Cette propension à vouloir ruer dans les brancards, face à l'actualité et à sa diversité qui ne manquent jamais de solliciter le citoyen, est sans doute une faiblesse mais on ne se refait pas ! Il vaut mieux surestimer l'impact de ses réactions que demeurer passif face à tout ce que la quotidienneté médiatique et politique charrie d'insupportable !
J'avoue que sur le plan judiciaire, ces derniers jours ont mis à l'épreuve ma patience et mon aptitude à endurer partialités et approximations. Par exemple sur le procès d'Eric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République. J'y reviendrai puisque Valeurs actuelles a bien voulu me demander mon point de vue pour son numéro du 16 novembre.
Malheureusement, il n'y a pas que cette affaire en effet inédite qui me donne envie de ruer dans les brancards. J'éprouve d'autant plus l'envie, non pas de défendre globalement la magistrature qui est la seule institution, le seul service public dont on mentionne avec une sorte de volupté amère les erreurs et les dysfonctionnements ; comme s'ils ne constituaient pas l'exception dans une généralité satisfaisante et que les autres n'en commettaient jamais.
J'ai évidemment frémi quand j'ai lu, dans le JDD du 12 novembre, la tribune partiale et offensante de Hervé Lehman (HL) - ancien juge d'instruction, avocat au barreau de Paris. Dénonçant la judiciarisation de la vie politique (comme si celle-ci devait échapper à toute sanction autre que politique !), il ose écrire que "ce procès Dupond-Moretti voulu par les magistrats ne les grandit pas". Je sais bien que HL s'est fait une spécialité - et il est donc naturellement courtisé par les médias - de cibler systématiquement la magistrature, qu'elle poursuive ou soit elle-même attaquée ! toujours coupable donc, jamais victime : cela finit par devenir monotone, surtout quand dans cet hebdomadaire du dimanche, il n'y a évidemment aucun compte rendu des débats en cours devant la CJR.
Plus gravement, puisque le président de la République est concerné, je comprends qu'il ait préféré écrire une lettre "à ses chers compatriotes" plutôt que participer à la marche "pour la République et contre l'antisémitisme" : dur de protester contre ce dans quoi on a sans doute une part de responsabilité ?
Je ne surestime pas l'impact de cette lettre politique mais s'affichant consensuelle (il s'agissait de faire acte de présence présidentielle). Pas davantage que le recours à de multiples personnalités pour nous inciter "à marcher" et "à nous engager" (Le Parisien, La Tribune Dimanche). Les Français sont assez grands pour se déterminer seuls et n'ont pas besoin de mentors !
Une phrase a particulièrement attiré mon attention dans cette lettre présidentielle : "...Voilà pourquoi, au nom du peuple français, nos forces de sécurité intérieure comme NOS MAGISTRATS sont mobilisés pour donner force à la loi..."
Rien de scandaleux ni d'offensant dans cette invocation à "nos magistrats". Mais quel gouffre entre cet appel à la fois judiciaire et démocratique et tout ce qu'on sait des coulisses élyséennes où le respect de la magistrature n'est pas le fort du président: il suffit, pour s'en convaincre, de retenir le choix d'Eric Dupond-Moretti comme garde des Sceaux et les modalités surprenantes qui ont prévalu pour le parcours ministériel de ce dernier jusqu'à sa comparution devant la CJR.
Si certains des propos qu'on a prêtés à Emmanuel Macron sont exacts - ils correspondent si bien au personnage -, nous ne sommes pas loin d'une désinvolture régalienne, voire d'un zeste de mépris pour ce corps habitué à se plaindre mais qui ne ruera jamais vraiment dans les brancards.
Ce billet est une modeste contribution à l'expression d'une humeur collective moins soumise, plus fière.
@ Marcel P | 22 novembre 2023 à 15:30
Arrêtez de me prendre la tête avec vos circonlocutions tarabiscotées.
Même Serge HIREL est d’accord avec moi quand je dis que notre République est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Et pourtant on ne peut pas dire qu’il fait partie de mes copains.
Ce peuple est composé de communautés qui, bien que se différenciant sous certains aspects liés à leurs pays d'origine, disposent des mêmes droits et doivent se soumettre aux mêmes lois républicaines.
Tous ce que vous pouvez raconter ensuite n’est que du charabia.
Rédigé par : Achille | 22 novembre 2023 à 21:24
@ Achille
"C’est cela oui. Vous par contre en matière de logique on est carrément dans la logique floue. "
Je sais que vous aimez faire des pirouettes plutôt que d'en revenir avec précision aux mots et au sujet.
Les mots, c'est vous qui écrivez que "le peuple est divisé en communautés", ce qui est précisément ce à quoi s'oppose le principe de République indivisible.
C'est précisément le discours latent de vos déclarations antérieures. Vous le confirmez. Et vous bottez en touche dans votre revendication d'un modèle de multiculturalisme.
De fait, le problème des mots que vous employez signifie un désaccord de fond, même si vous ne l'assumez pas. Et on sait pourquoi : parce que vos opinions vont au gré du vent.
Rédigé par : Marcel P | 22 novembre 2023 à 15:30
@ Marcel P | 21 novembre 2023 à 15:09
« Ce n'est pas qu'on problème de mots mais de logique. »
C’est cela oui. Vous par contre en matière de logique on est carrément dans la logique floue. 😀
Rédigé par : Achille | 21 novembre 2023 à 22:13
@ Serge HIREL
"On peut constater que le peuple français est composé de communautés, ce qui est exact, mais on ne peut pas écrire que la République est « divisée » en communautés."
Atelier philosophie ? Du coup, la France est divisée en départements ou composée de départements ? Ces communautés ne décomposeraient par la France, s'ils elles étaient établies ?
Et du coup, qu'en est-il des communautés oubliées par Achille, et pourtant bien existantes ? Qui sont leurs représentants légitimes ? Quelle autorité ont-ils par rapport aux députés et autres élus de la République ?
"La République et le peuple français n’ont pas d’autre choix que de lui faire entendre raison. Au plus vite."
En réalité, la France existe parce qu'elle a su, il y a bien longtemps, résoudre cette pratique en refusant de reconnaître de telles communautés d'intérêts.
"Pour ma part, j’ai la certitude que, quelle qu’elle soit, la décision du tribunal fera la « une ». Dupond-Moretti joue la suite de sa carrière"
Tout à fait d'accord à ce sujet. À en lire certains, le concerné serait un petit personnage fragile, sans ressources, sans soutiens, sans appuis, sans capacité médiatique.
------------------------------------------------------------
@ Achille
"Je n'ai jamais dit que la République était divisible en communautés. Il n’en demeure pas moins que le peuple, lui, est divisé en communautés avec leurs particularismes (coutumes, religions)."
Êtes-vous en train de dire que la République n'est pas le peuple ?
Des coutumes ? Des religions ? Ce serait là des divisions légitimes du peuple ? Quel statut ? Répertorié à l'état civil ? Vous par exemple, vous appartenez à quelle division du peuple ? Qui est votre chef légitime au sein de cette division du peuple ?
"Merci de me dire quels sont les articles de la Constitution qui parlent de communautés. Elle ne fait référence qu’au peuple de France."
C'est génial ça. Vous constatez par vous-même que la notion de communauté n'a aucune forme d'existence dans la Constitution de la France, que celle-ci parle d'un peuple. Et vous estimez que comme cette notion n'existe pas, c'est donc qu'elle est pertinente pour subdiviser le peuple de France, unique.
Ce n'est pas qu'on problème de mots mais de logique.
Rédigé par : Marcel P | 21 novembre 2023 à 15:09
@ Michel | 18 novembre 2023 à 18:14
Maître Lorrain, en avocat rusé, s’est servi de l’excellente réputation de Guy Carcassonne en matière de droit constitutionnel pour tenter de sauver son client... Mais, pour ce faire, il a quelque peu tordu l’opinion que celui-ci a formulée en 2010 devant le groupe de travail de l’Assemblée nationale sur la prévention des conflits d’intérêts.
Carcassonne laisse au juge le soin d’apprécier « si l’intéressé s’est bien ou mal comporté ». Il n’exclut donc pas la pertinence d’un procès tel celui en cours contre Dupond-Moretti. Il n’exclut pas formellement de la liste des conflits d’intérêts celui que qui vaut au garde des Sceaux de comparaître devant la CJR : la volonté de l’ancien avocat devenu ministre de nuire à des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir. Carcassonne ne fait qu’attirer l’attention sur le fait qu’un tel procès pourrait apparaître « stalinien ». On peut aussi juger que, dans l’affaire, le « stalinien », c’est le ministre...
Maître Lorrain fait dire au constitutionnaliste qu’un procès pour prise illégale d’intérêts construit pour condamner la prise d’un « intérêt moral » - et non économique - serait « stalinien »... Ce qui n’est pas tout à fait ce qu’il a dit... et même assez loin de ce qu’il a dit.
Posez-vous la question : pourquoi Maître Lorrain indique son interprétation personnelle du texte de Guy Carcassonne au lieu de simplement citer ses paroles exactes ?
« Si Dupond-Moretti (...) est mis hors de cause, l'information sera donnée en petits caractères en 4e page. »
Pour ma part, j’ai la certitude que, quelle qu’elle soit, la décision du tribunal fera la « une ». Dupond-Moretti joue la suite de sa carrière, la justice joue sa réputation déjà chancelante et une condamnation du garde des Sceaux serait un camouflet pour Macron qui l’a maintenu place Vendôme alors que sa mise en cause était déjà certaine.
-------------------------------------------------------------------
@ Marcel P | 18 novembre 2023 à 12:10
« Ah bon ? La République est donc divisible en communautés ? »
Une fois n’est pas coutume, je vais prendre la défense d’Achille... un instant.
On peut constater que le peuple français est composé de communautés, ce qui est exact, mais on ne peut pas écrire que la République est « divisée » en communautés. Reconnaître cette division, c’est admettre la présence du séparatisme au sein du peuple français. Séparatisme que la loi interdit et combat.
