Contre les lâchetés ordinaires...
Je pourrais ajouter : contre les complaisances peureuses, contre les rires complices, contre les silences approbateurs, contre les aveuglements volontaires, contre les indifférences coupables...
Je ne songe pas qu'à Gérard Depardieu mais celui-ci, qui a été un immense acteur, une personnalité longtemps débridée, fulgurante et admise malgré ses excès, est depuis quelques mois quasiment rejeté par tous. Sur le plan artistique on n'en veut plus et je crois savoir que sa santé n'est pas bonne. C'est à cause de lui, de ce passage brutal d'une véritable admiration à un opprobre quasiment général, que je me suis interrogé sur ce poison français des lâchetés ordinaires.
En témoin attentif de ce qui se passe dorénavant à son encontre à proportion de l'adulation qu'il avait suscitée, je ne peux que dénoncer, au-delà de toutes les vulgarités, attitudes et transgressions qui lui sont imputées, le milieu du cinéma, l'univers artistique et médiatique qui les a permises, validées, voire encouragées. Je rejoins totalement l'actrice Anouk Grinberg sur ce plan (France Inter).
Il est trop facile de ne s'en prendre qu'à lui quand il a été porté, observé et conforté par tout un système qui pourrait être résumé de la manière suivante : ce qui rapporte et a du succès doit être laissé tranquille. On ferme les yeux, on retient les critiques, on fait semblant de n'être au courant de rien pour ne pas entraver, par d'inutiles récriminations, la gloire qui est rentable, l'ampleur commerciale qui est profitable.
Ou faut-il admettre, comme ressort fondamental de cette abstention, l'admiration que le comédien inspirait à beaucoup avec de l'indulgence pour les dérives de "l'ogre", rançon de son exceptionnel talent ?
Il y a là un dysfonctionnement grave du regard national. Il a été constaté en plusieurs circonstances au sujet de destinées au faîte puis stigmatisées, abandonnées. Je ne sais pas ce que mon ami Patrick Poivre d'Arvor va développer comme argumentation en défense quand son procès surviendra mais ce qui est sûr est qu'on n'échappera pas à la mise en cause de la responsabilité de la chaîne dont il était le fleuron emblématique et de tous ceux qui, en position au moins de s'étonner, de questionner, sont restés murés dans un prudent quant-à-soi.
J'ai l'impression que pour la vie politique, sociale et culturelle, plutôt que de se livrer à un contrôle vigilant, à une appréhension lucide de l'ensemble des comportements dont chacun peut être, à son niveau et à sa place, l'observateur, on préfère éluder, s'abstenir. Sans doute pour ne pas encourir le reproche de favoriser une société de l'inquisition, du soupçon ?
La conséquence en est que pour son information, le citoyen est confronté à des embardées du jour à la nuit, d'une médiatisation indécente à force de surabondance à un étouffement tardif. Rien pour le juste milieu, pour les courages tout simples d'une humanité capable de s'opposer au pire, de résister à l'indignité, de se tenir prête à dénoncer quand il faut, à louer s'il y a mérite, à se taire si l'intimité est concernée. Rien qui vienne jamais nuancer, atténuer l'hypertrophie de l'origine, de sorte que la curée finale suscite une sorte d'apitoiement, sentiment qui n'existerait pas si un Depardieu ou d'autres avaient fait l'objet, tout au long, d'une attention qui ne soit pas gangrenée par le sens unique de l'idolâtrie.
Qu'on ne m'imagine pas indulgent à l'égard des délits ou des crimes que la malfaisance personnelle libère mais je suis tellement obsédé par l'échelle des responsabilités qu'il me semblerait injuste de ne m'attacher qu'aux auteurs sans cibler la multitude des Ponce Pilate d'hier et d'aujourd'hui.
Ma dénonciation des lâchetés ordinaires est d'abord une interpellation que je m'adresse à moi-même : le courage est une vertu que je porte aux nues et il n'est pas de jour où je ne me scrute pour déterminer ce que j'aurais accompli en telle ou telle occasion où un autre a été exemplaire.
Autant j'ai tendance à estimer que confrontée à de l'exceptionnel, une nature est appelée à se sublimer, autant dans la quotidienneté la plus plate, quand nous ne sommes pas directement concernés, le courage banal est une denrée rare.
Il y a au moins deux personnalités (Francis Veber et Fabien Onteniente) qui ont su, quand il était temps, dire à Gérard Depardieu son fait et il a obtempéré en se tenant correctement lors du tournage.
J'aurais aimé être la troisième.
@ Lodi | 03 janvier 2024 à 06:38
Arrêtez de parler à ma place, de me prêter des intentions, des idées ou des raisonnements qui ne sont en fait que la projection de vos propres impressions et préjugés.
C'est exaspérant, voire insultant et je ne vous répondrai plus.
Rédigé par : Axelle D | 03 janvier 2024 à 11:06
@ Axelle D
"Ce qui est sûr, c'est qu'il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l'ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel." (Lodi)
"Merci pour cette lapalissade ; ça tout le monde en est convaincu." (Axelle D)
Ce n'est pas mon impression, mais étant donné que les gens sont ce qu'ils sont, l'essentiel est que ce soit dit sans contradiction de sorte de fournir une base consensuelle à l'avenir.
Comme je l'ai déjà dit, les supputations sur Depardieu, sans être interdites vu que la liberté d'expression prime, ne sont pas importantes, étant donné que nous ne sommes pas les enquêteurs chargés par la Justice de savoir ce qu'il en est non plus que quelque jury.
Le point d'équilibre entre certitude indue sur la culpabilité et circulez y a rien à voir est difficile à trouver.
Espérons que je l'ai atteint, en tout cas, je sais qu'il faut se garder tant des lynchages que du silence qui font tous deux des victimes.
"Pas vraiment le profil d'un violeur, mais si toutefois je me trompais je ne manquerais pas de faire amende honorable..."
Vous vous avancez beaucoup plus que moi, qui ne saurais dire si Depardieu est innocent ou coupable, eh bien, espérons que vous fassiez amende honorable, quand on croit savoir alors qu'on ne fait que supposer, c'est un risque à courir.
Mais je crois plus important encore de reconnaître que le viol commis par un proche est pire que par un inconnu.
À la violence s'ajoute la trahison.
Autre chose, en minorant la violence entre proches, vous allez dans le sens de toutes les institutions prétendant "laver le linge sale en famille" et qui laissent les abuseurs impunis, donc les victimes dans la boue où le criminel les a piétinées.
En reconnaissant plus tôt que la loi est la même pour tous au lieu de ne songer qu'à défendre un Depardieu forcément innocent, vous êtes déjà plus crédible qu'au début.
Comme il n'y a pas que la loi, mais aussi la loyauté et la trahison qui est son envers, dans la vie, si vous reconnaissiez qu'un viol ou d'ailleurs quoi que ce soit commis par un proche est pire que par l'inconnu du Nord-Express car à la violence s'ajoute la trahison, vous seriez encore plus crédible. Rappelons le sort de victimes non seulement piétinées mais ceux qui auraient dû au contraire les protéger !
Vous vous révéleriez, de plus, davantage en cohérence avec vous-même, qui défendez volontiers des personnes dont vous vous sentez proches.
Rédigé par : Lodi | 03 janvier 2024 à 06:38
@ Lodi
"Ce qui est sûr, c'est qu'il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l'ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel."
Merci pour cette lapalissade ; ça tout le monde en est convaincu.
Or ce ne sont que de belles résolutions que vous êtes le premier à ne pas appliquer vu votre parti pris doublé de mauvaise foi, dès lors que vous vous obstinez à me prêter un point de vue tendancieux qui n'est pas le mien et se trouve même être à l'opposé.
Ce qui est certain c'est que le tribunal médiatique n'a ni autorité, ni qualité, ni légitimité pour priver un homme, quelle que soit sa notoriété, de la présomption d'innocence en le jetant en pâture à la vindicte sans jugement.
Ce qu'apparemment vous avez du mal à comprendre !
De toute évidence, nous n'avons pas les mêmes conceptions de la loi en général et du droit en particulier et il me semble que dans l'affaire Depardieu*, ce sont essentiellement des gens avec votre raisonnement qui oublient certaines règles élémentaires afin de hurler avec la meute sans discernement.
Taïaut taïaut ! C'est Gégé répondit l'écho !
*Personnellement Depardieu n'est pas mon acteur préféré bien que je lui reconnaisse beaucoup de talent. Quant à l'image publique de l'homme, son franc-parler, son langage cru et sa vulgarité, panachés parfois de belles formules étonnamment tendres et pudiques, de trouvailles poétiques et spirituelles, je les avais remarqués de longue date... Comme si avec des phrases choc et une apparente rugosité, il voulait dissimuler sa nature profonde, des souffrances enfouies et une sensibilité à fleur de peau !
Pas vraiment le profil d'un violeur, mais si toutefois je me trompais je ne manquerais pas de faire amende honorable...
Rédigé par : Axelle D | 02 janvier 2024 à 21:47
@ Achille | 02 janvier 2024 à 07:35
"des intermittents du spectacle dont le rôle se limite à jouer les hallebardiers quelques mois par an, le reste du temps ils vivent des allocations de l’assurance chômage."
