« Le 9.3 est en France ! | Accueil | Le président a su quitter le "en même temps", bravo ! »

24 octobre 2023

Commentaires

Claude Luçon

@ Xavier NEBOUT | 27 octobre 2023 à 08:07

Moi qui me croyais un as du pinaillage, je suis humble devant vous, Serge Hirel, Robert Marchenoir et quelques autres qui me réduisent au niveau de concierge :(

À partir de ce jour je ne parlerai que de pétrophysique, du Nigeria, de l'Ogaden et de l'animisme, au moins ça devrait limiter la concurrence ! Grrr !

Xavier NEBOUT

Cher Kangourou,

L'essence du scoutisme est la religion.
L'éclaireur ne s'entend pas au sens militaire, mais spirituel. L'aspect militaire est le jeu qui conduit à l'autre. Là est le trait de génie de Baden-Powell.

Le scoutisme a basculé avec le gauchisme dans les années 60, plus tôt chez les SDF que les EDF pour ressusciter avec d'anciens chefs avec les Europe notamment, les SUF n'étant qu'une imposture ex nihilo, les ENF et autres mouvements traditionalistes.

Notre coin étant parfait pour faire des camps, j'en ai vu passer un sacré nombre, depuis le camp de SDF que j'ai viré car les chefs et cheftaines s'envoyaient en l'air dans leurs tentes pendant que les drôles se filaient des coups de poing dans la figure, aux super-tradis qui avaient retrouvé le salut brandi, peu leur important de passer pour des nazis.

TAPIR


Claude Luçon

@ Xavier NEBOUT | 26 octobre 2023 à 16:27

Cher Tapir,
J'ai quitté le scoutisme en 1948, depuis il a dû beaucoup changer, je pense :)
Salut
Kangourou

C'était de la disparition des religions dont je parlais, pas de scoutisme.
Je crois que les religions, comme les royautés, sont des étapes dans l'évolution du monde.
Le problème est : où va ce monde ?
La Nature a perdu le contrôle de sa propre maturité, espérant que l'ethnie Homo scientificus, issue de la Nature, remplacera bientôt celle de Homo politicus, issue de tous les médias de tous pays !
Où l'on verra enfin Homo sapiens revenir et éliminer Homo deblatericus suite à une erreur de chromosome d'ADN en 1968 !

Elon Musk a raison de préparer Mars ! Au cas où...
Au cas où Poutine se tromperait de bouton rouge par exemple en expliquant à des gamins russes de 7 ans comment l'arme nucléaire fonctionne !
Il les a déjà formés à la Kalachnikov et leur a appris à dénoncer au FSB leurs parents qui l'ont critiqué !

Xavier NEBOUT

@ Claude Luçon
"Il a fallu 1905 ans pour nous libérer de la dictature chrétienne"

Dommage que vous n'ayez pas compris que le sens du scoutisme était religieux même dans un mouvement laïque. Baden-Powell avait été très explicite à ce sujet.

Certes, l'Eglise aura tout fait pour disparaître, mais il faut passer outre. Les réguliers n'en pensent pas moins, et il n'est jamais trop tard pour remettre les choses à plat, ne serait-ce qu'en repartant de l'Inde éternelle comme Kipling et Baden-Powell.
Au boulot chef.
Tapir.


Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 25 octobre 2023 à 20:49

Persistez ! Persistez !
De toute façon ni vous ni moi n’en verrons l'issue !
Il a fallu 1905 ans pour nous libérer de la dictature chrétienne, après la tentative vaine de 1789 !
Avec les moyens de communication d'aujourd'hui ça devrait aller plus vite, déjà environ 1400 ans passés ça devrait moins tarder à nous libérer de l'Islam !

Après tout vous aurez peut-être la chance de vivre la chose. Moi ? j'en doute !

Alors persistons ensemble dans nos prédictions, à chacun la sienne !
Moi je préfère la mienne ! L'évolutionnisme ou, à la rigueur, l'animisme.

C'est vous qui êtes dans les nuages :)
Moi j'inspectais des trous dans la Terre, jusqu'à 6000 mètres !

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 25 octobre 2023 à 14:09

Je persiste à penser que vous vous trompez. La communauté musulmane soit manifeste son soutien à la Palestine, soit reste étrangement silencieuse, pratiquant la taqîya. Seule une minorité, le plus souvent berbère kabyle, s'est assimilée.
Vous allez voir la multiplication d'actes isolés avec toujours nos penseurs nous demandant de ne pas faire d'amalgame. Il faut écouter Malika Sorel nous expliquant le cheminement actuel.

Serge HIREL

@ caroff | 25 octobre 2023 à 12:29

Ces statistiques sont finalement inquiétantes puisque, si leurs courbes se prolongeaient, elles ne laisseraient aucun espoir de paix entre les deux peuples, les orthodoxes juifs, de plus en plus nombreux, ne souhaitant ni la solution « à deux Etats », ni aucune autre.

Elles sont d’autant plus inquiétantes qu’elles ne prennent en compte, outre les Israéliens juifs, que les « arabes » (comprendre les Palestiniens résidant en Israël, dont ils sont « citoyens »). Or, à Gaza et en Cisjordanie, comme cela est indiqué dans l’article que vous citez, la fécondité des femmes palestiniennes est nettement plus élevée (respectivement 4,5 et 4,1) et il ne fait aucun doute que ces populations, notamment celle de Gaza, contraintes dans des espaces restreints, pauvres aussi, seront de plus en plus attirées hors de ces frontières imposées...

