On m'accordera, je l'espère, que depuis la démission forcée d'Elisabeth Borne, dans le domaine politique, notamment au plus haut niveau présidentiel, l'intérêt et la grandeur de la France sont radicalement passés au second plan.
On me concédera que la vie politicienne a été portée à son zénith et qu'on n'y voie pas un reproche de ma part : je l'adore. C'est juste un constat.
"Politicienne" est d'ailleurs un peu faible. C'est davantage un champ de coups fourrés, de magouilles, de pièges, de vengeances, d'humeurs, de rétorsions, de secrets et de leurres : un vaudeville démocratique qui laisse loin derrière lui la moindre allure républicaine.
En même temps on découvre un processus qui d'une certaine manière pourrait être perçu tel un progrès par rapport à l'hypocrisie habituelle : l'éradication des non-dits, la fin des "je n'en pense pas moins mais je ne dirai rien". Je ne fais pas allusion aux réseaux sociaux où depuis longtemps le cloaque, parfois pertinent dans ses douteuses extrémités, domine et où on n'hésite pas à révéler ce qui devrait demeurer secret et qui même ne devrait pas être abordé.
Avant de faire un sort à notre monde politique qui est atteint par ce poison - cette transparence d'un nouveau genre ? -, on est bien obligé de constater que dans notre quotidienneté en quelque sorte civile, il y a longtemps que les non-dits ne sont plus définis comme le comble de la politesse, un miracle de la civilité. Nous sommes loin de ce qu'Alain Finkielkraut expose magnifiquement dans son dernier livre à partir d'une explication d'Emmanuel Levinas pour qui l'autre et son visage constituent ce qui vont nous détourner forcément de nous-même pour nous conduire au respect du prochain.
Au fil des jours, et de plus en plus - je me sens moi-même coupable de cela -, le besoin de dire le vrai, même s'il offense, est devenu le signe d'une sincérité qui se flatte de tous ces non-dits qu'elle écrase. J'ai bien conscience que pousser à l'extrême un tel processus pourrait constituer notre humanité comme un champ de ruines mais n'est-il pas dur parfois de taire les seules choses qui seraient susceptibles de permettre l'élucidation d'autrui et de ses postures ?
Cette politesse qui incite à s'abstenir, cette urbanité qui s'efforce d'occulter, cette douceur d'une civilité systématique n'étaient pas étrangères au débat politique, aux joutes partisanes. Derrière les affrontements idéologiques les plus rudes, subsistait le souci des personnes et de leurs tréfonds de même que des siens. Ils restaient dans l'ombre.
Tout cela est fini. Les non-dits sont totalement vaincus. Non seulement l'exigence de rassemblement, voeu pieux de tous les présidents de la République, n'a jamais été concrétisée mais avec Emmanuel Macron, la dislocation du pays en trois familles politiques et en de multiples antagonismes ponctuels a pris un tour tellement personnel qu'il en est jouissif ou dévastateur.
Il y a d'un coup une libération de la parole intime, du verbe qui n'osait pas s'exprimer, moins par morale que par la crainte de devenir à son tour la cible : maintenant, ce qui gisait au fond surgit à la surface.
Le Premier ministre est stigmatisé parce qu'il ne serait pas "un homosexuel ostentatoire" et qu'il serait juif - alors qu'il ne l'est pas d'ailleurs.
Fabien Roussel le qualifie de "Dalida... paroles, paroles, paroles" !
On exprime ouvertement la honte d'avoir un ministre des Affaires étrangères qui parle si mal le français en Ukraine (Sud Radio).
S'il y a une déplorable maladresse de communication de la nouvelle ministre de l'Education nationale qui a gardé les sports dans son portefeuille (mauvaise idée !), la manière dont elle est traitée relève d'une inquisition qui fait bon marché de la liberté des choix familiaux. Plus rien n'est à l'abri de la suspicion, même la plus intime, quand un pouvoir peu lucide dans sa sélection ministérielle n'a pas su prévenir les inéluctables controverses.
Les Républicains ne sont pas épargnés. Lors de ses voeux à Troyes, François Baroin s'en prend à Rachida Dati en lui reprochant son entrée au gouvernement et son illusion pour son "deal" avec le président en ce qui concerne la Mairie de Paris en 2026. Elle lui a répliqué vertement en l'accusant de n'avoir été qu'un "héritier" dont les autres ont fait la carrière et qui s'est toujours défaussé quand son parti avait besoin de lui.
Je ne me prononce pas sur le fond de ces disputes mais elles mettent en lumière que les arrière-pensées, même les plus vindicatives, ont pris la relève des faux consensus et des apparentes concordes. Je ne peux m'empêcher de relever que sous ces antagonismes qui révèlent des actions ou des abstentions politiques, des tactiques partisanes, on retrouve toujours les mêmes responsables qui continuent, directement comme Eric Ciotti ou indirectement, vicieusement comme Nicolas Sarkozy, à s'occuper des Républicains.
On aboutit à ce paradoxe que si LFI a fait perdre délibérément au débat parlementaire sa tenue et que Jean-Luc Mélenchon a explosé en mille provocations, aucun député de son camp n'a jamais violemment disqualifié ce dernier, tant une retenue, une peur persistent, qui le protègent.
Il y a encore beaucoup de non-dits chez eux comme peut-être aussi au Rassemblement national où on fait silence pour ne pas faire apparaître que Jordan Bardella serait meilleur que Marine Le Pen en 2027.
La fin de la plupart des non-dits en politique est-elle en définitive une heureuse évolution ? On pourrait répondre par l'affirmative si elle était compatible avec l'essentiel qui est le programme, l'élaboration du projet. Ou faut-il tristement admettre que ce qui manque, ce ne sont pas les idées mais les personnalités, les intégrités et les courages ?
En tout cas, pour l'instant, quel jeu de massacre !
@ Jérôme | 18 janvier 2024 à 08:08
Faut pas vous mettre dans des états pareils. Je vous conseille un petit resto avec des amis (des vrais), ou encore une grande balade dans la forêt. La nature, le chant des oiseaux, rien de tel pour éliminer le stress.
