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08 septembre 2023

Commentaires

Bruno Crayston

Mon epouse indonesienne vient de me narrer le cas d'un professeur de college musulman qui s'est converti au christianisme... Il a dit du mal de Mahomet et du Coran et s'est enfui aux USA par peur d'aller en prison pour blaspheme...

Aliocha

Et voilà où mène l'ignorance, on affirme que la liberté est sacrée et on fait de la laïcité une nouvelle religion, croix et bûchers pour éliminer ceux qui osent nous porter contradiction, tous ces autres, ces gens qui ne sont pas moi, moi qui suis le roi.

Qu'on ose blasphémer ce dogme onaniste, on sera donc éliminé, avec la bénédiction sévère des dieux ressuscités à l'occasion, au cas où ils existeraient.
La vieille bête au cœur humain réclame sa pitance, un musulman en abaya, une drag queen en chinchilla, un nègre à pendre ou un juif en combustible à chicha, tout ça par incapacité à faire corps autour des plus petits, et continuer à suivre son désir que toujours on finit par prendre pour la loi.

Heureusement que les mahométans existent, nous permettant d'imiter les meilleurs en ce qu'ils ont de pire, puisque la retraite à soixante-dix ans est une insulte au souverain, soyons danois quand même ou bien américain, russe ou chinois, après tout pourquoi pas, on se déteste tellement à vouloir se sacrifier pour générer sa propre divinité, son auguste liberté qui ne peut être qu'ailleurs, aux pays fantasmés qui n'ont jamais existé, incapables que nous sommes de nous reconnaître au miroir unique de la réalité de notre petit moi qui se prend pour le roi et finira, si vieille histoire mille fois répétée, par sombrer au fossé de toutes les infantiles vanités.

Nous reste alors le chemin de l'exode, ce temps de la liberté où patience et amour permettent de faire face au mal qui, fatalement, continue d'exister, puisque les humains ont liberté de le choisir, préférant l'état antérieur de l'esclavage qui les rassure, plutôt que d'accepter le don de la rédemption qui pourtant indique la voie de la vie, acceptant notre place qui est seconde au service de son éternité première et que nous avons toute latitude de refuser au bénéfice de notre moi infime, et continuer à le prendre pour la divinité, "monomoi-isme" du nombril qui n'a pour horizon que la fin de l'humanité.

Tipaza

@ Lucile | 12 septembre 2023 à 18:11
« Bientôt le costume Mao peut-être. »

Excellente idée ;-)
Savez-vous que la veste est officiellement déclinée en trois couleurs, qui renvoient à la segmentation de la société chinoise ? bleue pour les travailleurs et paysans, grise pour les cadres urbains, verte pour l’Armée populaire de libération et les gardes rouges.

Dans cet esprit révolutionnaire qui caractérise notre époque, on pourrait reprendre cette idée, avec des couleurs différentes : bleue pour les garçons et rose pour les filles.

Les indécis auraient le choix entre des kilts où le bleu et le rose se mélangeraient, façon tartan, ou le costume tweed, un tweed arc-en ciel.
Jamais vu ça, je vais faire breveter cette idée.

La hiérarchie, même si révolutionnaire, était respectée. On la devinait au nombre et à la marque des stylos qui dépassaient de la poche supérieure gauche.
J’avais lu à l’époque un article sur ce sujet, d’un journaliste américain.

Lodi

@ Lucile | 12 septembre 2023 à 18:11

Je pense qu'il est de la nature d'un uniforme d'être uniforme, et que le pantalon pour tous est donc une bonne chose.
En plus, un pantalon est toujours décent, et pratique pour courir en dehors des cours, même si dans les fictions, on contourne le côté peu pratique de la pièce de tissu.
Un esprit sain dans un corps sain, tout ça.

Favorable à la liberté d'expression, je ne vois pas par contre pourquoi ne pas dire Boys and girls. Mais en fait, je pense qu'on devrait préférer dire "élèves" qui va plus vite, contourne les problèmes du sexe, et rappelle que l'école est faite pour apprendre.

Bref, un mot pour contourner des polémiques stériles, et le rappel constant de la mission de l'école. L'uniforme ? C'est le fanatisme musulman qui imposera peut-être aux Français d'y revenir, mais tant qu'à faire, on peut en profiter pour désamorcer aussi les polémiques sexuelles, et d'autres, s'il s'en trouve... L'école doit transmettre la lecture, l'écriture, le calcul et bien d'autres savoirs, elle ne doit pas dégénérer en agora où les adultes se livrent des combats par procuration, sur le dos des enfants.

Lucile

@ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 00:11

Nous sommes donc plutôt d'accord.

Une petite anecdote à propos des uniformes scolaires. Ça se passe en Angleterre, au pays des blazers et des cravates rayées. Il y a maintenant un problème, on découvre que les uniformes sont, tenez-vous bien, "genrés" !!! Dans des établissements où les profs n'ont plus le droit de s'adresser aux élèves en les appelant "Boys and girls" sous peine de perdre leur travail, les jupes plissées sont devenues politiquement incorrectes. Pantalons pour tout le monde dans certains établissements dès cette année. Bientôt le costume Mao peut-être.

Lodi

Ce qui est sacré, c'est la liberté, et la religion s'y oppose de manière récurrente.
Ainsi, je souscris la mort dans l'âme à la régression d'un uniforme scolaire, et à mon avis, universitaire et dans les services publics, pour que l'Etat donne l'exemple par le fait plutôt que par de dérisoires discours vides.
Car le moindre mal prime.

Bien sûr, si en France, on avait laissé les arriérés s'habiller en arriérés, on n'en serait pas là.
Mais on a cru éclairer les ténèbres, et les fringues, la bouffe et le reste sont devenus des positions à tenir, des enjeux de souveraineté.
Il faut donc consentir à certaines contraintes pour prévaloir, l'uniforme en l’occurrence.

Soit les croyants, en l’occurrence les musulmans, imposent leurs caprices, soit pour s'y opposer, on doit sans cesse se pencher sur leur cas, comme si on n'avait rien de mieux à faire que gardiens d'arriérés, casuistes de fringues, bouffe et autre, vu que le croyant "sacralise" tous les aspects de la vie... Enfin, enferme la vie dans un réseau de contraintes dignes d'un règlement de prison.

Enfin, je dois dire que le christianisme le fait moins que le judaïsme et le mahométantisme, les sectateurs de ce dernier genre de monothéisme étant en plus très acharnés à ne pas laisser une société laïcisée perdurer où elle existe, et advenir ailleurs.

Voilà ce qui arrive quand on accepte l'immigration musulmane, mais pouvait-on le prévoir ?
Aucune ne nous avait confrontés à tant d'obscurantisme revendicatif, quand les sectateurs de la religion du croissant ne nous agressent pas, tout simplement, en nous rendant le bien d'être ici par le mal de l'ingratitude.
Une première, encore.

Rappel, il faut soit interdire l'immigration musulmane, soit adopter la solution danoise.
Empêchons la France de devenir une poubelle ou ne nous plaignons pas qu'elle pue.

Islam, caricature révélatrice de la religion : un dieu tout-puissant nous aurait créé... Ah ? Donc fait souffrant et mourant, offert en pâture aux virus et autres tremblements de terre.
Si du ressentiment devait s’exprimer, il lui faudrait se tourner vers cet être hypothétique, en toute justice.

Cependant le croyant est éminemment injuste, il baise la main qui le frappe, adore son bourreau.
Et pour lui plaire, s'empoisonne la vie avec une tonne d'interdits à imposer aux autres, voulant le contaminer, si ce n'est de sa croyance, de ses contraintes.

Le croyant ne peut s'en prendre à celui qui est, si on croit en Dieu tout-puissant, le responsable de son malheur, dieu.
L'invention du diable le soulage un peu, mais rien ne vaut de s'en prendre à ses congénères. En principe, à plus faibles que soi. S'il les soumet, jackpot, s'il meurt donc va dans un paradis supposé, aussi.

Bref, autant l'être humain, qui souffre et qui meurt, est, en vérité, un éternel perdant, autant le croyant s'imagine gagner, et sera prêt à détruire le monde pour cela, voir Poutine parlant de fin du monde.

Les croyants s'opposent presque toujours à la liberté, boussole qui montre le sud, dans tous les sens du terme.
Bouffe, fringue, sexe, idées et leur expression, tout doit être contrôlé par eux.

Bien, les gens qui voient des personnes leur crier de ne pas être libre à cause du cercle infini vont dire que le cercle infini, on devrait bien l'enfermer dans un carré, et qu'on serait enfin libre, bonsoir.
Si c'est un blasphème, les croyants au cercle infini en sont totalement responsables.