Ceci dit, en refusant toute intégration, en pratiquant une religion qui se veut aussi pouvoir politique, en imposant ses mœurs sur les territoires qu’elle occupe, l’une des communautés défie la République en s’érigeant en « peuple ». On est là, clairement, devant une volonté de séparatisme. La République et le peuple français n’ont pas d’autre choix que de lui faire entendre raison. Au plus vite.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 novembre 2023 à 20:14
@ Achille | 17 novembre 2023 à 08:27
« ...la politique [de Zemmour] consiste à mettre en opposition les deux communautés quitte pour cela à créer une situation de guerre civile... »
Tant que vous pleurnichez parce que, selon vous, ses adversaires ne devraient pas avoir le droit de gratouiller Macron, tout va bien. Vous jouez le rôle du porte-éventail qui éloigne les moustiques de son auguste chef. Il n’en va plus de même quand vous accusez l’un d’eux de fomenter une guerre civile. L’accusation est extrêmement grave, d’autant que vous n’avez pas le quart du début d’une preuve pour étayer votre absurdité.
Marianne, bonne fille, universaliste, peu farouche, a laissé s’installer chez elle des étrangers. Peu à peu, de plus en plus nombreux, ils se sont comportés comme s’ils était chez eux... et essaient aujourd’hui de la soumettre à leur bon plaisir. Bien que notre Constitution l’interdise, tout irait bien ou presque si, tout en profitant de ses bienfaits, ceux parmi eux qui sont musulmans s’étaient contentés de former une communauté culturelle. Mais elle est aussi cultuelle.
Le problème est que leur religion ne conçoit pas sa présence dans un pays sans y disposer du pouvoir politique. Leur communauté, dès lors, devient un peuple, dont l’objectif est non seulement de s’installer sur une terre qui ne lui appartient pas, mais aussi d’y imposer sa loi, déniant toute autorité au premier occupant, seul peuple pourtant légitime.
Zemmour, comme désormais une majorité des Français autochtones, ne dit pas plus que cela. Le simple bon sens et de multiples exemples dans l’histoire conduisent à être sûr qu’à partir d’un certain niveau de développement, une telle situation - deux peuples sur un même territoire - entraîne une guerre entre eux... une guerre que l’on dit civile, alors qu’elle est civilisationnelle.
A-t-on atteint le point de non-retour ? Il est proche, très proche, et la flambée de violence provoquée par le conflit au Moyen-Orient a encore augmenté le danger. L’heure n’est plus au constat, mais au choix de la stratégie qui sortira Marianne de cette pétaudière qu’elle a fabriquée elle-même.
Macron, pourtant garant de l’unité de la nation, a choisi de tenter l’impossible cohabitation, croyant encore qu’il suffira de ne pas faire allégeance au peuple judéo-chrétien pour que les islamistes, soutenus par une majorité de leurs coreligionnaires et les gauchistes qui lorgnent leurs bulletins de vote, se contentent de régner sur les territoires perdus de la République. Avant même d’envisager de les combattre, il fait la part du feu... Et le voici qui prétend lutter contre l’antisémitisme en prenant bien garde de ne pas désigner ceux qui le professent et de ne pas marcher avec ceux qui n’hésitent pas à les défier.
D’autres, tout de même plus circonspects, ou moins naïfs quant à la volonté des musulmans de ne pratiquer leur religion que dans le respect des lois de la République, le RN, le LR, une petite partie de la gauche non polluée par Mélenchon, croient encore que la cohabitation est possible, peut-être même l’intégration... Ils se trompent. La communauté musulmane est désormais trop nombreuse et trop regroupée pour être « francisée » comme l’ont été les Italiens, les Espagnols, les Polonais. Une immigration qui, de plus judéo-chrétienne, était essentiellement liée au travail, alors que, hormis quelques milliers de vrais demandeurs d’asile par an, celle d’aujourd’hui, y compris sa progéniture, est là par confort (RSA, AME, CAF, ASE et autres généreuses prestations).
L’idée de Macron de répartir cette population étrangère et hermétique à nos mœurs n’est pas mauvaise en soi. Elle est même la meilleure si l’on se souvient de sa réussite dans les années cinquante. Mais, à l’époque, les immigrés étaient nettement moins nombreux - quatre ou cinq familles par village - et, surtout, ne formaient pas une communauté leur apportant le goût de rester entre eux.
Zemmour, lui, prêche que la rupture est pour demain et qu’il est plus que temps que l’Etat prenne des mesures radicales pour desserrer l’étreinte du peuple islamo-gauchiste, dans lequel il inclut la quasi-totalité des musulmans, sans trop l’affirmer clairement pour éviter les plaintes des « assos’ ». On connaît les mesures qu’il préconise : fin de l’immigration, y compris légale, fin du droit du sol, reconduites en masse à la frontière, fin de la gabegie d’argent public en faveur des immigrés, préférence nationale... Mais quid de la population immigrée déjà présente et bien décidée à ne pas s’intégrer ? Quid des « chances pour la République » qui haïssent la France ? D’évidence, la « remigration » est un rêve inaccessible... Alors... que faire sinon en passer par les méthodes anglo-saxonnes qui permettent de séparer physiquement cette population des lieux de vie de l’autre, de réduire sa mobilité, de mieux la surveiller, en espérant que, peu à peu, certains s’amenderont ?
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que le président de la République française ne peut pas être le président de deux peuples, qui plus est, de plus en plus antagonistes. Il est le président d’une nation judéo-chrétienne et sa mission est de la protéger, y compris d’un « peuple islamo-gauchiste » en cours de constitution sur son sol.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 novembre 2023 à 18:31
Cher Philippe Bilger,
Nous savons tout le mal que vous pensez de Dupond-Moretti, et vous nous l'expliquerez. Mais que pensez-vous du procès ? Je lis dans la presse le compte rendu détaillé des plaidoiries des avocats de Dupond-Moretti.
https://www.lepoint.fr/societe/eric-dupond-moretti-n-est-coupable-de-rien-et-vous-le-relaxerez-16-11-2023-2543375_23.php
J'y apprends de la bouche de Me Lorrain, avocat de Dupond-Moretti, que "durant trois ans, le procureur général Molins a dissimulé un e-mail dans lequel son ami et collègue avocat général Jean-Paul Sudre, qu'il avait sollicité, recommandait l'ouverture d'une enquête administrative [contre les magistrats du PNF]".
Concernant le caractère élastique de la loi dont l'interprétation et l'extension sont laissées à la liberté des juges, Me Lorrain indique que "jamais, dans la jurisprudence de la prise illégale d'intérêts, que le grand constitutionnaliste Guy Carcassonne redoutait de voir prendre un jour “un caractère stalinien”, n'a été retenu sur un intérêt moral, quand celui-ci n'était pas rattaché à un intérêt économique".
J'ai cherché la citation exacte de Guy Carcassonne. La voici:
"Quelles sanctions pénales pourraient bien s’appliquer à une infraction qu’il est très difficile de définir ? On parle de s’inspirer de celles qui sont prévues pour la prise illégale d’intérêts ; soit – si ce n’est qu’il s’agit à mes yeux d’un délit de caractère stalinien en ce que la prise illégale d’intérêts n’est pas vraiment définie : le juge apprécie au regard du dossier qui lui est soumis si l’intéressé s’est bien ou mal comporté." https://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-gtconflitinteret/10-11/c1011001.asp
La conclusion de cette affaire est terrible selon Le Point.
https://www.lepoint.fr/societe/eric-dupond-moretti-et-le-crime-de-lese-magistrat-17-11-2023-2543487_23.php
Le résultat des courses sera connu le 29 novembre. Si Dupond-Moretti est condamné, cela fera les gros titres des journaux, s'il est hors de cause, l'information sera donnée en petits caractères en 4e page. Attendons.
Rédigé par : Michel | 18 novembre 2023 à 18:14
@ Marcel P | 18 novembre 2023 à 12:10
« Ah bon ? La République est donc divisible en communautés ? »
Je n'ai jamais dit que la République était divisible en communautés. Il n’en demeure pas moins que le peuple, lui, est divisé en communautés avec leurs particularismes (coutumes, religions) .
Il existe quatre principes fondamentaux qui caractérisent la République française. La République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. De ces principes découlent, par exemple, l'exercice de la souveraineté nationale par le peuple , le suffrage universel et la séparation des églises et de l'État. 19 déc. 2022.
Merci de me dire quels sont les articles de la Constitution qui parlent de communautés. Elle ne fait référence qu’au peuple de France.
Rédigé par : Achille | 18 novembre 2023 à 16:17
@ Achille
« Vous semblez confondre les termes "communauté" et "peuple". La France est composée de plusieurs communautés... »
Ah bon ? La République est donc divisible en communautés ?
« On ne saurait confondre la communauté chinoise, la communauté arabo-musulmane, la communauté juive qui elle-même se distingue de la communauté catholique. Mais toutes ces communautés constituent le peuple français. »
Vous inventez une nouvelle Constitution au fil de l'eau, qui ferait fi de l'actuelle qui ne reconnaît aucune de ces pauvres communautés que vous construisez de manière arbitraire (les africano-musulmans et les arabo-chrétiens, vous en faites quoi ?).
Qui sont donc ces communautés, avec quel Parlement et quel représentants ? Vous intervenez ici en tant que membre de quelle communauté ? Vous avez été mandaté par votre chef religieux ?
« Chaque citoyen français dispose des mêmes droits et doit se conformer aux mêmes lois de notre République.
Ce que conteste Éric Zemmour qui a un peu trop tendance à tout mélanger pour justifier ses théories identitaires. »
Ah bon, Eric Zemmour affirme que certains citoyens français n'auraient pas les mêmes droits qu'un autre ? Auriez-vous ne serait-ce qu'un seul exemple à l'appui ?
Ou bien c'est du gratos, comme le reste ?
Tout pour nous détourner du fait que le président de la République a osé inviter Yassine Belattar et semble réagir face à ses menaces, ce qui est le fonds de commerce de ce dernier, notamment lançant des « Si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93... » à un ministre. La France a justement besoin qu'on donne tort à ces Belattar et que la République mette les pieds là où ils l'intimident pour qu'elle n'y aille pas.
Rédigé par : Marcel P | 18 novembre 2023 à 12:10
@ Marcel P | 17 novembre 2023 à 21:52
« Evidemment cela ne convient pas du tout à Éric Zemmour dont la politique consiste à mettre en opposition les deux communautés »
« Les deux communautés ? Lesquelles ? La France, sauf à changer de Constitution, n'en connaît qu'une seule. »
Vous semblez confondre les termes "communauté" et "peuple".
