La personnalité d'Emmanuel Macron (EM) est un sujet inépuisable.
À ceux qui pourraient me reprocher de négliger le fond de sa politique, je répondrais que celle-ci est tellement fluctuante, contradictoire au gré des tactiques et des circonstances, qu'il ne me semble pas choquant de laisser de côté dans ce billet ce qui relève d'un frénétique opportunisme.
Alors que plusieurs événements d'importance inégale, sur le plan national comme international, justifient au contraire qu'on focalise sur la psychologie de notre président de la République qui semble toujours aller un peu trop loin, sans privilégier la mesure, la discrétion voire le silence quand ils seraient, à l'évidence, nécessaires.
Beaucoup d'initiatives d'EM me paraissent en effet avoir pour dénominateur commun l'irruption d'une subjectivité impérieuse, dans un univers où la rationalité et le bon sens devraient être de mise.
N'oublions pas que ce président nous a promis, comme ses prédécesseurs, une France unie, rassemblée mais que jamais, lors de son départ, elle ne sera plus fracturée.
Sans disposer de toutes les lumières, je n'ai pas l'impression qu'en Europe, il ait suscité une adhésion admirative, cette dernière ne pouvant provenir que d'actes et de propositions objectivement pertinents. EM engendre au contraire l'hostilité de certains pays à cause d'une affirmation trop élogieuse et surestimée de soi et de son rôle.
L'affront du Maroc refusant l'aide de la France, malgré un désastre humain et matériel incommensurable et l'acceptation du soutien d'autres pays, ne relève sans doute pas seulement d'une exclusive considération de la France pour l'Algérie mais de la dégradation des modalités personnelles de relations qui, longtemps, au-delà de l'urbanité diplomatique, pouvaient être qualifiées (sans illusions toutefois) d'amicales.
La récente débandade africaine, tant au Mali qu'au Niger et au Gabon, avec la crainte d'autres bouleversements, n'est-elle pas liée en grande partie au tempérament de notre chef d'Etat qui a souvent une posture à contre-temps : il se cabre quand il faudrait feindre de plier, il se soumet lorsque la résistance serait bienvenue.
Les épisodes qui, dans une quotidienneté et un climat démocratiques, démontrent l'irrésistible intrusion de son "moi", sont multiples.
Par exemple, l'invention de ces gadgets liés à de la pure communication : le Conseil national de la refondation, les conventions citoyennes et tant d'autres billevesées qui n'ont absolument pas pour vocation d'être utiles à la République mais seulement de projeter la lumière sur leur concepteur. Avec une volonté forcenée de fuir les processus ordinaires, notamment parlementaires, parce qu'ils contredisent l'expansion de soi (malgré le soutien d'un groupe inconditionnel) à cause de cette déplorable majorité relative. L'abus du 49-3 est la revanche, aussi constitutionnelle qu'elle soit, d'un ego contrarié.
On verra si "les Rencontres de Saint-Denis" entrent dans la catégorie des aréopages inutiles, faussement consensuels, visant à flatter leur initiateur ou si elles auront des conséquences opératoires : en tout cas LR a décidé d'être optimiste (Le Figaro).
Ses voltes seraient amusantes si elles ne révélaient pas que la seule certitude d'EM est qu'il vaut plus que les autres et que donc ses embardées ne sont jamais ridicules puisqu'elles émanent de lui. Ainsi, il fait exclure d'abord de l'arc républicain, sur le plan parlementaire, LFI et RN avant de décréter, les Rencontres passées, qu'il "faut associer toutes les forces politiques, y compris les extrêmes. Il ne faut pas les boycotter mais les affronter les yeux dans les yeux". Qu'importe que la grandiloquence succède au mépris et que le point de vue ait radicalement varié : ce qui compte est la seule unité apportée par l'arbitraire du président !
Pour rejoindre des moments plus dérisoires, comment apprécier l'intervention d'Emmanuel Macron venant, avant le début de la Coupe du monde, encourager au nom du pays l'équipe de France, autrement que comme la prestation un zeste ridicule d'une personnalité incapable de rester à sa place, EM se prenant quelques minutes pour Fabien Galthié ! Il est navrant de constater que l'intelligence n'apprend pas la réserve : parfois elle l'empêche.
Dans le même ordre, qu'avait-il besoin d'introduire de force son "je" avant le début du match France-Nouvelle-Zélande, dans la proclamation de l'ouverture d'une Coupe du monde, alors que son silence aurait eu infiniment plus d'allure que cet ostentatoire exhibition de soi ? D'où les huées et les sifflets - qui n'ont certes pas donné au monde une belle image du lien de la nation avec son président - explicables par le sentiment collectif d'une forme de surabondance...
Je pourrais continuer mon analyse par la relation d'autres épisodes graves ou futiles qui tous placent le caractère du président au centre du jeu parce que son "je" ne conçoit pas de s'effacer, même pour les causes que sincèrement il défend. Ce tempérament "too much" qui l'incite sans cesse à sortir du cadre, à rompre l'équilibre délicat entre l'exercice de la fonction et le narcissisme du rôle, qui fait de lui un des présidents les plus autoritaires et solitaires (ce qui va de pair) de la Ve République, lui est propre.
S'il fallait tenter une comparaison, il n'aurait pas été absurde de songer à Nicolas Sarkozy (qui a été aussi "too much") mais il me semble que chez lui l'excès, les débordements, se rapportaient plus au besoin d'action et à son énergie qu'à la dilection de son être.
À lire ce post, j'espère échapper au grief lassant de ne m'intéresser qu'à la personnalité de nos présidents, aujourd'hui d'Emmanuel Macron. Pour celui-ci, rien n'est compréhensible sans les ombres et les lumières de son être, sans l'implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît.
Si EM est souvent mal-aimé, c'est à cause de cette méprise.
@ Achille | 18 septembre 2023 à 18:26
Je vous remercie de m’avoir incité à rafraîchir ma mémoire... J’avais oublié Edith Cresson et les huit 49-3 qui lui ont été nécessaires pour faire passer de force notamment le budget de 1992, alors que l’Assemblée nationale était majoritairement de gauche, avec, il est vrai, des communistes très remuants vis-à-vis de « Monsieur le Premier ministre ».
Pour ce qui concerne l’emploi du 49-3 par des PM de droite, je n’ai pas mémoire que l’un d’entre eux l’ait utilisé contre des membres de son propre parti. Il s’agissait surtout de mettre fin à des obstructions « techniques » de l’opposition ou, plus rarement, de se débarrasser de centristes pas toujours respectueux de leurs engagements...
Rédigé par : Serge HIREL | 20 septembre 2023 à 20:04
@ Aliocha | 17 septembre 2023 à 07:54
Mais vous ne savez pas tout...
Le gouvernement est en train de peaufiner un décret pour subventionner cette "poire à lavement branchée sur un courant d'air".
La réduction d'impôts sera égale au montant du prix d'achat de ce matériel (plafonnée à 1 achat par foyer fiscal).
Mélenchon a déjà fait savoir qu'il était contre.
Rédigé par : Deviro | 19 septembre 2023 à 21:07
Je lis, à propos du président Macron « extrême droite », « totalitarisme », « culte de la personnalité », « idéologie unique » et « absence de démocratie véritable ».
L'ennui est que le vocabulaire politique ne peut pas être à ce point maltraité. « Extrême droite » signifie quelque chose. « Totalitarisme » signifie quelque chose (ex. nazisme, stalinisme...). « Le culte de la personnalité » signifie quelque chose (ex. le culte pour Hitler, pour Staline, pour Mao...). Le président Macron est ridiculisé et insulté du matin au soir. « L'idéologie unique » signifie quelque chose. En France, mille idées politiques foisonnent en tout sens et il y a cent médias qui s'affrontent. Nous vivons en démocratie. Qui peut le nier ? On pourrait restaurer la démocratie en Chine, en Corée du Nord, en Russie... mais pas en France !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 septembre 2023 à 13:59
@ Serge HIREL | 18 septembre 2023 à 16:32
« Rocard, nommé Premier ministre par Mitterrand pour le pousser à la faute, puis Valls, confronté à l’aile ultra-gauche du PS, sont les seuls chefs de gouvernement à l’avoir utilisé pour tenter de régler des oppositions internes. Tous les autres ont eu à faire face aux états d’âme et aux appétits de partis centristes.»
Michel Rocard et Manuel Valls ne sont pas les seuls Premiers ministres à avoir utilisé le 49.3.
Des PM de droite l’ont appliqué également. Notamment Édouard Balladur, Alain Juppé, J-P Raffarin et Dominique de Villepin.
Ce lien vous rafraîchira la mémoire....