Encore trois ans et demi à tenir. Vous y arriverez… enfin j’espère ! 😅
Rédigé par : Achille | 18 janvier 2024 à 11:05
Une personne qui ne fait pas dans le non-dit, alors que parfois elle ferait mieux de se taire, c’est assurément Marine Le Pen qui estime qu’après la conférence de presse d’Emmanuel Macron, « le fond comme le ton n’est pas au niveau d’un président » .
Amusant comme réaction de la part de celle qui a régulièrement tendance à s’égarer dans ses fiches. Certains "observateurs" comme on dit maintenant, ont trouvé, au contraire, qu’il s’était un peu trop inspiré des conférences de presse du Général. Or qui peut être plus "présidentiel" que le fondateur de la Ve République ?
Quand on n'a rien à dire de pertinent le mieux est encore le non-dit… :)
Rédigé par : Achille | 18 janvier 2024 à 08:19
La macronie. Attendez... j'ai été vomir. Oudéa-Castéra... hummm, la truffe condescendante. Elle avait déjà donné l'étendue de son talent lors de la coupe du monde de foutcheboal en suggérant aux footeux de rester dans leur domaine et de ne pas donner leur avis sur la politique qatarie, peine de mort pour les homosexuels... au prétexte qu'ils n'étaient pas au Quai d'Orsay, sous-entendu, les sujets français restent à leur place de co*s, nous on maîtrise.
On constate, et c'est tant mieux, qu'elle n'y est pas non plus, elle est pénible à écouter parler, ne maîtrise pas bien sa pensée, si tant est qu'elle en ait une.
On dirait une trisomique attardée quand elle parle.
Vous vous en doutez, je n'écoute plus Capricieux 1er, alias le Kadyrov français.
Je demeure stupéfait qu'on puisse même, à défaut de le trouver efficace, considérer que c'est un bon communicant.
Tout en lui pue le faux, la faqueniouze, l'arrogance, une rhétorique faiblarde, une culture de la veille, qui s'épanouissent grâce à la subtile et soumise complaisance des journalistes français, comme un Pascal Praud qui joue parfaitement son rôle d'idiot utile.
Ses mots, son ton, son regard, le jeu de ses mains, c'est un enfant gâté... et gâté.
Regardez-le quand il serre des mains, il essaye toujours de se mettre en position de serrer fort. Peut-être un manque de virilité qu'il compense dans des concours de b*tes qui n'ont aucun sens.
Il doit jalouser GA qui est mignon comme tout et bien meilleur communicant.
Je le hais. Que c'est bon de haïr.
Rédigé par : Jérôme | 18 janvier 2024 à 08:08
L'onction républicaine du scrutin, selon genau, est donc la cendre morte qui couvre le feu qui couve, démonstration implacable des démissions démocratiques.
Les leaders sont donc là pour pallier la désertion populaire, leur sacrifice la voie royale pour continuer à ne pas consentir à une définition de la vie autre qu'une tyrannie, un refus personnel d'assumer son destin.
Il est donc naturel que la dictature retrouve sa popularité, que la pauvre victime permette à son bourreau ce qui justifie la négation de l'effort personnel que demanderait la citoyenneté où, de tous bords, chacun se retrouve dans la situation des LGBT pro-palestiniens, qui soutiennent en leur délire ceux qui n'ont qu'un dessein, les décapiter, comme en réciproque les extrémistes juifs prônent la race juive pour se protéger.
Entendra-t-on un jour ce parfaitement formulé ?
On cesserait alors de ne révéler que sa propre violence à céder à l'expression d'un soi-disant non-dit, répétition d'un jeu de massacre qui, sous les ruines du mensonge, masque notre réalité.
"Où sont donc nos bien-aimés?
Dites par Dieu, où sont-ils donc?
Me feras-tu voir leur essence
Comme j’ai vu leur apparence?
Ô comme je les ai désirés, oui combien!
Ô comme j’ai demandé de me rapprocher d’eux,
En étant loin d’eux, rassuré,
Et, parmi eux, sans sécurité,
Espérant que mon bonheur se trouve
Entre leur éloignement et leur proximité,
Afin que mon œil se réjouisse de les voir,
Et que je ne dise plus: où sont-ils?"
Ibn 'Arabî
Rédigé par : Aliocha | 18 janvier 2024 à 07:16
Le président de l’Institut de la Parole a commis un excellent billet d’humeur au sujet des non-dits. Perdu dans les méandres des réponses possibles, j’étais perplexe. Je préférais ne rien dire.
Mais Macron a fait une conférence de presse, les commentateurs se sont déchaînés. Quel enthousiasme pour attaquer le président de la République par tous les bords.
J’ai envie de reprendre la formule célèbre. Ne tirez pas sur le pianiste ! Mais l’instrumentiste se prend aussi pour le compositeur, le danseur et le maître de cérémonie.
Tout cela est un immense malentendu, un cauchemar, je vais me réveiller.
Rédigé par : Vamonos | 18 janvier 2024 à 02:40
Trop occupée hier soir, je n'ai pas eu le loisir de visionner et écouter, ne serait-ce que quelques minutes, ces deux heures vingt de conférence de presse.
Une performance et un record absolu, sachant que parmi les chefs de l'exécutif de la Cinquième ne répugnant pas à cet exercice de communication, le général de Gaulle lui-même, précurseur en la matière, n'avait jamais consacré plus d'une heure de son temps à ce genre d'exercice !
Fort heureusement, beaucoup de ceux de ce blog et d'ailleurs ont suivi cette interview interminable, et, compte tenu de leurs commentaires après une écoute laborieuse et pour certains partielle (eu égard à une lassitude blasée par trop d'hypocrisie et un manque total d'intérêt), me confortent dans l'idée que j'ai bien fait de ne pas perdre mon temps.
Rédigé par : Axelle D | 17 janvier 2024 à 21:50
Commentaires fort savants, parfois didactiques, et bien venus. Pour ma part, humble escholier des maîtres de la parole, je les eusse souhaités plus acides.
