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08 octobre 2023

Commentaires

Achille

Quand Emmanuel Macron dit que les Israéliens ont le droit de se défendre, il est traité d'ennemi des Palestiniens.

Quand il dit qu'il envoie un navire pour soutenir les hôpitaux de Gaza il est traité d'antisémite.

Une critique est justifiée quand elle est pertinente, mais lorsqu’il s’agit de pure polémique elle perd toute sa crédibilité.

Lodi

Deux hérésies jumelles, si je puis dire, ne pas connaître l'origine d'une chose, ne pas connaître son évolution.

On ne tue pas un peuple parce que c'est un peuple mais parce qu'il est faible, et d'ailleurs, on tue tous les faibles, quand l'envie en prend : femmes (chasses aux sorcières par exemple) homosexuels, handicapés et mon raton laveur.

Dans tout cela, il faut voir non seulement la fabrique du bouc émissaire, mais aussi l'instinct de dominance et l'habitude.

Ne jamais oublier que l'être humain est, à la base, un animal, remonter de la cause la plus générale, l'instinct, en arrivant à des déterminations de plus en plus élaborées.
Nous avons une conduite aussi peu mue par des sentiments et des idées raffinées qu'il est de bon ton d'en faire montre.

Enfin, en général, il y a des exceptions.

En somme, il faut comprendre la multiplicité, l'évolution, et la complexité du monde.
Ou du moins essayer. Sans parler de tenter d'offrir des remèdes adaptés, et non pires que le mal, évidemment.

Pour cela, il faut comprendre le moindre mal, et que les choses évoluent, ainsi pour ce qui me concerne, j'aurais préféré que l'Etat d’Israël se fasse au détriment des coupables allemands que des innocents arabes, c'est entendu, mais cela ne m’empêche pas de soutenir Israël aujourd'hui.
Le contraire d'un médecin pour rire :

http://clicnet.swarthmore.edu/litterature/classique/moliere/mi/mi.III.10.html

Ou de pires dans la réalité.

Aliocha

Laissons à l'art de Kamel Daoud le soin de prendre la hauteur incarnée du roman, laissant tous les timbrés à leur sylvanistan :

"Guerre Hamas-Israël : lettre à un Israélien inconnu de la part de Kamel Daoud

ÉDITO. Notre éditorialiste adresse une missive émouvante à un destinataire israélien, qu’il a été éduqué à détester. Mais qu’il a appris à comprendre. Un effort que doit faire le monde arabe.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/guerre-hamas-israel-lettre-a-un-israelien-inconnu-de-la-part-de-kamel-daoud-23-10-2023-2540415_32.php

Cher Monsieur,

Je ne regarde plus depuis une semaine, ou de loin, les nouvelles de la guerre venant de votre pays. J'évite cette actualité qui vous tue et tue par vous aussi. Pour quelles raisons ? Les images sont intolérables, inhumaines. Et, égoïste ou trop humain, je me replie sur les miens, je songe à leur salut et je me refuse à ce déchirement de voir des morts sans rien pouvoir y faire. Quand j'étais enfant, dans mon village algérien, ces cadavres d'enfants palestiniens exhibés par des Palestiniens adultes en armes comme des butins inversés, ces corps mêlés de fer et de sang, ces hurlements, nous atteignaient tous.

L'Algérie sortait d'une guerre et désirait à la fois ne jamais en sortir et s'y cacher pour se dérober au présent. La guerre demeurait la seule histoire digne de vie et de mort après tant d'années de colonisations. La guerre en Palestine fut décrétée nôtre : à l'école, à la télévision, par les chefs malins du moment. Cela me mettait souvent mal à l'aise et j'évitais là aussi de regarder ces images. Pour quelles raisons ? Celle de l'impuissance, de la frustration, de la colère sans issue. Ne pouvant être un héros, comme on l'exigeait de moi, je fermais les yeux pour ne pas avoir à savoir ni porter en moi ou emporter ces cadavres dans mes nuits.

Ces scènes atroces défilaient et peu à peu cultivaient ma future inhumanité. Et parce que je fus éduqué à ne pas connaître le Juif, l'Israélien, parce que vous étiez l'adversaire de Dieu, de la Palestine, de la justice, du prophète et de presque tout, je vous en voulais et je rêvais quelque part de votre disparition. Celle-ci me redonnerait la valeur de ma vie comme on me l'enseignait. Que voulez-vous cher Monsieur ! Les juifs avaient été chassés de l'Algérie depuis longtemps et le creux de l'absent demeure le lit des fantasmes. Vous étiez responsables de tout, d'avoir trahi le prophète de l'islam, la révolution algérienne, la guerre, notre pays, l'humanité… etc. Le Français colonisateur étant parti, il nous fallait un ennemi qui mêlerait la rancune présumée d'un Dieu et celle nourrie d'un faux frère. Alors on chantait la mort du juif. La Palestine incarnait un pays volé dont vous étiez le voleur et l'histoire du monde en était ainsi simplifiée. Pour mieux servir la barbarie intérieure.

Avec le temps, l'homme s'assagit. Jeune homme, je compris peu à peu que le juif était le nom donné dans notre pays au traître, au dissident, à l'homme libre, à l'homme que l'on rejette, à l'opposant, à tout ce que l'on n'aimait pas dans le monde et en nous-mêmes. La Palestine ? C'était un peu le pays où l'on habite, en songe, quand on n'accepte pas le monde, quand on n'approuve pas de vivre et de construire le sien. J'appréhendai, petit à petit, que ce qui animait notre « solidarité » avec la Palestine était notre impuissance à reconnaître notre impuissance et nos réalités. Rien de plus facile pour fuir le réel que de se battre, en mode imaginaire, pour la Palestine. Je rêvais encore de voir la Palestine libre, mais je concluais peu à peu que cette cause offrait une excuse, une fuite en arrière, un prétexte au nom d'un texte sacré.

En fait, le Palestinien ne nous intéresse que mort, blessé, saignant, ou enterré. Vivant, il importe peu. Son pays rêvé et espéré entretenait le sursis dans nos pays et sa guerre ne réveillait pas en nous l'envie de le libérer, mais celle de vous tuer. La « cause » demeurait un effet secondaire de nos replis. Vous nous dispensez de penser, bâtir, travailler et nous interroger sur nos actes et nos responsabilités. Le juif est la déresponsabilisation de l'Arabe. Cette « cause » fait renaître l'islamiste en chacun de nous, même chez le plus instruit, le plus clairvoyant sur le reste. Elle abîme la lucidité, précipite l'hystérie et travestit, sur le dos du Palestinien, nos réalités. Elle empêche de venir au monde et encourage à en partir. Voilà où nous en sommes à cause de cette guerre sans fin.

Cher Monsieur, il fallut du temps pour que je puisse rencontrer les vôtres, tâcher de comprendre votre histoire. Je conclus, et peut-être que je me trompe, que chez nous on n'appréhende pas votre rage à vivre après des siècles de tentatives d'extermination. On ne saisit rien de vos souffrances anciennes ou le poids bouleversant de la terre finalement retrouvée. On ne comprend pas que dans votre guerre, vous voulez vous défendre contre la mort absolue, la disparition définitive des vôtres, morts ou à naître. De l'autre côté, de chez nous, on ne retient que spoliation de terres, reddition, peuple maudit alors que vous êtes un peuple enfin réveillé. On ne voyait en vous qu'une colonisation, et ces dernières années, une épopée archaïque du peuple élu qui se refuse à la loi du dieu qui s'est rangé de notre côté. « Dieu les a maudits », me répéta un croyant. Et je me suis interrogé : comment un Dieu qui a pour nom « le Juste » peut-il maudire ceux-là mêmes qui ne sont pas nés ? Comment pouvait-il juger de ce qui n'est pas encore venu au monde ? Il pouvait peut-être « maudire » une tribu ou deux, à l'époque où il possédait des cordes vocales, mais aujourd'hui ? Pourquoi dire « maudit » à un enfant nouveau-né ? Au nom de quelle justice divine acceptable ? En vérité, c'est nous qui sommes damnés.

À l'heure actuelle, je peine à regarder ces images de civils tués à Gaza et ce n'est pas parce que je désire vous tuer, ou pour vous en vouloir ou vous combattre. Seulement du fait que je peine à trouver une voix et une voie. Je saisis, enfin, après des décennies, votre volonté, Monsieur, de vivre et d'habiter un lieu après trois millénaires de porte à porte dans un monde de ségrégation. Je comprends peu à peu, dans le vacarme et les conditionnements que j'ai subis dans mon enfance, votre droit, votre désir de vie et de fortune. Je ne voudrais jamais plus ajouter ma voix ou mon hésitation à ceux qui imaginent que vous tuer, vous accuser, vous criminaliser depuis des siècles suffit pour se croire du côté d'un dieu ou d'un colonisé.

Mais je ne peux accepter la guerre d'où qu'elle vienne, et vers où qu'elle prétende aller. Je refuse que des islamistes puissent s'octroyer le droit « divin » ou de « résistance » pour vous tuer, tuer vos enfants et je comprends que vous en veniez à vous battre et faire la guerre pour survivre. Mais je ne peux pas imaginer la douleur et le hurlement de ceux qui gisent piégés entre votre colère, votre envie de vengeance, votre besoin de sécurité et ces groupes de terreur qui prétextent d'une guerre d'indépendance pour étendre leur califat. Je me convaincs qu'à votre place, j'aurais fait la même chose, mais je me dis qu'une guerre n'empêche pas la suivante, mais la nourrit. Je m'explique votre envie de préserver les vies des vôtres, mais je reste persuadé que toute guerre est injuste, même justifiée.

Je ne veux pas ajouter ma voix à ceux dans mon pays qui habillent leurs échecs en cultivant leur haine de vous. Ou ajouter mon silence à ceux qui trouvent dans la guerre que vous menez et subissez les raisons de leurs haines et de leurs refus d'accepter la vie, ceux qui dévorent les cadavres des Palestiniens pour alimenter leurs rancœurs sans tête. Et je ne veux pas ajouter mes cris à ceux qui hurlent qu'il faut libérer la Palestine en tuant les juifs, mais qui ne font que travestir leurs impuissances dans leur pays, leurs échecs au présent, leurs haines de tout et donc de vous. Mais je refuse d'absoudre des bombardements même si la guerre s'explique par les uns ou les autres, ni croire que c'est la seule voie. Votre histoire de souffrances ne peut se permettre l'égarement et celle des autres ne peut s'accommoder de l'effacement.

Comme après chaque guerre, je vois les perdants et les gagnants. Les premiers restent les morts, partout. Mais aussi les gens qui, dans mon pays, essayent de guérir la haine, lutter contre la judéophobie, engager la liberté et son exigence, l'humanité et sa complexité. Les perdants sont les voix de la raison, car aujourd'hui, chez nous est juif tout homme qui rappelle la liberté, l'universalité, l'humanité ou le droit aux différences. Les perdants sont les Palestiniens que l'on oblige à choisir des armes, que l'on aligne en bouclier humain ou que l'on spolie de leurs biens ou vies et, parmi eux, les bâtisseurs de la paix possible. Et les gagnants restent, chez moi, et chez vous aussi, les radicaux, les dieux à la place d'un dieu, les forcenés de la confession, les tueurs de toute diversité, les enragés, les inquisiteurs du Temple, les ingénieurs des califats dans les pays dits « arabes », les vendeurs d'armes et les avocats de la guerre d'extermination. Ce conflit coûte des vies et nous coûte nos libertés, nos droits de penser comme l'on veut, nos droits à la liberté d'expression dans nos pays. Il nous coûte notre faible rêve de bâtir un jour des démocraties, des pays heureux.

Cette guerre sans fin a abîmé mon monde, m'a dévoilé le pire : les miens apparaissent souvent nécrophages, ils adorent dévorer les morts et de tous les morts les Palestiniens sont les plus désirés dans cet appétit obscur et mortifère. Car on n'accueille pas le Palestinien chez nous, on ne l'éduque pas, on ne partage pas nos fortunes et biens avec lui. On ne l'aime pas vivant, mais mort, comme preuve à charge, comme preuve de votre crime, comme alibi pour nous dispenser d'aimer les autres, de porter deuil et empathie pour les défunts d'autrui, pour le reste de l'humanité, le vivant. Et vous êtes devenu l'ennemi nécessaire, l'excuse majeure, la figure qui nous exempte de nous mesurer à nos véritables reflets, à nos réalités. Plus la Palestine se rétrécit en territoire et plus, dans nos pays, les califats, les émirats, les royaumes moyenâgeux des islamistes s'étendent.

Bien sûr, cette guerre nous coûte bien moins qu'à vous ou votre adversaire ou voisin. Mais elle nous prive de nos pays et les offre à nos ennemis chez nous, aux armes de la rancune et de la haine, au projet des califats et des totalitarismes. Puisse donc votre pays se libérer de la peur de perdre un foyer et une terre si longtemps promise. Puisse aussi la Palestine se libérer des libérateurs imaginaires de la Palestine et de ceux qui lui prennent ce qui lui reste de terres. Et puissions-nous un jour nous croiser pour combler en nous la part manquante de nos histoires et ainsi battre les haineux et les murs. Puisse un jour le monde reconnaître que vous n'êtes coupables que de trop espérer et avec trop de fureur, et que les Palestiniens le sont de désespérer. Et nous, entre vous deux, puissions-nous un moment comprendre que nous avions fait de vous, le juif, l'Israélien, l'ennemi pour n'avoir plus rien d'autre à faire dans ce monde que de précipiter sa fin.

Vous connaître, et reconnaître chez nous ceux qui refusent la barbarie « sacrée », est un long et énigmatique chemin vers la parenté, vers soi, pour beaucoup chez nous et chez vous, mais ils s'y refusent. C'est l'occasion d'une mystérieuse enquête sur nos ombres et nos peurs. L'occasion d'un regard difficile sur nos faiblesses et nos catalogues d'excuses pour ne pas vivre. Et peut-être que c'est en vous connaissant que l'on peut aider le Palestinien à vivre et habiter le monde. Et ainsi ce Palestinien libéré nous aidera à guérir du désir de mourir, d'imiter les morts pour se croire dignes. Et à nous occuper enfin de nos pays. Et de découvrir que le reste de l'humanité existe et qu'elle n'illustre pas une impiété, un complot, une menace.

C'est ce que j'espérais vous dire cher Monsieur.

Bien à vous,

Kamel Daoud

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/guerre-hamas-israel-lettre-a-un-israelien-inconnu-de-la-part-de-kamel-daoud-23-10-2023-2540415_32.php

sylvain

Tous avec Israël face au terrorisme génocidaire criminel palestinazi !

Le problème de la propagande palestinienne, c’est qu’elle est reprise avec beaucoup de force et une certaine habilité par ses relais internationaux : merdias gauchistes, ONG associations antiracistes extrêmes gauchistes, les partis de gauche complices des criminels du Hamas : Nupes LFI.

C’est pourquoi j’estime que cette propagande est très dangereuse car elle possède un savoir-faire que n’aurait pas renié Joseph Goebbels.

Avec Mélenchon, Panot, Obono, etc. et tous ces fachos haineux islamogauchistes Nupes, on peut parler d'un retour du nazisme : le nazislamisme.

Aliocha

Les démocraties en sont là, ignorant les genèses du sacré elles font du citoyen un roi, elles ne peuvent donc que l'immoler, le peuple gazaoui comme israélien peut en témoigner.
Il est vraiment temps de tirer les enseignements anthropologiques de la théologie.

Lodi

La royauté est comme tout : elle évolue. La démocratie par exemple pouvait exclure les femmes et les domestiques, et... qui on veut, en fait, chacun avec ses bonnes raisons. En tout, il y a des variants et des invariants. Mais je vois très bien pourquoi ne pas dire que le citoyen n'est pas roi alors ; il s'agit toujours de le subsumer à autre chose.
Par exemple la raison, qu'on conserve bien sûr pour soi et pour les siens.