Euh, excusez-moi de vous demander pardon et toussa.
Vous avez oublié une précision de taille : le régime chômage des intermittents du spectacle est extravagant, exorbitant du droit commun et se finance sur le dos des assurés lambdas. Ce privilège de caste les persuade d'être d'une essence supérieure et leur autorise les divagations les plus farfelues.
Rédigé par : revnonausujai | 02 janvier 2024 à 15:29
8000 signatures en 48 heures dans une contre-tribune, selon un article du Parisien.
Je n’imaginais pas que la France pouvait se vanter d’avoir autant d’artistes. Il est vrai que certains sont surtout des intermittents du spectacle dont le rôle se limite à jouer les hallebardiers quelques mois par an, le reste du temps ils vivent des allocations de l’assurance chômage.
Certes parmi ces 8 000 signataires figurent quelques noms connus qui ne manquent jamais de se manifester pour soutenir les causes humanitaires, ce qui ne les empêche pas de se retrouver dans les palaces et restaurant huppés lors du festival de Cannes et autres cérémonies de ce genre où il peuvent cultiver tout à loisir leur entre-soi.
Et puis il y a ceux qui ont signé la tribune d’origine, une cinquantaine environ. Des vrais artistes dont le nom est bien connu du grand public, comme Jacques Weber qui soudain nous fait un gros rétropédalage, se couvrant la tête de cendres, allant même jusqu’à dire que "sa signature était un autre viol".
Pourquoi a-t-il changé d’avis ? par compassion pour le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, nous dit-il.
Ben oui, dans un moment d’égarement, il les avait oubliées, dites donc !
Je crois que la raison est plus prosaïque. En fait après avoir signé cette tribune, notre brave Jacques Weber s’est tout simplement aperçu qu’il s'était marginalisé par rapport au monde du spectacle. Ce monde qui depuis toujours se doit d’être de la gauche humaniste et compassionnelle.
Alors il est vite rentré dans le rang. Pour la peine il aura juste une petite remontrance dans Mediapart ou Libération, mais attention à ne pas s’égarer à nouveau ! :)
Rédigé par : Achille | 02 janvier 2024 à 07:35
@ Axelle D
"Et moi je rétorque qu'il m'étonnerait que les racailles qui agissent comme vous semblez l'approuver, en refusant d'obtempérer et fonçant sur des policiers ou des gendarmes en mission de service d'ordre, soient animés par les "nobles" intentions que vous leur prêtez..."
Ce n'est pas parce que les gens sont incapables d'expliciter certains de leurs mobiles qu'ils n'existent pas.
Si on est dans une société où la loi devient une variable d'ajustement du privilège, comme il me semble que cela en prend le chemin en France, du haut en bas de la hiérarchie sociale, cela ne peut avoir que des conséquences.
Plus les discours normatifs sont portés par des gens en légitimant des privilèges et/ou masquant des abus, plus ils seront discrédités, donc les normes, et in fine, les comportements de chacun s'en ressentiront, imitant les mauvais comportements des sommets et des voisins.
"De même que l'on ne puisse partager un raisonnement faussé tendant à cautionner et absoudre comme vous le faites insidieusement des actes crapuleux et criminels, d'où qu'ils viennent !"
Mon raisonnement faussé ? Soit la loi est réelle, soit un simulacre. C'est ceux qui croient pouvoir faire passer des privilèges en passager clandestin de la loi qui ont un raisonnement faussé et une conduite insidieuse.
Souvent par inconscience, les gens ne savent pas ce qu'ils font, le paradis leur est assuré, pour moi, ce sera plus dur ! Enfin, comme si j'agissais là pour la récompense ou par croyance...
Bref, je n'ai rien d'insidieux du tout : je dis carrément que dans une société où il y a trop de politiques corrompus, et ou le Président intervient pour Depardieu en se départant de son rôle de gardien des institutions, il faut se lever de bonne heure pour demander au bas de la pyramide sociale une conduite exemplaire.
Sauf si on passe de noblesse oblige à serf oblige ? C'est nouveau, ça vient de sortir.
En fait, le citoyen, savoir le national, étant tout de même dépositaire d'une part de souveraineté, je demande à tous, en commençant par les plus puissants... quoi ? un effort avant qu'il ne soit trop tard : d'un côté nous avons l'exemple des démocraties l'étant depuis longtemps et de façon continue et des très peu corrompus à imiter, Anglo-Saxons et Nordiques, de l'autre, la perceptive de retomber dans la privilège, qui ne peut qu'inciter chacun à se détourner de la loi commune, devenue simulacre et poubelle pour perdants.
Je ne fais que mettre le choix sous les yeux.
Ce qui est sûr, c'est qu'il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l'ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel.
Rédigé par : Lodi | 02 janvier 2024 à 06:59
@ Lodi, 31 déc 15:44
"Moi je dis qu'il ne faut pas s'étonner que bien des gens n’obtempèrent pas face aux forces de l'ordre quand ils voient que d'autres ont des protections "artistiques "voire présidentielles."
Et moi je rétorque qu'il m'étonnerait que les racailles qui agissent comme vous semblez l'approuver, en refusant d'obtempérer et fonçant sur des policiers ou des gendarmes en mission de service d'ordre, soient animés par les "nobles" intentions que vous leur prêtez...
De même que l'on ne puisse partager un raisonnement faussé tendant à cautionner et absoudre comme vous le faites insidieusement des actes crapuleux et criminels, d'où qu'ils viennent !
Rédigé par : Axelle D | 01 janvier 2024 à 21:33
Cette histoire avec Depardieu commence sérieusement à m'énerver !
Il est notoire qu'il est un grossier personnage, sans doute aussi dégoûtant que Pantagruel et Gargantua.
Depardieu est en effet un personnage rabelaisien qui décrit un univers masculin, un univers où la femme existe pour le plaisir de l'homme qui la renvoie aussitôt qu'elle l'a satisfait.
À ceci prêt que les femmes qui ont partagé sa vie ne mentionnent pas ces caractéristiques !!
Comme dans l'affaire Strauss-Kahn où les caciques du PS (niveau local et national) étaient parfaitement au courant de ses turpitudes, le milieu du cinéma connaissait parfaitement celles de Depardieu.
Tout le monde fermait les yeux et les oreilles, mais puisqu'il rapportait des recettes permettant au monde de l'intermittence de vivre plutôt correctement, ses insanités ont pu prospérer.
Ça ressemble donc au bal des hypocrites, mais on peut être inquiet lorsque des harpies de plateau disent que les procureurs ne font pas leur travail.
Serait-ce que la justice est complice des harceleurs ou des violeurs ?
Encore une fois, ce n'est pas aux médias de constituer un tribunal excluant d'emblée l'instruction nécessaire à tout procès !
Rédigé par : caroff | 31 décembre 2023 à 15:47
@ Axelle D
"Je vois que vous condamnez ceux qui se conformant à une élémentaire justice refusent de se joindre à la meute boulimique pour lyncher une personne ayant droit comme tout un chacun, quels que soient son rang et sa notoriété ou célébrité, à la présomption d'innocence."
Je condamne à divers degrés :
- ceux qui disent que si tel ou tel a du talent et en tout cas de la notoriété - Polanski, Depardieu et autres - ils peuvent abuser des autres.
- ceux qui abusent de leur notoriété pour le mal, harceler les gens, ou le pire, les violer.
Je ne prétends pas juger à la place de la Justice, simplement rappeler les principes.
Je trouve assez incroyable que bien des gens s'improvisent juges pour ou contre Depardieu, soit dit en passant, je dis s'il a fait ceci - harceler - ou pire violer, c'est mal.
À la Justice de juger.
Ce n'est pas lyncher de dire que s'il est coupable, il ne doit pas être épargné au motif que célèbre.
Ou encore, mentionner que s'il n'a fait que "harceler des gens", il ne doit pas être critiqué au motif que d'autres violent.
Moi, je ne fais pas juge ou journaliste ou parieur, je rappelle les principes et la casuistique, ce n'est pas du luxe.
Visiblement.
Vu ce que je lis et entends.
Incroyable...
Scandaleux.
En passant, il n'y a pas de bon viol, mais pour moi, le pire est celui d'un proche, savoir un traître.
Donc bien sûr le pire est celui des parents sur enfants, puis des conjoints entre eux, mais violer des gens de son équipe car fascinés, les pauvres, relève aussi de la trahison. Ils croient avoir un protecteur, ils ont un destructeur... Comme tant de gens dans tant de domaines : laisser voir qu'on a besoin d'aide déclenche le pire. Sur son lit de mort, je conseille de dire qu'on ne fait que la grasse matinée.
La trahison est vraiment la dernière des bassesses... Un peu moins grave, il y a les lâchetés ordinaires...
C'était, à la base, le propos de notre hôte.
Et aussi ce que je rappelais sans parler d'autres choses encore, comme par exemple, de ne pas rejouer l'affaire Polanski, si Depardieu est coupable, il faut qu'il soit condamné, et contrairement à l'autre, châtié.
