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21 décembre 2023

Commentaires

Patrice Charoulet

Qu'entendez-vous par « extrême droite » ? En plusieurs endroits, on m'a posé cette question.

Ce dimanche 21 janvier 2024, on l'a posée à Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien ministre, invité politique d'une chaîne de télé. Cet ancien ministre ayant à plusieurs reprises employé ces deux mots, « extrême droite », c'en fut trop pour deux journalistes (d'extrême droite). Ils s'agaçaient d'entendre dire que le RN (ex-FN) serait ainsi qualifié.

Réponse de Jean-François Copé. Il ne remonta pas, comme on le fait souvent, à Hitler, mais à l'extrême droite française du début du XXe siècle : Maurras, etc. Et déclara deux choses 1. L'extrême droite a toujours besoin de boucs émissaires, variables : l'Europe, telle catégorie d'étrangers... 2. Alors que les partis de gouvernement sont confrontés à du complexe, l'extrême droite, dans le confort de l'opposition, est la reine de la simplification (« Il suffit de balayer... », « Il faut renvoyer chez eux ... »).

Comme les journalistes ont insisté et n'ont pas eu l'air convaincu, Copé a expliqué ceci : Le RN, c'est toujours le FN. Les députés RN mettent des cravates, ils participent à une manif contre l'antisémitisme, ils évitent de dire les blagues de Le Pen père, ils s'efforcent de paraître fréquentables, mais pour l'essentiel, ils désignent toujours des boucs émissaires et ils simplifient toujours à outrance les problèmes (pour mieux séduire l'électeur).

Je souscris à cette analyse politique.
Le président Macron, qui a raison sur ce point, veut continuer à dire « le Front national » et non
« le Rassemblement national », pour les mêmes raisons que Jean-François Copé.
Oui, malgré leurs déguisements, malgré le ripolinage, le RN est, hélas, indiscutablement, l'extrême droite... française.
Pour les mêmes raisons, les zemmouristes en font aussi partie.

Axelle D

@ Serge HIREL | 27 décembre 2023 à 13:49

Bien d'accord avec vous.
Le racisme est partout et les Blancs de peau et autres Caucasiens sont loin d'en avoir l'exclusivité.
Raison de plus pour être vigilant, garder l'esprit éveillé et ne pas se laisser influencer par les différents courants racialistes, wokistes ou progressistes qui ne cherchent, chacun à leur manière et dans leur chapelle, qu'à tromper, enfumer et diviser les hommes et femmes de bonne volonté en leur attribuant ou en projetant sur eux leurs propres vices et travers...

Serge HIREL

@ Axelle D | 26 décembre 2023 à 14:32
"Der Schloß ist fruchtbar noch, aus dem das Kroch"

Brecht a raison... Mais peut-être faudrait-il ajouter à votre pertinent commentaire qu’aujourd’hui, la « bête immonde », qui incite le raciste blanc à traquer le non-Blanc, va parfois jusqu’à pousser celui-ci à se comporter comme celui-là pour lui faire subir les mêmes tourments que ceux qu’il endure.
« Cela n’a rien d’étonnant : Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière ? » (Paul, Épître aux Corinthiens)

Axelle D

Les non-Blancs ça ne veut rien dire !

Être blanc n’est en effet pas une simple affaire de couleur de peau. Dès lors que nombreuses sont les personnes naturellement mates de peau ou bronzées (Corses, Portugais, Espagnols, Italiens, Grecs, Israéliens et autres Méditerranéens...) qui pourraient être désignées comme tels...

Être blanc ne signifie donc pas simplement avoir la peau claire dans l'esprit morbide des racialistes, mais plutôt : ne pas être identifié comme noir, métis, arabe, asiatique, rom, musulman, juif – bref : ne pas porter certains stigmates les condamnant à être éternellement victimes de préjugés odieux et dégradants, placardés, et voués sans appel à la vindicte imbécile et au rejet de la part des suprémacistes leucodermes compulsifs, ces derniers fussent-ils les pires crapules, héritiers des théories délirantes des Lapouge, Gobineau et consorts et mises en œuvre "méthodiquement et industriellement" par les nazis avec les conséquences effrayantes que l'on sait !

Ce qui aurait dû servir de leçons aux plus enragés des racialistes afin que plus jamais ils ne retombent dans ce genre d'errements, qui non seulement ne font pas honneur à la race dont ils se glorifient à longueur de temps, tout en ne cessant de la salir et la dénaturer de la pire façon par leur comportement haineux, fanatique, sectaire et par-dessus tout inhumain !

Enfin, toujours garder en mémoire et à l'esprit que :

"der Schloß ist fruchtbar noch, aus dem das Kroch"

Robert

Pour compléter mon commentaire du 24 décembre, il me semble utile de donner la référence du blog de Descartes qui a traité de la loi Immigration dans son dernier billet que l'on trouvera ici http://descartes-blog.fr/2023/12/25/immigration-lunion-sacree-pour-cacher-le-vrai-debat/

Descartes se livre à une analyse particulièrement fouillée qui tord le cou à toutes les fadaises provenant du choeur des pleureuses de la gauche moralisante ou extrême. Bien que marxiste d'inspiration, il développe sur les notions de nation, d'extranéité, de nationalité, de préférence (ou de priorité) nationale accordée aux citoyens d'une nation que tout républicain français, de droite ne peut que partager. Il donne ainsi la mesure de la trahison de la gauche à l'égard du Peuple français tout en montrant que cette loi n'est que d'apparence et ne changera quasiment rien au traitement de fond du problème de l'immigration.

À lire assurément !

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 25 décembre 2023 à 11:03

Ouf ! J’ai vraiment eu peur... Cochant toutes les cases (sauf la possession d’une arme et la suppression du Conseil constitutionnel), je m’attendais au pire, à une conclusion que je ne supporterai pas... Ouf ! Je ne suis pas « raciste ». Je ne suis que d’« d’extrême droite ». Ça me va... bien que, pour ma part, je me définisse plutôt « de droite »... Disons que vous avez la main lourde lorsque vous soupesez l’opinion de ceux que vous méprisez.

Mais, au fait, j’y pense, qui êtes-vous pour vous permettre de m’assigner ainsi à résidence ? De qui tenez-vous cette autorité ? Bref, comme le disaient vos amis étudiants et profs gauchistes de 68, « d’où parles-tu, camarade ? » De Macronie, cette comète qui, clinquante lorsqu’elle apparut, s’éteint aujourd’hui dans un firmament qu’elle a obscurci ?

« Je vous offre un scoop »

La mode étant à la revente des cadeaux de Noël non désirés, tout en vous remerciant très poliment, je crois que je vais m’en débarrasser en le vendant... non, en l’offrant à sylvain... Il vous remerciera certainement.

Patrice Charoulet

Si vous estimez qu'il y a trop de non-Blancs en France,
Si vous estimez que la justice française est trop laxiste,
Si vous employez parfois le mot « gauchistes » pour qualifier des socialistes ou des centristes,
Si vous avez chez vous un revolver chargé, au cas où...
Si vous regrettez Trump et que vous espérez son retour à la Maison-Blanche,
Si vous souhaitez la suppression du Conseil constitutionnel,
Si vous préférez CNews à toutes les autres chaînes d'information,
Si vous appréciez Geoffroy Lejeune, Charlotte d'Ornellas, Pascal Praud,
Si vous pensez que Poutine n'a pas tout à fait tort et mène de bons combats,
Si vous pensez que vous allez voter pour Mme Le Pen ou M. Zemmour à la prochaine présidentielle,
je vous offre un scoop, qui va peut-être vous surprendre...
vous êtes d'extrême droite.

Patrice Charoulet

Le président Macron. Les trotskistes, les communistes, les mélenchonistes, les socialistes, les écologistes, certains LR, les lepénistes, les zemmouristes, les identitaires, les racistes n'aiment pas le président Macron. Cela peut se concevoir.

Dans ma région, je connais un assez grand nombre de personnes qui ne font partie d'aucune des catégories ci-dessus. Je les considère depuis assez longtemps comme étant soit du centre, soit de la droite classique. Quand je parle de politique intérieure à beaucoup d'entre eux, je suis assez étonné qu'ils me disent ne pas aimer le président Macron ou le détester. Quand je leur demande pourquoi leurs réponses ne me semblent pas claires.

Cette haine venant de gens, simplifions, de centre-droit est pour moi une énigme. En tout cas, moi qui suis de centre-droit, je ne le déteste pas et même je vois mal qui pourrait faire mieux que lui. Quand je demande à tous mes interlocuteurs de me citer un nom de politique de centre-droit qui aurait fait mieux, je n'entends aucune réponse.

Robert

@ Serge HIREL | 23 décembre 2023 à 11:37

Quant à la constitutionnalité de la loi Immigration, il me paraît indispensable de lire l'analyse qui en est faite sur le site Liberté, Libertés chéries (http://libertescheries.blogspot.com/2023/12/loi-immigration-le-conseil.html). Cette étude contrebat certaines idées avancées notamment par ses opposants et une partie de nos médias et fait avancer le débat.
Quelques phrases extraites de sa conclusion sont essentielles pour éclairer les citoyens soucieux du respect scrupuleux de leurs institutions. On peut ainsi lire :

"Le plus grave, dans cette loi immigration, ne réside peut-être pas dans ses cas d'inconstitutionnalité, mais dans l'instrumentalisation qui est faite du Conseil constitutionnel. Le président de la République et la Première ministre ont fait un choix très clair.
[...] Que penser d'un Président, gardien de la Constitution, qui déclare avec satisfaction qu'il juge "honnête" de soutenir la loi immigration même si elle n'est pas conforme à la Constitution ? Se rend-il compte que cette instrumentalisation du Conseil constitutionnel est un argument excellent pour ceux qui, comme le Rassemblement national, estiment que seule une révision constitutionnelle peut modifier le droit existant ?"