Comme tout le monde, j'ai regardé la prestation (partiellement) du grand Mamamouchi sans y apprendre quoi que ce soit, si ce n'est que les commentaires à son sujet relèvent plus de la psychanalyse que de la mise en cause de sa realpolitik. À part quelques détails oiseux et une maîtrise des postures théâtrales, nous n'en savons pas plus.
Peu importe d'ailleurs.
J'ai, en revanche (pardon le moi est haïssable), relevé le reproche fait aux Françaises de leur infertilité. C'est d'une part, cocasse, venant de ce monsieur, d'autre part, insultant. D'abord, c'est un non-sens, car la définition de l'infertilité renvoie à un dysfonctionnement et non à une volonté de ne pas engendrer. Nul doute que Mme Macron a dû le faire remarquer.
En outre, reprocher une carence revient à moquer un handicap. Belle leçon de civilité.
Il n'est pas besoin de se perdre dans la prestation dans son ensemble mais il apparaît qu'elle n'a pas plu. Il est vrai qu'on était entre soi, pas chez le bougnat, s'il en reste.
En revanche, le dialogue qui s'annonce, violent et excessif, c'est la part prise par la classe politique dans ce rejet nauséeux de la parole publique.
Prôner l'abstention aux scrutins recouvre un danger, effectif aujourd'hui: être gouverné, institutionnellement, par des gens qui n'en ont rien à faire de ce que pense le peuple, puisqu'ils ont l'onction républicaine du scrutin en oubliant qu'ils sont minoritaires et ne sont que la cendre morte du feu qui couve.
Rédigé par : genau | 17 janvier 2024 à 20:30
@ Patrice Charoulet | 17 janvier 2024 à 18:40
"Explication : "Le Parisien" de ce jour-là s'est trompé dans son programme télé : il indiquait que CNews ne diffuserait pas la conférence de presse."
"Explication" grotesque !
"Le Parisien" est un journal de propagande macroniste, en dehors du prix et de la date toutes ses assertions sont à prendre avec des pincettes. En tout état de cause, il vous était facile d'appuyer sur votre télécommande afin de vérifier par vous-même.
Vous vous seriez grandi en reconnaissant votre mauvaise foi.
Rédigé par : revnonausujai | 17 janvier 2024 à 20:14
Cette conférence de presse présidentielle est pour moi un haut-lieu des non-dits. Certes monsieur Macron est brillant à l'oral et beaucoup d'auditeurs en restent à la forme du son discours. Toutefois, lorsque l'on se penche sur le fond, alors on est frustré parce que le président, s'il est allé dans les détail des programmes de 5e, n'a quasiment pas exprimé nombre de ses intentions.
Par exemple qu'entend-il par "souveraineté européenne" ? À l'écouter, il semblerait qu'il souhaiterait que l'Union européenne soit un pan de l'OTAN ayant sa propre souveraineté d'appréciation par rapport à la direction états-unienne. Or, l’intégration totale de la France comme des autres pays européens dans le commandement intégré de cette organisation supprime de facto toute autonomie de décision. En sus, l'Allemagne ou la Pologne se refusent à avoir la moindre autonomie de décision en matière militaire : ces pays sont les piliers de la souveraineté de décision du commandement réel de l'OTAN, à savoir ses responsables de Washington, d'autant qu'en matière d'armement ils achètent sur étagère aux USA et qu'en matière d'armement nucléaire les Etats-Unis sont les vrais détenteurs de leur mise en œuvre.
Quant au reste de son intervention, l'on sentait la jubilation de monsieur Macron à montrer sa maîtrise du détail des sujets abordés par les questions des journalistes, voire à les renvoyer à leur "médiocrité" par rapport à sa propre suffisance.
Quoi que l'on pense de l'intervention de Laurence Ferrari, ses questions étaient celles que nombre de Français se posent et auxquelles ils attendent du politique de vraies réponses et surtout des actes.
Le pompon a été atteint dans sa réponse sur les émeutes, leurs causes et l'origine des auteurs. L'on a retrouvé les accents de monsieur Darmanin, les Kevin et autres Matteo en moins. Le défaut, l'absence voire le refus d'intégration des familles issues de l'immigration du sud ou de l'est (Turquie notamment) de la Méditerranée n'est aucunement la cause, mais bien l'oisiveté née de l'absence de cours liée à la fin de l'année scolaire ! La société strictement marchande qui a les faveurs de monsieur Macron et de ses semblables n'a aussi aucune influence ! Ah, si il faut apprendre la Marseillaise dans le primaire, concocter un nouveau programme d'instruction civique et généraliser dès la seconde le service national universel, déclinaison du scoutisme encadré par quelques militaires...
Quant aux assassinats de Samuel Paty ou de Dominique Bernard, la peur des enseignants face aux menaces proférées, notamment dans les cours d'histoire ou d'instruction civique elle-même, ils sont partie intégrante des non-dits présidentiels, ce qui rejoint l'objet de ce billet.
Au bilan un exercice d'auto-promotion cantonné à de belles affirmations mais quasiment rien de concret dans le régalien, la loi sur l'immigration devenant nécessairement interdite d'analyse présidentielle pour cause de déferrement au Conseil constitutionnel...
Enfin, pour une autre appréciation de la prestation présidentielle, il me semble utile de citer l'article de Céline Pina sur le site de Causeur (https://www.causeur.fr/macron-deux-heures-30-dego-trip-274659)
Rédigé par : Robert | 17 janvier 2024 à 18:59
@ caroff
Explication : "Le Parisien" de ce jour-là s'est trompé dans son programme télé : il indiquait que CNews ne diffuserait pas la conférence de presse.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 janvier 2024 à 18:40
Cher Philippe Bilger,
D’abord occuper ainsi l’espace public à la façon d’un dictateur est tout simplement rédhibitoire.
Donc pas question d’écouter un Président dont j’aurais pu, toute modestie avalée, écrire à quelques virgules près ce qu’il a déclaré, tel que le rapporte la bonne presse.
Ceux qui attendaient des annonces fortes en seront pour leurs frais. Ainsi ce référendum sur l’immigration que chacun réclame à cor et à cri n'est pas le choix du prince éclairé.