La France est composée de plusieurs communautés qui se distinguent par leurs coutumes, leur religion, leurs origines parentales, mais elle n’a qu’un seul peuple au regard de la Constitution justement.
On ne saurait confondre la communauté chinoise, la communauté arabo-musulmane, la communauté juive qui elle-même se distingue de la communauté catholique. Mais toutes ces communautés constituent le peuple français.
Chaque citoyen français dispose des mêmes droits et doit se conformer aux mêmes lois de notre République.
Ce que conteste Éric Zemmour qui a un peu trop tendance à tout mélanger pour justifier ses théories identitaires.
Rédigé par : Achille | 18 novembre 2023 à 07:20
@ Achille
Comme toujours, votre défense d'Emmanuel Macron l'accable. À vous lire, on comprend que l'avis de Belattar aurait guidé le choix présidentiel de ne pas se rendre à cette manifestation. Si c'est exact, il faut que les conclusions électorales en soit tirées.
« Cet individu est certes sulfureux, mais il connaît bien le monde opaque des cités sensibles, raison pour laquelle, malgré la détestation que l’on peut éprouver à son égard, il n’est pas inutile de garder un contact avec lui car il peut fournir des informations précieuses sur les réactions des jeunes de banlieue »
Ou sinon, on invite la mère de Nahel Merzouk, donc.
« Ceci permet d’éviter des situations telles que celles que connaissent l’Angleterre (300 000 manifestants dans les rues de Londres), l’Allemagne qui a une communauté turque très influente, mais aussi le Canada, et même certaines universités américaines pour ne citer que ces pays. Pour l’instant, en France, nous n’en sommes pas encore là. (...) Si Emmanuel Macron avait participé à la marche du 12 octobre dernier, tout laisse à penser que ça se serait passé beaucoup plus mal »
Grâce à Belattar ? Vous pensez que le choix du président de ne pas venir à la manifestation est un facteur décisif pour limiter les manifestations islamistes ?
Décidément, ce président n'a pour lui que la médiocrité de sa concurrence. Le "en même temps" est une compromission permanente.
« Evidemment cela ne convient pas du tout à Éric Zemmour dont la politique consiste à mettre en opposition les deux communautés »
Les deux communautés ? Lesquelles ? La France, sauf à changer de Constitution, n'en connaît qu'une seule.
« quitte pour cela à créer une situation de guerre civile qui ne pourra bénéficier qu’aux partis extrémistes »
Par contre, les mecs comme vous qui reconnaissent l'existence de plusieurs communautés, et leur donnent légitimité, seraient innocents de cette guerre civile à venir ? Et votre seul souci serait de savoir à quel parti cela bénéficie ?
« Ce qui est faux, il n’y a qu’un seul peuple en France. Mais il y a deux cultures qui s’affrontent, l’une qui fait partie de nos racines judéo-chrétiennes, l’autre qui cherche à s’implanter au mépris des principes intangibles de notre pays, fondamentalement laïques et républicaines et qui le resteront envers et contre tout. »
Ce qui est vrai, c'est que non content de parvenir à écrire le contraire de ce que vous dites dans un commentaire entier, vous vous contredisez même à l'échelle d'un paragraphe.
---------------------------------------------------------------------
@ Michel
« Merci à Robert 16 novembre à 18h41 pour le lien vers le billet de Régis de Castelnau »
Tiens, l'ex-pro Soviétique qui a posté mensonge sur mensonge au profit des moscovites, quitte à toujours être démenti par les faits (voir ses articles hilarants sur l'impossibilité d'une guerre à venir) a encore droit de cité.
Il nous raconte quoi maintenant ? Que les poursuites contre Eric Dupond-Moretti sont l'action « des syndicats » de magistrats, comme s'ils étaient un ? Et quoi ensuite, que Philippe Bilger serait un petit instrument de ces syndicats, pour sembler lui aussi critique ?
« À chacun de se faire son idée, les qualités de juriste de Régis de Castelnau étant reconnues. »
Non. C'est un tocard intégral, on peut faire un catalogue des mensonges et des bêtises qu'il a pu dire en 2022 et 2023. Moi aussi, naïvement, je me suis laissé blouser quand je l'ai découvert. On a l'impression qu'il a des idées et des connaissances. Et si on creuse, on voit qu'il est de la race des Dupond-Moretti, justement, tout dans la grosse ganache agressive, qui manque d'avoir suffisamment rencontré adversaire à poigne. Non content d'avoir eu tort avec le communisme pendant des années, il poursuit son oeuvre.
Rédigé par : Marcel P | 17 novembre 2023 à 21:52
Yassine Belattar reçu à l’Élysée. En fait il a été reçu par deux conseillers d’Emmanuel Macron et non par le Président lui-même. Nuance qui a son importance.
L'entrevue a eu lieu quelques jours avant la grande marche contre l'antisémitisme du dimanche 12 novembre, avec l'ancien journaliste Bruno Roger-Petit, conseiller mémoire d'Emmanuel Macron, et le préfet Frédéric Rose, conseiller intérieur et sécurité.
Cet individu est certes sulfureux, mais il connaît bien le monde opaque des cités sensibles, raison pour laquelle, malgré la détestation que l’on peut éprouver à son égard, il n’est pas inutile de garder un contact avec lui car il peut fournir des informations précieuses sur les réactions des jeunes de banlieue, en grande majorité pro-palestiniens, quand ce n’est pas carrément pro-Hamas.
Ceci permet d’éviter des situations telles que celles que connaissent l’Angleterre (300 000 manifestants dans les rues de Londres), l’Allemagne qui a une communauté turque très influente, mais aussi le Canada, et même certaines universités américaines pour ne citer que ces pays.
Pour l’instant, en France, nous n’en sommes pas encore là.
Si Emmanuel Macron avait participé à la marche du 12 octobre dernier, tout laisse à penser que ça se serait passé beaucoup plus mal, alors que tout le gratin de notre petit monde politique français défilait, avec l’air manifestement serein. Pas le moindre signe d’inquiétude sur leur visage. Ils avaient dû être informés qu’il n’y avait rien à craindre...
Evidemment cela ne convient pas du tout à Éric Zemmour dont la politique consiste à mettre en opposition les deux communautés quitte pour cela à créer une situation de guerre civile qui ne pourra bénéficier qu’aux partis extrémistes : LFI NPA d’un côté, le RN et Reconquête! de l’autre.
Pour lui, « Macron est le président de deux peuples » l’un est judéo-chrétien, l’autre islamo-gauchiste, affirme-t-il.
Ce qui est faux, il n’y a qu’un seul peuple en France. Mais il y a deux cultures qui s’affrontent, l’une qui fait partie de nos racines judéo-chrétiennes, l’autre qui cherche à s’implanter au mépris des principes intangibles de notre pays, fondamentalement laïques et républicaines et qui le resteront envers et contre tout.
Rédigé par : Achille | 17 novembre 2023 à 08:27
Merci à Robert 16 novembre à 18h41 pour le lien vers le billet de Régis de Castelnau consacré à Dupond-Moretti. Pour aller dans le même sens, je désire rappeler ici quelques points donnés par la presse.
Dans son témoignage de 2023, François Molins a déclaré qu'il ne cherchait pas à se venger (alors que la presse indiquait que sa colère était visible) mais qu'il voulait simplement que le droit soit dit. François Molins reconnaît donc en creux que le droit n'était pas dit en 2020 puisqu'il veut qu'il soit dit en 2023. J'ajoute que lorsqu'il a été consulté par la directrice de cabinet de Dupond-Moretti, François Molins n'a pas dit ce droit.
Tout cela illustre l'élasticité du droit où des juges peuvent étendre a posteriori le droit et condamner ensuite au nom de ce droit étendu. Si la faute de 2020 était si grave, François Molins est en partie responsable voire complice de la faute, puisque, s'il n'a pas suggéré la faute, comme a cru le comprendre la directrice de cabinet, il a concédé que l'enquête administrative fautive pouvait être demandée sans mentionner le caractère gravissime de cette demande.
Le fait que le droit n'était pas clairement dit en 2020 a d'ailleurs été reconnu Rémy Heitz, puisqu'il a concédé qu'en 2020, Dupond-Moretti n'était pas très au courant des procédures et qu'il a été mal conseillé.
Sans s'en rendre compte les juges reconnaissent implicitement que le procès est politique. En effet, la sanction demandée, la démission du ministre via une condamnation symbolique, est à visée politique. De plus, Rémy Heitz demande l'indulgence des juges, parce que Dupond-Moretti a obtenu en 2023 une augmentation du budget de la Justice. Que vient faire une décision politique, l'augmentation du budget de la Justice de 2023, comme élément à décharge dans une affaire pénale de 2020 ?
Rédigé par : Michel | 17 novembre 2023 à 07:21
@ Achille
@ Serge HIREL
Je n'ai pas pris le "ingénieur puisatier" d'Achille comme une insulte. J'avais pris la chose du bon côté !
Merci pour l'admiration mais je ne la mérite pas... Euh ?... si, un peu :)
Vous ne le savez pas mais son "ingénieur puisatier" m'a déclenché un crise de fou rire me rappelant une chose que j'ai conté il y a des lustres ici.
Arrivant de Koweït, sur un site de forage dans l'est éthiopien en 1955, j'avais déclenché moi-même une crise de fou rire parmi les 'puisatiers" (trois maîtres foreurs texans) quand désirant prendre une douche après un voyage agité et poussiéreux, je ne pouvais pas me souvenir du terme "shower".
Le "puisatier" qui m'a accueilli faisait tout ce qu'il pouvait pour ne pas comprendre ce que je voulais ! J'avais essayé "bath", il ne comprenait pas !
Ils attendaient un autre Texan, on leur avait envoyé un Frenchie !
Spéculant que 64 % de mots anglais sont d'origine française, j'ai finalement dit "I want to take a douche !" ignorant alors ce qu'était une douche pour les anglophones !
Mon puisatier a failli s'étouffer en riant et hurlant "Our Frenchie wants to take a douche !"
Ce fut un succès, ils m'ont immédiatement pardonné de n'être pas Texan !
J'ai passé un an avec eux et les deux géologues du site, Texans eux aussi !
Je présume que vous savez ce qu'était une douche pour mes Texans ?
Rédigé par : Claude Luçon | 16 novembre 2023 à 20:20
Je souhaiterais compléter mon commentaire du 15 novembre 2023 à 18:06 en citant le billet que Régis de Castelnau vient de publier sur son blog (https://www.vududroit.com/2023/11/affaire-dupond-moretti-une-justice-politique-encore-et-toujours/).
On peut comme de juste ne pas lire cet avocat dont on connaît les penchants très à gauche et sa dénonciation "d'une justice politique", thèse dont il a tiré un livre éponyme.
Néanmoins, il livre une analyse de la situation de monsieur Dupond-Moretti et des hauts magistrats concernés par ce procès qui me semble assez honnête quant aux points abordés.
Il écrit notamment une synthèse "savoureuse" de la situation : "Plaintes des organisations syndicales, frustration devant le choix de Dupond-Moretti comme garde des Sceaux, conduite de la poursuite par François Molins, alors avocat général auprès de la Cour de cassation, etc. On atteint quand même des records savoureux en matière de conflit d’intérêts. Et il se trouve que c’est précisément ce que l’on reproche à Éric Dupond-Moretti."
À chacun de se faire son idée, les qualités de juriste de Régis de Castelnau étant reconnues.
Rédigé par : Robert | 16 novembre 2023 à 18:41
@ Serge HIREL | 16 novembre 2023 à 14:01
« votre « ingénieur puisatier » ressemble plus à un coup de pied de l’âne qu’à un trait d’humour. In cauda venenum... »
Détrompez-vous j’ai une véritable admiration pour Claude Luçon et sa vie qui ressemble à un véritable roman d’aventures. J’ose espérer que je ne l’ai pas vexé, j’en serais fort marri. Pour vous par contre j’aurai moins de scrupules ! 😀
Rédigé par : Achille | 16 novembre 2023 à 16:46
@ Achille | 16 novembre 2023 à 07:30
C'est bien connu on ne se dispute bien qu'avec des proches !
Pas précisément puisatier, ça aussi, mais surtout une sorte d'urologue dans des urètres forés suivant besoin ! Le but était d'y faire des sortes d'hystéroscopie avec diverses sondes ! Même bombarder les atomes d'hydrogène contenus dans l'urine... pardon le pétrole, avec des neutrons. Prendre la température, le pendage et autres choses trop intimes de la Terre pour être mentionnées ici ! Comme dirait Brassens !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 novembre 2023 à 15:15
@ Achille | 16 novembre 2023 à 07:30
« C’est amusant de lire les arguments contradictoires de deux fervents opposants à Emmanuel Macron »
L’explication de la différence entre Claude Luçon et moi sur la présence de Macron à la marche pour la République et contre l’antisémitisme est probablement trop subtile pour que vous la compreniez.
En résumé, Claude et moi avions le même souci de la réussite de cette manifestation et notre désaccord ne porte que sur le rôle de EM en matière d’affluence et de pression sur l’opinion publique. Claude dit que le politicien Macron n’y avait pas sa place pour trois raisons : ses prises de position confuses sur le conflit au Moyen-Orient ; son refus d’identifier l’antisémitisme des musulmans ; ses diverses postures, toutes clivantes, qui provoquent l’intérêt des médias pour sa seule personne, au détriment de la nécessaire priorité à donner aux deux buts de cette « marche civique ».
Pour ma part, quel qu’il soit, quelle que soit mon opinion à son égard, je considère que notre Constitution fait que seul le président de la République est apte à rassembler les Français, et surtout en période de crise. Macron l’a fait lors du début du conflit russo-ukrainien et c’est d’ailleurs à cela qu’il doit sa réélection. Compte tenu de cet exemple, apparemment, une large majorité de Français a encore le même sentiment que moi vis-à-vis de ce rôle de rassembleur du chef de l’Etat, qu’il leur plaise ou non. Pour ma part, cette conviction passe avant le ressentiment profond que le politicien Macron m’inspire. Je pense donc que, malgré son option propalestinienne de plus en plus évidente, la présence du président de la République en tête de la marche était un gage important de sa réussite.
Par ailleurs, mon opinion diverge aussi avec celle de Claude sur la puissance des médias sur l’opinion publique. Claude pense qu’ils ont un rôle incontournable et qu’ils sont à l’origine de l’état de celle-ci. Pour ma part, il me semble qu’ils sont bien sûr un facteur non négligeable de l’évolution de l’opinion publique, mais que le citoyen, qui, selon tous les sondages, ne leur fait pas grande confiance, construit son point de vue plus sur sa vision personnelle des événements que sur la lecture d’un édito.
Une preuve de taille en existe : alors que la presse française et les journalistes sont majoritairement de gauche, la candidate de ce qu’ils appellent « l’extrême droite » a obtenu 13 millions de voix au second tour de l’élection présidentielle de 2022... Pourtant, aucun titre, aucune TV ne la soutenaient ouvertement... On peut même affirmer qu’elle a fait l’objet d’une vaste campagne de dénigrement.
P.-S. : votre « ingénieur puisatier » ressemble plus à un coup de pied de l’âne qu’à un trait d’humour. In cauda venenum...
Rédigé par : Serge HIREL | 16 novembre 2023 à 14:01
Bonjour Monsieur Bilger,
Accepteriez-vous de donner votre avis sur le procès du MoDem et l'affaire des assistants parlementaires européens ? François Bayrou est-il vraiment un homme malhonnête, lui qui prônait la moralisation de la politique ? L'ayant soutenu durant plus de dix ans sur mon blog "Le Canard à l'orange des Landes", j'ai cessé en 2019, trop déçue par l'élection d'EM... Malgré tout j'ai gardé pour FB une grande admiration et s'il venait à être condamné, j'en serais catastrophée (et surtout vexée d'avoir été bernée...).
Bien amicalement.
Rédigé par : Françoise Boulanger | 16 novembre 2023 à 10:31
@ Serge HIREL | 15 novembre 2023 à 16:32
@ Claude Luçon | 16 novembre 2023 à 01:22
« Je persiste, E. Macron a bien fait de ne pas y aller » (SH)
Je persiste, E. Macron a eu tort de ne pas y aller... » (CL)
C’est amusant de lire les arguments contradictoires de deux fervents opposants à Emmanuel Macron, pourtant assez proches politiquement. À noter que c’est pareil dans tous les partis de l’opposition où les positions de certains "chefs à plumes" se contredisent, quand ils ne s’opposent pas. En particulier à LR où certains commencent déjà à se positionner en vue de l’échéance de 2027.
Démonstration que la droite n’a manifestement pas retrouvé ses marques gaulliennes. Les trouvera-t-elle un jour ? J’en doute de plus en plus. En attendant, avec des adversaires aussi disciplinés, "le Prince" peut dormir sur ses deux oreilles jusqu’en 2027.
Mais finalement je suis plutôt rassuré d’avoir le même avis que l’ingénieur puisatier, même si les arguments ne sont pas exactement les mêmes. :)
Rédigé par : Achille | 16 novembre 2023 à 07:30
@ Robert 2 | 15 novembre 2023 à 14:49
Robert ! J'assistais à cette manifestation à Avignon, j'avais 12 ans et mon père m'y avait emmené.
Mon père était membre du réseau de résistance Combat-Provence, poilu mutilé de 14/18, décoré de la Médaille militaire avec palme et citation à l'ordre de son régiment, il voulait que son deuxième fils comprenne le mot "patriotisme" ! Il avait 20 ans en 1917.
Mon frère aîné a combattu dans le maquis de Chambon-la-Forêt, puis de Lorris, a rejoint les FFL après le passage de la IIIe armée de Patton et est rentré d'Allemagne en 1945 sergent de l'Infanterie FFL à la fin de la guerre, il avait alors 24 ans.
Ingénieur, parlant couramment anglais, je me suis engagé dans la Royale en 1953. J'avais 23 ans !
J'ai une mémoire d'éléphant Robert, et peut encore, à bientôt 94 ans, vous raconter toute ma vie depuis l'âge de 5 ans !
Mieux, venez me voir, vous y trouverez tous les documents couvrant ce qui précède.
Bon ce n'était pas en été 1942, pardonnez mon erreur !
Il faut se méfier avant de pinailler !
-----------------------------------------------------------------
@ Serge HIREL | 15 novembre 2023 à 16:32
Whaoo ! Je n'aime Macron pas plus que vous, probablement moins.
Si vous retournez à sa première campagne présidentielle j'avais écrit ici même que Macron était un mauvais, très mauvais choix, ayant analysé sa personnalité narcissique, particulièrement suite à une interview qu'il avait accordée à la revue de Sciences Po en 2007 et son manque d'expérience humaine.
J'écrivais et ai confirmé la chose ici plusieurs fois.
Mais il a été élu, je ne peux rien y faire, je n'ai pas voté pour lui les deux fois, m'abstenant aux deuxième tour, laissant à mes concitoyens la responsabilité !
Je n'ai pas insisté sur le fait qu'il était à sa place à l'Elysée, relisez mon texte, vous verrez que je craignais nos médias et qu'ils en auraient profité pour détourner l'objectif de la manifestation en en profitant pour attaquer E. Macron.
Nuance, énorme nuance, Serge !
Ce que vous faites d'ailleurs en attaquant Macron vous-même !
Il est là, c'est lui qui rira le dernier en 2027 !
Je ne sais pas si je serai toujours de ce monde en 2027 mais je parierais volontiers que les médias attaqueront son ou sa remplaçant(e) en proclamant le regretter au plus tard en 2028 !
Pour moi cette manifestation a été un grand succès, grâce à E. Macron, je l'en remercie, en n'y participant pas !
Je n'ai aucun respect pour nos médias pas plus que ceux des USA et de GB ! Je les ai vu détruire l'Iran dans les années 70 et le Nigeria dans les années 90, comme je les avais vu attaquer Charles de Gaulle en 1959, tous plus stupides les uns que les autres !
Depuis que les médias américains ont détruit Nixon, rien ne les arrête. Ils sont les nouveaux seigneurs !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 novembre 2023 à 01:22
@ Serge HIREL | 15 novembre 2023 à 16:32
"Pour ma part, 'la nation unique au monde' est la France... avec ses défauts et ses qualités."