Mais je vous accorde que ce sont les PM de gauche qui l'ont le plus utilisé...
Rédigé par : Achille | 18 septembre 2023 à 18:26
Il arrive que des adversaires ayant un adversaire commun envisagent la solution de « l’alliance objective »...
Quand Serge Hirel confirme sa déviance religieuse, la désignation du bouc qu'est son prince idolâtré pour mieux masquer les défaites sévères qu'ont infligées à son camp la sanction dé-mo-cra-tique.
Bien entendu, je suis saoul, n'y connais rien, et suis forcément incompréhensible.
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2023 à 18:24
@ Achille | 17 septembre 2023 à 07:18
« D’ailleurs pratiquement tous les Premiers ministres, de gauche comme de droite ont utilisé [le 49-3] quand ils ne disposaient que de la majorité relative à l’Assemblée nationale. »
Faux. Hormis celle actuelle, pouvez-vous indiquer les périodes durant lesquelles, sous la Ve République, le président de la République a exercé le pouvoir sans le partager et sans disposer de la majorité absolue à l’Assemblée ? Ce lien vous rafraîchira la mémoire...
https://www.lesechos.fr/2017/06/breve-histoire-de-la-majorite-absolue-du-president-sous-la-veme-republique-172861
L’article 49-3 a été conçu sous l’autorité (ferme) du général de Gaulle pour mettre un terme aux manœuvres d’arrière-cuisine des partis qui ont ruiné la IVe République. Pour interdire la pratique des « frondes » dans une coalition de gouvernement - les centristes en étaient friands - et faire obstacle à une éventuelle chienlit organisée par les députés d’opposition, par exemple le dépôt de milliers d’amendements. Rocard, nommé Premier ministre par Mitterrand pour le pousser à la faute, puis Valls, confronté à l’aile ultra-gauche du PS, sont les seuls chefs de gouvernement à l’avoir utilisé pour tenter de régler des oppositions internes. Tous les autres ont eu à faire face aux états d’âme et aux appétits de partis centristes.
Macron, lui, depuis juin 2022, utilise le 49-3 contre l’opposition - plus exactement, les oppositions - dans le seul but de conserver le pouvoir alors que son gouvernement est arithmétiquement minoritaire et ne parvient pas à débaucher la vingtaine de députés de gauche ou de droite nécessaires pour se reconstruire une majorité absolue. Il s’agit bel et bien d’un détournement de l’esprit de ce texte.
Il est un peu lamentable de ricaner sur le fait que, jusqu’à maintenant, les oppositions, dont les programmes sont radicalement différents, ne sont pas parvenues à voter ensemble une motion de censure. En politique comme en toute chose, il est risqué d’insulter l’avenir... Il arrive que des adversaires ayant un adversaire commun envisagent la solution de « l’alliance objective »...
Rédigé par : Serge HIREL | 18 septembre 2023 à 16:32
"...une poire à lavement branchée sur un courant d'air !"
Mon Dieu, merci d'avoir créé Marchenoir !
Le rire chasse le diable.
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2023 à 07:54
@ Serge HIREL | 16 septembre 2023 à 19:58
« Et le RIC est inutile puisque les Français sont autorisés à faire part de leur opinion tous les cinq ans sans pour autant que l’exécutif soit tenu de la prendre en compte... Il peut même la gommer quasi immédiatement à coups de 49-3. »
Mais il est très bien l’article 49-3 de la Constitution.
D’ailleurs pratiquement tous les Premiers ministres, de gauche comme de droite, l’ont utilisé quand ils ne disposaient que de la majorité relative à l’Assemblée nationale. Je ne vois pas pourquoi, depuis qu’Emmanuel Macron est président de la République, il serait devenu un élément de dictature.
Il permet simplement au Président élu d’appliquer une proposition qui figurait dans son programme électoral qui n’était pas forcément populaire, comme le report de l’âge de la retraite à 65 ans, ramené à 64 ans.
D'ailleurs j'imagine mal Marine Le Pen ou J-L Mélenchon le supprimer si, par malheur, ils venaient à accéder à l'Élysée. Je pense même qu'ils l'appliqueraient au-delà de toute retenue.
À noter que l’opposition a la possibilité de s’opposer au projet de loi de la Première ministre qui utilise l’article 49-3 en déposant une motion de censure pour le bloquer et faire tomber le chef de gouvernement.
Quoi de plus démocratique ?
En fait le journaliste Roland Cayrol explique très bien l’incompréhension des Français envers l’article 49.3 soigneusement entretenue par certains médias d’opposition qui veulent absolument faire croire au public que "le Prince" est un dictateur. Il utilise simplement les moyens que lui octroie la Constitution.
Alors certes, la dernière motion de censure, comme toutes les autres, a échoué. Il est vrai que la Nupes et le RN, deux mouvements politiques que tout oppose, main dans la main pour soutenir la motion de censure de Charles de Courson, un petit aristocrate issu du Centre mou, à la tête d’un groupuscule de 21 membres et quasi inconnu du public malgré ses trente années ininterrompues sur les bancs de l’Assemblée nationale, cela relève du burlesque ! :)
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2023 à 07:18
@ Tipaza | 15 septembre 2023 à 10:47
"Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine, et où on ne découvre rien parce que Robert Marchenoir si bavard habituellement n’en a rien dit de plus."
Quel beau gauchiste vous faites ! Quand c'est long, ça ne va pas, et quand c'est court, ça ne va pas non plus. Jamais content, toujours prompt à se plaindre, n'ayant jamais appris à dire "merci" ou "s'il vous plaît". Tout lui est dû, il est une victime perpétuelle, il a même drouâ à ce qu'on devine ses moindres désirs sans qu'il les exprime, avant qu'il ne soit pourvu à leur immédiate satisfaction.
Que voulez-vous savoir de plus sur le sujet ? J'ai dit l'essentiel. Si une information vous manque, la moindre des choses serait que vous vous donniez la peine de formuler votre requête de façon explicite. Je n'ose dire polie, cela semble au-dessus de vos forces.
Sans compter que vous pourriez vous sortir les mains des poches, et faire par vous-même une recherche sur Internet. Avec quoi avez-vous écrit votre méprisant commentaire ? À l'aide d'une poire à lavement branchée sur un courant d'air ? Ou au moyen d'un ordinateur relié à Internet ?
Si des gens manifestement cultivés se laissent aller à une telle paresse aussi crapuleuse qu'arrogante, étonnez-vous que des "hypnothérapeutes" ou des chauffeurs de camion produisent les Gilets jaunes...
Mais non : c'est la faute du Président qui est "too much", c'est que nous n'avons pas notre petit Poutine à nous. Bande d'assistés inopérants... mais pour tricoter de la langue et déverser son fiel, ça, ça y va.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 septembre 2023 à 22:30
@ Achille | 16 septembre 2023 à 08:28
« Alors qu’un référendum, quelle que soit sa nature, soumis au peuple français, n’a pour arguments que les harangues des partis extrémistes qui, par essence, dénaturent le contenu de la question et égarent les électeurs vers des arguments de nature complotiste. »
Donc, en 2005, un quarteron de dangereux complotistes, Dupont-Aignan, Besancenot, Buffet et Le Pen, a ourdi un attentat contre Bruxelles et a réussi à convaincre une majorité d’électeurs qu’il fallait faire le choix de la souveraineté de la France plutôt que de se lancer dans une aventure hautement fédéraliste... Heureusement, en 2008, Zorro, le petit Zorro, Zorro l’agité, est arrivé, eh eh, a sauvé « la pauv’ Europe »... et a trompé les Français qui venaient de lui faire confiance...
« Il me semble avoir répondu à la question en disant que la reconnaissance du vote blanc poserait plus de problèmes qu’il n’apporterait de solutions. »
Donc, les abstentionnistes seraient eux aussi de dangereux complotistes qui, en allant à la pêche, fomenteraient un coup d’Etat... à l’insu de leur plein gré, naturellement...
Et le RIC est inutile puisque les Français sont autorisés à faire part de leur opinion tous les cinq ans sans pour autant que l’exécutif soit tenu de la prendre en compte... Il peut même la gommer quasi immédiatement à coups de 49-3.
Allez, Achille, encore un effort, et vous souhaiterez que l’immense intelligence du Prince remplace la Constitution.
Rédigé par : Serge HIREL | 16 septembre 2023 à 19:58
@ Tipaza | 15 septembre 2023 à 14:06
« La question à laquelle vous n’avez pas répondu est toujours la même :
Êtes-vous pour la reconnaissance du vote blanc et du RIC, mais un vrai RIC, pas celui malhonnête fabriqué, pour n’être pas, par le sinistre Sarkozy ? »
Il me semble avoir répondu à la question en disant que la reconnaissance du vote blanc poserait plus de problèmes qu’il n’apporterait de solutions.