Dans une posture globalement de droite, on a eu droit à un surréaliste déni du réel typiquement de gauche : « pas de lien entre émeutes et immigration, c’est la faute des écrans ». Surtout l’écran de fumée, avec les mêmes fadaises que Darmanin sur l’origine des émeutiers.
Et cette insupportable condescendance pour Amélie Oudéa-Castéra : « Je fais preuve d’indulgence ». Sa Majesté est trop bonne !
Bref, une nouvelle séquence d’autosatisfaction théâtralisée qui va réjouir son camp de bobos, mais désespérer le reste d’une population qui ne l’écoute et surtout ne l’entend plus.
Sur la fin des non-dits, je vous sais gré d’évoquer celui concernant Bardella et MLP, dont je ne cesse de répéter qu’elle n’a pas le niveau. En les comparant, la différence d’envergure vous éclate au visage : aux propos convenus et attendus de MLP s’opposent une réflexion et une hauteur de vue chez Bardella, qui annoncent un carton en juin : et là, avec l’aide des sondages, le non-dit volera en éclats.
Rédigé par : Florestan68 | 17 janvier 2024 à 18:39
Après un commentaire aussi talentueux que celui de Julien WEINZAEPFLEN, il est difficile de donner un point de vue sur la prestation théâtrale du président.
J'ai eu toutefois la même réaction.
Je me suis dit : Tiens il y avait longtemps que notre acteur-président n'était pas monté sur les planches, ça devait lui manquer, le revoilà dans le premier rôle qu'il adore, celui de maître du gouvernement, à défaut de maître des horloges comme il le souhaitait.
Il est même allé détailler ce qu'il faudrait faire au niveau de la classe de 5e :
"Dès la rentrée 2024, l'instruction civique sera refondée. Son volume horaire sera doublé, une heure par semaine dès la 5e, avec en appui les grands textes fondateurs de la nation".
Prouvant ainsi qu'il ignore ce qui doit se faire dans les crèches (je blague avec tristesse).
Je renonce pour ma part à commenter de pareilles niaiseries.
Il y a ceux qui parlent, approuvant ou désapprouvant, en politiques aguerris, ne craignant pas un certain ridicule.
Il y a ceux qui causent, qui causent, comme dirait Zazie, journalistes qui sont payés pour ça.
Il y a ceux qui ne disent rien et qui n'en pensent pas moins : le CAC 40 a baissé en clôture aujourd'hui de 1,5 %.
Et ça ce n'est pas le non-dit, ce n'est pas le silence des agneaux, c'est le silence des requins de la finance, que l'on croyait amis de notre acteur président.
Rédigé par : Tipaza | 17 janvier 2024 à 16:19
Il aurait déclaré, car je ne l'ai pas visionné, qu'il faudrait qu'à nouveau les Français fassent des enfants sur une grande échelle. Les artisans peintres ont bien ri. Qu'il commence lui-même par en faire dans des conditions idoines et pas en ayant épousé une femme ayant l'âge de sa mère.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 janvier 2024 à 16:02
Ça me fait vraiment de la peine de voir la jolie petite frimousse de Gabriel Attal, qui fait le maximum et de son mieux, servir de punching-ball et se faire attaquer par tous ces nuls de chez LFI-Nupes à l'AN et prendre tous les coups alors qu'il n'est en poste que depuis quelques jours. La pire c'est la vipère Panot ! Si elle était au pouvoir, la France serait déjà entre les mains du Hamas. Il faut que JL Mélenchon et sa vipère dégagent.
Rédigé par : Ellen | 17 janvier 2024 à 15:42
Entre le non-dit, cette parole que l'on tait, qui reste masquée, implicite et la promesse, cette parole qui devrait engager, contraindre à l'action mais qui trop souvent n'est pas tenue et n'est administrée que pour temporairement calmer les impatiences, faire naître une espérance, il ne reste apparemment plus tellement d'espace dans le discours politique pour la parole vraie. Partant de là, il ne faut pas s'étonner que le verbe politique soit en perte de crédibilité et qu'il ne soit guère entendu par ceux à qui il est censé s'adresser. Une cause parmi d'autres du déclin de notre démocratie.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 janvier 2024 à 15:34
J'ai pris mon courage à deux mains pour écouter notre "conducator" hier soir.
J'ai tenu 45 minutes en fredonnant la chanson "non tu n'as pas changé" de Julio Iglesias. Le premier refrain pourrait être hululé par Macron s'adressant à ce pays qu'il connaît si mal: la France.
"Je suis toujours ce jeune homme étranger
Qui te chantait des romances
Qui t'inventait des dimanches
Qui te faisait voyager"
Des mots creux, du verbiage et l'impression qu'il n'a jamais été président puisqu'il oublie qu'il avait dit des choses semblables déguisées sous d'autre mots tous aussi creux il y a quelques années ou mois, on ne sait plus !
Je précise pour Patrice Charoulet, qui a dû louper un bouton de sa télécommande, que j'ai regardé sa prestation sur CNews !
De délicats sujets ont été oubliés: comment faire baisser le déficit public et comment mettre fin à une immigration non maîtrisée ?
La seule constance de Macronescu c'est l'ode perpétuelle à l'Europe dont nous devrions souhaiter la souveraineté sans préciser les bienfaits attendus et l'impossibilité de comprendre que les émeutes ne prenaient pas racine dans l'oisiveté et l'ennui et, bien entendu qu'elles ne concernaient que des Kevin et des Matteo !!
Bref, il continue de prendre les Français pour des jambons (mon Dieu c'est haram ce que j'écris !).
Rédigé par : caroff | 17 janvier 2024 à 15:24
Ayant enseigné le français dans une dizaine de villes et six pays, j'ai mis mes fils soit dans le public soit dans le privé, en fonction des circonstances locales. Il est honteux qu'on demande à la ministre de démissionner parce que ses déclarations touchant son choix scolaire seraient inexactes, si l'on en croit telle enseignante déterrée par un organe de presse qui fait tout pour affaiblir par tous les moyens le président Macron.
Alain Minc, que j'ai entendu dimanche soir sur LCI, a dit ce qu'il aurait répondu. Il a beaucoup plus d'expérience et de ressources que la malheureuse novice.