À chacun de se faire son opinion sur des bases solides et non sur les seuls sentiments.

Serge HIREL

@ Ellen | 23 décembre 2023 à 23:23
« Il faudra alors que le peuple se débarrasse de cette institution [le Conseil constitutionnel]... » (Jean-Yves Le Gallou).

Aucune démocratie ne peut se dispenser d’une Cour suprême. Mais l’objectif de ses travaux doit rester exclusivement juridique. Son seul rôle doit être de faire respecter la Constitution. Ce qui, jusqu’à voici peu, était le cas de notre Conseil constitutionnel. Quand, en 1962, le CC s’oppose au Général qui voulait organiser un référendum sur l’élection du président de la République au suffrage universel, il formule son refus, non sur la question elle-même, qui relève d’un choix politique, mais sur le non-respect de la Constitution, dont l’article 11 ne prévoit pas la possibilité d’organiser un référendum sur ce type de questions.

Après le scrutin, qui a eu lieu malgré son avis défavorable, il en reconnaît juridiquement le résultat en s’appuyant sur l’article 3 de la Constitution (« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum »), reconnaissant ainsi qu’il n’a aucun pouvoir sur la décision souveraine du peuple.
Aujourd’hui, Macron demande ouvertement et publiquement au CC une décision politique. Il l’oblige à mettre les mains dans le cambouis, à dire non plus le droit, mais son opinion. Bien sûr, le CC habillera celle-ci d’attendus juridiques pertinents, mais le mal est fait : le CC aura désormais la réputation d’être partie prenante du débat politique.

Pour rétablir sa seule raison d’être, une réforme sera nécessaire. Une réforme qui, tout en réaffirmant son rôle exclusivement juridique, modifiera sa composition pour en éloigner toute personnalité politique, parce que soupçonnable de se déterminer en fonction de son opinion. Il faudra aussi que les candidats au CC, disposant tous d’une réelle dimension de constitutionnaliste (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui), soient élus par le peuple (ce qui paraît techniquement difficile), sinon, au moins, par le Parlement (et non plus choisis par les Présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat).
Sans s’en rendre compte, en tordant le bras au CC, Macron a ouvert une boîte de Pandore. Il a ravivé le souvenir du référendum « anticonstitutionnel » du Général, celui-là même qui est le père de notre loi suprême. Comment le CC, sur ordre ou pas du Président, qui refuse désormais toute consultation du peuple par la voie du référendum, pourrait-il s’opposer à la volonté du peuple - ou de ses représentants - d’en organiser un sur la primauté du droit français sur celui de l’Union européenne, question qui, comme celle du Général, ne peut pas être posée en se basant sur l’article 11.

En fait, bien plus qu’une réforme du Conseil constitutionnel, c’est ce référendum, si le oui l’emporte - ce qui ne fait aucun doute - qui permettrait à la France de se sortir du bourbier juridique européen dans lequel elle patauge et qui réduit considérablement sa souveraineté. Si elle se délivrait de ce carcan, qui, nécessairement, impacte les décisions du CC, la réforme de celui-ci prendrait tout son sens. Sinon, quelle que soit sa composition, il ne sera plus vraiment une Cour suprême telle que voulue en 1958.

Michel Deluré

@ Patrice Charoulet 22/12/23 09:24

Je sais bien que nous sommes à la période des étrennes mais enfin n'encombrez pas trop le pied du sapin d'EM !
Votre propos me rappelle en fait la séquence des flatteries qu'Yves Montand adresse à Louis de Funès dans la Folie des grandeurs.

Ellen

Hier, Emmanuel Macron et son gouvernement promettaient de faire barrage à Marine Le Pen. Aujourd'hui, ce sont les 71 % de Français, de LR et du RN qui font barrage avec la loi immigration.

Jean-Yves Le Gallou a raison lorsqu'il déclare dans Boulevard Voltaire:
"Le Conseil constitutionnel va vraisemblablement censurer la loi sur l’immigration sur cet aspect de la préférence nationale : il signera ainsi à terme son arrêt de mort. Si un certain nombre de dispositions de la loi sont invalidées en ne laissant que les aspects laxistes, comme la régularisation des clandestins, le Conseil constitutionnel se heurtera à l’immense majorité du peuple français. Il faudra alors que le peuple se débarrasse de cette institution dont le général de Gaulle ne voulait pas dans la forme qu’elle a prise aujourd’hui".

C'est certain ! Il est d'autant plus vrai qu'à l'époque du général de Gaulle, il n'y avait pas d'immigration islamiste de masse clandestine organisée par la mafia islamiste, ni de clandestins sous OQTF, ni d'assassinats au couteau au quotidien, pas de terrorisme du djihad, pas 2.200 mosquées, pas d'imams véreux prêchant d'égorger les cochons de Français qui écoutent la musique occidentale, pas de femmes voilées en niqab et tchador, pas de voyous ultraviolents attaquant la police, les pompiers, les maires, de professeurs décapités, de pillages de magasins, pas de dealers de drogue à tous les coins de rues, pas de quartiers et de zones de non-droit, pas de criminels fanatiques tuant au nom d'Allah, pas d'immeubles dégradés, d’écoles et de biens publics brûlés, pas de kalachnikov et d’armes de guerre, pas d'influenceurs au djihad...

Ce qu'il nous faut en France et de toute urgence c'est une personnalité forte de caractère pour restaurer notre pays et le droit national en priorité.

Tous ceux qui ont vu le désastre arriver ont été condamnés par les juges de gauche pour avoir dit la vérité en laissant en même temps la porte ouverte à cette racaille pour lui permettre de continuer à semer la terreur. Voilà où nous en sommes aujourd'hui.

Exilé

Qu'on le veuille ou non, Noël est d'abord une histoire de crèche.
Et les Corses, fiers de leur liberté n'ont pas peur d'affirmer leur identité, dût-elle contrarier quelques « laïcards » grincheux (cf. le petit cours de  Patrice Charoulet le 22 décembre 2023 à 19:42 sur ce mot).

«  « La crèche de Noël est la représentation par excellence d'un christianisme culturel et populaire qui fonde un certain nombre de repères de notre société, et qui sont parfois stigmatisés sur le continent », avance Nicolas Battini, le président de cette association très active, qui promeut un nationalisme identitaire. »

https://www.lepoint.fr/societe/wokisme-basta-en-corse-les-creches-de-noel-font-de-la-resistance-22-12-2023-2547952_23.php

Allons-nous devoir émigrer en Corse pour y retrouver une liberté et accessoirement une sécurité qui nous manquent sur le Continent ?

Exilé

@ Serge HIREL | 22 décembre 2023 à 17:34
« Admettre cela, c’est en quelque sorte admettre le retour de l’esclavage »

Mais en fait, les nouveaux esclaves sont de plus en plus les Français imposables et aussi les autres de façon indirecte, qui sont contraints d'entretenir à leurs dépens et à ceux de leur famille une immigration qui est de moins en moins tournée vers le travail et de plus en plus vers un peuplement improductif, y compris par le mécanisme des naissances issues du catastrophique regroupement familial.

Le slogan inepte « les immigrés payent nos retraites » est en train de voler en éclats sous le coup de la réalité.
Qu'on essaye par exemple de demander à un nouvel arrivant s'il est venu « payer la retraite des Français », juste pour voir...

L'un d'entre eux nous explique, avec une sincérité louable qui change de la propagande du 20 heures, sa façon de voir les choses:
« Les Français travaillent pour moi, ils sont mes esclaves » « 600 euros de RSA, 300 de la mission locale, 350 d’APL, les assistants sociaux payent mon électricité et gaz »
https://x.com/DamienRieu/status/1737974455903649950?s=20

Serge HIREL

@ Giuseppe | 23 décembre 2023 à 10:07

Sans entrer dans le débat de fond sur les qualités de David Lisnard susceptibles d’en faire un bon candidat à la présidence de la République, je m’étonne de la source du texte que vous mettez en lien. Texte repris par plusieurs sites de médias, Nouvel Obs et France 24 en particulier. Il semble avoir été rédigé par le correspondant de l’AFP à Cannes... Il est tout, sauf une dépêche d’agence de presse. C’est peu dire qu’il manque totalement de neutralité. Un seul oubli : la description des Cannoises et des Cannois adressant leurs compliments à leur maire se baladant sur la Croisette par un beau dimanche d’hiver ensoleillé...

De quoi faire rager Dame Hidalgo qui n’obtiendra jamais, ni à l’AFP, ni ailleurs, un tel vibrant hommage à sa gestion parfaite de la Ville de Paris...