Quant au RIC quand bien même serait-il « vrai » (mais le vrai est très volatile en politique), je n’en vois pas vraiment l’utilité vu que les Français ont des députés pour les représenter à l’Assemblée nationale, disposant de commissions et de juristes compétents pour les étudier.
Alors qu’un référendum, quelle que soit sa nature, soumis au peuple français, n’a pour arguments que les harangues des partis extrémistes qui, par essence, dénaturent le contenu de la question et égarent les électeurs vers des arguments de nature complotiste.
En clair : NON à la reconnaissance du vote blanc. NON au RIC. OUI au vrai processus démocratique de la Ve République.
Rédigé par : Achille | 16 septembre 2023 à 08:28
@ Tipaza | 15 septembre 2023 à 10:47
Tipaza j'ai déjà avoué être angevin, vous connaissez le dicton ! Nous les Angevins sur les vins nous en connaissons un sac :)
Sauf qu'il y avait un "mais" que je n'ai pas mentionné, délibérément !
J'ignorais totalement quel sort avait été celui de cette bouteille de Pétrus. Avait-elle été traitée avec le respect qu'elle méritait ou comme une bouteille de gros rouge ?
Achetais-je une bouteille de nectar des dieux ou une bouteille de vinaigre ?
Che sappia ?
À 18 $ c'était cher pour du vinaigre ! Mais non ! Il était délicieux ! Le couple d'Américains avec qui nous l'avons partagé a découvert le Pétrus et ils ont bien aimé ! Mon épouse le connaissait déjà...
Rédigé par : Claude Luçon | 15 septembre 2023 à 21:48
@ Achille | 15 septembre 2023 à 07:11
"C’est ce qu’on appelle la démocratie par l’absurde (une forme de contresens en quelque sorte...) qui finit toujours par déboucher sur un régime totalitaire."
Ah, mais pas du tout, l’absurde et le contresens ne sont pas de même nature.
Il y a dans l’absurde une ouverture sur un avenir inconnu, qui dépend des hommes, de la conjoncture et de l’aléatoire qui existe dans toute entreprise, et de bien d’autres choses.
Alors que le contresens est un enfermement dans l’erreur comme son nom l’indique.
C’est ainsi que vous vous obstinez à parler de candidats alors que je parle de projet.
Les candidats sont la part éphémère et volatile de la politique, ce qui est pérenne c’est le projet sous-tendu par une philosophie de la société.
La fin de la politique en France a commencé en 1983 lorsque Mitterrand a renié ses engagements du programme commun, pour s’aligner sur la dure loi du marché.
Il a dissimulé ce reniement sous la forme hypocrite du « ni-ni » qui était l’ancêtre du « en même temps » macronien.
Les deux formules contiennent le même lamentable degré de nébulosité sémantique ouvrant la voie à la manipulation des individus.
C’est cette manipulation malhonnête que les abstentionnistes du second tour rejettent, car ils savent d’expérience, c’est à dire depuis 1983, que la politique de la France repose sur deux principes contradictoires, dont aucun président depuis cette date n’a voulu sortir.
Le premier est le principe d’un libéralisme industriel, qui reposant sur une concurrence non maîtrisée avec des pays à bas coûts de fabrication et une monnaie trop forte, l’Euro, a conduit à la désindustrialisation.
Le second est un principe socialiste de services publics, gérés sans le dire par les syndicats. La récente affaire des contrôleurs aériens le montre bien, et la liste serait longue d’exemples semblables.
Ces deux principes s’annihilant l’un l’autre, et aucun président ne voulant sortir de cette contradiction, ce qui lui coûterait trop cher, l’avenir est complètement bouché, sauf réaction populaire qui avant de passer par la révolution ou les émeutes pourrait passer par une modification du système électoral.
La question à laquelle vous n’avez pas répondu est toujours la même :
Êtes-vous pour la reconnaissance du vote blanc et du RIC, mais un vrai RIC, pas celui malhonnête fabriqué, pour n’’être pas, par le sinistre Sarkozy ?
P.-S. : au moment d’envoyer mon commentaire, je découvre celui de caroff | 15 septembre 2023 à 12:11 que je remercie. Il pourrait éclairer de façons très intéressante le débat.
Rédigé par : Tipaza | 15 septembre 2023 à 14:06
https://www.msn.com/fr-fr/finance/immobilier/explosion-de-la-taxe-fonci%C3%A8re-%C3%A0-paris-un-fiscaliste-va-attaquer-hidalgo-en-justice/ar-AA1gKm5y?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=6257c8d0a3da40c88addccc4f16785c0&ei=14
Paris ça pue, ça coûte cher, et les taxes sont délirantes.
Et heureusement EM a supprimé la taxe d'habitation, certaines communes font avec et gaspillent moins, beaucoup moins, fini les cours de tennis où pousse la mauvaise herbe, les salles des fêtes même où il n'y avait pas de fêtes, le fric était jeté par les fenêtres.
Une boutique comme les éboueurs à Paris ou à Marseille d'ailleurs cela doit être une folie douce, tout un poème, une gabegie sans contrôle, la peur de la grève et des horaires de sénateurs.
Contrôler une ville dans la ville, éboueurs, employés municipaux, quand on voit au niveau d'une brigade des feuilles communales on peut imaginer sans effort le tonneau des Danaïdes de Paris.
Du pognon cher à Nanard on en regorge, mais le gaspillage est trop puissant pour revenir en arrière, "c'est l'Etat qui paye" avait dit Hollandnouille, mais l'Etat on sait qui c'est, et Hidalgo est un vrai tonneau de fuites.
Rédigé par : Giuseppe | 15 septembre 2023 à 13:51
Et Tipaza continue de dénigrer les personnes sans jamais répondre aux arguments, laissons-le débattre avec lui-même.
Rédigé par : Aliocha | 15 septembre 2023 à 12:57
@ Tipaza 10h47
"Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine"
Le « vote contre tous » est une possibilité permettant aux électeurs russes d’exprimer leur rejet de tous les candidats présentés. Si le « vote contre tous » arrive en tête, un nouveau scrutin doit être organisé dans les trois mois. Ce système inédit et, semble-t-il, unique au monde, intègre un « seuil de légitimité » en deçà duquel aucun candidat ne peut être élu.
Cette pratique héritée de la fin de la période soviétique a été supprimée pour les élections aux organes d’État par la loi fédérale n°106 du 12 juillet 2006.
Rédigé par : caroff | 15 septembre 2023 à 12:11
@ Claude Luçon | 14 septembre 2023 à 20:27
« Je lui ai dit de me donner un prix, après avoir hésité il m'a dit 25 $, j'ai fait remarquer que c'était un peu cher, il a baissé à 18 $.
Je l'ai acheté sachant très bien qu'elle était en vente à New York pour 180 $ au minimum. »
Où l’on découvre que l’ami Claude pratique le délit d’initié sur le vin.
On n’est plus dans la règle, si elle existe, « in vino veritas » !
-----------------------------------------------------------------
@ Aliocha | 14 septembre 2023 à 09:31
«Un verre de vin ou une bière sont ma limite supérieure, ce qui me suffit pour apprécier l'histoire qu'un grand vin raconte. »
Où l’on découvre qu’Aliocha boit le vin de messe à grandes lampées, dans de grands verres, en tenant soigneusement loin de lui le calice de la souffrance et de la foi...
--------------------------------------------------------------
@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2023 à 22:54
« Putinus regnante, il était en effet possible d'exprimer son hostilité envers tous les candidats (voire envers le système), ce qui va bien plus loin que le vote blanc. »
Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine, et où on ne découvre rien parce que Robert Marchenoir si bavard habituellement n’en a rien dit de plus.
Rédigé par : Tipaza | 15 septembre 2023 à 10:47
@ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
« Une seule solution pour réduire cette abstention et pour imposer éventuellement le vote obligatoire, c’est d’admettre le vote blanc et de le considérer, dans la présentation des bulletins, comme une option possible de choix, le plus clair, celui du non-choix volontaire et non plus par défaut, comme l’abstention. »
Ah oui ? Vous allez sans doute me trouver un peu tatillon, mais votre proposition suscite de ma part quelques interrogations :
- Avec le « non choix », à savoir lorsque le score du candidat qui a le plus de voix est inférieur à 50 % des inscrits, qu’est-ce qu’on fait ensuite ?
Il faut donc que chaque parti refasse une consultation interne pour désigner de nouveaux candidats. (J’exclus évidemment les candidats libres qui, de toute façon, ne disposant pas de réseaux, n’ont aucune chance d’être sélectionnés.)