Comme c'est original. Et comme ça confirme que vous ne comprenez rien à rien.
Ce n'est pas en France que se sont réfugiés Ayaan Hirsi Ali et Hussein Aboubakr Mansour. Pourquoi, à votre avis ?
En fait, si les États-Unis n'existaient pas, il est probable qu'Ayaan Hirsi Ali ne serait plus en vie, à cette heure. Vous n'en avez pas grand'chose à faire, apparemment. Toujours ce chauvinisme increvable.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 novembre 2023 à 23:22
Lorsque la droite incarnée sur ce blog défend à tout prix Eric Dupond-Moretti, l'incarnation même de tout ce qui devrait les faire vomir, l'incarnation même de l'injure des victimes comme stratégie de défense de base, l'incarnation même de l'hostilité forcenée absurde au Rassemblement national, il y a de quoi s'étonner.
Et après, ça va gloser sur les magistrats qui seraient coupables de tous les maux du monde, après avoir adoubé un type prêt à tout pour saboter tout processus judiciaire, avec une grossièreté sans limite, dont les faits aujourd'hui jugés ne sont qu'une énième incarnation.
Rédigé par : Marcel P | 15 novembre 2023 à 21:33
Globalement, je rejoins le commentaire de michel | 15 novembre 2023 à 11:11
Il est en outre intéressant d'en lire ce que le Palmipède de ce jour écrit tant sur la personnalité de monsieur Dupond-Moretti (page 7) que sur la déposition de monsieur Molins qui, de mémoire, interrogé par la directrice de cabinet en soirée avec réponse demandée pour le lendemain, a consulté un autre très haut magistrat. Pour en arriver le lendemain à conseiller l'ouverture d'une enquête administrative qui, lancée, a servi à fonder l'accusation contre monsieur Dupond-Moretti.
Il me semble que la Justice, par la voie de ses magistrats, aurait gagné à ne pas poursuivre le ministre garde des Sceaux car ce faisant elle risque de jouer à l'arroseur arrosé... Notre République avait-elle intérêt à ce grand déballage ?
Rédigé par : Robert | 15 novembre 2023 à 18:06
@ Claude Luçon | 14 novembre 2023 à 18:16
« Je persiste, E. Macron a bien fait de ne pas y aller »
Je persiste, E. Macron a eu tort de ne pas y aller...
En refusant obstinément de ne pas rejoindre physiquement les Français appelés à défendre leurs compatriotes juifs victimes collatérales du conflit au Moyen-Orient, Macron a commis une triple faute qui ternira la fin de son mandat présidentiel.
Dans le climat de tension actuel - plus de 10 000 actes et propos antisémites en un mois -, le président a fait le choix de ne pas affronter la communauté qui en a commis l’essentiel, alors qu’il ne lui était même pas demandé de la sermonner, encore moins de la contraindre au respect de la République. Par crainte d’envenimer encore plus la situation ? Par peur de ne pas être obéi ? Par cohérence avec ses critiques contre Israël qu’il exprime dans les médias étrangers ? Oui, peut-être...
Mais un autre motif, cynique, doit être questionné : par souci de ne pas provoquer l’effondrement définitif de son « idiot utile », qui, s’il avait défilé, risquait d’avoir face à lui un raz-de-marée humain.
Car il ne fait aucun doute qu’en la circonstance, le président était le seul à pouvoir rassembler une foule immense, en incarnant le besoin d’unité que ressent en ce moment la quasi-totalité du peuple français confronté aux prémices d’une guerre civile. Sans lui, cette marche, qui aurait dû être historique, a perdu en volume et surtout en crédibilité, la brochette de porteurs de la banderole de tête donnant plus l’impression de marcher derrière un corbillard que d’entraîner derrière elle des volontaires prêts au combat...
La deuxième faute de Macron réside dans le fait que ce choix de l’isolement le prive de son statut de chef. À ses yeux, ne pas descendre dans l’arène, c’était en quelque sorte préserver la République. Les Français, dans leur majorité, y ont vu une fuite devant la difficulté, peut-être même un certain mépris vis-à-vis d’eux à un moment où, au contraire, ils ressentent le besoin d’un chef. Ce faux-pas ne pourra pas être oublié et le privera désormais d’un degré de confiance suffisant pour engager le France dans des réformes que, de plus, il prépare sans réellement prendre l’avis des Français.
Un exemple de ce « jeu personnel » est sous nos yeux : le projet de loi sur l’immigration, qui fâche tout autant à droite qu’à gauche.
Sa troisième faute est d’avoir brisé net un processus qu’il avait réussi tant bien que mal à enclencher : le dialogue avec tous les partis. En se confiant en son château, alors que tous les mouvements politiques, sauf LFI et quelques personnalités de la Nupes, se démenaient pour la réussite de la manifestation, il leur a envoyé un message qu’avec juste raison, ils refusent d’entendre. Alors que lors du premier rendez-vous de Saint-Denis, il avait réussi à donner l’impression de ne vouloir être que le meneur de jeu, dimanche, il a clairement indiqué qu’il était au-dessus de la mêlée, à tel point qu’il ne lui était pas nécessaire de descendre dans la rue pour récupérer les lauriers. Il s’est lourdement trompé...
À quelques jours d’une nouvelle invitation à débattre, que les partis ne savaient comment décliner, cette volonté de suprématie leur a offert la solution. Sans la présence du LR, cette réunion devient sans enjeu et même bascule dans l’absurde puisqu’elle offre à Marine Le Pen un statut de première opposante officielle... Nul doute qu’elle va en profiter.
Finalement, Macron, dans cette affaire, a choisi la pire des postures : le fauteuil vide... Alors que, s’il avait eu deux sous de stratégie politique dans les jours qui ont suivi le 7 octobre, il avait devant lui un boulevard pour rétablir toute son autorité de président. Il lui suffisait de convoquer lui-même cette marche... Mais, à l’époque, seul son image de puissant de ce monde le préoccupait.
-------------------------------------------------------------------
@ Robert Marchenoir | 14 novembre 2023 à 22:17
« ...grâce à l'existence de cette nation unique au monde : les États-Unis. »
Au moins, cette fois, les choses sont claires. Désormais, pour vous lire, je mettrai mes binocles qui filtrent les rayons étoilés... Pour ma part, « la nation unique au monde » est la France... avec ses défauts et ses qualités.
----------------------------------------------------------------
@ Achille | 14 novembre 2023 à 17:13
« D’autant que tout cela s’est terminé à la buvette du Sénat, avec des mignardises et un bon chocolat chaud... »
L’antiparlementarisme a encore de beaux jours devant lui, la Macronie ayant rejoint ses rangs depuis qu’elle s’est aperçue qu’elle n’était plus en terrain conquis à l’Assemblée et que ses députés devaient côtoyer à la buvette d’abominables collègues...
Par ailleurs, pour s’offusquer d’un manque de sérieux supposé des personnalités présentes, mieux aurait valu que vous évitiez d’utiliser une source dont la seule ambition est de nuire aux politiques, quels qu’il soient, Les animateurs de « Quotidien », plus garçons de bain que potaches, seraient bien incapables de prononcer à la suite l’un de l’autre trois mots intelligents sur l’antisémitisme.
Rédigé par : Serge HIREL | 15 novembre 2023 à 16:32
@ Claude Luçon 14 Novembre 2023
"La seule avec laquelle je puisse faire un parallèle est lorsqu'à l'été 1942 les citoyens de la France supposée libre de Pétain ont manifesté spontanément dans nos rues, drapeau en tête, chantant la Marseillaise quand les Allemands ont franchi la ligne de démarcation pour aller saisir ce qui restait de notre flotte à Toulon !"
Ce n'était pas à l'été 1942 mais le 11 novembre 1942... Les Français de la zone libre avaient prévu de fêter le 11-Novembre, avec Marseillaise et drapeaux français, ignorant bien sûr l'invasion prévue par les Allemands... Lorsque les premières voitures allemandes ont franchi la ligne de démarcation, les citoyens ont malgré tout continué à fêter le 11-Novembre.
Rédigé par : Robert 2 | 15 novembre 2023 à 14:49
Cher Philippe Bilger,
Je suis votre blog régulièrement et j'attends avec impatience vos arguments à propos du procès qui est fait à monsieur Dupond-Moretti.
J'ai en effet bien du mal à vous suivre et en tant que citoyen je pense qu'il s'agit d'un mauvais procès. Dupond-Moretti n'avait aucun pouvoir direct pour agir, et s'il a pu être en situation de conflit d'intérêts, je vois mal comment il a pu en abuser. Dupond-Moretti a demandé qu'une enquête soit faite, et en tant que citoyen je désirais que cette enquête existe.
Celle-ci a été faite par des tiers et l'éventuelle suite disciplinaire a été demandée par un autre tiers (le Premier ministre), le tout ayant été jugé par d'autres tiers magistrats qui s'ils ont émis des critiques dans leurs attendus, ont décidé que cela ne devait pas donner lieu à sanction.
Tout cela montre en tout cas qu'il y avait quelque chose à juger. Cela a été confirmé par le témoignage de François Molins qui ne voulait pas que la "patate chaude" lui soit refilée. Il y avait donc une patate.
Sachant que les fautes éventuelles ont été commises par des magistrats, le citoyen que je suis peut avoir l'impression que les magistrats qui n'ont pris aucune sanction se protègent entre eux. Il y a eu en effet très peu de sanctions après l'affaire d'Outreau, et aucune sanction après l'affaire du mur des cons.
Bien sûr Dupond-Moretti a été averti d'un éventuel conflit d'intérêts, mais les personnes qui l'ont fait étaient en quelque sorte ses ennemis puisqu'elles considéraient qu'il n'était pas légitime en tant que ministre de la Justice. Est-ce au Syndicat de la magistrature de dire au ministre ce qu'il doit faire ?
Dans ce procès, les juges ont beaucoup de liberté car la loi n'est pas assez précise (la loi est élastique). Il est alors facile de pousser le bouchon en décidant a posteriori que tel acte est illégal. Le procès semble porter d'après ce que la presse en dit plus sur les intensions du ministre que sur ce qu'il a fait. S'il faut juger les intentions !
Bref, j'attends donc votre argumentaire.
