Il m'a suffi d'une seule année à Lille - de 1972 à 1973 - pour comprendre que le Syndicat de la magistrature (SM) ne servait pas la Justice mais s'en servait au nom d'une conception idéologique de gauche, voire d'extrême gauche. Les magistrats qui, comme moi, en son sein étaient hostiles à cet extrémisme partisan se trouvaient confrontés à cette alternative : demeurer et souffrir avec une parole inaudible ou partir. C'est ce que j'ai fait en créant une association "Justice nouvelle" qui n'a pas répondu à mes espérances. Pour la raison essentielle que des modérés étaient certes venus vers moi mais en me faisant regretter les quelques intelligences singulières que j'avais quittées en dépit de la calamité souvent absurde des délibérations collectives du SM.
C'est un point important sur lequel on hésite à insister. Sans tomber dans une nostalgie de mauvais aloi, je soutiens qu'il y avait un gouffre entre les dirigeants du SM d'alors et ceux d'aujourd'hui. Les premiers faisaient réfléchir, quoi qu'on en ait, et, comme ils intervenaient sur un terrain vierge, leurs idées et leur action, dans les années 1970, ont eu des effets positifs. Les excès et les outrances, déjà perceptibles, étaient en partie compensés par la liberté, l'ouverture et la dénonciation légitime de comportements judiciaires choquants. Un monde inutilement guindé était heureusement décorseté.
La suite ne fut pas de la même eau. D'abord parce que le SM s'étant vidé de ce qu'il avait eu de meilleur n'était plus en capacité d'offrir au monde judiciaire et à la société autre chose que des analyses partisanes et des attitudes collectives scandaleuses. Mais, surtout, à cause de cette aberration intellectuelle soutenue complaisamment, sans l'ombre d'un questionnement, que tout était politique, ce qui paraissait légitimer les pires partialités et les plus odieuses inégalités dans l'administration de la Justice. C'était gravement confondre le processus judiciaire qui doit intégrer, pour être équitable, singulier de l'être et pluriel social avec une idéologie polluant en amont toutes les délibérations et décisions essentiellement pénales.
Faut-il rappeler les mille exemples qui sans cesse remettaient sur le tapis démocratique l'interrogation sur le droit au syndicalisme judiciaire ? Les inféodations aux partis de gauche et d'extrême gauche lors des congrès du SM, la participation à des manifestations clairement hostiles au pouvoir présidentiel dès lors qu'il n'était pas de gauche, le soutien systématique octroyé à des causes politiques et syndicales qui contestaient l'institution judiciaire et ses jugements, la perversion de pratiques judiciaires, inspirées par l'idéologie, qui s'en prenaient au patronat et à la police au prétexte des quelques policiers ou patrons renvoyés devant les tribunaux correctionnels, la détestation de certaines lois ou de tel ou tel président de la République, qui conduisait à des injustices, l'indulgence, voire la complaisance pour les émeutiers d'il y a quelques semaines, le mépris régulièrement diffusé à l'égard du sentiment populaire aspirant à l'ordre, à la sûreté des personnes, à la protection des biens et à la rigueur à l'égard des coupables avec le souhait de peines exécutées.
Le Mur des cons, sur lequel j'avais l'honneur d'être, est venu ajouter de l'ignominie à ce qui prétendait n'être qu'une pochade et qui en réalité a rendu presque insurmontable le fossé entre la société et l'institution judiciaire, il a amplifié de manière dramatique la perte de confiance et d'estime du citoyen à l'égard des juges. Ce qui a suscité l'indignation, au-delà de l'abjection tournant en dérision le père d'une victime, le créateur d'une association en faveur des victimes ou moquant exclusivement certains politiques, est l'incroyable laxisme qui a prévalu au sujet de ce désastre dont nous sommes loin d'être encore revenus.
Et pourtant, aussi bien dans mes écrits que dans mes propos, dans les conférences, dans les multiples circonstances où un magistrat, de surcroît devenu honoraire, a le droit de s'exprimer, longtemps, tout en dénonçant le scandale de ce syndicat politisé et ses effets délétères sur l'opinion publique, j'affirmais aussi qu'il était inconcevable qu'on le supprimât et que d'ailleurs aucun pouvoir n'en aurait l'envie ni le courage. Mon argumentation était de bonne foi et cependant, sans cesse, on me rétorquait, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, que j'avais tort, on me mentionnait des textes, on stigmatisait l'impuissance des gouvernements. Le citoyen ne s'en laissait pas conter !
Si, avec ce billet, je vais faire en quelque sorte amende honorable, je ne suis pas décidé à battre ma coulpe tout seul. Faut-il oublier une grande part de la classe médiatique qui a durablement tressé des louanges à ce syndicalisme et vanté son opposition aux pouvoirs de droite, passer sous silence tous les gardes des Sceaux de gauche qui ont favorisé ce syndicalisme en l'installant confortablement dans les arcanes des décideurs et des hiérarchies, dans les rouages politiques, minimiser cette lâcheté qui n'a jamais incité les indignés à droite à franchir le pas opératoire de la suppression du SM ? Convient-il d'exonérer de sa responsabilité le syndicalisme judiciaire centriste qui, au nom de sa propre sauvegarde et pour se faciliter l'action, par corporatisme aussi, n'a jamais mis en cause la dérive de ce faux syndicat, de ce vrai parti ?
Pourquoi alors s'émouvoir maintenant de ce qui affecte, infecte depuis si longtemps la Justice ?
Parce que nous avons un garde des Sceaux qui s'est dit "énervé", "excédé" par la participation du SM à la fête de l'Humanité. Pour lui, "le SM, ce n'est pas la Justice".
Parce que malheureusement ce constat a été avéré avec la prestation honteuse de ces magistrats, en compagnie du Syndicat des avocats de France (SAF) qui, lui, n'est tenu à aucune réserve politique, monologuant contre les violences policières, stigmatisant la police et osant même qualifier de "révoltés" ceux qu'une personne avait nommé "émeutiers parce qu'ils avaient dégradé et brûlé des bâtiments publics".
Parce que ces mêmes magistrats se sont présentés, déniant être des juges politisés, comme des "magistrats militants dans un cadre social" en affichant donc sans vergogne le caractère partisan de leur implication dans cette fête organisée par le parti communiste français. Je suis persuadé que sollicités par LFI, ils n'auraient pas hésité à venir apporter leur approbation à Jean-Luc Mélenchon pour qui "la police tue" tandis que Fabien Roussel s'est toujours gardé à ce sujet d'une attitude non républicaine. Débordé sur sa gauche par le SM !
Parce que l'arrogance de cette exhibition montre bien qu'à force de laisser le ver prospérer, le fruit se détruit.
Parce que, saisi il y a plusieurs mois par le ministre Dupond-Moretti, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) n'a toujours pas répondu aux trois questions posées, dont l'essentielle portait sur le droit de grève des magistrats (JDD). Si un jour la réflexion collective aboutit à un résultat, je doute fort qu'il soit sans la moindre équivoque. Ce qui laissera le pouvoir politique face à ses responsabilités. Celui d'aujourd'hui et celui de demain, de 2027.
Parce qu'il y a, de plus en plus, une incompréhension citoyenne face à cette partialité publique ostentatoire quand on sent intuitivement ou à la réflexion que l'acte de justice exige sérénité, prudence, équité et, plus que tout, impartialité et que l'absence de ces dispositions chez le magistrat fait craindre le pire à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont à faire avec l'institution. Ce superbe métier, cet honneur de raccommoder, de réparer, de sanctionner ne doivent plus être à la merci d'une conception dévoyée du droit, d'une perversion politicienne. Un magistrat est un serviteur, pas un militant.
Parce qu'il y a enfin dans le statut de la magistrature défini par la loi organique, dans son article 10, ces dispositions très claires qui n'ont été méconnues que par l'impuissance, la lâcheté ou la perversion politiques : "Toute délibération politique est interdite au corps judiciaire ; toute manifestation d'hostilité au principe ou à la forme du gouvernement de la République de même que toute démonstration de nature politique incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions ; est également interdite toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions".
Par quelque biais qu'on les interprète, elles concernent le SM, ses dérives, ses préjugés et son idéologie. Et son absence totale de réserve.
On a pu longtemps être arrêté par une sorte de scrupule. Interdire n'est jamais gratifiant. Mais le SM, dans son naufrage, entraîne bien plus que lui : la Justice, la confiance qu'elle doit susciter, le respect qu'elle doit inspirer.
Suffirait-il, comme un sénateur l'avait proposé, lors de l'examen du projet de loi organique sur la Justice en juin 2023, de prescrire "le respect du principe d'impartialité pour les magistrats syndiqués" ? Ce qui devrait aller de soi et qui pourtant a été contesté au nom de la liberté d'expression. Ne faudrait-il pas, selon une revendication constante d'Eric Ciotti, par exemple en janvier 2023, "interdire l'appartenance syndicale des magistrats" ?