Par ailleurs, les statistiques ne sont qu’un instantané et l’avenir ne leur appartient pas. Rien n’indique combien, parmi les 7 millions de juifs constituant une diaspora active, ne décideront pas, dans les prochaines années, craignant le retour de l’antisémitisme ou désirant profiter de la qualité de vie qu’offre Israël, d’exercer leur « droit au retour » sur la Terre promise (alyah). Rien n’indique non plus si les enfants des juifs ultra-orthodoxes d’aujourd’hui s’inscriront dans les pas de leurs parents...

L’avenir du conflit israélo-palestinien est donc plus qu’incertain... Ce qui est sûr néanmoins, c’est que l’hostilité millénaire entre les religions musulmane et juive n’est pas près de s’apaiser... et qu’Israël, après les tueries du 7 octobre, a le devoir de se prémunir définitivement des tueurs du Hamas, qui égorgent des bébés au nom d’Allah.

Michel Deluré

Notre environnement actuel ne porte certes pas à un optimisme démesuré, de nature à inciter à la procréation mais à bien y réfléchir, en a-t-il été si différemment depuis l'arrivée sur terre d'Adam et Eve ? Notre monde, tout au long de son histoire mouvementée, n'a-t-il pas été en permanence le théâtre de drames d'origine naturelle ou humaine, de conflits localisés ou généralisés accompagnés de leurs lots d'horreurs, de crises économiques, de déplacements de populations ? Et l'humanité a-t-elle pour autant renoncé au fil de ces tragédies à assurer sa survie ? La plupart d'entre nous échangerions-nous d'ailleurs sur ce blog si, épouvantés par les crises ayant émaillé le XXe siècle, nos parents avaient eux-mêmes renoncé à nous enfanter ?

Ce n'est pas en cédant au pessimisme que nous construirons notre bonheur individuel qui dépend bien moins de notre richesse matérielle et de notre épanouissement professionnel que d'autres valeurs non marchandes, au rang desquelles la famille. Là réside l'égoïsme qui consiste à sacrifier la seconde au profit des premiers.

Nous nous trouvons confrontés à des défis importants mais ceux-ci ne sont pas insurmontables pour peu que nous ayons la sagesse de nous donner les moyens de les relever. Le passé a démontré que l'homme en était capable. Exigeons de l'Etat qu'il joue son rôle et attachons-nous à jouer le nôtre.

Que peut-il arriver de plus fort à l'homme que d'avoir un enfant, ce pourquoi en fait il est fait ? Car c'est cela la vie qui ne peut finalement continuer qu'en recommençant. L'homme ne fait que transmettre ce qu'il a lui-même reçu.

Serge HIREL

@ DAUMONT | 25 octobre 2023 à 11:41
« Mes petits-enfants adorent le "Palestine" de Dieudonné (...) Ils écoutent le discours de Mathilde Panot... »

Bon. Et alors ? Qu’en concluez-vous ? que Dieudonné a la voix d’Ulysse, le marchand de sable de « Bonne nuit, les petits », et Panot celle de Blanche-Neige. Emmenez-les vite chez un otologiste... Avant cela, faites-leur écouter Mélenchon. Il a la voix mélodieuse du Père Fouras... sans posséder une parcelle de sa sagesse.

Claude Luçon

@ hameau dans les nuages | 25 octobre 2023 à 09:16
"L'islam ce ne sont pas des pays mais une communauté "über alles". L'oumma."

D'accord sur le über alles, mais pas sur l'oumma !
On sait comment a fini l'über alles :)
L'oumma connaîtra le même sort !

Allez faire le tour des pays musulmans et vous verrez qu'ils sont loin d'être amis.
À commencer par les Marocains et les Algériens !
Les Saoudiens et les Yéménites !
Les Egyptiens et les Libyens !

Nous aussi au bon vieux temps du christianisme, sauf que ça ne s'appelait pas oumma, on ne parlait pas arabe, on ne s'adoraient guère entre Français et Allemands, avant entre Anglais et Français...
Résultat : disparition de la religion ! Les églises sont vides.
L'islam suivra, les mosquées feront de même !

D'autant plus qu'avec le smartphone on peut parler au père Transistor et ses saints, les Microchips ! Ethernet aidant tout un chacun peut parler personnellement au Ciel ! Un peu comme les animistes parlent aux esprits de leur ancêtres !
Avec la microbiologie c'est du genre : "plus c'est petit, plus c'est ancien !"
Comprenez ADN !

En creusant, de plus en plus profond, je rencontrais mes ancêtres de plus en plus anciens :)
J'ai même récupéré un de mes ancêtres, pétrifié, au Sahara, j'ai toujours sa colonne vertébrale en forme de spirale ! Je l'ai entouré de roses des sables avec un bout de bois aussi pétrifié pour vénérer son âme, chez moi !
(C'est vrai !)

Ugo

Encore une fois notre psychopathe pervers narcissique est en train de faire n’importe quoi. Il ne sait que plaider sa cause au travers de celle des autres… nous avons eu Ganelon*, dans notre histoire aujourd’hui son successeur loge à l'Elysée.

*Il est le beau-frère de Charlemagne dont il a épousé la sœur de qui il a eu un fils, ce qui fait de lui le beau-père de Roland qu'il trahit en le mettant à l'arrière-garde qui devait se faire attaquer à Roncevaux. Pour cette raison, il est d'une certaine manière devenu dans la tradition française l'archétype du félon, du traître et du lâche.

Xavier NEBOUT

Le paysan de 80 ans travaille jusqu'au bout tant il ne lui viendrait pas à l'idée de regarder ses petits-enfants travailler et ne rien faire.
Il mourra entouré des siens.

Sur une autre planète, les "vieux" se font une croisière pendant que les enfants travaillent à 1 000 km de chez eux, carrière oblige. À la fin, on quittera soudainement l'Ehpad pour mourir à l'hôpital "comme tout le monde".