D'abord pour le principe, ensuite contre la récidive, et enfin, pour l'exemple...
Moi je dis qu'il ne faut pas s'étonner que bien des gens n’obtempèrent pas face aux forces de l'ordre quand ils voient que d'autres ont des protections "artistiques "voire présidentielles.
On peut être protégé préventivement contre les enquêtes de la Justice par les médias ? Vu que la Justice ne peut pas ne pas être pliée par de telles influences.
On peut fuir une décision ?
D'accord... Pourquoi tous ne fuiraient pas les policiers en amont, en refusant de s'arrêter ?
Soit on est dans un système où il y a une loi égale pour tous, pas de protecteur en plus des avocats.
Soit non.
Dans ce dernier cas, les non protégés ne peuvent se mettre à égalité avec les protégés qu'en se soustrayant à la loi par la fuite préventive.
Si vous n'êtes pas le plus fort, il faut être le plus prudent, le plus rusé et insaisissable.
Si la tricherie est impunie, il y a une règle décorative, et une véritable : la force et la ruse.
Soit la justice et le droit, soit la violence et la force.
On ne peut pas appeler au privilège pour son favori et s'étonner que les autres s'en emparent avec, évidemment, une force proportionnée à l'impatience d'avoir dû se servir après les autres.
Ne pas rendre le monde pire qu'il n'est demande une prudence absolue où principe et casuistiques se mêlent et non tout ce qui peut les favoriser.
Après, il est trop tard.
Rédigé par : Lodi | 31 décembre 2023 à 15:44
@ duvent | 31 décembre 2023 à 13:23
À part avoir suggéré que seuls des dégénérés pouvaient vous trouver du talent, je ne vois pas en quoi je vous aurais insultée. Y a-t-il vraiment besoin de le faire, d'ailleurs ? Vous vous insultez toute seule, avec vos commentaires qui ne peuvent être produits que par un cerveau malade. De fait, je ne vais tout de même pas perdre du temps à tenter de vous faire comprendre quoi que ce soit. Il est toutefois intéressant de constater que vos admirateurs (qui ne comprennent pas toujours vos propos...) sont aussi, avec vous-même, les défenseurs du plus gros porc français, Gérard Depardieu. Quelle coïncidence !
P.-S.: je ne suis ni la femme, ni le père, de Robert Marchenoir. Quelle stupide idée. En revanche, je suis, oui, un admirateur de Robert Marchenoir. Et je n'en ai aucune honte, bien au contraire. Et je suis certain de ne pas être le seul. Jalouse, va !
Rédigé par : Herman Kerhost | 31 décembre 2023 à 15:41
@ Lodi | 31 décembre 2023 à 08:25
Je vois que vous condamnez ceux qui se conformant à une élémentaire justice refusent de se joindre à la meute boulimique pour lyncher une personne ayant droit comme tout un chacun, quels que soient son rang et sa notoriété ou célébrité, à la présomption d'innocence.
Je vous signale par ailleurs que ce qui est surtout reproché à Depardieu, monté en épingle et rabâché jusqu'à la surdose par les médias sont les propos grivois et grossiers de cet acteur dont les habitudes langagières étaient pourtant connues de longue date. Et si l'on devait juger tous les hommes (ou femmes d'ailleurs) en raison de propos licencieux qu'ils ont pu tenir, ça ferait du monde.
Quant à mettre le viol qui est un crime odieux sur le même plan qu'un abus de langage ou faire croire qu'un enfant de neuf ans aurait pu commettre ce genre d'acte, là on est carrément en plein délire.
Il serait donc grand temps de mettre un terme à cette police de la pensée et de la parole entretenue par des hordes de mauvais esprits qui feraient mieux de commencer par balayer devant leur porte, plutôt que de passer leur temps à propager des rumeurs ne faisant souvent que projeter leurs fantasmes, voire leurs propres mauvaises actions sur autrui !
À méditer en se souvenant que les violeurs ne sont pas "automatiquement" ceux qui ont juste une grande gueule et parlent sans retenue comme GD, mais à l'inverse des pervers sachant parfaitement cacher leur jeu, des individus retors auxquels on donnerait le Bon Dieu sans confession, de ceux qui passent leur temps à faire sans vergogne la leçon à leur entourage, et jusque sur les réseaux sociaux, distribuant homélies, discours tendancieux, accusations et calomnies doucereuses avec une constance, un acharnement et une hargne qui ne connaît pas de limites.
Et les moutons de les suivre en bêlant : béé béé...
Sans songer une minute aux conséquences terribles de leurs actes sur la personne clouée au pilori et jetée à la vindicte s'il s'avérait qu'elle soit mise hors de cause après jugement. Sans compter les retentissements sur sa famille et les dommages collatéraux s'agissant d'un personnage public.
https://youtu.be/9eWxAC3-gWQ?si=6w_MaRH412NDDPgn
Rédigé par : Axelle D | 31 décembre 2023 à 14:02
@ Herman Kerhost | 30 décembre 2023 à 22:02 (@ duvent | 30 décembre 2023 à 18:00)
« Bla bla bla...
Il y a bien deux ou trois dégénérés, ici, qui vous trouvent du talent. Est-ce pour eux que vous écrivez ? »
Ben, ché pas trop …
Apparemment, vous, qui n'avez aucun de talent, ni deux ou trois dégénérés qui vous en trouvent, vous écrivez pour moi...
Comme je suis bonne et généreuse, je vais vous accorder une sorte d'égard, celui qui est dû à tous les être animés dont vous êtes et que je trouve non seulement inutiles et vains mais aussi nuisibles et malfaisants.
Cependant, je ne vous permets pas de m'insulter sans rime ni raison, sauf si vous êtes le père de Marchenoir ou sa femme.
Joyeux réveillon tout en aigreur et ressentiments, que l'année nouvelle vous épargne vous et ceux qui vous sont chers (et en premier lieu votre maître Marchenoir) !
Heureuse année à vous M. Bilger et tous les vôtres !
Rédigé par : duvent | 31 décembre 2023 à 13:23
Il me semble qu'il y a bien des points communs entre l'affaire Polanski et l'affaire Depardieu, bien des différences aussi.
Points commun, elles divisent, certains proclamant que le talent ou la célébrité doivent donner l'impunité, d'autres que l'exemplarité des gens connus doit être, à défaut de ne pas transgresser, de ce qu'on les punisse sans leur accorder de privilège.
Je me rattache d'ailleurs à ce dernier avis dans tous les cas, soit dit en passant.
Et sinon...
Polanski était jugé coupable mais avait échappé à la geôle qui aurait dû se refermer sur lui.
Depardieu n'a pas été jugé, mais aurait, paraît-il, nui a bien davantage de gens, ce qui est bien naturel. Quand on n'est jamais gêné, ne fût-ce que par l'ombre des poursuivants, on n'a aucune raison de se retenir.
Supériorité des Américains sur nous !
Ils ne l'ont pas attrapé, leur délinquant, mais alors que tant de gens se moquent bassement d'eux pour leur échec, ils essaient du moins, peuple où la loi n'est pas un vain mot.
Tandis qu'en France... Le Président, ci-devant gardien des institutions, n'a rien de mieux à faire que de défendre un Depardieu, non de rester dans le silence car il aurait le char de l'Etat à mener, ou du moins à rappeler que force doit rester à la loi, que la Justice doit faire son travail, qu'on peut reconnaître qu'un acteur a du talent sans lui accorder un droit de harcèlement voire viol sur tout ce qui passe à sa portée.
Après le venez me chercher du Président, on a le venez le chercher étendu à un saltimbanque.
Pauvre pays... Entre ceux incapables de juger sereinement de Présidents, Reagan puis Zelensky, les estimant incapables car venant des tréteaux, toujours dans l'idée qu'il y a quelque chose là-dedans, ou dans le fait de vendre des cacahuètes, de très vil...
...et ceux concédant des passe-droits aux célébrités allant jusqu'au viol, on est bien.
Ancien Régime pas mort : l'acteur est indigne, ou alors on donne des privilèges, alors pourquoi pas aux célébrités, ces dernières ayant autant de prestige que la noblesse en a perdu, sauf exception type reine d'Angleterre ? La France, hélas, est une République hantée par la monarchie, et pas par ce qu'il y a de meilleur en elle.
Elle est aussi hantée par la Révolution, qui ne serait jamais achevée, tout cela poussant à l'instabilité et à la violence.
Fantômes pour fantômes, je préférerais que nous ayons un peu plus de fantômes, comme en Ecosse.
Bref, au lieu de multiplier les lois pour tout et pour rien, ayons déjà à cœur de défendre les malheureuses victimes, y compris de monstres sacrés, si on croit que Depardieu atteint ce niveau.
Il me semble que le corps de chacun lui appartient, que nul n'est la proie des autres.
Pauvre pays où on se déchire là-dessus ! Ce n'est ni de droite, ni de gauche, et ne relève d'aucune religion ou irréligion que de défendre ce point fondamental.
C'est la règle d'or, ne pas faire - j'ajouterais ne pas laisser faire - ce qu'on n'aimerait pas qu'on vous fasse.
Dans un pays normal, le débat, ce me semble, aurait porté sur la "lâcheté ordinaire" pointée par notre hôte.
L'être humain est lâche, notamment le Français qui a attendu d'être délivré par les Alliés et n'a pas entrepris tant de réformes que ça pour ne plus tomber en servitude : la bombe, c'est indispensable, mais enfin, cela ne suffit aucunement, hélas.
Fi du syndrome de la potion magique !
Et fi du chef providentiel aussi... C'est fou comme tout le monde veut vivre dans l'ombre du Général, ce qui nous condamne, entre autres, à subir sa désastreuse Constitution.
Oui, autre supériorité des Écossais sur nous : ils ont beaucoup de fantômes, certes, mais il ne me semble pas que les Anglo-Saxons soient gouvernés par des souvenirs faisant écran au passé et à l'avenir.
Au vu de notre lâcheté, donc, on aurait pu avoir les défenseurs de ce qui doit être, et d'autre part, les gens rappelant ce qui est.
Voire comment s'améliorer ?
Eh bien non, tout se termine toujours pas des disputes, comme dans Astérix, il y a toujours des coups entre le forgeron et le poissonnier amenant à une bagarre générale.
Hélas, à la fin, on n'a pas de banquet !
Rédigé par : Lodi | 31 décembre 2023 à 08:25
@ Savonarole | 30 décembre 2023 à 19:08
"Todo pasa y todo queda" (Antonio Machado)
Merci Savonarole. Tous mes vœux en retour.
—————————————
@ duvent
Frappé d'estoc et de taille, ce pauvre Marchenoir s'est fait sabrer d'importance et n'est pas près de s'en remettre !
Rédigé par : Axelle D | 31 décembre 2023 à 00:00
@ duvent | 30 décembre 2023 à 18:00
Bla bla bla...
Il y a bien deux ou trois dégénérés, ici, qui vous trouvent du talent. Est-ce pour eux que vous écrivez ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 30 décembre 2023 à 22:02
@ Savonarole | 30 décembre 2023 à 19:08
Bonsoir Savonarole, content de vous revoir parmi nous.
C’est François Mitterrand qui a dit, avec la modestie qui le caractérisait : « Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n'y aura plus que des financiers et des comptables. »
Finalement, avec le recul, il n’avait pas tout à fait tort… :)
Rédigé par : Achille | 30 décembre 2023 à 21:46
Par anticipation je souhaite une bonne année 2024 à Axelle D et à Achille.
Pour les autres, je rappellerai ce que je disais au siècle dernier, « en politique il n’y a de problème qu’une absence de solution ne parvienne à résoudre », on en est là.
Wauquiez, Lisnard, E. Philippe, Bayrou, X. Bertrand, quels qu’ils soient, sont les enfants de Juppé, ils nous enterreront.
Rédigé par : Savonarole | 30 décembre 2023 à 19:08
@ Robert Marchenoir | 29 décembre 2023 à 16:31 (@ Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:2
« Et je ne parle même pas de l'autre vieille folle, votre commère duvent avec laquelle vous partagez vos vices et votre grossièreté. »
Oh mais si, parlez-en !
Écoutez, je suis très bon public, et dès que l'occasion se présente je ne me prive pas de me dilater la rate... Vous me faites rire et ça c'est gentil !
Vous êtes vraiment impayable ! Vous avez à maintes reprises joué ici le rôle du matamore et vos rodomontades en ont époustouflé plus d'un, pourtant vous voilà aujourd'hui à gémir comme un vrai martyr !
Mais ressaisissez-vous, que diable ! Et cessez vos jérémiades !
Sur ce blog de bon aloi, se trouvent quelques bonnes femmes (très peu...), il semble que ce soit trop pour votre Seigneurie, et vous réclamez comme le prétentieux que vous êtes qu'elles soient toutes conformes à vos désirs de hâbleur pétochard, vous-même ne manquez ni de grâce ni de vertu…
Comme arrive à grands pas l'année nouvelle, je tenais à vous faire connaître qu'il n'est pas concevable, dans un monde de gens de bonne compagnie, des personnages de comédie tels que vous, qui tout en vous plaignant de ma grossièreté et de mes vices (qu'en plus je dois partager...), me jette à la tête que je suis à la fois « vieille » et « folle »... Eh ben ça, c'est excessivement drôle !
Je n'aurais rêvé mieux comme bout d'an ! C'est pourquoi, alors que je suis débordée, je m'empresse de vous remercier pour ce délicieux entracte...
Apprenez que j'ai eu à cœur de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre ce temps dont on dit qu'il apporte la sagesse, je cherche sans le dissimuler à parvenir sur le mont Palatin, rien ne m'est plus agréable que la vision de la vieillesse, rien ne m'est plus désirable que la vétusté, rien ne me fait plus rêver que l'antique et vieille façade parce que moi, contrairement à vous, je ne prétends pas duper ceux qui liraient par inadvertance mes commentaires, tous frappés au coin du bon sens, tandis que vous êtes un affidé, un sectateur, une engeance fourbe et manipulatrice, et ce qui ne manque pas de sel, un geignard, une fieffée fripouille, une chiffe molle que deux vieilles folles parviennent (trop facilement à mon goût) à faire pleurnicher à tous les coups...
Remontez votre caleçon molletonné, chaussez vos charentaises et rendormez-vous jeune et fringante ribaude ! On vous réveillera quand le monde sera purgé des vieilles et des folles... et on commencera par vous ! Bonne année !
Rédigé par : duvent | 30 décembre 2023 à 18:00
@ Achille | 30 décembre 2023 à 08:26
Il est vrai que la plupart des humoristes de ce blog nous ont quittés pour d'autres horizons. Et à part la pétillante duvent qui hélas ne vient que trop peu nous réjouir de ses commentaires acidulés et faisant mouche à tous les coups, les contributions actuelles sur le plan de l'humour et de la répartie spirituelle (et sans intentions malveillantes) sont plutôt rares, voire proches de zéro...
Pour en revenir à Savonarole, je l'imagine bien installé définitivement à Sitges en Catalogne, cette belle province dont il nous a si souvent parlé. À moins qu'il ne se soit retiré dans quelque couvent loin des bruits du monde. Ce qui ne m'étonnerait guère vu qu'à Paris il avait déjà coutume de faire de longues haltes de méditation à la chapelle de la Médaille Miraculeuse rue du Bac.
Rédigé par : Axelle D | 30 décembre 2023 à 16:57
@ Axelle D | 29 décembre 2023 à 17:52
« Comme l'aurait écrit l'un de nos regrettés commentateurs à l'humour aussi grinçant que pétillant ! »
Ah Savonarole quelle perte pour ce blog ! Il avait le même humour qu’André Santini finalement.
S’il continue à lire les billets de notre hôte, je lui souhaite une bonne et heureuse année 2024, ainsi qu’à Philippe et Pascale et tous les contributeurs de ce blog, même ceux que j’agace. Je ne suis pas rancunier. :)
Rédigé par : Achille | 30 décembre 2023 à 08:26
@ Robert Marchenoir
"J'écris sur cet espace un commentaire en réponse à l'article de Philippe Bilger sur Gérard Depardieu, sans, bien entendu, faire la moindre allusion à Votre Auguste Personne (pourquoi donc aurais-je cette étrange idée, grands dieux !)."
Fieffé menteur qui a le toupet de prétendre que le post référencé ci-après* ne m'était pas adressé et qu'il commentait seulement le sujet du billet ! Cela en devient grotesque de mauvaise foi et de fourberie !
Quant aux insultes et aux basses attaques de ce grossier individu, elles ne salissent que leur auteur et je ne m'abaisserai certes pas à y répondre.
*[@ Axelle D "21 déc 2023 14:13 - rédigé par Robert Marchenoir 28 déc 2023]
Rédigé par : Axelle D | 30 décembre 2023 à 02:30
C'est râpé. Les noces de Mary et de Robert sont remises à plus tard. Sine die.
Rédigé par : Deviro | 29 décembre 2023 à 19:37
@ Achille | 29 décembre 2023 à 11:24
Je reconnais là un sens de l'humour qui pour une fois m'apparaît évident, tout en saluant votre esprit "faussement" charitable que je partage à cent pour cent. Si si ! Comme l'aurait écrit l'un de nos regrettés commentateurs à l'humour aussi grinçant que pétillant !
Hélas, qu'il est loin le temps où ce gai luron de Santini, dont j'ai gardé le meilleur souvenir, qualifiait les femmes de notre génération et de son entourage (parlementaire) d'allumeuses ou de bombes sexuelles sans que l'une ou l'autre (plutôt flattée par le bonhomme) ait l'idée saugrenue d'en prendre ombrage ! Bien au contraire, on s'en régalait et en redemandait.
Quant à l'idée de porter plainte, pour ce qui relevait plutôt d'un compliment ou d'un hommage même teinté d'ironie à la féminité, c'était tout bonnement impensable !
Rédigé par : Axelle D | 29 décembre 2023 à 17:52
@ Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:28
"Pauvre homme ! Je devine votre rage et vos frustrations d'être ainsi laissé à l'écart à ronger votre frein et privé d'en découdre, mais je ne peux vraiment rien pour vous.