"L’existence d’élections et d’une souveraineté du peuple ne conduit pas nécessairement à la consécration de l’individu-électeur"

Ici non plus : faute de pouvoir empêcher l'individu de voter, on dit que le citoyen n'est pas roi.
Amusant, dites au roi absolu qu'il n'est pas souverain, il vous enverra aux galères, mais au citoyen qui est devenu son héritier après moult difficulté, on sort ça.

En fait, il y a eu sacre du citoyen, et comme dit plus haut, ce citoyen a heureusement fini par coïncider avec l'individu :

https://www.dygest.co/pierre-rosanvallon/le-sacre-du-citoyen

On ne peut échapper au fait que l'individu, citoyen, sacré, soit donc un roi. Au fait, pourquoi vouloir y échapper ? Par peur de se faire couper la tête comme si on était dans une royauté archaïque ?
C'est ridicule, car comme dit plus haut, les choses évoluent... Et les peuples (ou groupes) qu'on génocide sont, en principe, ceux qui ne sont pas protégés par la souveraineté, les individus dont aucune appartenance ne garantit les membres.

Les Juifs, c'est bien pour ça qu'ils ont leur Etat après. Les Arméniens, les malheureux, se sont mis à revendiquer leur droit dans un empire : génocide. Les cas juif et arménien montre que si avoir un Etat protège, ce n'est que dans certaines limites, on peut continuer à être menacé par ses voisins.
La souveraineté garantit moins la sécurité que la dignité, car être gouverné par ses bourreaux est une position on en peut plus humiliante. Dévolue aux Vendéens, lesquels vivent dans un mémoricide, après que leurs ancêtres ont subi un génocide :

https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide

Si les Vendéens avaient pu obtenir leur indépendance, nul doute que le génocide y tiendrait la place qu'a dans le cas de l'Arménie et d’Israël les génocides subis.
Alors que cette part essentielle de leur identité, ils ne l'ont pas. Et que comme membres de la République française, ils sont gouvernés, comme il est bien normal, par le nombre, savoir, minoritaire, par les descendants de leurs bourreaux, lesquels ne leur ont même pas demandé pardon. Si tu n'as pas ton Etat, ta vérité n'est, en principe, pas en état d'être connue. Et tu es noyé dans le nombre de ceux qui t'ont fait du tort et continuent de le commettre, certes moins fortement, mais toujours.

Bref, avoir son Etat pour un peuple, ou tout groupe singularisé par un génocide le traitant de facto comme un peuple, est une garantie :
- De dignité, toujours.
- De sécurité, dans la mesure exacte de la force de son Etat.

Et dans chaque Etat, la dignité de l'individu national est garantie de même par le fait d'être un citoyen, roi, tant que son groupe n'est pas déchu, cas des Vendéens.
C'est pour éviter cela et qu'on n'abuse pas des non citoyens que les droits de l'Homme sont utiles. Un contre-pouvoir contre le pire.

Mais si cela est instrumentalisé pour nous empêcher de trier notre immigration au détriment des hostiles - interdiction de l'immigration musulmane, expulsion des étrangers transgresseurs, alors, ils sont pervertis.

Il n'y a pas de "fanatisme de l'indifférence" mais une propension ancienne des gens à abuser des autres, que ce soit par invasion armée, ouverture violente au commerce de la Chine et du Japon ou immigration invasive. L'abus, ce sont les envahisseurs qui le commettent.

Et aussi ceux qui tentent de justifier leurs immixtion par tous les moyens imaginables. Pour le présent, une de ces ruses est de tenter de diminuer l'autorité des gouvernants, de César, ou de rabaisser la dignité du citoyen. Soit on mine le sommet de la pyramide, soit la base.
Si je ne puis diriger le trône, je le renverserai. Or je conseille à chacun de ne pas se laisser circonvenir par de tels usurpateurs.

Aliocha

Oui, je parle mais je ne parle pas, et la royauté trouve donc sa définition en ce qui ne l'est pas, et la liberté en ce qui l’annihile.
Il vaut mieux en ce cas effectivement se taire que de proférer de fallacieuses énormités.

Lodi

Note pour les malcomprenants : je parlais des royautés qui ne sont pas des royautés sacrées. Je compare ce qui est comparable, donc, en principe, des sociétés évoluées à des sociétés évoluées.
Note sur la note : je ne méprise pas les sociétés primitives en les laissant en principe de côté.
Note sur la note sur la note de la note: en fait non ! J'anticipe quelques autres erreurs possibles, mais ce ne sont peut-être pas les bonnes, et puis ce serait sans fin, n'est-ce pas ?

Aliocha

Bien, jouons, alors, pour contredire la première phrase de notre ami, qui dessine sans lire plus loin, sa méprise :

« L’idée que les royaumes primitifs sont des États despotiques, où le peuple n’existe que pour le souverain, est entièrement inapplicable aux monarchies que nous étudions. Au contraire, le souverain, ici, n’existe que pour ses sujets ;
sa vie n’a de valeur qu’autant qu’il s’acquitte des fonctions que comporte sa position, en ordonnant le cours de la nature pour le bien de son peuple. Dès qu’il manque à ses devoirs, les soins, le dévouement, les hommages religieux qu’on lui prodiguait auparavant s’évanouissent pour faire place à la haine et au mépris ; on chasse ignominieusement le monarque déchu, et il peut se féliciter s’il en échappe avec la vie. Adoré comme un dieu la veille, il est tué comme criminel le lendemain. Mais il n’y a rien là de capricieux ou d’illogique
de la part de ses sujets. Leur conduite est, au contraire, très conséquente. Si le roi est leur dieu, il est, ou devrait être, aussi celui qui les préserve ; et s’il a échoué, il doit céder la place à un autre qui n’échouera pas. Tant qu’il répond
à leur attente, ils prennent de leur souverain des soins infinis, et le forcent à prendre de lui-même ces mêmes soins. Un roi de ce genre vit emprisonné dans un protocole, un réseau d’interdictions et d’observances, dont le but n’est
pas de contribuer à sa dignité, encore moins à son bien-être, mais de l’empêcher d’agir d’une façon qui, en dérangeant l’harmonie de la nature, pourrait l’entraîner, lui, son peuple et l’univers, dans une commune catastrophe. Loin d’augmenter ses aises, ces règles, en embarrassant chacun de ses actes,
annihilent sa liberté ; et, tout en cherchant à préserver sa vie, lui en font souvent une peine et un fardeau » [Frazer, 1981, p. 489-490]

https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2003-2-page-197.htm

La royauté est un fardeau rituel qui annihile la liberté, le désir de royauté, autant dire de dominer, est un esclavage pour qui n'a pas compris comment se libérer de sa propre violence.
Chacun est invité à rejoindre Emmaüs à ce stade, pour accéder à la citoyenneté démocratique qui seule permet de ne plus croire en la violence, mais en la liberté des enseignements anthropologiques de la théologie.

Aliocha

La revue Esprit propose en accès libre mais pour un temps limité, la réflexion de Paul Ricoeur, Perplexité sur Israël :

En 1958, le problème est posé :

"C’est en terme de coexistence et non d’exclusion qu’il faut poser le problème judéo-arabe. Mais cela n’empêche pas, en retour, que nous avons, nous Européens, résolu le problème Europe-Israël aux dépens des Arabes et que nous nous sommes créé une dette du côté arabe en soldant notre dette du côté juif ; et cette dette nous ne savons pas comment l’acquitter, parce qu’il est exclu que nous consentions à un crime arabe contre Israël, à un crime collectif qui nous rendrait, une nouvelle fois dans l’histoire, comptable du sang des juifs dont nous avons accepté le retour en Israël."

La solution formulée :

"Seule la reconnaissance du fait arabe au sein de l’œuvre sioniste et la reconnaissance du fait sioniste au sein de l’entreprise arabe pourrait mettre fin au conflit judéo-arabe. Du moins dépend-il des grandes puissances, qui ont consenti à l’existence d’Israël, de vouloir maintenant sa coexistence avec le monde arabe, puisque c’est le problème qu’elles ont créé en voulant réparer l’échec de l’existence d’Israël au sein de la chrétienté."

La prémonition pessimiste hélas confirmée plus de soixante ans après :

"La possibilité d’un État d’Israël qui ne se comprendrait plus lui-même par la promesse biblique, qui tiendrait cette promesse pour un mythe fondateur à la mort duquel l’État pourrait survivre en tant qu’État, est-elle donc radicalement exclue de l’horizon historique ? N’est-ce pas avec cette possibilité que les prophètes de l’ancien Israël ont sans cesse lutté, contre elle qu’ils ont prophétisé ? Or c’est à cette éventualité qu’est suspendue la détérioration de la situation au Moyen-Orient ; si Israël est trop faible pour menacer réellement les États arabes, quoique ceux-ci feignent de croire, la réduction d’Israël à une puissance parmi les puissances, opposant militarisme à militarisme, expansionnisme à expansionnisme, serait un facteur d’insécurité et de tension supplémentaire.
Au fond ce dont souffre le Moyen-Orient, c’est d’un conflit de géo-théologies sans cesse dégradées en géopolitiques. Israël et l’Islam ne sont-ils pas frappés du même mal qui est en partie notre œuvre ?"

https://esprit.presse.fr/article/neher-andre-et-paul-ricoeur/perplexites-sur-israel-25816

Voilà donc où nous en sommes, et tant que les dettes ne seront pas réglées, la Justice ne pourra être établie, le sionisme ne fera qu'envenimer l'antisémitisme, le racisme le racisme et la vengeance, la vengeance.
La politique comprendra-t-elle un jour qu'il est temps de tirer les enseignements anthropologiques de la théologie, pour enfin créer les conditions réparatrices du pardon et de la réconciliation, au simple titre qu'il n'y a aucune autre solution que la mutuelle destruction ?
Il serait temps, si nous le désirons, de répondre favorablement à cette question.

Lodi

@ Aliocha
"Le peuple est souverain en démocratie, sûrement pas les individus."

C'est jouer sur les mots puisque ce sont les individus qui votent et pas quelque mystérieux esprit du peuple.

Je sens d'ailleurs que s'il était possible de l'évoquer, les gouvernants nous renverraient chez nous plutôt que d'en passer par le vote.
Des individus.

À noter que prétendre subsumer les individus conduit à dire que les femmes, les pauvres ou toute autre catégorie minorable peut fort bien être privée d'exercer ses droits civiques.
On tombe dans le citoyen actif versus le citoyen actif.

Il faut donc insister, encore, encore et toujours sur l'individu qui est un citoyen car de la nationalité d'un pays.
Ce roi trop vite découronné !

Que de fictions qui n'ont rien de convaincant, ainsi, si on en croit les catholiques, ce ne sont pas vraiment les cardinaux qui désignent le pape, mais l'Esprit saint... De même, ce n'est pas le Président qui gouverne, en France, mais le Premier ministre.
Comme sauf chez les poètes et autres rêveurs, il n'y a pas de mystérieuse âme des peuples, le peuple c'est tous les individus de ce peuple.

Et comme le peuple est souverain, je ne vois pas comment chaque citoyen ne serait pas, en tant que souverain, un roi, de même que le roi, dans une monarchie, était le souverain, et non quelque mystérieuse monarchie.
Il y a que le peuple a eu du mal à prendre le pouvoir, et qu'il existe toute une tradition d'atténuation de ce pouvoir contre lui, dictée par un mépris non dissimulé.

En plus, le roi d'une monarchie est plus professionnel que les professionnels de la politique, à savoir né et éduqué pour régner, et ne va pas, en principe, se laisser endormir par les parasites de son pouvoir.

Il faut que le peuple, je veux dire bien sûr les individus le composant, en prenne de la graine.
Ayez souci de votre pouvoir comme des rois... Et noblesse oblige, tentez d'en user avec justice.

Bref, martelons que toutes les atténuations de la force de décision des individus composant le peuple sert à faire se perdre sa volonté telles qu'exprimée dans les sables.
Ainsi, il est loisible aux gouvernants de dire par exemple pis que pendre des Français, "des veaux", tout en exaltant "la France". Méprisons les gens tels qu'ils sont, remplaçons-les par l'idée qu'on s'en fait, et gouvernons comme nous l'entendons.

Il peut arriver qu'on mette son mandat en jeu par le référendum, sa personne devant forcer la main du peuple. Drôle de souverain qu'on contre, c'est, me semble-t-il assez limite, de même qu'une arrivée de de Gaulle au pouvoir qu'on a pu qualifier de coup d'Etat, même si je pense qu'il n'a que flirté avec cet épouvantable abus, même si c'est assez grave comme ça :

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000069/l-arrivee-au-pouvoir-de-charles-de-gaulle-en-1958.html

Enfin, celui qu'on nous présente comme modèle n'a cessé de prendre de haut et les Alliés, et ses concitoyens.
Pire, il a organisé une Constitution et commis une pratique qui garantit moins un équilibre des pouvoirs qu'elle ne contribue à prouver que même quand nous avons, par intermittence, une démocratie, en France, elle ne vaut certes pas celle des Anglo-Saxons.

Evidemment, nature humaine et soif d'homme providentiel des Français, les successeurs ont persisté. Il y a des gens qui s'étonnent du mépris de Macron pour les autres élus que lui ? Moi pas, en tant que gouvernant, comprendre qu'il pouvait se le permettre était vraiment l'élémentaire.
Et tant qu'il y est, les "Français qui ne sont rien"... Ce qui m'étonne est donc non le mépris de Macron et d'autres mais qu'ils l'expriment : provoquer les gens complique l'action, enfin, on est dans une époque où tout le monde dit ce qu'il "ne devrait pas dire"... C'est tout à fait lamentable. Bref...

Si au lieu de croire à quelque mystérieuse entité, s'il avait vu dans chaque citoyen un roi, j'enfonce le clou, les gouvernants se permettaient moins d'abus, c'est un pouvoir symbolique permettant, encore et toujours, d'établir le sien et de multiplier les abus.

Donc, pour résumer, faire oublier que l'individu, je veux dire le national citoyen d'une démocratie est roi, qu'on le dise ou non conduit à :

- En mettre certains sur la touche

- Distraire du véritable danger, qui n'est pas l'individu, pauvre atome sans guère d'autre défense que sa royauté de citoyen, mais les excès du pouvoir d'un des trois pouvoirs dans l'Etat

- Ne pas suivre la politique voulue par le peuple

- Et tant qu'on y est, le provoquer par des propos ou attitudes méprisantes.
Pour qui se prend Macron ? Il parle des Français comme aurait pu le faire un représentant d'une puissance étrangère à l'étranger, comme si nous étions un peuple étranger sous son pouvoir.
C'est très révélateur, voilà comment les gens sont traités quand leur prééminence sur leur mandant n'est pas établie. C'est en effet à des individus lui ayant prêté le pouvoir, et dont chacun a une dignité extrême en tant que citoyen, qu'il a montré un irrespect qui entame le sien.

Prenez de haut vos mandants, et leur dignité leur dictera de vous prendre de haut, voire hélas dans le pire des cas, vous agressera.
Dans un pays où les gouvernants sont aussi loin du respect de leurs concitoyens que de l'équilibre des pouvoirs, quoi d'étonnant ?
On a les gouvernés qu'on mérite.

Aliocha

Ce qui est bien avec Lodi, c'est qu'il suffit de lire la première phrase pour comprendre sa méprise.
Le peuple est souverain en démocratie, sûrement pas les individus.
On s'abstiendra pour l'instant de lire le reste, s'attendant à la somme de fadaises contradictoires et insultantes qui nous accablent depuis trop longtemps.