- Comment peut-on garantir que les nouveaux candidats seront plus satisfaisants que les précédents, vu que ces derniers étaient censés être les meilleurs ?
Si les nouveaux candidats ne franchissent pas, eux non plus, la barre de 50 % des inscrits, on recommence les élections, c’est ça ?
- Et le temps de trouver l’oiseau rare qui parviendra à regrouper une majorité vraie (*) sous son nom, le pays est sans exécutif. À charge pour les administrations d’exécuter les affaires courantes. Avec pour effet immédiat, une France livrée à toutes les ingérences et tentatives de déstabilisation en provenance de puissances étrangères hostiles, à moins que ce ne soit tout simplement un coup d’État fomenté par un groupe d’ultras (de gauche ou de droite, le résultat étant sensiblement le même).
C’est ce qu’on appelle la démocratie par l’absurde (une forme de contresens en quelque sorte...) qui finit toujours par déboucher sur un régime totalitaire.
Pas sûr que les Français soient gagnants. En fait je suis même certain du contraire.
(*) Majorité par rapport au nombre d’inscrits sur les listes électorales et non par les votes exprimés.
Rédigé par : Achille | 15 septembre 2023 à 07:11
Concernant l'éternel débat sur l'abstention et le vote blanc, je rappelle que la vraie solution consiste à prendre, pour une fois, exemple sur la Russie : importons donc le vote "Contre tous".
Putinus regnante, il était en effet possible d'exprimer son hostilité envers tous les candidats (voire envers le système), ce qui va bien plus loin que le vote blanc. Curieusement, aucun des poutinolâtres ici présents n'a jamais proposé l'adoption de cette sage pratique de la Sainte Russie.
Il faut dire qu'elle a été instaurée avant l'arrivée de Poutine au pouvoir, et que celui-ci l'a, curieusement, supprimée en 2006.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 septembre 2023 à 22:54
@ Aliocha | 14 septembre 2023 à 09:31
Merci !
J'adore les compliments :)
Dans mes aventures il en existe plusieurs hilarantes, en voici une sur le Pétrus.
À près de 70 ans, en 1998, avant de partir pour Los Angeles, nous nous étions installés dans une charmante petite ville du Connecticut : New Canaan.
Peu peuplée, elle avait quand même un petit parc au centre de la ville, avec une statue dorée trônant au centre sur une haute colonne.
La statue représentait une très grande wasp, une guêpe pour nous, mais pour les gens de New Canaan un rappel aux visiteurs que là vivaient des "White Anglo Saxon Protestants", des Wasps, comme les gens de la Nouvelle-Angleterre s'étaient auto-surnommés !
À l'époque il n'y avait que cinq policiers dont un sympathique géant noir, le seul de la ville que j'ai rencontré, et je papotais parfois avec lui, entre Africains, quand il faisait le "petit" tour du centre de la ville !
Dans New Canaan, le magasin de vins avait été acheté par un Wasp après le décès du propriétaire sans héritier.
Le nouveau propriétaire ne connaissait rien aux vins en achetant le commerce.
Lui rendant visite peu après la réouverture en quête d'une bonne bouteille de Bordeaux, j'ai immédiatement remarqué une bouteille de Pétrus qui semblait avoir été mise au hasard parmi d'autres sur une étagère.
Prétendant ne pas trop savoir ce que je cherchais, j'ai demandé au nouveau patron ce que c'était, il ne savait pas. J'ai détourné la conversation en lui suggérant que Pétrus devait (?) venir du grec, pour roche (je n'ai pas étudié le grec mais étant pétrophysicien je ne pouvais pas perdre l'opportunité), qu'il était curieux donc de donner un nom de pierre à un vin, puis lui ai demandé combien la bouteille coûtait, même chose il ne savait pas. Je lui ai dit de me donner un prix, après avoir hésité il m'a dit 25 $, j'ai fait remarquer que c'était un peu cher, il a baissé à 18 $.
Je l'ai acheté sachant très bien qu'elle était en vente à New York pour 180 $ au minimum.
Je l'ai déjà écrit ici, il y a un rien de Yoruba en moi !
Ce qu'il y a encore de plus amusant est que je suis de souche orléanaise et que les Orléanais parfois parlent d'eux-mêmes comme... de guêpes ! Ce que j'avais noté en voyant la guêpe dorée en haut de sa colonne trônant au centre de New Canaan !
Curieux mais vrai !
Amicalement Aliocha !
Rédigé par : Claude Luçon | 14 septembre 2023 à 20:27
@ Achille | 14 septembre 2023 à 08:32
« Je pense que les Français ont compris la leçon et qu’aux prochaines élections présidentielles et législatives, ils sauront prendre leurs responsabilités en accordant un peu de leur temps pour aller voter. »
À la vue de la pantomime que nous offre l’hôte actuel de l’Elysée - dernière trouvaille en date : une messe n’est pas une cérémonie religieuse... -, il y a fort à parier que la courbe des abstentions ne va pas s’inverser. Au contraire, elle ne peut que s’aggraver, alors que les électeurs des partis que vous dites « extrêmes », eux, les jours de vote, ne vont pas à la pêche...
--------------------------------------------------------------------
@ Jérôme | 14 septembre 2023 à 08:48
L’interdiction du cumul d’un mandat parlementaire avec celui de maire a été une erreur majeure, due à quelques cumulards hors normes, mais aussi à un examen à la va-vite des avantages et des inconvénients d’un cumul raisonnable. Cette décision a éloigné nos parlementaires du quotidien des citoyens et, en quelque sorte, les a mis « hors de portée de baffes », sans pour autant empêcher beaucoup d’entre eux de continuer à diriger en sous-main l’exécutif local.
Il est encore temps de revenir en arrière, à l’occasion, par exemple, d’une vaste remise à plat du « millefeuille ». Bien sûr, cumul de mandats ne doit pas signifier cumul des rémunérations...
-----------------------------------------------------------------
@ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
Même aller à la pêche le jour d’un scrutin est un acte politique. La motivation peut être le mécontentement, mais cela peut être aussi la marque d’un individualisme forcené, que l’Etat doit combattre pour assurer sa principale mission : assurer l’unité de notre société. L’abstention doit donc être prise en compte.
Ou en la rendant illégale, mais le risque est d’aboutir à des votes farfelus et de se heurter à la sacro-sainte liberté individuelle.
Ou, ce que vous proposez, en proclamant des résultats complets, c’est-à-dire en calculant les pourcentages obtenus par rapport à l’ensemble du corps électoral, l’objectif étant de relativiser le score de l’élu pour qu’il comprenne qu’un abstentionniste est un citoyen qui a voté contre lui. Pour qu’il comprenne...
Il reste une troisième solution, celle-là, efficace : inscrire dans la loi électorale qu’un candidat n’est élu que s’il a obtenu la majorité absolue calculée en prenant en compte l’ensemble du corps électoral, ou, en cas de candidats multiples, s’il a obtenu un score supérieur à l’addition de celui du candidat arrivé deuxième et du taux d’abstention.
Sinon... retour aux urnes...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 septembre 2023 à 17:36
@ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
« Il y a deux sortes d’abstention :
La première consiste à préférer les goujons aux vibrions (ça rime) qui se présentent.
La seconde est le refus parfaitement réfléchi du choix qui nous est proposé. »
Il ne faut pas aller chercher midi à quatorze heures.
Ce ne sont pas les candidats qui manquent lors des campagnes à l'élection présidentielle, avec toute la disparité des courants de pensée, des plus crédibles aux plus saugrenus.
Il y en a pour tous les goûts depuis Philippe Poutou jusqu’à Éric Zemmour, en passant par les Insoumis et les écolos. Et il pourrait y avoir encore plus de candidats sans le couperet des 500 signatures d’élus qui freine un peu l’exaltation de certains illuminés.
Donc votre seconde hypothèse ne tient pas la route. La première me paraît bien plus plausible car elle correspond au désamour des Français pour la politique.
La cause ? Trop d’élus qui se sont fait prendre les doigts dans le bocal de cornichons : détournements de fonds publics, prises illégales d’intérêts, emplois fictifs, favoritisme dans les appels d’offres, mensonges et corruptions en tout genre et à tous les niveaux y compris les plus hauts. Les médias sont remplis de ce genre de faits divers et ceci depuis les années 80 jusqu’à nos jours.
Raisons pour lesquelles les abstentionnistes se disent que, finalement, celui-là, celle-là où un(e) autre c’est du pareil au même. Alors ils préfèrent aller taquiner le goujon.
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2023 à 14:18
@ Tipaza 9h32
"ou qu’il s’agit d’un non choix, droite et gauche faisant la même politique pilotée depuis la Commission de Bruxelles, sans qu’à aucun moment la moindre velléité d’autonomie - je ne parle même pas d’indépendance - ne se manifeste."