Vous avez parlé de civilisation ?

sylvain

@ Exilé | 25 octobre 2023 à 11:02
"Mais que ce soit aujourd'hui en Israël, et peut-être demain en France"

Le "peut-être" est de trop... en Israël, et demain en France...
Y aura toujours assez de gauchistes Nupes macroniens pour s'en charger.

caroff

À propos de naissances et donc de démographie, il est bon de souligner son importance dans les choix politiques en Israël.

"La population d'Arabes en Israël était estimée en 2018 à 1,878 million, ils représentaient 20,9 % du total de la population du pays (8,972 millions), les 6,668 millions de Juifs constituant 74,3 % de l’ensemble. La seconde donnée, récente mais fondamentale, est l’inversion des courbes de croissance démographique. Jusque dans les années 1970, en Israël, les femmes arabes avaient 7 enfants en moyenne. Depuis, comme dans tout le monde arabe, la transition démographique a ramené le taux de fécondité à un niveau bien plus bas (3,11), inférieur à celui des femmes juives (3,16). Ces comparaisons ont des conséquences politiques : il n’y a plus de risque qu’en quelques générations la population arabe devienne majoritaire en Israël, rendant obsolète la crainte éprouvée par les Juifs jusque dans les années 1980.
Le taux de fécondité des femmes juives n’est pas sans conséquence politique non plus : sa progression résulte de la croissance de la population religieuse, où les familles comptent en moyenne six enfants dans la communauté ultra-orthodoxe (environ 11 % de la population), et quatre chez les sionistes-religieux (environ 10 % de la population). Cette évolution de la démographie juive explique largement la domination de la droite lors des consultations électorales. Ce qui signifie que, du côté israélien, les partisans de la solution à deux États — la création d’un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël — sont de moins en moins nombreux, et les adeptes de l’annexion (des territoires palestiniens) de plus en plus influents."
https://www.areion24.news/2019/10/10/la-demographie-lautre-face-du-conflit-israelo-palestinien/

Une autre remarque est que le niveau de vie des Arabes israéliens est sans commune mesure avec celui des Arabes égyptiens ou pire de celui des Syriens.
Pour mémoire le PIB/hab d'Israël est de 43 600 $,(2020) celui de l'Egypte est d'environ 3 500$ (2020) et celui de la Syrie aux alentours de 500$.

DAUMONT

Mes petits-enfants adorent le "Palestine" de Dieudonné en voix Nougaro.
Ils écoutent le discours de Mathilde Panot à l'Assemblée avec ferveur comme ceux de Clare Daly au Parlement européen.
Merci les enfants. Ça me change des discours rances.

Lodi

En général, les gens disent ne pas juger les autres. S'ils le concèdent, ils ne dévoilent par leurs critères.
Je remarque donc une singularité agréable chez notre hôte. Par contre, il y a une autre chose que je remarque : à une époque, il fallait absolument s'extasier sur les enfants des gens qu'on connaissait, fût-ce vaguement. À présent, certains visiteurs ou professionnels de l'enfance ont la malchance d'être suspects pour un excès d'enthousiasme.
Il y a des modes.

En attendant, j'aimerais qu'on lutte contre le harcèlement scolaire au lieu d'en faire un marronnier.
Tiens, pour éclaircir l’atmosphère, un problème... Les enfants ne trouvent plus de vrais méchants, bien méchants, dans les productions actuelles de la littérature jeunesse.

Exilé

« ...avec cette conviction qu'il y aura toujours quelque chose de plus puissant que la grisaille du quotidien et l'incertitude sur l'avenir : le futur incarné par un enfant. » (PB)

Les tueurs du Hamas en ont été les premiers convaincus, au vu de l'acharnement dont ils ont fait preuve contre eux de façon indicible.

Mais que ce soit aujourd'hui en Israël, et peut-être demain en France, restera-t-il encore de jeunes parents suffisamment forts et confiants malgré tout en l'avenir, pour tabler sur cette victoire sur la mort représentée par une naissance ?

Aliocha

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?
– Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

https://www.poetica.fr/poeme-1277/victor-hugo-enfant/

Le vieillard n'a pas grandi, rejoint la foule manipulée des inconsciences choisies en toute intelligence d'un modèle éconduit pour justifier la rage et le refus, renoncement au repos pour mieux se penser juge et s'octroyer, erreur sans fin reproduite, vengeance et rétribution de toutes les inquisitions.
Le doux regard, pourtant, est là qui voit et indique la voie du père à la mère, fille de son fils devenue pour tous ceux qui retournent à la maison de la raison où nous attend le veau gras, la joie et la rétribution, l'amour enfin, pleine et entière définition de l'humain, conscient alors qu'il est un autre modèle qu'arachnide pour ceux qui auront entendu le doux chant du hautbois, qu'à ce miroir radieux l'enfant aussi a le choix de ne plus suivre l’aïeul jusqu'au bois de la croix qui n'est plus nécessaire, mais celui qui y est cloué pour nous indiquer que désormais aucune autre royauté n'est indispensable en cet accomplissement, vieillards comme progéniture reconnus en silence paisible par celui dont ils sont les enfants.

https://www.youtube.com/watch?v=aJATu9b_cJQ

Exilé

@ Achille | 24 octobre 2023 à 08:39
« C’est peut-être la raison pour laquelle les pays dans lesquels l'Islam est la religion officielle, ne veulent surtout pas de ce mode de vie à l’occidentale qui viendrait perturber leurs coutumes ancestrales où la femme est d’abord une servante docile et obéissante... »

Mais ne nous y trompons pas, ces femmes sont celles qui enfantent les armées des guerriers de l'Islam, dont certains ont déjà commencé de conquérir l'Europe.

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 24 octobre 2023 à 21:39

Je crains que vous ne vous fassiez des illusions. L'islam ce ne sont pas des pays mais une communauté "über alles". L'oumma.

