Cela fait longtemps que je désirais aborder ce thème. Ce qui me détermine à le traiter enfin, c'est que "l'animateur de M6, Stéphane Plaza (SP), est accusé de violences par trois anciennes compagnes" (Le Parisien). Il s'agirait "d'humiliations, de menaces et de violences verbales ou physiques".
SP conteste absolument avoir eu les comportements qui lui sont reprochés, il a porté plainte pour "harcèlement et cyberharcèlement" contre les trois femmes concernées. M6 a ouvert une enquête interne à la suite de l'article de Mediapart ayant mis en cause l'animateur.
Je n'ai pas à me prononcer sur le fond de ces affaires, pour l'instant incertain.
Je me souviens de Stéphane Plaza quand il avait été invité dans Les Vraies Voix sur Sud Radio il y a plus d'un an. Il nous avait enchantés par sa gentillesse, sa spontanéité et sa vivacité. Je l'avais trouvé le même que dans les émissions où il recherchait des appartements pour des couples qu'il faisait rire tout en ayant beaucoup de compétence dans ce domaine immobilier.
Quand j'ai vu apparaître son nom dans une actualité qui depuis MeToo ne cesse pas, qu'elle concerne des viols, des violences conjugales, des agressions sexuelles, je n'ai pas pas pu m'empêcher de penser que c'était cette fois son tour, qu'il succédait à une longue liste de personnalités plus ou moins médiatisées qui en France ou ailleurs, étaient soudain dénoncées, plusieurs années souvent après les faits.
Je ne ne crois pas qu'il soit vraiment nécessaire, de PPDA à Gérard Depardieu, de Nicolas Hulot à Roman Polanski, de Richard Berry à Luc Besson, de rappeler les péripéties judiciaires toujours en cours pour certains, les extinctions d'action publique pour d'autres à cause de la prescription, ou la délivrance d'ordonnances de non-lieu.
Ce qui fascine dans ce surgissement quasiment ininterrompu de culpabilités prétendues ou d'innocences invoquées, dans ce déferlement d'acteurs, de journalistes, de cinéastes projetés dans une lumière suspicieuse, dans un univers à charge, dans un implacable étau où la parole de celles qui révèlent des années plus tard des transgressions n'a même plus le droit d'être questionnée, c'est le caractère irrésistible d'une stigmatisation donnant l'impression que personne n'y échappera.
Qu'il suffit d'attendre pour que, jour après jour, son lot de surprises, d'indignations sincères ou non arrive vers nous. Nous nous repaissons avec une forme de sadisme, tout en jouant les belles âmes persuadées que c'est trop, que ce n'est pas possible !
Nous avons beau être saisis par les réactions souvent tardives des plaignantes, nous avons beau nous interroger sur le caractère collectif des doléances et des réclamations comme si, par une sorte de contagion, l'une ayant ouvert la porte de l'accusation, d'autres allaient suivre forcément, nous avons beau vouloir raison garder, ne pas constituer tout rapport de séduction tel un rapport de force, ne pas prendre systématiquement les femmes pour des fragilités livrées sans défense à l'appétit des autres, il n'en demeure pas moins qu'il y a dans notre stupéfaction, quand des noms tombent, comme l'amorce d'une intuition que nous aurions eue de longue date !
Notre société en est arrivée à un point où elle pourrait nous laisser penser qu'elle ne voue pas aux gémonies parce qu'elle voit juste et juge bien mais parce que stigmatiser est doux. Et que, quels que soient les puissants et les modalités de leur domination, les rabaisser console et rassure. On les a sortis d'une lumière éclatante pour les faire entrer dans l'obscurité contrainte et délétère où plus rien ne va de soi mais où ils ont tout à prouver.
Aujourd'hui c'est Stéphane Plaza qui se tient sur cette sombre scène. Qu'il soit coupable ou innocent.
Qui sera le suivant ?
Dommage que votre billet (excellent comme presque toujours) soit affaibli par une référence à Roman Polanski.
Roman Polanski n'a pas été accusé des années après les faits: il a été arrêté le lendemain.
Les faits sont avérés.
Et ne concernent pas une femme, mais une gamine de treize ans.
Rédigé par : EPR | 04 octobre 2023 à 14:10
@ Deviro 28/09/23 10:23
Je regrette mais, à défaut d'aspirine dans mon armoire à pharmacie, je n'ose me lancer dans le décryptage du commentaire d'Aliocha.
Rédigé par : Michel Deluré | 29 septembre 2023 à 11:10
Qui sera le prochain ? Le jeu de massacre va continuer, ce sera un homme, probablement blanc et hétérosexuel.
Le jeu est bien organisé, avec méthode et les moyens sont bien rodés. Mediapart démarre et le service public embraye avec une courroie de transmission asservie.
Les animatrices blanches, jeunes et bien sûr arrogantes forment un aréopage d’où la diversité est exclue. Pour elles, ce n’est pas gênant. Tant qu’à se moquer de la poire du monde, autant le faire avec l’argent du contribuable.
Rédigé par : Vamonos | 29 septembre 2023 à 06:18
Aucun décryptage possible d'une théorie que je déploie ici depuis dix ans sur tous les modes et tous les tons, théorie très entendue aux USA, Musk, Zuckerberg, Thiel et j'en passe étant passé par le cours de littérature comparée de Girard à Stanford, mais que les Français encore embourbés dans la "french theory", que Girard au passage a introduit aux USA, ce qui le faisait bien rire car sa pensée en est l'antidote fécond, dédaignent en leur snobisme d'un autre âge.
Donc nos petits soldats remplacés qui immédiatement se mettent au garde-à-vous de la pierre jetée peuvent, si le désir les prend, éventuellement se renseigner, comme les professeurs qui auront l'occasion de sortir le nez de leurs habitus sectaires, s'ils daignent offrir de leur temps précieux de majestés souveraines :
https://www.rene-girard.fr/57_p_56465/la-theorie-mimetique-de-rene-girard-en-2-mn.html
Après, pour l'intégrer, il faut quelques années.
