« Les gardes du corps contre les assassins de la pensée... | Accueil | Marine Le Pen et Edouard Philippe trop pressés ? »

16 décembre 2023

Commentaires

Axelle D

@ Serge HIREL

Vous ne pouvez nier que Philippe Pétain ait été jugé et condamné, entre autres, à l'indignité nationale avec les conséquences suivantes :

"L'indignité nationale est punie de la peine de la « dégradation nationale », à perpétuité ou à temps (cinq ans et plus). La dégradation nationale entraîne la mise au ban du condamné et fait partie des peines afflictives et infamantes. Il perd bon nombre de droits :

"exclusion du droit de vote,
inéligibilité,
exclusion des fonctions publiques ou semi-publiques,
perte du rang dans les forces armées et du droit à porter des décorations,
exclusion des fonctions de direction dans les entreprises, les banques, la presse et la radio, de toutes fonctions dans des syndicats et organisations professionnelles, des professions juridiques, de l'enseignement, du journalisme, de l'Institut de France,
interdiction de garder ou porter des armes."

Et jusqu'à présent la révision du procès Pétain n'a pas eu lieu.

C'est donc à tort que vous vous obstinez à le désigner avec le titre de maréchal dès lors qu'il a perdu (jusqu'à ce jour) outre son rang dans les forces armées, le droit au port de décorations etc.

Serge HIREL

@ Marcel P | 19 décembre 2023 à 22:50

Je vous laisse à votre haine du Maréchal... Néanmoins, je ne peux vous laisser écrire sans réagir que le chef de l’Etat français, reconnu tel par ses pairs, a « collaboré au génocide nazi ». Les chefs d’accusation retenus contre lui au procès de Riom sont « attentat contre la sûreté de l’Etat » et « intelligence avec l’ennemi ». Deux crimes punis par les articles 87 et 75 du Code pénal. Vos propos sont donc diffamatoires. Diffamer n’est pas un droit, mais un délit.
Je ne répondrai plus à vos vociférations, à moins que notre hôte ne consacre un billet au Maréchal de France Philippe Pétain. Mais, apparemment, il n’est plus dans l’actualité...

Marcel P

@ Serge HIREL
« Quant à votre haine du Maréchal... Conservez-la, vous pourrez la resservir. »

Vous parlez de Philippe Pétain ? Il a perdu le titre dont vous l'affublez, et c'est la décision de ses contemporains et de notre justice. Vous pouvez militer pour la révision de sa condamnation ; si vous parvenez à vos fins, vous pourrez ensuite l'appeler « Le Maréchal ». En attendant, le nommer ainsi, c'est comme nommer Adolf Hitler « le Guide » - un signe pathétique de compromission morale.

« Mon opinion sur Zelensky ne porte que sur sa future place dans l’Histoire et vous avez compris que je ne suis pas sûr qu’elle soit glorieuse en raison du coût humain de sa volonté patriotique affichée de bouter le Russe hors d’Ukraine. »

Et cela dit sans rire dans le même message soutenant un type qui a collaboré au génocide nazi, donc très préoccupé du « coût humain », et cela sous un prétexte patriotique. Apparemment, votre patriotisme est à géométrie variable, en général au profil de l'envahisseur. Vous aimez le Français qui se soumet au nazi et vous voudriez l'Ukraine qui se soumette à l'allié historique des nazis.

Serge HIREL

@ Axelle D | 19 décembre 2023 à 19:35

JaS, que je sache, n’est pas un site de jeu de bonneteau... En tout cas, le bonimenteur doit prendre garde à ne pas lui-même fournir l’indice qui permet au joueur de gagner... Bon... Game over... Si vous le désirez, je vous laisse le point.

Axelle D

@ Serge HIREL | 19 décembre 2023 à 18:38

Décidément vous êtes un mauvais perdant ! Mais cela je l'avais déjà remarqué.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 19 décembre 2023 à 04:21

Les hommes (et les femmes) qui ont fait l’Histoire, même les plus grands, ont en commun le fait que, vivants, ils étaient controversés dans leur pays, mais surtout à l’étranger. Napoléon en est un exemple parfait. Ils n’accèdent à la gloire unanime (ou à l’opprobre total) qu’après leur mort, peu à peu, quand ne reste que le souvenir de leurs exploits (ou de leurs forfaits) et que le « roman national » s’en délecte (ou les réprouve).

Seul de Gaulle semble échapper à cette règle... Il est vrai qu’il est aussi le seul « grand homme » qui, par deux fois, à dix-huit ans d’intervalle, a modifié le cours du destin de la France.

Quant aux héros (et héroïnes), vous avez raison, il est assez rare qu’on puisse leur attribuer le statut d’homme (ou de femme) qui fait l’Histoire. Peut-être Jeanne d’Arc, qui n’a gagné qu’une bataille et n’est pour rien dans la fin de la guerre de Cent Ans, est-elle une exception... Encore de nos jours, son supplice n’est pas pour rien dans notre méfiance séculaire vis-à-vis de la perfide Albion, aux côtés de Waterloo et de Trafalgar.

—————————————————————-

@ Marcel P | 18 décembre 2023 à 22:28

Avant de commenter un commentaire, il convient de le lire posément et de ne pas y chercher querelle avant de l’avoir compris. Je n’ai pas l’impression d’avoir écrit que Brasillach était un historien et je n’ai pas émis d’avis sur son œuvre.
L’ensemble de ce commentaire qui vous hérisse n’est rien de plus qu’un constat. Il n’est ni approbation, ni désapprobation.
Quant à votre haine du Maréchal... Conservez-la, vous pourrez la resservir.

—————————————————————-


@ Exilé | 18 décembre 2023 à 19:55

Mon opinion sur Zelensky ne porte que sur sa future place dans l’Histoire et vous avez compris que je ne suis pas sûr qu’elle soit glorieuse en raison du coût humain de sa volonté patriotique affichée de bouter le Russe hors d’Ukraine. Néanmoins, je ne partage pas votre diatribe extrême contre lui parce qu’elle n’est alimentée par aucun fait précis, n’est basée sur aucune preuve irréfutable. La propagande en faveur de VZ ou contre lui est telle qu’il est, pour l’heure, impossible de démêler le vrai du faux, la rumeur malveillante de l’information authentique...

Et ce n’est pas la décision du Conseil européen, prise du bout des lèvres, d’entamer des discussions avec Kiev en vue de son adhésion à l’UE qui, à mes yeux, est suffisante pour faire basculer Zelensky dans le camp du Bien. Dans l’état actuel du conflit, tout autre choix aurait été une victoire pour Poutine. Il s’agit donc d’une décision stratégique, qui fait abstraction de toute autre considération.

—————————————————————-


@ Axelle D | 19 décembre 2023 à 14:4

Puisqu’il faut vous mettre les points sur les « i », lisez donc cette phrase :
« L'artilleur [Nivelle], qui s'impose en décembre à la tête du GQG, remplaçant Joffre et coiffant Pétain, se déconsidère en effet lors de l'offensive du Chemin des Dames, en avril 1917. Remplacé par Pétain le 15 mai, Nivelle a fait tomber dans la boue de l'Aisne les lauriers de vainqueur qu'il a gagnés sur la Meuse. Pétain n'a eu qu'à se baisser pour les ramasser. »

Elle figure à la fin du texte de votre historien... et elle confirme bien que les surnoms respectifs des deux militaires ne leur ont pas été accolés par hasard...
Je ne sais si Jean-Yves Le Naour est un historien irréprochable. En tout cas, il est prolixe et touche-à-tout.

Axelle D

@ Serge HIREL

Vous reconnaissez n'avoir une connaissance que très moyenne de la bataille de Verdun. À vous lire, il me semble en réalité que vos connaissances seraient proches de zéro. Alors avant de mettre en doute la parole d'authentiques historiens, commencez d'abord par vous instruire sur le sujet :

L'historien Jean-Yves Le Naour qui est un spécialiste de la grande guerre admet de son côté avoir encore beaucoup à apprendre sur cette époque en général et la bataille de Verdun en particulier. Concernant le rôle réel de Pétain, il affirme néanmoins sans ambiguïté qu'il faut déconstruire un mythe. Un mythe errant en quelque sorte !

Exilé

@ Serge HIREL | 19 décembre 2023 à 00:02
« N’ayant qu’une connaissance très moyenne des détails de la bataille de Verdun, vieille de 107 ans, je n’ai pas d’opinion bien arrêtée sur qui est en le vainqueur. »

À propos d'une autre victoire, celle de la Marne, le général Joffre a déclaré avec humour : « Je ne sais pas qui a gagné la bataille de la Marne, mais si elle avait été perdue je sais bien qui aurait été responsable. ».

Ceci dit, la remarque d'Axelle D met bien en lumière le fait qu'en matière d'Histoire les faits sont une chose et leur interprétation en est une autre.

Et quand la politique vient s'en mêler, que ce soit sur le moment ou un siècle plus tard, la pauvre Histoire en ressort généralement bien défigurée…

Giuseppe

@ Marcel P | 18 décembre 2023 à 22:28
« Et donc vous militez pour son écrasement par l'armée moscovite. Vous êtes aussi pour un Israël libre après son écrasement par les islamistes, non ? »

Ma maman vous approuverait.
Tous ces cinglés qui soutiennent le Cinglé depuis leur clavier, on voit qu'ils n'ont pas connu la Retirada, et s'ils en veulent plus, qu'ils achètent un billet aller, sans retour bien sûr, pour le pays des merveilles, pour le pays des merveilles dont ils rêvent. Où la misère brille non pas au soleil mais sous le froid du Cinglé, la prison, le viol, le knout pour État de droit et de libertés.

Nous avons mis des décennies avant de retourner au pays "tras los montes".

Robert Marchenoir

Autant il est légitime d'étudier les grands hommes qui ont fait l'histoire, autant il serait futile de regretter de n'en pas avoir sous la main. Pour commencer, cette race se manifeste le plus souvent lors de situations dramatiques, donc ne nous hâtons pas trop de réclamer le retour des zeurléplusombres, etc.