Lodi

Dans l'abstrait, presque tout le monde dit aimer les enfants, ne fût-ce que pour éviter d'être jugé, comme clairement assumé ici, ce qui est honnête, pour changer :

"On est libre, heureusement, de vouloir ou non des enfants mais ce qui m'insupporte - c'est l'un des critères décisifs dans mes appréciations d'autrui - est l'indifférence ou le rejet à leur égard. Si on n'en engendre pas, au moins qu'on les aime !"

Dans le concret, c'est différent.
Se développent des lieux où les enfants sont interdits sans qu'il s'agisse de leur protection :

http://www.couplesfamilles.be/index.php?option=com_content&view=article&id=539:faut-il-admettre-des-lieux-enfants-non-admis&catid=6&Itemid=108

Dans l'abstrait, bien des gens disent qu'ils aimeront leurs enfants, mais concrètement, c'est faux, et pas forcément imprévisible : si des gens ne s'aiment pas, ils auront du mal à aimer leurs enfants.
Je ne dis pas que ce soit obligé, mais enfin, aimer les enfants abstraitement, ou l'idée qu'on se fera du sien, n'oblige-t-il pas à éviter de jouer à la roulette avec sa vie ?
Ce qui me fait penser au cas des maladies graves héréditaires, à la pauvreté et à tant d'autres désavantages, encore.
On critique en toute justice les mauvaises fées des contes, mais quand leur rôle est assumé par les parents, qu'en dire, à plus forte raison ?

L'amour, l'amour, il y a bien des réalités sous le même nom, mais quand au nom de l'amour, on est irresponsable, et qu'on condamne ses enfants à un triste destin, que dire de cet amour ?

Ce n'est pas un amour qui se soucie de l'autre... Drôlement frelaté, est-ce celui qu'on voudrait recevoir ?
Et qu'on ne se privera pas de condamner chez les autres, sauf si ces autres, on y tient trop, et qu'on ne veut donc marquer aucune distance avec eux. C'est donc "gentil".
Enfin, sans guillemets si on fait semblant de rien avec ses parents malgré des choses assez graves, avec guillemets si on s'en autorise pour commettre à son tour ce qui devrait être évité ou le promouvoir chez les autres.

Avoir des enfants n'est pas un devoir, de sorte qu'on puisse toujours dire que si nul qu'on soit, on a du moins essayé. Il ne s'agit pas non plus de jouer à la roulette.
C'est un désir, dont il faut voir s'il ne nuit pas aux enfants. Il est dit qu'un médecin ne doit pas nuire. Combien plus quand on donne la vie, quand on a la responsabilité de l'origine !

Les réussites en ce domaine sont des plus émouvantes. Elles renvoient à l'enfance qu'on a eue ou qu'on aurait désiré avoir, à la vie de famille dont on jouit ou qu'on aurait rêvé d'être capable de créer.
Seulement, cet oasis dans le désert du monde est souvent un mirage dont il ne faut pas faire payer le prix de l'illusion aux enfants. Aimer les enfants, c'est leur proposer de l'eau, pas les gaver de sable.

Tipaza

@ Ugo | 24 octobre 2023 à 16:38

Vous êtes trop aimable ! Too much is too much.
Dans l'atelier du maître il n'y a que des artistes ;-)

Julien WEINZAEPFLEN

@ Ugo | 24 octobre 2023 à 16:38,

Vous me faites très souvent des compliments que je lis sans y répondre. Je fais une exception aujourd'hui pour vous en remercier et vous dire que j'y suis... sensible, et pas seulement par vanité, j'espère.

Claude Luçon

@ Serge HIREL | 24 octobre 2023 à 12:39
"Cette religion deviendra respectable le jour où elle se débarrassera de ces coutumes moyenâgeuses"

Ce n'est pas encore visible, mais c'est en cours et c'est inévitable !
D'un côté l'agonie au Moyen-Orient, le Hamas n'est rien d'autre que l'agonie de l'islam, de l'autre le futur est au Maroc et possiblement en Mauritanie.

Mais ne nous trompons pas, Israël aussi doit se débarrasser de ses fanatiques religieux, ils portent en partie la responsabilité de ce qui vient de leur arriver, à ne songer qu'à eux-mêmes ils ont baissé la garde !
Le peuple d'Israël ne va pas l'oublier et leur demandera compte !

La trouille règne dans le monde arabe, eux aussi ont accès à l'Ethernet !

On ne fait pas reculer les sciences, on a essayé en France avec le nucléaire et les recherches pétrolières, on commence à comprendre l'erreur !
D'un côté on ne sait plus vivre sans smartphone, de l'autre on veut retourner à la vie campagnarde, à la vie primaire, genre de l'émission où un homme et une femmes nus revivent la vie primaire mais avec un hic... sous la surveillance de caméras de télévision ! Dommage qu'il n'y ait pas eu de caméra TV il y a seulement six siècles, Jeanne d'Arc en vedette !

À propos de coutumes moyenâgeuses il nous faut nous débarrasser de LFI !
Ces êtres primaires mode Mélenchon et Obono !

Jérôme

J'aime votre sensibilité genau.
Je dirais, votre hypersensibilité.
Nous transmettons, nous essayons, vous en avez certainement fait des gens bien, malgré tout ce que vous vous supposez d'insuffisances.

Ugo

@ Julien WEINZAEPFLEN | 24 octobre 2023 à 11:43

Vous êtes avec Tipaza les deux artistes de ce blog et vos qualités esthétiques révèlent votre sensibilité hors norme. Vous lire est un moment privilégié que vous nous offrez !

sylvain

À éviter ou à vouloir ?

