Si j'étais policier... (mais aujourd'hui ?)

Une explication est nécessaire.

Le billet que je vais publier ci-dessous l'a déjà été le 14 février 2010. Pourquoi l'envie m'a-t-elle pris de le faire lire à nouveau ? Qu'on ne croie pas que j'en suis réduit à racler les fonds de tiroir, les profondeurs oubliées de mon blog ! Ce qui m'a déterminé est le besoin de savoir, avec de nouveaux commentateurs et une police renouvelée, alors que la crise de cette dernière s'est considérablement aggravée depuis 13 ans, et les injustices et le mépris dont on l'accable, si mon post suscite toujours autant d'écho. En 2010, sans me pousser du col, il avait fait l'objet d'une multitude de commentaires, la plupart très positifs, de la part notamment de gardiens de la paix étonnés et heureux qu'un magistrat en exercice se soit penché sur leur quotidienneté.

Au-delà de mon soutien constant à la police quand elle use de sa force légitime comme elle le doit, et de ma condamnation de ses rares violences illégitimes, et de sa maîtrise, de son professionnalisme face aux innombrables refus d'obtempérer que des citoyens en faute commettent, je suis curieux de connaître si ma vision de 2010 est encore d'actualité ou si elle est devenue totalement dépassée aujourd'hui.

"Si j'étais policier...

J'en aurais assez. Je serais fatigué. Lassé d'entendre sans cesse les mêmes accusations, les mêmes récriminations, les mêmes injustices.

Je n'en pourrais plus d'être écartelé chaque jour entre le besoin qu'on a de moi, de l'ordre et de l'autorité que je représente et l'hostilité qu'on éprouve à l'égard de la police et de la contrainte nécessaire qu'elle doit exercer. On me veut ou on me déteste ?

J'aurais envie de dire, à ceux qui m'obligent à frôler les murs dans le quartier où j'habite, aux professionnels de l'indignation et de la société théorique, à toutes les bonnes consciences heureuses d'avoir avec mes collègues et moi des boucs émissaires idéaux, qu'ils n'ont qu'à prendre ma place, mon service et mes responsabilités. Qu'ils fassent "mon boulot" et on verra si leur angélisme ne s'imprégnera pas alors d'un peu de réalisme !

Je ne supporterais plus d'être toujours et à tout coup traité de coupable. On dirait que la police patrouille, interpelle, se bat, est frappée et outragée par plaisir. Il n'y aurait que des pacifiques partout et nous aurions tort de nous mêler de ce que notre mission implique. Moi aussi, je voudrais pouvoir bénéficier de la présomption d'innocence et sentir, en ma faveur, la grande houle systématique des droits de l'homme, des syndicats, des avocats et des humanistes patentés. Mais coupable d'entrée de jeu, je devrais encore m'estimer chanceux si on ne me renvoie pas devant le tribunal correctionnel.

Je serais dégoûté d'être abandonné en rase République par ceux qui auraient dû être nos alliés naturels, les politiques, les juges, les citoyens honnêtes, les partisans d'une société à peu près vivable où l'ordre ne serait que le moyen de la justice. Les magistrats, toutes tendances confondues, qui se croient d'une essence supérieure à la nôtre. Nous aurions les mains sales et eux auraient l'esprit et la morale propres. Forcément, puisque le réel passe à travers nous et ne les atteint qu'épuré et filtré. Les politiques fluctuent à notre égard au gré de l'imprévisibilité sociale. Poussant les feux quand l'opinion publique est scandalisée par un crime. Prétendant réguler et désarmer quand des avocats protestent, quand des journalistes sont placés en garde à vue et que la démagogie ordonne de suivre ; alors qu'un Etat responsable choisit ses actions et ses abstentions et n'est pas mû par un réflexe de Pavlov.

Je me révolterais devant ces incidents, parfois ces tragédies qui naissent souvent parce qu'un jeune homme, dans des cités où on a à peine le droit d'entrer, a commis un délit ou un crime et que, poursuivi légitimement par la police, il va chuter, être blessé ou malheureusement parfois mourir. Immédiatement, on va oublier la cause pour ne s'attacher qu'à la conséquence dont la charge sera exclusivement imputée à la police. Les médias montreront la famille éplorée de la victime qui nous traînera dans la boue en direct. Il faudrait accepter cela sans réagir ? Comme si le drame occultait l'équité et même le bon sens ?

Je m'éloignerais de nos meilleurs ennemis : les journalistes. Qu'on leur parle ou non, peu importe. Il y a pour eux quelque chose de plus fondamental que la bonne foi policière : le fait que la police ne peut pas être de bonne foi. Ce n'est pas vrai seulement pour les publications de gauche, voire gauchistes qui ont besoin de "se faire" la police par une sorte d'hygiène à parfum anarchiste ou vaguement révolutionnaire. Ce l'est aussi pour les journaux conservateurs ou "apolitiques", tant avec une complaisance masochiste le petit monde médiatique éprouve le besoin de crier d'une seule voix, d'écrire d'une seule plume. Ces contempteurs au quotidien ne seront pas les derniers à nous fustiger lorsque nous interviendrons avec dix secondes de retard à la fin de manifestations où eux aussi auront été pris à partie par des voyous.

Je dénoncerais ces projets de réforme qui parlent du travail des policiers sans les solliciter le moins du monde, comme si ceux-ci n'étaient pas là disponibles, légitimes pour traiter de ce qu'ils connaissent au quotidien. C'est D'ABORD eux qu'il aurait fallu écouter, comprendre et consulter sur la garde à vue.

Je tournerais en dérision, si j'avais le courage d'en rire, ce débat qui a été imposé à l'Etat, qu'il n'a pas du tout initié et qui sous le feu conjugué de l'humanisme européen et de la formidable pression du barreau va sans doute aboutir à une cote mal taillée tant le fait d'ouvrir une porte, sans véritable nécessité, vous condamne à des acrobaties intellectuelles. On aboutit à ce paradoxe que, par crainte de nos réactions, on nous rend hommage tout en affirmant - comme la garde des Sceaux - qu'on ne va toucher que "le cadre légal" qui en l'occurrence est tout. Autrement dit, on n'a rien à nous reprocher, on exige de nous des résultats, la garde à vue offre des garanties et est adaptée à la majorité des personnes interpellées mais il convient pourtant de la modifier. Des dysfonctionnements singuliers vont être le prétexte pour une agitation législative plurielle. Que l'avocat, puisque la garde à vue est souvent efficace, souhaite y imposer sa présence, rien de plus normal, mais que le pouvoir politique lui emboîte le pas sans s'interroger...

Il y aura sans doute des manifestations de policiers, banderoles et slogans à l'appui mais le processus est enclenché. Il y a tout de même aussi des magistrats, contrairement à ce qu'on veut faire croire, qui n'applaudissent pas cette évolution prétendue inéluctable. Celle-ci semble faire perdre le sens commun à certains juges qui dispensent de peine parce que la garde à vue aurait été "indigne". Où va-t-on ? En réalité, mais il y faudrait du courage politique et de la constance professionnelle, plutôt que de modifier les règles il faudrait un contrôle vigilant et impitoyable des gardes à vue et l'exclusion des fonctionnaires de police qui les déshonorent soit par paresse - combien d'actes négligés ! - soit à cause d'une violence inadmissible. Mais une telle démarche serait infiniment plus ardue et éprouvante que de faire voter une nouvelle loi ! Nous serions nombreux à approuver une telle rigueur. Elle nous dispenserait du procès global qui nous est intenté à cause de quelques-uns. Ce qui est sûr pour les policiers, c'est que les moyens de la lutte contre l'insécurité vont subtilement être infléchis, atténués mais qu'on continuera pourtant à réclamer une police réactive partout et favorisant l'émergence d'un degré zéro de délinquance, ce qui est à la fois impossible et absurde. Travailler plus et mieux avec moins, comment faire ?

Je m'opposerais à tous les donneurs de leçons. Aux vertus qu'on exige de nous, connaîtrait-on beaucoup de politiques, de magistrats, d'avocats et de journalistes dignes d'être policiers ? Je sais que parmi nous il n'y a pas que des "aigles" et qu'il est dangereux de donner du pouvoir à des médiocres. Mais là aussi qu'attend-on ? Comme dans la magistrature qui a aussi ses incompréhensibles protections, nous avons nos brebis galeuses. Il faut s'en débarrasser. Rien cependant n'autorise qui que ce soit à se poser en face de nous comme modèle éthique. La fonction de policier est une charge, un honneur, parfois une souffrance. Auxiliaire de tranquillité publique et de démocratie, comme les magistrats et les avocats sont auxiliaires de justice. Rien de plus, rien de moins.

Si j'étais policier..."

Comments

[Rédigé par : Marcel P]

@ Patrice Charoulet

C'est épatant comme le monde semble réglé sur votre vie.

« Je vous fais observer d'autre part que la plupart des gens perdent leur permis de conduire par une succession de petits dépassements. Un de mes meilleurs amis………. »

La « plupart des gens », la statistique nationale, est donc basée sur votre expérience personnelle.

« ………….n'arrive plus à réussir la partie théorique du permis de conduire (qu'il a perdu par une série de petits dépassements). Sa voiture reste au garage depuis des années. »

Et ?

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

@ Axelle D 29 sept. 22h45

Je lis avec retard le commentaire où vous vous adressez à moi.
Vous me dites que je pourrais être verbalisé quand je roule à 45 et que le maximum autorisé est 50. Vous avez tort. Quand un panneau indique une vitesse à ne pas dépasser (50, 80, 110, 130), il ne dit pas : "Si vous roulez à 45, 75, 105, 125, vous roulez trop lentement."

Je vous fais observer d'autre part que la plupart des gens perdent leur permis de conduire par une succession de petits dépassements. Un de mes meilleurs amis, certes âgé, se désole : il n'arrive plus à réussir la partie théorique du permis de conduire (qu'il a perdu par une série de petits dépassements). Sa voiture reste au garage depuis des années.

Mes principes me permettent d'avoir tous mes points sur mon permis, de ne jamais avoir de PV... et, d'abord, de ne jamais mettre en danger la vie d'autrui. Je vous rappelle que je ne bois jamais une goutte d'alcool.
Avant de me critiquer en ce domaine, vous feriez mieux de critiquer tous ceux - ils sont légion - qui se comportent mal au volant.

[Rédigé par : Lodi]

@ Axelle D | 05 octobre 2023 à 00:22
"Je vous rappelle ce que vous avez écrit le 4 octobre à 8:30 :
"Je ne mens jamais, je ne tiens pas de fiche et je n'ai pas une mémoire extraordinaire"

Je persiste et je signe : je voulais dire que je ne MENS pas sur les IDÉES que j'ai et les FAITS pour l'appuyer.
Ainsi, sur l'Ukraine.

Puisque nous parlions de ce que je faisais SUR LE BLOG, je parlais DU BLOG. Puisque nous parlions de l'Ukraine et d'autres choses de ce type.
Et c'est vrai que je n'ai pas une mémoire terrible.

"Le même jour vous vous contredisez sans vergogne et pris dans les rets de vos contradictions et de vos mensonges, vous cherchez à vous justifier en nous servant une homélie interminable sur la nécessité de mentir pour la bonne cause.
Comme si vous veniez de découvrir la Lune ! Ah ah !"

Le jour même, j'ai été pris par le fait d'avoir oublié certains de vos détails biographiques : je devrais tenir des fiches ?
Je ne suis pas votre psy ou votre confesseur pour me sentir responsable de vous, j'ai juste trouvé de mon devoir de défendre les victimes en vous rappelant de les servir de votre personne plutôt que de vous servir d'elles pour votre personne.

Enfin, je ne mens JAMAIS pour la "bonne cause", je laisse les fraudes pieuses aux croyants.
Je mens pour PROTÉGER DES INDIVIDUS VICTIMES POTENTIELLES, et c'est bien différent. Loin d'être sycophante, je suis loyal envers qui se fie à moi, en principe, que ferais-je en cas d'abuseur d'enfants ?
Pour tout dire, chaque fois que j'omets une chose, ce n'est pas un mensonge : oubli, ignorance, idée que le contexte éclaire.
Comme casuiste, je sais bien que toute affirmation est un résumé, et qu'un résumé ne subsume pas le monde, et d'autant moins qu'aucun texte ou théorie scientifique ne le fais.
Je vous rappelle la lune.

Bref, je dis qu'il est de son devoir de garder les secrets, en principe... Ce qui ne veut pas dire que je souhaite m'encombrer de cette responsabilité, et parce que vous, ô victimes potentielles !
Sachez que c'est de dérober vos vulnérabilités au regard inquisiteur qui est votre meilleure protection.

Même quelqu'un qu'on peut déranger à minuit n'est pas toujours disponible, vous pouvez vous tromper sur quelqu'un, ou bien il peut se pervertir, et enfin, si vous aviez trouvé une personne aussi parfaite qu'un tas de boue en décomposition peut l'être, nul doute que les méchants la surveilleraient pour voir quels gens capturer près de cet appât involontaire.
D'un autre côté, je sais bien que l'être humain est sociable, a besoin de se confier. Oui... Et qui est trop scrupuleux et vous découragera de se confier à lui risque de vous encourager involontairement à se rabattre sur pire.
Ainsi, chaque victime potentielle ou confident doit faire de son mieux. Sinon, vaut-il mieux souffrir d'une mauvaise réputation imméritée ou finir en dragon gardien si ce n'est de trésor, de secrets ?
Je dirais que ça dépend, comme sur le cas de savoir si un vieux ou une femme doit être assis ! Pour moi, c'est la personne qui semble la plus faible.
Ça crée d'ailleurs une distorsion avec certains vieux : il en est de vexés qu'on leur cède sa place. À l'inverse, certains le prennent comme un dû, un hommage, alors qu'ils peuvent être en meilleur état que certains jeunes, par exemple handicapés ou blessés.

