Le 11 octobre, je suis convié à faire une conférence de deux heures au lycée Alexandre Dumas à Saint-Cloud, à l'initiative du professeur Jérôme Perrier.
Je suis face à une soixantaine d'élèves de terminale curieux, polis, attentifs, intelligents, posant des questions très fines, en présence de la hiérarchie de l'établissement et de quelques professeurs. Je parle de tout - justice, cour d'assises, liberté d'expression, art de la parole - et tente de répondre le plus honnêtement possible aux questions. Un grand moment pour moi, d'où je suis sorti avec un enthousiasme roboratif. Évidemment un lycée sans le moindre tag ni la moindre dégradation. Propre, impeccable, respecté par ceux qui y enseignent et par la multitude qui y apprend dans une très belle ville.
Le 20 octobre, je suis invité à Noisy-le-Grand au collège catholique Françoise Cabrini, durant deux heures également, pour une conférence où je vais traiter les mêmes sujets qu'à Saint-Cloud, à l'initiative du professeur de français, et du professeur principal de la 3e "Eloquence", Julien Boukambou. Je me retrouve, après avoir fait un exposé liminaire sur mon parcours, confronté à de nombreuses interrogations de la part de jeunes élèves âgés de 14 ans, souriants, bien élevés, concentrés et aux questions pertinentes.
J'use à dessein quasiment des mêmes termes pour décrire le climat de Saint-Cloud et celui de Noisy-le-Grand, une cité qui m'a fait bonne impression. Parce que, dans le département 92 comme dans le 93, malgré d'apparentes différences sociologiques et des conditions d'existence peut-être inégales, la qualité éducative était la même, la concentration aussi, la politesse également, l'agilité d'esprit similaire. Je ne tire pas des conclusions définitives et péremptoires de cette double expérience sinon deux à trois leçons rassurantes.
D'abord je me suis reproché un petit moment d'hésitation avant de donner mon accord pour Noisy-le-Grand. Comme si moi-même j'étais victime du préjugé faisant craindre que la Seine-Saint-Denis soit une terre perdue pour la République, la culture, la parole et le respect. Heureusement je l'ai vite dominé et m'en suis trouvé bien.
Je ne méconnais pas le contexte particulier de ce collège catholique où à l'évidence, des valeurs et des principes étaient transmis avec bienveillance et acceptés.
Et qu'on m'épargne la dérision, comme si j'ignorais que tout le 9.3 n'est pas aussi salubre et sauvegardé que ce secteur de Noisy-le-Grand mais pourquoi irais-je faire la fine bouche devant cet îlot social, urbain et éducatif ?
Il n'empêche que si j'avais eu la moindre tentation d'un pessimisme absolu sur ce département, il aurait été balayé par ma visite.
D'ailleurs cela faisait longtemps que j'étais agacé par l'alternative propre à beaucoup de propos et d'analyses sur le "9.3". Le désespoir total généralisé ou l'optimisme rare exagéré. En effet il n'y avait vraiment aucune raison pour que ce département, les villes le composant, Noisy-le-Grand en l'occurrence, soient privés des dons ou des excellences existant ailleurs. J'ai toujours jugé un zeste condescendant le regard sur la jeunesse habitant en Seine-Saint-Denis qui n'est pas faite que de voyous, de drogués et de trafiquants mais aussi de talents, notamment pour l'oralité. Ni plus ni moins qu'ailleurs.
Ce qui m'apparaît central, où qu'on soit, où qu'on enseigne, où qu'on apprenne, est le volontarisme, la mobilisation, la tenue. Aucun adulte ne doit se faire aimer à tout prix en ne faisant pas respecter, par démagogie, les règles et l'autorité. Aucun collégien ou lycéen ne doit oublier que l'éducation, leur futur, leurs chances se construisent là, dans ce dialogue riche et vivifiant entre des professeurs qui exercent le plus beau et difficile métier du monde et eux qui ont tout à apprendre pour s'enrichir.
Aucune naïveté de ma part. Il faut d'abord croire que c'est possible. Je connais tant de métiers prestigieux, par exemple celui de la magistrature, où la morosité majoritaire de ceux qui l'exercent découragent les vocations. Ces quatre heures qui m'ont permis de connaître deux mondes ont renforcé cependant une conviction de longue date chez moi : le salut vient à chaque fois de personnalités qui y croient et oublient toutes les impossibilités qu'on prétend leur opposer.
Saint-Cloud, Noisy-le-Grand, même combat, même réussite, même espérance. Le pire n'est pas sûr.
Mais oui, le 9.3 est en France !
@ Robert Marchenoir | 27 octobre 2023 à 19:39
Excusez-moi, Marchenoir, de ce retard à votre demande d’explication... Je ne m’étais pas aperçu que le lion en cage continuait à se remuer et à tenter des coups de griffe... Bon, non, finalement, je ne vais pas perdre de temps... Il n’est plus dangereux. Il rugit beaucoup, mais n’est plus à craindre.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 octobre 2023 à 16:49
@ Serge HIREL | 26 octobre 2023 à 11:33
"Il me semble que vous creusez encore un peu plus le piège dans lequel vous vous êtes fourré. Il n’y a pas d’issue par le fond... Même les lions en cage se calment... Bon, je vous laisse à vos efforts pour vous en sortir... L’injure, même sous forme de conseil, n’est pas non plus la solution."
Ne faites pas votre chochotte pleurnicharde, Hirel. Personne ne vous injurie. Vous jouez au c... comme à votre habitude, je vous remets à votre juste place, c'est tout.
Vous vous comportez exactement comme les racailles immigrées qui provoquent la terre entière, puis qui chouinent au "racisme" lorsqu'on met leurs manigances en pleine lumière.
J'ai condamné l'épouvantable laideur de l'édifice qui a été ajouté au lycée représenté sur la photo qui illustre cet article. Vous avez cru spirituel de répondre par la consternante sottise ci-dessous :
"Faut-il privilégier l’esthétique d’un bâtiment ou la vie d’un enfant ?"
Vous n'avez toujours pas justifié cette monumentale escroquerie intellectuelle. Vous êtes soudain devenu muet quant aux "normes de sécurité" et à la "vie des enfants".
Après avoir eu recours à l'un des outils rhétoriques les plus éculés de la trousse à outils gauchiste, la fausse alternative, vous plongez derechef la main dans ce réservoir dégoûtant pour en ressortir cette autre gignolade : l'offense imaginaire.
Comme beaucoup d'autres, lorsque vous êtes à court d'arguments, ce qui vient fort vite, vous vous plaignez d'avoir été injurié. C'est vous qui m'injuriez. Vous me traitez de lion en cage. Je ne suis pas un lion en cage : je suis un homme libre, et je mets en évidence votre malhonnêteté, c'est tout.
Sentez-vous libre de justifier la monstruosité ajoutée au lycée représenté sur la photo. Allez-y. Expliquez-nous en quoi une "loi" ou des "normes de sécurité" justifieraient la laideur, la paresse et l'absence de talent. Essayez. On vous écoute.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 octobre 2023 à 19:39
@ Robert Marchenoir | 25 octobre 2023 à 23:49
Il me semble que vous creusez encore un peu plus le piège dans lequel vous vous êtes fourré. Il n’y a pas d’issue par le fond... Même les lions en cage se calment... Bon, je vous laisse à vos efforts pour vous en sortir... L’injure, même sous forme de conseil, n’est pas non plus la solution.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 octobre 2023 à 11:33
@ Serge HIREL | 25 octobre 2023 à 17:18
"...ou quand on a échafaudé un traquenard dans lequel on est tombé soi-même et que le piège ne comportait pas... d’issue de secours."
Il n'y a aucun traquenard. Il y a votre assertion idiote selon laquelle le choix est entre préserver la beauté d'un édifice scolaire et sauver la vie des enfants qui le fréquentent.
Ça s'appelle une fausse alternative, c'est un argument aussi éculé que fallacieux, et cela ne peut provenir que de la bêtise ou de la volonté de manipuler. Voire les deux.
S'il y a traquenard, c'est vous qui êtes tombé dedans. Bavassez un peu moins et réflechissez un peu plus.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 octobre 2023 à 23:49
@ Robert Marchenoir | 24 octobre 2023 à 22:25
« [La provocation] c'est parfois la seule réponse possible à la stupidité ou à la manipulation intellectuelle.
