Il serait lassant pour vous que je dise à nouveau ma sainte horreur de ces inventaires de fin d'année, de cette sélection rétrospective qui essaie de dégager les meilleurs moments de l'année passée et d'honorer les quelques personnalités qui l'ont illustrée. Un zeste sadique, j'avais formé le projet de transgresser les règles du jeu et de faire le classement de ceux (en français : hommes et femmes) dont on avait trop parlé et je ne doute pas que ma liste aurait été bien remplie.
Mais je ne vais pas commencer cette nouvelle année sur un mode provocateur. Je vais me contenter, comme il convient, de choisir dans l'immense vivier géopolitique et national, ma trinité profane, les trois événements ou tendances qui m'ont paru, essentiellement sur le plan politique, donner un caractère spécifique à 2023. J'ose croire qu'on me fera la grâce d'y voir un constat et pas forcément une adhésion ou une critique. Je suis persuadé que de la part des médias ou des citoyens prêts à pratiquer l'exercice, d'autres orientations seront privilégiées et ce sera tant mieux.
Au risque d'être banal - mais il ne faut pas fuir les poncifs nécessaires -, la barbarie du 7 octobre commise par le Hamas est évidemment horriblement présente. Dans un monde pourtant tellement habitué aux ignominies, aux pires transgressions, ces atrocités ont engendré un effet inédit de saisissement et d'indignation. Parce qu'à aucun moment on ne pouvait imaginer que l'homme serait porteur de tant d'inhumanité, avec des actes dépassant l'affreuse inventivité de tous les cauchemars. Rien ni personne ne s'est trouvé à l'abri, l'innocence a été massacrée avec une joie et une volupté telles que les assassins annonçaient l'immonde à leurs familles qui les félicitaient.
Le 7 octobre, il y a eu là d'un coup la confirmation que l'Histoire était susceptible, bien au-delà des pessimismes les plus lucides, de s'écrire en lettres de sang sur un mode inouï dont personne ne s'est encore remis. Aussi cruelle que soit la riposte avec les dommages humains et matériels qu'elle engendre à Gaza, elle ne nous a pas fait quitter les territoires de l'horreur concevable, elle ne nous a pas fait sortir des limites même les plus extrêmes de l'humain. Il était difficile de réclamer à Israël une défense proportionnée alors que ce qu'avait subi ce pays se situait justement hors de toute proportion. Aussi détestable que puisse apparaître mon propos à certains, il faut prendre acte du fait que la légitime défense, elle, est demeurée dans ce que à quoi l'expérience et la dureté des guerres nous avaient accoutumés. Ce n'est pas rien.
Avec, pour conséquence chez nous l'abjecte augmentation des insultes et actes antisémites.
De la part de l'opposant politique au RN que je suis - mais avec le refus démocratique et humain d'une haine pour ce camp, qui n'a pas été interdit que je sache -, considérer que la normalisation de ce parti est le deuxième point saillant de cette année n'est pas neutre.
Qu'on m'entende bien : je ne suis pas naïf. Je le suis si peu que contre beaucoup de prévisions je maintiens que le moment venu Marine Le Pen, candidate naturelle de son parti (Julien Odoul l'a encore rappelé et c'est fantasmer que d'imaginer Jordan Bardella se substituer à elle en 2027 : il a le temps !) sera battue pour la dernière fois. Emmanuel Macron nous quittera sans qu'on puisse le créditer d'avoir entravé la montée du RN ; la défaite de MLP ne relèvera donc que de sa propre responsabilité.
Le résultat inespéré des élections législatives, le groupe parlementaire tenu d'une main de fer, le génie tactique et l'opportunisme de MLP ne s'embarrassant d'aucun scrupule, l'exaspération face à un pouvoir aux résultats médiocres sur le plan régalien malgré la bonne volonté de Gérald Darmanin, l'impatience d'une part tout de même importante du peuple n'en pouvant plus de la politique traditionnelle plus prodigue en promesses qu'en actes, l'incroyable grossièreté de LFI à l'Assemblée nationale, avec la déplorable dérive de Jean-Luc Mélenchon, ont permis, à des degrés divers, cette banalisation du RN.
Il faut y ajouter, à gauche et à l'extrême gauche, le dérèglement et le désarroi durables de forces partisanes incapables, par pauvreté intellectuelle et idéologique, de sortir de la moraline pour combattre cet adversaire qu'elles ne cessent de renforcer par leur dogmatisme. Leurs bons sentiments républicains (si souvent démentis) n'impressionnent plus personne : on attend toujours une argumentation sur le fond comme on attend en vain Godot...
Peu m'importe le débat surréaliste sur la dédiabolisation (qui, de bonne foi, peut en contester la réalité sauf à regretter le bon vieux temps avec Jean-Marie Le Pen ?), le caractère sincère ou hypocrite de l'évolution du RN, le caractère limité du règne des apparences et les retournements de programme, notamment sur le plan européen... On peut débattre de ces doutes et de ces problématiques mais l'essentiel est que cette droite extrême, conservatrice mais aux tendances contradictoires si on suit MLP, s'est installée en 2023 comme une force de gouvernement : une majorité de Français l'a ainsi qualifiée.
Enfin, en dernier lieu, et ce n'est pas sans lien avec le thème précédent, je voudrais retenir cette impression d'un vrai désenchantement à l'égard du président de la République, depuis sa réélection. Le magicien a perdu ses pouvoirs, le pouvoir a rencontré le réel qui a fait plus que résister, l'illusionniste s'est heurté au plancher des vaches, l'homme unique s'est découvert, sans l'admettre, comme les autres.
Mon analyse ne porte pas sur le plan de la quotidienneté politique et du rôle du président à l'international car des critiques ont déjà été formulées par beaucoup, dont des soutiens d'origine. L'inconsistance du "en même temps" pour les actions présidentielles de toutes sortes a été clairement dénoncée. Il paraît qu'il est "toujours en quête d'un cap pour son quinquennat" ! (Le Figaro).
2023 a fait surgir ce sentiment que ce président, à la personnalité moins disruptive qu'indécise, moins autoritaire qu'influençable, moins fière de sa fonction que solitaire, moins entreprenante que cumulative, moins transparente que verbeuse, moins soucieuse de la vérité que de l'image, moins complète que successivement contradictoire, moins poète de la politique que tâcheron de la cuisine partisane, a été infiniment décevant. Même pour ceux qui continuaient, malgré leur opposition à son gouvernement et à une Première ministre incurablement sans élan, à appréhender le président telle une "denrée rare".
L'impitoyable vigilance républicaine a fait son oeuvre et le président a été remis à une place plus grise que celle éblouissante qu'il s'assignait. Ce n'est sans doute pas inutile mais notre désenchantement est amer.
On contestera ma trinité profane ou on validera mes choix. Cette liberté, cette contradiction, mais dans la courtoisie, ne me gêneront pas. Bien au contraire.
C'est l'ADN de ce blog.
@ Marcel P
Merci de votre réponse.
Il suffit d'écouter Poutine pour comprendre quelle coalition il essaye de mettre en place contre l'Occident. Ses arguments dessinent nos manquements, le nous désignant les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, dont l'URSS faisait partie.
Il ne s'agit pas ici de ne pas se défendre, mais de savoir ce que l'on défend pour mieux se défendre.
Ce tableau décrit exactement la faiblesse française qui n'a pas été à la hauteur de la geste gaullienne, qui a pourtant transmuté la défaite épouvantable en proposition de solution. La France n'a su alors que mimer les médiocrités ennemies pour faire du pays de la raison un traîne-savates comme les autres, incapables d’entraîner son peuple à la seule solution envisageable, la geste européenne du pardon à l'ennemi, pour ne pas se soumettre à la lutte des empires dont elle avait éprouvé l'échec inéluctable.
La médiocrité que vous dénoncez est le miroir de la nôtre, tant que nous n'aurons pas compris cela, nous ne saurons que proposer des solutions qui ont déjà échoué, échec que nous nous efforçons de reproduire par incapacité à tirer les enseignements du passé, et nous livrer aux ivresses illusoires du fanatisme pour lutter contre lui, lui offrant la victoire, ce que Delors appelait la messe sans la foi, foi qu'il est indispensable de retrouver, si nous voulons survivre :
"Dans son homélie, prononcée aux obsèques de Jacques Delors, le samedi 6 janvier « dans la plus stricte intimité », à Fontaine-la-Gaillarde, l'archevêque de Dijon – et premier vice-président de la Comece (Commission des épiscopats de l'Union européenne) – Mgr Antoine Hérouard, a affirmé que « le sens de ce qu'il a voulu donner à l'action politique prend sa source dans le commandement de l'amour chrétien ». Et le prélat de distinguer le « sens de son attachement européen » dans le discours de Bruges, en 1989.