Les bluettes à la Marc Menant, elles compriment des siècles et des étendues civilisationnelles en un seul hamburger prêt à la consommation. C'est l'erreur de l'anachronisme. Avec le bénéfice du recul, il est facile de faire provision de grands hommes en télescopant les époques. Gageons qu'à ces âges anciens, nos ancêtres jugeaient, tout autant que nous, que le personnel politique était composé de jean-foutre. Lorsqu'ils avaient le loisir d'en juger, naturellement. Sans médias, c'était difficile.

Nous n'avons pas de grands hommes, c'est entendu, mais nous avons des héros. Alexeï Navalny, Vladimir Kara-Murza en sont d'authentiques. En fait, ils sont infiniment plus héroïques qu'un Charles de Gaulle. Le grand homme qui a fait l'histoire peut être un héros, mais ce n'est pas indispensable. Margaret Thatcher fut de ceux-là. Elle a fait l'histoire, elle a fait preuve de courage, mais elle n'a pas eu l'occasion d'être une héroïne.

Navalny et Kara-Murza, en revanche, ont échoué à infléchir l'histoire (pour l'instant, du moins ; leur temps n'est pas achevé). Mais leur courage force l'admiration, tellement il est extrême. L'inutilité apparente de leurs actes ajoute au tragique de leur destinée. Leur résolution face à un danger certain nous sert de phare. Si c'est possible en Russie, pourquoi ne le serait-ce pas en France ?

Et d'ailleurs, ça l'est. Dans un moindre registre, naturellement, des gens comme Éric Zemmour ou Florence Bergeaud-Blackler sont, à leur manière, des héros. Ils risquent réellement leur vie pour le bien de tous.

J'aimerais citer un autre nom dont, curieusement, aucun commentateur d'esstrêmeuh-drouâteuh ne fait l'éloge, alors qu'il s'est tant dévoué pour leur cause. Sans doute parce qu'il n'est pas, contrairement à d'autres, "vu à la télé".

Il s'agit de François de Souche. Je veux dire l'homme qui, sous ce pseudonyme (coucou Charoulet), a créé le site du même nom, lequel a tant fait pour la prise de conscience de la menace mortelle qu'est l'immigration de masse pour la survie de la France. Simplement en recopiant, dans les médias, les comptes rendus d'actes de délinquance qui lui sont dus.

Il a évidemment été la cible de tous les malfaiteurs intellectuels "anti-racistes". Des médias ont fouillé les poubelles et publié son vrai nom. Après quoi, il a été harcelé par la police, soumis à de multiples gardes à vue, mis en examen et, bien sûr, été menacé de mort (coucou Charoulet).

Lui n'a pas eu droit à la protection rapprochée consentie par la R-r-r-république à ses vedettes politiques et médiatiques. Il a supprimé l'espace de commentaires de son site (lequel servait de prétexte aux poursuites), et trouvé un slogan génial dans sa simplicité : "Fdesouche est une revue de presse". Ce qui est la stricte réalité.

Une revue de presse puisant à des titres aussi sulfureux que La République du Centre ou La Voix du Nord, d'ailleurs. Nulle trace de Nazi Magazine.

Maintenant que le centre de gravité politique s'est massivement déporté vers la droite, que 80 % des Français s'opposent à l'immigration et qu'Emmanuel Macron dénonce le séparatisme musulman (chose qui vous classait à "l'ultra-droite" il y a seulement vingt ans), François de Souche écrit sous son vrai nom.

Citons-le donc, pour lui rendre hommage : Pierre Sautarel est un authentique héros du quotidien. Il a renoncé à toute promotion sociale, fait une croix sur sa carrière, subi les insultes, l'ostracisme, la persécution médiatique et policière sans le moindre soutien, risqué la prison et accessoirement sa vie.

Tout ça pour diffuser une vérité qui est essentielle à la survie de notre civilisation.

Plutôt que de déplorer l'inexistence d'un général de Gaulle contemporain, exprimons donc notre gratitude pour l'existence d'hommes tels que lui, et répétons son nom : Pierre Sautarel.

Serge HIREL

@ Axelle D | 18 décembre 2023 à 11:17

Que vous le vouliez ou pas, malgré la condamnation du chef de l’Etat français qui aurait dû le projeter hors du « roman national », celui-ci continue à reconnaître le titre de « vainqueur de Verdun » au général Pétain. Les difficultés pour s’imposer que rencontre la contestation de cette version, contestation que vous soutenez, illustre parfaitement, s’il en était besoin, la force de l’histoire officielle. Vraie ou fausse, elle est la Vérité.

Mon commentaire ne visait pas à réhabiliter une fois de plus le Maréchal, mais à démontrer que la place de Zelensky dans l’Histoire n’est, pour l’instant, que précaire. La propagande en fait l’admirable (futur) vainqueur de Poutine... Si Moscou l’emporte, il ne sera plus que « le boucher du Donbass » qui a envoyé à la mort des dizaines de milliers d’Ukrainiens, probablement des centaines.
N’ayant qu’une connaissance très moyenne des détails de la bataille de Verdun, vieille de 107 ans, je n’ai pas d’opinion bien arrêtée sur qui est en le vainqueur. Je trouve cependant que l’historien que vous citez n’a pas un sens aigu de la neutralité qui devrait s’imposer à ce professionnel. Il mélange allégrement le fait, parfois sans en apporter la preuve, et le commentaire insidieux. Mais cela ne veut pas dire qu’il a tort.

En fait, vous avez parfaitement raison, cette bataille que l’on croyait ne plus jamais revoir, mais qui, aujourd’hui, se reproduit en Ukraine, ce sont les Poilus, ceux qui sont morts et ceux qui en sont revenus, qui l’ont gagnée... Mais l’Histoire a besoin de personnages à glorifier ou à maudire...

Marcel P

@ Serge HIREL

Collaborer avec un nazi est équivalent en mérite à s'y opposer. Il me semble heureusement que cette position n'est guère conventionnelle.

« En revanche, sur cette deuxième question, ma réponse est clairement négative. Je ne suis pas « contaminé », mais convaincu. L’Histoire, l’histoire officielle, le « roman national », l’histoire que l’on enseigne, l’histoire que l’on hisse au niveau de la légende d’Etat, est écrite depuis toujours par les vainqueurs. »

Et pourtant on peut faire un catalogue d'historiens communistes moisis, à qui l'histoire a toujours donné tort, du côté des perdants et pourtant qui font l'histoire.

Votre théorie est enfantine. Oui, du temps où personne ne savait écrire, les quelques lettrés du camp des vainqueurs écrivaient l'histoire.

Aujourd'hui, l'histoire est écrite notamment par des idéologues panafricain, du côté du continent qui a toujours perdu.

« Vous auriez pu vous abstenir de prétendre, sans en apporter la preuve en citant des noms, que cette formule est le leitmotiv des « historio-idéologues » en mal de reconnaissance de leurs allégations. Elle est de Robert Brasillach »

Brasillach serait un historien, maintenant ?
Marrant, moi qui croyais que c'était un binoclard avec un corps de lâche parlant « des Juifs de Varsovie, de Cracovie, de Kiev, etc.(...) soient ramenés au ghetto natal, que cette racaille pouilleuse, que ces parasites, que cette clique étrangère, dont les vols, escroqueries, provocations et assassinats n'ont pas l'excuse d'un patriotisme exaspéré, oui, que ces Juifs, rebuts de l'Europe, soient mis hors d'état de nuire à la France, les sacristies s'émeuvent, les chaires retentissent de lamentations », ou encore affirmant « Y aurait-il eu un seul Français molesté à Alger si on avait fait savoir que pour un cheveu arraché à un nationaliste, dix Juifs seraient abattus sur la Côte d’Azur ? ».

« Vous remarquerez que les vaincus ne sont pas toujours absents de l’histoire officielle. La plupart du temps, ils y sont décrits comme des monstres, à jeter dans les plus infectes poubelles de l’Histoire. »

Ça me fatigue, ces discours de Kémi Séba geignard. Si les nazis et les soviétiques n'ont pas le beau rôle, ce n'est pas parce qu'ils ont perdu. C'est parce qu'ils n'avaient pas le bon rôle.

Chaque bolchevique, chaque nazi, chaque collaborationniste, se trouve un historien-idéologue pour le soutenir. Il n'y a pas d'histoire officielle, les facultés d'histoire sont saturées d'originaux alt-historiens.

« Mais il arrive que leurs défaites les transforment en martyrs à honorer et servent à rehausser la gloire de la France. C’est le cas de Vercingétorix, du chevalier Roland, de Jeanne d’Arc, de Cambronne, du contingent français massacré à Diên Biên Phu... »

Vous n'avez pas l'impression de vous contredire ?

« le « roman national », tel un rouleau compresseur, écrase ces velléités de réhabilitation. »

Et après, vous allez vous plaindre que la France soit incapable de créer une unité, alors que vous hurlez avec la meute contre la notion de roman national. Tout ceci n'est guère cohérent.

------------------------------------------------------------------

@ Ugo
« En réalité je suis pour une Ukraine libre de ses choix et de ses moyens »

Et donc vous militez pour son écrasement par l'armée moscovite. Vous êtes aussi pour un Israël libre après son écrasement par les islamistes, non ?

« Si les Russes occupent le Donbass c'est à la demande de ses habitants qui étaient maltraités par les troupes ukrainiennes depuis des décennies. »

Un autre dirait que s'il viole votre femme, c'est à sa demande, parce que vous la maltraitez.

« Quant à vous, Marcel, je n'éprouve aucun plaisir à répondre à un macronien primaire »

Et une fois que vous avez dit ça, on a compris que vous êtes comme un militant LFI, qui ne conçoit pas que François Hollande ne soit pas l'incarnation de l'extrême droite.

Exilé

@ Serge HIREL | 18 décembre 2023 à 01:21
« De plus, un démocrate normalement constitué doit s’inquiéter du score (73 %) qui a permis à Zelensky de prendre le pouvoir dans un pays qui ne connaissait plus de tels scores depuis son indépendance. »

Il est tout de même lunaire que l'on puisse faire passer ce monsieur pour un gentil parangon de vertu démocratique face au grand méchant dictateur que serait Vladimir Poutine, alors qu'il pourrait parfois lui en remontrer en plusieurs domaines comme la dissolution des partis politiques d'opposition, la suppression des libertés civiles et parfois par l'intermédiaire de ses exécutants, l'enlèvement, la torture et l'assassinat d'opposants ou de prisonniers ennemis.

Ce personnage, qui en tant qu'acteur, semble lui aussi être un pervers narcissique imbu de lui-même utilisant les circonstances et autrui dans le seul but de flatter son ego, finit par lasser ses plus fidèles soutiens soit à l'étranger soit même dans son propre pays où les Ukrainiens ont de plus en plus de mal à supporter ses méthodes tyranniques, comme les rafles de civils susceptibles d'être envoyés au front ou bien encore par son entêtement à sacrifier des milliers de soldats pour attaquer des objectifs sans aucun intérêt stratégique et qui parfois, faute d'avitaillement en munitions ou en vivres, sont obligés de se rendre.

Le plus grave est qu'il peut aussi être considéré, ses propos et ses actes extrémistes opposés à toute ouverture de paix en témoignent, comme un fauteur de guerre.

Serge HIREL

@ Claude Luçon | 17 décembre 2023 à 18:42
« Il n'y a jamais eu en France, et ailleurs, d'homme ou femme de l'histoire tous les dix ans. »

J’entends bien votre point de vue, Claude, mais on ne peut pas limiter les « faiseurs d’Histoire » à ceux qui sont installés sur les piédestaux de la renommée ou mis au ban de l’humanité. Prenons un cas, un seul : connaissez-vous Henri Wallon ? Quelques établissements scolaires portent son nom... Il n’a commis qu’un seul fait d’armes mais il est d’une extrême importance. C’est lui qui, le 30 janvier 1875, réussit à faire voter par une Assemblée majoritairement monarchiste un court amendement (« Le président de la République est élu par le Sénat et la Chambre ») qui a conforté définitivement la IIIe République proclamée dans l’urgence et sans réel consensus le 4 septembre 1870. Au lendemain de la défaite de Sedan.

Une République qui, aujourd’hui encore, détient le record de longévité. Sans l’entregent et le savoir-faire politique d’Henri Wallon, il n’y aurait pas eu de loi de 1881 sur la liberté de presse, de loi de 1901 sur les associations, de loi de 1905 sur la laïcité, et peut-être pas non plus de Première Guerre mondiale...

« Allons plutôt [chercher ceux qui font l’Histoire] du côté scientifique »

Nous sommes, me semble-t-il, du même avis... Voir mon commentaire du 16 décembre 2023 à 17:17.

Quant à mon pessimisme... Mieux vaut être pessimiste et éprouver la joie de constater que l’on s’est trompé qu’être béat et tomber de haut lorsque le beau château de cartes s’écroule. Il me semble que vous êtes un peu dans cette dernière situation en estimant que nous ne sommes que dans « un tout petit pétrin ». Pour ma part, j’ai plutôt l’impression que nous sommes au printemps 1958, la veille du 13 mai, lorsque la République était en danger...

Robert

@ hameau dans les nuages | 17 décembre 2023 à 13:23

Nous sommes bien d’accord sur le fond, mais je n'avais pas souhaité trop développer ce point de vue pour rester dans le cadre de ce billet de notre hôte.

Pour prolonger votre commentaire en l'étendant à ce qu'est l'Union européenne et sa vision d'une Europe sans nation, sans passé historique, sans expression des peuples d'origine en théorie encore souverains chez eux en droit (expression naturelle de la démocratie), pour les fondre dans un magma informe d'individus sans conscience politique, donc non démocratique au sens juridique.

Les populations européennes sont ainsi constituées, non de citoyens éclairés et cultivés au sens de notre Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, mais de consommateurs incultes bien plus faciles à diriger selon le fameux "Etat de droit" tel qu'il est entendu par ses thuriféraires.

Aussi est-il fort instructif mais pas surprenant de lire cette chronique:
https://www.bvoltaire.fr/chronique-ue-les-drapeaux-nationaux-interdits-sur-les-pupitres/
La messe est-elle dite ?

Giuseppe

Notre pays de cabochards a besoin d'un capitaine, le même que Winston Volodymyr, pour écrire l'Histoire il faut tout:

La tragédie de Volodymyr Zelensky
par Michael C. Desch
"Au-delà des heures de gloire du président ukrainien"
https://harpers.org/archive/2023/10/the-tragedy-of-volodymyr-zelensky/

Et puis nous avons les hommes qu'il faut:

https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/antoine-dupont-la-grosse-annonce/ar-AA1lFtdU

Mais surtout pas les cinglés en embuscade, le mortifère FN/RN accompagné d'un goulag annoncé avec ces frappadingues adorateurs de ce Sud global aux relents de tout ce qui a pu être reproché à Staline et dont il reste tant à écrire sur ses horreurs.

FN/RN/LFI même combat juste une différence de condiments dans la sauce, mais au bout tout est à vomir.

Axelle D

@ Serge HIREL 18 déc 01:21

Combien de fois faudra-t-il dire, redire, répéter, marteler que Pétain ne fut en aucun cas le vainqueur de Verdun avant de parvenir à détruire cette légende ?

Alors que ce sont Nivelle* et Mangin* qui commandaient les troupes durant les phases décisives de cette célèbre bataille, dont le mérite et la gloire ne peuvent revenir en définitive qu'aux héroïques Poilus.

Quant à la mise en place de la noria, entre Verdun et Bar-le-Duc, destinée à approvisionner et/ou relever les troupes jour et nuit, elle est due à la seule initiative et conception du commandant Doumenc, dont la stèle se dresse à l'entrée de la Voie Sacrée... Et cela bien que Pétain s'en soit toujours attribué le mérite, ainsi que continuent à le faire les nostalgiques d'un prétendu Pétain sauveur et économe, s'obstinant à travestir l'Histoire.

https://www.historia.fr/p%C3%A9tain-limposteur-de-verdun#:~:text=P%C3%A9tain%2C%20vainqueur%20de%20Verdun.

*à noter qu'une rue de Verdun porte le nom du général Nivelle et une avenue celui du général Mangin. Et point de trace de Pétain, même si quelques sectaires négationnistes s'obstinent à vouloir le réhabiliter à tout prix !

Giuseppe

@ Achille | 17 décembre 2023 à 20:10

Je suis d'accord entièrement avec ce que vous écrivez. Il ne manquerait plus que le FN/RN qui n'a pas changé du tout à part le masque et le vernis pour nous gouverner. Je mets dans le même sac le Vénézuélien Méluche et son équipe de cinglés.
Je me suis coltiné le programme économique du FN/RN et celui de LFI, de la folie douce dont on a pu voir les limites de la fille à papa face à Macron.
D'ailleurs farouchement opposée à l'Europe, aujourd'hui complaisante avec, un coup oui, un coup non, une vraie manche à air dans la cohérence.

Ces deux partis aux pudeurs de gazelle pour dénoncer Poutine et tous ces dirigeants pourris qu'ils adoubent en paroles feutrées.
Si on veut mettre le pays à sac et le gangrener de corruption il suffira d'un des deux, toujours pour le pire et jamais pour le meilleur.
Même Mongénéral se retournerait dans sa tombe de voir ces deux zozos arriver en tête:

"Croit-on qu'à 67 ans je vais commencer une carrière de dictateur ?" Nous avons tous dans l'oreille la réplique outragée du général de Gaulle lors de la fameuse conférence de presse du 19 mai 1958. C'était une semaine après son retour au pouvoir, que certains s'empresseront de qualifier de "coup d'Etat institutionnel".

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00012921/charles-de-gaulle-et-la-carriere-de-dictateur

Et lui n'avait pas la Blonde comme ministre de l'Economie, il avait pris du solide et crédible, il avait pris Jacques Rueff pour qu'il lui fasse "de bonnes finances". Ce qui fut fait.
J'imagine ces partis de bras cassés au pouvoir. À moi la peur. Elle qui ne savait même pas compter, avec ses doigts empêtrés dans ses feuilles.

Il ne faut pas se tromper, ces deux partis attirent parce qu'ils attisent haines et rancoeurs, la peur comme sauce au milieu.
Je pense que les Français n'iront pas jusqu'à prendre un de ces deux partis. Nous avons de quoi les éviter, quelques-uns pointent leur nez, ils devraient concrétiser. Nous avons besoin d'un Antoine Dupont derrière la mêlée qu'est notre pays, il a encore montré ce dimanche ce qu'est maîtriser une équipe, tout en classe et en humilité.

Achille

J’ai regardé le débat opposant Marion Maréchal à Mathilde Panot hier sur BFM.
Tout était organisé comme pour un débat de l’entre-deux tours d’une élection présidentielle, avec comptage du temps de parole, choix par l’organisateur de l’émission des sujets d’actualités les plus chauds : immigration, racisme, laïcité, sécurité, etc.

Le niveau des échanges était loin d’égaler celui des débats entre François Mitterrand et VGE en 1974 et 1981 ou encore Jacques Chirac en 1988. Marion Maréchal n’arrêtait pas d’interrompe Mathilde Panot. Cette dernière de son côté utilisait des termes agressifs et même insultants à l’adresse de Marion Maréchal.
Le malheureux journaliste avait toutes les peines du monde à essayer de mettre un peu d’ordre et d’apaisement dans un débat où régnait la confusion. Les deux invitées ne l’écoutaient même pas.
Bref, pas un débat qui restera dans les annales de l’INA. À oublier !

Serge HIREL

@ Giuseppe | 17 décembre 2023 à 12:19
« Volodymyr Zelensky, homme aux multiples facettes. »

Il est tout de même très difficile d’admettre que l’on puisse comparer Zelensky, pitre devenu président en quelques semaines, à Churchill, qui, avant même la Première Guerre mondiale, était déjà Premier Lord de l’Amirauté. Le CV politique de VZ se résume en quelques lignes quand celui de WC regorge de postes de premier plan au service de son pays.