Il a dit pourquoi la composition de ce nouveau gouvernement lui semblait heureuse.
Je l'approuve, quoi qu'en disent MM. Bayrou, Ciotti et Ferrand. M. Sarkozy s'en réjouit tout autant. Grande lucidité politique.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 janvier 2024 à 14:28
Entre l'embargo sur le gaz russe, la sécurité nucléaire et la taxation de l'électricité, les partis écologistes et les gouvernants européens ne savent sur quel pied danser. En France, le 11 janvier 2024, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'est vu confier la transition « énergétique » cependant que Christophe Béchu conserve la transition écologique. Rien n'est simple comme le rappelle Jean-Pierre Bédéï... – Hérodote.net
Eh bien oui, Macron en est un et un gros et les sourds aussi !
Rédigé par : Ugo | 17 janvier 2024 à 14:11
La macronie encore et toujours plus pitoyable.
E. Borne puis G. Attal.
"Après la surveillante générale, le fayot de la classe" F. Schiffter
Et que dire d'Oudéa-Castéra et de Séjourné...
France Titanic.
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Selon Macron, les émeutiers s’ennuient, faut les comprendre les pauv’ chéris !
Ça fait six mois que je n’ai pas vu la mer. Je m’ennuie.
Je vais aller tout casser pendant deux semaines à hauteur de 730 millions d’euros de dégâts, histoire de briser ce terrible ennui.
Je suis sûr que le gouvernement comprendra et ne m’en tiendra pas rigueur.
Rédigé par : Isabelle | 17 janvier 2024 à 12:43
Ce jour, Rachida Dati a fait savoir qu’elle ne se rendra pas aux biennales internationales du spectacle à Nantes. Depuis sa création en 2004 ce sera la première fois qu’un ministre de la Culture ne participera pas à cette manifestation.
Par contre elle a annoncé sa candidature aux municipales de Paris.
Sans commentaire.
Rédigé par : Claggart | 17 janvier 2024 à 12:24
Je préférerai toujours l'abandon des non-dits à son contraire: le mur du silence. Parce que je suis un enfant de mon siècle, du siècle de la psychanalyse, cette école de pensée qui nous a peut-être appris à déshonorer nos parents, mais qui nous a aussi appris à regarder passer le langage sans l'illusion de Dieu, ou sans l'illusion de méditations pronominales comme celles-ci: "Papa est mon sur-moi, maman est mon "tu" au nom de qui je "tuerais la loi du surmoi de papa", et "il" est le pronom critique par lequel je me retranche pour mieux me réfléchir, et du promontoire de mon observatoire et du haut de mon île perchée, je crois juger de tout avec une neutralité qui ne se rapporte qu'à moi, mais me ramène à moi et à ce que les classiques appelleraient mon "amour-propre", car je prends tout de haut, comme si j'en étais la raison suffisante, tandis que ce que la mystique m'a fait prendre pour Dieu ou pour le diable n'est que la projection de la manière dont "ça" parle en "moi" et dont je suis agi par mon inconscient en des actes manqués qui ne sauraient me suivre, car ce sont avant tout des actes de parole.
Mais de manière plus prosaïque, j'ai l'impression que la parole d'Elisabeth Borne était tellement contrôlée et sans affect, sauf quand elle s'en prenait à ses deux ennemis congénitaux qu'étaient le RN et LFI qu'elle ne cessait de renvoyer dos à dos, que le départ de cette Première ministre lointaine et au verbe robotique a provoqué une libération de la parole à la #MeToo, mais sans la mélancolie des abus, une parole théâtrale en germe dans la rencontre entre le président de la République et sa professeure de théâtre qui pourrait mourir de l'avoir trop aimé, aurait pu dire Georges Pompidou ; en germe encore lorsqu'Emmanuel Macron tirant son premier Premier ministre à la loterie nationale des gens suffisamment connus pour faire sérieux, mais pas suffisamment célèbres pour lui faire de l'ombre, le choisit parce qu'il portait le nom de l'auteur de la comédie qu'il a adaptée avec Brigitte pour en jouer le rôle principal à la Providence d'Amiens, rôle qu'il jouit tellement d'avoir joué que, voulant pour une fois rendre un peu de la saveur des exhibitions et concours généraux que la vie lui a permis de croquer à belles dents en les vivant comme des rites initiatiques porteurs de "symbolique", il décide que le passage par le théâtre deviendra obligatoire pour les petits Français, pour en faire des républicains à la mode de Platon ou à celle des pasdarans de la révolution iranienne, et si c'est ça tant pis, mais ils seront passés par le théâtre, ils auront connu cette exaltation, par le théâtre et par le gymnase, comme dans la République de Platon, vous dis-je.
Et le président, qui est un exalté et un lyrique, a nommé un "petit sciences potard" (dixit Yves Thréard hier soir dans C dans l'air) en la personne de Gabriel Attal, non pas pour son master en politiques publiques, mais parce que lui aussi a aimé le théâtre quand il était petit, comme le président. Lui aussi s'est réjoui d'avoir joué "le Chat beauté" et d'avoir tenu le rôle du chat: si jeune et déjà jeune premier. Mais surtout lui aussi jouit de s'écouter parler. Oh, pas particulièrement bien, on peut rêver mieux comme orateur, mais Gabriel Attal est un autre lyrique. Pas un comptable ni un techno borné comme Borne, peut-être un angoissé à la Edouard Philippe, mais avant tout un lyrique.
D'accord, Amélie Oudéa-Castéra ment mal quand elle survend son éthique de "maman" passée, comme son petit, d'abord dans le public. Elle la vend mal, mais il est touchant de l'entendre parler ainsi. Depuis le #MeToo libéré par le départ de Borne, les ministres sont des mamans et Emmanuel Macron est enfin dans son rôle, pour le verbe, s'entend. La forme de sa conférence de presse d'hier soir était de loin la plus réussie qu'on l'ait entendu faire dans l'exercice constamment transformiste de ce président cherchant la scène où il allait crever les planches. Et hier soir il a pris la lumière à défaut de renverser la table.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 17 janvier 2024 à 12:23
@ Exilé | 17 janvier 2024 à 10:18
Merci, en résumé ils ont remplacé les non-dits par une propagande castratrice des libertés afin de mieux enfumer les vérités.