À éviter : les jeunes blancs de souche cathos qui risquent de voter à droite, fachos en puissance, ben voyons !

À vouloir : de gré ou de force, les djeuns des teucies gazaouïstes arabo-africains hamassistes, hezbollistes reçus à bras ouverts par notre macronie Nupes pour nous faire leur révolution chez nous.
Tous ces djeuns qui sont encore au bled se bousculent aux portillons des guichets de délivrance des visas pour venir aider leurs compatriotes révolutionnaires à accélérer leur lutte sociale contre cette France fasciste raciste, tout en touchant des aides et allocs très généreuses distribuées par ce pays en repentance des méfaits de la colonisation.

C'est-y pas ça une belle djeunesse ? BEN VOYONS !
 
Ils sont pas fous ces djeuns, vaut mieux venir faire la révolution en France, pays islamogauchiste, une police équipée de voitures à cinq marches arrière, une justice complice qui s’excuse en permanence de les avoir dérangés dans leur lutte révolutionnaire, et des partis de gauche qui plaident toujours en leur faveur.

Sans oublier la mafia facho racialiste des tribus indigénistes d’Assa Traoré qui mène le gouvernement et les médias gauchistes aux ordres par le bout du nez.

Faut être fou, débile, maso ou suicidaire pour faire une révolution en Algérie, Maroc ou Tunisie alors que la France aplaventriste repentiste leur en offre une sur un plateau avec des indemnités de déplacement très juteuses.

Ai-je répondu à votre question ? En tous cas c'est mon opinion et je la partage.

genau

Rien d'autre. Au moment où le départ se profile, bienvenu, la figure des enfants devient paroxystique. Ils ont 50 ans au moins, laissent à leur suite traîner des regrets chez le survivant paternel qui pense n'avoir pas fait ce qu'il fallait, pas assez fourni, pas assez choyé, mais jamais pas assez aimé.
Ce qui, aujourd'hui dans la solitude navrée, est l'accusateur suprême, c'est la conscience de ses propres insuffisances ; l'examen sans pitié, d'autant que personne ne le contredit.

L'homme est une bête féroce, il n'a pas plus de qualité que l'araignée qui porte sa progéniture et s'en déleste au moindre danger pour mieux défendre. C'est que l'araignée n'est pas féroce: elle est araignée. L'homme apprend à être féroce, soldat de dictature, dénonciateur de ses parents, dès l'enfance. Les lions ont faim et tuent, les hommes ont appris l'art de confectionner des outils pour tuer de façon à ne pas avoir faim.
Les enfants des bidonvilles sud-américains souffrent, deviennent obsédés par la survie et pataugent dans la saleté, "los olvidados" et les petits Chinois marchent au pas.

Les enfants, confondus souvent avec les pauvres par la chrétienté, sont brièvement des oeuvres de lumière jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils sont des humains. Alors, en toute splendeur, apparaissent l'homme de foule, le vengeur inconscient, le juge et l'assassin, le chef et l'opinant, celui qui marche et celui qui l'a créé, sur le bas-côté, à qui on fournit un bol et intime le silence.

Serge HIREL

@ Achille | 24 octobre 2023 à 08:39
« Allez savoir ! »

Non ! On le sait... et c’est pour cela que l’islam, dans sa dimension politique, n’a pas sa place chez nous. Cette religion deviendra respectable le jour où elle se débarrassera de ces coutumes moyenâgeuses, abjurera sa volonté de régner sur l’espace public et ne sera plus, comme l’Eglise de France, qu’un lobby à prendre en compte.

Claude Luçon

"À propos de l'auteur"

Une vingtaine de livres
Un billet tous les deux jours
Des conférences de deux heures dans des collèges
L'heure des pros
Les Vraies Voix
Plus de 100 entretiens
Plus un tas de conférences et d'interviews, je passe ou ignore quoi d'autre ?

Quand et comment avez-vous, en plus, réussi à faire six enfants ?
Combien d'épouses modératrices pour expliquer tout cela ?
On tremble à l'idée qu'elles auraient pu ne pas être modératrices !
Il y a de l'esclavage derrière tout cela !
Ou Philippe s'est converti à l'Islam ?
Certes ce n'est pas de l'islamisme, ses femmes ne se voilent pas :)

"Si on n'en engendre pas, au moins qu'on les aime !" (PB)

Comment ne pas les aimer quand on rencontre un gamin ou une gamine de 3 ou 4 ans dans un supermarché, qu'on lui sourit et et qu'on voit sa face s'illuminer d'un sourire en retour.
Ou quand un de vos arrière-petits-enfants débarque chez vous pour la première fois, à moins de deux ans, arrive à quatre pattes, s'appuie sur votre genou et vous regarde avec un air disant clairement : "Tu me prends sur tes genoux ou pas, t'attends quoi ?" C'est dévastateur !

Ça devient plus compliqué avec les ados à partir de 15 ans !
Mais il est vrai que de nos jours ce ne sont plus des enfants à partir de 15 ans, ce sont des vieux en puissance à les entendre, ou des révolutionnaires !

Serge HIREL

Je regretterai jusqu’à la dernière heure de la vie qui m’a été offerte de ne pas avoir eu d’enfant... tout en me félicitant qu’il en soit ainsi parce que la vie, dès sa première heure, peut ne pas être un cadeau pour celui qui la reçoit. Offrir la vie est la plus belle des générosités, mais aussi, parfois, la marque du pire des égoïsmes. L’enfant unique, choyé, dorloté, couvé, prisonnier aussi des attentions de sa mère, est-il heureux ? Les frères et sœurs délaissés, livrés à eux-mêmes, témoins des disputes - voire pire - de leurs parents, sont-ils heureux ?