Bon travail, mes seigneurs, si vous voulez comprendre comment vous fonctionnez, et ne pas rester vis-à-vis de vous-même dans toutes les subliminalités.
Rédigé par : Aliocha | 28 septembre 2023 à 19:22
@ Serge HIREL | 28 septembre 2023 à 15:02
« C’est du vécu ? Vous parlez d’expérience ? Je n’ose y croire...
Les femmes d’aujourd’hui « pudibondes » ! Allons donc ! Vous avez regardé Sandrine et ses œillades incessantes à la caméra ? OK, ce n’est pas le vidéaste qu’elle cherche à séduire. C’est vous, dans votre fauteuil... »
Je crains que vous ne surestimiez beaucoup le pouvoir de séduction de Sandrine. En ce qui me concerne, ses simagrées auraient plutôt l’effet inverse. Et puis elle ne s’intéresse qu’aux hommes « déconstruits ». Je ne me sens donc pas concerné.
P.-S. : je n’ai jamais eu la drague lourdingue, étant plutôt timide dans mon jeune âge. Je n’ai donc jamais eu à me prendre une gifle. En fait j’étais plutôt timide avec les filles, ce qui finalement semblait assez leur plaire et m’a valu quelques petits succès… Souvenirs, souvenirs…
Rédigé par : Achille | 28 septembre 2023 à 18:31
@ Achille | 28 septembre 2023 à 08:55
« Elles [les femmes des années 80] savaient remettre à sa place le petit macho qui s’aventurait dans une drague un peu trop lourdingue à leur goût. »
C’est du vécu ? Vous parlez d’expérience ? Je n’ose y croire...
Les femmes d’aujourd’hui « pudibondes » ! Allons donc ! Vous avez regardé Sandrine et ses œillades incessantes à la caméra ? OK, ce n’est pas le vidéaste qu’elle cherche à séduire. C’est vous, dans votre fauteuil...
Quant aux musulmanes qui portent le voile intégral et la burqa, elles ne sont pas « pudibondes ». Elles sont prisonnières d’une religion archaïque et nous devons les aider à se débarrasser de ces oripeaux moyenâgeux.
J’ai toujours en mémoire ces adolescentes qui, le matin, dans le train qui les emmenaient à la fac ou au travail, récupéraient leur trousse de maquillage, confiée la veille à une copine. Le soir, en rentrant, elles profitaient du voyage pour supprimer à l’aide d’un coton toute trace de fond de teint, de rouge à lèvres et de mascara. Elles donnaient le coton à la copine pour éviter que leur père ne le découvre dans leurs affaires. À l’époque, je pensais que ça allait disparaître avec la génération montante. Aujourd’hui, dans le même train, on assiste aux mêmes scènes... Et le nombre de jeunes musulmanes maquillées a diminué...
P.-S. : « La femme a toujours utilisé son charme physique pour séduire les hommes ». Selon vous, Thatcher était-elle l’exception qui confirme la règle ? Peut-être avez-vous succombé en admirant son sourire radieux quand, armée de son dangereux sac à main qu’elle posait délicatement sur la tribune, elle réclamait son argent, sur un ton badin, à cette maudite Europe qui le dépensait sans compter. « My money back ! » Ah ! Ce charme tout britannique... On ne peut y résister...
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@ Deviro | 28 septembre 2023 à 10:23
Je crois que j’ai compris les deux derniers mots... « Slava Ukraini ». Ça doit être une nouvelle marque de bière étrangère... Apparemment, il ne faut pas en abuser...
Non, ne me remerciez pas, c'est pour faire avancer le schmilblick aliochain...
Rédigé par : Serge HIREL | 28 septembre 2023 à 15:02
@ Deviro | 28 septembre 2023 à 10:23
"Pourriez-vous décrypter ou décoder le nouveau commentaire d’Aliocha ?"
Aucun décryptage possible, même avec la machine Enigma.
J'ai longtemps cru à un effet de drogue, dû à des champignons hallucinogènes.
Mais non, j'ai fini par admettre qu'il s'agissait simplement des dégâts irréversibles provoqués par des lectures inadéquates, sur un cerveau inadapté.
Rédigé par : Tipaza | 28 septembre 2023 à 13:40
Mais Aliocha existe, je l'ai rencontré, cher Deviro, dites à vos étudiants de lire "Les Frères Karamazov", roman de Fiodor Dostoïevski.
Vous comprendrez, au vu qu'apparemment vous n'avez pas plus lu les indices qu'avec bienveillance je vous ai fournis que le roman en question, qu'en certaines circonstances que je vous laisse découvrir, l'opprobre seul crée le crime et goudronne des pollutions de son mensonge l'exercice de la liberté.
Vous pourrez alors avoir l'ambition d'enseigner aux petits de faire leurs choix en connaissance de cause, sachant qu'ils devront en assumer les conséquences,plutôt que d'avoir toujours pour se dédouaner un Aliocha de service qui permet avec diligence de se défiler derrière les "@ vous tous !" de l'unanimité violente.
Serviteur, M. le professeur, je suis à votre disposition quand vous aurez capacité d'argumenter.
Rédigé par : Aliocha | 28 septembre 2023 à 12:16
@ vous tous !
Une très humble nouvelle requête...
Pourriez-vous décrypter ou décoder le nouveau commentaire d’Aliocha ?
Y a t-il du subliminal ?
Le voici :
"Pourtant partout on voit la noyade aux océans d'opprobre jeté, qui collent la plume des ailes de la liberté.
Ramper ne suffit plus désormais, on en est à creuser sordides galeries.
Sait-on jamais, le sort peut-être fera la grâce d'y rencontrer Dostoïevski.
Slava Ukraini."
Merci !
Rédigé par : Deviro | 28 septembre 2023 à 10:23
@ Axelle D | 27 septembre 2023 à 21:21
« ...ladite donzelle, parce que rondelette, n'était pas très aguichante »
Vous faites fausse route. En anatomie féminine, pour ce que j’en sais, l’opulence - à ne pas confondre avec les rondeurs - n’est pas un défaut qui éloigne le mâle... Il est des balcons joliment présentés qui attirent l’œil... Disons qu’à l’époque, la dame n’était pas tout à fait maigre, pas du tout anorexique...