C'est du sabotage national au profit d'une caste mafieuse dirigeante et il n'y a que les sourds qui ne réalisent pas ce qui se passe.
Rédigé par : Ugo | 17 janvier 2024 à 12:00
@ Solon | 16 janvier 2024 à 15:09
« …j’approuve entièrement le Président lorsqu'il annonce qu'il faut un nouvel élan pour la France »
Commentaire hallucinant ! Mort de rire, en voilà un sacré programme clair net, précis et chiffré, un nouvel élan, LOOOL, n'importe quel cancre de l'EN, pléonasme, ou un sagouin du Sud-Ouest, pléonasme aussi, peut se présenter aux élections avec un tel élan de débilité.
Plus besoin de prendre de nouveaux élans, tas de crétins, on est déjà au fond du précipice.
Rédigé par : sylvain | 17 janvier 2024 à 11:54
Pascal Praud nous a encore fait son numéro de grand agité à la Louis de Funès ce matin. Les gesticulations, les mimiques, tout y était !
« C’est monsieur je-sais-tout, monsieur réponse-à-tout» nous dit-il parlant d’Emmanuel Macron.
Amusant de la part de quelqu’un qui tous les matins nous fait la démonstration qu’il a toutes les solutions aux problèmes de la France.
On sent comme un brin de jalousie, lui qui sait tout et n'hésite pas à le faire savoir. :)
Rédigé par : Achille | 17 janvier 2024 à 11:41
Quel talent Emmanuel Macron !
Il doit boire du petit-lait, il sait très bien que la politique ne sert pas à grand-chose, alors il se fait plaisir.
Il nomme Rachida contre toute attente des caciques, vieux croûtons qui pensent toujours trouver un poste et ronronner.
Vous avez vu le tête de Lecornu, prenant un air inspiré dès qu'il avait la caméra sur lui, le poste au fond le moins exposé, celui où tout roule, son budget n'intéresse que les spécialistes et le chef c'est l'autre, un budget en augmentation notable. Que du bonheur pour Béchu le transparent, il va pouvoir continuer ce qu'il n'a jamais commencé, la voix de son maître, le messager du demi-dieu du Château. Ya bon job !
Les promesses d'Emmanuel sont comme celles de tous les prédécesseurs, il le sait, et son suivant fera de même. Il le sait aussi.
Attendre trop de la politique c'est rêver, et Rachida aura encore les soutiens de son camp pour Paris, demain. Il faudra bien recaser quelques tromblons et mendiants de la politique qui viendront pleurnicher un poste de conseiller.
D'ailleurs peu insultent l'avenir, Baroin-oin-oin je l'ai dit ici est bien au chaud depuis longtemps, j'ai toujours dit qu'il avait le c*l dans la graisse comme on dit chez nous.
Il n'a jamais eu la gagne, le "grinta", il ne voulait pas être le chef, comme Delors, des "héritiers" d'un système, Rachida l'a mis à poil en deux coups de cuillère à pot.
Rachida habille tout ce qui bouge, balance des Scud sur tous ces serviles qu'elle a vus à l'oeuvre. Quant aux autres de son camp ? Ce sont des recuits elle n'en veut plus et certains viendront lui manger encore dans la main.
Regardez le Sénat et l'Obèse qui y gouverne, comme s'il y était indispensable, les citoyens en ont assez de ces fossiles de la politique. Aujourd'hui c'est Attalmania et Bardellamania.
E. Macron s'en fiche de tous ces pépères qu'il n'a que trop observés quand il était en place au gouvernement, et ce n'est pas par hasard que pour conclure son quinquennat il a dynamité tous ces rentiers de mandats.
Il a reconduit, soutenu et confirmé Amélie Oudéa-Castéra, je ne dirais pas qu'elle a fait exprès de dire ce qu'elle a prononcé sur l'école - elle n'a pas le vice - mais derrière elle le vice y était et au fond cet épisode de contrition sert comme jamais les réformes que fera el Jefe, et hier il a appuyé là où cela fait mal.
Stéphane Séjourné a la langue qui fourche, c'est peu de choses, le Patron a promis tout ce qu'il fallait à l'Ukraine et en temps "réel"... Pas comme toutes ces batouilles de collègues de l'Europe qui promettent beaucoup, mais dont les Ukrainiens se rendent compte qu'ils ont des oursins dans les poches.
Rachida forever pour le Président. Il s'en amuse de voir toutes ces vierges effarouchées lui crier au débauchage. Là aussi il s'est fait plaisir, non seulement il fait une "chistera" sur le dos de Rachida à travers tous les montages enfouis et déterrés, quand elle crachait sur Attal et le gouvernement de Macron, sachant très bien qu'elle irait à Canossa royale toute honte bue un peu quand même, un peu de sel sur les plaies vite oubliées dans ce milieu.
Et puis Rachida c'est comme Castéra-Oudéa, pour la première elle se défoncera pour apparaître sous son plus beau jour pour Paris, la seconde sera plus que vigilante et investie pour marquer son passage à son ministère qui a besoins d'une volonté de fer, elle aussi sera un véritable soldat à son poste.
La politique ne changera jamais, mais ce dont on peut être sûr est que Macron a fait un strike, ajoutant même qu'il allait s'occuper très prochainement de l'Europe... Un vrai touche-à-tout Emmanuel, non seulement il s'est aguerri mais en plus il pratique le billard français bande avant, comme s'il y avait joué toute sa vie, un orfèvre Emmanuel.
Sarko, Pépère, et tant d'autres en sont d'autant plus relégués au rebut qu'ils ont été balayés comme des malpropres, tous les deux, par leur propre camp.
Qui c'est le plus fort, qui c'est le meilleur ? Le Sphinx a plissé les yeux, Macron est son disciple et surtout pas celui de Sarko comme le pensent tous les ringards et has been de la politique. Mitterrand doit savourer en expert le lustre de ce Président, qui a cocufié Pépère et tous ceux qui pensaient qu'il passerait rapidement à la trappe. Rachida et Castéra-Oudéa sont sur la feuille de match et pas pour faire de la figuration.
