J'aime les sujets qui s'appliquent à tous les domaines, de la vie personnelle aux débats politiques et aux joutes médiatiques. Le sourire à l'évidence fait partie de ceux-là.
Ce billet m'est inspiré par la belle aventure sportive de Coco Gauff, 19 ans, grande joueuse de tennis américaine. Il y a un an, elle avait été battue sèchement en finale du tournoi de Roland-Garros mais, notamment depuis quelques mois, elle ne cesse de remporter victoire sur victoire. Elle a disputé la finale de l'US Open, qu'elle a gagnée.
Cette métamorphose, selon elle, est due principalement au conseil étrange que lui a donné Brad Gilbert, un entraîneur qui a rejoint son équipe dirigée par un Espagnol. "La première fois que j'ai rencontré Brad, l'une des premières choses qu'il m'a dites, c'est qu'il fallait que je sourie davantage, ça n'avait rien à voir avec mon jeu...Je pensais que pour gagner il fallait être très sérieuse, ce qui est vrai mais il faut aussi prendre davantage de plaisir..." (L'Equipe).
Depuis le début d'une série impressionnante de victoires (une seule défaite sur dix-sept matchs), en effet elle a changé. Elle qui était sombre, introvertie, contractée, presque antipathique sur les courts, s'est muée en une sportive redoutable mais à l'apparence aimable, heureuse, souriante.
Coco Gauff fournit une clé pour beaucoup de comportements intellectuels, politiques, médiatiques, humains. Je ne suis pas sûr que le sourire qui lui a été conseillé n'ait eu rien à voir avec son jeu. Il l'a irrigué, enrichi, allégé, civilisé en quelque sorte.
Le sourire met de la légèreté dans la gravité et offre l'avantage d'adoucir l'aride, de limiter l'austère et de relativiser le dogmatique ou le péremptoire. Je suis frappé de voir, pour en avoir été moi-même souvent le témoin et pour avoir tenté d'appliquer cette règle de bienséance, à quel point les moments les plus convaincants, les plus passionnants, les plus intenses, dans les exercices de communication au sens large, relèvent de ces affrontements qui ne cédant rien sur le fond sont magnifiés, rehaussés par le sourire de ceux qui s'y livrent.
Le sourire, avec la courtoisie, manifestant la forme la plus appropriée pour les discussions approfondies ou superficielles.
Rien n'est plus contre-productif, où que ce soit, que la volonté de surtout ne jamais faire apparaître le moindre contentement dans les situations où on doit écouter, argumenter, répliquer ou convaincre. L'air sinon désagréable du moins un tantinet rébarbatif, loin d'imposer l'adhésion de ses contradicteurs, la rend en réalité impossible. On n'a pas envie de complaire fût-ce du bout des lèvres et de la parole, à tel ou telle si implacablement sérieux, tellement dénué de charme humain...
On peut d'ailleurs s'interroger sur ce qui conduit un certain nombre de personnalités, connues ou non, à présenter d'elles-mêmes un verbe, une image, une apparence, de la gravité, sans sourire. Sans la grâce venant instiller le sentiment que rien n'est véritablement tragique quand il n'y a pas mort d'homme.
Cette affectation continue de gravité provient sans doute du désir narcissique d'être jugé à sa juste valeur, considérable donc, et par la crainte que le moindre relâchement dans la contraction physique et intellectuelle vous fasse sous-estimer. Si j'osais, je dirais même que ces compulsifs de la grise mine seraient prêts à nous faire dériver vers des risques d'ennui!
Mais l'autre angoisse est qu'en étant souriant, autrui, parfois coupable d'appréciations superficielles et trop rapides, vous définisse comme une personne drôle, sans véritable profondeur. On a donc peur pour soi et peur des autres.
Le sourire doit, pourtant, advenir telle une libération, une respiration, susceptibles de faire don à l'esprit, aux idées et à l'intelligence, d'un écrin tout de gentillesse et d'amabilité. Contrairement à l'attitude de tant de questionneurs inquisiteurs des médias, le visage ne doit pas être un élément à charge supplémentaire, une pièce de plus dans la machine de l'accusation.
Pour sortir de ces sphères et rejoindre l'art de la vie et l'esthétique des êtres, peut-on nier qu'il y a d'indiscutables beautés mais qui demeurent froides, d'une certaine manière inertes parce que le merveilleux mouvement d'un sourire ne les a pas réchauffées ?
Pour tous, quoi que nous pensions, que nous vivions, le sourire ne nous fait pas perdre de la profondeur, il l'orne. Il représente un parfait décor pour notre théâtre intime. Je dis qu'il faut au moins s'efforcer d'atteindre cet état où à défaut de se sentir bien, on joue à le faire croire.
Au début du pontificat du pape François, dans ses dix recommandations à la Curie, il avait donné aux cardinaux ce dernier conseil, le même que celui de Brad Gilbert à Coco Gauff : "Et puis vous pouvez sourire".
Le sourire est, en effet, une force.
@ Lodi
Je n'ai rien compris au commentaire décousu que vous m'avez adressé où il est question d'identité sexuelle, de genre, de greffe des tribunaux, de police, de chirurgie esthétique, de rente et de destruction créatrice des entreprises !
Manifestement vous vous êtes trompé "totalement" de personne, mais ce n'est pas la première fois et franchement je m'en moque et préfère en sourire !
Rédigé par : Axelle D | 13 septembre 2023 à 01:57
@ Mitsahne | 11 septembre 2023 à 18:34
Continuant mes recherches sur le zolpidem, je trouve ceci qui vous concerne peut-être, à vous de juger :
"BASE DE DONNÉES PUBLIQUE DES MÉDICAMENTS
Dernière mise à jour le 04/09/2023
STILNOX 10 mg, comprimé pelliculé sécable ANSM - Mis à jour le : 01/07/2023
4.2. Posologie et mode d'administration
Dose
Sujets âgés ou fragilisés
Les sujets âgés ou fragilisés étant particulièrement sensibles aux effets du zolpidem, la posologie recommandée dans cette population est de 5 mg (soit 1/2 comprimé).
Les soldates infirmières et les sergents médecins étaient aux ordres !
J'avais tort sur mon texte précédent sur ce sujet. Pardonnez-moi !
C'est pire !
Il ne nous reste qu'à attendre l'interdiction complète, peut-être même pas, ceci permettra aux dealers de drogues de venir s'installer près des Ehpad et résidences pour seniors et casser quelques pharmacies pour se procurer le produit pour leur commerce !
Rédigé par : Claude Luçon | 12 septembre 2023 à 20:18
@ Axelle D | 12 septembre 2023 à 12:17
Il y a bien des problèmes.
Chaque fois qu'un sujet inspire, on le considère comme central, chaque fois qu'il ennuie, on le minore, c'est "humain trop humain."