Je ne puis en dire plus sans prendre le risque qu’un ou deux curieux qui lisent ce blog me demandent si j’ai conservé son 06... après s’être écrié « Bon Dieu... Mais c’est bien sûr ! C’est elle ! »
Il faudra donc, pour l’identifier, si cela vous amuse, que vous vous contentiez de l’indice glissé dans mon premier message : elle s’est fait un nom dans la chasse aux « porcs ». Allez, par gentillesse, en voici un second... Non, pas ses mensurations ! Son joli minois, l’air un peu farouche, a fait la « une » de mal de titres de presse, y compris aux States...
Bon... Quant aux offres qui m’ont été adressées de « deuxième oreiller », comme cela se dit malicieusement en Afrique, leur nombre n’égale certainement pas celui des « hommages à [votre] féminité »...
De plus, il s’est toujours agi, non des effets d’une pâmoison incontrôlée devant un obscur objet du désir, mais, le plus souvent, de propositions, plus ou moins explicites et discrètes, de contrats « gagnant-gagnant » émanant de dévouées collaboratrices d’un personnage qui souhaitait pouvoir disposer d’un label « Lu et approuvé »...
« Avez-vous succombé », me demandez-vous ! Non, mais dites donc ! Et la présomption d’innocence... qu’est-ce que vous en faites ?!
Rédigé par : Serge HIREL | 28 septembre 2023 à 09:57
Personnellement je regrette les femmes des années 80, « femmes jusqu’au bout des seins » chantées par Michel Sardou. Elles portaient des tenues sexy qui émoustillaient les garçons et tout le monde trouvait cela normal.
Cela ne les empêchait pas d’être totalement maîtresses de leur corps. Elles savaient remettre à sa place le petit macho qui s’aventurait dans une drague un peu trop lourdingue à leur goût. Le malotru se prenait une bonne gifle et accessoirement une bordée d’injures pour solde de tout compte.
Apprécier la beauté d’une femme serait inconvenant ? Je pense que c’est une réaction parfaitement naturelle.
Nous sommes entrés dans une période de pudibonderie outrancière qui rappelle celle qui sévissait aux États-Unis au début du siècle dernier. Sauf que dans notre siècle ce ne sont plus les dames patronnesses issues de la réforme protestante, mais ce sont les musulmans radicaux qui considèrent que le corps de la femme suscite des pensées malsaines chez les hommes. Pourquoi malsaines ? La femme a toujours utilisé son charme physique pour séduire les hommes. Il en est de même chez les animaux d’ailleurs. C’est juste une question d’hormones, ensuite, bien sûr, se greffent les sentiments qui se situent dans un autre lobe du cerveau.
Femmes restez femmes sans chercher absolument à vouloir vous comporter en hommes. Vous valez mieux que ça !
Rédigé par : Achille | 28 septembre 2023 à 08:55
On ne sait pas si Deviro a avancé.
Pourtant partout on voit la noyade aux océans d'opprobre jeté, qui collent la plume des ailes de la liberté.
Ramper ne suffit plus désormais, on en est à creuser sordides galeries.
Sait-on jamais, le sort peut-être fera la grâce d'y rencontrer Dostoïevski.
Slava Ukraini.
Rédigé par : Aliocha | 27 septembre 2023 à 22:17
@ Serge HIREL | 27 septembre 2023 à 15:32
Si je vous suis bien vous auriez donc rencontré au cours de votre carrière une dame qui vous aurait fait des avances afin d'obtenir certains avantages, ce à quoi vous n'auriez pas cédé. Une seule c'est bien peu dites donc ! Vous précisez en outre que ladite donzelle, parce que rondelette, n'était pas très aguichante, ce qui sous-entend que dans le cas contraire vous auriez pu vous laisser tenter. Ah le coquin de Serge ! Mais bon !
De mon côté je ne compte plus le nombre d'hommes qui m'ont fait des avances pour différentes raisons et auxquelles je n'ai pas cédé, sans pour autant, dois-je le préciser, leur en vouloir et encore moins assimiler ce genre de pratique à des agressions sexuelles. D'autant que venant de certains qui n'en ont jamais abusé, je considérais plutôt cela comme un hommage à ma féminité. Ce qui atteste de mon côté vieille France !
Quant aux abus sexuels, viols etc. généralement celles ou ceux qui les ont réellement vécus évitent d'en parler au tout-venant. C'est aussi mon cas !
Rédigé par : Axelle D | 27 septembre 2023 à 21:21
Je crains le pire... Au cours de ma carrière professionnelle, voici une trentaine d’années, j’ai eu à refuser, pour cause d’incompétence, la candidature d’une jeune femme délurée et opulente, qui, m’avait-il semblé, était prête à payer de sa personne pour compléter son CV un peu faiblard. Je me suis gardé de répondre à sa proposition présentée sous forme de décolleté... Mais je l’ai regardée. Cette jeune femme, aujourd’hui, s’est fait un nom dans le combat contre les « porcs »...
Si la mémoire de cette « agression » lui revient, je suis fait... J’espère cependant mon salut assuré : je ne suis pas un « vu à la télé », ni même un happy few fréquentant les lieux où s’exposent au courroux de leurs anciennes conquêtes - ou se prétendant telles - tous ceux qui, avec ou sans talent, se prennent pour des artistes inoubliables.
Bon, résumons notre avis sur le cas Plaza et tous les autres en une formule lapidaire, naturellement vulgaire : y’en a marre !
Y’en marre de ces souvenirs sans la moindre preuve, de ces accusations hors délai judiciaire, de ces révélations l’âge venu...
Y’en a marre de ces médias qui en font leurs choux gras sans la moindre enquête, qui salissent des réputations auxquelles, souvent, ils ont contribué, qui ne se posent aucune question sur le respect de la présomption d’innocence...
Y’en a marre de ces juges qui ouvrent une information aux moindres larmes, vraies ou fausses, qui savent que la prescription les empêchera de poursuivre, qui lancent leurs enquêteurs sur le « suspect », espérant qu’il a commis d’autres forfaits encore condamnables...