Jésus disait qu'il venait pour les malades, pour les pécheurs, c'était incroyablement lucide pour quelqu'un de si investi dans la croyance : si on met de côté les malheureux croyant parce que leurs parents croient, convertis et croyants zélés sont souvent des gens qui ont une "épine dans la chair" ou plutôt dans l'esprit, à faire payer aux autres.
Le monde, la vie et le reste est abondamment et illogiquement condamné par eux puisque paraît-il fait par un dieu bon... Lequel après s'être bien excité lors du Déluge et autres hauts faits du même genre, s'était assoupi comme un volcan attendant de recouvrir tout le globe de ses scories.

Quelle description ! Elle ressort absolument du discours des croyants, de même que le style saint-sulpicien ou les dieux hindouistes massacrés par l'art indien actuel, sont la création pure et simple de leurs adorateurs.
Les vrais sacrilèges sont les croyants, faisant payer aux autres de sortir la poussière du tapis, de montrer combien leur conception de dieu est répugnante, et offensante pour le ou les dieux concernés - au cas où ils existent, je les salue en passant, puisqu'on en parle.

Soit de longues litanies, soit être disséqués en objet d'étude, cela n'est pas très stimulant pour des dieux. Enfin, merci pour la pluie tombant pendant que j'écris si c'est vous l'envoyer, rien de plus utile, et de plus agréable que la water music.

Bref, après avoir dit un mot à notre hypothèse, je propose diverses raisons pour lesquelles le monde "mauvais" ne favorise pas les croyants : il n'est pas de dieu, ou alors aucun impliqué dans nos affaires... Ou plus vexant, les dieux manifestent leur clémence en ne châtiant pas des croyants en faisant des êtres de ténèbres, quand ils sont pure lumière.

Axelle D

@ Serge HIREL

Ainsi donc, pour deux ou trois cents récalcitrants auxquels on donne beaucoup trop d'importance et de visibilité, vous voudriez imposer l'uniforme à 12 millions d'élèves. Ce qui constituerait une forme de capitulation de notre République et par conséquent une belle victoire pour l'islam radical et autres fondamentalistes qui ne cherchent que cela.
Sans compter le coût supplémentaire pour les familles ! Ou des frais supplémentaires partiellement ou intégralement pris en charge par l'Etat ?

Comme si en trente ans et quelque, depuis l'histoire minuscule des premiers foulards dont on avait tout un plat (donnant ainsi une audience inespérée à l'islam militant), on n'avait rien appris !

Serge HIREL

@ Lucile | 11 septembre 2023 à 21:20

Dans mon commentaire, que vous citez, j’ai employé le terme « pitié » improprement. J’aurais dû écrire « sans la moindre faiblesse ». Il n’y a bien sûr aucune raison d’éprouver ne serait-ce qu’une parcelle de pitié pour des individus bien décidés à mettre à mal notre société. Et nous ne devons rien lâcher en matière de liberté d’expression, de respect de nos lois et d’exercice sans partage de nos habitudes sociales, quitte à réprimer plus durement toute tentative de les réduire ou de les remplacer par d’autres, y compris s’il s’agit de simples menaces sur les réseaux sociaux.

L’agression, pour l’instant verbale, du proviseur de Clermont-Ferrand aurait dû être immédiatement sanctionnée par une mise en détention provisoire jusqu’au procès. Remettre ce criminel potentiel en liberté en moins de 24h relève du laxisme ou, pire, de la soumission. En tout cas, certainement pas d’un exercice raisonnable de la justice.

Quant à l’interdiction de l’abaya, vous avez probablement raison : les recours à la justice vont se multiplier, donc affaiblir le pouvoir exécutif. La seule mesure qui mettra fin à ces polémiques est le port d’un uniforme dans tous les établissements scolaires. Un uniforme et non pas une « tenue tee-shirt/jean » comme l’a déjà suggéré Macron qui, dans cette affaire, une fois de plus tend, lui aussi, à saper l’autorité de l’Etat, dont pourtant il est censé être le premier défenseur.

Aliocha

@ caroff

Vous auriez lu l'article que je cite, votre analyse ne serait pas si infantile.

Lucile

@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 20:28
"Ne croyez-vous pas qu’il serait logique que nous nous montrions sans la moindre parcelle de pitié, sans la moindre intention de négocier quoi que ce soit avec une religion et ses fidèles qui se comportent ainsi et que nous permettions à l’autre de faire valoir son droit au respect de ses convictions ?"

Si bien sûr je le crois. C'est aussi ce que j'ai voulu dire.
Pour moi ce n'est d'ailleurs pas une question de pitié, c'est une question de raison, de réalisme, et d'instinct de conservation. Et s'il y a un point sur lequel il me semble crucial de tenir, c'est sur celui de la liberté de pensée et de parole. C'est ce qui nous a permis de progresser tout au long de l'histoire.

À propos de l'interdiction de l'abaya dans les lycées, cela me paraît une source de tractations et de problèmes sans fin pour un résultat égal à zéro, ou pire, puisque dans une majorité des cas, les autorités scolaires seront obligées de reculer. Si le gouvernement limitait dans le même temps les entrées illégales en provenance de pays musulmans dans notre pays, on pourrait le croire maladroit peut-être, mais sincère et décidé à régler une partie des problèmes. Mais là c'est de l'esbroufe, il se moque franchement du monde (à mon avis).

Giuseppe

J'ai entendu Dominique de Villepin sur France Info essayer, tenter, de justifier la raison pour laquelle le Maroc n'avait pas fait appel à le Frââânce pour les secourir.

J'en ai assez de ces types rangés des voitures, ils feraient mieux de la fermer, vouloir expliquer c'est cautionner au fond la position de celui qui a décidé.
La Frââânce ferait mieux de se concentrer sur ses objectifs, ils ne veulent plus de nous et ils ne changeront pas.

Commercer n'est pas jouer, si on a besoin du gaz et du pétrole algérien ou de vacances au Maroc grand bien nous fasse et leur fasse, pour le reste c'est perdre son temps, s'humilier comme en Afrique.
Soit ils sont avec nous soit ils sont contre nous.

Blasphémer c'est tout de suite la crise de nerf, ces pays arriérés pour nous sont dans leur logique intérieure de domination par la religion, ce qui ne les empêche pas de massacrer intérieurement leur peuple, ou encore de piller les ressources.

En Iran - c'est un exemple -, ils sont comme chez le Cinglé, une minorité qui se goinfre à en vomir, la religion en étendard pour justifier la corde qui pend, et le chanvre à venir dont ils font les cordes. Le voile qui enchaîne est emblème de soumission et de justification. La religion sans partage et le fouet pour tous sauf pour les élites corrompues.

Instrumentalisation de ces pouvoirs par la terreur, la religion pour la justifier. Le Cinglé est de la même veine, il a quand même une figure un peu bouffie, pour celui qui aimait le Marcel.

Le Cinglé bientôt va tomber, un peuple de courage s'est levé, plus personne ne les fera reculer, plus le conflit avance plus ils cracheront sur tout ce qui s'oppose à eux, Winston Volodymyr hier soir a annoncé la couleur pour ceux qui suivent, ce n'est pas simplement de la communication, il sait que maintenant il peut balancer quelques obus loin de chez lui, par-dessus les toits de tous ces cinglés et cela ouvre des perspectives.

Pas comme nous en 40 et la suite. L'Ukraine montre avec parcimonie des images qui constituent désormais leur future lutte, ils construisent ce qui se fait de mieux en matière de signal et de technologie de drones et missiles, bientôt ils ne fourniront plus que des couches-culottes à cette Europe de misère et à cet OTAN tuméfié, un peu quand même...

Les Ukrainiens sont aussi capables que nous de piloter un F16 ou un quelconque aéronef, ils étaient le savoir-faire du pays du Cinglé. La trouille est mauvaise conseillère, Winston l'a compris.
On nous raconte des salades, pensez-vous qu'il faut autant de temps pour conduire une voiture de course sans faire de vous un champion du monde de F1 ? La réponse est dans la question.

L'Ukraine a développé ses propres technologies, quand vous avez le savoir et la mort au-dessus de la tête, je peux imaginer que le cerveau mouline plus vite et les applications qui s'enchaînent sans toutes les lourdeurs administratives qui sclérosent, mises en lumière par Marc Bloch. Surtout quand la mort vous guette au quotidien.
Nous n'étions jamais aussi forts que quand les délais étaient très courts et les pénalités de retard très élevées.