Comme vous, je pense que l'abstention et le vote blanc s'expliquent par l'analyse qui commence à s'imposer assez largement: in fine, la politique du futur Président permettra l'application des directives bruxelloises sans quoi des mesures de rétorsion s'abattront sur notre pays.
L'exemple polonais, l'exemple hongrois en sont de bons témoignages actuels ! Giorgia Meloni avait des velléités de gouverner autrement en pensant davantage au bien des Italiens qu'aux sermons d'Ursula and C°... et puis finalement elle ne parvient pas à sortir l'Italie de l'ornière migratoire et de l'ornière économique en raison d'une dette publique abyssale... un peu comme son voisin français...
Déjà on trouve sur le marché du poisson pas bien frais, l'edouardus philippus dépourvu d'arêtes, le darmanicus, sorte de petit maquereau, le lemairum sorte de grand merlu, etc.
À fuir !!
Rédigé par : caroff | 14 septembre 2023 à 12:41
@ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
Je partage intégralement le contenu de votre réponse à Achille.
Comme vous je suis partisan de la prise en compte du vote blanc, au sens de vote de refus conscient de choisir entre les candidats/prétendants à une élection.
De fait, actuellement, ceux qui sont élus ne se réfèrent qu'au pourcentage entre les votes exprimés, donc sans référence à la réalité du rapport au corps électoral.
Cela a été à l'origine d'une discussion avec Achille quant à l'élection de monsieur Macron dont je disais qu'il a été juridiquement élu, fait incontestable, mais sans profonde légitimité dans la mesure où les suffrages exprimés sur son nom ne représentaient qu'un petit tiers dudit électorat. Ce qui signifie que deux tiers de l'électorat se sont détournés d'une manière ou d'une autre de son nom.
D'où, malgré le mode d'élection aux législatives favorisant le parti du président élu, l'impossibilité d'obtenir une majorité absolue. De fait quelqu'un, quel qu'en soit le parti, qui ne représente qu'un tiers de l'électorat ne saurait gouverner au nom de la majorité des électeurs. D'où la défiance que l'on constate au sein du peuple français.
Rédigé par : Robert | 14 septembre 2023 à 11:37
@ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
"C’est la même peur du miroir de la vérité qui fait que le référendum et le vote blanc sont rejetés par des notables, qui se prennent pour des élites alors qu’ils n’ont souvent jamais rien fait de leur vie, je veux dire, rien par eux-mêmes."
C'est vrai que si sur des sujets sociétaux importants on demande l'avis au peuple, où va-t-on ? :)
https://www.sudouest.fr/politique/fran%25C3%25A7ois-bayrou/elargissement-du-referendum-un-defi-autant-qu-une-gageure-previent-francois-bayrou-16636550.php#Echobox=1694665911
Paubre François (paubre étant du béarnais), déjà que le coût de re-végétalisation de la place principale de Pau, 800 000 euros, fait dresser les oreilles à pas mal de monde, alors demander l'avis des Français sur l'immigration...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 septembre 2023 à 11:00
@ Achille | 13 septembre 2023 à 20:54
« Ne pas aller voter signifie que l’on accepte le verdict qui sera donné au terme du second tour, quel que soit le vainqueur. »
Achille dans l’Art du contresens où il excelle.
Il y a deux sortes d’abstention :
La première consiste à préférer les goujons aux vibrions (ça rime) qui se présentent.
La seconde est le refus parfaitement réfléchi du choix qui nous est proposé.
Ce refus est un acte politique qui se développe depuis que les électeurs ont constaté :
- que leurs votes sont méprisés (voir référendum de 2005)
- ou qu’il s’agit d’un non choix, droite et gauche faisant la même politique pilotée depuis la Commission de Bruxelles, sans qu’à aucun moment la moindre velléité d’autonomie - je ne parle même pas d’indépendance - ne se manifeste.
Avec Michel Deluré, vous vous plaignez de cette abstention qui est pourtant un acte de grande importance, que l’on voit apparaître dans toutes les démocraties occidentales.
Cette abstention exprime le désaccord entre le peuple électeur et les notables sur les politiques mises en œuvre.
Une seule solution pour réduire cette abstention et pour imposer éventuellement le vote obligatoire, c’est d’admettre le vote blanc et de le considérer, dans la présentation des bulletins, comme une option possible de choix, le plus clair, celui du non-choix volontaire et non plus par défaut, comme l’abstention.
Mais évidemment les politiciens refusent de donner au vote blanc l’importance qu’il mérite, sachant que les électeurs les blanchiraient, c’est à dire les effaceraient des tablettes de la politique trop facilement.
C’est la même peur du miroir de la vérité qui fait que le référendum et le vote blanc sont rejetés par des notables, qui se prennent pour des élites alors qu’ils n’ont souvent jamais rien fait de leur vie, je veux dire, rien par eux-mêmes.
Rédigé par : Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
@ Claude Luçon
Un verre de vin ou une bière sont ma limite supérieure, ce qui me suffit pour apprécier l'histoire qu'un grand vin raconte.
Je n'ai jamais goûté de Pétrus, mais me souviens de soirées mémorables où le Graves blanc dont je ne me souviens plus de l'appellation, ou le Puligny-Montrachet Les Pucelles, ont su graver à jamais dans la mémoire gustative l'amitié de ces moments d'éternité.
Ne croyez pas que je ne sais pas apprécier ce que vous êtes, j'estime au contraire que votre trajectoire a su internationaliser la douceur angevine et la capacité de résistance, quand l'enfant terrorisé sous les bombardements est devenu l'adulte capable d'exporter ce que la France a de meilleur.
Je comprends la difficulté qu'avait aussi mon père de voir ce que ce meilleur était devenu.
Merci de partager avec nous votre si précieuse expérience, gage que, même si le temps passé jamais ne revient, ceux qui savent en témoigner servent les générations futures à faire leur déjeuner sur l'herbe, dans la mesure où celles-ci sauront reconnaître ce qu'elles doivent à ceux-là.
Amitié sincère, cher Claude.
Rédigé par : Aliocha | 14 septembre 2023 à 09:31
Cette rengaine : z'aviezkavoter, est affligeante.
Il faudrait a minima que l'un des programme plaise à l'électeur.
À défaut, que l'un des candidats plaise.
Et surtout, que le résultat ne se donne pas en % d'exprimés sans tenir compte de l'ensemble des nuls, blancs.
On peut imaginer rendre le vote obligatoire. Allons-y. Mais on donnera le résultat obtenu par les vainqueurs sur l'ensemble du corps électoral. Les élus en rabattront un peu. Pas que le président. Les députés, élus avec 10 % du corps électoral également.
Tout élu normalement constitué regardera alors son % de premier tour pour mesurer l'adhésion à ce qu'il représente.
Pour poursuivre en dehors du billet.
Le cumul des mandats.
Pourquoi pas ? Député maire par exemple. Mais on a le droit qu'à un et un seul salaire. Et pas de défraiement pour être président de la section de chasse à la galinette, des associations de communes, des hopitaux... le canard en avait épinglé quelques-uns de ces élus devant avoir une capacité supérieure au dédoublement, qui représentent parfois quelques milliers d'euros.
Vous verrez que beaucoup d'aigrefins seront moins enclins à cumuler.
Le service aux Français n'est pour beaucoup pas leur sujet à tous ces députés, sénateurs... ils se gavent avec notre pognon de dingue, gagné à la sueur de notre front.
Pastichons un bon mot, le monde appartient aux politiciens dont les électeurs se lèvent tôt.
Il y a des coups de savates qui se perdent.
Rédigé par : Jérôme | 14 septembre 2023 à 08:48
@ Serge HIREL | 13 septembre 2023 à 10:48
« Restons dans la simple arithmétique puisque vous ne savez pas lire une courbe. »
Des courbes j’ai eu l’occasion d’en étudier tout au long de ma vie professionnelle et celle-ci ne m’avait pas échappé.
Il est clair que l’élection de 2027 sera déterminante car le RN se rapproche du point critique grâce à des propos de bateleurs de foire destinés à abuser les gogos et qui n’ont rien à envier à ceux de la Nupes (ou de ce qu’il en reste). Le tout en criant à l’atteinte à la démocratie, ce qui est presque risible (enfin pas trop quand même) quand on connaît le comportement des partis extrémistes lorsqu’ils sont au pouvoir.
Mais le RN, si populiste qu’il soit, à défaut d'être populaire, est entravé dans sa conquête du pouvoir par des micro-partis de l’extrême droite dont les quelques tentatives de rapprochement ont toutes échoué, vu que chacun des leaders veut être le chef. C’est un peu l’inconvénient de l’esprit bonapartiste…
Tout ça fait un peu désordre, en particulier les abstentions massives lors des élections législatives de 2022 qui ont permis à des individus complètement irresponsables de LFI et EEL d’obtenir une écharpe tricolore dont ils ont tendance à abuser dans les manifestations.
Je pense que les Français ont compris la leçon et qu’aux prochaines élections présidentielles et législatives, ils sauront prendre leurs responsabilités en accordant un peu de leur temps pour aller voter. C’est aussi ça le civisme.
Quand les paramètres sont modifiés, la courbe change alors de trajectoire.
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2023 à 08:32
@ Aliocha | 13 septembre 2023 à 21:28
Merci de l'explication !
Je me demandais pourquoi cette citation de Guaino.
Il appartient à cette catégorie de politiciens qui ne manquent jamais une occasion de nous rappeler qu'il était l'enfant d'une femme seule, femme de ménage, sans savoir de quelle origine.
Dans notre gouvernement il n'est pas le seul !
C'est dans cet esprit que je faisais référence à la pizza, pensant à Dupond-Moretti !
J'ai l'esprit tordu, en plus mes dindons se voulaient référence à la plume de Henri Guaino !
Etre sérieux dans cette France moderne m'est difficile !
Considérez que je suis Angevin de source orléanaise, un rien Texan, et un rien Yoruba :)
En retraçant votre commentaire original j'ai vu au passage que vous déclariez à Serge Hirel que vous ne buviez pas, dommage, le Pétrus est vraiment le nectar des Dieux !
Un peu cher toutefois !
Rédigé par : Claude Luçon | 14 septembre 2023 à 03:53
Maroc : « Les relations » entre la France et le Maroc sont « exécrables », juge Dominique Strauss-Kahn... Il ne manquait plus que lui ! Ce type dont on a déjà oublié ses frasques et déboires, qui vient nous donner des leçons, depuis son palais bien sûr.
"Achetant une parcelle de terrain au sud de Tanger à l’un des héritiers de la famille Hermès, l’homme d’affaires français Dominique Strauss-Kahn tisse un peu plus encore sa toile au Maroc." (Jeune Afrique)
Tout ce qu'il n'a pu réaliser et dont il rêvait dans un monde libre et occidental il le boulotte avec tous ces pays de misère. Il restera pour l'Histoire l'homme du Sofitel, une vraie reconnaissance humaniste et professionnelle:
https://www.letemps.ch/opinions/lambition-dsk-nouveau-miettes
Il n'y a que la France encore pour supporter de tels personnages, ils n'ont jamais rien apporté à notre pays, la honte surtout quand vous voyagez un peu à l'étranger, leplusgrandéconomistedumondequelemondeentiernousenvie... Il suffit de le croire dirait le Volatile cher à Mongénéral.
J'espère pour lui qu'il a lu la Une de Charlie aujourd'hui, cela doit le rassurer sur ses choix de vie et politiques qu'il mène dans sa nouvelle patrie.
DSK est passé entre les gouttes, il a eu de la chance, parfois il en faut, un vieil adage dit "qu'il n'y a de veine que pour la canaille"...
Ce n'est pas tout à fait vrai, on a vu comment se sont terminées les affaires à Nanard... Il devrait quand même se méfier l'homme du Sofitel, "exécrable", et lui il n'est pas un peu exécrable ?
Alors ses leçons d'honneur ou autres dans les relations, qu'il les garde pour lui, et grand bien lui fasse, surtout quand il aura retrouvé les siennes.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2023 à 21:54
@ hameau dans les nuages
Vous avez passé votre spécialité, psychiatrie des présidents responsables de tout même de vos propres choix ?
Quant à vos OVNI de Bétharram, c'est mon tour de n'y rien comprendre.
------------------------------------------------------------
@ Claude Luçon
Voilà qui mérite explication.
La phrase en question a été prononcée en novembre 2011 en réponse à Thomas Legrand pour un documentaire sur la présidentielle de 2012, qui, diffusée par la suite, fit de Guaino l'oracle prémonitoire de la défaite de Sarkozy.
Il racontait les débats houleux qu'il avait avec Patrick Buisson dans le bureau du futur vaincu, qui finit par faire fuir les centristes ou chez Hollande ou dans l'abstention, lui valant sa défaite.
Partager la bouteille de Pétrus n'est pas se la jeter à la figure, et les dindons ont beau jeu de promettre à la farce leurs dirigeants, par incapacité à savoir eux-mêmes s’accommoder.
Rédigé par : Aliocha | 13 septembre 2023 à 21:28
@ Michel Deluré | 13 septembre 2023 à 15:53
« Sans remettre en question la parfaite légalité de l'élection d'EM au regard de la Constitution, l'analyse des résultats de cette élection de 2022 serait incomplète et manquerait de sérieux si elle ne s'arrêtait qu'à l'unique lecture brute de son score du second tout calculé par rapport au seul nombre de suffrages exprimé. »
Ce n’est quand même pas la faute d'Emmanuel Macron si les Français préfèrent aller à la pêche ou faire une randonnée en montagne le jour où on leur demande de choisir celui (ou celle) qu’ils voudraient pour conduire le pays dans les cinq années à venir.
Ne pas aller voter signifie que l’on accepte le verdict qui sera donné au terme du second tour, quel que soit le vainqueur. Ce qui n’empêchera pas la grande majorité des abstentionnistes d’aller défiler dans les rues, ceci quel que soit l’appartenance politique du nouveau président élu, si un projet de loi vient remettre en cause leurs acquis sociaux, obtenus dans une période où il était encore possible de les financer.
Tant qu’il s’agissait de proposer une cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans et 35H de travail hebdomadaire payé 39H il n’y avait pas de problème. Mais aujourd’hui il semble que ces mesures généreuses ne sont plus tenables budgétairement.
Notre société évolue en permanence en fonction des progrès de la science, des aléas de la géopolitique, de la démographie en France, mais aussi à l’étranger et il faut parfois faire des réajustements si on veut maintenir le cap du bateau France.
Il arrive alors que les mesures à prendre ne soient pas populaires et pourtant il faudra bien les faire.
Méfions-nous des partis extrémistes, de gauche comme de droite, qui promettent des lendemains heureux.
Une fois qu’ils ont conquis le pouvoir il est très difficile de les déloger.
Les exemples ne manquent pas dans l'histoire de l'Humanité.
Rédigé par : Achille | 13 septembre 2023 à 20:54
Et que valent des politicards satisfaits d'être ministre d'un fou ?
Moins que rien, évidemment.
Démonstration:
Un texte de juillet donne le droit au renouvellement de bail aux parents d'handicapés à l'instar des plus de 65 ans, et c'est valable pour les baux en cours.
C'est à dire que nous allons avoir des braves gens qui pensaient retrouver leur maison après l'avoir louée, et qui ne le pourront pas. Une loi anticonstitutionnelle sur le principe car rétroactive de fait, mais il n'y aucune illusion à se faire.
Mais là ou vous allez vous poiler, c'est que ce n'est pas seulement une décision de fripouilles qui font du social sur le dos de ceux qui ne votent pas pour eux – un classique de la gauche, c'est que dorénavant, aucun propriétaire avisé ne louera à des parents d'handicapés.
Autrement dit grâce à ces fous, les parents d'handicapés ne trouveront pas à se loger.
Votez Macron, bande d'andouilles !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 septembre 2023 à 18:51
On a beau critiquer Macron, parfois il dérange, il horripile, il en fait trop, mais à tout prendre, entre le repris de justice Sarko ou le minuscule Capitaine de pédalo je préfère la position du président actuel.
Ses racines c'est sa mémé de Montgaillard, c'est un montagnard et il sait que la moindre piste peut être verglacée, il ne se tient pas trop mal sur ses carres, et il sait les affûter quand il faut.
Certains ici devraient faire un pèlerinage à Montgaillard à la sortie à droite en regardant les montagnes ils sont à une portée de goupillon de Lourdes... Cela leur fera des souvenirs et leur mettra des idées en place ou encore l'église au centre du village... Ouf !
Macron comme pour gouverner pourrait aussi citer que "Dans le rugby, il n’y a aucun match facile", c'est de Macalou, qui présente le match contre l'Uruguay. Il suffit de remplacer le mot rugby par politique.
Montagnard, bon skieur, bon sur l'eau on l'a vu sur un Jet-Ski à Brégançon, c'est sûr il fait enrager, la comparaison avec Moïse serait prétentieuse, bien que parfois il se voie bien marcher sur l'eau.
Qui a vu la Blonde compter ses antisèches, ou Méluche et d'autres nous vendre les tueurs de liberté des BRICS où les pilleurs de leur peuple, comme le Cinglé, alors on peut se dire que nous avons élu un sportif de la politique de haut niveau.
E. Macron est aussi un hurdler qui enquille les haies, ce qui n'était pas arrivé depuis des lustres. Parfois il les accroche, mais celui qui veut battre des records prend des risques, et pour gagner il faut parfois tomber aussi.
https://www.leparisien.fr/sports/video-merrit-pulverise-le-record-du-monde-du-110-m-haies-08-09-2012-2154774.php
Pépère à Brégançon façon Bidochon et Sarko façon coursier, ses courroies de cale-pieds, sa casquette posée sur ses oreilles, quelle poilade ! C'est sûr, une génération sépare ces deux derniers de Macron et du leste Attal, la classe c'est inné paraît-il, je ne sais pas, mais au moins les deux précédents en sont parfois éclaboussés... Et dire qu'ils donneraient des leçons de maintien, à mourir de rire.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2023 à 18:20
@ Aliocha | 12 septembre 2023 à 17:26
"Eh bien que voilà une belle brochette de psychiatres italiens !"
Je vous confirme qu'on a du boulot.
Vous connaissez l'histoire d'Adam et Eve ? oui mais bon tout évolue mon cher Aliocha et notre bien-aimé Macron a donné le tempo sur les marches de l'Elysée.
Et forcément cela donne des idées et conforte les dingos. Un gynécologue palois a vu atterrir dans son cabinet un OVNI (Objet Vaginal Non Identifié). Le spécialiste lui a indiqué que ni sa spécialité ni son matériel ne lui permettait d'aller sonder les grottes de Bétharram. En écho le martien fort marri est allé porter plainte.
Nous vivons une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 septembre 2023 à 18:11
@ Achille 13/09/23 08:24
Ne tortillons peut-être pas les chiffres mais ne voilons pas non plus la vérité qu'ils livrent.
Sans remettre en question la parfaite légalité de l'élection d'EM au regard de la Constitution, l'analyse des résultats de cette élection de 2022 serait incomplète et manquerait de sérieux si elle ne s'arrêtait qu'à l'unique lecture brute de son score du second tout calculé par rapport au seul nombre de suffrages exprimés.
C'est là où se situe la différence fondamentale entre légalité et légitimité, différence dont on mesure depuis cette élection combien elle est à l'origine de nombre de maux que connaît notre pays.
La légalité impose certes au citoyen d'accepter le choix constitutionnellement démocratique effectué lors de cette élection mais la légitimité impose aussi à celui qui a été élu le devoir moral de prendre en compte les conditions dans lesquelles il a été porté au pouvoir.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 septembre 2023 à 15:53
Cher Philippe Bilger
Je constate avec intérêt que le titre de cette note devient dans Causeur : "Le président en fait-il trop ?"
Voilà qui est plus clair, quand le titre original pouvait donner lieu à interprétation.
Rédigé par : Florestan68 | 13 septembre 2023 à 15:11
@ Ugo | 13 septembre 2023 à 11:43
"...une population aujourd'hui à 50 % composée d'immigrés récents et de descendants de ces immigrés, une France humiliée par les autres nations où Macron a posé son pied."
Whaoo ! Aïe ! Nous sommes en voie de disparition !
INSEE
https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793224?sommaire=6793391
L' INSEE n'est pas d'accord !
Immigrés et descendants d'immigrés
Édition 2023
En 2021, 10,3 % de la population vivant en France est immigrée, contre 6,5 % en 1968. Les origines de la population immigrée se sont diversifiées en cinquante ans, les nouveaux immigrés arrivant en France étant nés dans des pays de plus en plus variés.
Vous vous êtes sans doute trompé en tapant sur votre PC : le 1 est tout à gauche, en haut, le 5 vers le milieu au même niveau !
----------------------------------------------------------------
@ Aliocha | 13 septembre 2023 à 00:55
"Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l'entraîne."
Henri Guaino, novembre 2011 »
Du typique Guaino : l'art d'écrire, ou de parler pour ne rien dire !
C'est beau ! C'est proverbial ! Mais ça ne sert à rien !
Bon ! Nous sommes sur le blog du président de l'Institut de la parole, on peut accepter du Guaino au nom de la parole !
Ce qui est embêtant toutefois est qu'il se prenne au sérieux, très au sérieux même ! Le croire est suicidaire... d'ennui !
Je coupe le son pour voir les mimiques dans ces cas-là.
Le meilleur acteur dans le genre est Jean-Michel Aphatie, en plus de la parole, avec lui il y a aussi la gesticulation, de l'Art aussi :)
* "qui divisera perdra !"
Non on peut aussi partager et gagner en divisant, ne serait-ce qu'une simple pizza margherita ou, mieux, une bonne bouteille de Pétrus !
* "la faute morale précède toujours la défaite politique !"
Ah ! Non et oui ! Quelle faute morale ? Prenons le cas Mitterrand : moralement il y avait beaucoup à dire du côté moral ce qui ne nous a pas empêché de le subir 14 ans !
En plus Mitterrand nous a mis sur la voie de la défaite, économique, qui a commencé avec lui, perdure et fait des émules dont Macron mais aussi Sarkozy duquel Guaino écrivait les textes de discours, un maître dans l'art de la plume ! Nous étant les dindons en l'écoutant !
Rédigé par : Claude Luçon | 13 septembre 2023 à 14:45
@ Giuseppe | 13 septembre 2023 à 09:52
Vous ne voulez pas « rabalocher », mais vous en remettez néanmoins une couche... épaisse. Il est vrai que votre essai, malgré votre énergie et votre stratégie « droit aux poteaux » n’est ni marqué, ni transformé. L’ensemble de mes réponses à vos messages figure dans les commentaires que j’ai postés après chaque génuflexion d’Achille.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2023 à 14:33
On fait dire ce que l'on veut aux chiffres.
Pour estimer l'adhésion à un projet et/ou son représentant, il faut regarder son pourcentage sur les inscrits.
Macron 20 % au premier tour. Avec une bonne moitié - ça vaut pour tous les candidats - qui n'a pas lu la moindre ligne de son programme.
Le second tour ne vaut rien, c'est beaucoup plus que le premier un vote par défaut. 38,5 % au second tour, faiblard.
Macron est légalement élu. Il n'a aucune légitimité pour faire passer ses rodomontades à coups de 49-3.
Chez ceux qui votent pour un candidat au premier tour, il faudrait associer au bulletin concernant l'homme présidentiable un bulletin à case à cocher avec : oui/non/ne se prononce pas sur les items du programme électoral présenté.
On aurait une meilleure idée de ce pourquoi un électeur vote pour tel ou tel.
Notre actuel président a été élu par défaut. Il est moyenasse, a une sale tête, gérontophile pour masquer ???, inefficace, totalitaire, sans humour, gratuitement méchant, narcissique... Ne serait-ce pas un rouquemoute qui se teint ? Il se prend pour un dur, c'est un mou.
Vivement qu'il se barre, il ne vaut même pas Louis Boyard. Non, là j'exagère.
Rédigé par : Jérôme | 13 septembre 2023 à 13:16
@ Ogu | 13 septembre 2023 à 11:43
Au fond, Macron est meilleur que tous ceux qui l'ont précédé et qui cumulent les deux tiers de la dette. Macron avec 1 000 milliards - je ne sais pas d'où sort ce chiffre - joue quand même petit bras. Ogu, vous vous enflammez pour rien, la dette personne ne la remboursera, il faudra me prouver le contraire.
Rappelez-vous comment on est passé au prélèvement des impôts à la source.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2023 à 12:52
Très drôle.
Un client refuse de payer le "quoi qu'il en coûte" et change l'étiquette d'un aspirateur pour le prix d'un abricot.
https://www.20minutes.fr/faits_divers/4052577-20230912-epinal-client-change-etiquettes-payer-aspirateur-prix-abricot
Rédigé par : Ellen | 13 septembre 2023 à 12:30
@ Serge HIREL
Manque de bol, je ne bois pas.
Vous devriez faire de même, peut-être comprendriez-vous ce que vient faire la citation de Guaino au regard de votre démagogie sans limite, vos conceptualisations sont du trucage pour déguiser vos défaites et refuser la sanction démocratique des 7 % zemmouriens.
En argument supplémentaire, après Meloni, le mea culpa des menteurs pathologiques pro-Brexit britanniques.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/au-secours-les-anglais-reviennent-12-09-2023-2535027_32.php?boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259&m_i=ql0qV0ZWkmqRvi%2Bb2q_OnuXw%2BGdNK9oU35FO7q5Q1ZPhvl_s304Az7hmSzPcgCNIH7WvNmr1r1arEB_xeUrzJq8Bfd0qqo&M_BT=194508641590#xtor=EPR-57-[Push-email]-20230912-[Article_1]
Qui divisera...
Rédigé par : Aliocha | 13 septembre 2023 à 12:15
Ce qui est dramatique c'est surtout que les macroniens de ce blog ne veulent pas admettre que leur idole est une nuisance pour notre pays, voilà pourquoi nous nous dégradons sans cesse depuis des décennies... Et ne pas comprendre que nos présidents depuis le début de ce siècle sont des nuls et des escrocs et préférer notre disparition à la reconnaissance de leurs erreurs ce qui permettrait au peuple de France de dire non au lieu de se chamailler inutilement.
3 000 milliards de dettes, dont 1 000 milliards qui sont dues aux folies de Macron... une population aujourd'hui à 50 % composée d'immigrés récents et de descendants de ces immigrés, une France humiliée par les autres nations où Macron a posé son pied.
Et ne nous dites pas qu'il n'y a personne pour le remplacer, sommes-nous tous comme lui ?
Rédigé par : Ugo | 13 septembre 2023 à 11:43
@ Achille | 13 septembre 2023 à 08:24
Restons dans la simple arithmétique puisque vous ne savez pas lire une courbe. Le point commun entre les seconds tours des élections de 2002, 2017 et 2022 est que le candidat élu a battu un opposant issu de la famille Le Pen, qui, dans les trois cas, a fait l’objet d’un appel au « cordon sanitaire ». Malgré cela, la perte de voix du candidat du Bien a été de 22 points en quinze ans, puis de 7 points en cinq ans... soit, sur vingt ans, 1,45 point par an.
Si l’on prolonge cette pente descendante, sans même tenir compte du fait que le recours au cordon sanitaire n’est plus possible, EM ayant lui-même détruit ce qu’il en restait en invitant le RN à Saint-Denis, il en résulte que, d’ici 2027, le score du candidat du Mal devrait s’établir aux alentours de 50 %... À condition, naturellement, que l’arrogance macronienne du nouveau candidat du Bien ne favorise pas l’approche tout en rondeur féline de l’éternelle candidate du Mal...
« Tout le reste est pipeau et valse musette »
Rien ne vous interdit de danser... Peut-être pourriez-vous-même obtenir un bon d’entrée à l’Elysée le soir de la Fête de la Musique... Vous verrez, c’est très bien fréquenté... Dress code : baskets Nike immaculées, jeans délavé Hugo Boss (ou imitation) et marcel usagé marchandé chez le fripier du coin... Mais ne comptez pas sur une valse musette... Quant au joueur de pipeau, il sera présent, c’est sûr... il est, pour l’instant, le locataire des lieux et fait tout pour s’y maintenir jusqu’en 2027...
----------------------------------------------------------------
@ Aliocha | 13 septembre 2023 à 00:55
« "Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l'entraîne."
Henri Guaino, novembre 2011 »
Je ne comprends pas bien ce que vient faire cette citation dans votre commentaire...
Quant au « long commentaire » que vous semblez souhaiter, je vais vous décevoir : lisez simplement ceux que j’ai postés pour Achille. Un simple ajout : citer deux chiffres sans les contextualiser, c’est du militantisme pur et dur.
Santé, M. Aliocha... Néanmoins, l’abus d’alcool reste dangereux pour elle... et le raisonnement.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2023 à 10:48
« …sans l'implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît. » (PB)
Cette confusion entre la personne et la fonction est un grand classique du pouvoir quel qu’il soit.
En démocratie, elle devrait être minimisée par les contre-pouvoirs de l’institution, et les élections qui renouvellent le personnel.
Il se fait qu’il n’y a pas eu de franc renouvellement.
L’élection présidentielle l’a reconduit dans ses fonctions et ses fantasmes de pouvoir discrétionnaire, à défaut de dictatorial.
Mais « en même temps », ce pouvoir a été castré (si, si) par l’absence de majorité à l’Assemblée.
C’est avec amusement, puisqu’on parle de psychologie, que j’ai vu cette philosophie politique absurde se refermer comme un piège sur lui.
Et s’il est si mal-aimé c’est que son principe d’action, celui du « en même temps », qui n’en n’est pas un, arrive aux limites de ses non capacités.
On ne peut pas vouloir tout et son contraire, les gens qui le savaient depuis toujours et qui se demandaient comment ce magicien allait résoudre ce paradoxe constatent qu’il n’a pas de solutions.
Et c’est le fond du problème, le « en même temps » était pour lui une façon de contourner les difficultés.
Il se fait que si contournement il peut y avoir, il ne présente pas d’horizon clair parce qu’il donne l’impression, et c’est bien plus qu’une impression, qu’il n’a pas de convictions qu’il pourrait faire vivre.
Pas même la conviction européenne, la seule à laquelle il s’attache désespérément comme à une bouée de sauvetage.
Chacun de ses projets se heurte à des impossibilités.
Il circule des rumeurs d’un échec de la collaboration franco-allemande sur le char de combat du futur, ajoutée à l’échec du système antiaérien piloté par l’Allemagne dont nous ne faisons pas partie, plus des doutes sur le futur avion de combat.
Cela fait beaucoup surtout que du côté énergétique, il semble que l’Allemagne persiste dans son opposition au nucléaire, dont il semble avoir fait son projet énergétique à présent, en contradiction avec ses prises de position, lors du premier quinquennat, et la fermeture de Fessenheim.
Rédigé par : Tipaza | 13 septembre 2023 à 10:06
@ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 20:38 (@Achille | 13 septembre 2023 à 08:24)
Achille vous a répondu, je ne vais pas "rabacholer" comme on dit chez nous.
Quelle taouaille aurait fait mieux que Macron ? Les citoyens par deux fois l'ont reconduit, vous pouvez citer tous les chiffres de la Terre cela n'y changera rien.
Il a gagné à chaque fois avec une majorité confortable, a ridiculisé une MLP qui s'empêtrait dans les chiffres et qui avait oublié son boulier russe, qui ne nous fournirait que du malheur, elle et ses acolytes seraient incapables de faire un gouvernement qui tient la route.
À part flatter un électorat de frustrés, le FN/RN est un parti dont se moquait Fabius, qui peut poser de bonnes questions mais qui apporte les mauvaises réponses. Vous avez vu Mariani chez le Boucher de Syrie ? C'est le genre de type que vous voulez voir ? Quant au Vénézuélien il ne vaut rien, il change de vue comme de chaussettes... Deux partis du malheur.
Alors Macron récolte effectivement tous les dégâts causés par de récents prédécesseurs, Chirac, Sarko, Pépère, d'ailleurs on voit leurs scores aujourd'hui. Certains d'entre eux ont vendu leur âme au Cinglé tueur de peuple, Fillon y allait aussi perdre son âme, les citoyens ne sont pas dupes.
Il suffit de regarder aussi comment finit le Berger, Rouge-Brun sournois qui allait lui aussi célébrer le Boucher de Syrie... Les électeurs n'ont jamais la main qui tremble quand il faut se débarrasser des sangsues, même lui et son frère désigné ont été virés.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2023 à 09:52
Nous sommes dans un régime présidentiel taillé par et pour de Gaulle (un autre calibre) dont le costume est repris par disons un enfant en politique sous contrôle d'un vieillard qui peine de plus en plus à masquer sa sénilité. Et nous voulons faire la guerre, pauvre monde...
Rédigé par : Louis | 13 septembre 2023 à 09:26
@ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 20:38
Mais arrêtez de nous prendre la tête en tortillant les chiffes dans tous les sens pour leur faire dire ce que vous voudriez nous faire croire.
Emmanuel Macron a été élu avec 66,06 % en 2017 et 58,85 % en 2022. Ce sont les meilleurs scores des élections de la Ve République, si l’on excepte évidemment l’élection de 2002 où J. Chirac a bénéficié de la bêtise (ou de l'arrogance) du PS qui a cru qu’il pouvait se permettre de présenter trois candidats au lieu d’un seul à l'élection présidentielle, persuadé que, de toute façon, Lionel Jospin serait au second tour et élu face à un Chirac en bout de course.
Ce dernier a aussi (on l’oublie un peu trop) bénéficié de sa marionnette des Guignols de l’info « Super menteur ». Dans cette émission JC était présenté comme un personnage un peu crapuleux mais sympathique, comme les aiment bien les Français. Alors que Lionel Jospin était plutôt décrit comme un personnage un peu coincé, ce qu’en fait il était.
Mais si Lionel Jospin avait été au second tour en 2002, il aurait obtenu sensiblement le même score que Jacques Chirac.
Tout le reste est pipeau et valse musette.
Rédigé par : Achille | 13 septembre 2023 à 08:24