Serge HIREL

@ Robert | 22 décembre 2023 à 18:34
« ...j'ai lu ou entendu que cette fois ils s'étaient entourés des conseils de Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du CC et donc éminent constitutionnaliste »

On peut espérer que vous ne vous trompez pas. Cela est même souhaitable. Mais il ne faut pas oublier que Jean-Eric Schoettl, qui y avait été nommé sous Chirac, a quitté le secrétariat général du Conseil constitutionnel voici seize ans et que, depuis lors, la composition de celui-ci a beaucoup changé et, avec elle, ses rapports avec l’exécutif... Il est vrai que les « sages » peuvent être très vexés d’être pris par le Président pour des « nettoyeurs » (dans le sens « gang » du terme) et que, de ce fait, ils fouillent suffisamment la jurisprudence de leur institution pour y trouver de quoi lui déplaire...

Michel Deluré

Ce que personnellement je retiens surtout de cette navrante séquence politique, c'est l'insupportable incapacité de nos dirigeants et représentants politiques à entendre les attentes majoritaires des citoyens dont ils sont pourtant les mandataires, à débattre sereinement et intelligemment des solutions à prendre pour répondre à ces attentes et à s'incliner devant le résultat d'un vote émanant de ces mêmes représentants du peuple démocratiquement élus.

Pire, le cynisme est même poussé par nos politicards (Patrice Charoulet appréciera-t-il ?) à rédiger certains articles de la loi de telle sorte qu'ils soient délibérément retoqués par le Conseil constitutionnel pour non conformité à la Constitution, ces politicards se déchargeant par là-même de leur propre responsabilité sur le dos de cette institution. Belle preuve de courage politique !

La loi a été votée entre autres par une AN dont la composition n'est sans doute pas conforme aux souhaits de certains mais qui a été élue, qu'on le veuille ou non, démocratiquement. Et l'exécutif en place depuis 2017, par la politique qu'il a menée, tient une large responsabilité dans la composition de cette AN. Les élections de 2022, d'abord présidentielle et surtout ensuite législatives, rendaient malheureusement inéluctables une telle crise politique.

Nous pouvons parfaitement ne pas partager les valeurs incarnées par le RN mais il est ancré dans le paysage politique actuel et il nous faut bien par conséquent nous en accommoder et accepter, bon gré mal gré, les décisions découlant des votes auxquels il participe à l'AN. En attendant, ce qui devient insupportable c'est d'attendre les décisions du chef de l'Etat pour sortir de la crise politique dans laquelle le pays est englué, ce qui paraît plus urgent et déterminant que de connaître son point de vue sur l'affaire Depardieu.

Giuseppe

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-%C3%A0-cannes-david-lisnard-lr-pr%C3%AAt-%C3%A0-gravir-les-marches/ar-AA1lVU5T?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=1c5f7e7f0db2455487caee76d118f604&ei=160

Lui est un mélange de Baroin-ouin-oin et de Jacques Delors, ce dernier qui aurait aimé être élu pour se présenter.
David est au chaud chez lui, et puis il faut avoir faim, c'est ce que disent souvent les boxeurs titrés.

hameau dans les nuages

@ Claude Luçon | 23 décembre 2023 à 02:17
"Monsieur L., les Français, ils reviennent quand ?"

C'est fou mais vrai. Les chibanis posaient la même question. Même pendant "les événements", au moment du départ pour la France métro que les pieds-noirs ne connaissaient pas, les Maghrébines venaient payer à l'épicerie du village la note comme à chaque fin de mois. Pour beaucoup ce n'était qu'un intermède.

Séquence émotion:
Un Algérien originaire du village, sur les réseaux sociaux s'est promené à la demande de mon épouse dans les rues de la commune en filmant les rues, tout en décrivant les lieux rappelant les patronymes attachés à chaque maison. Les maisons avec jardinet et ouvertes sur la rue sont maintenant barricadées avec de hauts murs de clôture. Très peu de femmes, voilées bien entendu. Pauvre Algérie que les jeunes fuient.

Aliocha

Le RN ou la trop grande visibilité d'une ridicule virilité fantasmée.

L'Occident est à son point de bascule, et devra bien s'apercevoir qu'à 20 % de l'humanité, il n'est plus possible de consommer 80 % des ressources et de considérer que ceux qui ne sont pas de son bord sont là pour le servir.
La mondialisation ultralibérale, forte de son orgueil aussi turgescent que le fantasme libéral radical de notre raciste en chef qui mime en cela les ridicules célébrations impériales d'une virilité supposée, a dénaturé l'extraordinaire développement technique et scientifique en imaginant qu'elle pourrait réserver à son élite les profits faramineux qu'elles avaient ôtés à leurs masses populaires mieux éduquées, donc plus exigeantes, pour exploiter celles qui n'en étaient pas encore à ce stade de développement et garantir un niveau de vie dont il est manifeste qu'il n'est plus possible de le maintenir, maintenant que l'outil technique est universel et a donc mondialisé l'exigence des masses, à bientôt huit milliards de Terriens, au risque sinon de briser les équilibres non seulement économiques, mais écologiques et sociaux.

Il est donc l'heure de s'apercevoir que ce qui permit notre extraordinaire développement en est à son point de rupture si nous ne prenons pas conscience que ce qui en avait libéré la force majestueuse, nous offrant la liberté, la borne par ce sans quoi elle ne saura que s'autodétruire, le partage dans les égalités de la fraternité, accomplissant alors la révolution qui jusqu'à aujourd'hui n'a jamais su que remplacer 10 % de dominants par dix autres, aussi sûrs que les précédents que le vit gonflé de leur sentiment de supériorité est la manne que le monde attendait, et qui se verra naturellement remplacée par le suivant qui ne saura alors que répéter la même erreur réitérée, si elle ne repère pas enfin que toujours le César impérial finit sur la croix de notre réalité d'êtres en relation.

On peut bien entendu accuser l'immigré de ne pas s'agenouiller devant la toute-puissance des attributs virils qu'il devrait à notre sens célébrer, on ne témoignera que de son incapacité à s'apercevoir que ce totem dépassé nous conduit naturellement, comme tous ceux qui persistent en leur erreur, à se mettre toujours dans l’œil ce qui n'est plus un doigt mais notre délire dominant, au fossé des grands ou des petits remplacements de tous les aveuglements.

Achille

Puisqu’on parle d’invisibilité, vous ne le saviez sans doute pas, à vrai dire moi non plus - et il ne faut pas compter sur les élus du RN pour vous le dire - mais en France, on a une immigration qui est plutôt plus diplômée que la moyenne des Français.
C’est en tous cas ce qu’a affirmé Benoît Hamon au micro de J-J Bourdin.
Il ajoute même que 40 % des doctorants sont étrangers.
Pensez donc à ces gars qui travaillent dans les arrière-cuisines des restaurants ou encore qui tous les matins à l’aube vident nos poubelles et qui préparent un master de sciences économiques ou une agrégation de mathématiques, quand ils n'ont pas déjà leur diplôme en poche !
C’est ce qu’on appelle une richesse pour la France. Quel luxe !

Lodi

Je pense que la RN va arriver au pouvoir. Pourquoi ? Son invisibilisation. Il y a des précédents, des gens injustement diabolisés, par exemple les femmes, les Juifs, les homosexuels, étaient invisibilisés quand ils n'étaient pas explicitement rabaissés.
Mais dans notre civilisation, ce qui est caché ressort toujours, et d'autant plus violemment qu'on a voulu l'enfouir.

Comme de plus cette violence est couplée avec celle de l'auto-défense face aux hostiles qu'on prétend interdire aux Français face à une immigration délétère, il est évident que le mouvement n'en aura que plus de force.

Il faut savoir si on préfère les "valeurs de la République" consistant à ne même pas appeler un chat un chat, savoir dire que toute immigration n'est pas mauvaise, mais la musulmane, si...

...ou la démocratie.
Le peuple, oui ou non, a-t-il le droit de choisir ses hôtes ?

Une immigration, je le rappelle, est faite pour le peuple, et non le peuple pour l'immigration.
Sauf dans le cas de la conquête, où le peuple indigène a pour vocation de servir de cheptel aux exogènes.

Bien sûr, je préférerais que la question de l'immigration fasse l'objet d'un consensus national.
Pourquoi ? parce qu'une telle politique doit être appuyée par le plus de gens possible et le plus longtemps possible pour être efficace.
D'autre part, je préfère qu'on n'en passe pas par des partis extrêmes se caractérisant entre autres par de la complaisance envers Poutine.
Cependant, je pense qu'à force d'invisibiliser et diaboliser des gens, et ce alors même qu'ils changent notablement, par exemple en répudiant l'antisémitisme, c’est injuste, et ne les aide pas à évoluer sur la question russe, par exemple.

Je suis triste pour la gauche et les gens qu'elle est censée défendre... Alors les travailleurs travailleuses, on ne se mobilise pas plus que ça pour leurs retraites. Par contre, les indésirables, eux, méritent qu'on se mette en frais de résistance pour eux !

Des gens qui n'ont pas de droits, surtout en tant que clandestins, mais ont bénéficié de grâce, telle que le regroupement familial.
Et en échange ?
Les immigrés musulmans nous ont rendu le mal pour le bien, avec attentats, tests de laïcité, menaces aux Juifs, j'en passe de vertes et de pas mûres... Vraiment !
Ils ne sont pas tous comme ça, et alors ? Nous ne sommes point des islamologues, des professeurs d'arriérés... Je le rappelle, une immigration est censée servir, et non, nous, être au service de l'immigration.
Donc la musulmane doit être interdite.
En toute justice : ce qui répond à sa fonction est juste.