Winston Volodymyr est jeune, il attendra son heure pour dire tout le bien qu'il pense de certains. Il le fera car l'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs et surtout par ceux qui versent leur sang.

caroff

@ Aliocha 7 h 39
"Le désamour des Français pour leur jeune prince arrogant aura donc été jusqu'à le réélire pour mieux le siffler au tournant, quand le peuple se souvient de sa pulsion régicide qui fait de lui le complice des tyrans, fossoyeur de démocratie."

Je ne pense pas que les 80 000 spectateurs du Stade de France étaient uniquement composés de membres du RN, de Reconquête ou de LFI.

Il y a donc manifestement un problème Macron décrypté par une majorité de Français: ce président s'aime beaucoup plus qu'il ne nous aime et il est surtout là pour profiter des instants qui pourraient lui être moins défavorables, comme un beau match de rugby auquel il n'entrave que pouic.
Pourquoi a-t-il voulu s'exprimer alors que c'était plutôt au président de la FFR de le faire ?
Pourquoi n'est-il pas parti plus tôt à Dehli au G20 pour éviter la bronca prévisible ?

Parce que c'est lui le plus fort, le plus beau, celui a tout compris !!

Achille

@ Serge HIREL | 11 septembre 2023 à 01:18
« Macron n’a pas dit que « les Français n’aimaient pas les réformes ». Il les a traités de « Gaulois réfractaires » devant la reine Margrethe II du Danemark le 29 août 2018. »

Si, il l’a dit , mais c’était en août 2017. Il était Président seulement depuis quelques mois.
Il a dit aussi, c’est vrai, que les Français étaient des Gaulois réfractaires en août 2018. Ce que ces derniers ont toujours revendiqué et d’ailleurs les médias anglo-saxons nous ont toujours dépeints comme cela.
Ce n’est pas par hasard que les albums d’Astérix le Gaulois se vendent comme des petits pains auprès des lecteurs de 7 à 77 ans.
J'ai toute la collection et je ne manquerai pas d'acheter le dernier album "L'iris blanc" qui doit paraître prochainement.

caroff

@ Exilé 20h45
"Manifestement, M. Macron semble être un sous-doué de première classe en matière de diplomatie, aussi."

Nous avions d'excellentes relations avec le Maroc jusqu'à ce que Macron préfère une très hypothétique réconciliation avec l'Algérie en humiliant notre pays devant cette clique corrompue issue du FLN.
Le Maroc qui attendait un soutien français sur le Sahara occidental en est pour ses frais et le fait payer en dédaignant l'offre d'aide aux sinistrés du tremblement de terre.

En Afrique, notre zone d'influence traditionnelle, la France est priée de se replier alors que nous avons dépensé des milliards et subi des pertes en vies humaines dans le Sahel. Au Niger ni les Américains, ni les Italiens, ni les Allemands n'ont soutenu l'approche française axée sur des représailles de la CEDEAO.
Nos relations avec l'Allemagne sont mauvaises (Energie, achats d'armes...) en dépit des tentatives de séduction de Macron.

J'arrête là !

Aliocha

Le désamour des Français pour leur jeune prince arrogant aura donc été jusqu'à le réélire pour mieux le siffler au tournant, quand le peuple se souvient de sa pulsion régicide qui fait de lui le complice des tyrans, fossoyeur de démocratie.

Au pays des Gaulois réfractaires qui coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables, il semblerait que le blasphème de la doxa xénophobe soit de dire la vérité qui, comme la femme iranienne, se doit de rester voilée, au risque sinon de voir les messieurs 7 % se vautrer aux boues infectes des fossés insurrectionnels, rejoindre les foules manipulées pour dénigrer la liberté de la sanction démocratique, ils n'ont alors que le spectacle du suicide collectif à proposer.

"D'ailleurs, ici, on se garde bien de l'admettre : ce qui fait se rétracter la France dans le monde, et que l'on ne s'avoue pas par enthousiasme et par paresse, c'est moins son histoire coloniale (elle n'apparaît ni pire ni meilleure que celle de l'Empire colonial belge ou celle des comptoirs de l'Empire britannique) que son présent, le spectacle du suicide collectif qu'il offre, le déclinisme autochtone qui autorise les discours antifrançais à l'étranger. La sinistrose, le pessimisme, la déchéance des leaderships politiques ou les envies de décapitation et ses utopismes radicaux demeurent à la source de ce qu'on refuse de voir : le lien entre la débâcle française internationale et ses invasions populistes intérieures. On ne peut espérer que ce pays tienne la tête haute quand les siens mêmes rêvent à chaque manifestation de rue de le décapiter. On ne peut espérer de l'aura alors qu'on fabrique de soi une image de faillites.
...
Étrange nation où chacun se veut roi en vandalisant le royaume, où l'on désire le prestige de la France en commençant par la déraciner, où l'on réclame de garder le rang en recourant au chaos sublimé.
...
Peut-être parce que la France ne sait pas encore ce qu'elle doit faire d'elle-même pour accepter de trancher dans le vif avec le prix que cela suppose. La question est donc de l'ordre de l'intime pour cette nation."

https://www.lepoint.fr/postillon/que-faire-des-ex-colonies-07-09-2023-2534463_3961.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1

Merci au président de continuer à savoir interroger l'ordre intime de la nation, en dépit de tous les siffleurs qui n'ont rien d'autre à proposer que la décapitation de leur propre suffrage, ne gardent de la souveraineté du peuple que sa capacité à s'offrir aux tyrans.

Serge HIREL

@ Achille | 10 septembre 2023 à 22:20

Macron n’a pas dit que « les Français n’aimaient pas les réformes ». Il les a traités de « Gaulois réfractaires » devant la reine Margrethe II du Danemark le 29 août 2018.
Il est faux d’affirmer que les Français n’aiment pas les réformes. Ils acceptent celles qui leur paraissent utiles et justes. Apparemment, Macron n’a pas bien compris cela...
Depuis quand la réponse « oui » est-elle obligatoire lors d’un référendum, en particulier si cette réponse affirmative met à mal notre souveraineté ?
Les Français ou leurs représentants ont-ils eu l’occasion d’exprimer un vote sur la réforme des retraites échafaudée par Macron ? Vous confondez scrutin et 49-3...

Macron ne risque pas une procédure de destitution. Elle n’existe pas en droit français. Et son comportement à l’étranger relève plus de la provocation bête et méchante que de la haute trahison...

Achille

@ Exilé | 10 septembre 2023 à 20:45

Il a dit que les Français n’aimaient pas les réformes, ce qui n’est pas faux.
Nous avons pu nous en rendre compte avec le Non au référendum sur la Constitution européenne (2005) et dernièrement avec la loi sur le report de l’âge de la retraite à 64 ans.
Rien qui ne ressemble à la divulgation d’un secret d’État. Un peu léger pour engager une procédure de destitution...

Exilé

@ Achille | 10 septembre 2023 à 15:28
« Quand on reçoit des invités venus du monde entier, on évite de laver son linge sale en public. Cela doit rester en famille ! »

Certes.
Mais n'oubliez pas que le destinataire du concert des joyeux merles siffleurs est lui-même un habitué du lavage de linge sale à l'étranger quand il se croit obligé de critiquer la France et ses habitants devant ses hôtes qui doivent se demander pourquoi ce personnage vient les prendre à témoin au sujet d'affaires qui ne les concernent en rien.

Manifestement, M. Macron semble être un sous-doué de première classe en matière de diplomatie, aussi.
La preuve, en quelques années, il vient de mettre en l'air en Afrique le travail plus que centenaire de nombreux explorateurs, administrateurs coloniaux, militaires, industriels, diplomates et ministres.
Chapeau.
Il transforme en plomb toutes les pépites qu'il touche.

Et qu'allait-il donc faire dans ce stade à faire l'intéressant, de quoi se mêle-t-il au lieu de faire son travail ?

Serge HIREL

@ Lucile | 10 septembre 2023 à 16:36
« Ce qui restreint [la] liberté [de blasphémer] c'est l'attitude menaçante de fidèles qui, considérant par tradition que le blasphème mérite la peine capitale, se chargent personnellement de la sentence et de l'exécution - au nom de leur croyance, à laquelle il ne faut pas toucher. La pratique que je décris est réelle et non imaginaire, c'est un fait indéniable. »

Si mes souvenirs sont bons, Charlie a publié des dessins aussi injurieux et méprisants contre le Pape que les « caricatures de Mahomet »...
Si ma mémoire ne me fait pas défaut, les fidèles catholiques, qui ont dit leur dégoût, n’ont pas menacé de mort les journalistes de Charlie. Les musulmans, eux, dans le monde entier, ont hurlé au blasphème et annoncé le châtiment prévu par la charia. Parfaitement organisé en commando terroriste, un groupe de fidèles a procédé de sang-froid à l’exécution. Bilan : douze morts et une atteinte gravissime à la liberté d’expression. Dans nos banlieues, les musulmans ont applaudi le massacre... À l’époque, des amis habitant à 800 m du Val Fourré (Mantes-la-Jolie) ont entendu les youyous de joie deux jours durant.