De plus, un démocrate normalement constitué doit s’inquiéter du score (73 %) qui a permis à VZ de prendre le pouvoir dans un pays qui ne connaissait plus de tels scores depuis son indépendance. En 2014, l’homme fort précédent, Porochenko, lui aussi pro-européen, avait été élu avec 54 % des voix. En 2019, il n’en réunit que 24 % face à un inconnu, vedette d’une fiction politique... Bizarre...

Finalement, je trouve ma propre comparaison - dans l’Histoire, Zelensky sera-t-il un autre Général ou un autre Maréchal ? - assez injuste envers ces deux personnages, dont l’un a construit sa gloire et l’autre l’a détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Compte tenu des énormes dégâts humains provoqués par le conflit russo-ukrainien, peut-être serait-il plus opportun de s’interroger pour savoir si VZ prendra place au côté du général Nivelle, « le boucher du Chemin des Dames », ou sera proche du Maréchal Pétain, « le vainqueur de Verdun », qui a conduit la France à la victoire.
Je vois déjà venir l’orage... Je dis bien : « Pétain, le vainqueur de Verdun »... et rien d’autre.

« Depuis lors, il [Zelensky] fait face à de nombreux défis »

En voici un de taille : expliquer comment un système d’écoute a pu être installé dans le bureau du chef d’Etat-Major des armées... La corruption a encore de beaux jours en Ukraine... au plus haut niveau.

Claude Luçon

"Plus personne ne fait l'Histoire !
...des personnalités... "qui ont fait l'Histoire" (PB)

En y repensant, (revenant sur JaS après avoir suivi la victoire des Bleues au handball), sachant que notre hôte est un magistrat, que veut-il dire, vraiment, dans ce titre, par "fait l'Histoire !"
Ce "faire" n'est pas le fait du hasard pour le président de l'Institut de la parole ?
Faire ! C'est d'abord : fabriquer, composer, d'après Larousse !
C'est aussi, pour Larousse : jouer le rôle de chercher à paraître, "contrefaire".
Notre hôte aurait-il quelques doutes sur la véracité de l'Histoire telle qu'on nous la raconte ?
Un peu, beaucoup ou totalement ?

Cela devient de plus équivoque quand il écrit : "On peut dire aussi, en ce sens, que si des "destins font l'Histoire", l'Histoire en a fait quelques-uns."

L'Histoire mentirait ? Donc les historiens contreferaient ?
L'Histoire et le destin se mordraient la queue ?

"J'aimerais tellement que mon déclinisme ait tort et que la réponse soit affirmative." (PB)

D'autant plus troublant que je n'ai pas trouvé "déclinisme" sur mon Larousse, j'ai dû interroger Wikipédia.
Puis-je suggérer qu'il ne s'agit pas de déclinisme mais simplement d'évolution du point de vue scientifique :)
Sauf durant les derniers 60 ans, l'évolution a toujours été pénible en France, et dans le monde, aucune raison de ne pas retourner au bon vieux temps d'antan... Recommencer à l'affronter en chantant, pas en geignant !

Achille

@ Giuseppe | 17 décembre 2023 à 12:19

Il est clair que nous avons tout intérêt à ce que l’Ukraine sorte vainqueur de cette guerre qui l’oppose à une Russie décidée à retrouver ses frontières d’avant la chute du mur de Berlin.
Pour cela Poutine compte bien profiter de la faiblesse des pays occidentaux qui se sont laissé déborder par une immigration islamiste mal contrôlée. Des Français de papiers qui comptent bien imposer leurs us et coutumes religieux reposant sur des valeurs qui sont aux antipodes de celles du monde occidental.

Deux dangers auxquels nous devons faire face, qui sont d’autant plus redoutables que LFI apporte ouvertement son soutien aux terroristes du Hamas et que le RN, de son côté, ne semble pas s’émouvoir des intentions de Poutine pour qui il n’a jamais caché sa sympathie .
L'ennemi est à l'intérieur avec ces deux partis extrémistes prêts à vendre leur âme au diable pour accéder au pouvoir.

On n’ose imaginer ce que va être l’année 2024 après l’année que nous venons de vivre !

hameau dans les nuages

@ Exilé | 17 décembre 2023 à 16:57

Et voilà ! Vous êtes révisionniste ! Il n'en faut pas beaucoup pour être catalogué ainsi.

Pour ce qui est d'Alésia, il y a un fait historique que personne ne peut me contester, c'est que j'ai habité, môme, au 147 de la même rue, 3e étage sur cour. Il y avait même un "Pierrot Gourmand" juste à côté, que je fréquentais, ma dentition trouvait même trop "acidulement". J'en porte encore les preuves.

Plus sérieusement il y a des gardiens du temple de l'histoire officielle qu'il ne faut point chatouiller sauf à être voué aux gémonies. Ainsi soit-il.

Serge HIREL

@ Marcel P | 17 décembre 2023 à 12:16
« Faites-vous partie de ceux qui pensent que le collaborateur de l'Allemagne nazie et son opposant sont équivalents en mérite ? »

L’objectif du billet de notre hôte n’étant pas de raviver les éternels reproches faits au chef de l’Etat français, je me contenterai de vous conseiller de relire les commentaires que j’ai rédigés sur ce sujet. En résumé, ma réponse à votre question est oui... avec quelques réserves sur le seul dossier juif.

« Êtes-vous contaminé par ces historio-idéologues qui prétendent que, en 2023, l'histoire est écrite par les vainqueurs... »

En revanche, sur cette deuxième question, ma réponse est clairement négative. Je ne suis pas « contaminé », mais convaincu. L’Histoire, l’histoire officielle, le « roman national », l’histoire que l’on enseigne, l’histoire que l’on hisse au niveau de la légende d’Etat, est écrite depuis toujours par les vainqueurs. Vous auriez pu vous abstenir de prétendre, sans en apporter la preuve en citant des noms, que cette formule est le leitmotiv des « historio-idéologues » en mal de reconnaissance de leurs allégations. Elle est de Robert Brasillach, auquel Philippe a consacré un livre sous le titre « 20 minutes pour la mort »
https://www.amazon.fr/20-minutes-pour-mort-Brasillach/dp/2268070298/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=VAV5LZIKLMM&keywords=Vingt+minutes+pour+la+mort+%C2%BB.&qid=1702850271&s=books&sprefix=vingt+minutes+pour+la+mort+.%2Cstripbooks%2C98&sr=1-1

Vous remarquerez que les vaincus ne sont pas toujours absents de l’histoire officielle. La plupart du temps, ils y sont décrits comme des monstres, à jeter dans les plus infectes poubelles de l’Histoire. Mais il arrive que leurs défaites les transforment en martyrs à honorer et servent à rehausser la gloire de la France. C’est le cas de Vercingétorix, du chevalier Roland, de Jeanne d’Arc, de Cambronne, du contingent français massacré à Diên Biên Phu... Pour les autres, même si les moyens modernes permettent de les faire connaître sous un jour meilleur - pas nécessairement authentique -, le « roman national », tel un rouleau compresseur, écrase ces velléités de réhabilitation.

« Personne ne sait la place qu'aura dans l'histoire quelqu'un qui est encore vivant. »

Une exception, française, est évidente : Charles de Gaulle, qui, par deux fois, a sauvé notre patrie (selon l’histoire officielle). Puis s’est retiré, le devoir accompli. Les méchantes langues diront qu’il en était si persuadé qu’il parlait de lui à la troisième personne.

Claude Luçon

@ Serge HIREL | 16 décembre 2023 à 17:17
"Il est vrai que si l’on s’en tient à l’Histoire au sens « politique » et si l’on resserre la cible sur la France, la moisson de ténors est moins riche de décennie en décennie."

Généralement d'accord sur votre texte, j'y lis deux détails de désaccord !
D'une part votre pessimisme, de l'autre votre conception du temps.
Il n'y a jamais eu en France, et ailleurs, d'homme ou femme de l'histoire tous les dix ans.
Exemples avant Charles de Gaulle, qui ? Notre hôte cite Napoléon, haï partout sauf en France, da Vinci peut-être, Jeanne d'Arc au XVe siècle, Talleyrand à la rigueur. En creusant un peu, Clemenceau ? bah !

Côté mondial : Mao et son petit livre rouge ? pouah ! Christophe Colomb et Amerigo Vespucci à qui l'on doit le désastre sud-américain, donc la colonisation hispano-portugaise ? re-pouah !
En clair ce genre de personnalité est une rareté au mieux séculaire, plutôt millénaire.

Là est la faiblesse de vos arguments, vous pensez dans les limites de votre existence, pour quelqu'un qui risque les cent ans dans six ans, je n'en ai connu qu'un : Charles de Gaulle, né à la fin du XIXe, au XXIe on attend le prochain, avant c'était de même ! Même si l'on compte (pas moi) Napoléon il faut remonter au XVIIIe siècle.
Bien sûr dirait sylvain : Zemmour ! Ha ! Ha !

Patience !
Nous sommes dans un pétrin, mais un tout petit pétrin, un petrinino dirait les Italiens ! Dommage que vous n'ayez pas vécu de 1930 à 1962, là nous étions dans un vrai pétrin, là nous avions besoin d'un Charles de Gaulle, et il est sorti, de nulle part !
Comme l'est Zelensky seul grand homme de l'histoire de l'Ukraine !
Poutine doit remonter à la Grande Catherine, les Chinois à Confucius.
Les Italiens attendent depuis Cesar !
C'est pourquoi j'essayais, plus tôt, d'inclure Mandela dans la liste mondiale.
Pensons aussi à Newton, sans qui nous ne saurions toujours pas pourquoi les pommes tombent d'un pommier et pourquoi nous restons bêtement debout sur Terre et ne pouvons pas nager dans l'atmosphère comme dans l'eau.

Rares, très rares les ténors qui écrivent l'histoire du monde !
Allons plutôt du côté scientifique, de ceux qui ont créé les moyens de rouler, de naviguer, de voler, de communiquer, de photographier puis filmer... ceux qui sont vraiment les ténors de notre existence. En rajoutant électricité, essence, baignoire, douche, bidet, WC plus eau et gaz à l'étage et tout-à-l'égout, même la patinette !
Sans compter Musk qui nous promet des vacances sur la Lune et Mars !

Le reste n'est que parole, et comme chacun sait les paroles s'envolent !
Il faut tirer sur la cible mondiale, pas seulement la France, Serge!
Et surtout ceux qui génèrent les sous pas ceux qui attendent ou ont attendu qu'on le fasse pour eux au Moyen-Orient et en Afrique !
Sans sous pas d'acheteurs donc pas de Xi ni de Poutine !

Courage ! Un rien d'optimisme !

Exilé

« Plus personne ne fait l'Histoire ! » (PB)

Si personne ne la fait plus, en revanche en France, des gens stipendiés par le Régime ont réécrit celle suivant la rupture de 1789 sous un jour qui lui fût favorable pour éviter que la vérité ne le fît rejeter avec dégoût.

Ce qui est ainsi considéré comme l'histoire officielle sert à endoctriner les futurs « citoyens » que sont les élèves à partir d'un dogme les accompagnant sans discussion possible dans leur future vie sociale ou politique sous peine de passer pour des hérétiques.

Nous avons aussi l'exemple de la version abracadabrante des événements du 17 octobre 1961 ayant imputé à la police parisienne les victimes nord-africaines constatées autour de cette journée, version reprise de façon discutable par M. Macron dans la commémoration qu'il a présidée, probablement à des fins intéressées.

Mais heureusement il existe tout de même des historiens francs-tireurs, échappant au carcan du monde universitaire français, qui permettent parfois de remettre les choses à l'endroit dans ce qui a été une des premières entreprises orwelliennes de réécriture de l'Histoire.

Il existe un point commun entre l'historien et le journaliste à savoir autant que possible le respect des faits, du moins tels qu'ils sont connus.
Or, quand nous voyons par exemple que le drame de Crépol, qui entre manifestement dans le cadre des faits de société, a été présenté par l'équivalent de commissaires politiques déguisés en journalistes comme une banale rixe entre loubards façon années soixante à l'occasion de bals afin de banaliser la gravité des faits, alors que le contexte n'avait aucun rapport, il apparaît que l'on peut leur faire dire ce que l'on veut si l'on est animé d'un certain cynisme.

Sachant par ailleurs que le doute planant sur la position exacte d'Alésia est dû aux divergences d'interprétation du texte de César à propos du siège de cette place forte, nous comprendrons que même au bout de 2000 ans nous aurons du mal à savoir si nous devons croire sur parole ce que nous racontent maintenant les journalistes, en particulier ceux du « service public »...

Michel Deluré

Faire l'Histoire, que ce soit en bien ou en mal, exige en fait la rencontre d'un destin personnel, de circonstances propices et d'un peuple réceptif et adhérant, de gré ou de force, aux causes défendues par celui ou celle qui incarne ce destin personnel.

Que le destin personnel extraordinaire existe mais que l'une des deux autres conditions, a fortiori les deux, ne soit pas remplie et l'ambition de celui ou celle qui voulait changer le cours de l'Histoire échouera.

Or il me semble que ce ne sont malheureusement pas les circonstances propices qui font défaut et depuis longtemps. Alors sommes-nous en manque d'hommes ou de femmes au destin exceptionnel, ou bien faut-il chercher l'origine du mal du côté d'un peuple toujours plus attiré par une civilisation du loisir et de l'assistanat que tenté par une société du travail et de l'effort ?

Giuseppe

@ Ugo | 17 décembre 2023 à 10:46
"Vous nous faites une démonstration de votre folie furieuse et vous n'avez pas répondu à ma question !"

Je suis en cannes en ce moment, alors comme je vous l'ai déjà dit, d'une part vous devriez refaire la distribution dans votre calbombe, elle est tellement approximative que vous allez percer un piston... Foi de pointeur-tireur appelé de Verdun, et motoriste exceptionnel à ses heures.

Pour moi c'est bobines et bougies iridium ou platinium NGK uniquement, vous devriez les adopter, elles vous éclaireraient mieux.
Pour le couple angulaire je m'en charge, je reconnais les supports comme vous qui ont besoin de vision et de puissance. Ce sera gratis vous le méritez j'aime les défis quand ils partent de loin.

Nous les aimions les types comme vous, des batouilles qui enfilaient des perles, et avec lesquels nous nous régalions, je me sens bien je suis en cannes.

Herman Kerhost

Je vous trouve un peu sévère avec Zelensky. Il lui a été offert une fuite, avec on l'imagine à la clé une vie luxueuse dans un pays en paix et il a refusé, demandant au contraire qu'on lui envoie des armes.

Zelensky a sans conteste fait preuve d'un courage dont la plupart des gens imaginent les élites en être dépourvues. Ce faisant, et l'on souhaite pour lui que cela aboutisse, il aura protégé son pays d'une reprise de contrôle par un Etat totalitaire et en aura changé le destin, en le faisant intégrer au camp occidental.

De Gaulle, lui, a fui.

Ugo

@ Marcel P | 17 décembre 2023 à 12:16
"Nous avons tous compris que vous êtes contre l'Ukraine - donc contre les pays baltes, la Pologne et la Finlande, pays qui sont nos alliés" (1)

En réalité je suis pour une Ukraine libre de ses choix et de ses moyens, pas pour celle de Zelensky serviteur de Biden qui sont tous les deux des roublards. Si les Russes occupent le Donbass c'est à la demande de ses habitants qui étaient maltraités par les troupes ukrainiennes depuis des décennies... Après les prochaines élections (américaine et ukrainienne) nous y verrons plus clair.

Quant à vous, Marcel, je n'éprouve aucun plaisir à répondre à un macronien primaire qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et pour le reste de cette actualité je partage les sentiments du petit-fils du général de Gaulle... et je respecte les Polonais, les Finlandais, les Hongrois, les Tchèques, les chameaux et les phoques.

(1) J'ai eu le plaisir de visiter les pays baltes où la vie s'écoule plus paisiblement que la nôtre où nous marchons sur la tête.

Ugo

L'histoire se fabrique tous les jours, ainsi ne serions-nous pas entrés dans une société dystopique ? (clin d'oeil à Slobodan Despot)

Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre. (Wikipédia)

Exemple : de jeunes parents vont scolariser leurs enfants pour qu’ils apprennent à lire, écrire, compter et bien d’autres choses… mais voilà, aujourd’hui ces jeunes parents s’inquiètent et se demandent dans quel bouillon de culture vont être plongés leurs enfants… ne pas les scolariser est impossible… que faire ?

hameau dans les nuages

@ Robert | 17 décembre 2023 à 12:20

Je vous rejoins dans votre commentaire mais vous n'insistez pas assez sur le jeu trouble des USA prêts à tout, nous vendre et nous sacrifier pour conserver leur leadership. Leur conquête de l'Ouest ayant atteint ses limites, ils se projettent partout dans le monde. Voyez la carte des bases américaines sur la terre, voyez la Finlande les accepter alors que le général de Gaulle leur avait demander de les fermer. Regardez le Kosovo "libéré" avec maintenant la plus grande base militaire d'Europe...
Ils ont sacrifié le peuple ukrainien pour avancer encore une fois leurs pions.
Et bien sûr c'est l'autre le méchant... Le devenant car acculé...

Claude Luçon

À propos d'Histoire, @ Giuseppe | 17 décembre 2023 à 10:00

J'avais compris !
C'est pourquoi j'avais commencé par : "Giuseppe, pas vous !"
Je protestais en faveur de Charles de Gaulle, ce qui n'affectait en aucun cas Churchill et Zelensky.
Churchill a proposé le 17 juin, avant le laïus de Pétain, en envoyant CdG comme messager, de déclarer que France et la Grande-Bretagne ne fassent plus qu'une seule nation. Continuant la guerre unis comme en 14/18. Nous avions deux empires rassemblés pour le faire.

Considérant notre vieille histoire qui ressemble plus à un vieux couple où la tendresse certes n'était pas la caractéristique principale, ce n'était pas idiot ! Après tout ce n'est qu'une Lorraine qu'il nous ont brûlée ! On pouvait garder cela comme comme moyen de les remettre au pas, en leur disant "Souvenez-vous de notre pucelle" quand ils dérivaient ! Au temps du féminisme ça serait incontournable !
J'aimais bien l'idée. J'ai un côté royaliste. Tout Angevin qui se respecte est un royaliste qui se reconnaît !

Eux aussi sans doute, c'est pourquoi ils ont creusé le tunnel avec nous pour se cacher discrètement en venant chez nous, avant de s'imposer le Brexit. Ils ont un côté cachottier et un côté masochiste, comme nous !

Entre les Normands de Guillaume et les Plantagenêts de Richard Coeur de Lion donc de la Maison de Normandie dès 1066 jusqu'aux Plantagenêts en 1485 (Angevins comme moi) NOUS avons régné plus de quatre siècles sur l'Angleterre, leur avons appris à manger avec fourchette, cuillère, couteau et serviette de table, à faire cuire leur viandes décemment et à boire un bon bordeaux plutôt que leur cervoise héritée des Latins (cervesia).

D'un autre côté, parlant à un Giuseppe, ce qui semble indiquer une origine latine, eux nous considèrent comme "i cugini francese", j'en sais quelque chose ayant épousé une italienne, laquelle m'a rappelé pendant 52 ans que eux, les Latins, nous avaient civilisés, avant !
Ce qui est incontestable, les Romains étaient civilisés avant les Gaulois.
Leurs femmes Medici et Leonardo de Vinci n'avaient pas francisé leur patronyme pour enfoncer ce clou-là dans nos têtes !