Ce qui a relevé longtemps d'un débat théorique, parce qu'apparemment rien ne pressait et qu'une sorte de tabou existait, est dorénavant inscrit dans une réflexion qui ne peut plus faire comme si le militantisme politique revendiqué par le SM ne posait pas un immense problème dans notre démocratie. Celle-ci peut-elle se permettre d'avoir un tiers de la magistrature qui viole ouvertement ses principes et stigmatise les forces régaliennes qui la servent ?
Ce syndicat contraint à s'interroger sur la survie du syndicalisme judiciaire.
Quel pouvoir républicain aura l'audace d'une radicalité en me donnant modestement raison demain parce que j'ai eu tort hier ?
Le SM est un poison à effet lent qui a mis cinquante ans à gangréner la justice au point qu’aujourd’hui une majorité de Français n’ont plus confiance en elle. Quelques symptômes du mal, l’affaire de Bruay-en-Artois notamment, sont apparus rapidement, mais cela n’était pas suffisant pour lancer l’alerte générale... et le cheminement de Philippe, de son envie lilloise de ferrailler à ses réquisitions d’aujourd’hui - « la mort »- démontre combien ces juges rouges ont été habiles pour détruire l’édifice sans se faire trop tôt repérer. Comme l’indique Ellen, le Mur des cons n’était pas un totem que le SM s’apprêtait à utiliser publiquement. Cette fois, ils osent le grand jour, l’arrogance et l’affichage de leur collusion avec l’extrême gauche.
Notre hôte, mieux placé que quiconque pour poursuivre le SM et exiger sa condamnation, argumente fort bien son réquisitoire... Mais... Mais prendre la décision de le guillotiner n’aurait-il pas pour conséquence de faire passer ses membres de l’image de magistrats trompant la justice à la réputation de victimes d’un lynchage politique ? Même si, juridiquement, cela était possible, interdire un syndicat n’est pas chose aisée, en particulier dans ce cas, le motif en apparaissant nécessairement lié aux combats politiques entre les « bien-pensants » et les « fachos ».
Tout en dénonçant au coup par coup tout écart à la loi commis par un juge rouge, peut-être vaudrait-il mieux rechercher d’autres voies que celle-là pour réduire, voire anéantir, la nuisance du SM.
La première qui vient à l’esprit est évidente : il faut au plus vite entreprendre une réforme en profondeur de la formation des juges, de l’accès à la profession et des critères de sélection des enseignants. L’Ecole nationale de la magistrature, véritable creuset du SM, doit perdre son statut exclusif. Des passerelles étroitement contrôlées doivent être créées entre les différentes formations au droit, entre toutes les professions du droit. Il s’agit de s’opposer au maintien d’un système qui fait perdurer l’esprit de caste, le goût de l’entre-soi, qui favorise non seulement les regroupements par sensibilités politiques, mais aussi le sentiment chez certains d’être un citoyen supérieur... au peuple et aux institutions.
Une autre voie réside dans la réforme des critères de répartition géographique et par spécialités des magistrats. Sans aller jusqu’à l’élection des juges comme aux Etats-Unis notamment, qui a montré ses inconvénients en matière de séparation des pouvoirs, on pourrait imaginer un système dans lequel le peuple, à travers ses représentants, disposant du droit de veto, aurait son mot à dire. Pour l’heure, celui employé, quasiment interne à l’autorité judiciaire et peu transparent, favorise là encore des regroupements de magistrats d’une même obédience.
On pourrait même poser pour principes que, pour éviter l’effet « cooptation organisée », tout magistrat syndiqué doit faire connaître son choix avant et pendant sa présence dans une juridiction.
Enfin, et ce dossier est sur la table depuis bien longtemps, il convient d’établir l’entière responsabilité des juges sur l’ensemble de leurs activités, tout en leur imposant un certain nombre de limites à leur pouvoir discrétionnaire. Sur ce point, en clair, il faut en finir avec la valse-hésitation sur les peines plancher, les rétablir et sanctionner les magistrats qui tenteront de les contourner.
Il faut aussi que les magistrats aient à rendre compte de leurs décisions et à les assumer personnellement lorsqu’elles s’avèrent à l’origine d’une récidive ou ont permis la commission d’un délit ou d’un crime qui n’aurait pas pu être perpétré si son auteur n’avait pas bénéficié d’un élargissement dû à une erreur de procédure ou à une attitude laxiste.
Il ne s’agit pas d’aller jusqu’à établir une complicité de crime ou de délit, mais de dire aux victimes que la justice, incarnée par tel ou tel magistrat, s’est trompée et a failli à sa mission de protection de la société. Il n’est plus acceptable aujourd’hui, face à la quantité de manquements mis en lumière, que ses mea culpa soient si rares et que les fautes n’entraînent pas des sanctions.
Le point délicat d’un tel bouleversement des mœurs judiciaires réside dans la composition de l’institution qui aura à gérer l’instruction de ces affaires et à juger les magistrats prévenus. Il faut à la fois respecter les prérogatives de l’autorité judiciaire et maintenir sans faille la séparation des pouvoirs. Les critiques portées contre la Haute Cour de Justice qui, en partie composée d’élus, est chargée de juger les membres de l’exécutif, démontrent que la solution n’est pas simple... Faire poursuivre et condamner des magistrats par leurs pairs paraît hors de portée et ne résoudrait rien. On n’efface pas d’un coup de baguette magique des centaines d’années de corporatisme.
Peut-être faudrait-il créer un corps de juges, élus par le peuple, inamovibles durant leur mandat à durée limitée, ayant obligation de ne pas être syndiqués, qui, sous l’autorité non exécutive du Conseil Supérieur de la Magistrature, les uns, instruiraient les plaintes, pourraient ouvrir une action judiciaire de leur propre chef, les autres, jugeraient les prévenus lors de procès publics et pourraient poursuivre les procédures abusives.
Bref, il convient de parvenir à réduire drastiquement le pouvoir de nuisance du SM sur les juridictions en le privant de son arme principale, la liberté quasi totale des magistrats. Quelques condamnations retentissantes de juges rouges, quelques rétrogradations ayant de conséquences pécuniaires importantes, auraient tôt fait de calmer la plupart d’entre eux.
Mais surtout, surtout, ne pas leur donner l’ombre d’une possibilité de se muer en victimes d’un système échafaudé contre eux seuls.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 octobre 2023 à 20:29
À la télé, Mélenchon, dont je ne partage pas les opinions, aurait dit ceci: « Une écologie qui n'est pas anticapitaliste, pour moi, c'est du jardinage ». Cette phrase m'incite à faire quelques remarques.
Je dois tout d'abord être franc: je ne suis pas écologiste et donc n'ai nulle envie de parler ici pour défendre l'écologie. Ce qui retient essentiellement mon attention est l'adjectif « anticapitaliste », qui mérite, si l'on en croit Mélenchon, tous les éloges. Je le conteste. Quel est le contraire du capitalisme ? le communisme. Mélenchon veut-il en France du communisme ? Qu'il nous le dise clairement !
On connaît le parcours de cet homme politique. Il fut d'abord trotskiste. Je le dis à qui ne le saurait pas. Le trotskisme à la française est une variante gauchiste et groupusculaire du communisme. On connaît en France en 2023, quelques trotskistes, MM. Besancenot, Poutou... Mais d'autres que Mélenchon furent d'abord trotskistes : Edwy Plenel, Lionel Jospin.. . Après son trotskisme initial, Mélenchon est devenu socialiste : il fut ministre, puis sénateur. Reprochant au PS de ne pas être être assez à gauche à son goût, il créa un parti concurrent.
L'ennui, c'est qu'à gauche du PS, il y avait déjà le PCF. Qu'à cela ne tienne. Mélenchon a tenté des années durant de faire une OPA sur le Parti communiste. Il a réussi, au point que le PCF a fondu comme neige au soleil. On a cru le PCF mort. Avec son leader actuel Fabien Roussel, le PCF tente de reprendre du poil de la bête, au grand regret de Mélenchon qui croyait avoir avalé le PCF.
L'autre grande idée du « communiste » - allez, disons le mot - Mélenchon est d'avaler l'écologisme. Il fait tout pour prendre des voix aux écologistes. Plus écologiste que lui, tu meurs. Est-ce un écologisme sincère ?Je ne le crois nullement. Il s'agit de ratisser large. Et quand il veut être un « écologiste anticapitaliste », il nous rappelle certes son trotskisme originel, mais il veut surtout attirer parmi les électeurs écolos actuels les plus à gauche d'entre eux.