P-S.: Demos-peuple, cratie-pouvoir, démocratie-pouvoir du peuple.
Quant à la noblesse de droit divin, je cherche Dieu, disait l'insensé, lanterne allumée en plein midi...

Lodi

@ Aliocha
"Noblesse oblige, la maïeutique est cruelle mais fonctionne à plein pot, et celui qui se prend pour le roi"

Mais oui, en démocratie, nous sommes tous des ROIS; des détenteurs de la SOUVERAINETÉ.
Et donc, noblesse oblige, oui.

Je sais bien que les chrétiens se disent ESCLAVES de Dieu, et que l'Islam est SOUMISSION au même.

Toute la différence entre la démocratie, et le monothéisme.

Enfin, et en passant, les Juifs semblent plus dans le goût des païens romains avec le fameux je te donne pour que tu me donnes...
Ils pensent avoir fait une ALLIANCE.

Toujours à propos de démocratie, c'est une invention païenne, existant au moins depuis Athènes.
La science n'a pas non plus attendu les monothéistes, dont certains ont tenté de faire comme s'ils avaient inventé la règle d'or. Et même le bouc émissaire était connu des Grecs.
Tout ce qu'on peut dire à l'actif de ceux qui sont arrivés bien tard, c'est qu'ils ont développé cette compréhension, ce dont on les remercierait bien, s'ils n'avaient pas tout fait contre la liberté, la paix et provoqué plus de boucs émissaires que jamais.
Certes parce que plus on en a conscience, plus on en fait, comme les médicaments marchant moins bien et dont il faut augmenter la dose, mais aussi parce que croire en l'unique fait qu'on se prend soit pour Dieu, soit pour un esclave.

On n'a bien sûr aucun respect réel ni pour la cité, ni pour la citoyenneté, ni pour les gouvernants.
Les papes, par exemple, ne cessent de prétendre à concurrencer les César. Les chrétiens prétendent que la chute de Rome n'est rien, il faut viser la Jérusalem céleste.
Dans cette filiation, il n'est pas étonnant que certains fassent tout leur possible pour nous ouvrir à une immigration musulmane délétère, car ce qui compte est le Ciel.

Tiens, il y a aussi le lot de consolation, soi-disant, "là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve".
Eh bien, non. Les Indiens d'Amérique, et autres conquis de ce genre, retrouveront-ils une terre délivrée de leurs conquérants ? Bien sûr que non, minoritaires et devant se plier à une culture étrangère, ils ne sont jamais que des déchets de l'Histoire.
Autres soumis d'un autre genre : les esclaves de tous les lieux et de tous les temps. En général, ils n'étaient pas affranchis, et quand cela arrivait, ils leur restait une ineffaçable infériorité sociale : tel est le sort des affranchis.
Pensez bien à dire à ces gens et à d'autres qu'ils sont sauvés ! J'y suis, cette extrême indécence a déjà eu lieu, on est allé raconter à des gens qu'ils allaient être sauvés religieusement.
Comique.

Donc, en somme, on met de côté le vrai problème, des gens ne sont RIEN, c'est le cas de le dire, en l’occurrence, mais on va pêcher un mal imaginaire, dont on les prétend si ce n'est guéri, soignés par la religion.
Le plus comique est bien sûr le péché originel, qui ne peut avoir eu lieu, nos ancêtres n'ayant jamais été des animaux d'un jardin appelé paradis mais si on remonte assez loin LUCA dernier ancêtre commun de tous les êtres vivants.

Vraiment, n'importe quoi.
Bien sûr, il n'était pas dans l'esprit du temps d'abolir l’esclavage, mais on a augmenté la mentalité d'esclave des esclaves et on l'a insufflée aux libres par cela.
Si quelqu'un ose me dire que Paul ne cessait de voir l'Homme esclave du péché devant être esclave de Dieu, toujours esclave, qu'il avance, qu'on s'amuse un peu. Bref, tout cela n'a fait qu'ajouter une façon d'esclave de voir le monde à déjà accablés de chaînes et en a mis de religieuses à des libres.

Si quelqu'un trouve cela sans lien avec le fait de ne pas être content qu'en démocratie, chacun ayant une part de souveraineté, soit un roi, qu'il le signale.
L'union du trône et de l'autel, on peut espérer que ce soit fini : chez les protestants, l'autel c'est fractionné, il n'y a pas une pyramide avec un pape et ses sujets, puisqu'il est le souverain pontife, gens qui longtemps n'ont même pas eu le droit de lire leur texte de référence, la Bible.
Et le trône s'est fractionné, soit il n'y a que tous les nationaux détenteurs de la souveraineté égaux d'un point de vue institutionnel. Soit il y a un reliquat de monarchie représentant la nation sans la diriger.

Et c'est très bien, moins le pouvoir est concentré, plus il y a équilibre entre les pouvoirs, plus il existe de protection pour la liberté.
Et de dignité pour le peuple.

Chacun, oui, est tenu au bien en mesure de sa dignité, laquelle est garantie par la liberté individuelle et sa souveraineté.
Et autant qu'être fracassé sous la botte du vainqueur n'oblige pas à grand-chose, sauf je dirais à se tuer pour échapper à cette indignité... Disons que vivre, accepter de vivre sous le joug n'oblige pas à grand-chose, pour être plus exact, moralement parlant.
Autant noblesse oblige.

Donc oui, le roi, et nous sommes tous des rois dans les pays libres, tant Français qu'Indiens, tous les rois doivent se réformer et tendre à le faire de leur pays.

Au hasard, la France doit avoir un vrai équilibre des pouvoirs et abolir son immonde ressentiment antiaméricain : en vouloir à ceux qui nous ont délivrés et sont libres de façon bien plus continue que nous !
L'Inde doit abolir de ses mœurs le système des castes et pour le moins égaler les démocraties de France et d'Amérique pour ce qui concerne la position des femmes, et tant d'autres choses.

Allez, Indiens, inventeurs du zéro, vous n'êtes pas des nuls, et tout à fait capables de comprendre, n'ayant pas un logiciel d'universel esclavage en tête, qu'en démocratie, vous êtes tous des rois, et que noblesse oblige.

Aliocha

@ Lodi

Noblesse oblige, la maïeutique est cruelle mais fonctionne à plein pot, et celui qui se prend pour le roi perd toute humanité à vouloir démontrer sa supériorité.
Continuez à tartiner des leçons à vous-même, vous êtes le torrent au moulin de la démonstration évangélique qui, merci de le prouver sans fin, n'a rien à voir avec votre définition vengeresse du monothéisme.

Lodi

@ Aliocha
"...entité interchangeable, pour Lodi le monothéisme ou les musulmans."

Pas du tout, car le monothéisme est un mal, et l'islam - actuel - le pire. Et moi, je choisis toujours le moindre mal.

Ce qu'il y a d'interchangeable, sur ce blog, ce sont les réactions d'Aliocha. Soit il prétend que les monothéistes sont mieux que les autres - mais on démontre qu'ils sont pires. Soit, alors, il dit que les gens doivent leur pardonner.
Bien évidemment, je suis contre que les hindouistes puissent s'en prendre aux monothéistes, par contre, j'approuve totalement qu'ils ne se laissent pas embobiner par leur doctrine.
Il n'y a pas d'ardoise magique, non seulement les religions importées ne sont pas plus prouvées que les leurs, mais elles ne tiennent jamais leurs promesses et les ont avilies, donc il vaut mieux pour vous eux s'en détourner comme d'une illusion perverse.

Puisqu'on parle des hindouistes, adressons-nous à présent, aux hindouistes, ce sera plus poli.

Les illusions, vous n'aimez pas trop ça, vous, les hindouistes ? Alors si certains me lisent, en amical conseil, je vous incite à vous débarrasser du système des castes et de l'oppression des femmes, soit deux vices, chacun traîne les siens, et qui ont été aggravés par vos oppresseurs.

Faites l'inverse des monothéistes, voulez-vous ? Ils s'acharnent bien plus à répandre leur religion que d'offrir à leur dieu de l'appliquer véritablement, pratiquant et donc, en tant que modèle, promeuvent le simulacre. L'illusion, la bassesse ?
On est en plein dedans...

Ceci dit, mes lecteurs hindouistes, il faut apprendre de ses adversaires, et ce, en ne leur ressemblant pas : rappelez-vous de ne pas persécuter.
Les persécuteurs, ce sont eux, en le faisant, vous êtes en quelque sorte, possédés par leur ombre.

On peut espérer que vous connaissiez votre religion mieux que moi, mais le système des castes ne lui est pas nécessaire, et si même des chrétiens ont pu tourner le dos à l'idée de rabaisser les Juifs, comment seriez-vous incapables de progrès encore supérieurs à ceux déjà accomplis ?
Ce qu'il y a quand même de bien dans votre cas, c'est que vous n'avez pas eu besoin de grande extermination de hors-castes pour y parvenir. Voir qu'on vous traitait comme vous l'infligiez aux malheureux hors-castes, a suffi.

Pour ce qui concerne le rabaissement des femmes : rappelons-nous que dans le monothéisme, il n'y a pas de divinité féminine, alors que chez vous, si.
En fait, la femme est exclue du sacré : ni divinité, ni prêtresse, alors, pouvez-vous vous faire surclasser pour ce qui concerne leur place dans la société dans les pays chrétiens et en Israël ?
Vraiment... J'aurais honte, à votre place.

Rappelez-vous que dans l'hindouisme, le roi cumule en lui les trois fonctions - en passant, vos grandes castes sont quatre, ce qui n'est même pas le chiffre exact - le prêtre, le guerrier, le producteur.
A présent, vous êtes en démocratie, tous des rois ! Comme j'essaie parfois de le rappeler aux autres qu'hindouistes...

Noblesse oblige... Agissez en roi !

Aliocha

@ Vamonos

Vous répondez à Benoît XVI ?

Il y a deux mille ans était proposée l'émancipation des oppressions en dévoilant l'idée fausse que les humains se font de Dieu, que les sourds à cette interprétation proposent de réactualiser pour satisfaire leur désir de vengeance et sacrifier au rite usé du bouc émissaire, entité interchangeable, pour Lodi le monothéisme ou les musulmans.

Que les entités désignées ne soient pas exemptes de tout crime n'a rien à voir avec le fait que le vieux rite usé soit faux et dévoilé comme tel, et qu'il est donc vain d'en rééditer l'erreur tragique en tartinant ad libidum des platitudes sans fin qui ne confirment que le fait qu'on refuse de s'appliquer à soi-même ce qu'on reproche à l'autre, ce qui serait pourtant le début du commencement d'une paix envisageable.

On a le droit de préférer la guerre, ce qui ne change pourtant rien à notre réalité, et à la capacité offerte par la patience de l'amour de comprendre et d'évoluer vers le souverain bien, qui est la paix.

Vamonos

@ Aliocha | 18 octobre 2023 à 08:29

Le temps de la liberté est celui de l’athéisme. La religion de soi-même. Le nouveau Jésus est un sauveur de l’égoïsme forcené.
Moi je suis la plus belle créature, c’est maman qui l’a dit.

Lodi

@ Vamonos | 18 octobre 2023 à 07:28

Vous me faites penser à envoyer un lien sur la conquête de l'Inde par les musulmans.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAtes_musulmanes_des_Indes

Ils ont beaucoup tué, ravagé, et avili : par peur pour leurs femmes face aux musulmans, les Hindous se sont mis à enfermer leurs femmes, et le dégoût face à une religion importée et violente a rigidifié le système des castes.

Mais on me dira que le monothéisme, c'est for-mi-da-ble. Pas pour la liberté, pour la vie.
Pour rien, que le commerce développé quand l'Inde n'était pas un pays misérable et enclavé, et pour certains arts, quand les Indiens n'en manquaient pas, pas plus que de science ni de métaphysique de haut niveau, d'ailleurs.

Alors les monothéistes, pas plus sophistiqués, et pas plus moraux que les hindouistes et autres croyances du pays de l’éléphant, peuvent prendre leur pelle et leur seau, et jouer ailleurs.
Quand on n'a pas besoin de leur faire la cour, il semble qu'on ne s'en approche pas.

Hypothèse : la montée en puissance de l'Asie et la lassitude pour les abus monothéistes va conduire à des conversions au bouddhisme, taoïsme, hindouisme, shintoïsme et les dieux savent quoi encore. De même que des musulmans se détournent de leur religion si perverse ou pervertie, qu'importe, le mouvement de désaffection pour l'unique pourrait être plus général.
Et les Indiens sont comme tout le monde, ni plus ni moins, le succès attire, et la déesse de la Fortune se déplace en Extrême-Orient, de même que le monde a déjà basculé de la Méditerranée à l'Atlantique, le Pacifique attire les regards.
Enfin...
Quand il n'y a pas de mahométans et des orthodoxes pour jouer les boutefeux, bien sûr, tant de gens sont incapables tant de rester dans l'ombre que de s'illustrer autrement qu'en nuisant aux autres. Un Grec avait fait son intéressant en mettant le feu à un temple, autrefois.
Oui, les païens ne sont pas parfaits, de sales humains comme vous et moi... Mais, voyons, on en parle encore, tandis que si on devait compter les ravages des monothéistes, et notamment des musulmans, on n'en finirait pas.
Ce serait si long que cela n'en vaudrait la peine que pour écrire un livre noir pour rejoindre la collection de livres de cette sorte.

On pourrait dire un mot des chrétiens en Inde, bien sûr, mais je ne suis pas en service perpétuel et commandé, et entre les dieux qui se reposent le septième jour, ceux qui dorment et tant d'autres choses, j'estime que j'ai de qui tenir... Les chats ne font pas des chiens, explication religieuse.
Les forces, la motivation et le temps de chacun constituent des ressources rares, explication réelle.

Tout ce que les gens trouvent à dire c'est qu'ils ont la "vérité" religieuse ou sur les rapports humains. Mais la religieuse n'est que château de cartes, je veux dire construction mentale sans la moindre preuve, l'inverse de la science, dit sans fard.
Pour les rapports humains, certains sont comme certains nouveaux riches tellement éblouis d'avoir acquis quelque chose qu'ils en oublient le reste.
Tout cela est pitoyable.

Le monde n'est pas satisfaisant, mais je ne vais pas demander qu'il soit détruit, plutôt que les dieux, s'ils existent, nous donnent la force et la grâce de le rendre meilleur. Sacrés hindouistes ! Ils ont un dieu et un homme providentiel dans le même paquet, puisqu'ils croient que quelqu'un est la réincarnation d'un dieu ou de l'autre, avatar.
En bonne logique, un dieu pourrait se prier lui-même, avatar inconscient d'être le dieu, demandant son aide. Dialogue de sourd comique ?

Bref, tant la violence musulmane que la mauvaise foi plus générale monothéiste peut être le prélude du déclin du monothéisme voire de sa fin.
C'est à espérer... Mais est-ce que quelque idée disparaît jamais vraiment ? Vaste problème.

Aliocha

L'ergoteur reproche d'ergoter, et de le souligner ne fera que rallonger l'ergotage qui choisit de répondre au mal par le mal, refuse alors de vivre car il choisit en toute liberté d'évoluer.

"Pour résumer, nous pouvons dire que toute l’histoire de Jésus, telle que le Nouveau Testament la raconte, du récit des tentations aux pèlerins d’EmmaÊs, montre que le temps de Jésus, le « temps des païens », n’est pas le temps d’une transformation cosmique, dans laquelle les décisions définitives entre Dieu et l’homme sont déjà prises, mais le temps de la liberté. Dans ce temps, Dieu rencontre les hommes à travers l’amour crucifié de Jésus-Christ, afin de les rassembler dans une libre acceptation du royaume de Dieu. C’est le temps de la liberté, et cela veut aussi dire, le temps dans lequel le mal continue à avoir du pouvoir. Le pouvoir de Dieu est, pendant tout ce temps, un pouvoir de la patience et de l’amour, face auquel le pouvoir du mal reste efficace. C’est un temps de la patience de Dieu qui nous paraît souvent démesurée – le temps des victoires, mais aussi des échecs de l’amour et de la vérité."

https://www.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123.htm

Vamonos

L’Hindou Kouch est une chaîne de montagnes. En français, Hindu kouch signifie le tombeau des Hindous. Autrefois, ces montagnes étaient peuplées d’hindouistes, il y a 2000 ans. Et puis une religion est arrivée, après extermination, soumission et déportation, il ne reste plus que des musulmans dans ces montagnes.

Lodi

Pour les malcomprenants : je n'ai pas dit que les polythéistes ne faisaient pas de violence, mais moins.
Et d'autre part, je crains bien qu'imitant les monothéistes, les polythéistes développent aussi leur fanatisme.

Et pas que l'Inde.
Mais notamment l'Inde, qui a été souillée par des invasions de monothéistes, de musulmans et de chrétiens.
Comment les gens ne voient-ils pas que toute intrusion est impardonnable ? Viol, invasion, immigration de gens dont on ne veut pas et qui rendent le mal pour le bien.
Trois issues, pas quatre, trois. Soit les gens se soumettent, soit les gens repoussent aussitôt les parasites, soit ils se vengent. Dit autrement, Ulysse devient esclave chez lui, ou est chez lui et il n'y a pas de prétendants, ou ils les massacrent.
Trop simple pour que les gens le voient, vraiment, comme on préférait le système de Ptolémée à la gravité.

Avec tout ça, on oublie l'Histoire, comme quand on me demandait en quoi les polythéistes seraient mieux que les monothéistes.
Eh, les remplaçants ! Vous avez surgi tard dans le monde, les monothéistes, et pour commettre pire que les autres.
Point barre.
Et tout ce dont vous êtes capables est d'ergoter.

Je vais vous en apprendre une bonne : les mauvais exemples et la souillure ne font pas du bien.
Autant pour ceux qui croient que d'un mal sort un bien.... Pauvres gens, par exception, et ces tristes commentateurs le rabattent encore du côté du mal en justifiant l'injustice subie !

Donc, les mauvais exemples plus la souillure de vous avoir subis ont forcément dégradé les monothéistes, et il se peut que la contamination devienne pire encore.
Ceci dit :
- Personne ne peut faire pire que vous à part les totalitaires.
- Et les monothéistes sont dans le multiple et non dans l'unique, ont un recours quasiment infini pour échapper à l'aveuglement de l'un - vous savez, parti unique, homme providentiel, dieu unique qui sert d'exemples aux deux autres cochonneries.

Une différence tout bonnement abyssale.
Après le "fanatisme de l'indifférence" du pape, il y a le "fanatisme" de ne pas avoir de complaisance pour une chose qui est, par construction, source de fanatisme.
Parce que de même que de ne pas avoir d'équilibre des pouvoirs appelle les abus de pouvoir, un seul dieu baptisé tout-puissant, ça doit compenser, j'imagine, a tendance à inciter l'être humain à subir et s'il le peut, commettre des abus illimités, à la mesure de ce pouvoir, justement.

C'est que les monothéistes finassent et insultent, faute de pouvoir sortir de l'implacable constat qu'on peut faire de leur action sur le monde.
Montrant toute leur honnêteté intellectuelle, qu'ils vont bien se remettre en cause, tiens.
Jamais !

J'espère que certains lecteurs le comprendront.
Ces pauvres monothéistes jouent à l'ange, et ils font la bête, c'est triste à dire, mais il leur faut rester dans cet état : mieux vaut penser gagner le paradis au dépens du monde, qui sert de marchepied dans l'affaire.
Enfin, pour les plus atteints.

Je m'adresse aux autres : voulez-vous rester parmi ceux qui ont fait tant de mal, sont des corrupteurs, et peut-être, comme on le voit avec Poutine et ce qui peut arriver dans le conflit moyen-oriental, des destructeurs du monde ?
C'est une question de conscience.

Pas celle qui vous fera bien voir par votre groupe.
Pas celle qui vous achètera votre paradis.
Il ne s'agit que ne de pas aggraver l'état de notre pauvre monde. Ce n'est pas grand-chose, n'est-ce pas ?

Je remarque que mes contradicteurs ont enjambé le problème comme s'il n'était rien, méritant le mépris le plus total.
Ne voit-on pas combien les monothéistes se moquent du monde, dans tous les sens du terme ? Quand ils ne tendent pas à le détruire.
Non qu'ils oublient leur avantage !
Mais comme ? Tiens, c'est d'actualité, une razzia.

J'ai concédé qu'à trop fréquenter les monothéistes, les hindouistes et autres peuvent se corrompre, par l'imitation et une rancune bien compréhensible vu ce que les musulmans et chrétiens leur font fait, n'est-ce pas ?

À plus forte raison, être monothéiste expose jusqu'aux meilleurs à la dégradation.

L'exposition est plus ancienne.
Et du ressentiment, il y en a aussi pas mal. L'obligation de se jouer et de jouer la comédie d'aimer son prochain quand il n'en est rien.
La dévalorisation du sexe impactant la plupart des gens car ils sont en grande majorité sexuels. Et autre, et autre, on n'en finirait pas.

Bien sûr, je dis bravo à ceux qui essaient d'améliorer les choses de intérieur, mais le monde n'est pas moral.
Il y a un grand risque de succomber aux maux qu'on prétend guérir.
Ce qui fait qu'on n'est plus qu'un pervers pervertissant les autres : on s'est perdu et participe dès lors à la perversion du monde voire à son apocalypse.

Assumez-vous, les monothéistes, vous avez cru faire l'ange, et vous avez été et êtes encore, bien trop souvent, des bêtes.
Et comme vous n'avez pas encore compris grand-chose au film : il n'y a aucune raison que ça change.
Il y aurait une chance minuscule que cela arrive si, prenant conscience de la périlleuse spécificité de votre croyance, vous vous surveilliez comme c'est absolument nécessaire.

Les gens !
Ils le font souvent quand c'est de leur peau qu'il s'agit, mais pour le progrès moral et le sort du monde ?
Je ne vois rien venir - ou pas grand-chose.
Enfin, de soi, pour le monde.

Par contre, pour soi, par concurrence, on fait bien mieux !

Les progrès qui ont eu lieu en Occident tiennent entre autre à la concurrence entre l'héritage antique, le monothéisme, et la critique de ce dernier et de ses abus.
Si vous ne faites pas encore plus de progrès, vous reculerez, car qui n'avance pas recule.

Problème, il y a une crise pire que jamais, non deux, on est servi, avec les orthodoxes et les musulmans, avec destruction nucléaire possible.
Alors au lieu de finasser pour savoir si on ne peut pas rabaisser un peu les polythéistes jusqu'à votre si pitoyable niveau, athées et autres agnostiques, vous feriez mieux d'essayer de progresser en n'ayant pas de complaisance pour la recrudescence du pire frappant les vôtres.

C'est ce que j’espère pour le bien du monde. Notez qu'en cas contraire et de survie à des crises importantes, il se peut que ce poids supplémentaire coule votre barque.

Enfin, c'est votre truc, le d'un mal sort un bien, pas le mien, la vanité avant la liberté, la vie et autres choses du même genre. Donc j'avertis, alors que si j'étais comme vous... Dieu jugera, l'Histoire jugera, le j'ai raison sur un tas de décombres, ce n'est pas exactement mon trip.
Mais voilà, s'il y avait malgré tout un tas de décombres, je ne vois pas pourquoi je me priverais de rappeler grâce à qui on en serait là. Je l'ai dit avant, pourquoi le taire après ?
Dans un cas, on essaie d'empêcher l'équivalent d'un tremblement de terre, dans l'autre, sa récidive.

Pourquoi reproche-t-on aux femmes de ménage de mettre la poussière sous le tapis ?
Parce qu'on le fait soi-même, dirait-on.

Il existe des évolutions historiques de très long terme que bien des gens ont favorisées.
Il n'est pas impossible que parfois ce qu'on fait ne se perde pas totalement dans le sable.

Aliocha

Qui refuse la connaissance du phénomène religieux ne peut qu'en être la victime, légitimant alors, dupé par sa propre erreur, l'illusion mortifère de se penser divinité.
Comme si l'Inde ne succombait pas à la folie meurtrière :

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-inde-le-peril-fanatique_6046964.html

Lodi

@ Axelle D | 16 octobre 2023 à 11:37

Je ne suis pas athée, je ne participe pas au grand jeu de prononcer qu'un ou plusieurs dieux existent ou non avec le sérieux de celui qui sait puisqu'on n'en a aucun indice.
Tout ce qu'on peut dire d'une religion, c'est sa cohérence interne et ses effets sur la société.

Vous illustrez ce que sont les croyants : parlez de moi avec respect même et surtout si je n'en mérite aucun, soyez spécialiste de mon cas, perdez-vous dans les détails pour oublier le fondamental, à savoir que les religions sont liberticides et dangereuses, et que le monothéisme est pire que les autres de ce point de vue qui compte quelque peu, quand on ne croit pas devoir payer le Ciel de la servitude sur la Terre. Voire de sa destruction.

À défaut de dire que ce que j'avance est faux, on le baptise ragot. En général, cela ne s'applique qu'à des gens se mêlant de la vie privée des autres, tandis que je m'en prends à des religions, qui, en plus de nous empoisonner la vie, vont peut-être bien nous détruire.

Mais avec des gens comme vous, ce n'est jamais le moment de parler. Avant le pire, ce sont des ragots.
Et s'il restait quelques survivants après une apocalypse nucléaire provoquée par les monothéistes, il ne faudrait toujours pas critiquer leur foi et leur comportement pourtant cause du désastre.
En somme la vérité doit faire éternellement antichambre.

Si pour vous, critiquer les gens qui ne cessent de tendre à limiter la liberté de ceux qui ne diminuent pas celle des autres ne vaut pas mieux qu'être liberticide, c'est que vous êtes complice des liberticides.
Si pour vous, la possibilité de destruction nucléaire due aux monothéistes ne vaut pas mieux que la critique de leur destructivité, c'est que vous avalisez leur destructivité.

Je sais que bien des gens renvoient dos à dos victimes et bourreaux, le bon droit et l'iniquité.
On le voit bien de tous ceux qui cherchent des noises à l'admirable résistance ukrainienne.

Pour retourner au cœur du sujet, vous êtes l'illustration qu'il n'y a pas d'un bon côté les croyants qui ne sont pas dangereux, et des gens imposant je ne sais quoi selon leurs caprices, sans parler de menacer de détruire le monde.
Il y a un continuum.
Des complicités de toutes sortes, entre autres intellectuelles, si on peut user d'un mot pareil pour quelqu'un qui dit les autres sans légitimité de parler car non spécialistes mais qui ne montre rien d'une science ou d'une réflexion bien approfondie.

Ragots ? Vous m'amusez bien, cela me rappelle un documentaire vu sur les Philippines où le chômage provoqué par le confinement avait amené des gens à faire des images pornographiques avec leurs propres enfants pour les envoyer à l'étranger.
La défense contre cela ? Dire que les autres font des ragots et que personne n'est parfait.

Je me demande ce que notre hôte aurait pensé de ce genre de réflexion d'un coupable. Vous avez tué votre femme ? Oui, lui répondrait-il, mais enfin, n'allez pas prétendre que vous n'avez jamais envie de tuer personne. Donc il n'y a qu'une nature humaine - note de l'auteur : oui - ainsi, nul ne peut me punir - note de l'auteur : cela n'a rien à voir.
Encore peut-on mieux excuser que des gens risquant la prison se raccrochent à n'importe quoi pour soit l'éviter, soit du moins rendre coup pour coup à ceux qui font partie du processus les y conduisant.

Les chrétiens parlent de pardon, mais ne pardonnent pas la vérité qu'ils prétendent promouvoir. Et ils vont contre l'esprit de leur soi-disant présumé fils de dieu de ne pas regarder le moucheron pour éviter de voir le chameau, ce qu'ils font tout le temps.
Le chameau, c'est tout ce que je dis, le moucheron, c'est que ce serait plus "gentil" d'entrer dans le jeu monothéiste en parlant des exceptions et de l'idéal, en les magnifiant avec la dernière flagornerie.

Cette "gentillesse" pourrait convenir si les monothéistes faisaient des progrès, bravo, mais là ? On rêve.
On a des musulmans qui sont ce qu'ils sont, et, par exemple, des chrétiens qu'on n'a guère entendus pour la défense des chrétiens d'Orient, mais beaucoup contre le mariage pour tous.
Et à présent, un pape qui veut nous ouvrir à l'immigration, quoiqu'elle soit fortement musulmane, à savoir du type à rendre le mal pour le bien. Merci pour la cité !

Et ailleurs, la sainte Russie nous montre de quoi est faite sa fameuse sainteté, tandis que la Terre sainte va peut-être bien provoquer une guerre nucléaire alors que l'autre point chaud n'y est pas encore parvenu.
En somme, qui seront les pires : musulmans ou orthodoxes ? Les paris sont ouverts.

On ne sait jamais comment les monothéistes vont nuire, mais ils le font tant et plus.
Et ce ne sont pas des égarements incompréhensibles, il y a des précédents, des textes, tout ce qu'on veut pour qu'on se dise qu'en somme, on ne devrait pas être surpris. Il existe une logique, et c'est celle de quoi, à votre avis ? Sauf sur les terres où deux plus deux font cinq, on doit bien en conclure que c'est celle du monothéisme.

Tout ce que peuvent espérer les monothéistes, pour le bien de leur vanité et le malheur du monde, c'est que les autres les imitent. Et c'est un risque : ce que seuls certains se permettent passe pour privilège, et tout le monde veut être privilégié.
Perdus dans la masse de gens aussi liberticides et destructeurs qu'eux, ils n’auraient pas de critiques spéciales à recevoir, sauf d'avoir initié ce mal. Ce qui n'est certes pas rien, d'ailleurs.

Que penser de gens qui, face à la critique, vous soutiennent qu'entre leurs méfaits et la critique de ces méfaits, il n'y a pas de différence ?
Qui faute de relever le défi d’essayer de montrer que le monothéisme ne serait pas liberticide et destructeur ou d'exciper une volonté réelle de réforme, se plaignent qu'on ne soit pas spécialiste ?

Et par ailleurs, quand quiconque se permet de développer quelques détails et envoie des liens, il est tout aussi critiqué, soit dit en passant...

Ainsi, le bien et le mal, la vérité ou l'erreur ne sont pas des enjeux.
Seulement la vanité.

Il est facile de déduire que si les monothéistes se partagent entre ceux qui commettant le pire et ceux qui le suivent en le relativisant, il restera toujours ce qu'il est, si toutefois il y a un monde pour le voir.
Vu la destructivité monothéiste.

Il se peut que de meilleurs se cachent, mais quand on laisse la place aux pires, ces derniers prévalent.
Et donnent raison aux critiques dans mon genre, qui au fond se coltinent le boulot que devraient accomplir les monothéistes éclairés, ou plutôt, il y en a, mais sans doute pas assez nombreux et puissants.
Parce que si dans une famille, une boîte, une religion et tout autre groupe, les gens font n'importe quoi, cela affecte d'abord les membres du groupe, premiers en ligne pour les abus sans parler de la désaffection du public.

Soit dit en passant, parce que les monothéistes arrivent en prétendant apporter quelque chose de bien au monde...
Mais à l'arrivée, on les voit surtout défendre leurs intérêts, et notamment une vanité aussi débridée que sans objet.
Et comme il n'est pas question d'admettre ce qu'ils sont et doivent bien sentir parfois qu'ils ne valent pas grand-chose, c'est le monde qui est dit mauvais, avec la conséquence d'en désirer la fin voire d'y travailler.

S'il y a un dieu qui juge, et qu'ils aient détruit le monde, j'en vois d'avance dire, en voyons...

"Ton esclave n'est que le plus misérable des pécheurs, mais il croit, et toute sa vie a été un effort vers Ton ineffable grandeur.
Et c'est ainsi que j'ai participé à remettre la création dans les mains de son Créateur, Seigneur.
C'était bien fait ceux ne suivaient pas les textes sacrés, et nous disaient destructeurs, osant critiquer Tes instruments."
Etc, etc.

Et pendant ce temps, à supposer que quelqu'un comme moi ne soit pas trop anéanti par la situation pour garder son esprit critique, ce qui est le plus probable...
Mais admettons.
Que penserait-il ?

"Est-ce que je suis encore sur Terre, ou déjà en enfer pour entendre de telles perversités ?"
Etc, etc.

Axelle D

@ Lodi | 16 octobre 2023 à 07:44

Votre fanatisme athée ne vaut pas mieux que celui que vous prétendez dénoncer.
D'autant que quand on est d'une ignorance crasse sur un sujet, on devrait "avoir le droit" (sinon la décence) de se taire.

À méditer avant de nous ressortir une encyclopédie à votre sauce ragotière indigeste sur les "monothéistes" et nous gaver avec votre moraline à deux balles (incendiaires) !

sylvain

@ Achille
"Darmanin n’est pas le plus mauvais ministre de l’Intérieur que l’on ait eu."

De l’humour provoc achillesque.
Darmanul n’est pas du tout le plus mauvais, il est même le meilleur : un Tartarin champion du monde en flops, fiascos, fessées magistrales et claques cinglantes qu'il s’inflige depuis qu'il est devenu le plus sinistre guignol de l'intérieur, le pire pitre de tous les gouvernements successifs qui fait rire le monde entier.

Lodi

@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 octobre 2023 à 23:40
"Et dire que Jérusalem signifie en hébreu "double vision de paix..." Cette "terre trop promise" fait réfléchir le croyant que je suis."

C'est un début, mais le problème est Dieu, un peu trop promis... Ou pas assez. Je veux dire qu'un seul dieu divisé entre plusieurs religions donne des guerres de religion.

Sans compter l'idée de toute-puissance qui possède les croyants, désirant imiter ladite toute-puissance en s'imposant aux croyants par toutes sortes d'inquisitions, qu'elles disent leur nom ou pas... Sans parler d'imposer son hallucination aux voisins, quand ce n'est pas par guerre ouverte, par sabotage de la laïcité.

On a même les croyants impatients que vienne le clou du spectacle, la fin du monde, et tellement que certains désirent la provoquer.
Si jamais une guerre atomique arrive à cause de Poutine ou du Moyen-Orient, on n'aurait certes pas de Dieu venant récompenser ses flagorneurs !
Mais la preuve ultime que le monothéisme ne fut jamais qu'une tendance au fanatisme, que les meilleurs esprits durent s'abaisser à combattre au lieu de faire de la science ou de la poésie, et le fourrier de la fin du monde.

Bref, je ne saurais dire s'il y a un dieu, ou autant que d'étoiles dans le ciel, ou aucun, mais le monothéisme est une catastrophe.

Le dieu d’Abraham semblait encore ne pas trop en provoquer dans son désert, en tant que dieu national.
Mais avec l'offre publique d'achat hostile, ou plutôt une évocation de genre bizarre, on ne demande pas à un dieu de venir, on dit qu'il l'a fait sans regarder s'il ne vous en a pas donné quelque signe par la victoire.
Or le monothéisme ne donna pas du tout la victoire à l'Empire romain, bientôt soumis par les Barbares.
Il est même chuchoté qu'il contribua à la défaite en divisant les citoyens entre polythéistes et convertis, et dissuada bien des gens de faire leur devoir en luttant contre les assaillants.

Avec cette "évocatio", il fut rendu plus accessible aux foules volages.
Les dieux sont comme les rois sans pouvoir, on les salue bien bas, mais on leur impose ce qu'on veut, pantins dont on se dispute le contrôle.
On peut espérer qu'un jour, le pantin dieu sera cassé, et qu'on sera libéré des inévitables dégâts que cause son maniement.

Dans le mythe, des dieux enlevaient des mortels.
Dans la réalité, ce sont les humains qui essaient de le faire, les sales brutes...
Quoi qu'il en soit, le monothéisme n'est absolument pas un progrès : il fait perdre l'idée de complexité qu'on n'avait pas formulée mais qu'on vivait dans l'Antiquité, alors qu'à présent, c'est l'inverse !
Il fanatise.
Bref, un dieu qui sort de sa zone de compétence est perdu, c'est le principe de Peter, en quelque sorte !

Le mieux serait que les gens renoncent à la religion, mais vu leur besoin de s'imaginer des tuteurs, le retour à des religions moins liberticides et semeuses de mort que celles qui se signalent de manière de plus en plus heureuse, autour de nous, serait déjà un progrès considérables.

Bref, le polythéisme me semble un moindre mal, savoir ce qu'il faut viser, quand on parle de religieux et politique, des domaines qui, si les humains valaient davantage, n'existeraient tout simplement pas.
Les gens se gouverneraient eux-mêmes selon la justice...

D'un autre côté, vu ce que vaut le bestiau, sans politique, les humains commettraient certainement le pire. Donc César est un moindre mal.
Et dieu un mal pire, mais qu'on ne parvient jamais à exorciser, ce qui fait que l'amour de la vie, la liberté et le goût de la découverte sont diabolisés au possible, je veux dire selon la mesure du pouvoir et de la plus ou moins grande mauvaiseté de ses sectateurs.

La vraie bonne nouvelle, c'est qu'il existe un pôle de résistance au monothéisme dans l'Orient valable, je veux dire pas moyen et catastrophique !
L’Extrême-Orient.
Sauf la Corée du Nord, mais rappelons-nous que le totalitarisme vient des terres monothéistes avant de ricaner.

Pour ne citer qu'eux, l'Inde et le Japon n'ont pas succombé à une folie qu'on a bien essayé de leur refiler comme partout.
Et une ou plutôt des religions païennes se reforment un peu partout, comme la vie chassée par une explosion volcanique, revient par toutes les voies possibles et imaginables.

De toute façon, qu'un ou des dieux existent, ils nous laissent dans la mortalité, la souffrance et les plus intolérables aléas naturels et historiques, visiblement, et cela se comprend :

"Car il ne faut rien imputer aux dieux qui, par la force de leur nature, jouissent dans une paix profonde de leur immortalité, loin de nos affaires, loin de tout rapport avec les hommes. Aussi, exempts de douleur, exempts de péril, forts de leurs propres ressources et n’ayant aucun besoin de nous, la vertu ne les gagne point et la colère ne peut les toucher."

On imite forcément ses dieux : des dieux de colère, de jalousie et de propagande donnent un monde à cette image.
Le nôtre.

Julien WEINZAEPFLEN

@ duvent | 13 octobre 2023 à 20:50

Et dire que Jérusalem signifie en hébreu "double vision de paix..." Cette "terre trop promise" fait réfléchir le croyant que je suis.

Vamonos

Israël a déclaré la guerre au Hamas. L’armée de l’air israélienne avec ses 200 avions de type F16 a envoyé sur Gaza 6 000 bombes en quelques jours. Les coordonnées GPS des 3 500 cibles étaient enregistrées sur les systèmes de guidage des bombes.
Sachant que la surface de Gaza est un peu plus grande que celle d’une ville comme Marseille, cela explique pourquoi les estimations font état de la disparition de 20 % des combattants du Hamas.
Le terrain est maintenant en piteux état et les combattants de Tsahal vont devoir progresser dans des champs de ruines pour aller au contact des terroristes.

Aliocha

Nulle part qu'à Emmaüs, la vie rejaillit du désir de mort.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Souper_%C3%A0_Emma%C3%BCs_(Le_Caravage,_Milan)#/media/Fichier:Supper_at_Emmaus-Caravaggio_(1606).jpg

Achille

Et voilà ! Comme il fallait s’y attendre le RN saute sur l’occasion pour demander la démission du ministre de l’Intérieur .

Il serait temps d’arrêter avec ces demandes de démission ridicules qui, de toute façon, ne changeront rien à la situation, vu qu’il fallait bien s’attendre à ce que l’attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas et la réaction d’Israël aient inévitablement des répercussions dans le monde occidental et notamment en France.

L’assassin du professeur était suivi par les services de renseignement, mais il n’était pas expulsable car arrivé en France avant l’âge de 13 ans. C’est la loi et Gérald Darmanin, malgré tous les moyens dont il dispose, ne peut pas se soustraire à celle-ci.
La décence aurait voulu que Jordan Bardella fasse preuve d’un peu plus de retenue avant se lancer dans ce genre de polémique particulièrement déplacée. D’autant que Gérald Darmanin n’est pas le plus mauvais ministre de l’Intérieur que l’on ait eu.

duvent

Lorsque j'étais à Jérusalem, je me demandais où donc ai-je déjà vu cette poudre dorée illuminer les pierres, où donc ai-je senti ce parfum, où donc ai-je entendu cette brise légère et douce courir dans les branches d'oliviers ?

Nulle part ailleurs qu'à Jérusalem, nulle part qu'à Jérusalem je ne me suis sentie digne de la confiance du genre humain, nulle part ailleurs je n'ai cru que j'existais, pas même sur l'Acropole.

Désormais, je sais que nulle part qu'à Jérusalem l'homme n'a été plus abandonné, nulle part qu'à Jérusalem l'homme n'a été autant trahi, nulle part qu'à Jérusalem les yeux se sont fermés sur la douleur des innocents, fermés pieusement et irréparablement.

Nulle part qu'à Jérusalem les hommes n'ont été si complices, ni si cruels, oublieux et perfides, ils ne désirent ardemment que la mort...

https://www.youtube.com/watch?v=5ZtyHJWBR1s

Serge HIREL

Habituellement, la politique-fiction construit l’avenir tel qu’il devrait être pour satisfaire le conteur. Voici venu le temps où, au contraire, la fiction se propose de remodeler le passé. Ah ! Que nous serions heureux si l’on avait installé l’Etat d’Israël sur les ruines fumantes d’une partie du IIIe Reich... ou en Afrique, en Sibérie ou en Patagonie... Et pourquoi pas la Corse ou le Groenland ? Ah ! Cela aurait si simple de caser la Palestine dans le Sinaï reverdi grâce aux puits forés par notre pétro-physicien...

Le seul infime problème, insurmontable, est que juifs, musulmans et chrétiens revendiquent depuis toujours la même Terre Sainte et, en particulier, la même ville, Jérusalem, et qu’aucun autre territoire ne peut convenir aux juifs et aux musulmans pour y implanter leur Etat... et lui seul, sans aucun partage possible entre eux. Seuls les chrétiens se contentent aujourd’hui d’être sourcilleux quant au respect de leurs Lieux Saints. La diplomatie se heurte là à la plus farouche des obstinations, parce qu’elle est d’abord d’ordre confessionnelle.

Elle est aussi géopolitique, l’Etat d’Israël ayant été installé sur une contrée où, auparavant, vivaient les Palestiniens, peuple dont la réalité historique est beaucoup plus faible que celle des juifs. Ce détail n’en est pas un, d’autant plus que les autres peuples arabes n’ont pas toujours fait preuve d’une réelle solidarité avec leurs « frères » de Judée. Aujourd’hui, cette indifférence, que démontrent les Accords d’Abraham, est au cœur du conflit sanglant entre les Israéliens et l’organisation terroriste du Hamas. Celle-ci, néanmoins, en raison du caractère bestial de son agression, porte seule la responsabilité des conséquences présentes et futures de ses exactions.

Il ne sert à rien de se faire des illusions : il n’y aura jamais de solution qui satisfera les deux parties. On peut tout juste espérer un apaisement... à la condition expresse qu’au plus vite, les groupes armés terroristes « palestiniens » - les guillemets sont importants - soient définitivement mis hors d’état de nuire... Ce qui suppose une mise au pas de leurs financeurs, le Qatar, qui, en les soutenant, achète sa paix, et l’Iran, qui, aux mains des ayatollahs, est en réalité le commanditaire de leurs crimes.

Sur ce point, l’intervention des alliés d’Israël est indispensable... et le moment plutôt favorable, le Kremlin étant embourbé en Ukraine et l’émotion à son comble en Occident.
Il faut aussi que l’Etat d’Israël, au lendemain de la riposte qu’il a le devoir d’infliger au Hamas, sache faire un pas vers la communauté palestinienne, même s’il est assez évident que, pour l’instant, prise entre deux feux, contrainte par le blocus imposé par Tsahal, une bonne part de celle-ci, sans être radicalisée, approuve les tueurs.

Ce préalable acquis... et maintenu, les « pays arabes » revenus à la table des négociations, essentiellement économiques, avec Israël, de petits pas seront peut-être possibles... Mais il faudra attendre de longues années avant de parvenir tant bien que mal à une cohabitation, qui, malheureusement, restera à la merci d’un exalté haïssant « l’autre » communauté. Peut-être faudra-t-il en passer par une répartition équitable des terres, la création d’une autorité palestinienne réellement élue, des instances publiques communes pour la gestion du quotidien, puis concevoir un statut fédéral ressemblant juridiquement à celui de la Belgique.

Quant au conflit religieux, il pourrait, sinon se résoudre, du moins, se calmer, si la communauté internationale parvenait à imposer pour Jérusalem un statut de « ville ouverte », administrée par une autorité indépendante et sécurisée par une force multinationale de type Casques Bleus, aucune arme palestinienne ou israélienne n’y étant admise.
Mais je crains que, sur ce point, je ne sois pas loin de donner dans l’utopie, tant chaque religion a pour premier principe d’être la seule, l’œcuménisme étant une foutaise qui masque aux peuples cette soif de primauté.

Aliocha

Il s'agirait peut-être, si l'on n'était pas obsédé uniquement par la défense de soi-même et le refus de se reconnaître persécuteur, que les solutions proposées aboutissent toutes, au vu de l'incapacité d'Israël à créer des conditions de vie décentes pour les Palestiniens, qu'à proposer à Israël, derrière le masque mondain de l'amitié, de quitter la Terre Sainte.

On peut se perdre dans toutes les circonvolutions justificatrices de son propre nombril, on aboutit au résultat désastreux d'avoir été manipulé depuis l'assassinat de Rabin, refus de toute paix négociée, par la perversité perse qui a beau jeu de pousser à l'escalade et d'entretenir, comme elle le fait au sein de toutes les démocraties, les syndromes de persécution qui aboutissent en désignant partout l'ire contre les populations musulmanes à ne savoir répondre au pogrom que par le pogrom, d'être alors considéré à raison comme responsable des violences engendrées.
Le piège est parfait, le but du terrorisme est là et clairement formulé.

Il s'agirait, et la défaite cuisante d'Israël en témoigne, d'enfin entendre ce que les textes ont à nous dire, plutôt que sempiternellement partir en croisade contre ceux qui les ont utilisés à des fins de justification dominatrice et dont l'ennemi mime l'erreur, de ne pas faire au nom de la critique de la religion ce qui n'est plus alors qu'une guerre de religion, mimant celui qui mime l'erreur.

L'erreur, le vice est la persécution, tant que chaque être sur cette terre n'aura pas reconnu en lui-même la structure mentale que seul le pardon des offenses permet d'envisager, on proposera à Israël de punir son bourreau en l'installant chez lui, et de jeter les Arabes à la mer, tellement on comprend la spoliation qui leur a été imposée.