Ce sont pourtant sur ces modèles que se construit notre société d’aujourd’hui, qui considère la famille nombreuse comme une anomalie qu’il faudrait, non plus exhiber, mais, au contraire, ne plus reproduire.
Sans descendance, la vie s’achève dans le regret d’une œuvre inachevée, dans un isolement à la fois reposant et insupportable, dans l’impression maudite de n’avoir servi à rien. Fatigué, vide de toute forme d’espoir, on attend l’autre « délivrance », la mort, le néant.

J’admire l’enthousiasme de Philippe, j’envie son bonheur, je me réjouis de l’ardeur de sa plume pour le décrire... Mais je sais aussi que la fratrie Bilger est un cas exceptionnel, qui bénéficie de la lumière qu’apporte une longue tradition d’entente familiale, du confort qu’offre la bienveillance de ses géniteurs et de l’aisance qu’assurent les atouts matériels d’un environnement bourgeois. On est là bien loin, très loin, de la réalité sociale d’autres fratries...

En soixante ans, en France, la famille traditionnelle a subi un recul gigantesque, sous la pression d’un nouveau modèle de société qui privilégie l’individu, son égocentrisme et la réussite matérielle. Sous la pression aussi de féministes qui ont totalement éradiqué de leurs cerveaux qu’être mère est le destin de la femme. Sous la pression enfin d’un avenir incertain et d’un déclin vertigineux de la dimension spirituelle de notre civilisation.

Certes, on positive la parole. L’enfant doit être désiré, dit-on pour justifier un avortement, alors que la réalité est tout autre : « Pas question de s’embarrasser d’un lardon ! ». Funeste erreur d’une société dont la démographie en berne la conduit tout droit vers son remplacement par une autre, dont la population croît de manière spectaculaire et qui, de ce fait, outre la volonté d’hégémonie de sa religion, se construit un « lebensraum », un espace vital, concept géopolitique fabriqué par le pire fascisme.

Pauvres de nous, qui, depuis plus de cinquante ans, mettons au pouvoir des dirigeants, naïfs ou pervers, prêts à l’accueillir, à lui accorder subventions et passe-droits, qui financent des associations qui l’aident à miner les fondations de notre République, qui confond demandeurs d’asile et clandestins. Des dirigeants dont aucun n’a envisagé ni mené une politique nataliste.

Si, dans la période que le « politiquement correct » oblige à appeler « les années noires », nos parents avaient eu la même attitude que les générations actuelles, beaucoup d’entre nous ne serions pas là en train de disserter sur un avenir que nous ne connaîtrons pas, nécessairement compromis si un sursaut démographique n’intervient pas à brève échéance. Pourtant, à l’époque de notre naissance, la France se trouvait devant un même danger de disparition...

Mais nos pères et nos mères possédaient un bien précieux, la confiance, qu’ils l’aient placée à Londres ou à Vichy. Le chef de l’Etat français avait hissé la « Famille » au même rang que le « Travail » et l’« Honneur ». Trois valeurs qui, aujourd’hui, ont été remplacées par une autre devise, « Chacun pour soi ! », contraire aussi à celle de la République. La confiance n’est plus. Le péril est là... Qui est assez courageux, parmi ceux qui veulent la gouverner, pour souhaiter, inciter, ordonner, exiger de la France qu’elle redevienne la Mère... Patrie ?

Julien WEINZAEPFLEN

Dans mes moments de déprime, je me suis souvent dit que mes parents avaient fait preuve d'une grande irresponsabilité en m'engendrant pour me livrer à une telle tourmente et ma vie a été plus que tourmentée.

Pourtant je leur sais gré de m'avoir mis au monde (j'étais l'enfant d'un dernier raccord, la dernière chance de leur couple qui malgré moi n'a pas tenu). Je leur en sais gré parce qu'ils m'ont aimé, ils m'ont bien éduqué. Ma mère qui entre dans les difficultés du grand âge m'a appris à apprivoiser la cécité et à ce que je n'en conçoive pas un complexe. Ce n'était pas rien et j'ai vu peu de mères faire aussi bien. Elle m'a mis devant un piano pour m'apprendre à improviser et c'est grâce à cela que je suis devenu musicien. Donc mon procès en irresponsabilité est surplombé par une infinie gratitude qui est ma façon d'honorer mes parents.

Je regrette que le versant négatif de la psychanalyse, si utile par ailleurs (et mon frère qui en est un zélote a fini par me convaincre de devenir un pratiquant) soit de nous avoir appris à déshonorer nos parents. Je fais à cette discipline un autre reproche qui est une forme de stoïcisme pratique, masqué derrière la promesse de connaissance de soi et de sublimation de ses tendances, alors qu'elle est plutôt une manière de nous apprendre pourquoi le refoulement est nécessaire et que le principe de réalité l'emporte nécessairement sur le principe de plaisir, lequel a partie liée selon Freud à la pulsion de mort. Mais c'est un autre débat.

Je n'ai pas eu d'enfant, mais j'aurais bien voulu. Dans ce désir, je ne me suis pas un instant interrogé sur ma responsabilité de mettre au monde. Car le monde sera ce que les enfants en feront et il est peu probable que les générations futures retiendront les leçons des échecs des générations passées, l'actualité est là pour nous le démontrer.

Dans mon désir d'enfants qui n'ont pas vu le jour, je me disais que je m'efforcerais d'être un bon père (je crois que je n'y serais pas parvenu) et de les aimer, ce qui m'aurait été facile, même si je prévoyais que je ne m'intéresserais à eux que du jour où ils auraient acquis la faculté de la parole et cessé d'être des "infantes", des êtres sans parole. Je suis un homme de parole, un aveugle auditif. C'est l'autre raison pour laquelle je ne souffre pas beaucoup de ma cécité.