Au total, homme politique vraiment peu enthousiasmant. Comment peut-on voter pour lui ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 septembre 2023 à 14:33
@ duvent | 21 septembre 2023 à 10:12
Merci madame, mais vous avez été gentille car le tartarin souvent nous les brise menu.
Rédigé par : Ugo | 21 septembre 2023 à 17:12
@ Claude Luçon | 20 septembre 2023 à 23:21
Vous êtes paraît-il le plus ancien sur ce blog, et parce que vous m'inspirez un grand respect, je m'adresserai à vous d'égal à égal, sans barrière aucune, et donc je vais m'asseoir sur votre âge, votre expérience, votre origine, votre religion, votre sexe, vos diplômes, vos relations (connaissances) et vos relations (rapports).
Ainsi, et pour faire court, je dirai ceci :
1- « C'en est au point que je suis fidèlement LCI qui nous raconte la guerre en Ukraine, pour retrouver l'ambiance d'antan ! À vous rendre nostalgique d'un temps pire que celui d'aujourd'hui. »
Si vous êtes nostalgique d'un temps pire, ne trouvez-vous pas qu'il y a lieu de s'interroger sur les leçons que tirent les générations qui nous ont précédées et dont vous faites partie ?
Trouvez-vous qu'il y a lieu de se vanter d'un tel travers, est-ce du cynisme ou de l'humour ?
Pourriez-vous nous dire quel mépris pour les générations d'aujourd'hui et du futur vous conduit à ce genre de rodomontades ?
2- « Pour le pékin baladeur que j'ai été : "Le 21e sera le siècle des femmes, et il sera grand temps !" »
Vous vous égarez et avec un plaisir non dissimulé, ce qui est assez révoltant. En effet, vous avez l'air de croire que les femmes détiennent la potion magique, et je vous le dis tout net, les femmes sont aussi conn*s que les hommes, alors, cette manière de flatterie peut certainement fonctionner avec la plus grande partie de vos lectrices et je le déplore en tant que femme !
3- « J'ai longtemps vécu chez et parmi les Africains (21 ans) et les musulmans (13 ans), ai un piètre opinion de leurs hommes mais ai admiré leurs femmes, leur patience, leur courage, leur labeur. »
Vous êtes un très mauvais observateur sans quoi vous vous seriez abstenu d'une telle vacuité.
En effet, la société des hommes fonctionne partout de la même manière, les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Les hommes tirant leur pouvoir en soumettant tout ce qui peut être soumis, les femmes le tirant de ce qui reste... Dès lors, elles font partout ce qui les arrange le mieux, et ce qui les arrange le mieux c'est de prêter main-forte aux puissants, espérant une récolte congrue mais bénéfique. Ce système abject est celui qui a très bien fonctionné lorsque des êtres malheureux ont dû mourir par millions, un seul fautif à petite moustache a satisfait les nations, quant à tous les ignobles porcs aux mains ensanglantées, ils ont disparu dans la nuit et dans le brouillard...
4- « Quand on voit la situation en France et les machos que nous étions remplacés par des bisounours, j'en ris, pourtant je devrais pleurer ! »
Ici, vous nous découvrez parfaitement votre pensée de « macho », qui quelques lignes plus haut annonce virilement que « le 21e siècle sera le siècle des femmes »...
En tant que femme, je me permets de vous annoncer que les femmes n'ont pas besoin que tout un siècle leur appartiennent, non, elles ont besoin comme les hommes de se libérer de la sottise, l'avidité, la trahison, l'obscurantisme, l’indigence, et de tous les néfastes travers qui pétrissent l'âme humaine...Les hommes et les femmes sont unis dans la bassesse comme dans la grandeur !
Ainsi, vous êtes bien toujours un macho, ce qui est une excellente nouvelle, mais vous n'avez malgré votre grand âge, votre expérience, et toutes vos qualités, toujours pas compris que toute l'humanité l'est, et c'est ce détail qui aurait dû attirer votre attention.
Rédigé par : duvent | 21 septembre 2023 à 10:12
Que Ugo se rassure, je ne suis pas juge, et reste impavide sous les invectives qui ne révèlent que ceux qui les profèrent, comme Ellen qui me pense fâché après m'avoir copieusement engueulé.
C'est ainsi, le nationalisme est un infantilisme et le nombrilisme l'apanage des enfants souverains qui, se prenant pour ce qu'ils ne sont pas, ne supportent aucune contradiction, sont donc en ce sens inaptes au débat.
Rédigé par : Aliocha | 21 septembre 2023 à 00:45
@ Ellen | 20 septembre 2023 à 12:06
"Je n'étais pas encore née à cette époque"
Tranquillisez-vous vous n'avez rien perdu !
Nous ne sommes peut-être pas très haut aujourd'hui mais à l'époque nous n'imaginions pas, n'espérions pas, que nous passerions soixante ans sans guerre (depuis 1962).
Après ce que nous racontaient nos pères, grand mutilé de 14-18 dans mon cas, être conçu à l'occasion de la grande dépression de 1929, avoir grandi pendant les années 30 lors de l'agonie de la IIIe République, vivre WW2, l'Indochine et l'Algérie. C'en est au point que je suis fidèlement LCI qui nous raconte la guerre en Ukraine, pour retrouver l'ambiance d'antan ! À vous rendre nostalgique d'un temps pire que celui d'aujourd'hui.
Et pourtant comme le chantait Edtih Piaf : Non, je ne regrette rien ! Puis me dis que j'ai quand même eu de la chance de naître en France.
Il est vrai que je n'y suis rentré qu'en 2009 et n'ai pas connu la période bisounoursienne :)
D'après ce qu'on m'a dit, les lanceurs de pavés de 68 se seraient auto-dorlotés et auto-attribués tout un tas de hautes fonctions ?
Pensez-y Ellen, avant c'était pire !
Nous sommes à un tournant. Malraux a dit "le 21e siècle sera le siècle des religions ou ne sera pas". À mon avis, il se trompait. Lui, comme notre hôte, oubliait les sciences !
Pour moi ce siècle sera l'agonie des religions, sciences aidant.
Pour le pékin baladeur que j'ai été : "Le 21e sera le siècle des femmes, et il sera grand temps !"
J'ai longtemps vécu chez et parmi les Africains (21 ans) et les musulmans (13 ans), ai un piètre opinion de leurs hommes mais ai admiré leurs femmes, leur patience, leur courage, leur labeur.
Rentré en Europe j'y vois quoi ? des femmes au pouvoir partout, au Danemark comme en Norvège, en Italie comme en Suède, une à Bruxelles, en Géorgie et ailleurs reprendre le flambeau, tombé après Indira Gandhi, Golda Meir et Benazir Bhutto, relevé par Margaret Thatcher, repris par Angela Merkel qui a ouvert grand les portes du pouvoir.
Quand on voit la situation en France et les machos que nous étions remplacés par des bisounours, j'en ris, pourtant je devrais pleurer !
Comme un député britannique l'a proclamé au Parlement je ne sais plus quand, répondant à un élu macho anglais qui venait de dire : "There is a difference between a man and a woman !" objectant à la nomination d'une femme à je ne sais quoi, sur quoi son collègue, se levant, a dit en français "Vive la différence !"
Clairement il avait autre chose que le pouvoir en tête mais en fait c'est ce qu'il clamait !
Nous avons même l'impensable en France, une scientifique Première ministre !
Il est amusant que parmi nos politiciens personne ne sache qu'en faire, c'est pourtant simple, elle travaille comme tout ingénieur, bosse sans se pavaner, sans bavarder !
Elle croit au faire, pas au dire !
Vous êtes jeune, saisissez l'opportunité, le pouvoir n'est qu'à ramasser ! Marine Le Pen a compris cela, elle attend la prochaine opportunité en 2027. Le drame est qu'au train où vont les choses elle n'aura même pas besoin de se baisser pour le ramasser !
Je préférerais quelqu'un d'autre...
Il faut écouter un arrière-grand-père parfois !
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@ Achille | 20 septembre 2023 à 08:21
Oui mais ils n'ont su qu'en faire des jeux d'artifice :)
Nous sommes tellement supérieurs scientifiquement que nos jeunes générations utilisent ces feux d'artifices chinois pour combattre les CRS alors que les jeunes Chinois ne savent pas le faire !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 septembre 2023 à 23:21
@ Ellen | 20 septembre 2023 à 10:52
Bien dit !
Aliocha en tant que macronien veut nous faire la morale en utilisant l'insulte déguisée par des métaphores... son langage est la plupart du temps incompréhensible mais il persiste en nous méprisant.
Cet individu n'a plus rien de fraternel à notre égard et c'est pourtant ce qu'il nous reproche... il devrait aller se faire pendre ailleurs... mais voilà sa secte compte sur lui pour gagner des âmes perdues, seulement il frappe à la mauvaise porte et pourtant en tout autre lieu il aurait été jeté...