« Il dit, a précisé Mgr Antoine Hérouard, après avoir lu Robert Schuman, Jacques Maritain, Emmanuel Mounier et d'autres, que c'est la lecture d'Hannah Arendt sur le pardon et la promesse qui a été pour lui une révélation : “Le pardon qui n'est pas l'oubli et la promesse que les nouvelles générations allemandes seront réintégrées dans l'histoire commune, cela m'a complètement convaincu et, à ce moment-là, j'avais compris que l'appel de Robert Schuman […] avait une haute valeur spirituelle, pas simplement politique mais spirituelle. Et ce jour-là, j'ai dit : “Voilà, la voie est tracée” et ensuite il dit un peu plus loin : “Croyez-moi, nous ne réussirons pas l'Europe uniquement sur la base de l'expertise juridique ou du savoir-faire économique. […] si dans les dix prochaines années, nous ne sommes pas parvenus à donner une âme à l'Europe, à lui donner une spiritualité et un sens, les jeux seront faits.” »
Cet attachement à l'âme de l'Europe, dans la perspective des pères fondateurs, est aussi un héritage de Jacques Delors. Et non le moindre."
https://www.lepoint.fr/postillon/delors-le-catholique-la-part-cachee-de-son-action-06-01-2024-2549143_3961.php?M_BT=194508641590&boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20240108-[Debat_1]
Rédigé par : Aliocha | 09 janvier 2024 à 08:26
@ Aliocha
« Mortifère illusion, l'Occident devient le bouc mondial de ses propres échecs à avoir su construire des institutions de réconciliation.
Avec qui doit-on se réconcilier, si ce n'est avec l'ennemi ? »
C'est quoi un bouc mondial ? Depuis quand l'Occident est en charge de construction « d'institution de réconciliation » ?
Je ne demande pas la réconciliation du déporté avec Adolf Eichman, du fusillé avec le commissaire du NKVD, de l'Ukrainienne dont la fille de 4 ans a été violée par des soudards russes avec Evgueni Prigojine, du public d'Eagles of Death Metal avec les frères Clain.
Avec l'ennemi qui organise notre mort, il faut se battre jusqu'à la capitulation. N'importe quelle autre suggestion est une corruption. Et curieusement, ces suggestions n'arrivent qu'au profit de l'internationale des traîne-savates qui transforment toute oasis en désert, toujours empressés d'attaquer tout pays qui parvient à échapper à leur médiocrité.
Rédigé par : Marcel P | 08 janvier 2024 à 16:08
@ Marcel P
Vous digressez. Je suis donc obligé de répéter ce que vous allez sûrement éluder une troisième fois :
Mortifère illusion, l'Occident devient le bouc mondial de ses propres échecs à avoir su construire des institutions de réconciliation.
Avec qui doit-on se réconcilier, si ce n'est avec l'ennemi ?
Vous devriez lire sérieusement l'article de Paul Ricœur.
Rédigé par : Aliocha | 07 janvier 2024 à 06:14
@ Aliocha
« Nous ne sommes avec les juifs dans le même bateau que grâce à un ennemi commun, avec lequel il faudra bien coopérer si nous voulons survivre »
Vous écrivez qu'il faut coopérer avec notre ennemi ? Donc coopérer à son projet qui consiste en notre destruction ?
« avec lequel il faudra bien coopérer si nous voulons survivre, au risque sinon de réimporter un conflit »
C'est donc notre survie qui est en jeu, mais en cas d'échec, le résultat serait la réimportation d'un conflit. Nous sommes en conflit et nous risquons donc d'être... en conflit.
Vous vous relisez parfois ?
« un conflit que nous avions pensé en vain pouvoir exporter, pour mieux ne pas le résoudre. »
Toujours ce fameux « nous » indéfinissable. Nous aurions donc exporté le conflit avec des peuples arabes et risquerions de devenir en conflit avec des peuples arabes.
Et plus sérieusement, qu'avez-vous à dire ? Que proposez-vous ? Quelle ligne directrice ?
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@ hameau dans les nuages,
« Bonjour le dévoiement tordu de mon commentaire »
C'est pourtant vous qui prétendez que communistes, islamistes et moscovites n'organisent, facilitent et ne subventionnent pas cette invasion migratoire avec à la clef ses massacres. Alors que c'est objectivement démontré.
C'est le projet des islamistes, tant dans la ligne des Frères musulmans (domination par entrisme) que des djihadistes (domination par le feu). C'est l'outil de Moscou, qui importe massivement des bledards édentés des quatre coins de la terre pour assaillir les frontières de l'Europe. C'est le projet des néo-communistes qui ont remplacé le lumpen prolétariat local par le clandestin.
Et tout ceci n'est pas un scoop, ce n'est pas une hypothèse. C'est écrit noir sur blanc et revendiqué par l'ensemble de ces gens-là. C'est programmatique. Les islamistes, communistes et moscovites ont un trait commun : ils annoncent leur programme.
Et là, ça nous éloigne bien de la construction européenne, mélange confus de plusieurs influences, qui actuellement est clairement anti-nationale, mais dont les courants anti-nationaux sont bien obligés d'avancer masqués.
Rédigé par : Marcel P | 06 janvier 2024 à 14:42
@ Marcel P
La phrase suivante de ma première intervention aurait dû vous éclairer :
Mortifère illusion, il devient le bouc mondial de ses propres échecs à avoir su construire des institutions de réconciliation.
Nous ne sommes avec les juifs dans le même bateau que grâce à un ennemi commun, avec lequel il faudra bien coopérer si nous voulons survivre, au risque sinon de réimporter un conflit que nous avions pensé en vain pouvoir exporter, pour mieux ne pas le résoudre.
Rédigé par : Aliocha | 06 janvier 2024 à 08:59
@ Marcel P | 04 janvier 2024 à 17:20
"Ceux comme vous qui nous assurent que les islamistes, communistes et moscovites ne sont pas les ennemis de l'Occident ?"
Bonjour le dévoiement tordu de mon commentaire.
Vous êtes Alzheimer ? Relisez calmement les deux premières lignes de mon commentaire que j'essaie pourtant de ne pas faire trop long justement !
Vous voulez interdire aussi le pronom interrogatif ? Il vous gêne ? La politique immigrationniste de Bruxelles est nazie ou communiste, ou islamique ? Vous préférez qu'on ne pose pas de questions dérangeantes ? Si ce n'est pas ça alors qui ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 janvier 2024 à 21:17
@ Robert | 04 janvier 2024 à 16:14
Vous devriez plutôt remercier Serge Hirel qui a remis les pendules à l'heure !
Rédigé par : Axelle D | 04 janvier 2024 à 20:30
@ hameau dans les nuages
« J'ai ma petite idée. »
Hasard ou référence à Dieudonné ?
« Non Marchenoir a totalement tort. Dénoncer le nazisme ? D'accord ! Dénoncer le communisme ? D'accord ! Dénoncer l'islamisme ? Entièrement d'accord !
Et ? Ce n'est pas ce triptyque d'enfer qui organise, facilite, subventionne cette invasion migratoire avec à la clef ses massacres. »
Le nazisme ne court plus les rues. Le communisme ? Le communisme français est devenu immigrationniste, systématiquement opposé à lois migratoires et opposé à toute action policière. Quand à l'islamisme, il a déjà explicitement annoncé utiliser les mouvements migratoires comme arme contre l'Occident, il suffit de reprendre le programme de l'organisation Etat islamique - et les islamismes ne cachent en rien que l'avenir sera déterminé par la capacité de reproduction des populations musulmanes.
Bien sûr, là, on a oublié de parler de l'ennemi russe, qui organise cette même migration comme arme de déstabilisation de l'Occident, de même manière qu'elle finance les Black Lives Matter français et tout ce qui peut d'une manière ou d'une autre générer du désordre en France.
« Où sont chez nous et qui sont chez nous les facilitateurs de cette période sombre que nous allons vivre ? Point de nazis, de communistes (ou si peu), alors qui ? QUI ? »
Ceux comme vous qui nous assurent que les islamistes, communistes et moscovites ne sont pas les ennemis de l'Occident ?
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@ Aliocha
Je n'avais pas compris que lorsque vous disiez « l'Occident choisit de désigner des boucs émissaires pour justifier sa domination perdue », vous vouliez en fait dire que « l'Occident chrétien n'a pas su intégrer le judaïsme et reproche à l'Islam de ne pas faire mieux ».
Ces deux propositions ne me semblent pas égales.
Il me semble que l'islam en Europe a parfaitement intégré le judaïsme à l'Europe. Juifs et chrétiens sont clairement dans le même bateau.
Les mêmes qui veulent interdire à Israël d'abattre ses ennemis proposent des manifestations contre « les violences policières » en France. C'est le même élan où il s'agit d'interdire la défense aussi bien culturelle que matérielle.
Rédigé par : Marcel P | 04 janvier 2024 à 17:20
@ Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 19:21
Merci pour vos précisions qui méritent attention.
Concernant monsieur Giscard d'Estaing, je ne crois guère qu'il ait cédé par pur angélisme à une demande de l'Algérie.
En revanche, il est difficile de lui pardonner d'avoir laissé cet ayatollah pérorer et accorder des entretiens à tous les médias du monde avec une grande publicité médiatique. Par ailleurs, il convient de se rappeler qu'il a été transporté jusqu'à Téhéran par un avion de notre compagnie nationale Air France.
Il y avait donc d'autres considérations, ne serait-ce que celles relatives aux prêts iraniens du temps du Shah qui ont valu quelques attentats en France : il suffit de se rappeler la passe d'armes entre messieurs Mitterrand et Chirac lors de leur débat pour la présidentielle de 1988...
Rédigé par : Robert | 04 janvier 2024 à 16:14
@ Isabelle | 04 janvier 2024 à 09:18
Non Marchenoir a totalement tort. Dénoncer le nazisme ? D'accord ! Dénoncer le communisme ? D'accord ! Dénoncer l'islamisme ? Entièrement d'accord !
Et ? Ce n'est pas ce triptyque d'enfer qui organise, facilite, subventionne cette invasion migratoire avec à la clef ses massacres.
J'ai ma petite idée.
Pour faire un parallèle, avez vous visité un abattoir ? Vu mon métier je l'ai fait. Le bruit et les odeurs de sang et d'excréments mêlés dans lesquels vous pataugez. Il faut des tueurs. Je me souviens du surnom de celui fort sympathique qui égorgeait mes chevreaux: Moustache.
Après ce tableau dressé que les gens ne voient pas il y a le côté clean des donneurs d'ordres, des administratifs et maquignons.
Où sont chez nous et qui sont chez nous les facilitateurs de cette période sombre que nous allons vivre ? Point de nazis, de communistes (ou si peu), alors qui ? QUI ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 janvier 2024 à 10:44
@ Robert Marchenoir
Votre commentaire est excellent.
Dommage que la macronie des petits joueurs soit au pouvoir.
Elle fait le jeu de LFI Nupes comme toujours en ne soutenant pas clairement et courageusement les Juifs qui ont subi le pogrom du 7 octobre 2023.
Rédigé par : Isabelle | 04 janvier 2024 à 09:18
@ Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 19:21
« Khomeini était en route via Paris pour Alger lorsque Boumédiène est décédé. »
J’ai un petit problème temporel avec cette affirmation. Boumédiène est mort le 27 décembre 1978 à Alger. Khomeini a débarqué en France le 6 octobre 1978 et s’est installé à Neauphle-le-Château le 10 octobre.
« Le Shah a demandé à Giscard de garder Khomeini le plus loin possible de l'Iran ! »
Autre petit problème... Giscard a envoyé « Ponia » chez le Shah et la réponse de celui-ci, qui était affaibli par la maladie qui allait l’emporter, a été qu’il ne craignait rien de ce religieux sans importance...
« [En accordant l’asile politique à Khomeini,] Giscard (...) pensait aider un ami ».
À l’époque à laquelle Khomeini arrive à Neauphle, Giscard sait que Carter est prêt à lâcher le Shah. Ce sera chose faite les 4, 5 et 6 janvier 1979 à la Guadeloupe, lors d’une rencontre entre Carter, Callaghan, Schmidt et Giscard... C’est probablement par amitié envers le Shah que, contre l’avis des « services », Giscard a permis un défilé de terroristes à Neauphle, l’organisation de 130 entretiens (en 112 jours) de l’ayatollah avec la presse internationale, l’enregistrement de dizaines de discours révolutionnaires à destination des mosquées d’Iran et la mise à disposition de matériels ondes courtes... Certes, en conférence de presse, le 21 novembre, Giscard a indiqué que, par deux fois, il avait été rappelé à Khomeini que la France n’était pas un territoire depuis lequel des appels à la violence pouvaient être lancés... tout en organisant la protection du « délinquant » par la gendarmerie.
À l’époque, pour des raisons professionnelles, j’ai suivi de près ces événements... et j’ai un peu l’impression que vous réécrivez l’Histoire... À moins que, sous l’ingénieur pétrolier que vous étiez, se masquait un membre du SDECE. Auquel cas, vous en savez tout autant sur la Vérité que nos dirigeants d’alors, tous disparus.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 janvier 2024 à 20:21
@ Claude Luçon
À lire le récit de vos aventures iraniennes et l'état impressionnant de vos services, vous avez dû être pour le moins récompensé par la prestigieuse Homayoun First Class Medal décernée par le Shah d'Iran en personne !?
Tandis que mon ex-patron dans les années soixante, à savoir l'ambassadeur Tafazzoli, fidèle parmi les fidèles, ne le fut qu'in extremis, avant de finir par se suicider (des années après la destitution de l'empereur d'Iran) rongé par le désespoir et la honte de ce qu'était devenu son pays avec Khomeini et sa clique d'illuminés et criminels fanatiques...
Rédigé par : Axelle D | 03 janvier 2024 à 16:28
« C'est le centre droit qui est au pouvoir. » (Daniel Cohn-Bendit)
Tous les Français connaissent Daniel Cohn-Bendit. On l'a d'abord connu sur les barricades en 68.
C'était une vedette soixante-huitarde.
Il a dirigé, en France, une liste écolo aux européennes.
Il a été élu en Allemagne.
Et depuis pas mal de temps, on pouvait l'écouter sur LCI, dialoguant avec Luc Ferry.
Ce qui a surpris plus d'un Français, je fus du nombre, c'est qu'il a été reçu plusieurs fois à l'Elysée, comme un ami, au début du premier quinquennat.
Or, comme tout le monde, j'ai appris qu'il avait récemment annoncé dans « Le Monde » sa rupture (son divorce ?) avec le président Macron.
Je n'achète pas « Le Monde ». Je lis ce matin dans « Le Canard enchaîné » du 3 janvier, que cette rupture se trouvait dans «Le Monde » du 12 décembre. Je viens d'aller lire ça dans ma bibliothèque municipale. J'ai cherché une tribune de Cohn-Bendit. Rien. Juste un assez petit article de Claire Gatinois, qui a rencontré« Dany Le Rouge » dans un petit hôtel parisien. Elle nous rapporte certains de ses propos. On lit que Daniel Cohn-Bendit est déçu du président. Il aimait le « en même temps » du début, mais se demande où est passée la gauche. Et il fait ce constat, qui le désole : « C'est le centre droit qui est au pouvoir ».
Or, moi qui ne fus pas soixante-huitard, qui n'ai insulté aucun policier, qui n'ai rien brûlé, qui n'ai lancé aucun pavé, j'étais étudiant à Caen et j'étudiais, ravi d'avoir de si bons professeurs, après en avoir eu de si mauvais au collège et au lycée, je n'ai pas été enthousiasmé par le tout premier Macron. Il m'a fallu du temps pour me rendre à l'évidence. Oui, Cohn-Bendit, vos propos sont les miens, je les redis : « C'est le centre droit qui est au pouvoir ». Ce qui vous déçoit me ravit, ce qui vous désole me comble.
J'ajoute - et vous pouvez chercher un autre nom, vous ne le trouverez pas - que le président Macron incarne le centre droit mieux que tous ses concurrents. C'est la raison pour laquelle je le soutiens,
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 janvier 2024 à 16:17
@ Marcel P
Mises à part les accusations fausses, un argument pour nier que l'Occident chrétien n'a pas su intégrer le judaïsme et reproche à l'Islam de ne pas faire mieux que lui ?
À part nier la Shoah, je ne vois pas.
Quant à la souffrance bien réelle, elle n'est due qu'au fait que ce qui garde de la corruption n'est ni l'illusion, ni l'ivresse, ni le fanatisme. :
"Ceux qui pensent que Dieu lui-même, une fois devenu homme, n'a pu avoir devant les yeux la rigueur du destin sans en trembler d'angoisse, auraient dû comprendre que seuls peuvent s'élever en apparence au-dessus de la misère humaine les hommes qui déguisent la rigueur du destin à leurs propres yeux, par le secours de l'illusion, de l'ivresse ou du fanatisme.
L'homme qui n'est pas protégé par l'armure d'un mensonge ne peut souffrir la force sans en être atteint jusqu'à l'âme. La grâce peut empêcher que cette atteinte le corrompe, mais elle ne peut pas empêcher la blessure. Pour l'avoir trop oublié, la tradition chrétienne n'a su retrouver que très rarement la simplicité qui rend poignante chaque phrase des récits de la Passion."
https://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf
Rédigé par : Aliocha | 03 janvier 2024 à 16:06
« Je maintiens que le moment venu Marine Le Pen, candidate naturelle de son parti [...] sera battue pour la dernière fois. Emmanuel Macron nous quittera sans qu'on puisse le créditer d'avoir entravé la montée du RN ; la défaite de MLP ne relèvera donc que de sa propre responsabilité. » (PB)
Elle a su se départir de certains travers du père - qui lui, ne voulait pas être élu -, en particulier l'antisémitisme. Manque d'argent peut-être, elle s'est aussi tiré une balle dans le pied en acceptant la compromission moscovite. Peu importe ce qu'on en pense - on sait qu'ici, certains se félicitent de cette compromission, trouvent ça génial de vouloir faire ami-ami avec un ancien du KGB de l'URSS, aussi saugrenu que cela puisse paraître -, cela la prive d'une part considérable de son électorat potentiel. Un souverainiste ne peut pas naturellement souhaiter un chef d'Etat qui ne soit pas libre de ses alliances.
