À un point du rêve : la fête est finie...

28 à 29. Il n'est pas possible de laisser de côté la défaite de l'équipe de France face à l'Afrique du Sud. Pour un malheureux, un terrible petit point. Je n'ai pas envie, avec l'irresponsabilité que vous donne le droit d'être un amateur, un sportif en chambre, de cibler les raisons du fiasco de la veille, dans la tranquillité si déçue du lendemain.

D'abord, se garder de toute volte, de tout changement d'humeur et d'admiration. Il serait malséant de cracher sur ce qu'on a adoré et qui demeure louable. Cette belle équipe de France et ce magnifique monde du rugby demeureront dans notre coeur. Il existe un futur pour eux. Et pour tous les passionnés que nous sommes.

Certes on peut se faire mal en évoquant le jeu légèrement en dessous, malgré l'exceptionnel Antoine Dupont, de quelques-uns des talents emblématiques de cette équipe : Damian Penaud, Matthieu Jalibert, Thomas Ramos notamment.

On a le droit de s'étonner de ces trois essais en première mi-temps sur des balles hautes tactiques de l'adversaire, mal gérées par la France sans doute à cause d'un stress qui a réduit l'habileté habituelle de nos receveurs.

Il est évident que les Boks ont remarquablement préparé ce match dans les moindres détails. Sans avoir jamais sous-estimé la France et en imposant à celle-ci un redoutable défi physique.

Les trois essais que notre équipe a réussi à marquer en riposte immédiate, également en première mi-temps, ont montré à quel point nous n'étions pas débordés, dépassés mais à la hauteur : l'Afrique du Sud n'avait jamais encaissé trois essais en si peu de temps.

Comment aussi ne pas songer à cette déprimante ironie du sport, à cette imprévisibilité exaspérante lors des matchs qui sont perdus d'un rien, de justesse, j'allais écrire : de justice ?

Quand Ramos s'apprête à transformer un essai, le trois-quarts sud-africain Cheslin Kolbe s'avance pour contrer son tir, il en a le droit mais sans doute est-il parti trop tôt, ce qui aurait dû le faire sanctionner.

Quand une pénalité de l'irréprochable buteur qu'est Ramos touche la barre, trois points de gâchés, cinq si on ajoute l'épisode précédent, le score en aurait été évidemment modifié, et la victoire de la France assurée.

Le capitaine de l'équipe de France Antoine Dupont a délicatement mis en cause l'arbitrage et on peut d'autant plus faire fond sur sa critique qu'il a toujours été exemplaire sur le terrain et n'a jamais adopté le registre de la revendication permanente.

Toujours est-il que, le 16 octobre, la fête est finie. Parce que nous étions à un point du rêve et que le destin ne nous a pas choisis.

Qu'importe, l'avenir est ouvert.

Comments

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Un agrégé de philosophie qui n'enseigne pas à Dieppe ni dans les environs mais que je connais veut bien converser avec moi dans un café.
Au cours de la conversation, qui était passionnante, après bien d'autres sujets, j'apprends une chose incroyable. Pour la première fois de sa vie, on lui a demandé s'il voulait bien faire partie du jury du CAPES de philosophie. Il aurait pu refuser ; il a accepté. Il me dit n'avoir participé qu'à la correction des copies. Combien de copies ? 90. Je lui demande si c'était payé. Oui. Combien ? 5 euros la copie !

Quand on sait le temps que demande la correction consciencieuse d'une longue copie de concours de ce niveau, cette somme est absolument ridicule et scandaleuse. C'est un salaire de femme de ménage mal payée (11 euros l'heure).
Cet agrégé de philosophie, auteur de plusieurs livres de très haut niveau, me dit que, la prochaine fois, il dira : « Non ».

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Langue française

Affabuler ou fabuler ?

Affabuler, v.tr. Agencer l'intrigue d'une œuvre d'imagination.
« Ce verbe est souvent employé à tort pour « fabuler » (en caractères gras dans la dernière édition du dictionnaire de l'Académie française).
Fabuler , v.i. Présenter comme vrais des faits inventés, des récits imaginaires.
***
Feu , adj. Il est d'usage de ne faire accorder cet adjectif que lorsqu'il est placé après l'article défini ou l'adjectif possessif . Ex. « Ma feue grand-mère » ( mais « Feu ma grand-mère »).
Cet adjectif n'est plus gère employé que dans le langage écrit. On dit plus couramment « défunt ».
Ex. « Son défunt père ».
***
Arguer « se prononce en trois syllabes ar-gu-é ( et non ar-ghé). Quand l' « u » est suivi d'un « e » muet, cet « e » prend un tréma. Ex. « J'arguë » (prononcé ar-gû) , « Ils arguënt ».
Le tréma se place sur l' « i » à la première et à la deuxième personne du pluriel de l'imparfait. Ex.
« Nous arguïons, vous arguïez ».
« Arguer » s'emploie transitivement ou intransitivement. Ex. « Vous arguez mal à propos de ce fait. »