Vous rendez-vous compte des dégâts que pourrait causer un juge avec la mentalité d'Aliocha... les prisons seraient pleines de victimes et la racaille ferait la loi... vous me direz que pour l'heure la racaille se porte bien puisque nous fourmillons de multirécidivistes n'ayant jamais mis les pieds en prison et que des assos subventionnées sont là pour les assister.
Il est bien évident que l'on veut notre mort.
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@ Robert 2 | 20 septembre 2023 à 10:31
Dites-nous qui se cache derrière ce pseudo... une véritable vipère des sables qui observe cachée derrière le paravent d'une assos pour venir frapper de son venin.
Je ne partage pas les sentiments de Xavier NEBOUT... ni les vôtres car ils sont de même nature.
Rédigé par : Ugo | 20 septembre 2023 à 20:36
Je ne suis pas assez l'actualité liée aux représentants de l'autorité judiciaire et n'en suis par ailleurs pas un connaisseur.
Cher hôte, je comprends que vos irritations viennent du fait que les magistrats SM, pas sado-masochistes, affichent trop ouvertement leurs liens avec un bord politique.
Questions :
- durant votre carrière étiez-vous à ce point neutre qu'il était impossible de connaître vos attirances politiques ?
- les décisions que vous avez prises ont-elles toutes été dénuées de l'influence de votre culture politique, humaine ?
J'ai presque envie de répondre à la dernière : j'espère que non.
J'espère que ce qui vous a façonné tout au long de votre existence a servi vos engagements. Dans le cadre de la loi, je n'en doute pas. C'est même, je le suppose, ce qui vous a permis parfois la prudence, la nuance, puisque vous connaissant vous avez pu savoir vous contredire en vous parlant à vous-même.
L'engagement n'est pas dérangeant, s'il est conscient, si cette conscience permet de le relativiser quand il se confronte à l'intérêt collectif, aux exigences d'une profession dont le périmètre apparemment bordé laisse place à l'interprétation qui ne doit pas devenir dépendante de celui-ci.
Pour le SM, je n'ai aucune compétence en la matière, mais à lire ses contempteurs sur ce blog, il me semble qu'il y a également à l'autre bord un absolu manque de bonne foi. Qui reprochant Sarkozy, Fillon, Ducon-Mojito... en fonction de sa propre idéologie, de ses propres interprétations.
Les mêmes qui conchient le SM se feraient expéditivement justiciers, juges, bourreaux s'ils en avaient le pouvoir.
Rédigé par : Jérôme | 20 septembre 2023 à 19:45
Aliocha à 15:30, ne vous fâchez pas, je voulais juste dire que vous tournez en rond sans trouver l'issue.
Pour votre gouverne: "Liberté, Egalité, Fraternité" a été érigé après la révolution de 1792-93 et après la prise de la Bastille pour libérer le "peuple français" des injustices et de la misère qu'ils subissaient pendant que les têtes couronnés sans couronnes dentaires et sa cour royale fainéante festoyaient dans des palais dorés en affamant le peuple. Le courage appartient à ceux qui savent prendre les fourches et aller se battre pour reconquérir son pays pour aller de l'avant. À cette époque on n'avait pas l'idée d'aller envahir d'autres pays pour nous faire entretenir.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui...
Rédigé par : Ellen | 20 septembre 2023 à 18:05
@ Ellen | 20 septembre 2023 à 15:34
Mon commentaire étant parti incomplet, je me dois de préciser que les auteurs sont actuellement jugés par la cour d'assises de Pau. Mais la qualification initiale laisse à penser que l'intention du ou des magistrats instructeurs aurait été une correctionnalisation de l'affaire.
La suite donnée montre que les autres juridictions ont fait leur travail puisque les auteurs sont jugés aux assises.
Rédigé par : Robert | 20 septembre 2023 à 17:53
@ Robert | 20 septembre 2023 à 12:42
« Mon oreille s'est dressée lorsque j'ai entendu que la qualification retenue avait été "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner". »
Comme vous, je bondis à chaque fois que je vois ressortir cette formule après des meurtres relevant d'une volonté haineuse d'achever la victime par tous les moyens (y compris parfois dans des cours de lycées) au besoin en lui sautant sur la tête à pieds joints, et il n'est pas nécessaire d'être un expert médico-légal pour comprendre le lien de cause à effet entre la nature de l'agression et la mort qui en a résulté.
Mais devant cette volonté obstinée de plusieurs magistrats de minimiser au maximum contre les évidences certaines agressions violentes en les faisant passer sur le compte d'une « faute à pas de chance » ou bien encore sur celui d'un de ces « déséquilibrés » qui semblent pousser comme des champignons en France depuis quelque années ou autre prétexte, nous pouvons penser que tout cela répond à un plan concerté de minimisation du niveau réel de la criminalité en France, au besoin en « correctionnalisant » des affaires qui auraient normalement dû relever des assises.
Français, tout va bien, dormez tranquilles, les statistiques sont formelles, tous les échos qui vous parviendraient sur un éventuel accroissement de la criminalité ne relèveraient que du sentiment d'insécurité.
Rédigé par : Exilé | 20 septembre 2023 à 17:46
@ Robert | 20 septembre 2023 à 12:42
Certains magistrats devraient être démis de leur fonction et remplacer les greffiers, sans doute plus logique pour qualifier cet acte barbare qui a conduit à la mort ce chauffeur de bus. J'imagine la double douleur de sa famille. Ces agresseurs jugés en correctionnelle avec une peine insignifiante pour mieux recommencer la fois d'après, cela me révolte.
Ce magistrat ne sait pas que quand on frappe à mort une personne c'est qu'on a l'intention de l'achever.
Rédigé par : Ellen | 20 septembre 2023 à 15:34
Les insultes confirment l'inanité absolue des superstitions totalitaires.
La liberté et l'égalité sans la fraternité ne sont pas françaises.
Ce n'est cracher sur personne que de le souligner, mais inviter à connaître ce qu'est réellement notre identité.
Rédigé par : Aliocha | 20 septembre 2023 à 15:30
@ Ugo | 20 septembre 2023 à 10:30
Je suis d'accord avec vous. On n’a pas le droit de sacrifier les Français écrasés par la misère et les aider en premier et aller en même temps chercher les migrants irréguliers non identifiés sans aucune qualification pour continuer à vider nos poches.
Je le répète, la meilleure solution serait de les aider directement dans leurs pays mais surtout pas envoyer un pognon de dingue à leurs dirigeants corrompus pour qu'ils s'achètent avec notre argent des châteaux en France et ouvrent plusieurs comptes dans les paradis fiscaux.
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@ Claggart | 20 septembre 2023 à 12:07
Alors là c'est ce que j'appelle avoir rendu une justice honorable et impartiale. Si l'accident du travail a été causé par la seule faute de l'employeur, alors c'est normal qu'il assume les conséquences pour ne pas que d'autres personnes subissent le même sort.
Rédigé par : Ellen | 20 septembre 2023 à 14:37
Aliocha enfile d'autres perles sur l'identité. Cela mérite d'être remarqué car c'est le niveau qui doit traîner dans les collèges, voire les mauvais lycées.
"On peut même aller plus loin, sans la fraternité, le nationalisme n'a jamais mené qu'à la guerre, et l'identité nationale ainsi définie n'en est que la négation.
C'est en ce sens que le RN, au-delà de ses financements, n'est pas français."
Il ne sait pas qu'il n'y a de fraternité qu'entre frères, et donc natifs du même père, autrement dit membre d'une même nation (na-tion) - le fût-ce tout au moins symboliquement.
Certes, il y en a bien d'autres qui ne savent pas parler français, mais ils ne jouent pas au professeur.
C'est là que le nôtre passe au niveau doctorat en c*nneries: selon lui, si l'identité nationale est de ne pas être frères, elle est la négation de la fraternité !! On rit ou on pleure ?
Et puis, c'est qu'il totalitaire, notre cancre empreint de fraternité: "Le RN n'est pas français" !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 septembre 2023 à 13:29
L'on perçoit à présent que la Justice ne semble plus être là pour défendre la société avec la rigueur qui s'impose.
Lors du billet se rapportant à la mort de Nahel et à la mise en examen du policier auteur du coup de feu mortel, j'avais évoqué que le problème était celui de la qualification des faits.
La presse s'est fait l'écho du procès des auteurs de la mort du conducteur du bus de Bayonne. Mon oreille s'est dressée lorsque j'ai entendu que la qualification retenue avait été "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Pourtant la violence qu'ils ont utilisée avec un acharnement extraordinaire me semblait être telle qu'elle laissait peu de doute sur l'intention homicide. Et donc que l'infraction aurait normalement dû relever de la cour d'assises. Mais il est évident que certains magistrats semblent trouver des circonstances qui atténueraient l'intention...
Sur ce point, il est intéressant de lire ce qui est rapporté dans ce document : https://www.causeur.fr/philippe-monguillot-quand-la-meticulosite-juridique-devient-le-cache-misere-du-renoncement-266515
Rédigé par : Robert | 20 septembre 2023 à 12:42
Durant mon activité dans le BTP, j’ai eu souvent connaissance de procès, notamment en matière d’accidents du travail, où les juges qualifiés à l’époque de « juges rouges « prenaient par principe le parti de l’ouvrier contre le patron. Un de mes collègues a ainsi été condamné en correctionnelle pour n’avoir pas vérifié qu’un intérimaire employé par un sous-traitant de sous-traitant avait bien reçu de la part de son employeur les consignes de sécurité propres au chantier.
Rédigé par : Claggart | 20 septembre 2023 à 12:07
@ Claude Luçon - 03:09
"Ellen ! Ne me dites pas que vous venez de découvrir cela, c'est vieux comme la France ! Charles de Gaulle nous a dit la vérité, rien caché (bon ! pas tout à fait): des militaires l'attendaient au Petit-Clamart avec une mitrailleuse, l'arrosaient de balles en lieu de pétales de roses pour son épouse, Charles de Gaulle n'ayant pas apprécié ce genre d'enthousiasme était passé sans les remercier."
Je n'étais pas encore née à cette époque, mais j'ai découvert cette histoire sur Internet, grâce à nos hypocrites politiques prétendus gaullistes qui l'on trahit pour assouvir leurs intérêts personnels appelant Sarkozy à la rescousse. Quelle erreur ! Pas de quoi être fiers. Sortir perdant avec 4,6 % en 2022, avec une gifle électorale bien méritée vu les prestations de la campagne calamiteuse, ne s'oublie pas.
S'ensuivit une deuxième gifle par sa banque personnelle lui demandant de rembourser 5 millions d'euros. Quelle honte pour ces marionnettes pseudo-gaullistes !
Rédigé par : Ellen | 20 septembre 2023 à 12:06
@ hameau dans les nuages, le 19 septembre 2023 à 13:41
Je pensais plutôt à l'album des Pink Floyd, The Wall ; les membres du SM, comme tous les progressistes revendiqués, vivent leur vie comme le rock'n roll d'une épopée contrariée, comme des artistes de la Cause du peuple.
Étrangement, le "nous n'avons pas besoin d'éducation" de Waters (anti-judéen, après 1979, comme une infime partie, mais significativement loquace, des commentateurs du blog) est remplacé par une injonction à la purification du peuple, à son refaçonnage moral et intellectuel, cœur de leur verbiage politique.
Le pouvoir des loges est fantasmé, surtout de nos jours, l'antimaçonnisme par conséquent se déshonore lui-même, mieux vaut relire Bernanos que Bernard Faÿ, dont on perdit l'adresse depuis son retour des USA et ses années Proust-Gertrude Stein à Paris.
Rédigé par : xavier b. masset | 20 septembre 2023 à 11:34
« Associations et syndicats de magistrats de l’ordre judiciaire dans la France du XXe siècle »
https://books.openedition.org/putc/8984?lang=fr
« Le syndicalisme dans la magistrature fut considéré, jusqu’à une époque très récente - la deuxième moitié du XXe siècle - comme totalement impensable. Pour en être convaincu, il suffit de se référer au refus même des magistrats d’être ravalés au rang de petits fonctionnaires ou encore à celui de facteurs ».
Rédigé par : Exilé | 20 septembre 2023 à 10:54
@ Aliocha 08:50
"On peut même aller plus loin, sans la fraternité, le nationalisme n'a jamais mené qu'à la guerre, et l'identité nationale ainsi définie n'en est que la négation. C'est en ce sens que le RN, au-delà de ses financements, n'est pas français."
Vous êtes stupide. Je vous parle des "Nations de l'UE", et vous les attribuez au nationalisme...
Je vous parle des "Français", et vous réfutez notre identité nationale.. Déchirez-la alors.
Aliocha, plus vous allez cracher sur Marine Le Pen et plus les Français, éveillés et écoeurés par ce type de langage, se tournent vers elle.
En exemple, la Pologne qui est très patriote, chrétienne et très croyante et qui défend sa nation bec et ongles, en dépit de ce que ce pays a vécu d'horrible d'un côté par les Soviets à l'est et de l'autre par Hitler à l'ouest, sans jamais avoir colonisé ni déclaré la guerre à aucun pays de son histoire, veut maintenant avoir la paix et être maître chez elle.
Vous êtes un hypocrite et un anti-français. Je vous conseille de déchirer votre carte d'identité française avant d'immigrer, sans autorisation, au Niger ou au Mali ou au Burkina Faso, là vous serez très bien accueilli avec toutes les aides financières. Mais avant, faites votre prière et ne dites pas que vous êtes français, vous risquez de vous faire dégager à coup de bâton.
Notre génération n'a pas à payer les erreurs des gouvernements précédents ni celui d'aujourd'hui. Suis-je assez claire ?!
Rédigé par : Ellen | 20 septembre 2023 à 10:52
@ Xavier NEBOUT | 20 septembre 2023 à 08:20
Commentaire ODIEUX, appel au crime...
Fichez le camp de France, allez à Téhéran chez vos amis islamistes...
Rédigé par : Robert 2 | 20 septembre 2023 à 10:31
@ Ellen | 19 septembre 2023 à 22:23
Merci pour vos liens significatifs qui rejoignent les estimations que j'ai produites il y a quelques billets de celui-ci.
Evidemment il y a des nihilistes politico-égocentristes qui faute de mieux contestent la réalité soit par qu'ils sont handicapés mentalement, soit parce qu'ils sont obtus politiquement... bref ce sont des parasites qui veulent emporter dans l'outre-tombe la conviction qu'ils sont les seuls sur terre.
Eh bien oui, la population française s'est renouvelée à 50 % en l'espace de 33 ans du fait de l'immigration et de leurs descendants nés sur notre sol.
Le mondialisme ne veut rien dire, c'est une OPA qui a été faite sur la France, l'Angleterre, l'Allemagne et quelques autres pays minuscules qui commencent à se rebeller.
Devinez ceux qui sont à l'origine de cette OPA et qui continuent à diriger en sous-main l'Europe par l'intermédiaire des pantins qu'ils ont placés à la tête des institutions.
Voilà aussi pourquoi il ne faut pas attendre pour réagir et reprendre en main "ici et maintenant" notre destin.
Rédigé par : Ugo | 20 septembre 2023 à 10:30
Mea culpa, amende honorable !
J'ai honteusement fait fausse route, les vrais coupables de tous nos malheurs, ce sont les fachos réacs racistes blancs du RN !
Quelques exemples au hasard parmi des milliers d'autres : Kouachi, Merah, Abdeslam, Traoré, etc. tous du RN !
L'égorgeur de Paty et l'OQTF qui a massacré Lola… au RN également !
Les maires de France tous tabassés par des terroristes... du RN !
Bataclan : criminels d’extrême drouâââte !
Vols, viols, tortures, agressions sanglantes, fusillades, coups de couteau… encore et toujours des RNistes !
Depuis plus de 40 ans la gauche hurle au fascisme FN, ces fachos qui passent leur temps à « balancer-des-arabes-dans-la-Seine. »
Dérèglement climatique, virus, guerres, insécurité... c'est le RN !
J’ai des zémourroïdes c'est le RN !
Je suis en retard ce matin, salaud de RN !
Rédigé par : sylvain | 20 septembre 2023 à 10:24
@ Ellen
On peut même aller plus loin, sans la fraternité, le nationalisme n'a jamais mené qu'à la guerre, et l'identité nationale ainsi définie n'en est que la négation.
C'est en ce sens que le RN, au-delà de ses financements, n'est pas français.
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@ Xavier NEBOUT
Vous oubliez de dire que l'islamiste qui nous gouvernerait devra être blond pour imposer aux moricauds son aura toute-puissante.
Vos superstitions sont fausses, dangereuses, irrecevables, et ont déjà démontré leur parfaite inanité.
Rédigé par : Aliocha | 20 septembre 2023 à 08:50
@ Claude Luçon | 20 septembre 2023 à 03:09
« C'est Leleu qui doit être content ! Enfin un matheux pas Chinois, en France :) »
Il ne faut pas mésestimer les Chinois. Il paraît que ce sont eux qui ont inventé la poudre ! :)
Rédigé par : Achille | 20 septembre 2023 à 08:21
@ Ellen
La question que pose la déclaration des droits des peuples et des nations du RN serait de savoir s'il est réellement français de réclamer la liberté et l'égalité, sans la fraternité, jamais citée dans la déclaration.