Ne croyez-vous pas qu’il serait logique que nous nous montrions sans la moindre parcelle de pitié, sans la moindre intention de négocier quoi que ce soit avec une religion et ses fidèles qui se comportent ainsi et que nous permettions à l’autre de faire valoir son droit au respect de ses convictions ? Sans pour autant lui permettre de regagner du terrain dans le domaine politique, dont elle doit être fermement maintenue à l’écart.

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@ Achille | 10 septembre 2023 à 15:28

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... Il est inutile de chercher à convaincre quiconque est de mauvaise foi. Quant au fait que ces huées ont été entendues dans le monde entier, depuis quand le divorce - car c’est bien de cela dont il s’agit - est-il devenu une procédure couverte par le secret-défense ? Les ambassades étrangères, les journalistes étrangers en poste à Paris, les milieux d’affaires relaient depuis belle lurette ce désamour des Français pour leur jeune prince arrogant...

Lucile

@ Michel Deluré | 09 septembre 2023 à 11:47
"Mais n'est-ce point l'usage même du blasphème qui conduit en fait à tuer la liberté de pensée ?"

Comme je vois les choses, l'usage du blasphème ne conduit pas à tuer la liberté de pensée et de parole, il la met à l'épreuve. Le fait de débiter des vulgarités sur les bonnes sœurs ou sur le rabbin du coin, si bête et désagréable soient les propos, n'empêche personne de penser ni de répondre. Ce qui restreint leur liberté, c'est l'attitude menaçante de fidèles qui, considérant par tradition que le blasphème mérite la peine capitale, se chargent personnellement de la sentence et de l'exécution - au nom de leur croyance, à laquelle il ne faut pas toucher. La pratique que je décris est réelle et non imaginaire, c'est un fait indéniable.

Voilà les conditions de pression dans lesquelles une loi contre le blasphème serait votée. C'est en fait une négociation entre l'État et les tenants d'une religion, mais qui vise tout un chacun. Il est évident qu'il est très tentant pour les politiciens aux manettes d'acheter la paix civile à ce prix. La plupart d'entre eux sont dans le court terme.

Par ailleurs, si on fait une loi sur un objet de culte particulier, faudra-t-il en prévoir une sur tel ou tel grigri vaudou par exemple ?

Achille

@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 14:07
« Vérification faite grâce au différé, je me suis aperçu de la gravité de votre surdité soudaine... Achille, c’est tout le stade - 80 000 personnes - qui huait ! »

Ben voyons ! Je crains qu’en ce qui vous concerne, il ne vous faille retourner chez votre audioprothésiste Audika, car votre appareil auditif est complètement déréglé. Si vous repassez la scène en différé vous constaterez que les sifflements n’ont duré que quelques secondes, vite remplacés par des applaudissements.
Vous observerez aussi que « le Prince » n’a absolument pas été déstabilisé par ces individus qui étaient manifestement venus plus pour gâcher la fête que pour soutenir nos Bleus face aux redoutables All Blacks.

J’ajoute que nombre d’éditorialistes de droite comme de gauche, n’ont pas hésité à condamner ces quelques sifflements qui dénotent un état d’esprit passablement étriqué.
Quand on reçoit des invités venus du monde entier, on évite de laver son linge sale en public. Cela doit rester en famille !

P.-S. : Concernant François Lenglet, qui, comme Yves Calvi d’ailleurs, n’a jamais été un fervent admirateur du Président, son ironie ne m’avait pas échappé. Il n’en demeure pas moins qu’il a énuméré avec une certaine objectivité les arguments du journal allemand. C’est tout à son honneur car cette qualité est devenue très rare chez les journalistes...

Exilé

Un peu de raisonnement logique.

Nous découvrons avec quelque amusement mêlé de pitié des gens qui réclament un prétendu « droit d'emme*der Dieu ».
Admettons, rien de nouveau sous le soleil.

Mais alors, comme ce sont généralement des gens qui se targuent, en tant qu'esprits forts (sourires), de nier son existence, ils tombent dans une contradiction.
En effet, au lieu de faire comme si Dieu n'existait pas, ils se complaisent à étaler ce qu'il faut bien appeler de la haine à son encontre, en reconnaissant par là même a contrario ladite existence.
Jusque-là, cette attitude ne les grandit pas, mais cela les regarde.

Les choses se manifestent de façon beaucoup plus grave pour la société quand les mêmes, rageant ne pouvoir atteindre l'objet de leur haine, la reportent sur ses serviteurs, qu'ils oppressent et mènent parfois au martyre, en s'efforçant de les faire abjurer sous la contrainte selon un schéma identique depuis deux mille ans sous divers régimes politiques dans le temps et dans l'espace, de Rome à nos jours.
Mais là encore, ils sont perdants.
Sanguis martyrum, semen christianorum (sang des martyrs, semence de chrétiens, Tertullien).

Giuseppe

@ Achille | 10 septembre 2023 à 07:26

Les Bleus ont avalé une sacré arête de poisson avec les Blacks, ce qui les rassure, le prochain crustacé ce sont les Bocks, la voie d'escalade la plus redoutable, la plus raide, pleine de pièges, en plus des crampons ils devront affûter les piolets.

Comme je suis un peu taquin vis-à-vis de certains ici je dirais que Macron a été le 16e homme, il a été les voir dans leur camp retranché, et pour em...bêter ses détracteurs il a bu sa mousse aux vestiaires avec l'équipe après la victoire.

Comme Winston Volodymyr il monte en première ligne, le risque est moins grand c'est sûr, mais le pied de nez est suffisamment lisible pour faire pleurer tous ceux qui le détestent, et en plus il adore cela en remettre une couche:

https://youtu.be/jtVLL5gcjP4?feature=shared

Serge HIREL

@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
« Petite note de consternation : les quelques dizaines de crétins qui ont sifflé le Président »

Achille, depuis cette soirée époustouflante, avez-vous pu faire soigner votre ouïe ? « Quelques dizaines de crétins »... Je vous ai d’abord cru, n’ayant pas écouté en direct l’auguste déclaration. Cependant, votre précision sur le nombre de « crétins » m’a intrigué... Comment a-t-il pu les compter ? Vérification faite grâce au différé, je me suis aperçu de la gravité de votre surdité soudaine... Achille, c’est tout le stade - 80 000 personnes - qui huait !

Rassurez-vous, j’ai trouvé la raison de cette unanimité. Elle n’est en rien politique... C’est une affaire de choix du sélectionneur. L’Ovalie préfère Galthié, qui a participé quatre fois à la Coupe du monde, à un gamin d’Amiens, qui, quatre jours plus tôt, au camp de base des Bleus, avait tenté de lui ravir le poste... Bon, bien sûr, certains diront que, plus que faire le job, Macron avait derrière la tête de profiter de l’effet Coupe du Monde pour gagner quelques points de popularité. Mais ce sont de mauvaises langues n’est-ce pas ?

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@ Achille | 09 septembre 2023 à 10:53
« En êtes-vous bien sûr ? Le journal Der Spiegel ne semble pas de votre avis.
La France c’est l’Allemagne en mieux ! »

Du danger de ne lire que les titres avant d’effectuer un copier-coller... Dans son édito sur RTL, François Lenglet, qui n’est pas soupçonné d’être un fervent contempteur du président, apporte beaucoup de nuances aux louanges du Der Spiegel...

Jérôme

La complainte des religieux.
Comment prendre ça par le bon bout ?
Le désamour envers la religion vient essentiellement de sa propension à vouloir régir la vie des hommes sur la base plus qu'hypothétique de l'existence d'un personnage appelé Dieu qui aurait émis des principes de vie à respecter, donnés via des intermédiaires douteux, Gabriel, Jésus, Moïse...
Contrairement à ce que j'ai lu, ça vaut autant pour le judaïsme, la chrétienté que pour l'islam.

Ces principes sont écrits dans des bouquins dont le niveau est affligeant, et sur le sujet je partage l'avis du herr professor, si, si, je partage son avis, herr Charoulet himself, ils sont moins bien traduits que Oui-Oui et la voiture rose, et intellectuellement bien en dessous.

Et il faudrait accepter qu'au nom de ces tissus d'âneries nous adaptions nos comportements.
Vient-il seulement à l'esprit d'un croyant que ce salmigondis d'imbécillités puisse heurter un athée quand on veut lui imposer les principes de vie qui en découlent ? Me direz-vous, les principes peuvent être bons. Peut-être, mais pas imposés sur la base d'une croyance religieuse.

Tu ne tueras point. C'est bien. À discuter entre gens sensés. Pas parce qu'un Dieu l'aurait dit. Parce qu'en tant qu'humains, nous avons admis que tuer n'est pas une solution pour résoudre ses problèmes. Et encore, parmi les chrétiens dûment estampillés il en existe qui vont défendre la peine de mort. Comme quoi la parole divine connaît bien la géométrie variable.

L'avortement... combien de lois ont fait l'objet d'oppositions religieuses ? Le mariage pour tous. Ce n'est pas dire qu'on ne puisse en discuter. Avoir une réflexion éthique, philosophique sur ces sujets. Sur la base d'arguments construits, réfutables ... pas sur la base de : Dieu a dit que c'est bien ou pas, c'est marqué dans le grimoire. De mémoire, Dieu a dit à Barbarin que ce n'est pas bien de se marier entre gens de même sexe, dans le même temps il semble qu'il ait oublié de lui dire que sodomiser des enfants n'est pas bien non plus.

Le blasphème n'est rien. Il peut être vulgaire et inutilement provocateur. Et alors ? Il sera estimé comme tel. Il peut être drôle, destiné à gentiment moquer les ineffables inepties que prononcent les doctes de la foi avec des airs inspirés en tentant de faire valoir l'incroyable complexité du texte nécessitant une exégèse de dix ans après dix ans d'études.
Mon Dieu dirais-je si j'y croyais.

Allez, un exemple :
"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide ; les ténèbres couvraient l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Dieu dit : " Que la lumière soit !" et la lumière fut.
Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres Nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin; ce fut le premier jour..."

Je vais prendre un congé sans solde pour étudier le truc ; pfff, soyez sérieux. Si un religieux intervient dans le débat public au nom de sa croyance, il faut bien pour échanger se baser sur ce qui fonde sa pensée, sa croyance.
Et comme tout croyant est un apophatique qui s'ignore, il est impossible de tenir une discussion raisonnable avec lui. Il croit.
Et comme j'ai la foi de l'athée...

Exilé

@ Narcisses | 09 septembre 2023 à 11:50
« "le droit d'emmerder Dieu" du moins ceux qui prétendent le représenter, ce n'est pas un droit mais un devoir, vu le mal qu'ils ont fait, celui qu'ils font, celui qu'il feront. »

Les plus grands crimes dont l'homme puisse être capable ont été ou sont commis par des gens qui ont appliqué ce que vous préconisez, à commencer par les révolutionnaires français, suivis par les marxistes-léninistes soviétiques et leurs avatars khmers, coréens, chinois et tutti quanti.

xc

@ Xavier NEBOUT | 09 septembre 2023 à 13:30

Il faut être prudent. Les récits à propos des EMI sont faits par les gens qui ont survécu. Rien ne permet d'affirmer que les autres ont fait le même genre d'expérience.

Achille

@ Giuseppe | 09 septembre 2023 à 11:46

Le football est un sport qui repose surtout sur l’instinct alors que le rugby, lui, exige de la stratégie.
Raison pour laquelle Kylian Mbappé ne sera jamais un grand joueur de rugby, quand bien même il serait un bon footballeur. Ne lui en demandons pas trop ! :)


Lodi

@ Lucile | 09 septembre 2023 à 16:52
"Soyons pratiques : les blasphèmes ne tuent personne, mais le problème de nos jours est qu'il permettent à des individus seuls ou en groupes, intéressés et agressifs, de s'ériger en victimes et donc de réclamer vengeance. Pour eux, toutes les occasions sont bonnes."

Bon, voyons ce que je pense de trop de croyants, si je veux bien admettre que certains émergent de très haut d'un tel bourbier.

Les croyants ont toujours chouiné au blasphème, non ? S'ériger en victime pour tout et pour rien. En tout cas, dans les discussions, chaque fois qu'on n'est pas d'accord avec eux, on les "persécute".
On porte atteinte à leur dieu... Il faut donc qu'ils intimident, plan A, ou quand ils n'ont pas le pouvoir, ou veulent qu'on les aime (alors qu'ils ont quoi d'aimable ? rien), plan B, et font du chantage affectif après s'être adonné à celui de la force.

En appeler au pouvoir civil en se disant persécuté me semble entre les deux logiques, on ne tue pas mais on empoisonne la vie des gens par le biais du pouvoir séculier.

Les croyants envahissent tout. Ils balisent le monde de leurs signes, bâtiments, gestes, paroles, tous plus sacrés les uns que les autres.
Puis ils réclament qu'on s'incline face aux signes quand la seule chose respectable est un comportement du même nom. Mais il est évidemment plus difficile de le fournir que de baliser villes et campagnes de leurs bâtiments, sons de cloches ou cris cassant les oreilles appelant à la prière.

Ils se délectent des catastrophes : chaque fois qu'il y en a une, ils disent que Dieu a châtié telle ou telle catégorie de gens qu'ils n'aiment pas.
Ils attendent voire, comme Poutine, favorisent la venue de la fin du monde.

C'était l'odieux chez les croyants, passons au ridicule.

La mode est à présent chez eux de prétendre Dieu bouc émissaire, on croit rêver.
Mais enfin, ces gens prétendent Dieu créateur, donc à l'origine des problèmes, non ? Et tout-puissant : donc il pouvait les éviter puisqu'il peut tout. Conclusion, il n'a pas voulu.
Et ce sont donc les humains, ses victimes.

Disons que les choses seraient moins faciles dans le cas de dieux n'ayant pas créé le monde ou pas tout-puissants.
Mais les monothéistes adorent la force, et pas du tout l'amour quoi qu'ils en disent, il leur faut un superdieu. Dont acte, mais dans ce cas, il est supercoupable, ce n'est pas un être un peu soupe au lait, distrait ou accablé par des milliards de monde à rédimer quand il aurait à peine les pouvoirs de faire fonctionner une galaxie de manière satisfaisante.

Bref, je plains les croyants corrects perdus au milieu des autres, mais je me soucie surtout des athées, et encore plus des agnostiques, ma catégorie, ceux qui assument leur ignorance.
L'espace est aussi muet que les nuages auxquels on imagine des figurer, engendreurs de poésie, mais non de dogmes donc de guerre.

Ellen

@ Exilé
"Il faut donc en tirer la conclusion que l'islam, loin d'être seulement une religion, est aussi un mouvement de nature politique régissant non seulement la vie de l'homme mais également celle de la société dans laquelle il évolue, ce qui pose incidemment le problème de sa concurrence directe et de sa compatibilité avec les lois civiles propres à chaque pays."

La France est championne pour mener son pays à la ruine culturelle, historique et économique et le premier pays de l'UE à s'islamiser. Aucune région ne fait exception. Il suffit de se promener à travers la France, prendre le métro à Paris pour voir le pays déstructuré, abîmé et malmené.

Il n'y a qu'à voir le nombre de mosquées implantées en France, elle bat le record: 2 800 recensées en 2022 contre 100 en 1970. D'autres projets en voie de construction de mosquées sont approuvés par notre gouvernement. Plus la France accueille de migrants illégaux d'Afrique et plus les mosquées poussent comme des champignons non comestibles. Je ne compte même pas les lieux clandestins et les écoles coraniques sans contrat d'Etat.

France, en 2022: 2 800 mosquées contre 100 en 1970.
Hongrie: 3 (de petite capacité d'accueil)
Pologne: 6 (très petites capacités d'accueil situées vers l'est, côté de la Russie)
Les autres pays d'Europe comptent entre 7 et 85 maximum, de petite taille.

Après on s'étonne que l'on ait la guérilla en bandes organisées contre la France ?

Les Français, dehors, dégagez, nous intiment les pays d'Afrique.

Et si on faisait pareil ? En échange on leur renvoie les leurs par charter, surtout les OQTF en premier, à récupérer sur le tarmac de leur aéroport national. Un panier de nourriture pour deux jours avec 100 euros en poche leur seront fournis par ces mécréants français qui doivent dégager. Ne pas oublier la smala Traoré dans la foulée. Pour elle il faudrait affréter un coucou spécial vu leur nombre.

P.-S.: est-ce un blasphème que de dire que la France est impunément islamisée contre la volonté des Français ?

Serge HIREL

D’abord, oublions Maître Malka et les « laïcards » qui ont une lecture très particulière et provocatrice de la loi de 1905. Même si elle marque la victoire définitive de la République dans son long combat contre le pouvoir politique de l’Eglise catholique, omniprésent avant 1789, même si sa rédaction pointilleuse laisse filtrer la méfiance de l’Etat à son égard, elle établit sans aucune ambiguïté la liberté de culte et protège toutes les religions de tout acte visant à entraver celle-ci. Elle n’a pas été conçue dans le seul but de permettre aux ayatollahs d’une laïcité dévoyée d’em*erder Dieu.

Contrairement à ce qu’on peut lire ici et là, le projet de loi danois ne vise pas à interdire le blasphème, mais un sacrilège, l’incendie en public de livres religieux, le Coran en l’occurrence. On pourrait même soutenir qu’il s’agit de mettre fin à une profanation, ce livre ayant un statut d’objet sacré pour une partie de la population, comme une tombe, un mausolée ou un édifice religieux.

Je ne vois pas bien en quoi ce projet porte atteinte à la liberté de conscience. Bien au contraire, il exige qu’elle soit respectée par ceux-là même qui sont hostiles à l’islam au point de détruire son livre sacré. Ce geste provoquant la colère et la haine des « croyants », même les plus modérés, ce que ceux qui l’accomplissent ne peuvent pas ne pas savoir - s’ils ne les recherchent pas -, il s’agit bien d’un trouble à l’ordre public, qui ne doit pas être toléré.

Pour ce qui est de l’interdiction du blasphème, parole qui outrage une divinité et/ou une religion, dans toute démocratie, il doit être acquis que la liberté d’expression est sacrée et ne peut subir aucune entrave... Même si, parfois, on peut douter de la pertinence, de l’utilité, de l’intelligence des moyens mis en œuvre pour diffuser son opinion... « Je suis Charlie », oui, trois fois oui... mais peut-être pas jusqu’à applaudir la publication des « caricatures de Mahomet »... qui, réalisées par un Danois, n’ont pas heurté que les musulmans.

Plus généralement, l’idéal - mais il est utopique - serait que le fait religieux reste strictement dans la sphère privée et que l’Etat n’est à en connaître que pour en assurer le libre exercice. Avec la loi de 1905, la France, sur ce point, avait un coup d’avance sur les autres démocraties. Quelques-unes, dont le Danemark, ont encore une « religion d’Etat », l’Allemagne punit le blasphème, la Suède, officiellement, interdit à ses citoyens d’être catholiques...

L’irruption massive de musulmans sur notre territoire, la formation de communautés autour de leurs mosquées, insuffisamment contrôlées, le prosélytisme d’imams en mission venus d’ailleurs, les connivences avec eux de certains élus territoriaux à la recherche de la paix sociale et... d’électeurs, ont changé la donne.

Parce que l’islam mêle étroitement foi, pratiques religieuses, pouvoir politique et codes sociaux et cherche ainsi à remplacer notre conception de l’espace commun. Parce que l’islam, qui, comme l’Eglise catholique autrefois, détient l’essentiel de la puissance publique dans les Etats dits « musulmans », non seulement refuse de se soumettre à nos lois républicaines, mais va jusqu’à les combattre, y compris devant le Conseil d’Etat.

Parce que, jusqu’à maintenant, nos gouvernants, pris au piège de l’absence d’une autorité musulmane unique, n’ont pas réussi à imposer à l’islam la loi de 1905 dans toute sa rigueur. Parce que, depuis Giscard (l’ami de Khomeini...), ils ont au contraire multiplié les erreurs, du regroupement familial à la constitution, quasi volontaire, de quartiers musulmans...

Sortir de ce guet-apens ne sera pas simple. Il exigera d’autant plus de volonté que nous devons, coûte que coûte, respecter à l’égard de cette religion archaïque (patriarcat, soumission des femmes, haine des « infidèles »...) l’ensemble de nos principes démocratiques... L’éducation est probablement le meilleur moyen de tenter de reprendre, pas à pas, le terrain perdu... À condition que les enseignants se comportent à nouveau comme les « hussards noirs de la République » qui, en leur temps, ont imposé la laïcité. Attal sera-t-il le nouveau Jules Ferry ? J’en doute... malheureusement.

sylvain

Sans vouloir blasphémer, qui sont donc nos racailles ?
Aujourd’hui ce n’est pas la jeunesse de chez nous qui cause le plus de problèmes, scotchée qu’elle est devant les smartphones.
La vraie racaille c'est l’importée, facile à reconnaître grâce aux faciès spécifiques dont ils sont dotés.

Un ramassis de glandeurs voyous allergiques à la moindre goutte de sueur ; de pickpockets débutants, ils gravissent ensuite tous les échelons du crime en toute impunité, vols, viols, dealers, meurtriers multirécidivistes protégés par une justice complice du crime et soutenus par la gauche.


Qui tueraient père et mère pour 5 g de shit.

La conscience bien tranquillisée par les discours de repentance diffusés par une gauchisserie "bien-pensante".

Attisés aussi par un islamisme rampant...


"Chances pour la France" qu’ils appellent ça nos socialauds socialopes socialopitres racaillocialos collabocialos islamocialos paranocialos schyzocialos…


"Verrues cancérigènes pour la France" que je les appelle. 


Lucile

@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
"Il faut craindre le moment où le nombre d’imbéciles dépassera celui des gens sensés et je pense que l’on est sur le point d’y arriver... si ce n’est déjà fait !

Vous n'avez peut-être pas tort sur ce point. Nous vivons dans ce que le journaliste américain Sam Harris appelle "L'âge d'or des trous du c*l". (The Golden Age of Assholes).

Je n'ai pas encore regardé son blog malgré son titre intéressant mais je présume (et j'espère bien) qu'il range dans la catégorie "assholes" non pas les blasphémateurs, mais les gens qui portent plainte pour "crime de haine" ; les flics qui viennent enquêter chez vous sur dénonciation de "crime de haine", réquisitionnent et fouillent la mémoire de l'ordinateur et du téléphone pour estimer au plus juste votre degré de "haine" ; les juges qui siègent gravement pour qualifier et punir le crime de "haine" ; et surtout les assholes qui applaudissent des deux mains, si l'on peut dire.

En GB il existe maintenant des infractions qui ne sont pas à proprement parler des infractions, parce qu'elles ne sont pas interdites par la loi, mais qui en sont quand même et qui vous valent d'être interrogé au poste par des policiers, surveillé, et inscrit sur un registre infamant si jamais quelqu'un - à savoir un asshole susceptible et vindicatif - a porté plainte contre vous pour s'être senti heurté dans ses sentiments par votre manque supposé ou manifeste d'empathie. Ces infractions qui n'en sont pas vraiment portent un nom orwellien que j'ai oublié. Pendant ce temps-là, le vol a été dépénalisé. OK...

Soyons pratiques : les blasphèmes ne tuent personne, mais le problème de nos jours est qu'il permettent à des individus seuls ou en groupes, intéressés et agressifs, de s'ériger en victimes et donc de réclamer vengeance. Pour eux, toutes les occasions sont bonnes. Deux solutions : ou les autorités laissent les victimes s'indigner sans s'émouvoir, ou elles interviennent et punissent. De deux maux choisissons le moindre.

F68.10

@ Exilé
"Placer l'islam sur le même plan que le christianisme et le judaïsme relève d'une lourde erreur communément commise dans la mesure où son livre de référence, le Coran, même s'il comporte un volet à caractère religieux ou supposé tel, est aussi l'équivalent en quelque sorte de notre Code civil en évoquant une suite d'interdits et des préceptes concernant de multiples aspects de la vie courante."

Le judaïsme a le même type de position sur la notion de loi imposée par Dieu. Le christianisme a aussi un tel focus, modulé par une baisse de la normativité du texte au profit du pouvoir normatif des institutions. Au nom de Dieu.

Et contrairement à ce que vous insinuez, si, c'est bien un fondement du christianisme que de faire dériver la législation et le droit de Dieu et donc aussi de la Bible, bien que différemment.

Vous ne trompez par vos propos que les gens qui sont ignorants de l'histoire.

Et c'est d'ailleurs pour cela que vous ne pouvez vous empêcher de haïr la République: la loi ne dérive plus de Dieu ou de la Bible.

Giuseppe

"Le blasphème est-il sacré ?" (PB)

Oui, oui, et OUI !

Écouter ce genre de cruche, de pintade, d'imbécile, se mettre en scène à ce moment-là, mérite bien que de blasphémer sur celle-ci... Elle a le droit de dire cette perruche... Et si elle pensait un peu à ceux qui ont souffert pour de vrai et qui souffrent, et non pas à son nombril.

https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/violent-s%C3%A9isme-%C3%A0-marrakech-au-maroc-la-maison-de-ce-couple-d-influenceurs-fran%C3%A7ais-s-effondre-sous-leurs-yeux/ar-AA1gsYmX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=a8c5f2f8623047679ad2960835db5a24&ei=25

Au pays de "En cas de malheur":

https://www.allocine.fr/film/fichefilm-3225/critiques/spectateurs/#review_12897809

Ces ados qui se griment et s'accoutrent comme des zombies font froid dans le dos. L'Iran, le Pakistan, l'Afghanistan et d'autres encore les accueilleront avec toute la bienveillance qu'elles réclament, due à leur rang.