Y’a en marre de ces politiques qui, sans la moindre empathie réelle, éructent un discours faussement féministe, qui, contre toute évidence, affirment que la parole de la femme est sacrée, qui minimisent sans aucune gêne les dérives de ceux de leur camp...
Y’en a marre de ces gens qui se précipitent sur ces « cold cases » douteux sans la moindre retenue, qui « savaient » que « ce type n’était pas clair », qui, soudain amnésiques, crachent, sans réfléchir un instant, sur ceux qu’ils ont adorés...
Y’en a marre de toutes celles et tous ceux-là qui, en un instant, sans se poser la moindre question, sans se soucier le moins du monde du sort de leur « victime », sans même jamais envisager sa possible innocence, détruisent une vie, une famille, des amitiés... qui la condamnent à l’isolement social... La pire des peines pour elle qui, en choisissant un métier qui s’exerce dans la lumière, a un besoin vital des autres...
Car il faut bien remarquer que la plupart des « agresseurs » livrés à la vindicte populaire sont essentiellement des personnes qui, parce que juchées sur un piédestal qu’elles se sont construit, doivent être irréprochables. On dénonce la femme de César et les draps de satin de ses cinq à sept, jamais Madame Michu et ses amours adultères dans le lit conjugal...
Loin de moi la volonté de protéger l’agresseur confondu par une enquête judiciaire, de minimiser son geste ou ses paroles en les estimant banales, ordinaires, dans l’air du temps... Loin de moi la certitude que tous ces dénonciations tardives sont fallacieuses, provoquées par un inextinguible désir de se venger, par une jalousie exacerbée de celui qui réussit, par, encore pire, l’appât du gain ou l’accès possible aux plateaux TV... Loin de moi le doute qu’un souvenir longtemps enfoui ne puisse pas soudain ressurgir, qu’un traumatisme caché à tous ne puisse pas tout à coup ne plus être contenu...
Mais il faut en ce domaine, comme dans les autres, raison garder, examiner ces témoignages avec circonspection, prendre en compte les circonstances de ces déballages tardifs... et conserver le sens de la mesure... La goujaterie, un soir de fiesta au bar d’un grand hôtel, n’est pas un délit... Pas plus qu’un baiser spontané et bref sur la bouche d’une joueuse de foot à l’instant même de sa victoire en Coupe d’Europe... Ceci, bien sûr, si le geste n’entre pas dans le cadre d’un harcèlement organisé et entamé bien avant cet... excès de joie.
Quant aux réponses judiciaires à ce phénomène hautement médiatique qui, depuis «MeToo » et « balancetonporc », s’est développée à la manière d’une traînée de poudre, elles sont d’ores et déjà contenues dans le code pénal : les articles sur le respect de la prescription, celui de la présomption d’innocence, la diffamation, la dénonciation calomnieuse, le harcèlement psychologique, l’outrage à magistrat... et les articles 222-22 et suivants qui déterminent les divers délits sexuels et fixent les peines encourues par le délinquant ou le criminel... après enquête et procès.
P.-S. : bien sûr, ce point de vue exclut l’inceste et la dénonciation tardive d’un tel crime. En raison de sa gravité extrême et des dégâts irréversibles qu’il provoque, il s’agit d’un cas particulier qui doit faire l’objet d’une sévérité sans faille. Pour ma part, il me semble qu’il devrait être imprescriptible. Néanmoins, encore une fois, il convient d’être prudent et de ne pas prendre pour argent comptant certains récits, en particulier ceux qui sont médiatisés avant même que la justice soit saisie ou qui sortent peu avant... un documentaire sur la douleur des victimes d’inceste par exemple. Des circonstances qui ne permettent pas de les juger suspects, mais les rendent un peu moins totalement crédibles...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 septembre 2023 à 15:32
@ Xavier NEBOUT | 26 septembre 2023 à 12:10
Essayez de comprendre, si vous aviez fait un rien de recherches après avoir lu mon texte, que j'avais délibérément censuré le texte copié de Wikipédia, ne conservant que son côté immobilier !
En clair en profiter pour plaisanter un peu ! Ignorant totalement qui est Plaza, j'ai fait suivant mon habitude, étudié son cas sur Wikipédia.
Il ne m'a pas impressionné, mais il avait impressionné notre hôte alors...
lI était pourtant facile de me rétorquer sur le sujet du blog: "Hé Grand-Père tu oublies que cet homme est aussi un artiste connu !"
Alors analysons votre texte :
*je ne critique en rien la profession d'agent immobilier, j'en profitais pour introduire "chambre à coucher" dans mon texte. J'ai utilisé leurs services !
*les matières premières du sous-sol africain, comme celui du Moyen-Orient, et partout ailleurs où il y a des terrains sédimentaires, étaient déjà là bien avant l'apparition du dernier grand singe, Homo sapiens, quelques millions d'années avant l'apparition de ce dernier grand singe.
C'est Homo sapiens qui est venu s'installer au-dessus, au quaternaire.
Ces matières premières donc appartiennent à tout le genre humain, les Yorubas de l'ouest africain comme les Bantous de l'est, ou les Touaregs du Sahara comme les Arabes du désert saoudien, pourtant ces gens se les sont appropriées (à propos de colonisation matérielle), n'ont en rien contribué à les fabriquer et les enfouir dans le sous-sol de notre Terre.
Ils en ignoraient totalement l'existence et sont toujours incapables de les exploiter seuls !
Dans le cas des hydrocarbures, le mien, bien que les Africains comme les Arabes n'en connaissaient pas l'existence, ils étaient et sont toujours incapables de le chercher, trouver, produire et exporter. Bien qu'ils n'ont pas eu à investir un sou, qu'ils n'avaient pas d'ailleurs, nous leur donnons, DONNONS, 60 % du produit de la vente.
Remerciez-moi plutôt, vous roulez en automobile grâce à des zèbres comme moi !
Sinon vous vous déplaceriez toujours sur une charrette tirée par une bourrique !