...ou quand on a échafaudé un traquenard dans lequel on est tombé soi-même et que le piège ne comportait pas... d’issue de secours.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 octobre 2023 à 17:18
@ Michel Deluré | 25 octobre 2023 à 11:08
Il n’y a aucune « connotation péjorative » dans l’emploi du terme « fonctionnaire » à propos des enseignants. « Fonctionnaire » n’est pas une insulte, mais un statut. L’enseignant est un fonctionnaire et, de ce fait, ne détient aucun pouvoir personnel de décision. Il peut conseiller le politique, l’aider à décider... mais simplement l’aider. D’évidence, il ne se contente pas de ce rôle depuis plusieurs dizaines d’années.
Néanmoins le rôle principal de l’enseignant est d’instruire et il doit « donner le meilleur de lui-même au seul bénéfice des élèves ». D’évidence, ce n’est plus toujours le cas.
Les parents d’élèves, parce qu’ils ont l’entière responsabilité de l’éducation de leurs enfants, doivent être écoutés et entendus par les politiques, dont ils sont aussi les électeurs et donc les mandants.
Il est un corps de fonctionnaires qui ont autant de responsabilité vis-à-vis de la société que les enseignants. Ce sont les magistrats. Leurs activités et leurs décisions sont encadrées par le code pénal et le code de procédure pénale, qui ne leur permettent pas d’en faire à leur tête (y compris en ce qui concerne les juges « rouges », qui justifient leurs décisions laxistes en utilisant des failles trouvées dans ceux-ci). Que je sache, c’est le Parlement, et lui seul, qui a le pouvoir de modifier ces deux textes, sur proposition du gouvernement ou de sa propre initiative. La magistrature ne peut que conseiller les parlementaires et le gouvernement. Ce dont elle ne se prive pas.
« ...des instructions changeantes et parfois incohérentes émanant de politiques de passage parfois incompétents... »
Il me semble déceler une certaine « connotation péjorative » dans ce propos... Ai-je tort ? Les meilleurs ministres n’ont jamais été ceux qui étaient experts dans leur domaine de compétence ministérielle. Voyez par exemple la longue liste des ministres de la Santé médiocres... et pourtant professionnels de la santé.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 octobre 2023 à 17:09
On entend en boucle chez les gauchisses :
"nos pauvres rebeux sont victimes de racisme"
Dans le 9.3, la jeunesse des cités pleurait de ne pouvoir accéder aux emplois de Roissy... ce fut corrigé... résultat : il n’est pas de semaines où un trafic quelconque n’y soit découvert... et pas aérien celui-là...
La majorité de la population française a une image négative des Maghrébins de France... faut dire qu’ils y mettent du leur. Le "bien-pensant de service" de gauche (pléonasme) vous expliquera qu’ils sont les enfants-victimes du colonialisme de c’pays et qu’ils ne font que venger leurs pères honteusement exploités par cedit colonialisme...
Il feint d’ignorer que 95 % de la jeunesse algérienne libérée du joug français rêve de venir dans ce pays honni, fasciste raciste, eldorado en aides et allocs sans modération.
Rédigé par : sylvain | 25 octobre 2023 à 17:01
@ Michel Deluré | 24 octobre 2023 à 10:17
"Et c'est là que l'enseignant a toute sa place car, si les canaux d'appropriation du savoir sont aujourd'hui nombreux, ils ne sauraient cependant supplanter l'enseignant dont le rôle reste primordial s'agissant de la formation du jugement, de la conscience."
Je partage les lignes qui précèdent la phrase que je cite.
Quant à Rabelais et Montaigne, il est bien difficile d'en préférer l'un plutôt que l'autre, puisque si on creuse, et vous l'avez fait, l'un et l'autre s'attache à développer la personnalité de leur élève dans la continuité du savoir.
Peut-être chez Montaigne l'aspect doute es-il plus mis en avant, un doute scientifique, c'est à dire un questionnement sincère et non un rejet.
Dans la formation actuelle, le doute qui se veut pédagogique est considéré comme une déconstruction du passé et de l'existant, on voit à quoi cela conduit.
Pour la formation du jugement et de la conscience, il faudrait d'abord former la capacité de concentration de l'élève sur un sujet donné.
Sans celle-ci, nul jugement correct ou conscience saine ne peut émerger puisque ces deux qualités reposent sur une claire définition de l'objet du jugement.
Or la concentration cela se forme, et il faut pour cela privilégier l'écrit par rapport à l'oral.
C'est à dire faire le contraire de ce qui se fait, où on apprend à l'enfant plus à jouer au ping-pong verbal, sous prétexte de le désinhiber, qu'à penser avant de parler.
L'écrit, et en particulier l'écrit à la main, parce qu'il oblige le cerveau à ralentir pour suivre le mouvement de celle-ci, permet de restructurer la pensée avant de la projeter verbalement.
Dans certains pays scandinaves, on avait abandonné l'écrit manuel pour le clavier, et on est revenu à l'ancienne écriture.
Je ne suis quand même pas partisan de l'écriture à la plume d'oie qu'il fallait affûter soi-même. ;-)
Quoique, il y a dans la calligraphie un je ne sais quoi qui oblige à la concentration... qui est ma marotte vous l'aviez compris.
Rédigé par : Tipaza | 25 octobre 2023 à 17:01
@ Serge HIREL 24/10/23 17:41
Je ne dressais nullement dans mon commentaire un plaidoyer en faveur d'une liberté totale, sans limites, laissée à l'enseignant dans l'exercice de sa fonction, lui permettant en fait d'élaborer son programme et d'enseigner « comme bon lui semble ».
Je disais en fait et je le maintiens que ce fonctionnaire comme vous dites avec une connotation que l'on sent péjorative qu'est l'enseignant tient, reconnaissez-le, une place primordiale dans notre société et qu'à ce titre il ne saurait être réduit à un rôle de simple exécutant, les doigts sur la couture du pantalon, d'une part des instructions changeantes et parfois incohérentes émanant de politiques de passage parfois incompétents et d'autre part des desiderata de parents d'élèves soucieux que leur progéniture ne souffre pas d'une charge de travail excessive, d'une notation traumatisante et d'une discipline contraignante.
Je plaidais simplement pour que, dans l'exercice de cette noble fonction, l'enseignant qui est ou devrait être le véritable professionnel, occupe la vraie place qui est la sienne lui permettant de donner le meilleur de lui-même au seul bénéfice des élèves.
Rédigé par : Michel Deluré | 25 octobre 2023 à 11:08
@ Serge HIREL | 24 octobre 2023 à 12:21
"Diplôme de champion 2023 de la provocation accordé à l’unanimité du jury."
C'est parfois la seule réponse possible à la stupidité ou à la manipulation intellectuelle.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 octobre 2023 à 22:25
@ Ellen (@ Claude Luçon)
« Ce qui manque à cette génération c'est une bonne guerre... C'est abject de dire ça. »
...comme tout propos tranchant séparé de son contexte. Cet avis, qui n’est pas un souhait, survient la plupart du temps après le constat d’une attitude d’éternel mécontent, d’enfant gâté ou d’égoïste notoire de la part de plus jeunes que soi. Toutes postures qui, en temps de guerre, disparaissent et laissent place à l’entraide, à la fraternité, à la solidarité, du moins à l’expression publique de tels sentiments. Confer l’élan de patriotisme en Ukraine, la compassion qui, aujourd’hui, submerge les Israéliens, lesquels, voici quinze jours, s’invectivaient encore à propos de la politique de leur gouvernement. Cependant, pour que cette « union sacrée » se réalise, encore faut-il que « l’ennemi » ne soit pas intérieur... et que le conflit ne prenne pas l’allure d’une guerre civile.
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@ Michel Deluré | 24 octobre 2023 à 10:17
« ...l'enseignant ne peut plus exprimer le meilleur de lui-même, pris qu'il est entre d'une part les instructions de sa hiérarchie évoluant au gré des ministres qui se succèdent (...) et d'autre part la pression exercée par les associations de parents d'élèves. »
Je ne suis pas tout à fait de votre avis, j’en suis même assez éloigné, si vous entendez par là que l’enseignant devrait avoir tout pouvoir sur les contenus et les processus de l’Education nationale.
Dans le domaine scolaire, trois entités ont leur mot à dire : le pouvoir politique, dont la mission est de mettre en application les desiderata des citoyens (en respectant la règle de la majorité et non les désirs de tel ou tel) ; les parents d’élèves, qui sont les éducateurs naturels de leurs enfants ; et le corps enseignant, qui doit, avant tout, « instruire » et apporter sa compétence en matière de pédagogie.
Que les enseignants soient consultés sur les programmes et les méthodes est nécessaire, mais, en aucun cas, ils n’ont à imposer leur point de vue. Il ne faut jamais oublier que ce sont des fonctionnaires qui, en tant que tels, sont au service de l’Etat et des Français, et non des « sachants », qui éduqueraient comme bon leur semble.