Sachant ce bais, nul ne devrait s'agacer pour si peu, c'est comme mais moins passionnant, je pense, que l'éternel débat pour savoir si le vin de Bourgogne est meilleur que celui de Bordeaux, à moins que ce ne soit l'inverse.
Que chacun essaie de parler du sujet et dérive sur ses marottes sans crier au hors-sujet quand un autre s'y adonne, et santé !
Tiens, on a porté à mon attention le problème des greffes des tribunaux, je me suis engagé à le répercuter, et comme la police et la justice sont liées et que vous me faites penser à la police que vous défendez souvent, je me décide enfin à envoyer un lien sur la question :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/greve-des-greffier-a-limoges-on-aimerait-avoir-un-salaire-a-la-hauteur-de-nos-fonctions-6038333
Avec tout ce que subissent les femmes, je m'étonne toujours qu'il y ait des hommes pour vouloir devenir femmes, et aucune femme pour désirer changer de sexe pour passer de moquées à respectées.
Non, les gens changent de sexe parce qu'ils se sentent d'un autre sexe, c'est l'appel du sexe, pas de la forêt.
L'identité sexuelle... Cela obsède les gens, ou alors, c'est le seul discours audible par les autorités, alors qu'il me semble qu'une femme prisonnière du risque incessant de rabaissement pourrait vouloir changer de sexe.
Difficile, mais sortir de certaines assignations c'est, par contre, impossible, tout simplement.
Pourquoi l'identité sexuelle, le sexe, compte-t-il plus que la domination, ou du moins le fait de ne pas l'être ?
Ce ne sont jamais que deux instincts, que deux images, moi comme homme ou femme, moi parmi les favorisés, ou moi parmi ceux qui doivent toujours conquérir leur légitimité, vrai travail de Sisyphe.
D'ailleurs, en somme, autre cause, les gens pourraient vouloir changer de sexe parce que la personne aimée n'aime que les gens du sexe qu'on n'a pas mais voudrait acquérir.
Pourquoi faire des exploits et des folies pour l'amour est bien, et cela, qui tient un peu des deux en ce sens que c'est un sacré défi, c'est mal ?
Bref, deux poids deux mesures à chaque fois.
Un enfant ne doit pas changer de sexe, pas assez mûr pour cela, on peut vouloir faire faire des économies à la sécu, sur des critères généraux et non au petit bonheur la chance, mais traiter le changement de sexe comme une sorte de confirmation du fait que l’importance du sexe prime n'est pas convenable. Il y a des gens qui s'éclairciront le visage ou passeront par le chirurgien esthétique s'ils sont hors des canons, d'autres qui feront tout pour s'enrichir, et c'est toujours la même chanson : des gens qui refusent de rester en bas de la pyramide sociale.
Comme ils ne volent pas, ne tuent pas, je ne vois pas au nom de quoi refuser par principe.
Et on parle d'amour et de preuve d'amour, mais changer de sexe pour l'être aimé ne me paraît pas rien, quand on y pense. D'autant que si devenir riche, populaire, ou autre chose de glamour sera applaudi universellement, on peut aller jusqu'à perdre ses proches dans ce geste.
Ces simples exemples montrent combien les gens s'attachent au sexe, ce qui ne peut que rendre agressif chacun, comme dans la question passionnante sur quel sujet est passionnant. Chacun va valoriser son sexe, et dévaloriser l'autre sexe.
Enfin, c'est une tendance.
Mais comme les hommes sont plus forts physiquement, et n'ont pas besoin d'aide comme les femmes enceintes - l'aide on la paie toujours, comme peuvent le dire ceux qui empruntent !
Comme ils sont plus forts, ils dominent les femmes.
Lesquelles se mettent, contre le mouvement naturel de chacun, à valoriser la catégorie à laquelle elles n'appartiennent pas.
Voilà, cette situation perdurait, mais... tadam ! la technologie est arrivée, sans se presser.
Si le travail demande moins de force, le travail féminin est moins méprisé, si la femme choisit par la contraception quand avoir des enfants, elle passe d'accessoire de son ventre à sujet de plein droit.
Bien sûr, il y a eu quelques personnes disant de considérer les femmes avant que le rapport de force évolue, de même, il y en a, et plus, déconsidérant les femmes, après.
Forcément, beaucoup ne veulent pas céder leur rente, comme on peut le voir lors de la "destruction créatrice" des entreprises.
Bref, et le monde est si plein de tension qu'un beau sourire est une grâce poétique sans parole.
Rédigé par : Lodi | 12 septembre 2023 à 17:56
Certains ici confondent rire et sourire.
Il y en a même un qui ne jure que par l'islam, les femmes entravées dans des bâches, se prend pour le "pater familias" de nos ancêtres et qui sur le sujet du billet voudrait que l'on s'extasie et rie aux éclats de ses propos archivulgaires et dégradants sur les dames.
Pour en revenir au sourire, il me semble qu'il faut retenir le plus énigmatique, celui de la Joconde, qui a fait couler beaucoup d'encre et donné lieu à de multiples interprétations.
Comme quoi un sourire peut exprimer bien des sentiments.
Mais le plus beau n'est-il pas le premier sourire extatique et radieux d'un tout petit bébé !
Rédigé par : Axelle D | 12 septembre 2023 à 12:17
@ Axelle D
La féministe aigrie n'est pas là pour se poiler, elle règle ses comptes avec la gent masculine qui ne la regarde plus depuis longtemps.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 septembre 2023 à 07:52
@ hameau dans les nuages | 11 septembre 2023 à 13:37
Interprétation : j'ai déjà témoigné que je trouve vos choix de vie admirables, mais personne d'autre que vous ne peut assumer les conséquences qu'ils entraînent.
Rédigé par : Aliocha | 12 septembre 2023 à 07:49
@ Claude Luçon
Vous avez eu un cauchemar altruiste (essayer d'aider les autres) et se rattachant au rêve lucide (conscience que c'est illusoire à la fin).
En contraste avec le fait que vous avez été écouté quand vous prospectiez du pétrole et l'êtes encore aujourd'hui, par exemple sur le blog.
Je pense que cela pourrait faire une accroche pour vos mémoires, vous vous réveillez du cauchemar, et flash-back, racontez votre vie, peut-être en commençant par un ou des sauvetages réussis, que ce soit de vie ou de projets mal engagés comme dans le cas canadien.
Myrto a raison mais si vous ne voulez pas raconter votre vie, limitez-vous à ça dans un blog, puis traitez de différentes questions techniques en faisant allusion à votre vie. Je pense que vous auriez bien des lecteurs. Et que leurs réactions pourraient vous aider à écrire votre histoire, savoir sélectionner ce qui a le plus plu à vos lecteurs, sans parler de préciser les points incompris.