[Rédigé par : Achille]

@ Giuseppe

Les joueurs à la rose, comme nos Bleus, ont perdu d’un petit point face aux Boks.
La finale se jouera donc avec deux équipes de l’hémisphère sud.
Tout laisse à penser que l’Afrique du Sud va conserver son titre.
On attend avec impatience l’inversion des pôles !

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Serge HIREL | 21 octobre 2023 à 13:34

Oui, oui, j'étais passé un peu vite dessus.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2023 à 15:31
"C'est bien. Vous êtes un bon garçon. La maîtresse vous donnera un bon point."

Merci j'avais besoin de ça ! Enfin un bon point ! De quelle maîtresse ? D'une jolie blonde de préférence :)

[Rédigé par : Giuseppe]

SEULE LA VICTOIRE EST BELLE !

Campese le dit et il n'est pas le seul, l'ancien international australien dresse un constat terrible pour les Bleus. "Il ne fait aucun doute que la France a joué le meilleur rugby, mais on ne gagne pas de prix pour l'impression artistique, plaide-t-il. Ils ont été absolument brillants en attaque, mais, fait inhabituel pour une équipe entraînée par Shaun Edwards, ils ont tout simplement oublié de défendre. C'était tellement exaspérant de les voir marquer de façon brillante puis s'éteindre un instant plus tard pour concéder des essais vraiment stupides."

Gagner, gagner sans regrets, le fond compte peu quand il s'agit de la plus haute marche, de la médaille d'or, second n'est rien pour l'Histoire.

Premier comme Pierre Quinon, jamais oublié, une étoile filante, le destin est cruel, mais restera éternellement sur le toit du monde:

https://www.mondoworldwide.com/sa/en/spaziomondo/projects/project-pierre-quinon-stadium#

Personne ne se souvient des seconds.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Giuseppe | 19 octobre 2023 à 15:34
« Même si le contenu de son message relève du savoir-faire de l’intelligence artificielle... »

Je crois que vous avez mal compris mon propos. Je voulais écrire poliment que le message de Dupont était mièvre, sans âme, comme les textes rédigés par un logiciel d’intelligence artificielle.
Pour ce qui est de la polémique à propos des deux points perdus, j’avais cru comprendre que l’arbitre vidéo pouvait s’autosaisir s’il décelait un geste litigieux que l’arbitre de champ n’avait pas vu. Cela arrive très souvent pour les placages dangereux...

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Serge HIREL
"Même si le contenu de son message relève du savoir-faire de l’intelligence artificielle..."

La vidéo mise en ligne avec ralentis et arrêts sur images pour ceux qui le souhaitent est parfois cruelle pour l'arbitrage. Cela ne changera rien, un match se gagne par la maîtrise affichée, la seconde mi-temps les Bleus n'étaient plus au bon tempo... On pourrait y passer la nuit, et puis quand c'est fait c'est fait.

Je ne vois pas comment l'arbitre pouvait à lui tout seul sans aide de l'image et de la vidéo jamais réclamée, comment donc l'arbitre devant une telle action, rarissime, a pu la juger à lui tout seul, sans faire appel à l'arbitrage vidéo justement, alors que tout s'accorde pour remettre en question cette intervention et d'autres.

Seule la victoire est belle, tout le reste est littérature, et personne n'a envie de remettre en question la notion de vue de l'arbitre, il est ophtalmologue, on peut supputer qu'il a fait une révision soignée de sa vue avant d'arbitrer... Le doute est un poison, et sans les lunettes objectives au moment des faits par la vidéo, c'est trop tard, il était trop sûr de sa vision monsieur B.O.K:

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-de-rugby-la-terrible-video-qui-recense-toutes-les-erreurs-d-arbitrage-lors-de-france-afrique-du-sud-20231018

[Rédigé par : Giuseppe]

REGRETS ETERNELS

https://www.youtube.com/watch?v=ge0C83qUHAI

J'éviterai le cabinet d'ophtalmologie de B.O.K. Il est ophtalmologue paraît-il.
Pourtant l'arbitrage vidéo est à disposition. Bon, bon... C'est long quatre ans.

[Rédigé par : Bruno Crayston]

Avec le decalage horaire, ici en Indonesie, le match en direct commencait a deux heures du matin... a part quand on se fait battre par les Australiens, je ne suis pas decu de cette defaite...
J'ai ecoute a la radio sur Internet, j'ai vu quelques images le lendemain sur YouTube...
J'ai mis en boite les contacts/ami(e)s de mon blog en leur disant que je gagnerai la coupe grace a mes "cousins" de l'Empire britannique...
Pour l'Argentine, c'est ma grand-mere epouse du fils d'un Anglais, qui a des "cousins" la-bas...
"Cousins" entre guillemets parce que nous sommes cousins du cousin au cousin...

[Rédigé par : sylvain]

Dupont a perdu la coupe du monde, c'est un signe du destin, il a voulu faire le kéké avec ses trente et un lèche-babouches contre le RN, justice est faite, ça lui apprendra à jouer avec le feu !

FORZA RN !

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@ Serge HIREL
"Allez les Bleus ! Allez les petits ! Ce sera pour 2027 ! Que les Springboks, les Britishs, les All-Blacks et les Pumas le sachent dès aujourd’hui ! Ceux de ces quatre-là qui gagneront le 28, ils nous la rendront cette Coupe !
Foi de Giuseppe !"

2027, le RN sera au pouvoir et en signe de protestation contre le fascisme, le racisme, l'islamophobie, l'homophobie, les joueurs n'auront que deux choix "très républicains" : soit ne pas descendre du bus, soit quitter le terrain dès le coup d'envoi.

Ne riez pas, je suis sûr de mon scénario !

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

@ Claude Luçon | 17 octobre 2023 à 00:43

C'est bien. Vous êtes un bon garçon. La maîtresse vous donnera un bon point.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Giuseppe | 17 octobre 2023 à 12:44

J’apprécie beaucoup la mesure de votre commentaire... J’apprécie aussi celui de Dupont qui, après le retour au calme, ne renouvelle pas ses reproches contre l’arbitre... Même si le contenu de son message relève du savoir-faire de l’intelligence artificielle...
Je ne fais pas la même analyse que vous de l’action litigieuse de Kolbe. Ramos semble bouger un quart de seconde avant qu’il ne s’élance. Et l’on peut supposer que l’arbitre vidéo a analysé cela de très près. Quoi qu’il en soit, c’est un détail. Ces deux points n’auraient probablement pas modifié l’issue du match, les Boks ayant plus de rage de vaincre que nos Bleus.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Achille

Bon c'est ainsi, je pense un peu comme lui:

https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/france-afrique-du-sud-le-ras-le-bol-de-vincent-moscato-%C3%A0-propos-du-d%C3%A9bat-sur-l-arbitrage/ar-AA1iiLOd?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=df0a5e428a814f1ab48bf451248d6dab&ei=38

Il reste quatre années pour réviser, le bachotage est prohibé, et puis à la fin que le meilleur gagne. Il me semble vous avoir aperçu à la buvette, elle était bondée, cela n'a rien changé à l'ambiance, les limites du terrain n'étaient pas soulignées, ce n'était pas important, l'essentiel était ailleurs:

https://www.ffr.fr/jouer-au-rugby/reglements-sportifs/regles-du-rugby

[Rédigé par : Axelle D]

Voilà une bonne soeur qui pratique le plaquage comme une pro du rugby ! Une soeur Thérése.com en vrai et non en virtuel !
Bravo la frangine !
https://actu.orange.fr/france/chantier-du-centre-religieux-de-saint-pierre-de-colombier-une-religieuse-plaque-au-sol-un-militant-ecologiste-magic-CNT0000028g9kC.html?

[Rédigé par : Giuseppe]

"No scrum no win !", toujours aussi vrai, c'est le fondement de ce jeu d'équipe. Je ne m'attacherai pas à l'arbitrage, il est comme le vent et la pluie dans un match, aurait dit Lucien Mias.
Pour gagner il faudra toujours ce petit plus indéfinissable, apparemment les Boks n'avaient rien négligé: la course étudiée de Chelsin Kolbe montre bien que compte tenu de sa vitesse, il savait qu'il avait une chance de contrer les 2 points gagnants de la transformation de Ramos bien que la vidéo indique qu'il est parti trop tôt.
Ils savaient le temps que mettrait Ramos pour ajuster son tir... Ils ont tenté le diable. Le diable se loge toujours dans les détails. Un match de détails et perdre un match sur un détail.
On ne va pas pleurer, ce n'est que du sport, bien sûr on est tous un peu chauvins, et gagner sur nos terres aurait été magnifique.
Le rugby et ses règles bien sûr, compliquées, Mourad Boudjellal n'a pas tort non plus quand il dit que 1 point d'écart ne sera jamais suffisant en rugby pour une victoire sans discussion.

Tant pis ! C'est ainsi et l'histoire est écrite:

https://www.msn.com/fr-fr/sport/football/france-afrique-du-sud-la-vid%C3%A9o-accablante-pour-l-arbitre/ar-AA1ilgfl?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=931c03974ec344c48b8ab6d1b37b3c5b&ei=7

[Rédigé par : Exilé]

@ Axelle D | 16 octobre 2023 à 17:11
« Ajouté à cela que nous avons bien d'autres problèmes où nous aimerions que nos "présumés" champions de la politique montrent de leur côté autant de courage, de pugnacité et de rage de vaincre que nos valeureux rugbymen. »

Exactement.
Qu'un peuple avachi, dirigeants compris, en soit réduit, par une sorte de transfert, à se parer des qualités d'une quinzaine d'hommes pour se donner l'impression d'être encore grand alors qu'il démontre après chaque crime commis par des étrangers à sa civilisation qu'il est prêt à accepter tous les renoncements et toutes les lâchetés pourvu que sa petite vie médiocre soit préservée, est plus qu'attristant.

[Rédigé par : Aliocha]

Tout arrive, sylvain fait le rapport entre l'extrême droite et la défaite, vive le rugby, le sport est un excellent instrument pour l'édification des masses !
Qu'il continue à exercer sa liberté de parole, ils nous avoue qui est son maître, kss, kss, nonosse, les cahiers au feu, le Livre au milieu, et la paix en flammes.

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Merci à nos valeureux de montrer l'exemple que c'est dans la défaite que la dignité sait au mieux s'exprimer, et au petit prince de Bigorre de souligner que l'honneur de l'Institution ne tient qu'à la qualité, comme notre hôte sait si souvent le souligner, des hommes qui la servent :

«Aujourd'hui la déception est immense car elle est à la hauteur du soutien que vous nous avez apporté, de la volonté que nous avions de prolonger encore l'aventure, d'aller au bout de notre rêve avec vous, écrit le Toulousain sur son compte Instagram. Les moments vécus ensemble, le soutien d'un pays, resteront à jamais gravés dans nos vies d'hommes. Merci au groupe et au staff pour tout le travail accompli. Cela n'a pas suffi, cela reste du sport, bravo aux Boks.» Avant de conclure : «Faisons en sorte que ces moments soient notre moteur pour progresser encore et revenir plus forts.»

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/xv-de-france-le-message-d-antoine-dupont-pour-les-supporters-apres-l-elimination-face-a-l-afrique-du-sud-20231016

[Rédigé par : sylvain]

Dommage pour Dupont et ses 31 couillons fayots macronistes qui avaient appelé à faire barrage au fascisme extrême drouââââte du RN.
Perdre la coupe du monde en plus de passer pour des carpettes lèche-babouches macroniennes, ça fait beaucoup pour un seul homme.
Sa mâchoire va-t-elle tenir au vu de ses résultats politico-sportifs ?

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Il y a un problème de gabarit, celui des Springboks me semble plus cohérent et plus adapté.
Je peux dire par expérience, qu'à poids égal, un grand est surclassé par un plus petit.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Patrice Charoulet | 16 octobre 2023 à 14:36

J’avoue que, compte tenu de l’actualité, L’Equipe n’a peut-être pas choisi le meilleur titre... « Au point près... », par exemple, aurait été plus... sportif.

Votre aversion affichée pour le rugby et le sport en général m’inquiète quant à l’enseignement que vous avez dispensé... Avez-vous occulté les « grands événements » sportifs ? Ils ont pourtant toujours été au cœur de l’Histoire, des Jeux Olympiques de la Grèce antique aux Jeux de Berlin de 1936, à ceux de Mexico de 1968 et de Munich de 1972, en passant par l’utilisation qu’en a fait l’Union soviétique, qui considérait les médailles de ses athlètes comme autant de batailles gagnées sur l’Occident et n’hésitait pas à les doper. Et l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie des Jeux de Paris pour cause d’agression de l’Ukraine entrera dans l’Histoire.

Pour info, ils ont lieu l’an prochain et le président que vous vénérez compte bien en faire un événement politique mondial.
Il est vrai que depuis le « non-événement » de samedi soir, regardé seulement par 16,5 millions de téléspectateurs (62 % de part d’audience), il n’a plus rien à attendre de la Coupe du monde de rugby...

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Patrice Charoulet | 16 octobre 2023 à 14:36

Vous auriez pu éviter de placer un commentaire aussi stupide cher Patrice.

Moi je voulais le voir ce match, je ne l'ai pas vu parce que deux jours avant, ma petite-fille venait de mettre au monde un petit garçon touché par une infection pulmonaire, mon troisième arrière-petit-enfant qui se bat toujours, à cinq jours de vie, pour survivre. Je suis en contact permanent avec son grand-père qui est aussi un de vos "amis" sur Facebook. Sur place il me relaie constamment sur Messenger l'évolution de la situation, j'étais collé devant mon PC, n'ai même pas réalisé que dimanche passait, je ne m'attendais pas à trouver un commentaire de ce genre sur JaS alors que je cherchais à savoir ce qui s'était passé lors du match en lisant les commentaires de gens qui, eux, ont compris ce qu'est le sport, ce que vous enseigne le rugby !

Vous êtes un ancien professeur et vous n'avez toujours pas compris la valeur du sport, je suis un des ces crétins qui jouait toujours au rugby à 24 ans à Koweït, après avoir couru le 800 mètres, joué au handball, volley-ball et rugby, ayant commencé à 16 ans, ce qui ne m'a pas empêché dans la vie de collecter quatre titres d'ingénieurs, trois masters et un doctorat (en pétrophysique), un seul en école, le reste tout en travaillant à l'étranger, huit titres universitaires: trois en français et cinq en anglais après avoir servi notre pays comme officier de marine puis agent de renseignement du SDECE, consul honoraire de France à Bahreïn et CCEF au Nigeria !

J'ai pu faire cela grâce à ce que m'avait appris le sport !
La valeur de l'effort, ne jamais abandonner, l'esprit d'équipe, le sens de la tactique, de l'organisation, la valeur du leadership...

Dans le futur, gardez vos sentiments SVP, on s'en moque !

[Rédigé par : Cyril Lafon]

@ Patrice Charoulet.

Vous n'aimez pas le rugby, j'ai lu votre commentaire sur le précédent billet de Monsieur Bilger aux termes duquel vous êtes étonné de savoir que des personnes achètent "l'Equipe", le rugby serait dénué d'intérêt, je ne vois nullement le rapport entre l'amour du rugby et les vibrations que l'on peut avoir devant un match de rugby et les atrocités commises par le Hamas !
Il n'y a aucun rapport, on peut très bien aimer le rugby et condamner les atrocités que vous évoquez. C'est le cas des seize millions de Français qui ont regardé ce match.
Vous êtes abasourdi que seize millions de Français aient regardé "ça" !
À savoir un quart de finale de coupe du monde de rugby, coupe du monde que vous qualifiez de non-événement.

Vous avez parfaitement le droit de ne pas aimer le rugby, j'imagine que vous avez ce même sentiment pour les autres sports, je ne peux que le présumer, on ne peut que vous inviter Monsieur, à repenser votre absence de rapport au sport.
Outrecuidante recommandation à revoir votre absence de rapport au sport.

Lorsque "l'Équipe" titre "C'est à pleurer", il s'agit d'un terme à prendre bien évidemment au second degré, au sens figuré du terme. Ceci est d'une évidence absolue.

[Rédigé par : sylvain]

Lors de la transformation contrée, Kolbe est parti lorsque Ramos a fait un pas, donc il avait le droit.

Après, Ramos fait 1 puis 2 pas, il marque un temps d'arrêt (pourquoi ?) entre ses 2 pas, laissant le temps à la fusée Kolbe d'être sur lui.

Rien d'anormal.

[Rédigé par : Cyril Lafon]

La France s'est inclinée 28 à 29.
Un point, un seul point manquait aux Bleus pour atteindre la demi-finale contre nos voisins anglais.
Il serait effectivement particulièrement malsain, voire carrément indécent, de critiquer le XV de France suite à sa défaite d'hier contre les champions du monde sud-africains.
Il est trop facile pour des personnes non pratiquantes du rugby de critiquer des professionnels, j'ai déjà évoqué sur ce blog ma désapprobation totale de l'exigence de perfection que tout observateur a, vis-à-vis des praticiens d'une activité politique, sportive ou autre.

Pour exemple Laure Boulleau, chroniqueuse dans le Canal Football Club, dont il m'a été très désagréable de l'entendre critiquer l'équipe de France féminine de football au lendemain de sa défaite en quart de finale de la dernière coupe du monde face aux Australiennes, en Australie justement dans un stade hostile aux joueuses françaises. Ces Bleues auraient manqué de caractère selon elle pour aller plus loin dans la compétition, elles n'étaient pas assez motivées.

Qui est-elle pour adopter ce jugement, elle qui n'a jamais été championne du monde, ni d'Europe ni même de France ? Cette chroniqueuse a manqué une bonne occasion de se taire !
Lorsque je regarde le Canal Football Club, il m'arrive de couper le son lorsqu'elle s'exprime.

Je ne vais pas adopter cette indécente attitude avec les joueurs du XV de France, hier la déception, la frustration furent intenses, ces joueurs ont tout donné, il y a eu une bonne première mi-temps où ils ont pendant une bonne partie du jeu mené au score, mais une équipe nationale, quelque performante qu'elle soit, ne peut pas imposer véritablement son jeu face à l'Afrique du Sud.
Cette sélection nationale est une institution dans le rugby mondial, la demi-finale Angleterre - Afrique du Sud de samedi prochain est ô combien alléchante.

Les joueurs français doivent être applaudis pour leurs quatre victoires au premier tour contre la Nouvelle-Zélande, l'Uruguay, la Namibie et l'Italie, ils ont terminé premiers de leur groupe, s'assurant une qualification en quart de finale, l'espoir était si grand, la perspective du sacre mondial semblait être à leur portée, a fortiori à domicile, le rêve paraissait proche, malheureusement en vain.

Il faut maintenant se consacrer à l'avenir, où d'autres échéances vont s'ouvrir.
Toute gratitude et approbation devraient être accordées à Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby qui maintient Fabien Galthié à son poste de sélectionneur jusqu'en 2028.
Voilà une décision intelligente au lendemain d'une très marquante défaite.

Florian Grill souhaite peser dans les instances internationales de rugby pour mieux appréhender les erreurs d'arbitrage, arbitrage mis en cause hier au Stade de France, entre autres par Antoine Dupont.
Effectivement Cheslin Kolbe aurait dû être sanctionné car parti trop tôt, le joueur a le droit de contrer un buteur, il ne doit commencer à courir vers ce dernier que lorsque le buteur commence son élan pour taper le ballon.

En ce 16 octobre, je pense au contraire que la fête n'est pas finie, l'élimination du XV de France ne met pas fin à la coupe du monde, restent les demi-finales vendredi et samedi prochain, avec du régal à venir, de l'intensité dans le jeu, sans doute du suspense et ce jusqu'au sacre final.
Pour ma part, je soutiens l'Angleterre, les Anglais sont les seuls représentants européens à ce stade de la compétition et cette coupe du monde se joue en Europe.

[Rédigé par : Florestan68]

Cher Philippe Bilger,

Une rencontre magnifique d'une intensité rare, mais avec des Français fatigués en fin de match. Alors que l'alignement des adversaires est resté impeccable, celui des Bleus a alors laissé à désirer.

[Rédigé par : sylvain]

Si on déclarait un vainqueur au mérite, la France aurait gagné, ils ont été meilleurs.
Mais ce sont les points qui comptent, donc l'Afrique du Sud a gagné.

On a des excuses : l'arbitre mauvais, le vent pas dans le bon sens, la mâchoire de Dupont en sursis, le soleil dans les yeux, ou la lune selon les horaires, la tension croissante dans la bande de Gaza, l'Arménie et son Haut-Karabagh, Poutine et ses missiles qui survolent le Stade de France, les profs égorgés, le retour du fascismeuuuh RN - Zemmour, tout ça ne contribue pas à calmer le stresseuh des joueurs.

Paraît même que Macron est allé en rampant et en rasant les murs dans les tribunes des Bleus tant il avait honte d'avoir loupé une occasion de récupérer en bon opportuniste la coupe du monde avant les élections.

Cet échec peut profiter à l'extrême droite et ça il ne le supporte pas.

BEN VOYONS !

[Rédigé par : Axelle D]

C'est juste une défaite sportive après un match où les deux équipes ont donné leur maximum. Juste l'accepter comme il convient sans rancoeur ni amertume mais en tirer quelques leçons pour de prochaines rencontres !

Au sujet de l'arbitrage on pouvait toutefois s'interroger quant au niveau d'objectivité et de compétence du préposé du jour, eu égard à ses hésitations et ses décisions contestables suite à plusieurs actions litigieuses.

Pas de quoi néanmoins en faire une affaire d'Etat, d'autant que cette défaite de nos hommes fut belle et le fair-play au rendez-vous.

Ajouté à cela que nous avons bien d'autres problèmes où nous aimerions que nos "présumés" champions de la politique montrent de leur côté autant de courage, de pugnacité et de rage de vaincre que nos valeureux rugbymen.

[Rédigé par : Patrice Charoulet]

Je n'ai évidemment pas regardé ce match.
J'apprends ce matin à la radio qu'il y aurait eu 16 millions de Français pour regarder ça. J'en suis abasourdi. Le plus comique est que tous ces gens sont désolés pour avoir perdu... d'un point.
Comique, comique... J'apprends aussi à la radio que "L'Equipe" a titré : "C'est à pleurer". Ce n'est pas moi qui pleurerais pour un tel non-événement.

[Rédigé par : Serge HIREL]

Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait tomber la fièvre. Ce n’est pas en conspuant l’arbitre qu’on efface les faiblesses d’une équipe et qu’on explique sa défaite. D’autant que, dans le cas présent, celui-ci est contraint par un règlement pointilleux, probablement le plus détaillé parmi ceux des sports collectifs. Par ailleurs, même s’il conserve son... libre arbitre et décide en dernier ressort, l’arbitre de champ est assisté par trois collègues et leurs conversations sont retransmises en direct aux commentateurs... dont il n’est pas permis de douter de la partialité. La moindre complaisance volontaire serait aussitôt dénoncée.

Donc les excellents joueurs de l’équipe de France ont été battus à la régulière parce que les Springboks avaient une envie de vaincre légèrement supérieure, parce qu’ils ont un petit peu mieux évacué le stress dû à l’enjeu, parce que les consignes de jeu étaient un chouïa meilleures... Peut-être aussi parce le président de l’Afrique du Sud n’a pas fait d’eux des patriotes qui n’ont pas le droit de perdre...

Bref, le mieux étant l’ennemi du bien, la pression démesurée qui pesait sur leurs épaules (pourtant hors norme) n’est pas pour rien dans ce petit point qui manque.
Bien d’autres victoires ou défaites sportives semblent se jouer sur un écart aussi faible. L’histoire des tournois de tennis en regorge, de même que celle du cyclisme. La gloire paraît tenir à une balle ayant effleuré ou non la ligne, au demi-boyau d’avance sur la photo-finish...

En réalité, encore moins peut-être que dans d’autres instants de la vie, il n’y a dans le domaine sportif aucune intervention de la chance. Gagner, c’est réussir... et la réussite, elle, se construit. Le point manquant n’est pas de la faute à « pas de chance », mais à une stratégie qui s’est révélée plus faible que celle de l’adversaire, qu’il s’agisse de la technique de jeu ou du mental des joueurs.

On sait aujourd’hui que le monde peut se résumer à une accumulation de « 1 » et de « 0 ». Dans l’univers froid de l’informatique, un « 1 » vous manque et tout est anéanti, plus d’image, plus de son, plus de vie... En Ovalie, quand un point fait défaut à l’instant où il est attendu et indispensable, la troisième mi-temps est amère... mais, avant même qu’elle ne s’achève, la morosité s’estompe, la bière reprend du goût, la douleur laisse place à l’espoir de la prochaine victoire.

Allez les Bleus ! Allez les petits ! Ce sera pour 2027 ! Que les Springboks, les Britishs, les All-Blacks et les Pumas le sachent dès aujourd’hui ! Ceux de ces quatre-là qui gagneront le 28, ils nous la rendront cette Coupe !
Foi de Giuseppe !

[Rédigé par : Achille]

Être battu d’un petit point par l’équipe championne du monde en titre n’a rien de déshonorant. Cela démontre que les Bleus sont au plus haut niveau mondial. Le score aurait très bien pu être inversé, mais le destin en a décidé autrement. Dommage !
Je pense que l’enjeu a sans doute perturbé notre équipe qui a montré parfois un peu de fébrilité, mais cela n’enlève rien à leur talent.
Bravo à eux et à charge de revanche ! 👏

[Rédigé par : Ellen]

Oui, la fête est finie, le rêve aussi en gardant les pieds sur terre.

Monsieur Bilger, le 14 octobre dernier vous écriviez:
"Avons-nous le droit d'être encore légers ?"
"Le monde, depuis quelques jours, ne nous laisse pas respirer une seconde. Nous demandons grâce."

Demander grâce à un ballon en lien direct avec la barbarie islamiste commise par le Hamas en Israël et l'assassinat du professeur de français Dominique Bernard, drames abominables un million de fois plus lourds qu'un ballon de rugby, n'a pas pesé dans la balance. La légèreté dans ces moments inoubliables est tombée en disgrâce pour la France. Quel dommage !

[Rédigé par : Exilé]

« Toujours est-il que, le 16 octobre, la fête est finie. Parce que nous étions à un point du rêve et que le destin ne nous a pas choisis. » (PB)

Ce n'est qu'un jeu.
Mais la France, si les gens qui prétendent la gouverner continuent de persister dans l'erreur ou dans l'inaction, pourrait, elle, en 2027 plonger dans le cauchemar, à un point près.

« Comment aussi ne pas songer à cette déprimante ironie du sport, à cette imprévisibilité exaspérante lors des matchs qui sont perdus d'un rien, de justesse, j'allais écrire : de justice ? » (PB)

Devons-nous en conclure que les décisions des arbitres internationaux de rugby seraient presque aussi scandaleusement iniques que celles d'une partie de la justice française que nous ne citerons pas, surtout quand elles touchent à la liberté d'expression ? ;-))

[Rédigé par : caroff]

L'arbitrage a soulevé des questions légitimes.
Comme les règles sont peu claires et donc sujettes à interprétation par un arbitre qui a comme chacun d'entre nous des lubies ou des problèmes de digestion, certains observateurs et Antoine Dupont lui-même, soulignent que des fautes n'ont pas été sifflées par M. O'Keeffe qui ont coûté la victoire.

Je ne suis pas de cet avis: ce n'est pas l'arbitre qui loupe une pénalité cruciale (Ramos), ce n'est pas l'arbitre qui fait une faute de main et manque un dégagement (Jalibert) et ce n'est pas l'arbitre qui choisit des remplaçants peu à même de donner le coup de rein final.
Cela étant, les arbitres vidéo devaient dormir à poings fermés lorsqu'ils n'ont pas signalé à l'arbitre de champ des fautes manifestes de la part des Boks (ralentissement des sorties de ruck par exemple)...

Mais il n'est pas déshonorant d'avoir perdu face au probable futur champion du monde !

[Rédigé par : Tipaza]

On peut peut-être... je dis bien peut-être... mettre en cause un arbitrage qui sans être complètement partisan semblait avoir ses préférences.
La solidarité de l'hémisphère sud en quelque sorte.

Mais surtout, ô oui surtout, il y avait chez les Springboks ce qu'il fallait de pesanteur au moment où il le fallait, et de légèreté au moment où il le fallait également.

Finalement j'ai vu ce match en me disant qu'il était la réponse à la question du billet précédent : "Avons-nous le droit d'être encore légers ?".
Et la réponse était là devant nos yeux, pendant 80 minutes :

Il faut avoir l'attitude juste, la plus difficile à atteindre parce qu'instinctive, bien qu'elle soit nécessairement le résultat d'une longue et profonde préparation.

Lourd et pesant quand il le fallait dans l'affrontement direct et léger comme la gazelle du même nom lorsqu'il fallait traverser le terrain le ballon en main.
Voilà ce que furent les Springboks.

L'"Attitude juste " !
Et dire que des psy jungiens, ou autres, font payer des fortunes pour expliquer à de pauvres diables comment l'atteindre, alors qu'il suffit de regarder un match de rugby pour le comprendre, ce qui ne veut pas dire qu'on soit capable de l'avoir... encore moins un ballon en main. ;-)

[Rédigé par : Jérôme]

Il faut rendre grâce à ces joueurs de ces moments intenses. Quelle belle équipe !
Ne pas rentrer dans les polémiques stériles au sujet du staff. Ils ont bien travaillé. La pièce est tombée du mauvais côté.
Je rêvais d'un Irlande-France qui m'aurait permis de perdre et gagner.
Ce samedi et ce dimanche ont été cruels.
D'autant que, comme le soulignait Maxime Mermoz, il est presque aussi dur de voir les Anglais gagner que les Français, et les Irlandais, c'est moi qui les rajoute, perdre 😀

[Rédigé par : Vamonos]

« Match combine, c’est la routine ».