J'espère qu'il ne va pas y avoir une "sainte" solidarité des peuples du livre pour les musulmans : Juifs et chrétiens feraient mieux d’accueillir ici leurs persécutés ainsi que d'autres type "adorateurs du diable".

Il faudrait distinguer entre coupables et victimes, et parmi les victimes, vu que parfois les musulmans se persécutent entre eux, se rappeler que sauf cas où des musulmans seraient nos alliés, il faut leur jeter la porte dans la figure. Pourquoi ?
Il faut être irresponsable, porteur de malheur pour les siens, pour ouvrir sa porte à ceux ayant inauguré de nous rendre le mal pour le bien.

Si les gens aiment tendre la joue pour s'acheter le paradis, libre à eux... Sauf quand ils vendent leurs frères en esclavage pour ce mirage nettement moins poétique que les fata morgana.

Parce que si je ne saurais dire s'il existe un ou des dieux, un paradis ou la transmigration, il est sûr que saboter l'oeuvre de César, que de sacrifier les siens à sa bonne conscience et à quelque récompense céleste, ne mérite aucune récompense, bien au contraire.
Ni plus ni moins que de se faire payer en or, espérer l'or des fous de la promotion pour irresponsabilité, aux dépens des siens, ne vaut les suffrages de personne de juste.

Que dirait-on de qui permettrait à des hostiles de s'installer contre de l'argent ou du pouvoir ?
Rien de bon.

Pourquoi, si ce n'est pas pour une récompense immédiate et sûre mais pour aller au Ciel, serait-ce de nature différente ?
Je ne vois qu'une différence de degré entre celui qui souhaite le malheur des siens et celui qui les oublie, et dans les deux cas, pour quelque récompense totalement imméritée.

Bien sûr, le conducteur écrasant sciemment le piéton est le pire.
Mais qui le fait à cause de substances ôtant toute lucidité est aussi punissable... Je ne vois pas en quoi l'opium du peuple, la croyance, démet moins du sens des responsabilité que l'alcool.
En fait, c'est pire, trop de gens de gauche ou de monothéistes montrent une irresponsable collusion avec les immigrés musulmans.
Ce qui nous promet pire que quelques morts : la fin, et la fin définitive de notre liberté, car cette fois, personne ne va débarquer et risquer la bombe atomique pour nous délivrer.

Claude Luçon

@ Valéry | 22 décembre 2023 à 10:57
« Pourquoi persister à prendre (plutôt subir) ces immigrés au Maghreb ? »

Ayant vécu en Algérie de 1961 à 1964 puis de 1971 à 1976, je peux vous expliquer pourquoi les Maghrébins, Algériens en particulier, voulaient émigrer en France. Mais ne le ferai pas, ne voulant pas faire pleurer Tipaza !

Par ailleurs, durant mon deuxième séjour, ils considéraient que Marseille était la ville d’Algérie la plus au nord, les dames apparatchik allaient à Marseille régulièrement en avion faire leur shopping du jour.
La cheftaine des femmes de ménage que j'avais embauchée pour nettoyer les logements de nos célibataires étrangers m'avait demandé, vers 1972 :
"Monsieur L., les Français, ils reviennent quand ?"

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 22 décembre 2023 à 19:42
« J'entends ce vendredi un journaliste oser dire « les laïcards » ! »

Je ne comprends pas quel sens vous donnez au terme « oser ». La liberté d’expression étant en France le droit de tous, en employant le mot « laïcards », le journaliste ne fait pas preuve d’un courage exceptionnel qu’il faudrait admirer.

À moins qu’au contraire, vous exprimiez par cette formulation votre mépris vis-à-vis de celui-ci, dont la connaissance de la langue française vous semble douteuse. Si c’est le cas, rangez donc votre compliment et, par la même occasion, votre Robert, qui commet un contresens. Le laïcard est un type qui n’a rien compris à la laïcité telle qu’elle s’impose en France depuis la loi de 1905. Se masquant derrière un discours radicalisé en faveur de celle-ci, le laïcard bouffe du curé, alors que la loi, au contraire, protège les religions de ce genre d’individus.

La vraie laïcité, celle qui prône la tolérance et le respect des croyances, tout en plaçant clairement les religions dans la sphère privée, n’a que faire de ces groupuscules de laïcards qui trouveront toujours un juge rouge pour déboulonner une statue de la Vierge sous le prétexte qu’elle n’occupait pas l’espace public avant 1905. Mais les mêmes, dimanche soir, sauront découper la dinde tout en sachant que Noël est et demeure une fête catholique.

À noter que, depuis l’époque des Hussards noirs de la République, les laïcards se recrutent essentiellement au sein du personnel de l’Education nationale... et enseignent cette fausse vision de la laïcité à leurs élèves...

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@ Marc Ghinsberg | 22 décembre 2023 à 22:23
« En ce sens il existe effectivement une hiérarchie matérielle que l’on mesure aujourd’hui par un indicateur très imparfait, le PIB par habitant »

Si je comprends bien votre propos, vous trouvez donc tout à fait normal qu’un individu qui, par malchance, est né et a vécu dans un pays dont le PIB, sur lequel il n’a et n’aura jamais la moindre influence, est inférieur à celui du vôtre, soit assigné à vider vos poubelles. J’ai tout de même un tantinet l’impression que cette règle de la puissance économique était aussi celle qui justifiait l’esclavage, dont vous aurez bien du mal à prouver qu’il n’a rien à voir avec le racisme.

De plus, le PIB est une notion économique occidentale et n’est qu’une mesure parmi d’autres pour hiérarchiser les zones du monde où il fait bon vivre. Une famille de Kinshasa est-elle plus heureuse au 18e étage d’une tour de Seine-Saint-Denis avec un seul RSA pour vivre ou dans l’un des immenses faubourgs de la ville, à deux pas d’un lopin de terre qui lui fournira sa nourriture ? On est loin de votre PIB, n’est-ce pas ?

Lucile

@ Patrice Charoulet | 22 décembre 2023 à 09:24

Vous réagissez comme un prof. Vous vous croyez au milieu du jury dans une salle d'examen, et vous êtes béat d'admiration devant les performances du premier de la classe. Mais ces performances scolaires n'ont pas grand-chose à voir avec ce qu'on attend d'un chef d'État. Ce dernier réussit à vous faire croire en une émission de deux heures qu'il est le plus malin, le plus érudit, le plus intelligent, tout ça pendant que la dette s'alourdit, que les fins de mois deviennent difficiles pour pas mal de monde, que les coups de couteau se multiplient dans les rues, et que le niveau scolaire baisse tristement.

Le malheur est que beaucoup de gens ont le même genre de critères que vous en politique. C'en serait presque comique de voir comme nous choisissons presque systématiquement des solutions allant contre nos propres intérêts. Et nous sommes si fiers de nos premiers de la classe, et si fiers de nos fausses valeurs. Quel dommage !

Valéry

@ sylvain
"Vos Roumains sont très doués et spécialistes en occupations de terrains illégales"

Ce sont des Roms, pas des Roumains. La Roumanie connaît le même problème communautaire que la France, chercher dans leur gènes du sang roumain c'est comme vouloir découvrir Victor Hugo dans la généalogie des plus agités des émeutiers de juillet en France.

C'est Michel Onfray qui leur a consacré un chapitre (je crois que c’était dans Cosmos) où il dit admirer leur absence de sentiment de propriété (ça veut simplement dire que ce que vous possédez c'est à eux, tout naturellement). Cela les rend libres des contraintes matérielles, louait-il. Comme quoi, la philosophie...

Les Roumains sont des Latins, les seuls Latins à l'Est. C'est le pays de Cioran, de Celibidache, de Dinu Lipatti, de Clara Haskil, d'Andrei Vieru (Prix Casanova, créé par Pierre Cardin en 2011, décerné à un auteur européen qui écrit en français).

Les Roms sont considérés comme une plaie en Roumanie, je ne vais pas m'attarder à expliquer pourquoi, ce blog se doit de garder une certaine tenue.

Marc Ghinsberg

@ Serge HIREL | 22 décembre 2023 à 17:34

S’il y a des zones géographiques d’émigration et des zones géographiques d’immigration, c’est parce que les pays ne sont pas tous au même stade de développement économique. Ces différences s’expliquent par de nombreux facteurs historiques, démographiques, climatiques, culturels… Il en résulte des différences en termes de revenus, de richesse.

En ce sens il existe effectivement une hiérarchie matérielle que l’on mesure aujourd’hui par un indicateur très imparfait, le PIB par habitant. Cela n’implique en rien une hiérarchie morale. Le racisme consisterait à attribuer ces différences à des groupes d'individus présentant des caractéristiques physiques communes qui induiraient des caractéristiques psychologiques communes. Ce n’est absolument pas le sens de mon propos.

Serge HIREL

@ Valéry | 22 décembre 2023 à 10:57
« Pourquoi persister à prendre (plutôt subir) ces immigrés au Maghreb ? »

Lorsque, à la fin des années 60, pendant les Trente Glorieuses, les industriels français ont commencé à faire appel à des travailleurs étrangers pour assurer, de plus à moindre coût, la production de biens en plein essor, le taux d’immigrés en provenance du Maghreb n’était pas le résultat d’un choix délibéré des autorités françaises en faveur de cette région avec laquelle la France avait des relations anciennes... et tumultueuses. Nos dirigeants n’avaient pas d’autre choix que de laisser faire, ce qu’il est encore convenu d’appeler « les pays de l’Est », dont la population aurait été plus performante et mieux acceptée, étant alors sous le joug des Soviétiques.