Idée de nom de blog inspiré par celui de notre hôte, "Prospections pétrolières au singulier" - possible renvoi de votre blog à celui de notre hôte, il faut trouver un bon informaticien pour faire un blog, je pense.
L'avantage du blog ? Vous écrivez à votre rythme, et il y a sans doute des réactions immédiates.
On peut dire que vos interventions ici forment un entraînement idéal à cette nouvelle aventure !
Rédigé par : Lodi | 12 septembre 2023 à 06:01
@ Mitsahne | 11 septembre 2023 à 18:34
Je crois me souvenir que nous sommes dans la même tranche d'âge, je crois comprendre que vous vous êtes bien remis de cette opération et que nous pourrons, ensemble, continuer à être, autant que possible, une peste pour les jeunes générations de commentateurs, bisounours et autres ! Philippe compris !
Ceci dit, ces gens vous ont trompé !
Il y a un arrêté publié par le Journal officiel le 10 janvier 2017 et appliqué le 10 avril 2017, qui règle la prescription du zolpidem. Elle dit, je cite: "une prescription (...) précisant le nombre d'unités thérapeutiques (...) des prises et du dosage".
Je suis en bataille avec notre gouvernement, tout cela est à cause de Macron, il pouvait nous éviter cela en arrivant au pouvoir en 2017.
Mais notez qu'il s'agit du "nombre d'unités" et de "prises" au pluriel. Pas de demi-unité ni une seule prise !
Vous avez un compte à régler avec l'infirmière et le médecin, ils pouvaient très bien vous redonner votre demi-pilule ! Si ce n'est qu'il vous devait une unité complète suivant l'arrêté.
À votre place je leur enverrais un mot pour leur dire qu'ils ne respectent pas les arrêtés de leur gouvernement, que ce manque de confiance en vos capacités vous a offensé et que vous attendez leurs excuses !
Il faut que nous, les anciens, apprenions les bonnes manières à tous ces bras cassés qui se moquent du monde et ne respectent pas leurs anciens, nous sommes les citoyens de ce pays, électeurs, donc les patrons !
À propos de sourire, voici une occasion de rire au sujet de gens qui se prennent pour des sachants et ne connaissent même pas le règlement sur le zolpidem !
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@ caroff | 11 septembre 2023 à 12:28
Merci "camarade" !
Lorsque j'ai commencé à prendre du Stilnox en 2010, mon médecin m'avait prévenu, je l'ai cru, comme suit:
* attendez-vous à perdre un peu de vos réflexes
* attendez-vous à faire d'horribles cauchemars
* attendez-vous à voir double.
Pour le premier c'était plutôt un bien, considérant le zèbre que je suis.
Pour le second j'y ai droit, mais rarement, et le plus amusant est que lorsque je suis au milieu d'un cauchemar épouvantable, je vois le monde s'écrouler autour de moi dans un bazar indescriptible, je cherche à prévenir tout le monde mais apparemment personne ne semble me voir, encore moins m'écouter, le côté amusant est qu'à un certain moment quelque coin de mon cerveau me dit "T'inquiète pas ce n'est qu'un cauchemar" puis me réveille. Une expérience étrange !
Pour le troisième, à 85 ans, j'ai vu, par deux fois, en conduisant ma vieille 406, deux files d'automobiles identiques devant moi, alors qu'il n'y en avait qu'une quelques instants auparavant. À la deuxième fois, j'ai demandé à un ami de me guider chez un casseur d'automobiles, y ai conduit ma vieille Peugeot 406, la leur ai abandonnée et n'ai plus jamais conduit. J'ai trouve une charmante "aide aux seniors" qui me balade quand j'en ai besoin et qui écoute gentiment et patiemment toutes mes aventures, que je lui ai probablement racontées trois ou quatre fois !
Rédigé par : Claude Luçon | 12 septembre 2023 à 00:11
@ Claude Luçon | 11 septembre 2023 à 22:17
Ou quand Mytho répond à Myrto, voilà ce que ça donne !
Rédigé par : Axelle D | 11 septembre 2023 à 23:57
@ Mitsahne | 11 septembre 2023 à 18:34
Vous avez la grandeur d'âme de raconter votre mésaventure sur un ton bonasse, mais elle est scandaleuse.
Privatisation immédiate et intégrale de tous les hôpitaux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2023 à 23:24
@ Myrto | 11 septembre 2023 à 13:13
Plus qu'une aventure c'est aussi l'histoire inconnue de notre époque que je peux raconter, en particulier:
*sur le fait qu'en parlant de Résistance on oublie de parler des maquis du réseau Buckmaster, disposés le long de la Loire de Tours à Orléans pour préparer la route à Patton, dont une célèbre bataille entre les maquisards et des SS teutons à Lorris dans l'Orléanais ; l'organisateur et chef, Buckmaster, était britannique
*sur le nord-est africain de 1940 à 1960, de WW2 au massacre des Mau Mau par les bérets rouges britanniques en 1959, alors que les journaux anglais protestaient contre l'activité de l'armée française en Algérie
*la vérité sur l'Iran des années 70
*la vraie raison de la deuxième guerre du Golfe, en Irak
*pourquoi l'Algérie française était vouée à l'échec dès sa création
*comment Clinton a sacrifié le Nigeria en 1992 pour sa réélection, ayant besoin du vote afro-américain et les conséquences pour la France qui était alors le premier Etat partenaire commercial du Nigeria, 17 000 cadres français ont dû faire leurs valises, dont les miennes
*comment l'ancien général Yar Adua, après son élection démocratique à la présidence en 2007, il l'avait été avant mais militaire, est venu en France dire aux industriels français "Revenez !"
La presse, y compris la nôtre, ne dit pas tout !
Et ment délibérément parfois comme le New York Times, le Washington Post, le Guardian et le Monde !
J'ai essayé de raconter tout cela, j'ai commencé, puis me relis, dégoûté par mon texte, j'abandonne, je ne suis pas fait pour être historien ou romancier. Je suis un technicien !
Demandez-moi de décrire comment contrôler un puits pétrolier en éruption, ou comment j'ai expliqué aux Canadiens qu'ils prenaient leur étude du sous-sol de l'Alberta à l'envers (ils m'ont cru), cinq ans avant l'histoire des avions renifleurs français.
Ou pourquoi je déclare que ma religion est l'évolution.
Mais pas d'écrire ma propre biographie.
Pourtant j'ai adoré ma vie vagabonde avec celle qui m'a accompagné pendant 55 ans !