On ne peut pas voter contre la domination de la France par le bas en votant pour sa domination par le haut.
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@ Aliocha,
« l'Occident choisit de désigner des boucs émissaires pour justifier sa domination, perdue pourtant à tout jamais »
Toujours le même charabia dissimulant mal l'aporie : l'Occident serait un tout homogène, faisant des choix, qui aurait besoin de justifier une domination qui n'existe plus. Peut-être qu'Aliocha souffre. Problème de boisson ?
Rédigé par : Marcel P | 03 janvier 2024 à 12:03
@ Ellen | 02 janvier 2024 à 23:51
Faut comprendre Claude Luçon. Il y en a sur ce blog qui, lorsqu’ils écrivent un post, donnent l’impression qu’ils passent une épreuve de philo du bac.
Et patati, et patata. Finalement on zappe ! 😅
Rédigé par : Achille | 03 janvier 2024 à 11:40
Ce fut un événement majeur, passé, mais qui perdure en 2024, un tournant:
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/comment-l-ukraine-a-t-elle-pu-couler-le-navire-amiral-russe-moskva-en-mer-noire/ss-AA1gxgw6?ocid=msedgdhp&pc=EDGEDSE&cvid=cc5bce4074a743d6878f61af6633244e&ei=9
Rédigé par : Giuseppe | 03 janvier 2024 à 09:57
@ Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 23:00
Et pourquoi ne pas avoir dit à Serge HIREL (18:01): "Vous êtes trop long et vu l'heure je tombe de fatigue. Je vous réponds demain dans la matinée après une bonne nuit de sommeil" ?
Rédigé par : Ellen | 02 janvier 2024 à 23:51
Evidemment, le coup de griffe à l'égard de Macron était inévitable et tellement facile. Tous les présidents subissent le même sort. La fin de l'état de grâce, c'est pour tous les dirigeants. Sauf les autocrates. Passons.
En réalité, si le RN prospère, c'est bien grâce à l'appui de LR. Il n'est pas cité dans la sainte trinité, mais il en fait partie par RN interposé.
2023 aura été marqué par la fourberie des LR, l'insincérité, la complicité objective avec le RN.
En résumé, LR a été nuisible et lamentable. Voulant s'affronter à Macron pour exister, il a tout simplement abdiqué au profit du RN.
La loi Immigration est un bel exemple de cette sotte obstination irresponsable de LR dont RN tire les marrons du feu. Des exagérations qui créent un trouble. Qu'est devenue cette France ? Elle est recroquevillée. La honte.
Rédigé par : lucas | 02 janvier 2024 à 23:26
@ Serge HIREL | 02 janvier 2024 à 18:01
Désolé Serge, c'est trop long à lire :)
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 23:00
@ Jérôme
Amitiés en retour.
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2024 à 21:40
@ Robert | 02 janvier 2024 à 12:09
Merci !
Ayant vécu cette période je me dois de rajouter qu'en arrivant à Téhéran mi-1976, pour raison industrielle, j'ai découvert un Iran sympathique, très, vraiment très francophile.
Téhéran n'avait rien de notre Paris immobilier mais beaucoup de notre Paris social.
La Shabanou Farah Pahlavi donnait l'exemple par sa francophilie, il y avait une boîte /restaurant en sous-sol tenue par un Iranien ex-officier de la Légion étrangère, en outre deux des Premiers ministres du Shah avaient aussi servi dans la Légion.
On se sentait un peu chez nous là-bas !
Non Giscard n'a pas accueilli Khomeini aimablement et volontairement ! Un accord avait été négocié par Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères de Boumédiène, signé entre l'Irak, où Khomeini avait été exilé longtemps avant et devenait une peste avec ses prêches passés d'Irak en Iran sur minicassettes, et l'Iran.
Cet accord prévoyait que Khomeini quitte l'Irak pour l'Algérie où il devait s'installer à El Biar, quartier chic sur les hauteurs d'Alger
Juste au moment du transfert, Boumédiène a été frappé par je ne sais quelle maladie, puis transporté à Moscou pour des soins. Khomeini était en route via Paris pour Alger lorsque Boumédiène est décédé. Sans leur leader, les Algériens ont demandé à la France de l'accueillir provisoirement.
Giscard ne pouvait pas faire autrement, il a envoyé Michel Poniatowski à Téhéran pour demander au Shah ce que lui, Giscard, devait faire. Il avait proposé trois solutions ! (Je connais les trois mais ne les mentionnerai pas.)
Le Shah a demandé à Giscard de garder Khomeini le plus loin possible de l'Iran !
Mais c'était sans compter avec la presse internationale et le fait que Giscard ne pouvait faire taire ni Khomeini, ni la presse spéculant comme d'habitude, ni refuser la demande du Shah qui était son ami ! C'est dans ces circonstances que Giscard a accédé à la demande du Shah ! Il pensait aider un ami qu'il savait malade, nous aussi à Téhéran le savions.
De toute façon même si Khomeini était arrivé en Algérie, rien n'aurait changé, il aurait parlé et les médias américains auraient continué leur malévolence, présentant le Shah comme Hitler et la Savak comme la Gestapo.
C'était, au mieux, transformer Offenbach en Wagner !
Le pire est qu'il y avait alors 55 000 soldats, aviateurs et marins américains basés en Iran.
Ces crétins portent, en outre, la culpabilité de la prise en otages de tout le personnel de l'ambassade américaine. Les Américains avaient alors élu Jimmy Carter, un naïf en géopolitique, ex-dirigeant de l'exploitation agricole de famille en Georgie, qui a cru ses médias, ne connaissant rien du monde hors des Etats-Unis.
II a fait empirer la situation en montant une opération rescousse pour ses diplomates qui a tourné au fiasco, un désastre !
Ne serait-ce que pour cela les USA ont une dette à l'égard de la majorité des Iraniens et par voie de conséquence Israël !
Il se trouve que, purement par coïncidence, rien de politique, seulement ingénierie, j'ai vécu à Alger, de 1971 à 1976 avant d'aller en Iran et ai suivi ce drame de très près.
L'ironie est, qu'avant, en 1971, je venais du Canada, du fond de la province d'Alberta, où les Canadiens anglophones étaient toujours traumatisés par la grande dépression de 1929 ; c'est absolument vrai ! Ils ne savaient même pas qu'un régiment de Calgary avait été envoyé de Grande-Bretagne en France lors de l'opération Calais pendant WW2.
Bonne et joyeuse année !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 19:21
@ Denis Monod-Broca | 02 janvier 2024 à 14:07
Je ne comprends rien à ce que vous racontez.
Bonne année Denis et à l'année prochaine.
Rédigé par : Ellen | 02 janvier 2024 à 18:09
Professeur en Afrique subsaharienne vingt ans durant, mon salaire était multiplié par deux, j'avais un logement de fonction et des vacances pour toute ma famille chaque été. N'ayant jamais été de gauche, je lisais tous les matins « Le Figaro ». Ma pension de retraite me permet de vivre agréablement, mais je ne m'achète plus «Le Figaro », que je trouve trop cher. D'après mes souvenirs, « Le Figaro », qui n'a jamais été d'extrême droite, n'a jamais été de gauche. Il n'a jamais écrit de réquisitoire contre Pompidou, Giscard, Chirac, Balladur ou Sarkozy, si je me souviens bien.
Or, ce jour, je vais à la médiathèque de Dieppe et j'ouvre « Le Figaro » qui est sur le présentoir, en date du 2 janvier 2023. Cela fait des mois que je ne l'avais pas ouvert. Son orientation politique m'a surpris.
Au préalable, je dois dire mon sentiment sur les milliardaires français qui possèdent des médias
(journaux papier, radios, télés...) .Tous (mettez-vous à leur place) prient leurs journalistes d'être sévères pour les communistes, les mélenchonistes, etc. C'est compréhensible. Un seul milliardaire détenteur de médias me semblait faire exception : Vincent Bolloré. Pourquoi ? Parce que, s'il demande à ses journalistes (CNews, JJD , etc.) d'être sévères avec les communistes, les mélenchonistes, etc. il leur demande avant tout d'être impitoyables avec le président Macron et son gouvernement.
Jusqu'à ce jour, je croyais dur comme fer que Bolloré faisait exception parmi les milliardaires
français.
Or, un énorme éditorial (une pleine page et demie) d'Alexis Brézet dans le Figaro du 2 janvier (journal que je ne lisais plus) est, incroyablement, un réquisitoire implacable CONTRE le président Macron. Le propriétaire de ce quotidien jusqu'en 2021 (année de son décès) était Olivier Dassault, qui était aussi député LR. Qui possède « Le Figaro » en 2023 ? La famille Dassault (les héritiers d'Olivier Dassault) et non Vincent Bolloré, que je sache.
Comme la presse Bolloré, « Le Figaro » est donc anti-Macron ! C'est un fait qui me semble considérable. Mais je ne suis ni dans les coulisses, ni dans le secret des dieux. Cette évolution anti-gouvernementale du quotidien de droite et de centre droit est, pour moi, un mystère. Si quelqu'un y voit clair, qu'il m'éclaire.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 janvier 2024 à 18:08
@ Claude Luçon | 01 janvier 2024 à 03:46
« il est clair que le peuple de Gaza mérite le sort qui a été infligé à ceux qui avaient suivi Adolf Hitler » ... « Nous avons un autre exemple, le peuple russe qui tue depuis deux ans »
Ces deux phrases sont tout simplement insupportables. Elles justifient non pas la loi du talion, mais la loi de la jungle, en prétendant que le peuple, tout le peuple, est responsable des agissements de ses dirigeants et doit être puni comme eux. Jusqu’à son extermination ?
Non, Claude, tous les Allemands n’étaient pas nazis, tous les Russes n’applaudissent pas les exactions de Poutine en Ukraine, tous les Gazaouis ne sont pas des terroristes... Et les bombardements intentionnels contre les grandes villes du Reich qui ont tué des dizaines de milliers de civils sont des crimes de guerre. Tout comme les bombes atomiques contre Hiroshima et Nagasaki... Mais, à l’époque, la Convention de Genève définissant ceux-ci n’existait pas. Elle été signée en 1949 pour que plus jamais de telles horreurs ne se reproduisent...
On sait ce qu’il en est...
Poutine et les officiers qui ont obéi à ses ordres à Boutcha et ailleurs, qui les ont peut-être précédés, sont des criminels de guerre. Parce que 99 % d’entre eux n’ont pas bronché, ne bronchent pas, menacés par la police politique, les Russes, tous les Russes, le sont-ils aussi ? Et même ceux qui approuvent cette guerre ignoble sont-ils condamnables, matraqués qu’ils sont par une propagande omniprésente ? Ces crimes de guerre autorisent-ils Zelensky à en commettre lui-même à Belgorod ?
Nous sommes là devant des conflits entre Etats et leur règlement relève du droit international. À Gaza, il en est tout autrement. L’Etat d’Israël ne se bat pas contre l’Etat palestinien, mais contre une milice terroriste qui a commis le pire crime, celui contre l’humanité. Une milice qui parvient à faire garder ses otages au sein des familles de ses tueurs. Une milice qui interdit aux civils de fuir les bombardements dont Tsahal les avertit. Une milice qui installe ses caches d’armes dans les hôpitaux et les écoles.
Une milice qui, bien qu’elle la maltraite, bénéficie pourtant indéniablement d’un large appui de la population, largement lié au récit national palestinien qui, à la fois victimaire et belliqueux, n’a jamais reconnu ni la création de l’État d’Israël, ni le droit des Juifs de vivre en Terre Sainte, qui est aussi Terre d’Islam. Grâce à cela, bien plus qu’une volonté de conquête, le Hamas entretient le concept de guerre de religion. Ces guerres-là, on le sait, sont toujours encore plus sales que les autres, parce qu’elles entraînent une adhésion collective intuitive plus que raisonnée.
À Gaza, la situation pour Israël, qui, à aucun moment, ne donne à son combat cette dimension religieuse, en est d’autant plus complexe. Ses troupes régulières doivent affronter un ennemi déclaré, le Hamas, que Tsahal a le devoir d’éliminer, mais aussi, vivant en osmose avec les tueurs, une population civile qui, bien que haïssant très largement les Juifs, doit être épargnée... Avec, en toile de fond, une opinion internationale manipulée, non seulement par la propagande des terroristes, celles de leurs soutiens arabes et de certaines ONG, mais aussi par les grands de ce monde, qui, tous, individuellement ou à l’ONU, devraient faire preuve d’un peu plus de retenue dans leurs critiques contre un État qui joue sa survie.
Malgré ces tentatives multiples de désinformation, il est évident qu’Israël retient son bras, fait prendre des risques à ses troupes pour que les victimes civiles soient les moins nombreuses possible. Sinon, il y aurait bien longtemps que Gaza City serait rayée de la carte du monde... Une centaine de missiles incendiaires y aurait probablement suffi.
Bien sûr, on voudrait tous que les bombardements israéliens ne tuent aucun civil, aucun enfant, aucune mère... Mais souvenons-nous que, pour éradiquer le nazisme, qui, lui aussi, voulait notre disparition, nous avons fait pire qu’Israël aujourd’hui. À Leipzig, à Dresde, à Hambourg, alors qu’Hitler était aux abois dans un Berlin encerclé, nous avons anéanti des centres-villes, sans aucun intérêt stratégique. Souvenons-nous aussi que nous avons vitrifié 200 000 Japonais...
Rédigé par : Serge HIREL | 02 janvier 2024 à 18:01
Cher Philippe,
Bonne Année 2024.
Bien respectueusement.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 janvier 2024 à 17:03
@ Ellen
Eh bien, ne soyons pas le premier.
Et surtout, surtout, n’accusons pas l’autre d’avoir été le premier. N’accusons pas l’autre, a priori, d’être le premier avant même qu’il le soit, car n’est-ce pas ce que vous faites ?
Soyons libres, responsables, sachons ce que nous faisons. La victime ne mérite pas son sort.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 janvier 2024 à 14:07
Pour cette année 2024, je mets à l’honneur et je souhaite tous mes voeux et mes félicitations à Benjamin Netanyahou pour la réussite de son opération à Gaza contre les terroristes criminels palestiniens du Hamas complices de nos LFI, action claire et nette, très justifiée et efficace, une très belle riposte contre le progrom antijuifs du 7 octobre.
Voilà un modèle d'exemple à suivre quand on est attaqué, nos dirigeants lâches collabos soumis couchés devraient s'en inspirer.
Hélas, les cadavres des victimes de nos envahisseurs vont continuer à joncher les sols de nos rues de plus belle, la gauche est toujours prête à en accueillir un max par humanisme mais pas chez eux, chez les autres bien entendu, on est de gauche nous et non des fachos comme la droite.
Les entreprises continuent de fermer dans un silence aussi assourdissant que celui de la médiatisation de la criminalité arabo-africaine.
Les mondes de la culture, des merdias propagandistes, du showbiz extrême gauchiste, de l'odieux visuel marxiste, de l'Education nationale socialiste, des institutions police justice, des services publics, des administrations, continuent leur lente descente aux enfers.
L'islamisme progresse sans vergogne, avec un cynisme et une arrogance décomplexées dans toutes nos institutions, aidé dans sa basse besogne par tous nos élus couards pleutres lâches soumis aplaventristes collabos.
La consigne gouvernementale restera la même, le vrai danger c'est :
« Zemmour, Le Pen, l'extrême droite, l'ultra droite, les fachos, les nazis ! »
Cépalislam ! BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 02 janvier 2024 à 13:31
Chere Pascale, cher Philippe, que des vents heureux vous accompagnent.
J'aime bien ce blog de vieux agités ingambes. Ça me rappelle l'ORTF. C'était mieux demain. Ce sera mieux hier.
Aliocha, amitiés vélodromesques.
Rédigé par : Jérôme | 02 janvier 2024 à 13:24
@ Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 01:22
Excellents rappels qui remettent l'église au milieu du village.
Nos bonnes âmes prétendant appartenir au camp du Bien ont effectivement abandonné le Shah d'Iran selon l'idée que la SAVAK était la pire des polices politiques. Sauf que le Shah d'Iran tentait d'éradiquer la pieuvre islamiste qui maintenant a essaimé partout, qu'elle soit chiite ou sunnite.
L'Occident a abandonné le Shah au profit de ce "bon et gentil Khomeini" que la France giscardienne a accueilli comme un "brave curé"...
À un peu plus de quarante ans de distance, on en mesure à présent les conséquences. Mais notre classe politique occidentale, qu'elle soit états-unienne ou européenne, n'a jamais brillé par ses facultés d'anticipation, ni de compréhension de la géopolitique !
De fait, tout le monde s'est contenté de tirer les dividendes de la paix, Jospin dixit, après la chute du mur de Berlin qui, selon Fukuyama, marquait la fin de l'Histoire et le triomphe de la démocratie libérale (avec son corollaire le règne de l'économisme et des Marchés sanctifiés associé à l'abandon de nos industries au profit d'une Chine atelier du monde), étendue au monde entier, y compris par la guerre comme en Irak ou en Afghanistan, sous le terme de "mondialisation heureuse".
Tellement heureuse que l'on en est au bord d'une conflagration mondiale alors même que l' ONU montre qu'elle n'est que le "Machin" que dénonçait le général de Gaulle, incapable, comme la SDN avant elle, d'imposer la paix dont elle serait dépositaire...
Rédigé par : Robert | 02 janvier 2024 à 12:09
« Seule la reconnaissance du fait arabe au sein de l’œuvre sioniste et la reconnaissance du fait sioniste au sein de l’entreprise arabe pourrait mettre fin au conflit judéo-arabe. Du moins dépend-il des grandes puissances, qui ont consenti à l’existence d’Israël, de vouloir maintenant sa coexistence avec le monde arabe, puisque c’est le problème qu’elles ont créé en voulant réparer l’échec de l’existence d’Israël au sein de la chrétienté. »
https://esprit.presse.fr/article/neher-andre-et-paul-ricoeur/perplexites-sur-israel-25816
Nous étions en 1958 quand Ricoeur faisait ce constat et ce sont les assassins de Rabin désormais au pouvoir qui doivent se défendre des attaques monstrueuses dont Israël a fait l'objet.
La poutre à Gégé dans la culotte américaine, les dérives post-soviétiques, les délires nationalistes européens aboutissent à l'amer constat que les Palestiniens ne sont que la variable d'ajustement dont l'Islam lui-même n'a cure, pour tenter de continuer à fonctionner avec ce qui déjà par deux fois a mené le monde à son effondrement.
À huit milliards d'habitants sur cette terre, l'Occident choisit de désigner des boucs émissaires pour justifier sa domination, perdue pourtant à tout jamais. Mortifère illusion, il devient le bouc mondial de ses propres échecs à avoir su construire des institutions de réconciliation.
C'est sûrement la faute de Macron, ou des immigrés, des autres certainement, puisque nous nous sommes blancs et chrétiens, aussi purs que la colombe, et n'avons pas échoué à accueillir Israël au sein de la chrétienté.
Continuons donc à nier l'évidence et à traiter de profane notre propre réalité, l'illusion meurtrière des banalités du mensonge déguisent à nos yeux nos propres iniquités.
Chaaargeeeeez !
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2024 à 08:19
@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2024 à 23:37
Vous ne citez de la Bible que ce qui arrange votre propagande pro-terroristes islamiques !
Elle justifie aussi (Exode 21) la loi du talion, qui est d'ailleurs une tentative, œil pour œil, dent pour dent, de réguler la violence vengeresse.
Les Israéliens ont modernisé l'adage "pour une dent, toute la gu*ule" ; moi, ça me va très bien !
Rédigé par : revnonausujai | 02 janvier 2024 à 07:49
@ Robert Marchenoir 1er janvier 18h20
Très bien.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 janvier 2024 à 07:16
Je n’ai pas bien compris le sens de ce billet de notre hôte.
La trinité accolée au terme de profane contient le germe de la provocation si ce n’est de la rébellion. Une trinité concentre un même pouvoir dans l’esprit de trois entités forcément divines.
Toutefois, il s’agit de commenter les trois événements choisis qui ne sont pas des faits divers :
- « l'abjecte augmentation des insultes et actes antisémites » a montré aux Français de manière éclatante que les éco-féministes, les LFI et autres révolutionnaires de pacotille ne sont que des racistes très ordinaires, des collabos qui courbent l’échine pour mieux lécher les babouches ;
- « cette droite extrême s'est installée en 2023 comme une force de gouvernement » d’un pays qui s’en va à vau-l’eau. Les directives des commissaires européens sont intrusives, les couches administratives se superposent, les décisions de justice des entités s’empilent tandis que les médias condamnent à mort socialement des hommes blancs. Le pouvoir tombe dans de tristes mains d’affairistes dont l’égoïsme n’est plus à démontrer.
- « l'illusionniste s'est heurté au plancher des vaches », que vouliez vous qu’il fît d’autre ? Il est arrivé au pouvoir suite à un coup d’Etat des médias et du pouvoir judiciaire. Le costume est trop grand, il ne peut pas tout faire en même temps alors il se raccroche à sa révolution à lui, il joue perso comme on dit au foot. C’est dans l’air du temps.
Les traditions se perdent au point que les incohérences surgissent de partout. Les voeux sont adressés par les jeunes envers les anciens avec respect et déférence pour souhaiter santé et prospérité. Or de nos jours, n’importe qui fait n’importe quoi sur internet afin d’atteindre la multitude en disant « tu ». Drôles de voeux, pour une époque inquiétante.
La plupart des commentateurs habituels de ce blog singulier prononcent leurs voeux de prospérité en cette nouvelle année 2024. Permettez-moi de m’associer à ce mouvement de reconnaissance envers Pascale et Philippe.
Rédigé par : Vamonos | 02 janvier 2024 à 03:51
@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2024 à 23:37
"La Bible exprime un savoir universel sur l’homme et ses comportements, et elle apporte un remède à ses travers : tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain, tu ne tueras pas."
Celui qui agresse et tue en premier ne doit pas s'attendre à recevoir des fleurs.
Rédigé par : Ellen | 02 janvier 2024 à 01:55
@ Denis Monod-Broca | 01 janvier 2024 à 23:37
@ Ellen
Vous oubliez l’Irgoun et la Haganah et le fait qu'ils ont attaqué les Britanniques violemment en Palestine en 1947, ils n'étaient pas si pacifiques que le veut la Bible !
Ils avaient leur raison, l'accord de Balfour ne prévoyait pas la création d'un Etat israélien...
Ce qui ne justifie en rien les horreurs du Hamas, d'Al-Qaïda, Daech and Co.
Mais ce que nous voyons est une vieille histoire qui remonte aux élucubrations du New York Times et du Washington Post qui ont démoli systématiquement le Shah d'Iran dans les années 1970 et pratiquement donné l'Iran à Khomeini.
Les journalistes américains n'ont jamais brillé en géopolitique, ils se faisaient un devoir d'installer la démocratie partout, ils n'avaient pas compris que la stabilité du Moyen-Orient était assurée par l'Iran du Shah au nord et Israël au sud.
Ils ont repiqué avec leurs salades en 1990 en démolissant le Nigeria, gouverné alors par les militaires.
Qui a vécu à l'étranger sait que ce sont deux torchons d'autant plus fiers qu'ils ont démoli leur Nixon, ils en ont même fait un film à leur gloire... J'étais en Iran de 1976 à 1979 et au Nigeria de 1980 à 1995, devinez pourquoi j'en suis parti, dans les deux cas.
Dans le genre torchon on peut ajouter le Guardian britannique, j'ai vu et entendu leurs "reporters" à l'oeuvre, dans les bars des hôtels de luxe !
La chose s'était déjà produite en 1964 à Lagos par une journaliste du Guardian contant, lors de sa conférence à Lagos, les horreurs des paras de Massu en Algérie, oubliant les horreurs commises par les paras britanniques au Kenya jusqu'en 1959, lesquelles pourtant n'avaient rien à envier à celles de Massu.
Seulement pour information, j'étais basé en Somalie en 1959 (le nord du Kenya faisait partie de mon territoire pétrolier) et en Algérie de 1961 à 1964.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2024 à 01:22
Meilleurs voeux pour 2024.
Les aristocrates de ce jour sont saxons donc pour :
The Act of Suprematy en 1534
C'est une atteinte pure et dure aux Latins.
L'immigration imposée est de leur fait. Il y a fort à parier qu'ils n'obtiendront ni la robe ni l'épée.
Votre trinité profane sous couvert des "Lumières" (une usurpation) vous égare. Seul l'Esprit saint vous apporte la vraie lumière.
Tous les rois ont rappelé à l'ordre les voraces de pouvoir au point aujourd'hui d'utiliser à tout-va le 49-3. Veulent-ils une nouvelle Saint-Barthélemy ? Le 7 octobre semble le prouver. La venue du roi anglais à Versailles, un autre signe ?
Respects.
Rédigé par : Roland | 01 janvier 2024 à 23:59
@ Ellen.
Vous reprenez là un mauvais argument sioniste, une accusation portée contre les victimes.
Pendant des siècles, les Juifs, fidèles à leur foi et aux principes bibliques auxquels elle donnait sens, ont subi. Sans prendre les armes, sans se venger, ils ont subi. C’est leur mérite pour l’éternité. Si nous voulons la fin des tueries, carnages et autres massacres, il n’y a pas d’autre choix que d’en faire autant. La foi, par le sens qu’elle donne aux mots et aux actes, est une porte étroite mais il n’y a pas d’autre porte.
La Bible exprime un savoir universel sur l’homme et ses comportements, et elle apporte un remède à ses travers : tu ne convoiteras pas le bien de ton prochain, tu ne tueras pas.
À chacun de faire sien ce savoir.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 janvier 2024 à 23:37
Combien de fois n'ai-je pas entendu: "Mais pourquoi les juifs n'ont-ils pas organisé une résistance contre les nazis plutôt que de se laisser déporter dans des camps les conduisant à la mort ?". Six millions de juifs gazés pour mémoire historique. Aujourd'hui Israël a compris que ce n'est plus le nazisme qu'il doit craindre mais le terrorisme islamiste, qui veut le détruire. La guerre a changé de camp. Ma question est lequel des deux va mettre l'autre à genoux ? Les seuls qui sont à déplorer ce sont les victimes civiles d'Israël et de Gaza, abandonnées et prises en étau par la faute des terroristes islamistes du Hamas aidés par le Hezbollah et l'Iran qui se sont jurés de détruire Israël à jamais avant la guerre.
Et nous, que ferions-nous si nous étions dans la même configuration ?
On baisse la tête et on se soumet comme après les multiples attaques terroristes islamistes que nous avons connues ou on se bat pour se défendre ?
Rédigé par : Ellen | 01 janvier 2024 à 22:55
@ Robert Marchenoir | 01 janvier 2024 à 18:25
Petit calcul de mathématiques de la classe de 6e (de notre époque, sinon, de terminale de maintenant voire d'école d'ingénieurs):
Sachant que le Hamas a creusé un tunnel de 4 km de longueur à 50 mètres de profondeur. Que sa largeur devait être environ de 4 m, les véhicules légers pouvant se croiser. Calculez le volume de terre extrait sachant qu'une fois fouillée, la terre occupe près de 20 % d'espace en plus... et le nombre d'allers et retours de brouettes pour ce faire. (Non il ne s'agissait pas de faire des caves à fromage, nous sommes d'accord.)
Tout en sachant que la bande de Gaza est surveillée jour et nuit par les satellites, caméras infrarouges, sondes sismiques et agents infiltrés.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 janvier 2024 à 22:54
Je préfère rester lucide et un peu moins positive.
En lisant la presse d'aujourd'hui, il y avait de quoi avoir froid dans le dos. Tout indique que nous sommes à mi-chemin, exposés aux grands bouleversements géopolitiques qui pourraient nous toucher directement ou par ricochet en raison des guerres Ukraine-Russie, Israël-bande de Gaza. Et comme ça ne suffit pas pour mettre en émoi le monde entier, voilà que la Chine a réitéré ses menaces d'envahir Taïwan par la force s'il le faut, la Corée du Nord appelle à accélérer les préparatifs de guerre contre la Corée du Sud, les Américains et ses alliés promettant d'utiliser leurs bombes nucléaires. Peut-on encore nous assurer de rester positifs au vu des dangers qui se préparent ?
Avec ces fous dictateurs communistes sanguinaires, plus rien ne nous garantit la paix dans ce monde.
Concernant le RN. Si l'UE avait su mieux garder ses frontières en empêchant l'immigration de masse illégale débarquant de tous ces pays islamistes et en majorité des hommes depuis une décennie et sans nous consulter, nous n'en serions pas là. À qui la faute si ce n'est à une dérèglementation abusive opérée par les technocrates qui ont construit l'UE en dépit du bon sens, ouvrant la porte à tous ceux qui détestent l'Occident et en particulier les Français, les plus menacés par le terrorisme ?
Restons vigilants et protégeons-nous en restant sur nos gardes contre le dangereux envahisseur islamiste. Sinon, la France deviendra un second Liban nous important le Hezbollah bis.
Bonne année 2014 à Madame et Monsieur Bilger ainsi qu'à tous les commentateurs et commentatrices de ce blog.
Rédigé par : Ellen | 01 janvier 2024 à 22:08
@ Yves | 01 janvier 2024 à 12:52
« Alors, cessons de harceler le conducteur du char de l'État ! »
Alors aussi, qu'il cesse de traiter comme du poisson pourri les Français qui ont des raisons sérieuses de ne pas approuver ses manières d'agir à leur encontre.
Par exemple quand ils lui font savoir qu'il envoie ce char dans le mur.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2024 à 20:09
L'attaque d'Israël par le Hamas, le 7 octobre, est effectivement un tournant.
Personne ne pouvait ignorer, avant cette date, la capacité de barbarie des islamistes. Les multiples attentats commis en Europe, ainsi que les horreurs perpétrées au Moyen-Orient, ne laissaient aucun doute à ce sujet.
Leurs intentions colonisatrices, totalitaires et génocidaires, ne pouvaient pas, non plus, être ignorées de quiconque faisait preuve d'un minimum d'honnêteté intellectuelle.
Cependant, il restait un verrou à la compréhension des choses par l'opinion publique occidentale. Des décennies de propagande musulmane et communiste (près d'un siècle, en fait) avaient imprimé dans les esprits les deux illusions suivantes : a) les "Palestiniens" n'étaient pas spécialement des musulmans, ils constituaient juste une population victime de la colonisation occidentale ; b) les "Palestiniens" étaient dans le camp du bien, car ils étaient de gauche, tandis que les Israéliens étaient dans le camp du mal, en tant qu'odieux oppresseurs colonialistes de droite.
Et "racistes", en plus, ce qui détruisait leur légitimité historique, en tant que victimes de la Shoah, à jouir de leur foyer national en... Palestine.
Rappelons que l'usage même du mot Palestine, tel qu'il est entré dans le langage courant, est génocidaire vis-à-vis des Israéliens, puisqu'il suppose que ces derniers sont "le contraire" des Palestiniens, et n'ont donc aucun droit à se trouver sur place. Nul besoin d'aller déterrer la charte du Hamas.
Ce qu'on a appelé à bon droit le pogrom du 7 octobre a détruit ces illusions. Premièrement, il a montré, au minimum, la logique indiscutablement islamiste à l'œuvre derrière le combat du Hamas.
Et, pour peu qu'on veuille bien se pencher sur la réalité des choses, la logique indiscutablement musulmane derrière le combat de tous les "Palestiniens".
Contrairement au clicheton de gauche, "c'est bien ça, l'islam". L'islam, ça consiste bien à violer des Juives en groupe, puis à leur couper le sein et à jouer au foot avec, avant des les tuer à coups de couteau ou d'une balle dans la tête.
Pas que des Juives, d'ailleurs. Des chrétiennes, aussi. Comme on l'a vu lors d'exactions parfaitement similaires perpétrées par les Turcs soi-disant "laïcs" (mais musulmans quand même) envers les Arméniens et les Grecs, entre 1915 et 1923.
Deuxièmement, l'attaque du 7 octobre a montré qu'il ne s'agissait pas "d'une querelle dans un pays lointain, entre des peuplades dont nous ignorons tout" (Chamberlain, en 1938, lors de la négociation des accords de Munich).
Les manifestations de masse "pro-palestiniennes", répétées et menaçantes, en Europe, organisées avant même qu'Israël ne riposte, l'orgie d'antisémitisme en provenance des universités américaines, ont fait comprendre aux Occidentaux que la haine génocidaire "palestinienne" les visait aussi, eux.
Qu'elle n'était autre que la haine millénaire de l'islam envers la chrétienté, et qu'il y avait une chaîne ininterrompue entre le "conflit israélo-palestinien", l'immigration de masse et la menace de génocide que font peser les musulmans sur les Occidentaux.
Le plus frappant, à cet égard, est le revirement de ce qu'on appellera par commodité l'extrême droite, les souverainistes, les populistes -- enfin, la vraie droite. Avant le 7 octobre, cet univers politique était sérieusement marqué par la dérive rouge-brune, par l'antisémitisme, pour le dire plus simplement.
Jusque-là, pour bien des membres de cette mouvance, il était du dernier chic de défendre la "cause palestinienne". L'illustration la plus claire de cette tendance étant fournie par Alain Soral.
Après le 7 octobre, l'essentiel de ces gens-là se sont rangés derrière Israël. Prendre le parti des Juifs, à cette occasion, c'était s'inscrire dans la cohérence de la lutte contre l'immigration de masse.
Ce revirement est spectaculaire, et il est le bienvenu.
Afin de bien l'inscrire dans les esprits, il est nécessaire de prendre la mesure de la barbarie qui a été perpétrée le 7 octobre par le Hamas. Aussi pénible qu'en soit la lecture, il faut prendre connaissance de la nature et de l'ampleur des crimes sexuels qui ont été commis en Israël ce jour-là, de façon délibérée, planifiée et organisée.
De même qu'il est nécessaire de lire, au moins une fois, chez les meilleurs historiens, la description des crimes commis par les nazis et par les communistes.
À vrai dire, il n'y a aucune différence entre la profondeur du mal commis par ces trois idéologies. Dans la barbarie des actes comme dans l'intention qui y préside, c'est la même pureté étincelante du mal qui se manifeste, le même risque mortel pour notre civilisation.
À nous de faire en sorte que la volonté farouche d'expansion du monde musulman soit victorieusement stoppée, afin d'épargner à l'Occident -- et au monde entier, en fait -- des catastrophes similaires à celles provoquées par le nazisme et par le communisme.
Bonne année !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 janvier 2024 à 18:25
@ revnonausujai | 01 janvier 2024 à 07:56
"Hier soir à 20 h 00, j'ai eu l'impression de revoir, le talent en moins, feu Gainsbourg.
2024, année érotique !"
La télévision est restée éteinte pour le 20 heures. Je ne suis pas masochiste. Rien que de voir en suivant lors des comptes rendus son regard fixe, les yeux immobiles, avec derrière sur le côté, loin, tous les drapeaux comme fixés sur une corde à linge...
Bonne et heureuse année à tou(te)s :)
Les Corses eux ne sont pas de cet avis:
https://twitter.com/Sheherazade111/status/1740840205924315263
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 janvier 2024 à 18:12
Tout d’abord, comme il se doit, belle année à vous, Philippe, à Pascale et à ceux et celles qui participent à ce blog, qui nous réunit sans pour autant nous rassembler, chacun conservant son libre arbitre et le plaisir de l’exprimer, parfois avec une vivacité que seul l’écrit permet. Le souhait que nous partageons tous est qu’en 2024, nos joutes autour des billets de notre hôte continuent de nous offrir l’occasion quotidienne de réfléchir, d’approfondir, d’écrire, de dialoguer... et de polémiquer.
Le mieux n’est-il pas de déclencher sans attendre la première escarmouche de l’an neuf ?
Même si seul le futur déterminera la place de 2023 dans l’Histoire, il serait bien difficile pour l’heure d’émettre un autre choix que celui de notre hôte pour constituer la "trinité profane" de cette année qui fut tout sauf banale. Peut-être, respectant ses habitudes, pourrait-on dater précisément les marqueurs de ces trois événements que l’Histoire retiendra : 7 octobre, 19 décembre, 31 décembre.
Le 7 octobre, le monde, horrifié, a découvert que la « bête immonde » qu’il avait terrassée à Berlin voici près de 80 ans avait ressurgi, tout aussi sanguinaire et répugnante, au milieu d’une fête qui se voulait œuvre de paix. Le monde a aussi découvert, sans pourtant s’en émouvoir outre mesure, que l’antisémitisme avait lui aussi survécu et qu’en France, alliant ses forces au racisme, notamment anti-Blancs, il provoquait un clivage profond, qui ne permettra pas avant longtemps de recoudre le tissu déjà déchiré de l’unité du peuple "gaulois".
Des signes avant-coureurs de ce retour à la bestialité sont restés sans vraie réponse, nos "autorités" se contentant de coups de menton et de promesses, sans même réaliser celles faite en 2017 de construire 15 000 places de prison. Elles ne se sont pas même rendu compte, pendant des années et encore aujourd’hui, que leur "humanisme", qu’elles portent en bandoulière, leur a masqué l’entrée sur notre sol d’individus, armés de couteaux, demain d’armes de guerre, venus là pour détruire. Pour détruire notre culture, notre patrie, notre civilisation, qu’on la définisse "judéo-chrétienne" ou "gréco-romaine".
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Le 19 décembre, les Français ont compris et, pour une large part, s’en sont félicités, que le Rassemblement national avait définitivement écarté le "cordon sanitaire" qui l’entourait depuis l’ère mitterrandienne, soigneusement entretenu, puis rapiécé, par une gauche sectaire, mais aussi par une droite gangrénée par celle-ci. C’est son ennemi juré, celui-là même qui, encore en 2022, avait déclaré que son objectif était la disparition du RN, qui a établi le constat de sa capacité à être un parti de gouvernement. En refusant les votes des députés lepénistes, il leur a signé un brevet d’honorabilité.
Une marche, jusqu’alors inaccessible, est franchie.
Néanmoins rien ne dit que cette victoire lui permettra de concourir avec quelques chances de succès au combat final, en 2027 ou plus tôt. Que Marine Le Pen ait ou pas les capacités supposées nécessaires à un président de la République n’est pas le plus important. Notre Constitution permet aussi de gouverner autrement que par le pouvoir personnel, dont Macron fait son régal... Via le respect du Parlement, via le recours au référendum, par exemple... De plus, il n’y a plus que les adorateurs de Jupiter pour croire la propagande qui assure que les cadres du RN sont tous des bas du front et qu’ils n’ont aucun relais dans la haute administration.
Le doute est ailleurs, dans la capacité de la candidate autoproclamée à rassembler au-delà de son parti, dans sa capacité à accepter s’il le faut, pour que ses convictions triomphent, de s’effacer en faveur d’un candidat (ou d’une candidate) plus consensuelle qu’elle... ou plus mordant, dans sa capacité à dépasser son ego au profit de sa conception du futur de la France. Sur cela, il est trop tôt pour se prononcer... même si les signaux faibles ne paraissent pas aller en ce sens. Tout dépendra de l’état du pays dans les prochaines semaines, dans les prochains mois. Rien n’inspire à l’optimisme... Il pourrait encore s’aggraver... et conforter le RN et son parti frère, Reconquête!.
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Le 31 décembre, dans l’ombre crépusculaire des jardins de l’Elysée, Macron, seul, désespérément seul, figé, sans enthousiasme, en treize minutes, a enterré la pire année de ses mandats, avoué que sa besace était vide et mis un terme aux illusions de lendemains triomphants. Magicien jadis de talent, il a tenté une fois de plus de faire prendre des vessies pour des lanternes, ses multiples échecs pour de remarquables réussites. Au fur et à mesure qu’il persistait dans le mensonge, le magicien se faisait Pinocchio... Un Pinocchio arrogant, vantard, finalement pathétique.
Comment aurait-il pu faire oublier les manifestations violentes contre la réforme des retraites imposée, les émeutes de juillet, le meurtre de Thomas et la multitude de méfaits commis par des délinquants venus d’ailleurs et incontrôlés, la déroute de la Macronie au Parlement à la mi-décembre, les vingt-trois 49-3, le départ sans gloire du Mali, l’absence à la marche contre l’antisémitisme, les propos douteux contre Israël et ceux indécents contre des policiers... Jamais, depuis sa naissance, notre Ve République n’a été aussi proche de la faillite que l’an dernier.
Mais le Président n’en a cure. Le voici, déclamant tirades convenues et phrases creuses, qui s’en prend à 2024, annonçant détermination, réarmement et... n’annonçant rien en fait, hormis l’emploi prochain des deux derniers gadgets qu’il détient pour parader : la flèche de Notre-Dame et la flamme olympique. Allant jusqu’à renouveler sa promesse de faire de nouvelles promesses à la mi-janvier, sur le ton qu’emploie les parents de jeunes enfants turbulents qui, pour les assagir, les bercent de l’illusion d’un futur cadeau...
La fête est finie, M. le Président. Les Français ont les yeux ouverts, ils ne vous croient plus... et beaucoup, désormais, espèrent que l’agonie de la Macronie ne durera pas près de trois ans et demi. La France n’a pas les moyens de perdre tout ce temps.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 janvier 2024 à 18:03
Santé et prospérité pour Philippe et Pascale Bilger qui laissent aux contributeurs du blog une liberté inégalée.
Comme des millions de Français j'avais mieux à faire que de m'infliger le blabla macronien qui a dû être généré par ChatGPT.
Son "brochet" semble bien résumé dans les drapeaux devant lesquels il bavouille. Notre drapeau national n'est pas plus grand que les autres confirmant ainsi la pensée profonde de Macaronescu: la France n'existe que parce qu'elle permet de ressembler à un hall de gare...
Encore trois ans !
Rédigé par : caroff | 01 janvier 2024 à 17:47
À propos de la Trinité non profane, je viens d'apprendre à 80 ans passés qu'aux yeux du pape François, souverain pontifiant ou presque qui semble avoir perdu définitivement la boule, les divorcés remariés qualifiés de couples irréguliers (rien que ça) devraient pouvoir être néanmoins pardonnés et traités au même titre que les conjoints de même sexe (bonjour le parallèle offensant !) qui eux vont être reconnus et bénis urbi et orbi sans plus tarder et s'en réjouissent !
Exit Lévitique chapitre 18, verset 22
Sacré François ! Il n'en rate pas une pour décourager les derniers chrétiens, faire prospérer le lobby homo tout en apportant de l'eau au moulin des islamistes qui se réjouissent de l'effondrement de nos valeurs et croyances avec ce pape improbable voire imposteur !
Rédigé par : Axelle D | 01 janvier 2024 à 17:03
EM a prononcé de curieux vœux en forme de tentative de ne point arborer la posture de président du conseil d'administration France mais plutôt de monter sur le bouclier tel le chef du village gaulois haranguant des forces naguère vives.
La classe sociale des libéraux dont il est l'agent agissant ne s'est servi du secteur productif que pour le marchander en contreparties d'implantation du capital de leurs sociétés dans l'Europe étendue ou de tractations à fort rendement pour quelques happy few....
Certes les intentions sont énoncées, mais on ne comprend pas bien ce qui change et particulièrement les formes organisationnelles et juridiques des sociétés instigatrices de la nouvelle donne.
Depuis Gilets jaunes et Covid, il est annoncé que la tendance à délocaliser s'inverse : dans le discours c'est certain, dans les faits...
Meilleurs vœux aux détenteurs et participants du blog.
Rédigé par : elektra | 01 janvier 2024 à 16:52
« On contestera ma trinité profane ou on validera mes choix. Cette liberté, cette contradiction, mais dans la courtoisie, ne me gêneront pas. Bien au contraire.
C'est l'ADN de ce blog. » (PB)
Et si nous y participons, en lui souhaitant une longue vie, c'est aussi pour partager un peu de cet ADN.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2024 à 13:02