Dans ce cas-là ils n'ont pas eu à émigrer pour se faire entretenir avec vos sous, pas les miens, je ne payais pas d'impôts en France, je les payais aux Africains !
Non je n'ai pas honte, au contraire je suis fier d'avoir aidé des Africains et des Arabes à s'enrichir sans rien faire, pendant que nous récoltions palu, amibes, infections cutanées et autres petits problèmes de santé, hypertension et insomnie entre autres.
Là-bas nous n'avions pas de 35 heures ni 6 semaines de vacances.
Là-bas j'ai créé en 1986 ma propre entreprise de services de forage, d'ingénierie sous-marine, et embauché 500 employés.
Lorsqu'un crétin nommé Bill Clinton, en 1995, avec le soutien de Mitterrand et son pote Kohl et tous ceux qui bavaient en admirant le saïd Clinton - lui avait une gamine de 20 ans entre les jambes tout en étant assis à son bureau ovale, pas eux. Toujours bavant devant Clinton, ils ont décidé que les civils, pourtant en sachant que les civils étaient plus voleurs que les militaires, Bill Clinton et ses serviteurs européens donc ont fait fermer l'accès du gouvernement militaire nigérian à la WB et l'IMF privant le Nigeria de l'accès aux crédits et financements internationaux, détails qui ont mis fin à toute l'exploration pétrolière au Nigeria, 25 tours arrêtées pour la seule Shell, sans compter Gulf Oil, Texaco, Mobil, Elf et Agip en quelques mois plus tous autres investissements pétroliers, arrêtant aussi les entreprises de génie civil, génie électrique, banque (BNP, SG et Paribas)...
Pourtant les Nigérians rêvaient des USA auxquels ils n'avaient strictement rien fait !
Résultat, plus de 200 000 Nigérians et quelques milliers de Béninois perdant leur travail dont les miens, et 17 000 Français s'arrêtaient "d'exploiter" les Nigérians qui devaient faire leurs valises, back home !
Pourquoi ?
Pour la réélection de Clinton qui avait besoin du vote afro-américain, lequel vote était contrôlé par les députés afro-américains lesquels étaient financés par les ex-dirigeants civils nigérians qui eux ne manquaient pas de sous, mais voulaient récupérer le pouvoir, pour recommencer à voler l'argent du Nigeria issu de l'exportation du pétrole.
C'était ce même Clinton, l'homme qui n'a rien fait après les attaques d'Al-Qaïda contre l'US Navy dans le port d'Aden, qui avaient détruit les ambassades US au Kenya et en Tanzanie. Qui n'avait rien fait quand la CIA lui a dit "on sait où est Oussama Ben Laden, donnez-nous l'ordre, on l'abat".
Ben non, pas Clinton, il avait l'affaire Lewinsky, un rien plus délicate qu'un brutal assassinat bien sûr, un pote saoudien de Clinton !
Al-Qaïda ! Vous connaissez, Xavier ? Ils nous ont rendu visite chez Charlie, au Bataclan et sur la Promenade des Anglais !
Ignorant même la première attaque d'Al-Qaïda contre le WC à New York qui prévoyait la seconde contre le WC et ses deux tours plus le Pentagone dans le sillage, 3 000 morts, le cadeau laissé par Clinton à GW Bush !
Aucun journal en France n'a parlé de ce petit faux pas de Mitterrand oubliant que la France était le premier partenaire commercial du Nigeria où, pétrole à part, Peugeot assemblait des 405 à Kaduna, Michelin fabriquait des pneus à Port Harcourt, etc. etc. ce qui n'est plus le cas aujourd'hui !
Ils ne vous disent pas tout nos médias !
C'était Clinton !
Un démocrate, un sein, pardon saint, pas une de ces brutes de Républicains !
Conséquence de 1995, et la réélection de Clinton, l'écroulement de l'économie nigériane, qui était un cas de force majeure, mes syndicalistes le savaient et pourquoi ! Ils comprenaient qu'il ne me restait qu'à leur dire adieu, certains travaillaient pour moi depuis 9 ans.
Je suis rentré en France, ai vendu tout ce que je possédais et n'étant pas un salaud suis retourné au Nigeria, ai convoqué mes syndicalistes, leur ai dit combien de sous j'avais, chez Paribas alors, leur ai proposé de me laisser garder 15 % du total puis de répartir le reste sur mes exactement 494 employés nigérians et béninois en fonction de leur ancienneté.
J'avais auparavant avisé mon épouse qui m'a dit "Si tu pars simplement sous prétexte de force majeure, je divorce, je ne reste pas mariée à un salaud" !
J'ai découvert qu'ils savaient que j'avais enregistré une deuxième entreprise pour la production de pellets de manioc, rien à voir avec le pétrole, dont 30 % était perdus de la production chaque année au Nigeria, pour exportation vers l'Europe pour nourriture de porcs et de poulets ce qui était à l'époque un monopole hollandais.
J'avais contacté Bruxelles, avec l'aide du conseiller financier de notre ambassade, Bruxelles qui m'avait encouragé à casser ce monopole. Je n'avais pas besoin de leur financement, j'avais déjà prévu ce financement avec la BAD à Abidjan où j'avais un copain nigérian ! Bruxelles m'avait fourni toutes les statistiques d'importation dont j'avais besoin et savais tout de la boîte hollandaise qui importait son manioc d'Asie ! Plus près de l'Europe, moins de frais de transport qu'eux je pouvais casser les prix et leur souffler 20 % du marché en quelques années !
Mes syndicalistes m'ont dit : "Ne partez pas, nous travaillerons pour vous pour rien en attendant la construction des deux usines que vous avez prévues", j'avais un secrétaire trop bavard !
J'avais 65 ans, 44 ans d'expatriation et travaillé 21 ans chez ces Africains que je suis supposé avoir exploités d'après vous, j'ai abandonné la bataille.
Ma troisième petite-fille venait de naître, je voulais essayer le rôle de grand-père !
Et vous ? Qu'avez-vous fait pour les Africains ?