Rédigé par : Claude Luçon | 11 septembre 2023 à 22:17
@ Xavier NEBOUT | 11 septembre 2023 à 18:37
Gageons qu'avec un tel raisonnement Monsieur l'agent immobilier, vous auriez fait un formidable serveur ou barman de café du commerce, voire de troquet franchement glauque, exhibant la proéminence de votre membre viril à tout-va par le biais de pantalons bien ajustés là où il faut pour faire marcher le commerce !
À moins que vous ayez finalement raté votre vocation de tenancier de bar à hôtesses dont on vous sent aussi tellement connaisseur et nostalgique au fil de votre discours ?
Rédigé par : Axelle D | 11 septembre 2023 à 22:09
@ Vamonos
Une bonne serveuse étant celle qui montre ses nichons en prenant la commande pour qu'on la fasse revenir pour des suppléments, nous dirons "élégant et concupiscent sourire".
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 septembre 2023 à 18:37
@ Claude Luçon 11/09 à 03h06
Autre histoire de Zolpidem.
Un grand hôpital de la région parisienne. J’y suis pour une quinzaine de jours après une intervention chirurgicale bénigne. Dès le deuxième soir, on me donne une demi-pilule de Zolpidem qui me fait dormir six heures. Miracle ! Le soir suivant, rien. J’appelle l’infirmière qui prend la peine d’aller voir le médecin. Elle me dit que celui-ci refuse sans raison particulière. Je passe donc une nuit blanche. Le lendemain matin, je dis à l’infirmière de jour : « Cet hôpital est certainement le seul en France où l’on empêche les malades de dormir sur ordonnance ! ». L’après-midi, visite en grande pompe du médecin entouré de tout un aréopage d’étudiants attentifs, qui gravement, me demande de répéter ce que j’ai dit à propos de son refus de pilule. Je le dis avec un grand sourire dans ma barbe blanche. Eclat de rire des étudiants. Sourire (légèrement forcé) du toubib qui, paternellement, me tape sur l’épaule et me dit : « Vous avez un sacré culot, mais vous aurez votre pilule ce soir ! »
Il a tenu parole et ne m’en a pas voulu.
Rédigé par : Mitsahne | 11 septembre 2023 à 18:34
@ Tipaza
Patrice Charoulet est un "personnage" burlesque et attachant qui aurait certainement inspiré Jacques Tati.
Rédigé par : Axelle D | 11 septembre 2023 à 15:17
@ Aliocha | 11 septembre 2023 à 10:49
Rien compris. Interprète !
https://www.youtube.com/watch?v=ZoLGO1rC_zk&ab_channel=AlEyn
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 septembre 2023 à 13:37
@ Claude Luçon
Pourquoi ne pas utiliser vos périodes d'insomnie pour écrire vos mémoires ? Et, par exemple, créer un blog où vous pourriez les éditer ?
Toutes vos aventures professionnelles aux quatre coins du monde passionneraient, j'en suis sûr, vos lecteurs, allez, au travail !
Rédigé par : Myrto | 11 septembre 2023 à 13:13
Cher Philippe Bilger,
Si je vous rejoins entièrement, je voudrais évoquer un sourire que je ne supporte pas et qui, avec la disparition progressive des joueurs blancs, m'éloigne chaque jour davantage du football professionnel, c'est celui du joueur sanctionné par l'arbitre.
Ce sourire condescendant est encore pire que la contestation ouverte, car il sous-entend et souligne de façon sournoise une incompétence supposée de l'arbitre. Voilà qui est inadmissible et qui ne devrait pas être toléré.
Mais, comme je vous l'ai indiqué dans un topo que je vous avais envoyé, ce n'est qu'une des nombreuses dérives qui ne sont jamais sanctionnées.
Par comparaison, essayez donc de sourire au rugby après une décision en votre défaveur, et vous irez cirer le banc un bon moment.
Rédigé par : Florestan68 | 11 septembre 2023 à 12:50
@ Claude Luçon 03h06
Le Stilnox, ou Zolpidem, fait perdre la mémoire, a des répercussions sur le caractère, sans compter les pertes d'équilibre et finit par être inefficace contre les insomnies.
Bref, il vaut mieux arrêter définitivement les benzodiazépines et bouquiner la nuit au lieu de s'empoisonner !
Conseil de "camarade" de blog...
Rédigé par : caroff | 11 septembre 2023 à 12:28
@ Patrice Charoulet | 11 septembre 2023 à 09:41
C’est la première fois que Patrice Charoulet tente de rester sur le thème du billet en nous faisant sourire.
Il ne faut pas lui en vouloir si sa tentative a échoué.
Je ne connais pas ce site, et pour cause.
S’il a une rubrique culinaire, vous devriez lui proposer vos recettes, par exemple celle du merlan bouilli dans une eau sans aromates !
Rédigé par : Tipaza | 11 septembre 2023 à 11:31
Hameau continue à se mettre le masque sur les yeux.
Bien entendu, c'est de la faute du président, de Big Pharma, de tous ces autres enfin qui ne sont pas lui et ont l'audace de ne pas assumer ses propres choix, mais sûrement pas de la sienne s'il navigue en plein brouillard et finit par sombrer au gouffre de ses contradictions.
Rédigé par : Aliocha | 11 septembre 2023 à 10:49
J'ai le plaisir de faire savoir à mes amis que l'excellent webmagazine quotidien « Tribune juive » a bien voulu publier le lundi 11 septembre quelques lignes que je lui avais proposées :
https://www.tribunejuive.info/2023/09/11/patrice-charoulet-langue-francaise-5/
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 septembre 2023 à 09:41
La jeune joueuse de tennis sourit avant de remporter des victoires et de changer de statut, pas l'inverse.
Un sourire sur son visage qui montrait sa façon d'accepter ses points faibles, son angoisse, sans les nier.
Un travail sur soi intelligent, parce que rendu délicat avec ce sourire d'un seul coup chargé d'un mystérieux pouvoir.
Totalement hors du champ de l'ironie, et de la bonne humeur forcée dont se moquait à gros traits Kundera dans La fête de l'insignifiance.
Curieusement il y flinguait la "Wohlgemutheit" de Hegel (OK avec lui), sans mentionner la "guter laune" si importante dans l'Allemagne des écrits de Lichtenberg (un comble ?).
L'origine de ce mot emprunté au latin sub-riso, un sous-rire, en effet, est abandonnée par l'anglais "smile" qui crédite la racine grecque, plus proche de cet émerveillement qu'on voit sur les visages des enfants, juste avant de rire aux éclats après l'apparition de cette finesse d'expression propre au sourire.
Pour les femmes, nos mères, nos amantes, les mots nous manquent, l'art de sourire devient une grâce, qui se passe d'une esthétique, sans pour autant lui cracher dessus.
Pol Pot, Leng Thirith, Ieng Sary et Ta Mok, les gars de la revue de l'Angkar aimée par l'intelligentsia, tous ces saints léninistes souriaient en masse à la tribune des Nations unies alors qu'ils perpétraient leur génocide.
