Quoi que puisse dire un pape, qu'il soit européen ou vienne d'Amérique du Sud, que sa personnalité me plaise ou non, on ne me prendra jamais en délit d'irrespect à son égard.
D'abord parce que ma culture chrétienne m'en dissuaderait si j'en éprouvais la tentation mais aussi parce qu'il n'y a pas tant, dans notre monde, d'exemples et de messages si forts qu'on puisse se dispenser notamment de ceux d'un pape. Qu'on soit croyant ou non.
Ce préambule n'est pas inutile qui concerne le pape François à l'égard duquel mon premier sentiment est de déférence religieuse mais d'incompréhension politique. J'ai même parfois poussé plus loin mon analyse en allant jusqu'à présumer un humanisme et une miséricorde imprégnés seulement de cette philosophie de la libération propre à l'Argentine, avec son parfum révolutionnaire et sa conscience ancrée à gauche.
En même temps, sans que je sois un spécialiste du bilan du pape, force est de constater qu'il a su aussi, sur certains sujets, s'en tenir à des positions conservatrices ou au moins résister à un progressisme inspiré aussi bien par des cardinaux en pointe que par des médias délibérément critiques à l'égard du statu quo de l'Eglise. S'il a avancé, il l'a fait parfois à pas feutrés mais on ne peut pas dire que ce Saint Père ait transigé sur son pouvoir et ses prérogatives. Il suffit, pour s'en persuader, de relever avec quel soin et quelle vigilance il a nommé des évêques et des cardinaux en étant assuré de leur adhésion à sa ligne (JDD).
C'est ce mélange de tradition, de classicisme un zeste autoritaire et de volonté constante et compassionnelle de "rendre hommage aux migrants" comme il l'a fait à plusieurs reprises, en particulier à Marseille ; avec cette étrange provocation de particulariser ses venues, les villes françaises, selon lui, n'étant pas la France, Strasbourg hier et Marseille aujourd'hui (Le Figaro).
Il me semble que j'ai manqué de finesse et d'intuition tout au long de ces discours et propos du pape sur les migrants, sur l'obligation de les accueillir, sur l'indignité de ne pas les secourir, sur l'horreur de les laisser mourir, sur la responsabilité des pays si peu hospitaliers.
J'aurais déjà dû être alerté par cette constance, voire cette obstination dans le ressassement quasiment de ce seul sujet - même si la fin de vie, dans les dispositions françaises à venir, lui cause également du souci - qui se rapporte aux migrants envisagés sous l'unique prisme de la sollicitude et du secours dont les occidentaux devraient se préoccuper.
On pourrait cependant banalement opposer au pape que ses belles leçons relèvent de ce qu'on doit rendre à Dieu mais que César, lui, a sa logique, ses droits et ses devoirs. Pour ce dernier, tout n'est pas possible. Les peuples ont de l'importance et sauvegarder l'identité d'une nation n'est pas honteux. Craindre que l'arrivée massive de migrants avec leur religion, leur mode de vie, leur inévitable instabilité, leurs différences "qui ne sont pas forcément autant de chances", dégradent profondément les humus nationaux n'est pas scandaleux. Certes il y a les réfugiés politiques mais combien de réfugiés économiques laissant s'immiscer dans leur flot quelquefois de troubles malfaisances et desseins terroristes, suscitent à juste titre l'impression, l'angoisse que la coupe de l'accueil est plus que pleine, qu'elle déborde, qu'elle crée des morts en mer, des misères, des tragédies et des détresses, des illégalités en France comme dans quelques autres pays !
C'est le verbe brutalement réaliste de César.
Ce pape néglige César, César lui indiffère, il n'a rien à lui rendre. Il exprime sur un mode absolu l'enseignement d'un catholicisme consacré aux petits, aux faibles, aux sinistrés et aux égarés. Il ne se penche pas une seconde sur les ressorts prosaïques de ces fuites des pays d'origine. Il dénonce "les trafics odieux de migrants". Il rappelle aux pouvoirs qu'ils n'ont pas le choix. Ils n'ont pas à composer avec le réel quand il est atroce : ils ont avec angélisme à le rendre suave. Sa parole nue est de pure générosité sans le moindre désir d'en référer au contexte.
Il n'a cure de la moindre concession et a encore proféré, à Marseille, que l'accueil inconditionnel des migrants est "un devoir d'humanité, un devoir de civilisation". Ce n'est pas de ce pape qu'il faudra espérer la moindre prise en considération du temporel et des contraintes et entraves profanes. Même aux antipodes de cette indifférence à l'égard de la politique et de ses inévitables limites, je ne peux m'empêcher de saluer cet extraordinaire entêtement papal dans l'exaltation d'une générosité totale.
Une fois qu'on a compris cette splendide et absolue invocation du pape, contre toutes les sortes de relativisme qui peuvent justifier les politiques de restriction ou d'exclusion, on a enfin appréhendé qui il est. Un intégriste du coeur.
Ce que j'exige est impossible, dites-vous ? Alors faites-le.
Puisque Dieu est indépassable.
Et que le pape que je suis ne rend rien à César.
@ Lodi
Bien d'accord avec vous sur la nécessité de réforme des institutions, ce qui rejoint l'origine de nos disputes sans fin, il s'agit de ne pas jeter l'enfant Jésus avec l'eau du bain des discriminations cléricales pour ne pas répondre à la violence par la violence, mettant à jour l'erreur ancestrale, comme pour l'antisémitisme, le racisme, l'homophobie, l'islamophobie, ce qui suffit à la discréditer.
Dans le cas des églises, l'opération se double de la complexité qu'elles utilisent les textes d'émancipation de la violence, donc de l'exercice de la liberté, pour justifier leurs oppressions, enfermant les textes dans leur interprétation menteuse qui vous conduit à en rejeter la vérité ainsi doublement emprisonnée, mais qu'elles ont malgré elles amenées jusqu'à nous.
C'est ainsi que la déliquescence des institutions, et pas seulement cléricales, donne à entendre malgré elles l'étymologie apocalyptique de révélation qu'elle contient, indiquant le chemin tout tracé de la réforme indispensable.
Rédigé par : Aliocha | 07 octobre 2023 à 08:56
@ sylvain
Hum... Des avis politiques hasardeux d'un site ne remettent pas en cause les théories scientifiques.
La reine rouge est comme l'Evolution dont elle décline un aspect, elle n'est ni de droite ni de gauche ni du centre, comme la Relativité et le reste. Si on doit faire l'impasse sur un site assez complet et accessible sans cookies, ça va être dur, et je n'ai pas à m'en donner la peine.
J'ai illustré quelque chose par une théorie, aux gens d'en faire ce qu'ils veulent ou peuvent, je ne garantis pas le service après-vente.
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@ Aliocha
Si on prétend comprendre quelque chose à l'imitation, il ne peut échapper que pour devenir meilleur, il faut imiter les meilleurs.
Et c'est qui ?
Quand on parle d'abus, il faut suivre ceux qui, par l'équilibre des pouvoirs, empêchent chaque pouvoir d'abuser au-delà d'une certaine limite.
Car les humains, mortels, peu intelligents, aux instincts qui sont les leurs, mimétiques donc lyncheurs, ne peuvent jamais faire que moins mal que le pire.
Bref, l'Eglise s'est déjà réformée, a imité quand il le fallait, mais je ne vais pas retracer l'histoire de ses imitations et me demander pourquoi elle n'est pas capable d'intégrer l'équilibre des pouvoirs.
En tout cas je constate que, de même que les Français incapables d'imiter les Anglo-Saxons, les catholiques préfèrent la routine et la vanité au combat contre les abus.
Ils s'adonnent à jouer à l'indignation dont vous êtes le héros, le préférant à la résolution des problèmes.
Bref, comme bien des gens, ils se servent de ce dont ils se prétendent les serviteurs... Moi, je présume les gens innocents, mais une fois qu'ils sont démontrés coupables, je ne les traite pas en innocents sous prétexte que le rapport de force conduit trop souvent à leur donner toutes les impunités imaginables.
Amusant d'ailleurs, même des gens d'un certain niveau font cette erreur : impunité égale innocence - ainsi celle des abuseurs d'enfants si longtemps ? - et la punition fait présumer coupable - si tu ne sais pas pourquoi tu bats ta femme, elle le sait.
L'imitation, c'est bien beau, mais l'instinct et notamment celui de domination, est autrement plus fort.
On le déguise comme dans le Loup et l'Agneau quand on se donne licence d'abuser sans assumer sa nature prédatrice. Et les loups, les agneaux et tout le bestiaire français est si aveugle qu'il ne songe surtout pas à faire que le pouvoir arrête le pouvoir.
Pareil pour l'Eglise.
Et on s'étonne des abus ? Moi, je m'étonne, en somme, qu'il n'y en ait pas cent fois plus, mais enfin, il doit y en avoir encore beaucoup de cachés. Je ne m'étonne pas, par contre, qu'il n'y ai pas de meurtre d'abuseurs : d'abord, il n'est pas si facile de trouver des armes, en France, et puis, il n'y en a même pas contre les harceleurs à l'école.