Rédigé par : michel | 15 novembre 2023 à 11:11
@ Robert Marchenoir 22h17
"C'est pourquoi, alors que la religion se mêle à la politique d'une façon inquiétante, je crois bon de signaler une nouvelle qui passera sans doute inaperçue : Ayaan Hirsi Ali s'est convertie au christianisme."
Merci de cette nouvelle réjouissante et infiniment significative.
Pas un mot dans les médias français et aucun relais politique, mais, comme dit le bavard de l'Elysée, il ne faut pas froisser ceux qui nous empoisonnent l'existence...
Rédigé par : caroff | 15 novembre 2023 à 09:51
Ruer dans les brancards, c'est encore rester dans les brancards. À l'heure où tant de dangers nous menacent, nous avons besoin de gens qui agissent, et qui ne se contentent pas de réagir. Nous avons besoin de novateurs qui montrent le chemin.
C'est pourquoi, alors que la religion se mêle à la politique d'une façon inquiétante, je crois bon de signaler une nouvelle qui passera sans doute inaperçue : Ayaan Hirsi Ali s'est convertie au christianisme.
Ayaan Hirsi Ali, somalienne, élevée sous l'influence des Frères musulmans, excisée, émigrée aux Pays-Bas pour fuir l'oppression islamique, devenue député, rattrapée par la terreur musulmane et menacée de mort pour avoir défendu la liberté, devenue athée, exilée à nouveau aux États-Unis pour sauver sa vie, vient d'expliquer pourquoi seul le christianisme, à son avis, est à même de sauver notre civilisation.
Hussein Aboubakr Mansour estime qu'il s'agit, culturellement parlant, de l'un des événements les plus importants depuis le 11-Septembre. Cet homme est lui aussi né dans l'islam. Dès son enfance, au Caire, il a été élevé dans la haine des Juifs. Il devait devenir un imam et prêcher le djihad.
Pour mieux connaître l'ennemi, il a appris l'hébreu et fréquenté le centre culturel israélien. Plus il apprenait, plus il découvrait qu'on lui avait menti sur les Juifs. Puis il a été arrêté et torturé en raison de ses contacts. Réfugié aux États-Unis, il se dit maintenant sioniste et milite pour la démocratie au Moyen-Orient.
Ces deux transfuges nous disent en substance : l'Occident s'est renié, il fait cause commune avec l'islam, son pire ennemi. Il est temps qu'il se ressaisisse.
Et ils le font après avoir littéralement risqué leur vie pour défendre les principes de la civilisation occidentale.
S'ils sont en mesure de le faire, c'est grâce à leur lucidité et à leur courage, bien sûr, mais aussi grâce à l'existence de cette nation unique au monde : les États-Unis.
En Ukraine comme en Israël, heureusement que nous avons la diplomatie américaine pour défendre nos intérêts. Ce ne sont pas les demi-mesures et la pusillanimité du Quai d'Orsay qui sont en mesure de nous protéger.
Il est urgent de prendre la mesure de ces événements.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 novembre 2023 à 22:17
@ Axelle D | 14 novembre 2023 à 13:19
« Mais non il en est beaucoup d'autres : lopettes, lavettes, pédales, gonzesses etc. »
Mmm... Je ne m’aventurerais pas à utiliser le troisième... En tout cas, avant de le faire, je demanderais conseil à un ancien président de la XVIIe chambre...
Que nous dites-vous là ! La police emploierait des noms d’oiseaux ? Moi qui croyais qu’elle se contentait d’identifier leur origine (Norvégiens, Suédois...) ou, à l’extrême limite la nuance de leur peau, « gris » par exemple...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 20:49
Même si cela reste vain, ruer dans les brancards aussi souvent que possible, cela fait du bien. Je vais donc me permettre quelques ruades...
Samedi dernier, en plein week-end patriotique, Sud Ouest a publié un entretien avec un grand patriote, qui avait placé son argent à l’étranger, bien que devenu ministre du Budget, chargé de la lutte contre la fraude fiscale. Eh oui ! Cahuzac, l’homme qui ment « les yeux dans les yeux » au président de la République, revient sur le devant de la scène... J’ai payé, donc on oublie... Et le bonhomme d’attaquer illico sa campagne pour reprendre « sa » ville et « sa » circonscription. Une œuvre de salubrité publique, selon lui : Villeneuve-sur-Lot, aux mains du LR, est mal gérée et la députée est RN. Le tout, dans la vie, c’est d’avoir du souffle... et du culot.
Ces jours-ci, un procès qui s’annonçait retentissant, passe sous les radars. Bayrou, l’ami du président, et ses sbires, sont chaque jour sur le banc des prévenus pour s’expliquer sur la façon dont il est possible de travailler pour le MoDem en étant payé par l’Europe. Les « unes » des journaux ne sont pas élastiques et les minutes des « 20 heures » sont comptées...
Ce qui fait que les grands médias n’ont de place que pour « le Gros », qui, lui aussi, aux mêmes heures, doit expliquer pourquoi il a eu l’idée de laisser sa robe d’avocat sous son costume de ministre... Le tout, dans la vie, c’est de ne pas prendre la lumière quand vous avez les doigts dans le pot de confiture.
Croyez-le ou pas, les deux informations qui suivent sont vraies. À son arrivée place Vendôme, Dupond-Moretti ne connaissait pas la différence entre un chef et un directeur de cabinet... Il l’a dit lors de son premier interrogatoire devant la CJR. Quant à Hélène Davo, ancienne conseillère justice de Macron, elle a déclaré devant cette même CJR qu’à cette époque-là, elle a bien identifié un possible conflit d’intérêts entre l’ancienne et la nouvelle casquette de EDM, mais qu’elle ne savait pas ce qu’était un « décret de déport »... Décret qui a été pris par Castex trois mois plus tard, mais trop tard pour sauver le ministre. Dans la Macronie, est-ce que quelque sait où se trouve la clé de la valise nucléaire ? On ne sait jamais, avec Poutine, ça pourrait être utile.
Ce mardi après-midi, lors de la séance des questions au gouvernement, le ministre du Logement, Pascal Vergriete - mais si, vous le connaissez... -, était absent. Le logement étant actuellement un dossier très chaud, il ne fallait pas être grand clerc pour savoir qu’un député allait l’aborder... Ce fut le cas. Réponse confuse et griffonnée sur un bout de papier du ministre des Transports, Clément Beaune : « Le ministre assiste à une réunion européenne... Il m’a dit de vous dire... ». En Macronie, l’Europe passe avant la représentation nationale...
Ce même mardi après-midi, à Saint-Omer ou dans une commune proche, la télé s’intéresse à un chef de chantier qui explique comment on va parer aux dégâts de la crue : « Il va falloir curer les égouts ». Un journaliste lui donne du « Monsieur le Président ». Les yeux s’écarquillent. Le chef de chantier, c’est Macron ! Le président himself ! On le croyait occupé par d’autres égouts, beaucoup plus nauséabonds, ceux de Gaza... Mais son sens de la compassion et son goût pour les belles photos de lui en pleine action pour les Français l’ont emporté. Il se dit aussi qu’une certaine Marine aurait rencontré les sinistrés du Pas-de-Calais quelques heures avant lui. Les gens sont méchants.... Bon, en tout cas, tout va bien, il sait à nouveau marcher. Dimanche, on avait craint le pire...
Macron, encore lui... Lundi matin, en pleine convalescence (voir ci-dessus), il a reçu le gratin des responsables religieux français et leur a demandé d’accorder leur aide à la France en « universalisant les religions et la tolérance ». Comprenne qui pourra cette formule sibylline. Peut-être souhaite-t-il un « en même temps » des religions... Apparemment, il n’a pas remarqué que, parmi elles, il y en a une qui en exècre deux autres, au point que son livre sacré ordonne le djihad contre elles... Mais la question n’est pas là. La loi de 1905, en organisant la laïcité, avait pour objectif de protéger les religions. Macron, lui, demande aux religions de protéger l’Etat en éduquant les « chances pour la France ». Désormais, après ce « 180 degrés », qui peut encore prétendre qu’il n’est pas le grand réformateur dont la nation avait besoin ? Accessoirement, que fait-on de la laïcité ?
Bon, c’est tout pour l’instant, mais, promis, d’autres ruades surviendront... C’est vraiment vrai qu’elles soulagent !
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 20:34
Gabrielle Cluzel, à propos des vedettes de la marche de dimanche dernier :
« En rang d’oignons derrière la banderole, on croyait voir la SEITA défilant contre le cancer du poumon ».
Rédigé par : Exilé | 14 novembre 2023 à 18:35
@ Axelle D | 14 novembre 2023 à 13:19
"Je propose "ceci" : J'ai besoin de mecs pas de poules mouillées !"
Oui, merci ! C'est tout à fait cela !
---------------------------------------------------------------
@ Serge HIREL 14 novembre 2023 à 12 h 24
"La traduction la plus élégante est « poules mouillées »... Elle est politiquement correcte. Mais il en est une autre... bon... qui vous vaudrait les foudres de la justice..."
Oui merci !
Je crois comprendre à quoi vous faites référence, il en fallait dans mon métier :)
"le président de la République est totalement libre de ses mouvements, de ses postures... et de ses humeurs."
C'était une manifestation qui se voulait citoyenne donc il était normal que tout citoyen soit libre de ses actes, ce n'était pas de notre gouvernance dont il s'agissait, c'était de nous, de ce que nous pensons, nous croyons, dans ce cadre je persiste : des membres du Conseil constitutionnel aurait dû être là car ils sont des citoyens comme les autres !
Les deux présidents avaient fait appel aux citoyens qu'ils représentent, pas aux gouvernants ni aux gouvernés, aux citoyens, nuance !
C'était le bon vieux garde-champêtre d'autrefois qui venait aviser les citoyens avec son tambour des dernières nouvelles. J'ai connu cela à Bagneux-les-Saumur dans les années 30 !
C'est de la République dont il s'agissait, au-delà de la Constitution. La Constitution change, l'important est que la République perdure !
De la même façon je persiste, E. Macron a bien fait de ne pas y aller, c'est lui qui serait devenu le sujet, pas les citoyens. Notre presse n'est pas autant dévastatrice que celles des USA et de GB mais ne traîne pas trop derrière !
Nous n'avons plus de journalistes, nous n'avons que des commentateurs qui les trois quarts du temps racontent des salades épouvantables. Ils cherchent la faute, pas le fait !
Si Macron était venu on l'aurait accusé de se prendre pour Jupiter ! Y voir qu'avec seulement 180 000 personnes pour le suivre cette manif était un désaveu de sa présidence !
Cette manifestation est là et pour l'honneur des citoyens, c'est tout ce qu'il fallait, rien de plus. Montrer qu'on n'a pas besoin d'un chef pour penser ! Le citoyen seul sait le faire, c'était cela la beauté de cette manifestation, unique en son genre, c'est une première autant que je sache !
La seule avec laquelle je puisse faire un parallèle est lorsqu'à l'été 1942 les citoyens de la France supposée libre de Pétain ont manifesté spontanément dans nos rues, drapeau en tête, chantant la Marseillaise quand les Allemands ont franchi la ligne de démarcation pour aller saisir ce qui restait de notre flotte à Toulon !
Pour une fois on a oublié tous les : "c'est défendu, c'est pas normal, c'est pas légal"... Le pékin français est venu dire qu'il croit en son pays et se moquer des articles 7 ou L.131.2.
Sortez de votre uniforme de fonctionnaire Serge (je crois savoir que vous ne l'êtes pas, mais tant pis) vous répondez en fonctionnaire, libérez-vous.
Elle était magnifique cette manifestation, c'était la France qui émergeait enfin de son bisounoursisme. Avec son calme légendaire. Qui nous a montré qui était républicain et qui ne l'était pas !
Même Zemmour a ainsi donné une leçon de patriotisme à Mélenchon ! Ce jour-là il n'y avait qu'un c*n en France !
Rédigé par : Claude Luçon | 14 novembre 2023 à 18:16
@ Achille | 14 novembre 2023 à 12:59
Des militants ?? Vous voulez dire un quarteron de boit-sans-soif, "des toque-manette" dit-on en gascon, ayant fait de la politique une profession aux frais de la princesse ou de la République. Le militant paie de sa personne sans aucune rétribution ou alors parfois c'est le salaire de la peur dans certaines occasions.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 novembre 2023 à 17:24
@ Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 16:15
« Votre cas, cette fois, est désespéré. Nul ne peut plus rien pour vous. »
Surtout, ne vous préoccupez pas de mon cas. Il est peut-être désespéré, mais comme disait Musset : "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux - Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".
Des sanglots je n'en ai pas vu beaucoup dans cette manifestation.
Que voulez-vous, quand je vois des personnalités hilares, fussent-elles présidentes de ceci ou de cela, se raconter des blagounettes dans une manifestation « pour la République et contre l’antisémitisme », j’ai tendance à penser qu’elles n’avaient pas vraiment pris la mesure de la gravité de cette marche. D’autant que tout cela s’est terminé à la buvette du Sénat, avec des mignardises et un bon chocolat chaud pour les dames et un Armagnac hors d’âge, cuvée spéciale du Sénat, pour les hommes. Si ce n’est pas une mascarade, ça y ressemble.
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2023 à 17:13
@ Achille | 14 novembre 2023 à 12:59
« ...mascarade populiste »
Votre cas, cette fois, est désespéré. Nul ne peut plus rien pour vous. Il, va falloir que vous restituiez votre carte « gold » de la Macronie... « Mascarade populiste »... Celle-là, personne ne l’avait encore osée...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 16:15
Amadouer l'égorgeur n'aurait-il donc qu'une fatalité, l'égorger, fermant à tout jamais les ouvertures du destin ?
L'examen de minuit
La pendule, sonnant minuit,
Ironiquement nous engage
À nous rappeler quel usage
Nous fîmes du jour qui s'enfuit :
- Aujourd'hui, date fatidique,
Vendredi, treize, nous avons,
Malgré tout ce que nous savons,
Mené le train d'un hérétique ;
Nous avons blasphémé Jésus,
Des Dieux le plus incontestable !
Comme un parasite à la table
De quelque monstrueux Crésus,
Nous avons, pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute ;
Contristé, servile bourreau
Le faible qu'à tort on méprise ;
Salué l'énorme Bêtise,
La Bêtise au front de taureau ;
Baisé la stupide Matière
Avec grande dévotion,
Et de la putréfaction
Béni la blafarde lumière ;
Enfin, nous avons, pour noyer
Le vertige dans le délire,
Nous, prêtre orgueilleux de la Lyre,
Dont la gloire est de déployer
L'ivresse des choses funèbres,
Bu sans soif et mangé sans faim !...
- Vite soufflons la lampe, afin
De nous cacher dans les ténèbres !
Charles Baudelaire, nous sommes en France après tout, où il est encore possible de dire la vérité.
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2023 à 15:06
Comme aurait dit Jean-Marie dans ses grands moments : écouteeez, cette manifestation a fait un four. Voilà !
À la lutte de façade contre l'antijudaïsme que représente cette marche, que dire de cette dinde de Pécresse qui se donne de la tronche de veuve éplorée, je préfère regarder des documentaires sur la culture juive.
Hier soir je me suis repassé Rabbi Jacob.
Rédigé par : Jérôme | 14 novembre 2023 à 14:14
@ Claude Luçon 17 nov 01:48
"I needed guys no sissies" (désolé je ne sais pas traduire cela)"
Je propose "ceci" : J'ai besoin de mecs pas de poules mouillées !
————————————————-
@ Serge HIREL 14 nov 12:24
"Mais il en est une autre... bon... qui vous vaudrait les foudres de la justice..."
Mais non il en est beaucoup d'autres : lopettes, lavettes, pédales, gonzesses etc. Dans le domaine du langage argotique ou vulgaire, l'imagination n'a pas de limite et la justice serait bien en peine de poursuivre ceux qui emploient ce genre de noms d'oiseaux à longueur de temps, à commencer dans l'armée, la police, le milieu sportif, le monde politique...
Rédigé par : Axelle D | 14 novembre 2023 à 13:19
@ Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 12:24
« Ah ! Parce que la brochette qui défilait en tête du cortège de dimanche, c’étaient de simples militants ? »
Absolument ! Pas de simples militants, certes, des militants de luxe, le gratin du petit monde feutré de la politique, mais des militants quand même, revendiquant chacun leur vision personnelle de la lutte contre l’antisémitisme et qui tenaient surtout à marquer de leur présence cette marche afin de pouvoir dire « J’y étais ! ».
Les uns ouvertement favorable à la solution expéditive de Netanyahou, les autres, plus ouverts à un processus de paix, et puis certains comme le RN carrément dans la récupération politique, l'oeil toujours rivé sur la prochaine élection.
Le président n'avait rien à faire dans cette mascarade populiste !
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2023 à 12:59
@ Achille | 14 novembre 2023 à 00:10
« L’’action d’un chef d’État se situe à un autre niveau que celle de militants... »
Ah ! Parce que la brochette qui défilait en tête du cortège de dimanche, c’étaient de simples militants ?
Votre commentaire du 13 novembre à 20 h 30 est tout aussi bancal... Et vous voici aujourd’hui qui relayez « Quotidien »... Pour le bien du « patron », mieux vaudrait que vous cessiez de défendre l’indéfendable. Même les députés LREM se posent des questions sur cette absence présidentielle (absence au propre et au figuré)...
--------------------------------------------------------------
@ Claude Luçon | 14 novembre 2023 à 01:48
« ‘sissies’ (désolé je ne sais pas traduire cela) »
La traduction la plus élégante est « poules mouillées »... Elle est politiquement correcte. Mais il en est une autre... bon... qui vous vaudrait les foudres de la justice...
--------------------------------------------------------------
@ Claude Luçon | 12 novembre 2023 à 18:21
« Plus que le Président, ce sont des membres du Conseil constitutionnel que nous aurions aimé voir entre les deux Présidents de nos deux Assemblées, là était leur place »
Article 7 de l’ordonnance n°59-1292 du 13 novembre 1959 :
« Un décret pris en conseil des ministres, sur proposition du Conseil constitutionnel, définit les obligations imposées aux membres du Conseil, afin de garantir l'indépendance et la dignité de leurs fonctions. Ces obligations doivent notamment comprendre l'interdiction pour les membres du Conseil constitutionnel, pendant la durée de leurs fonctions, de prendre aucune position publique sur les questions ayant fait ou susceptibles de faire l'objet de décisions de la part du Conseil, ou de consulter sur les mêmes questions. »
Idem pour les conseillers d’Etat (art. L131-2 du code de justice administrative).
En revanche, le président de la République est totalement libre de ses mouvements, de ses postures... et de ses humeurs.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2023 à 12:24
@ sylvain
Une troisième adresse à vous, vous avez le choix ici du rôle dans la distribution, l'araignée, la vipère, les loups ou les sorcières, les vieillards lubriques ou les noirs filous, à moins que peut-être enfin vous préfériez le bon chrétien, solidaire du condamné.
Mais sachez que de toute façon vous serez associé, mort ou vivant, à l'expression de la vérité, vous invitant à tout jamais de ne jamais oublier malgré les tentations manipulées, que vous avez possibilité d'encore être français :
Sépulture
Si par une nuit lourde et sombre
Un bon chrétien, par charité,
Derrière quelque vieux décombre
Enterre votre corps vanté,
À l’heure où les chastes étoiles
Ferment leurs yeux appesantis,
L’araignée y fera ses toiles,
Et la vipère ses petits ;
Vous entendrez toute l’année
Sur votre tête condamnée
Les cris lamentables des loups
Et des sorcières faméliques,
Les ébats des vieillards lubriques
Et les complots des noirs filous.
Charles Baudelaire
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2023 à 11:58
Nous en sommes arrivés à un point tel que je me demande en fait si « la quotidienneté médiatique et politique » et son lot d'insupportable n'en finissent pas, par habitude et par usure, plutôt que de susciter la tentation de ruer dans les brancards de céder au contraire à la lassitude et d'inciter à baisser les bras.