Des traits pas seulement à mettre sur le "sourire khmer" qui a bon dos dans cette affaire.
Le plaisir mauvais d'infliger des supplices, de susciter le Mal pour corriger la société, un trait commun à quelques maîtres de guerre d'aujourd'hui.
Rédigé par : xavier b. masset | 11 septembre 2023 à 08:46
@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 19:23
« Le rire (du sergent) fait encore (heureusement) sourire... Sardou... 1971... Mais, en 2023, il n’est plus question de dire qu’il rend... gai... La chanson avait provoqué l’ire de la Grande Muette »
C’est Pierre Desproges qui disait : « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ».
Il y a eu des homos célèbres dans l’armée avec même des noms à particule. Et pas de simples sergents…
Ceci étant, Pierre Perret a sorti une belle chanson, tout en ironie, sur la situation dans laquelle vivent les Parisiens depuis quelques années.
Curieusement, on ne l’entend plus à la radio pourtant elle est d’actualité.
Mieux vaut en rire avant d'être obligé d'en pleurer...
Rédigé par : Achille | 11 septembre 2023 à 07:34
@ Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 18:27
"P.-S. : afin d’éviter les remontrances acerbes de ceux des commentateurs qui se trouvent ou se sont trouvés de l’autre côté de l’hygiaphone, je précise qu’à mon avis, il existe bon nombre de fonctionnaires affables, courtois, polis, attentifs, compréhensifs, avenants, prêts à rendre service, mais qui ne le peuvent pas... parce que la circulaire n°... modifiée par le texte réglementaire n°... leur interdit de... blablabla... blablabla... Certains vont même jusqu’à sourire par réelle compassion..."
Vous ne savez pas à quel point vous avez raison.
Ayant reçu en 2010 une prescription de mon médecin pour m'aider à dormir, il m'a recommandé deux pilules de Stilnox - une ne suffisait pas - devenu au fil des ans Zolpidem, et puis patatras voici ce qui est soudain apparu :
"Arrêté !
Le 10 avril 2017, la prescription et la dispensation de l'ensemble des médicaments à base de zolpidem (Stilnox et ses génériques) administrés par voie orale sont soumises en partie à la réglementation des stupéfiants : prescription rédigée sur une ordonnance sécurisée prescription en toutes lettres du nombre d'unités par prise, du nombre de prise et du dosage chevauchement interdit, sauf mention expresse portée sur l'ordonnance. Le zolpidem reste inscrit sur la liste I des substances vénéneuses et sa prescription est toujours limitée à 28 jours.
En d'autres termes :
*ordonnance sécurisée... de fait = le médecin doit écrire l'ordonnance à la main,
*nombre de prise = une seule pilule tous les 28 jours
Donc il faut retourner voir son toubib tous les 28 jours pour qu'il réécrive, à la main, une ordonnance pour les 28 jours suivants.
Pas discipliné, j'ai vainement demandé à mon toubib et mon pharmacien de m'aider à acquérir deux pilules comme avant, même suggéré à mon pharmacien de m'en vendre une sous son comptoir, sans carte Vitale, jurant que j'étais assez riche pour me payer des boîtes de 14 pilules (2,98 € la boîte). Pas question ! J'ai même offensé le pharmacien, mon médecin ne m'avait pas répondu, me regardant l'oeil torve.
Un ordre est un ordre.
Je me suis excusé auprès de mon pharmacien, lui disant que j'avais vécu trente ans en Afrique, que là-bas on ne m'aurait même pas demandé d'ordonnance.
J'ai essayé de prendre deux pilules seulement tous les deux jours, le résultat est que j'ai plein de temps la nuit pour lire JaS.
C'est absolument vrai !
Finalement lassé, j'ai écrit à notre Première ministre une longue lettre en lui demandant de m'accorder une autorisation spéciale m'autorisant à acheter une deuxième pilule en lui expliquant tous les services que j'avais rendu à la République. Plus un tas de remarques concernant notre gouvernance soviétisée !
J'ai attendu, la réponse m'est arrivée au bout d'un mois, par courriel SVP, me confirmant que mon dossier avait été communiqué à la Directrice générale de l'ARS du Centre-Val de Loire.
Je savais qu'elle répondrait, je suis du genre qui écrit surtout au Président, tous m'ont accusé réception depuis Giscard d'Estaing. Une fois, des USA en 2004 au ministre des Finances, pour protester parce qu'on me taxait alors que je vivais à l'étranger ; il m'a fait rembourser les impôts surchargés.
Pour Elisabeth Borne je m'attendais à une fin de non-recevoir, ben non, son secrétariat a fait suivre mon courrier à l'ARS à Orléans.
Par mesure de sécurité je viens d'écrire à la Directrice générale de l'ARS à Orléans en joignant une copie de mon courrier à la PM. Au cas où elle oublierait de s'occuper de mon dossier ! Redemandant de m'autoriser à acheter une deuxième pilule en la payant de ma poche, précisant que je suis descendant d'une lignée ininterrompue d'Orléanais au moins depuis 1598, et mon ancêtre Berthault, et qu'entre Orléanais je méritais un rien de piston !
Tout cela est absolument vrai.
Je savais que je ne risquais rien avec la PM, mais là je prends un risque. EB est ingénieure, elle ne sort pas de l'ENA ! Je suis de souche orléanaise, je les connais bien, trop bien !
Nous sommes au sud de la Beauce, une sorte de désert avec plein de chameaux sans Touaregs, et au nord de la Sologne où se cachent des braconniers qui tirent souvent de travers. Deux régions dangereuses.
J'attends de pied ferme, prêt à contre-attaquer si besoin !
Au cas ou, en bonne Orléanaise, elle m'enverrait balader ou m'ignorerait !
J'ai déjà préparé mon dossier concernant l'arrêté du 10 avril 2017 et l'argumentation lui démontrant la stupidité de cet arrêté et surtout ce qu'il coûte à la Sécu, j'ai calculé.
Quelqu'un dans ce gouvernement, l'arrêté est de 2017, doit me repayer pour le fait que je dors mal à cause de l'administration Macron et m'ennuie la nuit sauf le temps de lire JaS !
Vous m'avez involontairement donné raison en écrivant votre PS car tout ce qui précède est vrai ! Merci !
Rédigé par : Claude Luçon | 11 septembre 2023 à 03:06
@ Aliocha | 10 septembre 2023 à 22:09
Vos commentaires prêtent souvent à sourire.
Un masque covid bien mis coupe le souffle et éteint vos yeux. C'était un peu la finalité vu qu'il ne servait absolument à rien. Sauf à faire du motus et bouche cousue obligatoire et supprimer la reconnaissance faciale naturelle.
Nous sommes dirigés par des pervers nous ayant entraînés dans un désastre sanitaire:
https://basta-covid.fr/camelot-iii-et-le-refus-de-soigner-de-la-suppression-des-services-durgence-aux-deces-hors-amm/
Là on ne rit plus.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 septembre 2023 à 00:36
@ Jérôme
Je serai donc votre plombier.
Dites à hameau que les yeux aussi sourient, et à genau que le masque des tyrans ne dissimulera jamais le meurtre que leur regard renvoie.
Rédigé par : Aliocha | 10 septembre 2023 à 22:09
Les trois pires sourires jamais vus... par moi:
- Joseph Staline
- Georges Marchais
- Xi Jinping
Rédigé par : genau | 10 septembre 2023 à 20:14
@ Achille | 10 septembre 2023 à 17:41
« Il faut bien reconnaître que nous n’avons plus beaucoup d’occasion de sourire aujourd’hui... »
Vous avez raison, Achille... France, ton humour fout le camp... Ta joie de vivre aussi... Comme Dujardin, choisissez la nostalgie... Oubliez les baillons de la « start up nation » genrée et woke ! Le rire (du sergent) fait encore (heureusement) sourire... Sardou... 1971... Mais, en 2023, il n’est plus question de dire qu’il rend... gai... La chanson avait provoqué l’ire de la Grande Muette, Aujourd’hui, elle est condamnée par les grandes folles... Les temps ont changé, les mouches ont changé d’âne...
https://www.youtube.com/watch?v=Dyz706pOSCU
Rédigé par : Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 19:23
Dans votre réjouissant billet, cher Philippe, vous réduisez le sourire à sa plus belle expression, celle qui en fait le meilleur moyen de dire à l’autre sa joie, son bonheur, sa satisfaction d’être auprès de lui, qu’il s’agisse d’un proche, d’un ami ou d’un inconnu de passage. Mais il existe aussi d’autres sourires, qui ne sont pas tous, loin s’en faut, aussi bienveillants... Chacun d’entre nous en émet ou en rencontre chaque jour.
Un psychologue américain réputé - il a été nommé parmi les cent personnalités les plus influentes de la planète par Time Magazine, c’est dire... -, Paul Ekman, qui s’est passionné pour les mini-expressions du visage, les comportements du corps et les signaux faibles verbaux - il fut le premier à affirmer que Clinton mentait dans l’affaire Monica Lewinsky -, en a établi une liste qui ne comporte pas moins de dix-huit types de sourires, pas tous radieux.
Bien sûr, vient aussitôt à l’esprit le sourire amoureux, « le plus communicatif », dit Ekman. Puis défilent le sourire ravi (d’une mère devant son bébé), le sourire chaleureux (d’une mère encourageant son enfant), le sourire extatique (Dieu, que le vie est belle !)... Quatre sourires qui ont pour point commun la sincérité.
Ajoutons à ceux-là le sourire méditatif (style dalaï-lama) et le sourire simulé (qui cache une émotion sincère ou une faiblesse inavouable).
La suite est beaucoup moins attrayante... Destinés, comme le « simulé », à masquer ses sentiments à autrui, certains sourires n’en restent pas moins plus ou moins sincères : le sourire soulagé (on l’a échappé belle), le sourire épuisé (du vainqueur modeste), le sourire préoccupé (je ne sais pas si je vais m’en sortir, mais l’avouer serait pire), le sourire gêné (de celui qui ne sait trop pourquoi il est là) et le sourire caricatural (qui exprime la fausse joie de celui qui ne savait s’il allait s’en sortir, mais qui a réussi... S’il avait échoué, il aurait pu se rattraper en tentant le sourire simulé...).
La dernière catégorie est infréquentable... Voici venir le sourire rictus de politesse (spécialité du fonctionnaire derrière son hygiaphone), le sourire endurant (le même fonctionnaire qui répète qu’il ne peut rien pour vous), le sourire excédé (toujours lui lors de sa quatrième explication « désolée »), le sourire sadique (encore lui, mais il a compris que vous avez compris et que vous en êtes marri, prêt même à vous excuser de votre insistance), enfin, au choix dudit fonctionnaire, les sourires ironique ou méprisant... Ceux-là - et c’est mieux ainsi pour votre sérénité personnelle et la tranquillité des lieux - vous ne pouvez pas les apercevoir parce que, dépité et fourbu, vous avez déjà tourné les talons...
J’ai gardé le meilleur pour la fin... Le plus désagréable, voulais-je dire : le sourire diplomatique (mes excuses auprès des diplomates qui ne le pratiquent que sur commande de leur hiérarchie), que l’on appelle aussi le sourire commercial, celui que vous adresse le volailler que vous dérangez à 18 h 58 (il ferme boutique à 19 h pétantes...) pour lui acheter un poulet... qu’après avoir payé vous lui demandez d’éviscérer... Mais le tiroir-caisse, que voulez-vous... parce que, sincèrement, ma p’tite dame, j’ai envie de... Bon, restons-en là... Sourions... Mais pas trop !
Le sourire, finalement, est une jauge assez fiable de l’état d’esprit de son interlocuteur. Reste une interrogation à laquelle il n’est pas aisé d’apporter une réponse fiable :
peut-on considérer qu’il est possible qu’un « théâtreux » refoulé, dont l’indéniable talent de simulation avait séduit sa prof, soit capable, dans ses fonctions actuelles, de l’utiliser à nouveau et de jouer successivement des divers sourires de la panoplie de Paul Ekman ? Deux indices : il a obtenu la prolongation de son contrat... mais, aujourd’hui, deux Français sur trois ne l’applaudissent plus...
P.-S. : afin d’éviter les remontrances acerbes de ceux des commentateurs qui se trouvent ou se sont trouvés de l’autre côté de l’hygiaphone, je précise qu’à mon avis, il existe bon nombre de fonctionnaires affables, courtois, polis, attentifs, compréhensifs, avenants, prêts à rendre service, mais qui ne le peuvent pas... parce que la circulaire n°... modifiée par le texte réglementaire n°... leur interdit de... blablabla... blablabla... Certains vont même jusqu’à sourire par réelle compassion...
Rédigé par : Serge HIREL | 10 septembre 2023 à 18:27
Il faut bien reconnaître que nous n’avons plus beaucoup d’occasion de sourire aujourd’hui. Il suffit d’allumer sa radio le matin en se rasant, puis ensuite regarder l’émission l’Heure des pros après le petit déjeuner et nous avons le bourdon pour le reste de la journée : la France est un pays de crève-la-faim si l’on écoute les anges de l’Apocalypse de la Nupes, notre bonne vieille planète bat des records de température depuis que les relevés de températures sont enregistrés (1870 !), le virus du Covid refait son apparition, sans oublier un refus d’obtempérer qui finit mal et un viol d’une jeune femme en pleine rue par un immigré en situation irrégulière.
