retrouver l'apaisement nécessaire à l'évolution culturelle indispensable au débat démocratique.
Poser son téléphone pendant douze heures pour se parler face à face amène forcément à renoncer aux infantilismes des tweeteurs compulsifs.
On peut rêver, une consultation respectueuse pourrait avoir valeur d'exemple auprès de ceux qui fument de rage quand on leur augmente la taxe foncière, et qu'alors il ne serait pas indispensable pour calmer l'ire obsessionnelle de la meute des sylvain, de fermer les écoles de voile (salut, Jérôme).
On pourra alors imaginer que l'éducation, seul vecteur d'émancipation, saura enfin enseigner que la prohibition engraisse les dealers, qu'il appartient à chacun d'user de sa liberté pour autre chose que de choisir de s'en passer et retourner aux états d'évolution inférieure par incapacité à voir et écouter, tournant sans conscience autour du nombril d'un moi dont on continue à refuser de reconnaître qu'il ne trouve son identité qu'en rapport à ce qui le dénie.
- "Cruxi-fiction"?
- Non, décapitation !
- Ah, ben d'accord alors, c'est ma tournée :
Veuve noire pour tout le monde !
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2023 à 08:00
Très bonne réponse de François Bayrou , concernant la réunion organisée par Emmanuel Macron avec les leaders des partis d’opposition.
« On voit avec cette réunion qu'il y a un chemin pour discuter ensemble des fondamentaux, de manière constructive et civique, chacun dans sa responsabilité et ses idées. On passe des affrontements simplistes à la prise en compte du pluralisme des Français. »
N’en déplaise à J-L Mélenchon , la démocratie ce n'est pas bloquer des débats à l'Assemblée nationale avec des milliers d'amendements tous plus débiles les uns que les autres et organiser des manifestations dans lesquelles des casseurs pillent des magasins et brûlent du mobilier urbain et les voitures des citoyens honnêtes.
Il semble qu’à la Nupes, un seul responsable de parti l’ait compris : Fabien Roussel qui, soit dit en passant est devenu le plus populaire des leaders d'opposition.
En politique il n'y a pas de hasard...
Rédigé par : Achille | 01 septembre 2023 à 07:48
La haine en politique, c'est notamment depuis 1968 le fonds de commerce de base.
Si on est de droite, c'est qu'on est plus ou moins nazi.
Un bon truc pour exacerber l'accusation: vous en rajoutez des couches aux horreurs de la guerre, et si un couillon mord à l'hameçon en levant le doigt pour moufter, c'est qu'il est nazi.
Attention ! On est des fripouilles, mais c'est pour la juste cause de gauche ; la haine est de rigueur pour parer à toute accusation.
Comme ça marche, on embraye sur le LGBT.
Si bien que si la scène de c*l avec une fille bien roulée était de rigueur au milieu des films pour les débiles de droite, maintenant la norme est au boudin dans des œuvres de haute tenue philosophique LGBT de gauche.
Attention ! Là aussi, on est des fripouilles, mais c'est aussi pour la bonne cause de gauche; la haine du beau est de rigueur pour parer à toute accusation.
Alors la vérité et le beau seraient à droite, et la malhonnêteté et le laid à gauche ?
Eh oui ! Il en est ainsi depuis que les plus intelligents et les plus beaux sont généralement plus riches que les imbéciles et les laids, et que ces derniers veulent s'en venger.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 septembre 2023 à 07:38
@ F68.10 | 31 août 2023 à 19:58
"Le fait qu'on ait besoin d'un huis clos pour avoir des échanges sur le sort du pays témoigne d'une situation catastrophique sur le plan de la culture démocratique."
C'est pas faux.
Concernant le référendum, ce qui est extraordinaire, c'est que tout le monde semble plutôt d'accord pour dire qu'il en faudrait un, là, maintenant, mais qu'il s'agirait de convenir d'un sujet.
En gros, les Français menacent d'élire Marine Le Pen, donc jetons-leur un nonosse, faisons semblant de les consulter, mais sur quoi, au fait ?
Personne n'a l'air de trouver la démarche anormale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 septembre 2023 à 01:04
"Mais quelque chose s'est passé, un bouleversement pas si anodin que cela, une accalmie, presque de la douceur dans la forme, un miracle dans notre démocratie imparfaite." (PB)
…accalmie... douceur... miracle…"
Humm, est-ce la haine qui a vraiment reculé, ou était-ce du désespoir ?
Rédigé par : Claude Luçon | 01 septembre 2023 à 00:50
Tous les partis ? Même Liot ?
Rédigé par : Alix | 31 août 2023 à 21:13
L'art du consensus nécessite apprentissage.
L'initiative est excellente, n'en déplaise aux spectateurs de cirque romain adepte du pouce levé ou baissé.
Rédigé par : Aliocha | 31 août 2023 à 20:39
@ Robert Marchenoir
"En fait de blablatage, je n'ai rien compris au "préférendum". Quiconque sabote les mots détruit le sens lui-même. Bien qu'ayant lu plusieurs articles sur le sujet, j'ignore toujours en quoi cela consiste."
D'après ce que j'ai compris, il s'agirait d'une innovation du genre questionnaire à choix multiples. C'est une fausse bonne idée et je doute que cela soit constitutionnel.
Cela étant, Jupiter semble avoir affirmé qu'il ne savait pas ce qu'était un "préférendum", et que l'idée n'a germé que dans la tête d'Olivier Véran et non pas dans la sienne.
Un questionnaire à choix multiple est bien trop facilement instrumentalisable: le choix des cases permet d'orienter outrageusement la réponse. À proscrire.
Je valide par contre l'idée qu'il convienne de renouveler la pratique du référendum, pour la défaire de sa tradition plébiscitaire pas vraiment démocratique. Mais cela ne me semble pas être la bonne méthode.
Un référendum, c'est fait pour répondre à la question, et non pas pour envoyer valdinguer le président élu.
Moi, par contre, ce qui me frappe, dans cette discussion à rallonge, c'est qu'il est impossible de trouver un autre cadre que celui-ci pour que les partis politiques arrivent à discuter. Dès qu'il y a une caméra, un journaliste, un téléphone portable, LFI et le RN se sentent obligés de faire monter la mayonnaise en projetant une image d'opposition radicale et permanente. Normalement, c'est le parlement qui devrait être, en transparence, le lieu de ces conciliabules. Ce n'est pas le cas. Si on ne les met pas en huis clos avec Papa-Roi, ces gamins sont incapables de discuter.
Le fait qu'on ait besoin d'un huis clos pour avoir des échanges sur le sort du pays témoigne d'une situation catastrophique sur le plan de la culture démocratique.
Un huis clos nourrit l'opacité. En temps normal, il devrait susciter la défiance.
C'est donc pratiquement un aveu d'échec de nos institutions, pour moi. Un aveu d'échec de la part de l'intégralité du spectre politique. La preuve d'une culture démocratique bien trop immature.
Rédigé par : F68.10 | 31 août 2023 à 19:58