Bien que j'ai remarqué de longue date que vous étiez en recherche d'une proie pour combler vos frustrations et satisfaire vos besoins morbides de pervers narcissique, ayant jeté votre dévolu (en priorité) sur ma personne, je vous le dis sans ambages, il faut aller voir ailleurs."
Moi ? Frustré ? Laissé à l'écart ? Privé d'en découdre ? Une fois de plus, vous vous montrez ici telle que vous êtes : complètement folle.
J'écris sur cet espace un commentaire en réponse à l'article de Philippe Bilger sur Gérard Depardieu, sans, bien entendu, faire la moindre allusion à Votre Auguste Personne (pourquoi donc aurais-je cette étrange idée, grands dieux !).
Suite à quoi, vous venez m'agresser avec vos invectives plus insultantes les unes que les autres.
Et je ne parle même pas de l'autre vieille folle, votre commère duvent avec laquelle vous partagez vos vices et votre grossièreté.
C'est vous qui êtes profondément perverse, ce n'est pas moi. Bien sûr que vous pouvez quelque chose pour moi, et pour tous les participants de ce blog, au passage : apprenez la politesse. Apprenez à vous tenir.
Cessez d'attaquer tout le monde ici, sans rime ni raison, pour ensuite vous plaindre qu'on vous réponde et qu'on vous remette à votre place. Vous n'êtes pas la victime, ici : vous êtes l'agresseur.
Sur Internet, ce à quoi vous vous livrez s'appelle le trollage, et le troll est le pire individu qui soit sur n'importe quel espace de commentaires. Il suffit d'une vicieuse comme vous pour pourrir durablement un fil de discussion, et tout faire tourner autour de sa personne.
Vous êtes parvenue à vos fins : plus un seul mot concernant Gérard Depardieu dans votre dernier commentaire. C'était pourtant le sujet du jour, et le prétexte qui avait motivé votre agression à mon encontre.
Là, nous avons deux vicieuses au lieu d'une, qui se montent le bourrichon mutuellement : nous avons gagné le gros lot. Et quand je dis nous, cela n'a aucun rapport avec le communisme, contrairement à vos imbécillités. Nous veut dire les lecteurs de ce blog, puisque vous faites semblant d'ignorer la grammaire française.
C'est à tout le monde que vous cassez les pieds, avec vos manières détestables.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 décembre 2023 à 16:31
Gérard Depardieu est voué aux gémonies pour ses propos graveleux et même peut-être pour ses mains baladeuses. Mais aujourd’hui, il faut faire très attention aux propos que l’on tient quand on s’adresse à une élue.
André Santini en a fait l’amère expérience après avoir traité une élue écologiste de "pin-up" .
Par charité envers cette dame un peu trop imbue du mandat qui lui a été confié, je ne joindrai pas sa photo, car vous risqueriez d’être très déçus !
Rédigé par : Achille | 29 décembre 2023 à 11:24
@ Robert Marchenoir | 28 décembre 2023 à 13:23
Pauvre homme !
Je devine votre rage et vos frustrations d'être ainsi laissé à l'écart à ronger votre frein et privé d'en découdre, mais je ne peux vraiment rien pour vous.
Bien que j'aie remarqué de longue date que vous étiez en recherche d'une proie pour combler vos frustrations et satisfaire vos besoins morbides de pervers narcissique, ayant jeté votre dévolu (en priorité) sur ma personne, je vous le dis sans ambages, il faut aller voir ailleurs.
Rédigé par : Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:28
@ Axelle D | 21 décembre 2023 à 14:24
"À noter que Marchenoir, auquel je n'ai jamais fait ce genre de confidences [...] qui passe son temps à épier [...] caricaturer [...] déformer [...] distiller son venin [...] de la belle ouvrage de kapo [...]"
Voui, c'est ça. Pôv' petite choute. Vous avez assuré ici même avoir subi un viol, mais vous ne m'avez jamais fait ce genre de confidences. Vous l'avez dit, mais vous l'avez pas dit, mais vous l'avez dit quand même.
Je vous signale que lorsque vous écrivez un truc sur Internet, vous parlez à 8 milliards de personnes.
J'ai bien noté votre prétention récurrente, imbécile et arrogante à refuser d'être remise en cause, ici, par des commentateurs auxquels vous n'étiez pas "en train de parler".
Je vous recommande l'encrier, la plume d'oie et l'enveloppe postale dans ce but. Évidemment, cela ne serait pas de nature à satisfaire votre narcissisme exacerbé.
Reste votre extraordinaire impudence à réclamer la compassion pour vous-même en vertu d'un viol, réel ou inventé, que vous auriez subi ; alliée à vos invectives insultantes envers ceux qui condamnent Gérard Depardieu, violeur et tripoteur sexuel systématique et assumé.
Voilà qui dit assez ce qu'il faut penser de votre prétention à la solidarité féminine.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 décembre 2023 à 13:23
Cela fait maintenant plus de deux semaines que Depardieu fait la une de tous les médias et en particulier des chaînes d’info continue.
Il a évincé les drames qui se déroulent dans le monde : la guerre en Ukraine, les bombardements de Gaza. La loi Immigration est à peine évoquée et curieusement plus personne ne parle des punaises de lit qui naguère encore faisaient la une de tous les médias.
Gérard Depardieu, j’aime bien l’acteur, mais de là à en faire un "monstre sacré" du cinéma, faut pas non plus tomber dans le dithyrambe. Il existe d’autres comédiens et comédiennes dont le talent n’a rien à envier au "gros Gérard" qui n’a pas eu l'occasion d’apprendre les bonnes manières par Nadine de Rothschild.
Son éducation il l’a faite dans la rue avec les voyous de son espèce et ce n’est pas à 75 balais qu’il pourra se refaire une éducation.
Il serait temps d’arrêter cette cabale contre Depardieu et par-dessus ce comédien, contre le président qui, avant de décider de lui retirer sa LH, attend que la Justice se soit prononcée sur les actes qui lui sont reprochés, ce qui me paraît relever du bon sens.
Rédigé par : Achille | 28 décembre 2023 à 08:07
Si j’étais Gérard Depardieu, j’accrocherais la Légion d'honneur à ma braguette pour aller la remettre à la ministricule de la cul-ture en chantant : « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin ! ».
Je suis sûr que le monde entier serait mort de rire, même Macron apprécierait.
Rédigé par : sylvain | 23 décembre 2023 à 13:45
@ Axelle D
Vous ne répondez pas à la question que pose l'interprétation de Cantalamessa, qui cite René Girard devant Benoît XVI, et c'est moi qui serait vexé ?
Vous divaguez et ne savez que céder aux invectives, pour accuser les personnes sans vous prononcer sur le fond.
Aussi, je vous repose la question sur la base du texte cité, et qui ne concerne pas la personne du cardinal ni la mienne, mais le renversement complet que propose l'interprétation du texte sur l'institution humaine du sacrifice :
"Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se « sacrifie » pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Le sacrifice n’a plus pour fonction d’« apaiser » la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain."
https://fr.zenit.org/2010/04/02/vendredi-saint-homelie-du-p-raniero-cantalamessa/#google_vignette
Ce n'est pas Dieu qui désire le sacrifice, mais les hommes, auquel dans le récit christique Dieu offre son fils unique pour leur en découvrir la nature, qui n'est pas celle que les humains imaginent, qui n'est pas de Dieu mais des hommes.
Il y a là le renversement complet de l'idée que les hommes se font de Dieu pour justifier leur propre violence, qui est le sens de la conversion religieuse que propose le christianisme.
Il n'y a là aucune injonction morale, mais dévoilement de la nature humaine dans sa réalité violente qui, avant la révélation évangélique, la régulait par le sacrifice.
Depuis la Croix, ce n'est plus possible car ce mensonge est dévoilé, ce qui explique la déliquescence de toutes les institutions et le déchaînement des violences que nous observons, révolutions, double guerre mondiale, tentative de réhabilitation de l'ordre ancien, toutes choses vaines car le Christ nous place devant le choix personnel de croire ou pas en la violence.
Le christianisme, c'est l'incroyance en la violence, incroyance en un dieu qui la justifierait, et pose cette question, au-delà de vous, de moi ou de quelques cardinaux que ce soit, à chaque individu sur cette terre :
Sommes-nous prêts, alors que Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle, à nous apaiser et à renoncer à notre hostilité envers Dieu et envers notre prochain ?
Le processus est personnel et n'a pas besoin de réponse publique, mais si vous y répondez par l'injure et l'invective, vous témoignez de votre refus de cette révélation, et la bigote à babouches Aliocha vous signifiera alors votre contradiction, qui n'est ni jugement ni condamnation morale, mais invitation à connaître la réalité de votre croyance en la violence.
Rédigé par : Aliocha | 22 décembre 2023 à 09:56
@ Aliocha
Vous êtes vexé parce que je vous ai mis votre erreur sous le nez, à savoir que vous aviez cité un verset de l'Evangile de Jean "remanié et interprété à votre sauce" et par conséquent déformé..
Alors qui est l'insulteur de Dieu sinon celui qui déforme et instrumentalise sa parole énoncée dans les Ecritures ? Vous et vous seul.
Et tant pis pour votre ego !
Rédigé par : Axelle D | 21 décembre 2023 à 23:46
@ Axelle D
Une injure n'est pas une démonstration.
Êtes-vous ou non prête à renoncer à l'hostilité envers Dieu et envers le prochain ?
L'interprétation de Cantalamessa ne dit pas autre chose, et vos absurdes accusations de chamanisme ou d'hypocrisie n'ont d'autre fondement que votre hostilité gratuite.
Rédigé par : Aliocha | 21 décembre 2023 à 23:04
@ Aliocha
J'ai écrit qu'il était malhonnête de falsifier un texte Monsieur l'hypocrite, rien de plus.
D'autant plus quand on passe son temps à faire la morale aux autres et prêcher la "bonne parole".
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@ duvent
Jolie plaidoirie !
Feu Desproges n'aurait pas fait mieux au tribunal des flagrants délires !
Étonnant non ?
À noter que Marchenoir, auquel je n'ai jamais fait ce genre de confidences, mais qui passe son temps à épier, déformer et caricaturer mes échanges avec d'autres, emploie le "nous" emprunté aux codes des discours collectivistes et communistes pour mieux distiller son venin !
De la belle ouvrage de kapo toujours à fouiner, espionner et faire des procès en sorcellerie !
Rédigé par : Axelle D | 21 décembre 2023 à 14:24
J’ai regardé hier soir Complément d’enquête sur Depardieu et remarqué, parmi les propos tendancieux du journaliste, cette erreur manifeste de traduction dans l’article du journal américain :
« In her early twenties » est traduit par « à peine vingt ans » au lieu de « la vingtaine » soit entre 20 et 24 ans.
Encore un exemple de désinformation.
Rédigé par : Claggart | 21 décembre 2023 à 12:41
Il est donc malhonnête, selon Axelle D, de renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain.
Rédigé par : Aliocha | 21 décembre 2023 à 11:24
@ Robert Marchenoir | 21 décembre 2023 à 02:15
Vous n'avez pas indiqué à qui vous répondez, parce que votre altesse est au-dessus de ses contradicteurs... Ce détail m'invite à porter ma contribution, alors que d'autres détails m'invitent à ne pas me sentir visée, comme par exemple lorsque vous affirmez :
- « les deux soi-disant féministes », je ne suis pas « soi-disant féministe », je suis moi et cela devrait suffire !
- « Vous aimez la violence ». Non, mais vous oui !
- « Pas étonnant que vous défendiez Depardieu et Poutine... », votre méthode qui consiste, lorsque vous êtes en difficulté, à agréger ce qui vous arrange démontre votre faiblesse argumentative...
- « Un jour, vous nous apprenez en douce que vous avez été victime d'un viol... », ici, comme je n'ai jamais été violée, j'en conclus que vous vous adressez à Axelle, et il est étonnant, patenté comme vous l'êtes en défense des femmes violées, de vous voir émettre non seulement le doute sur ce qui a été confié, mais aussi votre mépris qui transpire autant que votre fourberie...
- « Le jour suivant, vous m'insultez parce que je m'attaque au délinquant, agresseur sexuel et violeur Depardieu », ici, vous vous inventez un rôle héroïque que votre petitesse ne parvient pas à tenir, c'est grand dommage, et ce qui l'est davantage encore, c'est que vous savez, vous, d'ores et déjà, que Depardieu « a violé », la justice rendue par l'opinion est comment dire prématurée, ou inique, ou une belle saloperie ! Votre avis sur Depardieu est une grande et belle saloperie !
- « Et vous nous expliquez que les traînées qui ont porté plainte contre lui... », ce mot de « traînées » je vous défie de le trouver sous une autre plume que la vôtre ! Il exprime clairement votre pensée réelle.
- « Toujours cette délicieuse solidarité féminine qui pointe sous le féminisme le plus virulent. », vous devez avoir perdu la mesure et le bon sens, puisque vous concluez hâtivement, et bêtement que lorsque des femmes ont des avis semblables, elles sont « solidaires » et donc « féministes », cela confirme que vous êtes bel et bien un âne, parce que moi quand il m'arrive de voir que des hommes sont du même avis, je me dis simplement : Tiens, ils sont du même avis ! Cela doit venir du respect que j'accorde à l'autre, qu'en pensez-vous ?
- « On se souvient de Simone de Beauvoir qui refilait à Sartre les étudiantes... », moi, je ne me souviens de rien, je ne lis pas Beauvoir, j'ai lu Sartre, et alors, je me demande s'il ne serait pas utile de leur faire un procès à tous les deux ? Quant à leurs victimes vont-elles bien ? Avez-vous de leurs nouvelles ? Elles devaient être sous emprise, c'est évident...
- « Enfin parce qu'on ne peut "répondre" à chacune des manifestations de pathologie mentale que vous étalez ici toutes les deux », grand merci pour votre diagnostic gratuit, je vais de ce pas me le mettre sur l'oreille et je le fumerai à Noël...
- « Je ne suis pas psychiatre. Adressez-vous à des professionnels ». Mince ! Vous n'êtes pas « psychiatre » dites-vous, mais vous aviez l'air de l'être dans la phrase qui précède celle-ci...
Marchenoir, vous êtes non seulement un pitre, aussi aussi un couard, et n'allez pas pleurnicher, puisque les folles disent des choses qui s'envolent dans le vent, n'ayez pas si peur vous vous ridiculisez, vous héros sublime en charentaises et caleçon molletonné... Joyeux Noël !
Rédigé par : duvent | 21 décembre 2023 à 11:22
Sur les deux heures de débat qu’Emmanuel Macron a consacré aux journalistes de C à vous, les chaînes d’info, à commencer évidemment par CNews, consacrent l’essentiel de leurs commentaires à "l’affaire Depardieu" pour qui le Président a dit attendre que la Justice statue sur sa culpabilité ou non avant de décider de lui retirer sa Légion d’honneur.
C’est vraiment consternant !
Rédigé par : Achille | 21 décembre 2023 à 11:14
@ Aliocha
C'est très malhonnête de falsifier ainsi les textes de l’Écriture, notamment le verset 3,16 de Jean que vous avez remis à votre sauce chamanique, ce qui en dénature totalement le sens. D'autant qu'il est manifestement mal traduit (à partir d'une homélie en italien du cardinal Cantalamessa et donc sujet à caution, étant donné la réputation de polémiste dudit cardinal).
Voilà ce qui est écrit en réalité dans l’Évangile de Jean :
"En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle" (Jean 3,16)
Rédigé par : Axelle D | 21 décembre 2023 à 10:01
Avant le rien, il y a tout, et inversement.
Heureusement, il y a le gros Gégé, dont celles qui le connaissent connaissent sa délicatesse, qui lui permettrait encore plus puisqu'ainsi le voilà cloué au bois des chasses à l'homme :
« Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se sacrifie pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jean3, 16). Le sacrifice n’a plus fonction d’apaiser la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain. »
Raniero Cantalamessa, 2. 4. 2010
La bête répugnante alors peut offrir ses intonations d'enfance exactement formulée, autant dire son génie.
Rédigé par : Aliocha | 21 décembre 2023 à 07:18
Tiens, les deux soi-disant féministes du blog qui se déchaînent contre moi parce que je défends les femmes humiliées et violées par Depardieu... ça, c'est original : le féminisme pro-viol. Remarquez, on avait déjà les professionnelles du féminisme qui ne disent pas un mot contre les viols commis par le Hamas, donc il y a une logique, je suppose.
J'aurais reçu une "paire de claques" de duvent, prétend Axelle D... c'est ça qui vous fait jouir, en somme. Vous aimez la violence. Mais contre les autres, bien sûr ! Pas étonnant que vous défendiez Depardieu et Poutine...
Un jour, vous nous apprenez en douce que vous avez été victime d'un viol (à vous en croire, bien sûr), et vous suggérez que cela vous donnerait tous les droits pour insulter ici la terre entière, et les hommes en particulier.
Le jour suivant, vous m'insultez parce que je m'attaque au délinquant, agresseur sexuel et violeur Depardieu.
Et vous nous expliquez que les traînées qui ont porté plainte contre lui devraient être bien contentes d'avoir bénéficié des attentions du Maître, lequel pourrait, s'il le voulait, se délecter de gibier bien plus intéressant.
Toujours cette délicieuse solidarité féminine qui pointe sous le féminisme le plus virulent. On se souvient de Simone de Beauvoir qui refilait à Sartre les étudiantes qu'elle avait tripotées, puis qui se moquait d'elles dans leur dos lors de ses conversations avec le grand homme.
Non, je ne réponds pas à toutes vos insanités, loin de là. D'abord parce que je ne suis pas collé à vos basques, quel qu'en soit votre dépit. Enfin parce qu'on ne peut "répondre" à chacune des manifestations de pathologie mentale que vous étalez ici toutes les deux. Je ne suis pas psychiatre. Adressez-vous à des professionnels.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 décembre 2023 à 02:15
@ Axelle D | 19 décembre 2023 à 16:18
« J'en connais un qui a tellement le souffle coupé par tant d'audace et d'insolence qu'il ne trouve plus un mot pour répliquer ! »
Détrompez-vous, Madame, Marchenoir N°1 (je ne parlerai pas des remplaçants qui envoient au pied levé leurs âneries, non, non, non ! Je parle de Marchenoir N°1, les N° 2, 3, 4, 5 et suivants sont légèrement débiles, laissons-les là !), donc, que voulais-je dire déjà ?
Comme je ne m'en souviens plus, je vous détromperai au hasard !
Détrompez-vous, Madame ! Marchenoir N°1 ne se tient pas à l'embrasure de l'âme, que nenni, il sait, lui, il connaît, lui, ce qui fait une grande différence avec moi, par exemple...
La plupart du temps, je ne sais pas de quoi il retourne, et alors, il me vient une sorte de réminiscence, un genre de souvenir, qui me rappelle je ne sais quoi, je ne sais qui, et alors, je me lance souvent depuis le vide, et à l'instant où je crois savoir et connaître, le doute m'assaille et m'habite, sans violence, certes, ce qui est par les temps qui courent tout à fait étrange... Bref !
Et voilà, je doute, tant et plus qu'à la fin, je lis Marchenoir N° 1, et je me dis in petto :
- Ne serait-il pas Dieu, celui-ci ?
D'autres fois, je me questionne in petto :
- D'où donc détient-il de si divines divagations ?
Puis, ayant concentré tout ce qui me reste de raison, je me souviens que j'ai lu Nicolas de Cues, et alors les idioties de Marchenoir N°1 prennent une saveur que seul peut donner un truc comme, je sais pas moi, le nato ? Le nato, c'est vraiment mortel ! C'est un truc de l'enfer !
Je le rangerai comme met dans « me*de », bien qu'il me reste quelques doutes sur la délicatesse cachée de la me*de, et aucun sur l'horreur infernal du nato... (sans offense bien sûr !)
Ainsi, je vous le dis en vérité, Marchenoir N°1 pourrait utiliser son robot pour n'importe quelle joute, mais pas avec duvent, duvent brise les lois, elle s’assoit sur les théories fumeuses et creuses de Marchenoir N°1, elle le moque car il est digne d'être moqué, elle ne lui sert à rien sa ribambelle de liens bleus, ses arguments massues n'assomment pas duvent, et puis, et puis, Marchenoir sa Majesté, son altière et impérieuse personne, a de l'orgueil à revendre, il (le masculin l'emporte sur le féminin...) ne saurait pas comment se sortir sans arracher un quelque chose de l'adversaire, il ne sait pas faire ça, parce que ça, ça s'apprend dans l'enfance et que lui ruminait déjà sa théorie tout en nuances, en finesse et vapeur, mais oui, Madame, il voyait des nains communistes partout...
Pauvre être lamentable, mais, car il y a un mais, il descend de l'Occident chrétien berceau de la science ! Est-ce qu'elle n'est pas drôle celle-là ?
Avant l'Occident chrétien, il n'y avait rien, et ailleurs vers ailleurs, il n'y avait rien, si Marchenoir N°1 ne me le rappelait pas de temps à autre, il n'est pas impossible qu'il me vienne l'idée folle de lire les philosophes chinois, en jouant au boulier et en écoutant Chen Zong...
Rédigé par : duvent | 20 décembre 2023 à 22:08
@ duvent | 18 décembre 2023 à 12:28
Tellement vrai et servi avec une magnifique paire de claques pour mieux enfoncer le clou !
J'en connais un qui a tellement le souffle coupé par tant d'audace et d'insolence qu'il ne trouve plus un mot pour répliquer !
Rédigé par : Axelle D | 19 décembre 2023 à 16:18
@ Robert Marchenoir | 18 décembre 2023 à 08:35
Je ne sais où je me trouvais lorsqu'il a été décidé que tous les baltringues en goguette avaient désormais des qualités pour venir dire la loi, la justice, la vérité et tout le bataclan, oui, je me demande à quoi j'étais si occupée !??
Marchenoir, vous qui êtes si friand de guerre, de violence, de suprématie, et de toutes sortes de bienfaisantes postures, que venez-vous nous démontrer ? De quoi voulez-vous nous convaincre ?
Je vous le demande au cas où vous le sauriez...
Je vais vous donner, quant à moi, une sorte de vision, ou d'illumination, ou de délire hystérique (les femmes sont connues pour ça...) !
Ce bougre dont tout le monde parle, ce pitre que tout le monde suivait avec adoration et concupiscence, doit semble-t-il être immolé, pourquoi pas, mais avant il faut bien observer ceux qui réclament cette petite offrande.
Gérard Depardieu est un prolo, un rustre qui n'a pas, malgré ses efforts, réussi à sortir de la gangue, il aurait pu, mais non, tout autour se trouvaient ses adulateurs, pervers, des porcs comme lui, et des cochonnes comme lui. (Ici, je dois présenter mes excuses aux porcs et aux cochonnes qui ne sont pas aussi répugnants...)
Ainsi, nous avons pour bien comprendre ce qu'il en est une actrice, AG, qui devait retenir son venin depuis fort longtemps, et qui vient tout bien nous expliquer, sans oublier de faire son mea culpa, et elle pense que cela suffira à ce que nous ne la regardions pas elle et tous les autres comme des complices pervers.
Mais les choses ne sont pas assez claires, ces femmes victimes, et d'abord victimes d'autres femmes, devraient bien regarder les reflets dans le miroir, et il ne s'y trouve pas celui de Depardieu, c'est le leur qui les scrute, c'est leur reflet malfaisant, avide, vide et vénal qui les regarde sans concession.
Pourtant, tout est bien calibré, elles sont ces femmes, victimes et apparemment pour toujours de l'homme, cette réalité qui vient d'être découverte est neuve, et leurs mères ne leur ont jamais dit que celui-ci portait sur lui une arme par destination à laquelle il faut désormais ajouter la leur par destination...
La leur, mais quelle est-elle ? Oh, mais c'est bien simple, c'est la sottise, une sottise crasse qui leur fait oublier la réalité, et quand elles ont oublié, arrive une nouvelle réalité, qui est une sorte d'incantation magique : « sous emprise » !
Et alors, là, ce n'est plus possible ! En tant que femme, je ne peux pas accepter que toutes les violées de Paris le soient dans les salons sous emprise et que celles qui sont massacrées par des inconnus soient, elles, tout simplement violées. Parce qu'elles ne peuvent pas, elles, dire « j'étais sous emprise », bah non ! On n'est pas sous l'emprise d'une ordure bestiale inconnue, non, on est juste violée...
Dès lors, si la société trouve digne de considérer la femme comme définitivement inconsistante, fragile, innocente, et que l'homme est pour l'éternité son ennemi, je vous le dis tout net, il n'y a plus lieu d'espérer, et il est même urgent de désespérer de tout !
La femme est un homme comme un autre, une belle pourriture, il suffit que l'occasion soit bonne...
Rédigé par : duvent | 18 décembre 2023 à 12:28
@ Valéry, 17 déc 23:56
À la lecture du dernier paragraphe de votre post (cf Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32) ce n'était pas si clair que cela.
Mais si vous dites que vos critiques ne visaient que les médias, je prends acte de votre mise au point. Bien que là encore j'estime que vous généralisez un peu vite.
Rédigé par : Axelle D | 18 décembre 2023 à 11:36
@ Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32
"Tout le monde au pas, voix et têtes basses, 'je condâââmne le Hamas, je condâââmne la Russie, je condâââmne Depardieu', jolie brochette de mouchards s’espionnant les un les autres, espérant une récompense pour leur parfaite allégeance."
Quelle surprise ! Un poutiniste fanatique qui a recours à l'insulte et à l'inversion accusatoire. Et soutient le Hamas, au passage...
Sous prétexte que Depardieu a eu un flirt avec Poutine (mais il en a fait autant avec Castro ou Erdogan), il faut que vous le souteniez en mentant comme un arracheur de dents. Contrairement à ce que vous prétendez, le problème n'est pas seulement que Depardieu fait des réflexions grossières à voix haute.
Il est qu'il agrippe les seins et les fesses des femmes comme d'autres serrent la main, qu'il leur touche le sexe contre leur volonté, qu'il les soumet à des pénétrations digitales par surprise et contre leur volonté (pour donner un petit échantillon de ses pratiques). Ce qui s'appelle un viol. C'est, si j'ai bien compris, ce qui a échappé à Anouk Grinberg lors de son interview à France Inter, ce qui est arrivé à Charlotte Arnould.
Mais vous affectez de croire qu'il ne s'agit que "d'un vieux un tantinet bourré fantasmant à haute voix sur le popotin des jeunes femmes", alors qu'on vient de vous montrer par le menu qu'il n'en est rien.
Au passage, je vous signale qu'il se livre à ce genre de choses depuis son enfance, comme je viens d'en apporter la preuve, donc ce n'est pas "un vieux", ce qui a l'air d'être une excuse sous votre plume. Il a toujours fait ça. Et tout le monde a passé l'éponge. C'est bien le problème.
Puisque vous vous obstinez à mentir, je vous mets sous le nez quelques passages de l'interview d'Anouk Grinberg à Elle. Voici ce qu'elle dit de Charlotte Arnould, qui a porté plainte pour viol :
"Depardieu savait très bien qu’elle était très fragile. Elle pesait 37 kilos. Elle n’avait pas une histoire familiale simple du tout. Il le savait parce que c’était un ami de sa famille. Charlotte est allée le voir à sa demande. Il lui a dit : « Viens me voir, j’ai envie d’avoir de tes nouvelles, que tu me racontes ta vie, combien tu paies de loyer… » On peut appeler ça de l’attention, de l’empathie, de la tendresse, mais ça s’est avéré être de la saloperie. C’était juste pour attirer sa proie. [...]"
Ça ne vous choque pas, ça ? Elle avait 22 ans, il en avait 70. C'était un ami de ses parents. Il a fait semblant de s'intéresser à elle. En somme, il s'agit de quelque chose proche de l'inceste. Depardieu a profité de sa position d'ami des parents de sa victime pour la mettre en confiance, à l'instar de la tactique appliquée par de nombreux pédophiles.
"Vous savez, les victimes, tout le monde les fuit. Elle n’avait pas de boulot, le métier ne voulait pas d’elle. Je prenais de ses nouvelles, on parlait de longues heures. C’est moi qu’elle a appelée quand sa mère s’est suicidée quelques mois après le dépôt de plainte. [...]"
Tiens ! encore un suicide dans le sillage de Depardieu... un hasard, sans doute.
"Quand il dit dans cette lettre qu’il n’a jamais agressé une femme, moi, je l’ai vu le faire pendant tout ce temps ! Verbalement, physiquement. Je l’ai vu mettre des mains aux fesses à des femmes, leur toucher les seins, le sexe tout en blaguant. [...]"
"Blier et lui s’excitaient mutuellement pour humilier les femmes et en rire, et l’équipe faisait allégeance, riait aussi pour plaire aux rois. [...]"
"Le clan protégera l’agresseur, se retournera contre la victime, la mettra en exil jusqu’à la faire taire, pour que meure en elle le besoin de vérité, inséparable du désir de vivre. C’est une autre façon de tuer symboliquement, et ça vous poursuit toute la vie."
Et enfin, concernant Depardieu :
"Aujourd’hui, la domination est pour lui une jouissance, je pense que c’est son unique relation au monde."
Dans l'interview à France Inter :
"Depardieu détruit à jamais des gens." (*)
Et à Elle, concernant le mensonge :
"Qu’est-ce qui nous reste pour vivre ensemble et communiquer si les mots servent aux menteurs comme ça ?"
Je corrige ce que j'ai dit en commençant : votre intervention montre bien que les poutinistes comme vous (ou comme GERARD R.) ne soutiennent pas Depardieu parce qu'il soutient la Russie ; ils le soutiennent parce qu'il jouit de dominer et d'humilier les gens, de les détruire -- et de mentir de façon éhontée sur ses méfaits par-dessus le marché.
Et c'est cela qui attire Depardieu et les poutinistes vers le régime russe, non des considérations géopolitiques ou culturelles dont ils n'ont que faire. C'est la grande communauté d'esprit des bandits dans l'âme.
______
(*) Vous noterez qu'elle ne dit pas seulement "des femmes". Elle dit "des gens".
Penchez-vous sur l'extraordinaire façon qu'il a eue d'humilier l'homme chargé de le cornaquer avec Yann Moix en Corée du Nord. Après lui avoir infligé d'innombrables avanies tout au long de son séjour (tout en prétendant qu'il "l'aimait bien"), il a fini par lui donner très ostensiblement un billet de 50 euros.
Ce qui était déjà une triple insulte : on n'offre pas d'argent à qui vous accueille ; 50 euros, c'est ridiculement bas au regard de la fortune de Depardieu ; et c'est un cadeau sans valeur, puisque il est évidemment impossible de dépenser des euros en Corée du Nord.
Le fonctionnaire du parti ainsi offensé refuse le billet, et fait assaut de politesse : la Corée du Nord honore ses amis, elle ne le fait pas pour des raisons financières.
L'autre pervers porte alors l'estocade : "Justement ! Tu n’es pas mon ami ! C’est pas pour toi ! C’est pour ta femme et ton fils ! Pour les aider à supporter un pauvre abruti comme toi !"
Torrent de rigolade. C'est de "l'humour".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 décembre 2023 à 08:35
@ Axelle D
Désolé de ne pas avoir été assez clair. Je parlais des médias, ou il n'y a plus la possibilité d'entendre une seule voix "dissidente", pas une seule réflexion au centre, entre les extrêmes, tout est soit blanc soit rien d'autre ; si on ne pense pas blanc de chez blanc, on n'est plus invité.
Je ne me serais pas permis d’accuser qui que ce soit sur ce blog, où tous sont si pondérés, courtois, nuancés, réfléchis et toujours mûrs à se laisser persuader par un bon argument ; comment aurais-je pu ? ;)
Rédigé par : Valéry | 17 décembre 2023 à 23:56
@ Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32
Vous aussi vous généralisez et vos réflexions attestent d'un certain mépris !
Tout le monde ne marche pas dans les clous et tête baissée comme des moutons, loin de là ! Sur ce blog comme ailleurs... Je fais moi-même partie des personnes qui refusent de condamner un homme à partir de soupçons, de simples rumeurs ou de ragots...
Toutefois, chacun a encore le droit en France d'exposer son point de vue concernant des affaires de harcèlement sexuel, plus une accusation de viol, qui ont été dûment médiatisées.
Rédigé par : Axelle D | 17 décembre 2023 à 20:30
Je ne vois pas où est le problème, un vieux un tantinet bourré fantasmant à haute voix sur le popotin des jeunes femmes autour, et alors ? Si ça les embête, elles n'ont qu'a lui répondre sèchement ou s'en aller, ces femmes ne sont pas en porcelaine. Dire des bêtises n'est pas un délit, enfin, ça ne devrait pas l'être !
Qu'on lui retire sa Légion d'honneur, récompense pour une activité exceptionnelle, de toute une vie exceptionnelle, symbole d'une France jadis exceptionnelle, pour des propos d'un instant, qu'on se doit de déclarer ne pas aimer afin de bien marcher dans les clous, dans le pays de la liberté d'expression... on marche sur la tête, ce qu'il en reste du moins.
Tout le monde au pas, voix et têtes basses, "je condâââmne le Hamas, je condâââmne la Russie, je condâââmne Depardieu", jolie brochette de mouchards s’espionnant les un les autres, espérant une récompense pour leur parfaite allégeance. Bravo à Philippe Bilger de mettre un peu de nuance et de distance dans la non affaire Depardieu, puisque jusque-là on n'a que des paroles.
Rédigé par : Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32
@ Axelle D | 15 décembre 2023 à 16:38
J’ai déjà bien indiqué que mon opinion sur GD ne prend nullement en compte les accusations de viols dont il fait l’objet aujourd’hui. La justice tranchera et, compte tenu de la complexité du dossier, ce n’est qu’après la décision de celle-ci, qui dira la vérité officielle, que l’on pourra exprimer un point de vue sur ces affaires.
Nous ne parviendrons pas à nous mettre d’accord sur GD. Vous estimez que ses frasques répétitives, grossières, vulgaires, ne sont pas suffisantes pour le mettre au rang des voyous, en arguant de son talent. Pour ma part, je l’ai déjà écrit, je juge celui-ci tout à fait ordinaire, voire parfois médiocre - il s’est trop souvent contenté de jouer comme il se comporte dans la vraie vie - et, pour l’avoir observé personnellement plusieurs fois, je considère qu’il n’a jamais franchi les bornes de la bienséance... pour la simple et bonne raison qu’il ne les connaît pas. Traiter plus bas que terre une employée d’un grand hôtel cannois, avec, dans le propos méprisant, des connotations sexuelles à faire rougir une prostituée, tout cela devant un parterre de courtisans, suffit à rayer l’individu de la liste des gens fréquentables, quelle que soit sa position sociale et son aura.
Alors exit GD, ses pompes, ses œuvres, ses goujateries, ses rôts et des pets... et son rang mal acquis de pierre angulaire du cinéma français. Celui-ci en possède beaucoup d’autres, d’un gabarit infiniment plus plaisant.
Rédigé par : Serge HIREL | 15 décembre 2023 à 20:32
@ Axelle D | 15 décembre 2023 à 16:38
"Et contre lesquels je me suis souvent insurgée et défendue en ridiculisant le cas échéant l'offenseur, jusqu'à lui faire honte et le gifler en public !"
Ah BRAVO ! Le slogan selon lequel : rien ne saurait justifier la violence faite aux hommes, ça ne vous parle visiblement pas. Ça doit être cela la conception de l'égalité des droits : femmes - hommes, vue par certaines femmes. Bravo !! La violence appelle la violence. Pensez-y quand vous aurez encore la main leste.
Rédigé par : GERARD R. | 15 décembre 2023 à 18:30