Mon père répétait souvent qu'un bébé était un tube digestif, ce n'est pas très gentil. Personnellement, j'ai peur des bébés. Ce sont des petites choses (sic) trop fragiles dont je ne maîtrise pas les réactions, d'autant que je ne les vois pas. Beaucoup de gens à qui j'expose cette peur et cette conviction me répondent qu'aimer s'occuper d'un enfant vient tout seul. Ma phobie des chiens que je n'ai jamais pu guérir me fait croire qu'ils sont bien optimistes et que la relation aux petits d'homme est chose singulière. Élisabeth Badinter dit que l'instinct maternel n'est pas naturel, l'instinct paternel ne l'est pas non plus, pour autant que je sache.

Je n'aime pas que l'enfant soit devenu un roi, mais je constate que l'enfant pose aujourd'hui à ses parents et à ses maîtres la question de l'anarchiste: "Qui t'a fait roi sur moi ?" Autrefois, l'acceptation de l'autorité était plus naturelle. Nous avons changé. La dérive de l'enfant-roi a également un versant positif: c'est que les parents aiment aujourd'hui beaucoup plus leurs enfants qu'ils ne les aimaient autrefois. C'est peut-être parce qu'eux-mêmes sont restés des enfants et que la relation est moins verticale qu'une relation horizontale où les parents sont des enfants comme les autres, sont des enfants comme leurs enfants. L'enfant du divorce que je suis les trouve irresponsables de divorcer pour un oui, pour un non. Mais ils suivent le conseil de Françoise Dolto et expliquent leur mésentente à leurs enfants et leur besoin de "refaire leur vie" à une exception près: l'amour pour leurs enfants qui n'est pas négociable.

Les parents ont peut-être tort d'être les frères de leurs enfants, mais qu'y faire ? Tony Anatrellla diagnostiquait à raison que le trait principal de "la révolution 68" tenait à ce que la morale des pères se soit substituée à la morale des frères. C'est un fait qui interdit aux fratries de nos sociétés qui ne sont plus des "hordes primitives" d'absorber leur père dans un "repas totémique" comme Freud en émettait l'hypothèse délirante à mon sens dans "Totem et Tabou".

Les parents-frères permettent à la relation parents-enfants d'échapper à ce qui en était le drame: les deux parties étaient condamnées à se décevoir mutuellement, ce n'est plus une fatalité.

Simone de Beauvoir que je tiens pour la plus grande mémorialiste du XXe siècle avec une écriture à la fois acérée, à la serpe et très spirituelle ce qui est un tour de force tout à fait remarquable et paradoxal, dénonce à raison selon moi que le désir de se perpétuer et de se reproduire [rabâche] à l'infini "une même ennuyeuse ritournelle", mais c'est une ritournelle instinctive. Le désir d'enfant ne s'interroge pas vraiment sur lui-même. C'est pourquoi il est vain de le qualifier de responsable ou d'irresponsable. De même que c'est un plus d'avoir été un enfant désiré, mais la chance d'être né l'emporte sur le désir dont on a fait objet ou pas. La chance d'être né, oui, car c'est une chance de pouvoir faire quelque chose de sa vie. Et si j'en fais n'importe quoi, je n'ai à m'en prendre qu'à moi-même.

Un mot pour terminer sur la position de l'Église. Si j'adhère sans équivoque à son refus de l'avortement et de sa banalisation sociale qui tourne à l'inversion, qui a fait d'un délit dépénalisé "une loi fondamentale de la République" (on se croirait revenu en monarchie), je pense en revanche que, dans la mesure où l'Église est ouverte à la question aristotélicienne du contrôle des naissances, elle ne devrait pas s'opposer à la contraception. La lecture d'"Humanae vitae" est instructive à cet égard, car après avoir exposé toutes les raisons qui devraient plaider en faveur de la contraception, Paul VI conclut par un "non possumus" absurde au terme de son argumentation.

Ugo

Paradoxe de l'œuf et de la poule, oui mais lorsque la poule ne pond plus que devient le monde des gallinacés ?

Réponse :

Comment faire quand les poules ne pondent plus ?
Si vos poules ne pondent plus en raison de leur âge, envisagez alors l'arrivée de plus jeunes qui leur tiendront compagnie ! Naturellement, vérifiez que le poulailler est suffisamment grand pour les accueillir. Si ce n'est pas le cas, investissez dans un poulailler plus grand.

Conclusion :

Nous repeuplons actuellement nos villes et nos campagnes de médecins étrangers ayant obtenu leurs diplômes dans des pochettes surprises, il est donc évident de cause à effet que le monde des gallinacés va disparaître.

Il faut s'adapter, laissons-nous pousser des plumes et continuons à pomper jusqu'en 2027.

---

Nous sommes sauvés, les Canaries arrivent :

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-l-archipel-des-canaries-face-%C3%A0-un-risque-de-saturation-avec-l-arriv%C3%A9e-de-nombreux-migrants

sylvain

Allah il est grand, la CAF est son trou de fête !

« Plus on fait des enfants, plus on aime la CAF », une devise bien respectée chez nos de souche arabo-africaine, d'ailleurs leurs burqas font plus office de matériel utilitaire que de signe religieux : il est plus facile d'y accrocher une douzaine de marmots en plus de leurs landaus - semi-remorques transportant l’autre douzaine pour se rendre à la (Allah) CAF toucher le gros lot offert par les haloufs de payants franchouïs.

Chez ces gens-là, m'sieur, on mollit pas m'sieur, on copule, on met bas, on compte les enfants comme les bouses de vaches à la (Allah) fin de la foire.

D'ailleurs, un musulman de ma connaissance (eh oui, tout peut arriver), m'a avoué « honnêtement » que le Dieu CAF leur était d‘un plus grand secours (financier) que le Dieu Allah plutôt radin mais il a rajouté de ne pas le répéter, le second degré est interdit par le Coran, l’ironie aussi.