Le risque n'est-il pas grand que, face au constat trop souvent effectué de l'inanité des efforts consentis, ceux qui ruent dans les brancards finalement se fatiguent et se découragent ? Il est indispensable certes de maintenir en permanence la flamme allumée mais les éléments contraires ne manquent pas hélas qui mettent tout en œuvre pour l'éteindre.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 novembre 2023 à 11:45
@ Aliocha
"Il faudrait donc oublier que depuis 1967, le conflit ne s'est jamais réglé et que la politique désastreuse de l'actuel gouvernement israélien n'a pas su garantir la sécurité de ses concitoyens "
C'est drôle, j'ai l'impression de vous avoir déjà lu tenir exactement le même discours. Et de vous avoir demandé ensuite que peut-on dire de la France, frappée par le terrorisme islamiste depuis au moins trois décennies. En quoi le fait qu'un ennemi déclaré soit persistant et que, ainsi, parfois, il parvienne à nous meurtrir devrait-il imposer un changement de stratégie ? En devient-il moins ennemi déclaré ? Peut-on amadouer un égorgeur ?
-------------------------------------------------------------------
@ Achille
"Non mais vous le faites exprès ou bien vous êtes un peu fatigué ce soir ?"
Mais si. L'argumentaire que vous proposez est bien celui de LFI : ne pas se rendre à cette manifestation en condamnation d'Israël.
"Oui, l’action d’un chef d’État se situe à un autre niveau que celle de militants qui défilent avec une pancarte dans la rue. [...] Si vous ne pouvez pas comprendre cela, c'est plutôt désespérant !"
Cette manifestation n'était pas pensée comme un acte de militantisme. J'imagine qu'on ne vous comptera pas non plus pour une énième manifestation à l'occasion de la prochaine attaque terroriste islamiste meurtrière en France.
Rédigé par : Marcel P | 14 novembre 2023 à 11:41
Il n'y a pas à se morfondre. Le dénominateur commun entre le RN et Reconquête (mais de quoi ?) ce sera von der Leyen, ou pire. Souvenez-vous du prédécesseur d'Ursula, ce bon vieux Juncker, confit dans l'alcool, mais lui au moins, il nous fichait la paix, tout en nous la prodiguant, de surcroît. Depuis, les choses ont changé et pas qu'en bien. J'avertis chaleureusement ceux et celles qui seraient si mal inspirés de placer une once d'espoir d'amélioration par les bonnes grâces éventuelles d'une Le Pen ou d'un Zemmour, de se préparer à des désillusions ravageuses. Car pour redresser le « bazar », il faut plus que des marcheurs occasionnels, privés de la moindre souveraineté, préférant suffoquer d'émotions de circonstance, dont nul ne peut évidemment en garantir la sincérité, plutôt que l'opportunisme. Ceux-là, ils auront été prévenus !
Rédigé par : GERARD R. | 14 novembre 2023 à 11:31
@ Claude Luçon
« Moi je parie sur Elisabeth Borne , une X qui n'a pas trahi en allant se compromettre à l'ENA ! »
Diantre, fichtre, sapristi, palsambleu, godverdam !
Par contre, à l’AN lors d'une réponse au RN, en piétinant le cercueil de Lola, préférant sanctionner très X-ement et très lâchement le député RN Fournas pour sa très belle répartie « qu’ils retournent en Afrique ! », elle nous a donné la preuve en direct et en images qu’elle est bien compromise avec cette macronie immigrationniste criminelle esclavagiste importatrice de migrants musulmans islamistes antisémites aux records impressionnants de crimes sur tout notre territoire, un chaos indescriptible.
Compromission avec les islamistes, les islamogauchistes antisémites, X et ENA sont des bases de formation de compromis collabos traîtres à la (Allah) France, pas besoin de faire « Chiasses Pot » pour le comprendre.
Zemmour et Le Pen ont échappé à ces deux nids gauchistes sectaires pour leur plus grand bonheur et le nôtre aussi.
Zemmour, 7 %, c'est la proportion naturelle de gens intelligents au-dessus du lot des 93 % de crétins écervelés compromis à leurs gourous LREM PS PCF NUPES EELV LFI.
Le Pen : des millions de citoyens qui voient clair et refusent de courber l’échine devant ces anti-RN compromis à l’islamogauchisme antisémite.
Rédigé par : sylvain | 14 novembre 2023 à 11:05
Tant que vous accepterez qu'ils vous prennent pour des cou*llons rien ne changera.
Le drame c'est que vous ne vous en apercevez même pas.
Rédigé par : Ugo | 14 novembre 2023 à 10:54
100 000 personnes à la grande marche contre l’antisémitisme à Paris, quelques milliers dans les grandes villes.
S’il l’on en croit certains médias, cette marche était majoritairement composée de personnes âgées, blanches de peau. Pas vraiment de quoi pavoiser.
Les personnalités au premier plan de la manif (ceux qui tenaient la banderole « pour la République et contre l’antisémitisme » étaient même plutôt d’humeur joyeuse, malgré la gravité que réclamait cette marche. Certains ont même échangé des petites blagues .
Je cite :
- Nicolas Sarkozy : « Il ne pleut pas aujourd’hui. »
- Yaël Braun-Pivet : « Malgré la présence du président Hollande… »
- François Hollande : « Oui ! Exceptionnellement. C’est un jour de grâce. »
Après tout l’important était d’être sur la photo pour la postérité…
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2023 à 10:52
Les illusions mondaines ont la vie dure et, sous les quolibets des plateaux médiatiques, Macron est bien seul à mesurer le danger des guerres civiles qui couvent en Occident, quand le conflit sans fin mobilise des opinions radicalisées, là contre les juifs ou ici contre les musulmans.
Il faudrait donc oublier que depuis 1967, le conflit ne s'est jamais réglé et que la politique désastreuse de l'actuel gouvernement israélien n'a pas su garantir la sécurité de ses concitoyens avec les conséquences horrifiques qu'on observe, et qu'il continue, non pas à détruire le Hamas, la belle affaire, mais à renforcer le ressentiment iranien donc le danger où la société israélienne a choisi démocratiquement de s'enliser en une défense légitime, mais qui ne saura produire que les générations suivantes de terroristes.
Peut-être est-il temps d'accéder aux intelligences de la paix qui ne se satisfont pas des vieilles idéologies de tous les extrêmes, et voient entre Invalides et Panthéon s'associer à un sursaut nécessaire mais insuffisant, ceux qui n'ont d'autre projet que de casser du musulman en ce qui ne sera qu'une mauvaise défense contre l'islamisme, car il le renforcera au lieu de le détruire.
Macron saura-t-il faire entendre le nécessaire équilibre de jugement qu'il exprime, qu'il est temps de nous-mêmes nous éduquer à ne plus être contaminés par la violence qui aveugle et se laisse piéger par les provocations terroristes, pour établir la justice, avec en même temps tous les moyens s'il le faut de la force alors légitimée au service de la paix ?
Nous serions alors à la hauteur de l'héritage gaullien qui savait dire à Israël qu'il se trompait, que la grande idée France n'en était plus à la domination et à vouloir l'obtenir, mais d'aider à la coopération internationale, et reconnaîtrions que le président qu'on aime tant dénigrer pour continuer à vouloir dominer, est à la hauteur du message universel d’un pays qui s’est déjà fourvoyé aux illusions dominatrices qui ont failli le lui faire perdre avec son honneur, et n'a dû qu’à un homme d’avoir su transmuter cette défaite cuisante en message d’espérance.
Nous soutiendrions alors, non plus un fantasme de puissance perdue à tout jamais aux chemins des tragédies du passé, mais la voie difficile et ardue qui dessine la paix de notre réalité, seule issue d'un futur viable enfin envisagé courageusement par celui qui deux fois fut élu pour formuler cet équilibre entre foi et raison, qui n'est autre que le destin universel de la France.
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2023 à 09:50
Que vois-je de bon matin ? Deux blogueurs qui m'interpellent, ciel !
Dites donc, vous aviez signé une charte entre vous qui stipulait que vous ne deviez plus me répondre : « Le mieux c'est de ne plus lui répondre, na ! » kikiladi je cépluki.
Vous l’avez transgressée cette charte, j’étais tranquille j’étais peinard et voilà que deux trublions viennent salir mes plates-bandes.
Sachez que les messages que j'écris ici s'adressent à mes nombreux fans seulement, d'extrême droite bien entendu, une vraie pure et dure, j’ai souvent les félicitations de mon jury ; les vôtres trop mielleux trop fayots trop collabos ne m’intéressent pas et font plutôt doucement rigoler mes potes qui éprouvent de la compassion et de la pitié de vous voir aussi niais naïfs bisounours.
Vous avez fait trop de grandes Nétudes, vos neurones sont en voie de décalcification.
Bon allez je me relance : je souhaite à la (Allah) France un gouvernement d'extrême droite, un vrai, avec des mecs qui « en ont » ; celui de Macronibus qui ne dirige rien du tout était bon du temps des yéyés et des hippies, époque où on n'était pas encore envahi par des hordes et meutes arabo-africaines antisémites qui ont créé un climat de peur, d'insécurité et ont établi un record de crimes jamais égalé dans notre histoire.
Vous avez voté pour ce désastre et chaos macronien, prouvé chiffré, je compatis à vos détresses.
Nous avons des élus poules mouillées qui s‘égosillent contre un RN et un Zemmour, trop mous à mon goût mais faute de grives… je vote pour eux quand même, la macronerie et ses sbires allés Nupes ont trop de sang de citoyens innocents sur les mains (Lola et des milliers d'autres) ; le RN et Zemmour ont les mains propres.
Plus facile et moins risqué de désigner à la (Allah) vindicte populaire ces « fachos racistes nazis RN Zemmour etc. » que de se dresser contre les vrais ennemis barbares sanguinaires musulmans islamistes qui ont plus de sang sur les mains que l’armée d'Israël qui pilonne à raison les criminels terroristes palestiniens du Hamas ; les bébés ont bon dos !
De la guerre en dentelle nous sommes passés à la guerre en couches-culottes et tétines ; comme le dit si bien notre pagnolesque Zéribi : « les bébééééé.éés, vous y penséééé ? célébébééééé.és, faut ciblééééééé.éé ! »
Au fait, pendant que j'y pense (de brebis fôôôcie), le RN a toujours été accusé par la gauchisserie de jeter des arabes dans la Seine dès qu'ils défilent, combien en a-t-on repêchés ce week-end ?
Rédigé par : sylvain | 14 novembre 2023 à 09:40