Malheureusement, et ce depuis la création de l’école publique et obligatoire, les enseignants laïcs, qui ont remplacé les clercs, se sont comportés comme eux, considérant trop souvent que les parents étaient une entrave à l’exercice de leur métier. Ils ont respecté les grands ministres socialistes de la période héroïque des « Hussards », qui marchaient main dans la main avec eux, puis ont commencé à se gausser de leurs successeurs, moins enclins à leur emboîter le pas. Aujourd’hui, le Mammouth a envahi Grenelle et se comporte en tyran vis-à-vis de tout ministre osant émettre une critique ou un simple avis sur les programmes. Les associations de parents d’élèves existent, mais sont priées de se tenir coites.
Je l’ai déjà écrit : pour l’instant, Gabriel Attal, dont la démarche semble sincère, même si on ne peut pas oublier ses ambitions de carrière, se contente de le brosser dans le sens du poil. Nul doute que le jeune ministre se heurtera aux mêmes difficultés que celles rencontrées par ceux, parmi ses prédécesseurs, qui ont tenté de lui imposer leur autorité. Le Mammouth ne pourra être vaincu qu’au prix d’un combat herculéen... Et celui-ci ne pourra être entrepris qu’après la prochaine élection présidentielle.
Rédigé par : Serge HIREL | 24 octobre 2023 à 17:41
@ Ellen | 24 octobre 2023 à 11:29
J'explique : je suis américanisé, c'est vrai, je fonctionne donc par excès, c'est ma façon d'insister, je me suis même limité en ne vous souhaitant pas une bombe à neutrons :)
Soyez heureuse que je ne vous ai pas menacée avec une petite fiole pleine de poudre blanche, craignant que Dominique de Villepin intervienne encore au Conseil de Sécurité :)
Rédigé par : Claude Luçon | 24 octobre 2023 à 15:34
"Le 9.3 est en France !" (PB)
Autant que lui est lucide: Donald Trump confond et décrit le Hongrois Viktor Orbán comme le « grand leader de la Turquie ».
Il rejoint au fond le Cinglé des cinglés. Et dire qu'il est suivi ce type !
Le monde est malade, et la médecine est à la rue, nous sommes fichus.
À force de ne pas nommer la réalité, de se cacher derrière un discours, la folie prospère, je suis consterné de tous les secoués du bulbe de notre planète.
Vivre libre et en paix semble impossible et pourtant, jeune lycéen à l'époque, je me souviens encore où j'étais quand il a rendu le possible et l'inimaginable atteignable.
Les cinglés ne passeront pas.
Rédigé par : Giuseppe | 24 octobre 2023 à 13:10
@ Claude Luçon | 24 octobre 2023 à 00:46
Conclusion : aucun progrès n’est jamais tombé du ciel... Un progrès engendre le suivant... Le progrès est, par essence, intergénérationnel. Votre exemple et le mien en sont deux démonstrations. Reste la question : qui a fait le premier progrès ?
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@ Robert Marchenoir | 23 octobre 2023 à 23:58
Diplôme de champion 2023 de la provocation accordé à l’unanimité du jury. Entraînez-vous pour les J.O. de 2024. Citius, altius, fortius...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 octobre 2023 à 12:21
@ Claude Luçon | 23 octobre 2023 à 11:39
"Il vous a manqué une vraie guerre, le son des sirènes, le flash, puis le son des bombes et le frémissement de la terre sous votre ventre !
Ou une sorte de guerre des boutons à coups de smartphones ?"
Je vous trouve bien agressif !
Si vous avez des enfants et des petits-enfants, évitez de leur dire qu'il leur manque une guerre. Vous n'avez qu'à vous en prendre aux politiques de votre génération et au pays agresseur. Vous n'êtes pas le premier qui tient ce discours. J'ai entendu plusieurs fois certaines vieilles personnes disant: ce qui manque à cette génération c'est une bonne guerre... C'est abject de dire ça.
Rédigé par : Ellen | 24 octobre 2023 à 11:29
@ Tipaza 23/10/23 10:16
« Une partie de la perte de respect que subissent les enseignants est liée à cette perte d'autorité que donne implicitement le savoir ».
La perte d'autorité n'est malheureusement pas en France une maladie qui n'affecte que le domaine de l'enseignement. Elle s'est généralisée depuis des décennies à bien d'autres domaines et puise ses origines dans de multiples causes. À force, au nom de raisons souvent modernistes fallacieuses, de reculs, d'abandons sur des principes fondamentaux, nous avons sapé certaines de nos valeurs avec pour conséquence cette crise d'autorité qui se manifeste tant dans notre vie en société que dans notre vie privée.
Certes, le domaine de l'enseignement a ses spécificités, mais l'acquisition du savoir par d'autres voies que celle du traditionnel enseignant n'explique pas à elle seule la perte d'autorité de ce dernier car, quelle que soit la qualité et la modernité de ces nouveaux moyens d'acquisition du savoir, rien ne saurait remplacer l'indispensable intervention humaine dans l'analyse et la compréhension de ces savoirs.
Il me semble que l'enseignement souffre avant tout et depuis trop longtemps du manque d'un vrai projet servant de ligne de conduite s'inscrivant dans la durée, et que l'enseignant ne peut plus exprimer le meilleur de lui-même, pris qu'il est entre d'une part les instructions de sa hiérarchie évoluant au gré des ministres qui se succèdent et qui veulent toujours laisser une trace de leur passage parfois aussi éphémère que délétère et d'autre part la pression exercée par les associations de parents d'élèves. Il n'est plus laissé une place suffisamment importante à l'expression de la compétence humaine.
En fait, j'ai l'impression que les responsables en charge de ce domaine crucial hésitent toujours entre adopter l'attitude rabelaisienne qui voulait que Pantagruel devienne « un abîme de science » ou celle de Montaigne qui préférait un homme « à la tête bien faite » plutôt « que bien pleine ». Mais vous me rétorquerez certainement que Rabelais avait aussi pris soin de préciser que « Science sans Conscience n'est que ruine de l'âme ». Et c'est là que l'enseignant a toute sa place car, si les canaux d'appropriation du savoir sont aujourd'hui nombreux, ils ne sauraient cependant supplanter l'enseignant dont le rôle reste primordial s'agissant de la formation du jugement, de la conscience.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 octobre 2023 à 10:17
@ Serge HIREL | 23 octobre 2023 à 18:49
Aïe ! Je crains d'avoir trouvé quelqu'un plus pinailleur que moi !
Vous parlez d'Internet qui n'est qu'un produit de l'électronique, laquelle électronique utilisait le numérique binaire (0 et 1) depuis longtemps,
En 1953, sur le croiseur léger Châteaurenault où j'ai servi, nous avions un détecteur de radioactivité ambiante sous forme d'un compteur à scintillation contrôlé par électronique avec de petites ampoules, le transistor ne nous ayant pas encore envahis bien qu'il ait été créé vers 1947 !
Le transistor qui précède le chip est devenu d'usage courant en 1956.
Il faut nous comprendre, l'électronique, utilisant le numérique, a créé Internet, tout cela n'est que la continuation d'une histoire remontant à la TSF.
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@ Xavier NEBOUT | 23 octobre 2023 à 20:46
Compris !
Vous aviez écrit "Une France qui allait à la messe, la France des EDF". (point) ce qui prête à confusion en répétant France !
La France allait à la messe longtemps avant la création des EDF !
Pourquoi associer les deux ?
Au passage il n'y a pas de races pour moi dans le sens de racisme, je préfère ethnies.
Ayant vécu parmi les Bantous, Ethiopiens, Somalis et Yorubas, vraiment vécu, j'y ai connu des gens très intelligents, souvent illettrés !
Par exemple, à propos de messe :
Bantous, Mozambique, 1956, un site de forage d'exploration pétrolière en pleine forêt tropicale. Arrive, imprévu, inconnu, sur notre base vie, un curé italien en soutane qui vivait parmi une tribu locale.
Italien, il parlait français, me demande de lui faire visiter le forage et expliquer ce que nous faisions. Nous étions dix blancs, j'étais le seul Français !
Nous arrivons sur le site, je le vois écouter puis éclater de rire.
Les aides étaient des gaillards bantous qui remontaient le train de tiges de forage, remonter 2000 mètres de tiges par triple section, au total 3x30 pieds, ce qui prend du temps.
Ceux-là avaient mis au point une danse et chantaient en même temps tout en maniant les tiges.