On pourra alors, au milieu des désastres, s'assoupir aux illusions qu'on est soi-même l'expression du bien, continuant à tourner à l'orbite des illusions de son nombril qui continuera à réclamer l'expulsion de telle ou telle catégorie de population, pour s'exonérer de la faute que pourtant ce-faisant on avoue partager avec celui à qui on n'a alors laissé que la possibilité d'imiter cette erreur, d'expulser en retour, doubles devenus malfaisants, réunis en l'étreinte létale qui attend tous ceux qui refusent la paix.

revnonausujai

Byzance ou les débats pour savoir si Israël, c'est Jérusalem et Tel Aviv ou bien s'il faut un, deux ou dix Etats en Judée Samarie (vous avez dit Judée ?).

L'immense majorité des Français s'en tape non seulement le coquillard mais aussi tout le reste. S'ils penchent du côté d'Israël, ce n'est pas exclusivement par sionisme militant mais parce qu'ils ont perçu que la barbarie a le visage de l'islam (isme pour les effarouchés) et qu'ils sentent qu'au-delà même des menaces terroristes actuelles et réelles, c'est une menace mortelle sur notre civilisation dont il est question.

Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis, ce sont néanmoins des cobelligérants.

Robert Marchenoir

@ Julien WEINZAEPFLEN | 11 octobre 2023 à 12:41
"Fallait-il accéder, en 1948, sous la pression du terrorisme sioniste de l'Irgoun et du chantage de Nuremberg à ce qu'on n'appelait pas encore la Shoah, à la revendication sioniste d'une 'terre sans peuple pour un peuple sans terre', à ce remède à la fois constructiviste et totalitaire d'un État-nation s'imposant comme un mandat alternatif sur des espèces d'ex-colonies ou d'ex-protectorats ?"

Vous ne manquez pas d'air. Le chantage de Nuremberg à la Shoah ? En 1948 ? C'est à dire ? Vous pouvez préciser ?

Quelles étaient les impitoyables représailles dont les Juifs menaçaient le monde en 1948 ? Lui faire peur en agitant les os de leurs squelettes ? Israël totalitaire ? Vous sortez ça d'où ?

"C'est un abus de langage de parler d'islamo-nazisme."

Et pourquoi donc ? J'ai expliqué la proximité entre les deux idéologies.

"Le sionisme était une hybridation et un controuvement."

Cessez ces finasseries pseudo-intellectuelles consistant à lancer des mots savants pour faire genre.

Le sionisme, c'est, actuellement, ce qui protège le monde libre de la barbarie musulmane. Puisque vous n'aimez pas qu'on rappelle la proximité entre le nazisme et l'islam.

De même que l'Ukraine nous protège contre la barbarie russe.

N'avez-vous pas entendu, suite au pogrom du Hamas en Israël, les menaces des islamo-gauchistes contre les pays mêmes où ils sont installés en Occident ? Les Anglais viennent de fermer, provisoirement, des écoles juives. Par sécurité. Et vous venez nous couper les cheveux en quatre avec de "l'hybridation" et du "controuvement" ?

"Car qu'a produit le 11 septembre ? Après la chute du temple du Capital qu'étaient les tours jumelles [...]"

Vous êtes donc communiste. Dites-le tout de suite, ça nous fera gagner du temps. Remarquez, cette phrase n'aurait pas été reniée par Hitler, non plus. Lequel avait préparé des avions-suicide pour les précipiter sur les gratte-ciel de New York, ce temple de la finance cosmopolite (mais il a été vaincu avant).

"[...] la leçon difficile à avaler pour les Américains qu'ils n'étaient pas invincibles [...]"

Ça a l'air de vous faire plaisir...

"[...] celle qu'ils en ont tirée fut la guerre contre le terrorisme [...] quelle grande victoire !"

Oui, la guerre contre le terrorisme fut une nécessité, et elle s'est terminée par une victoire, même si elle a emprunté des voies discutables : Al-Qaeda a largement été privé de son pouvoir de nuire, et l'État islamique également.

De même qu'auparavant, l'Occident a éradiqué d'autres redoutables mouvements terroristes "palestiniens".

Aujourd'hui, c'est le Hamas qui est en ligne de mire. Dites merci aux Israéliens de sacrifier leur vie pour nous en débarrasser, au lieu de refaire le monde avec un crayon et du papier en nous expliquant comment Israël aurait "dû" être créé.

Lodi

@ Julien WEINZAEPFLEN | 12 octobre 2023 à 03:01
"Votre proposition, Lodi, de faire payer à un Etat génocidaire les conséquences de son génocide, a le mérite d'être intelligente, mais c'est exactement sur cette base que raisonnent les "décoloniaux" pour nous faire payer par une immigration hostile et revancharde les conséquences de notre colonisation."

Oui, mais moi, je n'ai rien à voir avec ces gens parce que je ne cache pas mes ressentiments sous mes principes.
J'ai le principe que tout peuple peut disposer de soi, et c'est tout.

Quand j'ai des ressentiments, je le dis sans voile, par exemple contre le monothéisme.
Je n'invente pas un principe ad hoc pour valider mes rancunes, tout en mettant sous le tapis d'autres réalités allant contre la liberté. Déjà, la manie récurrente de faire des empires.
Je pense qu'il faut servir ses principes, et non se servir de ses principes. Il importe de ne pas les polluer avec ses griefs. Pour cela, il faut faire preuve de discernement, et des principes et des griefs.

Les groupes, et dans cela, les partis, et dans les partis, les révolutionnaires, sont plus ou moins des coalitions de ressentiment... Il vaut mieux que les gens en soient pollués le moins possible.
Penser c'est prendre les chemins de traverse.

Tous les peuples ont le droit d'être souverains, libres, sans conquérants et sans immigrés, s'ils le veulent. C'est ma position, qui peut me faire traiter de droite par la gauche, de gauche par la droite.
Moi, je trouve que qui n'assume pas toujours un principe est partial... J'espère à tous et d'abord à moi de le faire.

"La création de l'État d'Israël avec une partition territoriale et sans que l'État soit binational a eu une autre conséquence anachronique et fâcheuse: c'est qu'on en est revenu à des guerres des temps bibliques, pour la durée des temps bibliques, on en est revenu non pas à une guerre de cent ans, mais à une guerre qui promet de durer huit cents ans si l'État d'Israël, en l'état si je puis dire, peut durer huit cents ans."

Pardon de n'avoir pas compris que vous aviez compris le conflit parti pour durer !
Sauf que pour ma part je ne vois pas de raison qu'il cesse, sauf cas le pire ou l'un des deux peuples détruit l'autre, les moyens techniques et l'esprit du temps le rendant assez aisé.

Lodi

Je crois m’opposer à pas mal de gens, et ne vais pas chercher exactement à qui sans parler du fait que je pense que mon message s'adresse en vérité à tous.

Je ne suis pas antisioniste, puisque pour le moindre mal. Je suis anti-coupable, et pro-punition des coupables.
On dit qu'on ne fera pas la paix sur le dos des Palestiniens ? Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Forcément, si parce que l'acceptation de deux Etats - ou pire le refus qui entraînera les Palestiniens à être des Indiens dans leur réserve...

Tadam !
Cela a été fait en délocalisant un problème européen : le génocide commis par les Juifs et l'antisémitisme existant bien avant...

En solution : je le fais payer aux Arabes.
Génocide signé par des gens issus du christianisme et restés chrétiens... Et ceux qui paient sont musulmans.

Donc, si, l'acceptation de cette injustice ou le refus, dans les deux cas, les Arabes perdent puisqu'ils ne sauraient obliger les Allemands à partir d'une part de leur terre pour la céder aux Israéliens et les autres candidats à s'y installer.

Si Ali paie pour les fautes de Hermann, il est perdant, désolé, dans n'importe quelle configuration.
Amusant qu'on ne voie pas les choses en face. On peut dire que les Palestiniens n'ont pas de sens politique, ne voient pas le moindre mal en arrêtant les frais avant de perdre la possibilité d'un Etat.
Mais on n'est pas plus lucide, nous, en n'admettant pas qu'en payant pour les fautes des autres, on n'est jamais qu'un vaincu, soumis donc. Il est vrai qu'en France, on joue bien au qui perd gagne pour nous-mêmes : nous aurions gagné la guerre. Tu parles ! Nous étions un peuple occupé, soumis, qui a été délivré. Les heureux du monde ne sauraient comprendre les malheureux.

Et ceux qu'on aide miraculeusement car en somme, que nous devaient les Américains, ne nous avaient-ils par rendu l'aide de La Fayette depuis longtemps ? Ceux-là peuvent croire que l'aide leur est due, voire que toute aide est due à tout le monde et que donc tout le monde la reçoit.
Ce qui évite dans un pays soi-disant contre le privilège, de se savoir privilégié. Donc on, qui ? devrait aider les Palestiniens, qui devraient être contents d'avoir perdu leur pays parce qu'ils en recevraient un autre ai-je lu quelque part, ou bien de l'argent. De qui ? D'autres arabo-musulmans, parce que si nous, en Europe, on a fait deux guerres mondiale, on est bien placé pour réclamer que les émirs soient généreux ? Ou bien les Américains doivent encore payer pour le génocide commis par les Allemands, l'idée, c'est que des gens partis d'Europe où rien n'est jamais possible en serait infiniment responsable ? Et c'est ce monde qu'on donne pour réaliste.

Ce n'est pas réaliste de croire qu'on peut délocaliser ses problèmes aux autres sans dommage.
Il y a que ce n'est pas juste : et toute iniquité détruit moralement son auteur.
Et aussi qui la subit, on le voit idéalement avec les Palestiniens, car s'ils ne regimbent pas, ils se soumettent, et s'ils le font, ils s'y adonnent avec une telle bassesse que le mépris de tous ceux qui ne sont pas méprisables leur est assuré.
Contrairement aux ignominies morales habituelles, on ne va pas chercher une minuscule part de lumière dans les ténèbres et dire que d'un mal est sorti un bien, donc ce n'est pas si mal, et donc, recommençons.

Moi, contrairement à ce qu'on dit, ma solution pour d'autres cas de génocide est réaliste. Apprenons de nos erreurs.
Si donc, malheureusement mais probablement, il y a d'autres génocides, et que comme c'est peu probable, on intervienne avec assez de force, faisons-le bien, je veux dire tant en sécurisant les victimes survivantes et en punissons les coupables.
Et comment ? Prenons une part de terre du pays vaincu, arrachons-le à sa souveraineté, et donnons ce nouvel Etat aux victimes.

Les gens sont tellement routiniers qu'ils reproduisent ce qui a eu lieu, même si c'est inopérant.
J'ai du mal à croire que la situation des Juifs comme souverains d'une partie de l'Allemagne punie serait pire que celle d'assiégé qui est la leur. Peu m'importe le sort des Allemands, coupables, mais celle des Palestiniens, innocents de la Shoah, n'est pas bonne. Je ne peux évidement dire les répercussions qu'aurait eu pour l'Europe un Israël européen, mais l’Israël du Moyen-Orient nous fragilise par les répercutions des problèmes de ce désastreux secteur du monde.

Ce n'est pas que le Moyen-Orient soit ma tasse de thé mais il est évident que de payer pour les fautes des autres est une humiliation mortelle, et qui ne peut que donner les effets que nous voyons contre Israël, les Juifs et Occident.
C'est aussi bien sûr un facteur d'arriération des Arabes et de l’Islam qui n'avaient pas besoin de ça, ils s’excitent sur ce problème et ont ainsi une échappatoire pour ne pas traiter les autres.

Je dis de ne pas recommencer en cas d'autre génocide à stopper et de victimes à sécuriser et de coupables à punir, et on me dit que ce n'est pas réaliste.
Moi, je constate le désastre et promeus autre chose. Impossible ? Mais qui aurait prévu la création de l'Etat d’Israël, la laïcité et tant d’autres choses encore ?

Des choses possibles parce que le rapport de force et le désir peut l'autoriser... Tandis que je ne vois pas de rapport de force et de désir pour la solution de deux Etats, un Israélien, et l'autre palestinien, ou un Etat d’Israël binational.
Prière de ne pas confondre le possible avec le souhaitable, le fait et le droit, et tant d'autres choses, encore.

Israël a été, est, et sera, en guerre plus ou moins intense avec les Palestiniens, sauf si à force de violences croissantes, l'un des deux peuples dévore l'autre.
Comme le peuple qui est le plus évolué et notre ami est Israël, il est bien évident qu'il nous faut être de son côté, mais si on pouvait éviter les illusions, ce serait mieux. L'illusion aveugle sur l'ennemi et sur soi, et est père de la défaite.
Soit la justice, soit la force, à une époque, nous avons choisi la force en sous-traitant un problème occidental sur nos marges : il est bien temps de croire y échapper à coup de sermons.

Les gens n'assumant par leur injustice sous-traitent la morale aux autres, parlent de pardon... Mais jamais personne n'a à être la poubelle morale des autres après avoir été sa poubelle sexuelle, cas des viols, ou territoriale, cas des conquêtes.
Quelle folie ! Il y a que les victimes sont parfois dans une situation si désespérée qu'il leur faut se soumettre au vainqueur de peur de pire, c'est ça, le moindre mal. C'est très différent.
La morale du type pardon est à côté de la plaque, tout au plus peut-on dire qu'il ne faut pas commettre d'injustice quand on se bat pour la justice, ce qui va dans le sens de ce que veut le révolté plutôt que de lui plaquer son pharisaïsme* dans la figure, comme une gifle supplémentaire.

*En fait, les pharisiens, les sophistes, les Jésuites, et bien d'autres, valent mieux que leur réputation, mais hélas, leur nom désigne un comportement bien précis.
Le langage est, comme d'ailleurs toute réalité, un dilemme.

Ugo

@ Claude Luçon | 11 octobre 2023 à 21:13

Arrêtez, nous savons maintenant que la Terre tourne grâce à vous mais comme dirait l'autre nous sommes saturés de vos élucubrations ; pour le bien-être des lecteurs de ce blog taisez-vous ou mettez-vous en contact direct avec vos flatteurs.

Vous êtes atteint d'une maladie, "le sur-gonflement du moi sans limite" ; au fait vous avez dû chercher du pétrole sur la Lune avec la mission Tartarin, qui suivait de près la mission Tintin...

https://fr.vikidia.org/wiki/La_Grenouille_qui_se_veut_faire_aussi_grosse_que_le_b%C5%93uf

Achille

Question : C’est qui le chef du Hamas Ayman Younis qui aurait été tué dans sa maison à Nusirat ou bien Ismail Haniyeh qui vit paisiblement dans sa résidence luxueuse au Qatar ?

sylvain

@ Cyril Lafon | 11 octobre 2023 à 23:23

C'est pour tout ce que vous dites que je vote RN, je continuerai à voter RN face à cette ordurerie pestilentielle macronienne Nupes quels que soient les moyens même les plus diaboliques employés par cette mafia contre le RN pour le discréditer et l'éliminer.

Aliocha

Elie Barnavi le souligne, on ne fera pas la paix sur le dos des Palestiniens :

https://www.arte.tv/fr/videos/117069-000-A/elie-barnavi-a-gaza-les-prochains-jours-seront-determinants

Je répète donc ce que j'avais dit à Lodi, l'antisionisme est un droit et ne doit pas être confondu avec l'antisémitisme, même si actuellement il en est le faux nez qui masque les désirs de domination de tous ceux qui refusent la paix, et auront donc la guerre qu'ils désirent, exact point où tous nous en sommes.

Bien entendu Lodi l'a pris comme une injure, et je remercie la modération de n'avoir pas passé ma réponse qui ne faisait qu'embrouiller le propos, car le sujet est l'épure qui résume à elle seul l'incapacité dont nous sommes autant les témoins que les acteurs, d'établir une concorde sans désigner d'ennemi, que ce soit dans l'intimité des relations comme dans les relations internationales.