C'est désespérant, aussi désespérant que certaines dans les écoles affichent la tenue de "Belphégor" dans un pays qui a fait de Brigitte Bardot une Marianne:

https://www.gettyimages.fr/photos/marianne-brigitte-bardot

Blasphémer c'est laïque, c'est résister, pas la peine d'en faire des caisses comme on dit:

https://charliehebdo.fr/2023/04/religions/freres-musulmans-un-livre-pour-tout-comprendre/

Bergeaud-Blackler... l'éducation passe aussi par là, dans notre beau pays et ailleurs aussi:

https://youtu.be/S94YRpiqHPg?feature=shared

Xavier NEBOUT

Il semble que personne ici ne sache que l'objet des religions est le salut de l'âme ; Jésus, c'est "je sauve".

Depuis les témoignages irréfutables de nombre de médecins anesthésistes des hôpitaux sur les EMI, ne pas vouloir savoir que l'âme est indépendante du corps relève tout simplement de la stupidité stricto sensu.

Et plus on est stupide, plus on s'accroche aux branches pour tenter de démontrer que ce sont les autres qui le sont, qui plus est en se dissimulant derrière n'importe quoi, à commencer par la "démocratie" qui n'est en rien incompatible avec un pouvoir religieux.
Les supérieurs des abbayes sont démocratiquement élus.

Aliocha

@ Xavier NEBOUT | 09 septembre 2023 à 06:12

Envisagez donc votre épouvantable commentaire dans le contexte des scandales sexuels de l’Église.

caroff

"Je suis tout sauf péremptoire à ce sujet mais j'ai toujours été gêné par ce poncif, prétendument libérateur et progressiste, que le blasphème doit être perçu comme un progrès de la civilisation. Comme sacré." (PB)

Je n'ai pas entendu grand monde clamer plus ou moins fort que le blasphème était un gain civilisationnel.
Mon grand-père me racontait que les prêtres en soutane étaient accompagnés de croassements alors qu'ils passaient dans quelque rue.
Blasphème ? Non, moquerie de plus ou moins bon goût, mais rien qui puisse enflammer l'opinion à l'époque du petit père Combes !

Dans Hara-Kiri des années 1970, des caricatures très "disruptives" mettaient en scène le pape et Jésus dans des attitudes équivoques sans que cela déclenche des représailles et des protections policières devenues communes aujourd'hui.

C'est que les préceptes de la religion catholique ne sont pas perpendiculaires à l'esprit de la Constitution française comme peuvent l'être les enseignements de l'islam (certaines sourates sont assez gratinées)...

Surtout, les relations entre les religions chrétiennes et le pouvoir laïc se sont réalisées en plusieurs étapes ( le concordat de 1801: la religion catholique n’est pas la religion officielle de la France mais celle de "la grande majorité des Français" puis la loi de 1905...) et sans l'arrivée massive des musulmans dans notre pays, il n'y aurait pas eu de troubles communautaires et de revendications alimentaires, vestimentaires et comportementales jamais expérimentées jusque-là.

Une donne nouvelle est apparue en France avec l'immigration nord-africaine et la plupart des politiques ne parviennent pas à comprendre, ou font semblant de ne pas comprendre, que les mahométans n'ont pas la même "Weltanschauung" (représentation du monde) que le Français moyen qu'il soit électeur LFI ou macronien...

La question du blasphème, qui est d'après moi une non-question, en devient une par la prise en otage des bigots coraniques sur l'Etat français.

xavier b. masset

Blasphème de longue date de la part d'un ballon ovale qui se permet de voler sur une aile grâce à l'inertie du passeur, qui profite de ce surcroît d'énergie gratuite pour rebondir dans la profondeur sans se mettre en frais d'un en-avant, toujours désolant pour son image.
Balle du diable, qui jouit de sa chute continue hors du Paradis.
Bref, vive le ballon rond, toujours poli et respectueux des usages et autres croyances qui prospèrent sur le tapis vert dans des chemins de rebonds heideggeriens qui mènent vers la plus parfaite des mondanéités du monde.

Robert

@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31 et @ Tipaza | 09 septembre 2023 à 07:27 me semblent avoir dit l'essentiel.

Ce que je voudrais ajouter est que notre classe politico-économique, toute à la recherche d'une main-d’œuvre à bas coût au seul profit d'un certain patronat, celui des entreprises notamment du CAC 40, a joué aux apprentis-sorciers depuis une quarantaine d'années. Cela a commencé avec la volte-face socialiste de 1983 pour fondre la France dans le moule de la globalisation, puis de l'Union européenne post-2005. Moyennant quoi la gauche a renoncé au principe de l’assimilation au profit d'une "intégration" qui en est arrivée, rapport Tuot du Conseil d’État, à la vouloir "inclusive". Avec à la clé la valorisation d'une société communautaire (le fameux "droit à la différence").

La porte a donc été ouverte aux revendications, non plus seulement communautaires, mais maintenant strictement communautaristes, particulièrement dans les sociétés issues du monde musulman où le Coran est la parole d'Allah qui ne saurait être contredite sauf à commettre le blasphème dont monsieur Paty a subi les effets dans sa chair, après les attentats contre Charlie Hebdo, puis du Bataclan, sans compter les multiples attentats au couteau, y compris contre des prêtres catholiques en plein office religieux, le plus souvent commis par des personnes à l'esprit dérangé (psychiatrisation bien commode) pour se refuser de voir la réalité d'un islamisme conquérant. En quelque sorte un forme de "eyes wide shut" si commode pour masquer la réalité dans sa crudité.

Or, on observe maintenant un envahissement de tout l'espace public par des revendications musulmanes intégristes qui commencent à faire peur aux partisans de cette société communautariste, dont monsieur Macron, comme monsieur Hollande et bien d'autres ont été les fervents partisans sur l'autel d'une UE gangrenée par les Frères musulmans et leur entrisme dans les plus hautes sphères de décision. Il suffit de penser au fameux "pacte de Marrakech" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_mondial_sur_les_migrations) qui avait d'ailleurs les faveurs de monsieur Macron. Idéologie portée aussi par madame Vallaud-Belkacem, Franco-Marocaine, dont on a fait une ministre de l’Éducation nationale, alors même que par son statut elle a fait allégeance au roi du Maroc et que, selon les propres déclarations de ce dernier, cette allégeance prime sur sa nationalité française.

D'évidence, le fait de brûler un Coran comme une Bible ou les Évangiles ou tout texte religieux fondamental, heurte ce que nos amis britanniques, en particulier George Orwell, appellent la "common decency". Tout citoyen sensé, particulièrement s'il est profondément républicain, ne peut que condamner moralement ce type de comportement qui offense le principe même de tolérance religieuse, fondement de la laïcité à la française.
En revanche, vouloir "criminaliser" ce type de comportement par l'intermédiaire de la loi est une faute, tout autant que les lois mémorielles dont la France a abusé dans les décennies 1990-2000.

Narcisses

"le droit d'emmerder Dieu" du moins ceux qui prétendent le représenter, ce n'est pas un droit mais un devoir, vu le mal qu'ils ont fait, celui qu'ils font, celui qu'il feront.

Michel Deluré

@ Lucile 08/09/23 21:31

Mais n'est-ce point l'usage même du blasphème qui conduit en fait à tuer la liberté de pensée ?
La liberté de pensée n'est-elle pas mise en danger, s'agissant de convictions religieuses, si ceux qui ne partagent pas ces convictions usent d'outrances, d'offenses, de violences, d'irrespect pour les combattre ?
La liberté de pensée n'est-elle pas mise à mal lorsque nous la considérons en fait comme la puissance de faire ce qu'on veut, en toute intolérance ? Envisager de sanctionner le blasphème, n'est-ce donc pas, au-delà d'un acte attentatoire à la liberté de pensée, un acte plutôt destiné à la protéger de ce qui peut lui nuire, en attendant que l'homme comprenne peut-être enfin un jour que « la vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi » (Montaigne) ?

Giuseppe

On ne se moque pas Achille !

https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/coupe-du-monde-de-rugby-france-vs-all-blacks-mbapp%C3%A9-moqu%C3%A9-pour-sa-r%C3%A9action/ar-AA1gsVhX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=7f709f6a99a84c8880404e17925e41a4&ei=9

Un peu quand même...