En bref moi j'aurais bien aimé une nation franco-anglo-latine, sous une royauté angevine bien sûr ! Sans les Irlandais et les Napolitains et Siciliens peut-être ! Mais incluant les Catalans à cause du rugby !
Nous aurions des problèmes différents aujourd'hui et les Britanniques et Italiens aussi, les mêmes d'ailleurs !
Les Britanniques ne se trouvant même plus de Premier ministre indigène !
Pas de peine de mort, un spectacle de décapitation!
C'est clair nous avons besoin de sang, nous sommes en manque depuis WW2 !

Pensez-y Giuseppe :)

Robert

Merci Monsieur Bilger de cette incise sur Marc Menant et celle qui sait mettre en valeur ses invités sur le plateau de CNews, Christine Kelly. Cela nous change de la pseudo-culture qu'on observe sur d'autres plateaux, d'autant que Marc Menant reste un chantre de notre République et de notre mode de vie français qui disparaît à grande vitesse.

Je rejoins le commentaire de Serge HIREL | 16 décembre 2023 à 17:17 qui a exprimé ici ce que j'aurais personnellement écrit. Je ne vais donc pas le paraphraser.

Nous assistons actuellement à la chute de l'Empire d'Occident sous tutelle états-unienne, surtout du fait de ses propres erreurs d'analyse stratégique comme de la perte de ce qui était le fondement de sa civilisation, notamment son héritage judéo-chrétien à présent combattu par les instances mêmes de l'Union européenne.

La marchandisation effrénée des sociétés occidentales, l'effacement des États au profit des oligarchies financières représentées notamment par les GAFAM et autres trusts (BigPharma, BlackRock l'ami américain de notre président de la République, etc.), la disparition programmée des nations organisées par nos têtes pensantes (?) de l'Union européenne, en sont à la source.

Et l'on en voit les effets puisque nos bonnes âmes en sont à célébrer le courage et l'engagement des Ukrainiens alors que nos propres peuples sont maintenant incapables d'avoir le même sursaut patriotique, ce d'autant plus qu'une part de plus en plus importante de nos populations aura une tendance naturelle à soutenir nos potentiels ennemis. Pour s'en persuader, il suffit de se remémorer le discours de monsieur Erdogan à Strasbourg.

L'on en revient aux illusions largement vendues dans les années 1990 par ce "brave" Francis Fukuyama et son fumeux livre "La Fin de l'histoire et le dernier homme" : l'humanité avait enfin atteint les rivages heureux et éternels d'un système ultralibéral couvert de tous les mérites et d'une absolue perfection.
Or, le tragique de l'Histoire, tant avec la guerre russo-ukrainienne que celle d'Israël à Gaza, nous revient en boomerang. Ce en quoi Samuel Huntington avait, dans son essai paru en France sous le titre peu explicite "Le Choc des civilisations" mais bien plus évocateur en anglais ""The Clasn of Civilizations and the Remaking of World Order", parfaitement analysé ce qu'actuellement nous vivons à nos dépens.

Force à présent est de constater que ce n'est pas monsieur Biden et son pays ultra-puissant qui actuellement fait l'Histoire, mais bien les ennemis déclarés de l'Occident que sont messieurs Poutine et Xi Jinping. Cet Occident, qui ne sait que leur opposer des sanctions principalement économiques, lesquelles pour ce qui concerne l'Union européenne se sont retournées en boomerang et minent à présent son économie, se complaît dans sa posture sociétale souvent wokiste et cancelliste chez ses élites et se montre incapable à mon sens de se ressaisir.
Ainsi, à l'instar de Rome que les USA rêvaient de surpasser, l'empire d’Occident voit surgir le spectre de sa propre décadence.

Giuseppe

"Faire l'Histoire, c'est penser et agir de telle manière que, sans vous, l'Histoire n'aurait pas été la même. En général pour le meilleur mais il faut accepter la malédiction du pire qui constitue, par exemple, Hitler comme un homme qui "a fait l'Histoire" mais pour l'entraîner dans un gouffre ignoble." (PB)

Le Cinglé le talonne, en plus il la réécrit à sa façon, comme tous les cinglés qui veulent effacer tout ce qu'ils ont montré de pire.
Ceux qui font l'Histoire ne sont jamais connus à l'avance ce sont les circonstances qui les révèlent.

"...à un degré moindre, le président Volodymyr Zelensky a été projeté..."

Pour l'instant je n'aurais pas écrit "à un degré moindre", l'avenir en décidera et le recul aussi (Achille).

Volodymyr Zelensky, homme aux multiples facettes. Acteur, humoriste, scénariste, producteur et président de l'Ukraine. Élu à la tête de son pays en 2019, avec plus de 73 % des voix. Ce qui pour débuter en venant de nulle part est plutôt flatteur.

Depuis lors, il fait face à de nombreux défis, tant sur le plan intérieur qu'extérieur. Il doit notamment gérer le conflit armé avec la Russie dans le Donbass, la lutte contre la corruption, la réforme du système judiciaire, et les relations avec les partenaires occidentaux. Malgré les difficultés, il affiche sa volonté de réformer l'Ukraine et de la rapprocher de l'Union européenne et de l'OTAN.

Il se présente comme un homme du peuple, proche des citoyens, qui veut rompre avec le passé oligarchique et autoritaire. Il utilise souvent l'humour et les réseaux sociaux pour communiquer avec ses compatriotes et les dirigeants étrangers. Il est ainsi devenu un acteur incontournable de l'Histoire contemporaine de l'Ukraine et de l'Europe.

Son appel du 18 juin à lui, pour l'Histoire:

"J'ai besoin de munitions, pas d'un taxi" (Winston Volodymyr): Zelensky refuse d'évacuer Kiev.

Marcel P

@ Serge HIREL
"Il est beaucoup trop tôt pour décider à quelle place Zelensky siégera dans l’Histoire. Sera-t-il aux côtés du Général ou proche du Maréchal ? Tout dépend à qui sourira la victoire"

Faites-vous partie de ceux qui pensent que le collaborateur de l'Allemagne nazie et son opposant sont équivalents en mérite ? Êtes-vous contaminé par ces historio-idéologues qui prétendent que, en 2023, l'histoire est écrite par les vainqueurs, alors que la production écrite est massive sur n'importe quel sujet et que, justement, bien des perdants ont les productions médiatiques pour eux, comme le Hamas ?

Non, tout ne dépend pas de à qui sourira la victoire. C'est une idée farfelue qui ne tient que, partiellement, pour les époques anciennes où les sources sont rares.

Ceci étant dit, il est évident qu'on ne peut pas signer de chèque en blanc. Personne ne sait la place qu'aura dans l'histoire quelqu'un qui est encore vivant.

---------------------------------------------------------------

@ Ugo

Sur un fil de discussion, vous nous parlez de "crimes et délits des envahisseurs" et ici vous nous servez le discours décolonial où il faudrait que nous ayons honte de s'intéresser à notre histoire, qui ne concernerait "que moins d’1 % de la population mondiale".

Vous parlez de "nos pensées" ? Qui est ce "nous" ? La question vous a déjà été posée. Répondez-y.

Nous avons tous compris que vous êtes contre l'Ukraine - donc contre les pays baltes, la Pologne et la Finlande, pays qui sont nos alliés -, contre Israël et pour le Hamas et le djihad armé. Comment pourrait-il y avoir un "nous", un collectif, avec vous qui faites feu de tout bois contre la France, allant ainsi jusqu'à nous balancer des liens, l'air de rien, vers un site pro-immigrationniste tout en accusant Emmanuel Macron d'être immigrationniste ?

Giuseppe

@ Ugo | 17 décembre 2023 à 10:46

Vous vexez pas, vous allez vous tordre l'estomac. L'ulcère vous guette.

Ugo

@ Giuseppe | 16 décembre 2023 à 21:17

Vous nous faites une démonstration de votre folie furieuse et vous n'avez pas répondu à ma question !

Ugo

Monsieur Philippe Bilger,

Nous faisons du nombrilisme en exposant notre histoire comme étant universelle alors qu’elle ne concerne que moins d’1 % de la population mondiale. L’avenir nous l’avons dans le dos et nos pensées sont aveuglées par un orgueil démesuré sur notre passé qui ne ressemble plus aux hommes qui composent maintenant notre pays.

Quant à la guerre du Donbass, vous l’interprétez comme la propagande de Biden le souhaite et le combat actuel ne se poursuit que pour la prise de possession économique de l’Ukraine par une oligarchie financière américaine, britannique et saoudienne qui est déjà propriétaire des vastes terres de ce pays.

https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-russie-ukraine-fervent-defenseur-de-vladimir-poutine-le-petit-fils-du-general-de-gaulle-pierre-de-gaulle-serait-honore-de-recevoir-la-nationalite-russe-2276466.html

https://www.breizh-info.com/2022/06/18/188286/conflit-ukrainien-le-petit-fils-du-general-de-gaulle-denonce-la-soumission-de-la-france-a-lotan/

https://www.latribune.fr/economie/international/en-ukraine-les-agriculteurs-manifestent-pour-empecher-la-vente-des-terres-aux-riches-etrangers-832024.html

https://www.ritimo.org/Guerre-et-spoliation-la-prise-de-controle-des-terres-agricoles-ukrainiennes

https://www.ritimo.org/La-main-mise-des-multinationales-sur-l-agriculture-ukrainienne

Etc.

N’oublions pas non plus la déclaration de Merkel.

Tipaza

Plus personne ne fait l'Histoire !

Très ancien sujet de philosophie et d'historien, en même temps.
Est-ce l'Homme providentiel qui fait l'Histoire ou bien l'Histoire qui fait qu'apparaît l'Homme providentiel ?
L'éternelle question de l'oeuf et de la poule ou plutôt des causes et des conséquences dans l'évolution de l'humanité.

Et il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de réponses claires parce que l'imbrication des événements, des faits et des hommes providentiels ne peut se résoudre à une simple et caricaturale vision de causalité.

On peut considérer qu'il doit exister un certain état de la société, de la pensée, de la civilisation pour entraîner l'apparition de l'Homme providentiel.

C'est une situation que l'on rencontre quelquefois en sciences, où la même idée révolutionnaire advient en deux lieux différents et à des hommes différents, ce qui entraîne des querelles de paternités de découvertes.

Je rappellerai la querelle entre Leibniz et Newton au sujet de la découverte du calcul infinitésimal. À défaut d'en venir aux mains, ils étaient trop loin, les lettres d'injures se sont multipliées ainsi que les interventions auprès des académies pour obtenir une reconnaissance.

Et plus près de nous la querelle entre Poincaré et Einstein pour la découverte de la Relativité, le premier revendiquant la paternité de l'idée et reprochant au second de l'avoir utilisée et médiatisée en l'oubliant.

Quel rapport avec l'Histoire avec un grand H ? L'air du temps !
Les idées et les événements arrivent lorsque la situation est prête pour les faire advenir, et c'est le temps qui décide ensuite de leur importance.

L'Homme providentiel est le résultat de la conjonction entre une idée, une situation historique, un peuple et un homme ambitieux qui sait profiter de cet ensemble pour amalgamer le tout et en faire un destin personnel et collectif.

Et c'est ce destin qui décide du bien-fondé de l'Homme providentiel ou pas. La Providence n'est pas tendre avec ceux qui suivent une autre route que celle qui leur était destinée.
Il n'y a qu'"aux grands hommes que la Patrie est reconnaissante", suivant la formule consacrée, et nous manquons cruellement de grands hommes.

Il faut dire que la démocratie ne facilite pas l'apparition de grands hommes et la charge de destin qu'ils véhiculent.

Les élections à répétition, et le besoin de satisfaire l'immédiateté des demandes vulgaires, en bref le bien-être quotidien, fait que la réalisation d'un imaginaire futur collectif qui fait l'Histoire est passé à la trappe.
Peuple et dirigeants se précipitant ensemble vers le plus facile et le plus rentable électoralement.

Dans une société où le court-termisme électoral est la règle, il est difficile à un grand homme d'émerger sauf à renverser la table institutionnelle et encore faut-il avoir quelques soutiens.

Pour échapper à cette règle du court-termisme, nos hommes politiques fuient dans l'utopie spatio-temporelle d'une mondialisation heureuse, qui commencerait avec une Europe modèle de morale et de vertus.

C'est ainsi qu'on est passé d'une Union européenne des nations pour assurer la paix, à une Union européenne niant les nations en les dissolvant dans un complexe techno-administratif, et se dirigeant vers une UE niant les peuples autochtones indociles pour les remplacer par d'autres supposés plus dociles.
Cela avec la folle idée de faire un peuple européen de ces nouveaux arrivants puisqu'il n'existe pas UN peuple européen autochtone proprement dit.

Pour être un peu plus concret, on peut citer celui qui fait l'admiration de l'extrême centre occidental, j'ai nommé l'ukrainien Zelensky, grand quémandeur de moyens pour lutter contre l'envahisseur russe.

Jusque-là il est dans son rôle, le court-termisme relevant de la survie de l'Ukraine.

Mais ce que je ne comprends pas, c'est que se battant pour éviter à l'Ukraine d'être dissoute dans une grande Russie, il se précipite pour la dissoudre dans une Union européenne dont la finalité affichée est précisément la fin des nations européennes dans ce complexe techno-administratif.
Applaudi par tout ce que l'Occident compte d'extrême centre !

Il y a une contradiction entre le court terme et le long terme qui est le propre de la doxa de l'extrême centre occidental, qui ne sait plus lire les événements dans le temps long de l'Histoire ce qui explique pourquoi il n'y a plus de grands hommes capables de faire l'Histoire, une Histoire qui se mesure toujours sur le temps long.

Et j'en resterai là, je crois que j'ai été plus bavard que d'habitude. ,-)

Giuseppe

@ Claude Luçon | 16 décembre 2023 à 23:28

Ce que je voulais exprimer - sans doute mal - est que Winston Volodymyr est plus dans la lignée de Churchill, il a dû combattre d'emblée, être au front chez lui sur ses terres devant l'agresseur, et cela dès le premier jour.

Disons que la phase Londres n'a pas eu lieu pour Zelensky - cela dit en raccourci - pour l'instant Winston Volodymyr serait avant mars 1943. Le problème est qu'il va devoir faire seul, et seule la technologie va le sauver, pour l'instant l'aide c'est mou du genou.

Il va passer beaucoup d'eau sous le pont, on est encore loin du "Politique" et du "Souverain"... Mais les premiers jours de Zelensky resteront dans l'Histoire.
Pas de parallèle avec WW2, les troupes engagées étaient constituées d'alliés, ce qui apparemment ne sera jamais le cas en Ukraine.
Je sais tout ce que nous devons à Mongénéral.

Claude Luçon

@ Achille | 16 décembre 2023 à 08:37

Pour moi Charles de Gaulle est entré dans notre histoire le 18 juin 1940 quand il a, très seul alors, sauvé l'honneur de la France ridiculisée par notre gouvernement et notre armée, alors supposée être la plus forte au monde, lorsque la France était tombée dans le tréfonds de l'Histoire !

-------------------------------------------------------------------------

@ paul | 16 décembre 2023 à 10:44

Correction : pour votre information, c'est Poutine qui a envahi l'Ukraine en février 2022, pas les Etats-Unis après l'avoir asservie ! C'est Poutine qui continue à massacrer des enfants, femmes et hommes en Ukraine pour son seul plaisir, en plus de sa vanité.
Sauf si vous considérez que Vladimir (Poutine) est le nouveau saint Gabriel, comme il se croit et se proclame, qui nous annonce un monde nouveau où tout le monde, et tous, tous ses dévots sur terre, aura le droit et l'exclusivité de se taire. Bisounours devenus moutons !

Détail : "Bush restera dans l'histoire pour son invasion de l'Irak et le pillage des champs pétroliers".
Non, il n'en avait pas besoin, étant pétrolier et fils de pétrolier lui-même, le sous-sol US est plein de pétrole et les sociétés pétrolières US contrôlent nombre de réserves au nom d'autres pays (40 % aux USA et 60 % pour les pays possédant les réserves en général). Les USA sont exportateurs de pétrole de chez eux et ailleurs.

Au passage le prince MBS d'Arabie Saoudite oublie que ce sont les Américains qui ont financé, cherché, trouvé et exploité son pétrole avant que les Saoudiens en clament la propriété et puissent aujourd'hui jouer les nouveaux riches.

Poutine s'est invité en Ukraine, entre autres raisons, pour s'approprier les minéraux du sous-sol ukrainien, en plus de ceux du Soudan, RCA, Mali et Burkina Faso, de l'or surtout et quelques diamants.
Il faut savoir de quoi l'on parle avant de nous sortir des sornettes comme vous le faites ! Lisez au moins ce billet de notre hôte et essayez de le comprendre !

---------------------------------------------------------------------

@ Giuseppe | 16 décembre 2023 à 13:02

Giuseppe, pas vous !
Imaginez ce que nous aurions été s'il n'y avait pas eu Charles de Gaulle ?
Les Américains considéraient la France comme alliée des nazis et s'apprêtaient à nous occuper, tout était prêt pour nous vassaliser comme l'Allemagne !
Charles de Gaulle n'était pas Président de la France donc pas chef de nos Forces armées, nuance ! Mais elle est capitale !
Pétain à l'évidence n'était pas du genre Zelensky, plutôt genre Loukachenko !
La photo que vous nous offrez, par son absence, que CdG n'a jamais pardonné au Américains, prouve que CdG a dû se battre pour nous redonner un siège lors des capitulations de l'Allemagne et même des Japonais !
Finir WW2 comme vainqueur au lieu de vaincu, pour la deuxième fois dans la même guerre, par les USA en 1944 après le Reich en 1940, était quand même plus digne !

Ce qui n'enlève rien à Zelensky, ni son culot ni son courage !

Reguin

@ Schneider 16-12-23 18 h14
"Six trillions de dollars s'échangent chaque jour sur terre."

(trillion, terme anglo-saxon, signifie mille milliards.)
Remarque pertinente.
Ces sommes colossales sont très supérieures, d'un ordre de grandeur, aux besoins financiers de la planète pour les échanges commerciaux et les investissements de pays à pays. Il s'agit de capitaux purement spéculatifs émis, sans contrepartie, par la planche à billet américaine pour financer ses déficit budgétaires et commerciaux. Ils sont rémunérés, non pas par l'activité économique de ceux qui en disposent et profitent, mais par cette même planche à billet.
Cette bulle financière, parfaitement injustifiable, exposera inéluctablement un jour ou l'autre et ce sera cataclysmique.

Giuseppe

@ Ugo | 16 décembre 2023 à 18:37
"Vous devenez complètement fou..."

En fait... je vous adore, comme tous les trépanés du bulbe et autres hémiplégiques de la pensée, vous êtes aveuglé et atteint d'une morbide cécité.

Zelensky est-il un nouveau Churchill ? Cette question peut sembler provocatrice, voire absurde, tant les contextes historiques et politiques sont différents. Pourtant, il y a des similitudes entre le président ukrainien et le leader britannique qui ont tous deux fait face à une menace d'invasion de leur pays par une puissance autoritaire, c'est un euphémisme, deux cinglés au fond.

Zelensky, comme Churchill, a su mobiliser la communauté internationale en faveur de leur cause, en dénonçant l'agression russe et en appelant à la solidarité des démocraties. Zelensky, comme Churchill, a aussi fait preuve de courage et de détermination, en refusant de céder aux pressions du Kremlin et en affirmant sa volonté de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Zelensky, comme Churchill, a enfin incarné l'espoir et la résistance d'un peuple qui ne veut pas renoncer à sa liberté et à son aspiration européenne.

Je pourrais y passer la nuit, mais avec le chaos qui règne dans votre tête je m'épuiserais en vain et mon énergie est précieuse.
Il a notamment obtenu le soutien des États-Unis, de l'Union européenne, de l'OTAN et de plusieurs pays voisins qui ont renforcé leur présence militaire et diplomatique dans la région.

Zelensky, comme Churchill, affirme sa volonté de défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Il a ainsi rejeté toute idée de compromis qui impliquerait une reconnaissance de la Crimée annexée ou une autonomie accrue des régions séparatistes du Donbass.

Zelensky, comme Churchill, a enfin incarné l'espoir et la résistance d'un peuple qui ne veut pas renoncer à sa liberté et à son aspiration européenne. Il a galvanisé la nation ukrainienne en prononçant des discours inspirants et en visitant les troupes sur le front. Il a aussi réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes démocratiques et à lutter contre la corruption qui gangrène le pays depuis des décennies.

Bon j'arrête ici, tout cela vous dépasse un tantinet, je vous adore.
Avec mon aide et mon talent de motoriste, je suis à votre disposition pour vous décalaminer le cerveau, vous devriez aussi augmenter les temps AOA et RFA pour qu'un plus grand volume d'air rafraîchisse vos neurones un peu mités.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/zelensky-churchill-meme-combat-1891873

Si j'étais un peu taquin, je dirais même... Enfin ceci pourrait vous déplaire, alors je vous appelle un taxi vous le méritez, pour Volodymyr vous savez sans doute ce qu'il en est, et c'est tout ce qui fait l'Histoire et ceux qui y rentrent un jour.

Achille

Demain à 18 heures sur BFM un débat qui s’annonce animé va opposer Marion Maréchal à Mathilde Panot.
Avec la Ve République, les femmes sont entrées de plain-pied dans l’Histoire.
Désormais elles sont députées, voire présidentes d’un groupe parlementaire, présidentes de l’Assemblée nationale, ministres et même Première ministre.
Terminé le temps où elles devaient se contenter d’écouter les débats des hommes politiques depuis les balcons de l’Assemblée nationale comme au début du siècle dernier.

Comme l’a dit le poète, "la femme est l’avenir de l’homme". Reste à savoir l’avenir que nous préparent ces deux femmes-là. Personnellement je crains le pire ! 😨

Ugo

@ Giuseppe | 16 décembre 2023 à 13:02

Vous devenez complètement fou... peu importe... êtes-vous le Rabin de votre commune ?

Schneider

L'histoire se fait-elle toujours aujourd'hui ? Ou bien est-ce le système qui dérive sur l'océan de la mondialisation ? Une seule personnalité est-elle capable de bloquer l'inévitable entropie des civilisations concurrentes ? Les soubresauts de masses énormes sont-ils durables ?
Il n'y a plus de grands conquérants, mais des intérêts mercantiles primordiaux. Six trillions de dollars s'échangent chaque jour sur terre.

Lodi

"Faire l'Histoire, c'est penser et agir de telle manière que, sans vous, l'Histoire n'aurait pas été la même."

La conquête spatiale patinait... Puis vinrent Musk et ses rivaux. Si notre espèce doit avoir un avenir, comme d'habitude, il passera par l’expansion géographique et scientifique.
Peu importe le nombre d'individus échappant à la Terre, exactement comme le nombre d'émigrants n'est pas décisif : assez pour prendre la dominance sur les habitants légitimes, les indigènes, autrefois, assez pour terraformer, aujourd'hui. Bref, l'ouverture d'un nouvel espace n'a jamais servi à sauver tout le monde, mais à assurer des perceptives à certains.
Peu d'appelés, encore moins d'élus.

Serge HIREL

Mieux vaut d’abord définir ce qu’est « l’Histoire »... Si on la réduit aux événements politiques et aux relations internationales ou si on l’élargit aux découvertes, aux sciences, aux arts, à tout ce qui impacte l’Humanité.

Si l’on fait ce dernier choix, rares sont les politiques qui se maintiennent sur le podium. Sans remonter au-delà du siècle dernier, les cerveaux qui ont bouleversé la société humaine ne manquent pas, de Marie Curie et ses travaux sur la radioactivité, à Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce, de Tim Berners-Lee et son World Wide Web, à James Watson, le découvreur de l’ADN, d’Albert Einstein et sa théorie de la relativité, à Neil Armstrong, le premier homme sur le Lune, de George Orwell et sa vision apocalyptique du monde futur, à Picasso, le pape de la peinture abstraite, de John Logie Baird et sa première retransmission télévisée, à Adam Osborne, créateur de l’ordinateur portable... Sans oublier les richissimes « stars 2.0 » de la Silicon Valley.

Il est vrai que si l’on s’en tient à l’Histoire au sens « politique » et si l’on resserre la cible sur la France, la moisson de ténors est moins riche de décennie en décennie. Elle est aujourd’hui d’une pauvreté affligeante. Sous la Ve République, hormis de Gaulle, qui survivra aux oublis de la mémoire ? Pas même Mitterrand, qui, au pouvoir, s’est finalement contenté de régner en mettant en pratique le diktat « Chacun pour soi ! » de la vague soixante-huitarde, cette autre Révolution, qui, elle, n’a pas de pères.

Avec juste raison, notre hôte s’interroge sur les raisons de ce désert. Pour ma part, au-delà de la médiocrité personnelle plus ou moins prononcée de nos dirigeants successifs, elle me semble due essentiellement aux attentes tout aussi médiocres du peuple : la bagnole, les vacances, le resto, la télé, le smartphone... Après la secousse provoquée par le drame algérien qui avait déjà divisé les Français, les « Trente Glorieuses », les immenses progrès techniques et l’individualisme promu règle de vie ont détruit peu à peu la certitude jusqu’alors bien ancrée que l’on ne s’en sort qu’unis et guidés par un chef.

Aujourd’hui, la pagaille est totale, la France est moquée, notre gouvernement est soumis aux volontés de la technocratie bruxelloise, notre économie prend l’eau, nos finances sont exsangues, nos services publics, santé et éducation notamment, vivotent vaille que vaille, notre culture vogue au gré des vents venus du Sud... et le peuple est encore plus fragmenté que jamais... encore moins décidé à se réunir aussi.

Dans ces conditions, comment espérer que surgisse de nulle part un surhomme capable de maîtriser au même instant toutes ces difficultés, capable d’imposer aux Français de faire à nouveau nation, capable de rendre à la France son rang dans l’Histoire ? Les générations qui ont connu - et détruit - le « rêve français » devront, avant de disparaître, se résigner à ce constat : faute de grands dirigeants, notre pays continuera à croire qu’il « fait l’Histoire » alors qu’il n’est déjà plus en situation de sauver sa souveraineté.

P.-S.: Marc Menant, que ces Messieurs les Historiens snobent assidument, est un « type bien », espèce assez rare sur les plateaux TV (sauf chez CNews bien sûr). Le binôme Menant-Kelly n’est pas pour rien dans la réussite de cette chaîne...

---------------------------------------------------------------

@ Patrice Charoulet | 16 décembre 2023 à 14:20
« J’espère qu’il se taira »

Je n’espère pas qu’il y parvienne...
Aucun autre commentaire à adresser à l’expert ès-difficultés du français...

---------------------------------------------------------------


@ Giuseppe | 16 décembre 2023 à 13:02

Il est beaucoup trop tôt pour décider à quelle place Zelensky siégera dans l’Histoire. Sera-t-il aux côtés du Général ou proche du Maréchal ? Tout dépend à qui sourira la victoire... Une seule chose est sûre : il ne rejoindra pas Coluche...

xavier b. masset

Emmanuel Macron aura, de façon délibérée ("parce que c'était moi, parce que c'était moi et pas quelqu'un d'autre"), en Montaigne monomaniaque, jaloux de son destin unique et de sa transcendentale postérité, fichu en l'air une certaine "voix de la France", fort entendable au moment de son élection (archangélique ?) d'avril 2017.

Toute l'Europe était à son écoute, il faut se souvenir de ses inaugurales rencontres avec Mme Merkel et les Premiers ministres des petites nations du Nord, très peu ouvertes à la parole d'un président français, d'ordinaire, et comment ne pas les comprendre.

Il aurait pu devenir le commissionnaire d'idées inouïes pour l'Europe, je crois que les autres membres lui en faisaient par anticipation déjà le crédit.

En lieu et place de ce bel homme libre, nous récupérâmes celui qui opta pour cette jupitérisation de la fonction, un "truc" de président averti, "qui vaut Dieu", à laquelle eurent recours les Mitterrand, les Chirac et consorts.

"Quand tu n'a pas envie de soulever les montagnes de glu de la bureaucratie, tu te réfugies dans un consensus mou que tu barattes d'un poil de césarisme bien tempéré, une façon d'armer le béton transparent de ton discours. Ce poil dans la main figurera ta résistance au Système, les Français adorent ça, coco". Voilà ce qui sert de devisement au monde politique actuel.

Sarkozy avait déjà vu ça foncer sur lui entre 2007 et 2008.
Il essaya bien plusieurs parades (les Américains autour de Bush n'arrivaient plus à suivre le feu roulant de sa pensée) mais finit, comme aujourd'hui Macron, par parader pour de bon, par rouler des épaules dans le vide hexagonal.
Obama, dès la deuxième année de son quinquennat, lui soufflant la vedette à chaque apparition divine, le laissant dans la sidération.

Plus aucun homme politique, alors que le retour de l'Histoire est là.

Le président Macron s'est lui-même fusillé lors de son allocution devant le mur de la Halle Freyssinet, gare d'Austerlitz (!) : "des gens qui ne sont rien" ; discours de vérité mais qui en rien n'empêcha la fuite des cerveaux, l'obtention d'un Nobel par des chercheuses françaises exilées.

Une autre manifestation de l'hubris français, caressé comme une qualité supplémentaire pouvant vous tomber dessus si vous avez suffisamment la grâce.

Une idée force de la démesure du bonheur français.

Parce que c'était elle, parce que c'était nous, je sais aller au-devant de sévères critiques (bien que royalement je m'en foute, pour rester dans le registre discursif macronien moyen) si je devais dire que Valérie Pécresse avait la carrure, au-delà des moqueries consacrées, devenues piteusement banales, sur son compte (déficitaire), pour faire une bonne Première ministre ou une présidente crédible, comme son boulot monstre pour Sarkozy nous l'avait révélé.

La politique, avant ces histoires de charisme qui sentent le renfermé, est d'abord un métier, digne d'un compagnon.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS