Emmanuel Macron est-il jaloux de ses ministres ?

L'interrogation de mon titre n'est pas provocatrice. J'ai la faiblesse de considérer qu'elle met en évidence ce qui participe, certes de manière minimaliste, au dérèglement de notre vie républicaine.

Pour me résumer, nous avons dorénavant un président de la République pour lequel tous les domaines sont réservés, et plus seulement les relations internationales et la Défense.

Ces derniers mois, il était partout, s'occupait de tout, annonçait tout, ayant jeté depuis longtemps au rancart la rareté présidentielle. Depuis son retour de Brégançon, il paraît possédé par une seule envie : montrer qu'il ferait mieux que tous les ministres réunis et que chacun d'entre eux. Même s'il ne s'agissait que d'extérioriser une énergie hors du commun, on pourrait regretter la permanente et déplorable confusion des rôles. La cohérence interdirait pourtant de dénoncer le manque d'efficacité et l'amateurisme de la plupart des ministres, comme le fait régulièrement le président lors des Conseils hebdomadaires, et de les priver pourtant de la parole et de l'action dont ils devraient être exclusivement responsables.

Probablement y a-t-il dans cet impérialisme le sentiment (qu'il est difficile de formuler explicitement à la suite des polémiques qui ont suivi certains propos présidentiels) d'une supériorité de principe d'Emmanuel Macron sur l'ensemble de tous ceux qui le servent de près ou de loin. Malgré l'évidence de plusieurs erreurs comme par exemple le calamiteux choix de Pap Ndiaye heureusement remplacé par Gabriel Attal. S'il convenait d'être irréprochable pour avoir le droit de s'autoriser des critiques, la vie de président ne serait plus tenable !

Les exemples sont multiples de cet investissement par Emmanuel Macron de champs qui, même avec le pouvoir considérable d'un président de la Ve République, devraient demeurer dans le pré carré des ministres. Il y a des épisodes mineurs et d'autres beaucoup plus préoccupants (Le Monde).

Quand Emmanuel Macron va encourager l'équipe de France de rugby, il ne fait rien comme tout le monde. À bien écouter son discours, non seulement, même si c'est une tradition, il se substitue à la ministre des Sports (dont le ton est implacablement monotone et doucereux !) mais il s'abandonne à une immixtion presque ridicule quand on sait ceux auxquels il adresse ses pronostics et ses avertissements.

En revanche, lorsque systématiquement il grille la politesse à Gabriel Attal au point d'apparaître plus ministre que lui, plus concerné par le sujet et l'Éducation nationale que le titulaire du poste pourtant choisi par lui, il y a un problème qui à la fois fait douter de l'existence d'un président seulement en charge de l'essentiel et de celle d'un ministre exclusivement concentré sur ses tâches.

Gérald Darmanin lui-même n'a pas échappé, en certaines circonstances, à ces pulsions de domination du président, d'autant plus vives qu'elles pouvaient sembler pallier, par raccroc, ses faiblesses régaliennes.

Ce malaise organique et en même temps démocratique est aggravé par le fait qu'Emmanuel Macron, trop soucieux de lui pour se contenter de répéter tel quel le message ministériel, le complique en le formulant autrement. Par exemple, sur l'expérimentation de l'uniforme. Ou sur l'interdiction de l'abaya : sa comparaison avec Samuel Paty ne m'a pas choqué d'autant plus qu'il avait pris la peine de préciser l'absence de lien mais il n'empêche que sa référence n'était pas utile et créait une controverse alors que l'interdiction de l'abaya et du qamis était très majoritairement approuvée.

En résumé, le président se substitue aux ministres et parfois fait moins bien qu'eux.

Osons aller au bout de l'explication psychologique. Depuis 2017 - et sa réélection a accentué cette propension -, on a constaté que le président, en même temps qu'il exige une inconditionnalité absolue, est gangrené par un sentiment de jalousie à l'égard de ceux qui de manière durable sont plus dans la lumière que lui ou ont eu le talent et l'intelligence de proposer des mesures qui les font apprécier très largement. Dans le premier cas, jalousie à l'encontre d'Édouard Philippe. Dans le second, plus subtilement manifestée, à l'égard de Gabriel Attal.

Il ne fait pas bon être ministre sous ce président de la République. Bon ou mauvais, il vous relègue ou vous remplace. Remarquable, il vous envie et vous en veut.

Emmanuel Macron tellement idolâtré par ses affidés et pourtant humain, trop humain...

Comments

[Rédigé par : Axelle D]

@ Vamonos | 08 septembre 2023 à 09:47

Pauvre homme, vous ne savez pas qui vous tentez de salir par ces viles attaques qui n'éclaboussent et ne salissent que vous-même !

En disant qu'il y avait bien d'autres combats à mener dans notre pays que faire une fixette sur un bout de chiffon, j'avais juste voulu rappeler les gens de bon sens à la réalité et à la raison concernant les vrais problèmes !

Ce qui semble vous échapper dans votre empressement à vouloir me contrer et me rabaisser avec d'autres esprits retors qui ont fait de ma personne le bouc émissaire de ce blog et n'ont de cesse que de vouloir m'enfoncer quoi que je dise !
Le plus cocasse c'est qu'il arrive à ces mêmes contradicteurs de mauvaise foi d'approuver, voire d'encenser un peu plus tard quelqu'un qui va reprendre "textuellement" mes propos.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Julien WEINZAEPFLEN | 08 septembre 2023 à 12:32

Je vous ai lu, c'est intéressant, je diffère de votre opinion, position munichoise, même si le nombre d'abayas a été minuscule, c'est l'Etat qui agit cette fois-ci et cela change tout.

Avec l'ancien système, dans quelques années vous auriez découvert une bâche qui recouvre l'école. À tout prendre je préfère quand même la minijupe dont les parents pourraient définir la longueur, l'école n'est pas le Club Med et les parents le savent bien.

Laisser à discrétion le choix aux chefs d'établissement jusqu'à maintenant c'était la fuite en avant, on a vu où cela a mené. J'ai cité ici le livre de la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler, on pourrait relire les comptes rendus du procès de Charlie... Ce livre a le mérite d'alerter ceux qui veulent un monde libre, "à Rome vit comme les Romains", respectons-nous comme nous sommes en France.

Saint-Just était lucide - oui je sais il a déliré aussi. De lui aussi (Discours sur la constitution à donner à la France) “Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.” En fait le sémillant Gabriel Attal n'a fait qu'appliquer ces principes, il était sans doute temps. Nous n'avons plus le temps de tergiverser et en ce sens je regarde ma peau avant la chemise comme aurait dit mon grand-père, le blasphème aussi sans réfaction, sans ce mais qui me fiche la trouille.

[Rédigé par : caroff]

@ Valéry
"Le problème en France n'est pas l'Islam en soi - les gens font souvent une confusion de nature endogène et anachronique. Le problème français est que les ex-colonisés utilisent l'Islam et ses pires incartades pour se venger du colonisateur originel à travers ses descendants."

En plein accord avec vous.
Pendant la guerre de libération, le FLN utilisa l'islam comme un ferment national en obligeant les moujahids à faire la prière au maquis...

[Rédigé par : Vamonos]

@ Patrice Charoulet | 10 septembre 2023 à 12:54

Pour qui vous prenez-vous ?
Vous proposez le bannissement d’un blogueur de JaS !
Quelle audace mal placée !
Sylvain me fait rire, il a un côté Don Quixote qui apporte une touche de fantaisie sur ce blog.
Longue vie à ce blog, longue vie à sylvain.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

"...espèce de débile mental fanatique imbécile abruti le nez dans ses fesses analphabète menteur invétéré fasciste d'opérette nazi de poche communiste de mes pieds...". Tels sont les mots que Robert Marchenoir emploie pour s'adresser à sylvain.
C'est une façon de parler à laquelle je n'avais pas songé.

Au sujet de sylvain, j'ai proposé son bannissement définitif de ce blog, car il ne contribue pas vraiment à la bonne renommée de ce blog. Mon souhait n'ayant pas été exaucé, je pense qu'il faut se borner à ne pas vouloir échanger ici avec lui.

[Rédigé par : sylvain]

@ Robert Marchenoir | 09 septembre 2023 à 17:44
« Je passe mon temps à le faire, espèce de débile mental fanatique imbécile abruti le nez dans ses fesses analphabète menteur invétéré fasciste d'opérette nazi de poche communiste de mes pieds. Je dénonçais l'islamisation, l'immigration et la criminalité à une époque où vous étiez encore dans vos couches. »

Marchi du cercle des pouets pouets pas tous disparus nous parle de couches, lesquelles ? Celles de ses incontinences mentales pour diarrhées verbales ?
Dans le temps de notre jeunesse folle, tout bébé nous ne connaissions pas les couches, trop chères, nous faisions direct dans la barboteuse.
Ce n‘est que plus tard au début de notre fin de vie que nous avons la joie et le bonheur d'en porter, mieux vaut tard que jamais.

[Rédigé par : Vamonos]

@ sylvain | 09 septembre 2023 à 07:47

Pour vous, la guerre en Ukraine, c’est quoi ? Un moyen de contester ?
Votre état d’esprit chafouin a besoin de s’exprimer, j’en conviens.
Sinon, que pensez-vous des bombardements d’entrepôts de céréales à 300 mètres de la frontière roumaine ?
Erdogan et ses copains ne sont contents, le prix de la semoule de couscous monte encore.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ sylvain | 09 septembre 2023 à 07:47
"Invasion islamiste programmée avec un record hallucinant de crimes que vous appelez de vos voeux, ce qui est grave chez vous c’est que vous ne le condamnez jamais."

Je passe mon temps à le faire, espèce de débile mental fanatique imbécile abruti le nez dans ses fesses analphabète menteur invétéré fasciste d'opérette nazi de poche communiste de mes pieds.

Je dénonçais l'islamisation, l'immigration et la criminalité à une époque où vous étiez encore dans vos couches.

Vous vous essuyez les pieds sur les Russes et la Russie. En fait vous vous essuyez les pieds sur tout ce qui n'est pas votre minable petite personne. Poutine, pour vous, n'est ni un homme, ni un dirigeant politique : c'est une poupée vaudou qui sert de défouloir à votre narcissisme pathologique.

Vous faites honte à Éric Zemmour. Il devrait porter plainte pour diffamation contre vous. Vous salissez son travail et vous insultez ses électeurs. Vous êtes un traître à la France.

Votre volonté de mentir et de tromper vient d'être démontrée de façon irréfutable, et vous avez encore l'impudence d'élever la voix. Pas une ligne de vos éructations ne mérite crédit. Vous écririez qu'il fait jour à midi qu'il faudrait encore emballer vos commentaires dans un sac étanche et s'en débarrasser telles des déjections.

[Rédigé par : Valéry]

@ sylvain

En effet, le discours que vous avez cité est un faux, inventé de toute pièces. Naturellement, cela ne vient pas de sources russes et ne fait guère partie d'une soi-disant propagande anti-occidentale, pourquoi se tireraient-ils une balle dans le pied ? La cohésion entre l'Islam, d'une part, et la culture et le mode de vie russes, de l'autre, est optimale et sans pareil dans le reste du monde.

Le problème en France n'est pas l'Islam en soi - les gens font souvent une confusion de nature endogène et anachronique. Le problème français est que les ex-colonisés utilisent l'Islam et ses pires incartades pour se venger du colonisateur originel à travers ses descendants.

Voila pourquoi il faut les tenir à distance ou alors récuser toutes leurs revendications identitaires, car elles ont un sens et un but précis. Marc-Aurèle l'avait bien dit de son temps : "La meilleure façon de se venger d'un ennemi, c'est de ne pas lui ressembler".

[Rédigé par : Lodi]

@ F68.10 | 09 septembre 2023 à 10:10

Je sais bien que l'Afrique c'est grand, et que tout le monde n'a pas vécu dans la même, mais vu de loin, je ne peux guère recueillir que des fragments sur l'Afrique.
Parce que c'est grand, et qu'à l'origine, ce continent est celui qui m’intéresse le moins, pardon.

Pour autant, je n'ai jamais eu dessein de nier les spécificités des blogueurs ou des Africains.
Qu'en fait, je traite comme tout le monde : si tu es avec moi, je suis avec toi, si tu es contre moi, je te laisse tomber comme un fardeau et une souillure. Parce que c'est ce que tu es pour moi, et que je n'ai pas que ça à faire : imiter les meilleurs ou développer le meilleur de moi, c'est mon attitude, invariable.

[Rédigé par : F68.10]

@ Lodi
"Ce qui est bien, grâce à ce blog, est qu'on puisse entendre plusieurs sons de cloche, justement, chasseur de gisements pétroliers, F68.10 qui y a vécu enfant, cela fait au moins deux sons de cloche."

L'Afrique, c'est grand.
Je ne reconnais pas du tout dans l'Afrique subsaharienne qui fait l'objet de coups d'État comme au Niger l'Afrique dans laquelle j'ai grandi.

Il suffit de regarder une carte. Au centre de l'Afrique, c'est rouge. Au sud de l'Afrique, c'est vert.

Nonobstant l'apartheid (qui se situait de l'autre côté de la frontière et que je n'ai donc vécu que très indirectement), j'ai grandi dans le vert. Pas dans le rouge.

[Rédigé par : Lodi]

@ Ugo | 08 septembre 2023 à 22:52

Bonjour Ugo,

D'abord, je vous prie d'agréer mes excuses, trop occupé je n'ai pas pu vous répondre hier !

Ce qui est bien, grâce à ce blog, est qu'on puisse entendre plusieurs sons de cloche, justement, chasseur de gisements pétroliers, F68.10 qui y a vécu enfant, cela fait au moins deux sons de cloche.
Et en plus vous intervenez, plus on est de fous, plus on rit... Enfin, si avec tout ça on ne s'intéresse pas un peu plus à l'Afrique qu'on ne le fait de soi-même, c'est à désespérer !

Enfin, je commence par l'Inde, parce que l'Inde me "parle" plus, quand même... Eh bien, je ne verrais rien de mal à ce que ce pays change de nom.
Avoir été colonisé est une souillure, je l'admets volontiers, changer de nom peut être un bain lustral. Enfin, tout dépend du fait de savoir si on n'en profite pas pour régler des comptes en interne ou déstabiliser indûment le monde, à l'étranger.
Si la mutation opère, ce qui n'a rien de sûr, on verra ce qu'elle donnera... Comme je l'ai dit, je n'ai rien contre, a priori. Cependant, je n'y pousserais jamais un pays pour autant par crainte des deux raisons évoquées ou que cela serve à occulter des problèmes plus graves.
Tout doit toujours été calculé, anticipé, enfin, dans la mesure du possible, nous ne sommes hélas pas des surintelligences.

Donc l'Afrique... Et le reste du monde.
Je ne doute pas qu'on trouve des gens bien partout, ni d'ailleurs qu'il est des charmeurs de serpents humains, si on me passe l'expression, ou des Orphée apaisant tout le monde.
Ce qui aide sans doute dans cette attitude est de n'envisager que la responsabilité personnelle de chaque personne, souvent assez faible quand on ne croise pas de dirigeant.

J'admets les fautes de la France, plus inévitables que dans d'autres pays : notre équilibre des pouvoirs n'existe qu'en trompe-l’œil.
Contrôle ? Exemple ?
Rien ne me va dans tout cela, nous sommes dans une démocratie de dernier rang, Paris la Ville Lumière, oui, la France qui éclaire le monde, un mythe !

Les gens soit ne prennent que le meilleur en oubliant le reste en ne se demandant pas si une nation à liberté à éclipses doit être imitée en politique, soit ce sont nos désordres et abus qui lui plaisent.
Tout cela n'a rien de bon.
Et comme dans le cas russe, quoique dans une moindre mesure, nos créateurs doivent servir à détourner l'attention du public de faiblesses que nous répugnons à corriger.
Pitoyable.

Voulons-nous rester libres ?
Progresser ou faire la roue, paons et coqs ?
Telle est la question. Je préfère immoler la vanité au reste plutôt que le reste à la vanité.

Et donc, comme je me tue à le dire, imitions les Anglo-Saxons pour l'équilibre des pouvoirs, liberté d'expression américaine, prenons la politique danoise d'immigration et raffermissons notre courage et notre amour de la liberté par la grâce de l'exemple ukrainien.

Cependant, d'un autre côté, il existe une responsabilité politique pour ce que fait son pays, des pays à qui on ne peut concéder à tous le même respect, ainsi, les Russes sont fort décevants, pour ne pas dire plus : on avait pu croire qu'avec leurs réformes, ils progresseraient en politique et en économie de sorte que ces aspects ne soient plus indignes de leurs créateurs, qui quelle honte, leur servent de justification, tels des chefs-d’œuvre dévolus au rôle de paravent de latrines !

Les Ukrainiens, au contraire, redoublent de courage, d'amour de la liberté et d'intelligence, fidèles à leur histoire et tournés vers nos réalisations comme nous devrions l'être vers la manière dont ils vivent l'amour de la liberté, inlassablement recherchée.
Que dire ? La liberté est un Graal que les Anglo-Saxons ont depuis longtemps et qu'ils ont gardé sans dire "la liberté pourquoi faire", jamais blasés, décadents, les Ukrainiens ne l'ont pas eue mais toujours quêtée, jamais découragés, jamais corrompus par leurs chaînes.
Si ce n'est pas la vanité personnelle ou de son pays qui anime, mais l'amour du vrai, du beau, du bien, et... de la liberté, comment ne pas les admirer, applaudir et imiter ?
Inconcevable pour moi.

Précision, je ne veux pas dire que ces modèles soient parfaits, vu que ce ne sont pas des immortels se salissant les pieds sur la terre impure. Ils vont "simplement" aussi loin que le leur permet notre nature et une situation très périlleuse.
Vu que le monde est aussi bien animé par des guerres incessantes que par la tectonique des plaques.

En plus, parfois, il y a des modes, du panurgisme, par exemple contre les Anglo-Saxons, en France, mais qu'importe ?
Persévérons sur la bonne voie !

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[Rédigé par : sylvain]

@ Robert Marchenoir
« Arrêtez de mentir. Arrêtez d'abuser de ce blog pour répandre votre propagande pro-russe et anti-française. Arrêtez vos répugnantes manifestations de servilité envers une puissance étrangère hostile, qui ne se cache pas d'œuvrer à notre perte. »

Ma réponse sera claire, nette et sans bavure : vous ne supportez pas qu’un vrai chef tienne un discours de vérité et de fermeté, soumis que vous êtes au pantin de l’Elysée ; votre poutinophobie vous étouffe et vous refusez d‘admettre la vérité.

Arrêtez de mentir.

Arrêtez d'abuser de ce blog pour répandre votre propagande odieuse et nauséabonde antirusse promacronienne.

Arrêtez vos répugnantes manifestations de servilité collabo soumise envers notre gouvernement pro-islamiste promigrants qui ne se cache pas d'œuvrer à notre perte : invasion islamiste programmée avec un record hallucinant de crimes que vous appelez de vos voeux, ce qui est grave chez vous c’est que vous ne le condamnez jamais.

L’avenir est facile à prévoir, nul besoin de boule de cristal : la guerre en Ukraine et ses centaines de milliers de morts ou plus, sera finie que nous continuerons ad vitam aeternam à subir la nôtre, celle que nous a déclarée l’envahisseur islamiste avec des scores macabres bien supérieurs aux leurs.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ sylvain | 08 septembre 2023 à 08:52

Vous mentez. Je dis que vous mentez, car vous avez tant de fois refusé de tenir compte des faits qui vous ont été présentés, que vous ne pouvez vous prévaloir d'avoir été trompé par le faux manifeste que constitue le prétendu discours anti-musulman de Poutine que vous nous présentez. C'est vous qui cherchez à nous tromper.

Votre texte fait partie de la longue opération de désinformation menée par la Russie afin d'affaiblir l'Occident.

Poutine n'a jamais dit quoi que ce soit qui ressemble un tant soit peu à ces propos. Je vous mets au défi de fournir la source de ce texte, que vous ne vous donnez évidemment pas la peine de partager.

Ce bobard a été lancé en 2013, et relancé en 2020. Son caractère mensonger a été démontré depuis longtemps. Voyez, par exemple, la réfutation de l'agence Reuters : le site officiel de la présidence russe est très bien fait, et il garde scrupuleusement la trace des interventions de Poutine, avec leur traduction officielle en anglais. Poutine n'a fait aucun discours le 4 août 2013, contrairement à ce que vous prétendez.

En revanche, il a fait de multiples déclarations, et pris de nombreuses décisions, qui sont à l'opposé du faux discours que vous nous présentez ici.

Quelques points parmi d'autres. Vous attribuez à Poutine les propos suivants : "La Russie n’a pas besoin de minorités musulmanes." En réalité, cette même année, le 22 octobre 2013, il a déclaré, à l'occasion du 225ᵉ anniversaire de l'Administration centrale spirituelle des musulmans de Russie :

"L'islam est un élément éminent du tissu culturel russe, une part intégrante, organique de notre histoire. Nous connaissons et nous nous remémorons les noms de nombreux musulmans qui ont contribué à la gloire de notre patrie commune : des hommes politiques, des savants, des entrepreneurs, des personnalités culturelles et artistiques et de vaillants guerriers."

"Il y a 225 ans, l'impératrice de Russie Catherine II a promulgué un décret créant l'Administration centrale spirituelle des musulmans de Russie, ici à Oufa. En fait, l'islam a été officiellement reconnu comme l'une des religions traditionnelles de Russie par les autorités tsaristes."

"La Russie, pays où la majorité de la population était composée de chrétiens orthodoxes, a été un exemple de tolérance religieuse et de lucidité pour l'Europe et le monde à l'époque. [...] Cette décision fut la suite naturelle de notre expérience historique, qui nous a permis de bâtir un État multi-ethnique et multi-religieux, une civilisation unique faisant le lien entre l'Est et l'Ouest, l'Asie et l'Europe."

"Des peuples de différentes nationalités ont œuvré de concert pour créer un grand État, un État immense, où chaque nation et groupe ethnique conserve son identité propre."

La preuve sur le site officiel de la présidence russe, par opposition aux poubelles de désinformation anonymes où vous ramassez les ordures que vous nous jetez à la figure.

C'est donc exactement le contraire des propos que vous prêtez à Poutine. Continuons.

Le 24 janvier 2018, le président russe a réaffirmé cette doctrine lors d'une réunion avec les muftis du pays :

"L'islam traditionnel fait partie intégrante du code culturel russe, et la oumma, sans aucun doute, est une composante très importante du peuple russe multi-national."

Il a promis, à cette occasion, son "soutien résolu" à une "renaissance de l'éducation islamique en Russie".

La preuve incontestable sur le site du Moscow Times, citant l'agence Tass.

Le 21 novembre 2019, Poutine est intervenu au Kirghizstan, lors d'une conférence intitulée "Orthodoxie et islam, religions de paix". Il a déclaré que l'islam et le christianisme orthodoxe étaient basés sur les mêmes valeurs fondamentales :

"L'islam et le christianisme orthodoxe, tout comme les autres religions du monde, sont basés sur des valeurs humanistes fondamentales d'une importance durable : la miséricorde et l'amour du prochain, la justice et le respect de l'être humain."

La preuve sur le site du Moscow Times, citant l'agence Tass.

Le 23 septembre 2015, Poutine a inauguré, à Moscou, une mosquée qu'il a présentée comme la plus grande d'Europe. Elle peut accueillir 10 000 fidèles.

Il était accompagné du président turc Recep Tayyip Erdogan et du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui ont contribué à son financement.

Lors de la cérémonie, le chef de l'Union des muftis de Russie, Ravil Gainutdin, a déclaré : "Il y a plus de dix ans, notre dirigeant, Vladimir Vladimirovitch Poutine, a été le premier des chefs d'État de toute l'histoire russe à qualifier la Russie de pays musulman."

"Ni les tsars, ni les empereurs, ni les secrétaires généraux du Parti communiste n'ont jamais fait cela. Il a aussi souligné que l'islam était l'un des piliers de l'État russe, et qu'il considérait la Russie comme le soutien le plus authentique, le plus constant et le plus fiable de la religion islamique et du monde islamique."

Dans son discours, Poutine a déclaré que cette mosquée était "digne de la capitale d'un pays multi-national et multi-confessionnel, et digne de la Russie où l'islam, de par la loi, est l'une des religions russes traditionnelles."

"La Russie a été fondée par le biais de l'enrichissement réciproque de différentes traditions, cultures et religions, et c'est en cela que consiste la force de notre mère-patrie. La communauté musulmane de Moscou existait déjà au Moyen Âge, comme le montrent les nombreuses rues qui portent des noms aux racines tatares."

"Aujourd'hui, l'islam traditionnel est une part inaliénable de la vie spirituelle du pays. Ses valeurs humanistes enseignent la miséricorde, la justice et le souci du prochain. Nous respectons ces valeurs au plus haut point."

La preuve sur le site du russologue Paul Goble, avec les liens vers les médias russes correspondants.

Vous prétendez que Poutine aurait dit, à la Douma (chambre des députés russe) : "Lorsque cette honorable assemblée pense à créer de nouvelles lois, elle doit prendre essentiellement en considération l’intérêt national russe et, considérant que les minorités musulmanes ne sont pas des Russes, elle ne doit pas prendre en compte la charia, la loi des musulmans."

Non seulement c'est faux, mais la charia est en vigueur en Russie. En dehors du fait que le gouverneur islamique dictatorial de la région de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, fait exécuter les homosexuels raflés par la police, après torture et sans jugement, la Douma vient d'adopter, le 19 juillet dernier, une loi autorisant la finance islamique dans quatre républiques musulmanes de Russie, sous l'égide de la Banque centrale russe.

La preuve sur le site de l'agence Tass.

On pourrait continuer cette liste à l'infini.

Arrêtez de mentir. Arrêtez d'abuser de ce blog pour répandre votre propagande pro-russe et anti-française. Arrêtez vos répugnantes manifestations de servilité envers une puissance étrangère hostile, qui ne se cache pas d'œuvrer à notre perte.

[Rédigé par : Ugo]

@ Lodi | 08 septembre 2023

Bonsoir Lodi,

Vous savez que celui qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son.

Alors à Dakar, à Abidjan, à Bamako, à Nouakchott, à Rabat, à Tananarive, à Pékin, à Hong Kong, à Ürümqi, à Shanghai, au Cap, à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Tokyo, à Buenos Aires… à Ushuaïa... à... à... je n’ai rencontré que des sourires… tout est une question de feeling…

Et puis les Anglais sont encore plus empêtrés que nous avec leurs anciennes possessions asiatiques (heureusement ils ont semé au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande alors que nous leur avons abandonné le Canada, comme la moitié des USA a été vendu par Napoléon qui avait besoin d'argent pour faire la guerre en Europe), aujourd'hui d’ailleurs le Premier ministre indien Narendra Modī vient même de débaptiser l’Inde. La presse vous explique pourquoi !
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/narendra-modi-veut-changer-le-nom-de-l-inde-en-bharat-et-offusque-l-opposition_6020129.html

Nos malheurs en ex-AOF viennent de nos Présidents depuis Mitterrand et notamment du dernier qui s’est fait jeter de partout… encore une question de feeling… et aussi de corruption !

https://www.youtube.com/watch?v=PSqhNWoUt-Q

[Rédigé par : Lodi]

@ Claude Luçon | 08 septembre 2023 à 16:09

Eh oui, l'Afrique, c'est comme tout : il faut se tourner vers les meilleurs et laisser les autres de côté.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Lodi | 08 septembre 2023 à 06:28

À propos de décolonisation, ayant vécu celle du Gabon puis du Nigeria, réaction.
1960
GABON : me promenant quelque temps après sur le quai maritime de Port-Gentil, j'ai croisé un Gabonais, lui ai souri, lui m'a répondu en me traitant de "sale Blanc !". Surpris je me suis retourné pour le regarder, il a pris la poudre d'escampette bien que je ne le menaçais en rien ! Quelque chose de similaire m'est arrivé plus tard à Dakar sur la place centrale.
Dans les deux cas j'étais en courtes visites professionnelles.

NIGERIA : À Lagos où je résidais, le lendemain de la célébration de l'indépendance à laquelle j'avais assisté je marchais dans Lagos, vers mon bureau ; un gigantesque Yoruba marchait dans l'autre sens sur l'autre trottoir, il a traversé droit vers moi, m'a pris dans ses bras en me félicitant - pourquoi ? - et puis m'a serré longtemps et vigoureusement la main, tout heureux.

Le jour d'après dans le grand stade d'Ebute Metta, faubourg de Lagos, un concert a été donné par Louis Armstrong et ses All Stars, venus des USA pour l'indépendance, Armstrong était de souche Yoruba, le stade était plein, Noirs et Blancs mêlés, il n'y avait plus de Noirs et de Blancs, juste une foule déchaînée, les Blancs encore plus enthousiastes que les Noirs en chantant avec Satchmo. L'ironie étaient que les Blancs connaissaient Satchmo les Nigérians non, ils préféraient leur star d'alors Bobby Benson et son groupe qui partageaient le concert avec Satchmo !

EXPLICATION
La France a décolonisé sans tralala et est restée, les Britanniques ont fait une cérémonie émouvante, brillante, dans la nuit du 30/09 au 01/10 et sont partis, réellement partis.
Voici comment !
Une cérémonie organisée dans le stade central de Lagos, tous les pays étaient représentés, j'y étais alors invité par notre Consul avec deux couples français, nous étions assis sur les gradins, ensemble, le soir du 30/09 avant minuit.
Nous avons eu droit d'abord à une démonstration militaire anglaise, celles qu'ils font si bien. Au centre un très grand mât avec le drapeau britannique flottant haut.

Soudain, à minuit exactement, la lumière sur la stade à disparu, nous étions dans le noir complet. La lumière est revenue, au sommet du mât flottait le drapeau vert-blanc-vert du Nigeria, sur le terrain du stade se trouvait des soldats nigérians et leur musique jouant le nouvel hymne nigérian puis ils nous ont fait une démonstration de parade qui n'avait rien à envier à celle des Britanniques !

Le jour suivant rien n'indiquait que les Britanniques avaient autrefois géré ce pays, la suite de même.
En outre personne ne les a vu baisser le drapeau britannique. Il était là, cinq minutes après il n'y était plus !
Ils étaient partis et ne sont pas revenus.
(Sauf quand ils ont besoin d'un très discret coup de mains contre Boko Haram.)
Le drapeau britannique ne flotte plus sur leurs ex-colonies, seulement sur leurs ambassades !

Les Nigérians se sont battus entre eux, guerre du Biafra, Charles de Gaulle a éprouvé le besoin d'y mettre son nez en soutenant les rebelles Ibos, les Biafrais, qui ont perdu, en réaction les Britanniques ont soutenu l'autre côté.

Une situation similaire à ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui, de Gaulle encourageait le Biafra, comme Poutine le Donbass, les Britanniques dans le rôle des démocraties armant les Ukrainiens.
La coalition Yoruba + Hausa-Fulani l'a emporté, après une guerre vicieuse le pays s'est construit, tout seul, passant de République à régime militaire trois fois, les militaires redonnant le pouvoir aux civils qui saignaient le pays, les militaires reprenant le pouvoir, en se servant aussi, mais moins que les civils.

Ils sont aujourd'hui une démocratie avec un président élu, la seule vraie en Afrique, la RSA est une triste blague qui va tourner au désastre bientôt, il y a une opposition démocratique énergique mais le pays est aujourd'hui le premier au rang du PIB de toute l'Afrique, devant même l'Egypte.
Les Nigérians adorent leurs anciens coloniaux et sont fiers d'être membres du Commonwealth.
Aucun de nos médias n'en parlent !
Notre erreur a été de ne pas faire comme les Britanniques.

220 millions de Nigérians vivent au sud du Niger, sur un territoire de même taille, et possèdent une armée bien organisée et une économie saine, enfin, dans le sens africain !
Le Niger ne vaut rien sans le Nigeria, qui est entre Niger et océan Atlantique, rien ne sort du Niger sans passer par le Nigeria, le fleuve Niger, venu du Bénin, et son affluent Benue du côté Cameroun, coule loin de la frontière avec le Niger.

Le PIB du Nigeria, 1er PIB de toute l'Afrique, devant Egypte, Afrique du Sud, Algérie et Maroc, est de 440,83 milliards $US, celui du Niger (28e) 14,82 milliards $US pour 24 millions d'habitants soit 2 000 $US par habitant au Nigeria contre 617 $US au Niger.

Mais que faisons-nous toujours dans ces pays à deux sous qui nous insultent alors qu'ils ne peuvent vivre que dans la mendicité !
Il faut les laisser apprendre à vivre seuls, sans maman France pour les allaiter !
Puis aller les aider quand ils auront acquis un rien de sagesse et compris qu'il faut travailler, pas seulement procréer les miséreux de demain !

[Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN]

@ Giuseppe | 07 septembre 2023 à 14:21
"La politique est cruelle dès que les locataires sont jetés de leur siège. Ils sont tristes à pleurer, inutiles à en mourir, et surtout sans vergogne, toute honte bue - mais ils n'en ont pas."

Comme je suis d'accord avec vous sur ce point. Il y a quelque chose de pathétique dans la parole des ex-présidents, même si Nicolas Sarkozy dit des choses plus conformes à ce que je pense et les dit avec plus de talent que Hollande et ses "micro-siestes" provoquées par l'abus d'entrecôtes.

"Le sémillant Attal a fait plus pour l'école avec l'abaya, en un coup de crayon, que tous ces nuls et minables qui ont toujours esquivé: la trouille, la sainte trouille, et ménager un électorat qui fait le bonheur du Vénézuélien."

Je profite de votre remarque pour essayer de faire une chronologie de la police vestimentaire à l'école. Je l'intitulerais volontiers "l'École et la réforme Habit."

La police vestimentaire a commencé à l'école lorsqu'en 1989, le proviseur du lycée de Creil Ernest Chenière adressa un rappel au règlement à "trois collégiennes de 4e et 3e qui gardaient leur voile, noué sous le menton, en classe. Jusque-là, ces fichus présents ici et là au cou de quelques écolières n'avaient jamais fait parler d'eux. Le principal du collège Gabriel-Havez, Ernest Chenière, décide en cette rentrée 1989 de ne pas laisser passer ce qu'il juge comme un coup de boutoir contre la laïcité. Il convoque les jeunes filles, saisit le conseil d'administration, écrit aux familles qui campent sur leur position. L'affaire de Creil vient de commencer. [...] Le Conseil d'Etat, saisi du sujet par le ministre de l'Education Lionel Jospin, statue sans trancher : il laisse aux chefs d'établissement le soin de décider au cas par cas."

Pap Ndiaye se placera sous cette jurisprudence aujourd'hui critiquée par un Lionel Jospin qui, après avoir eu la bonne réaction le 11 septembre en prononçant le célèbre: "Pas d'amalgame" qui a évité l'inflammation de la chute des temples du Capital en guerre civile en France et en Europe, a changé, probablement sous l'influence de son épouse, très anti-gender et assez fascinée par la patristique chrétienne, un de ses objets d'étude. L'ancien Premier ministre à qui je conserve fidèlement toute mon estime commencera par approuver le Discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI. Il confirmera son revirement dans une interview toute récente sur "France inter", arguant du fait que les temps ont changé depuis la jurisprudence du Conseil d'Etat et que le 11 septembre (le fameux !) est passé par là.

"Trente ans plus tard, à Creil, évoquer « l'affaire » provoque surtout des soupirs plus ou moins ulcérés. On la ramène volontiers à une opposition de personnes. Localement, il a été reproché à Chenière, le fort en gueule, le franc-maçon revendiqué, d'avoir utilisé la polémique pour se donner une épaisseur politique, lui qui deviendra en 1993 député (RPR) de la circonscription. Ce sera son seul mandat."

https://www.leparisien.fr/societe/affaire-du-foulard-de-creil-c-etait-un-lynchage-confie-l-ex-principal-du-college-02-10-2019-8165001.php

Mais quel mandat ! Je suis depuis trente ans un fervent auditeur de "Radio Courtoisie". Ernest Chenière adoptait des positions plus droitières que celles de Pierre Bernard, l'ancien maire de Montfermeil avec qui il débattait .

Depuis lors, la réforme Habit de l'école sans contenu n'a cessé de stigmatiser les jeunes filles musulmanes. Il était bien plus facile de s'en prendre à elles que de s'attaquer à leurs petits ou à leurs grands frères, qui donnent - beaucoup plus que leurs soeurs qu'ils surveillent et punissent quand elles se tiennent mal à leurs yeux - dans la petite délinquance qui "emmerde les Français", comme aurait dit Georges Pompidou.

Plus facile et plus cruel, comme tout ce qui est facile. Car dévoiler une femme qui croit que c'est pour elle un devoir sacré de porter le voile revient à la déshabiller de force. Il me semblait que notre société était contre le viol, le voyait partout, surtout depuis #MeToo et en avait fait pénalement un crime. Facile, cruel et incohérent. Plus facile que de s'attaquer à ce qui opprime les femmes et aux mariages forcés qui sont importés du bled et que la société française reconnaît sans les soumettre à l'obligation préalable de passer devant M. le maire, comme elle le fait pour les mariages catholiques: l'Église catholique aurait mieux fait de lutter pour l'égalité devant le mariage et de revendiquer l'autonomie du mariage religieux que de dénoncer bêtement "le Mariage pour tous" qui ne la concernait en rien L'État laïque promulguait un acte civil et il a le droit de placer la civilité où il veut.

N'aurait-il pas été du devoir d'une société féministe de s'attaquer à ce qui brime les femmes ? Mais il est plus facile de parler que d'agir. Il est aussi plus facile de savoir quand une femme porte volontairement le voile que de repérer un mariage forcé. La brimade est pourtant plus durable et il faudrait consacrer à la lutte contre celle-ci de nouvelles forces de police dotées de méthodes nouvelles.

La réforme Habit est commode pour masquer que l'enseignement scolaire perd progressivement tout contenu, réduit qu'il est désormais à "la lutte contre les préjugés", "les stéréotypes de genre", la prévention des conduites à risques et la conformation aux nouvelles normes environnementales pour faire des petits Français "de petits républicains" comme le dit notre président, attendu qu'il est interdit, au pays des droits de l'homme, de dispenser un enseignement qui ne soit pas conforme aux droits de l'homme, c'est-à-dire, au hasard, qui pose une nature humaine en face de la liberté ou qui dispose que les droits entraînent des devoirs. Nous avons subi le choc révolutionnaire né dans une fièvre polémique contre le catholicisme et ses abus et au terme duquel il advient nécessairement que les Droits de l'homme se soient construits comme un anti-décalogue, comme une charte de droits non assortie à un catalogue de devoirs. Et l'expression de Jean Madiran avait le mérite d'être saisissante quand il parlait de "Droits de l'homme sans Dieu".

Mais si elle est facile, cruelle et incohérente, la réforme Habit se justifie-t-elle par son efficacité ? La mayonnaise n'a cessé de monter depuis le coup de sang d'Ernest Chenière. On est allé de crise du vêtement en loi contre les signes ostentatoires et non seulement les jeunes filles ne se sont pas dévoilées, mais l'interdiction du port du voile a fait naître l'invasion de l'espace public par des femmes voilées de la tête aux pieds. Vaste progrès.

Gabriel Attal voulait-il démontrer que l'islam est porté à la violence ? En son temps, Ernest Chenière a reçu des menaces de mort et il continue de vivre barricadé. J'entendais ce matin qu'un chef d'établissement avait été menacé de mort par le père d'une jeune fille qui refusait d'enlever son abaya. (À l'école de la République, on préfère la minijupe à la robe longue.) Tout ce que Gabriel Attal a gagné en pondant sa circulaire risque fort de provoquer la mort d'un nouveau Samuel Paty. Tout cela pour se distinguer de son prédécesseur, marquer son territoire et se faire remarquer. L'opportunisme et le carriérisme n'ont décidément pas de limites.

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@ Aliocha | 06 septembre 2023 à 10:12

Je vous remercie, ainsi qu'Achille, de vos réponses à mon premier commentaire de ce billet. La tribune du "Monde" porte une analyse complémentaire à la mienne (la thèse majoritaire d'un abandon nécessité par le confinement) qui expliquerait pourquoi Emmanuel Macron a renoncé à la réforme des retraites portée par Édouard Philippe à sa demande et qui parlait d'un "âge pivot". Emmanuel Macron aurait pu profiter du confinement pour la faire passer en force. Il ne l'a pas fait. On mettra cette "bonne manière" républicaine (ou sociale-démocrate, pour préserver le "dialogue social", même rude, entre "partenaires sociaux") à son actif.
Il ne nous avait pas d'abord habitués à ce respect des corps intermédiaires.

L'article que vous partagez me donne envie de lire plus souvent Gérard Araud dont l'anti-trumpisme presque viscéral et l'allégeance au parti démocrate, générateur de beaucoup de conflits dans le monde, m'éloignaient de prime abord.

Un ancien correspondant islamiste avec qui j'entretenais un dialogue rabique, mais instructif, aimait comparer le modèle britannique de colonisation à notre modèle français. bien que farouche "anti-croisériste" (et je représentais à ses yeux le camp de la croisade), il me disait que la colonisation britannique était infâme parce que froide et cynique, tandis que nous avions le mérite d'essayer de nous faire aimer. Le résultat est bien malheureux: nous sommes parvenus à nous faire détester de tout notre ancien empire colonial dont la haine anti-française est souvent le seul ciment politique. La faute à notre nationalisme universaliste, qui voulaient imposer hier nos valeurs et voudraient aujourd'hui imposer les valeurs occidentales comme si elles avaient quelque chose d'indépassable et de suprême. Notre désir de nous faire aimer relève d'un suprématisme naïf.

[Rédigé par : Ugo]

@ Axelle D | 07 septembre 2023 à 12:29
« Comme s'il n'y avait pas de sujets plus graves et plus urgents à régler dans ce pays qu'une affaire de chiffons ! »

Ils sont tous disposés à mordre, tous contre un, à croire qu’ils préfèrent les cuisses à l’air des très jeunes filles…mais je suis certain que vous êtes pour que les élèves soient vêtus correctement sans signes distinctifs d’appartenance religieuse ou ethnique. Glorifier Attal pour une histoire de chiffon est exagéré mais ainsi va la Macronie ; pendant ce temps-là l’insécurité et la criminalité battent leur plein…

Souhaitons que les militaires qui vont rentrer d’Afrique se consacrent sur notre sol à la lutte contre le banditisme pour que l’on ne soit pas, par exemple, obligé de légaliser les drogues parce que l’on n'arrive pas à les juguler ; ou qu’on bâtisse de nouvelles prisons puisqu’il n’y plus de place pour y loger les condamnés à moins d’un an de prison.

[Rédigé par : Vamonos]

@ Axelle D | 07 septembre 2023 à 12:29

Vous défendez le port d’un vêtement qui a permis à un musulmans d’enlever une enfant de 7 ans. Il n’avait pas de slip, la petite fille est devenue grand-mère, mais elle s’en souvient encore. Un chrétien a libéré la petite fille, mais il en est mort.

[Rédigé par : sylvain]

Pour les cinglés poutinosceptiques poutinophobes poutinophages et le cinglé en chef qui devrait en prendre de la graine, voilà un discours réaliste de Poutine.
 
Le 4 août 2013, Vladimir Poutine, le président russe, s’est adressé à la Dūmā en raison des rapports tendus avec des minorités en Russie :

« En Russie chacun doit vivre comme des Russes.
 
N’importe quelle minorité, de n’importe où, s’il veut vivre en Russie, marcher et manger en Russie, devrait parler le russe et devrait respecter les lois russes.
 
S’ils préfèrent la loi de la Charia et vivre selon les préceptes musulmans alors nous leur conseillons d’aller vivre là où telle est la loi nationale.
 
La Russie n’a pas besoin de minorités musulmanes. Les minorités ont besoin de la Russie et nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux ni n’essayerons de changer nos lois pour les adapter à leurs désirs, peu importe leurs hurlements contre notre prétendue ’discrimination’.
 
Nous ne tolérerons pas de manque de respect à notre culture russe.
 
Nous devrions savoir tirer les conséquences des suicides de l’Amérique, l’Angleterre, la Hollande et la France, si nous voulons survivre en tant que nation.
 
Les musulmans reprennent ces pays mais ils ne prendront pas le contrôle de la Russie.
 
Les coutumes russes et nos traditions ne sont pas compatibles avec leur manque de culture ou leurs coutumes primitives.
 
Lorsque cette honorable assemblée pense à créer de nouvelles lois, elle doit prendre essentiellement en considération l’intérêt national russe et, considérant que les minorités musulmanes ne sont pas des Russes, elle ne doit pas prendre en compte la charia, la loi des musulmans. »

N’est pas Poutine qui veut, il faut du courage, de la volonté, de l’honneur et de la morale pour se hisser au moins au niveau de ses chevilles.

[Rédigé par : Aliocha]

L'échec impérial de la vieille nation coloniale amène les citoyens à choisir les allégeances qui permettraient de continuer à se définir en terme de domination, et ne savent plus se penser que comme Anglo-Saxons, Danois, Turcs, Russes ou Chinois, alors qu'il n'y a qu'un moyen de continuer à être Français, tirer les enseignements des erreurs du passé pour accéder à la conciliation, voire la réconciliation.

Tant qu'on préférera le clivage, la Ve République reste indispensable pour réguler les violences des adolescences infantiles de citoyens qui continuent à vouloir se prendre pour le roi alors qu'ils ne sont que des enfants mal éduqués qui ne savent que se déchaîner contre celui que le suffrage a désigné.

"La France n'en est plus à la domination et à vouloir l'obtenir."
Charles de Gaulle

[Rédigé par : Lodi]

@ Claude Luçon | 07 septembre 2023 à 19:42

Je ne doute pas que le Général et les autres personnes nous ayant évité l'AMGOT aient cru bien faire, mais comme vous, je pense qu'il aurait mieux valu en passer par ce stade.
il aurait été profitable au pays d'éviter les guerres de décolonisation et d'apprendre les bonnes pratiques démocratiques, c'est sûr. Mais notre drame, ici, est que nous préférons toujours la vanité à tout ce qui est bien !

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Lodi | 07 septembre 2023 à 05:28
"Et plus haut encore, le problème vient de ce que, regimbant à comprendre que notre liberté a moins été sauvée par de Gaulle que par les Anglo-Saxons, nous conservions son texte comme une relique au lieu d'imiter nos libérateurs."

Non Lodi !
Ou, oui !
Mais sous tutelle américaine et leur gouvernance AMGOT.

Les Anglo-Saxons s'étaient préparés à faire comme pour l'Allemagne, "occuper" le pays, installer une gouvernance anglo-saxonne, les Américains avaient même préparé une série de leurs fonctionnaires pour gérer le pays, la nouvelle monnaie française avait déjà été imprimée aux USA.
Car sous la baguette de Roosevelt ils faisaient la guerre à l'ennemi : la France de Pétain étant un allié de l'Allemagne !
La preuve en étant que les troupes françaises se sont battues contre les alliés anglo-américains lors de leur débarquement sur les plages du Maroc !
Et le fait que notre Royale ait refusé de rejoindre la marine britannique, ce qui a conduit au désastre de Mers El Kébir où des bâtiments britanniques sont allés détruire notre flotte, et qui a conduit les restes de la flotte à Toulon à se saborder, alors que notre flotte aurait dû mettre le cap, en masse, côté anglais.

L'insensé est que j'ai entendu deux officiers à bord du croiseur léger ex-italien où je servais - nous n'avions plus de bâtiments de guerre français à Toulon, sauf Le Terrible, les carcasses de nos bâtiments étaient toujours dans l'eau de l'Arsenal en 1953 - que la raison pour cette double idiote position alors en 1940 était que pour nos marins nous étions toujours en guerre contre les Anglais, n'ayant toujours pas digéré la déroute de Trafalgar.
Nos Amiraux étant encore plus crétins que nos Généraux en 40 ! Insensé et pourtant vrai !

On ne faisait pas de sondages à l'époque, heureusement on aurait découvert que les citoyens américains, dans leur grande majorité, auraient confirmé qu'ils se considéraient en guerre contre la France.

De Gaulle a court-circuité Anglais et Américains en débarquant d'abord à Alger en 1943, puis en Normandie en 1944, sans les prévenir !
Voici ce que dit sa biographie :
La fermeté et la rapidité avec lesquelles le général de Gaulle rétablit l'autorité d'un gouvernement national permettent d'éviter la mise en place de l'AMGOT, prévu par les Américains, qui aurait fait de la France libérée un État administré et occupé par les vainqueurs.

Nous avons évité un changement d'occupants, Lodi, d'Allemands à Américains.
C'est là que nos autres crétins, nos politiques, qui ont assumé le pouvoir en 1946, chassant de Gaulle du pouvoir, pour la gloire de Thorez, nous ont embarqués - une France dont tout le nord état démoli et une France à reconstruire - dans une guerre en Indochine puis posant les bases de la guerre d'Algérie en n'ayant rien compris à ce qu'était l'Algérie.

À la réflexion, de Gaulle aurait mieux fait de laisser les Américains nous occuper et nous apprendre, comme ils l'ont fait aux Italiens, Allemands, Japonais et Coréens, ce qu'est une démocratie.

[Rédigé par : Lucile]

@ Tipaza | 06 septembre 2023 à 20:00

Lodi a raison, toutes les explications données ne sont pas nécessairement mutuellement exclusives.

Il a raison aussi sur les problèmes que posent notre Constitution et notre pratique des institutions. Mais je suis moins optimiste que lui sur une nouvelle Constitution qui nous serait proposée par référendum. J’ai mes doutes sur le sens démocratique de l’électorat autant que sur celui des politiciens aux manettes.

Pour en revenir à EM je me demande s’il ne lutte pas contre la mélancolie plus que contre l’ennui. Il me semble que son visage exprime de plus en plus de tristesse et d'énervement. J’espère me tromper.

[Rédigé par : Exilé]

@ Robert | 06 septembre 2023 à 17:36
« Je ne crois guère au sentiment de jalousie de monsieur Macron : il se sent, se sait d'une intelligence supérieure à ceux qui de fait sont ses subordonnés. »

Ah ! Parlons-en, de l'intelligence de M. Macron, car au vu de toutes les mauvaises farces qu'il a pu faire aux Français, il n'est pas sûr qu'ils puissent vraiment le remercier...

Ceci dit, il est manifeste qu'il possède une réelle capacité, basée sur une forme d'intelligence, à manipuler ses interlocuteurs et à utiliser les circonstances pour servir ses intérêts et sa personne imbue d'elle-même.

[Rédigé par : Michel Deluré]

@ Serge HIREL 06/09/23 17:36

J'entends votre argumentation mais ne pense pas que donner son agrément à la nomination d'un ministre en parfaite connaissance de la personnalité de ce dernier soit pour autant incompatible avec l'expression par la suite d'un certain agacement si ce même ministre, à trop s'émanciper, en vient alors à voler la vedette à celui dont a dépendu sa nomination. Il en est pour qui se défaire de leurs vieux démons est chose difficile.

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@ Achille 06/09/23 20:34

Dans le domaine de la politique, je veux dire surtout de la politique politicienne, méfiez-vous Achille de la loyauté, celle qui s'affiche en raison notamment des circonstances, que l'on pourrait définir comme une loyauté à la de Funès, et qui est parfois loin de la réalité. D'autant plus que les disciples ont actuellement un boss comme vous dites qui a su, en son temps, leur montrer le bon exemple en la matière. Demandez à François Hollande ce qu'il pense de la loyauté de son ministre d'alors devenu Président par la suite.

[Rédigé par : Giuseppe]

J'ai écouté Sarko qui venait vendre son bouquin dans une émission de la Cinq, je pense me souvenir, au passage il a pris un sacré coup de vieux, il va pouvoir surveiller Carlita, son bouquin de hall de gare qui fait rire sous cape.

Le journaliste Cohen n'a pu intervenir, au fond Sarko s'est grillé tout seul, c'était pathétique son moyen de défense, il pense exister mais même pas plus haut que Bidochon son suivant, nous n'avons eu que des minuscules depuis Pompidou.

La politique est cruelle dès que les locataires sont jetés de leur siège. Ils sont tristes à pleurer, inutiles à en mourir, et surtout sans vergogne, toute honte bue - mais ils n'en ont pas -, de nous expliquer ce que leur suivant devrait faire, alors qu'eux-mêmes ont été suffisamment nuls pour ne pas le réaliser.

Le plus grand président de ces dernières années est bien Winston Volodymyr et il n'existe que des imbéciles de LCI pour faire de la mayonnaise de temps à autre en voulant introduire le doute sur la participation des USA:

https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20230906-ukraine-%C3%A9change-entre-antony-blinken-et-volodymyr-zelensky-%C3%A0-kiev

Un ambassadeur en retraite des USA a rappelé que pour 3 %, oui 3 % de leur budget défense ils pouvaient s'offrir le Cinglé. Cela sous-tend aussi que l'Europe pour les nuls n'est pas encore faite et encore moins celle de la défense.

https://fr.euronews.com/video/2023/09/06/antony-blinken-annonce-une-nouvelle-aide-dun-milliard-de-dollars-a-kyiv

Une Europe de misère, des dirigeants comme Sarko qui devraient être en taule par ailleurs condamnés et qui nous racontent des blagues.
Le sémillant Attal a fait plus pour l'école avec l'abaya, en un coup de crayon, que tous ces nuls et minables qui ont toujours esquivé: la trouille, la sainte trouille, et ménager un électorat qui fait le bonheur du Vénézuélien.

Bon revenons à cette maladie de critique des USA, même les Forges de Tarbes en profitent, c'est ainsi, l'Europe est un grand corps malade, l'Europe est sclérosée en décomposition cérébrale pour des sujets essentiels:

"Je n'ai plus que les os, un squelette je semble, Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé ; Je n'ose voir mes bras que de peur je ne tremble." (Ronsard, toujours aussi contemporain.)

On peut cracher sur les USA mais sans eux l'Europe passerait aussi à la trappe du Cinglé, ils ont tous compris qu'ils voulaient le parapluie de l'OTAN et tout le reste qui va avec... L'Ukraine émergera, la volonté de liberté est hors d'atteinte chez eux, pour le reste, le quotidien et l'abaya, il suffit de lire Charlie sur le sujet scolaire du moment, le courage a un prix et ils ont réglé seuls l'addition jusqu'à présent.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Serge HIREL
"Si même vous, fervente partisane de l’autorité, baissiez les bras... les futurs uniformes des élèves des écoles de la République française seront l’abaya et le qamis..."

Depuis l'affaire du foulard islamique à Creil en 1989 on n'a vraiment rien appris.
Alors qu'il suffisait à l'époque d'ignorer la provocation et ne pas en faire des tonnes, la relayant jusqu'à la surdose dans tous les médias.
Gageons qu'en minimisant cet incident d'il y a plus de 30 ans et en le ramenant à sa véritable dimension, on n'en serait pas venu à ce genre d'affrontement ridicule qui ne fait que réveiller et exacerber des réflexes identitaires et communautaires.

Sans compter que porter l'abaya ou le qamis n'est pas l'idéal pour faire du vélo, monter ou descendre les escaliers, voire s'enfuir quand on est poursuivi par la police !!
Et les provocateurs seraient vite calmés si on les laissait libres de porter cet étouffoir qui les entrave et pour les dames (surtout les plus jeunes) dissimule leurs plus beaux attraits.

Comme s'il n'y avait pas de sujets plus graves et plus urgents à régler dans ce pays qu'une affaire de chiffons !

Bonne journée à tous.

[Rédigé par : Aliocha]

@ Serge HIREL

Vous ne comprenez pas, donc j'ai pris une biture.
Voilà qui confirme ma comparaison, vous n'entendez rien ni personne, et dégommez les personnes.
Peut-être qu'au matin vous comprendrez mieux que le soir, je suis patient et ne craint pas de me répéter : les bas instincts des boutiquiers tentent de justifier que l'homme blanc n'a su, se croyant supérieur, que renier ce qui lui avait permis de progresser.
L'heure de la facture a sonné, il serait temps de se réveiller.

[Rédigé par : Aliocha]

Eh bien voilà, pour ne pas entendre autrui, on l’envoie en cure. Hirel-Marchenoir, même méthode.

[Rédigé par : DAUMONT]

On blablate sur ce site.

Pendant ce temps, les libertés publiques disparaissent.
On interdit un spectacle de Dieudonné, pourtant communiqué au Préfet, en contradiction avec les multiples décisions antérieures des tribunaux administratifs.

Pendant ce temps le déclin de la France, de sa diplomatie, de son influence, s'accélère.

Macron ne comprend rien, cause, réunit ses troupes qui bêlent à l'unisson.

Dramatique.

[Rédigé par : Ugo]

Tout est bon pour les mondialistes pour condamner les nationalistes.
Barabas contre Jésus
BHL contre Zemmour
Les juifs mondialistes contre les juifs nationalistes.

La Cour de cassation a annulé mardi 5 septembre la relaxe d'Éric Zemmour et ordonné un nouveau procès de l'homme politique pour « contestation de crime contre l'humanité », pour avoir soutenu en 2019 que le maréchal Pétain avait sauvé des juifs français pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce sont les propos tenus le 21 octobre 2019, lors d'un débat dans l'émission « Face à l'info » dont il était le chroniqueur vedette sur CNews, avec Bernard-Henri Lévy. « Un jour (...) vous avez osé dire que Pétain avait sauvé les juifs français. C'est une monstruosité, c'est du révisionnisme », s'était indigné BHL. « C'est encore une fois le réel, je suis désolé », lui avait répondu M. Zemmour.

Nous ne sommes plus rien dans cette machine faite pour broyer les hommes et les transformer en zombis… Voilà où nous en sommes… Jusqu’où iront-ils ? Modifier notre ADN ?
Zemmour aurait dû rester chroniqueur à CNews, ils n'auraient pas cherché à l'abattre !

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https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/guerre-en-ukraine-pourquoi-les-munitions-a-uranium-appauvri-promises-par-les-etats-unis-sont-controversees_AN-202309070273.html

Vu son âge Biden veut-il une guerre nucléaire avant sa mort ?
Si les Russes étaient comme Biden, nous pourrions nous attendre à un bombardement nucléaire massif surprise de New York, Londres et Paris en attendant la riposte.

Au lieu de chercher la guerre, l’OTAN devrait rentrer chez elle aux USA et laisser les Européens résoudre leur problème interne au lieu de jeter de l’huile sur le feu comme ils le font aussi en Asie.
Une guerre mondiale nucléaire ou pas signerait la fin de l’Occident (ce qui anticiperait sa fin qui est programmée par son invasion actuelle et sa dégénérescence de mœurs).

[Rédigé par : Ellen]

@ Axelle D 06.11 à 21:40
"Concernant Attal, il me semble que son initiative concernant l'abaya ne va pas tarder à faire pschitt ! À l'évidence personne n'ayant appris à ce ministre néophyte, certainement plein de bonne volonté mais totalement ignorant en matière d'éducation et de psychologie..."

Qu'en savez-vous réellement que personne n'a appris à Gabriel Attal l'éducation et la psychologie chez les ados ? Tous les ados ne se ressemblent pas et ne se comportent pas de la même façon, certains sont réceptifs pour suivre de bons exemples et bien se construire, d'autres, têtus comme des bourricots, prétendent tout savoir jusqu'à ce qu'ils tombent dans leur propre piège.

Avant de devenir adulte, nous étions tous des ados. Si vous suivez le parcours scolaire, personnel et professionnel de GA, j'estime alors que pour ses 34 ans il est loin d'être stupide. Savez-vous qu'il n'a pas hésité un instant, avant de lancer son projet, que je trouve excellent, à consulter des psychologues, experts et parents pour s'informer sur ce qu'il y aurait lieu de faire pour reconnecter ces jeunes immatures, non encore finis pour devenir adultes et responsables de leurs actes ? Nous voulons quoi ? une société plus harmonieuse ou une société conflictuelle à cause d'une religion ancestrale importée par les gourous islamistes pour marquer le séparatisme et nous imposer de force la loi d'Allah ?

Dans une société laïque il n'y a pas pire que le séparatisme religieux pour créer des conflits et des assassinats. L'école est faite pour instruire et non pas laisser les ados récalcitrants faire ce qu'ils veulent. Sinon c'est la jungle où plus personne ne se respecte.

Quand vous plantez un jeune arbre, il est préférable de mettre un tuteur pour qu'il pousse bien droit. C'est pareil pour les jeunes enfants et les ados. Bien souvent, certains parents ne sont pas préparés ni éduqués pour bien élever leurs enfants et les mener vers un droit chemin. Plus tard ça se paie ! Il n'y a qu'à observer ce qui se passe dans notre société mondialisée.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Axelle D | 06 septembre 2023 à 21:40

Ainsi donc interdire ce vêtement religieux va inciter les adolescentes à le porter ? Eh bien dites donc, on peut aller loin dans votre raisonnement. Vous rejoignez le "Il est interdit d'interdire" que j'avais vu peinturluré rue Gay-Lussac en Mai-68. Finalement vous rejoignez Macron dans sa provocation continuelle, victime d'une éducation où le père était absent et ayant épousé une personne qui aurait pu être sa mère. On en voit le résultat.

[Rédigé par : Exilé]

@ Ellen | 06 septembre 2023 à 19:37
"Je vous l'accorde, ce n'était vraiment pas glorieux cette victoire bananière en 2002. J'ai encore en tête l'image et le discours de Jacques Chirac…"

Je crois me souvenir que ce soir-là Bernadette, également à la tribune aux côtés de son époux, semblait affolée devant le nombre de drapeaux de pays d'outre-Méditerranée célébrant une élection en principe française...

[Rédigé par : Aliocha]

Et c'est ainsi que chacun attendant son deus ex machina, s'aperçoit qu'il ne peut compter que sur lui-même pour nommer la réalité, premier pas pour assumer sa condition.
Le fantasme en France se greffe sur la personnalité du monarque présidentiel, offert alors à l'ire qui sinon se retournera contre le corps social encore incapable d'intégrer ce principe d'incertitude, n'ayant alors d'autre solution pour calmer les terreurs de son propre échec que de réactiver la vieille machine à produire des responsables, la vérité raciste, les comportements sectaires, le pendule cyclothymique des intégristes de tous bords qui se liguent alors contre sa victime qui n'a pas l'heur d'être le blond rédempteur au pouvoir de sorcier seul à même, sordide plaisanterie, de nous rassurer sur notre hypothétique supériorité de nations éclairées mais néanmoins vaincues.

N'ayant pas fini de tomber de l'armoire du vote pour les plus poutinophiles des candidats, va-t-on désormais devoir assister, stupéfaits, au mouvement de balancier qui s'offrirait à ceux qui prônent la VIe République, n'ayant plus que le texte fondateur à expulser pour mieux encore ne pas se réformer, et rejoindre ceux qui manipulent la marionnette russe et ciblent l'Occident dont ils ne savent qu'imiter l'échec, certains de leur supériorité de victime qui désormais n'a d'autre alternative que de se penser bourreau pour encore confondre la vengeance avec la justice, la coopération avec la domination.

Reste à Macron de reconnaître et de nommer, seul pouvoir qu'il ait jamais pu avoir, cette réalité que les chemins jupitériens de la gloire ne mènent qu'au Golgotha, qu'il est alors le signifiant des errements humains sur les chemins escarpés de la vie, cette voie qui sous les crachats et les insultes est celle de la vérité des humains enfin exposée à l'air de la liberté, seul à même de cautériser les lèvres d'or de leur blessure infectée.

Y aurait-il un peuple assez raisonnable pour l'entendre et l'assumer ?

Si ce peuple existait, il serait encore possible d'être français.

[Rédigé par : Lodi]

"Il ne fait pas bon être ministre sous ce président de la République. Bon ou mauvais, il vous relègue ou vous remplace. Remarquable, il vous envie et vous en veut." (PB)

Il y a trop de gens de cette sorte, et les pires sont les parents avec leurs enfants.
Evidemment, l'explication de Lucile peut aussi bien être juste, concernant Macron. Ou les deux, et bien d'autres "en même temps".

Le problème est qu'avec le torchon qui nous sert de Constitution, le Président a bien trop de pouvoir, et que chacun est donc forcé de faire la psychologie hasardeuse du Prince du moment.
Un peu comme les esclaves vivant suspendus aux humeurs de leur maître.

Macron n'est pas la maladie, il n'est que le symptôme de celle qui se nomme "Constitution de la Ve République", faite par et pour le Général, que ce dernier s'en soit rendu compte ou non.
Et plus haut encore, le problème vient de ce que, regimbant à comprendre que notre liberté a moins été sauvée par de Gaulle que par les Anglo-Saxons, nous conservions son texte comme une relique au lieu d'imiter nos libérateurs.

Or je rappelle que les Anglo-Saxons n'ont pas de dictateurs depuis Cromwell, et donc, par conséquent, n'ont pas de démocraties hypothéquées par le vichysme, le bonapartisme et d'autres nostalgiques de "grands hommes" de cette sorte, donnant lieu à une attente plus large d'hommes "providentiels".

Certes, les Anglo-Saxons ont néanmoins des problèmes, mais moins : outre le fait d'être purs de telles souillures, ils ont un véritable équilibre des pouvoirs.
Et on pourrait s'inspirer de la liberté d'expression américaine. Çà et pour s'ouvrir à autre chose que nos anciens rivaux - plus actuels, nous sommes bien trop déclassés - les Danois, pour ce qui concerne le traitement à apporter à l'immigration.

Nous avons toujours été mauvais en démocratie, malgré de flatteuses apparences - prestige de la Révolution à l'étranger, étrange évitement de la guerre civile sur de longues périodes, malgré de profondes divisions et une intolérance mutuelle entre groupes.

À présent que nos manques se voient de plus en plus, il est grand temps de changer d'esprit, et par conséquent, de Constitution.
Ne pas mettre un vin neuf dans de vieilles outres, comme dit l'autre.

Non seulement le roi est nu, mais ceux qui s'en rendent compte sont de plus en plus nombreux. Et de plus, nous devons supporter de surcroît la menace russe et musulmane.
La vanité est un luxe de temps de paix comme de salon, la lucidité, plus que la discipline ou l'initiative, est mère de la victoire.

Fiat lux, donc !

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Aliocha | 06 septembre 2023 à 21:19
« L'heure de la facture a sonné, il serait temps de se réveiller »

Seule explication possible à l’incohérence de vos propos : l’ampleur de votre biture vous a sonné... Il serait temps de vous dessaouler... 21h19... Faites de beaux rêves... en noir, en blanc ou de couleur... Mais surtout tentez de rattacher vos neurones les uns aux autres... dans le bon ordre.

P.-S. : si Marchenoir n’est pas raciste, en tout cas, il tient, cette fois, des propos qui le sont.

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@ Axelle D | 06 septembre 2023 à 21:40
« ...interdire à un(e) adolescent(e) quoi que ce soit [est] la meilleure façon de le braquer et de lui faire tenir tête en bravant les interdictions »

Si même vous, fervente partisane de l’autorité, baissiez les bras... les futurs uniformes des élèves des écoles de la République française seront l’abaya et le qamis...

[Rédigé par : Axelle D]

Je n'ai pas voté pour Macron mais je ne vois pas en quoi il pourrait être jaloux de l'un des ministres du gouvernement actuel ou du précédent, sachant qu'ils ont tous été choisis avec sa recommandation et/ou son aval.

Concernant Attal, il me semble que son initiative concernant l'abaya ne va pas tarder à faire pschitt ! À l'évidence personne n'ayant appris à ce ministre néophyte, certainement plein de bonne volonté mais totalement ignorant en matière d'éducation et de psychologie, qu'interdire à un(e) adolescent(e) quoi que ce soit était la meilleure façon de le braquer et de lui faire tenir tête en bravant les interdictions, quand bien même la foi qu'il revendique pour appuyer son choix serait totalement nouvelle, voire étrangère à ses propres convictions.

[Rédigé par : Claude Luçon]

"Emmanuel Macron est-il jaloux de ses ministres ?" (PB)

Non, pour une simple raison, la Hiérarchie.

Bien sûr pour comprendre cela il faut soi-même avoir vécu dans une hiérarchie mais surtout en avoir été au sommet !
Car comment un Président peut-il être jaloux de ses cadres qu'il peut virer quand bon lui semble, ce qui n'est pas réciproque ?
Macron a commencé par virer le chef d'Etat-Major de nos armées juste après l'hymne beethovien ! Puis un premier Premier ministre, puis un deuxième, en attendant la troisième !

Macron c'est un Poutine d'opérette, on élimine les concurrents médiatiques.
Il n'a même pas besoin d'abattre un avion pour ce faire, un simple ticket de retour vers d'autres Horizons comme dirait Edouard Philippe.

On se souviendra d'Emmanuel Macron, comme de François Hollande, de Nicolas Sarkozy... comme de tous nos Présidents mais qui se souvient réellement de tous les Premiers ministres ou ministres de l'Education ?

Sauf Luc Ferry, mais il est tous les dimanches sur LCI et nous rappelle chaque fois qu'il a été ministre de l'Education de Chirac !

EM n'a pas besoin de se montrer, tout le monde de gauche à droite parle de lui en dépit du fait qu'on nous montre un Mélenchon déclinant, pas Zemmour qui abandonne même sylvain, côté droite comme gauche zip, personne, on ne parle même plus d'Anne Hidalgo, MLP se fait discrète, Sarkozy vient d'assassiner médiatiquement Darmanin, Attal est rentré en école primaire, qui ???

Jaloux de qui et pourquoi ?
Le Président c'est lui, seulement lui, même si Ségolène Royal cherche à se recaser dernièrement et en attendant Manuel Valls ?

Bleus de rugby, Ukraine, Niger, Hélène Carrère d'Encausse récemment, Fort de Brégançon avec ou sans Poutine... Il est partout notre Président !
De qui serait-il jaloux ???

[Rédigé par : Aliocha]

Récidive ou les désastres du racisme, qui font de Marchenoir un Hirel comme les autres.
La Constitution a été pensée pour éviter la guerre civile qui menaçait, les partis l'ont détricotée pour tenter de recommencer les désastres du passé, satisfaire aux bas instincts des boutiquiers qui tentent de justifier que l'homme blanc n'a su, se croyant supérieur, que renier ce qui lui avait permis de progresser.
L'heure de la facture a sonné, il serait temps de se réveiller.

[Rédigé par : Achille]

@ Michel Deluré
« Qu'il y ait de la jalousie chez EM, cela se peut fort bien. Mais je pense surtout qu'il a énormément de mal à accepter que d'autres lui volent la vedette. Son caractère a témoigné en maintes circonstances d'une telle suffisance qu'il ne peut supporter qu'autrui l'égale, voire le dépasse. »

Mais aucun de ses ministres, y compris la Première ministre, n’essaie de lui voler la vedette. Ils sont tous parfaitement loyaux envers le Président. Le seul qui a essayé un petit galop d’essai en vue de l’élection présidentielle de 2027, c’est Gérald Darmanin et encore ce n’était pas pour se démarquer d’Emmanuel Macron qui de toute façon ne se représentera pas, mais plutôt de ses adversaires potentiels du gouvernement, à savoir Bruno Le Maire et Gabriel Attal qui sont ses rivaux les plus sérieux. Mais il est vite rentré dans le rang.

Emmanuel Macron est « the Boss » et personne n’ose contester son autorité au gouvernement. Même pas l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. Ce serait d’ailleurs une fatale erreur de la part des prétendants à sa succession.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Michel Deluré | 06 septembre 2023 à 15:10

Ainsi que je l’écris dans un autre commentaire, il me semble que l’attitude du président vis-à-vis de ses ministres qui se sont mis en vue est à attribuer plus à une manœuvre politique délibérée qu’à un effet de la boursouflure de son moi l’empêchant de supporter quiconque ose l’égaler, pire, le dépasser.

Si tel était le cas, il faudrait en conclure que sa réputation de mauvais DRH n’est pas surfaite. Les connaissant tous deux parfaitement - ils sont ses ministres depuis 2017 pour l’un, depuis 2018 pour l’autre -, comment a-t-il pu décider de confier des maroquins aussi importants et médiatiques que l’Intérieur et l’Education nationale à des personnalités dont ils ne pouvaient pas ignorer les ambitions, le plan de carrière, le goût pour les micros et, au moins pour l’un des deux, l’empressement feint quand il doit jouer les faire-valoir du Prince ?

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@ Robert | 06 septembre 2023 à 17:36
« La question est donc : quel sera le Waterloo de monsieur Macron ? »

Je crois qu’on peut d’ores et déjà préciser la date de sa défaite : le 19 juin 2022.

[Rédigé par : Tipaza]

"Osons aller au bout de l'explication psychologique." (PB)

Allons-y ! L'avantage de la psychologie est qu'elle est à vérités multiples et que tout le monde a raison... enfin certains un peu plus que d'autres.

Parmi les hypothèses retenues:
- celle de la jalousie, suggérée par le billet, arrive en tête
- suivie de la susceptibilité d'un ego démesuré
- ou d'un retard de maturité d'un ado pas fini (il y a un peu de ça)
- d'un suivisme de ministres trop compétents (je ne crois pas à cette hypothèse)
- et celle qui s'approche le plus de la réalité me semble la perception de Lucile (eh oui, l'intuition féminine !) trouvant qu'il y avait la recherche du "maintien sans relâche d’une illusion d’omnipotence".

En fait la vérité, c'est que le Président s'ennuie.
Il s'ennuie à mourir et envie ceux qui travaillent et qui font avancer le schmilblick.

J'en vois qui sourient, ou qui haussent les épaules, c'est qu'ils n'ont pas connu, au moins par personne interposée, le drame, les affres d'un chef qui s'aperçoit qu'il n'a plus de pouvoir, qu'il ne sert plus à grand-chose, et que ses principaux collaborateurs le sachant sur le départ cherchent à devenir chef à sa place avant l'heure.

Réfléchissez un peu, quel était le seul, le vrai objectif de Macron, c'était d'être le deus ex machina de l'Europe nouvelle, telle qu'il l'avait fantasmée ; la France et les Français n'étant pour lui qu'un ascenseur politique.
Éventuellement le régalien pouvait l'intéresser, je veux dire la défense et les relations internationales.

Bien, faisons le bilan :
Pour le régalien c'est raté :
La France est virée de l'Afrique francophone avec pertes et fracas.
Il n'est même pas capable de reprendre langue avec les nouveaux pouvoirs installés qu'il récuse au nom d'une démocratie dont ces pays ne veulent pas, oubliant le principe de réalité sur lequel s'établissent les relations internationales.
Pas d'ingérence si on n'a pas les moyens, et encore les déboires des USA montrent que même avec les moyens ça ne marche pas.
Exit les relations France - Afrique sahélienne de son agenda..

Toujours pour le régalien : le tango, je t'aime moi non plus, joué successivement avec Poutine et Zelensky l'a complètement déconsidéré.
Il n'est plus en mesure d'assurer une quelconque médiation que la Turquie joue avec l'assentiment silencieux et hypocrite des USA.
Exit la relation d'intercession France - Ukraine - Russie de son agenda.

Toujours pour le régalien : la défense européenne qu'il prônait est passé à la trappe.
L'OTAN est la seule défense envisagée par "son" Europe, et la Pologne est devenue grâce au matériel US et sud-coréen la première armée de l'UE.
Exit la défense européenne de son agenda.

Toujours pour le régalien : la politique étrangère de l'UE, qui ne devrait pas être, puisque non prévue par le Traité de Lisbonne, se met en place sans faire appel à son génie de négociateur, et la perfide Ursula se moque bien de lui, liant l'UE avec les USA, en prévision du poste de secrétaire général de l'OTAN qui lui aurait été promis.
Exit la politique étrangère de l'UE de son agenda.

Au plan intérieur, le degré de liberté est très faible dans le domaine économique, puisqu'il faut impérativement réduire la dette.
Par ailleurs l'Allemagne nous taille des croupières en offrant des avantages supérieurs aux nôtres pour les investissements. C'est comme ça que nous avons perdu l'installation de Tesla et d'Intel.
Exit l'économie de l'agenda du président.

Donc, il n'a plus rien à faire... Sarkozy son nouveau grand ami, dirait qu'il est en position de président fainéant !

Comme je suis bienveillant (??!!) de nature, je dis simplement qu'il s'ennuie et qu'il cherche un boulot intéressant... le boulot de ministre.

Mais au fond, était-il vraiment fait pour être président ???
That is the question ;-)

[Rédigé par : Ellen]

@ Achille | 06 septembre 2023 à 09:59

Je vous l'accorde, ce n'était vraiment pas glorieux cette victoire bananière en 2002. J'ai encore en tête l'image et le discours de Jacques Chirac, place de la République à Paris, s'exclamant avec joie "Je vous ai compris" en direction d'une foule "noire" de monde, au sens propre comme au sens figuré, encore pétrie de peur par le score de JMLP placé en deuxième position lors du premier tour.

[Rédigé par : Serge HIREL]

Il me semble que c’est faire fausse route qu’attribuer la volonté du président de doublonner la parole de ses ministres à une jalousie qu’il éprouverait à leur égard. Certes, Macron présente des caractéristiques psychologiques assez particulières, mais considérer qu’il serait dans l’état d’esprit d’un premier de la classe qui entend ne pas partager cet honneur, c’est tout de même le repositionner dans sa démarche d’adolescent, à l’époque où, déjà amateur de tirades et de projecteurs, il a séduit Brigitte...

Pour ma part, je pense, au contraire, que EM a pris conscience qu’il est à un tournant majeur de sa carrière dans la monde politique. De 2017 à 2022, il a goûté au pouvoir absolu - bon, j’exagère, au confort de disposer d’une majorité absolue. Il en avait eu d’ailleurs un avant-goût quand, à l’Elysée, il avait servi son prédécesseur. Tout se décidait au Château... et même souvent, à l’époque, dans les bureaux du tout-puissant Secrétariat général.

Aujourd’hui, le voici nu, sans majorité, sans perspective d’en dégager une. Comble de malheur, il est aussi dans l’impossibilité de se représenter. Pire encore, compte tenu de l’état d’esprit des Français à son égard, dissoudre l’Assemblée le conduirait probablement à offrir quelques dizaines de députés supplémentaires au RN, qu’il avait promis d’étouffer. Le voici donc en fâcheuse posture jusqu’en 2027.

Dans le monde politique, comme dans celui de l’économie, la règle est immuable : un patron dont on sait qu’il est sur le départ perd son autorité. Pour ce qui le concerne, les premiers symptômes de cette descente aux enfers ne se sont pas fait attendre. Dans les oppositions, les présidentiables jouent des coudes, mais aussi dans sa propre majorité. On n’est pas près d’oublier le saut sur Tourcoing d’Elisabeth Borne, chargée d’éteindre l’incendie allumé par Darmanin... Plus les mois passeront, plus la situation se détériorera et il n’est même pas certain que la Première ministre n’en prenne pas à son aise, elle aussi...

Une chose est sûre : Macron ne veut pas finir comme Chirac, démonétisé, ni comme Hollande, carbonisé. Il fera tout pour que sa carrière de « grand du monde » ne s’arrête pas lors de son salut à ses derniers admirateurs par la vitre ouverte d’une limousine quittant l’Elysée. « Tout », pour l’heure, c’est profiter à plein de la tradition non constitutionnelle qui veut que le président ait tout pouvoir en matière de relations internationales et de défense. « Tout », c’est courir les G20 et les G7, offrir des avions à l’Ukraine sans vote du pouvoir législatif, recevoir Charles III en grandes pompes, déclarer ouverts les Jeux Olympiques de Paris, reconstruire Notre-Dame...

Mais « tout », c’est aussi faire croire aux citoyens qu’il reste et restera le maître des horloges jusqu’au dernier quart d’heure de son mandat, alors qu’il doit, depuis le printemps 2022, quémander des voix LR pour changer une virgule dans un projet de loi... ou batailler à coups de 49-3.
Pour le futur ex-président, « tout », enfin, c’est donner l’illusion, et même se donner l’illusion, que rien n’a changé et ne changera dans ses rapports avec son gouvernement.

Proclamer « Je dirige, ils exécutent », pourtant, n’est plus suffisant. L’opinion publique a bien compris que les rênes étaient en train de lui échapper. Alors, l’ultime pirouette de l’acteur en péril, qui, pour survivre, doit rester dans la lumière, est de jouer le duettiste qui soutient le ministre, le conforte, va même jusqu’à paraître son clone... un peu plus malin que lui. Lui faire de l’ombre, le ramener à sa condition de serviteur du Prince, bref le dominer, est le summum de l’art pour celui qui veut conserver gloire et renom : il entrave sa parole tout en prétendant lui apporter un plus... que seul un président jouissant de toute son autorité est en mesure de procurer.

[Rédigé par : Robert]

Je ne crois guère au sentiment de jalousie de monsieur Macron : il se sent, se sait d'une intelligence supérieure à ceux qui de fait sont ses subordonnés.
Par ailleurs, il veut se donner l'illusion que c'est lui et lui seul qui décide pour réformer la France selon sa volonté, accomplir la "Révolution" qu'en 2016 il avait formulée pour elle.

D'une certaine manière il se veut moins président de la République française qu'unique détenteur du pouvoir et donc ordonnateur de toutes les décisions. En quelque sorte il "nous la joue" en Bonaparte Premier consul, voire Napoléon Ier qui par ses réformes a changé le gouvernement de la France, dans tous les domaines. Jusqu'à la chute définitive à Waterloo ? La question est donc : quel sera le Waterloo de monsieur Macron ? Les Gilets jaunes, les dernières émeutes n'ont pas suffi à le renverser. Napoléon nous a laissé l'Arc de Triomphe. Quelle colonne de Juillet sera-t-elle dressée au départ de monsieur Macron ? Au mieux la nouvelle flèche de Notre-Dame de Paris.
Je plaisante bien entendu.

Plus sérieusement, je rejoins l'analyse de Michelle D-LEROY | 06 septembre 2023 à 15:54.
De fait, monsieur Macron, en contradiction avec les dispositions de la Constitution, est le seul homme à gouverner la France, le Premier ministre et les ministres n'étant chargés que de mettre en œuvre ce que lui seul a décidé puisqu'ils semblent ne pas avoir d'autonomie de décision autre que formelle en apposant leurs signatures au bas des lois et décrets. Mais en l'absence de responsabilité personnelle du décideur suprême dans la mesure où il bénéficie seul de l'immunité présidentielle. "Qu'ils viennent me chercher !" a-t-il déclaré dans les circonstances que l'on sait.
Certes, il défend ses affidés, dont monsieur Attal, mais à la seule condition qu'ils ne s'avisent pas de lui faire de l'ombre : lui seul doit rester dans la lumière.

Nous vivons donc dans un régime prétendument démocratique d'où le peuple est exclu parce que pas suffisamment intelligent pour comprendre les subtilités de la gouvernance technocratique infusée par Bruxelles et les Marchés. Seuls les technocrates parisiens, dont monsieur Macron est le glorieux représentant, disposent de la science infuse dispensée par un petit cercle de décideurs, un cénacle de conseillers souvent payés à prix d'or.

Pendant ce temps les entrepreneurs français, qu'ils relèvent des PME/PMI ou du monde de l'agriculture familiale, sont submergés de contraintes technico-administratives et environnementales qui grèvent lourdement leurs coûts de production. Et, par la grâce notamment des traités de libre-échange négociés par l'Union européenne, la France continue d'importer tous les produits industriels et agricoles à bas coût et impossibles à concurrencer parce que dispensés des mêmes contraintes techniques et environnementales ou favorisés par des niveaux de salaires ridiculement bas.
Pendant ce temps, la communication du Moi est permanente...

[Rédigé par : Michelle D-LEROY]

M. Macron, si imbu de sa personne, n'aime pas qu'on lui vole la vedette et cela se voit. Toutefois les Français ne sont pas dupes.

Personne ne sait s'il avait demandé en coulisses au nouveau ministre de l'Education nationale de faire en sorte que l'abaya soit interdite à l'école républicaine et laïque. Toutefois, cette affaire rondement menée par Gabriel Attal, son clone, a été approuvée par une majorité de Français, une position bienvenue, donnant d'emblée au nouveau ministre un crédit populaire.

J'imagine que cela a dépassé l'ego de M. Macron qui s'est empressé d'aller sur le terrain pour reprendre à son crédit les retombées positives dont il a tant besoin en ce moment.
Sur les photos, on voit G. Attal un peu contrarié pour ne pas dire dépité.

Mais qui, de ces ministres nouveaux ou anciens qui ont subi régulièrement les mêmes vexations, a eu le courage depuis 2017 de réagir ? Quel ministre - y compris Elisabeth Borne -, dont certains ont une personnalité affirmée, des formations égales ou supérieures à Emmanuel Macron, une expérience politique plus grande que la sienne, a eu jusqu'à présent la volonté de démissionner ou même de lancer une petite pique à ce Président omnipotent ?

Chacun se souvient de Jacques Chirac en 1976 : "Je ne dispose pas des moyens que j'estime nécessaires pour assumer mes fonctions de Premier ministre et dans ces conditions j'ai décidé d'y mettre fin".

Le courage semble avoir disparu devant Jupiter, à moins que la place n'offre tellement d'autres avantages que la simple dignité.

M. Macron, bien avant la France et les Français, a pour but d'assurer sa carrière et de briller sur la scène nationale et internationale.

[Rédigé par : Ellen]

Emmanuel Macron jaloux ? non, il a passé l'âge. Il serait plutôt vexé et frustré de voir Gabriel Attal, un très bel homme soit dit en passant, qui est son cadet de dix ans, prendre une décision très sage et radicale, ce qu'aucun n'a été capable de faire sous prétexte de "pas de vagues"... La cerise sur le gâteau pour GA, être suivi en plus par la majorité des parlementaires et des électeurs, sauf ces récalcitrants provocateurs et ces islamo-d'extrême gauche insoumis qui déclenchent la guérilla politico-judiciaire causée sur leur propre désordre.

GA a au moins le mérite, par son courage et son honnêteté, d'avoir dit STOP à tout ce foutoir en interdisant l'abaya et le qamis qui sont, sans conteste, des tenues islamiques.
Le malheureux Emmanuel Macron a du mal à admettre, malgré son omniprésence partout et tout le temps, de ne plus briller autant sous les lampions de la pyramide que le 7 mai 2017.

P.-S.: la photo est géniale. Tout est dit. GA dans la lumière, EM à l'ombre en train de bouder.