Xavier NEBOUT

Voilà bien un élément essentiel qui oppose notre civilisation décadente à l'islam.

Depuis la nuit des temps, le père était, dans la famille, le chef spirituel et la femme celui des réalités. Cette répartition des rôles relève de la nature humaine et la science nous en a révélé les raisons par un fonctionnement du cerveau différent chez l'un et chez l'autre.

L'idéologie à la mode de l'égalité homme-femme tend donc à une répartition des rôles au sein du foyer qui est contre-nature.

Ce n'est pas l'homme qui enfante et allaite, et ce n'est pas contre son père que l'enfant veut naturellement se blottir et câliner, et il y a quelque 70 ans au plus, une femme exerçant une fonction de secrétaire particulière autrement qu'avec son époux était considérée comme une catin.

Quant au nombre d'enfants, n'étant plus à l'époque où le taux de mortalité le limitait, il faut bien le limiter à ses possibilités affectives et financières.

Il est en effet douteux qu'ayant 20 enfants comme la science pourrait le permettre, chacun reçoive la dose d'affection exigée par la nature, et il est également en effet douteux qu'il soit louable d'avoir six enfants si on n'a pas les moyens de les loger et de les nourrir.

Nos aïeux ont connu le don Camillo de la paroisse qui faisait la loi sur ce plan, comme cela avait été longtemps le champ de la justice ecclésiastique.
Mais si tout le monde le regrette au fond de lui-même, don Camillo n'existe plus qu'au cinéma.
Nous sommes à l'aboutissement de la "révolution" de 1789.

Maintenant, s'il faut être dominé par l'islam pour en revenir à la civilisation, alors, bienvenue à l'islam.

Tipaza

"Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux." (Victor Hugo)

On voit par là que l'éducation des enfants au bon vieux temps de Victor n'était pas celle que l'on donne actuellement.
On pourrait, par les temps qui courent, reprendre le poème en lui faisant dire le contraire de qu'il dit.

C'est pourquoi, si j'adhère globalement au billet, et comment ne pas y adhérer, je désapprouve la conclusion :
"Si on n'en engendre pas, au moins qu'on les aime !"

Ceux des autres sont souvent tellement haïssables que ça en devient difficile de suivre ce précepte qui fleure bon l'Évangile.

Mais bon, ne généralisons pas, ce serait faux et injuste pour ceux qui ont encore, contre vents et marées et l'ambiance follement permissive, réussi à éduquer des enfants qui restent à leur place en famille et en société.

Le premier enfant est le résultat d'une étincelle de désir réciproque, ignorante des conséquences qu'elle va provoquer, et c'est là qu'est le miracle, le bonheur ou... la cata, selon les circonstances.

Pour les suivants, c'est différent, le désir peut être présent, mais ça devient un désir d'une lucidité accrue au fur et à mesure que le nombre d'enfants augmente.

C'est que, s'il est relativement facile de vivre avec quelqu'un que l'on a choisi pour son être, physique et mental, vivre avec des enfants non choisis peut être très difficile ou pas, selon son caractère.
Par non choisi, je veux dire que le caractère de l'enfant est indépendant de la volonté des parents.
Certes l'éducation, si elle est réussie parvient à lisser les différences, mais il n'en reste pas moins qu'il faut apprendre à vivre avec des personnalités différentes de soi et non choisies.

À ce propos la photo illustre bien ce problème.
Quand on parle d'enfant, on pense bébé ou petit enfant, on ne pense jamais, ou si peu, que ces petites choses vont devenir grandes et parfois plus grandes que nous.

Et voilà que la photo manifeste parfaitement un art du contrepoint, où l'enfant est adulte et ressemble à son père comme un fac-similé, comme on disait autrefois, ou un copier-coller, comme on dit maintenant.

C'est le principal reproche que je fais à mon fils, il me ressemble en mieux : trop beau, trop intelligent et pire, plus jeune que moi, c'est dire si le défi lancé par les fils aux pères est insurmontable. ;-)

Achille

Les femmes occidentales font des enfants de plus en plus tard, souvent après 30 ans, une fois qu’elles ont une vie professionnelle stable. Désormais elles se limitent souvent à deux ou trois enfants au maximum, souvent un seul, voire pas du tout, car cela nuit à leur plan de carrière.
Bref, de nos jours les femmes se comportent exactement comme des hommes. Elles ont les mêmes objectifs et occupent tous les métiers y compris ceux qui, pendant longtemps, étaient réservés aux hommes pour leur pénibilité, leur dangerosité, mais aussi leur haute responsabilité ou leur prestige.

Il est loin le temps où les femmes avaient pour objectif de se trouver un "bon mari" qui lui apporterait l’argent pour faire tourner le ménage, lui faire de beaux enfants, la femme, pour sa part, s’occupant du ménage, des enfants et de la cuisine.

C’est peut-être la raison pour laquelle les pays dans lesquels l'Islam est la religion officielle, ne veulent surtout pas de ce mode de vie à l’occidentale qui viendrait perturber leurs coutumes ancestrales où la femme est d’abord une servante docile et obéissante dont le corps est un objet de tentation qu'il convient de cacher aux yeux des hommes. Allez savoir !

Narcisses

"Si on n'en engendre pas, au moins qu'on les aime !" (PB)

Vous êtes vraiment certain qu'il est nécessaire d'avoir des enfants pour les aimer ? Et si on n'en n'a pas "engendré", est-il impossible que ce soit par amour ?
Il n'y a rien de plus naturel que d'aimer les enfants, il n'y a pas de quoi donner "la leçon d'amour".

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS