Trop de sujets trottent dans ma tête : je suis parfois perdu pour en choisir un. J'ai effleuré la suspension immédiate du sénateur Joël Guerriau par le parti Horizons en me demandant pourquoi cette rectitude n'avait pas été de mise pour le pouvoir présidentiel avec les conseillers et les ministres mis en examen. Trop simple, trop évident sans doute.
Mais j'ai décidé d'opter pour un autre qui m'a été suggéré par un débat rapide, à l'Heure des pros 1 du 23 novembre (CNews) sur la puissance des mots, au sujet d'une déclaration de Marion Maréchal dénonçant "les prémices d'une guerre ethnique". Vincent Hervouët mettait en cause ce langage risquant de créer ce qu'il ne souhaitait pas.
Je n'étais pas très éloigné de cette position appelant une distinction très fine à opérer entre le rôle salubre des mots décrivant le réel et alertant sur les nuisances et le langage ressemblant à ce que Chateaubriand stigmatisait par cette exclamation :levez-vous, orages désirés !
Pour ma part j'ai toujours été sensible au pouvoir pervers des mots même si je me reproche d'éprouver une telle passion pour la qualité du langage qu'elle me met parfois en position d'absorber n'importe quelle pensée, n'importe quelle pilule. Avec le risque que la forme fasse oublier le fond ou rende celui-ci forcément acceptable.
Pourtant, dans beaucoup de domaines, et d'abord celui de la politique, quelle béquille démocratique que le verbe toujours renouvelé, venant théoriquement annoncer des réalisations qui, dans le meilleur des cas, se concrétiseront avec beaucoup de retard ou au pire demeureront à l'état de limbes ! C'est un bonheur, et en même temps une plaie républicaine pour les gouvernants que cet immense bouclier des mots, que cette fabuleuse espérance par le langage, suscitant chez les citoyens l'illusion d'un changement, l'impression d'une évolution !
Quand on entend le président de la République devant les maires accueillis le 22 novembre à l'Elysée répéter "sécurité" et mentionner "décivilisation", probablement y croit-il. Il n'empêche que ces injonctions volontaristes sont destinées à servir de finalité sans renvoyer au problème des moyens, à l'efficacité de la mise en oeuvre et à la responsabilité du pouvoir qui ne respecterait pas ses engagements jetés à la volée. Alors que grâce au langage, le futur n'a pas d'importance, seul compte ce qui est dit à l'instant et il faut avoir mauvais esprit pour deviner, dans la paille de la promesse, la poutre de l'ineffectivité de demain.
Le verbe se substitue à l'impuissance, fait oeuvre de séduction, prépare les lendemains qui chantent, offre à la société, face au petit sanctuaire des actes, une cathédrale de mots.
Le langage, c'est aussi ce qui révèle. Quand un Jean-Luc Mélenchon déclare sans frémir que "la police tue", que le Hamas n'est pas une organisation terroriste ou que Danièle Obono le qualifie de "mouvement de résistance", nous devons nous féliciter de la clairvoyance de ces mots qui ne laissent plus aucun aspect des locuteurs dans l'ombre. Grâce à eux, la transparence délétère est entière, sans la moindre concession à la nuance.
Le langage peut n'être pas étranger à l'abjection. Y être profondément lié. Quand la députée LFI Ersilia Soudais ricane autour du 7 octobre ou qu'une instagrameuse poursuivie pour apologie d'un acte de terrorisme et condamnée seulement à 10 mois d'emprisonnement avec sursis dépasse les bornes de l'immonde sur "l'histoire du bébé qui a été mis dans le four", hommages sombres soient rendus à ces mots signifiants faisant douter de l'équilibre mental des locutrices et/ou faisant surgir en pleine lumière une malfaisance que l'idéologie seule n'explique pas.
Le chauffeur de taxi insultant une famille juive et refusant de la prendre en charge, que fait-il d'autre qu'opérer une ignoble exclusion par des mots qui signalent son peu d'humanité ?
Le langage est malheureusement parfois ce qui manque. Il ne ne fait pas don à la pauvreté de certains esprits d'un ornement factice. Rien ne m'attriste plus que ce déficit contre lequel ils ne peuvent rien et qui les réduit aux outrances ou aux absurdités. Victimes en même temps que coupables !
Oui, le pouvoir à la fois pervers, bienfaisant et utile des mots.
Les mots qui transmettent, les mots qui consolent, les mots qui donnent le change et font semblant, les mots qui provoquent et qu'on voudrait pouvoir retirer, les mots qui salissent ceux qui les disent, les mots de la dérision se prenant pour l'intelligence, les mots sacrilèges, les mots indignes, les mots fragiles et tremblants du doute et de l'incertitude, les mots médiatiques d'un espace qu'on rêverait contradictoire, libre et à l'écoute, les mots trop brillants du talent, les mots maladroits de l'honnêteté et de la vérité, les mots de ceux qui n'ont pas de mots. Les mots qui nous sauvent, nous perdent, nous égarent, nous rassurent. Les mots tueurs, les mots complices. Les mots de l'amour, de la haine.
Le verbe toujours recommencé qui nous brise l'esprit et le coeur quand il nous abandonne au seuil de la vraie vie.
@ Patrice Charoulet | 28 décembre 2023 à 13:36
Sauf que ce ne sont nullement des officiers prussiens qui sont à l'origine de cette pratique d'ouvrir les bouteilles en faisant sauter le goulot avec la lame inversée d'un sabre, mais des Cosaques (de tous grades) et ensuite des Austro-Hongrois, notamment les hussards d'Esterhazy*. À noter que le 3e régiment de hussards, héritier des traditions de ce valeureux corps, est toujours en activité chez nous. Et je vous assure que l'on peut encore sabrer le champagne à Metz comme à Saumur ou ailleurs, notamment dans les unités de cavalerie puisque j'ai moi-même assisté récemment à ce rituel lors d'un baptême de promotion.
À votre santé cher Patrice et vous souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année avec au choix eau plate ou eau gazeuse connaissant votre sobriété maintes fois revendiquée.
Mary
*Dont la devise est : il en vaut plus d'un.
Rédigé par : Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:03
Sabler ou sabrer le champagne ? (suite et fin)
Plusieurs ayant critiqué à ce que j'avais laconiquement scribouillé là-dessus, voici quelques précisions en guise de réponse :
Par allusion au métal en fusion versé dans le moule, « sabler » a signifié « boire d'un trait » (1695), encore au XIXe s. ; au milieu du XVIIIe s. (1740 dans « Le Mercure de France »), « sabler le champagne » s'emploie pour « boire du champagne en abondance ».
« Sabrer le champagne (1938) est un à-peu-près de « sabler le champagne », justifié par l'anecdote des officiers prussiens faisant sauter le col des bouteilles au sabre.
En conclusion, la bonne façon de parler est de dire « sabler le champagne » et « sabrer le champagne » n'a été qu'une déformation de la bonne tournure, due à la ressemblance phonétique existant entre « sabler » et « sabrer ».
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 décembre 2023 à 13:36
@ Patrice Charoulet
Les deux expressions sont correctes.
Tout dépend d'où l'on parle... Evidemment, vous concernant on ne vous imagine pas plus en train de sabler le champagne (boire cul sec) que le sabrer, c'est-à-dire fendre le goulot de la bouteille d'un coup sec et oblique avec un sabre (coutume militaire toujours pratiquée, héritée des hussards).
Rédigé par : Axelle D | 27 décembre 2023 à 21:08
Langue française. Sabler ou sabrer ?
Dans « Le Canard enchaîné » du 27 décembre 2023, je lis ceci : « Il n'y a pas de quoi sabrer le champagne. » Non ! « sabler le champagne ».
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 décembre 2023 à 19:14
@ Serge HIREL
Concernant François Fillon, il s'est enterré seul. Après avoir posé un défi (celui de la mise en examen) et l'avoir perdu, il s'est encore égaré en mensonges. Cela en dit long sur le personnage. Sa compromission par les moscovites n'est pas surprenante.
Il a des fragilités bien trop évidentes pour se voir confier des responsabilités. Ce n'est pas un problème, un homme d'Etat qui aime l'argent. Ce n'est pas un problème, un homme d'Etat qui est de son temps et commet les travers de son temps, pour ensuite s'amender. Par contre, un homme d'Etat qui se protège d'une accusation de gravité secondaire par un mensonge facilement démontable, un type dont toute la carrière peut se faire déglinguer par un simple journaliste, c'est un type qui peut être le jouet de n'importe quel service de renseignement un peu agressif.
Qu'il soit désormais un pantin des moscovites coule de source, il a le profil type de quelqu'un qui ne devrait jamais avoir de responsabilité sur un enjeu de souveraineté (militaire, économique, etc).
Rédigé par : Marcel P | 01 décembre 2023 à 16:11
@ Tipaza
Disent masculin le nom "arcanes" le dictionnaire de l'Académie, le petit Larousse, le grand Robert, Jean-Paul Colin, Henri Bénac, Adolphe Thomas... L'erreur est inexcusable.
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@ Serge HIREL
Ce qui est contestable, c'est que vous puissiez penser que le rédacteur ait songé un seul instant à "explosif". Il a tout simplement commis une faute d'orthographe.
Par ailleurs, je vous accorde que, pour l'essentiel, "le Canard" se borne à piller tous ses confrères.
Enfin, il a joué un rôle politique non négligeable en politique intérieure. Observez que j'avais prudemment écrit "Toute considération politique mise à part".
Je maintiens que pour 1,50 euro, on en a pour son argent.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 décembre 2023 à 13:12
@ Patrice Charoulet | 30 novembre 2023 à 12:31
Pour la première faute, rien à dire, vous avez raison... Mais quand les Français ne commettront plus que cette erreur, tout ira bien pour notre langue...
En revanche, pour la seconde, votre analyse est parfaitement contestable. Vous vous immiscez dans la pensée du journaliste. Il a employé « détonante » pour exprimer le caractère explosif de certaines décisions d’Henri Proglio. Décisions qui étaient aussi « détonnantes », puisqu’en contradiction avec celles d’autres grands patrons. Un exemple : son refus de quitter le conseil d’administration du groupe russe Rosatom après l’invasion de l’Ukraine. Cette décision a été à la fois « détonante » - elle a fait l’effet d’une bombe - et « détonnante » - elle était contraire au comportement de ses anciens collègues...
Je n’ai pas tout à fait la même opinion que vous sur le Palmipède. Son contenu est essentiellement le recyclage d’informations politiques déjà publiées par d’autres journaux, rédigées dans son style particulier qui donne l’impression qu’elles sont nouvelles. S’y ajoutent des infos encore confidentielles, dénichées par des confrères qui, ligne éditoriale oblige, hésitent à les dévoiler dans les titres qui les emploient... et les confient au Canard pour ensuite les reprendre... « Selon le Canard enchaîné... »
Je ne parviens pas non plus à oublier ce qu’a coûté et coûte encore aux Français les « révélations » du Canard sur Fillon, en pleine campagne présidentielle. Elles se sont finalement avérées bien maigres, mais le mal était fait. Sans ces articles, pas de Macron, pas de Gilets jaunes, pas d’émeutes, une immigration contrôlée et une France respectée... sur son territoire et à l’étranger. Il arrive qu’éthique professionnelle et liberté de presse ne s’accordent pas. La question est : un média peut-il mettre fin à un débat de fond en utilisant des dossiers n’ayant aucun rapport avec celui-ci, dont il connaît la faible teneur et dont il sait que, néanmoins, ils dynamiteront l’opinion publique ? En bref, un média, qui se prétend non engagé, est-il dans son rôle quand il abat ainsi un candidat qui lui déplaît ?
Rédigé par : Serge HIREL | 30 novembre 2023 à 19:17
@ Patrice Charoulet | 30 novembre 2023 à 12:31
"« un vétéran des arcanes franco-africaines ». Plusieurs le savent, le nom « arcanes » est... masculin !"
En français oui, mais pas en africain !
Ne dit-on pas une sarbacane, il suffit que le correcteur ait des souvenirs d'enfance, indélébiles comme tout le monde le sait, de rêves africains de Tarzan, et ce n'est plus une faute c'est une réminiscence.
Évident mon cher Patrice.
Rédigé par : Tipaza | 30 novembre 2023 à 14:29
Deux fautes dans « Le Canard » ! Depuis trente ans je dis et je répète à qui veut bien m'entendre : « Le seul journal français où je n'ai jamais trouvé une faute d'orthographe est « Le Canard enchaîné ». »
En passant, toute considération politique mise à part, ce journal a plusieurs avantages : son prix (1euro50), son absence de pub, son abondance d'infos politiques...
Grand admirateur des correcteurs (dans l'édition, dans la presse...), j'avais même voulu savoir il y a quelques mois le nom du correcteur de cet hebdo satirique. Coup de fil. Réponse : « Il n'y a pas un correcteur à plein temps. Plusieurs d'entre nous relisent les articles et corrigent ce qui doit être corrigé ».
Or, ce jour, 29 novembre 2023, je tombe sur… deux fautes ! Les voici :
1°« un vétéran des arcanes franco-africaines ». Plusieurs le savent le nom « arcanes » est... masculin !
2° « Figure détonante du patronat hexagonal, Henri Proglio... ».
Détonner- détoner ; à l'inverse de ce qu'on serait tenté de croire,
« détoner » (lat. detonare), c'est faire explosion (ne pas se guider sur « tonner »), et « détonner », c'est chanter ou jouer faux, en sortant du ton (au sens figuré, « produire un contraste désagréable »). Il fallait donc écrire « Figure détonnante du patronat hexagonal... »
Je ne dirai plus que je n'ai jamais vu de fautes d'orthographe dans « Le Canard enchaîné ».
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 novembre 2023 à 12:31
@ Valéry | 29 novembre 2023 à 01:48
« Le terrorisme n'est pas un mouvement militaire de conquête, mais un mouvement de résistance »
Déménagez à Gaza. Le Hamas vous fournira un petit coin douillet dans ses tunnels, entre le cadavre d’un bébé et celui de sa grand-mère. Mais restez sur vos gardes... Tsahal aura tôt fait de vous déloger et, au mieux, de vous envoyer croupir dans ses geôles. Vous y aurez tout le temps nécessaire pour apprendre le sens du mot « terrorisme ». Pour vous y aider, vous pourrez vous taper la tête contre les murs... sans casque.
Comment peut-on encore comparer les buts du Hamas à ceux de la Résistance française quand, chaque jour, ses chefs sont de plus en plus odieux et pervers vis-à-vis des familles de leurs otages ?
Rédigé par : Serge HIREL | 29 novembre 2023 à 13:27
@ Valéry
« Dans vos commentaires je n’aperçois aucune réfutation des penseurs que j'ai évoqués »
Le principe ici, c'est de discuter et d'argumenter dans la continuité de l'article posté par monsieur Bilger.
Il ne s'agit pas de faire un catalogue de liens vers des ouvrages, ou des vidéos, pour tenter de convaincre les commentateurs d'une conviction qu'on n'arrive pas soi-même à défendre et à replacer dans le contexte de l'échange dans la continuité de l'article posté par monsieur Bilger.
Tout ce que vous aviez à dire pour justifier le fait de nous balancer ces liens, c'est un argument d'autorité. Parce que ces types le disent, ce serait intéressant. Vous ne pouvez pas ensuite vous plaindre qu'il vous soit expliqué que ces gens-là n'ont pas l'autorité que vous leur accordez.
Et lorsqu'on s'appuie sur l'argument d'autorité, on est mal placé pour parler de « pilote automatique » ensuite.
« Le terrorisme n'est pas un mouvement militaire de conquête, mais un mouvement de résistance - je parle de leur vision, de leur perspective, de comment eux ils justifient leur crimes -, certes avec des moyens terroristes puisque asymétrie militaire. »
Il n'y a pas le terrorisme mais des terrorismes. Certains sont explicitement un mouvement de conquête. L'Etat islamique, c'est dans l'intitulé : un projet de construction d'un Etat, par la conquête militaire.
Je pourrais multiplier les exemples mais je ne vais pas le faire : commencez vous, donc, à justifier vos assertions bancales.
« Le terrorisme ne peut pas être vaincu par des moyens militaires, cela ne s'est jamais produit, il se nourrit directement du sacrifice, plus vous en tuez, plus il s'en crée, Gaza est le meilleur exemple »
Vous parlez de l'expérience tchétchène ? Vous n'y voyez pas là un intéressant exemple ?
Drôle de vous voir encore oser aborder le sujet de l'Ukraine. On pourrait faire un catalogue de vos prédictions et du catalogue des mensonges de propagande que vous avez colporté ici, démontrés tous faux depuis.
« au contraire, fait risquer un embrasement mondial d’où tous sortiront affaiblis. »
Les concepts de désescalade et autres farces ne servent que ceux qui préparent la guerre.
« Je vis en France, pas en "Moscovie", je suis à la première loge pour le voir. Et je le déplore, sincèrement. »
La France est bien trop accueillante, elle a trop tendance à donner refuge à des gens qui devraient aller vivre dans leur Eldorado qu'ils aiment tant.
Rédigé par : Marcel P | 29 novembre 2023 à 12:44
@ Marcel P
@ Serge HIREL
Dans vos commentaires je n’aperçois aucune réfutation des penseurs que j'ai évoqués, mais que des spéculations sur leurs "intentions". J'en déduis donc que vous n'avez rien écouté, et c'est exactement cette posture que j’appelais "être sur pilote automatique".
Le fait que le terrorisme menace de plus en plus, justement ces démocraties dont vous vous gargarisez, pose des questions graves. D’après ce que j'observe, les réponses sont à côté de la plaque, sinon on l'aurait constaté par une diminution, alors que l'augmentation est exponentielle et plus qu’inquiétante. Un indice : ce n'est pas parce que des démocraties, cette justification est complétement anéantie par les preuves, les documents et les vidéos détaillant les motivations des terroristes.
Le terrorisme n'est pas un mouvement militaire de conquête, mais un mouvement de résistance - je parle de leur vision, de leur perspective, de comment eux ils justifient leur crimes -, certes avec des moyens terroristes puisque asymétrie militaire. Il y a une vision derrière, et elle n'est ni religieuse, ni impérialiste. Le terrorisme ne peut pas être vaincu par des moyens militaires, cela ne s'est jamais produit, il se nourrit directement du sacrifice, plus vous en tuez, plus il s'en crée, Gaza est le meilleur exemple. On ne fait que voir les mêmes désastres se produire, encore et encore, alors que l'option militaire a déjà été épuisée, à chaque fois. Il y a une très bonne analyse de Jacques Baud là-dessus.
La seule option est politique, sauf que moins d'un cinquième de la planète, vivant dans ses rêves de grandeur passéistes et son assurance d’être moralement supérieur, s'est mis en tête de régler, de la seule manière qu'elle connaisse - militaire -, tous les problèmes des autres. Alors qu'ils n'ont rien demandé. Sauf que, il y a un imprévu. Ces derniers, à la traîne pendant des siècles, ont vite fait de rattraper et même surpasser les maîtres de jadis, dans pas mal de cas.
Dorénavant se profile une confrontation qui n'est plus du tout asymétrique et prédictible, comme par le passé, mais qui, au contraire, fait risquer un embrasement mondial d’où tous sortiront affaiblis. Il suffit de voir la cuite que l'OTAN se prend en Ukraine, ou la colère du monde arabe aujourd’hui, ce sont des milliards d'individus, on oublie.
Ça s'appelle aller dans le mur sans casque, c'est notre actualité de chaque jour, le résultat de cette logique de "je veux que l'autre pense comme moi et je m'en fiche de ce qu'il pense".
Je vis en France, pas en "Moscovie", je suis à la première loge pour le voir. Et je le déplore, sincèrement.
Rédigé par : Valéry | 29 novembre 2023 à 01:48
@ Reguin | 26 novembre 2023 à 14:36
« Je diffuse autour de moi, si vous me le permettez. »
Bien sûr !
Rédigé par : Lucile | 29 novembre 2023 à 01:01
@ Giuseppe | 27 novembre 2023 à 12:04
« Est-ce le juste prix à payer ? »
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que vous avez un sérieux problème de « juste prix » à résoudre.
Les montants des subventions accordées par l’Etat aux journaux cités dans le tweet de Kriegel sont différents de ceux indiqués par sa source dont l’intitulé du site figure dans son message. Il s’agit de Contrepoints.org, un journal édité en ligne par un lobby ultra-libéral, qui a fait de la suppression de ces aides l’un de ses combats.
Exemple : la subvention reçue par L’Huma passe de 9,6 millions à 3,8 millions...
Quant à raconter, comme le fait Contrepoints, que le gouvernement finance les journaux qui lui sont favorables... mieux vaut rire de la plaisanterie... L’Huma au service de la Macronie ?!...
Je ne vais pas refaire un long discours sur l’objectif des aides à la presse... qui sont des aides à l’achat de la presse et non des subventions aux entreprises de presse. Le site du ministère de la Culture et de la Communication les détaille et indique des montants un peu moins farfelus que ceux que vous avez relayés.
On peut bien sûr estimer que, comme dans la quasi-totalité des autres pays européens, la presse ne devrait pas recevoir de l’argent de l’État, mais, depuis la Libération, l’équilibre financier de la presse française, qui, à l’époque, était étroitement liée à la Résistance, est ainsi assuré et il n’est pas possible de supprimer ces aides du jour au lendemain sans mettre un certain nombre de titres en péril, ce qui n’est peut-être pas souhaitable dans une démocratie. Réserver les aides à ces « canards boiteux » n’est pas non plus possible, égalité constitutionnelle oblige.
Toutefois, il me semble qu’elles devraient ne plus être accordées (sur des critères totalement neutres vis-à-vis des contenus, comme c’est le cas aujourd’hui) qu’aux seuls journaux d’information générale et politique. En clair, je ne vois pas bien pourquoi Télé 7 jours et Télérama sont éligibles au Fonds d’aide à la presse et pourquoi la presse spécialisée et les revues de mots croisés bénéficient d’un taux de TVA privilégié (2,1 %).
Rédigé par : Serge HIREL | 28 novembre 2023 à 20:29
@ Marcel P
Je suis français, vous êtes français, du moins je le suppose.
Quand je parle de la France ou des Français, je dis « nous », « nous les Français », « nous la France ». Quoi de plus naturel ?
Vous voulez que j’arrête de dire « nous », je comprends donc que vous vous excluez de l’ensemble des Français.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 28 novembre 2023 à 19:31
@ Reguin | 26 novembre 2023 à 14:36
« Je diffuse autour de moi, si vous me le permettez. »
Aucun problème...
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@ Valéry | 28 novembre 2023 à 15:43
Rien à ajouter au commentaire de Marcel P. (18 :29) si ce n’est que les trois opposants à Israël que vous citez sont de vieux chevaux de retour, qui pourraient s’acoquiner avec Mélenchon. Parce qu’Israël et les Etats-Unis sont des démocraties respectant pleinement la liberté d’expression, ils ont parfaitement le droit d’exposer leurs points de vue, même s’ils sont totalement contraires aux intérêts du peuple juif dont ils sont membres.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 novembre 2023 à 19:17
@ Valéry
« Dans le cas d’Israël, une bonne partie des analystes le condamnant sont des juifs, justement. »
Curieusement, ce sont les mêmes qui défendent le droit de la Moscovie à envahir ses voisins. Pour l'argument d'autorité, il faudra repasser.
Ainsi, il faudrait prendre une leçon de droit de l'anarchiste Noam Chomsky. De la même manière qu'il faut écouter la CNT-AIT nous expliquer comment devrait-être organisé le ministère de l'Intérieur.
Et il faudrait écouter son pote Michel Foucault, tant qu'on y est - un militant de la déconstruction de tout ce qui représente l'ordre en France, c'est-à-dire le support fondamental de la notion de droit - pour recomposer un système judiciaire.
Chomsky est opposé à Israël depuis au moins 1983 mais il serait urgent d'écouter son avis renseigné sur le sujet, comme si c'était un « analyste » (qu'est-ce donc d'ailleurs comme métier, analyste ? pamphlétaire ?)
« Cette logique ouvre la porte à l'anarchie la plus totale. Une résolution aux Nations unies est toujours justifiée par un dossier documenté, et la seul attitude pertinente, à mon sens, c'est d’étudier les faits présentés et voir si les preuves apportées sont valides »
Ce qui est amusant, c'est que tout le monde sait bien que l'ONU est un échec comme l'était la SDN, notamment au travers de l'action de la Moscovie que vous soutenez.
Tout d'abord, une « résolution » de l'ONU, ça ne veut pas dire grand-chose tant qu'on ne précise pas d'où elle émane.
Une décision du Conseil de sécurité, ce n'est pas une décision de l'Assemblée générale. La première a une valeur juridique contraignante, vu la charte de l'ONU dans son article 25, pas la seconde.
Or, concernant Israël, si on prend une « résolution » au pif, la première, 181, c'est bien de l'Assemblée générale. Sans trop de doute, les décisions qui vous plaisent sont sans doute la production de l'Assemblée générale. Bref, la production de ceux qui se goinfrent dans des cocktails au frais des Nations sous prétexte de se soucier de la paix dans le monde, sachant qu'il leur suffit de proclamations d'intention dans le sens du vent, dans le sens de leurs alliances géopolitiques, sans contrepartie.
Donc, non, en réalité, tout ceci n'a aucun rapport avec l'anarchie. Ne pas se soucier des avis consultatifs, déclarations, d'entités connues pour produire de la daube à l'instar de tant d'institutions transnationales, version traditionnelle de ce qui seraient sinon des ONG, ça ne change rien au respect des règles et des lois.
Si on continue dans les résolutions de l'Assemblée générale au pif, on pensera à la ES-11/1 qui s'oppose à l'invasion de l'Ukraine par les Moscovites. Ce sont opposés à cette décision la Biélorussie, la Corée du Nord, l'Érythrée, la Syrie et la Moscovie concernée au premier titre, bref le club des pays où quiconque rêve de vivre. Et du coup, le vote de ses pays repose t-il sur une étude des faits présentés, ou tout simplement sur la position géopolitique de ces pays ?
Sacré Valéry. Toujours cette même stratégie d'enfumage de tradition moscovite, où on fait feu de tout bois pour toujours éviter le sujet principal : le droit d'un pays à résister à l'invasion. En même temps, ça marche, tant qu'on y pense, on oublie presque l'invasion militaire en cours de l'Ukraine par votre pays.
Rédigé par : Marcel P | 28 novembre 2023 à 18:29
@ Serge HIREL
"Quant aux résolutions de l’ONU contre Israël, qui émanent toutes d’Etats qui lui sont hostiles, si mes souvenirs sont bons, la France n’en a soutenu aucune et aucune n’est contraignante."
Cette logique ouvre la porte à l'anarchie la plus totale. Une résolution aux Nations unies est toujours justifiée par un dossier documenté, et la seul attitude pertinente, à mon sens, c'est d’étudier les faits présentés et voir si les preuves apportées sont valides. Sinon, tous les pays condamnés pourront rétorquer la même chose, la Russie incluse, puisque ses condamnations viennent des pays qui lui sont plus qu'hostiles. De plus, comme la majorité des pays ne les ont pas soutenues, concernant la Russie, c'est tapis rouge. Moi ça me va. ;)
Dans le cas d’Israël, une bonne partie des analystes le condamnant sont des juifs, justement. Pour ceux qui sont sur pilote automatique et ignorent la marche arrière, comme c'est souvent le cas en France, je recommande quelques interviews édifiantes, malheureusement toutes en anglais, car de l'autre côté de la Manche, ou de l’océan, on privilégie encore le débat contradictoire et sans fausses pudeurs.
John Mearsheimer
https://www.youtube.com/watch?v=MuDstZvaGbE
Dr. Norman Finkelstein
https://www.youtube.com/watch?v=eF3EE3g8COI
Noam Chomsky
https://www.youtube.com/watch?v=gHBm_6Z-7Pg
Bonne lecture !
Rédigé par : Valéry | 28 novembre 2023 à 15:43
@ Denis Monod-Broca
Et ça vous arrive, parfois, de répondre aux critiques de vos messages ? Ou bien vous comptez être victorieux par saturation, à force de répéter les mêmes propos avec les mêmes arguments, sans jamais tenir compte de leur critique ?
Arrêtez de parler de « nous ». Il n'y a pas de « nous » qui tienne entre nous.
Rédigé par : Marcel P | 28 novembre 2023 à 12:31
Oui, j’ai honte.
Mme von der Leyen s’est précipitée en Israël pour apporter le soutien sans condition de l’UE à Israël. Ce n’était pas son rôle. Elle n’aurait pas dû parler ainsi au nom des 27 Etats-membres. Aucune voix officielle française ne l’a pourtant démentie.
Mme Braun-Pivet a fait de même, au nom du Parlement français. Ce n’était pas son rôle non plus. Aucune voix officielle française ne l’a pourtant démentie.
M. Macron, avec quelques jours de décalage, a fait de même (en y ajoutant quelques modestes restrictions sans le moindre effet).
Nous soutenons l’opération vengeresse d’Israël. Nous avons, une fois de plus, pris le parti de la force, convaincus, comme le loup de la fable, que la raison du plus fort est la meilleure. Nous avons tort. Nous sommes complices des 15 000 morts palestiniens et de la destruction de Gaza.
Nous sommes complices d’une croyance mensongère, celle qui affirme que la violence pourrait vaincre la violence.
Avec Israël, nous sommes en train d’y perdre notre âme.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 28 novembre 2023 à 08:34
Jacques Brel était connu dans le monde entier, y compris aux USA dès 1968 où plusieurs chanteurs de grand renom ont repris ses tubes les plus célèbres dont "Ne me quitte pas", alias "If you go away", interprété entre autres par Ray Charles, Shirley Bassey (cf lien), Neil Diamond, Barbra Streisand et bien sûr l'inoubliable Nina Simone (en version française), etc.
https://youtu.be/pwGUqx6vngY?si=eQGi_SS-mjw9CgaH
Rédigé par : Axelle D | 27 novembre 2023 à 23:39
@ Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 19:55
"Oui, le Hamas menace la vie d'Israël, et Israël menace la vie du Hamas. Les deux le proclament. Nul ne l'ignore. C'est un combat de doubles, chacun avec ses moyens, chacun voulant exactement la même chose que l'autre, depuis des décennies."
Extraordinaire démonstration de malhonnêteté intellectuelle que cette fausse équivalence. Israël est un pays, et le Hamas un mouvement politique.
Vouloir l'éradication d'un pays (et de ceux qui l'habitent, en l'occurrence), c'est manifester une volonté génocidaire. Ce qui est évidemment intolérable.
Vouloir l'éradication d'un mouvement politique (barbare, génocidaire et totalitaire, en l'occurrence) est un point de vue parfaitement légitime, et dans le cas qui nous occupe, juste et nécessaire.
Outre la spectaculaire malhonnêteté qui précède, il est parfaitement faux de prétendre qu'Israël rechercherait la disparition du Hamas depuis des décennies. C'est justement le contraire qu'on lui reproche.
Il est fait grief, au gouvernement actuel, d'avoir volontairement favorisé l'essor du Hamas, dans le but d'affaiblir l'Autorité palestinienne.
Même en ce qui concerne les faits les plus indiscutés de ce conflit, vous réussissez à vous planter. Avant de donner des leçons de morale, faites au moins l'effort d'apprendre les bases des sujets que vous abordez.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 novembre 2023 à 23:02
@ Achille | 27 novembre 2023 à 15:37
Je ne connaissais pas cette chanson de Brel, merci pour la pensée !
C'était pourtant la grande et belle époque.
Rédigé par : Claude Luçon | 27 novembre 2023 à 22:21
@ Denis Monod-Broca
« Oui, le Hamas menace la vie d'Israël, et Israël menace la vie du Hamas. Les deux le proclament. Nul ne l'ignore. »
L'organisation État islamique menace la vie de la France et la France menace la vie de l'organisation État islamique. Et donc ? Match nul ? Balle au centre ?
(Évidemment, on aura compris qu'il aurait été plus approprié de parler d'existence plutôt que de vie.)
« Et nous sommes complices de l'action d'Israël puisque nous le soutenons au nom de "son droit à se défendre". »
Êtes-vous pour l'abolition du droit d'un pays à se défendre ? La France aurait-elle le droit de se défendre ? Et si oui, pourquoi elle et pas Israël ou l'Ukraine ?
« Et j'ai honte »
C'est absurde d'avoir honte pour l'action d'autrui : moi-même, par exemple, je n'ai pas honte de votre incapacité à proposer un raisonnement logique.
Rédigé par : Marcel P | 27 novembre 2023 à 21:37
@ Serge HIREL
Non ! Décidément non !
Bombarder Gaza comme le fait Israël, ce n'est pas se défendre ! C'est bombarder et donc massacrer.
Oui, le Hamas menace la vie d'Israël, et Israël menace la vie du Hamas. Les deux le proclament. Nul ne l'ignore. C'est un combat de doubles, chacun avec ses moyens, chacun voulant exactement la même chose que l'autre, depuis des décennies.
Et nous sommes complices de l'action d'Israël puisque nous le soutenons au nom de "son droit à se défendre".
Et en œuvrant pour des pauses "humanitaires", nous lui donnons blanc-seing pour continuer à bombarder et massacrer entre les pauses.
Et j'ai honte.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 19:55
@ Achille | 27 novembre 2023 à 15:37
Vous n'avez pas honte de vous moquer d'un presque centenaire qui a bien le droit de fantasmer sur des femmes beaucoup plus jeunes que lui en leur prêtant ses propres délires... Les illusions c'est tout ce qu'il lui reste !
Rédigé par : Axelle D | 27 novembre 2023 à 18:29
@ Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 08:46
"...Ces bombardements, dont nous sommes les complices par notre soutien à Israël..."
Là on ne peut que s'incliner, chapeau bas, j'encadre et diffuse ; il est hors concours çuilà !
Ce matin j'ai acheté des kiwis d'Israël donc je suis complice des bombardements israéliens par mon soutien économique à ce pays.
Ah oui quand même, ils ont passé le dîner de cons hier soir, était-ce un signe ?
Rédigé par : sylvain | 27 novembre 2023 à 16:18
@ Claude Luçon (@ Axelle D)
« Vous ne voulez pas savoir ce qu'a fait un beau gosse comme moi ? Quelqu'un qui aurait pu vous offrir une vie amoureuse excitante et aventureuse ! Trop tard ! »
Comme l’a si bien chanté Jacques Brel :
On a vu souvent
Rejaillir le feu
de l´ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril,
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas.
Je trouve que vous feriez un joli couple tous les deux. :)
Rédigé par : Achille | 27 novembre 2023 à 15:37
@ Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 08:46
Nous avons suffisamment de difficulté à nous occuper de notre droit national. L'international c'est le travail de l'ONU !
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@ Axelle D | 27 novembre 2023 à 01:07
Si vous me draguez vous vous y prenez mal ! :)
Vous ne voulez pas savoir ce qu'a fait un beau gosse comme moi ? Quelqu'un qui aurait pu vous offrir une vie amoureuse excitante et aventureuse ! Trop tard !
Rédigé par : Claude Luçon | 27 novembre 2023 à 13:56
@ Giuseppe | 25 novembre 2023 à 13:59
Le fratrie Traoré compte dix-sept frères et sœurs. Un mort plus un en taule... Il en reste encore quinze dehors... Tous Français... Peut-être, généreux comme il l’est avec les « chances », le gouvernement pourrait-il bloquer quelques sous pour construire une prison modèle qui leur serait réservée et qu’ils pourraient quitter à leur gré quand une envie d’em*erder la France leur passerait par la tête. On pourrait aussi demander à Mélenchon de lancer une cagnotte à leur profit...
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@ Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 08:46
Votre liste de manquements de la France au respect du droit international est un peu hors sujet. C’est pourquoi je vais me contenter de vous conseiller de relire les résolutions de l’ONU concernant l’Afghanistan et la Lybie, ainsi que l’article 5 des statuts de l’OTAN. Quant aux coups d’Etat fomentés par les Etats-Unis, pouvez-vous indiquer quel est le dernier en date ? L’arrivée de Zelensky au pouvoir à Kiev ?
Quant aux résolutions de l’ONU contre Israël, qui émanent toutes d’Etats qui lui sont hostiles, si mes souvenirs sont bons, la France n’en a soutenu aucune et aucune n’est contraignante.
Libre à vous de penser que la morale telle que vous la concevez interdit à Israël de bombarder Gaza, mais ne mélangez pas morale et droit international. Israël est parfaitement en droit de se défendre et de bombarder les tueurs du Hamas. La mort de civils, qu’il faut bien sûr déplorer, n’est pas à imputer à Tsahal, mais au groupe terroriste dont les chefs ont décidé, depuis des années, d’utiliser la population palestinienne pour protéger ses miliciens et ses armes. D’en faire de la chair à canon.
Pour ma part, j’attends une résolution de l’ONU condamnant l’Autorité palestinienne pour n’avoir pris aucune mesure pour interdire au Hamas une telle violation des conventions internationales sur le droit de guerre. De même, une résolution onusienne condamnant le pogrom du 7 octobre serait la bienvenue...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 novembre 2023 à 13:21
Est-ce le juste prix à payer ?
https://twitter.com/Krieger66362259/status/1728867678016913613
Rédigé par : Giuseppe | 27 novembre 2023 à 12:04
Votre billet me fait penser à cette ritournelle:
Trop de blabla il me dit cet homme-là
Trop de tracas j'ai donné déjà
Trop de tracas il me cause cet homme-là
Trop de blabla j'ai donné déjà…
Princess Erika
On pourrait pasticher en signant Princess Emmanuel.
Rédigé par : Jérôme | 27 novembre 2023 à 08:58
@ Claude Luçon
@ Serge HIREL
Si nous étions de fidèles défenseurs du droit international, ça se saurait.
Si c’était le cas, nous n’aurions pas participé au dépeçage de la Serbie, nous protesterions contre les USA chaque fois qu’ils organisent un coup d’Etat (« régime change ») quelque part dans le monde, nous ne les aurions pas accompagnés dans leur opération vengeresse en Afghanistan en 2001, nous aurions respecté le mandat de l’ONU en Libye en 2011, nous nous serions opposés aux violations continues du droit international auquel se livre Israël depuis 1967, etc.
Faire appel au droit international pour défendre les bombardements d'Israël sur Gaza est du pur cynisme.
Ces bombardements, dont nous sommes les complices par notre soutien à Israël, s’apparentent à une exécution par lapidation, avec des bombes en guise de pierres. La France se croit innocente. Mêlée à la foule des lapideurs, convaincue de n’avoir jamais péché, elle jette ses pierres avec les autres. Calmant sa conscience par des appels à des pauses dites humanitaires.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 novembre 2023 à 08:46
@ Claude Luçon | 26 novembre 2023 à 23:56
De votre verbiage à votre plumage, toujours à parler de vous et en remettre des couches ! Mais qu'est-ce qu'on en a à fiche que vous ayez 50 % de ceci ou de cela !
Stop ! Un peu d'élégance, de discrétion et d'empathie vous siéraient, eu égard à votre grand âge, en lieu et place de l'étalage compulsif de vos "innombrables" aventures ou mésaventures, expériences, etc. qu'elles soient authentiques, bricolées ou fantasmées.
Rédigé par : Axelle D | 27 novembre 2023 à 01:07
@ Serge HIREL | 26 novembre 2023 à 19:24
Moi 50 % Breton côté maternel et 50 % Orléanais côté paternel, on ne peut pas faire pire en France.
L'Orléanais est entre la Beauce et la Sologne, imbattable !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 novembre 2023 à 23:56
@ Claude Luçon | 25 novembre 2023 à 14:57
Relisez la définition du mot "langage" trouvée dans votre dictionnaire.... Vous vous exprimez avec votre langue et vos lèvres, mais aussi avec vos doigts qui tapotent sur un clavier d’ordinateur, lequel produit des signes graphiques... Et c’est ce "langage" qui nous permet de profiter de vos commentaires et de vos souvenirs... CQFD.
Je suis de souche bretonne... Vous connaissez l’adage...
Rédigé par : Serge HIREL | 26 novembre 2023 à 19:24
« Parler est un besoin, écouter est un art » (Goethe)
Ceux qui n'ont pas encore compris s'en inspirent. Premiers en tête, les journalistes arrogants à la langue bien pendue.
Rédigé par : Ellen | 26 novembre 2023 à 07:41
Remarquons que la différence entre la vérité et le mensonge, donc entre le Bien et le Mal, ne tient qu'à une question de mots...
Confère aussi Albert Camus et sa formule célèbre.
Les premiers à avoir instrumentalisé la torsion du sens des mots afin de diffuser les théories les plus mortifères ont été les mouvements communistes, adeptes du marxisme léninisme et de ses techniques cyniques de manipulation des foules dont Orwell s'est inspiré dans « 1984 » avec le slogan « La guerre, c'est la paix ».
Des mouvements généralement positionnés à gauche se sont inspirés de ces méthodes basées sur une dénaturation du langage pour mentir en gardant l'apparence de la vérité, ou du moins afin de « faire passer des vessies pour des lanternes » selon l'expression populaire.
Une application pratique récente de ce procédé a été la façon selon laquelle les rouages les plus élevés de l’État, ceux-là mêmes qui devraient normalement bénéficier de la confiance des Français, ont d'une part tout fait pour occulter le profil des tueurs présumés de Crépol et d'autre part ont minimisé et dénaturé en « rixe » un acte criminel volontaire qui relève manifestement du racisme anti-blanc (celui qui n'existerait pas).
« Celui qui ne gueule pas la vérité lorsqu'il la connaît, se fait le complice des menteurs et des faussaires ! » (Charles Péguy )
De nos jours, Péguy aurait probablement été la bête noire du monde politique, de ses satellites institutionnels et des mouvements gangrenés par le gauchisme...
Rédigé par : Exilé | 25 novembre 2023 à 20:37
@ genau | 25 novembre 2023 à 17:53
Merci ! J'ai apprécié !
Je suis vos commentaires aussi !
Je ne lis pas tout, certains textes sont bien trop longs, mais parcours tout en lecture transversale du haut gauche au bas droit, de temps à autre j'accroche deux ou trois mots qui me conduisent à passer un commentaire !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 novembre 2023 à 19:37
@ Claude Luçon
Bien que ne faisant pas partie de vos agonistiques amis, je vous souhaite de continuer longtemps, enfin, à l'échelle de notre courte existence.
Rédigé par : genau | 25 novembre 2023 à 17:53
@ Serge HIREL | 25 novembre 2023 à 10:49
"Langage : nom masculin (de langue)"
Moi je m'exprime par langage en utilisant ma langue et mes lèvres en français, anglais et italien.
Dois-je vous donner les définitions en anglais et italien ?:)
Source en français
Larousse Mini 2018
langage nm
1.faculté propre à l'homme d'exprimer de communiquer sa pensée par un système de signes vocaux (parole) ou graphiques (écriture)
J'ai la tête aussi dure que la vôtre mais depuis plus longtemps :)
Rédigé par : Claude Luçon | 25 novembre 2023 à 14:57
La fine équipe, les mots pour le dire, le cynisme à l'état pur, 17 condamnations plus loin... "Les chances de la France"... C'est beau comme l'antique...
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/tu-me-pardonnes-bagui-fr%C3%A8re-a%C3%AEn%C3%A9-d-adama-traor%C3%A9-condamn%C3%A9-%C3%A0-3-ans-de-prison-pour-extorsion/ar-AA1kvg2I?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=532620b54f1e41148c6f33b9a4f99252&ei=25
Rédigé par : Giuseppe | 25 novembre 2023 à 13:59
À propos de mots...
- Jean-Paul Sartre : Les Mots
Sur le thème de la lecture
• « J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. »
• « ces pierres levées ; droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs »
• « Hommes et bêtes étaient là, en personne : les gravures, c'étaient leurs corps, le texte, c'était leur âme, leur essence singulière »
• « J'avais trouvé ma religion : rien ne me parut plus important qu'un livre. »
• « La bibliothèque, j'y voyais un temple. »
Sur le thème de la spiritualité
• « L’athéisme est une entreprise cruelle et de longue haleine, je crois l’avoir menée jusqu’au bout. »
J'aime aussi l'interview que Michel Collon nous offre sur ceux dont le métier est d'écrire des mots dans leur presse.
https://www.youtube.com/watch?v=TQldr2IrfUk
Rédigé par : Ugo | 25 novembre 2023 à 13:31
Le grand oublié des mots ? mais c'est la façon de les dire !
Si la façon de donner vaut parfois mieux que ce qu'on donne, alors la façon de dire les mots vaut au moins autant que ce que l'on dit.
Et c'est vrai à l'écrit aussi bien qu'à l'oral.
À l'oral tout le monde connaît la célèbre formule : "Avoir l'accent de son pays c'est parler de son pays en parlant d'autre chose !"
L'accent a tendance à se perdre, le vieil accent des provinces, certains chantaient à l'oreille plus que d'autres, au point que certaines publicités se ridiculisaient en exagérant l'accent provençal.
Il ne reste plus que l'accent - qui n'en n'est pas un - des banlieues tristes et perdues de la République.
Mais ce n'est pas un accent, c'est une déformation du langage par des gens qui lisant et écrivant de droite à gauche, parlent difficilement de gauche à droite. ;-)
Mais l'accent ce n'est pas seulement la prononciation des mots, c'est aussi le rythme des mots, la vitesse avec laquelle on parle, je me souviens d'un pauvre Anglais venu assister à une conférence qui m'expliquait que comprenant le français parlé par un "Pârisien", il ne le comprenait plus parlé par un "Toulousaing".
Les lettres en fin de mots escamotées par les nordistes provoquaient chez lui la sensation, lorsque ces mêmes lettres étaient prononcées, d'une langue étrange et carrément étrangère.
Il n'y a pas que la prononciation, il y a aussi la modulation de la phrase, la musique des mots qui sont les notes de la phrase qui est musicale sans qu'elle s'en rende compte.
Les chansons ont probablement commencé ainsi chez Cro-Magnon, quelqu'un qui fredonnait en douceur et qui devant les applaudissements de madame Cro-Magnon s'est lancé dans la chansonnette.
C'est curieux, mais j'ai l'impression de revenir au billet précédent, "La vie en chansons".
Comme il n'y a pas de hasard, je me demande si finalement le Boss n'a pas encore en tête la dualité paroles-musique qui rythme les chansons... dites avec des mots, of course.
Et il n'y a pas qu'à l'oral que le rythme des mots est important, à l'écrit également et ça s'appelle le style.
Quoi de commun entre le style de Proust et celui de Makine ? Je parle de Makine parce que j'ai eu la surprise de trouver, ici, un admirateur de ce très grand auteur. Nous sommes au moins deux !
Bon, je vais en rester là, j'ai déjà écrit beaucoup trop (?) de mots je ne voudrais pas faire verbeux et confondre le verbeux et "le verbe toujours recommencé".
Rédigé par : Tipaza | 25 novembre 2023 à 12:48
J'ai hésité, Monsieur Bilger, à user de mon clavier pour écrire un commentaire, d'autant que nombreux sont ceux qui ont réagi à ce billet.
Je commencerai par la transmission, s'il m'y autorise, d'un amical souvenir à Claude Luçon | 25 novembre 2023 à 01:18 dont on ne peut qu'admirer l'alacrité d'un cerveau si bien conservé. Puisse-t-il en être également pour l'hôte de ce blog comme pour les commentateurs (et commentatrices bien entendu) qui ont atteint ce qu'il y a longtemps on aurait qualifié de canonique !
Pour ce qui concerne ce billet, je retiendrai ce passage qui me semble le plus important : "Quand on entend le président de la République devant les maires accueillis le 22 novembre à l'Elysée répéter "sécurité" et mentionner "décivilisation", probablement y croit-il. Il n'empêche que ces injonctions volontaristes sont destinées à servir de finalité sans renvoyer au problème des moyens, à l'efficacité de la mise en oeuvre et à la responsabilité du pouvoir qui ne respecterait pas ses engagements jetés à la volée. Alors que grâce au langage, le futur n'a pas d'importance, seul compte ce qui est dit à l'instant et il faut avoir mauvais esprit pour deviner, dans la paille de la promesse, la poutre de l'ineffectivité de demain."
De fait, vous touchez, Monsieur Bilger, à ce qui fait la caractéristique fondamentale de l'impuissance de notre personnel politique à agir, en dehors de la parole performative qui leur donne l'illusion que "dire, c'est faire".
Certes, monsieur Macron n'est pas le premier à l'avoir pratiquée, mais il en est la personnalité politique qui l'aura pratiquée à son paroxysme.
En effet, la capacité à agir repose sur la liberté de décider en fonction des seuls intérêts de la nation française et de son peuple, constitutionnellement souverain. C'est-à-dire un personnel politique, à commencer par le personnage le plus important investi par nos institutions, vouant son action à la seule sauvegarde de l’intérêt général des Français et de la France.
Or, monsieur Macron, européiste fédéraliste avoué particulièrement actif sur ce plan, se plie aux directives de la Commission européenne et de l'ensemble des institutions qu'elle a élaborées et qui, sans bénéficier d'une désignation démocratique, définissent de manière autonome et surtout contre la volonté des peuples européens une jurisprudence qui s’impose aux plus hautes instances des nations constitutives par le contrôle étroit des actions de chaque État, y compris contre les intérêts de beaucoup d'entre eux, dont particulièrement la France, compte tenu de son Histoire et de ses principes institutionnels.
Les Français, institutionnellement Citoyens, ne sont plus que des consommateurs en permanence soumis à l'influence des lobbies marchands, notamment en cette période de "Black Friday" et de puissance d'entreprises comme Amazon, supérieure à celle de la plupart des États européens.
Les Français, d'écoles anciennes et donc pas adeptes de Cancel Culture et autre wokisme, ne sont pas dupes de la situation et renâclent en s'abstenant souvent majoritairement aux élections qui, si elles sont libres, sont par essence faussées par la faiblesse de la participation aux votes, tout comme la concurrence qui sert de fondement à l'Union européenne...
Quant à la maîtrise de la langue nationale, il est évident que la culture européiste des langues régionales vise à affaiblir les nations au seul profit d'une UE s'appuyant sur des États soumis, pour ne pas dire collaborationnistes. Ce, d'autant plus qu'à présent, la langue officielle des instances de l'Union européenne est l’anglais, alors même que la Grande-Bretagne n'en est plus membre ! Mais cela fait depuis longtemps l'objet d'une idéologie d'extrême gauche qui a influencé les ministère de l’Éducation prétendument nationale.
Développer ce point prolongerait inutilement mon propos et donc je mets ici un point final à mon commentaire.
Rédigé par : Robert | 25 novembre 2023 à 12:48
@ Exilé | 25 novembre 2023 à 09:51
« Donc en pratique, ce sont bel et bien des binationaux, alors où est le problème ? »
Non, ce ne sont pas nécessairement des binationaux. Ce n’est pas parce que vous préférez tel ou tel pays à celui où vous vivez que vous êtes juridiquement un ressortissant de cet Etat. Certes, celui-ci pourrait vous accorder la nationalité par naturalisation et faire de vous l’un de ses citoyens, mais, apparemment, parmi les jeunes Français de souche allogène, bien peu profitent de cette largesse et presque aucun ne la demande.
Néanmoins, vous avez en partie raison. Tous les enfants nés en France - et donc Français par le droit du sol - d’un père ou d’une mère algérienne ou marocaine sont aussi des citoyens algériens ou marocains, comme l’indiquent les codes de la nationalité de ces deux Etats.
Il serait donc possible de déchoir ceux-ci de la nationalité française sans en faire des apatrides, ce qui est interdit par les instances internationales. Il serait donc possible que, dès lors étrangers, ils soient expulsés. Mais encore faudrait-il pour ce faire que l’Etat dont ils sont citoyens accepte de les récupérer...
Donc, on revient à la case départ. Que faire des racailles des territoires perdus de la République ?
Rédigé par : Serge HIREL | 25 novembre 2023 à 12:23
« .. au sujet d'une déclaration de Marion Maréchal dénonçant "les prémices d'une guerre ethnique". Vincent Hervouët mettait en cause ce langage risquant de créer ce qu'il ne souhaitait pas. » (PB)
Mais alors, comment affronter une menace quand on se refuse à la nommer en appelant un chat un chat, voire en criminalisant tout discours explicite décrivant pourtant exactement une réalité ?
Pendant combien de temps encore allons-nous devoir continuer de nous voiler la face en ayant recours à des artifices qui ne trompent d'ailleurs plus que les benêts, pour éviter de voir la vérité en face ?
Rédigé par : Exilé | 25 novembre 2023 à 11:31
@ Claude Luçon | 25 novembre 2023 à 01:18
Langage : nom masculin (de langue)
1. Capacité, observée chez tous les hommes, d'exprimer leur pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes vocaux et éventuellement graphiques
2. Tout système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication : langage gestuel. Langage animal.
Source : larousse.fr
« Éventuellement graphiques »...
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@ Achille | 25 novembre 2023 à 07:28
« Ça ce serait plutôt la bande à Mélenchon qui le réclame à cor et à cri. »
Toujours les mêmes arguments : « C’est pas moi, c’est l’autre » et « C’est pareil ailleurs »... Toujours la même mauvaise foi. En Allemagne, l’immigration turque a été voulue et contrôlée par Angela Merkel. Aujourd’hui, Berlin a clairement indiqué sa décision de réduire drastiquement le flux. En France, les immigrés illégaux et sans papiers s’en donnent à cœur joie, soutenus par des « assos » subventionnées par l’Etat. Qui est au pouvoir ? Mélenchon ou Macron ?
Supprimez l’assistanat et, vous verrez, les « sans-emploi » traverseront la rue tout seuls...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 novembre 2023 à 10:49
@ Achille | 25 novembre 2023 à 07:28
Vous êtes vraiment trop caricatural !
Non les Français ne sont pas tous des faignasses qui ont eu le bac au rabais !
Dans votre raisonnement quelque peu bancal et de parti pris, vous omettez de dire l'essentiel, à savoir que si certains patrons embauchent des immigrés clandestins à tour de bras c'est "peut-être, voire uniquement" par intérêt. Afin de pouvoir les sous-payer et les exploiter à leur guise sans qu'ils récriminent. Du moins jusqu'à l'obtention de leurs précieux papiers...
Rédigé par : Axelle D | 25 novembre 2023 à 10:15
@ Serge HIREL | 24 novembre 2023 à 20:34
« Pour la plupart titulaires d’’une pièce d’identité française et d’aucune autre »
Ah, des papiers, encore des papiers, toujours des papiers...
Mais la plupart des gens qui s'invitent chez nous et qui souvent rient de la stupidité des Français à ce sujet savent très bien que la nationalité ne se réduit pas à une question de « papiers » et leur pays d'origine - dont ils ont plein la bouche en diverses circonstances - le leur a fait bien comprendre, dans certains cas en leur ayant inculqué la haine de la France depuis la petite enfance.
Donc en pratique, ce sont bel et bien des binationaux, alors où est le problème ?
Rédigé par : Exilé | 25 novembre 2023 à 09:51