Un conseil, informez-vous avant d'écrire des âneries !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 septembre 2023 à 23:19
@ Michel Deluré | 26 septembre 2023 à 11:04
« …vous pensiez que cet animateur était un joueur de football. Vous pensiez peut-être à Oswaldo Piazza, célèbre joueur de la grande AS Saint-Etienne dans les années 70. »
Ah les années 70. L’âge d’or de l’AS Saint-Étienne qui cumulait les titres de champion de France. C’est bien loin tout ça !
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@ sylvain | 26 septembre 2023 à 09:50
« Quand quelqu'un me dit que je suis raciste je lui réponds : "oui et je t'emmer*e."
Que je suis homophobe : "oui et je t' emmer*e".
Que je suis islamophobe : "oui et je t' emmer*e".
Que je suis d’extrême droite : " oui j'en suis hyper fier et je t’emmer*e". »
Je vois que vous avez su tirer profit de la chanson de Mickey 3D "Je m'appelle Jane" que j’avais mise en lien à destination de Serge HIREL… :)
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2023 à 20:17
N'ouvrez jamais les placards, il sont pleins de cadavres. Ce que je dis là est d'une sinistre vérité. Mais ceux qui veulent qu'on ne les ouvre pas prétendent banaliser les mauvaises actions dont ils se savent capables ou qu'ils se savent avoir commises. Dénoncer n'est pas banaliser, c'est vouloir sortir au contraire de la banalité du mal.
Une fois qu'on a dit ça, est-ce que Vanessa Springora a eu raison, non pas d'écrire son livre "Le Consentement", mais de rendre Gabriel Matzneff responsable de son mal-être et de ne pas présumer que son mal-être d'enfant au père absent et à la mère négligente était la condition qui a fait d'elle la proie de cet écrivain pervers qui aurait dû accepter de lire le livre de celle qu'il prétendait aimer au lieu de se demander d'emblée pourquoi elle écrivait un livre méchant pour lui faire du mal ?
N'est-on pas sorti de l'illusion qu'il y a des saints puisque tous enferment des secrets dans leur placard ?
Et est-ce qu'on ne peut pas s'étonner d'être passé en cinquante-cinq ans de la société de la libération sexuelle à celle où le viol est un crime et où tout rapport de séduction peut être assimilé à un viol ?
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 26 septembre 2023 à 18:03
Ça turbine sous les casques, un indice :
https://saintebible.com/john/8-44.htm
Ou, et ce qui revient au même :
https://proust-personnages.fr/extraits-2/phrase-la-plus-longue/
Allez les académiques, au turbin du texte :
https://www.poetes.com/mallarme/ongles.htm
Boire ou fumer n'est pas indiqué, aucun psychotrope non plus, mais au néocortex va le chemin du cœur juste, vous verrez, où se trouve la pure joie du bonheur.
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 17:27
@ Claude Luçon
Il est vrai que question pot de colle les hommes et les femmes doivent être "aujourd'hui" à égalité.
Rien à voir avec les années soixante où nombreuses étaient les jeunes filles qui devaient supporter sans broncher une drague lourdingue (qui d'ailleurs n'a rien à voir avec une agression sexuelle) ! Alors que l'inverse était l'exception et seulement le fait de filles aux moeurs dépravées !
https://youtu.be/ogV0gc9JQuI?si=Ss4xc-zRaQNxbXan
Rédigé par : Axelle D | 26 septembre 2023 à 12:37
Claude Luçon, bien compris le message.
La profession d'agent immobilier est en son principe la plus honnête qui soit, tant elle est peut-être la seule où l'on n’est payé que si on a réussi.
Plus que dans n'importe quelle autre profession où l'on n’entend qu'un son de cloche, il côtoie la malhonnêteté des uns et des autres au quotidien.
Si bien qu'au bout de quelques années, le négociateur immobilier écœuré par la malhonnêteté est largement plus honnête que la moyenne des Français, à ceci près qu'il n'est pas honnête de laisser croire qu'on est qualifié en droit alors qu'on n'y connaît rien, mais ils n'en ont souvent pas conscience, bien aidés en cela par le notariat.
Mais dites-nous, Claude Luçon, ça ne vous a pas dérangé, de participer au pillage des matières premières en Afrique ?
Avez-vous objecté un jour, au risque d'y perdre votre poste, qu'on devrait raffiner le pétrole africain en Afrique ?
Dommage, ils ne viendraient pas maintenant nous envahir...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 septembre 2023 à 12:10
@ Leslie Dorville | 26 septembre 2023 à 02:43
Parmi les femmes il y a :
- des je baise donc je suis ;
- des matrones ;
- des emmerdeuses ;
- des perverses ;
- et tout ce que la nature nous offre.
Mais il y a aussi des femmes respectables qui ont les deux pieds sur terre, des mères, des saintes.
Le problème de l'homme est de ne pas tomber dans le piège des perverses, je vous rassure ce raisonnement vaut aussi pour les femmes. Toutefois nous recevons depuis des dizaines d'années des machos qui vont peut-être modifier les règles du jeu, ce que le pauvre et respectable socialement émasculé Français de souche ne peut plus faire.
Quant à la justice, vous y croyez vous ?
Rédigé par : Ugo | 26 septembre 2023 à 11:38
Une très humble requête de notre groupe à tous ceux du blog :
Quelqu'un pourrait-il décrypter ou décoder pour nous le commentaire de Aliocha ?
=> (Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 09:01)
Merci !
Rédigé par : Deviro | 26 septembre 2023 à 11:06
Nous finissons par ne même plus être ni surpris, ni déconcertés par la révélation de telles affaires tant leur multiplication concernant des personnalités médiatisées les fait malheureusement entrer dans la banalité du quotidien.
Tout au plus, sommes-nous alors peut-être étonnés, sur le coup de leur révélation, que le présumé coupable, tout auréolé de sa notoriété, ait pu effectivement accomplir les actes qui lui sont reprochés, ou alors sommes-nous surpris que soudainement, des années après les faits, par une aussi curieuse que mystérieuse coïncidence, plusieurs accusatrices se manifestent pour dénoncer la commission de ces faits et en demander justice.
Bien difficile en fait dans ce déballage médiatique d'y voir clair, de déceler le véritable but recherché, de dénouer le vrai du faux. Alors laissons la justice faire son travail.
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@ Achille 26/09/23 08:06
En fait, vous n'étiez pas trop loin en affirmant que vous pensiez que cet animateur était un joueur de football. Vous pensiez peut-être à Oswaldo Piazza, célèbre joueur de la grande AS Saint-Etienne dans les années 70.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 septembre 2023 à 11:04
@ Aliocha | 26 septembre 2023 à 09:01
??????? Pourriez-vous me donner l'adresse de votre point de deal, apparemment c’est de la bonne ; merci d’avance.
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2023 à 10:57
L'immobilier de cinéma n'a pas grand-chose à voir avec la réalité, si ce n'est même rien du tout.
Passé le coup de peinture, allez dire à celui qui met sa maison en vente qu'il faut faire des transformations pour vendre ! À supposer qu'il s'agisse du client sur mille qui en ait le temps, les moyens, l'envie, et que celui ou celle dont se sépare soit d'accord, il ira en voir un autre qui lui dira que tout est très bien en l'état et vous vous ferez passer pour un foldingue si ce n'est un escroc qui a voulu circonvenir son client.
Et quand bien même vous auriez consacré des journées à lui donner de précieux conseils et dresser des plans de division fructueux, le juge gauchiste toujours content de se faire un agent immobilier quand bien même il aurait raison de A à Z, le déboutera de toute demande si le gentil particulier lui claque ensuite la porte au nez.
En somme le riche héritier qui serait le bon client pour ce genre d'opération, l'agent immobilier ne le voit pas passer souvent.
Par contre ce que l'on voit passer de plus en plus, ce sont des affaires où il faut régler des problèmes juridiques, notamment par la faute d'un notaire qui dira à son client d'aller voir un agent immobilier qui ne le fait pas passer pour un incompétent (au sens profane), surtout si c'est vrai.
Et les problèmes juridiques, là, on n’en entend d'autant plus jamais parler au cinéma que la plupart des agents immobiliers ne pipent pas grand-chose en droit, et encore moins les commerciaux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 septembre 2023 à 10:48
@ Leslie Dorville | 26 septembre 2023 à 02:43
Très juste.
Raison de plus pour n'en parler qu'à des très intimes ou des personnes susceptibles de vous entendre, de vous comprendre et de vous aider à surmonter cet énorme traumatisme.
Quant aux conflits et règlements de comptes dans les ménages ou bien souvent, à quelques exceptions près, les torts sont partagés, on ne voit pas ce que cela a à voir avec les agressions sexuelles et le viol. D'autant que la meilleure façon d'y mettre fin est de se séparer. Une liberté acquise par les femmes qui ne sont plus dépendantes économiquement de leur mari et jouissent des mêmes droits.
Rédigé par : Axelle D | 26 septembre 2023 à 10:44
@ Achille
"La déconstruction de l'homme a commencé et on ne sait pas trop quand elle va s'arrêter..."
Ouais, bof, en même temps la meuf qui va vouloir me déconstruire n’est pas encore née et même si y en a qui voudraient essayer, elles auraient de gros problèmes, j’ai déjà déconstruit beaucoup de tarins dans ma carrière de première ligne, ça pourrait continuer.
Mais il est vrai que nous sommes un peuple de coui*les molles soumis couché veule pleutre lâche, préférant faire des vidéos de gens qui se font agresser dans la rue que d’aller leur venir en aide, se coucher, se repentir, s’agenouiller, s’excuser à la moindre accusation, racisme, homophobie, islamophobie.
Quand quelqu'un me dit que je suis raciste je lui réponds : "oui et je t'emmer*e."
Que je suis homophobe : "oui et je t' emmer*e".
Que je suis islamophobe : "oui et je t' emmer*e".
Que je suis d’extrême droite : " oui j'en suis hyper fier et je t’emmer*e".
Le Français n'est plus qu'une couil*e molle aplaventriste, une larve soumis à tous les caprices de ces racailles extrêmes gauchistes woke racistes anti-Blancs anti-France racialistes indigénistes progressistes qui se régalent de les humilier.
Moi je n'en fais pas partie, vous oui, c'est vous qui voyez !
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2023 à 09:50
Vous traduisez avec talent tout ce que je pense de ces tribunaux médiatiques pour flinguer untel. Il est vrai que certaines personnes sont tactiles, nous avons assisté récemment à un exemple, en l'espèce la barrière avec le harcèlement est friable. Actuellement depuis le film "J'accuse", Polanski manque au monde du cinéma, tout comme Luc Besson... Qui sera le prochain, un président de la République peut-être ?
Rédigé par : Louis | 26 septembre 2023 à 09:46
Coupable ou innocent, différence estompée, Marcel Proust a su éclairer l'hermétisme de Mallarmé.
Le Ptyx, objet posé aux étagères du néant, révèle l'inanité sonore du bibelot aboli, quand la lumière n'est plus qu'obscurité de la victime qui victimise celui qui l'a victimisée.
Ne reste plus qu'à célébrer le maître de toute domination, celui qui ferme le cadre de toutes les amnésies, pendant que scintille pourtant au plus loin qui s'éloigne, le son réel du septuor.
https://www.youtube.com/watch?v=ijSmRoPzMaY
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2023 à 09:01
"Aujourd'hui c'est Stéphane Plaza qui se tient sur cette sombre scène. Qu'il soit coupable ou innocent." (PB)
Votre avant-dernière phrase me fait soudainement penser à la relégation d'Ovide ("le poète avide" d'après le toujours malin et fin Baudelaire) sans tambour ni trompette, ni bagages, sans biens meubles, vers Tomes, pour une raison encore un peu obscure (un "crime des yeux ", ou un passage de l'Art d'aimer qui déplut à l'austère Auguste).
L'accusation, phosphorescente dans ses courts-circuits brutaux ou ses tête-à-queue subits, tient bien souvent le rôle de preuve, en effet, avant examen.