Exilé

«... tout en veillant à sauvegarder l'expression écrite ou orale pour l'éventuelle dénonciation de l'islam, du christianisme et du judaïsme. » (PB)

Placer l'islam sur le même plan que le christianisme et le judaïsme relève d'une lourde erreur communément commise dans la mesure où son livre de référence, le Coran, même s'il comporte un volet à caractère religieux ou supposé tel, est aussi l'équivalent en quelque sorte de notre Code civil en évoquant une suite d'interdits et des préceptes concernant de multiples aspects de la vie courante.

Il faut donc en tirer la conclusion que l'islam, loin d'être seulement une religion, est aussi un mouvement de nature politique régissant non seulement la vie de l'homme mais également celle de la société dans laquelle il évolue, ce qui pose incidemment le problème de sa concurrence directe et de sa compatibilité avec les lois civiles propres à chaque pays.

Et cela même sans évoquer les versets « religieux » appelant au meurtre de diverses catégories de personnes dont les incroyants, appels qui en principe sont en complète infraction avec les lois civiles locales dans la mesure où il ne s'agit plus ici de simples « opinions ».

Cette ambiguïté de la nature réelle de l'islam par les menaces qu'il implique, confirmées par une histoire tragique plus que millénaire en diverses contrées, est probablement la cause principale de la méfiance qu'il suscite dans les sociétés de type occidental, qui sont obligées de faire preuve d'une extrême prudence dans ses relations avec lui.

Achille

@ hameau dans les nuages | 09 septembre 2023 à 09:44
« Ce gosse fait dans le "nananère même pas cap" alors que l'Allemagne vient de nous renvoyer dans les 22. »

En êtes-vous bien sûr ? Le journal Der Spiegel ne semble pas de votre avis.
La France c’est l’Allemagne en mieux !
Pourtant ce journal n'a jamais été très tendre avec la France... 😊

F68.10

Si la question du blasphème n'était qu'une question de politesse, de courtoisie, de respect des croyances des autres, oui, il ne serait que modérément problématique de punir le blasphème selon la même logique qui fait qu'on punit le fait de déféquer dans la rue: cela ne se fait tout simplement pas.

Malheureusement, la question du blasphème est plus profonde. Elle a trait au verrouillage d'un système politique au profit d'une religion législatrice ou d'une tentative de verrouillage de ce système politique au profit d'une religion législatrice.

Dans le climat actuel, il me paraît presque un devoir moral que d'affirmer publiquement son athéisme lorsqu'on l'est. Et presque un devoir moral de réclamer, si le blasphème est interdit par la loi, la pénalisation des propos abjects affirmant l'existence d'un Dieu législateur.

Je suis le premier à trouver la laïcité française trop dure. L'assouplir exigerait une contrepartie: l'abandon des prétentions législatrices des religions qui prétendraient s'affranchir du vote et du débat public pour légiférer.

Ce n'est pas là une question anecdotique: débattre de la question de l'euthanasie ou du suicide assisté ne peut se faire dans un contexte de furie religieuse où certains agiteraient le blasphème à tout-va, car cette question politique relève bel et bien d'une forme de blasphème.

Le catholicisme a abandonné du bout des lèvres ses prétentions législatrices. L'islam ne les a pas abandonnées du tout du tout du tout.

Et le Danemark se couche.

Moi, étant un peu trop conciliant par nature, je serais d'accord pour interdire l'incendie du Coran en place publique. À condition qu'on puisse lui mettre le feu en privé et publier l'autodafé sur TikTok.

Mais comme toujours: on donne la main, puis on se fait manger le bras.

Giuseppe

Je suis de la position de Caroline Fourest chez Pujadas qui après avoir analysé les raisons de ceux qui étaient susceptibles de brûler le Coran, jugeait que c'était plutôt contre-productif.

Charlie par son dessin de Une le montrait bien et rejoignait la position de la journaliste en soulignant qu’il valait mieux lire ce livre plutôt que de le brûler. Avec bien sûr la lecture à double détente assassine sur le moyen d'étouffer les flammes... Dessinateur engagé, on y retrouve le trait de Reiser.

Le blasphème est-il le drapeau de la liberté ?
Le blasphème peut être motivé par la critique, la provocation, l'humour, l'ignorance ou la haine. Le blasphème peut être perçu comme une atteinte à la liberté de conscience et de culte, comme une offense à la dignité humaine, comme une incitation à la violence ou comme une manifestation de l'intolérance.

La liberté, quant à elle, peut être comprise comme le droit de faire ce que l'on veut, dans les limites de la loi. La liberté implique la responsabilité de ses actes et de ses paroles, mais surtout pas d'auto-censure rampante.

Tant que Charlie publiera je me sentirai en sécurité.

—————————————————————

@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19

Le pied n'a pas tremblé, pour la suite sera-ce suffisant ?
C'était très tendu, ballon poisseux, chaleur accablante, et un peu la trouille de se louper.

hameau dans les nuages

@ Achille | 09 septembre 2023 à 08:19
"Avoir de la gueule en bande c’est facile, mais on les aurait mis séparément en face d’Emmanuel Macron, ils auraient fait dans leur froc."

En êtes-vous sûr ? Ce gosse est venu faire de la provocation alors qu'il s'y attendait. Il avait bien interdit les Champs-Elysées au public pour la commémoration du 8-Mai.

Quand on se targue de vouloir e**merder une partie des Français:

https://pbs.twimg.com/media/FISRRAcWUAUxh9N.jpg

À mon avis ce sont les services de sécurité qui ont dû faire dans leur froc. Imaginez que les "quelques dizaines" de spectateurs selon vos dires envahissent la pelouse pour rejoindre sa tribune…

Ce gosse fait dans le "nananère même pas cap" alors que l'Allemagne vient de nous renvoyer dans les 22.

Achille

@ Giuseppe | 08 septembre 2023 à 12:0« Bon, là c'est concentration jusque tard dans la soirée, les Blacks pour une soirée de tous les dangers... J'espère que vous n'aurez pas le crampon qui tremble, l'équipe compte sur vous. »

J’avoue avoir eu quelques sueurs froides lors de la première mi-temps où les Bleus étaient un peu trop fébriles. Mais ils se sont bien rattrapés en seconde mi-temps avec un finish à couper le souffle.
Petite note de consternation : les quelques dizaines de crétins qui ont sifflé le Président lorsque celui-ci a pris la parole. Des pisse-vinaigre qui ne savent pas faire la part des choses entre une soirée festive et leurs revendications.
Avoir de la gueule en bande c’est facile, mais on les aurait mis séparément en face d’Emmanuel Macron, ils auraient fait dans leur froc.
Affligeant !

——————————————————————

@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31
« Les imbéciles qui font un mauvais usage de cette liberté se condamnent eux-mêmes à la réprobation des gens sensés. Cela devrait suffire. »

Non cela ne suffit pas car, à l’évidence, ce serait trop simple.
L’intolérance, le sectarisme sont de plus en plus présents dans notre société. Il faut craindre le moment où le nombre d’imbéciles dépassera celui des gens sensés et je pense que l’on est sur le point d’y arriver... si ce n’est déjà fait !

Tipaza

@ Lucile | 08 septembre 2023 à 21:31

Parfaitement en accord avec le commentaire de Lucile. Que dire de plus, si ce n’est que dans une démocratie la séparation de l’Église et de l’État est l’un des principes fondamentaux de fonctionnement. Rétablir le blasphème comme délit revient explicitement à rompre ce pacte de séparation qui a été l’un des ciments de la paix intérieure des démocraties modernes, et à remettre dans la société la transcendance qui en avait été exclue.

C’est ouvrir la porte à tous les conflits internes de guerre de religion sous le fallacieux prétexte de les éviter avec les pays étrangers qui précisément ne pratiquent pas cette séparation, au point de la revendiquer parfois dans l’intitulé du pays.

On trouve dans ce projet de loi l’amalgame mensonger, trompeur, hypocrite, consistant à dire qu’il s’appliquera à toutes « les religions du Livre », alors qu’il s’agit de calmer les partisans d’un islam conquérant qui ne se satisfera pas de cette première reculade officielle, mais en réclamera d’autres plus visibles.

On en revient à la source du conflit, l’immigration massive est un cancer destructeur de nos sociétés.
On ne peut vivre en société avec des groupes qui veulent imposer leurs règles de vie dans la société au nom d’une transcendance qui avait été reléguée dans l’intime des personnes et exclue du pacte social.

Il est curieux de voir que c’est une social-démocratie qui porte le premier coup aux droits de l’Homme, en réintroduisant le droit de Dieu sous le couvert de la réintroduction du blasphème.

N’en doutons pas, ce premier coup sera suivi par bien d’autres.

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