Ne reste plus que les humoristes de France Inter ou de RTL pour essayer de remonter le moral. Mais là encore, ce n’est pas le top car ceux-ci préfèrent faire dans la provoc plutôt que dans l’esprit.
Bref l’humour facile qui consiste surtout à se payer la tête de l’invité de la matinale qui essaie tant bien que mal de faire bonne figure.
Bon, allez, je vais vous faire un petit sourire quand même, mais le coeur n'y est pas! 😊
Rédigé par : Achille | 10 septembre 2023 à 17:41
Même le sourire du plombier est le bienvenu.
Rédigé par : Jérôme | 10 septembre 2023 à 16:44
Rires et sourires assurés :
Voici un collectif des meilleurs humoristes comiques qui sévissent actuellement sur toutes les scènes de Franchouïe :
Le CCIF : Collectif des étoiles jaunes contre l’islamophobologie en France.
L’ADDH : Association des défense des doigts dans l’Homme.
Le MRAP : Mouvement contre le ouacisme et pour l’amitié entre les peuples, noirs de préférence, pas beaux les blancs.
SOS Racisme, à sens unique sa mère.
La LDH : Ligue des Doigts d'honneur de l’Homme islamogauchiste seulement.
La LICRA : Ligue internationale contre le cracracisme et l’antisémitisme... et pi cé tout.
L’UJFP : Union juive française pour la paix... et contre la guerre et le mauvais temps.
L’UEJF : Union des étudiants juifs de France ; calottez, décalottez, en deux temps.
La Maison des "pas touche" mes Potes.
Les Musulmans de France : rires et sourires kabyles assurés, ce sont les meilleurs, ils nous font rire à gorges très déployées, les habitants de Gonflant-Sainte-Boborine peuvent en témoigner.
Demandez le programme !
Rédigé par : sylvain | 10 septembre 2023 à 16:42
Le sourire va faire partie des signes extérieurs de richesse. L'Etat va le taxer. Déjà qu'avec le masque covid nous avions (enfin, le peu de fois où je l'ai mis) des têtes d'enterrements avec des yeux de poissons morts.
Bas les masques ! Souriez !
Comme épitaphe je réfléchis à apposer: "Il aimait bien mettre les gens en boîte".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 septembre 2023 à 15:46
Pendant que les Français se font enfoncer par l'oligarchie financière, d'autres sourient. Monsieur François Asselineau a fait un exposé le 17 août 2023 « Pourquoi la France est-elle chassée d’Afrique ? »
Lors des dix dernières minutes il nous parle de Bola Tinubu président récemment élu à la tête du Nigeria le 29 mai 2023.
https://www.youtube.com/watch?v=dg70zfun2kU
Bola Tinubu sur Investig'Action (voir la belle photo avec son homologue Macron).
https://www.investigaction.net/fr/qui-est-bola-tinubu-lactuel-president-du-nigeria/
Bola Tinubu (sur Wikipédia voir chapitre Allégations de corruption)
https://en.wikipedia.org/wiki/Bola_Tinubu
Bola Tinubu dans d'autres presses.
https://www.bbc.com/news/world-africa-61732548
https://saharareporters.com/2008/09/15/how-us-federal-agents-succesfully-linked-bola-tinubu-drug-trafficking-ring-chicago
https://punchng.com/bullion-vans-i-can-keep-money-anywhere-i-want-says-tinubu/
Rédigé par : Ugo | 10 septembre 2023 à 15:29
Que ce soit chez les catholiques ou les protestants, sourire est suspect. Il faut porter sa croix, expier les péchés d'autrui et les siens. La gravité est de mise.
Ceci a valu cette phrase de Nietzsche adressée aux protestants: "Je croirai en votre sauveur quand vous aurez l'air sauvé".
Belle recommandation du pape François.
Des messes et des cultes joyeux seraient un outil intéressant conte l'islamisme croissant.
Rédigé par : stephane | 10 septembre 2023 à 15:24
« Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire
Voltige-t-il encor sur tes os décharnés ? »
Alfred de Musset
Non, je ne suis pas de méchante humeur, et je n’ai pas l’esprit de contradiction, enfin pas plus que d’habitude.
D’ailleurs je le prouve avec ces quelques vers, que j’ai déjà cités il y a longtemps, mais que je ne résiste pas à citer à nouveau, car ils témoignent d’un sourire sportif, le sujet du billet.
« Je crois que ce fut le sourire,
le sourire, qui lui ouvrit la porte.
C’était un sourire avec beaucoup de lumière
à l’intérieur, il me plaisait
d’y entrer, de me dévêtir, de rester
nu à l’intérieur de ce sourire.
Courir, naviguer, mourir dans ce sourire. »
Eugénio de Andrade
Tout ça pour dire qu’il y a mille et un sourires qui sont autant de portes ouvertes, comme le dit le poète, sur nos profondeurs, ou notre âme, si on croit à l’âme.
Évacuons tout de suite ce qui pourrait être une ambiguïté.
Si le rire est le propre de l’homme, le sourire n’est pas celui de la femme, même si c’est sur les lèvres d’une femme qu’il nous charme.
Il y a le sourire enjôleur, le taquin, le boudeur, le coquin, ce fut mon préféré et ma foi je crois qu’il l’est resté, le sourire qui offre, celui qui aimerait bien prendre tout en donnant, il est bien agréable celui-là, ce fut aussi mon préféré.
À vrai dire ils sont tous mes préférés.
Même le sourire d’autosatisfaction, surtout si c’est moi qui le fait parce que j’ai gagné, quand c’est l’autre, celui-là de sourire, me plaît moins.
Comme quoi, tous les sourires ne vont pas à tout le monde.
Évacuons également le non-sourire de la Joconde. Je ne comprends pas comment on peut s’extasier devant un tableau inachevé auquel il manque les derniers coups de pinceau qui lui donneraient une vie.
Je crois que le plus beau sourire c’est celui du tout petit enfant, encore bébé, qui offre sa joie de vivre en recevant le bonheur des parents, un peu bêtas, qui l’admirent.
Pour en revenir à Voltaire, et à son hideux sourire, ne l’avez-vous jamais retrouvé sur le visage de Sandrine Rousseau, lors de ses interviews ?
Chaque fois qu’elle prononce une énormité, elle sourit de ce sourire mécanique qui me glace les os, tant il me fait penser au sourire que l’on trouve dans les fresques du Moyen Âge et qui est celui la grande faucheuse(*).
À ce propos je me demande si Sandrine Rousseau a été bébé. Je ne crois pas, elle a dû être adulte directement, peut-être fabriquée par un Méphistophélès en stage, car seul un stagiaire peut échouer pareille réalisation. ;-)
(*) Si vous avez l’occasion de passer par la Haute-Loire, allez donc voir cette danse macabre, elle vaut le déplacement :
https://www.abbaye-chaise-dieu.com/visites/la-danse-macabre-du-xve-s/
Rédigé par : Tipaza | 10 septembre 2023 à 15:23
Si le blasphème ne saurait être sacré, le sourire, lui, devrait l'être !
Il est en effet cette politesse, cette gentillesse, cette générosité, cette douceur qui contribuent à rendre notre quotidien meilleur, à instiller dans notre monde cette nécessaire dose de bien. De ce point de vue, le sourire n'est pas seulement un supplément qui ajoute à la beauté de notre comportement, il est un véritable acte moral. Il ne saurait donc être une faiblesse.
C'est une attitude simple, qui ne nous coûte guère, mais qui atteste au moins d'une prise de conscience morale de ce qui est en notre pouvoir pour améliorer les relations sociales.
Nous vivons en collectivité et le sourire est l'un de ces comportements qui témoignent de ce que nous nous devons à nous-même en tant qu'être humain et ce que nous devons à tous les autres êtres humains avec qui nous partageons notre environnement.
Exister, c'est avant tout agir librement, c'est-à-dire rendre effectif, concret, par nos actes, l'opposition entre ce qui est bien et ce qui est mal. Alors, au moment de choisir, eh bien décidons de sourire puisque cela est bon, non seulement pour nous mais aussi pour autrui.
Rédigé par : Michel Deluré | 10 septembre 2023 à 14:49
@ Xavier NEBOUT | 10 septembre 2023 à 10:35
« Les saints meurent en souriant, les moines sont souvent très souriants. »
« Un saint triste est un triste saint » (Saint François de Sales)
Rédigé par : Exilé | 10 septembre 2023 à 13:59
"Le sourire met de la légèreté dans la gravité et offre l'avantage d'adoucir l'aride…" (PB)
Bel éloge du sourire, qu'il serait possible de développer davantage.
Mais le sourire, au-delà de son emploi utilitaire à des fins de communication, notons au passage qu'il s'entend au téléphone et que l'on sourit aussi avec les yeux, ne traduit-il pas d'abord un état de paix intérieure et un accord paisible entre le corps et l'esprit pour les êtres humains ou bien l'état, à travers une représentation artistique, des créatures célestes qui jouissent de la vision béatifique ?
https://www.amis-cathedrale-reims.fr/2018/02/28/lange-au-sourire/
Rédigé par : Exilé | 10 septembre 2023 à 11:47
Il y a quelques décennies, deux bénédictins accompagnant une sortie de scouts, sont trouvés au matin morts de froid dans leur tente par le chef de troupe.
Le chef me racontant ce qui lui était arrivé, je luis dis "ils souriaient, ils ne sont pas morts, ils sont partis". Il me répondit un peu abasourdi, "mais comment savez-vous qu'ils souriaient, le supérieur m'a fait promettre de ne pas le dire ?"
Ces deux moines, je les connaissais de vue. L'un avait une aura dorée d'un bon mètre, l'autre de 50 ou 60 cm, et ça se voyait de loin pour qui veut voir.
Les saints meurent en souriant, les moines sont souvent très souriants. Jean-Paul II était très souriant, le dalaï-lama l'est aussi.
Ces sourires sont une image de l'âme, mais ils n'ont pas grand-chose à voir avec un sourire momentané résultant d'une vaine satisfaction sportive.
Les stades ont en effet remplacé nos cathédrales, et c'est un signe révélateur de la décadence de notre civilisation.
Le sourire éclatant de joie d'un champion ayant gagné un match de tennis, n'est qu'un sympathique sourire imbécile.
Ensuite, il y a l'avocat écoutant avec un sourire moqueur la plaidoirie averse, celui du politicard affichant la satisfaction de soi, et puis, effectivement, le sourire poli de la sympathie avec son prochain.
Le subtil instant d'une fugace sainteté.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 septembre 2023 à 10:35
Le sourire est un art : épanoui de l’ange de Reims, esquissé de Mona Lisa, serein du Bouddha, canaille du joueur de luth de Frans Hals. J’ai plus de difficultés à en retrouver la trace dans notre art moderne : à croire que nos Picasso et Matisse l’ont oublié dans leur goût du drame ou de l’analyse.
Et puis, ce qui m’indigne est la figure sinistre des mannequins (hommes et surtout femmes) qui paradent dans toutes les pages des revues de papier glacé. Ils semblent persuadés de la laideur des oripeaux que leur font porter des prétendus artistes de la mode. Ils sont affligés des traitements indignes que leur font subir les agences qui les représentent. Ils sont les symboles d’une époque qui pleure la mort de l’art englouti dans la consommation.
Rédigé par : Olivier Seutet | 10 septembre 2023 à 10:11
Le tennis est un sport dérivé du tennis de table. La principale modification apportée par les évolutionnistes a consisté à jouer debout sur la table.
La table est un accessoire que l’on retrouve dans les restaurants où le service est compris comme au tennis.
Il va sans dire que la serveuse n’est pas comprise mais il est d’usage de concevoir les conditions de labeur difficiles ainsi que le faible niveau de rémunération.
Un pourboire généreusement octroyé accompagné d’un élégant sourire saura déchaîner un torrent de gratitude de la part de la serveuse et donc un sourire bienveillant. Tout cela échappe totalement aux gens qui ne vont jamais au restaurant. Les porte-monnaie sont rangés au fond des poches, les tapettes à souris par-dessus. Et puis quelques oursins recouvrent le tout pour piquer les doigts en cas d’amnésie passagère.
Plus le tournoi de tennis est important, plus la coupe est imposante et plus le sourire de la joueuse de tennis est immense et même se transforme en rire aux éclats. Tout dépend du niveau de décontraction pendant la séance protocolaire de remise des prix.
La décontraction est la clé. La force sans souplesse envoie à la casse. Si la sportive a trop de problèmes personnels, si elle garde tout pour elle, sans rien partager, sans rien donner, alors grand est le risque qu’elle ne reçoive rien non plus.
Donne et tu recevras.
Actuellement, cet adage est remplacé par : « on ne lâche rien », accompagné de sourires cyniques qui sont autant de preuves de mépris et de méchanceté. Ambiance déplorable, pathétique, les radins imposent leur point de vue, alors qu’il est tout à fait envisageable de persévérer, de ne pas renoncer jusqu’à atteindre les objectifs avec l’optimisme et le sourire qui peuvent créer la différence entre sportifs de force égale.
Rédigé par : Vamonos | 10 septembre 2023 à 08:02