Au bout d'une ou deux minutes, mon curé me demande :
"Vous comprenez le bantou ?" Bien sûr que non !
Alors mon curé me dit que nos Bantous avaient composé un couplet sur chacun d'entre nous, blancs, racontant nos exploits sexuels avec les filles locales qui nous suivaient !
Ils se payaient royalement nos têtes sans que nous le sachions !
Il en pleurait de rire notre curé !
Quand je lui ai demandé : "Et vous ?" il m'a répondu, en italien, regardant le ciel : "Roma e cosi lontano !"
Rédigé par : Claude Luçon | 24 octobre 2023 à 00:46
@ Serge HIREL | 23 octobre 2023 à 13:49
"Faut-il privilégier l’esthétique d’un bâtiment ou la vie d’un enfant ?"
L'esthétique d'un bâtiment, évidemment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 octobre 2023 à 23:58
@ Claude Luçon
Je n'ai pas dit que les EDF allaient à la messe, mais c'était l'époque des Français qui allaient à la messe et des EDF.
Ceci dit, au grand camp, beaucoup y allaient, et le chef amenait les protestants au temple avec sa voiture.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 octobre 2023 à 20:46
@ Claude Luçon | 23 octobre 2023 à 17:09
La première démonstration publique d’un réseau s’apparentant à Internet par ses objectifs et la technique par paquets utilisé date de 1972. Il s’agit du réseau Arpanet, créé trois ans plus tôt. À cette époque, le Minitel était encore dans les limbes, mais EDF utilisait déjà son propre réseau de communication téléphonique (« circuit bouchon ») grâce à un courant porteur injecté sur les câbles des lignes à haute tension. Cette technique avait été développée en raison d’un décret de 1927 interdisant aux réseaux électriques d’utiliser pour leur communication le réseau téléphonique général.
Conclusion : le progrès est une œuvre intergénérationnelle et aucune génération ne peut revendiquer d’en être le seul auteur.
Rédigé par : Serge HIREL | 23 octobre 2023 à 18:49
Allez, puisque nous évoquons l'EdNat, voici en cadeau un petit glossaire de son jargon inimitable, dont la connaissance est indispensable à tous ceux, principalement les parents d'élèves - pardon, les géniteurs d'apprenants - qui doivent fréquenter cette jungle :
https://letroisg.fr/leducation-nationale-son-jargon/
Toujours le charme du dialecte ednatique :
https://www.cap-concours.fr/donnees/enseignement/preparer-les-concours/concours-de-cpe/glossaire-relatif-a-l-education-nationale-mas_educ_16
Exercice
Traduire en français :
« Ici le proviseur du LPO, nous avons détecté une intrusion, l'EMS doit immédiatement appliquer le PPMS correspondant selon les procédures diffusées par le SIVIS.
Les AED, ATTS, ATTEE et AVS doivent se mettre à la disposition de l'EMS. »
Rédigé par : Exilé | 23 octobre 2023 à 17:49
@ Serge HIREL | 23 octobre 2023 à 13:49
Ne me prenez pas trop au sérieux, j'ai aussi le droit d'exagérer. Pas mentir ! Seulement exagérer. Embellir en somme !
Ceci dit, le numérique est plus vieux que vous le croyez, avec cinq autres collègues, tous la trentaine, répartis de l'Atlantique jusqu'au Pacifique, nous avons été ramenés à Paris (de Somalie pour moi) pour étudier l'électronique née de la commercialisation des transistors, six mois d'études au premier semestre 1960. Quatre heures d'électronique le matin (niveau Master), trois heures de business administration l'après-midi !
Notre boîte formait ses ingénieurs en pétrophysique et ses futurs dirigeants... à l'américaine !
Sans exagération dans ce cas !
Rédigé par : Claude Luçon | 23 octobre 2023 à 17:09
@ Claude Luçon | 22 octobre 2023 à 17:02
« Ce n'est pas vous qui l'avez reconstruite et magnifiée cette France, c'est ma génération qui l'a refaite, c'est sans doute votre génération qui l'avait réduite à ce qu'elle est malheureusement aujourd'hui »
De grâce, n’ouvrons pas un nouveau front, intergénérationnel celui-là ! La lutte contre la Covid-19, la réforme des retraites, l’immigration, la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, les attentats terroristes, nous avons déjà suffisamment de motifs de division. Nous ne sommes d’accord que sur les punaises de lit... Et encore, ce n’est pas sûr...
De plus, votre affirmation est totalement fausse. La génération aujourd’hui dans la force de l’âge a développé les techniques numériques et surtout Internet, qui bouleverse toutes nos habitudes en tous domaines. Un incontestable progrès qu’il est bien difficile de qualifier de régression, même s’il entraîne des dérives... comme toutes les précédentes découvertes scientifiques et techniques.
P.-S. : est-il indispensable, pour exprimer sa fierté d’être Français, de dénigrer l’ensemble des peuples de la planète ? En tout cas, c’est contraire à l’esprit des Lumières, qui étaient universalistes...
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@ Robert Marchenoir | 22 octobre 2023 à 18:18
« ...les abrutis qui ont installé cette monstruosité métallique peinte en bleu... »
Avez-vous déjà entendu parler des issues de secours et des normes de sécurité, absolument draconiennes dans les établissements scolaires depuis l’incendie du CES Pailleron en 1973, qui avait fait vingt morts, dont seize élèves ? Faut-il privilégier l’esthétique d’un bâtiment ou la vie d’un enfant ?
Bon, je vous accorde que la peinture bleue n’est pas indispensable.
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@ Tipaza | 23 octobre 2023 à 10:16
« Avec les moteurs de recherche et plus encore la nouvelle IA interactive, tout a changé. Il est facile à l'élève de trouver le savoir à n'importe quel moment et en n'importe quelles circonstances, un savoir plus complet que celui que pourrait transmettre le professeur. »
Sur Internet, l’élève peut surtout trouver (et croire) n’importe quoi... Faute de sens critique, il ne peut distinguer le vrai du faux et n’est pas capable de s’apercevoir qu’il est manipulé. Il suffit de lire quelques bios sur Wikipédia pour se rendre compte que cette « encyclopédie » n’en est pas une. Quant aux « influenceurs », ils... influencent sans aucun souci des dégâts qu’ils peuvent commettre, encore moins de l’exactitude de leurs propos (rémunérés).
Qui peut apporter du sens critique aux jeunes, si ce n’est, outre leurs parents, leurs professeurs ? Bien sûr, il faut que le prof ne s’en tienne pas aux méthodes d’enseignement d’autrefois et n’impose pas son savoir. Il doit désormais intégrer à ses cours la critique (objective) des sites que ses élèves fréquentent et lui opposent parfois. S’il fait cela, il conservera son autorité et sera respecté.
Question : les profs préparent-ils tous leurs cours en cliquant eux aussi sur ces sites soi-disant « concurrents » ? Je n’en suis pas tout à fait persuadé.
Rédigé par : Serge HIREL | 23 octobre 2023 à 13:49
@ caroff | 23 octobre 2023 à 10:08
"Quelques rares fidèles continuent de fréquenter la basilique qui, peut-être un jour deviendra musée... ou mosquée ?"
Avant 2050 ce sera une mosquée et la langue officielle du 9.3 sera l'arabe... quelle victoire pour Renaissance car n'oublions pas que Macron a fait venir de Tunisie de nombreux "enseignants" de cette langue devenue à la mode.
N'ayez pas peur, tout va bien se passer.
Rédigé par : Ugo | 23 octobre 2023 à 11:57
@ Ellen | 23 octobre 2023 à 08:17
Ho ! Ho ! On accuse notre magistrat d'entériner le bourrage de crânes ?
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ?
Il se laisserait berner par des gens qui ne voient que le côté positif de la France ?
Il est magistrat, il sait repérer la vérité, ce fut sa tâche pendant longtemps, il lui en reste sûrement quelques notions du réel !
Quels crimes, Ellen, donnez-nous ces gens que vous avez connus lors de vos conférences dans ces écoles ?
Des chiffres et des noms SVP ! !
Pas de spéculation please !
Vous écoutez trop les diplômés des poubelles de nos universités !
Ou est-ce un cas où c'est vous qui êtes bernée par Mélenchon, Obono, Zemmour and Co ?
Si vous vous complaisez dans le tragique, choisissez MLP, au moins elle est française !
Votre France est fichue ? Quittez-là !
Vous avez besoin de panique ?
Il est vrai qu'on se détend tous de façon différente.
Être joyeux, optimiste n'est plus à la mode !