La réponse de Mélenchon est en ce sens édifiante, la dialectique de combat est rodée, quiconque est défié à vouloir lui enlever son droit à la parole :

https://twitter.com/JLMelenchon/status/1712180530228117832?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

Le sondage évidemment soutient à cette fameuse proportion de 70 % giletjaunesque que Mélenchon mérite de sortir de l'arc républicain, 70 % qui répondraient selon la sémantique de la question posée par Mélenchon lui-même que les perroquets de plateau sont aussi des hypocrites, ce n'est pas l'affluence de la manifestation au pieds de la tour Eiffel qui contredira ce propos, ni tous les soutiens de Nahel bien silencieux sur le sujet, Julien a raison.

Saurons-nous alors, ici, en France, avoir la capacité d'en même temps garantir à nos frères juifs la protection indispensable qui leur fut refusée, au point qu'ils retournèrent aux pages du livre pour construire un endroit céleste qui n'existe toujours pas et n'existera jamais si nous ne savons créer les conditions du pardon, en reconnaissant qu'ils ont été victimes de notre persécution.

L'Occident en est à ce point de la révélation.
Que les opprimés en soient à l'heure de la vengeance et de la reproduction réciproque d'une domination au nom des textes qui en révèlent l'incapacité toujours renouvelée à établir la paix car nous ne les entendons toujours pas, ne leur enlèvera pas ce qu'ils nous disent de nous-mêmes, et l'Iran comme les Brics ne proposent que de mimer nos erreurs aveugles et de continuer à ne pas entendre la seule question encore restée sans réponse, en Israël comme ailleurs :

Pourquoi me persécutes-tu ?

Cette question posée à Saül qui deviendra Paul après avoir persécuté les juifs sensibles au discours du Rabbi et qui le mit à bas de son propre désir dominant, avant de bouleverser le monde païen en lui proposant l'émancipation de toute violence, n'a semble-t-il toujours pas trouvé une réponse au cœur de chacun, même si elle a permis à l'Europe de sortir des guerres épuisantes, d'accéder à la libération des sciences et à l'établissement de la raison, avant de se perdre en voulant imposer ce qui ne peut que se proposer, aboutissant aux désastres dont les frontières moyen-orientales témoignent encore aujourd'hui que leur dessin de 1920 n'en étaient que l'incarnation hypocrite, comme la résolution de 1948 qui propose aujourd'hui au ressentiment induit de prêter notre antisémitisme à leur antisionisme, laissant au peuple juif le soin de ne pas résoudre notre culpabilité coloniale autrement que sur le dos des Palestiniens.

Tant que nous n'aurons pas pris la mesure de la révélation anthropologique du texte chrétien, nous ne saurons que répéter l'erreur ancestrale qui nous protégeait de notre propre violence et qui désormais, son mensonge dévoilé, ne nous en protège plus, la victime innocente qui pourtant a parlé ne saura que réemprunter le chemin des vengeances pour y perdre son innocence et retrouver l'amnésie qui la ramène à la caverne des horreurs animales, laissant le fils de l'homme bien seul au chemin d'Emmaüs qui indique pourtant toujours la voie dégagée qui attendrait l'humanité, si elle savait au cœur de chacun des individus trouver la voie de la rédemption proposée à la liberté de notre entendement éclairé.

C'est ici que la France a son rôle à jouer, dévastée qu'elle est par la révélation du phénomène, assumant son incapacité à envisager sa révolution universelle du triomphe de la raison qui éclaire que le meurtre universel ou l'universalité du meurtre n'est plus à même de fonder société, et qu'il appartient désormais à chaque petit être sur cette terre, qu'il soit juif ou palestinien, d'emprunter grâce à cette connaissance du phénomène humain les voies du pardon et de la réconciliation, qu'il n'y a pas d'autre chemin pour garantir l'éternité de la vie que celui de la paix.
Salam, Shalom !

Lodi

@ Julien WEINZAEPFLEN | 11 octobre 2023 à 22:22
""En Allemagne", revendique Lodi, pour faire payer aux agresseur une volonté génocidaire qui ne mérite pas de pardon. Mais une terre promise n'est pas une terre de revanche, elle est une terre de rêve."

J'ai bien conscience du problème, mais les rêves peuvent évoluer. Il est plaidable qu'un dieu qui a laissé son peuple à la merci de tous les autres ne mérite pas qu'on commette l'injustice de faire payer à des Arabes innocents ce qu'ont commis des Européens coupables.

Les gens ont imité le désir des Juifs pour la terre d’Israël, en général pour l'annexer, là pour la rendre aux Juifs.
Le désir de justice étant très faible, que d'éloquence il aurait fallu pour quiconque aurait plaidé pour la justice ? Faire imiter son désir de justice aurait été bien difficile, digne de Morphée plaidant le retour d'Eurydice des enfers, pour le moins.

Dans la réalité, religion conduit à ce qu'on lui immole la justice : les Allemands ne doivent pas se voir dépossédés d'une part de leur terre car le rêve porte heureusement ailleurs pour eux, les Arabes doivent être contents de troquer leur colonisation antérieure contre le fait de voir un Etat juif dans leur terre.

La terre de rêve est une expression élégante qui rappelle que le rêve des uns est le cauchemar des autres.
Rien de nouveau à cela, le Nouveau monde n'est-il pas un rêve payé par les Indiens ? Certes les Arabes ne subissent rien d'aussi grave, mais le rêve et la religion ne sauraient être des excuses à tout, me semble-t-il.

Je ne pense certes pas du bien des religions, surtout monothéistes. La terre n'était-elle pas assez étroite qu'il faille mettre de la rareté dans le ciel ?
Il y a plusieurs religions à se disputer le même dieu, ce qui donne entre autre que souvent les religions greffées sur le judaïsme s'en prennent au peuple "perfide".
Variante plus sympathique mais pas plus juste : se rappeler que la greffe ne saurait vivre sans la religion juive, et donc sacrifier la justice au rêve juif.

Je comprends très bien qu'on ait faute de mieux accepté le rêve d'un Etat juif en Israël, mais je suis bien triste qu'on n'ait même pas essayé de le faire payer à l'Allemagne coupable.
On n'a expulsé aucune population, on n'a pas plaidé comme on aurait dû pour la justice !

Avec ou sans talent, il était du devoir de chaque personne voyant et l'iniquité de faire payer aux Arabes les méfaits des Européens et surtout des Allemands de tout faire pour convaincre les Juifs.
Ainsi, on n'a pas démontré le sérieux de son projet par des actes... Sans parler des conséquences prévisibles, mais nous y reviendrons.

Voyons, qu'aurait-on pu plaider, je ne sais pas moi, mais si quelqu'un écrivait une uchronie sur le sujet, il aurait de beaux morceaux d'anthologie à accoucher, bon courage !
Quelque chose comme - puisqu'on prétend donner à Dieu toutes les vertus que rien ne démontre jamais - qu'il est juste. Et que donc, on doit faire payer les coupables, et non les innocents.
Et que si Israël est la terre de l'alliance après la persécution d'Egypte, le Nouvel Israël est celle de l'alliance résiliente après la persécution d'Europe, aux dépens des Allemands coupables, dans une Europe réconciliée. Qu’Israël, lumière des nations, n'est plus prisonnière des nations, mais installée au cœur des nations.

Oui, l'uchronie permet d'envisager d'autres possibles.

La vôtre ? Je n'y crois malheureusement pas. Voyons, déjà, on n'a pas été capable de faire deux Etats, Israël et la Palestine, et il faudrait croire qu’Israël pourrait donner aux deux nationalités existence légale et poids égal ? Voyons... Vous rendez-vous compte du niveau de tolérance mutuelle, de respect même que cela impliquerait de la part de deux populations ennemies ?

Je comprends bien que plus la solution de deux Etats s'éloigne, plus on en cherche d'autre.
Mais ce qui vient de se passer va bien dissuader les bonnes volontés juives, et la riposte écrasante va faire de même côté arabe. Et je ne parle pas du parasitage religieux de toute solution politique.

Enfin bon, j'aime beaucoup l'uchronie, cela fait rêver, et penser autrement, c'est comme le fantastique, en somme, il faut d'abord bien connaître la réalité, en ensuite aller vers l'ailleurs.
Outre des sites sur Internet, il y a des livres dont le meilleur doit être Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick. Il y a certes le désir d'ailleurs, mais le bonheur, c'est peut-être de relire et relire encore ses bouquins préférés, en oubliant le monde.

Julien WEINZAEPFLEN

Addendum à mon commentaire précédent:

La création de l'État d'Israël avec une partition territoriale et sans que l'État soit binational a eu une autre conséquence anachronique et fâcheuse: c'est qu'on en est revenu à des guerres des temps bibliques, pour la durée des temps bibliques, on en est revenu non pas à une guerre de cent ans, mais à une guerre qui promet de durer huit cents ans si l'État d'Israël, en l'état si je puis dire, peut durer huit cents ans.

Votre proposition, Lodi, de faire payer à un Etat génocidaire les conséquences de son génocide, a le mérite d'être intelligente, mais c'est exactement sur cette base que raisonnent les "décoloniaux" pour nous faire payer par une immigration hostile et revancharde les conséquences de notre colonisation.

Enfin, Robert, vous dites ne pas comprendre mon argumentaire et vous trouvez que je ne vais pas au bout de l'analogie avec la guerre d'Algérie. Vous me citez, pour preuve, des atrocités dont vous avez été témoin. J'en ai entendu d'autres, donc je vous crois sur parole. Ces atrocités qui hantent vos souvenirs ne vous empêchent pas d'être juste dans les circonstances actuelles et de faire la part de ce qui revient aux uns et aux autres. Je fais comme vous et je dis que l'israélo-droitisme d'un Zemmour ou d'un Ciotti utilise les exactions atroces du Hamas pour en déduire politiquement qu'Israël a raison, soixante-dix ans après, de refaire une guerre semblable à notre guerre d'Algérie. Moi, je dis qu'ils ont tort de lui donner raison, car la guerre d'Algérie, nous ne devions pas la faire. Si atroces qu'aient été les moyens et le rançonnement employés par le FLN, l'indépendantisme était à la fois une cause juste et une cause naturelle. Et elle l'a emporté comme l'emportent toujours les causes justes et les causes naturelles. Donc se prévaloir inconsciemment du précédent de la guerre d'Algérie pour pousser les Israéliens à entrer dans la même impasse que nous n'a pas de sens et est cruellement démagogique.

Cyril Lafon

@ sylvain

C'est très simple mais en même temps odieux à concevoir et à intégrer politiquement parlant.
Il ne faut jamais s'attendre à de la hauteur de vue, à de la pertinence d'analyse, à de l'envergure intellectuelle lorsqu'un adversaire du RN évoque le RN !
On n'écoute pas le RN, on ne serre pas la main aux députés RN, on ne joue pas au football avec des coéquipiers RN, souvenez-vous de ce fameux match de football de bienfaisance entre des députés, les députés de gauche, même macronistes, ont refusé de jouer ce match de bienfaisance au prétexte qu'il y avait des députés RN.

Ceci peut changer en 2027, avec Marine le Pen entre 25 ou 30 %, voire à plus de 30 %, Eric Zemmour autour de 10-12 %, Mélenchon à moins de 7 %, les écologistes à moins de 3 %, un candidat de droite ou macroniste entre 20 et 25 %, aux élections législatives Mathilde Panot, Sandrine Rousseau, Aymeric Caron, Louis Boyard, Clémentine Autain, Manuel Bompard et toute la clique, battus !
La gauche se poserait des questions légitimes et existentielles.
L'avenir nous entendra-t-il ?

Julien WEINZAEPFLEN

@ Lodi
@ Aliocha
@ Robert Marchenoir

"Quant aux gros malins qui soutiennent que la création d'Israël, en 1948, est moralement condamnable, car résolvant au détriment des Arabes un problème incombant à l'Europe, ils oublient non seulement la forte complicité arabo-nazie, mais les longs siècles durant lesquels les musulmans se sont employés à opprimer, chasser voire exterminer les Juifs. Et les chrétiens, faut-il le rappeler..." (RM)

La question uchronique n'en reste pas moins essentielle. Fallait-il accéder, en 1948, sous la pression du terrorisme sioniste de l'Irgoun et du chantage de Nuremberg à ce qu'on n'appelait pas encore la Shoah, à la revendication sioniste d'une "terre sans peuple pour un peuple sans terre", à ce remède à la fois constructiviste et totalitaire d'un État-nation s'imposant comme un mandat alternatif sur des espèces d'ex-colonies ou d'ex-protectorats ?

Fallait-il créer l'État d'Israël et si oui, où fallait-il l'implanter ? En "Palestine" mandataire, en Allemagne, en Afrique ou au Birobidjan ?

"En Allemagne", revendique Lodi, pour faire payer aux agresseur une volonté génocidaire qui ne mérite pas de pardon. Mais une terre promise n'est pas une terre de revanche, elle est une terre de rêve.

Les autres lieux envisagés par le sionisme ne l'ont pas été sérieusement. Il y a eu certes des connexions entre les islamistes et les nazis, mais c'est un abus de langage de parler d'islamo-nazisme. Yasser Arafat est né en Égypte, a été formé en Russie et a forgé la fiction palestinienne. La Palestine fut le nom d'une province romaine, mais sa réalité n'est pas un résidu et c'est une réalité arabe.

Le sionisme était une hybridation et un controuvement. Hybridation et controuvement que la fiction d'un État laïque donnant au peuple juif la terre promise que Dieu qui n'était pas fidèle tardait trop à lui donner. Hybridation que cet État aux frontières de l'Orient et de l'Occident, de l'Allemagne yiddish et de la culture mozarabe. Controuvement que cette stratégie de faire alliance avec les chrétiens d'Orient pour faire accepter le foyer national juif par les peuples mandataires. Controuvement que le sionisme qui serait un socialisme. Un emballement totalitaire et tribal pour rendre fertile une terre à conquérir. Puisqu'on n'est vraiment plus à ça près, et pas seulement à cause du point Godwin, mais à l'heure d'"Aube dorée" en Grèce, des Ukraino-nazis, des islamo-nazis ou de Poutine, le soviéto-nazi. Le sionisme a sans doute été un national-socialisme avant la lettre. Mais ces insultes ou ces raccourcis historico-politiques sont totalement contre-productifs.

Uchroniquement, s'il avait fallu fonder l'État d'Israël sur des terres arables et arabes mandataires ayant vocation à reprendre leur liberté, il aurait fallu que cet État fût d'emblée binational, et le partage ne pouvait pas durablement résulter d'un plan de partition devant aboutir à une impossible solution à deux Etats. S'il reste une chance à Israël d'exister dans la durée sur cette terre arabe et avec, au coeur de sa souveraineté, un quartier arabe, Jérusalem Est, au coeur de sa capitale prétendument éternelle, Jérusalem ; si une chance existe pour pérenniser l'existence d'Israël menacé dans sa sécurité démographique, ce n'est pas de se rengorger de cette impossible solution à deux États, c'est de plaider pour un État binational, où chaque membre des deux ethnies majeures (entendue au sens ethnico-confessionnel) serait sous la juridiction de son appartenance principale sans revendication territoriale. Si l'on ne troque pas la solution de l'Etat binational contre l'impossible solution à deux États, à terme Israël n'existera plus, il sera balayé pour avoir perdu "la guerre des berceaux", et nous retomberons dans l'impasse historique et anachronique qu'a représentée la création de l'"État d'Israël", le seul État au monde dont il faut constamment préciser que c'est un État. On dit "l'État d'Israël" au cas où on en douterait...