La réponse est non, sans la fraternité, le nationalisme ne pourra mener qu'à la guerre.
Rédigé par : Aliocha | 20 septembre 2023 à 08:20
Un magistrat vient d'ordonner l'interpellation en classe d'un collégien pour avoir harcelé une camarade en "transition de genre". On apprend enfin ainsi la nature des fameux harcèlements scolaires.
Or, c'est le collégien qui a fait le boulot. La gamine devrait être retirée de la garde de ses parents pour aller en hôpital psychiatrique, et tous ceux qui l'ont laissée se pervertir devraient être en taule pour non-assistance à personne en danger, à commencer par le magistrat en question.
C'est ainsi que tout un chacun aurait raisonné il y a 60 ans au plus en France - quelques minutes au regard de l'histoire de l'humanité, et maintenant encore dans la plus grande partie du monde.
C'est là qu'à tout prendre, pour la sauvegarde de l'humanité, il vaudrait mieux être gouverné par les islamistes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 septembre 2023 à 08:20
@ Ellen | 19 septembre 2023 à 22:23
"Attention danger ! Les politiques nous mentent.
La réalité cachée aux Français"
Ellen ! Ne me dites pas que vous venez de découvrir cela, c'est vieux comme la France !
Charles de Gaulle nous a dit la vérité, rien caché (bon ! pas tout à fait) : des militaires l'attendaient au Petit-Clamart avec une mitrailleuse, l'arrosaient de balles en lieu de pétales de roses pour son épouse, Charles de Gaulle n'ayant pas apprécié ce genre d'enthousiasme était passé sans les remercier.
Il lui ont alors offert de célébrer son séjour à Colombey-les-Deux-Églises en le saluant avec une bonne dose de dynamite sur la route.
Il avait pourtant dit aux Français pieds-noirs qu'il les avait compris !
Puis en 68 les néoconservateurs d'aujourd'hui, alors trotskistes ou léninistes, voulaient lui prendre son pouvoir !
Il y a là de quoi se méfier d'être président ou ministre en France et de cacher la réalité et mentir aux Français. Non ?
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@ Achille | 19 septembre 2023 à 20:08
C'est Leleu qui doit être content ! Enfin un matheux pas Chinois, en France :)
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@ Marc Ghinsberg | 19 septembre 2023 à 17:37
"Marx Le manifeste du Parti communiste"
Oui, mais George Orwell nous avait déjà expliqué tout cela cent ans plus tard dans 1984 !
Son bouquin était plus facile à lire que celui de Marx et son copain Engels.
Celui de ces deux-là je ne l'ai pas lu, découragé rapidement, mais juste après WW2 nous avions plein de gens qui nous parlaient du petit Papa du peuple et nous annonçaient l'arrivée d'une nouvelle religion venue de Russie vers 1917, je suis resté athée !
BHL nous a même donné sa version trente ans après Orwell dans La Barbarie à visage humain.
Il est vrai que vous êtes plus concis qu'eux !
Dix lignes au lieu de milliers de pages ! Merci !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 septembre 2023 à 03:09
Le laxisme juridique criminel des juges extrêmes gauchistes du SM mur des cons est générateur de délinquance, d’insécurité et de multirécidivisme.
Le résultat s'observe dans les banlieues où la loi n'est plus respectée en toute impunité et où les voyous pour ne pas dire les bandits caïds mafieux portent plainte contre la police ; ce sont les policiers qui font l'objet d'enquêtes, les merdias de gauche chargés de victimiser les racailles.
Tant que nous ne nous serons pas débarrassés de cette idéologie nauséabonde de ce SM fasciste de gauche, la France continuera sa descente aux enfers.
SM : 30 % de juges rouges délinquants criminels en France, dans quel autre pays au monde voit-on une horreur pareille ?
Rédigé par : sylvain | 20 septembre 2023 à 00:13
"Un magistrat est un serviteur, pas un militant." (PB)
On ne saurait mieux dire. Et si c'est le cas pour quelqu'un qui avait, il n'y a pas si longtemps, le pouvoir de vous faire couper la tête, ça l'est encore plus pour tout autre fonctionnaire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 septembre 2023 à 22:32
Attention danger ! Les politiques nous mentent.
Constat implacable et bien documenté avec mises au point sur l'immobilisme et le déni, avec la complicité de certaines élites politiques, intellectuelles, magistrats du SM et les médias... communistes et de gauche.
Il faut que les Français prennent conscience et réagissent intelligemment avant qu'il ne soit trop tard pour eux.
La réalité cachée aux Français
https://www.youtube.com/watch?v=bdaL3EPWbl4
---
L'idée de cette Déclaration est absolument porteuse d'espoir, de paix et de sécurité pour la France et pour nos amis de l'UE
https://www.youtube.com/watch?v=is1QdgHBjFo
Rédigé par : Ellen | 19 septembre 2023 à 22:23
« ...la dérive de ce faux syndicat, de ce vrai parti ? » (PB)
Ce point, très important et ne touchant pas uniquement le SM, porte atteinte au fonctionnement d'une vie politique régie par la Constitution, qui ne mélange pas le rôle des partis associés au pouvoir législatif et celui des syndicats, défendant en principe uniquement des intérêts professionnels dans le monde du travail.
Mais hélas, nous savons par exemple que le parti représenté par M. Roussel, crédité d'une influence relativement faible en nombre de voix, occupe le terrain de façon beaucoup plus visible par sa « courroie de transmission » syndicale qui est officiellement indépendante mais en ne trompant que ceux qui veulent bien l'être.
Or ce syndicat, faisant office de parti bis, se permet d’interférer avec la vie politique sur des sujets à caractère sociétal qui ne le concernent normalement pas comme l'avortement, l'éducation, l'immigration etc. sans être titulaire d'un quelconque mandat des Français hormis celui délivré par ses adhérents en recourant à la violence de la rue par un détournement du droit de grève, ce qui est une atteinte à la démocratie.
Pour illustrer la gravité de cette dérive, c'est suite à une requête de ce syndicat que le Conseil d'État, qui ne semble n'avoir pas été très bien inspiré ce jour-là, a annulé la décision du gouvernement de l'époque de mettre fin à un regroupement familial source de divers problèmes par une décision qui a été prise à l'encontre d'élus du peuple et dont nous n'avons pas fini de payer chèrement et lourdement les conséquences, parfois dramatiques comme certains attentats sanglants l'ont démontré.
Nous rencontrons un autre contournement de la démocratie à l’Éducation nationale où les syndicats font la loi quel que soit le ministre en place, quasiment réduit à l'état de potiche et sommé de valider les pires élucubrations révolutionnaires gramscistes destinées à détruire la société française.
Quant au SM, même s'il n'est pas lié à un parti particulier, il est manifeste qu'il roule dans la même direction parfois outrancièrement progressiste que la gauche extrémiste non seulement dans sa manière de prononcer ses attendus mais encore dans celle de tordre la loi à sa façon afin d'en tirer jurisprudence, en s'arrogeant de fait une fonction qui ne devrait relever que du Législateur.
Et bien entendu là aussi, en faisant fi de la volonté populaire.
Quand nous voyons comment le Système est noyauté par l'équivalent de petites mafias ayant accaparé plusieurs leviers permettant d'influer sur les politiques éducative, judiciaire et autres à la place d'un gouvernement élu, nous comprenons mieux pourquoi les Français, se voyant dépossédés de la possibilité de prendre leur destin en main par les urnes, ont tendance à s'en éloigner.
Rédigé par : Exilé | 19 septembre 2023 à 21:09
@ Axelle D | 19 septembre 2023 à 12:32
« Vous serez sans doute étonné que plus d'un tiers des admis au premier concours de l'ENM (promotion 2020) étaient boursiers (donc pas forcément des fils à papa ou maman) »
Sans vouloir rentrer dans une histoire de tiers à la César, cela fait quand même deux tiers d’élèves magistrats non boursiers, donc de fils à papa. Largement de quoi constituer un syndicat subversif.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2023 à 20:08
@ Tipaza
Puisqu’il est question de marxisme, je me permets d’intervenir.
Vous dites : « Dans cet ordre marxiste, c'est la société qui est première, et l'individu doit se plier à l'ordre social pour un présent meilleur et un avenir radieux. »
Contresens courant de la pensée marxienne, de mon point de vue, souvent commis par les marxistes eux-mêmes. Le but final du renversement de l’ordre social par la révolution c’est le développement de l’individu : « À la place de la société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »
Marx Le manifeste du Parti communiste
Que l’on juge cette visée comme irréaliste, utopique est une autre question.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 19 septembre 2023 à 17:37
Je ne peux, Monsieur Bilger, qu'exprimer mes plus sincères compliments pour le courage intellectuel dont vous faites preuve en rédigeant ce billet qui ne pourra que vous attirer une flagellation publique par ledit syndicat et ses suppôts médiatiques ou politiques.
J'admire le développement de votre pensée et de votre argumentation, en commençant par le rappel de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGISCTA000006091594) dont l'article 10 que vous citez intégralement montre que la participation du Syndicat de la magistrature aux tables rondes de la fête de l'Humanité est bien une activité politique qui contrevient à la lettre et à l'esprit de ce texte.
En un mot, ce syndicat qui, dans les prétoires, prétend juger au nom de sa propre interprétation des lois, se considère donc lui-même au-dessus des lois.
La question qui se pose maintenant est de savoir quelle attitude le gouvernement, le président de la République et le Parlement vont oser adopter pour condamner ce véritable acte de forfaiture.
Or, le garde des Sceaux, dont la traduction devant la Cour de Justice de la République a été confirmée par la Cour de cassation, se trouve à présent dans une forme d’incapacité à réagir autrement qu'il l'a fait.
Au-delà des mesures disciplinaires applicables à se syndicat, voire sa dissolution, il me semble qu'il appartienne au Parlement de se saisir de ces faits pour qu'une refonte du droit syndical des magistrats soit réalisée sur le modèle de la limitation propre au statut des militaires.
Rédigé par : Robert | 19 septembre 2023 à 17:36
Bonjour monsieur Philippe Bilger,
J’extirpe de votre exposé (billet de ce jour) les phrases suivantes :
"…cette aberration intellectuelle soutenue complaisamment, sans l'ombre d'un questionnement, que tout était politique, ce qui paraissait légitimer les pires partialités et les plus odieuses inégalités dans l'administration de la Justice."
"le mépris régulièrement diffusé à l'égard du sentiment populaire aspirant à l'ordre, à la sûreté des personnes, à la protection des biens et à la rigueur à l'égard des coupables avec le souhait de peines exécutées."
"Un magistrat est un serviteur, pas un militant."
"Toute délibération politique est interdite au corps judiciaire ; toute manifestation d'hostilité au principe ou à la forme du gouvernement de la République de même que toute démonstration de nature politique incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions ; est également interdite toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions".
"interdire l'appartenance syndicale des magistrats" ?
---
En résumé le citoyen se trouve face à une justice et des juges :
- qui usent de partialités et les plus odieuses ;
- qui nous méprisent ;
- qui oublient qu’ils sont des serviteurs ;
- dont toute délibération politique est interdite.
- Et dont il faudrait interdire l’appartenance syndicale (MAIS AUSSI MAÇONNIQUE).
Lire L'affaire Renard et le désaveu du procureur Éric de Montgolfier sur Wikipédia.
Les lecteurs de « Justice au singulier » ne peuvent qu’être sous le charme de votre colère légitime et manifester leur accord avec vos remarques… nous ne croyons plus en notre justice et en ses représentants.
La direction de la nation étant pourrie, les corps qui en constituent son administration ne peuvent être qu’à son image.
Rédigé par : Ugo | 19 septembre 2023 à 14:24
Dans la plupart des réseaux sociaux, il y a modération des propos, ici aussi.
On pourrait s'attendre à une mise à l'écart des insultes, grossièretés, propos scandaleux et dégradants (ici n'est pas là), que nenni, ça fleurit jusqu'à l'absurde et dispense souvent de tout raisonnement.
En revanche, par voie d'algorithme, toute analyse, raisonnement est scruté par l'appariement des mots. Toute opinion qui s'écarte de la doxa commune aux gauchistes et au capital néolibéral est traquée et le message porteur exclu. C'est très visible sur Edge.
Pourquoi ?
Parce que la pensée est dangereuse par son pouvoir de conviction alors que la grossièreté ne convainc ni ne dérange.
Le SM, que je connais un peu, de l'extérieur, se croit important parce qu'il s'aligne sur les positions les plus commodes. Notre République, autrefois bonne mère, aujourd'hui brave pierreuse, nous fait vivre dans un monde réputé libéral, où la lutte sociale est corrigée par les avantages sociaux et la haine du succès synonyme de bonne fortune acté comme paramètre de la pensée correcte.
Un mode de vie où la charité, subventionnée, continue de faire appel à ceux, nous, qui ont déjà payé et les entraîne dans un lacis tortueux d'organisations plus ou moins proches du pouvoir dont le pouvoir de resserrement de la pensée n'est que le pseudopode de la pensée d'Etat. C'est le SM, où la haine du travail individuel, du succès solitaire, du confort gagné, domine en tant que discriminant de ce qui est bien ou mal.
La sphère capitaliste s'accommode très bien de cette dichotomie, parce qu'elle est devenue amorale, en puissant rival de l'autorité d'Etat, dédaigneuse des personnes pour ne considérer que les clans d'idées.
Elle trace son pré carré, contre (du verbe contrer) et contrarie l'Etat mais traite avec lui en profitant de ses carences, notamment sa lourdeur énarchique ou son choix de supporter des magistrats devenus des zélotes.
Le SM affaiblit l'Etat pour favoriser la domination selon Trotski. La justice est devenue un instrument de gouvernement pour Hitler, elle l'a toujours été sous l'URSS. Tout gouvernement absolutiste a trouvé dans la justice un exécuteur zélé. Le SM attend son tour, qu'arrive la gauche absolutiste dont Mitterrand nous a provisoirement délivrés et mène, dans cette attente, un travail de harcèlement maquisard.
Il serait inopportun de l'interdire, de le dissoudre, il faut, comme pour l'invasion africaine, le laisser prospérer pour que produisant, à force d'autosatisfaction, des enfants difformes, il devienne suspect. Il était au bord du gouffre, en participant à la fête de l'Huma, il a fait un grand pas en avant (refrain connu).
Rédigé par : genau | 19 septembre 2023 à 14:21
@ xavier b. masset | 19 septembre 2023 à 08:58
Votre allusion continuelle aux briques vous ferait-elle penser qu'ils sont tous employés dans des entreprises de maçonnerie ?
Signé: l'Abbé Tonière
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 septembre 2023 à 13:41
@ Achille 19 septembre 08:25
Vous serez sans doute étonné que plus d'un tiers des admis au premier concours de l'ENM (promotion 2020) étaient boursiers (donc pas forcément des fils à papa ou maman).
Concernant l'origine sociale des futurs auditeurs de justice, vous reporter à ce lien page 10 :
https://enm.justice.fr/sites/default/files/Profil_promotion_ADJ_2020.pdf
Rédigé par : Axelle D | 19 septembre 2023 à 12:32
La participation du SM à la fête de l'Humanité traduit son orientation politique marxiste-léniniste, c'est une évidence.
Il me semble que cette évidence est réductrice, et qu'en fait le SM s'est bâti sur une religion dont le marxisme-léninisme n'est que la face émergée de son idéologie.
Il y a dans le marxisme-léninisme une volonté de société idéale, se construisant sur un ordre issu de la lutte des classes.
Dans cet ordre marxiste, c'est la société qui est première, et l'individu doit se plier à l'ordre social pour un présent meilleur et un avenir radieux.
Si on se reporte au texte fondateur ou initiateur du SM, c'est à dire à la harangue d'Oswald Baudot, ce n'est pas ce qui est dit.
Dans cette harangue la société, sous-entendue la société capitaliste, bien que ce ne soit pas formulé explicitement, est responsable de tous les maux individuels.
Une phrase, par exemple, en dit long sur l'état d'esprit de son auteur :
"Ne croyez pas qu’un homme soit coupable d’être ce qu’il est ni qu’il ne dépende que de lui d’être autrement. Autrement dit, ne le jugez pas. Ne condamnez pas l’alcoolique. L’alcoolisme, que la médecine ne sait pas guérir, n’est pas une excuse légale mais c’est une circonstance atténuante."
Le reste est à l'avenant, on y découvre des propos qui relèvent plus de la métaphysique que de la justice ou de la politique elles-mêmes.
Une métaphysique en forme d'un christianisme dégénéré dans lequel le faible, le petit, le misérable, aurait tous les droits, et surtout le droit d'être en dehors des lois, ou au-dessus.
Une autre phrase éclairante sur cette métaphysique de dépressif, qui projette sa déprime sur la justice pour réparer la société et peut-être se réparer lui-même :
"Examinez toujours où sont le fort et le faible, qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime."
On trouve vraiment des relents christiques à chaque phrase, et d'ailleurs Oswald Baudot a le mérite ou l'humour, au choix, de le reconnaître puisqu'il termine en disant :
"Ayez un dernier mérite : pardonnez ce sermon sur la montagne à votre collègue dévoué."
Cette justice vue par le SM est à rapprocher de celle des Khmers rouges. Ce n'est pas une justice de société, c'est une justice qui sépare le "bon grain de l'ivraie", le Bien du Mal, elle n'en n'est que plus dangereuse.
Il suffit au juge de définir lui-même, hors de la loi écrite, ce qui est bien ou mal et c'est la porte ouverte à tous les excès et toutes les tyrannies.
Il n'y a rien de pire que la tyrannie du Bien, de l'Inquisition catholique aux débordements calvinistes, en passant par les ayatollahs iraniens, Robespierre et l'Être suprême, j'en passe et des meilleurs, le Bien porté à son horizon ultime est le mal absolu.
La CEDH de l'UE est sur cette pente métaphysique qui privilégie l'individu sur la société et finira par tuer la société qui l'a instaurée.
Rédigé par : Tipaza | 19 septembre 2023 à 11:59
Cher Philippe Bilger,
La voix de la sagesse et la voie du bon sens !
(Hors-sujet, mais traitant aussi de la partialité du service public. "C ce soir" sur France 5 proposait hier soir un débat tranquillement intitulé : "Comment reconquérir les classes populaires ?". Cela signifie clairement que ces classes populaires, par leur vote massif pour le RN, se sont perdues et qu'il s'agit de les reconquérir pour les ramener dans leur camp d'origine. Face à un tel manquement à la neutralité à laquelle est astreint le service public, j'ai fait un signalement à l'ARCOM.)
Rédigé par : Florestan68 | 19 septembre 2023 à 11:58
Comment ne pas approuver et ne pas applaudir.
Surprenant et indigne syndicalisme que celui qui ne manque pas d'invoquer, lorsque les circonstances l'exigent, le fameux principe de séparation des pouvoirs seul à même de garantir l'indépendance de la justice mais qui par ailleurs est le premier à le bafouer !
Etre débarrassé de cette verrue serait de nécessité publique.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 septembre 2023 à 11:07
Magnifique philippique...
Merci, cher monsieur Bilger.
Rédigé par : Exilé | 19 septembre 2023 à 10:08
À la bonne heure, enfin !
Mais nous ne sommes pas là au fond des choses: l'honneur se perdant au premier mensonge alors que l'imposture du sacré est un mensonge, la magistrature est sans honneur dans notre République laïque.
Et ce ne sont pas que des mots.
Autant il est glorieux de juger au nom du père, que ce soit de Dieu ou du Roi, autant le faire au nom de représentants du peuple élus au fil des caprices électoraux pour appliquer des lois contraires à sa conscience, est honteux.
Rappelons-le encore, la seule autorité à laquelle on peut obéir sans se compromettre avec sa conscience à défaut d'examen préalable de la légitimité des ordres, est celle du père.
Là est en fait aujourd'hui, pour le pire et inconsciemment, la légitimité des juges qui bafouent les lois au gré de leurs idéologies.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 septembre 2023 à 09:23
La justice est une façade qui n'échappe pas au climat de castes qui nous dirige. Certes il existe des institutions contrôlées par de trop nombreuses AAI (Autorité Administrative Indépendante), comités Théodule et autre ONG mais les faits sont là et vous avez raison de le souligner. Parfois, sans doute abusivement, je mets comme référence l'engagement des magistrats (sauf UN) pendant la dernière guerre. J'estime que ces syndicats devraient être dissous au même titre que pour la police.
Rédigé par : Louis | 19 septembre 2023 à 09:17
Les magistrats membres du SM, syndicalistes d'État, réunis en conclave sur l'herbe à merguez de la Fête de l'Huma ont reconstitué, dans la fumée protectrice des barbecues, leur petit mur, brique par brique, selon la mode au Moyen Âge où les réclusions religieuses volontaires, quoique assez rares et souvent légendaires, firent partie de la chronique ordinaire. On appelait ça des "emmurements".
Aujourd'hui, ils érigent leur "Mur du conatus", exposent leur moi triomphant d'un autre mur, celui de l'argent, comme disait Blum en 1938, laissent entendre qu'une bonne révolution passe par la dictature des "révoltés", cette masse sublime des éternels paupérisés, en bons marxistes-léninistes doctrinaires, organiques, chauds comme des petits pains multipliés en provenance directe de l'épicerie periphérique, en brique elle aussi, de Julien Coupat, installée sur un rond-point.
L'idéologie du Syndicat de la Magistrature est une gnose, pour le dire comme Alain Besançon, idéale car elle fait taire les consciences, indiscutable car la plèbe leur appartient, parfaite et lisse car, derrière sa cellule en brique réfractaire avec plafond de verre reconstruite sur le gazon de la Courneuve, on protège le monde adamique de l'ennemi de classe, à l'abri des effluves du réel grillant dehors au soleil.
Avec ce syndicat, le temps s'est arrêté en 1972, il est toujours midi à l'horloge de Bruay-en-Artois, c'est la sortie des usines, les notaires de la ville s'apprêtent à commettre le même crime odieux.
La notion de "civil servants", indépendants et impartiaux, aura-t-elle enfin sa harangue un jour ?
Rédigé par : xavier b. masset | 19 septembre 2023 à 08:58
J’aimerais bien connaître l’origine sociale de ces juges qui utilisent le pouvoir de leur fonction à des fins clairement politiques. Je doute fort qu’ils soient des fils de femmes de ménage qui ont élevé seules leurs enfants et les ont portés là où ils sont arrivés, à force de sacrifices.
Je subodore qu’ils sont de la même veine que ces philosophes, ou présumé tels, qui eurent leur heure de gloire à l’époque mitterrandienne et qui aujourd’hui sont réduits à un quarteron d’intellos-bobos que l’on peut trouver sur les plateaux télé à heure de grande écoute, parce que leurs propos décalés attirent le spectateur un peu voyeur en quête de buzz.
Il est vrai qu’aujourd’hui tout est politique, y compris le monde des arts, du spectacle et même celui du sport, ainsi qu’on a pu le voir dans le billet précédent.
Mais si un artiste, un comédien ou un sportif de haut niveau n’a que son opinion à offrir aux médias, il n’en est pas de même des magistrats qui peuvent appliquer leurs convictions politiques dans les jugements qu’ils rendent au nom de la République qu’ils sont censés représenter.
Il ne faudrait pas que le pouvoir des magistrats conduise à une République des juges. Sur ce point, difficile de reprocher à Éric Dupond-Moretti, qui lui est issu d’un milieu modeste, de piquer une colère face à l'arrogance du SM.
Il est temps que la Justice retrouve ses esprits et reste à sa place.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2023 à 08:25
"Ne faudrait-il pas, selon une revendication constante d'Eric Ciotti, par exemple en janvier 2023, interdire l'appartenance syndicale des magistrats ?" (PB)
En admettant qu'un jour l'appartenance syndicale des magistrats soit interdite (sur papier), rien n'empêchera les magistrats du SM d'opérer en sous-marin. Le mur des cons discrètement affiché dans son bureau le prouve.
Heureusement que le petit fûté de journaliste a pris des photos. Sans lui, on n'aurait jamais su que ça existe.
Rédigé par : Ellen | 19 septembre 2023 à 08:15
"Ce syndicat contraint à s'interroger sur la survie du syndicalisme judiciaire." (PB)
Eh oui, comme les abus des musulmans sur l'immigration musulmane, ou toute immigration d'ailleurs.
L'intelligence artificielle, si pas trop intelligente et non capable de libre arbitre, est l'alternative.
Mais notre pays a si peu de culture scientifique qu'on n'y pense même pas. Vraiment, quelle honte !
Soit on contrôle ceux qui abusent... Réponse, on n'y parvient jamais ! A-t-on jamais véritablement contraint les musulmans à la laïcité, les antivax à ne pas empoisonner leurs prochains ?
Donc...
Soit on se soumet au rapport de force, puis dit bientôt que l'abus n'est pas un abus puisqu'on a laissé faire.
Troisième et seule solution applicable, on se replie.
Une seule chose : préserver notre liberté.
Or la vanité de ne pas se replier car on serait si fort, courageux, intelligent, compromet cette même liberté.
Alors poubelle.
C'est bien dommage : offrez une liberté aux mauvais, ils en feront un levier pour dévorer toutes les libertés.
Il faut traiter les gens selon leur comportement, c'est la justice, ainsi que de préserver la cité des abus en interdisant les récidives par une prévention adaptée des abus.
Soit la vanité, soit la liberté, les Français doivent choisir.
La vanité n'est pas que le vice le plus ridicule, il est aussi le plus dangereux, à bon entendeur, salut !
Rédigé par : Lodi | 19 septembre 2023 à 08:05