À cette époque-là, les travailleurs étrangers bénéficiaient d’un contrat de deux à trois ans, étaient logés en foyers pour célibataires et rentraient au pays... Seuls les meilleurs passaient à travers les gouttes, les patrons cherchant à prolonger leur séjour pour profiter de leur expertise, nécessaire à la formation des nouveaux arrivants. Tout a changé sous Giscard avec la politique du regroupement familial, qui, pourtant, n’était pas une revendication de cette communauté qui se savait « de passage ».

L’accès aux avantages sociaux a suivi de manière naturelle ce qui a créé un appel d’air, que nous subissons encore aujourd’hui. L’autre erreur a été une politique du logement apparemment de bon aloi - « tous propriétaires » - mais qui a vidé les cités nouvelles de leurs habitants aux revenus moyens. N’y sont restés que les pauvres et les familles émigrées, pauvres elles aussi. La recette idéale pour fabriquer des ghettos... Des ghettos dans lesquels les Frères musulmans se sont ensuite introduits, profitant de l’indifférence de beaucoup d’élus locaux, pas tous de gauche... De leur complicité parfois. La bombe était en place. Aujourd’hui, elle a en partie explosé... En partie seulement.

Il est effectivement permis de s’étonner que, depuis la fin de l’URSS et compte tenu de l’essor du « fait européen », la France ne se soit pas plus intéressée à une possible immigration venue des ex-membres du Pacte de Varsovie.

Il y a à cela trois raisons :
- La crainte du « plombier polonais » et de la directive Bolkenstein, qui, envisagée en 2005, aurait installé en France une concurrence déloyale en permettant aux entreprises des pays de l’Est d’y proposer leurs services sans respecter la législation sociale française, ce qui aurait mis à mal notre tissu de PME.

- Le développement économique rapide de ces mêmes pays, qui, ainsi, peuvent pour une large part retenir leurs travailleurs chez eux (les taux de chômage y sont en très nette régression).

- L’opportunité pour les patrons français d’employer des salariés sans papiers à plus faible coût que les autochtones et les Européens. Naturellement, oser dire cela suscite immédiatement de multiples démentis et désapprobations... Mais alors, il faudra que le Medef explique les raisons pour lesquelles il se trouve aujourd’hui dans le même camp que la gauche radicale, qui, par ailleurs, l’exècre, pour réclamer une politique laxiste en matière d’immigration et de régularisation.

On ne sait pour l’instant quel sera le profil définitif de la nouvelle loi et même si, compte tenu des censures attendues, elle aura un quelconque impact sur la chienlit actuelle. Mais quelle qu’elle soit, cela n’interdira pas à l’exécutif et au Parlement de lutter contre cette pratique de l’emploi de clandestins au vu et au su des autorités, de combattre les atteintes au principe d’égalité que sont les différences de rémunérations et, par des plaintes devant la justice, de rappeler aux patrons qu’aucun d’eux n’est au-dessus des lois.

Patrice Charoulet

« Les laïcards » ! J'entends ce vendredi un journaliste oser dire « les laïcards » ! En 2023. Pour qui n'aurait jamais lu ce mot, je précise qu'il signifie « ceux qui défendent la laïcité avec intransigeance », selon le petit Robert. Ce dictionnaire ajoute que ce mot est péjoratif.
Selon moi, ou bien on défend la laïcité ou bien on ne la défend pas. À la vérité, ceux qui ne défendent pas la laïcité ont créé ce terme « laïcard », pour dénigrer ceux qui la défendent. S'il y a bien un mot inutile, c'est le mot « laïcard ».

hameau dans les nuages

@ Serge HIREL | 22 décembre 2023 à 17:34

C'est tout à fait ça. Et partant de ce principe Marc Ghinsberg admet donc le grand remplacement pourtant décrié comme étant un argument d'extrême droite.

Repas des aînés hier dans le quartier de monsieur Dartigolles, même les vieux sont remplacés et les moins vieux filment béatement leurs protégés. You ! you ! you !:

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/pyrenees-atlantiques/pau/pau-les-seniors-comme-des-rois-a-ousse-des-bois-17914519.php

sylvain ben voyons !

@ Marc Ghinsberg | 22 décembre 2023 à 13:01
« Si l’on prend l’exemple de la Roumanie, on constate que les Roumains émigrent dix fois plus vers l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne que vers la France, malgré notre système social si attractif.
Je n’ai pas la réponse. »

Vous n’avez pas la réponse ? ça alors, vous m'époustouflez, moi je l'ai !
C'est tellement évident que ça saute aux yeux.

Notre système social est tellement attractif que le monde entier se précipite chez nous, engendrant des bouchons et des queues interminables dans les CAF, mairies, préfectures donc de plus en plus de parasites sociaux fatigués de passer des heures dans les salles d'attente et les halls de ces cavernes d'Ali Baba, préfèrent adopter une autre méthode : se servir soi-même chez les commerçants, les magasins, les quartiers huppés, les résidences de riches, etc.

Car jacking, home jacking, rapportent plus chez nous en France pays le plus cambriolé au monde, c'est plus rapide, la police ne se déplace plus, les juges ne jugent plus, impunité assurée, soutien des élus gauchistes, pourquoi aller faire la queue en Italie, Espagne, Allemagne pour quelques minables dollars de plus ?

Vos Roumains sont très doués et spécialistes en occupations de terrains illégales mais tolérées, squats de maisons individuelles, le temps d'aller ratisser les lotissements, de vraies razzias bien organisées et les voilà repartis fortune faite dans d'autres contrées cambriolables sans modération et en toute impunité.

Pourquoi moisir des heures devant les guichets des aides allocs bien moins rentables que les raids chez les particuliers, commerçants et zones industrielles ?

Sont pas masos ces Roumains, ils l'aiment bien notre Franchouie, ils sont mignons, gentils et très généreux ces Franchouilles, surtout leur justice agenouilliste repentiste très sociale et facilement apitoyable.

Le vrai danger chez nous ce ne sont pas ces Roumains ou autres « touristes très intéressés » mais bel et bien, on ne le clame pas assez :

« Cézemmour célepen céléfachos céleRN célénazis célultradrouâââte »

BEN VOYONS !

Robert

@ Olivier Seutet | 21 décembre 2023 à 18:04
@ Serge HIREL | 21 décembre 2023 à 19:38

Pour ce qui est de la constitutionnalité de cette loi, les sénateurs de LR me semblent avoir tiré les leçons de leurs approximations concernant le texte de la loi sur les retraites dans lequel ils avaient introduit des dispositions litigieuses acceptées par le gouvernement mais ensuite retoquées par le Conseil constitutionnel.

Pour ce qui est de la loi "immigration", j'ai lu ou entendu que cette fois ils s'étaient entourés des conseils de Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du CC et donc éminent constitutionnaliste pour la rédaction de la version soumise initialement à l’Assemblée nationale. Cette première version devait donc normalement être conforme dans ses dispositions.
Il serait surprenant que pour la version établie par la commission mixte paritaire les parlementaires de LR n'aient pas à nouveau consulté ce même conseil.

Donc, au-delà des agitations de la gauche qui voit son discours moral mis à mal, voire des questions que se pose publiquement le président de la République, logiquement le Conseil constitutionnel ne devrait demander que des modifications à la marge de ce texte. S'il allait au-delà, alors, comme pour la loi sur les retraites, il remettrait en cause sa crédibilité car réagissant plus en opportunité politique qu'en dépositaire de la seule constitutionnalité des lois.

En effet, la position de monsieur Macron ne me paraît se justifier que par besoin de maintenir la cohésion de sa majorité, en particulier pour ne pas subir la fronde de l'aile gauche de Renaissance, bien plus que par son fondement juridique.

Serge HIREL

@ Marc Ghinsberg | 21 décembre 2023 à 16:15
« En France comme dans beaucoup de pays européens, le taux de fécondité ne permet plus le renouvellement de la population. »

Le constat est exact... Mais recherche-t-on les causes de ce déclin démographique ? Sont-elles matérielles (revenus insuffisants du couple), sociétales (cumul emploi-foyer trop lourd pour la compagne), religieuses (perte du caractère sacré de la famille), civilisationnelles (règne sans partage du chacun pour soi et du moindre effort) ?

Avant 1968, on admirait le dévouement des mères de familles nombreuses. Aujourd’hui, on applaudit le courage des mères élevant seules un enfant... Et on compte chaque année plus de 200 000 avortements, « de confort » pour la plupart...

La situation est-elle irréversible ? Une politique pro-natale est-elle irrémédiablement vouée à l’échec ? Est-ce une solution durable que de faire appel à la fécondité des familles étrangères ? On s’aperçoit que, dans celles-ci, le nombre de naissances baisse au fur et à mesure que leur assimilation se développe...

« La présence d’immigrés est nécessaire pour le fonctionnement dans certains secteurs de travaux que les Français ne veulent plus faire, et ce n’est pas seulement une question de salaire, mais de contraintes liées à certaines activités. »

Admettre cela, c’est en quelque sorte admettre le retour de l’esclavage, « les immigrés, tout juste bons à vider nos poubelles » ! Admettre cela, c’est aussi admettre la pérennité de l’assistanat d’une catégorie de Français peu enclins à supporter le travail... Ce qui, naturellement, n’est pas le cas de la majorité des chômeurs, qui recherchent un retour rapide à l’emploi sans envisager de profiter de la totalité de leurs droits à indemnités. C’est admettre l’augmentation des cotisations sociales permettant de les rémunérer... C’est admettre la poursuite du travail au noir... C’est admettre une hiérarchie au sein de l’espèce humaine... ce qui est une bonne définition du racisme.

Marc Ghinsberg

@ Valéry

Votre question est intéressante.
Si l’on prend l’exemple de la Roumanie, on constate que les Roumains émigrent dix fois plus vers l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne que vers la France, malgré notre système social si attractif.
Je n’ai pas la réponse.

caroff

@ Valéry 10h57
"J'entends cet argument, mais pourquoi persister à prendre (plutôt subir) ces immigrés au Maghreb seulement, en tout cas une écrasante majorité, alors que leur impact - vu le nombre ahurissant - sur l’insécurité, le chômage de masse et l'abaissement des performances scalaires n'est plus à démontrer ?"

C'est exact.
En Allemagne, les étudiants étrangers doivent déposer une caution de 11 000 € de laquelle peuvent être soustraits 934 € par mois. Cette somme est en fait exigée afin de « contenir suffisamment d’avoirs pour couvrir les frais occasionnés pendant la durée du séjour » dit l'administration allemande. La loi allemande prévoit par ailleurs qu'une « autre preuve de financement » puisse être « également présentée lors de la procédure de visa ».
L'Allemagne préfère sélectionner des étudiants attestant leur désir de réussir avec un bagage de départ consistant.

En France, on préfère accueillir les enfants des ex-colonies au faible niveau scolaire (imaginer le bac en Algérie ou au Sénégal !) plutôt que des gens originaires de l'Europe de l'Est...

Beaucoup d'instits français ont été étonnés par l'excellence des enfants ukrainiens en maths (mais pas que) comparativement aux élèves issus de l'immigration de la rive sud... et des élèves français de souche.
Tant que la compétition se joue entre médiocres, tout va bien, jusqu'au jour ou les Asiatiques ou les Slaves entrent dans le jeu.

Il ne faut pas oublier que les universités tirent leurs subsides au nombre d'inscrits, peu importe leurs talents.
Ceci est d'une grande hypocrisie comme l'attestent les discussions que j'ai pu avoir avec des enseignants en fac qui sont souvent consternés par leurs étudiants... mais qui ne le disent pas ouvertement.

La recherche de bourse est aussi un sport pour les étudiants africains qui se réjouissent que leur obtention ne soit pas conditionnée par la réussite aux examens !!

Exilé

« La priorité nationale qui serait une honte n'était évidemment pas inconnue dans la législation française, qu'on se rapporte au RMI de Michel Rocard ou à notre fonction publique. » (PB)

On a tendance à oublier que la préférence nationale n'était pas à l'origine une invention de la droite mais une exigence de la gauche y compris dans sa composante syndicale qu'était la CGT-U qui dénonçait en 1931 « les étrangers qui volent le travail des Français ».

La SFIO a déposé en 1931 un projet de loi qui ne sera pas voté.
C'est sous le gouvernement d’Édouard Herriot que cela sera fait, le 10 août 1932.

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Loi_du_10_aout_1932.pdf

En 1937, sous le Front Populaire, son application a été durcie et Marx Dormoy ministre de l'Intérieur du gouvernement Blum, demande alors aux préfets de « refouler impitoyablement tout étranger qui cherchera à s’introduire sans passeport ou titre de voyage valable ».

Il pourrait être utile de rafraîchir sur le sujet la mémoire de toutes nos fausses belles âmes qui se croient obligées de surjouer avec un talent dont elles ont le secret la comédie de l'indignation.

Valéry

@ Marc Ghinsberg
"Au plan économique, la présence d’immigrés est nécessaire pour le fonctionnement dans certains secteurs de travaux que les Français ne veulent plus faire, et ce n’est pas seulement une question de salaire, mais de contraintes liées à certaines activités."

J'entends cet argument, mais pourquoi persister à prendre (plutôt subir) ces immigrés au Maghreb seulement, en tout cas une écrasante majorité, alors que leur impact - vu le nombre ahurissant - sur l’insécurité, le chômage de masse et l'abaissement des performances scalaires n'est plus à démontrer ?

Si l’Etat français faisait des campagnes de recrutement dûment organisées dans, disons, les pays de l'Est, comme la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne, il y aurait des dizaines de milliers de candidats, la plupart déjà parlant le français, avec un niveau scolaire acceptable, une culture et des mœurs identiques. Une immigration diversifiée est la solution. On sait que dans les banlieues, 30 % à 40 % sont sans emploi, donc la France fait venir une minorité pour ces emplois dont vous parlez, mais ensuite, avec le regroupement familial et le droit automatique du sol qui suivent, l'effet est contraire au dessein initial. Mathématiquement ça bat de l'aile, vous ne voyez toujours pas ?

Aliocha

Le compromis est au déni partagé :

« Les Européens vivent plus longtemps et ont moins d'enfants. Cela réduit la population en âge de travailler alors même que le nombre de retraités augmente. Cela risque de mettre à rude épreuve les systèmes de protection sociale et le filet de sécurité sociale, ainsi que de ralentir la croissance économique et la prospérité de tous », fait valoir Charles Kenny, auteur de l'étude pour le Center for Global Development.

https://www.lepoint.fr/economie/immigration-pourquoi-la-france-a-besoin-de-3-9-millions-de-travailleurs-etrangers-21-12-2023-2547912_28.php?boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259&m_i=Ji6JvOFrnkI7XLFbEUH42uPOXAlVb249KnfIuStwoag%2B7laakr8oMOnf8lCAgYppMwp75HVUgulcTFSUJg_UsNPQDAtJJl&M_BT=194508641590#xtor=EPR-57-[Push-email]-20231221-[Article_2]

Le galimatias actuel est donc encore l'aveu de notre incapacité, le problème n'est pas l'immigration puisque nous en avons besoin, mais de l'organiser dans le respect des lois, donc évidemment pas par une loi qui ne les respecte pas, est donc vaine et ne sert qu'à donner à manger aux boutiquiers des conservateurs ou des progressistes, faces d'un même fantasme qui ne sait que nier la réalité.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

À propos de l'émission de deux heures où le président Macron a été invité, vous écrivez notamment : « Ce choix surprenant lui a permis de déployer son talent singulier qui est de savoir être le meilleur dans les exercices médiatiques où on lui offre la possibilité d'argumenter longuement, sans véritable contradiction... », je vous ferai observer ceci : les reproches nombreux de Patrick Cohen ont été particulièrement cinglants. Le président a été, une fois de plus, brillantissime. Quelle aisance, quelle intelligence, quelle pertinence ! Si l'on veut être sincère et objectif, qui aurait mieux répondu que lui, du centre à la droite ? On aurait du mal à me fournir un seul nom. Et il est dix fois supérieur à TOUS ses ministres.

Par hasard, sur la Chaîne parlementaire, j'ai suivi tous les débats quand la loi a été votée. Darmanin, que je ne trouve pas mauvais parfois, a été médiocre et désastreux... si on le compare au Président. Pourquoi suis-je certain, hélas ! que le RN va diriger la France ? Parce que le président Macron, d'un niveau exceptionnel, n'aura personne pour lui succéder avec de telles capacités et de tels talents.

Marc Ghinsberg

Parler de l’invisibilité du RN dans cette affaire relève, comme dirait l’autre, de la plaisanterie de garçon de bain. De fait Marine Le Pen en faisant voter le texte de la CMP par ses troupes prenait tout le monde à contrepied, y compris son porte-parole qui apprenait sa décision par un journaliste en direct à la télévision, et volait la vedette au LR qui pensait enfin pouvoir se refaire la cerise au détriment de Renaissance.

Pour ramener le calme dans ses troupes, le président de la République indiquait qu’il ne compterait pas les voix du RN pour le calcul de l’adoption du texte faute de quoi il demanderait sur le fondement de l’article 10 de la Constitution une seconde lecture du projet de loi. Il s’inspirait du précédent de Pierre Mendès France qui avait refusé de prendre en compte les voix des communistes lors de son investiture comme président du Conseil.

Cette position était d’autant plus légitime que le vote positif du RN obéissait à une manœuvre purement politicienne pour faire croire que cette loi marquait le triomphe de ses idées alors qu’elle prévoyait un dispositif de régularisation des sans-papiers, comble de l’abomination pour le RN comme l’avait expliqué Jordan Bardella le jour même.

Marine Le Pen se moquait ouvertement du peuple.

Achille

Il semble qu’il y ait eu un petit cafouillage au sein de la direction du RN.

Dans un entretien avec Léa Salamé sur France Inter , Jordan Bardella avait exclu un vote favorable sur le projet de loi immigration, sauf "suppression des mesures qui visent à faciliter la régularisation d'immigrés clandestins".

Finalement Marine Le Pen a pris la décision de voter le texte adopté par la CMP. Ça fait un peu désordre dans un parti qui prétend vouloir prendre les commandes du pays en 2027.

Assiste-t-on à un recadrage en règle du jeune et fringant nouveau président du RN qui déjà se voit Premier ministre, par l’ancienne présidente du parti (qui au demeurant continue à toucher son indemnité de présidente) ?
Il s’agit clairement d’un camouflet qui n’augure rien de bon au fur et à mesure que la campagne présidentielle approche.
Bref , un Dallas à la française ! :)

Tipaza

C'est curieux, ce sont deux comportements psychologiques opposés qui ont conduit à la défaite, au moins symbolique, de Macron dans cette affaire. Et le symbole est important en politique.

On a l'air de l'oublier, mais c'est la ténacité, la volonté, la rationalité psychorigide de Bruno Retailleau, qui ne lâchant rien, a conduit à maintenir, à accentuer et finalement à imposer le texte du Sénat.

Il faut lui en donner acte, l'homme n'a aucun charisme mais une détermination qui mériterait d'être exploitée chez les LR plus qu'elle ne l'est.
Il me semble qu'on ne parle pas assez de lui, pourtant il fut celui par qui la victoire, si on peut dire, est arrivée, encore que pour moi ce fut essentiellement une défaite de Macron.
Je partage l'opinion de Zemmour, le texte ne me convient pas, mais il a fait trébucher Macron, c'est important.

À cette rationalité de BR est venue s'ajouter l'irrationalité du comportement de MLP, la sublime inspiration imprévisible, même par une IA, de voter cette loi.

C'est là qu'on voit que l'IA ne pourra pas encore dépasser l'homme, dans le cas présent c'est une femme.
C'est d'ailleurs peut-être le caractère imprévisible de la femme, tel que défini dans les vieux standards psychologiques rejetés par le wokisme, qui l'a inspiré.

Rapidité de décision et simplicité dans l'action de MLP, à comparer avec le coup tordu, visible de loin, d'un président qui fait voter une loi en espérant la faire sanctionner par un CC.

Comme disait un des maîtres créateurs de l'informatique Alan Jay Perlis : "La simplicité ne précède pas la complexité, elle la suit".

Et si on porte le regard plus loin, on voit que les institutions sont ébranlées et surtout que ce fameux État de droit qui nous étrangle est rejeté par une gauche qui en avait fait sa religion.
Les départements gérés par la gauche annoncent ne pas vouloir appliquer cette loi.
Ils creusent eux-mêmes le trou dans lequel ils seront enterrés quand le choc de la réforme des institutions se produira grâce à un référendum que les basses manoeuvres actuelles rendent de plus en plus probable.

Serge HIREL

Le résultat de la partie de poker menteur est encore incertain, mais les joueurs ne peuvent plus modifier leurs mises. Pour l’heure, chacun d’eux se contente de crier victoire sans être sûr de l’obtenir. Jamais la décision de l’arbitre de la rue de Montpensier n’a été aussi attendue et importante. Il y va de la fin ou de la survie de la Macronie, qui, en tout juste plus d’une semaine, est descendue aux enfers sous les coups assénés par ses oppositions.

Incontestablement, pour l’heure, le grand vainqueur est LR, dont, voici moins d’un mois, on clouait les planches du cercueil. Ciotti et Marleix ont d’abord mené une offensive osée - voter la motion de rejet en alliant ses voix au RN et à LFI - que le pseudo-stratège Darmanin n’a pas vu venir, certain de pouvoir tenir un double langage sans se faire repérer... Défaite en rase campagne, la Macronie a dû céder contre son gré un vaste territoire pour ne pas subir une deuxième défaite, cette fois sans appel.

Mais, comme ces armées vaincues qui, néanmoins, veulent encore organiser des guet-apens, elle a cru bon d’y laisser quelques mines qui, espère-t-elle, lui permettront de limiter sa déconfiture si le Conseil constitutionnel les déterre.

Las, c’est cette fois le Château qui commet une bourde en estimant mal le degré de rouerie de Marine Le Pen. Silencieuse telle ses chats, elle a bondi au bon moment, lorsque quelques dizaines de « godillots » se sont souvenus qu’ils étaient « de gauche »... Et le Président est tombé dans le panneau en commettant un grave déni de démocratie - ne pas comptabiliser les votes favorables des députés RN - qui la place en victime... et, ainsi, lui offre un rôle dans la victoire de « la droite ». Un rôle « idéologique », dit-elle... Ce qui est loin d’être faux.

Béotien en matière de tactique politique - cinq ans de majorité absolue ne lui ont rien appris en la matière -, il a cru bon de tenter de reprendre la main en allant parader pendant deux heures sur France 5, avec l’objectif de noyer le poisson en abordant tout un tas d’autres dossiers que celui de l’immigration. On a même eu droit à une vibrante défense de Depardieu...

Résultat : pas plus de trois millions de téléspectateurs, un baratin de champ de foire, des journalistes « amis » sans le moindre esprit polémique, des questions essentielles « oubliées », une conclusion indigne du rang de l’invité et, surtout, une grosse demi-heure en début d’émission consacrée... au RN, qui, selon la parole présidentielle, ne serait pour rien dans la tournure qu’ont prise les événements...

Parole qui, entre autres, a permis au téléspectateur lambda de comprendre, non seulement que le président, dans cette affaire, n’est pas à la hauteur de son statut - il a joué le rôle dévolu au Premier ministre, chef de la majorité - mais aussi qu’il était le principal instigateur des bombes à retardement disséminées dans le projet de loi approuvé par l’Assemblée. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’à expliquer aux citoyens qu’utiliser le Conseil constitutionnel pour les faire exploser est une forfaiture...

Le désastre est total. La gauche, y compris « raisonnable », définitivement perdue, LR en position de force pour bloquer toute tentative de réforme contraire à ses souhaits, le FN désormais doté du label « parti de gouvernement », Darmanin déconfit pour longtemps, Borne qui n’a plus qu’à préparer ses valises, un ministre qui claque la porte et quelques autres qui restent pour la gamelle, des alliés à qui le président doit sa survie... et 131 députés Renaissance, dont la fidélité n’est plus nécessairement la principale qualité...

Une situation que même la IVe République n’a pas connue... Une situation dramatique pour le pays, qui s’aggravera encore si le Conseil constitutionnel déclare non conformes les principaux articles assurant un minimum de contraintes aux immigrés légaux et clandestins. Une situation à laquelle seul le président peut mettre fin en décidant la dissolution d’une Assemblée désormais incontrôlable par la Macronie...

Il n’est pas nécessaire qu’il démissionne... Il a un vrai talent pour inaugurer les chrysanthèmes. Ses nombreuses prestations aux Invalides en ont apporté la preuve.

« Le 19 décembre, à l'Assemblée nationale, la loi sur l'immigration n'aurait pas été approuvée sans l'aval unanime du groupe RN. » (PB)

En fait, l’abstention du RN n’aurait pas été suffisante pour que le projet de loi soit rejeté (suffrages exprimés : 447 ; majorité absolue : 224 ; pour : 261 ; contre : 186). Pour qu’il en soit ainsi, il aurait fallu que le RN vote contre (suffrages exprimés : 535 : majorité absolue : 268 ; pour : 261 ; contre : 274). Toute l’astuce de MLP est d’avoir volé au secours de la victoire...

sylvain

21 décembre : Bon anniversaire cher Président !
Bravo pour votre superbe victoire sur ce RN fasciste raciste.
Date à jamais marquée du sceau de l'infamie RN, le Pearl Harbor du fascisme lepeniste.
Hurra hurra hurra !

Reguin

Macron persiste à insulter quinze millions de Français.

Olivier Seutet

Médiocre Macron président de tous les Français, qui feint d'en mépriser certains qui n'auraient pas ses "valeurs". Quelles valeurs ? Celles de Patrick Cohen qui pour autant qu'on le sache est adepte de l'arrogance, du mépris, de la certitude ?

Incroyable Macron qui s'intéresse à Miss France, ou aux handballeuses, ou à sa raciste ministre de la Culture qui veut recruter dans la diversité, ou soigner ses postures woke. Que ne nous parle-t-il de sa faillite économique, de son incontinence budgétaire, des soucis de ses compatriotes comme la sécurité, le logement...

Pathétique Macron qui croit qu'il suffit de déplorer un pogrom, qui envoie sa porte-parole (la dame Colonna) claironner qu'il faut un cessez-le feu immédiat, et qui oublie que les Gazaouis ont choisi leur Hamas, ne livrent ni les otages ni les terroristes. Pourquoi ne parle-t-il pas de la reddition des chefs du Hamas et de leur passage devant un tribunal ?

Et dans sa consternante intervention il piétine tous les principes de séparation du pouvoir entre exécutif, législatif et judiciaire. Le sinistre Conseil constitutionnel (dont les pouvoirs ne sont pas issus du peuple ou d'une constituante) prétendant incarner le droit va essayer de faire plaisir à un exécutif en mal de légitimité en censurant peut-être une loi censée être le fruit d'une recherche de consensus.

Claude Luçon

"Les dispositions qui les plaçaient en apôtres de la morale avaient déjà été adoptées par plusieurs pays européens, d'authentiques démocraties." (PB)

Voilà qui suggère que notre démocratie n'est pas authentique...
Voilà ce qui confirme ce que pensent et disent les anglophones :
"France is the only democracy where sovietism has succeeded".

Le drame est qu'ils disaient cela bien avant qu'Emmanuel séduise Brigitte... ou l'inverse, et nous la présente au son du choeur joyeux de la 9e symphonie, au Louvre, puis, confirmant le statut caché de notre démocratie, invite Poutine à Versailles lors d'une journée entre discrets Soviets !

Il va falloir prévenir Emmanuel Macron : il n'est pas aimé de JaS ! Voilà ce qui se confirme aussi !
Pourtant ce n'est pas son fait si notre démocratie est soviétisée et manque d'authenticité.

Robert

Si, Monsieur Bilger, j'apprécie tout particulièrement ce billet pour la pertinence de ses arguments, en revanche il me semble que vous atténuez grandement la position schizophrénique de monsieur Macron.

Avant que de développer ce point, il me paraît important de dire ici combien monsieur Macron bafoue la séparation des Pouvoirs. Depuis l'adoption de la motion de rejet par l'Assemblée nationale, le président de la République, ès qualités, a été en permanence à la manœuvre : d'abord, en s'occupant de ce que pouvait faire la commission mixte paritaire qui reste du ressort du Parlement et non de l'Exécutif ; ensuite en cornaquant au plus près la Première ministre dans ses discussions avec les responsables des partis ; enfin, en imposant aux députés du parti présidentiel, qui ne dispose pas de la majorité absolue, le vote du texte de la loi issu de la CMP, ce qui n'a pas manqué de briser l'unité dudit parti.

La schizophrénie dans l'action du président de la République réside dans le fait qu'il a fait adopter cette loi en voulant faire croire qu'elle ne serait pas tout à fait de droite et, une fois adoptée sur ses propres consignes, en déférer lui-même le texte au Conseil constitutionnel qui dès lors n'agit plus en garant de la seule constitutionnalité des lois, mais en censeur du Parlement. Il y a là un total dévoiement de l'esprit de notre Constitution, d'autant plus que le CC a démontré le caractère partisan de nombre de ses décisions, qu'il s'agisse de la Fraternité érigée en principe constitutionnel, ou de l'argumentation parfois spécieuse de sa décision de rejet de certaines dispositions de la loi sur les retraites.

En l'espèce on a pu alors assister à une collusion entre le gouvernement, le Conseil d’État notamment quant au maintien de dispositions dans le texte de cette dernière loi dont tout un chacun savait qu'elles seraient rejetées par le CC et que le gouvernement a sciemment maintenues !

Cette loi "immigration" a donc du plomb dans l'aile et la Première ministre, pourtant toujours socialiste dans l'âme, a dû avaler toutes les couleuvres imposées par le président de la République, ce qui ne manquera de générer une crise de confiance entre président de la République et Première ministre.

Vous dites enfin, Monsieur Bilger, que monsieur Aurélien Rousseau aurait, en démissionnant de son poste de ministre de la Santé, fait preuve d'une "cohérence courageuse". Il fait certes partie de l'aile la plus à gauche de Renaissance. Il a en la circonstance refusé de se plier aux injonctions présidentielles sur la loi "immigration" et dit en tirer les conséquences. Mais il quitte sa fonction après à peine six mois d'exercice dans une période particulièrement délicate, notamment pour l'hôpital public et l'exercice de la médecine en France sans qu'il y ait opéré les redressements indispensables. De ce fait son choix ne me paraît guère glorieux : je penserais plutôt à un commandant abandonnant son navire en pleine tempête.

Il est à mon sens surprenant que le président de la République ait pu accepter cette démission de gauche alors même qu'il a précédemment refusé celle de droite de son ministre de l'Intérieur !

Il reste à présent à suivre la manière dont la loi, pourtant votée régulièrement par les deux Chambres sur un texte commun et que des élus de gauche commencent à refuser d'appliquer alors même qu'elle n'est pas encore promulguée, sera détricotée par le Conseil constitutionnel. Et si ce dernier s'honorait à la conserver en l'état (chose fort peu probable), de voir si le président de la République la promulguerait telle que votée !

Sur ce, l'on peut souhaiter malgré tout une bonne trêve de Noël aux Français, en attendant de voir comment la crise institutionnelle ainsi ouverte sera traitée en 2024.

Achille

Allons bon voilà que notre hôte se met à jouer les bons samaritains en prenant fait et cause pour le RN. Ceci alors qu’il ne cesse de nous dire dans ses billets qu’en aucun cas il ne votera pour le RN.
Personnellement je pense que EDM a parfaitement résumé la situation, dans sa réponse à un député socialiste qu’il a mis KO debout. Du grand Acquittator !

Tout le reste est pipeau et valse musette.

---

Pour en revenir à ce projet de loi sur l'immigration qui provoque des débats enflammés sur les plateaux télé, je ferai les remarques suivantes :

Les débats sur l'immigration se sont tenus à l'Assemblée nationale et au Sénat en décembre 2022. Le résultat de ces discussions a été présenté en conseil des ministres le 1er février 2023.

Cela fait donc un an que députés et sénateurs planchent sur le sujet.
On serait tenté de penser qu’avant de rédiger ce texte, nos élus - ou, à tout le moins les cabinets d’experts censés les conseiller - se sont penchés sur la Constitution, afin de s’assurer que le contenu du projet soit conforme en tous points aux articles de celle-ci.
On peut même supposer que c'était le cas de la première mouture du projet de loi sur l’immigration.
Mais après la motion de rejet, le texte original a dû être retoqué par la CMP, pour ensuite être de nouveau présenté devant le Sénat et l’Assemblée nationale qui l’ont enfin validé.

Or le nouveau texte est nettement plus dur que le précédent et semble présenter des points qui ne sont plus conformes à certains articles de la Constitution : préférence nationale, délais de carence en particulier.
Tout laisse donc à penser qu’une fois que le Conseil constitutionnel aura retiré les points litigieux, nous retrouvions la version d’origine du projet de loi sur l’immigration.
Bref on revient à la case départ…

Marc Ghinsberg

Faux culs et cocus

Dans cette affaire ceux qui prétendent représenter la gauche auront été lamentables du début jusqu’à la fin. Les écologistes qui ne manquent pas une occasion de se tirer une balle dans le pied ont utilisé une disposition du règlement intérieur de l’Assemblée nationale appelée « motion de rejet préalable », la détournant de son esprit, pour éviter, nous disent-ils avec leurs anciens partenaires, deux semaines de propos racistes ! RN et LR pour des raisons totalement différentes ont voté avec eux. La gauche croyant s’être débarrassée du texte élaboré par le Sénat fêta bruyamment la chose de concert avec le RN. Las, il n’avait pas prévu que le texte du Sénat reviendrait tel quel devant une Commission Mixte Paritaire. Ils étaient cocus une première fois.

Dès lors LR tenait Renaissance par une partie de leur anatomie que, rigoureusement, Madame Bilger m’interdirait de nommer ici, sauf humiliation suprême pour le président de la République à retirer le texte. Ceux-ci ont donc fait passer un certain nombre de dispositions à forte charge émotionnelle, sans réel effet dissuasif sur les flux migratoires, tout en sachant que nombre d’entre elles seraient censurées par le Conseil constitutionnel, ce qui leur permettra dans un deuxième temps de crier au scandale et de prendre à témoin l’opinion pour justifier leur demande de révision de la Constitution.

Après les cocus voilà les faux-culs. Emportés par leur élan ils incluaient même une mesure bête et méchante que plus personne n’ose aujourd’hui défendre, l’instauration d’une caution pour les étudiants étrangers. Mais les LR ont trouver meilleur qu’eux en matière de faux-cul en la personne de Marine Le Pen qui, soudainement en contradiction avec ce qu’avait affirmé le matin même le jeune et sémillant, mais peut-être un peu trop populaire, président de son parti Jordan Bardella, indiquait que le RN allait voter le texte de la CMP puisque celui-ci, inspiré par l’idéologie qu’elle défend depuis toujours, marquait la victoire de son parti, semant le trouble au sein même du parti présidentiel.

La gauche confirmait cette escroquerie en affirmant contre toute évidence que l’on avait atteint un point de bascule et que le camp présidentiel avait échoué à prendre les voix du RN, mais réussi à prendre ses idées. LR cocu à son tour, avec Renaissance, voyait sa victoire lui être volée par la diabolique Marine le Pen !

Bref personne ne sort grandi de ces joutes politiciennes qui sont le lot des assemblées sans majorité absolue. Personne pour dire que si des mesures techniques sont à prendre pour maîtriser l’immigration illégale, il est nécessaire de recourir à l’immigration légale pour des raisons démographiques et économiques.

En France comme dans beaucoup de pays européens, le taux de fécondité ne permet plus le renouvellement de la population. Le danger ce n’est pas le grand remplacement, c’est à terme la disparition pure et simple. Entre-temps, notre système de retraite par répartition aura explosé, sans apports externes, compte tenu de l’évolution du rapport actifs sur retraités.

Au plan économique, la présence d’immigrés est nécessaire pour le fonctionnement dans certains secteurs de travaux que les Français ne veulent plus faire, et ce n’est pas seulement une question de salaire, mais de contraintes liées à certaines activités. Mais pour ceux qui prétendent avoir le monopole du réel, ces réalités sont trop dérangeantes pour être évoquées.

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