P.-S.: si un média ne doute pas de la vision de Macron c'est bien Charlie, sa Une aujourd'hui vaut son pesant de pistaches. Lecornu et son air effacé de bon toutou pourra se planquer derrière elle, elle fera le boulot... Mais pour elle, le dessin est carnassier comme d'hab'. Au pas de tir elle ira tous les retrouver et leur expliquer sa vision, on ne sait pas encore si ce sera la sienne ou celle du chef des armées, ou peut-être les deux mon commandant. Rompez !
Rédigé par : Giuseppe | 17 janvier 2024 à 10:44
Discours de non-dits :
Rien contre l'invasion migratoire criminelle, en même temps c'est lui qui l'encourage.
Rien contre l'insécurité record arabo-africaine qui règne en France, en même temps c'est lui qui l'organise.
Rien contre sa justice juges rouges SM mur des cons, ministère de l'impunité, en même temps c'est lui qui l'entretient.
Rien contre les identitaires fascistes islamos extrêmes gauchistes antifanazis, en même temps il en a besoin : diviser pour régner par la peur, vieux comme le monde.
Rien contre les OQTF, en même temps faut pas fâcher une certaine communauté, surtout l'Algérie qui gouverne la France agenouillée repentie.
Rien ni aucune excuse nationale pour tous ces crimes dont il est responsable : Lola, Samuel Paty et des milliers d'autres victimes de sa politique criminelle.
Rien, aucun remords, pendant qu’il fêtait Noël en famille avec rires et ripailles, ils étaient au cimetière.
Tout n'est pas farpait, il y a eu quand même un « OUI - DIT » : sa lutte contre l'extrême droite, l'ultra droite, les seuls dangers pour notre pays ; « on ne pourra jamais trouver pire que Le Pen, Zemmour… »
BEN VOYONS !
En même temps, sur TV Breizh, il y avait la 7ème compagnie, de très bons comédiens mais pas à la hauteur du grand guignol d'hier soir.
Rédigé par : sylvain | 17 janvier 2024 à 10:30
« La fin de la plupart des non-dits en politique est-elle en définitive une heureuse évolution ? » (PB)
Il reste pourtant un non-dit énorme qui regroupe le grand Tabou de tout ce qui touche de près ou de loin à l'immigration et à ses retombées loin d'être bénéfiques en divers domaines et qu'en cas de nécessité il n'est possible d'évoquer, après de multiples occultations voire une omerta de type sicilien, que par des circonlocutions convenues, des altérations sémantiques, un langage codé et autres contorsions verbales, des mensonges pas très pieux, des sous-entendus, des manipulations de statistiques ou de faits patents et dans les cas difficiles, pour s'extraire de ce guêpier, par une inversion accusatoire lourde de conséquences à l'encontre des imprudents qui souhaiteraient simplement appeler un chat un chat.
Bref, le tabou - ou tapu chez les Maoris - est désormais une partie intégrante de l'arsenal liberticide de la France pseudo-démocratique...
Rédigé par : Exilé | 17 janvier 2024 à 10:18
@ Solon | 16 janvier 2024 à 15:09
"Macron qui va jacter demain soir". Vous avez raison il jacte et il suffit d'écouter Asselineau pour déchiffrer ce que Pinocchio récite.
Ceci dit, voici une vérité de plus sur la guerre en Ukraine provoquée par les USA (Biden) avec l’assistance de son homme de paille (Zelensky), la question posée est :
« Où sont passées les armes (données) à l’Ukraine par Macron ? »
Réponse :
https://www.youtube.com/watch?v=Aea_qX2IG5Q
Rédigé par : Ugo | 17 janvier 2024 à 10:13
Belle conférence de presse du Président qui a montré qu’il connaissait tous les dossiers sensibles sur le bout des doigts et à su répondre à toutes les questions même les plus insidieuses.
Comme il fallait s’y attendre, Laurence Ferrari a voulu se distinguer de ses confrères en s'accaparant le micro pour nous faire son petit édito perso comprenant ses questions mais aussi ses réponses, le tout avec une palanquée de chiffres que la rédaction de CNews lui avait préparés. (*)
Ainsi qu’il fallait s’y attendre elle s’est fait gentiment moucher par Emmanuel Macron qui n’aime pas trop les journalistes qui accordent plus d’importance à leurs questions qu'aux réponses de ceux à qui elles s'adressent.
(*) Maintenant les journalistes ne savent plus poser de questions sans y coller les chiffres d'instituts de sondages plus ou moins engagés politiquement à gauche ou à droite.
Rédigé par : Achille | 17 janvier 2024 à 08:24
Je suis loin d'être fan d'Amélie Oudéa-Castéra, mais ce qui se passe à son sujet est du grand n'importe quoi.
Je trouve très bien qu'elle puisse reprendre ce qui fonctionne bien dans le privé pour en faire profiter le public.
La polémique me rappelle Raymond H. Lévy prenant la tête de Renault. Il avait dit : "Quand je roulais en R25 en Belgique, elle allait toutes les semaines au garage". S'en est suivie une vexation, mais surtout d'énormes efforts de qualité et le redressement spectaculaire de Renault.
On souhaiterait que les syndicats de l'Education nationale aient le même niveau que les salariés de Renault des années 86 et aident la ministre.
J'ai toutefois l'impression qu'elle peut chercher également dans son propre camp les détracteurs. C'est la vie politique.
Rédigé par : stephane | 17 janvier 2024 à 05:49
Si le visage de l'autre nous détourne de nous-même, qu'en est-il de lui quand il nous envisage ?
Le respect mutuel ne se décrète pas, la vraie force est de respecter sans retour.