Il vous a manqué une vraie guerre, le son des sirènes, le flash, puis le son des bombes et le frémissement de la terre sous votre ventre !
Ou une sorte de guerre des boutons à coups de smartphones ?
Rédigé par : Claude Luçon | 23 octobre 2023 à 11:39
Les nouvelles classes multiculturelles en surnombre dans certaines écoles, que sont-elles devenues ?
https://www.youtube.com/watch?v=GEwLnxOmW7M
Ne riez pas, c'est l'égalité des chances à 92 % tirée par le bas pour décrocher le bac.
Rédigé par : Ellen | 23 octobre 2023 à 11:25
On a des attentats islamistes, des djihadistes en pagaille, une insécurité XXL, des viols de nonagénaires, un effondrement de la langue française et du niveau scolaire, des taxes partout, et une santé publique sur les rotules.
Mais au moins, on a « fait barrage à l’extrême droite ».
Rédigé par : Isabelle | 23 octobre 2023 à 11:14
@ Ellen | 23 octobre 2023 à 08:17
"À n'en pas douter, opération sélective certaine de soixante élèves de terminale soigneusement désignés pour donner une bonne image de l'école de Noisy-le-Grand, 93."
Ellen retournez à l'école primaire pour apprendre à lire PB:
"Le 20 octobre, je suis invité à Noisy-le-Grand au collège catholique Françoise Cabrini, durant deux heures également, pour une conférence où je vais traiter les mêmes sujets qu'à Saint-Cloud, à l'initiative du professeur de français, et du professeur principal de la 3e "Eloquence", Julien Boukambou.
Ce sont des collégiens de 3e !!
Rédigé par : Robert 2 | 23 octobre 2023 à 10:50
Le 9.3 est en France ? OK mais le Hamas aussi, ce 9 Cube est une bande de Gaza, tout comme les banlieues de grandes villes sous le joug des islamistes qui ont pour alliés collabos les criminels Nupes LFI de Mélenchon.
C'est quoi l’horreur, le fascisme islamiste, l’islamonazisme, le génocidisme antisémite antijuifs contre les populations d'Israël, soutenu et approuvé par nos malades mentaux criminels Nupes EELV et leur fou furieux Mélenchon qui renvoie Hitler à un simple garnement turbulent de cour de récré ?
C'est ce massacre terroriste perpétré en Israël et massacrant encore et comme toujours les civils !
Ce sont certains commentaires d’islamistes, d'islamogauchistes antifanazis du Führer Ali Von Mélenchon et la fatma Obono, Nupes LFI soutenant l’organisation terroriste du Hamas sans jamais dénoncer ses atrocités !
C’est de vouloir justifier l’injustifiable pogrom perpétré en Israël par la mort de civils à Gaza !
Combien de civils innocents israéliens seraient morts sous les milliers de roquettes tirées depuis Gaza - sans leurs abris ou dôme de fer ?
Quelle crédibilité apporter au chiffre des morts à Gaza quand on connaît la manipulation sur l’hôpital et que ces chiffres ne dépendent que du ministère de la Santé du Hamas, parti facho nazi islamiste ?
Comment justifier que les auteurs du massacre du 7 octobre sont bien en sécurité dans leur abris de luxe alors qu’ils n’ont rien prévu pour leur population si ce n’est d’être appelé “martyrs” et leur servir d’outil de propagande médiatique !
L'horreur est sous nos yeux et même chez nous, les complices des tueurs du Hamas ont infiltré l’AN en toute impunité et protection du pouvoir diabolique macronien.
Rédigé par : sylvain | 23 octobre 2023 à 10:49
@ Achille | 23 octobre 2023 à 07:58
« Concernant Joséphine Baker, c'est une grande dame qui aimait la France et l’a servie fidèlement pendant la dernière guerre. »
Nous sommes d'accord.
Notons au passage que l'uniforme qu'elle a porté un temps était celui des États-Unis d'Amérique, son pays d'origine, dans lequel elle « ne pouvait pas entrer dans un hôtel et y prendre un café ».
Il est évident qu'elle serait plus à sa place au Panthéon que certaines véritables crapules que d'aucuns rêveraient d'y envoyer.
Rédigé par : Exilé | 23 octobre 2023 à 10:43
"Mais oui, le 9.3 est en France !" (PB)
Meuh non, le 9-3 est en France-Afrique, laquelle France-Afrique ayant déserté les rives du Niger est venue immigrer sur les berges de la Seine.
Bon, ça c'était mon côté taquin.
L'expérience du Boss dans ces deux établissements scolaires procède de la recherche d'une nouvelle pédagogie ; et c'est très bien qu'il ait accepté d'y participer.
Il faut bien voir que l'évolution de l'acquisition du savoir a rendu obsolète l'enseignement traditionnel.
Naguère, il n'y a pas si longtemps, le professeur était un sachant, et bon gré mal gré, il était respecté parce qu'il détenait le savoir et le transmettait.
Avec les moteurs de recherche et plus encore la nouvelle IA interactive, tout a changé.
Il est facile à l'élève de trouver le savoir à n'importe quel moment et en n'importe quelles circonstances, un savoir plus complet que celui que pourrait transmettre le professeur.
Une partie de la perte de respect que subissent les enseignants est liée à cette perte d'autorité que donne implicitement le savoir.
Le lycéen moyen, surtout s'il n'est pas de nature intellectuelle, cherche à entrer dans la vraie vie.
Il est en recherche d'exemples ou de modèles du vécu qui pourrait lui donner une ouverture sur une société de plus en plus rapidement évolutive. L'école étant par nature plus statique.
Dans l'enseignement supérieur, universités et écoles d'ingénieurs, il est fait de plus en plus appel à des professionnels pour des séminaires de mise en application concrète des savoirs plus théoriques. Je parle des disciplines scientifiques, je ne connais pas les autres.
Cela s'ajoutant aux stages de longue durée qui sont la règle.
Il manque dans les lycées et collèges une plus grande immersion dans la vie active. Les stages de quelques jours faits pendant le lycée sont nettement insuffisants.
Il reste à trouver une façon de transmettre le savoir en complément des informations données par les moteurs de recherche.
Cela demande beaucoup de capacités scientifiques et de qualités humaines que ne peuvent détenir les seuls enseignants, et la participation d'intervenants autres que les professionnels du transfert de savoir est indispensable.
C'est dans cette recherche d'une autre façon de transmission "du savoir, du savoir faire et du savoir être" (*) que se situent les deux interventions de Philippe Bilger.
(*) cette formule a été largement utilisée par les pédagogistes pour détruire l'enseignement traditionnel, sans être capables de le remplacer par un nouvel enseignement, si on en juge par les résultats des tests de savoir de nos élèves en comparaison de ceux des autres pays.
Rédigé par : Tipaza | 23 octobre 2023 à 10:16
@ Tipaza 23h17
"Le séparatisme dans une société est aussi une forme de tremblement de terre métaphorique."
J'ai souvent pensé au "séparatisme" à chaque fois, le dimanche, que je suis allé à la cathédrale-basilique de Saint-Denis quasi enchâssée dans un environnement mahométan.
Le dimanche matin, il y a marché devant ce joyau de la chrétienté et on découvre une pullulation de femmes voilées y faisant leurs courses. Quelques rares fidèles continuent de fréquenter la basilique qui, peut-être un jour deviendra musée... ou mosquée ?
Rédigé par : caroff | 23 octobre 2023 à 10:08
À n'en pas douter, opération sélective certaine de soixante élèves de terminale soigneusement désignés pour donner une bonne image de l'école de Noisy-le-Grand, 93. Mais au fait, qu'en est-il des autres 1000 élèves environ, non représentés et tenus à l'écart à cette conférence ? Auraient-ils quelque chose en moins à ne pas montrer ?
Ce constat si élogieux n'aurait pas été le même sur des écoles du 9.3 à Bobigny, Saint-Denis, Drancy, Sevran, Aubervilliers... À moins de faire un tri parmi les meilleurs élèves et d'en choisir une trentaine sur 1000 tout au plus.
Rédigé par : Ellen | 23 octobre 2023 à 08:17
@ Exilé | 22 octobre 2023 à 20:20
« Vous riez, mais savez-vous que par exemple Paul Bert, dont des établissements scolaires portent le nom, est un théoricien du racisme, un vrai de vrai, lui, auteur d'ouvrages dont deux lignes suffiraient de nos jours à envoyer leur auteur aux galères ? »
Il existe même une rue Paul Bert à Lyon (assez importante car elle fait 2,6 km de long) que je connais bien vu que mes parents avaient un appartement dans une rue voisine. Il est étonnant que le présent maire Grégory Doucet n’ait pas pensé à lui changer son nom. Mais il semble plus préoccupé par l’écologie que par l’histoire de France. Moi-même pendant longtemps je me suis demandé qui était ce fameux Paul Bert, sans plus m'y attarder.
Concernant Joséphine Baker, c'est une grande dame qui aimait la France et l’a servie fidèlement pendant la dernière guerre. Elle mérite bien son entrée au Panthéon "des grands hommes".
Rédigé par : Achille | 23 octobre 2023 à 07:58
Une soixantaine d'élèves de terminale ont participé à la conférence. Que faisaient les autres élèves de terminale de ce lycée ? Si j’étais joueur, je parierais qu’ils étaient en train d’écouter du rap anti-France. Les yeux dans le vague, ils restituent par coeur les ritournelles absurdes et démagogiques.
Une soixantaine d’élèves sont encore sains et saufs, soyons optimistes ! Congratulations ! Buffet halal et orangeade d’honneur !
Mais pour d’autres élèves, pas de conférence, le silence enveloppe le phénomène du harcèlement, le nivellement vers le bas imposé par les pédagogistes qui ont baissé les bras face à la drogue.
Rédigé par : Vamonos | 23 octobre 2023 à 04:49
@ caroff | 22 octobre 2023 à 11:35
""La Seine-Saint-Denis, c'est la Californie sans la mer"
E. Macron, le 26 mai 2021"
Et c'est en Californie que se trouve la faille de San Andreas qui provoque régulièrement des tremblements de terre dévastateurs et qui dans un avenir incertain, mais que certains disent proche, provoquera LE grand séisme, appelé The Big One, qui séparera la Californie du reste des USA.
Finalement Macron n'a pas tort avec sa comparaison.
Le séparatisme dans une société est aussi une forme de tremblement de terre métaphorique.
Rédigé par : Tipaza | 22 octobre 2023 à 23:17
@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2023 à 08:22
Complément !
Si en écrivant : "Une France qui allait à la messe, la France des EDF" par EDF vous entendez Eclaireurs de France, pas Electricité de France, vous êtes mal informé, c'est pourtant facile d'aller vérifier sur Wikipédia.
Car voici la différence :
"L’association des Éclaireuses Éclaireurs de France (EEDF ou les Éclé·es) est un mouvement de scoutisme laïque inscrit dans l’éducation populaire et agréé comme complémentaire de l’École publique. Notre mission : Contribuer à construire […]
*Les Scouts et Guides de France sont un mouvement catholique de jeunesse et d’éducation populaire. L’association est accueillante pour toutes et tous, sans distinction de nationalité, de culture, d’origine sociale ou de croyance."
La France qui allait à la messe ne sont pas les EDF !
Certains y allaient bien sûr, mais c'était un choix individuel, qui n'était pas le mien !
Si je ne l'ai pas déjà écrit, Xavier, pour m'expliquer, mon épouse disait toujours à ses amies qui lui demandaient comment elle faisait pour vivre avec un zèbre comme moi :
"Ingénieur ça rime avec pinailleur, j'aime bien !"
Comme vous avez pu le constater ici je pense, même si dans votre cas vous n'aimez pas bien !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 octobre 2023 à 22:58
@ Achille | 22 octobre 2023 à 08:07
« À noter que parmi les anciennes élèves de ce lycée figurent Marine Le Pen et Marion Maréchal. Mais il s'agit d'un pur hasard. :) »
Vous riez, mais savez-vous que par exemple Paul Bert, dont des établissements scolaires portent le nom, est un théoricien du racisme, un vrai de vrai, lui, auteur d'ouvrages dont deux lignes suffiraient de nos jours à envoyer leur auteur aux galères ?
http://une-autre-histoire.org/paul-bert/
Chose piquante, quand l'ineffable ministre Najat Vallaud-Belkacem avait lancé une campagne de dénonciation du racisme, le lycée parisien Paul Bert y avait participé à travers son site Internet...
Voilà par exemple ce qui pourrait en rester :
https://marieroscouet.wixsite.com/josephinebakerpb
Mais Paul Bert, ayant appartenu à une société occulte et non pas à l'AF, ne pouvait en aucun cas être soupçonné d'avoir commis une abomination de la désolation...
Rédigé par : Exilé | 22 octobre 2023 à 20:20
Merci pour ce billet optimiste.
Noisy-le-Grand est limitrophe du Val-de-Marne. Une partie de cette ville est calme et plutôt résidentielle mais par ailleurs une autre partie est une grande enclave du 9.3 telle qu'on nous décrit (hélas) ces banlieues.
J'ai habité tout près de cette commune et donc j'ai pu en connaître les problèmes qui se sont sans doute aggravés depuis si j'en juge par les dernières émeutes.
Vos rencontres avec de jeunes lycéens curieux, bien élevés, qui posent des questions intelligentes, est très rassurante sur l'avenir pour la mamie que je suis.
Toutefois, je me demande si la comparaison entre des jeunes d'un lycée public de Saint-Cloud avec des jeunes ados de bonne éducation d'un lycée privé catholique de Noisy-le-Grand ne tient pas au fait particulier que le lycée de Noisy était privé.
C'est triste pour tous les jeunes bien éduqués (et il y en a) dont les parents n'ont pas les moyens de les inscrire dans un lycée privé.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 octobre 2023 à 20:01
En lisant ce billet - éloge du racaillistan qu’est le 9 cubistan, j’ai tout de suite repensé à cette aventure d'un diplomate reçu en URSS, à qui les autorités soviétiques avaient fait visiter sur un parcours officiel seul autorisé, la réussite architecturale du communisme : des façades repeintes à la va-vite, des volets revernis sur une face seulement le temps de la visite, tous ces enduits s'effilochant dans les semaines qui suivaient ce parcours-entourloupe ; le diplomate de retour chez nous vantant les réussites du socialisme.
De même pour l’équipe gauchiste de Sartre et ses acolytes revenus d'URSS qui nous intimaient l’ordre d’imiter sans perdre de temps ce « modèle social ».
Georges Marchais qui demandait à sa Liliane de « faire ses valises » pour aller rejoindre ce paradis du prolétariat communiste, blagounette de Le Luron qui image bien la bêtise humaine endoctrinée par les gourous communistes.
Notre hôte a sûrement dû être téléporté dans ces « endroits merveilleux » qu’il cite dans son billet, il n’a pas pu voir toute la misère sociale, la détresse, la peur et l'islamisme qui y règnent en maître, les de souche blanches ayant fui ce vaste coupe-gorge arabo-africain au record de crimes impressionnant, plaque tournante du trafic mondial de drogue.
Il n’a vu que le politiquement correct montrable, en faisant l'effort de gratter le vernis de surface, il se serait rendu compte que la sous-couche était en état de putréfaction avancée mais en avait-il le temps, et lui aurait-on laissé le faire ?
Après l'hommage à la madone du Poitou, ce billet m’inquiète, aurait-il senti le vent du gauchisme tourner dans le bon sens, entre-t-il en repentance pour gagner du galon islamogauchiste en vue des futures élections ?
Le Marseillistan qui a lu ce billet à la gloire du saindenikistan attend à son tour les bonnes grâces de notre cher Philippe, osera-t-il s'y soumettre ?
Rédigé par : sylvain | 22 octobre 2023 à 18:25
Mais que voilà une excellente initiative !
Cela étant, les abrutis qui ont installé cette monstruosité métallique peinte en bleu par-dessus je ne sais quel "établissement scolaire", comme on dit, méritent les peines les plus infamantes et les plus moyenâgeuses.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 octobre 2023 à 18:18
« Et qu'on m'épargne la dérision, comme si j'ignorais que tout le 9.3 n'est pas aussi salubre et sauvegardé que ce secteur de Noisy-le-Grand mais pourquoi irais-je faire la fine bouche devant cet îlot social, urbain et éducatif ? » (PB)
Sans aucune dérision évoquons un autre lycée représentatif du 9.3 :
"L'intrusion impromptue d'un membre de la société civile dans une unité pédagogique telle que le lycée Louise Michel, implanté dans une ZEP caractérisée chez les apprenants par une forte mixité culturelle souvent hermétique aux concepts éducatifs normés de l'administration, qu'ils soient d'ordre disciplinaire, civique, linguistique ou moral, soulève de facto une problématique de gestion d'un risque de niveau élevé de conflictualité apprenants/enseignants, auxquels cet intervenant extérieur est assimilé et implique que, pour éviter toute issue létale, cette visite ne pourra se faire que selon des modalités définies par le rectorat.