Normalement, l'adulte et surtout le prêtre a une capacité de dressage telle que sa personne sacrée ne risque absolument rien... Bien sûr, à notre époque, on trouve quelques personnes pour protester, et cela non grâce à la hiérarchie, ou même l'Eglise, mais au vu de la règle d'or, qui voudrait avoir subi ça ? Le voir fait à ses enfants ?
Moins d'aveuglement religieux, un tout petit peu plus de contre-pouvoir... ce léger desserrement de la pression permet déjà d'obtenir de petits résultats.
Mais ce n'est rien face au fait de traiter le mal à la source.
Je veux dire en réformant l'institution.
Sinon, elle restera une machine à faire des abus car les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Toujours.
Rédigé par : Lodi | 06 octobre 2023 à 21:13
@ Lodi | 06 octobre 2023 à 11:49
"https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_la_reine_rouge"
En voilà une référence ! LOL !
Wiki site PQ vomissoir extrême gauchiste qui qualifie Pascal Praud de journaliste d'extrême droite.
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 06 octobre 2023 à 16:39
Bien, imitons donc les Anglo-Saxons, in God we trust pour les Américains, and God save the King pour les Anglais, ou quand à l'habitude, Lodi se mord la queue.
Rédigé par : Aliocha | 06 octobre 2023 à 13:51
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2023 à 00:21
Difficile de dire si le pape protège des abuseurs car lui-même abuseur ou parce que les catholiques préfèrent les infects à des gens plus propres, du moment que ces transgresseurs leur donnent à penser qu'ils se repentent...
peut-être.
Ils guettent, comme des gens attendant Nessie... Sauf que ce monstre en carton-pâte romantique est la providence des gens du cru par les recettes touristiques, et non un danger public !
Bref, je soupçonne bien des croyants de moins tenir à la restitution des brebis galeuses au droit chemin que de tromper leur ennui avec le fait de savoir si le pervers va vraiment se repentir ou non, ou ce qu'il va commettre de pire, la prochaine fois.
Et puis, on peut être plus ou moins malpropre et vivre en plus une vie par procuration. Deux manières de se désennuyer un peu... Qui peut le dire, et au fond, qu'importe ?
Il ne faut qu'écarter les nuisibles si on peut, et surtout, réformer les structures comme les idées favorisant leur prolifération et prise de contrôle des victimes potentielles.
Peu importe François : tout pouvoir a tendance à corrompre, tout pouvoir absolu à corrompre absolument.
Soit l'Eglise catholique se réforme, soit le catho de base s'étonnera des abus à chaque fois, alors que c'est tellement, tellement prévisible...
Puisque je suis là, je dirais que si le pape rivalise de tout temps avec César, c'est aussi parce que César est bien le seul à pouvoir mettre un frein aux abus du pape et de ses affidés.
Bien sûr, l'Eglise va raconter l'histoire d'un méchant César soi-disant civilisé par le pape, comme si les Auguste ou Trajan avaient eu besoin de leurs leçons !
Mais en vérité, quelles que soient les bonnes intentions ou non d'un pouvoir, le mieux est tout de même qu'il existe des contre-pouvoirs pour diminuer les possibilités d'abus.
S'en remettre à la divine vertu des César ou au Pape parce qu'il serait élu de Dieu, c'est tenter le diable, et rien de plus.
Tout est toujours pouvoir, et quand un pouvoir veut en diminuer un autre, ce n'est vraiment pas bon signe.
Ôte-toi de là que je m'y mette, pour que tout je me permette, pourrait dire la bête de proie sincère.
Je dis toujours que la France doit imiter l'équilibre des pouvoirs anglo-saxons et son désir de liberté.
Oui, eh bien même si cela me concerne moins directement, savoir par les abus que les papes et autres peuvent commettre sur les enfants et les conseils insensés de s'ouvrir à une immigration même musulmane, savoir où on innove en rendant le mal pour le bien...
En vérité, il en va de même dans l'Eglise.
Parce qu'une organisation insensée ne donnera, sauf par l'effort démesuré de certains remontant le courant, des résultats raisonnables, responsables et justes.
C'est bien beau de personnaliser les débats, mais cela revient à ce que des sujets d'un roi absolu ou d'un tyran tremblent de savoir ce que vaudra leur roi, ou l'esclave, leur maître.
La réforme est nécessaire. D'ailleurs, l'Eglise et l'Etat français en ont connu plusieurs. Qui se croit au-dessus du devoir de se perfectionner ne peut que reculer, comme dans la reine rouge.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_la_reine_rouge
Rédigé par : Lodi | 06 octobre 2023 à 11:49
À l'acte d'accusation contre "ce pape, qui commence à poser un vrai problème", comme disait le gauchiste Alain Juppé au sujet de Benoît XVI, on peut ajouter une complaisance coupable, pour ne pas dire suspecte, envers les prélats responsables d'agressions sexuelles.
Il faut lire l'article que Damian Thompson, journaliste britannique spécialisé dans les affaires religieuses, a écrit sur le jeune site d'information en ligne UnHerd à ce sujet. Il y explique l'abominable système d'abus sexuels mis en place par un jésuite slovène, Marko Rupnik, qui a été excommunié à la suite (entre autres) de l'absolution qu'il a donnée à une religieuse, en confession, pour avoir cédé à ses avances.
Or, le pape François a très longtemps protégé ce prêtre, ainsi que d'autres, impliqués dans des scandales sexuels. Si longtemps qu'une source de Damian Thompson, haut placée au Vatican, laisse entendre que sa complaisance ne peut s'expliquer que par le chantage : si François a une telle propension à couvrir les délinquants sexuels au sein de l'Église, ce serait qu'il a lui-même des choses à se reprocher sur ce terrain. Et que certains le savent.
En France, on a Front Populaire. En Angleterre, ils ont UnHerd.
On comprend pourquoi c'est le ministre de l'Intérieur britannique, Suella Braverman, qui s'est rendu aux États-Unis pour proclamer que la convention des Nations unies sur le droit d'asile devait être abandonnée, ayant été conçue pour une époque révolue ; que l'immigration de masse exerce une pression insupportable sur le Royaume-Uni, l'Europe et les États-Unis ; que le multiculturalisme a échoué ; et que si l'Occident ne résout pas ce problème, il perdra sa légitimité démocratique.
Tandis que le ministre de l'Intérieur français nous explique que les émeutes de juin dernier sont dues à des Kevin et des Matteo.
On remarquera que les deux ministres sont des mimigrés. Suella Braverman possède un certificat en bonne et due forme de "personne de couleur" : ses parents sont d'origine indienne, venus l'un du Kenya, l'autre de l'île Maurice. Tandis que Gérald Darmanin a des origines à moitié algériennes.
Hélas, le bon air anglais doit y faire, car des deux, seule Suella Braverman est une grosse "ouaciste" incontestable. Darmanin, lui, est de droite le midi et de gauche le soir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 octobre 2023 à 00:21
César-ci, César-là.
Il me semble que notre devoir de défendre la liberté ne doit pas oublier qu'elle est la condition d'existence du souverain bien, la paix.
C'est en ce sens que les paroles du pape sont essentielles et qu'elles tiennent à distance ce qui est en train de détruire le berceau de l'orthodoxie, l'Ukraine.
La guerre fratricide slave menace le fragile voire inexistant équilibre européen, où déjà l'échec mondialisé des dominations nationalistes n'avait su que produire le nazisme avec les conséquences communistes et impérialistes américaines qu'on connaît, la différence entre les deux systèmes tenant déjà à l'exercice de la liberté, menant à l'effondrement du premier.
Poutine en provoquant au nom de l'amour du prochain, cautionné par Kirill, le martyr du frère ukrainien, tente la coordination des ressentiments mondiaux contre l'Occident, usant du fantasme migratoire des milliards (!) d'envahisseurs qui minent de l'intérieur les démocraties occidentales, la dialectique zemmourienne étant son meilleur allié dans ses accusations de nazisme, pour nier que sans la liberté, il n'y aura jamais de paix durable, ce qui menace son pouvoir mafieux et totalitaire.
Il n'est donc pas contradictoire d'en appeler à la Sainte Russie pour faire entendre que son plus terrible ennemi est celui qui use de la dialectique orthodoxe pour en renier le fondement, autant dire sans le dire, Poutine et Kirill, qui en sont les fossoyeurs hypocrites.
La réconciliation par le pardon à l'ennemi, fondement européen dont on voit bien la faiblesse face aux résurgences impérialistes, n'en demeure pas moins l'unique solution pour construire une paix durable, indique qu'il n'y aura de Slava Ukraini sans un Slava Russia qui passe par la prise de conscience de l'opinion russe, seule à même de décider pour elle-même si elle veut continuer à en détruire son saint fondement.
C'est à elle que le pape s'adresse, on ne peut en ce sens, et en ce sens seulement, que lui donner raison.
Rédigé par : Aliocha | 29 septembre 2023 à 08:29
Nous serons d'accord pour dire que le pape François est caricaturalement de gauche. Pour le reste, je pense que vous vous trompez sur votre analyse.
D'une part, vous le créditez d'une générosité absolue qui serait, semble-t-il, l'expression de la foi, ou au minimum d'un idéalisme intégriste. D'autre part, vous l'accusez de négliger César, c'est à dire les contraintes du monde, les nécessités du pouvoir temporel.
Mais c'est faux. Il néglige César quand ça l'arrange. Quand il s'agit d'imposer à l'Occident, à l'Europe, à la race blanche, à la chrétienté, l'obligation d'accueillir les milliards de candidats à l'immigration qui voudraient s'y établir en violation des lois, il s'oppose, en effet, à ce César-là.
Mais lorsqu'il s'agit de se ménager les bonnes grâces du César néo-communiste, russe ou chinois, alors il accourt ventre à terre.
Depuis que la seconde invasion de l'Ukraine a commencé, le pape, contrairement aux chefs d'État occidentaux les plus éminents, n'est toujours pas allé à Kiev. Capitale d'une nation dont les villageois tombent à genoux tout au long des rues qui accueillent les processions funéraires des soldats morts au combat, et dont le président, juif, prie pour son pays à l'église.
En revanche, il a participé à une visioconférence, en mars 2022, avec le patriarche Kirill, agent du KGB sans interruption depuis les années 1970, où il était chargé de transformer le Conseil œcuménique des Églises en organisme de subversion communiste. Chef de l'Église orthodoxe de Russie, il soutient ouvertement la guerre d'agression contre l'Ukraine.
Le pape François avait déjà accepté de rencontrer Kirill en 2016, après la première invasion de l'Ukraine, sans la moindre contrepartie, et à Cuba, de surcroît ! Pour quel résultat ? En septembre 2022, Kirill a encouragé les soldats russes à mourir sur le front ukrainien, car cela les laverait de tous leurs péchés. On est plus près de l'islam que du christianisme.
Le pape s'est proposé pour une hypothétique médiation de paix, mais il a commencé par dire qu'il devait se rendre à Moscou avant d'aller à Kiev. Comme s'il n'était pas plus urgent de se rendre auprès du pays agressé.
Puis il a trouvé très malin de mettre en cause la responsabilité de l'OTAN dans la guerre, et ses "aboiements aux portes de la Russie". On n'est pas très loin de la propagande antisémite qui décrit les Juifs en rats ou en cafards.
Fin août, il a appelé les jeunes catholiques de Saint-Pétersbourg à "ne jamais renoncer à l'héritage de leur grande mère-patrie", leur disant qu'ils étaient "les héritiers de la grande Russie : celle des saints, des rois, la grande Russie de Pierre le Grand, de Catherine II, le grand empire russe, si éclairé, dont la culture et l'humanité sont si grandes".
Soit, mot pour mot, le mythe impérialiste dont se sert le Kremlin pour justifier l'invasion génocidaire de l'Ukraine... Catherine II étant celle qui a annexé, pour la première fois, la Crimée à la Russie... en violation des traités existants, déjà... et Poutine se vantant explicitement de poursuivre l'œuvre de Pierre le Grand par son "opération militaire spéciale" en Ukraine, car, a-t-il prétendu, pour le tsar comme pour lui, il ne s'agissait pas de conquérir des territoires, mais de réintégrer des terres qui appartenaient à la Russie.
Le César du Kremlin ne s'y est pas trompé, qui a salué la servilité du pape par le biais de ses porte-parole.
Samedi dernier, enfin, François a cru malin de prétendre que la guerre en Ukraine était la faute des marchands d'armes (occidentaux, bien sûr ! les Russes ne vendent d'armes à personne, c'est bien connu), lesquels s'emploieraient à "martyriser" les Ukrainiens afin d'augmenter leurs profits.
Heureusement que le Vatican est censé abriter certains des diplomates les plus habiles de la terre !
Fort logiquement, le pape François fait également allégeance au César du communisme chinois. En 2018, il a signé un accord entérinant la nomination unilatérale, par Pékin, de sept évêques -- sachant que l'Église catholique est ultra-minoritaire, en Chine, et sévèrement persécutée.
Cet accord était censé garantir, à l'avenir, la nomination commune des évêques par le Vatican et par Pékin, ce qui aurait déjà signifié un asservissement aux autorités communistes. Bien entendu, pas plus que Poutine, Xi Jinping n'a honoré sa signature : il s'est empressé de nommer d'autres évêques sans l'accord du pape.
Suite à quoi, François a jugé bon de renouveler deux fois l'accord, en 2020 puis en 2022...
Début septembre, lors d'une visite à la Mongolie frontalière, il a exhorté les catholiques chinois, en présence de deux de leurs évêques, à être de "bons citoyens" de leur État communiste dictatorial !
On attend toujours l'appel du pape aux Africains, aux Asiatiques et aux Sud-Américains à être de "bons citoyens" des pays occidentaux dans lesquels ils souhaiteraient émigrer, ou dans lesquels ils se trouvent déjà.
Mais il faut croire qu'il y a des César auxquels il convient de donner ce qu'ils désirent, et d'autres qui peuvent aller se faire voir.
On voit mal ce que le pape espère d'une telle servilité. En Ukraine, son comportement scandalise, ce qui le discrédite en tant que médiateur, et met en péril le lien entre Rome et les catholiques ukrainiens. En Russie, la lâcheté n'obtient jamais rien, et certainement pas l'inversion de l'anti-catholicisme viscéral qui se maintient depuis des siècles. En Chine, le régime explicitement marxiste a démontré qu'il était prêt à aller jusqu'au génocide pour écraser les religions allogènes. Alors ?
Du côté de la foi, est-il nécessaire de préciser qu'il n'est nullement conforme à la doctrine catholique d'inciter les candidats à l'immigration à violer la loi ?
Faut-il expliquer qu'il n'est nullement chrétien d'encourager des millions de personnes à risquer leur vie pour traverser la Méditerranée, à payer des sommes folles à des trafiquants, à s'établir dans des pays où les attendent la misère et la violence, à abandonner les tombes de leurs ancêtres, à s'installer au sein d'une culture qui leur est étrangère et à laquelle ils ne peuvent s'adapter ?
Pas plus qu'il n'est chrétien d'imposer aux peuples... chrétiens, est-il permis de le rappeler, l'effroyable criminalité qui s'ensuit, la paupérisation, l'analphabétisme et la destruction de leur culture.
Il faudrait que les catholiques se décident à rappeler que la charité est individuelle, et que leur foi ne les oblige nullement à accepter une invasion de peuplades arriérées, récriminatrices et hostiles.
Que je sache, quand Jésus et ses potes prêchaient de village en village, certes ils y allaient les mains dans les poches, certes ils sollicitaient le gîte et le couvert, mais c'était pour une poignée de personnes, ils ne restaient qu'une nuit, et s'ils se heurtaient à un refus, ils ne se mettaient pas aux "n... ta mère" ni aux tirs de mortier contre la garnison locale de légionnaires romains.
Ils se contentaient de prendre leurs cliques et leurs claques et de se barrer en silence. Tout juste secouaient-ils la poussière de leurs souliers. Ils ne bramaient pas, non plus, au "racisme", ni d'ailleurs à l'antisémitisme.
À tout le moins, ce qu'on pourrait attendre, de la part d'un pape favorable à l'immigration, ce serait d'appeler à la conversion des intéressés. Il me semble que François est le chef de l'Église catholique, non ? Pensez donc ! Il s'oppose explicitement à "l'assimilation", lui préférant une "intégration" qui veut dire, en réalité, l'opposé.
Je ne peux consentir au pape le respect que vous lui manifestez. Pour tout dire, François me paraît un peu bête. Il faut l'être, pour (malgré son poutinisme !) sortir une énormité telle que celle qui consiste à dire que les soldats russes les plus cruels, en Ukraine, sont ceux qui appartiennent aux minorités ethniques tchétchènes ou bouriates. Je rêve, ou le pape est un gros raciste ? Que ce soit sur le plan de la foi ou celui de la diplomatie, non seulement c'est une faute, mais cela ne peut rien apporter de positif.
François semble un spécialiste de la grosse boulette issue de bavardages intempestifs avec les médias. On se souvient de son aveu, non destiné à la publication, selon lequel il y avait un "lobby homosexuel" au Vatican. À quoi ça rime ? Soit c'est une fuite délibérée, une étape dans une stratégie d'éradication du lobby en question, soit on la boucle.
De même, cette interrogation d'un jésuitisme consommé : "Qui suis-je pour juger une personne homosexuelle ?" Ben... t'es le pape, bonhomme, et l'Église a une doctrine très précise à ce sujet : condamnation de l'acte, compassion envers les personnes.
Maintenant, si tu veux essayer de changer la doctrine, tu peux. L'Église anglicane s'est bien transformée en YMCA "gay-friendly". Mais alors, il faut le dire. Pas se réfugier derrière une fausse neutralité.
Parce que pour juger les "racistes", et plus généralement les opposants à l'immigration de masse, ça, ça y va...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 septembre 2023 à 14:00
"Celui de la ville ? une tisane ! un coco fade, une tromperie ! Le nôtre ? pardon ! un embrasement ! du volcan de poitrine ! Trois années de biberon vitriol ça vous cuit l’âme pour l’existence." Louis Ferdinand et les effluves
@ duvent
"J'espère que vous saurez lui expliquer comment vous en êtes arrivé à ce constat, je plaiderai votre cause en disant que votre tord-boyaux n'est pas exactement du champagne De Sousa..."
Le vin ou l'alcool sont pour Houellebecq des symboles de la culture française. Il les associe à des moments forts de sa vie, à des rencontres marquantes... Alors... Mais on y passerait la nuit.
Ceci dit et c'est le plus important, l'écrou maudit de la poulie damper a cédé sous notre volonté de fer, du coup ce fut un grand coup de pétillant citronné.
Pour être admis, seule cette tenue est admise, on déteste celles qui portent un double zip:
https://www.manomano.fr/p/combinaison-de-travail-100-coton-bleu-bugatti-taloche-lma-bleu-l-bleu-35371632?model_id=2015982
Les mauves attendront.
Rédigé par : Giuseppe | 27 septembre 2023 à 17:35
@ Patrice Charoulet | 26 septembre 2023 à 13:41
« Je connais un philosophe français, reçu premier à l'agrégation, qui n'écrit pas "les migrants", mais "le prolétariat nomade". »
Cela ne fait guère que prouver que le fait d'être premier à l'agrégation n'empêche pas de seriner des formules inadéquates imitées d'une dialectique marxiste complètement discréditée par les faits.
Rédigé par : Exilé | 27 septembre 2023 à 13:56
@ duvent | 26 septembre 2023 à 20:36
Ce serait trop long à expliquer, et puis aujourd'hui je me coltine un boulon récalcitrant de la poulie dumper... La pompe à huile, vous savez... Il est sans doute aussi revêche que vos interventions, mais je l'aurai ce maudit boulon, je suis plein de ressources.
Attention tout de même, le tordu pourrait finir en granulés de bois, soit c'est les planches dont on fait les cercueils, soit c'est direct l'incinération... C'est vous qui voyez... Mon corps balance.
Rédigé par : Giuseppe | 27 septembre 2023 à 12:45
@ duvent | 26 septembre 2023 à 20:36 (@ Giuseppe)
"Et pour changer du latin voici pour vous un proverbe chinois : L'arbre tordu vit sa vie, et l'arbre droit finit en planche !"
Vous me permettrez d'apporter quelques précisions sur la façon dont l'arbre tordu a poussé :
"J’ai commencé
Par pousser tout droit
Comme qui que ce soit
Suivirent alors
Un virage vers le sud
Une inclinaison vers l’est
Une poussée vers le nord
Et un brusque tournant vers l’ouest.
Donc si vous m’approchez
Attendez-vous à un brin de folie
Il n’y a pas que des pins dans ma philosophie."
Kenneth White
Rédigé par : Tipaza | 26 septembre 2023 à 23:21
À part cela, le crack, l'ecstasy, la mesure supposée du vit, aurait-on un seul argument sensé à m'opposer autre que les imaginations fantasmées de ma personne ?
Toujours on se formalise sur la forme pour ne pas toucher le fond, retourner les arguments ne devrait pas dispenser de les comprendre.
Il ne suffira pas de me déguiser en dévot que je ne suis pas pour dissimuler les ressorts adolescents des révoltes de son dépit.
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 23:04
@ Giuseppe | 26 septembre 2023 à 14:58
Céline fume les mauves mais Houellebecq pas encore, dès lors par télépathie, notre moyen de communication habituel, je vais lui faire savoir combien vous lui avez manqué de respect.
J'espère que vous saurez lui expliquer comment vous en êtes arrivé à ce constat, je plaiderai votre cause en disant que votre tord-boyaux n'est pas exactement du champagne De Sousa...
Et pour changer du latin voici pour vous un proverbe chinois : L'arbre tordu vit sa vie, et l'arbre droit finit en planche !
Rédigé par : duvent | 26 septembre 2023 à 20:36
@ duvent 9h58
Bravo.
"Si le pharisien comprenait le français, il saurait aussi s'en servir..."
Sauf s'il est sous LSD ou crack...
Rédigé par : caroff | 26 septembre 2023 à 17:42
Duvent en érection se prend pour la licorne retour des colonies, elle s'en bat l’œil mollement soi-disant de ses flasques imaginations qui pendouillent, aussi court et tempête pour tenter de comprendre ce qui l'aveugle, on le lui dit pourtant, mais dans le vent de la course voilà les gonades qui s'envolent, lui bouchent les oreilles aussi.
Mais on sera gentil, doux et bienfaisant, on lui répétera à l'envi le mot que son talent hurle si fort pour notre plaisir, duvent ou le dépit, encore !
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 16:54
@ duvent | 26 septembre 2023 à 09:58
C'est toujours un grand plaisir de vous lire, c'est parfois d'une très grande cruauté, mais pas plus que ce qui est autour dans le quotidien.
Ce n'est pas que je sois inquiet pour votre santé, mais à force vous risquez l'ulcère... Quoique...
Et puis, c'est bizarre, vous me faites penser à une carmélite qui se serait détachée... Allez donc savoir pourquoi ? Au fond je m'en bats la coquille, mais je pose la question, vous êtes parfois entre Houellebecq et Louis Ferdinand Destouches et je persiste à vous lire. Les têtes de lard sont attachantes. Nil non aut lenit, aut domat diuturnitas.
Rédigé par : Giuseppe | 26 septembre 2023 à 14:58
@ Claude Luçon | 25 septembre 2023 à 21:59
« "Travailler" est un mot qui n'existe pas en nigérien, malien et burkinabè, et ils n'ont clairement pas de traducteurs »
Comme quoi la langue, en tant que barrière culturelle entre les peuples, peut être une source d'incompréhensions, de malentendus et de conflits quand on les oblige à cohabiter.
Rédigé par : Exilé | 26 septembre 2023 à 14:18
Je connais un philosophe français, reçu premier à l'agrégation, qui n'écrit pas "les migrants", mais "le prolétariat nomade". N'espérez pas entendre à la radio comme à la télé un seul commentateur patenté parler de cette façon.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 septembre 2023 à 13:41
@ Michel Deluré | 26 septembre 2023 à 09:14
« Devons-nous alors nous résigner, non seulement au nom de notre morale chrétienne mais aussi en celui de notre humanisme, à devoir accueillir la totalité du continent africain ? »
Il me semble qu’Emmanuel Macron a été clair sur ce point, disant dans son interview télévisée que la France ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde, reprenant en cela l’expression utilisée par Michel Rocard en 1989. Tout comme Gérald Darmanin qui a affirmé que la France ne prendrait pas de migrants de Lampedusa qui n’auraient pas le statut de réfugiés politiques.
Quant au pape François, on imagine mal le Saint-Père tenir un autre discours que celui que celui prônant l’amitié entre les peuples, l’accueil des populations qui fuient leur pays dans lequel ils sont opprimés par des dirigeants corrompus qui font fuir leur population chassée de leurs terres qu’elle occupait depuis des temps immémoriaux.
Ceci étant, chaque pays est libre de prendre les mesures qui lui paraissent les plus appropriées pour résoudre le problème de la migration qui devient un véritable fléau.
Comme toujours le problème est à prendre à la source, à savoir renverser les dictateurs qui font régner la terreur et, bien sûr, être impitoyable avec les passeurs qui sont déjà responsables de la mort de dizaines de milliers de migrants qui se sont noyés dans la mer Méditerranée. Ce ne sont certainement pas eux les plus coupables de cette situation.
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2023 à 12:37
@ Aliocha | 26 septembre 2023 à 06:54
En vous lisant on "s'ecstasy" !
Rédigé par : Axelle D | 26 septembre 2023 à 10:21
« Il n'a cure de la moindre concession et a encore proféré, à Marseille, que l'accueil inconditionnel des migrants est "un devoir d'humanité, un devoir de civilisation". » (PB)
Le Saint-Père, pendant les longues soirées d'hiver, pourrait relire le Catéchisme de l’Église catholique édité par le Vatican lui-même :
https://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7R.HTM
2241 « Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent. Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges »
L'essentiel est clairement dit.
Rédigé par : Exilé | 26 septembre 2023 à 09:59
Oh, ben le faux dévot s'est reconnu !
Et le moins que l'on puisse dire c'est que le sujet papal ne l'inspire pas...
Faisons mine de le prendre au sérieux et donnons-lui l'occasion de nous assommer de sa prose verbeuse et écœurante.
Voilà donc que « les colons défaits » sont de sortie, mais que viennent faire ici les colons, cela nul ne le sait, mais est-ce bien utile de le savoir ? Bah, non, hein !
Par contre et ça c'est extra, nous apprenons grâce à ce personnage de comédie que lesdits colons « préfèrent le suicide », j'avoue humblement que je n'avais pas l'ombre d'un indice, le début d'un commencement de connaissance de cet état de fait.
Comment est-ce possible ? Oh, mais c'est très simple !
Pour l'instant je n'en ai aucune idée, mais je vais mener mon enquête afin que cette information de première importance ne se perde pas dans les tuyaux d'Internet, ce serait tellement dommage qu'à la simple évocation de cette perdition, une frayeur sans précédent s'empare de mon esprit supérieur... Il ne faudrait pas que je devienne craintive, personne ne m'a encore susurré à l'oreille : Cave ne cadas !
Autre chose me laisse rêveuse, c'est cette précision qui vaut son pesant de cacahuètes : « plutôt que de renoncer à dominer », merde alors, ai-je bien saisi ?
Une alternative s'impose pour ce tartufe, une seule, la sienne, pétrie de sottise, de vacuité, de sornettes et d'anathèmes, il faut par salubrité publique lui rappeler urgemment que nous sommes en France, et que ce détail devrait l'encourager à utiliser un système en vogue ici qui relève de la raison, et la raison impose de ne pas nier la réalité.
Or nous avons pu voir que la réalité est un paramètre dont cet illuminé se dispense, non seulement il s'en dispense mais dès qu'il aperçoit au loin s'avancer la raison, il dégaine sa pensée magique, Dieu, Jésus, et tous les saints...
Alors, faisons œuvre de charité et affirmons haut et fort que la conn*rie même en branche bénie de Pâques, ne fleurira pas sous mon nez, que nenni ! Je n'admettrai pas qu'un pitre vienne avec la constance d'une maladie chronique, empuantir les échanges avec cet air rempli de suffisance que donne la bêtise à l'état pur.
Ce qui est étonnant avec la bêtise c'est qu'elle est increvable ! Et ce qui est étonnant avec moi c'est qu'elle me révolte pour l'éternité, les siècles des siècles ! Sic transit gloria mundi...
PS 1: Si le pharisien disposait d'un vit, il est évident qu'il le taillerait en pointe, le tremperait dans son jus et s'en servirait pour écrire des phrases intelligibles...
PS 2 : Si le pharisien comprenait le français, il saurait aussi s'en servir...
PS 3 : Si le pharisien castré ne se cachait pas derrière son micro-vit, il saurait que la féminité est le refuge de ceux qui ne distinguent pas l'esprit et la viande...
Rédigé par : duvent | 26 septembre 2023 à 09:58
@ duvent | 25 septembre 2023 à 13:34
Bravo, j'ai trouvé, d'ailleurs l'intéressé aussi.
Vous devriez nous faire une nouvelle devinette sur le grand orgueilleux de ce blog qui oscille entre la colère furieuse si on ne l'écoute pas et qui raconte des histoires trafiquées tout au long des billets...
Rédigé par : Ugo | 26 septembre 2023 à 09:54
Le Très Saint-Père est certes dans son rôle lorsqu'il sermonne ceux, au rang desquels la France, qui ne font pas l'effort nécessaire pour accueillir dignement les migrants, voire les laissent mourir, et sont donc coupables à ses yeux, mais sa vision du problème de l'immigration n'est que parcellaire et erronée parce que tronquée.
Il ne culpabilise en fait que ceux qui se trouvent d'un côté de la barrière, c'est-à-dire les pays dits d'accueil qui auraient un devoir moral de secourir et recevoir dignement la totalité de ces migrants, quelles que soient les capacités d'accueil de ces pays et les problèmes nombreux soulevés par cet afflux.
Il oublie de pointer du doigt la responsabilité et donc la culpabilité de ceux, de l'autre côté de la barrière, qui sont malheureusement, pour diverses raisons, à l'origine de ces départs massifs vers des destinations offrant des perspectives de vie meilleure. Et là, il ne condamne pas et ne propose pas de solutions.
Devons-nous alors nous résigner, non seulement au nom de notre morale chrétienne mais aussi en celui de notre humanisme, à devoir accueillir la totalité du continent africain ?
Rédigé par : Michel Deluré | 26 septembre 2023 à 09:14
Plussoyons dans la fessée, cher Claude, et demandons aux norias de furias dans quels pays elles s'en sont allées, quand elles prétendaient être parties, que oui maintenant c'était fini et qu'elles ne supportaient plus ce pays où tous ces autres avaient l'heur de ne pas être comme elles, aussi intelligentes et si jolies au style si perlé pour ne dire qu'une chose, qu'elles en avaient assez de se voir au miroir honni de ces migrants qu'elles étaient devenues.
Peut-être après tout n'était-ce que du vent, de la fiente haineuse dont on se voile le regard pour ne plus apercevoir que c'est soi-même qu'on dégage quand l'autre est fustigé, que l'espérance a fui la foi pulvérisée, et que la charité dut à Marseille se réfugier là où encore mais jusqu'à quand il reste un peu de place pour la fille aînée, une peu de reste de la doulce France au cœur putréfié par ses incestes, ses viols, sa police qu'on tue, ses rois décapités, ses bougnoules abhorrés et ses nègres pendus au nom d'un christianisme déclaré disparu.
Au fond de l'église désertée, le ré final s'éternise, l'organiste a vécu, le curé s'est pendu à la cloche qui sonne l’hallali de qui s'offre à l'ennemi, dégagez beaux seigneurs, gentes dames, déguerpissez, laissez place au cortège des mascas et des sorciers, il est l'heure de retourner aux splendeurs des ruines défaitistes offertes féminines aux sabres des Sarrasins, qui n'en voulaient pas moins et savourent la victoire sans combattre sur cul qui pèle les si peu propres remords de son dédain.
La douairière alors s'apercevra que ce qui lui tamponne les yeux quand elle imagine à son front le vit qu'elle n'a pas, n'est que l'attribut viril des gonades de son dépit qu'elle imagine en vain pouvoir déguiser les charmes repoussants de sa féminité perdue.
Bonne Mère, libérez-nous des sorcières et dites aux sorciers qu'ils appartiennent au passé qui jamais ne revient, qu'il est urgent d'aimer car la vie passe, jetant leurs dés aux temps perdus !
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 06:54
@ Ellen | 25 septembre 2023 à 21:27
Ellen, vous parlez d'un homme qui a passé sa vie à enseigner le français à des Africains surtout !
Et vous, qu'avez-vous fait pour les Noirs et les Maghrébins ?
Combien en avez-vous reçus chez vous ?
Il va vous falloir monter au deuxième degré avant de juger !
Je surveille tous les commentaires écrits par des gamins et gamines de moins de soixante-treize ans sur ce blog ! Méfiez-vous, il y a de la fessée dans l'air !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 septembre 2023 à 00:29
On n'a pas besoin du pape pour se sentir chrétien.
Le pape n'est qu'un homme et personnellement je n'ai jamais cru (adhéré) à la prétendue infaillibilité papale... Et il suffit de consulter la liste interminable des papes qui se sont succédé dans le fauteuil de Pierre pour constater qu'il y en eut d'ailleurs beaucoup plus de médiocres, voire de mauvais, que de très saints pères comme ils sont désignés protocolairement.
Pour en revenir à la grand-messe au Vélodrome de Marseille, il me semble que ce fut surtout une célébration festive de bout en bout, bien avant et après la partie eucharistie proprement dite, dans le style rassemblement de JMJ, m'ont confié certains jeunes enthousiastes présents dans l'enceinte.
Un héritage du grand pape Jean-Paul II qui n'est pas près d'être remplacé question charisme et foi authentique et rayonnante.
Rédigé par : Axelle D | 25 septembre 2023 à 22:00
@ Ellen | 25 septembre 2023 à 19:29
J'ai relu le commentaire de Patrice Charoulet et ne comprends pas le rapport. Lui, s'il est refoulé, il aura le choix entre Belgique et Normandie, la Manche à la rigueur où il peut aller dans les îles anglo-normandes, surtout anglo, qui sont pleines de banques !
Quant au Niger, Mali et Burkina Faso, s'ils étudiaient la géographie de leur coin d'Afrique ils découvriraient qu'en étant copains du Nigeria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d'Ivoire, ils comprendraient peut-être qu'il y a un truc là-bas, juste au sud de leurs frontières, qui s'appelle le travail, en plus de faire des enfants par douzaine à leurs femmes, pas douze à la fois bien sûr...
Que parader en uniforme militaire avec un béret bleu, blanc, rouge, vert, ou jaune, plus de belles médailles, ne leur permet pas de donner l'ordre à l'or et autres goodies de sortir du sol et aller se faire exporter par un des nombreux ports juste au sud d'eux !
"Travailler" est un mot qui n'existe pas en nigérien, malien et burkinabè, et ils n'ont clairement pas de traducteurs.
Personne ne les abandonne dans le désert, ils y vivent depuis la dernière glaciation !
Ils n'ont pas besoin d'être dégagés, s'ils creusent, c'est vrai, il faut des pelles et des pioches et ils se sacrifient en les utilisant, ils trouveront toutes sortes de trucs précieux à vendre puis vivre comme des pachas comme au temps du trafic d'esclaves de leurs ancêtres.
Rédigé par : Claude Luçon | 25 septembre 2023 à 21:59
@ Patrice Charoulet
Monsieur fesse bouc (FB), donc, si on vous comprend bien, vous êtes pour la traite des Noirs et des Maghrébins chargés clandestinement par milliers par des passeurs mafieux sur des rafiots pourris en les jetant à la mer après leur avoir soutiré beaucoup d'argent pour traverser la Méditerranée vers l'Europe ?
Au fait, combien en avez-vous pris chez vous ?
Rédigé par : Ellen | 25 septembre 2023 à 21:27
@ Olivier Seutet | 25 septembre 2023 à 11:33
"Je me suis toujours méfié de ce pape : un jésuite qui prend le nom de saint François d’Assise, cela n’augure rien de bon en matière de franchise."
Je me suis fait la même réflexion dès le début. Ce qui a été à l'origine de cette suspicion, c'est que les Jésuites sont, en principe, des lettrés, des intellectuels, alors que François d'Assise a toujours récusé une religion de l'intellect.
Il y a dans le choix du nom de François un aspect orwellien, qui semble avoir été choisi pour être en mesure de détruire la civilisation européenne sous couvert d'humanité.
L'hypocrisie jésuite portée à son maximum.
Il est vrai que saint François a toujours prêché et mis en application le soutien aux pauvres et aux démunis, mais il a mené également une autre mission qu'il considérait comme essentielle, parallèlement à la première.
Être missionnaire, convertir les hommes, était pour lui le corollaire de son dévouement aux pauvres. Il accordait autant d'importance aux deux missions.
C'est tellement vrai que, alors que la cinquième croisade battait son plein pour la conquête de la Palestine, il est allé voir le sultan d'Égypte al-Kâmil, qu'il a tenté de convertir tout en cherchant à mettre fin à la cinquième croisade.
La paix passait pour lui par la conversion de l'ennemi, ce qui lui paraissait évident. Il fut bien reçu par le sultan qui évidemment refusa de se convertir et le laissa partir, admiratif de tant de naïveté.
C'est là que le caractère pervers du pape François apparaît. Lorsqu'il demande qu'on accueille les migrants, il prend soin d'ajouter qu'il faut les intégrer mais pas les assimiler, leur laisser leurs us et coutumes et bien sûr leur religion.
À aucun moment il ne prêche la conversion des migrants, comme l'aurait fait et l'a fait saint François.
Le rôle du pape, chef de l'Église catholique, est de chercher à augmenter le troupeau de brebis dont il a la responsabilité, et non pas de le dissoudre dans la meute des loups qui ont pour objectif de les remplacer et peut-être de les dévorer.
Le divorce avec le vrai saint François est tellement fort que je me demande comment on peut encore accorder la moindre écoute à ses propos.
En oubliant l'aspect conversion qui était celui du vrai François d'Assise, le pape transforme l'Église en une ONG plus ou moins mondialiste et sans intérêt sur le plan spirituel.
Rédigé par : Tipaza | 25 septembre 2023 à 20:02
@ Patrice Charoulet | 25 septembre 2023 à 13:37
Si vous allez au Niger, Mali et Burkina Faso vous, vous ne risquez pas d'être refoulé en mer, mais abandonné dans le désert sans boire et sans manger pour seules fautes d'être athée et français. À dégager !
Rédigé par : Ellen | 25 septembre 2023 à 19:29
Les colons défaits n'ont plus que leur coquillard à tamponner, et préfèrent le suicide plutôt que de renoncer à dominer.
C'est un choix, ils seront remplacés.
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2023 à 18:28
@ Julien WEINZAEPFLEN | 25 septembre 2023 à 07:35
« J'en suis à cette perplexité concernant le chef de l'Église catholique, mon "chef" ou mon "berger". Il ne garde pas bien ma foi en l'immergeant dans un fraternitarisme pur sans pour autant faire de l'Église une ONG comme les autorités vaticanes le redoutent, mais en la commettant plutôt comme responsable du MASDU, mouvement pour l'animation spirituelle de la démocratie universelle. »
Bien que je ne sois pas théologien, je serais tenté de dire que si un catholique doit suivre les enseignements d'un pape donnés à travers une encyclique diffusée « ex cathedra » et « Urbi et Orbi », pour le reste et pour ce qui concerne des questions « à la mode » (climat, migrations etc.) à caractère politique, sa parole que rien empêche d'écouter poliment ne reflète que son avis personnel et n'est pas contraignante.
Bien entendu si elle recoupe des réponses de bon sens compatibles avec la doctrine catholique connue depuis 2000 ans, il peut être logique de les appliquer.
Un exemple qui vaut ce qu'il vaut : s'il n'est pas du ressort de l’Église de publier une encyclique sur le Code de la route, elle peut très bien, dans le cadre des interdictions entrant dans le cadre général du respect de la vie (meurtre, avortement, euthanasie etc.) condamner « la transgression grave et volontaire » de ce dernier.
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@ genau | 25 septembre 2023 à 16:14
« Nous avions Jeanne d'Arc, il nous reste heureusement le capitaine Danjou et les cuirassiers de Reichshoffen. »
Il nous reste aussi la Tradition, comme au temps des catacombes...
Rédigé par : Exilé | 25 septembre 2023 à 17:20
Hélas, c'est réussi. Ce pape a définitivement réussi à démoraliser et déchristianiser la France. Il a renié sa propre fille aînée.
Arabisons, arabisons, il en restera toujours quelque chose, en tous les cas, le coeur de monsieur le pape bat bien uniquement pour ceux qui désertent leur pays habillés en frères ou en Al-Qaïda, au lieu de se battre pour lui.
Et si nous donnions tout, que nous soyons les plus pauvres, ce jésuite nous reprocherait d'avoir été riches.
La théologie de la libération, en présence d'un camaïeu de tyrans musulmans et de gauchistes, c'est logique. Dom Hélder Câmara réincarné ; on finirait par l'aimer mais vous, comment voulez-vous qu'on vous suive quand vous prêchez dans l'abstrait, comme si nous n'existions pas ?
En même temps que monsieur le pape invectivait les hommes en général, l'Europe invectivait la France pour ses vices anti-islamiques, son racisme. Normal, madame Leyen, nous sommes les fils de Macron, le banquier déguisé en humain, c'est-à-dire, trop humain.
Vous venez, tous ensemble, de fermer les dernières portes des dernières églises, en osant, M. Macron, nous appeler à les restaurer, pour qu'on vienne y chanter le Deni Creator, vous venez de fermer les derniers coeurs M. le pape, en vous moquant de nous au nom d'une foi décharnée, de nous enlever ce qui restait d'européen, nous enlever l'envie de fréquenter les derniers bureaux de vote, messieurs les politiques, en nous insultant.
Nous avions Jeanne d'Arc, il nous reste heureusement le capitaine Danjou et les cuirassiers de Reichshoffen. Ce sont des légendes qui valent bien les vôtres, monsieur le pape aliique.
Rédigé par : genau | 25 septembre 2023 à 16:14
@ Robert | 25 septembre 2023 à 11:38
"L'on pourrait se poser ainsi la question : de qui est-il l'agent ?"
Comme ce faux prêtre, traître et espion FSB (ex-KGB) épinglé aux USA, travaillant pour le compte de Poutine et du FSB.
On peut supposer que ce pape très à gauche et anti-occidental fait la vie belle à J-L Mélenchon, à la Russie de Poutine et à Loukachenko qui s'était fait un plaisir pervers et provocateur d'avoir envoyé un millier de migrants nord-africains et subsahariens de Biélorussie, recrutés dans leurs pays d'origine, pour passer la frontière polonaise et l'envahir, idem l'UE dans son espace Schengen. Ursula von der Leyen n'a pas réagi pour sanctionner la Biélorussie, elle s'est contentée de menacer la Pologne de sanctions financières si elle n'acceptait pas sur son sol les indésirables, les incontrôlables, manipulés par l'idiot soumis à Poutine, à 20 000 euros par migrant non admis.
L'UE devient: Universalité Empoisonnée occupée par les dealers, les coupeurs de têtes, l'islamisme radical, le djihadisme, l'insécurité permanente, les villes mises à feu, les policiers, les gendarmes, les pompiers attaqués, les femmes violées...
Pardonnez leurs péchés, ils ne savent pas ce qu'ils font... a dit Jésus pendant qu'il était crucifié avant de mourir.
Est-on certain que c'est ce qu'il a dit ? J'en doute !
Ce ne serait pas plutôt: aide-toi et le ciel t'aidera, sois fort et bats-toi pour sauver les tiens et ton pays ?
La France = Maghreb et Afrique noire musulmans, puissance 10 dans quinze ans. Les djihadistes se réjouissent à l'avance.
Ce pape s'occupe plus des mosquées que de ses églises, qui malheureusement se vident depuis qu'il a pris ses fonctions au Vatican.
P.-S.: je suis en colère contre E. Macron qui déclare: "Je suis d'accord avec le pape pour accueillir les migrants", "en même temps" on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Il se fiche de qui ?
Vivement 2027 pour changer d'ère !
Rédigé par : Ellen | 25 septembre 2023 à 14:43
Ce pape n'oublie pas que César !
Quand on suit ce pape, comme les précédents, il ne faut pas oublier qu'il y a un homme dans le pape, que cet homme a une histoire, qu'avant cet homme il y avait ses ancêtres, que d'une façon ou de l'autre il juge, papaïse en fonction de son héritage génétique.
Il est bon de lire Teilhard de Chardin, gentiment mis de côté par la Vatican et voué au silence, paléontologue il commençait à comprendre que nous ne descendions pas d'un bonhomme d'argile sur lequel Dieu avait donné la vie dans un souffle !
C'était clair avec Jean-Paul II et ça l'était aussi chez Benoît XVI, l'un voulant faire revivre sa Pologne, l'autre traînant toujours le prix des crimes des nazis.
Celui-ci est d'abord le fils de migrants italiens et il se sent Argentin, mais de première génération !
Les Argentins, comme les Brésiliens, Vénézuéliens, Chiliens et autres, sont d'abord des colonisateurs espagnols, portugais, italiens, allemands dont les ancêtres, qui arborent toutefois le titre supposé noble de Conquistadors, ont pratiqué ce qu'on appelleun génocide car où sont donc passé les Aztèques, les Mayas, les Incas, les Guaranis, les Araucans et autres qui vivaient sur ce continent sud-américain ?
Les Araucans qui se battent toujours contre le Chili !
Cette obsession de ce pape pour les migrants est probablement, inconsciemment, pour justifier les méfaits de ces trop célèbres conquistadors.
Un grand remplacement bien avant que Renaud Camus et Eric Zemmour y pensent !
Pour moi ce pape n'a pas sa place au Vatican et j'objecte au fait qu'il ait pris le nom de François !
Ou alors qu'il évite le sujet des migrants, ses parents n'étaient que l'arrière-garde des conquistadors !
Ou qu'il invitent tous ces colonialistes à rentrer chez eux, en Europe !
Nous avons rendu leurs pays à nos colonisés !
Les jésuites sont parfois distraits !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 septembre 2023 à 14:20
Il n'est pas anormal que François dise les Evangiles, il est dans son rôle, mais l'est-il quand il fustige le comportement parfois frileux des nations européennes dans l'accueil des "réfugiés" ?
Déjà reçus en très grand nombre par la France qui en paye le prix en termes à la fois budgétaires puisqu'il faut soutenir financièrement des gens qui ne parlent pas français et qui n'ont d'autres compétences que de porter des paquets, creuser des trous et faire la plonge et en termes de délinquance puisque faute de moyens ils sont contraints de recourir à des actes délictueux, il faudrait augmenter les doses sous peine de condamnation papale !
François 1er aurait pu glisser des mots aimables aux familles des victimes de la gare Saint-Charles tuées par un "migrant" tunisien, il aurait aussi pu dire qu'il fallait respecter les populations locales soumises à des arrivées de déracinés complètement étrangers à leur culture et à leur civilisation...
Pour lui, comme pour Merkel, comme pour tous les immigrationnistes, les humains sont des êtres économiques, des consommateurs avant tout ; parfaitement substituables les uns aux autres.
Ce genre de déclaration me fait dire qu'il n'a aucune charité, aucune compassion à la fois envers les migrants qui souffrent de quitter leur pays et leurs familles par l'incurie de leurs gouvernements, et envers les populations européennes qui demandent le maintien de leur sécurité et de leur niveau de vie.
Rédigé par : caroff | 25 septembre 2023 à 14:18
Eh ben ! Par vos soins, chers commentateurs, le voilà habillé pour l'hiver Francesco !
Je ne suis pas étonné. Il est comme tous les prêcheurs du monde le Jorge. Faites comme ci, faites comme ça, faites pas ci, faites pas ça. Les moyens pour y parvenir ? Dém....-vous ! Un peu comme les écolos.
Et il use pour soutenir son discours d'un artifice que l'Église a élimé jusqu'à la corde : la culpabilité. Un peu comme les écolos.
Il prône l'intégration plutôt que l'assimilation. Étonnant de voir le chef d'une Église qui a "assimilé" par le glaive au cours des siècles, tour à tour les Indiens d'Amérique, les populations africaines et bien d'autres en leur imposant un Dieu dont ils n'avaient nul besoin. Un peu comme veulent le faire les écolos.
Rédigé par : Alpi | 25 septembre 2023 à 13:42
Cher Philippe,
Athée complet et sans l'ombre d'un doute depuis plus de cinquante ans, on s'étonnera que je veuille la ramener sur le pape, dont vous parlez ce jour.
Et pourtant, je vais dire quelque chose. Je crois avoir compris que tous les gens d'extrême droite sans exception et qu'une partie des gens de droite critiquent le pape actuel, qu'ils trouvent scandaleusement favorable aux immigrés (d'Afrique du Nord, d'Afrique subsaharienne, en particulier). Si peu versé que je sois dans le Nouveau Testament, il me semble que Jésus, dont tout le monde semble se réclamer, s'il vivait encore, mais il est mort et enterré comme tous les hommes, donnerait mille fois raison au pape actuel et non aux catholiques d'extrême droite (Valeurs actuelles, CNews, Pascal Praud, Ivan Rioufol, Charlotte d'Ornellas et tutti quanti). Que les gens qui se prétendent catholiques relisent le coeur du message christique : ce n'est pas du tout "Refoulons à la mer et renvoyons chez eux les Bougnoules et les Nègres".
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 septembre 2023 à 13:37
Nous vivons une époque qui ne prête pas à rire, or, il faut rire et d'un rire homérique car voici que s'avancent vers nous chaussés de cothurnes ceux qui savent, qui connaissent, qui ne jugent pas et qui pardonnent...
Comme d'habitude je me tamponne mollement le coquillard de cette infecte humanité, à commencer par sa majesté Charles III, sa sainteté François, sa grandeur Emmanuel, et sa petitesse « tout un chacun »...
Étant bonne par nature, gaie et spirituelle, je ne conçois pas une journée privée d'une dilatation de la rate, d'une gymnastique des zygomatiques et encore moins d'un exercice acrobatique de l'esprit, c'est pourquoi je vous propose ce commentaire qui est un exercice de style, je vous laisse deviner qui est imité, et ce ne sera pas d'une difficulté insurmontable sauf pour les imbéciles, qui ne manquent pas...
Avertissement : Âmes sensibles s’abstenir – Entre parenthèses sont les explications qui pourraient êtres utiles ou pas...
"Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs,
Je vous invite, invitation invitante, à vous pencher sur les plaies saignantes, qui saignent et je vous supplie d'accorder au Saint Père Somnolent, l'écoute sublime qui vous fera accéder à l'accession qui accède aux portes de la, ô combien bénie, ô combien révérée : plénitude de la droiture, et vous n'ignorerez plus ce petit adage « le chemin le plus court pour aller à la Bonne Mère, c'est tout droit ! », et ainsi, malgré les virages, culs-de-sac et autres surprises, la voie qui vous emprunterez vous conduira là où vous devez aller (suivez bien bande de saligauds sinon vous allez vous perdre car je n'ai pas l'intention de raccourcir ma phrase pour des raisons évidentes de crédibilité...) et vous allez aller là où le vent vous mènera, n'ayez crainte, mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, j'ai moi-même accompli ce parcours sportif, qui mène de la gangue au pardi (ne pas confondre Pardi et Paradis, bandes de feignasses !), je vous le dis en vérité (virgule point à la ligne), oui, je vous le dis, vous qui jugez vous serez jugés au centuple et avec l'attirail de Jérôme Bosch, qui regardez bien a des inventions bien plaisantes qui vous feront vous sentir en vie, et douloureusement encore, alors, vous comprendrez que la pompe à vélo (oups ! non je me trompe...), la poire à lavement (ça je ne sais pas bien ce que c'est mais Marchenoir qui nous a éclairés se tient à la disposition de ceux qui veulent en savoir plus...) branchée directement sur le cyclone qui a ravagé la terre de hommes (cette fameuse pompe n'est pas une pompe à l'huile, pour ceux qui ne connaissent pas les spécialités du midi, la pompe à l'huile est vendue chez le fabriquant de navettes près de Saint-Victor, aux pieds de Notre-Dame, près du Vieux-Port), continuera à ravager ce qu'il convient de ravager avec rage et profondeur (ici, on atteint des sommets qui me rappellent le système cabalistique, que j'utilise pour confondre la Pythie, cette conn*sse de bouffonne...), oui, seront ravagés et détruits comme du temps de Sodome et Gomorrhe, les mauvais chrétiens, dont le cœur est rempli de vent, venteux genre le mistral et le vent d'Est, ainsi soit-il, Amen !"
FIN ! (provisoire...)
Pour ceux qui se sont endormis, une malédiction sera déposée aux pieds de la croix de Camargue : Que le cul leur pèle et que leurs bras deviennent courts !
Rédigé par : duvent | 25 septembre 2023 à 13:34
Quand je pense que j'ai été houspillé ici pour avoir dit avant tout le monde que c'était un pape islamogauchiste traître à la religion chrétienne, complice de la grande mafia esclavagiste trafiquante de migrants islamistes envahisseurs : UE, ONG, SOS, passeurs, associations gauchistes, macroniens, LR PS PCF EELV LFI NUPES tous collabos à ce crime contre l'humanité... y en a ici qui commencent à se réveiller.
Tels JM Le Pen, Zemmour, RN, j'avais raison avant vous tous, bande de soumis attardés aux neurones enkylosés et aux QI de bulots, débouchez-vous les esgourdes et la crasse que vous avez dans les yeux !
Au passage, bravo aux trois RN élus dans le Noooord ! BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 25 septembre 2023 à 13:31
@ Robert | 25 septembre 2023 à 11:38
« L'on pourrait se poser ainsi la question : de qui est-il l'agent ? »
Excellente question, je vous remercie de l'avoir posée, comme le disent les hommes politiques.
Rédigé par : Exilé | 25 septembre 2023 à 13:13
Je ne comprends pas l'accusation qu'on fait à ce pape d'être de gauche, voire marxiste, particulièrement sur le sujet des migrants.
À la racine de ce mouvement continu de population, il y a bien une natalité importante couplée à une pauvreté réelle :
- L'ensemble de ces personnes constitue un vaste prolétariat qui n'a que sa descendance comme richesse [au sens étymologique].
- Beaucoup de ces personnes habitent dans des pays où la richesse est captée par une oligarchie peu partageuse, cynique et assez fanatique de l'organisation latifundiaire.
À moins que le pape ait l'arrière-pensée de sortir ces pays de ce système en trayant [traite] les pays qui y recourent de leurs ressources humaines, il est loisible de penser qu'il cherche davantage à nous faire grief de notre organisation sociale basée sur un entre-soi, entre-soi à même de se passer de tout type de chef religieux, puisqu'ayant forgé ses propres tables de la loi. Lois parmi lesquelles la solidarité via les systèmes sociaux, la fiscalité du don...
La position de nombre de politiques qui parlent à ce sujet n'a pour fins que de capter un auditoire toujours plus vaste, pour rester sur leur segment de marché : y être, sans avoir à gouverner ce qui est le fonds de commerce de pas mal de nos hâbleurs professionnels.
Il y a aussi l'analyse, jamais donnée, de l'importance (en volume, utilisation et en destination) des envois d'argent au pays, qui est un sujet parfaitement tabou.
Non, le pape n'est pas de gauche, encore moins marxiste, il recherche le plus vaste auditoire en mesure de le plébisciter.
Rédigé par : elektra | 25 septembre 2023 à 12:34
@ Julien WEINZAEPFLEN | 25 septembre 2023 à 07:35
"Mais peut-être faut-il choisir fermement entre un christianisme de religion et un christianisme de civilisation et faut-il assumer et affirmer que la chrétienté, que la civilisation chrétienne, sont mortes."
Excellent et pertinent ! C'est le coeur du réacteur.
Rédigé par : Giuseppe | 25 septembre 2023 à 12:27
@ Aliocha | 25 septembre 2023 à 08:36
« ...se considérer courant d'air pour prendre alors pour le Sauveur la poire à lavement qui toujours expulse la vérité. »
Aux yeux d’Aliocha la vérité serait-elle de la mer*e ? Et puis "Justice au Singulier" n'est pas un temple ou une église ou une mosquée pour que vous y déversiez vos sermons ridicules.
Moi je dis que ce faux pape devrait se purger car sermonner un peuple de 67 millions d'individus qui aura reçu en quelques décennies des millions d’immigrés dont plus de 3 000 000 ont reçu en trente années la nationalité française et que 700 000 immigrés illégaux fourmillent sur notre sol à la recherche d'une bonne aubaine, sans compter les 8 000 000 d’immigrés autorisés… tout ce petit monde ayant une descendance procréée sur notre sol et de ce fait ayant notre nationalité !
Irrévérencieux, c’est lui qui l’est pour venir fanfaronner à Marseille alors que notre pays s'écroule !
Rédigé par : Ugo | 25 septembre 2023 à 12:14
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage : "Ce pape néglige César, César lui indiffère, il n'a rien à lui rendre. Il exprime sur un mode absolu l'enseignement d'un catholicisme consacré aux petits, aux faibles, aux sinistrés et aux égarés. Il ne se penche pas une seconde sur les ressorts prosaïques de ces fuites des pays d'origine. Il dénonce "les trafics odieux de migrants". Il rappelle aux pouvoirs qu'ils n'ont pas le choix. Ils n'ont pas à composer avec le réel quand il est atroce : ils ont avec angélisme à le rendre suave. Sa parole nue est de pure générosité sans le moindre désir d'en référer au contexte.
Il n'a cure de la moindre concession et a encore proféré, à Marseille, que l'accueil inconditionnel des migrants est "un devoir d'humanité, un devoir de civilisation"."
De fait, jésuite et principalement théoricien de la libération et pourtant issu d'une famille italienne émigrée en Amérique du Sud, le pape François me semble être l'exacte antithèse du pape Benoît XVI. Il est parvenu à la fonction suprême de l’Église catholique avec la volonté de changer ses "canons" et ses références trop européennes à son goût. Et pour mettre en place une gouvernance à sa main, notamment par la nomination des hommes à lui et l'éjection de ceux qui ne partagent pas son idéologie.
Vatican II, qui se voulait une renaissance de l’Église catholique, a été en réalité l'amorce d'une forme de son déclin. Après Jean-Paul II et Benoît XVI, les catholiques pouvaient espérer un retour à une certaine forme de message christique.
Le pape François, lui, me semble en train de préparer son enterrement face à une forme de religion musulmane islamiste et conquérante dont il ne mesure pas la puissance, notamment par la voie de sa démographie galopante. Par son idéologie, il prépare un deuxième siège de Byzance.
L'on pourrait se poser ainsi la question : de qui est-il l'agent ?
Rédigé par : Robert | 25 septembre 2023 à 11:38
Je me suis toujours méfié de ce pape : un jésuite qui prend le nom de saint François d’Assise, cela n’augure rien de bon en matière de franchise. Il joue en permanence sur des contradictions : autoritaire dans ses nominations épiscopales et qui veut promouvoir la synodalité, progressiste qui nous assomme de sa piété mariale dans sa version la plus désuète, accueillant avec les musulmans et méfiant avec les protestants et les chrétiens d’Orient, antieuropéen (et encore plus antifrançais) sans être pourtant en empathie avec les catholiques africains. Tout cela manque d’une ligne claire comme celle de ses prédécesseurs immédiats Benoît et Jean-Paul.
Rédigé par : Olivier Seutet | 25 septembre 2023 à 11:33
Le pape se manifeste comme un anti-pape et je salue au passage l'excellent commentaire de Julien WEINZAEPFLEN | 25 septembre 2023 à 07:35 qui conclut :
"Mais peut-être faut-il choisir fermement entre un christianisme de religion et un christianisme de civilisation et faut-il assumer et affirmer que la chrétienté, que la civilisation chrétienne, sont mortes."
Quant aux présidents africains, ils ont réalisé qui est Macron et en conséquence le déclarent non grata en Afrique, et la France avec (ce qui n'arrêtera pas l'invasion)...
Bravo Pinocchio tricheur, menteur, escroc, traître au service de Biden... suicidons-nous gaiement en lui permettant de poursuivre son mandat volé... combien de milliards de dépenses supplémentaires cette année qui s'ajouteront à ces 1000 milliards de dettes dues à son incompétence depuis 2017 ?
.https://www.leparisien.fr/politique/baratin-honte-absolue-linterview-de-macron-critiquee-par-lopposition-25-09-2023-KC42LSRGLNDH3PBVZ5FY7IW6OA.php
Rédigé par : Ugo | 25 septembre 2023 à 10:33
@ Tipaza | 24 septembre 2023 à 21:06
« J'ai trouvé Emmanuel Macron étonnement brouillon dans son interview ce soir. »
Je partage votre opinion. La prestation du président n’était pas à la hauteur de la propagande élyséenne qui avait annoncé qu’il serait décoiffant... Mais accordons-lui des circonstances atténuantes : son temps était compté. Aucun débordement possible pour cause de... Coupe du monde de rugby. L’antenne de TF1 devait être libre, quoi qu’il advienne, à 20 h 45 pour la retransmission du match Australie-Pays de Galles...
Un affrontement bigrement plus important que celui qui oppose Macron aux généraux putschistes du Mali, sans commune mesure avec cette banale histoire de pouvoir d’achat et de carburant hors de prix... Bref, une affaire chaud-bouillant... bien plus que le réchauffement climatique...
Sans relief, cette émission restera néanmoins historique : pour la première fois, un journaliste, de surcroît du service public, lui aussi pressé par l’imminence de la 17e (ou 18e...) grand-messe d’affilée du ballon ovale, s’est permis de signifier à un président de la Ve République qu’il n’avait qu’une minute pour répondre à sa question... comme cela se pratique vis-à-vis des candidats des jeux télévisés... Une question qui, pourtant, portant sur les dérives verbales du sieur Mélenchon, aurait mérité une réponse développée du chef de l’Etat...
Finalement, ce raté, les Français l’ont aussitôt oublié... Moins d’une demi-heure après la fin de cette émission sans queue ni tête, ils apprenaient un nouveau drame : après son collègue de la planète Rugby, le Dieu de celle du Football s’était blessé à la cheville... face à Marseille, l’ennemi juré des Parisiens, ce qui aggrave le malheur...
Conclusion : l’actualité est bien faite : une mauvaise nouvelle chasse toujours la précédente... Et la pire est toujours la suivante...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 septembre 2023 à 10:19