Et rien, dans ces histoires qui ne se ressemblent pas, n'indique qu'il faille les classer toutes par appartements dans un immeuble voué à la démolition, avant de les laisser à la merci d'un dépeçage public, sous le marteau de la rumeur médiatique.
Cela dit, dans les cas que vous citez, certains indices concorderaient plus que d'autres, même si cela reste une hypothèse.
L'affaire de l'ex-présentateur d'un monumental 20 heures de chaîne de télévision en serait l'exemple presque parfait, une stèle en voie de construction dédiée aux violences sérielles faites aux femmes apparaît comme tombée d'un ciel noir dans le paysage de journalistes divinisés de leur vivant, eux-mêmes reflets d'une époque pas si éloignée de nous, bien que destinée à la disparition aujourd'hui.
Ovide fut éjecté de Rome sine die pour bien moins que ça, peut-être pour une sombre histoire de révélation des mystères sacrés de la secte de la Bona Dea.
Sel et poivre semés sur les traces de sa mémoire.
Rédigé par : xavier b. masset | 26 septembre 2023 à 08:46
Je ne connais pas Stéphane Plaza, vu que je ne regarde jamais M6 dont les programmes ne m’ont jamais enchanté. Quand j’ai entendu ce nom dernièrement je croyais que c’était un joueur de football, c’est tout dire !
Je ne sais pas ce qui est plus détestable :
- ces femmes qui n’hésitent pas, des années après les faits, à déballer, en public, les détails de leur vie intime avec une personnalité connue du grand public.
Sont-elles poussées par une aigreur mal contenue, un désir de vengeance d’avoir été éconduites, le besoin de se faire connaître alors que leur ex est exposé à la lumière des médias, plus médiocrement toucher des dommages intérêts d’un homme qui gagne bien sa vie dans la profession qu’il exerce, ou par un respectable désir de justice d’une compagne maltraitée par son ex-compagnon ?
- ces médias qui se repaissent de ce genre de complaintes de femmes bafouées. Médias manifestement plus préoccupés de satisfaire un public friand de ce genre de conflits ménagers, souvent déformés, amplifiés par les ragots colportés sur les réseaux sociaux, que de lui offrir une information objective sur les événements qui méritent que l’on s’y attarde.
Quand verra-t-on un jour un homme se comporter de la même façon avec une femme, qu’elle soit comédienne, animatrice de talkshow, journaliste, députée, ou toute autre personne connue du grand public car régulièrement invitée sur les plateaux TV ?
Les hommes maltraités par leur compagne ça existe, mais ces derniers préfèrent se taire par honte, par discrétion, à moins que ce ne soit par crainte.
La déconstruction de l'homme a commencé et on ne sait pas trop quand elle va s'arrêter...
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2023 à 08:06
@ Florestan68
"Une solution radicale existe pour en finir avec ces affaires qui sortent longtemps après les faits. Pour les adultes, il faut ramener le délai pour porter plainte à une semaine après les faits, comme pour les accidents de voiture."
Non, on ne peut pas, on ne doit pas ramener le délai de la plainte à un délai si court.
Je comprends l’intention et la démarche, mais en matière de violences sexuelles, il est indispensable de prendre en compte l’aspect psychologique des victimes.
Il ne s’agit pas d’un banal accident de voiture mais d’un accident psychologique, d’un trauma. De nombreuses femmes portent en elles la honte de ce qu’elles ont subi et n’ont pas le courage de le verbaliser. Il faut le temps de la maturation. D’autres craignent qu’on ne les croie pas : la preuve !
C’est en quelque sorte une double peine.
Laissez la justice s’occuper de cela. C’est à elle de faire la lumière entre les vraies et les fausses plaintes.
Rédigé par : Leslie Dorville | 26 septembre 2023 à 02:43
Une fois de plus Mediapart sonne l’hallali méchamment et cruellement sous couvert d’un bouclier de fausse vertu.
Rédigé par : Vamonos | 26 septembre 2023 à 02:13
En deux jours, après le Pape et le ciel, le rez-de-chaussée avec un agent immobilier !
"Stéphane Plaza est un agent immobilier...Il est notamment connu pour ses recherches d’appartements ou de maisons, Maison à vendre ou encore Chasseurs d'appart'...Une méthode fiable, fondée sur les données du marché et sur le savoir-faire de votre conseiller Stéphane Plaza Immobilier (Wikipédia)
Avec un CV pareil, sa méthode fiable et son savoir-faire, pas étonnant que des jeunes femmes profitent de l'occasion, il y a des chambres à coucher dans l'immobilier, ça stimule l'imagination des jeunes femmes qui pensent à leur pouvoir d'achat !
La vie est chère, l'inflation, elles cherchent des sous là où il y en a !
Etrange toutefois que l'inverse ne se produise pas ?
Pourtant un homme peut être brutalisé par une femme en dansant un slow ! Allez déclarer une plainte et déposer une main courante devant une gendarmette, en se méfiant... euh ! plutôt non ! elle vous accuserait de main courante sur...
Choisissez plutôt un gendarme en lui disant, la larme à l'oeil : "En dansant un slow cette dame n'arrêtait pas de coller sa jambe gauche entre les miennes et d'appuyer ses seins contre ma poitrine ! C'était gênant, du viol presque !"
Pourquoi pas ?
Rédigé par : Claude Luçon | 26 septembre 2023 à 01:44
Cher Philippe Bilger,
Excellente analyse que la vôtre.
Ce qui doit nous mettre la puce à l'oreille, c'est que les supposées victimes se réveillent quand l'auteur présumé est en pleine lumière.
Une solution radicale existe pour en finir avec ces affaires qui sortent longtemps après les faits. Pour les adultes, il faut ramener le délai pour porter plainte à une semaine après les faits, comme pour les accidents de voiture.
On ne se réveille pas un jour en réalisant, en y réfléchissant bien, qu'on a, dans le passé, été victime d'abus sexuels.
Si l'on estime sur le moment qu'il n'y a pas matière à scandale, c'est que c'est le cas : on ne porte pas plainte pour une agression dans la rue des années après les faits !
Rédigé par : Florestan68 | 26 septembre 2023 à 00:34