Lodi

@ Marcel P
"Le débat que vous proposez serait similaire à reposer la question de l'appartenance de l'Alsace-Moselle à la France. On peut en débattre sans fin, en opposant des visions historiques contradictoires et pourtant pertinentes."

Pour le cas qui nous occupe, des droits des deux côtés, des forces des deux côtés = situation inextricable.
Donc, je rappelle ce qu'on provoque quand au lieu de punir les Allemands en donnant une partie de leur territoire aux Juifs pour en faire leur terre, on se défausse sur des innocents.
Parce que tout vient tout de même des persécutions subies par les Juifs sans parler du génocide qu'ils ont subi, à la base.

Qui veut payer pour les crimes des autres ?
Personne, outre l'aspect religieux du problème, les injustices subies tant par les Palestiniens par les Juifs autrefois, ne peuvent les incliner à mettre de l'eau dans leur vin, au compromis et à la paix.
Il me semble que si on n'est pas content de la situation présente, c'est bien une coexistence pacifique qu'il faut viser, n'est-ce pas ?
Problème, tout va contre.

Si cet exemple ne montre pas que faire payer à X les fautes de Z, c'est non seulement injuste, mais provoque bien des désordres susceptibles de nous tomber dessus, c'est à désespérer.
Il est bien possible qu'on n'ait pas été capable de le faire autrefois, pour la double raison de l’exceptionnalité des circonstances historiques, et parce qu'on croyait que les indigènes se soumettraient.
N'accablons personne !

Mais comme on doit apprendre de ses erreurs, je voudrais bien que se dégage ce consensus : si on intervient pour sauver un peuple d'un génocide, on prive le peuple génocidaire d'une part de son territoire pour sécuriser les victimes en faisant un Etat.
Comme ça, on les protège sans nuire à des innocents, et ce en punissant des coupables, de sorte que des aspirants nuisibles se voient dissuadés de se laisser aller à leur destructivité.

Je plains bien évidemment les victimes, mais il me semble encore plus capital de dissuader d'en faire, et ce à très grande échelle.
Ma proposition ? Je ne sais si on l'adoptera, et on peut toujours en dire ce qu'on en veut.
Mais la mesure on fait payer X pour Y donne ce qu'elle donne... Et d'autre part, l'idée qu'à force de sensibiliser les gens à la Shoah allait détruire l’antisémitisme ou empêcher d'autres génocides ne me paraît pas un franc succès.

"Il n'est pas dur de comprendre que la France et Israël ont un même problème, de mêmes ennemis."

J'ai très bien compris, mais le rappel historique vise entre autre à ne pas s'en créer davantage dans le futur !
Sinon, on ne combat pas efficacement l'ennemi sans le comprendre. On n'est même pas capable de prendre une proie sans être un chasseur empathique, et vous voudriez résoudre un problème sans vous faire la moindre idée de la situation de l'ennemi.
Eh ben, on n'est pas sorti de l'auberge...

Entre autre point, si on comprend bien que pour les musulmans, les païens sont à tuer et les monothéistes non mahométans à soumettre, on doit interdire l'immigration musulmane.
Avant l'attaque massive subie par les Israéliens, ce n'était guère audible, il fallait se rabattre sur le solution danoise. À présent, il peut y avoir une fenêtre de tir pour avancer ses pions dans cette direction, si j'ose dire.

Oui, j'ai un certain nombre d'idées, mais pas exactement sur ce que doit faire Israël et notre collaboration avec cet Etat.
Je n'ai pas de proposition pour tout, l'esprit souffle où il veut, sur ce que vous considérez le sujet ou non... Mais de toute façon, pour tout dire, ce n'est pas important : je fais toute confiance à la compétence et à la résolution d’Israël, et pense que, plus encore que dans le cas de l'Ukraine, il faut non tant réagir de façon passionnelle mais être des alliés fidèles sur la durée.
Comme je l'ai déjà expliqué, il n'y a aucune raison que la paix advienne, en fait. Ainsi que je le dis toujours, il faut faire certaines choses, et au bon moment, sinon, c'est... irrattrapable.
Alors je n'enverrai pas sœur Anne me dire si elle ne voit rien venir. On s'occupe des ennemis sans attendre rien ni personne, quand on n'est pas dans un conte de fées, mais dans la réalité.

Marcel P

@ hameau dans les nuages
« Oui, et ?
https://infodujour.fr/culture/28934-bataclan-le-temps-perdu-de-la-brigade-dintervention. Extrait: »

Relisez.

Arrêtez-vous au chapeau.
« Cette unité d’élite de la police est intervenue [...] mais avec une heure de retard. [...] ces policiers trop méconnus [...] ET qui n’ont pas été entendus »

Il vous faut une explication de texte ? Vous ne voyez pas que le sujet n'est pas celui de l'intervention des forces de sécurité au Bataclan mais de celui d'une unité ?

Continuez la lecture.

« Six fonctionnaires de la BI, armés et casqués, sont prêts à intervenir, tout de suite »
[...]
« Elle rend hommage à ces valeureux policiers de la Brigade d’intervention qui finiront par se joindre à la BRI pour neutraliser les terroristes du Bataclan »

Six. Finiront.

C'est une unité spécifique qui se plaint de ne pas avoir été employée assez tôt, pendant que d'autres unités agissaient. C'est une unité qui se plaint d'avoir été ignorée ensuite - car pas employée à hauteur de ce qu'elle estime être son rôle.

Et vous savez ce qui s'est passé, après le Bataclan, concernant cette unité ? C'est écrit sur Wikipédia, se référant au bouquin de la journaliste que vous citez, ce n'est pas secret : la BI est écartée et ne fait plus partie de la FIPN. C'est plus valorisant pour les intéressés d'affirmer que leur mise à l'écart est le fait de ronds-de-cuir, plutôt que sur un examen de leur apport réel.

Rien de tout ceci n'appuie votre délire complotiste, que vous refusez d'expliciter. L'histoire est connue, les forces de sécurité intérieure sont intervenues moins de 30 minutes après l'intervention du commissaire de la BAC nuit parisienne, un délai largement raisonnable si on comprend vaguement ce que signifie regrouper une force et donner un assaut dans une salle de concert prise par des terroristes islamistes en 2015. Et si « des membres de l’enquête parlementaire ont rendu visite à la Brigade d’intervention, mais elle n’est pas citée spécifiquement dans le rapport d’enquête », c'est peut-être tout simplement parce qu'ils ont estimé que ça n'avait pas le moindre intérêt.

Mais vous aimez les histoires farfelues comme celles de votre ami « commandant de gendarmerie » du bled, où vous croyiez percer des secrets d'Etat, de quoi vous scandaliser, quand bien même l'Etat serait un village de 300 habitants dont 253 poules. Tout ça pour relativiser une attaque terroriste la plus immonde de ces dernières années.

Et pour en revenir à vos propos initiaux, une fois encore : contrairement à ce que vous avez écrit, personne n'a « attendu des heures » avant d'intervenir. Arrêtez de colporter des mensonges.

Claude Luçon

@ Xavier NEBOUT | 11 octobre 2023 à 13:55
"Cela a-t-il été fait ?"

Bien sûr que non ça n'a pas été fait.
Et, clairement, Israël ne pouvait pas faire cela tout seul ! Ils venaient d'encaisser la barbarie la plus sauvage de l'histoire.

C'est pourquoi j'accusais récemment ici tous les milliardaires d'Arabie Saoudite, de Qatar, Dubaï et autres: il leur appartenait de résoudre ce problème !
Car il fallait des sous, beaucoup de sous, pour résoudre ce problème, des milliards de pétrodollars, c'étaient des ballots comme moi et des ballots britanniques et américains qui étaient allés les gagner pour eux, eux que nous avions sortis de leur statut de bédouins !
Les Palestiniens étaient et sont toujours leurs frères musulmans, on ne pouvait pas défaire Israël.

Il appartenait à l'ONU qui avait créé l'Etat d'Israël de dire aux néomilliardaires et aux clients qui achetaient ce pétrole de résoudre le problème, les Palestiniens avaient et ont toujours le droit d'être et d'avoir une terre pour vivre.
Ne serait-ce que proposer à l'Egypte de leur vendre une partie du désert du Sinaï avec les sous du pétrole, puis transformer le Sinaï en une terre habitable, ce qu'a fait Khadhafi en son temps et que les rois du Maroc font depuis plus d'un demi-siècle. Car sous tout terrain sédimentaire sur la planète il y a de l'eau, nous allions la chercher à 2200 mètres de profondeur sous le Sahara.

L'Arabie saoudite à finalement compris qu'il y avait de l'eau sous le pétrole.
Mais non c'est plus spectaculaire de se construire des tours de 800 mètres ou plus que d'aider les Palestiniens !
Les Américains ont aidé Israël à être, nous aussi, il suffisait à l'ONU de créer une organisation ad hoc responsable de refonder une nation pour les Palestiniens quitte à revoir les frontières d'Israël en achetant pour eux aussi des terrains à leurs voisins.

L'Allemagne ayant récupéré son industrie grâce aux Américains avait une dette à payer aux Israéliens, ils ont oublié que les musulmans, à travers leur grand Mufti qui avait été un tantinet collabo avec Adolf Hitler lors de WW2, sont responsables de cette situation palestinienne !
Que les Palestiniens comme les Israéliens aient leur nation, une patrie qu'ils possèdent l'ayant achetée à l'Egypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban qui la leur avaient vendue avec les sous du pétrole du Moyen-Orient !

C'est au passage pourquoi j'écrivais que ce n'était pas parce qu'on s'était installé sur une terre où la Nature avait concocté le pétrole deux ou trois millions d'années auparavant qu'on en était nécessairement le seul propriétaire !

Grand dieu ce n'étaient pas les pétrodollars qui manquaient !
Le Coran comme la Bible enseigne à ses dévots qu'on doit aider ses frères !
Se priver de Rolls-Royce et de Ferrari et se contenter de Mercedes et de BMW, de yacht de seulement (!) 40 mètres au lieu de 60 mètres...
Limiter sa vanité en augmentant sa fraternité !

Ce qui se passe est aussi, et pour moi d'abord, la honte des milliardaires du Moyen-Orient !
MBS est ce qu'il est aujourd'hui un petit peu grâce à moi, j'étais au Koweït en 1954/55, puis de nouveau en 1968, dirigeant toute notre activité dans le golfe Persique à commencer par l'Arabie saoudite, dirigeant 17 ans avant la naissance de MBS et 31 ans avant en qualité de pétrophysicien.

Je ne lui ai jamais rien demandé, pas plus qu'à son père, je lui demande, je défie, le dirigeant qu'il est aujourd'hui, clairement capable de le faire, de prendre en main ce problème palestinien et de le résoudre, il en a le pouvoir et l'argent.
Espérant qu'un Saoudien lira ce texte et le lui dira !
Je suis tout autant capable d'adresser ce texte à son ambassade, après l'avoir reproduit en anglais.
Du Moyen-Orient comme ailleurs j'écrivais et écris toujours à nos présidents, écrire à MBS ne m'impressionne pas le moins du monde !
Du gamin de WW2 que j'ai été, il me reste suffisamment de culot pour le faire !

Pour moi il est un enfant de la génération de mes grands enfants !
Qu'il doit à sa génération de Palestiniens de résoudre ce problème pour eux !
Et pour tous les vieux pétroliers dont de suis un dinosaure qui sont allés suer sous le soleil d'Arabie pour y chercher, trouver et produire son pétrole !

hameau dans les nuages

@ Robert | 11 octobre 2023 à 17:06

Et pourquoi donc laissons-nous le Hamas s'implanter au Kosovo albanais et berceau de la Serbie où se situe dorénavant la plus grande base américaine de l'OTAN en Europe ?

C'est cette duplicité qui me paraît étrange.

Serge HIREL

@ hameau dans les nuages | 10 octobre 2023 à 21:39

Vous racontez strictement n’importe quoi ! Le festival que les tueurs du Hamas ont attaqué n’a rien à voir avec les LGBT ! Il s’agissait d’une rave-party « psytrance »... Une simple recherche de quelques secondes sur internet vous aurait appris que « la trance psychédélique, également appelée psytrance ou simplement psy, est un genre de musique électronique caractérisé par un rythme soutenu et des mélodies créées par des riffs rapides ».

Que vous détestiez le Premier ministre israélien et les juifs orthodoxes, c’est votre affaire, mais vous n’avez pas le droit pour autant de tenter de les rendre responsables du massacre.
Une autre recherche sur Internet vous aurait permis de visionner « l’enquête vidéo » du Monde sur cette tuerie. Regardez bien : vous ne trouverez aucun signe d’une quelconque référence au mouvement LGBT. Vous êtes tout simplement un complotiste.

https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/11/en-direct-guerre-israel-hamas-le-point-sur-la-situation-a-la-mi-journee_6192981_3210.html

Vous pouvez aussi trouver sur internet l’affiche de ce festival « Tribe of Nova ». Elle ne justifiera pas plus vos élucubrations.

Quant au bouquin sur lequel vous construisez votre fable du retard volontaire de la police lors de l’attentat contre le Bataclan, il est du même acabit. Laurence Beneux, « journaliste indépendante », s’est spécialisée dans les dénonciations à fort potentiel de droits d’auteur... et, dans celui-là, s’est contentée de déclarations anonymes, qui pourraient même être fictives, sans procéder à la moindre contre-enquête. Ce qui, pourtant, est le b.a.-ba du métier qu’elle prétend exercer.

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@ Claude Luçon | 10 octobre 2023 à 21:55

Le plus impressionnant des CV, la plus prestigieuse des positions sociales ne permettent pas d’imposer son point de vue. Même Macron a compris cela, qui débat avec Mme Michu lors de ses bains de foule.

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@ Lodi | 11 octobre 2023 à 09:37
« Il faut d'abord protéger les victimes survivantes, en leur proposant un territoire arraché au pays agresseur. Ensuite, si les victimes déclinent cette offre, on peut internationaliser une partie du pays. »

L’utopie a encore de beaux jours devant elle... Votre proposition est de même type que le « permis à points de parler », imaginé par notre hôte... À ceci près que celui-ci la sait utopique et s’en amuse, alors que tout indique que vous, vous croyez à la faisabilité de votre délire.

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@ Julien WEINZAEPFLEN | 11 octobre 2023 à 12:41
« La France se débat entre l'islamo-gauchisme et l'israélo-droitisme »

« L’islamo-gauchisme »... Bon, ça, ça va, j’ai compris... C’est Mélenchon, Panot, Autain, Rousseau et quelques autres bien identifiés... Mais « l’israélo-droitisme »... Qui sont les meneurs ? Marine Le Pen ? Eric Zemmour, qui, l’un et l’autre, ont condamné sans ambiguïté les tueurs du Hamas et dit leur soutien au peuple israélien ? Mais ne sont-ils pas régulièrement accusés d’être antisémites ? Serait-ce (en concevant « la droite » au sens large) Emmanuel Macron ? Elisabeth Borne qui, l’un et l’autre, ont fait de même que Zemmour et Le Pen... sans toutefois parvenir à qualifier les horreurs du Hamas de « crimes contre l’humanité » ?

Cet après-midi, au Sénat, la Première ministre faisait peine à voir, obligée de répéter sept ou huit fois le même message de soutien aux Israéliens, la même condamnation du Hamas en évitant à chaque fois, avec grand soin, de prononcer ces trois mots.

Alors reste LR, le parti néo-gaulliste qui perpétue la parole du Général... du Général qui a qualifié les juifs de « peuple fier et dominateur »...
Il me semble que votre concept d’« israélo-droitisme » versus « islamo-gauchisme » soit quelque peu bancal. Le problème n’est-il pas qu’il oppose la soumission à une religion (dévoyée) et le soutien à un Etat (meurtri depuis sa création) ?

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