Face à l'effervescence brouillonne de la vie politicienne, des incidents et polémiques multiples qui la structurent et la dégradent, je suis de plus en plus tenté sur ce blog de vous proposer des réflexions, je l'espère de fond. Non pas que je surestime la portée de ce qui me mobilise mais je suis étonné moi-même par le retour de ce qui m'a passionné tout au long de mon existence intellectuelle et de mes orientations partisanes.
Je pourrais résumer cette focalisation par la problématique du pouvoir, de ses ombres et de ses lumières. Pourquoi certains le détestent-ils et pourquoi d'autres sont-ils fascinés par lui ?
Qu'on ne rie pas mais, sur ce plan, je me suis toujours senti "gauchiste". Sur le plan des analyses parce que cette veine a été la seule, du moins à une certaine époque, à se pencher sur cette notion du pouvoir, de ce qui, avant même la politique et ses manifestations concrètes, détermine ou non la philosophie qui inspirera votre action sur tous les registres.
Parce que c'est sans doute la plus grande force de ce concept de maîtrise et de pouvoir que d'être présent partout, de s'imposer en tous les lieux professionnels, dans la multitude des situations privées et/ou publiques où deux êtres ou davantage sont réunis et voient s'affronter, quasiment de manière inéluctable, leurs ego. C'est une évidence dans le domaine médiatique mais il en est tant d'autres qui sont soumis aux mêmes ressorts !
Rien ne me paraît plus stimulant. Malheureusement les programmes des partis politiques essaient tant bien que mal de nous dire ce qu'ils feront au pouvoir mais ne s'avancent jamais sur cette piste fondamentale : que feront-ils du pouvoir ?
À considérer pratiquement tous les mandats présidentiels depuis 1958, bien au-delà de la validité discutable ou non des entreprises mises en oeuvre, on aurait pu les appréhender par le seul biais des modalités présidentielles. Quelle conception du pouvoir a présidé aux périodes au cours desquelles le peuple français avait donné à l'un d'entre nous le privilège, l'honneur de le diriger ? Qu'on tente cet exercice, et on constatera que le lien au pouvoir de chacun des présidents, sa pratique de ce qu'on pourrait appeler, avec la constitution de la Ve République, sa domination démocratique, constituent des données sur lesquelles on passe trop vite. D'autant plus qu'il y a dans ce socle fondamental une densité et une constance indépendante de l'écume politicienne, celle-ci appelant souvent des jugements plus nuancés, moins définitifs à cause de la forte emprise du réel sur les programmes et donc leur inévitable adaptation.
Il y a forcément du contingent tandis que la manière dont un président construit son rapport de pouvoir avec lui-même, avec ses conseillers, ses ministres et le peuple révèle, sans équivoque, le tempérament, l'éthique, la plus ou moins grande aptitude républicaine de celui que l'élection a placé à notre tête.
La différence tient probablement à la priorité que chacun de nos chefs d'Etat a assignée à son exercice du pouvoir. Pour de Gaulle, ce fut un devoir. Pour Pompidou, un métier. Pour Giscard, un esthétisme. Pour Mitterrand, un tour de force. Pour Chirac, un immobilisme. Pour Sarkozy, de l'action. Pour Hollande, le commentaire. Pour Macron, un narcissisme.
On comprendra pourquoi, entre fascination et répulsion, toutes les facettes qui consistent à gouverner les hommes sont subtiles, diverses et contrastées. Probablement les plus épris du pouvoir, partout où il peut se constater, sont-ils ceux qui s'en estiment les plus détachés. Peut-être faut-il accepter que l'approche la plus lucide est, sans le surestimer ni le banaliser, de l'assumer avec pragmatisme, sans se pousser exagérément du col mais en étant pleinement conscience de ce qui vous incombe.
Si ce thème du pouvoir, qui m'a toujours obsédé - convient-il d'y voir un trait de caractère habité par un désir d'emprise ? - est revenu à la surface, cela tient à la lecture d'un ouvrage remarquable et très éclairant de Jean-Pierre Le Goff : "Mes Années Folles - Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68". L'auteur donne une importance décisive à ce qui a suivi Mai-68. Ce fut une révolution culturelle qui a bouleversé le tissu éducatif et sociétal. D'une certaine manière, ce "peuple adolescent" s'est débarrassé du pouvoir et des maîtres d'hier pour s'efforcer d'en inventer de nouveaux, conformes à ce qu'il avait cherché à édifier : une autre vie pour tous.
C'était en mai 1968, ce n'est pas si loin, le pouvoir demeure au centre de notre existence collective. Celui qui vous a été dévolu, celui légitime qui se respecte, celui abusif qu'on dénonce, celui qui assujettit, celui qui broie, celui qui aspire à l'emporter demain, le pouvoir qui tente, qui fascine et qui trop rarement répugne.
Pourquoi pas aussi le pouvoir sur soi ?
@ Giuseppe | 04 octobre 2023 à 09:44
Je ne voudrais pas dire du mal des morts, de toute façon c'est bien connu irremplaçables mais j'ai en mémoire un autre sénateur local "de la vallée", bon vivant et coupeur de rubans de foires. À son enterrement ils étaient tous derrière à pied et lui devant, forcément, le cimetière étant éloigné du coeur du village.
Par curiosité j'étais allé auparavant sur le site du Sénat pour voir son taux de fréquentation, de présence et à quelles commissions il avait participé. Un désastre, encéphalogramme quasi plat.
Malgré tout brillamment réélu jusqu'à sa mort, forcément ! Il était "de la vallée" ! Et là tous vos arguments sont d'office superfétatoires... Ben oui ! Quand on est "de la vallée"... :)
Je précise à toutes fins utiles qu'il ne s'agit pas une vallée sicilienne.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 octobre 2023 à 11:51
@ Achille | 03 octobre 2023 à 20:48
Il paraît que Gégé traîne du côté des cuisines, il revoit la carte des menus, il avait décidé de se mettre au régime, on n'en voit pas les effets, à mon avis le Sénat a sa galerie des glaces, les seules admises, celles qui rétrécient:
https://la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/gerard-larcher-a-enfin-decide-de-se-mettre-au-regime
Il serait comme "un poisson dans l'eau au Sénat"... On le serait à moins et en plus sans transpirer, un lever de fourchette pour tout sport, juste pour s'assurer qu'il a le mâcher fluide... Un autre monde, une autre époque, mais apparemment les électeurs, malgré 11 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, apprécient ces personnages. 67 000 000 de Français, et Gégé, et Gégé, et Gégé... Je suis un adepte du système de l'élection présidentielle, suffrage universel, un mandat une seule fois renouvelable.
https://dai.ly/x58zqxi
Gégé punaise de lit du Sénat avant l'heure ? Mais ça ne se mange pas, Gégé !
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2023 à 09:44
En France on adore faire parler tous ces has been, anciens présidents, qui n'ont plus rien à dire, éjectés en marche comme des malpropres pour Sarkozy, ou humilié comme Hollande qui n'a pas eu le courage de se représenter.
Les pays du Nord c'est différent, quand c'est fini c'est fini.
Si on n'entretenait pas ces momies jusqu'au bout dans notre pays, matériellement et financièrement, ils seraient sans doute plus vite oubliés. Ils nous coûtent à vie un pognon de dingue et tout ça pour commenter l'actualité, ou nous expliquer doctement ce qu'il faudrait faire, ou encore ce qu'ils feraient bien sûr, s'ils étaient Macron. Eux qui n'ont été que des passants, des transparents, l'un qui a fichu le chaos en Libye et l'autre qui nous jouait les midinettes rue du Cirque.
J'attends avec gourmandise le retour de Macron à la vie civile, son livre "Un président pour les nuls", Sarko et Hollande s'y reconnaîtront et enfin le plaisir de s'essuyer les semelles sur ces deux prédécesseurs, il "tirera la chasse" avec délectation, mais il sera déjà bien loin.
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2023 à 21:52
@ Giuseppe | 02 octobre 2023 à 21:21
« Cinq mandats ! »
Eh oui, cinq mandats ! Gérard Larcher va pouvoir encore espérer devenir président de la République par intérim dans le cas où Emmanuel Macron viendrait à quitter le pouvoir pour une raison qui reste encore à déterminer : destitution (parfaite utopie) ou décision personnelle (improbable car EM a dit qu'il serait aux commandes jusqu'au dernier quart d'heure).
Il y pense tous les matins en prenant son petit déjeuner.
Il pourrait aussi se présenter pour la campagne de 2027, mais il semble que Laurent Wauquiez ait posé son droit de préemption, soutenu en cela par Éric Ciotti. Donc il devra se contenter d’un très hypothétique intérim, en attendant son sixième mandat...
Rédigé par : Achille | 03 octobre 2023 à 20:48
@ Robert | 01 octobre 2023 à 17:20
« Dès lors qu'un individu se met au service de son pays, de sa patrie, de son peuple, sa propre personne importe moins que l’œuvre à accomplir... »
Je ne partage pas ce point de vue. La qualité de toute œuvre humaine dépend pour une très large part de celui qui l’accomplit. En politique, l’œuvre n’est pas le programme, élaboré par une équipe, mais les réformes réalisées, dont la mise en œuvre repose avant tout sur la volonté, l’autorité, la résilience, parfois le courage, de celui qui détient et incarne le pouvoir.
Prenons l’histoire de l’Église de Rome depuis soixante ans. Le socle de sa doctrine, les Évangiles, n’a subi aucune modification et les papes qui se sont succédé ont eu pour elle le même respect absolu. Pourtant, au fil des années, d’un pontificat à l’autre, l’Église a été plus ou moins conservatrice, plus ou moins progressiste, plus impliquée dans le siècle, plus tournée vers la réflexion théologique. Ne croyez-vous pas que les origines, les parcours de vie et les caractères plus ou moins expansifs ou fermés de Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François sont pour beaucoup dans les zigzags de l’Etat du Vatican ?
Autre exemple, en France cette fois : qu’on déteste ou qu’on adore le président, il est évident qu’il est, intuitu personae, le principal artisan de la reconstruction rapide de Notre-Dame de Paris... Sans lui, avec d’autres, Pépère par exemple, on en serait encore au déblaiement...
Rédigé par : Serge HIREL | 03 octobre 2023 à 20:35
@ hameau dans les nuages | 02 octobre 2023 à 20:29
Certes. Mais la com présidentielle reste du même acabit ! J'en veux pour preuve ce qu'on nous serine depuis le déplacement présidentiel en Lot-et-Garonne pour annoncer à grands coups de trompettes la création de centaines de brigades de gendarmerie, fixes et mobiles.
En réalité, ce déplacement ne faisait que préciser la localisation de ces brigades sur l'ensemble du territoire national, rural en ce cas d'espèce. Ce qui ressortissait normalement du domaine du ministre de l'Intérieur qui s'est limité à dérouler à Tonneins la carte d'implantation (https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/03/a-tonneins-emmanuel-macron-au-chevet-de-la-france-rurale_6192072_823448.html). Mais toute la lumière n'a concerné que le président de la République !
Il faut savoir que monsieur Macron s'était déplacé il y a presque deux ans dans le département du Tarn, dans le village de Castelnau-de-Montmiral. Devant un public trié (élus favorables, public filtré de partisans Renaissance, préfet nouvellement affecté issu des très proches du président de la République), monsieur Macron avait alors fait l’annonce officielle de la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie fixes et mobiles.
Depuis, les préfets ont travaillé avec les responsables départementaux de la gendarmerie en relation avec les maires pour définir les emplacements de ces fameuses brigades.
Donc une fois de plus nous sommes dans de la pure communication qui vise essentiellement à attirer les votes ruraux à son profit pour contrer l'implantation du RN si forte dans ce milieu !
Rédigé par : Robert | 03 octobre 2023 à 11:32
https://www.bfmtv.com/politique/parlement/larcher-reelu-a-la-presidence-du-senat-pour-la-cinquieme-fois-mais-moins-confortablement-qu-en-2020_AN-202310020645.html
Cinq mandats!
Même le Cinglé ne fait guère mieux, président de la Russie depuis 2012, après avoir été Premier ministre de 2008 à 2012 et président de 2000 à 2008. Il a donc effectué quatre mandats présidentiels, entrecoupés d'un mandat de chef du gouvernement.
En 2020, il a fait adopter une réforme constitutionnelle qui lui permet de se présenter à deux nouveaux mandats, jusqu'en 2036. Il pourrait ainsi rester au pouvoir pendant 36 ans, un record dans l'histoire de la Russie moderne... On n'en est pas encore là.
Et tout le monde de trouver cela normal, 5 mandats, alors que son parti ne représente même pas 5 % des voix à la présidentielle. Cinq mandats ! Toute une vie Gérard Larcher, actuellement président du Sénat depuis 2014, après avoir déjà occupé ce poste de 2008 à 2011. Il a été élu sénateur des Yvelines en 1986, 1995, 2004 et 2014. Il a donc effectué quatre mandats de sénateur, soit un total de 28 ans au Sénat. Il a également été ministre délégué à l'Emploi, au Travail et à l'Insertion professionnelle des jeunes de 2007 à 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy...
Si j'étais un peu cynique, le parcours d'un autocrate, il s'est empiffré de politique jusqu'à plus faim, est-ce bien normal ? Est-ce bien républicain ? Est-ce bien légitime quand son parti a l'épaisseur d'un papier Job, en décomposition sorti de la présidentielle depuis Sarkozy.
J'ai honte d'une telle rente pour un pays qui devrait afficher le renouvellement, la fraîcheur, les talents ne manquent pas, des Attal il en existe plein. Macron fait la passe de deux à cause de ces types...
Mais les vieux comme l'Obèse et cette caste préfèrent planter le dernier clou du cercueil de leur parti avant de partir, et tout le monde regarde cela comme si c'était normal, des viagers à vie, des rentes par héritage, de la décadence à n'en plus finir, LR recevra une nouvelle raclée aux présidentielles et ailleurs, politiques tristes, ils sont en train de tuer la démocratie.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2023 à 21:21
@ Giuseppe | 02 octobre 2023 à 10:29
Je vous rejoins tout à fait. Celui du coin est aussi du genre "gros plein de soupe" dont la campagne pour se faire réélire se résumait à faire la tournée des popotes, couper quelques rubans, participer à quelques gueuletons, discuter de problèmes relevant du Conseil départemental mais absolument rien concernant la fonction de sénateur. Pure démagogie.
Il a été brillamment réélu.
Ce pays est fichu.
J'avais assisté à ce même genre de scène il y a pas mal de temps avec François pour les législatives où lors d'une réunion publique il n'a parlé que de réfections de trottoirs de la commune. Absolument rien en politique générale.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 octobre 2023 à 20:29
Après hollanouille qui se répand en conseils avisés qu'il n'a jamais mis en pratique lui, le nul d'entre les nuls, il ne nous manquait plus que celui-ci et ses valeurs:
https://twitter.com/realmarcel1/status/1708754981958897894
La politique de professionnels est une erreur fondamentale, il est temps, grand temps de réviser le nombre de mandats et le nombre de renouvellements, après les mêmes pleurnichent sur la place prise par le FN/RN qui doit bien rigoler de ces vermoulus de la démocratie.
Du FN/RN on peut comprendre la rente, entreprise familiale à capitaux familiaux et d'une opacité digne du régime du Cinglé, on peut comprendre aussi qu'elle et qu'ils en vivent, mais de partis dits démocratiques, c'est inconcevable. Dès qu'un jeune sort la tête du bois on la lui coupe et on a toujours affaire à ces vieux, vieux dans la tête, vieux dans le port, tout est vieux chez ces indécrottables indéracinables, d'ailleurs ils sentent un peu le rance dès qu'on ouvre le paquet. Et l'autre au Sénat a déjà revu les menus à venir. Nous sommes fous d'accepter ces types, ils détruisent l'imagination et le rêve.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2023 à 14:47
@ Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 21:01
« Et il est aussi probable que, malgré ses déboires, Fillon aurait été élu. La France n’en serait pas où elle en est aujourd’hui... »
Peut-on affirmer que la France se porterait mieux aujourd’hui avec François Fillon au pouvoir, alors qu’en six ans le pays a dû faire face à une suite ininterrompue de calamités :
- Irruption du virus Covid-19 qui a pris de court les meilleurs spécialistes épidémiologistes du monde entier. Les uns disant qu’il s’agissait d’une "grippette" que l'on peut guérir avec un peu de paracétamol, les autres affirmant que le vaccin contre la Covid-19 était inefficace avec ou sans ARN messager (*), voire une pure opération lancée par des laboratoires pour s’en mettre plein les poches.
- Conflit Russie-Ukraine que les plus éminents "experts" en géopolitique n’ont pas vu venir, malgré leurs explications alambiquées de grands visionnaires autoproclamés.
- Crise migratoire qui ne fait que s’amplifier d’année en année et dont les causes sont multiples : dirigeants corrompus qui oppriment leur peuple, dérèglement climatique qui pousse certaines populations à s’expatrier vers des lieux plus cléments, sans oublier les migrants qui pensent que l’Europe, et notamment la France, est un Eldorado où l’on peut vivre sans rien faire grâce aux subventions de l’État.
- Dérèglement climatique provoqué ou pas par l’activité humaine. La Terre a toujours connu des variations climatiques, car notre planète vit et se modifie en permanence : déplacements des plaques tectoniques, activité des volcans. Les continents n’étaient pas à la même place, voici quelques millions d’années. Les hommes préhistoriques vivaient à une époque de glaciations en compagnie des mammouths qui n’ont pas supporté la variation de climat.
- Réforme des retraites reportée de mandat en mandat présidentiel par les prédécesseurs d’EM qui, lui, a osé traiter le problème.
- Pouvoir d’achat sans cesse remis en cause par les syndicats qui s’ingénient à faire grève lors des départs en vacances, prenant les travailleurs en otage afin de préserver ce qu’ils considèrent comme des "droits acquis", même si ces derniers ont été obtenus en période économique favorable. Or rien n’est plus versatile que l’économie dans une société qui évolue en permanence avec les progrès de la technologie et de la science.
Bon je pourrais continuer, mais je préfère m’arrêter là.
Par ailleurs il faut arrêter de donner de l’importance à l’affaire Penelope et à la "taupe" qui serait la cause de la défaite de François Fillon. Si taupe il y a, il vaut mieux aller voir du côté de son propre parti où les chausse-trappes sont coutumières, surtout en période électorale.
Malgré tout le pataquès qui a été fait par les médias sur cette affaire Penelope, j’ai voté François Fillon au premier tour de l’élection de 2017 car il me paraissait le plus expérimenté pour occuper la fonction.
À 39 ans, je trouvais Emmanuel Macron un peu "tendre " pour occuper la fonction de président de la République. Quant à Benoît Hamon, il est clair qu’il n’avait pas les qualités requises. Vu son score désastreux, beaucoup de socialistes ont refusé de lui accorder le moindre crédit. Il a d’ailleurs quitté le PS quelques mois après sa déconvenue pour créer son propre mouvement "Génération S" qui a fait un flop retentissant. Depuis il semble s’être retiré de la vie politique, sage décision !
(*) Le prix Nobel de médecine vient d'être délivré à deux chercheurs qui ont travaillé sur l'ARN messager...
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2023 à 14:46
Nous avons évoqué le pouvoir, en tant que moyen pour les individus handicapés par un ego hypertrophié de satisfaire leurs instincts de jouissance.
Nous pourrions aussi parler du pouvoir de ces aigris qui ne songent qu'à l'exercer dans une volonté de nuisance, tels par exemple les auteurs de la loi de 1905, quasiment unique dans les sociétés occidentales modernes, visant, à rebours des principes de liberté et de fraternité, à asservir ceux qui ne partagent pas la même vision du monde qu'eux par pure haine de ce qu'ils représentent et à se dresser contre l'objet de leur dilection.
Rédigé par : Exilé | 02 octobre 2023 à 13:28
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/elections/s%C3%A9nat-g%C3%A9rard-larcher-en-passe-de-rempiler-au-plateau/ar-AA1hxDim?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=1168f96040084fdd8e2ee38b41e0044b&ei=25
Les mêmes et on recommence, un vase clos le Sénat, endogamie politique, pas de suffrage universel et au bout de la nuit des rentiers à n'en plus finir.
Gérontocratie qui tue à petit feu la démocratie, flatte les populistes, cette gérontocratie cause essentielle de la Débâcle, celle de 40.
Assez de ces rentes à vie, ils nous étouffent, ils n'apportent plus rien au débat, c'est désespérant de rengaine. Mais quand quelqu'un va-t-il se lever pour bousculer tout cela ? Emmanuel Macron avait proposé pour commencer d'en virer 30 % dans les deux chambres, trop nombreux, inefficaces.
Le Sénat ne représente en rien la France des électeurs et des citoyens, le seul scrutin qui vaille est le suffrage universel, tout le reste est arrangements et mort lente du débat.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2023 à 10:29
@ Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 21:01
N'étant pas une star de TV, une star de rien en fait, j'ai cité cette interview dès 2017 ici même mettant en garde du danger que cet adolescent présentait, l'ai répété, évidemment il n'y avait pas assez de lecteurs de JaS en dépit de son succès pour faire la différence, et je l'ai répété en 2022.
Je viens de le redire en prenant soin de souligner l'origine du texte !
En apprenant sa candidature en 2016 ou 2017, je ne sais plus, je m'étais plongé sur Internet et ai cherché à savoir qui, quoi et ce qu'il était.
Nous avions un bon candidat en Fillon, il suffisait de lire son livre "Faire" qui valait largement le bouquin-programme de Sarkozy de 2006 ou 2007 !
Mais Fillon était naïf, être copain avec un Libanais, bien, mais ne jamais le croire, s'en méfier comme de la peste, il suffisait seulement de savoir comment fonctionnent les dirigeants libanais chez eux, comment Fillon avait-il pu faire cette erreur ?
Fillon a d'ailleurs commis plusieurs erreurs, en commençant par le Canard, autre traître s'il en est ! Il devait au moins supposer ou savoir que le Canard est sans doute un agent du Mossad…
Je n'ose même pas mentionner Mediapart, risquant de me salir de leur boue !
Autre principe de base, quand on est attaqué, on ignore et on attaque en retour immédiatement en utilisant un argument inattendu ! Déplacer le sujet, l'argument du jour !
Il avait été Premier ministre il aurait dû savoir cela, les magistrats qui l'ont accusé n'étant pas des saints, il fallait trouver la ou les failles.
Savoir qui les manipulait et sachant ça l'attaquer lui !
Il venait de ridiculiser Sarkozy lors de la primaire, il fallait enfoncer le clou, attaquer ouvertement Sarkozy. Lui n'avait pas hésité à humilier Fillon en disant que pratiquement son Premier ministre était son serviteur. Encore une fois, déplacer le débat ! En commençant par dire moi j'aime les beaux costumes, et alors ? C'est un délit ? Être propre, bien peigné, chic et porter des chaussures cirées est devenu un crime en France ?
Nous avons les femmes les plus élégantes du monde pourquoi pas nous, laisser cela aux Italiens ou aux Britanniques ?
Ça semble idiot puis un pékin dit, "dans l'fond l'Fillon il a pas tort !" et le débat est lancé !
Mettre l'opposition en déséquilibre, se demander de quel côté on va attaquer. Et si nous aussi nous l'attaquions à travers son ou leurs épouses, il y en a bien une qui trompe son époux, c'est statistique. Etc.
Il faut savoir être manoeuvrier !
Il est d'ailleurs curieux que Fillon n'ait pas prévu et pris quelques notes sur les journalistes et les magistrats, les deux qui pouvaient frapper…
Plus on monte dans une hiérarchie plus on doit prévoir que quelqu'un va vous attaquer. C'est une règle universelle. Il n'y a pas de pitié au sommet !
Macron a compris, tout nos journaleux se demandent où sont passés ses millions, mais mystère ? Ben non ! Les journaleux dépendent des largesses du gouvernement aux médias, après tout nous devons faire faire des économies au budget nous avons une grande dette, les journalistes doivent faire des économies et être les premiers à se serrer la ceinture, montrer l'exemple, merci Messieurs les journalistes !
Il ira jusqu'au bout EM et sortira en se rejouant l'Hymne à la Joie et se tordant de rire !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 octobre 2023 à 01:09
@ Serge HIREL | 01 octobre 2023 à 14:08
Xavier Nebout et Tipaza vous ont répondu, et la politique de Le Drian est moins néfaste pour l'image de la France que le fait que CNews soit diffusée en Afrique francophone.
Ben voyons, merci le Z.
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2023 à 23:41
@ Giuseppe | 01 octobre 2023 à 17:13
Le retour d’Antoine Dupont est une bonne nouvelle car comme vous le soulignez, il est doté d'un leadership naturel qui permet au collectif de donner toute sa puissance.
Mais j’ai lu dans un article d’un journal dont je ne me souviens plus du nom qu’en cas d’un nouveau choc à l’endroit de sa blessure, il risquait de perdre la vue. Je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle (sans mauvais jeu de mot)…
Enfin le staff de chirurgiens qui s’occupe de lui est suffisamment compétent pour prendre la bonne décision.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2023 à 20:46
« La différence tient probablement à la priorité que chacun de nos chefs d'Etat a assignée à son exercice du pouvoir. » (PB)
On pourrait aussi s’attarder sur la priorité que se sont fixés les postulants au pouvoir qui, heureusement n’ont pas eu l’agrément du peuple français.
Je pense notamment à J-L Mélenchon dont la gestuelle ressemble à s’y méprendre à celle d’un chancelier du IIIe Reich .
Le doigt vengeur dressé devant une foule conquise. Avouez que la ressemblance est frappante.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2023 à 19:57
@ Robert 2 | 01 octobre 2023 à 09:56
Votre conseil est sage... mais il me semble néanmoins que, tout en conservant un œil sur la rue de Vaugirard et celle de Miromesnil, il ne faut négliger ni la rue du faubourg Saint-Honoré, ni celle de Bercy... Et la place Vendôme sait aussi divulguer des informations confidentielles quand cela l’arrange... Quelques pistes sérieuses existent, mais sans réelles preuves. Les conséquences de cette délation sont telles que son ou ses auteurs ne sont pas là de se mettre à table. Une seule chose est sûre, c’est que, ce jour-là, en pleine campagne électorale, pour se faire une exclusivité juteuse - je n’ose croire à un autre motif... -, le Palmipède n’a rendu service ni à la France ni à notre démocratie en jetant une bombe... qu’il possédait probablement depuis longtemps. On ne saura jamais non plus si celui qui a décidé la publication de l’article du 25 janvier 2017 le regrette aujourd’hui...
P.-S. : pourquoi appelle-t-on « taupe » ce genre de personnage qui observe, écoute et divulgue ? La taupe est quasiment aveugle et sourde. Par contre, elle possède un odorat surdéveloppé et il est vrai que la taupe fouille dans les poubelles à la recherche d’infos puantes...
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@ Tipaza | 01 octobre 2023 à 09:44
« Si on est matheux on peut dire que [l’] esprit [de Hollande] est à deux dimensions alors que son corps est à trois dimensions. »
Les passionnés d’équations, eux, lui ont trouvé le surnom idéal : « ax2 + bx + c »... vous savez, cet ensemble algébrique dont il faut démontrer que le total est égal à zéro...
Quant à la Miss Météo de TF1 dont vous avez constaté la maigreur, je suppose qu’il ne s’agit pas de notre grand-mère à tous, la délicieuse Evelyne... Je vous trouve un peu sévère avec Tatiana qui, contrairement à ses collègues du service public, n’enfile pas des sacs à patates avant de passer à l’antenne... pour masquer leurs rondeurs.
Allez, Tipaza, bonne soirée dominicale... et « prenez bien soin de vous ! ».
Rédigé par : Serge HIREL | 01 octobre 2023 à 18:00
Belle réflexion assurément, Monsieur Bilger.
Pour ma part, si je ne saurais rejeter votre titre, je considère qu'il est restrictif car il rapporte fort bien ce qu'à présent on nomme "la problématique".
De fait, le fond du problème est bien la question : le pouvoir, pour en faire quoi ?
Hors politique le pouvoir est en réalité la capacité à agir sur les hommes, sur son pays, sur son environnement, sur les institutions que l'on sert (et non dont on se sert à son profit et à celui de ses petits copains) ou une entreprise que l'on souhaite développer.
Dès lors qu'un individu se met au service de son pays, de sa patrie, de son peuple, sa propre personne importe moins que l’œuvre à accomplir, non pas dans son seul intérêt, mais au profit de la collectivité nationale, voire locale ou régionale.
Mais la politique n'étant actuellement que le service de son propre ego, la détention des rênes des institutions flattant démesurément l’orgueil de celui qui les tient, l'on voit bien que l'objectif est de rééditer la prise du pouvoir à l'élection suivante, tout cela avec la certitude d'être le meilleur et donc avec le plus souverain mépris du peuple, parce que qualifié de populiste, donc incompétent et incapable de choisir le camp du Bien tel que le conçoit le détenteur du pouvoir... Donc le règne du court-terme généralisé.
Tant que cette espèce de politiciens, politicards ou politichiens sera reconduite au pouvoir, il est inutile d'espérer que la situation de notre pays ait des chances de se redresser ou même de simplement s'améliorer significativement.
Rédigé par : Robert | 01 octobre 2023 à 17:20
@ Achille | 01 octobre 2023 à 07:24
On sent bien qu'à la Coupe du monde de rugby c'est relâche, vous prenez le temps de faire un peu d'humour.
Il est vrai que l'important c'est le tour d'après. La normalitude de Hollande est tout ce qu'il faut fuir surtout quand on voit le retour d'Antoine Dupont aux côtés de ses équipiers.
Normal comme gentil "n'a qu'un oeil" comme on dit chez nous. Il s'est fait ramasser Pépère, et son pack à lui n'a fait que décliner, même les remplaçants se sont carapatés, il n'avait rien d'un lutteur, ni d'un visionnaire. Il devrait s'inspirer lui et son camp de Dupont.
À cela plusieurs raisons. Tout d'abord, il possède des qualités physiques exceptionnelles, qui lui permettent de se démarquer dans les duels, les courses et les plaquages. Ensuite, il a une vision du jeu remarquable, qui lui fait prendre les bonnes décisions au bon moment, que ce soit pour passer, jouer au pied ou franchir la ligne d'avantage.
Enfin, il est doté d'un leadership naturel, qui fait de lui un capitaine respecté et écouté par ses coéquipiers. Il est capable de motiver, de rassurer et de guider son équipe vers la victoire. Il réunit toutes les qualités requises pour être un demi de mêlée d'exception.
Au fond c'est tout ce qui est demandé au Président, bon, Macron a bien commencé, il boit sa bière comme les autres dans les vestiaires... Faut bien taquiner en attendant le choc du siècle, Bocks contre Bleus et là la messe sera dite. La passe de deux pour les premiers où le futur inébranlable ? Jusqu'à la victoire celle de Berbizier, même étriquée, mais vainqueurs.
"Champagne pour moi et ce qu'ils veulent pour les autres !" expression... Mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2023 à 17:13
Et quand la magie révèle qu'elle doit tout à la décollation, le pied permet de gouverner ceux qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas à l'aide de ceux qui sont renseignés sur ce qu'ils sont, sans copier-collé des vengeances de la tradition, autant dire avec les inventions de la rédemption du pardon.
Ayayaïe, qui va jeter la première aspirine ?
Amuïssons-nous !
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2023 à 16:09
La psychologie des hommes de pouvoir importe, certes. Mais ce qui est au moins aussi important, c'est la psychologie de ceux qui sont dirigés. L'une ne fonctionne pas sans l'autre.
Ces temps-ci, la perception traditionnelle du pouvoir en Occident vacille. La démocratie, qui en était la base, est de plus en plus contestée. L'appel aux régimes autoritaires et à l'homme fort est de plus en plus présent.
L'un des points communs de ces derniers, c'est le mépris envers les peuples dont ils affectent de défendre les intérêts.
Charles de Gaulle : "Les Français sont des veaux." (Dès 1940, puis à de multiples reprises par la suite)
Adolf Hitler : "Ainsi, vis-à-vis de millions de 'bourgeois' ou de 'prolétaires' allemands, qui, pour la plupart, courent à leur perte par paresse et sottise, doublées de lâcheté, le Juif, pleinement conscient du but qu'il poursuit, ne rencontre aucune résistance sur sa route." (Mein Kampf, 1926)
Vladimir Soloviov, l'un des propagandistes les plus en vue de la télévision d'État russe : "Cette créature nommée Darya, qui m'écrit de Iekaterinbourg... écoute-moi, chienne, combien mesures-tu, toi qui me traites de 'naine' ? Abrutie à face de cul..." (Rossiya 1, 10 septembre 2023)
Donald Trump : "Les habitants de l'Iowa sont-ils stupides à ce point ?" (Réunion électorale à Fort Dodge, Iowa, 12 novembre 2015)
Je n'ai pas besoin de relever les innombrables invectives similaires provenant du peuple, à l'adresse des dirigeants qui ne lui agréent pas.
En revanche, plus remarquables sont les insultes adressées par les dirigés à ceux de leurs compatriotes qui ne partagent pas leurs opinions politiques. Sur ce blog même, elles reviennent régulièrement. Tout récemment, encore :
Commentateur A : "Petit peuple de couillons génétiques qui mérite son sort."
Commentateur B : "Crevez, petits Français et policiers, le diable veille sur votre ignorance et votre lâcheté."
Inutile de citer les intéressés, car ce ne sont que des exemples. Insulter l'autre, le petit, le sans-grade, présumé souffrir tout comme vous de dirigeants supposés iniques, mais accusé de ne pas leur être suffisamment opposé, se réjouir ostensiblement de malheurs allégués qui s'apprêtent à le frapper de ce fait, bien que ces malheurs affecteront, s'ils surviennent, l'insulteur aussi bien que l'insulté, voilà bien un trait psychologique extraordinairement répandu au sein de l'extrême droite, et depuis fort longtemps.
Cette perversion, car c'en est une, me paraît spécifique à la France. Quel type de dirigeant de tels dirigés peuvent-ils bien pousser vers les sommets du pouvoir ? Quelle civilisation peut découler d'une alliance entre de tels chefs et un tel peuple ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 octobre 2023 à 16:05
@ Exilé | 30 septembre 2023 à 10:28
Si le vote n’était que l’approbation ou non d’un programme électoral, dans le monde de demain, pour l’appliquer, il n’y aurait nul besoin de celui (ou celle) qui l’a présenté. Un logiciel, doté d’une puissante intelligence artificielle, y suffirait. Mieux, l’IA offrirait l’avantage de ne pas oublier en route telle ou telle promesse...
Fort heureusement, il n’en sera jamais rien. Parce que le citoyen ne vote pas pour un texte, mais pour un homme (ou une femme), doté non seulement d’intelligence, mais aussi de divers qualités et défauts qui lui permettront d’ajuster ses propositions électorales aux réalités sans cesse mouvantes du peuple et du monde.
Demain comme aujourd’hui, avant de se rendre aux urnes, il est et sera donc indispensable pour le citoyen, non pas d’apprendre par cœur le programme du candidat qui lui plaît le plus, mais d’évaluer ses capacités humaines susceptibles ou non d’emporter sa confiance.
Ce qui suppose, de la part du candidat, bien autre chose que prononcer un discours de tréteaux et, de la part du citoyen, bien autre chose qu’accomplir son simple « devoir électoral ».
Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est qu’une majorité de Français n’ont découvert qu’après avoir voté que l’homme Macron ne méritait pas leur confiance... À leur décharge, il faut dire que les deux campagnes électorales qui ont abouti à lui accorder le pouvoir se sont déroulées dans des circonstances extraordinaires, voire extravagantes... Le lynchage de Fillon d’une part, la peur de la pandémie et de la guerre de l’autre.
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@ Aliocha | 30 septembre 2023 à 21:12
Très beau texte qui dit une vérité, mais pas LA vérité, tout comme le serait celui d’un « décliniste » dotée d’une belle plume, qui accumulerait les points bas de la France - production industrielle, endettement, commerce extérieur, éducation, santé, sécurité, diplomatie, démographie... - et qui en conclurait que l’excellence est un leurre. « Ami dithyrambique et messager de la grandeur française, n’arrête pas ton carrosse, ce constat de nos carences ne t’est pas destiné. Roule, reste dans tes rêves et attends le bonheur. Il est à l’horizon, qui, tu le sais, recule au fur et à mesure que tu avances »...
Très beau texte donc qui a exigé de beaux carnets d’adresses. Mais la dame et FOG, son mari, ne manquent pas de multiples relations chez les bobos et ailleurs.
P.-S. : auriez-vous la gentillesse de nous expliquer comment un « nationaliste », qui prône la primauté de son pays, est aussi un « décliniste » qui « le vomit » ? Laissez donc ce genre de contresens à Le Drian, qui, en matière de recul du prestige français, est un maître.
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@ caroff | 30 septembre 2023 à 11:43
« Je pense qu'il faut distinguer ceux qui ont gravi tous les échelons pour accéder à la présidence de la République (...) de ceux qui ont souhaité être maire de leur commune. »
Je suis de votre avis... mais, en raison de mes observations personnelles, je ne suis peut-être pas aussi enthousiaste que vous quant au « sacrifice » de tous les maires. Une écrasante majorité d’entre eux, surtout dans les plus petites communes, sont effectivement admirables... mais il en est tout de même quelques-uns qui font exception.
Tel ce maire de Charente-Maritime qui ne cache pas qu’il aime les éoliennes, non pour leur esthétique, mais parce que le producteur intermittent d’électricité a accepté son offre de lui louer un terrain... non non pas communal... mais dont il est propriétaire.
Tels quelques-uns de ses collègues qui, agriculteurs, ont pour principale préoccupation en matière de finances communales la ligne du budget où figurent les crédits qui, année après année, permettent la réfection des chemins blancs, sur lesquels ne circulent que leurs tracteurs qui les défoncent.
Telle cette maire d’une petite sous-préfecture de 7 000 habitants, qui, socialiste grand teint, instrumentalise ses concitoyens pour lui permettre de s’offrir de la visibilité, son objectif étant in fine un joli fauteuil de sénatrice... Une maire qui, par ailleurs, pour s’assurer leurs bulletins de vote lors du scrutin de 2026 - elle a déjà annoncé qu’elle se représenterait -, n’hésite pas, depuis un an, à payer sur les deniers communaux un orchestre musette qui, chaque mois, anime un thé dansant réservé aux « cheveux blancs ». Rien ne l’empêcherait d’y participer avec assiduité.
Bien sûr, il y a Cahuzac, archétype du voyou politique, mais il y a aussi ceux-là... qui ne sont pas inquiétés et profitent de l’excellente réputation de leurs collègues pour planquer leurs délits - car il s’agit bien de délits, tous punis par la loi. Pas vus, pas pris, c’est la règle...
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@ hameau dans les nuages | 30 septembre 2023 à 10:03
Prenez garde ! Il est tellement léger le Seigneur de Pau qu’un jour, le vent le catapultera dans votre hameau dans les nuages... Bon, on peut aussi dire qu’il est lourd, sa hotte de sentences sentencieuses étant pleine...
Rédigé par : Serge HIREL | 01 octobre 2023 à 14:08
@ Aliocha
Sauf:
- que toute notre informatique est quasiment aux mains des Américains
- que nous dégringolons dans tous les classements sauf celui de la dette.
- que nous sommes d'autant plus en train d'être envahis par l'Afrique que notre natalité concernant la souche européenne est en chute
et que sur le plan spirituel, c'est l'islam qui semble devoir inéluctablement prendre la place du christianisme coulé par l'Église.
À part ça, tout va bien, votons Macron !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2023 à 10:04
@ Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 21:01
"Il est probable qu’une bonne partie de l’électorat dont il a bénéficié grâce à la taupe, toujours non identifiée, qui a déclenché « l’affaire Penelope »..."
En politique Monsieur Hirel, les taupes sont TOUJOURS parmi les plus proches collaborateurs... ou amis...
Cherchez du côté des LR pour trouver la taupe...
Rédigé par : Robert 2 | 01 octobre 2023 à 09:56
@ Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 21:01
« Hollande... aussi plat que le pays dont il porte le nom... »
C’est Raymond Barre qui aimait se définir comme « un esprit carré dans un corps rond » (sic)
En le paraphrasant on pourrait dire de Hollande que c’est un esprit plat dans un corps rond.
Si on est matheux on peut dire son esprit est à deux dimensions alors que son corps est à trois dimensions.
Ce qui explique sa transparence politique.
Puisque c’est dimanche, on a droit à un petit hors sujet, enfin je pense.
Avez-vous remarqué la maigreur hors du commun de la présentatrice de la météo de TF1 ?
Chaque fois que je la vois, je dis qu’elle est en deux dimensions et qu’elle a du souci à se faire lorsque la télé sera en trois dimensions, ce qui a le don de faire rire mes petits-enfants.
Bon voilà, c’était la blagounette du dimanche pour rester dans la tradition des blagounettes hollandaises.
Rédigé par : Tipaza | 01 octobre 2023 à 09:44
La question préalable est "pourquoi prendre le pouvoir"
Passé tout ce qui est sujet de littérature, il y a "pour l'honneur" et "pour les honneurs"
L'honneur est ce que commande l'héritage, le fils aîné du roi hérite du trône de son père. Il ne l'a pas cherché, et que cela lui plaise ou non, il se déshonorerait en y renonçant - étant entendu qu'il est en principe élu et applaudi avant de monter sur le pavois.
Et puis, il y a le maire d'une commune de quelques milliers habitants qui était le brave machin, le pas grand-chose qu'on a mis en tête de liste, et qui pète ensuite les plombs en devenant un petit dictateur gonflé par les honneurs à en éclater. Un classique.
Mais celui qui nous intéresse ici, c'est le carriériste. Lui, il a pété les plombs de naissance. pour devenir comme l'autre, un petit dictateur gonflé par les honneurs à en éclater.
À l'instant de sa mort, lui, l'ancien président de la République, ne s'apercevra peut-être de la chute de son âme en enfer qu'à mi-chemin.
Parce que le plein et dernier pouvoir, c'est celui que l'on a sur son âme une fois délivrée du corps. Mais qu'en faire si du moins sa conscience le permet ? Il faut autant que possible y penser avant.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2023 à 08:29
@ Jérôme
La révélation du mensonge sacrificiel aboutit au fait objectif que le rite ne fonctionne plus.
Il ne sert donc à rien de le répéter contre ceux qui ont été élus, mais de faire de cette réalité la base de nouvelles institutions qui en tiendraient compte.
On appellerait cela la démocratie quand chacun, renseigné sur notre genèse commune, aura alors l'instrument du pouvoir sur soi-même.
Vous avez toute liberté de commencer par vous-même.
P.-S. : on a retrouvé une équipe à Monaco, même si la défaite est cruelle, Gattuso y a remis de l’âme.
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2023 à 08:24
Le meilleur enseignement que nous aura transmis François Hollande est qu’il ne faut surtout pas être un président normal, sinon on se fait très vite déborder par les doctrinaires de son parti, à commencer par ces pseudo-humanistes qui se lamentent sur la France qui crève de faim, ceci tranquillement assis à une table du premier étage du café de Flore avec le journal Le Monde à côté de sa tasse d’expresso.
Les frondeurs ont chassé François Hollande comme un domestique dont on n’apprécie pas les services. Ils ont voulu le remplacer par J-L Mélenchon l’auteur du livre « Faites mieux ! ». Je pense que son successeur n’aura pas trop de mal à le satisfaire, lui qui a toujours pratiqué la politique du pire.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2023 à 07:24
Le Sénat disposait de deux termes, nous dit Gaïus, pour désigner le pouvoir, mais pardon, je ne serai pas long, avant de m'amuïr.
Tout le monde sait ça qui a léché dans sa jeunesse les bancs de l'alma mater : la potestas, dérivant de "pos" le pied qu'on met sur le commandé et l'auctoritas, au radical "aug" qui a donné auguste, celui qui est augmenté par rapport à tous les autres. Au-delà, c'est plus compliqué et je ne suis pas de taille sauf à faire du copier-coller de Girard ou Levinas.
"Pouvoir" n'a hérité que de la potestas, tempérée par des forces à l'équilibre incertain, mais durable tout de même, bien avant la république, bien avant la démocratie de la guillotine, au temps où des esclaves avaient des fonctions de gouvernement, écrivaient l'histoire. Nul ne peut prétendre à l'auctoritas que nous avons fondue avec la majesté, de "magis" bien sûr, qui ne rend compte de rien d'autre que d'une attribution héréditaire, même pour Jésus en majesté, et non d'une qualité substantielle; c'est peut-être pour cela que M. Macron gouverne comme un pied. Et tout ça pour ça.
Rédigé par : genau | 01 octobre 2023 à 01:16
Tout n'est pas comme le prétendent les nationalistes qui vomissent leur pays :
"Ami décliniste et apôtre du malheur français, passe ton chemin ! Cet hommage à l'excellence n'est pas pour toi. Ou plutôt si : rien de tel pour gommer notre neurasthénie chronique que ces pages consacrées aux pépites, aux étoiles, aux diamants bruts de la France qui bouge, se bat, s'impose. À rebours du tumulte des passions tristes qui désolent, notre pays regorge d'énergie, d'intelligence, de savoir-faire, d'esprits frondeurs, de chercheurs que le monde nous envie, d'entreprises à haute valeur ajoutée et d'artistes qui rendent la vie plus belle. Les défis sont gigantesques : révolution de l'intelligence artificielle, transition énergétique, basculement dans un nouvel ordre mondial, perte de sens et de valeurs… On serait déstabilisé à moins… Mais l'adversité est aussi un extraordinaire moteur. C'est dans le désordre que la France se relève, soulignait Churchill, fin connaisseur de notre histoire, de nos champagnes et de nos cognacs.
La relève, justement, est inspirante. Tout n'est pas rose, et loin de nous l'idée de verser dans l'angélisme ! L'excellence est d'abord une exigence. Que fait la puissance publique pour retenir nos talents dans la recherche et la tech ? Ceux qui pratiquent l'excellence au quotidien, rappelle si justement l'académicienne Dominique Bona, sont toujours « des rebelles qui refusent la banalité ». C'est d'abord un défi qu'on se lance à soi-même. « La France, disait Montesquieu, laissez-lui faire des choses frivoles sérieusement et gaiement les choses sérieuses. » Voilà un programme qui va comme un gant à Camille Cottin, la nouvelle coqueluche de Hollywood. Place à l'excellence française !"
https://www.lepoint.fr/societe/ces-francais-que-le-monde-nous-envie-28-09-2023-2537222_23.php#xtmc=excellence-francaise&xtnp=2&xtcr=15
P.-S. à Tipaza : le toutou de von der Leyen est le président du seul pays de l'UE à être doté de l'arme nucléaire, mais effectivement on n'en parle pas dans les aristochats chez les soufis.
Rédigé par : Aliocha | 30 septembre 2023 à 21:12
@ Tipaza | 30 septembre 2023 à 15:16
Hollande... aussi plat que le pays dont il porte le nom...
Faute de temps, j’ai, moi aussi, rédigé un commentaire un peu tard, mais sans relire le billet de Philippe... et j’ai découvert son ajout après l’avoir envoyé.
« Oubli involontaire »... Oui, certainement... Mais, que voulez-vous, même en étant attentionné envers quiconque, il arrive qu’on ne s’aperçoive pas de l’absence d’un personnage sans envergure, sans talent, sans relief, bref insignifiant.
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@ Claude Luçon | 30 septembre 2023 à 18:55
Si cet extrait de l’entretien du jeune et surdoué banquier Macron avait été porté à grande échelle à la connaissance des Français début 2017, il est probable qu’une bonne partie de l’électorat dont il a bénéficié grâce à la taupe, toujours non identifiée, qui a déclenché « l’affaire Penelope », se serait détournée de ce freluquet, les traitant de casseurs et leur promettant de leur faire payer l’addition... Et il est aussi probable que, malgré ses déboires, Fillon aurait été élu. La France n’en serait pas où elle en est aujourd’hui...
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@ Florestan68 | 30 septembre 2023 à 12:41
« Pardon de quitter les hautes sphères de la réflexion pour m’en tenir au bilan concret de l’exercice du pouvoir (...) Qu’importe au fond la réflexion, la conception du pouvoir, les moyens mis en œuvre, la seule chose qui importe, c’est le résultat. »
Pas tout à fait d’accord avec vous... Dans une entreprise de transport, on n’attend pas l’accident pour s’intéresser au comportement personnel du conducteur. Outre son permis de conduire, on lui demande un CV détaillé, ses antécédents, on se renseigne auprès de ses anciens employeurs... Pourquoi confierait-on le char de l’Etat à un candidat sans faire de même ? Ce n’est pas parce qu’un magicien vous promet la lune qu’il doit être embauché... Vous avez toutes chances de vous retrouver gros-jean comme devant.
Rédigé par : Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 21:01
Les hommes de pouvoir écrivent leur roman. Les Français aimeraient en être les personnages.
La présidentielle est un sacrifice qui fonctionne de moins en moins.
Les tenants du pouvoir le comprennent intuitivement. Ils se gavent. Comme des cochons. Grâce aux subsides, l'impôt, que leurs sujets acceptent de payer en excès, et à l'argent de leurs maîtres, les dirigeants des grosses entreprises.
Ils ont aussi leurs nettoyeurs de fondement, les retraités nés après guerre, à la vie facile, qui donnent des leçons à tout le monde mais ne s'en appliquent aucune.
Leur socle électoral de socialos nationalistes prêts à faire mourir la terre entière pour se préserver.
Robert Marchenoir, vous avez raison, j'aurais dû aller regarder ça plus tôt, le sketch du piano de Volodymyr "Adolfo" Zelensky m'a bidonné. Je pensais qu'il était vulgaire, il n'en est rien. Vive la Poutine ! Vive la France !
Rédigé par : Jérôme | 30 septembre 2023 à 20:48
@ Michel Deluré
Ambroise Paré savait qu'il ne pouvait que soigner.
Bonne lecture à vous.
Rédigé par : Aliocha | 30 septembre 2023 à 20:38
Selon qu’il est verbe ou substantif, le terme « pouvoir » exprime des notions opposées. Verbe, il est l’expression d’un possible incertain ; substantif, il induit l’autorité, la décision. Cette ambiguïté sémantique n’est pas sans importance sur la perception qu’a l’élu de son pouvoir que, dans une démocratie, le peuple, auquel il appartient, lui a transmis. Il peut l’exercer selon son bon plaisir, quitte à déplaire... ou prendre en compte qu’il n’est que le dépositaire éphémère d’une puissance qui dépasse « le corps du roi » et que sa mission est de maintenir au mieux la cohésion nationale, quitte à en rabattre sur ses attentes personnelles.
Ce choix, en quelque sorte cornélien s’il n’est shakespearien, n’a rien de réfléchi, ne dépend pas des circonstances du vote, ni même du résultat de celui-ci, raz-de-marée ou victoire de justesse. Il s’est en réalité imposé à lui peu à peu, construit au fil de la vie, familiale et professionnelle, des réussites et des défaites, qui modèlent la volonté, le courage et l’ambition. Il a aussi dû à ce quelque chose d’inné qui forge une bonne partie des traits de caractère.
Certes, pour prétendre à la fonction suprême de l’Etat, outre une intelligence au moins « normale », mieux vaut avoir en son for intérieur le goût du pouvoir que la passion du consensus... mais, néanmoins, tout en écrasant sans pitié le concurrent, surtout s’il est un ami, savoir aussi se créer un réseau, quitte à déjà modérer et même abandonner certaines de ses certitudes... Cela bien sûr en prenant grand soin de présenter cette reculade, non pas comme une concession, mais, bien au contraire, comme le résultat d’une maturation personnelle.
L’étape du programme n’est pas anodine, car une immense majorité des citoyens - du moins parmi ceux qui ne se contentent pas de déposer dans l’urne le sigle d’un parti - va l’examiner, en retenir quelques bribes... bien plus que tenter de juger les capacités du candidat à accéder à la fonction qu’il vise.
En un mot, le programme doit engager le candidat, mais pas le contraindre. Enumérer des promesses qu’il sera possible de ne pas tenir en invoquant l’imprévisible - la croise pétrolière, le crash boursier, la pandémie ou le retour de la guerre - mais ne pas les préciser outre mesure. Macron paie cher son défaut de technocrate qui l’a conduit à déterminer le nombre exact de nouvelles places de prison... « Vous aviez dit 15 000, Monsieur le Président... Où sont-elles ? »...
Ensuite... Ensuite, l’élu se retrouve seul face à sa fonction... et c’est à cette instant que, sans même qu’il s’en rende compte, qu’il ait un instant pour le combattre, son moi prend le dessus et détermine sa manière d’exercer sa charge.
Sans aucune animosité ni contre l’un, ni contre l’autre, souvenons-nous des premiers instants des présidences de Chirac et de Macron. L’un descend les Champs-Elysées, laissant éclater sa joie au micro d’un reporter dangereusement juché sur une moto, l’autre entreprend une déambulation solitaire dans une Cour du Louvre parée pour l’événement... L’un, de caractère plutôt « bon ami », à force d’accommodements et d’indécision, se laissera emporté par l’immobilisme ; l’autre, se la jouant « jupitérien », à force de mépris et de morgue, sera plus conspué qu’aucun autre de ses prédécesseurs.
A noter que tous deux sont énarques... et que le moule rigide de l’Ecole Nationale d’Administration, pourtant réputé sans pareil pour broyer les caractères, n’a pas réussi à les rendre semblables. Ce qui conforte l’importance à accorder à la personnalité « primaire » du candidat et l’impérieuse nécessité pour le citoyen de voter plus en fonction des qualités et des défauts de celui-ci que de l’adéquation de son programme avec ses propres attentes, fussent-elles idéologiquement identiques.
En conclusion, il est dommage que, jusqu’à maintenant, dans les campagnes électorales, le candidat ne soit que rarement mis sur le gril par des questions portant sur des détails de ses activités antérieures qui, astucieusement disséquées, mettraient en lumière ici un velléitaire, là un narcissique, ailleurs un « florentin » ou encore... un pilote de pédalo... si palot que notre hôte l’a oublié.
PS : Attention ! Ne me faites pas dire que je vous incite à voter Roussel parce que, vous aussi, vous aimez la viande rouge, Rousseau parce que, vous aussi, vous détestez l’odeur d’un barbecue, Mélenchon parce que, vous aussi, vous portez des cols Mao... ou Macron, parce que, vous aussi, vous vous sentez l’âme d’un « chef »... On doit pouvoir trouver chaussure à son pied sans pour autant avoir à avaler son chapeau.
Rédigé par : Serge HIREL | 30 septembre 2023 à 19:47
"D'une certaine manière, ce "peuple adolescent" s'est débarrassé du pouvoir et des maîtres d'hier pour s'efforcer d'en inventer de nouveaux, conformes à ce qu'il avait cherché à édifier : une autre vie pour tous." (PB)
Etrangement notre Président du moment disait il y a 23 ans, il y a donc une génération depuis, 45 ans après 1968, soit deux générations avant, ce qui suit
Extrait de Emmanuel Macron : "Je ne suis pas un héritier"
Propos recueillis par F. Maignan et P. Oberkampf, publiés dans la revue Rue Saint-Guillaume en avril 2010 (n°158)
À l'occasion de la campagne présidentielle, Émile replonge dans ses archives, et vous fait (re)découvrir une interview d'Emmanuel Macron, l'ancien ministre des Finances aujourd'hui candidat à la présidentielle.
Interviewé en 2010 par la revue de Sciences Po, il se confiait après son ascension fulgurante au sein de la banque Rothschild.
Petit extrait de l'interview
Comment voyez-vous votre génération ?
*Très contrainte dans ses choix. Nous commençons notre vie active dans un environnement sur-contraint, où la dette publique va largement déterminer et réduire l'horizon de nos possibles. Les générations plus âgées, qui ont largement contribué à cette situation, voudraient aujourd'hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années. S'il reste une liberté à ma génération cest, compte tenu des contraintes qu'on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu'on le lui dicte.*
Il parlait des générations plus âgées, des soixante-huitards en somme !
Il n'a pas fait mieux avec le pouvoir !
"Jean-Pierre Le Goff Mes Années Folles - Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68". L'auteur donne une importance décisive à ce qui a suivi Mai-68 !" (PB)
Le désastre d'une génération suit le désastre des deux génération qui elles suivaient les désastres des générations précédentes...
Comme quoi tout change mais reste la même chose !
Seule la nature du désastre change !
Inutile de râler, ce sont NOS désastres !
Rédigé par : Claude Luçon | 30 septembre 2023 à 18:55
C'est parce que nous vivons en société, c'est-à-dire au sein d'un agglomérat de différences, de désaccords, de conflits, où l'individualisme a ses limites, qu'il est nécessaire qu'un pouvoir émerge pour régir le fonctionnement de cette société.
Mais qui dit pouvoir, suppose obligatoirement lutte pour ce pouvoir. Ce qui suppose la maîtrise de l'art de le conquérir - « Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres » (Diderot) -, de le garder et surtout, une fois conquis, de l'utiliser et de le partager.
Le pouvoir ne doit être l'objet ni de fascination, il lui manquerait alors son indispensable dimension altruiste, ni de répulsion, faute de pouvoir il n'y aurait alors plus de politique. Mais il exige de la part de ceux qui se lancent à sa conquête volonté désintéressée, pleine conscience de leurs capacités, autorité naturelle, fermeté dans les convictions, abnégation, autant de qualités entre autres garantes d'un exercice correct du pouvoir.
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@ Aliocha 30/09/23 09:39
Il arrive aussi que Dieu ne suffise pas toujours à guérir les maux de la pensée et que la médecine constitue alors un précieux recours. Pour ce qui est de me cultiver, je vous rassure, je me soigne et ma bibliothèque, j'allais dire ma pharmacie !, est correctement garnie. Bien à vous et profitez du week-end pour vous détendre.
Rédigé par : Michel Deluré | 30 septembre 2023 à 16:14
« La différence tient probablement à la priorité que chacun de nos chefs d'Etat a assignée à son exercice du pouvoir. Pour de Gaulle, ce fut un devoir. Pour Pompidou, un métier. Pour Giscard, un esthétisme. Pour Mitterrand, un tour de force. Pour Chirac, un immobilisme. Pour Sarkozy, de l'action. Pour Hollande, le commentaire. Pour Macron, un narcissisme. » (PB)
Ah, qu’il est beau le repentir du Boss, qui ayant oublié Hollande dans sa très pertinente liste de nos présidents élus au suffrage universel, s’empresse de réparer son oubli. ;-)
Je vais être honnête, j’avais lu le billet ce matin, par manque de temps, je n’avais pu le commenter.
Et revenant sur le métier, « ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie », comme dit l’autre, je me suis rendu compte que l’absence de Hollande m’était passée complètement inaperçue en première lecture, les commentaires suivants révélant cet oubli… si… si… !
Vous me direz qu’une absence passe inaperçue, il n’y a là rien que de très normal, surtout pour un président qui se voulait normal !!
Tout ça pour dire que ceux qui accusent le Boss d’avoir zappé volontairement Hollande, se trompent, on peut très bien, très aimablement oublier que Hollande fut notre président, sans aucune volonté de nuisance. Ce fut mon cas.
Mais au fond cet oubli involontaire n’est-il pas le pire des mépris… involontaire ?
Je m’étais promis de rectifier un oubli que par contre j’avais remarqué, et qui méritait de figurer en conclusion du paragraphe cité, c’est la lente, progressive et inexorable perte de pouvoir de nos présidents successifs, signe de la disparition de la France, comme pays indépendant, réduite à l’état d’une province du nouvel Empire germanique gouverné par la très Teutonne Ursula von der Leyen.
Cette Ursula me fait penser à la Cruella de Disney, dans les Aristochats (on a les références qu’on peut, surtout quand elles sont pertinentes) par sa volonté non seulement de fédéraliser l’Europe, mais aussi de l’islamiser.
Il n’y a qu’à voir la façon dont elle impose à Giorgia Meloni, un accueil d’invasifs africains sous de fallacieux motifs d’humanité.
L’essentiel a été dit par caroff | 30 septembre 2023 à 11:43, rien à ajouter sinon l’épisode qui relève de la farce tragique où Macron part en Chine négocier on ne sait trop quoi, avec l’impératrice Ursula qui le tient en laisse.
Épisode lamentable et grotesque qui m’a fait honte à la France.
Mais au fond le billet le dit très bien en conclusion, mais sous une autre forme :
« Pourquoi pas aussi le pouvoir sur soi ? » (PB)
Le pouvoir d’être la France tout simplement.
Admirable billet, qui de silence involontaire (i) en second degré involontaire (?) raconte avec exactitude la lente agonie du pouvoir en ce pays.
Rédigé par : Tipaza | 30 septembre 2023 à 15:16
« Pourquoi pas aussi le pouvoir sur soi ? » (PB)
« Je suis maître de moi comme de l'univers »
Corneille-Cinna, acte V scène 3
Rédigé par : Exilé | 30 septembre 2023 à 13:31
Au moins avec Sarkozy j'ai découvert toutes les arcanes de la justice, enfin je ne suis pas le seul, comment s'en sortir quand on a autant de casseroles aux fesses.
Fillon et Penelope aussi ont ouvert tous les champs du possible, on pouvait penser que Jérôme Cahuzac était bien seul dans son coin, il faut dire qu'à LR la justice est l'avenir de l'homme.
Bien sûr ils s'en sortiront car la vergogne ne les étouffe pas, je comprends aussi notre mauvais classement. Pas très glorieux mais loin de celui du Cinglé, il faut reconnaître que Sarko qui incite à négocier avec ces voyous, a pour le moins la fibre sensible des franchisseurs de lignes blanches:
https://atlasocio.com/classements/economie/corruption/classement-etats-par-indice-de-corruption-monde.php
Fillon qui parle le russe couramment... Enfin celui des circuit financiers de la récompense, avait choisi un exil exotique, pour travailler sa nouvelle langue. Au moins avec Nanard pas de chichi, le pognon et ses attributs est un langage universel, pas besoin de raconter des salades à côté pour se justifier.
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2023 à 13:04
Cher Philippe Bilger,
Que ferai-je du pouvoir ? Telle est la question que vous auriez aimé voir posée par nos présidents successifs.
Pardon de quitter les hautes sphères de la réflexion pour m’en tenir au bilan concret de l’exercice du pouvoir, à la fois pour le rayonnement de notre pays dans le monde, mais aussi pour notre vie quotidienne.
En d'autres termes, qu’importe au fond la réflexion, la conception du pouvoir, les moyens mis en œuvre, la seule chose qui importe, c’est le résultat.
Si de Gaulle et Pompidou ont globalement su utiliser le pouvoir pour servir les intérêts de la France, développer sa puissance économique et sa richesse, promouvoir sa cohésion nationale, son identité, sa souveraineté et son art de vivre, leurs successeurs, par paresse, démagogie et soumission à la doxa progressiste, n’ont cessé de brader cet héritage depuis 50 ans.
Il n’y a pas un domaine qui n’ait été épargné par cette déconstruction. Je n’en citerai que deux.
1) Depuis 50 ans, tous les budgets publics sont en déficit, avec une dette qui augmente chaque jour. Nous avons pris le pli de vivre à crédit. On se souvient que le projet de « Règle d’Or » de Sarkozy s’est fracassé sur notre addiction à la dépense publique. Le jour se rapproche où il faudra que chaque Français rembourse 44 300 € de dette publique dans les meilleurs délais. La rigueur, la vraie, sera alors au programme pour de longues années.
2) L’immigration, favorisée par le surmoi progressiste des Français lors des élections, impacte chaque jour davantage la vie quotidienne des Français. L’islam conquérant a imposé son vocabulaire et remplacé les arabes par des musulmans ; l’Afrique qui se déverse chez nous transforme les clandestins en migrants, les illégaux en sans-papiers ; la cité et le quartier ont perdu leur signification d’antan ; nos équipes de foot s'africanisent ; nos écoles et nos villes sont gangrenées par l’insécurité et la violence.
Abayas, harcèlement scolaire, punaises de lit, voilà les plus récents effets dévastateurs d’une immigration qui bouleverse notre pays de façon quasi irrémédiable.
Que fera le prochain président du pouvoir ? Saura-t-il sauver ce pays de la tiers-mondisation et de sa disparition ? Voilà la seule question qui vaille.
Bonne journée à vous.
Rédigé par : Florestan68 | 30 septembre 2023 à 12:41
"On comprendra pourquoi, entre fascination et répulsion, toutes les facettes qui consistent à gouverner les hommes sont subtiles, diverses et contrastées." (PB)
Je pense qu'il faut distinguer ceux qui ont gravi tous les échelons pour accéder à la présidence de la République, en écrabouillant la concurrence avec des méthodes que la morale réprouve de ceux qui ont souhaité être maire de leur commune.
L'un d'entre eux, que j'ai bien connu, était devenu l'édile d'une ville moyenne (20 000 habitants). Alors que je lui demandai les raisons de cette campagne victorieuse à laquelle il avait sacrifié beaucoup de son temps, de son énergie, et de ses relations intrafamiliales, il me répondit qu'il voulait mettre en oeuvre le programme qu'il avait conçu pour sa ville. Il avait milité dans des associations locales et permis grâce à ses engagements de modifier à la marge des projets qu'il jugeait néfastes pour le bien commun.
Ne lui restait donc que la magistrature communale qui l'autorisait à réaliser ses ambitions, non pas personnelles mais publiques.
Aucunement un homme de pouvoir, mais résolument un homme d'action qui savait néanmoins donner des ordres aux services de la commune plutôt réticents à appliquer son programme !
Quant aux présidents mentionnés par notre hôte et surtout pour la dernière vague de présidents élus (Hollande et Macron), il est crucial de souligner, encore une fois, que leur marge de manoeuvre nationale est infime comparativement aux contraintes européennes. L'application de leur programme, si ambitieux soit-il, se heurte à la perte de souveraineté dans presque tous les domaines: qui décide en matière d'immigration sinon la CEDH en dernier ressort, qui décide du budget sinon la Commission européenne, qui décide des règles de la vie commune ? Qui décide de la politique agricole ? Qui décide de la politique environnementale ??
En tout cas pas la France...
Leur reste le pouvoir de parler et de commenter, ce que Macron, le plus bavard de la bande, s'emploie à faire en imposant son narcissisme plusieurs fois par semaine à la télévision.
Il est donc responsable de tout puisqu'il décide de tout y compris des nominations dans tous les organismes où sa signature est requise.
Et c'est sans doute avec le choix des courtisans et des courtisanes que s'exerce son pouvoir avec le plus de volupté !
Rédigé par : caroff | 30 septembre 2023 à 11:43
"...Qu'on ne rie pas mais, sur ce plan, je me suis toujours senti "gauchiste" (PB)
Vous gauchiste ? Quelle horreur ! Que consommiez-vous à l'époque ? Heureusement que pour le bien de tous, vous avez fait amende honorable, vous vous êtes excusé et avez rejoint le monde des gens normaux. On vous pardonne cette faute pourtant inexcusable.
Revenons sur le pouvoir, sujet du jour, moi j’en vois un en ce moment, c’est celui que détiennent les nombreux OQTF algériens criminels, le dernier à Versailles, pour perpétrer en toute tranquillité et impunité leurs massacres de gens faibles faciles à torturer, tabasser, violer, sachant que pour éviter d’être expulsés, ils doivent accomplir un crime qui obligera la France à les garder sur notre sol, le procès débutera dans des mois voire des années et il aura toutes ses chances d’être à nouveau dans les rues pour vice de procédure, manque d’éléments fiables concernant l’accusation, etc. etc. les juges rouges sang y veilleront, la mamie versaillaise ils s’en tamponnent les coquillettes.
L’autre pouvoir, diabolique celui-là, c’est celui du cinglé de l’Elysée qui se permet en toute arrogance et mépris de sélectionner ses indignations : intervention immédiate sur les médias pour soutenir le délinquant Nahel et accabler le policier toujours incarcéré car par malchance il est non OQTF mais rien sur la dame de Versailles torturée tabassée violée par un algérien OQTF, silence radio sur tous les merdias gauchistes. Au passage, Lola et la jeune femme de Cherbourg sont déjà remisées aux oubliettes de la bien-pensance gauchiste macronienne.
Ce pays est géré par un monstre, il continue à appuyer tous ceux qui participent à la destruction de la France, en dernier cet OQTF qui n’a provoqué aucune réaction de dégoût de la population ni des merdias tous de gauche à part CNews qui se fait insulter et traiter de fasciste quand il ose en parler.
Pour tous les autres « c’est pas Versailles ici ».
Ben voyons !
Rédigé par : sylvain | 30 septembre 2023 à 11:29
« Malheureusement les programmes des partis politiques essaient tant bien que mal de nous dire ce qu'ils feront au pouvoir mais ne s'avancent jamais sur cette piste fondamentale : que feront-ils du pouvoir ? » (PB)
Ah ! Encore et toujours les programmes, aussi fades que conventionnels ! Mais quand comprendrons-nous enfin qu'ils ne permettent pas de mettre en évidence la solidité de ceux qui les agitent et les ânonnent ?
Certes, le programme, de préférence sur papier glacé en quadrichromie ou bien sous la forme d'un grand spectacle médiatisé, est la clé magique dont tout politicien a besoin pour se faire élire, quitte à en avoir oublié le contenu dès 8 h 02 au soir des élections, mais un programme, qui ne reflète au mieux que la direction générale à donner à une politique, suffit-il à garantir que l'homme ou le parti qui s'en réclame aura la capacité de faire face aux aléas de la vie politique locale voire mondiale en temps de crise ?
Par exemple, M. Macron a-t-il prévu d'évoquer le Covid dans son programme ?
Non et pour cause, mais si nous ne pouvons pas lui en tenir rigueur dans le détail, nous pouvons tout de même lui reprocher de ne pas avoir évoqué le livre blanc établi par des experts ayant évoqué des risques de pandémie.
https://www.lepoint.fr/societe/coronavirus-des-2008-des-experts-francais-redoutaient-une-pandemie-16-04-2020-2371644_23.php#11
A-t-il évoqué un risque de guerre aux confins de l'Europe ?
Non, ce qui prouve qu'il n'avait aucune vision d'ordre géostratégique.
A-t-il évoqué les risques de submersion migratoire ?
Non, il a préféré n'en faire qu'à sa tête en ayant ignoré les avis de ceux qui auraient pu le mettre en garde sur un danger du même ordre qu'un risque de guerre, alors que les Français n'ont jamais été consultés sur cette question primordiale.
Et tout à l'avenant, pour un homme seulement avide de pouvoir et des hochets qui l'accompagnent et ne rêvant que de flatter son ego.
Mais normalement, le pouvoir ne devrait-il pas être avant tout un moyen et non une fin en soi pour servir avec humilité son pays et ses compatriotes ?
Rédigé par : Exilé | 30 septembre 2023 à 10:28
Sarkozy qui a tellement "plu", et tellement dans "l'action", a été viré comme un malpropre par les Français et remplacé par le plus nul de tous, et aussi éjecté par son camp qui n'en voulait plus.
Il a amené LR aux présidentielles, avec la Grande Bourgeoise, à un score anorexique... Il pense toujours être dans le jeu, et pourtant...
Une Ukrainienne de plateaux TV, à chaque fois, le renvoie elle aussi dans ses buts: qui "c'est celui-là qui veut négocier" avec le Cinglé ? il n'est "rien".
Sarkozy fut le pire des présidents, comme l'autre de la rue du Cirque, deux nuls pour un pays qui rêve toujours d'un Winston à la française.
Ces deux nous ont enfoncés un peu plus, et la claque à leur endroit est d'autant plus cinglante que les Français ont reconduit deux fois Macron pour les mettre sur un futur meilleur.
Tu parles de deux lumières ! Sarko, Pépère, avec eux ce fut un calvaire à tous les niveaux du régalien, le manque d'imagination et le manque de courage politique, Macron malgré une réforme de retraite peut-être un peu étriquée, a eu le courage de la mettre sur la table et de la faire passer. Tout le reste est littérature.
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2023 à 10:05
Nous avons notre moulin à vent ici. Il s'appelle Bayrou, Bairou disent les Parisiens.
Et bien sûr comme toute éolienne, alors que les pales tournent, lui reste au centre. Éternellement. Les pales font le travail, lui non.
C'est un vrai narcissique et cela depuis ses années de lycéen au lycée Barthou.
Et pour faire de la godille et rester au centre quand il n'y a pas de vent, il faut utiliser des formules bateau. La dernière qu'il a employée sur Twitter ou X, c'est le mot passe-partout "Humanisme". Ce qui veut tout dire et rien dire, déchaînant pour rien des vents contraires. Et lui de tenter encore et encore d'exister.
Il faut dire que sinon il ne serait rien.
https://www.youtube.com/watch?v=igwdC8N7QzA&list=LL&index=55&ab_channel=Citoylien
Par contre silence sur la demande de parents d'un collège palois de pouvoir faire bénéficier leurs enfants lors d'un voyage d'étude géologique d'une salle de prière... oups pardon le rectorat précise qu'il ne s'agit pas d'une salle de prière mais d'un "lieu dédié"…
Du vent… du vent… du vent...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 septembre 2023 à 10:03
"Si ce thème du pouvoir, qui m'a toujours obsédé - convient-il d'y voir un trait de caractère habité par un désir d'emprise ?" (PB)
Et/ou de ne pas en subir et/ou d'en épargner le joug aux autres. Ou du moins, autant qu'il est possible ici et maintenant.
Mais cela ne peut pas aller très loin. D'abord parce que les circonstances générales sont ce qu'elles sont, et en plus car notre hôte, si je ne fais pas erreur, est catholique, donc pris dans une Eglise à fonctionnement pyramidal dont les laïcs ne sont rien.
Le pape est là pour décider des affaires de foi, les prêtres pour régenter les mœurs en plus du sacrifice de la messe, sans compter les bonus, savoir, par exemple, prétendre au pouvoir absolu.
Comme le pape en tombant le masque, usurpant le rôle de César en intimant de laisser les Barbares déferler en Europe. Si j'avais été l'un des gouvernants convoqués à m'extasier devant le prophète de la fin de notre monde, chaque mot aurait fortifié ma résolution contraire, et je me serais purifié, d'une façon ou d'une autre, en rentrant chez moi.
Je signale à toutes fins utiles que ceux de l'Empire romain ne venaient pas forcément les armes à la main, mais qu'ils ont fini par le détruire. Or nos Barbares sont composés d'une large part de musulmans, gens que leur foi rend souvent hostiles, de même que contre la liberté, alors que les Barbares du temps de Rome étaient plus libres que les Romains.
Ils apportaient donc de l'air frais au milieu des violences, tandis que les actuels amènent des relents d'oppression.
Mais pour le pape, et pour tant d'autres, mieux vaut ces gens, des Poutine et autres tyrans, parce que le milieu naturel du monothéisme, surtout catholique et musulman, est l'oppression.
L'idée est que si on est opprimé, chouette martyr, rira bien qui rira le dernier, on sera au ciel, le persécuteur, en enfer. Si on persécute, bien sûr, on sera avec les anges, et ses grillades brûleront encore, avec les diables. Ce sont des relations de pouvoir, sadomasochistes moins le sexe, et encore...
On parle d'amour, bien obligé, c'est dans le texte, mais la toute-puissance de Dieu, et ce qui tourne autour, tel est le seul et véritable enjeu.
Face à cela, la relation de libre face à un libre, d'équilibre des pouvoirs, c'est, comment dire ? aussi barbant que la messe pour un incroyant, on y assiste quand on ne peut s'y soustraire, on pense à autre chose en se retenant de tomber dans les bras de Morphée.
Le monothéisme, surtout sans contre-pouvoir, a des affinités électives avec le pouvoir, et surtout le plus absolu. Il ne peut donc que l'infuser à ses croyants, et c'est fort fâcheux, je ne vois pas un prêtre capable d'en désinfecter ses fidèles, tout au plus peut-il profiter des scrupules de certains pour mieux en abuser.
Double travail : si on veut être bon chrétien et capable de liberté et de responsabilité, il faut suivre deux logiques, et pas les mêmes personnes : ce qui implique, en somme, deux fois plus de travail, et d'intégrer deux logiques, comme si on devait sans cesse passer d'une langue à l'autre.
Au moins.
C'est un hasard si la démocratie est née en terre païenne, et qu'elle est revenue plus forte type ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort en terre anglo-saxonne, je veux dire en territoire de pluralisme religieux ?
À défaut de plusieurs dieux, une multitude de sectes créent un pluralisme libéral.
Mais c'est très bancal, par nature, le monothéisme aspire à l'unité sous un chef, et unir la direction des corps et des esprits, ce qui se révèle dans la caricature totalitaire née de lui et pas des dieux Pan un peu trop morts pour qu'on puisse décemment leur déverser quoi que ce soit sur le dos.
Le fanatisme est surtout monothéiste et post-monothéiste... Le pape, avec son "fanatisme de l'indifférence", atteint des sommets d'art de se défausser sur le autres et d'abjection, je m'attends que s'il y a le moindre problème d'emploi du temps pour envoyer les enfants au catéchisme, le digne François parle de "pédophilie de l'esprit".
Pour dissimuler aux autres, à soi ou aux deux, des mœurs si admises chez ses semblables qu'il a fallu que la société civile et César s'en émeuvent pour que l'Eglise fasse mine d'y porter quelque remède.
Et qu'on n'aille pas invoquer le jésuitisme, la gauche ou le raton laveur, comme je l'ai expliqué, le caractère primitif de la croyance passe par une sorte d'ordalie dont la violence infligée ou subie est la pierre de touche.
Les enfants disent, moi c'est moi et toi, tais-toi, le monothéisme induit de se croire porteur de vérité méprisée si on est persécuté, et combattant contre l'erreur si on est persécuteur.
Deux poids, deux mesures... On peut aller contre, mais le naturel revient au galop, et le pape le montre bien, en prenant à son aise avec ses hôtes, alors qu'il se tait face aux vrais responsables du problème migratoire.
Je veux dire les tyrans et les incapables fuient, souvent partagés entre la haine qu'ils leur portent, et celle qu'ils nourrissent à notre égard.
Les vrais responsables d'un problème ?
Ceux qui ont le pouvoir, mais comme on en a peur, ni les tyrans, ni un dieu présumé créateur tout-puissant éventuels ne sont incriminées par les foules soumises, on s'en doute.
Dans les romans policiers, on peut se douter que celui réputé innocent est coupable, paraît-il, en politique et en religion, c'est encore plus le cas.
On prétend qu'il n'y a pas de crimes parfaits ?
Bien sûr que si.
Il y a trois genres de crimes parfaits à la portée de toute personne un tant soit peu puissante et habile : commettre un crime qui n'est pas reconnu tel à son époque, exemple, violer sa femme quand c'était permis, double jouissance que celle du sexe et de la secrète perversité.
Commettre un crime improuvé dont aucune trace ne reste, donc pas d'indice pour remonter jusqu'à soi en détruisant ou en cachant le corps.
Commettre un crime et être si haut que personne ne vous envisage coupable, ou que l'on dise que même dans ce cas, ce n'est pas aussi grave que de casser le vase Ming du salon, exemple, la longue impunité des pédophiles, surtout les prêtres, le triomphe plus moderne de Polanski.
Ce qui paraît acrobatique, c'est le crime parfait hors de sentiers si balisée, ça oui, d'accord...
Tout le monde ne peut pas skier hors piste.
Rédigé par : Lodi | 30 septembre 2023 à 09:41
L'accession de Narcisse au pouvoir aurait donc cette capacité de révéler au miroir de l'eau démocratique l'image que chacun se ferait de son devoir de citoyen, quand l'icône tutélaire qui en inventa la Constitution sut montrer l'exemple de l'accession à l'âge adulte qui sait qu'il n'y a de pouvoir que sur soi-même dans l'exercice de la liberté.
"La relation intersubjective est une relation non symétrique. En ce sens, je suis responsable d'autrui sans attendre la réciproque, dût-il m'en coûter la vie. La réciproque, c'est son affaire." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
À mon sens, splendide définition du respect d'autrui, ou de l'amour du prochain, occasion de saluer fraternellement F68.10 qui nous avait offert cette citation.
Occasion certaine aussi que nous permet notre hôte de tenter de nous libérer de l'emprise des idoles pour accéder à la maîtrise de soi, qui alors n'est plus soi mais équilibre de la relation à autrui en cette responsabilité qui nous incombe de savoir ne plus réfléchir uniquement avec ce que nous avons dans le pantalon pour les messieurs, et au front pour les autres du greffon de toutes les dominations.
Si l'aspirine est nécessaire, on se rappellera que la médecine ne sait que panser alors que Dieu guérit, et qu'il n'est pas interdit à M. Deluré comme aux étudiants de Deviro d'accepter malgré les admonestations diverses et variées, de se cultiver :
https://www.redalyc.org/journal/4095/409557750008/html/#B14
Rédigé par : Aliocha | 30 septembre 2023 à 09:39
« La différence tient probablement à la priorité que chacun de nos chefs d'Etat a assignée à son exercice du pouvoir. Pour de Gaulle, ce fut un devoir. Pour Pompidou, un métier. Pour Giscard, un esthétisme. Pour Mitterrand, un tour de force. Pour Chirac, un immobilisme. Pour Sarkozy, de l'action. Pour Macron, un narcissisme. » (PB)
Résumer en une formule lapidaire le parcours de nos présidents de la République me paraît non seulement un peu court, mais parfaitement injuste.
Tous les présidents ont marqué leur passage à l’Élysée de leur empreinte, liée à leur personnalité plus qu’à leurs décisions.
Président n’est pas une tâche facile. Il faut prendre trente décisions par jour qui seront systématiquement contestées par une opposition plus prompte à contester tout et n’importe quoi qu’à proposer des solutions pertinentes.
Oppositions de gauche et de droite qui se retrouvent pour déposer des motions de censure qui sont systématiquement rejetées, comme encore celle d’hier. À croire que la majorité relative ne se porte pas si mal que ça…
À noter que François Hollande a carrément été snobé. Il est vrai que, si l’on omet l’affaire Leonarda, l’affaire Théo et aussi sa déclaration sur le fait de ne pas se représenter en décembre 2016 (cas unique dans la Ve République), il n’a pas vraiment laissé de traces de son passage à l’Élysée, si l’on excepte ses petites escapades en scooter pour aller rejoindre sa maîtresse qui depuis est devenue sa femme.
En fait, sans l’affaire du Sofitel de New York, c’est DSK qui devait se présenter à l’élection présidentielle de 2012. Il était d’ailleurs largement en tête dans tous les sondages. Donc FH n’était en fait que le candidat de substitution. Et il faut reconnaître que les choses ne sont pas améliorées par la suite avec les candidatures de Benoît Hamon en 2017 et Anne Hidalgo en 2022…
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2023 à 08:28
La première hypocrisie en ce qui regarde le pouvoir consiste à le nier en assimilant le pouvoir à un service. "Je vous servirai avec amour", s'est exclamé notre actuel président le soir de son élection. Probablement était-il sincère, lui dont le pouvoir se résume à un "narcissisme", analysez-vous. Pour bien exercer le pouvoir, il faut reconnaître qu'on aime le pouvoir et distinguer ce légitime amour du pouvoir qui aiguillonne notre ambition de l'amour de ceux qu'on veut servir une fois au pouvoir.
La génération 68 "s'est débarrassée du pouvoir et des maîtres d'hier pour s'efforcer d'en inventer de nouveaux, conformes à ce qu'il avait cherché à édifier : une autre vie pour tous" (PB). Elle a tué le père pour substituer au pouvoir du père le pouvoir des frères comme le notait Tony Anatrella dans "Non à la société dépressive". Elle a fait son "repas totémique" pour absorber le père et son pouvoir et en a conçu une indigestion. Elle est devenue malade du pouvoir. Elle l'a pris et n'a plus voulu le lâcher. Elle non plus n'avait pas travaillé sur son amour du pouvoir. L'adolescent d'hier et l'enfant d'aujourd'hui n'hésite pas à poser à ses maîtres la question de l'anarchiste: "Qui t'a fait roi ?" L'enfant et ses parents sont condamnés à se décevoir. Ceux-là répriment celui-ci qui se sent opprimé, écrasé par les autres. L'adolescent secoue le joug de cette oppression en décidant que le pouvoir n'a pas lieu d'être. Il prend le pouvoir en ne sachant pas qu'en le prenant à contre-pied, en prenant le pouvoir comme un contre-pouvoir, il désire encore le pouvoir et il l'exerce en inversant la hiérarchie des priorités qui devraient le légitimer.
De Gaulle a pris le pouvoir en élevant son pays au rang d'un mythe ou d'une "princesse de conte de fées" pour s'imposer en prince charmant dans une épopée dont il devint le barde avec une telle autorité qu'il déclara qu'"après lui, ce serait le vide ou le trop-plein" et que sans lui, la fonction était réduite à néant. Giscard a exercé le pouvoir comme "une esthétique", il a gouverné avec distinction. Pour lui, le pouvoir était un style. Il a transcendé le style de la bourgeoisie voltairienne et a exercé un pouvoir généreux et intelligent.
François Mitterrand et Jacques Chirac ont eu un rapport inversé au pouvoir: celui-ci l'a pris, mais "pour n'en rien faire", pris de peur que les équilibres précaires sur lesquels reposait la société française ne soient bouleversés ; celui-là a aimé jusqu'à l'ivresse les combinaisons du pouvoir et a exercé un pouvoir machiavélien qui a divisé la société et accentué les inégalités entre la classe moyenne et "les nouveaux pauvres" ou "économiquement faibles", deux notions qui ont émergé ou se sont popularisées sous sa présidence. Les résultats du socialisme d'affichage ne sont pas probants.
Nicolas Sarkozy a intériorisé son ambition en énergie et a transformé son angoisse d'être quelqu'un en une transcendance de l'action. Ce fut notre dernier président à avoir été élu pour faire quelque chose du pouvoir qui le tenaillait pour prendre confiance en lui-même. Ce fut un président immature, mais qui fit une utilité de son immaturité.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 30 septembre 2023 à 07:02
« La différence tient probablement à la priorité que chacun de nos chefs d'Etat a assignée à son exercice du pouvoir. Pour de Gaulle, ce fut un devoir. Pour Pompidou, un métier. Pour Giscard, un esthétisme. Pour Mitterrand, un tour de force. Pour Chirac, un immobilisme. Pour Sarkozy, de l'action. Pour Macron, un narcissisme. » (PB)
La priorité assignée par Hollande à son exercice du pouvoir ne figure pas dans de la liste de celle des autres présidents de la Cinquième République.
Ce n’est pas un oubli, juste une immense difficulté pour résumer en un mot l’incarnation de la fonction par Hollande. Arrivé au sommet par hasard, sans foi, sans charisme, sans autre motivation que la soif du pouvoir, il s’est retrouvé englué dans les tergiversations et la contestation d’une évolution du code civil pour légiférer sur l’homosexualité.
Le petit tour de scooter pour aller rue du Cirque a accentué l’impression que la débauche de pouvoir avait pour priorité de finaliser des actions relatives à la sphère privée. Si la priorité est de gérer l’accessoire, alors le pouvoir est dilué, gâchis incommensurable, cinq années perdues, la France a sombré.
L’action dans l’ombre, les nominations et les transferts de compétence, tout cela n’est pas un mode de fonctionnement qui peut rendre populaire. Le pouvoir transparent, invisible, est impalpable.
Une citation terrible résume son inaction chronique, Hollande a déclaré que le chemin, c’est là où il va ! Eh non ! Hélas quand un président détient le pouvoir, il ne suit pas un chemin, ne se laisse pas convaincre d’aller à gauche ou à droite une fois l’intersection atteinte.
Pour Hollande, l’indécision fut un leitmotiv mais pas une priorité.
Rédigé par : Vamonos | 30 septembre 2023 à 01:53