Sinon, sur la vérité.
Pour donner des exemples de distingo que même une intelligence comme qui me cherche indûment des poux dans la tête comprendra peut-être.
Je ne suis pas intéressé par le QI, mais si je pensais que le QI des Noirs était inférieur, je n'irais pas dire le contraire par désir de faire avancer la bonne cause. D'un autre côté, si quelqu'un avait du sang noir et que cela ne se voyait pas, je n'irais pas le proclamer partout... Pour tout dire, je ne le dirais à personne, et je ne l'écrirais nulle part.
Sous une écorce plus acceptable par certains, n'a-t-il pas pu les égaler ? Donc soit le métis quasi blanc dans le cas où le QI inférieur des Noirs est une légende urbaine en est encore une preuve, mais je ne vais pas faire un outing pour la cause des Noirs. Soit il y a un problème, mais pas pour lui, alors je ne vois pas au nom de quoi déchoir un miraculé de sa chance.

Pour moi, les femmes ne sont pas pires que les hommes. Et leurs droits doivent être égaux.
Pour autant, je n'irais pas prétendre que les femmes sont l'avenir de l'Homme pour, par un mensonge, équilibrer tous ceux qu'on a dit sur elles... De toute façon, Géraldine n'a pas à valoir mieux qu'André ou Basile pour avoir autant de droits qu'eux.
D'un autre côté, si Sabine se fait passer pour un homme pour avoir plus d'opportunité, je n'irais pas la dénoncer au nom de sottises comme on a le droit de savoir qui est qui ou Sabine doit porter les droits des femmes en même temps que ses ambitions personnelles.

Si Jason est Juif ou a du sang de cette origine, je ne vais pas l'inciter à aller en Israël car il se doit à son peuple, ou rester ici car il se doit à lui-même : Jason a le droit de choisir.
Et ce n'est pas moi qui vais harceler les gens de faux devoir ou les jeter en pâture au public.

Ce n'est pas que je découvre la lune : je la montre à ceux qui ne l'ont pas encore perçue.
Pour ce qui est des débats scientifiques et politiques, on doit la vérité, pour préserver des individus injustement acculés, on doit le silence ou le mensonge, même si le mensonge encombre une mémoire qui n'a pas vraiment besoin d'être surchargée.

Je précise à toutes fins utiles que je n'ai pas dit avoir ou non reçu des confidences ou surpris des secrets.
Si j'en avais en stock, je les mettrais en danger en disant oui. Si je disais non, avec ma bonne volonté affichée, si on flairait la personne à qui on peut refiler des secrets, je risquerais vite d'en être encombré, avec la charge mentale afférente.
Je dis que je ne dis rien. Et que je ne veux rien. Je préfère encore les stupides ah ! ah ! des sots.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Lodi

Je vous rappelle ce que vous avez écrit le 4 octobre à 8:30 :
"Je ne mens jamais, je ne tiens pas de fiche et je n'ai pas une mémoire extraordinaire"

Le même jour vous vous contredisez sans vergogne et pris dans les rets de vos contradictions et de vos mensonges, vous cherchez à vous justifier en nous servant une homélie interminable sur la nécessité de mentir pour la bonne cause.
Comme si vous veniez de découvrir la Lune ! Ah ah !

[Rédigé par : Lodi]

@ Axelle D
"Je vous remercie d'avoir mis cette anecdote en ligne.
Malheureusement pour vous, elle ne démontre en rien ce que vous aviez écrit précédemment concernant une prétendue autre culture dont j'aurais fait état."

J'écris que j'ai cru que vous aviez en partie une origine étrangère, dit mon erreur, le pourquoi de cette dernière... Et vous faites comme si cela était "malheureux" pour moi.
Rectifier une chose, expliquer un contexte, tout cela est heureux pour moi : certains tiennent plus à la vérité qu'à la vanité. Vous allez me dire : et si on savait qui vous êtes ?
Pour écarter toute peur, vanité, gloriole et toute autre pollution mentale, porter un masque, pour penser librement, écarter tout esprit de pesanteur, et en piste !

C'est idiot de votre part d'avoir écarté l'aide de F68.10, soit le meilleur débatteur du blog, de vous en prendre à Claude Luçon et à moi... La question : à qui le tour après ?
Si vous vous intéressiez plus aux causes que vous prétendez défendre et moins à votre vanité, vous ne vous livreriez pas à une fuite en avant.

Votre anecdote : chacun peut la voir à sa manière car là où il y a un Noir, certains verront du racisme, là où il y a un vieux, de l'âgisme, et que sais-je encore ?

Moi, je vois les deux, et les rapports de force, cette toile qui enserre les humains.
Moi, je vois que quand on ne veut se fâcher avec personne, il ne faut pas mettre les gens au pied du mur, au métro, sur un blog ou ailleurs. Il faut savoir : on veut le conflit ou la place assise, s'en prendre à diverses personnes sur le blog ou convaincre ?

"La réelle noblesse Monsieur est celle de caractère et non un jeu de rôle. N'est pas preud'homme qui veut, j'en sais quelque chose !"

Vous ne montrez aucune noblesse sur ce blog.
À l'origine, je vous ai crue loyale envers des gens et conduite par excès de zèle à certains débordements.
Mais finalement, vous ne servez pas vraiment les causes que vous prétendez défendre, vous vous servez d'elles.
J'ai pensé que c'était par aveuglement... Mais à ce point, je dirais plutôt qu'il s'agit d'imposture, vous vous servez des causes que vous prétendez servir.

Les leçons de noblesse de quelqu'un qui fait ça ? je m'en passe.

La noblesse n'est pas dans le fait de se prendre au sérieux.
Parce que trop le faire provoque qu'on se croit plus important que ce qu'on est censé défendre, parce que les symboles comptent plus que les choses, enfin, l'écume que le fond.
Il est d'ailleurs révélateur que le Président de l'Ukraine ne vous plaise pas : un ancien clown traîne un péché originel, peu importe qu'il défende son pays. En bonne logique, un gradé, toute sa vie mortellement soporifique, se soumettant aux Russes, devrait vous plaire.
Mais alors, si la soumission de Pétain aux envahisseurs était mauvaise, pourquoi la résistance de Zelensky n'est-elle pas qualifiée de bonne ? Vous n'êtes pas logique.
Tout ce qui vous intéresse est d'écouler une certaine dose de ressentiment contre diverses personnes, publiques ou sur le blog, tout en vous affichant pour ce que vous estimez le bon camp.
Mais comme vos positons sont incohérentes, vous les fragilisez....

La noblesse est sincère, mais elle sait que comme tout, elle est un jeu de rôle : quand on est dans un Etat monarchique ou qui en est issu, la noblesse du titre tient à la naissance.
Ce n'est pas une qualité personnelle.

Pour ce qui concerne le caractère, personne ne naît noble ou ignoble, chacun doit essayer d'être noble.
Pas plus qu'on est cultivé, on n'est pas noble, on est sur le chemin de l'être, on joue le rôle, face à soi et aux autres, d'être noble en espérant qu'à force, le masque devienne le visage. Mais rien n'est jamais acquis. Jamais, jamais, jamais.

Dans le monothéiste, on présume qu'un dieu est celui qui est... Mais les humains, eux, ne sont pas du tout fait de ce bois-là, aussitôt dit Pierre sur cette pierre je bâtirai ton église, le chef joue au chef, et on lui réplique :

https://jesus.catholique.fr/questions/jesus-oui-leglise-non/u-es-pierre-et-sur-cette-pierre-je-batirai-mon-eglise/

Et mes chers païens, que disaient-ils ?

https://fr.wiktionary.org/wiki/il_n%E2%80%99y_a_pas_loin_du_Capitole_%C3%A0_la_roche_Tarp%C3%A9ienne

Il y a toujours des gens qui croient qu'ils sont quelque chose par nature, et qu'ils le resteront parce qu'ils le valent bien.

"Et bien présomptueux (ou amnésique) est celui ou celle qui peut prétendre sans rougir qu'il ne ment jamais, qu'il n'a jamais menti."

Je n'ai jamais dit une telle énormité kantienne.

Et d'ailleurs, ce serait immoral, il est des cas où il est de son devoir de mentir pour le bien des autres ou pour préserver sa liberté.
Je dis que je ne mens pas pour des sottises ou sottement, grande différence. Je ne mens pas pour défendre ma vanité sur ce blog : j'ai un masque, je ne raconte pas ma vie.
Je limite les éventuels dégâts, mais je ne fais pas de course à la popularité, sinon, je m'inféoderais à des populaires, ou exprimerais les préjugés moyens, ou essaierais de terroriser, ou...
Mais je préfère la liberté, la vérité.
L'inspiration.
Le jeu.
La vie à la représentation.
Sinon, pourquoi porter un masque ?

Sinon, j'ai donné des exemples de cas où je mentirais certainement si j'étais victime, et où j'espère que j'aiderais les victimes si elles n'étaient pas assez faibles, déloyales et stupides pour se trahir et me trahir.
Parce que les nuls, ce n'est pas pour moi, merci... Et il y a bien d'autres cas que je pourrais dire où il vaut mieux ne rien dire, ou mentir, même, si je trouve qu'il faut les éviter parce que les complications sont fatigantes, ennuyeuses, et finalement, souvent sordides.

Mais sur ce blog, dans l'expression de fait et d'opinion, je n'ai pas menti... Evidemment, pour ceux qui veulent tout savoir des autres, ne pas dire son identité et en revêtir une factice est mensonge damnable, mais pour moi, ce n'est ni vrai ni faux : la création est un autre monde.

Par contre, j'estime que quand on parle de ce monde, de ce fonctionnement, de ce qu'il y a à y faire, de manière générale, savoir politique, scientifique ou artistique, il faut absolument dire la vérité.
Parce qu'il est de la vocation de l'être humain d'aller à la rencontre de la vérité du monde, et parce qu'on ne résoudra pas les problèmes avec des informations fausses.
Et pour ce qui concerne cela sur le blog, je n'ai jamais menti, ne vous déplaise : je ne vais pas rougir d'autre choses que de mes torts... Je suis déjà bien assez ennuyé du fait de certaines erreurs, que je reconnais volontiers quand elles arrivent.
Parce que je ne me prends pas pour un être noble par nature qui ne devrait rien avouer aux vils qui l'entourent : je pense qu'un ange même devrait la vérité aux démons et aux macaques... sauf s'il s'agit de leur indiquer la cache de leur victime, je ne suis certainement pas Kant.

Certains n'ont pas le choix : ils doivent mentir pour se préserver ou préserver les autres, comme je l'ai déjà dit.
Et de plus, ce qu'ils font ne menacent pas le monde.

Bien sûr, il y a des cas plus complexes mais là, on illustre le b.a-ba, on ne raconte pas une histoire qui en vaudrait la peine.

Non, je n'ai pas menti sur ce blog, et je trouve même assez incroyable qu'on le fasse, surtout avec un masque.
Pour gagner quoi ? Une petite victoire d'ego dans une discussion ? Je ne prétends pas ne pas avoir d'ego, ou pardonner à mon prochain, et d'ailleurs, abolir mon ego ou mon droit de prendre ma revanche sur des injustes ne fait pas partie de mes objectifs.
Jamais de la vie... Par contre, je n'ai jamais menti sur un fait présenté à l'appui d'une thèse ou sur une idée, croyez-le ou pas, peu me chaut.
Et par amour de la vérité et par désir de ne pas encombrer ma mémoire de mensonges, ou faire des fiches : j'ai d'autres idées en tête que de racornir mon cerveau à coup de mesquineries faites dans le seul but de briller sur le blog.

Non que je veuille dire du mal du blog, bien au contraire, mais fausser un débat n'est pas loyal envers notre hôte non plus qu'avec les autres, soi et le sens ou le non sens qu'on peut quêter dans le monde.
Et d'autre part, il n'y a pas l'excuse de survie ou de défense de sa liberté. Non seulement, en mentant sur ce que je dirais du monde, et pour rien d'autre que ma vanité, je cracherais à la figure de la vérité du monde, et sur celle des autres participants à ce blog, mais aussi à des personnes en détresse.

Bien sûr, la casuistique n'est pas un exercice intellectuel sans mérite, mais il y a plus fondamental de savoir si c'est à un vieux ou à une femme avec enfant de s’asseoir.
Et c'est ? Par exemple, le fait de ne pas aggraver le sort des innocents. Or en mentant pour rien, on use des issues de secours qui devraient être réservées aux gens les plus en détresse de ce bas monde.
L'exception n'est pas la règle... Et comme je le redis, mentir sur la politique et sur la science sabote le très ancien mécanisme de cumul de connaissances ayant permis à notre espèce de faire tant de progrès.
D'une manière plus immédiate, mentir de cette façon risque d'incliner à des décisions peu éclairées, sans parler de détruire la confiance, saper tout lien social donc la paix.

Bref, c'est grave.
La vérité est la boussole de ce monde.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Axelle D | 04 octobre 2023 à 11:43
"[Cette anecdote] atteste de la mauvaise foi, de la méchanceté foncière et du racisme pathologique de Marchenoir qui était venu s'immiscer dans un échange pour cracher son venin comme trop souvent."

Cette anecdote démontre votre racisme pathologique anti-blancs, votre gauchisme invétéré dissimulé sous une défroque de droite, votre impudence décomplexée, votre ethnomasochisme exacerbé, et plus généralement votre hypocrisie de donneuse de leçons narcissique et bouffie de vanité.

Elle donne la clé de votre personnage. Le plus intéressant, c'est que vous ayez été tellement persuadée qu'elle vous montre sous un jour favorable, que vous n'avez pas résisté à nous la faire partager. Visiblement, vous n'avez toujours pas compris à quel point elle est incriminante.

Il aurait fallu une thèse de doctorat entière pour démontrer ce que ce tableautin, fourni par vous sur un plateau, dit de l'esprit-de-gauche.

[Rédigé par : Claggart]

@ Axelle D 04 octobre 00h09

Affirmer que le travailleur indigène est un larbin exploité par son employeur expat démontre de votre part une ignorance crasse des conditions d’emploi de la main-d’oeuvre locale.
J’ai eu en charge des centaines d’ouvriers locaux au Nigeria et si j’avais eu le comportement que vous insinuez stupidement, j’aurais sans doute été retrouvé un jour sans vie dans le bush.
Claude Luçon pourra sans aucun doute vous le confirmer.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Lodi

Je vous remercie d'avoir mis cette anecdote en ligne.
Malheureusement pour vous, elle ne démontre en rien ce que vous aviez écrit précédemment concernant une prétendue autre culture dont j'aurais fait état.
En revanche, elle atteste de la mauvaise foi, de la méchanceté foncière et du racisme pathologique de Marchenoir qui était venu s'immiscer dans un échange pour cracher son venin comme trop souvent.

Oui, dans ma jeunesse, j'avais effectivement demandé à un homme d'une cinquantaine d'années (de façon fort courtoise avais-je indiqué) de bien vouloir me céder sa place dans le métro, et on connaît la suite.

Je note que ce comportement choquant et grossier, tout comme votre compère Marchenoir, ne vous a nullement sauté aux yeux (et à l'esprit !) sinon vous ne l'auriez pas rapporté en jouant au sycophante, monsieur l'ex-Noblejoué.

La réelle noblesse Monsieur est celle de caractère et non un jeu de rôle. N'est pas preud'homme qui veut, j'en sais quelque chose !

Mais fouiller, fouiner, souiller, clabauder, non merci !

Et bien présomptueux (ou amnésique) est celui ou celle qui peut prétendre sans rougir qu'il ne ment jamais, qu'il n'a jamais menti.

[Rédigé par : sylvain]

@ Serge HIREL
"Ce qui, cette fois, en Macronie, est plutôt rare. Elle va dans le bon sens."

Ben non, elle ne sert à rien tant qu'il ne dissoudra pas l'ENM, qu'il ne virera pas les juges SM gauchistes mur des cons délinquants hors la loi en rompant leurs contrats pour cause de non application des lois, de mise en danger de la vie d’autrui et de non assistance à citoyens en danger ; ces juges gauchistes sont des renégats, des malfrats qui défilent avec les partis anti-France antipolice, il faut donc éradiquer cette menace pour la République.

L’insécurité qui règne en France est la conséquence des méfaits criminels de cette magistrature gauchiste avant ceux des migrants arabo-africains, on en a la preuve tous les jours, surtout les policiers qui font du bon boulot aussitôt détruit par ces juges complices de l’épuration ethnique organisée par l'UE ONG mafia migratoire esclavagiste.

Mais Macron le veut-il ? Ces juges rouges participent "en même temps" au programme de destruction de la France dont il est l'un des principaux investigateurs.

Ecran de fumée machiavélique en direction des citoyens cocus éternels.

[Rédigé par : Aliocha]

Sur le sujet décolonial, il est essentiel d'entendre Kamel Daoud, évitant si possible de le dénigrer pour mieux entendre ce qu'il a à dire :

"L'autre conclusion escamotée reste que, dans les géographies dites « arabes », on conclut désormais, sans l'exprimer, qu'il n'existe aucune christianophobie de masse chez « nous », que la judéophohie est une forme de lutte d'indépendance pour soutenir la Palestine, que le racisme est une exclusivité occidentale et que la France sera pardonnée quand elle sera annexée à la confrérie des Frères musulmans. Conclusion pathologique seconde : tout est à refaire en France, rien n'est à faire dans les pays dits « arabes » et Erdogan est le calife de la justice internationale.

« Ils retournent à leur jungle », titra il y a quelque temps un journal islamiste algérien à propos de l'équipe de football camerounaise éliminée du Mondial. Des « hordes de migrants clandestins », déclare Kaïs Saïed, le président tunisien, à propos des subsahariens qualifiés de source « de violence, de crimes et d'actes inacceptables », etc. Le racisme, l'extrême droite identitaire, la ségrégation confessionnelle, la répression policière… on jubile de les constater en France tout en les occultant dans ce vaste monde « arabe » dont la France est le cache-misère vite trouvé.

Au final, dans le miroir des actualités, la crise française révèle une France sans réponse à ses ruptures et un monde de décolonisateurs imaginaires sans réponse à leur présent. Parallèlement à ce qui se passe en France, il est permis de constater l'abîme des récessions volontaires qui enchaînent ce monde dit « arabe » à ses archaïsmes et ses fixations. Et, en chargeant la France, le monde dit « arabe » croit guérir ses propres démons alors qu'il ne fait que les nourrir."

https://www.lepoint.fr/monde/la-reinvention-opportuniste-du-karma-colonial-francais-06-07-2023-2527626_24.php#xtmc=daoud&xtnp=2&xtcr=14

Il est pourtant essentiel de ne pas "bardelliser" la France :

"Et pour demain ? La France se trouve entre deux tendances qui la broient. La France va se « bardelliser ». On évite cette conclusion, mais c'est le terminus du récit français aujourd'hui. Ce pays qui a la passion de la révolte et le souci épicier du raisonnable risque d'y céder parce que les électeurs se sentent dans l'insécurité. Et comme partout ailleurs, quand on a le choix entre la sécurité et la démocratie, ce n'est pas la démocratie que l'on embrasse. C'est humain. L'eau est peureuse. Les théoriciens du « prétexte » et des justifications, ceux de la gauche-rancune ou les académiciens qui ont fui le Maghreb pour gagner leurs salaires à culpabiliser la France (mais en vivant de préférence dans l'Hexagone) accélèrent la tendance et jouent les rabatteurs. « Bardellisation » toute parce qu'on a peur, parce qu'on commence à conclure (malgré soi, dit-on) que l'immigration est un appauvrissement dangereux et non une diversification douce. Comme partout en Europe. Les images du chaos urbain, les radicalités assassines des Insoumis et cie, les racismes inversés (qui font réagir une star de cinéma ou un footballeur sur la base de la couleur de la peau de la victime), tout cela va « bardelliser » la France. Et cet homme, Bardella, possède déjà le discours cohérent, le sex-appeal et la mise en scène intelligente qui manquaient à l'extrême droite française. Ce courant fut longtemps mal habillé.
...
En colère. Contre tous ceux qui pour vivre de ce pays et en vivre, y être nés ou y être revenus de la mort, le désirer par la chaloupe et la file de demandeurs de visas devant les consulats, en viennent à le détruire et détruire le rêve qu'il demeure pour des millions d'autres. Triste et en colère contre la lâcheté et la peur qui pensent définir la prudence. Triste et en colère contre les radicalités qui marchandent les cadavres des morts et contre les surenchères du suicide collectif. Si les Insoumis, les extrémistes de l'identité « blanche » purifiée, les émeutiers, les petits indifférents, les procureurs au nom du passif colonial, les chantres de la maghrébinité – mais qui ne mettent jamais les pieds au Maghreb pour y vivre – ne veulent pas de cette France, qu'ils nous donnent alors cette terre, à nous, gens du « Sud ». L'Algérie a réagi pour condamner ? Ce n'est pas une bonne nouvelle, car cela accentue la désintégration au lieu d'aider à la responsabilité, convoque abusivement l'Histoire dans le tragique fait divers et donne une couleur passée à un drame qui n'a pas besoin de muer, ni en remake ni en filiation. Voilà encore une paternité malvenue qui va aggraver les interprétations et armer la francophobie ambiante. S'il faut s'en émouvoir, il faut se garder d'algérianiser.

Ce n'est certes pas un pays parfait, mais c'est déjà une fortune pour nous, un pays libre.

Un jeune a été tué, un policier l'a tué : ils ne sont, ni l'un ni l'autre, la France entière, ni son contraire. La justice tranchera. Pas l'émeute ni ses parasites."

https://www.lepoint.fr/postillon/la-france-bardellisee-ou-tiers-mondisee-08-07-2023-2527767_3961.php#xtmc=daoud&xtnp=2&xtcr=13

[Rédigé par : Lodi]

@ Axelle D

"Mais vous, vous avez fait état d'une culture autre que française, si je ne me rappelle plus d'où au juste" (Lodi)
Encore une allégation mensongère sortie de votre chapeau !" (Axelle D)

—-

Je ne mens jamais, je ne tiens pas de fiche et je n'ai pas une mémoire extraordinaire, c'est tout, mais je vais tenter de chercher avec des mots clés, que vous m’ennuyez à ne pas voir de quoi je parle et me le dire plutôt que de m'obliger à faire un travail d'enquête si peu passionnant !

Donc:

@ anne-marie marson | 05 février 2016 à 17:47

J'ai aussi une anecdote vécue (par moi) il y a une quarantaine d'années.
Cela se passait aussi dans le métro, place Clichy, où je venais de monter avec mon fils de 18 mois dans les bras. Je rentrais chez moi après une grosse journée de travail après avoir récupéré mon enfant chez sa nourrice. M'adressant à un homme d'une cinquantaine d'années, je lui demandai très courtoisement de bien vouloir me céder sa place. Ce à quoi il ne répondit pas se bornant à me regarder de travers, tandis que sa femme à ses côtés me lançait méchamment, tout en désignant d'un mouvement de tête vulgaire et hargneux, le Noir assis en face d'elle : laissez mon mari tranquille et si vous voulez vous asseoir, adressez-vous - d'abord - à "votre sexualité".

Je précise que je suis blanche, que mon fils est métis, que le monsieur de 50 ans et son épouse mal embouchée étaient des blancs, et que celui que la rombière avait grossièrement désigné comme "ma sexualité" était un étudiant antillais occupé à réviser ses cours.
Je ne vous raconte pas la suite réservée à un récit autobiographique, avec de multiples anecdotes du même genre d'où il ressort que la bêtise, le manque d'éducation et le racisme, sont les choses les mieux partagées, nonobstant les couleurs ou les origines...

Nota : pour en revenir à votre histoire de ce jour, votre papy (noir) était manifestement un malappris et un sagouin, mais la mamie (blanche) qui lui faisait la leçon en concluant son discours par : "on supporte ça depuis trop longtemps" était manifestement raciste (dès lors que d'un cas particulier, elle faisait une généralité).
Bonne soirée !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37

à quoi votre antagoniste sur le blog avait répondu :

@ Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37

Votre anecdote personnelle est magnifique. Elle est incroyablement incriminante pour vous, mais vous ne vous en rendez même pas compte : vous prenez l'initiative de nous la livrer sans que personne ne vous l'ait demandé !...

Premièrement, vous nous confirmez ce dont j'avais toujours été persuadé au travers de vos interventions, à savoir que vous adoptez, en toute chose, une position sectaire et clanique basée avant tout sur votre appartenance ethnique - en l'occurrence votre appartenance par alliance, puisque vous nous déclarez que vous êtes blanche et que vous avez un fils métis.

Deuxièmement, vous nous confirmez ce qu'il est aisé de constater au travers de multiples exemples, à savoir qu'il n'y a pas plus raciste que les métis et les métis par alliance. Un Dieudonné, par exemple, fils d'un Camerounais et d'une Bretonne, a consacré sa vie au ressentiment anti-blanc. Un Blanc ayant épousé une Noire va passer sa vie à défendre systématiquement les Noirs contre les Blancs. Le tout, bien entendu, au nom de "l'anti-racisme" !

Troisièmement, vous nous livrez un épisode biographique censé montrer la méchanceté des gens qui vous entourent, alors qu'il montre surtout votre incroyable impolitesse. Qui vous a dit qu'il était admissible d'interpeller un passager dans le métro, afin de réclamer son siège à sa place ? Il est courtois de céder sa place dans les transports en commun. Il est extrêmement grossier de solliciter un tel bénéfice.

Quatrièmement, votre anecdote, censée démontrer le racisme des Français, montre en réalité le vôtre. Elle se déroule il y a quarante ans, j'en conclus que vous deviez avoir une vingtaine ou une trentaine d'années à l'époque. Vous montez dans le métro avec un enfant dans les bras, et que faites-vous ? Vous vous plantez devant un homme d'une cinquantaine d'années, donc beaucoup plus âgé que vous, et vous exigez qu'il vous cède sa place.

En face de lui, se trouve un étudiant antillais, donc un homme d'une vingtaine d'années. Tant qu'à faire preuve de l'impolitesse que vous avez manifestée, c'est évidemment sa place que vous auriez dû solliciter.

Pas du tout ! C'est le vieux Blanc que vous avez interpellé ! Pourquoi ? Parce que vous aviez un enfant noir dans les bras, bien entendu. Ce qui vous donnait la Carte, le laissez-passer suspendant les règles de la bienséance et du savoir-vivre, et vous autorisant à manifester le racisme le plus outrancier au nom de l'anti-racisme lui-même.

Votre anecdote, livrée au nom de l'indignation moralisatrice, montre exactement pourquoi nous devons refuser la submersion ethnique de notre pays par des communautés immigrées - et pourquoi on a raison de considérer avec méfiance les mariages interethniques : parce que le non-Blanc, ou le Blanc ayant lié son avenir génétique à celui des non-Blancs, aura toujours tendance à défendre systématiquement les intérêts de sa race, ou de sa race par alliance, au détriment de ceux des Français blancs de souche. Dans tous les conflits, petits et grands. Par principe, et par instinct.

En d'autres termes, à livrer une guerre ethnique aux Français.

Détruisant ainsi le fameux "vivre-ensemble" qu'il affecte de défendre, et dont il nous rebat perpétuellement les oreilles.

Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 février 2016 à 14:35

—-

À un moment, on a eu droit à d'interminables débats de ce genre, et je me disais qu'heureusement, en général, les gens divergent de vos schémas. Par exemple, dans les transports en commun.
En général, ils restent dans leur bulle, et ça vaut mieux, parce que souvent, quand les gens en sortent, ce n'est à l'avantage de personne.

Donc oui, mea culpa, vous n'avez pas d'origine étrangère mais vous étiez mariée avec un Noir je crois étranger, d’Haïti ou des USA - pardon, je ne vais pas fouiller tout le blog. Racontez donc votre histoire si vous voulez éviter les confusions. Ce qui vous donne forcément un point de vue différent, et par là intéressant, certes.
Mais étranger à la plupart des gens, forcément.

Ceci dit, ayant un enfant qui peut subir du racisme, je comprends que cela redouble votre souci du fait que le racisme fasse subir des choses très désagréables aux personnes concernées.
Problème, vous en faites une affaire si personnelle que vous n'avez pas forcément la meilleure stratégie du monde comme je vous l'ai expliqué.
Ce qui en ressort, c'est, désolé, votre partialité, ce qui explique que j'ai même pu croire que vous aviez une origine partiellement étrangère.

Maintenant que j'y repense, on avait semble-t-il menacé votre famille d'après vos dires, ce qui a peut-être participé au fait qu'approuvant qu'on ne mêle pas les proches aux débats, je l'ai complètement oublié.
Aucune importance. Ce qui compte, c'est que malheureusement, vous voulez si bien faire que c'est contre-productif. Dans le cas de Claude Luçon, vous attaquez un allié, personne qui ayant bien connu les Noirs d'Afrique, fait ressortir leurs qualités de façon réaliste et non hagiographique. Vous faites preuve d'arbitraire.

Votre anecdote pouvait recevoir votre interprétation, celle de Robert Marchenoir, et sans doute bien d'autres.
Tiens, idée, pourquoi ne pas faire de demande indirecte à tous les passagers, ce qui est plus facile avec un enfant que sans type, "Est-ce qu'il y aura quelqu'un d'assez gentil pour céder sa place à un bébé et sa maman bien fatiguée ?".
Ainsi, nul ne se sent assailli, et nul n'est discriminé, je sais, il est plus facile de songer à cela chez soi, en lisant l'histoire des autres, que dans le feu de l'action.
Bref.

C'était idiot de dire que je mens. Dans tous les cas, je le fais très peu, parce que j'aime la vérité et non surcharger ma mémoire de sottises, comme le voudrait le fait de forger des mensonges, en plus, les choses peuvent se vérifier sur un blog, et les forgeries restent gravées dans le marbre.

Ceci dit, je plains les gens obligés de mentir pour se protéger d'un monde hostile, par exemple métis paraissant totalement blancs n'allant pas dire que non pour ne pas se faire regarder de haut par certains, enfants vivant dans la peur que leur parents découvrent leur homosexualité, donc parfois mis à la porte par leur famille, malheureux à qui on demande des résultats impossibles et donc obligés de tricher pour donner à croire qu'ils les ont atteints...

Donc dire que j'y mens, et ce pour des choses sans vrai enjeu, pour moi, c'est vraiment présumer que je suis mesquin et irréfléchi, si ce n'est bête, mais je ne pense pas que vous vous teniez à des hauteurs intellectuelles telles que vous puissiez vous permettre ce genre de critiques.

"Quant à l'africanité présumée de Claude Luçon, il me semble que Serge Hirel a parfaitement répondu à la question en indiquant qu'un expat ne saurait se prévaloir de la qualité d'un indigène du cru.
J'ajoute que ce procédé est même d'une rare malhonnêteté vu que le premier étant l'exploiteur tout-puissant et le second l'exploité et l'éternel larbin pour cause d'infériorité raciale, on ne voit pas comment on pourrait les confondre ou les assimiler à une seule origine !"

Vous me faites bien rire. Avant la Révolution française, les nobles étaient des dominants, à mon avis exploiteurs, et les roturiers des dominés, à mon avis exploités.
Ils n'en étaient pas moins tous Français.
Et des pays où il y a des gens aux antipodes sociales, avec des dominés soit exclus, soit exploités, on en trouve sans avoir besoin de les chercher.
La question n'est donc évidemment pas là.

Savoir si on fait partie d'une même nationalité ou culture est autrement complexe, voyez-vous.
De quoi alimenter plusieurs débats de notre hôte, ce qui n'est pas une demande indirecte...

Sans critère sérieux pour exclure Claude Luçon, vous n'aviez aucune légitimité à le faire.
Or il faut reconnaître ses erreurs. Ce n'est pas de la moraline mais nécessaire : s'il y a une personne lésée, on lui rend justice.
On a une chance de mieux se rappeler d'une erreur et de ne plus la commettre en présentant ses excuses, et comme personne n'aime à se mettre dans ce cas, cela renforce sa résolution de ne plus en commettre.

Les progrès ou du moins les régressions qui vous épargnent ne tombent pas du ciel, mais sont arrachés à soi seul, sauf le cas improbable et méritant d'autant plus de reconnaissance de personnes vous assistant sur la voie que ses pas nous tracent.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Lodi
"Mais vous, vous avez fait état d'une culture autre que française, si je ne me rappelle plus d'où au juste"

Encore une allégation mensongère sortie de votre chapeau !

Je suis très fière de ma culture, de mes racines, de mon nom, de mon identité, etc. Il me semble que je me suis toujours employée à l'affirmer sur ce blog et ailleurs.

Sans pour autant m'empêcher de reconnaître ou d'admirer d'autres cultures sans éprouver l'envie d'y adhérer. Question de fidélité à ce que l'on est foncièrement qui de mon point de vue n'est pas négociable.
J'ajoute que les cultures, bien que reconnues d'égale dignité, peuvent éventuellement s'additionner mais ne se mélangent pas.

Quant à l'africanité présumée de Claude Luçon, il me semble que Serge Hirel a parfaitement répondu à la question en indiquant qu'un expat ne saurait se prévaloir de la qualité d'un indigène du cru.
J'ajoute que ce procédé est même d'une rare malhonnêteté vu que le premier étant l'exploiteur tout-puissant et le second l'exploité et l'éternel larbin pour cause d'infériorité raciale, on ne voit pas comment on pourrait les confondre ou les assimiler à une seule origine !

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ hameau dans les nuages | 01 octobre 2023 à 09:48
« C'est avec une joie à peine dissimulée que j'apprends que notre cher président de la République lit le blog de Monsieur Bilger. »

Eh non... Il se contente de relire ses discours... Il avait déjà annoncé ce projet de 200 brigades de gendarmerie supplémentaires à Nice, en janvier 2022. Il s’agit donc d’une rumination, phénomène naturel qui semble très fréquent au sein du troupeau macronien... Saluons néanmoins cette promesse qui paraît sur le point d’être réalisée. Ce qui, cette fois, en Macronie, est plutôt rare. Elle va dans le bon sens.

[Rédigé par : Lodi]

@ Axelle D | 01 octobre 2023 à 21:32

À part prétendre que j'aurais des préjugés, vous ne démontez rien de ce que je dis, et pour cause, ce n'est jamais que la vérité.

Et en plus, vous ne lisez même pas correctement... Je n'ai pas dit que vous ne faisiez que défendre un pré carré policier ou africain.
Je ne prétends pas recenser tout ce que dit chacun sur tous les sujets possibles et imaginables...
Par contre, je montre que parfois, en croyant aider les gens, on fait le contraire.

Pour mémoire, comme quand vous avez écarté la proposition d'aide de F68.10, savoir le seul capable ici de démonter scientifiquement l'idée de race.... La véhémence dans la parole est une chose, et la compétence, une autre.
Déléguons quand c'est possible, sauf bien sûr si on se pense compétent en tout, ce qui fait un peu beaucoup.

Il y a aussi que trop de partialité nuit, ce qui est d'autant plus dommage dans votre cas qu'en amenant vos connaissances sur divers sujets avec moins d'agressivité, elles passeraient sans doute bien mieux.

Vous pourriez dire que vous parlez comme vous voulez, et que ça passe ou ça casse, mais comme d'un autre côté, vous prétendez défendre des catégories diversement maltraitées comme les forces de l'ordre et les Noirs, il serait bon que vous adoptiez une stratégie plus pertinente.

Vous avez le choix, soit vous servir des Noirs et des forces de l'ordre pour vos coups de gueule, soit servir ces personnes en adoptant une stratégie qui en soit une.

Bref, mais Claude Luçon était quand même prioritaire, entre autre parce que vous vous en êtes pris à lui injustement. Si des Français d'origine étrangère ou des étrangers se réclament de la culture française, dans ce dernier cas par la francophonie, pourquoi un Français ayant des années d'Afrique ne se dirait-il pas africain ? Soit on adopte une culture et une seule, et dans ce cas, cela vaut pour tous, soit non.

Mais vous, vous avez fait état d'une culture autre que française, si je ne me rappelle plus d'où au juste, ce qui compte étant pour moi de savoir si quelqu'un se définit comme totalement indigène ou indigène et exogène pour contextualiser les propos.
Soit on énonce une position claire qui oblige (critère de nationalité, de culture ?) soit on sort son flingue sans sommation sur le premier quidam n'ayant pas l'heur de plaire.
Arbitraire.

On peut aussi critiquer que notre aventurier soit allé chercher du pétrole : j'imagine alors qu'on ne touche pas de voiture mais opte depuis des lustres pour le tapis volant.
Il faut aussi investiguer chaque fois qu'on achète quelque chose à une boîte, surtout multinationale - et ne pas faire moins avec les ONG, souvent bien coupables, voir l’expulsion de gens du cru pour faire des réserves naturelles, surtout en Afrique...
Sinon à quoi rime de s'en prendre à notre Angevin ?

Certains se plaignant qu'on ne soit pas assez civiques, par exemple capable de gaspiller son temps à parler à des gens donnant dans les "incivilités" et pourquoi pas les antivax, mais si chaque fois qu'on le fait, on est critiqué pour des raisons byzantines, c'est simple, plus personne ne s'en donnera la peine.

Voyez-vous, qu'on vous rende le mal pour le bien est scandaleux, et quand ce bien est une invraisemblable corvée, il me semble de bonne guerre de saisir la première critique infondée, ingratitude, sottise et autres choses de cet acabit, pour laisser tomber. Pas comme prétexte, sauf si quelqu'un vous a mis dans cette galère. Non, juste parce qu'en somme, à quoi rime de me charger de n'importe qui ?

Contrairement à un délire moderne, on n'est pas responsable de tout le monde, seulement de gens qui vous ont aidé, ou envers qui on s'est engagé, ou à qui on a fait du tort, ce qui ne forme pas une foule.
Aussi le moindre changement, tel que je ne recommencerai plus après les critiques, peut dissuader de poursuivre, et ce au détriment des plus malheureux comme de la communauté.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Lodi | 01 octobre 2023 à 07:18

Toujours à côté de la plaque Lodi qui persiste et signe !

Or quand il s'agit d'aligner des banalités, des poncifs, des clichés, des jugements biaisés par des préjugés sortis de son chapeau dont il n'a pas idée de leur erreur et flop magistral, de répéter comme un perroquet qu'Axelle incapable de discernement ou d'émettre une opinion personnelle ne se bornerait en fait qu'à défendre son pré carré ou ses chasses gardées africaines ou policières présumées et définies par vous seul.

Vous n'en avez pas marre Lodi d'écrire autant d'idioties et vous obstiner à nous administrer à jets continus vos leçons de moraline intarissables et saoulantes sans aucun rapport avec la réalité ?

Sachant qu'il est entendu que l'on ne juge les autres que par soi-même, à lire vos propos et vos accusations vous devez en tenir une sacrée couche !

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Claude Luçon | 30 septembre 2023 à 23:42

L’un des problèmes que nous ne parvenons pas à résoudre afin de combler le fossé qui s’est creusé et s’approfondit entre les Français de souche et ceux venus d’ailleurs est qu’au-delà du désir de ces derniers de ne pas oublier leur culture, voire de tenter de l’imposer à la nôtre, beaucoup d’entre eux se revendiquent « nationaux » de l’Etat dont eux-mêmes ou leurs ascendants sont issus. Et vous voici vous, le Français pour jus, le Français d’Anjou, terre française s’il en est, qui, les imitant, vous déclarez « Africain », parce que vous avez percé des trous et exploité les richesses du sous-sol en divers endroits d’Afrique.

Vous n'êtes, ni plus ni moins, qu’un « expat » et avez parfois été un « métro », à l’époque de votre jeunesse... Un « expat » parmi les centaines de milliers qui, partout dans le monde, ont servi et servent encore aujourd’hui les intérêts français. Ce qui d’ailleurs, semble-t-il, n’a pas toujours été votre cas.
Un « expat » qui, comme tous les autres, avez observé les « indigènes » et jaugé leurs mœurs à l’aune des nôtres. Un « expat » qui, sous le prétexte de les avoir aidés grâce à des technologies qui leur étaient inconnues, ose encore aujourd’hui affirmer que les matières premières de leurs nations sont un bien universel dont ils n’ont pas à tirer profit plus que le reste de l’humanité. Allez donc dire aux familles des « gueules noires » du Nord morts au fond des mines du Valenciennois que le charbon ne leur appartenait pas !

Il n’y a aucune raison de mettre en doute votre parole quand, à grands renforts de détails, vous nous expliquez que vous avez été un « bon patron ». Mais, en creux, votre propos fait émerger une vérité sur laquelle il a toujours été convenu qu’il fallait jeter un voile pudique : certains Français installés hors de l’Hexagone, pour ne pas dire beaucoup, n’ont pas toujours eu votre attitude respectueuse, voire amicale, envers « l’indigène ».
Nombre d’« anciens d’Algérie » ont conservé pour eux leur opinion sur certaines pratiques de « petits chefs » et de « grands propriétaires » qui sévissaient dans les domaines agricoles... et j’ai eu personnellement à connaître un ancien chef d’exploitation qui, sans gêne ni remords, racontait avoir « fait suer le burnous »... En Afrique noire aussi, de telles attitudes n’étaient pas rares... et n’ont pas été oubliées...

Il ne s’agit pas de justifier les haines actuelles contre la France, mais on ne peut pas négliger l’effet désastreux de ces souvenirs, transmis aux jeunes générations, qui se cumule avec la déstabilisation entreprise par la Russie via Wagner et le peu de considération que Macron affiche à l’égard de la plupart des dirigeants africains.

En conclusion, pour apaiser un peu mon propos qui peut vous paraître rude, voici une petite histoire qui a pour cadre Ouagadougou. Lors d’un voyage professionnel, j’y ai rencontré un sémillant Français, la soixantaine, teint pâle, blond clair, yeux bleus et toujours tiré à quatre épingles. Il était conseiller du président Blaise Compaoré, en fait le relais plus ou moins officieux entre celui-ci et les plus hautes autorités françaises. « Je suis le seul Burkinabé albinos », s’amusait-il... Un peu comme vous... si toutefois on peut considérer votre revendication d’être Africain comme une coquetterie... Un détail cependant : il était réellement titulaire d’une carte nationale d’identité du Burkina Faso, cadeau du « patron » pour services rendus.
Vos papiers, Monsieur l’Ingénieur, s’il vous plaît...

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

C'est avec une joie à peine dissimulée que j'apprends que notre cher président de la République lit le blog de monsieur Bilger.
Il vient d'annoncer la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie. J'espère que ce n'est pas pour contrebalancer l'arrivée de nouveaux arrivants.

https://www.youtube.com/watch?v=cJ28_ppnLgc&ab_channel=FredAdison-Topic

[Rédigé par : Lodi]

@ Claude Luçon | 30 septembre 2023 à 23:42

Ah non, ah non ! Il faut vivre plus longtemps que dix ans, la personne que j'apprécie le plus dans ce bas monde m'a aussi sorti le coup des dix ans ! Moi, je trouve que ça fait du bien de lire vos souvenirs.

Concernant l'Afrique. Je pense qu'Axelle D veut défendre les Africains, mais qu'elle surréagit quand quiconque en parle, voyant des attaques là où il n'y en a pas. Comme pour la police. Bien sûr, il n'est pas inutile de défendre les deux catégories, mais il y a parfois une certaine injustice dans ses interventions, et un côté je marque contre mon camp. Parce que vouloir trop en permettre aux gens qu'on apprécie peut les rendre antipathiques aux yeux de certains.

Il ne faut pas croire que cette élémentaire prudence soit due à un tropisme contre les forces de l'ordre ou contre les Africains. Ou que cette attitude ne vaille que sur Internet. Par exemple, les parents trop farouchement partiaux en faveurs de leurs enfants les laisseront être très malpolis, ce qui n'est pas bien grave, mais aussi harceler leurs camarades à l'école par exemple.

D'une manière ou d'une autre, tout le monde se sert de pétrole dans notre monde, alors je ne vois pas pourquoi on vous reproche d'en chercher. Eh si ! Il faut bien tomber sur la première personne venue pour le colonialisme, ou si nous étions dans un blog plus jeune, pour la pollution.
Mais ça tombe assez mal, je trouve... Bien sûr, il y a des abus dans le pétrole comme dans tout, mais c'est l'une des rares matières premières qu'on paie son poids, on ne l'appelle pas l'or noir par pure fantaisie sémantique.

Pour la colonisation, ce sera toujours à l'Occident qu'on s'en prendra, et comme on n'a pas de colonie depuis un certain temps, toute personne faisant des affaires à l'étranger sera réputé prolonger cet abus.

Evidemment, on risque moins ainsi qu'en se rangeant du côté des envahis d'aujourd'hui, Tibétains passés de mode dévorés par la Chine, Ukrainiens contestés dans la personne de leur président et toutes sortes de prétextes parce que la guerre nous coûte un certain prix et renvoie à notre propre attentisme pendant la Seconde Guerre mondiale... La colonisation n'a pas cessé, elle s'est déplacée. Par peur de la bombe atomique, de retombées commerciales ou de niveau de vie, par routine et autres erreurs, on est incapable de voir les mutations du monde. Les Français ne sont pas que des La liberté pourquoi faire mais des Maginot, j'en ai peur.
Routine, égoïsme souvent inavoué, et pétitions de principe censées influer sur la marche des choses leur tiennent lieu de viatique.

Enfin, pas vous. Justement parce que vous n'avez aucun racisme à vous reprocher et qui pourrait sortir de vous dans le feu d'une discussion, vous pouvez dire à des jeunes qu'ils abusent.
Ce qui fait un peu gardien de l'ordre, un peu éducateur. Au fait, je vous félicite d'avoir œuvré pour celle des jeunes.

Tant que j'y suis, je vais en faire de même pour tous ceux qui auraient pu aller contre leur égoïsme pour rendre le monde meilleur.
Par justice, et parce que je pense que si on vous attaque, c'est en grande partie par jalousie, car vous avez vu le monde, et pas comme touriste, en le changeant et en surprenant une partie de l'envers du décor.
Ceci dit, tout le monde ne vous en veut pas, bien au contraire, bien des gens espèrent que vous rédigiez vos mémoires. J'y pense : vous pourriez faire un copier-coller de vos interventions, les amasser et sortir un livre non des histoires de l'oncle Paul mais mémoires africaines au détour d'un blog. Pourquoi pas ? Des biographies inhabituelles, il y en a de toutes sortes, de nos jours, ainsi, une que j'aime bien :

https://www.seuil.com/ouvrage/les-couleurs-de-nos-souvenirs-michel-pastoureau/9782020966870

[Rédigé par : Axelle D]

@ Claude Luçon

Cher Monsieur vous délirez... Où donc aurais-je écrit qu'il était normal qu'un jeune (peu importe son origine ou sa couleur) insulte un policier ou quiconque d'ailleurs ?
Allons allons reprenez-vous et sachez reconnaître humblement que vous avez une propension un peu pénible (euphémisme) à nous saouler avec vos souvenirs et vos exploits innombrables et variés.

Au passage, j'ai bien noté votre condescendance teintée d'un incroyable mépris à l'égard des Africains, en particuliers des Maliens.
Dommage que Yambo Ouologuem soit décédé, il se serait probablement régalé en lisant vos aventures africaines et aurait même pu en faire un nouveau pamphlet à succès dans la veine de "Lettre à la France nègre".

Quant à l'heure de notre mort, la vôtre ou la mienne, nul ne sait ! De mon côté je l'ai frôlée à deux reprises et encore récemment mais elle n'a pas voulu de moi !

Enfin, ne croyez pas que le rappel de votre grand âge m'impressionne et m'empêchera de vous dire ce que je pense.
Ne vous attendez pas non plus à ce que je vous fasse le récit de mes bonnes oeuvres, de mes activités débordantes ou de mes engagements.
C'est ainsi et il va falloir vous faire une raison.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Axelle D | 30 septembre 2023 à 18:33

Donc résumons !
Pour vous il est normal qu'un jeune Noir insulte un policier, blanc lui, noir n'est pas une insulte, seulement une couleur ! Les Africains eux-mêmes s'appellent Africain noir, ou suivant mon expérience Black African !

Bien sûr que j'ai le droit de m'appeler Africain, j'y ai vécu 21 ans, dont 18 au Nigeria, les jeunes desquels je parlais n'y avaient jamais mis les pieds !

Vous avez écrit : "Et s'agissant de l'Afrique coloniale dont on sait quelles étaient la morgue et la suffisance... " pardonnez-moi, je ne savais pas que vous étiez africaine, car qui d'autre peut faire ce genre de commentaire ?
Ou qui était ce "on" qui vous a raconté des balivernes pareilles ?

Allons bon vous me refaites le coup de l'exploiteur de ces pauvres Africains !
Ils sont indépendants depuis plus 60 ans et où en sont-ils de cette liberté dont nous les privions ?

Allons bon il faut être né en Afrique pour se croire Africain ?
Il va falloir le dire à Mélenchon, Valls, Hidalgo et Pujadas tous nés en Espagne qui se croient pourtant français ! Le mentionner aussi à Danièle Obono née le 12 juillet 1980 à Libreville, pays indépendant sous le nom de Gabon depuis plus de 60 ans que je sache !

Qu'est-ce qui vous fait croire que ces pauvres jeunes cherchaient leur origine, que je sache on enseigne l'histoire en France, même celle et surtout de nos anciennes colonies.

Il faut lire tous mes textes, Marie, ou est-ce Mary, pardon Axelle, j'en serais même flatté !

Je vous signale que j'ai récemment écrit ici qu'à 85 ans, lié aux Apprentis d'Auteuil, j'enseignais le français à de jeunes Maliens pour lesquels j'avais modifié leur texte de français précisément pour leur apprendre l'histoire de leur pays, tout en leur apprenant à lire, le Mali francophone où l'enseignement avait clairement des faiblesses, dans lequel aucun de mes Maliens de 17 ans, étaient capables de le localiser sur une carte d'Afrique bien qu'ils en étaient arrivés depuis peu de temps
D'autant plus que j'ai dû en passant leur apprendre ce qu'était une carte !

J'avais aussi mentionné que lors d'un débat à deux, houleux, très houleux, débat à l'africaine, ce que nous refaisions depuis des années à Lagos (au Nigeria), un solide Yoruba, mon vis-à-vis, a soudain éclaté de rire, alors que je me faisais entendre vertement, nous avions 60 ans tous les deux, il m'a déclaré : "Sorry, you are the only white man, who makes me forget I am black !"
Vous connaissez sûrement l'anglais Axelle ?
Vous comprenez le compliment qu'il m'offrait cet Africain noir ?

Il confirmait ce que à sa façon me disait mon chauffeur illettré noir Somalo, 30 ans plus tôt, lequel s'étonnait que nous étions assis côte à côte dans une Land Rover, aussi sale l'un que l'autre rentrant le soir d'une journée sur un site pétrolier, c'est sale un site pétrolier en Somalie, comme au Nigeria et ailleurs,.
Ce qu'il m'a dit est qu'il ne comprenait pas comment lui et moi parlions comme deux frères, bien que j'étais son patron, et que son meilleur ami qui avait été à l'école cinq ans, choisi par l'ONU pour être un des ministres de la toute première administration indigène (c'est un adjectif pas une insulte) ne lui parlait plus !

Au passage qu'avez-vous fait pour aider les Africains !
À propos vous connaissez les Apprentis d'Auteuil ? Ils ont besoin d'enseignants volontaires !
Comment expliquez-vous qu'ils viennent en masse chez nous où il se retrouveront exploités par tous les voleurs de matières premières que nous sommes ?

Etudier un rien de sciences et beaucoup de technologies vous servirait !
Ou expliquez-moi comment tous ces Africains ont fabriqué toutes ces matières premières et avec quels bulldozers il les ont enterrées à plusieurs centaines de mètres de profondeur ?
Expliquez-moi aussi comment ils ont cuisiné cette soupe qu'on appelle huile de roche (pétrole pour vous, le "petr" vient du grec ancien pour roche) puis pompé, quelles sortes de pompes ils utilisaient, à plusieurs milliers de mètres de profondeur dans le cas de cette soupe noirâtre pour la loger dans du sable, ou grès, ou calcaire, ou dolomie ?
Moi j'ai toujours cru que mon huile de roche avait été cuisinée par la nature avec des matières organiques sans oxygène mais beaucoup d'hydrogène !

Vous ne m'aimez pas Axelle, ce n'est pas d'aujourd'hui, Mary Preud'homme hier non plus, tant pis, je mourrai de vieillesse !

Rassurez-vous, vous n'aurez pas longtemps à attendre, moins de six ans, pour enfin vous éviter de lire mes commentaires !
Mon toubib et mon cardiologue m'ont prévenu que je durerai, peut être, jusqu'à seulement 100 ans !
Le temps passe vite, patience !

[Rédigé par : Axelle D]

@ Claude Luçon | 29 septembre 2023 à 23:14

En quoi le fait d'avoir été expatrié dans différents coins du globe vous donnerait-il le droit de vous revendiquer citoyen des pays dans lesquels vous avez travaillé ? Et s'agissant de l'Afrique coloniale dont on sait quelles étaient la morgue et la suffisance des personnels venus d'ailleurs pour apporter à des populations qualifiées d'arriérée, quand ce n'était pas de sauvages, la civilisation et des techniques inconnues, dont aujourd'hui encore vous ne cessez de faire étalage ?

Dites-nous donc cher Monsieur à quel moment vous vous êtes senti tellement Africain alors que vous exploitiez des personnels indigènes jugés inférieurs à tous points de vue et de façon irréversible ?

Votre argumentation à laquelle personne ne croit ne viserait-elle pas plutôt à discréditer une fois de plus le jeune homme ou la jeune femme d'origine africaine qui recherche, lui ou elle, consciemment ou non ses racines ? Et vous de brouiller les pistes pour l'en dissuader en lui faisant accroire que vous seriez en quelque sorte plus crédible que les personnages auxquels il se raccroche. Et bien qu'il ait, contrairement à vous des ancêtres africains et toute une histoire familiale qu'il ne saurait renier, c'est vous l'ancien de la coloniale "qui revenez de loin" qu'il faudrait croire (comme dans la chanson citée plus haut par un contributeur).

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Exilé | 30 septembre 2023 à 09:28

Grand merci !
Je n'y avais pas pensé, pourtant je la connaissais bien cette chanson !
Je vais l'utiliser celle-là à ma prochaine confrontation avec un ado hostile brun ou noir !
Il lui suffira de me traiter de colonialiste pillant ses matières premières (ce qu'on m'a reproché sur ce blog) !
En lui chantant "C'est nous les pétroliers qui revenons de loin..."
Puis, surtout, je lui demanderais si c'était ses très grands ancêtres qui avaient cuisiné le pétrole et l'avaient stocké dans leur sous-sol seulement quelques dizaines de millions d'années auparavant !

Pourtant pour nous, nous sauvions la patrie en lui cherchant du pétrole en Afrique et ailleurs :)
Nous pensions à tous nos malheureux compatriotes qui souffraient en se retrouvant le réservoir de leur automobile vide dans un bouchon sur l'autoroute pour les vacances du côté de Lyon :):)

[Rédigé par : Marcel P]

@ genau
« Dans le Monde de ce jeudi, une double page sur les malaises de la Police. Édifiant mais pas rassurant du tout, quand on sait que cet organisme n'est que mollement défendu par sa hiérarchie et très mal vu d'une grande partie de la magistrature. La criminalité n'est pas exponentielle en France, mais rendue très visible grâce aux courants d'information Internet, attisée par des prises de position politico-religieuses qui brouillent le paysage »

Pouvez-vous en dire plus sur la teneur de cet article ? Le Monde a tendance à pondre les mêmes articles au fil des ans, donnant la parole aux mêmes sociologues du CNRS (Christian Mouhanna, Sebastian Roché, etc.) ou à des sources internes qui sont très manifestement des syndicalistes.

Comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que la criminalité n'est pas exponentielle en France alors que des règlements de comptes liés aux stupéfiants surviennent désormais régulièrement dans des villes de moins de 50 000 habitants, pour n'évoquer que ce qui est très visible mais aussi quantifiable ? Affirmeriez-vous que c'est un phénomène ancien ? Que Villerupt a toujours ressemblé à Stains ?

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@ Xavier NEBOUT
« Me voilà comparé à Traoré parce que je dis que la police se fait détester en remplissant les carnets de PV sur ordre sur le dos des braves gens. Le naturel revenant au galop, vous ne pouvez pas vous empêcher d'être vindicatif et de vous en prendre à votre interlocuteur si vous n'êtes pas d'accord…»

Le factuel vous déplaît et vous le prenez comme une attaque personnelle. C'est pourtant du factuel, votre mode de raisonnement est scrupuleusement le même que celui des voyous de banlieue : la police vous gêne parce lorsqu'elle fait son travail à votre détriment. Lorsqu'une personne se fait arrêter ou verbaliser par un policier, c'est parce que la France est un pays de lois, que ces lois ont été votées, selon un processus démocratique, et que la France emploie des gens, les policiers, pour s'assurer de leur application. Or, vous, vous voudriez que les policiers décident arbitrairement d'ignorer ces lois lorsqu'elles vous déplaisent, au nom d'un objectif hors-sujet de popularité.

Vous pouvez bien spéculer autant que vous voulez sur ma situation personnelle, nul besoin de compétence ou expérience policière pour constater que vous êtes au degré zéro de la compréhension des institutions françaises, ceci étant mal compensé par une imagination peu fertile (« remplissant des carnets de PV sur ordre »). Vous êtes un Adama Traoré au petit bras.

[Rédigé par : Exilé]

@ Claude Luçon | 29 septembre 2023 à 23:14
"C'est moi l'Africain, pas toi !"

https://asor44.fr/chants-les-africains/

"C'est nous les Africains qui revenons de loin…"

[Rédigé par : Achille]

@ Axelle D | 29 septembre 2023 à 22:41

J’ai sans doute trop écouté Jean Ferrat et sa magnifique chanson La Montagne

« Il n'y a rien de plus normal que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire que l'heure de la retraite sonne. »

Mais les temps ont bien changé, c’est vrai depuis 1967...

[Rédigé par : genau]

Dans le Monde de ce jeudi, une double page sur les malaises de la Police. Édifiant mais pas rassurant du tout, quand on sait que cet organisme n'est que mollement défendu par sa hiérarchie et très mal vu d'une grande partie de la magistrature. La criminalité n'est pas exponentielle en France, mais rendue très visible grâce aux courants d'information Internet, attisée par des prises de position politico-religieuses qui brouillent le paysage.

[Rédigé par : Ellen]

@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2023 à 19:48

Wow, quelle sacrée vitesse... c'est une deudeuche que vous avez ?
Soyez prudent, ne doublez pas une Mercedes par la gauche.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Xavier NEBOUT | 29 septembre 2023 à 13:09

Merci !
Mais non je ne suis pas un littéraire, ce que je fais ici est essayer de répondre à notre hôte sur ses billets, dans le domaine de la parole il gagne à tous les coups alors je cherche ses points faibles ou à répondre en papotant avec d'autres commentateurs, comme vous, cela par contre j'adore faire en y mettant un maximum de satire, essayant de ne pas être insolent.
Notre hôte nous l'a demandé plusieurs fois, je suis discipliné, surtout, c'est vrai, quand je suis celui qui donne les ordres :)

Je suis conscient de détenir une partie inconnue de notre passé, en particulier sur WW2 dont bien des parties sont pas ou peu connues, et le fait que nos amis américains, que j'aime pourtant beaucoup, sont des ânes en matière de géopolitique sans comprendre qu'en faisant la guerre ici et là et la perdant chaque fois ils se mettent systématiquement dans le pétrin tout seuls. Ce coup-ci toutefois ils ont compris que la faire par intermédiaires était mieux, les Ukrainiens défendent leur patrie tout en réglant un vieux compte des USA avec Poutine et ses prédécesseurs. Car ce qui se passe, pour moi, n'est que la continuation de WW2, les Américains ayant fait l'erreur de ne pas aller jusqu'à Moscou comme le voulait Churchill et George Patton !

Ironiquement c'était déjà une guerre pas finie, après Hitler, Mussolini et Hiro Hito il fallait aussi libérer la Russie de Staline !
Les Américains alors auraient pu nous éviter la guerre froide et les milliers de bombes nucléaires !
Ils savaient pourtant construire une démocratie, la leur d'abord, puis en Allemagne, Italie, Japon et Corée. Ils voulaient même refaire la nôtre, ce que Charles de Gaulle leur a évité en débarquant lui aussi, ce que les Américains n'avaient pas prévu !
Le grand Charles n'avait pas digéré Mers El Kébir, le débarquement anglo-américain au Maroc et le 6 juin 1944 n'ayant pas été prévenu, mais mis devant les faits après !

Vous aimez mes histoires, en voici quatre, du genre de celle dont Exilé nous a donné le site à propos de sale Blanc, l'une vieille, les autres récentes:

En 1961, au Gabon en visite, je passais à pied sur le quai de Port-Gentil, c'était l'époque du transfert de pouvoir de la France à Léon Mba, un petit Gabonais venant dans l'autre sens et me croisant m'a donné du "Sale Blanc", je me suis retourné le bras levé prêt à lui coller une magistrale baffe, je ne risquais rien, j'avais au moins 10 cm de plus que lui et nettement plus musclé, à 30 ans.
Il devait s'attendre à une réaction, il avait immédiatement pris la fuite !

Il y a un an, sorti de chez moi surtout pour donner de l'exercice à mes jambes aussi âgées que moi, je suis allé faire un tour au supermarché près de chez moi. Au retour je balançais mes achats dans deux sacs de papier environ 5 kilos chacun pour exercer bras et épaules. C'est ma façon de faire de la gymnastique.

Ce jour-là le supermarché était plein, comme d'habitude il n'y avait qu'une caissière alors qu'il en aurait fallu trois, la queue pour payer était longue.
Alors à mi-queue j'ai vu arriver deux jeunes ados, longs et minces, l'un Africain, l'autre Maghrébin, bousculant ceux qui les précédaient, ils doublaient ceux qui, disciplinés, restaient à leur place. Ils progressaient rapidement, personne ne protestait. J'observais leur manoeuvre, quand ils sont arrivés à mon niveau je leur ai collé mon caddie dans les jambes en leur disant simplement : "Pas moi !".

J'ai l'air jeune (si !) mais n'arrivait pas à prétendre, à cacher, que j'avais au moins 80 ans !
Le plus ancien (pas vieux encore) de la ligne se révoltait !
Tout le monde a éclaté de rire !
Mieux, une jeune femme métisse, grande, très belle et bien faite (oui, je note toujours ce genre d'individu quelle que soit sa couleur) qui était en deuxième place dans la queue est venue me trouver et m'a dit "Monsieur, prenez ma place !". Donnant au passage une leçon aux deux ados lesquels, ridiculisés, sont retournés à leur place, en fin de queue !

C'est pour cela que j'ai répété ici qu'il faut savoir se transformer en gendarme au nom de sa citoyenneté en restant calme, gentil et surtout ironique !
Rien ne déséquilibre mieux un Maghrébin ou un Africain hostile que se payer gentiment de sa tête !

C'était la troisième fois que je m'affrontais à des jeunes d'origine africaine.
Une autre fois dans les rayons du même supermarché, un jeune couple noir me barrait l'accès à mes bouteilles de jus de clémentine dont je fais une grande consommation (en ajoutant un rien de vodka, je ne suis pas aussi vertueux que Patrice Charoulet).
Je leur ai dit : "Excusez-moi je suis un vieil Africain, j'ai besoin de mon jus de clémentine".
Blanc aux cheveux blancs, un tantinet surpris, clairement se préparant sans doute à me donner du sale Blanc (j'imagine !) j'ai continué leur disant qu'ils étaient sans doute nés en France, ce qu'ils ont confirmé, puis ai rajouté "J'ai vécu 21 ans en Afrique Noire, en leur donnant la liste des pays africains où j'avais vécu, terminant par "De nous trois c'est moi l'Africain, pas vous !"
Ils se sont écartés et même m'ont donné mes bouteilles placées au ras du sol, puis j'ai eu droit à une interview parce qu'eux ne connaissaient pas l'Afrique, c'était clair, ne sachant même pas où se trouvait leur pays d'origine quelque part en Afrique.

Je vous éviterai les détails de la deuxième elle valait pourtant son poids de manioc !
Là c'était une mère blanche qui avait des problèmes avec son fils noir de 20 ans auquel j'ai fait aussi le coup de "C'est moi l'Africain, pas toi !"
En outre il n'avait même pas visité le pays de son père malien, je lui ai fait une tirade qui valait bien mieux que celle de Dominique de Villepin lors de son discours à l'ONU contre la guerre de GW Bush en Irak. Pourtant Villepin s'était dépassé, c'était du Cyrano de Bergerac !
Sa mère m'avait demandé mon aide, j'ai attaqué d'entrée il est reste coi !

Si vous avez lu jusqu'ici, cordialement !

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Marcel P

Me voilà comparé à Traoré parce que je dis que la police se fait détester en remplissant les carnets de PV sur ordre sur le dos des braves gens.
Le naturel revenant au galop, vous ne pouvez pas vous empêcher d'être vindicatif et de vous en prendre à votre interlocuteur si vous n'êtes pas d'accord avec lui.

En somme, vous êtes un bel exemple de policier au niveau intellectuel insuffisant pour remplir votre fonction sans êtres détestable. Le spécimen qui provoque une juste défiance des magistrats.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Achille | 29 septembre 2023 à 20:09

Savez-vous que vous êtes drôle avec votre sécurité de l'emploi !
Quand on connait la réalité du métier de policier aujourd'hui, les conditions de travail, les risques permanents, le stress à gérer, les horaires à rallonge, les astreintes, la vie de famille impactée etc.
Vous devriez aussi vous renseigner sur le nombre croissant de policiers blessés chaque année en activité, ceux qui font l'objet de poursuites pour un oui pour un nom et de plus en plus souvent suite à des dénonciations calomnieuses, ceux mis au rencart ou révoqués...

@ Patrice Charoulet
J'avais aussi écrit qu'il me semblait que vous vous payiez la fiole des policiers ou gendarmes. Finalement je retire cette hypothèse dès lors que vous ne semblez pas apprécier l'humour et la dérision à vos dépens. Même si vous l'avez bien cherché, et encore à présent avec votre histoire de 45 à l'heure !
Ah ah ! Savez-vous que vous pourriez être verbalisé pour excès de lenteur ?

[Rédigé par : Marcel P]

@ Xavier NEBOUT
"Vous ne nierez pas que la police serait plus aimée si les uns et les autres ne s'étaient pris une prune dans un piège à PV, tel qu'un excès de vitesse dans un plat à la sortie d'une longue montée, une descente à la sortie d'un plat, etc. Alors certes, on prend parti pour la police contre les voyous des rues ou de la magistrature gauchiste, mais ce n'est pas avec enthousiasme."

Je ne pense pas que les institutions comme la police aient besoin d'un soutien aux contours tels que le vôtre. Les Adama Traoré et consorts ne tiennent pas un autre discours : eux aussi aimeraient plus la police si elle était aveugle les concernant.

"Les inspecteurs des impôts ne sont pas populaires dans la mesure où nos impôts servent à payer au moins deux millions de fonctionnaires en trop, probablement autant de salariés d'associations, de voyous de bienfaisance ou purement bidon, et la pègre politicarde qui ruine notre pays."

Ce n'est pas la question. Le sujet n'était pas celui de l'emploi des deniers publics. Le sujet était : est-il important ou pas que l'inspecteur des impôts soit populaire ? La réponse est toujours non, même si vous étiez à 100 % satisfait de l'usage fait des deniers publics.

"Quant aux enseignants, pourquoi ne seraient-ils pas populaires ? Encore que la rallonge de notre psychopathe national pour les acheter, n'arrange rien à cet égard."

La question n'est pas de savoir si les enseignants "sont populaires", ce qui ne veut à peu près rien dire vu le nombre d'enseignants en France. La question est de savoir s'il est important qu'ils soient populaires. La réponse est là aussi non : ils sont embauchés et payés pour enseigner, pas pour faire des rondades et risettes.

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@ Ellen
"À qui le dites-vous. Ça tombe bien Monsieur l'ex-fonctionnaire de l'Education nationale. Voici votre PV pour mauvais stationnement de 45 euros. Mon chef m'a demandé de faire du chiffre si je veux avoir une prime sur mon salaire. "

C'est pour un scénario pour la télévision française que le monde nous envie (Mimie Mathy et compagnie) ? Dans quel film ça se joue ? Vous pensez que ça a un vague rapport avec la réalité ?

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@ Axelle D
"Si vous aviez suivi le fil vous auriez noté que mon post s'adressait à Claude Luçon qui relatait ses souvenirs ne datant pas d'hier. Par conséquent à l'époque dont il était question, il était "totalement" exclu qu'un fonctionnaire de police du corps des officiers puisse accéder à la fonction d'attaché de police, ces derniers étant essentiellement recrutés dans le corps des commissaires."

En réalité, ce qui m'interpelle, c'est le fait que je ne parvienne pas à comprendre l'objet de votre propos et de votre "étonnement". Qu'est-il, au juste ? Corriger à vos yeux l'anecdote de Claude Luçon sur un point de détail tel que le grade ou la couleur du slip de son interlocuteur ?

C'est face à cette interrogation que j'ai trouvé pertinent de vous inviter à vous rendre compte que ce que vous écrivez conjugué au présent, sur un ton plus qu'affirmatif, a plus de chance d'être erroné qu'exact. Contrairement à ce que vous semblez en penser, en la matière, il y avait et y a une grande diversité de situations.

Dire qu'il était évident que vous parliez d'une époque ancienne ne change rien à la confusion. On aurait été bien en mal de "cantonner à des tâches administratives" de "rares collaborateurs officiers" issu d'un corps qui n'existait alors pas.

[Rédigé par : sylvain]

France colonie islamiste, Etat narco : le Macronarco islamiste.

Les deux principaux buts de Macron pour terrasser la France sont atteints: islamisation forcenée, invasion tsunami de migrants, frontières passoires, criminalité arabo-africaine record.

Trafics de drogue tolérés sur tout le territoire avec son lot de fusillades, de crimes quotidiens.
Et grâce à une justice complice de tous ces crimes à ses ordres, le résultat dépasse toutes ses espérances, Macron est le grand vainqueur de la guerre qu'il a déclarée à son peuple terrorisé qui se terre, rase les murs, réclame l'armée dans les rues, des écoles bunkers blindées supplie une police qu'ils avaient peu de temps avant insultée, salie, accusée de tuer.

Petit peuple de couillons génétiques qui mérite son sort.

Le Marseillistan narco n'est que l'apéro de ce qui vous attend tous dans tout le pays, vous les vouliez n'est-ce pas ? Vous avez fait barrage au pire danger fasciste raciste d'eSStêmeuh drouââte qui menaçait le pays en veautant pour le pire cinglé que la France aura connu à sa tête eh bien dansez maintenant et en cadence au son des kalachs, vous le valez bien.

Zemmour, taisez-vous ! Et arrêtez de vous tordre de rire. BEN VOYONS !

[Rédigé par : Achille]

« Si j'étais policier... (mais aujourd'hui ?) »

J’avoue que je ne me suis jamais posé cette question. J’ai le plus grand respect pour cette profession, mais franchement ce n’était pas « mon truc », même si on a la sécurité de l'emploi...

[Rédigé par : Ellen]

@ Patrice Charoulet
"Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police. Voici mes papiers. Je saisis l'occasion pour dire que vous n'êtes pas assez payé pour les services que vous rendez."

À qui le dites-vous. Ça tombe bien Monsieur l'ex-fonctionnaire de l'Education nationale. Voici votre PV pour mauvais stationnement de 45 euros. Mon chef m'a demandé de faire du chiffre si je veux avoir une prime sur mon salaire.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

@ Axelle D

Vous avez des policiers dans votre famille et vous avez eu des raisons de (bien) plaider pour eux ici.
Moi, je n'ai aucun policier dans ma famille. Accordez-moi qu'à plusieurs reprises ici j'ai dit grand bien des policiers et des gendarmes.
Vous ne manquez pas d'air d'avancer que j'aurais peur des policiers (j'embellis vos mots peu agréables). Moi qui n'ai jamais eu une amende de ma vie, même pour une infraction au code de la route, qui roule à 45 quand le maximum autorisé est 50 et à 75 quand le maximum autorisé est 80, de quoi voulez-vous que j'aie peur quand un policier me demande mon permis de conduire et mon assurance ? Vous divaguez et ce n'est pas vraiment gentil pour moi. Réservez vos flèches aux lascars et aux sales types de ce blog (il y en a). Ego te absolvo, mais ne recommencez pas !

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Marcel P

Vous ne nierez pas que la police serait plus aimée si les uns et les autres ne s'étaient pris une prune dans un piège à PV, tel qu'un excès de vitesse dans un plat à la sortie d'une longue montée, une descente à la sortie d'un plat, etc.
Alors certes, on prend parti pour la police contre les voyous des rues ou de la magistrature gauchiste, mais ce n'est pas avec enthousiasme.

Les inspecteurs des impôts ne sont pas populaires dans la mesure où nos impôts servent à payer au moins deux millions de fonctionnaires en trop, probablement autant de salariés d'associations, de voyous de bienfaisance ou purement bidon, et la pègre politicarde qui ruine notre pays.

Quant aux enseignants, pourquoi ne seraient-ils pas populaires ? Encore que la rallonge de notre psychopathe national pour les acheter, n'arrange rien à cet égard.

[Rédigé par : Axelle D]

@ Marcel P | 29 septembre 2023 à 14:52

Si vous aviez suivi le fil vous auriez noté que mon post s'adressait à Claude Luçon qui relatait ses souvenirs ne datant pas d'hier. Par conséquent à l'époque dont il était question, il était "totalement" exclu qu'un fonctionnaire de police du corps des officiers puisse accéder à la fonction d'attaché de police, ces derniers étant essentiellement recrutés dans le corps des commissaires.
Concernant les officiers de gendarmerie ce n'était pas le sujet.
Quant à Emmanuel Vérin, actuellement Attaché de sécurité intérieure (ASI) auprès de l'ambassade du Nigeria, il a effectivement le grade de commandant de police.

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@ Patrice Charoulet
"Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police. Voici mes papiers. Je saisis l'occasion pour dire que vous n'êtes pas assez payé pour les services que vous rendez."

À votre manière faussement naïve et obséquieuse de vous adresser à un policier, on a vraiment l'impression que vous avez un problème avec l'autorité et que vous pétez de trouille. À moins que ce soit une façon déguisée de vous payer leur fiole monsieur l'ex-fonctionnaire de l'Éducation nationale !

[Rédigé par : Ellen]

@ Exilé | 29 septembre 2023 à 15:04

Et que fait la hiérarchie du policier insulté de sale Blanc ? elle se couche. Que fait G. Darmanin le premier flic de France ? il se tait !
Que fait la justice ? elle se rend coupable d'enfreindre la loi en laissant la situation pourrir jusqu'à ce que le jeune commette de graves délits pour se voir sanctionné par un mois de sursis. Allons donc, c'est comme ça qu'évolue la délinquance dans notre pays.

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@ Patrice Charoulet | 29 septembre 2023 à 15:27

Monsieur le fonctionnaire de l'Education nationale, merci pour vos 10 commandements.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Cher Philippe,

N'auraient dû commenter votre texte de ce jour que ceux qui seraient en mesure de dire ceci :
Je n'ai jamais insulté un seul gendarme ou policier de ma vie.
Je n'ai jamais jeté une pierre ou un pavé à un seul gendarme ou policier de ma vie.
Quand, alors que j'étais en voiture ou à pied, un policier m'a demandé mes papiers, je lui ai répondu : "Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police. Voici mes papiers. Je saisis l'occasion pour dire que vous n'êtes pas assez payé pour les services que vous rendez."
La profession de policier ou de gendarme est dans une société la plus nécessaire de toutes.
Je n'ai jamais participé de ma vie à une seule manifestation de rue et, je le dis aux manifestants, il est révoltant de s'en prendre aux policiers quand on est mécontent d'un gouvernement. Dans ce dernier cas il convient d'attendre la prochaine élection (ce ne sont pas les élections qui manquent dans notre excellente démocratie) et de voter en songeant aux divers candidats et non pas du tout aux policiers et aux gendarmes, fonctionnaires qui suivent les consignes qu'ils reçoivent et qui empêchent que notre société soit à feu et à sang.
Il ne me gênerait nullement que le salaire des policiers et des gendarmes soit doublé le mois prochain.

[Rédigé par : Exilé]

La France, le pays connu pour être celui où les lois sur le racisme s'appliquent de façon sélective, à rebours du principe d'égalité  :

https://www.lefigaro.fr/faits-divers/hauts-de-seine-un-mineur-traite-des-policiers-de-sales-blancs-la-justice-ne-poursuit-pas-les-faits-20230929

[Rédigé par : Marcel P]

@ Xavier NEBOUT
"Alors, les policiers et gendarmes doivent choisir, soit envoyer paître leur hiérarchie sur le nombre de PV à réaliser, soit être populaires."

Premier aspect : les inspecteurs des impôts et les enseignants, on les emploie pour être populaires, aussi ? D'où vient cette dérive qui voudrait faire croire qu'un Etat emploie des gens pour qu'ils soient populaires ? À quelle mission et besoin cela répondrait ?

Deuxième aspect : vous pensez que c'est cela le sujet d'importance, pour les forces de l'ordre en France, en 2023 ?

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@ Serge HIREL
"je me serais lancé sur le créneau de la sécurité privée... Le marché se développe à la vitesse grand V, au rythme de la progression de la peur, justifiée, que la France ne devienne une vaste jungle."

Ce qui est très drôle c'est que l'approche des JO révèle bien l'impossibilité du défi de la sécurité privée.
C'était le projet théorique : faire massivement appel à la sécurité privée pour que l'Etat se concentre sur le purement régalien. Cela venait avec des contreparties évidentes, notamment plus de sérieux (imposé par la loi) dans les habilitations des agents de sécurité privée.

Or, à la veille des JO où en sommes-nous ? Loin du compte, loin d'avoir assez d'agents de sécurité privée disponibles. Pourquoi ? parce que cela ne se trouve pas si facilement, des volontaires qui sont entrés légalement sur le territoire français, qui n'ont pas d'antécédents judiciaires, etc.

"Il est exact que Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur, poste auquel il devait l’Elysée, était un ferme partisan de l’ordre... Il n’en est pas moins cependant responsable en partie de la progression de la délinquance. Outre celle de plusieurs centaines de tribunaux de première instance, la suppression de la police de proximité n’est pas une erreur, c’est une faute ! Il aurait suffi qu’il comprenne que cette méthode de travail était, depuis toujours, celle des gendarmes et qu’elle leur apportait une connaissance fine de la population et donc de ses brebis égarées."

Rien n'est exact dans votre assertion.

Nicolas Sarkozy n'était pas un partisan de l'ordre. Il n'a jamais dépassé les déclarations d'intention. Sa propre élection est une escroquerie. Il n'a jamais sorti le Kärcher.

Quant à la police de proximité, quand on parle des policiers qui se transformaient en coachs sportifs, etc. il faut avoir une sévère amnésie pour prétendre qu'elle apportait quoi que ce soit en terme d'ordre. La police de proximité incarnait l'insécurité, c'est une politique publique qui n'a jamais apporté le moindre résultat, qui a toujours été une sorte de pari intellectuel perdu d'avance. C'est du niveau de NEBOUT plus haut qui croit que le délinquant n'en serait pas un s'il était persuadé que les policiers étaient des chics types.
Si vous avez besoin d'une piqûre de rappel, recherchez dans les archives de l'INA les mots "police de proximité". Vous verrez des îlotiers qui se font insulter en bas des HLM, sans réaction possible.

Quant aux gendarmes, l'affaire Adama Traoré assure, à ceux qui en douteraient, que devant le même public, les gendarmes sont confrontés aux mêmes problèmes que les policiers.

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@ Axelle D
"M'étonnerait que lors de vos aventures au Nigeria ou ailleurs en Afrique vous ayez rencontré un capitaine ou autre officier de la police nationale française avec lequel vous auriez pu avoir ce genre d'expérience. Pour la simple raison que les seuls hauts fonctionnaires de police accrédités auprès des autorités consulaires ou ambassades expatriés sont des attachés de police (soit des commissaires ayant atteint le grade de commissaires divisionnaires) tandis que leurs rares collaborateurs officiers restent cantonnés à des tâches administratives."

Pour un supplément d'étonnement, consultez le site du ministère de l'Intérieur.
https://www.devenirpolicier.fr/metiers/proteger-soutenir/attache-de-securite-interieure
où l'on peut lire :
"Peuvent être nommés en qualité d'attaché de sécurité intérieure et d'attaché de sécurité intérieure adjoint :
- les fonctionnaires titulaires du corps de conception et de direction (les commissaires de police) de la police nationale ;
- les fonctionnaires titulaires du corps de commandement (les officiers de police) de la police nationale ;
- les militaires du corps des officiers de gendarmerie."

Vous pourrez y écouter l'interview d'un commandant de police décrivant son emploi d'attaché de sécurité intérieure.

[Rédigé par : Ellen]

"Si j'étais policier... (mais aujourd'hui ?)" (PB)

Je démissionne en disant bonne chance à la hiérarchie et j'ouvre un commerce d'alimentation ou un restaurant dans un lieu touristique bien placé. Si deux ou trois copains policiers veulent bien s'y associer, ils seront les bienvenus.

Une autre idée: garde de corps personnel pour hautes personnalités étrangères. Ça paie très bien à condition d'avoir de l'entraînement et de l'expérience.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Claude Luçon

Faites un bouquin. Toutes vos péripéties sont un régal, et je ne crois qu'il y ait grand-chose sur ce que fut la vie des Français dans l'empire, en dehors de quelques romans à l'eau de rose.
Vite !

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

Je ne vois pas de quoi on se plaint. En Suède, le Premier ministre Ulf Kristersson envisage de faire appel à l'armée pour lutter contre la délinquance, essentiellement due à l'immigration.

Une Suédoise vient de mourir dans l'explosion de son immeuble. La cible de la bombe était un proche d'un chef de gang nommé Rawa Majid, qui vivait à côté. Cinq logements ont été détruits par l'attentat.

Il s'agit d'un menu différend professionnel entre Rawa Majid, qui vit en Turquie, et son ancien associé dénommé Ismail Abdo. La mère de ce dernier a été assassinée il y a quelques jours.

Douze personnes ont été abattues ce mois-ci, dont un garçon de 13 ans prénommé Milo. Sa photo montre clairement qu'il n'est pas d'origine suédoise.

Les règlements de compte à la bombe sont fréquents en Suède. "La criminalité organisée a explosé depuis dix ans", dit le Premier ministre, "en raison de notre naïveté. Une politique d'immigration irresponsable en est la cause."

Il a annoncé la construction de prisons réservées aux adolescents, et l'expulsion des étrangers liés aux gangs, même s'ils n'ont commis aucun délit.

Ulf Kristersson est le président du parti des Modérés , libéral-conservateur, fondé en 1904.

[Rédigé par : sylvain]

Puisqu’il est question de l'Afrique dans ce billet, j’ai aussi beaucoup de connaissances sur ce continent ; dans les années cinquante, ces peuplades étaient représentées par des dessins sur beaucoup de revues mais jamais en photos : les gens étaient noirs, nus, avec un morceau de tissu sur le devant comme cache-sexe et un os au travers du nez ; ils faisaient bouillir des missionnaires blancs dans des marmites géantes en dansant autour avec des lances, un peu comme les peaux-rouges d'Amérique.
D'autres dessins les représentaient souvent accrochés toute la journée sur des troncs de cocotiers.

Toujours années 50, quand j’avais demandé à ma grand-mère pourquoi il y avait des gens qui étaient noirs, elle m’avait répondu que c’était parce qu'ils s'étaient mal conduits et que le Bon Dieu les avait punis. J’avais trouvé cette réponse bizarre puisque, au p’ti déj‘, sur ma boîte de Banania, il y avait un gentil négrillon très souriant et qui me mettait de bonne humeur avant d‘aller à l’école.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, comme vous pouvez le voir, on était déjà très cultivés et zérudits dans les années 50.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Axelle D | 28 septembre 2023 à 21:08

Oui, probablement, certainement même, mais je communiquais surtout avec le consul et l'attaché commercial et financier pour raisons professionnelles.

Passé 50 ans (en 1980) je n'étais plus officier de réserve, donc plus obligé de le signaler aux consuls des coins où je suis passé, beaucoup, je ne m'intéressais plus aux militaires français, d'autant plus qu'il y avait le représentant de Sofremas, le vendeur d'armes français, ex-capitaine para, qui avait vendu des auto-mitrailleuses Panhard à l'armée et la police nigérianes. Il avait dû quitter l'armée étant trop copain de Salan vers 1960 en Algérie ! Pourtant il était officier para ayant sauté sur Suez en 1956.

J'ai connu tous nos ambassadeurs alors au Nigeria mais socialement, surtout en jouant au bridge dont j'étais un fanatique !

À la réflexion d'ailleurs (?) j'ai connu beaucoup d'ambassadeurs et encore plus de consuls, bridge aidant, mais ne me souviens pas avoir vu de policier sauf bien sûr les attachés militaires.

Mieux, vous m'avez fait rire en écrivant ce commentaire et me rappelant et faisant penser que la Royale devait avoir pesté en essayant de suivre mon parcours ! Je suis passé par la Hollande, Koweït, Ethiopie, Mozambique colonie portugaise, Italie et Somalie, le tout en cinq ans et nous n'étions alors qu'en 1960 ! Merci !

D'une part, et de l'autre, en 1956/57, sans le savoir, j'ai compliqué la vie des Portugais qui avaient confisqué puis conservé mon passeport en arrivant. Plein de visas, au cours de mes déplacements, en plus des visas de résident, il m'avait fallu des visas de transit pour l'Irak et l'Egypte, le Kenya à l'époque des Mau Mau en 1956, j'avais dû aller chercher un visa portugais à Nairobi, ils savaient que j'avais servi dans la Royale, Français parlant anglais comme un Texan, les Portugais suspectaient que je devais être un espion de l'URSS !
Ils m'ont rendu mon passeport quand j'ai quitté le Mozambique en 1957 !
Authentique !

[Rédigé par : Axelle D]

@ Claude Luçon | 28 septembre 2023 à 19:04

Il y avait forcément un attaché de police (ou ASI attaché de sécurité intérieure) auprès de l'ambassadeur de France, et par conséquent un policier français avec le grade de commissaire divisionnaire et les attributions de diplomate, plus quelques officiers pour le seconder.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Axelle D | 27 septembre 2023 à 21:3

Relisez mon texte Axelle, il n'y avait pas de police nationale française au Nigeria, même pas de soldats, du moins que j'ai vus dans notre ambassade que je fréquentais pourtant beaucoup !

Je parlais de mon capitaine de police nigérian lequel avait cinq enfants, était mal payé, quand il l'était !
Un peu comme nous officiers de la Royale dans les années 50 !
Rien ne lui interdisait de signer un contrat de "Police Adviser" contre un honoraire mensuel, ce que j'ai fait.
Je l'avais même inclus dans ma Sécu personnelle.
Même chose avec un lieutenant de l'Immigration qui lui était marié et avait deux enfants et avait le même problème !
J'avais besoin des deux ! Pour court-circuiter quelques problèmes !

Mais j'avais aussi signé un contrat avec deux cliniques privées nigérianes, l'une à Lagos, l'autre à Port Harcourt pour assurer mon personnel contre la maladie.
Là également honoraires mensuels plus paiement des frais de soins du mois. Rien d'exceptionnel, j'avais copié le service médical de Shell dont j'étais un sous-traitant ! Sauf que Shell avait sa propre clinique.
Le système comportait une carte médicale pour chaque employé et mes deux "conseillers".
Encore rien de nouveau j'avais copié la carte Vitale française, différence ma Sécu couvrait à 100 % !

J'ai toujours pensé qu'un dirigeant digne de ce nom devait se soucier de la santé de son personnel et simultanément de sa famille, donc je créais ma Sécu là où elle n'existait pas.
Je partais du principe que si je voulais obtenir le maximum de mon personnel, et j'étais un dirigeant très exigeant, obsédé par la sécurité, le mieux était de les savoir en bonne santé et tranquilles du côté de leur famille.

En outre je tenais une réunion tous les trois mois avec les deux représentants de la section de la "Oil Workers Union" que j'employais. Convaincu que mieux vaut prévoir qu'attendre qu'ils se plaignent et risquer une grève !
Ils arrivaient avec leur carnet de doléances !
Là encore je copiais Shell !

J'avais été formé par mon premier employeur sur une méthode de management mixte anglo-américaine, en clair lorsqu'on envoie un dirigeant à l'étranger on lui donne l'autorité avec la responsabilité, pas besoin d'appeler Paris pour toute décision.

C'est vrai, ce que j'ai déjà écrit ici : La France est la seule démocratie où le soviétisme a réussi.

C'est précisément cette méthode à la française qui explique que nous, Français, sommes nuls en commerce international et accumulons les dettes, faute de récupérer les dollars des autres ! Mais pas que !

Une boîte américanisée comme la mienne nous donnait trois instructions précises en nous affectant à l'étranger
1. Sors-nous un maximum de revenus, ne laisse pas de place à la concurrence !
2. Tu devras dépenser moins de 50 % de tes revenus pour gérer ta boutique !
3. Ceci fait on ne veut pas entendre parler de toi !

Au passage, les Américains disaient aussi vous Français avez les meilleurs ingénieurs du monde, sortez des engins parfaits avant les autres (Alouette, Caravelle, Minitel, Citroën DS, Rafale...), seul problème ça coûte beaucoup, nos ingénieurs n'avaient pas la notion de prix, oubliaient qu'il fallait vendre.
Produire une belle machine, bien, mais très chère à produire, ça se vend mal !

C'était simple mais énormément efficace, la boîte en question, d'origine française, américanisée durant WW2, a été le plus grand succès financier de l'après-guerre !

[Rédigé par : sylvain]

Nul n'est censé ignorer la loi, nous dit-on ad nauseam.

Les juges, tous de gauche, pour se conforter dans leur refus scandaleux d'application des peines, ont revisité la formule :
"Nul n'est censé appliquer la loi".

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Si j'étais policier, je demanderais à l'Etat de ficher la paix à la police et la gendarmerie sur le chiffre d'affaires en PV.
Ce n'est en effet pas en remplissant les carnets de prunes qu'on est aimé de la population, surtout qu'elles sont injustifiées une fois sur deux.

Jadis, police et gendarmerie demandaient de s'arrêter si on avait commis une petite infraction, regardaient les papiers, sermonnaient un peu, et c'est tout.

Maintenant, vous en prenez une si vous avez oublié de mettre la ceinture dans un village pour aller au supermarché. On repère les bons coins et les pièges, puis on vient remplir le carnet de temps en temps. C'est scandaleux.

Alors, les policiers et gendarmes doivent choisir, soit envoyer paître leur hiérarchie sur le nombre de PV à réaliser, soit être populaires.