"La relation intersubjective est une relation non symétrique. En ce sens, je suis responsable d'autrui sans attendre la réciproque, dût-il m'en coûter la vie. La réciproque, c'est son affaire." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
Il dit aussi :
"Toutes les personnes sont Messie."--EL,Difficile Liberté
Tout le problème réside alors dans le fait de savoir comment devenir Messie et accéder au service de l'Autre, si on ne reconnaît pas que lui comme nous, sommes définis par la relation entretenue, ici précisément entre juifs et chrétiens qui, s'ils savent trouver la juste distance entre éloignement et proximité qui garde de la rivalité des invectives, sont proches d'accéder à la réalité relationnelle du respect mutuel, capacité en ce cadre de ne plus s'exposer au sacrifice.
Non, je n'ai pas bu, pour ceux qui n'y comprendraient rien, et on peut parfaitement simplifier le propos par ceci : on n'aime pas tout seul.
Rédigé par : Aliocha | 16 janvier 2024 à 23:58
« On me concédera que la vie politicienne a été portée à son zénith et qu'on n'y voie pas un reproche de ma part : je l'adore. C'est juste un constat. » (PB)
Il serait injuste d’oublier le travail effectué par Élisabeth Borne : loi sur le report de l’âge de la retraite, loi sur l’immigration, deux dossiers difficiles qu’elle a su mener à bien même si c’est à coups de 49.3 ; et elle a réussi à repousser au moins 25 motions de censure. Cela mérite le respect.
Gabriel Attal a su prendre la relève et montrer tout son talent d’orateur ainsi qu’il l’a prouvé cet après-midi à l’Assemblée nationale.
Fabien Roussel le qualifie de "Dalida... paroles, paroles, paroles" ! Mais en politique il ne faut pas négliger l’importance de la parole. Elle peut s’avérer redoutable. Je pense que Jordan Bardella ne tardera pas à s’en apercevoir.
Le président du groupe socialiste Boris Vallaud (PS) a pu en faire l’expérience . Il suffit de voir sa mine déconfite après la réponse du Premier ministre.
Quelle répartie, quel brio !
« S'il y a une déplorable maladresse de communication de la nouvelle ministre de l'Education nationale qui a gardé les sports dans son portefeuille (mauvaise idée !), la manière dont elle est traitée relève d'une inquisition qui fait bon marché de la liberté des choix familiaux. » (PB)
Amélie Oudéa-Castéra en dénonçant les heures non remplacées dans l’école publique n’a fait que dire ce que de nombreux parents d’élèves pensent. Elle n’a donc pas menti contrairement à ce qu’affirme les députés de LFI qui ne ratent jamais une occasion de tout conflictualiser, répondant ainsi à la consigne de leur vieux gourou comme ce pathétique député tout congestionné de haine, exigeant la démission de la ministre qui a blessé par ses propos le corps enseignant.
J’ose espérer que la ministre ne démissionnera pas. Ce serait accorder une importance injustifiée aux syndicats de l’enseignement qui s’engouffreraient dans la faille.
Il n’est pas question de se plier aux caprices de ces gens qui se comportent comme des enfants gâtés et n’acceptent aucun reproche.
Il est temps de mettre le professeur au centre de la classe et ne pas laisser l’enseignement de nos enfants se faire corrompre par des concepts religieux issus d’une culture qui n’est pas celle de la France depuis des siècles.
Rédigé par : Achille | 16 janvier 2024 à 20:15
"Mai 68, l'héritage impossible" (Jean-Pierre Le Goff), voir extrait ci-après*
Un livre à lire pour comprendre ce qui nous arrive et pourquoi la France, victime de chimères et de mythes en tout genre entretenus par des forces occultes étrangères qui n'ont eu de cesse que de saper ses plus sûrs fondements, en est arrivée, 55 ans plus tard, à force de lâcheté et renoncements, à un tel degré de défaitisme, laxisme, paresse, fatalisme, nombrilisme, irresponsabilité et décadence, autant de maux qui la rongent et l'empoisonnent de l'intérieur et semblent irréversibles.
À moins d'un événement extraordinaire capable de la sortir de sa léthargie et lui redonner le sens des vraies priorité ou un sursaut formidable et salvateur émanant (enfin) de nos forces vives s'il en reste !
*
"Mai 68 est sans conteste l'événement social et culturel le plus important qu'ait connu la société française depuis 1945. Et pourtant, plus de cinquante ans après, il est toujours très loin d'être assumé en tant que tel : à la différence d'événements historiques antérieurs, l'héritage de 68 reste aujourd'hui impossible. Pour comprendre les effets souterrains considérables de Mai dans la France contemporaine, il faut revenir sur son utopie première et sur son échec, sur ces années où la passion des soixante-huitards s'est investie massivement dans un gauchisme aux mille facettes.
À ceux qui ont vécu Mai 68 comme à ceux qui sont nés depuis, l'auteur voudrait faire partager cette conviction : pour dépasser aujourd'hui ce principe d'individualisme irresponsable qui nourrit l'air du temps, pour retrouver les voies d'une passion démocratique, il importe d'assumer enfin de façon critique l'héritage de Mai. L'ambition de ce livre est de contribuer à cette nouvelle et nécessaire mutation."
Rédigé par : Axelle D | 16 janvier 2024 à 17:24
Puisque l'on parle des non-dits en politique, je me lâche: j'approuve entièrement le Président lorsqu'il annonce qu'il faut un nouvel élan pour la France. Car, au cours des sept dernières années (qui suivaient sept années de marasme), rien n'a été fait pour enrayer la chute de notre pays. Les chantiers ne manquent pas, la dette, le pouvoir d'achat, l'insécurité, l'immigration, la santé, etc.
Qu'a donc fait le prédécesseur du Macron qui va jacter demain soir ?
Rédigé par : Solon | 16 janvier 2024 à 15:09
"La fin des non-dits en politique et ailleurs ?" (PB)
Impossible, c'est une tare française ! Nous sommes incapables de nous taire, nous sentant obligés de dire les non-dits !
"on fait silence pour ne pas faire apparaître que Jordan Bardella serait meilleur que Marine Le Pen en 2027" (PB)
Dois-je répéter qu'il n'y a plus de meilleur en politique, seulement des pires !
Ce qui est grave, car être pire que MLP est difficile à concevoir !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 janvier 2024 à 13:14