On ne comprendra jamais rien aux hommes de pouvoir si on fait l'impasse sur la psychologie, au prétexte que ces ressorts intimes seraient indignes des enjeux politiques.
Je crois que, pour notre président de la République, refuser de s'attacher à ce qui le meut profondément serait se priver d'une lumière essentielle.
Emmanuel Macron, avec une obstination rare, a mis en place, contraint ou libre, une série de dispositifs et de processus dans les marges d'une démocratie classique caractérisée par le lien organique entre pouvoir présidentiel, gouvernement et délibération parlementaire (fortement réduite depuis la déconvenue de la majorité relative).
Ce qu'on n'a pas assez remarqué, me semble-t-il, est que l'imagination du président l'a conduit à multiplier ce que l'on pourrait nommer des digressions républicaines, rendez-vous avec des intellectuels, Conseil national de la refondation, entretiens de Saint-Denis (ceux-ci amputés mais une réunion "marathon" vient d'avoir lieu), grand débat national pour reprendre la main avec les Gilets jaunes, contacts au plus proche et parfois risqués avec les citoyens, une série d'événements qui avaient tous pour dénominateur commun l'étoile présidentielle (TV5 Monde).
Avec, à chaque fois, un Emmanuel Macron parlant plus qu'il n'écoute, monologuant brillamment, impressionnant par sa maîtrise des dossiers, sa mémoire et sa résistance. Ainsi mis en valeur, placé au centre de l'attention, souvent de l'admiration, de la part même de ses adversaires applaudissant "l'artiste" dans ces exercices très divers. Suscitant des critiques de ceux ayant accepté de venir parce qu'ils espéraient pouvoir s'exprimer, approuver ou contredire mais réduits en définitive à être des faire-valoir.
Il y a là un narcissisme politique qui place l'illustration d'Emmanuel Macron au premier plan. Le ressort fondamental de ces surprenants épisodes, en périphérie de la République à laquelle les présidents précédents nous avaient habitués, est la certitude que leur inventeur a d'être au sommet dans ces configurations. Pour être atypiques, même superfétatoires, elles lui offrent l'avantage de dominer, de séduire, de réserver la portion congrue aux autres et de se donner à bon compte la réputation, mais usurpée, d'un homme de dialogue. S'il le propose, il fait en sorte de s'en passer.
Il n'échange pas avec autrui dans ces joutes apparentes, il se donne en spectacle, il est le spectacle. La preuve irréfutable de cette réduction collective à lui-même est que jamais rien de concret ni d'opératoire ne surgit de ces moments puisqu'ils n'ont pour seule finalité que de projeter la lumière sur le président. Par exemple aucune avancée à Saint-Denis mais dix heures de personnalisation (Le Parisien).
En ce sens je ne peux qu'approuver son épouse qui lui prête des qualités exceptionnelles (dans un entretien avec Catherine Nay pour Paris Match). Elles sont en effet indiscutables et il n'a pour ambition que de les montrer, de les faire valoir, d'innover pour les exposer, alors que la démocratie classique, avec ses rythmes classiques et ses règles ordinaires, ne le passionne pas : sa banalité ne correspond pas à son désir d'éclabousser de sa classe ceux qui le voient, ceux qui l'écoutent.
Je n'ai jamais perçu un président plus indifférent à tout ce qui n'est pas une éclatante manifestation de lui-même. D'où ce sentiment qui ne m'a jamais quitté : Emmanuel Macron se moque de tout et presque de tous sauf de lui-même. Il ne fait que ce qui lui plaît. Comme une sorte de désinvolture royale. Qui répudie, qui garde, qui "blanchit". Qui invente. Qui se fabrique pour se plaire et plaire.
Après moi, ce sera le calme plat !
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2023 à 22:02
Encore une fois, vous ne lisez un texte qu’à travers le filtre de vos a priori. J’ai écrit : « Le Quai n’a pas connaissance de cette liste bien qu’elle ait été établie. » Ai-je souhaité que cette liste soit rendue publique ? Non, pour les mêmes raisons que celles du gouvernement israélien... et nos diplomates savent conserver un secret. Cela fait partie de leur métier.
Alors pourquoi la France n’a-t-elle pas été mise dans la confidence ? Parce que Netanyahou n’a pas confiance en Macron, qui se permet de lui donner des leçons d’humanisme, qui ne marche pas contre l’antisémitisme, qui parle beaucoup - beaucoup trop - mais ne fait rien pour réellement soutenir Israël.
Ce n’est pas à la France que ce camouflet est adressé, mais à son président actuel. Je ne sais pas où vous êtes allé chercher qu’en matière de relations internationales, l’interlocuteur n’a aucune importance. Bien au contraire, il a un rôle majeur. Croyez-vous que, s’il est réélu, Trump financera autant que Biden l’effort de guerre de l’Ukraine ? Ne croyez-vous pas qu’il évitera de traiter Poutine de « dictateur », qu’il ne recherchera à entamer avec lui une discussion « d’homme à homme » ? Ne vous souvenez-vous pas qu’Angela Merkel, qui entretenait d’excellentes relations avec les trois prédécesseurs de Macron, ne s’entendait pas avec celui-ci ? Pourtant, les dissensions dans le couple franco-allemand étaient restées les mêmes...
« Nous sommes dans le même camp que les États-Unis »
Tout à fait... mais nous ne sommes pas leurs vassaux. Les Etats-Unis ont une fâcheuse tendance à l’hégémonie et il est bon qu’un Etat allié et souverain les remette à leur place de temps en temps. Sans avoir bu « la potion magique gaulliste » - encore une fois, où êtes-vous allé chercher cette élucubration ? -, je suis certain que de Gaulle a bien fait de virer de notre territoire les armes de l’OTAN, sur lesquelles la France n’avait aucune maîtrise. Tout comme Chirac a bien fait de leur tenir tête lors de leur expédition contre Saddam Hussein sans l’aval des Nations unies. On en connaît aujourd’hui les conséquences...
P.-S. : pourriez-vous préciser ce que vous appelez « nos intérêts stratégiques » et en quoi Israël et les Etats-Unis les défendent ?
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@ Achille | 22 novembre 2023 à 23:28
« [Macron] attend d’avoir confirmation de l'identité des otages français vivants »
Et vous trouvez cet argument sérieux, digne d’un chef d’Etat ? Il est effectivement tout à fait possible que plusieurs de nos otages soient morts. Pourquoi ne pas organiser une cérémonie en hommage à tous les Français massacrés par le Hamas, qu’on en connaisse ou non les noms et le nombre exact ? Une cérémonie qui aurait aussi pour but de soutenir nos otages vivants. Quelle importance a leurs noms ?
Je crains que les véritables raisons de ce retard inaccoutumé soient tout autres que celle invoquée. Tous nos otages ont aussi la nationalité israélienne. Seraient-ils de ce fait des sous-citoyens ? Certains Franco-Français, plus ou moins antisémites, le pensent.... Le président, en son for intérieur, serait-il de ceux-là ? N’est-ce pas renforcer cette opinion inadmissible que de retarder cette cérémonie qui aurait dû avoir lieu dès la mi-octobre ?
À moins que le motif soit encore pire : la trouille devant « la rue arabe »...
Rédigé par : Serge HIREL | 23 novembre 2023 à 12:54
@ Serge HIREL | 22 novembre 2023 à 13:33
« ...pensez-vous que Macron se souvienne que le Hamas a tué quarante Français ? Quand va-t-il se décider à organiser une cérémonie pour leur rendre hommage ? Doit-il attendre l’autorisation de « la rue arabe » ? »
Il me semble qu’il s’est exprimé à ce sujet. Il attend d’avoir confirmation de l'identité des otages français vivants afin de faire une cérémonie en connaissant avec certitude le nom des Français qui ont été tués par les terroristes du Hamas.
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2023 à 23:28
@ Serge HIREL | 22 novembre 2023 à 13:33
"[La diplomatie française] 'espère' que quelques-uns de nos compatriotes aux mains des terroristes sont sur la liste des otages qui seront libérés... En clair : le Quai n’a pas connaissance de cette liste bien qu’elle ait été établie. Voici où en est la quatrième puissance nucléaire mondiale quand on la confie à des beaux parleurs : elle prie..."
Vous êtes de mauvaise foi. Tout fait ventre pour cogner sur le gouvernement. Ce secret ne concerne pas uniquement la France. La liste des otages libérables n'est pas diffusée jusqu'à ce que leur libération soit effectivement constatée, et ce pour plusieurs raisons :
1) Israël veut réserver la primeur de l'information aux familles des otages.
2) L'accord est à géométrie variable. Il comporte l'obligation de libérer 50 otages en contrepartie de 4 jours de cessez-le-feu, mais offre la possibilité de libérer des otages supplémentaires (10 par jour de cessez-le-feu supplémentaire).
3) Israël ne veut pas prendre le risque de donner de faux espoirs à quiconque. Ce n'est pas comme si le Hamas était composé de parfaits gentlemen, tenant leurs promesses en toutes circonstances.
4) L'accord ne fait même pas l'objet d'un document écrit et signé. Le Hamas a fait part oralement de son accord au Qatar, et Israël aux Etats-Unis. Voilà à quoi il tient.
De façon générale, la propension que vous avez à salir la France de façon théâtrale lorsqu'il s'agit de relations internationales, dans le but de discréditer son président, est un vice commun à l'extrême droite.
C'est un très mauvais calcul. Vu de Tel-Aviv, Washington ou Moscou, personne n'a pour "Macron" (ou Machin qui l'a précédé, ou Truc qui lui succédera), l'obsession qui est la vôtre. C'est bien la France qui compte, et non l'homme qui se trouve l'incarner de façon éphémère.
Et puis cessez cette vanité ridicule consistant à s'offusquer de choses qui n'ont aucune importance. On s'en tape, de la liste des otages et des Égards qui sont Dus à l'Immense Nation qui est la Nôtre. Ce qui compte, c'est le défense de nos intérêts stratégiques.
En l'occurrence, Israël et les États-Unis les défendent fort convenablement, et avec beaucoup de courage pour les premiers, faut-il le souligner.
Je sais que ça vous écorcherait la bouche d'admettre que nous sommes dans le même camp que les États-Unis, et que nous serions dans de sales draps en leur absence, mais c'est pourtant le cas.
Vous avez bu la potion magique gaulliste, et vous vous indignez des effets qu'elle provoque. Mais c'est vous qui avez tenu à vous abreuver à ce dégoûtant potage, et vous continuez de biberonner la sauce. Il serait temps de vous sevrer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2023 à 22:02
@ Achille
"Ah je l’attendais celle-là. On nous la ressort à chaque fois. Ce que l’on oublie de dire c’est qu'Édouard Daladier avait très bien compris que ces accords ne tiendraient pas. Mais il fallait bien gagner du temps pour préparer la réplique."
Réplique que seule l'Allemagne a, au final, préparée.
C'est drôle, vous défendez les accords de Munich en citant Edouard Daladier qui en était honteux, écrivant dans ses mémoires "Je m'attendais à recevoir des tomates et j’ai reçu des fleurs" (pas de scoop, c'est dans l'article que vous avez cité).
Rédigé par : Marcel P | 22 novembre 2023 à 15:15
@ Achille | 21 novembre 2023 à 14:09
Comme d’habitude, vous utilisez un détail annexe d’un point de vue qui vous contredit pour éviter de répondre sur le fond. Quitte, d’ailleurs, à raconter n’importe quoi. À Munich, Daladier aurait signé les Accords avec « Monsieur Hitler » afin de « gagner du temps pour préparer la réplique », dites-vous... Était-il bête au point de ne pas se douter que le Reich en profiterait pour renforcer, lui aussi, la puissance de ses troupes ? Non ? Il faut donc en déduire qu’il a choisi de se soumettre à un fou furieux prêt au carnage... et qu’il lui a donné le feu vert, alors que l’intérêt de la France était de lui faire barrage au plus vite.
Bon, passons à l’actualité. Les termes de l’accord négocié par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis - sans la France... - ne sont pas encore précisément connus. Mais ce que l’on sait déjà, c’est qu’Israël a infligé aux terroristes du Hamas une raclée qui les a désorganisés et les menace de disparition. Sans l’emploi de la force par Tsahal, ils n’en seraient pas là et Tel-Aviv, aujourd’hui, ne pourrait qu’espérer récupérer ses concitoyens enlevés. « Espérer », c’est le terme employé par la diplomatie française... Elle « espère » que quelques-uns de nos compatriotes aux mains des terroristes sont sur la liste des otages qui seront libérés... En clair : le Quai n’a pas connaissance de cette liste bien qu’elle ait été établie. Voici où en est la quatrième puissance nucléaire mondiale quand on la confie à des beaux parleurs : elle prie...
P.-S. : pensez-vous que Macron se souvienne que le Hamas a tué quarante Français ? Quand va-t-il se décider à organiser une cérémonie pour leur rendre hommage ? Doit-il attendre l’autorisation de « la rue arabe » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 22 novembre 2023 à 13:33
Que c'est bon de vous lire parfois.
Rédigé par : Jérôme | 21 novembre 2023 à 19:19
@ Serge HIREL | 21 novembre 2023 à 10:20
« Quant à votre conseil éclairé à propos du Qatar, qui, complice d’un pogrom, devrait néanmoins être quasiment dorloté, il n’est pas sans rappeler l’un des pires moments de l’histoire du XXe siècle : les Accords de Munich... »
Ah je l’attendais celle-là. On nous la ressort à chaque fois. Ce que l’on oublie de dire c’est qu' Édouard Daladier avait très bien compris que ces accords ne tiendraient pas. Mais il fallait bien gagner du temps pour préparer la réplique.
Pour imposer ses exigences encore faut-il avoir les moyens de contraindre l’adversaire à les accepter. Et là le temps presse. Les otages sont retenus depuis un mois et demi. C’est très long.
À tel point d’ailleurs que les familles des otages commencent à s’impatienter et pressent Netanyahou de trouver une solution rapide. Mais l’objectif de ce dernier est d’abord d’éradiquer le Hamas, ceci quoi qu’il en coûte.
Si l’on en croit les infos d’aujourd’hui, un accord est sur le pont d’être trouvé. Attendons de voir de quoi il retourne… Cela fait 75 ans que des accords ont été passés puis non respectés. Que de prix Nobel de la paix décernés de part et d’autre, tout ça pour rien.
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@ hameau dans les nuages | 21 novembre 2023 à 10:40
« Oui je suis sceptique sur le personnage. Il ne joue pas du piano debout comme Zelensky mais manie la tronçonneuse en public en ayant ôté la chaîne. »
Allons-nous assister à un remake de "Meurtre à la tronçonneuse" en Argentine ? Je crains le pire !
Rédigé par : Achille | 21 novembre 2023 à 14:09
@ Giuseppe | 21 novembre 2023 à 12:17
« Et puis il y a l'autre, celui qui reste vissé à sa table »
Voici une histoire belge (nordpresse.be) aussi lourde que celui dont elle se moque... La première est meilleure... VilainCat se payant Raminagrobis... Le coup de griffe est audacieux...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 novembre 2023 à 13:29
@ Julien WEINZAEPFLEN | 21 novembre 2023 à 10:01
Pour rire un peu si on peut:
https://twitter.com/VilainCat/status/1726582968263798965
Et puis il y a l'autre, celui qui reste vissé à sa table et à ses mandats à vie:
https://nordpresse.be/gerard-larcher-exclu-de-la-cantine-du-senat-il-paie-bien-mais-mange-trop/
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2023 à 12:17
Macron ne fait que ce qui lui plaît, c'est clair, il prend parti pour ce qui l'arrange, l'unité nationale qu'il clame haut et fort, il s'en tape comme de son premier calbut, la seule unité qui l'intéresse c'est celle des banlieues bien plus profitable électoralement que celle des "blancs de souche" qu'il hait au plus profond de lui-même.
Macron qui avait sauté comme un cabri sur le policier coupable d'avoir tué Nahel a été moins vif, voire aphone cette fois pour le jeune blanc de Crépol tué, ainsi que beaucoup de blessés, blancs eux aussi , par des richesses chances Nobel pour la Ceufran pas très blancs, voire pas du tout.
Il est vrai que comme son allié Mélenchon, Macron, qui prend parti très opportunistement pour le Hamas, veut engranger un max de voix de banlieues pour 2027 donc condamner l'attaque de Crépol aussi vite que l'affaire Nahel aurait risqué de provoquer des froncements de sourcils des populations arabo-africaines musulmanes envers son auguste personne ; la victime est blanche donc ça peut attendre et s'oublier très vite merdiatiquement parlant.
N'est-ce pas Zemmour ? BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2023 à 11:19
@ Achille | 20 novembre 2023 à 13:46
Oui je suis sceptique sur le personnage. Il ne joue pas du piano debout comme Zelensky mais manie la tronçonneuse en public en ayant ôté la chaîne..
Vous pensez bien que moi qui fais du bois j'avais remarqué l'incongruité :)
Entre eux deux et Joe Biden, Président de la première puissance militaire qui demande en public à une petite fille de 6 ans si elle en a 17...
Tout cela manque de style. https://www.motoculturestjean.fr/media/catalog/product/cache/1/image/445x335/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/t/r/tronconneuse-stihl-thermique-ms-251.jpg
Du bois vous dis-je ! Du bois ! Faites du bois !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 novembre 2023 à 10:40
@ Achille | 20 novembre 2023 à 22:15
Encore une fois, vous vous êtes pris les pieds dans le tapis, Achille... Et, cette fois, c’est vraiment le cas de le dire.
Ainsi, selon vous, le ministre Lecornu serait « à pied d’œuvre »... Lorsque l'on est « à pied d'œuvre », c'est que l'on est prêt à travailler... mais que le travail n’est pas entamé. Ce qui, en ce qui concerne le dossier des otages français, semble assez proche de la réalité... La diplomatie élyséenne arrivera-t-elle à être à l’œuvre ? Rien n’est moins sûr. On s’oriente plutôt vers sa mise à pied par les deux belligérants pour cause de zigzags dus à son goût avéré pour la géométrie variable.
Quant à votre conseil éclairé à propos du Qatar, qui, complice d’un pogrom, devrait néanmoins être quasiment dorloté, il n’est pas sans rappeler l’un des pires moments de l’histoire du XXe siècle : les Accords de Munich... Dans une situation de crise, la première étape pour la résoudre est toujours la force et le parler franc (cela, bien sûr, en utilisant le langage diplomatique...). Si nous paraissons faibles face aux terroristes et à leurs soutiens, les otages seront encore plus en danger. Israël, pour sa part, a très bien compris cela.
Rédigé par : Serge HIREL | 21 novembre 2023 à 10:20
@ Giuseppe | 20 novembre 2023 à 15:20
"Nous élisons des littéraires, insuffisant dans notre société."
Très juste. On disait volontiers que l'économie n'était pas le fort de François Mitterrand. Quant à François Bayrou, il a dit un jour de lui-même: "Je suis un homme de lettres et j'ai passé mon temps à m'intéresser à des chiffres." Je ne garantis pas l'exactitude du verbatim, je le cite de mémoire. Mais pour preuve, cet homme de lettres n'a-t-il pas été un des dénonciateurs les plus acharnés du poids de la dette ? J'entends jusqu'au moment du "quoi qu'il en coûte", période durant laquelle il est devenu commissaire au plan et a lâché la bride. Un peu comme pour la moralisation de la vie politique. Il était pour, au point d'en faire la mesure phare de son programme et de celui de "l'hologramme" Macron (qui était un hologramme jusqu'à ce qu'il l'ait rejoint).
C'était le premier projet de loi que le Parlement devait adopter, Jusqu'à ce que l'immoralité des pratiques du MoDem ne rattrape le président du MoDem qui dut démissionner de son poste de garde des Sceaux et n'entraîne dans sa chute sa chère Marielle de Sarnez, aux humeurs de laquelle l'UDF était suspendue, disait Guy Birenbaum dans "Nos délits d'initiés".
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@ Tipaza | 19 novembre 2023 à 23:42
Merci et bravo !
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 21 novembre 2023 à 10:01
@ Serge HIREL | 20 novembre 2023 à 12:44
« Le 7 octobre, ce même « intelligent » personnage a-t-il décroché son téléphone pour appeler l’émir du Qatar qui abrite les chefs des tueurs du Hamas et lui dire que cette hospitalité vaut complicité ? Non ? La messe est dite. Point barre. »
Le 7 octobre Emmanuel Macron a d’abord pris contact avec Benyamin Netanyahou pour lui faire part de sa compassion suite à l’horrible massacre perpétré par les terroristes du Hamas et lui dire qu’Israël avait le droit de se défendre, en précisant toutefois de le faire en respectant le droit international qui précise d’épargner la vie des civils et notamment des enfants qui eux ne sauraient être responsables du comportement des adultes.
Concernant le Qatar, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu est en relation étroite avec les autorités de cet émirat afin d’obtenir la libération des otages détenus par le Hamas. C’est sa deuxième visite en 48 heures, preuve que la diplomatie française est à pied d’œuvre.
Provoquer l’émir du Qatar en laissant entendre qu’il est complice du Hamas, quand bien même ce serait vrai, n’est certainement pas la meilleure solution pour obtenir la libération des otages. La diplomatie à ses règles qui obligent à mettre les formes si l’on veut obtenir satisfaction. Mais évidemment c’est plus facile de jouer les indignés, sauf que cela a surtout pour effet de bloquer tout espoir de déboucher sur une solution heureuse.
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2023 à 22:15
Si les présidents de la France devaient être entravés par les critiques, ils seraient inactifs et silencieux, ce qui n'est pas le but recherché par leurs électeurs.
C'est le job qui veut cela: au début on est adulé, puis on lasse. Il suffit de porter une armure et de continuer son chemin.
Ils connaissent tous un sort identique. Souvenons-nous de l'ingratitude injustifiée dont a été victime de Gaulle. Il n'était pourtant pas narcissique.
Et en passant les présidents suivant en revue, on observe le même phénomène.
Rédigé par : lucas | 20 novembre 2023 à 19:01
@ Patrice Charoulet | 19 novembre 2023 à 19:36
« Qu'on me cite un seul homme politique français qui aurait pu mieux faire que le président Macron face à toutes les difficultés qu'un président français peut rencontrer ? »
On peut toujours refuser de voir la vérité en face.
Mais la France « Orange macronique » parle d'elle-même, de façon implacable.
Rédigé par : Exilé | 20 novembre 2023 à 18:33
@ Isabelle 19 novembre 2023 à 08:40
Je plussoie ;)
Rédigé par : breizmabro | 20 novembre 2023 à 18:19
@ James Hetfeld
"Y a-t-il eu en sept ans un seul "dossier" maîtrisé par Macron ? Là, comme ça, tout de suite, je n'en vois aucun mais j'imagine que comme tous les Français je suis atteint d'amnésie chronique."
La retraite à 64 ans (j'eusse préféré 65...), la fin du statut des cheminots (malgré la clause du "grand-père"), ça en fait au moins deux.
Maintenant, citez-moi des dossiers maîtrisés par ses prédécesseurs.
Mitterrand ? La retraite à 60 ans, les 39 heures, les écoutes, j'en passe !
Chirac ? Rien.
Sarko ? Carla Bruni, Casse-toi, pov' c... !
Hollande ? Le mariage pour tous !
"Mais franchement, il n'y a que des crétins pour y souscrire. Vous me direz, rien que le fait qu'il ait été réélu prouve qu'il y a énormément de crétins dans ce pays et là on tombera d'accord car au fond le plus grand problème de la France, c'est le nombre de crétins qui composent son peuple."
Voilà certes un argumentaire de poids. Tous des c... sauf moi. Top !
Rédigé par : Alpi | 20 novembre 2023 à 16:59
C'est à pleurer !
Quand il n'y a pas de résultats tous les discours sont vains. C'est beau les paroles mais quand on dirige une entreprise comme l'Etat il faut être aussi entrepreneur, je ne connais qu'une chose, "en bas à droite" pour le résultat net.
Apprendre à lire c'est bien compter en plus, c'est quand même mieux.
Nous élisons des littéraires, insuffisant dans notre société. Et c'est ainsi que l'on remet les mathématiques à l'honneur.
Ne pas savoir compter en plus de la lecture c'est être hémiplégique. « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » (Platon)... J'en suis de plus en plus persuadé, et en plus il faut avoir les "yeux qui brillent" dans les affaires, ce qui permet de renifler ceux qui "sentent la peinture".
https://www.aft.gouv.fr/fr/budget-etat#:~:text=Pour%202023%2C%20les%20%C3%A9missions%20de,d'int%C3%A9r%C3%AAt%20de%20court%20terme.
L'intelligence est pour grande partie constituée de chiffres, pour rester en éveil et suivre avec rigueur ce qui peut être proposé autour de soi.
J'aime les chiffres, mais pour interpréter une fiche technique il faut savoir lire... On pourrait y passer la nuit.
Je butte sur Guignol's band du moins dans sa première grande moitié, c'est ce qui me fait penser aujourd'hui à rappeler que E. Macron est un blagueur et puis un peu comme tous les autres il n'engage pas son propre pognon.
Par contre dans ce désert politique il a été suffisamment malin pour faire la passe de deux, accompagné c'est sûr par quelques premiers fusils. Demain il repartira mais la dette sera toujours là, abyssale, stratosphérique, pour le pire à venir.
Une Europe plus que jamais de misère. Un Cinglé et ses 140 000 000 de garimpeiros tient en respect en crachant dessus tous les Européens convaincus. Un bric-à-brac de pays pour un semblant de cohésion et d'efficacité:
"Nous pourrions lui donner le ministère de la guerre et nous serions sûrs de l'éviter : pendant la guerre, il était ministre du charbon et nous n'avons jamais eu de charbon." (Winston Churchill)
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2023 à 15:20
Il s’appelle Javier Milei, c’est le nouveau président de l’Argentine. .
Il appartient à la droite ultra-libérale. Il est anti-avortement, climatosceptique, opposé à la justice sociale. Une sorte de Donald Trump en plus excité (si c’est possible !).
Les Argentins ne vont pas rigoler avec lui. Finalement je préfère encore Emmanuel Macron ! :)
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2023 à 13:46
@ Michel Deluré | 20 novembre 2023 à 10:53
« S'agissant de la réélection du président EM, il convient cependant de préciser que le taux de participation lors des réélections de FM puis JC fut respectivement de 84,06 % et de 82,21 % là où il ne fut que de 71,99 % pour celle de EM. »
Ne confondons pas l’effet et la cause.
Si Emmanuel Macon a fait un score de 71 % des inscrits c’est parce que nombre d’électeurs ne font plus confiance aux politiques. Les petites affaires politico-financières (corruption, abus de biens sociaux, fraudes fiscales et électorales, sans parler des affaires de mœurs), qu’elles proviennent de personnalités de gauche ou de droite, leur ont ôté toute confiance dans leurs élus. Le nombre de militants est en chute libre. Il en est d’ailleurs de même dans les syndicats.
Alors beaucoup préfèrent aller taquiner le goujon ou faire une grande randonnée en montagne le jour des élections se disant qu’après tout celui-ci ou celle-là c’est du pareil au même.
La faute n’est pas à mettre sur EM (qui a le dos large) mais sur tous les politiques qui nous montrent tous les jours la médiocrité de leurs objectifs essentiellement carriéristes.
Dernier exemple en date Laurent Wauquiez,l’Arlésienne de LR qui déjà se projette en 2027, persuadé qu’il ne fera qu’une bouchée de Marine Le Pen. Encore faut-il qu’il passe le second tour. Espérons toutefois que son score sera supérieur à celui de Valérie Pécresse…
En ce qui me concerne, je ne me plains pas de la façon dont le présent président conduit le pays. Cela pourrait être mieux, bien sûr, mais la perfection n’est pas de ce monde, surtout en politique. Et je sais me contenter de l’existant sans chercher un avenir inaccessible.
Vous devriez faire comme moi ! :)
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2023 à 13:00
@ Achille | 20 novembre 2023 à 07:22
Redescendez sur terre ! Cessez de jouer les psys ! Restons-en aux faits ! Dimanche soir, Macron s’est permis (à quel titre ?) d’engueuler le Premier ministre d’un Etat venant de subir un pogrom en l’accusant de « tuer trop de bébés, trop de femmes ». Le 7 octobre, ce même « intelligent » personnage a-t-il décroché son téléphone pour appeler l’émir du Qatar qui abrite les chefs des tueurs du Hamas et lui dire que cette hospitalité vaut complicité ? Non ? La messe est dite. Point barre. « Game over », en novlangue « french tech ».
“Rien n'est si dangereux qu'un imbécile qui a les apparences d'un homme intelligent.” (Edouard Herriot)
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@ Patrice Charoulet | 19 novembre 2023 à 19:36
« Qu'on me cite un seul homme politique français... »
Vous posez une question à votre interlocuteur... Mais vous y répondez vous-même avant qu’il n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche. Méthode de prof d’une autre époque... De plus, votre question est idiote pour la seule et bonne raison que Macron a créé lui-même la plupart des « difficultés qu’il rencontre » (Gilets jaunes furieux de l’augmentation d’une taxe sur le carburant, projet de retraite à points mal préparé, émeutes de juillet soutenues par ses propres déclarations contre la police, bourdes multiples dans les relations internationales et, ces jours-ci, refus de participer à une marche pour la République et contre l’antisémitisme ; la liste est très loin d’être exhaustive).
Même Hollande, qui, pourtant, n’a été guère brillant pendant son quinquennat, aurait mieux servi la France que lui au cours d’un second mandat.
« Il [Macron] a des qualités exceptionnellement éminentes. »
“Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui, au moins une fois par mois, se traite lui-même d'imbécile.” (Fiodor Dostoïevski)... Macron le fait-il ? Avez-vous souvenir qu’une fois, une seule fois, il ait fait mea culpa ?
La messe est dite. Vous pouvez ranger l’encensoir.
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@ sylvain | 20 novembre 2023 à 10:31
« des civils israéliens ont été tués par des hélicoptères Apache israéliens »
L’honneur du monde libre est que cet individu ne risque pas le goulag. L’outrance dessert toujours la cause qu’elle entend servir. En revanche, des propos moins grossiers peuvent trouver un public... Exemple : « Israël tue trop de bébés, trop de femmes » dans la bande de Gaza... Laquelle de ces deux affirmations, l’une complotiste, l’autre non vérifiée, est la plus dangereuse pour le peuple juif ?
Rédigé par : Serge HIREL | 20 novembre 2023 à 12:44
@ Patrice Charoulet
"Qu'on me cite un seul homme politique français qui aurait pu mieux faire que le président Macron [...] Je pose la question, tous en sachant que nul ne réussira à m'en citer un seul."
Fantomas vous répond. Déjà, il faut savoir de quoi on parle : bilan global contre bilan détaillé, bilan national contre bilan international, je ne pense pas qu'on doive survoler de façon indifférente les spécificités des devoirs d'un président.
En matière d'immigration arabo-musulmane, qui n'est pourtant pas un mince sujet vu le nombre de tombes qu'on n’arrête pas de creuser depuis une dizaine d’années, je suis convaincu que Zemmour aurait fait mieux. En matière d’éducation scolaire, je crois aussi qu'il aurait défini de meilleures priorités, et cela va dans le sens de votre combat : meilleure maîtrise du français parlé et écrit, une approche moins idéologique dans l'initiation à l'histoire de France et de ses chantres, une hausse du niveau universitaire afin de revenir dans les classements internationaux et une meilleure gestion du service public pour qu'il représente tous les courants d'opinions.
Et pourtant je suis loin d’être un aficionado de Zemmour, que je trouvais charismatique avant son éboulement politique, où il a supplanté ses tirades patriotiques et passionnées d'avant par une logorrhée obsessionnelle sur le grand remplacement. Pour éviter de se faire remplacer, il faut d'abord s'aimer et savoir pourquoi.
Aussi, on peut se demander, qu'est-ce que Macron a réussi ? Apparemment pas grand-chose, si on regarde sa popularité, 42 % en 2020 contre 30 % aujourd'hui (Ipsos), voilà le thermomètre de ses actions. Le peuple le juge, pas les "gens importants" qui l'ont mis au pouvoir, pour eux c'est du pain bénit - l'immobilisme sent bon quand on est dans le confort.
Pour Zemmour, je vous vois venir : "il a été condamné pour racisme donc éliminé de l’équation", et ça vous arrange. Argument que je ne retiendrai pas, car sous un autre billet vous avez déclaré admirer Israël, pourtant défini comme un Etat pratiquant l'apartheid - la ségrégation raciale - par de nombreuses organisations, comme Amnesty International, Human Rights Watch et le B’Tselem, le centre israélien pour les droits de l'Homme. Faut être cohérent, cher professeur. Rejeté.
Rédigé par : Valéry | 20 novembre 2023 à 11:44
@ Patrice Charoulet 19/11/23 19:36
« Qu'on me cite un seul homme politique français qui aurait pu mieux faire que le président Macron... ? »
Mais vous savez bien Patrice Charoulet qu'il est impossible d'apporter une réponse sérieuse à votre question, pour la simple raison qu'aucun autre homme politique n'est à la place du président Macron et que l'on ne sait donc comment cet autre homme politique aurait agi face aux mêmes circonstances. Nous ne pourrions que supposer et on ne juge pas sur la base de simples suppositions. Inversant d'ailleurs la question, pouvez-vous vous-même, sur la base d'arguments concrets, nous démontrer qu'aucun autre homme politique n'aurait été en mesure de faire mieux ?
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@ Achille 20/11/23 07:22
S'agissant de la réélection du président EM, il convient cependant de préciser que le taux de participation lors des réélections de FM puis JC fut respectivement de 84,06 % et de 82,21 % là où il ne fut que de 71,99 % pour celle de EM.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 novembre 2023 à 10:53
https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2023/11/19/la-fete-de-village-tourne-au-drame-un-ado-de-16-ans-tue-a-l-arme-blanche-17-victimes-au-total-guzn
"Allo Macron, allo Darmanul, allo Borne, allo les Nupes, EELV LFI NPA ?"
Omerta, chuuut, silence radio, RAS... faut pas fâcher les banlieues qu'il a dit le halouf Bel Attar.
La victime est blanche de souche, la quinzaine de minirroristes de banlieues sont dans leur rôle donc on va pas en faire tout un fromage, circulez y a rien à voir !
Les réactions des indignés, Macronéron en tête, ont été plus rapide pour Nahel, il était dans le camp du bien face au policier facho raciste violent.
Crépol ressemble en miniature à ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël, une répétition de ce qui va se répéter à l'infini dans les semaines, mois et années à venir, des progroms à ciel ouvert sur tout le territoire mais c'est très facho raciste de dire des choses pareilles, ça donne du grain à moudre à Zemmour, le Pen etc.
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 20 novembre 2023 à 10:50
Alerte ! Prenez vos sacs à vomi !
L'ancien officier du renseignement américain Scott Reitz :
« Ce que le Hamas a fait le 7 octobre était une action militaire professionnelle pour atteindre des objectifs politiques précis. Le Hamas n'a pas commis d'acte terroriste, mais plutôt une attaque militaire légitime contre des militaires. La plupart des personnes tuées le 7 octobre étaient des soldats, par contre des civils israéliens ont été tués par des hélicoptères Apache israéliens. Et maintenant, on parle de la possibilité de l'existence d'un Etat palestinien. Avant le 7 octobre, il n'y avait aucune perspective pour cela. »
Scott Reitz un vrai c*l tendu en direction du Hamas, il ira loin ce petit.
Rédigé par : sylvain | 20 novembre 2023 à 10:31
@ stephane | 19 novembre 2023 à 22:26
"Macron est un trouillard"
Ah non, ne dites pas ça ! Notre ToutenMacron, chef des armées désarmé, veut bien faire, seul, la marche devant la pyramide du Louvre, mais pas la marche avec tous ces excités des banlieues avec le drapeau musulman contre l'antisémitisme. Prudence, Yassine Belattar l'a prévenu: pas de Macron, pas de pavés à foison.
Rédigé par : Ellen | 20 novembre 2023 à 09:39
Au centre de l'arène, la vieille bête souffle en habit de lumière, Jupiter fait face au bourreau du bon sens populaire, sous les vivats de la meute et les ragots de la circulaire.
Ben, voyons, rien, c'est comme ça, la victime n'a plus qu'à se taire, la vérité a fait son trou dans l'eau, l'autre est un autre incompatible, au fond de l'onde apaisée disparaît l'ombre d'une pietà, comme sombre l'avenir des possibles sous le tampon du magistrat.
L'humain, libre, choisit le retour aux ténèbres, clouez-moi tous ces Allah au bois du Dieu incontestable, nous préférons en rester là, bien rassurés aux souffrances des chaînes du divertissement, à répéter sans fin ses litanies d'esclave au doux regard qui pourtant nous en libéra.
Rédigé par : Aliocha | 20 novembre 2023 à 07:55
@ Tipaza | 19 novembre 2023 à 23:42
« Achille le trouve intelligent, pourquoi pas, il a eu l'intelligence d'accéder au pouvoir suprême, mais je poserais volontiers la question que l'on pose dans le Livre :
"Manu qu'as-tu fait de ton talent, qu'as-tu fait du pouvoir que tu nous a extorqué ? Tu nous avais tant promis !" »
Ben oui, l’intelligence est une qualité que j’apprécie, surtout en politique. Tous les présidents de la République de la Ve République ont été élus grâce à leur intelligence
- Même ceux qui ont dû s’y prendre à trois fois comme François Mitterrand et Jacques Chirac.
- Même ceux qui n’ont fait qu’un seul mandat et ensuite ont été battus comme VGE et Nicolas Sarkozy, sans oublier François Hollande qui lui, a préféré renoncer à se représenter.
En politique comme en amour, vous l’avez certainement remarqué, tout est question de séduction. Et la séduction sans l’intelligence, ça n’existe pas. Le physique a certes son importance, mais surtout au début, après on s’habitue.
Certes, nos présidents ont tous déçu :
- Le Général a démissionné après avoir été désavoué en 1969.
- Giscard a été battu à l’élection de 1981.
- François Mitterrand doit sa réélection à sa retraite à 60 ans.
- Jacques Chirac doit sa réélection de 2002 à un gros cafouillage du PS.
- Nicolas Sarkozy a été battu suite à une belle anaphore de son rival lors du débat de l’entre-deux tours.
- François Hollande a préféré renoncer à se représenter suite aux sondages catastrophiques.
Reste Emmanuel Macron qui, malgré la révolte des Gilets jaunes, l’affaire Benalla, son baratin de marchand de voitures d’occasion, a été réélu avec un des meilleurs scores de la Ve République, si l’on exclut celui de Jacques Chirac en 2002 qui n’a aucune signification.
« C'est exactement le personnage que nous avons devant nous, avec ses bavardages inconséquents, fluctuant et erratique dans ses objectifs, et le vide de sa pensée conceptuelle »
En ce qui me concerne, je préfère encore le vide au trop-plein. Le vide on peut le remplir de ce qui nous agrée, quand bien même ce serait nos illusions, tandis que le trop-plein nous oblige à recourir à une benne pour jeter tout ce qui est inutile et qui généralement fait partie des promesses non tenues.
Le problème des adversaires d’EM est qu’ils veulent en faire trop et le trop est l’ennemi du bien. Et puis il leur manque le petit côté séducteur qui fait toute la différence… :)
Rédigé par : Achille | 20 novembre 2023 à 07:22
Cher Philippe Bilger,
Quelque cinglant que puisse être votre portrait, force est de constater que la réalité vous donne largement raison. Ce qui est sidérant, c'est sa capacité à envoûter les médias avec du vide, du faux-semblant, du blabla et du cynisme.
Un exemple récent et flagrant, c'est sa décision de ne pas recourir au référendum sur l'immigration, en donnant des explications lunaires : pas de consensus, trop compliqué. Le citoyen lambda en tombe de sa chaise, alors que les médias qui font l'opinion opinent du stylo ou taisent leur plume face à cet abracadabrantesque "foutage de gueule".
Un encouragement à aller toujours plus loin dans ce narcissisme pervers et dommageable pour notre pays.
Rédigé par : Florestan68 | 20 novembre 2023 à 00:15
@ stephane | 19 novembre 2023 à 22:26
"Macron est un trouillard"
Ce ne serait pas grave. Il faut réécouter l'analyse faite par le psychiatre italien. Tout y est.
Et pour ce qui est de madame Brigitte Macron, ancienne professeur et maîtresse, sa présence dans un groupe scolaire lors de la journée contre le harcèlement, cela relève de la perversion et de la provocation. Avec madame Borne qui rit.
Les deux font la paire.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2023 à 23:43
Ça devient de plus en plus difficile de donner son opinion sur Emmanuel Macron, j'en ai dit tant et tant de mal, qu'en rajouter sans me répéter devient presque un exploit de littérature politique.
Il y a trois ou quatre billets, j'avais dit qu'il n'avait pas de colonne vertébrale intellectuelle, en voyant son tango ou sa valse à trois temps dans les guerres entre la Russie et l'Ukraine ou entre Israël et le Hamas.
Aujourd'hui j'ai dit qu'il manquait de concentration.
Encore bien avant, j'avais opiné du chef (j'allais dire, du bonnet) devant le viral diagnostic du psy italien, et dit tant d'autres choses dont je ne me souviens plus.
J'oublie assez vite le mal que je peux dire des autres, je ne suis pas rancunier. ;-)
Achille le trouve intelligent, pourquoi pas, il a eu l'intelligence d'accéder au pouvoir suprême, mais je poserais volontiers la question que l'on pose dans le Livre :
"Manu qu'as-tu fait de ton talent, qu'as-tu fait du pouvoir que tu nous a extorqué ? Tu nous avais tant promis !"
Question sans réponse, à laquelle il aura à répondre un jour devant le Juge suprême, puisque les électeurs l'ont réélu.
C'est finalement notre collègue Julien WEINZAEPFLEN qui aura inspiré ma réponse en me permettant de renouveler mes reproches.
Dans un billet précédent, @ Julien WEINZAEPFLEN | 16 novembre 2023 à 21:56, nous a parlé d'une jeune femme amoureuse de lui en disant :
"Elle savait qu'elle était vide, mais elle ne voulait pas le savoir et quand elle vous disait "c'est moi", elle croyait vous apporter le monde alors qu'elle ne vous apportait rien."
Eh bien voilà une bonne description qui pourrait s'appliquer à Macron, il suffit de remplacer le féminin "elle", par le masculin "lui".
C'est exactement le personnage que nous avons devant nous, avec ses bavardages inconséquents, fluctuant et erratique dans ses objectifs, et le vide de sa pensée conceptuelle..
J'avais répondu pour essayer de relativiser la dureté du jugement - a priori j'accorde le bénéfice du doute aux femmes - j'avais répondu ceci :
"Peut-être savait-elle que ce qu'elle apportait, ce vide comme vous dites, c'était le parfum de l'amour.
C'est pas grand-chose un parfum, c'est léger, ça ne remplit rien, enfin rien d'autre que l'air du temps..."
Eh bien, c'est exactement ce que j'ai envie de dire de Macron, ce vide qu'il nous apporte avec ses beaux discours, c'est un parfum de politique.
C'est pas grand-chose un parfum de politique, c'est léger ça ne remplit rien d'autre que l'air du temps, et ça peut nous assoupir, nous droguer, pour éviter de voir la multiple réalité de l'iceberg des clandestins, qui nous fera couler.
On la voit, mais assoupis que nous devenons, nous manquons de réaction.
Qui nous délivrera de ce vide dans lequel il nous plonge ?
Et je conclurai en paraphrasant l'ami Blaise Pascal :
"Le bavardage perpétuel de ce vide infini qu'est Macron m'effraie."
Rédigé par : Tipaza | 19 novembre 2023 à 23:42
Macron est un trouillard.
Si la marche de dimanche avait été organisée contre un antisémitisme d'extrême droite, il aurait été le premier à vouloir être en tête du cortège pour représenter ce beau pays et la fraternité de la France.
Seulement voilà, c'était organisé contre un antisémitisme d'extrême gauche aux mains des islamistes. Bref c'était une marche contre l'antisémitisme islamogauchiste.
Alors là on n'y va pas. On se montre, on blablate, mais quand il faut vraiment être là, y a plus personne.
Les monologues pour transférer le couple Veil au Panthéon sont suffisants. Pas plus.
Surtout quand on a des potes comme Benalla ou l'autre humoriste.
Un peu léger ce président.
Rédigé par : stephane | 19 novembre 2023 à 22:26
Comme quoi l'intelligence ne sert à rien si la personnalité de l'individu est trop narcissique et égotique.
Macron est un enfant gâté, imbu de son image, beau parleur cherchant à mettre constamment les projecteurs sur lui. Depuis 2017, c'est une évidence et cela lui évite de prendre de vraies décisions qui fâcheraient les uns ou les autres.
Et pour reprendre ses mots (retransmis par Claude Luçon le 19.11 à 00.47) il veut "dessiner son propre avenir sans accepter ce qu'on lui dicte". Au moins quelque chose qu'il applique.
Sauf que chaque jour l'actualité démontre qu'il lui faut en sa qualité de chef d'Etat prendre des responsabilités et des décisions. Mais, comme il en est visiblement incapable, il zigzague grâce au "en même temps" pour ménager les uns et les autres sans jamais faire avancer le pays, cherchant à gagner du temps et à se mettre tout le monde dans la poche... ce qui est évidemment impossible à son poste. Tellement imbu de son personnage tantôt napoléonien, tantôt jupitérien, il finit par être ridicule, incompris et affreusement agaçant.
C'est un illusionniste qui espère que des actions sans éclat (exemple: inscrire l'IVG dans la Constitution) mais bien enveloppées par des discours marqueront son mandat et qu'il pourra rester dans l'Histoire. Quelle naïveté de sa part.
Dans un téléfilm sur Clemenceau, le scénariste lui fait dire au sujet de Poincaré : "Un coup à gauche, un coup à droite, c'était le néant et quand il est mort, il a enfin rejoint le néant où il a trouvé à merveille sa place".
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 19 novembre 2023 à 20:09
Ce qui est amusant quand je lis les commentaires sans concessions de certains intervenant(e)s sur Emmanuel Macron, c’est que ceux (et celles) qui critiquent son arrogance ne donnent pas l’impression de faire preuve d’une grande simplicité dans leurs écrits. Enfin ils lui reconnaissent quand même son intelligence. C’était bien le moins qu’ils puissent faire ! 😀
Rédigé par : Achille | 19 novembre 2023 à 19:52
Qu'on me cite un seul homme politique français qui aurait pu mieux faire que le président Macron face à toutes les difficultés qu'un président français peut rencontrer ? Je pose la question, tous en sachant que nul ne réussira à m'en citer un seul. Il a des qualités exceptionnellement éminentes. On dit parfois que des gens importants l'avaient déniché pour le propulser à l'Elysée. Je ne sais. Si c'est vrai, je présume qu'ils avaient constaté ces qualités exceptionnelles et qu'ils s'étaient dit : "C'est le meilleur".
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 novembre 2023 à 19:36
La photo prise sur le vif d’un personnage médiatique en dit souvent plus long qu’un portrait bien écrit. Celle qui illustre le billet de Philippe est de celles-là. La main est dominatrice... Son micro est son arme... L’homme n’écoute pas, il est sûr de lui, il promet... Son attitude a quelque chose de la faconde d’un télévangéliste américain... Il est jeune face à un auditoire respectueux de son statut... Il se fait plaisir, jouit de son pouvoir.
Sur une autre photo collector, celle prise lors d’une rencontre avec Donald Trump, le chef d’Etat le plus puissant du monde, qui s’amuse de ce gringalet de « frenchie », il le défie au jeu de la poigne de fer, plus fréquent dans les arrière-salles de café enfumées que dans les salons dorés...Il lui tient tête... Il est son égal... Il ne baisse pas les yeux, sourit même... Il se fait plaisir, jouit de sa puissance.
Encore une... La toute première. Au soir de son élection, il déambule, solitaire, dans la Cour carrée du Louvre, illuminée, mais sans âme. Il se dirige vers « son » peuple. La mine est grave, mais n’a rien de modeste. Il est fier, de cette fierté qui ne se partage pas. Il marche de ce pas mesuré qui montre l’autorité. Il se fait plaisir, il jouit de sa victoire.
Une dernière... Bras de chemise retroussés, en sueur sous le soleil des Antilles, il prend la pose, entouré de deux jeunes autochtones hilares, torse nu. L’un le prend par le cou, l’autre fait un doigt d’honneur... Il sourit, un peu béat, reprend la pose... Il se dit que cela servira son aura... Il se fait plaisir, il jouit de l’instant...
Sans se rendre compte que cette pantomime, drôle s’il s’agissait de tout autre que lui, restera dans les mémoires et portera un coup terrible à la confiance que les Français lui avaient accordée, faute de mieux.
Macron en quatre photos... Des dizaines d’autres établiraient le même diagnostic. Le président de la République aime avant tout son « moi ». Quel qu’il soit, son interlocuteur, personnalité ou manant, la foule qui l’entoure ou la caméra qui le suit, sont ses faire-valoir... Hormis peut-être Hollande, tous ses prédécesseurs ont été atteints, plus ou moins, de ce syndrome « du chef ». Mais Macron, lui, ne cherche pas à le combattre. Bien au contraire. Au fil de ses années à l’Elysée, il le cultive, au point même d’en faire le fil conducteur de son pouvoir... au risque de bousculer, d’appauvrir les institutions de notre démocratie.
Toutes ses digressions républicaines ont un point commun : tenter d’imposer une rencontre directe entre le peuple et le président... Moi et « mon » peuple... Au diable la démocratie représentative ! Au diable la démocratie participative ! Au diable les corps intermédiaires, les grands corps de l’Etat, les élus territoriaux ! « Une rencontre », pas un dialogue... Le président ne propose pas, il expose... puis décide... seul. En tous domaines, des relations internationales à la nouvelle flèche de Notre-Dame, des dispositions de la réforme des retraites à la cérémonie d’ouverture des JO, des projets de réforme constitutionnelle aux aides à accorder aux sinistrés du Pas-de-Calais.
Au fil des années, il a organisé sa Cour élyséenne, personnages falots qui ne lui font pas d’ombre, quand ce n’est pas un repris de justice qui le conseille sur l’état d’esprit de la rue arabe... Le gouvernement est peuplé d’inconnus qui lui doivent tout ou qui, traîtres à leurs engagements politiques, n’ont pour tout espoir de carrière que la soumission à ses quatre volontés. Renaissance ne compte que 30 000 encartés ? Qu’à cela ne tienne ! Le chef tient les rênes... et coupera toute tête qui osera dépasser.
Ces temps-ci, certains croient déceler dans son attitude une pointe d’indécision, un soupçon de doute, y voient même une certaine prise de conscience que le « en même temps » a ses limites... Que l’on se rassure ! le chef reste bien le chef. Tout juste utilise-t-il un stratagème qui, donnant l’illusion d’une hésitation, voire d’un renoncement à l’autorité absolue, permet de créer une attente de sa parole qui, lorsqu’enfin elle jaillit, n’en est que mieux accueillie...
Finalement, il, faut en arriver à la question qui dérange : la République française est-elle encore une démocratie ? Certes, elle en présente tous les aspects : les élections ne sont pas truquées, le Parlement délibère, aucun citoyen n’est inquiété en raison de ses opinions, maires et conseillers municipaux travaillent... mais le Président exerce son autorité avec vigueur... Parce que son caractère est ainsi fait...
Pour autant, il serait malhonnête de prétendre que nous serions sur le point de basculer vers un régime autocrate, d’autant que Macron a parfaitement fixé son objectif : faire de la France un Etat vassal de l’Europe souveraine. Objectif personnel, qui n’est pas celui de la majorité des Français.
Mieux vaut néanmoins prévenir que guérir et éviter qu’il ne quitte le pouvoir en ayant renforcé outre mesure la puissance de l’exécutif. Nul ne sait pour l’heure qui sera son successeur et si celui-ci ne sera pas tenté de prendre encore plus de liberté, sinon avec la Constitution, en tout cas avec son esprit...
Sur ce point, le refus d’Eric Ciotti d’assister à la grand-messe de Saint-Denis et au prêche du « Prince » me paraît aller dans le bon sens. C’est un coup de semonce qui indique à Macron qu’il n’est qu’un président élu, qu’il doit écouter le peuple et que celui-ci est représenté par le Parlement, en clair que ses « Rencontres » sont un contournement de la Constitution.
Sa réponse méprisante apporte la preuve qu’il s’entête. Le 7 décembre prochain, en défendant sa proposition de loi sur l’organisation d’un referendum sur l’immigration, LR lui rappellera à nouveau la primauté des élus du peuple sur ses décisions.
Certains, y compris le RN, qui en a pourtant profité, ont moqué le motif avancé par Eric Ciotti pour justifier son absence à Saint-Denis. Il me paraît au contraire largement suffisant. On ne contribue pas au renforcement de l’autorité d’un président qui, par ailleurs, a pris une décision contraire aux intérêts du peuple français. Choisir de ne pas participer à une manifestation qui défend la République et lutte contre l’antisémitisme pour ne pas stigmatiser une communauté qui n’est pas claire sur ces deux points est une faute majeure, qui devait être sanctionnée.
P.-S. : étrange coïncidence, à la veille de décréter que la Constitution ne sera pas modifiée pour permettre d’organiser des référendums sur les questions de société, Macron était en Suisse, où les « votations » sur ces sujets sont monnaie courante. Vérité au-delà des Alpes, erreur en deçà... On ne discute pas ! Le chef a dit !
Rédigé par : Serge HIREL | 19 novembre 2023 à 19:04
@ Lucile | 19 novembre 2023 à 14:20
« Mais je me demande : si nous étions sur le Titanic en train de foncer tout droit sur un iceberg tandis que les musiciens de l'orchestre en queue-de-pie jouent dans le grand salon "Ce n'est qu'un au revoir", chercherions-nous à comprendre la psychologie du capitaine ? Oui peut-être s'il n'y avait plus rien d'autre à faire. »
Mais nous sommes sur le Titanic, ou du moins sur son sister-ship virtuel appelé France, et nous voyons approcher l'énorme iceberg de l'immigration, mais pour le capitaine, ce n'est qu'un fantasme d'extrême droite.
À la différence que, comme vous le rappelez, sur le Titanic, il y avait au moins un orchestre...
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2023 à 18:18
Montre ma tête au peuple est bien porté. D'autant que chaque homme politique, exécrable ou odieux, ou encore mesuré, dit au moins une fois dans sa vie quelque chose de sensé, de prophétique ou de particulièrement sensé.
C'est à cette fadaise que nous devons les commentaires sur la guerre des Gaulois entre eux.
M. Macron est intéressant, en tant que falsificateur ou illusionniste (pourquoi, diable, colle-t-on deux "n" à illusionniste, alors qu'on n'en met qu'un à communiste, les deux jouant dans la même pièce, au propre comme au figuré ?).
Qu'il ait hérité d'un pays amoindri, il le savait, qu'il ait persisté en faisant gérer le pays par des cabinets d'audit plutôt que par des hauts fonctionnaires, il l'a choisi. Que la population, "front étroit de taureau", souffle par les naseaux en soulevant de la poussière avec ses sabots, il doit commencer à le savoir, à force de le lire.
Faute d'action possible, en raison même de sa nécessaire soumission aux conditions de notre évolution psychologique et sociale, il élude et met son chapeau dans la cour de l'immeuble, attendant que les sous tombent des fenêtres.
Que dites-vous d'un monde, au bord de l'asphyxie, déjà perceptible dans certains pays, et au sens propre, et qui se félicite de la construction de plus en plus de bateaux de croisière, alors que des villages refusent les touristes et que des rivages pourrissent sous les pieds des humains etc. etc. ? Ben, voyons, rien, c'est comme ça, c'est Macron.
Rédigé par : genau | 19 novembre 2023 à 18:02
Dans l'état de calamité atteint par la France dans tous les domaines, le pays n'a pas besoin d'un bateleur, mais d'un chef imprégné de sa charge et de sa mission. Le gamin est sorti de l'épure.
S'il pouvait au moins se TAIRE !
Rédigé par : Schneider | 19 novembre 2023 à 17:17
J'espère que Macron s’est bien rendu à la (Allah) marche organisée pour Nahel contre les violences policières ; il a bel et bien condamné le policier et soutenu Nahel et sa famille dès l’annonce du drame donc c'est sa place, « en même temps » il est dans son rôle de sponsoriser la racaille et de taper sur sa police ; surtout qu’il a été bien conseillé par son halouf de service Yassine Belattar.
Par contre il n’est pas allé à la (Allah) marche contre l'antisémitisme, ce qui est normal étant donné qu’il importe sans modération des foules hordes et meutes d'arabo-africains tous plus antisémites les uns que les autres, c'est aussi son rôle, importer un max d'antisémites, il ne va pas « en même temps » condamner et encourager l'antisémitisme ; à un moment donné va falloir choisir.
Rédigé par : sylvain | 19 novembre 2023 à 16:57
Je retiendrai, Monsieur Bilger, ces deux passages de votre billet :
"Pour être atypiques, même superfétatoires, elles lui offrent l'avantage de dominer, de séduire, de réserver la portion congrue aux autres et de se donner à bon compte la réputation, mais usurpée, d'un homme de dialogue. S'il le propose, il fait en sorte de s'en passer.
[...] Je n'ai jamais perçu un président plus indifférent à tout ce qui n'est pas une éclatante manifestation de lui-même. D'où ce sentiment qui ne m'a jamais quitté : Emmanuel Macron se moque de tout et presque de tous sauf de lui-même. Il ne fait que ce qui lui plaît. Comme une sorte de désinvolture royale. Qui répudie, qui garde, qui "blanchit". Qui invente. Qui se fabrique pour se plaire et plaire."
Il me semble en effet qu'ici tout, ou au moins l'essentiel, est dit sur la personnalité de monsieur Macron.
Le numéro de Marianne de cette semaine complète parfaitement ce billet car il détaille la manière dont monsieur Macron "a flingué le camp laïque", notamment les personnalités ou mouvements "macrono-compatibles" qui avaient espéré orienter sa politique, notamment après son discours des Mureaux sur la laïcité.
Marianne cite notamment avec quelques sous-titres très évocateurs Le Printemps républicain (le mouvement laïque déboussolé), Zineb El Rhazoui (la franc-tireuse méprisée), Souâd Ayada (la méritocratie républicaine abîmée), Jean-Michel Blanquer (le ministre phare livré aux critiques) et surtout Jean-Pierre Chevènement (le vieux lion malmené).
Extrait : "Il (Chevènement) pique une colère, contre l'arrogance de cette macronie qui ne lui répond plus, contre Alexis Kolher, secrétaire général de l’Élysée, qu'il n'a jamais aimé et qui incarne l'exact inverse de ses combats. Et contre Macron. Voilà un mois qu'il est patient et que cet homme autrefois à l'écoute le snobe. [...] Chevènement, lui, est bien revenu de son idylle macroniste. En privé, il reconnaît avoir perdu son pari pascalien de greffer sous le crâne du président une boussole républicaine".
Là aussi tout me semble dit et il me paraît inutile de prolonger mon commentaire.
Rédigé par : Robert | 19 novembre 2023 à 16:39
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2023 à 14:19
Vous ne semblez pas comprendre que lorsqu'on s'exprime on ne dit pas "je", on dit "on" ou "nous". Cette dernière façon de faire est celle de Macron !
Vous êtes naïf Robert. C'est Macron qui est interviewé, pas sa génération, même s'il s'en sert !
Il parle en son nom, Emmanuel Macron nous donne SON point de vue.
Vous vivez dans les mots, pas parmi les hommes !
Rédigé par : Claude Luçon | 19 novembre 2023 à 16:38
Macron :
Un sucre qui fond dans la tisane tiède de ses discours.
Tente de camoufler sa politique budgétaire en arrosant des chéquards de tout poil.
Une méduse scintillante portée par des courants d’influenceurs.
Aboie aux quatre coins du globe et les chefs d’Etat haussent imperceptiblement le sourcil.
Rédigé par : Olivier Seutet | 19 novembre 2023 à 16:29
Macron ? Un gamin capricieux et pervers, narcissique en permanence et qu'on laisse faire car il est dangereux. Son départ sera une délivrance ! Il aurait dû faire du théâtre pour ne pas servir de valet à des puissances étrangères qui nous grugent.
À lire Justice au singulier et un bon nombre de ses commentateurs attitrés, on s’aperçoit que rien ne change alors que tout bouge ailleurs.
« De fait, Gaza s’inscrit dans une continuité. On peut penser aux bombardements de zone sur Hambourg et sur Dresde, mais aussi aux destructions massives de la guerre de Corée, aux deux millions et demi de morts de la guerre du Vietnam (sur dix ans) et à ses conséquences environnementales de longue haleine telles que la défoliation des forêts par l’agent orange. On ne peut oublier non plus le demi-million d’enfants morts en Irak, un coût humain que la secrétaire d’Etat Albright estimait «valoir la peine», ni la pollution criminelle des sols d’Irak et du Kosovo par l’uranium appauvri.
L’Occident, en son temps, a codifié la guerre et inventé le droit humanitaire. Il a omis de préciser que ces principes n’étaient qu’à usage externe. En réalité, le crime de guerre est indissociable de la guerre occidentale — et de la guerre tout court. Sauf que personne d’autre n’a sérieusement eu l’idée de le mettre hors la loi.
C’est pourquoi les tapis de nos palais, en Occident, sont tissés à égales parts de crime et d’hypocrisie. Et c’est peut-être pourquoi l’Occident anglo-saxon — mieux encore que les autres régimes totalitaires, Allemagne hitlérienne et URSS — a développé une omniprésente industrie du divertissement.
Jamais ce mot de divertissement n’a été plus proche de son sens pascalien: distraire la vue et l’esprit des réalités qui vous interrogent. La propagande de masse à travers le cinéma et les séries a joué un rôle capital dans l’étouffement de ces réalités, en donnant aux Anglo-Américains un rôle chevaleresque dans des opérations qui le plus souvent n’étaient que des boucheries, et en leur attribuant indûment le mérite décisif dans la défaite de l’Allemagne.
Tout cela ressort aujourd’hui à la lumière de l’horreur en Palestine — et nous met dans une position délicate. Comment peut-on condamner Netanyahou quand on n’a rien dit contre Bush, Clinton, Obama et Biden, responsables de millions de morts civiles à eux tout seuls? Et quand on n’a rien fait contre nos propres gouvernements qui leur servent la confiture?
Netanyahou est un mal visible — un suprématiste juif explicite, brutal et sans complexe —, mais les démocrates bon teint devant qui nous déroulons encore le tapis rouge sont du point de vue de leurs actes tout aussi sanguinaires que lui. À vrai dire, le massacre israélien s’inscrit de fait dans une continuité du crime dont, d’une certaine manière, nous avons tous été les bénéficiaires — à ceci près qu’elle n’a jamais été aussi visuellement documentée qu’aujourd’hui. La sécurité et la prospérité de nos foyers est assurée par un ogre.
Comme je l’ai écrit ailleurs, nous sommes les filles de l’ogre — celui de la fable du petit Poucet —, gâtées mais polies, qui n’ont jamais eu le culot de demander à papa d’où venait leur pitance. Des filles chéries et choyées que papa, dans un instant de fringale, a quand même fini par dévorer. » Slobodan Despot, Eric Werner – L’Antipresse 416
Monsieur Slobodan Despot oublie la boucherie en Libye organisée par Sarko & Hillary Clinton pour des histoires de pétrole et de pots-de-vin qui nous valent aujourd'hui une invasion sauvage et un rejet systématique de la France en Afrique après le passage du poudré Macron.
Rédigé par : Ugo | 19 novembre 2023 à 16:06
Navrant constat que celui du fonctionnement de notre démocratie où l'on emprunte en fait des itinéraires bis, évitant ainsi les voies officielles réservées à cet usage, pour donner l'impression que l'on fait vivre cette même démocratie. Qui peut croire que de ces contournements informels et de ces réunions finalement sans pouvoirs jailliraient les solutions indispensables et attendues par le pays ? Qui est assez naïf pour imaginer que les divisions et postures qui sont le lot de nos assemblées s'évanouiraient, comme par enchantement, lors de ces rencontres informelles ?
Les députés, entre autres, ont certes leur part de responsabilité dans ce constat mais il serait malhonnête de ne pas reconnaître celle qui incombe, et qui est grande, à l'exécutif. C'est bien cet exécutif qui n'a pu rassembler sur son action et son projet qu'une majorité relative lors des dernières législatives et qui, conséquence de la recomposition totale du paysage politique en 2017, se trouve aujourd'hui dans une impasse politique, incapable qu'il est de trouver des alliances de circonstance.
Toujours est-il que ces pratiques de politique « Canada-dry » - ça ressemble à de la démocratie mais ce n'en est pas ! - ne contribuent en fait qu'à déconsidérer un peu plus le monde politique au yeux des citoyens et à les en détourner. Il serait grand temps que ces hommes politiques comprennent que ce sont eux et leur pratique de la politique qui sont le problème et non les institutions.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 novembre 2023 à 15:34
Je souscris entièrement à cette étude de caractère.
Mais je me demande : si nous étions sur le Titanic en train de foncer tout droit sur un iceberg tandis que les musiciens de l'orchestre en queue-de-pie jouent dans le grand salon "Ce n'est qu'un au revoir", chercherions-nous à comprendre la psychologie du capitaine ? Oui peut-être s'il n'y avait plus rien d'autre à faire.
Seulement à quoi bon ? C'est encore faire trop d'honneur à quelqu'un qui "se moque de presque tout", et continue à nous inonder d'une supériorité factice tandis qu'il échoue sur les points cruciaux (caroff | 19 novembre 2023 à 09:53). C'est tout de même un sentiment douloureux que de devoir laisser un homme inapte, louvoyant et verbeux saboter l'avenir de notre pays. Mais il est tellement enivré de lui-même qu'il donne encore l'impression de savoir ce qu'il fait et réussit à tromper son monde. C'est aussi la psychologie des Français qui mérite d'être étudiée.
Rédigé par : Lucile | 19 novembre 2023 à 14:20
@ Claude Luçon | 19 novembre 2023 à 00:47
Reconnaissez que le passage de l'entretien de 2010 que vous reprochez, à juste titre, à Emmanuel Macron, n'est nullement spécifique au personnage. C'est une accusation que l'on retrouve, depuis plusieurs années, de l'extrême droite à l'extrême gauche.
Après la lutte des classes, la lutte des races, la lutte des sexes, voici la lutte des générations. Aucune de ces précédentes "luttes" n'ayant fonctionné, on va en essayer une autre, qui échouera lamentablement comme les précédentes.
Elle n'est qu'un avatar de plus du communisme, de plus en plus bête au fur et à mesure qu'il se dégrade.
Ce même argument qu'Emmanuel Macron a livré dans sa fameuse interview au journal de Sciences Po, on le retrouve dans la bouche des plus hargneux détracteurs du Président.
Il n'est même pas propre à la France, d'ailleurs. "Boomer", c'est une insulte américaine. Très en vogue.
"Boomer", pour "baby-boomer", c'est à dire membre de "la génération née au lendemain de la guerre" (comme s'il y en avait une seule), ou de "la génération de Mai-68" en France (comme si tout le monde, en mai 68, était pour Mai-68).
L'argument macroniste, qui est davantage caractéristique d'une génération que d'un bord politique, suppose établis les points suivants :
1. Quiconque est âgé de, mettons, dix ans de plus que le locuteur, appartient à une unique "génération".
2. Par convention, on appellera toutes ces personnes "baby-boomers" ou "génération de Mai-68", même si cela recouvre, en réalité, de nombreuses générations différentes.
3. Tous les membres d'une "génération" donnée occupent une position sociale identique, professent les mêmes opinions et agissent dans le même sens.
4. Par hypothèse, les membres des générations "bien" (les jeunes, qui professent cet argument), ont drouâ à recevoir, à leur majorité, de la part des générations "pabien" (les vieux), un monde en parfait état de marche, clés en mains, dans lequel ils n'ont plus qu'à glisser leurs pieds dans leurs pantoufles pour profiter d'une rente bien méritée, tout en bossant sur Zoom 28 heures par semaine.
5. Comme chacun sait, les générations "pabien" (boomers, salopiauds ayant brisé un monde qui marchait parfaitement en mai 68, etc.) ont bénéficié de ce drouâ. Eux ont reçu, clés en mains, de leurs parents, aux alentours de 1945, un monde idéal, sans guerre, sans conflits, sans difficultés, sans pauvreté, sans dictatures.
Ils ont eu l'outrecuidance de recevoir, à leur naissance, tous autant qu'ils étaient, un 100 mètres carrés dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, un job payé trois fois le Smic à ne pas faire grand'chose, bref le paradis sur terre qu'étaient les Trente Glorieuses instaurées par saint Charles de Gaulle.
En conséquence, il faut maintenant qu'ils raquent pour expier le bonheur coupable qu'ils ont connu (sans avoir rien fait pour l'obtenir).
6. Il va de soi que tout ce qui va mal dans le monde (guerres, immigration, criminalité, omniprésence du téléphone portable, disparition du papier toilette en feuilles) est de la responsabilité de certaines personnes en particulier. Dépourvues de toute position de responsabilité, mais définies par leur âge.
Il est absolument exclu que les désagréments de l'existence soient imputés à la fatalité, à la façon dont le monde va. Il est inenvisageable que le boulot des jeunes soit de se sortir les mains des poches et de montrer ce dont ils sont capables.
Quelqu'un doit être responsable. Il y avait bien marqué, dans le Bouquin (signé Marx, signé tout ce qu'on veut), que le Progrès était inéluctable, que le bonheur était un dû.
7. Cet argument est défendu, entre autres, par des sympathisants de l'extrême droite, des conservateurs, voire des traditionalistes et des réactionnaires revendiqués.
C'est à dire des gens qui passent leur temps à nous expliquer tout le respect qui serait dû aux Anciens, aux générations qui nous ont précédés.
Tout en insultant ouvertement leurs propres parents, sous le couvert d'une "génération" anonyme comprenant des dizaines de millions de personnes.
8. Tandis qu'à gauche, les mêmes gros malins qui expliquent leur résolution à ne pas se sortir les mains des poches, au nom "des droits pour lesquels nos ancêtres se sont battus", sont les premiers à cracher sur les ancêtres en question, lorsque le bon pognon gratuit des autres n'est pas assez prompt à venir.
9. On est jeune assez tard, de nos jours, puisque ce genre de "raisonnement" est tenu par des personnalités bien installées dans l'existence (journalistes, intellectuels...) ayant 40 ou 50 ans bien sonnés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 novembre 2023 à 14:19
Je me régale d’entendre votre concert de pleurnicheuses, vous avez voté Macron il me semble, vous êtes les deux pieds dedans, eh bien dansez maintenant !
Macron vous a bloqué vos neurones, il vous a crétinisés, allez voir un psy pour essayer de remédier à cette déplorable déliquescence mentale dans laquelle il vous a mis.
Vous avez débilement obéi à son mot d’ordre : « C’est moi ou le chaos ! ». Résultat vous avez Macron ET le chaos.
Vous avez voulu faire barrage contre Zemmour, le RN, eh bien bravo, avec Macron toutes les digues et tous les barrages du pays ont cédé face à la (Allah) brutalité sauvage sanguinaire musulmane islamiste qui a mis le pays, police, justice, élus collabos, à genoux, le but recherché par Macronéron le tueur incendiaire de la France.
L’Islam nous a mis à genoux, toutes les institutions sont infiltrées par cette gangrène religieuse fascislamiste nazislamiste ; tous les amis des terroristes, cousins, familles, entourages du Hamas - Palestine - LFI - Nupes sont dans nos banlieues zones criminelles narcos et préparent tranquillement nos valises et nos cercueils en toute impunité et complicité des juges rouges macroniens SM mur des cons.
Mais on va voir ce qu’on va voir ! Torses bombés, coups de menton, la macronie nous annonce avant les élections un procès retentissant, contre qui ? BEN VOYONS, contre Le Pen, faut pas mollir, il est là le vrai danger : Zemmour, RN, extrême droite !
Rédigé par : sylvain 7 % | 19 novembre 2023 à 13:17
"impressionnant par sa maîtrise des dossiers" (PB)
Ah, lesquels ?
Y a-t-il eu en sept ans un seul "dossier" maîtrisé par Macron ?
Là, comme ça, tout de suite, je n'en vois aucun mais j'imagine que comme tous les Français je suis atteint d'amnésie chronique.
Quand on fait du "en même temps" un principe politique, c'est qu'on n’a au fond aucune conviction et donc qu'on ne maîtrise rien du tout.
Ah si ! Il y a en effet un "dossier" qu'il a maîtrisé, c'est le dossier "moi où le nazisme avec MLP", celui-là c'est vrai, il l'a maîtrisé.
Mais franchement, il n'y a que des crétins pour y souscrire.
Vous me direz, rien que le fait qu'il ait été réélu prouve qu'il y a énormément de crétins dans ce pays et là on tombera d'accord car au fond le plus grand problème de la France, c'est le nombre de crétins qui composent son peuple.
Rédigé par : James Hetfield | 19 novembre 2023 à 12:53