Ce dernier tient à rappeler que, du fait du parrainage du lycée par une pétroleuse célèbre, dont tous les apprenants connaissent par cœur les exploits mieux que les Fourberies de Scapin et souhaitent ardemment (c'est logique) les imiter par esprit ludique mâtiné d'une pointe de lyrisme révolutionnaire, le lycée a subi plusieurs ignitions délibérées, dont les dégâts causés par le dernier ne sont pas encore réparés, d'autant plus que le Département et les assureurs n'ont pas trouvé de terrain d'entente pour payer les dixièmes travaux du genre.
En conséquence, du fait de la métastabilité de l'hyper-sensibilité émotionnelle des apprenants, un déclencheur verbal d'apparence anodine pourrait faire passer instantanément des apprenants en état profond de rejet du savoir vers celui de dispersion énergétique paroxystique, ce qui implique que l'intervenant auquel il sera conseillé d'éviter des sujets clivants tels que le Cid ou Godefroy de Bouillon pour éviter tout drame, sera invité à soumettre au rectorat un synopsis de sa communication de préférence à partir de sujets consensuels tels que les mélodies rythmées afro-américaines sur fond de percussions, les rencontres sportives mettant en œuvre un référentiel bondissant podo-propulsé, l'étude des débouchés du marché de l'import d'herbes médicinales marocaines ou bien les diverses procédures alternatives de démarrage de véhicules automobiles de forte cylindrée ou bien encore les différents types de boxe thaïe ou bien même l'art des graffiti de Lascaux à Villetaneuse, etc.
Bien entendu, du fait de la totale liberté d'expression qui est le fleuron de notre système éducatif et universitaire, l'intervenant pourra choisir parmi ces thèmes celui qu'il maîtrise le mieux."
(Cum grano salis)
Rédigé par : Exilé | 22 octobre 2023 à 18:17
On joue, chez Justice au singulier, depuis quelques billets, la valse lente sous les applaudissements de quelques commentateurs habituels… nous voilà rendus non pas dans le 9.3 mais dans son inverse… en 1939… tout est beau, tout est joli et demain ce sera la fête avec les Jeux olympiques où les visiteurs constateront que la France est un pays de cocagne, sans oublier les élections européennes qui auront du succès pour les meilleurs.
Alors en chantant préparons-nous à montrer avec monsieur Philippe Bilger que la vie est heureuse en Macronie, il suffisait d’y penser et il a osé.
Rédigé par : Ugo | 22 octobre 2023 à 17:45
Belle manifestation aujourd'hui place de la République pour la Palestine. Quelques drapeaux tricolores, des gaullistes résiduels qui attiraient la sympathie.
Je n'ai pas vu M. Bilger. Il devait être en retard ou il portait un chapeau et un masque peut-être. Partie remise j'espère car on ne peut être humaniste et ne pas s'opposer à la guerre en cours à Gaza et en Palestine.
Rédigé par : DAUMONT | 22 octobre 2023 à 17:28
@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2023 à 08:22
Vous lisez le billet d'un homme qui vient de faire une petite analyse de ce que sera la France de demain, car ces ados d'aujourd'hui connaissent une version de la France que vous n'avez pas connue, vous ! L'époque du terrorisme, la guerre en somme, comme toute génération en France sauf la période béate où l'on donne le bac avec des 22 sur 20 !
Fallait y penser, nos soixante-huitards ont créé l'intelligence illimitée.
Nous bêtement avions fixé le 20 comme la note sublime, l'inatteignable, des malins ont dépassé l'inatteignable. Nous reléguant parmi les crétins qui rêvaient seulement d'un 18/20 !
Pourtant ce n'était pas dans les habitudes de notre hôte d'être optimiste, il a rencontré ceux de demain, ils seront faits de métal, pas de la mélasse dans laquelle vous vous êtes complu, Xavier.
Elle était belle, elle était douce cette France des bisounours dans laquelle vous avez vécu béat sans rien comprendre de la France ! Ce n'est pas vous qui l'avez reconstruite et magnifiée cette France, c'est ma génération qui l'a refaite, c'est sans doute votre génération qui l'avez réduite à ce qu'elle est malheureusement aujourd'hui, c'était facile il n'y avait pas de danger, seulement prendre en se lamentant !
Avec un peu de chance si je tiens comme me l'a promis mon toubib, je suis bon jusqu'à 100 ans j'aurai même la joie de la voir disparaître cette génération de 68 !
Arrêtez de critiquer, utilisez votre intelligence !
La France avait un empire colonial, oui !
Mais pourquoi se sont-ils laissé coloniser par une poignée de soldats alors qu'ils étaient des centaines de milliers habitués à se combattre entre eux ?
La France ne s'est pas laissé coloniser par les Sarrasins qui avaient colonisé l'Espagne.
Les Romains ont colonisé la Gaule, de là est née la France, tout en conservant son esprit gouailleur et batailleur.
La France a rejeté la colonisation de 1940 à 45, avec l'aide de nos amis américains que nous avions aidés à se décoloniser en 1775.
La France n'est nullement colonisée par les USA, la preuve en est qu'ils viennent recruter nos ingénieurs, c'est cette vanité de nos commerciaux et énarques qui sont incapables de vendre à l'étranger.
On ne submerge pas un pays avec les 10 % d'une population musulmane et africaine.
Les chiffres ont un sens, encore plus que la parole !
Cette époque 1970 à 1990 rentrera dans notre histoire comme "l'ère des pleutres !" L'ère d'hommes qui sont faits de cette molasse, même entre les jambes.
Mais il n'y a que votre genre de Français qui porte un bandeau, préférant ne pas voir, acceptez que le pétrin c'est vous qui en tourniez la manivelle.
Regardez-vous dans un miroir Xavier et dites-moi ce que vous y avez vu, pas un guerrier c'est certain ! Puis demandez-vous : "Qu'ai-je fait pour mon pays ?"
Ne cherchez pas, la réponse est "rien", vous ne faites que le salir ! Et vous n'êtes pas le seul sur ce blog à le faire !
Cette France d'aujourd'hui existe depuis plus de mille ans, quand vous l'analysez pensez à ces mille ans, la France n'est pas seulement celle des dernières 24 heures en cours !
Il y a un pôle d'espérance dans ce monde, un trio qui répond toujours au secours du monde, USA/Grande-Bretagne/France. Ce monde est en fonction sous nos yeux, ce qui se passe va nous permettre de retrouver ce trio.
Il faut des leaders dans ce monde, des leaders élus, pas imposés !
Qui avons-nous contre ?
- Des Russes qui manquent d'enthousiasme en suivant Poutine, à la manière des esclaves, d'où leur supposé culture "slave" qui n'est qu'une copie de la nôtre !
- Xi Jinping dont le pays est incapable de faire quoi que ce soit sans nous copier : automobile, porte-avions, transistors, TGV, Airbus et pourtant dans ce cas ils avaient inventé le cerf-volant il y a 5000 ans et n'ont même pas songé à en faire un planeur.
J'ai appris à piloter un planeur en 1949 à 19 ans ! Ça ne m'a pas pris 5000 ans pour le faire !
Ils ont inventé la route de la soie, à propos c'est quoi la route de la soie à l'époque du nylon ?
Les Chinois seront toujours un demi-siècle derrière nous, ils ne savent pas inventer, ils ne savent que copier. Certes ils se sont permis de classer nos formations d'université, nos matheux, à la mode de nos journalistes ignares : critiquer sans rien savoir. Se projeter dans les médias en n'exposant que leur ignorance et leur cabèche, ce n'est que du m'as-tu-vu, rien d'autre !
La révolution industrielle a débuté en GB en 1750, 200 ans plus tard les Chinois l'attendaient toujours !
- Les musulmans eux dépendent entièrement de nos scientifiques et ingénieurs, ils sont pourtant les héritiers de l'Egypte des pharaons et des Perses !
- Les Sud-Américains qui sont tous, tous, des coloniaux qui ont éliminé des civilisations entières qu'ils ne comprenaient pas : Incas, Nazca, Aztèques !
Et ils élisent un taulard au Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, qu'on sache ce n'est pas un nom de souche inca ou autres sud-américains, plutôt un fidèle descendant de Fernando Cortés de Monroy Pizarro Altamirano, conquistador espagnol, né en 1485 en Espagne près de Séville.
Et c'est ce genre de conquistador qui prétend nous donner des leçons de civilisation alors qu'ils continuent à éliminer les quelques peuplades locales qui ont survécu au plus grand génocide de l'histoire humaine ?
- Les Africains qui ne parviennent pas à se libérer de la corruption qui les condamne à l'immobilisme, et pourtant ce n'est pas l'intelligence qui leur manque !
Quelqu'un a compris, le Maroc :
Depuis 1948, l’École polytechnique entretient des liens étroits avec les établissements d’enseignement supérieur et de recherche marocains les plus prestigieux. Après vingt années de collaboration, les élèves polytechniciens marocains représentent l’une des nationalités les plus représentées parmi les étudiants internationaux sur le campus de l’X.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce et Arts et Métiers France s’associent en créant l’Ecole Arts et Métiers campus de Rabat (EAMR) pour former les futurs leaders des industries responsables du Maroc.
Ce n'est pas par hasard que le roi du Maroc a choisi nos deux plus vieilles écoles d'ingénieurs.
Pas étonnant qu'il se tienne à distance du capharnaüm de MBS !
De nous deux, c'est vous le vieux Xavier, vous oubliez l'histoire du monde et l'évolution !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 octobre 2023 à 17:02
« Mais oui, le 9.3 est en France ! » (PB)
Certes, certes... Mais cette formulation, à elle seule, contient l’affirmation que le 9-3 n’est plus tout à fait en France. Pourquoi écrire « le 9-3 » ? Pourquoi ne pas appeler par son nom le département de Seine-Saint-Denis ? Vous viendrait-il à l’idée d’écrire que Ré - l’île de Ré pour les Parisiens - est dans le 1-7 ? Cette appellation 9-3 a été inventée par les racailles - les « cailleras » - qui demeurent là dans un but communautariste et pour marquer « leur » territoire, pour s’emparer d’une terre de France. L’employer, c’est quelque part reconnaître le bien-fondé de cette revendication impossible à entendre.
Votre harangue en faveur du renouveau de la France, de celle qui était la nôtre et celle de nos parents jusqu’à la révolution de 1968 - « révolution » est le terme qui convient le mieux à cet événement néfaste -, est salutaire. Claude Luçon l’a dit mieux que je ne saurais le faire... Mais elle s’appuie néanmoins sur une observation extrêmement partielle de la situation et omet ses évolutions récentes. Aujourd’hui, la chienlit qui ravage les banlieues depuis plus de quarante ans s’installe aussi dans nos villes et nos villages (cf les émeutes de juillet...).
Inutile d’argumenter longuement sur le fait que Saint-Cloud est une commune exceptionnelle. Tout le monde en convient. Que son lycée huppé maintienne une qualité elle aussi exceptionnelle n’a rien d’étrange. Que l’équipe pédagogique de celui-ci soit remarquable, rien de plus normal...
Une même singularité à Noisy-le-Grand est à première vue plus étonnante. Cette commune-champignon - sa population est passée de 16 000 habitants en 1960 à plus de 70 000 aujourd’hui - n’a strictement rien de commun avec Saint-Cloud. La mixité sociale y est identique à celle des autres communes de Seine-Saint-Denis. Sa relative tranquillité - un agent municipal y été agressé cette semaine par des tirs de mortier... - est-elle due à sa situation géographique, à l’extrême-sud du département, à une moins grande facilité de déplacement des bandes vers cet endroit excentré, à un meilleur maintien des services publics et en particulier des effectifs des forces de l’ordre ? Il faudrait mener une enquête sur place pour tenter de comprendre.
Alors pourquoi notre hôte a-t-il pu constater des similitudes entre les lycées de ces deux villes ? L’explication coule de source : il n’y a pas nécessairement de corrélation entre la qualité d’un établissement scolaire et le climat social de son environnement. À Mantes-la-Jolie, par exemple, le lycée Saint-Exupéry, qui jouxte le « territoire perdu » du Val Fourré, est classé parmi les meilleurs d’Île-de-France. Son voisin, Jean Rostand, connaît les pires tracas...
Sans pour autant vouloir en faire la seule cause, dans ces établissements à problèmes la qualité de l’équipe pédagogique n’aurait-elle pas une quelconque responsabilité dans leur situation ? Une minorité de professeurs ne sont pas à la hauteur de leur mission. Certains par idéologie, beaucoup d’autres parce qu’ils ont été nommés là sans avoir le formation et/ou l’expérience nécessaires pour être plongés dans un tel bain. En ce qui les concerne, même si beaucoup d’entre eux baissent aussitôt les bras, se désintéressent de leurs élèves et demandent leur mutation dès le jour de la rentrée scolaire, ce ne sont pas eux seuls qu’il convient de montrer du doigt, mais les services du ministère de l’Education nationale, qui, trop souvent, se contentent de remplir des cases sans se soucier de ceux qu’ils y mettent.
Ce je-m’en-foutisme structurel va en s’aggravant et, encore plus que les bas salaires - ce dont, pour ma part, je me permets de douter eu égard aux avantages liés au statut de ces fonctionnaires -, explique le peu d’engouement pour le métier d’enseignant.
Si l’on veut que les profs redeviennent le fer de lance de la République dans ces zones en déshérence, il faut revoir de fond en comble leur formation pour qu’ils y arrivent « blindés ». Ce qui exige, non plus un dialogue, mais un combat avec les organisations syndicales, infestées de gauchistes, de laïcards et de défenseurs des « avantages-zaquis ». Même question qu’hier (19 :52 sous « Heureux pour Ségolène Royal... ») : Attal a-t-il la carrure ?
Rédigé par : Serge HIREL | 22 octobre 2023 à 13:03
"La Seine-Saint-Denis, c'est la Californie sans la mer"
E. Macron, le 26 mai 2021
Rédigé par : caroff | 22 octobre 2023 à 11:35
Monsieur Bilger,
Expérience intéressante. Je vous suggère de réitérer dans un établissement public de Saint-Denis, Stains ou Aubervilliers, si vous parvenez à trouver un seul enseignant dans de tels établissements qui accepte de vous adresser la parole.
(Par public, je précise d'enseignement général public sans condition d'accès - ne nous faites pas le coup de vous épater de la bonne tenue de la maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis.)
Vous nous direz quelle est la proportion d'enfants qui se considèrent français avant tout dans cet établissement non privé non catholique.
La Seine-Saint-Denis est-elle la France ? La France de demain, bien sûr, d'où nous viennent les élus LFI les plus antisémites, d'où les juifs ont dû pratiquement totalement décamper pour ne pas être harcelés et agressés.
Vous pouvez bien trouver « condescendant le regard sur la jeunesse habitant en Seine-Saint-Denis », vous vous égarez avec cette opposition: « J'ai toujours jugé un zeste condescendant le regard sur la jeunesse habitant en Seine-Saint-Denis qui n'est pas faite que de voyous, de drogués et de trafiquants mais aussi de talents, notamment pour l'oralité ». Si la Seine-Saint-Denis est très majoritairement criminelle, ce n'est pas parce que sa population serait globalement dénuée de talents. C'est parce que le modèle social et culturel qui paye, c'est la criminalité, et c'est d'autant plus vrai pour les talentueux.
Il faut arrêter de prétendre que la délinquance existe du fait de la pauvreté ou de la bêtise, que ce serait le moyen d'expression de ceux qui ne savent pas s'exprimer. C'est faux et absurde. La criminalité devenue norme départementale, c'est parce que c'est possible, facile et rentable, au moins à court terme.
Rédigé par : Marcel P | 22 octobre 2023 à 11:22
Merci et bravo.
Rédigé par : Lambda | 22 octobre 2023 à 09:53
Voilà qui mérite approbation et admiration au serviteur de la parole qu'est notre hôte.
Oui, il est possible d'avoir foi en ce que Haïm Korsia nomme la France, ce rêve qu'on construit, qui place notre Constitution comme garantie de coexistence des différences, devenues alors ces piliers qui fournissent poids et contrepoids, chacune de leur côté unie au témoignage de la valeur objective des faits observés, verbe consolidé d'une parole qui se tient debout :
"Dieu veut qu'il y ait toujours deux témoins, l'un d'un côté, l'autre de l'autre, pour consolider le verbe, qui est l'expression d'un fait, pour lui donner, par l'intermédiaire d'une double constatation, une valeur objective : voilà ce qui est arrivé, voilà ce qui est, nous sommes deux, chacun de notre côté pour l'affirmer et pour le confirmer, et nous ne faisons qu'un en ce témoignage. Nous fournissons le poids et le contrepoids, et la Parole est là au milieu qui tient, qui se tient debout."
Introduction à L'Histoire de Tobie et de Sara, pièce de théâtre en trois actes de Paul Claudel
Rédigé par : Aliocha | 22 octobre 2023 à 09:43