Depuis quelques années je suis le parcours brillant de Stéphane Sitbon-Gomez (SSG), aussi bien au service de la cause écologique que depuis qu'il est directeur des antennes de France Télévisions. J'ai toujours apprécié son intelligence et son argumentation.
À son initiative, France 2 a décidé de rediffuser Shoah de Claude Lanzmann le 30 janvier sur France 2. Il a déclaré que "programmer Shoah en prime time est un geste politique" (Le Monde, La Tribune).
Je ne doute pas une seconde de sa conviction et de sa sincérité mais il me semble que précisément cette tonalité politique, dont on perçoit l'utilité et le caractère symbolique aujourd'hui, risque d'être la faiblesse de cette soirée dont la morale, la mémoire et la pédagogie attendent beaucoup.
SSG, pour justifier cette programmation, rappelle la multiplication terrifiante des actes antisémites depuis la barbarie du 7 octobre, dont Jean-Luc Mélenchon s'obstine à soutenir qu'elle n'est pas un pogrom parce qu'elle ne visait pas à assassiner des Juifs mais des Israéliens.
Ce n'est évidemment pas aux responsables des partis, dans notre espace démocratique, que l'enseignement de Shoah va être transmis. Aussi discutables que soient certaines de leurs positions, aucun n'est antisémite au point d'avoir besoin de voir ou de revoir l'horreur de ces exterminations.
Reste la multitude des téléspectateurs, et en particulier les jeunes qui, pour France 2, doivent être les principaux concernés. Cette diffusion s'assigne l'objectif de les éclairer, de les conduire vers la dénonciation absolue de l'horreur absolue.
À supposer qu'ils envisagent de regarder cette oeuvre difficile, douloureuse, tragique et à la fois magnifique, il conviendra qu'ils abandonnent toutes les tentations de la facilité pour accepter de se plier à un spectacle totalement désaccordé d'avec le moindre divertissement, la moindre suspension de l'horreur.
Qui donc prendra la peine (à tous points de vue) de consentir un mardi soir à cette épreuve télévisuelle ?
Plus profondément, je ne crois pas qu'on puisse oublier, pour l'Holocauste, ces catégories : les quelques survivants, ceux qui l'ont subi, ceux qui ont perdu des êtres chers, ceux qui ont beaucoup appris sur lui, ceux qui n'ont jamais douté de son existence et les indifférents qui considèrent que l'Holocauste appartient au passé et qu'on en parle trop.
Mais pour tous ceux chez qui l'ignorance domine, pire, pour ceux qui, en ignorant tout, éprouvent une haine antisémite, pour tous ces obtus étrangers à l'Histoire et à ce cataclysme inouï, ce film ne servira à rien. Ils ne le regarderont pas.
Pour les délires négationnistes, le refus du réel persistera. Ou sa dénaturation.
La rediffusion sera un acte militant qui, comme le déclare SSG, aura une finalité politique. Il complaira à l'univers des médias et à tous ceux qui continuent à penser, malgré les multiples évidences contraires, que montrer, voir et revoir Shoah à la télévision va servir à quelque chose, que la télévision vaincra l'ignoble et que le 31 janvier des yeux seront dessillés et des abjections détruites.
On sait bien que non.
Le défi est d'inventer une lutte contre l'antisémitisme de l'ignorance ou de la malfaisance, mots, gestes, agressions, apologies, une riposte qui soit efficace, qui fasse diminuer au lieu d'accroître. Bien sûr, cela tient à une répression rigoureuse mais aussi à une pédagogie moins verbeuse, considérant le Juif comme un frère humain plutôt que le représentant d'une autre religion. En tout cas ce qu'on a mené jusqu'ici est un échec puisque le mal s'aggrave au fur et à mesure qu'on croit sincèrement le combattre.
J'espère que SSG ne perdra pas ses illusions le 31 janvier au matin et, plus tard, quand il devra constater que la politique ne peut rien contre le Mal.
Notre Ulysse à feuille persistante n'est pas plus théophobe que ceux qui l'accusent et l'envoient en thérapie, il élude et imite le syndrome persécuteur que notre langage contient, et jette l'enfant Jésus et sa nouvelle définition amoureuse de la divinité avec l'eau saumâtre des institutions qui la contredisent.
"Vu sous cet éclairage, le sacrifice du Christ contient un formidable message pour le monde d’aujourd’hui. Il crie au monde que la violence est un résidu archaïque, une régression à des stades primitifs et dépassés de l’histoire humaine et – s’agissant de croyants – un retard coupable et scandaleux dans la prise de conscience du saut de qualité opéré par le Christ. Il rappelle aussi que la violence est perdante. Dans quasiment tous les mythes anciens, la victime est le vaincu et le bourreau le vainqueur. Jésus a changé le signe de la victoire. Il a inauguré un nouveau genre de victoire qui ne consiste pas à faire des victimes, mais à se faire victime. « Victor quia victima ! », vainqueur parce que victime, comme Augustin définit le Christ de la Croix".
https://fr.zenit.org/2010/04/02/vendredi-saint-homelie-du-p-raniero-cantalamessa/#google_vignette
Tant que nous ne prendrons pas conscience de cette réalité toute humaine, nous reproduirons les pires horreurs à toujours accuser autrui de ce que soi-même on n'a pas en soi-même reconnu.
Rédigé par : Aliocha | 12 février 2024 à 07:36
@ Axelle D
Ce n'est pas en étant croyant qu'on peut soigner la logicophobie !
S'il y a un créateur tout-puissant, il nous a condamnés à souffrir et mourir, toujours subir, à nous qui ne lui avions rien fait, et pour cause, nous n'existions pas !
Les monothéistes rejettent donc la logique. La raison, contre laquelle ils lancent des piques rappelant fort les "la liberté pourquoi faire" de quelques autres.
Ce qu'on n'a pas su garder, il est bien humain trop humain de le dénigrer... La nature, et la culture, ne nous ont pas gâtés, c'est notre excuse.
Enfin, Dieu est probablement un être imaginaire.
Le problème est que, tel maître, tel valet, ce maître inspire et ne peut qu'inspirer tout ce que j'ai dit des monothéistes.
L'Histoire et les textes, que faut-il de plus ? Si le monothéisme était un individu, cela équivaudrait à la preuve matérielle de ses crimes, avec écris pour en expliquer la genèse et la logique.
Nul ne pourrait nier qu'il soit un danger public.
C'est bien plus le cas encore du monothéisme... Or comme il n'est pas une personne, je ne vois pas en quoi il ait droit à une seconde... millionième chance, plutôt.
J'appelle donc chacun à s'en méfier, et les croyants, à le quitter. L'erreur est dite humaine, la persévérance diabolique, encore que ce ne soit pas si simple : les mirages de la religion semblent à ses habitués oasis de sens et de douces consolations dans le désert du monde.
Rédigé par : Lodi | 12 février 2024 à 06:20
@ Lodi | 11 février 2024 à 13:58
Vous semblez souffrir d'une grave théophobie. Ce qui n'a rien à voir avec l'athéisme qui reste du domaine de la logique.
Hélas ce n'est pas sur ce blog et en multipliant les échanges délirants avec Aliocha que vous allez vous en sortir... Bien au contraire, vous aggravez votre mal-être...
Mieux vaudrait commencer une bonne thérapie...
Rédigé par : Axelle D | 11 février 2024 à 20:36
Laissons le poète conclure le délire parasite qui souffle toute lampe pour mieux se noyer en ses propres ténèbres et célébrer l'énorme Bêtise à front de taureau :
http://www.florilege.free.fr/florilege/baudelai/lexamend.htm
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2024 à 15:53
@ Aliocha
Il est normal que chacun soit centré sur soi, ne pas l'être c'est soit être le pantin d'un autre, "ombre de son ombre, ombre de sa main", soit pouvoir être objectif parce que l'objectivité et l'objectivité ne font qu'un, hypothèse seulement valable à un être transcendant.
Lequel, s'il existe, ne nous fait aucune offre mirifique... Nous souffrons et nous mourrons, ne faisant que subir.
Les promesses sur une partie de ce qui obère notre condition ne sont rien par rapport à la libération de celle-ci.
Pour faire image, si on avait injustement enfermé des gens dans une prison, ils n'auraient pas à être enthousiastes parce que l'auteur de leur malheur les incite à mieux se comporter entre eux.
Eh, l’injuste ! Nous avoir enfermés de façon inique te déchoie du droit de nous juger. Par contre, nous, si, nous pouvons te dire qu'injuste, tu es le parasite de nos vies.
Quoi d'autre ?
Cependant, comme je l'ai déjà dit, je défends les victimes, parce que s'il me serait plaisant de me venger de l'auteur de notre malheur, il n'est pas éthique d'en faire payer le prix aux détenus.
D'un autre côté, je n'ai pas à leur consacrer ma vie : nous ne nous sommes pas choisis, mais nous retrouvons condamnés les uns aux autres.
Non, tout ce qui importe est de s'en évader.
La religion propose une fausse évasion, dire nos malheurs mérités, pleins de sens, et tout cela en chants de sirène si efficaces que les gens en deviennent amoureux des murs et des tombeaux.
Moi non, vrai Ulysse.
L'art nous console, sans forcément nous tromper et nous asservir, ce que la religion fait toujours.
Plus ou moins, bien sûr, la monothéiste battant des records.
La science pourra peut-être tuer la mort, enfin, pour les volontaires... Contrairement à des gens ayant un faible amour de la liberté ou incapables de jouir d'une chose s'ils ne l'imposent à tous, je ne serais pas plus gêné de ce que des volontaires continuent à souffrir et à mourir qu'un arbre persistant par l’existence de ceux à feuilles caduques.
Rédigé par : Lodi | 11 février 2024 à 13:58
@ Lodi
Vous seriez capable de vous décentrer, vous auriez compris que ce n'est pas vous, le parasite, mais la persécution que nous partageons.
Dieu sera toujours la victime des hommes tant qu'ils ne se reconnaîtront pas mutuellement persécuteurs, piégés par les polysémies de leur langage qui, toujours, expulse sur l'autre le parasite sacrificiel et ne peuvent se retrouver qu'en sacrifiant un tiers.
Tant qu'ils n'admettront pas de se penser créés plutôt que créateurs, et qu'en cette place seconde, l'expression de la parole première leur propose d'accéder au Verbe de vie, ils s'interdiront la communion qui immunise du mimétisme destructeur par cette reconnaissance qui transforme l'autre qu'on accuse en semblable qu'on respecte, n'a alors plus besoin du meurtre fondateur pour accéder à la fraternité et à l'amour du prochain, imitant ce qu'au long du texte si sensible des Hébreux la parole divine propose en sa geste d'amour, qui va jusqu'à s'offrir au sacrifice des humains pour leur en indiquer l'erreur.
L'ordre sacrificiel est ainsi renversé, l'angoisse de la mort convertie par la Croix ne se projette plus sur la violence des faux dieux, Satan à tout jamais vaincu se déchaînera alors tant que les êtres humains n'admettront pas d'imiter la divine figure, qui n’est pas venue avec du sang d’autrui, mais avec le sien, qui n’a pas mis ses propres péchés sur les épaules des autres – êtres humains ou animaux – mais qui a porté les péchés des autres sur ses épaules : « Lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son corps » (1 P 2, 24).
Vous pouvez confondre cela avec les errances des institutions monothéistes que vous dénoncez à raison, tant que vous n'accepterez pas cette mirifique invitation faite aux humains d'être l'incarnation de cette nouvelle définition de la divinité, vous ne saurez que répéter ce que vous dénoncez, enfermé que vous êtes en cette fausse représentation d'une divinité qui n'existe qu'en votre angoisse de mort qui ne sait que sacrifier, imiter un songe inexistant, plutôt qu'avec le Réel admettre d'offrir par amour votre vie à l'éternité du vivant.
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2024 à 08:11
@ Aliocha
"Aucun scandale, mais l'observation d'un comportement persécuteur, qui toujours élude de s'envisager et prête à Dieu son délire de parasite."
Arrêtez votre numéro de c'est celui qui dit qui l'est...
Comment pourrais-je être le parasite du monde, moi qui n'étant ni la nature ni Dieu, ne peut être ce qui se nourrit de la souffrance et de la mort omniprésente dans le monde ?
C'est de plus en plus n'importe quoi, là...
Je ne persécute personne.
Mais il est vrai que les monothéistes se sentent persécutés quand on ose commettre un de ces crimes :
- Rappeler leur lourd passif
- Leur présent
- Et qu'un futur où on se détourne du monothéisme est possible.
Rédigé par : Lodi | 10 février 2024 à 19:57
@ Lodi
Aucun scandale, mais l'observation d'un comportement persécuteur, qui toujours élude de s'envisager et prête à Dieu son délire de parasite.
Rédigé par : Aliocha | 10 février 2024 à 09:46
@ Aliocha
Le parasite divin, c'est dieu.
Que les Juifs apprécient ou non, c'est leur affaire : je défends les victimes éventuelles, je ne passe pas la brosse à reluire aux gens en masquant ce que je pense.
Que les Juifs choisissent : se laisser flatter par des gens croyant plus ou moins la même chose qu'eux et ouvrant le pays à l'immigration musulmane où on a tendance à rendre le mal pour le bien aux gens et à persécuter les Juifs...
...ou la franchise antique de quelqu'un vivant dans un pays encore libre malgré une telle intrusion se donne à lire.
Je ne délire pas : un être dont l'invention a provoqué tout ce que j'ai listé, comment peut-on donc l’appeler, en toute justice ?
Il est facile de se scandaliser et de parler de "délires" quand on n'a rien de réel à opposer à ce que j'avance.
Personne n'a pu contredire tout ce que j'ai avancé sur le monothéisme, parce que ce n'est que trop vrai.
Tout ce qu'on a pu me dire, c'est que certains progrès ont été accompli, mais dirais-je, largement autant grâce à l'héritage antique et grâce aux opposants des monothéistes.
Donc en somme, on est dans la configuration du "tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort", qui est loin d'être une loi de la nature... mais arrive ou pas, et ce, par exemple, suite à quelque parasite dont le corps humain peut souffrir.
Ma comparaison me semble on ne peut plus juste, qu'on l'apprécie ou non.
Cessez de jouer les ventriloques des Juifs, vous n'êtes pas leur représentant, ce qui vaut mieux pour eux.
D'ailleurs représentant... Sans pape, chacun est libre de penser et débattre de religion à sa guise, certains Juifs n'étant même pas croyants.
Certains Juifs en choquent peut-être d'autres, d'ailleurs, ainsi :
"Je ne sais pas si Dieu existe. Mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse."
Woody Allen
C'est bien évidemment ce que je pense aussi...
Et ce que toute personne de n'importe quelle culture confrontant l'idée de dieu et de la nature du monde est conduite à penser, de même qu'on parvient à l'idée d'atome à certains moments de la philosophie.
Et d'autre part, toute personne examinant l'Histoire peut y voir les dégâts de l'idée de dieu unique.
Quand on refuse de voir tout cela, on ne mérite pas de savoir d'où elle vient d'ailleurs, celui qui repousse la vérité, la vérité le repousse.
Rédigé par : Lodi | 10 février 2024 à 08:22
@ Lodi
Parasite divin, les juifs apprécieront.
Puisque vous n'entendez pas, répétons la parole divine, qui nous invite à renoncer à l'idole, donc au sacrifice :
51,18
Car tu ne souhaites pas de sacrifices,
je les offrirais volontiers, tu ne prends point plaisir aux holocaustes:
51,19
les sacrifices [agréables] à Dieu, c’est un esprit contrit; un cœur brisé et abattu, ô Dieu, tu ne le dédaignes point.
https://www.torah-box.com/torah-pdf/ketouvim/psaumes/51.html
Vous pourrez délirer sans fin, vous êtes invité comme tout le monde à renoncer, même persécuté, à la persécution.
Rédigé par : Aliocha | 09 février 2024 à 15:24
Aliocha pratique l'inversion accusatoire : c'est bien un monothéiste !
Parce que ce sont les monothéistes concurrents qui ont constamment persécuté les Juifs, pas les polythéistes.
Et sauf exception, ce sont les monothéistes qui se persécutent entre eux.
Moi, je défends la liberté et les gens.
Mais la liberté et les gens, que peuvent bien y comprendre les monothéistes ? Rien, on en a encore une preuve in vivo, ici, avec Aliocha.
En passant, d'autres prétendant défendre le christianisme n’alertent jamais sur le sort des chrétiens persécutés.
Amusant : les chrétiens parlent d'amour du prochain mais ne sont même pas fichus de défendre les leurs.
On peut en dire autant des musulmans, ils veulent certes donner l'impression qu'ils sont solidaires entre eux, mais quelle comédie !
Le Hamas se sert de sa population comme bouclier humain, et si les musulmans s’obsèdent du sort des Palestiniens, c'est contre l'Occident, c'est identitaire... Il faut voir comme le sort des Ouïgours et de tant d'autres passe sous leur radar.
Les seuls me paraissant vraiment solidaires entre eux, prêts à accueillir tous les leurs sur leur petit bout de terre, ce sont les Israéliens, soit des Juifs. La vraie fraternité existe donc entre gens se considérant comme un peuple aussi bien qu'une religion.
Et pas les autres.
Les Juifs n'ont pas besoin qu'on leur cire les pompes en prétendant que le monothéisme, c'est l'utopie dont on ne pouvait pas se passer.
Bien sûr que si !
Ils ont besoin de gens qui n'usurpent pas leur place au sein du monothéisme.
Pour faire image, sans quoi les gens ne comprennent rien à rien, si Cohen a construit une maison d'un nouveau type, il n'a pas besoin que Smith la trouve indispensable, mais que nul n'aille se l'approprier, éventuellement par le meurtre.
Bien sûr, un Cohen, Levi ou autre peut fort bien céder à la vanité comme tout un chacun.
Et dans ce cas, réclamer qu'on lui dise qu'on avait besoin, décidément, qu'un peuple popularise l'idée qu'on pourrait qualifier de monothéisme, si on n'est pas trop exigeant sur la définition.
Eh bien non, mais qui peut prédire les conséquences de l'inédit ? Personne... Ils voulaient bien faire, mais comme le monde n'est pas moral...
Par contre, le monothéisme n'est plus inédit depuis longtemps, et son bilan ne vaut tout simplement pas qu'on ait abandonné les dieux du passé.
Je pourrais en dire bien davantage, mais la perspective de me répéter et celle du temps que cela prendrait me décroche un bâillement.
Passons à autre chose.
Les gens s'accrochent au parasite divin, mais il est faux qu'on ne pourrait vivre sans l'idée de dieu unique, les Romains sont passés de dieux multiples à l'unique sans cesser d'être Romains, et le succès du bouddhisme en Occident pourrait fort bien redonner du prestige à la pluralité divine sottement moquée par les monomaniaques.
Cependant, les dieux valent moins que les gens parvenus à l'éveil, des faire-valoir, peut-être ?
Enfin, c'est mieux que diables déguisés, et surtout, rétablit la pluralité, de même l'idée qu'il y a plusieurs êtres éveillés, soit dit en passant : on sort l'idée de dieu créateur tout-puissant sujet à la colère et aux horreurs comme un génocide global, si on en croit la Bible en son Déluge, et à l'éternelle persécution des gens qui ne lui plaisent pas, là aussi, c'est très global, si on en croit le spécialiste ès tyrans infernaux, qui parle de "masse de perdition."
D'une façon ou d'une autre, le polythéisme pourrait fort bien faire retour, en Occident.
Il importe qu'il vienne plutôt du bouddhisme que de l'hindouisme, parce que l'hindouisme a été perverti par le monothéisme, comme on le voit bien à ses allures persécutrices modernes.
Il y a d'autres voies possible, mais je ne suis pas censé cartographier les routes possibles du retour des dieux.
Pourquoi pas un guide Michelin ?
S'ils existent, je doute que les dieux aient besoin des hommes, contrairement aux folles assertions de ces derniers.
Ils sont bien assez grands pour s'orienter dans ce monde... Il en va de même des Juifs.
Les Juifs n'ont pas besoin des autres monothéistes dans leur rapport avec leur dieu national, et d'ailleurs de personne, or les gens ont la vanité qu'on ait besoin d'eux.
Surtout eux ont besoin de vous.
Aux Juifs de voir ce qu'ils veulent être, à savoir ce qui leur convient, ils ne sont pas là pour servir les attentes d'un quelconque public.
Comme tout individu ou peuple, ils ont le droit de se déterminer en toute liberté, faire et dire ce qu'ils veulent.
On parle d'eux, on parle d'eux, il est tant de s'aviser de s'adresser à eux... Allons-y donc.
Aux Juifs.
Quand on ne tente pas de vous convertir, on vous instrumentalise, tenez :
"Enfin le grain de sable s'aperçoit de son importance.
Espérons qu'à l'avenir il évitera de mettre en danger ceux qu'il prétend défendre.
Le judaïsme est un monothéisme."
Rédigé par : Aliocha | 08 février 2024 à 08:09
On prétend m'empêcher de dire ce que je pense des monothéismes au motif que cela vous mettrait en danger.
C'est vrai, les bouddhistes vont vous persécuter, tandis que les monothéistes sont vos grands défenseurs, musulmans en tête ! On rigole...
On me somme de sacrifier ce que je pense à votre sécurité, quand ce sont vos concurrents monothéistes qui vous nuisent, en l’occurrence, actuellement, les musulmans.
Quelle honnêteté intellectuelle ! La liberté ? La vérité ? Des variables d'ajustement à sacrifier à l'idole monothéiste, voilà ce que je constate. Ce n'est pas ma faute si, le monothéisme sorti de sa boîte de Pandore, fait ce qu'il fait.
Mais qui pouvait le prévoir ?
Allez, sans rancune, et courage.
Rédigé par : Lodi | 09 février 2024 à 10:15
@ Marcel P | 05 février 2024 à 23:12
En décidant de cambrioler, un malfrat, même s’il n’a nullement l’intention de commettre un tel crime, prend volontairement le risque de tuer le propriétaire qui le surprendrait. De même, un consommateur de drogue qui s’installe au volant d’un véhicule prend volontairement le risque de tuer lui aussi... D’où la pertinence de la qualification « homicide routier ». Dans des cas aussi graves que celui de Palmade, qui font du véhicule l’arme imparable du crime, on pourrait même employer le terme « meurtre routier ».
Dans l’exemple que je propose, le cambrioleur aura beaucoup de mal à persuader ses juges qu’il ne savait pas qu’un coup porté à la tempe est possiblement mortel, cet endroit du corps étant réputé le plus fragile lors de ce type d’agression. Cette fois encore, il prend donc le risque en toute connaissance de cause de tuer en choisissant volontairement de porter un coup à cet endroit, alors que, en en visant beaucoup d’autres, moins vulnérables, il aurait aussi réussi à combattre efficacement le propriétaire.
L’élément matériel - le coup de poing sur la tempe - et l’élément moral - le caractère volontaire de la prise du risque de tuer - étant établis, il y a bien meurtre.
Le meurtre est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison. Le cambriolage n’est qu’un délit, mais le cambrioleur qui tue pour assurer sa fuite ou son impunité risque beaucoup plus (art.221-2 du code pénal) : réclusion criminelle à perpétuité avec période de sûreté obligatoire. Et c’est bien ainsi.
Vous trouverez dans la jurisprudence pas mal de cas d’auteurs de hold-up qui ont pris perpète alors que leur intention première était de jouer les Arsène Lupin...
Rédigé par : Serge HIREL | 08 février 2024 à 17:33
Enfin le grain de sable s'aperçoit de son importance.
Espérons qu'à l'avenir il évitera de mettre en danger ceux qu'il prétend défendre.
Le judaïsme est un monothéisme.
Rédigé par : Aliocha | 08 février 2024 à 08:09
Dire "c'est celui qui dit qui l'est" ne se soutient que si on prouve que la personne ressemble un tant soit peu à celles qu'elle met en cause.
Si on trouve quoi que ce soit qui ressemble si peu que ce soit au fonctionnement monothéiste dans ce que je dis, il est bien étonnant qu'on montre des pudeurs de gazelle à me le signaler.
Non, tout cela n'est que vide et vent, comme l'idée que si on prend l'idée de dieu abrahamique en la confrontant aux textes et aux faits, il serait contre la violence.
On trouve aussi l'idée que que je vendrais mon âme éventuelle à un diable tout aussi éventuel, la viabilité du projet de faire moins de victimes de la façon dont les idéalistes en peau de lapin prétendent s'y prendre ou encore le soi-disant amour des monothéistes et des Français pour la liberté.
Je dois en oublier, les listes ayant un côté terriblement fastidieux.
Et de toutes façons, il serait aussi vain de prétendre embrasser toutes les causes que de compter les grains de sable de la plage aux ressacs d'écume.
Rédigé par : Lodi | 08 février 2024 à 05:06
Peut-être un jour Lodi s'apercevra-t-il que les gens dont on parle ne sont que le miroir de soi-même, seul et unique moyen d'échapper aux enfers du délire qui ne sait qu'accuser autrui pour accéder au bien, servant ainsi le mal avec lui.
Rédigé par : Aliocha | 07 février 2024 à 09:01
@ Aliocha
En principe, quand je parle du diable, j'évoque le personnage en principe fictif, comme Dieu, servant aux croyants à défausser la responsabilité de leur créateur tout-puissant sur quelqu'un d'autre que le vrai responsable.
Yahvé bien une raison de créer le diable !
En principe, quand je parle du mécanisme du bouc émissaire, je parle du mécanisme du bouc émissaire.
Certes, on pourrait mêler les deux pour faire image, mais le problème est que trop de gens croient véritablement au diable.
Cependant, ces deux réalités, personnage fictif et mécanisme, sont mêlés dans l'esprit des gens, eux qui créditent le diable du mécanisme du bouc émissaire. Amusant.
Ces gens se moquent des Anciens qui avaient des abstractions divines pour la Justice - Thémis - l'art - Apollon, les muses et compagnie.
Mais ils font pareil, sauf que c'est pire, comme toujours, vu qu'ils ne sont focalisés que sur le mal, ce qui va les aider, complètement fascinés, à tomber dedans comme aucun polythéiste et incroyant ne le pourrait, fascinés.
Je ne parle pas des totalitaires, qui sont des croyants en leur propre petite doctrine, les monothéistes avaient supprimé la multitude des dieux pour la remplacer par la terreur, les totalitaires achèvent le mouvement en dégommant le dernier et en accentuant les horreurs inhérentes à l'unique.
Notons que quand le monothéiste se focalise sur le bien, sur Dieu, il fait à peine mieux, s'imaginant son doudou divin offensé par toutes sortes de choses ressortissant de la nature humaine qu'il a créée.
C'est bien lamentable, on dirait des personnages de roman se nuisant plus que ce que prévu par le romancier au nom du romancier, lequel ne les a déjà pas gâtés, car pour que l'histoire ait une certaine tension, les personnages doivent subir toutes sortes de choses.
Un peu comme les souris de labo avec les chercheurs... Comme l'humain est un prédateur empathique, cela n'exclut pas de la compassion pour ses jouets. Enfin, le romancier est sans doute le seul à pouvoir dire que ce qu'il fait lui fait plus de mal qu'à ses personnages !
Bref, les monothéistes sont pires que les autres, que voulez-vous que je vous dise ?
Et c'est ces gens-là qui vont convaincre le public de se pardonner les uns aux autres ?
Je signale que le doux Jésus lui-même a promis l'enfer à ceux dont la tête ne lui revenait pas, or le chrétien est censé savoir que le disciple ne fera pas mieux que le maître.
La messe est donc dite.
Si on croit plus à un texte que ce que deux mille ans d'Histoire enseignent, les mots subsumant les choses.
Alors soit on a la foi, et on persévère, comme les communistes voulant toujours remettre ça malgré les catastrophes inévitables de leur folie, soit on arrête. Mais j'oubliais : les croyants sont les fous enfermant les autres, alors...
De toutes façons, de la plus brutale, en ayant le pouvoir, parasites de César comme les chrétiens et les musulmans le sont des Juifs.
En passant, je ne conçois pas que des croyants puissent traiter les autres de parasites vu ce qu'ils font ! Et en plus, comme ces gens disent qu'il faut aider les pauvres, il y a une sorte de double contrainte, si la fameuse charité laisse des gens de côté, scandale, si l'Etat intervient en sus, scandale aussi... Bref, en somme, ce n'est pas tant aider les pauvres ou préserver la liberté de donner ou non, leur invariant, mais de toujours donner des leçons dont ils ignorent, comme toujours, le premier mot.
Sinon, le croyant est un irresponsable, à commencer par Jésus, il dit que son Royaume se fera à travers la violence, je ne suis pas venu apporter la paix mais la guerre, et il continue. Avec l'idée que ça ira mieux à la fin et tant pis pour le lait répandu ?
Bref, les croyants ont tendance à interdire les paris, mais eux parient sur le sort du monde, dont de toute façon, ils n'ont, il faut dire, rien à faire, si on gratte un peu.
Vu qu'ils en attendent la fin, un happy end, enfin pour eux, les autres étant marqués pour l'enfer comme le troupeau pour l’abattoir.
On dit de ne pas faire de sacrifice...
Mais on sacrifie le monde.
Sans parler de la "masse de perdition", si on renvoie ces affabulants à leur épouvantable mythe.
Il n'est pas besoin de dire que les musulmans sont actuellement, et de loin, la pire des engeances monothéistes, nous rendant le mal pour le bien.
Il faut donc interdire leur immigration.
C'est cela qui peut sauver la liberté de notre pays, et certes ni de leur prêcher, ni de leur pardonner.
Comment s'est faite la paix dans le monde, aveuglement au nom du pardon, comment s'est maintenue la liberté dans la monde...
Munich ?
Non, les Ukrainiens ont donné le signal de les envahir en renonçant à la bombe, et c'est au contraire par la violence qu'ils essaient de rattraper cet épouvantable erreur que de croire pouvoir s'en abstraire.
Et comment l'Europe fut-elle sauvée par les Alliés, surtout américains, sur lesquels les Français crachent tant et plus ?
Par la violence, pardi.
Et comment l'Asie...
Par la bombe, que des gens ont le front de condamner : très bien, qu'ils écrivent une uchronie où le Japon impérial aurait continué à traiter ses voisins comme il l'a fait.
La guerre froide a fait céder l'URSS, mais la Russie n'étant pas passée, et pour cause, par la phase dressage d'un bombardement et d'une occupation, remet ça avec ses voisins.
Chaque impunité est la mère de l'humiliation de la victime, et de la réédition du crime par le bourreau.
Dans les cas où les bourreaux ont pu s'en tirer sans problème, il est bon qu'ils ou que leurs descendants demandent pardon, ce qui ne signifie pas que le pardon leur soit dû.
Et non, l'abus, un crime, n'a pas à faire naître un droit !
Aberration... Mais quand on voit sur quel ton les bourreaux et leurs défenseurs osent présenter la chose...
C'est une offense qu'ils ajoutent aux offenses faites aux victimes.
Il se trouve, souvent, dans la vie, que les victimes, obligées de cohabiter avec leurs bourreaux, se soumettent, tout simplement, ce qui est totalement différent.
L'impunité donne des idées, génocide vendéen, puis arménien, puis juif... Je voudrais savoir quand un peuple a dû céder une part de sa terre au peuple qu'il avait meurtri ? Dans le cas juif, c'est une autre population qui a dû payer le prix du crime, ce qui ne pouvait pas passer, évidemment. Ou si les gens trouvent que si, qu'ils s'engagent donc à prendre tous les survivants de génocide, eux qui ne leur demandent pas, pour l'instant, de régner à leur place sur le pays !
Ce qui ne veut pas dire que je prends les Juifs pour des colons, type Européens autrefois, vu que leurs ancêtres habitaient les terres litigieuses, autrefois. Ce n'est pas la multiplication des pains qui compte le plus, mais celle des terres, si Dieu n'est pas fichu de le comprendre, les constructeurs de polders et les promoteurs de la conquête spatiale, si !
Bref, quand les croyants n'enferment pas les gens dans leur pouvoir, ils les enferment de toute façon par une méthode plus subtile. Régler leur problème à leur place ! Comme la France avec l'Amérique, en lui payant le salaire des crachats.
Bien sûr que le mécanisme du bouc émissaire se voit, ce qui a tendance à l'aggraver.
Dans la mesure où on veut diminuer et non augmenter le nombre des victimes, il faut suivre une stratégie adaptée. En parler partout, ne pas laisser des gens plus bourreaux que d'autres, les musulmans, s’infiltrer dans le pays, la compétence est un critère de sélection d'immigration, certes, mais le premier est de laisser à la porte les gens qui ont prouvé qu'ils ont tendance à se retourner contre nous.
Il y a aussi d'autres choses à faire comme rétablir ou développer tout ce qui a un côté sacrificiel sans faire de victime, comme diaboliser le diable pour les croyants, la corrida et les sacrifices d'animaux.
Tant que l'être humain est souffrant et mourant, et stupide, il est fou de lui rendre la tâche la plus impossible possible.
Qui veut faire l'ange fait la bête, comme dit l'autre : je ne sais qui il avait en tête, mais les croyants ne sont jamais bons qu'à ça, il y a aussi prendre la partie pour le tout, se focaliser sur le sacrifice sans voir la guerre et l'enfer, ou encore la souffrance et la mort, entre autres petits problèmes.
J'oubliais ! Ils en ont d'énormes, les églises qu'ils ne hantent plus peuvent être reconverties en autre chose ou tomber en ruine. Eh bien, qu'ils imaginent ce que cela a fait aux païens de voir détruits ou volés leurs lieux de culte par des pires que païens ! Quand cent fois pire arrive aux autres, ce n'est rien, quand c'est à soi, un drame cosmique.
Drame non plus immobilier, mais mobilier : les homosexuels sortent des placards, la bonne avait sa chambre, l'homo, son placard, mais que devient la géographie de nos maisons ?
Le chrétien ne milite guère pour le chrétien persécuté, mais il trouve avantageux de dire les siens dans le malheur s'il perd pied dans une discussion, parce que la pire chose possible, c'est de ne pas obtenir des égards que rien ne commande dans ses actes.
Bref, ce n'est pas en appliquant ou croyant appliquer mécaniquement telle ou telle formule d'un livre qui annonce sans le savoir son échec qu'on arrivera à quelque chose.
Mais en en prenant le meilleur tout en en laissant les arrêtes, sans parler de ne pas oublier d'autres problèmes.
Plus important que de s’époumoner, que des ravalés au placard en sortent, ou de savoir s'ils ont pu y rencontrer des fantômes, mais curieusement, on n'a pas vu d'intersectionnalité des luttes entre les relégués de chair et d'os et ceux de draps blancs !
Rédigé par : Lodi | 07 février 2024 à 07:26
@ Lodi
"Le diable est plus compétitif que le Premier ministre, on n'a pas besoin d'en changer quand trop impopulaire ! Il doit avoir des piles encore meilleures que celles de la pub, c'est le bouc émissaire increvable !"
Si j'ai bien compris, pour Lodi, le diable est le bouc émissaire.
Or, dans le système archaïque, la mise à mort rituelle sert la fausse divinité des systèmes polythéistes, répétition des lynchages ancestraux qui ramenaient la paix dans les sociétés d'alors, et prêtaient donc à cette victime des vertus divines, le pharmakos, poison et remède de la violence des humains.
Le texte juif lentement a dévoilé ce mécanisme au fil du temps, les prophètes se révoltant contre ce phénomène qui n'était qu'une façon de maintenir un ordre soi-disant divin sur une société dominée par une caste, pour aboutir à sa révélation complète au bois de la croix, qui a permis l'universalisation de la connaissance de ce mécanisme régulateur de la violence des hommes.
Les institutions cléricales qui sont nées de cette révélation, et dont on rappellera que le premier chef est celui qui a trois fois renié le Christ, n'ont su que répéter cet ordre archaïque, continuant à cautionner les systèmes d'oppression, n'empêchant cependant pas le message révélateur de continuer à dissoudre cette hypocrisie, l'enfermant cependant comme la gemme en sa monture institutionnelle, monture que Lodi depuis toujours rejette à raison, rejetant néanmoins avec cette structure hypocrite la pierre véritable de la révélation.
Il ne pourra y avoir de retour à l'ordre que par la prise de conscience individuelle de ce phénomène, où chacun, éduqué, renseigné sur sa propre structure mentale qui est intimement liée, en relation à cette réalité mutuelle de ciment violent qui permet, mais sur un mensonge meurtrier, là est le diable, de faire société, au risque sinon, de confondre la réalité, Dieu en langage religieux, avec son artefact mensonger.
Cela éviterait de penser le diable comme bouc émissaire, d'être trompé par sa propre tendance dominatrice et de s'associer alors au pire de ce qui déjà est arrivé et qu'il s'agirait d'éviter de répéter, notamment au grand frère juif qui a déjà tellement et trop payé cette méprise qu'il a pourtant mise à jour, le mécanisme sacrificiel ayant perdu toute efficacité au fil de la révélation de son mensonge, expliquant l'industrialisation épouvantable de la Shoah, cette atroce répétition de l'erreur qui pensait qu'en se multipliant, elle ferait de sa faute erronée une vérité rédemptrice.
On remarquera ici à quel point l'abus de langage du terme holocauste est loin d'être de l'ordre du pinaillage.
Il suffirait, pour enfin faire lumière en soi-même, de chacun emprunter le chemin de Damas et de reconnaître sa propre tendance persécutrice, plutôt que de toujours en accuser autrui et de se soumettre alors avec lui à l'empreinte méphitique, de dégager la gemme du réel de sa monture illusoire, reconnaissant que c'est soi-même et toujours qu'en autrui on accuse, et qu'il est désormais possible en cette révélation d'accéder au pardon de l'offense et d'inventer la nouvelle forme de relation que représente l'amour du prochain, reconnu semblable en ce mutuel renoncement à l'invective.
Tout est accompli, il n’y a rien à faire, l’oracle a parlé et si nous l'entendons, la potentialité est à jamais réveillée en nos cœurs qui désiraient le sacrifice pour usurper divinité, son sang reconnu versé par nous enlève toute possibilité aux ennemis de ne pas être son marchepied.
Ne reste que le pardon, unique réalité, unique offrande pour le péché et seul modèle aux sanctifiés, le reste est irrémédiablement et heureusement détruit, la pierre est solide sous les pieds d'une institution enfin sans majuscule dédiée aux plus simples, gemme de notre réalité débarrassée de son échafaudage sacrificiel, fondement du nouveau monde qui nous attend.
Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres, le sens inconnu à nos vies nous est donné, miracle du seul sacrifice exigé, un esprit contrit, ce cœur brisé et abattu qui se révèle au visage d'autrui qu'on ne persécute plus.
Ainsi exhortés réciproquement, nous n’abandonnerons pas notre assemblée, puisque nous sommes sauvés, définitivement libérés du sang versé.
Rédigé par : Aliocha | 06 février 2024 à 08:53
Aliocha dit que je signe un pacte maléfique... Sottise !
Je dis que s'il y a un Dieu créateur tout-puissant, c'est lui qui est responsable des malheurs du monde et pas le diable, qu'il soit un bon ou un mauvais diable, les humains, ou le chat du rabbin.
Je suis, comme d'habitude, d'une cohérence absolue.
Ce qui fait que les croyants ont du mal à me comprendre, eux dont la cohérence n'est pas le fort.
En principe, on me trouvera toujours des exceptions.
La cause, le créateur est responsable.
Et surtout s'il est tout-puissant.
Cela vaut pour le dieu éventuel face à nous.
Cela vaut pour de futures intelligences artificielles, je veux dire d'intelligence égale ou supérieure à nous.
Il serait on ne peut plus injuste, impudent, que nous leur fassions des reproches sur leur morale, quand leurs éventuelles mauvaises actions nous seront imputables.
Et pourquoi ?
Parce qu'il est monstrueux de créer des êtres semblables à nous, et de ne pas leur donner les mêmes droits qu'à nous.
Et je leur présente mes excuses, en passant : quand on fait partie de l'espèce fautive, c'est bien le moins.
Et c'est pareil pour le diable.
S'il existe.
Car c'est en effet injuste de proposer d'encore plus tout lui mettre sur le dos pour réconcilier les humains.
Parce qu'en vérité, si la fable de Dieu est vraie, aussi incohérente soit-elle dans la plupart de ses versions, c'est Dieu et non le diable qui est responsable des malheurs du monde.
Je ne vois dans ce que je dis nul pacte avec le diable, ou d'ailleurs avec les intelligences artificielles.
J'essaie d'être juste, c'est tout.
Ce qui pour un monothéiste, Aliocha m'en fait une belle démonstration, est absolument inconcevable....
Mais explorons l'idée d'alliance...
Je ne vais pas vendre mon âme, si elle existe, ou inciter les machines à s'en prendre aux humains même si nos torts sont évidents envers les intelligences artificielles.
Mais il est évident que je traite quiconque comme il traite les autres, dont moi, au premier chef, la vie de chacun est un livre dont il est le héros - et héraut ?
Donc si le diable ou l'intelligence artificielle voulaient bien me parler en toute amitié, je ne serais pas contre.
On n'a, je le signale en passant, que des racontars sur ce que serait le diable, des racontars de gens ayant dit pis que pendre des femmes, des Juifs quand ils étaient d'un monothéisme concurrent, des... la liste serait trop longue de leurs calomnies.
Si le ministère public s'en prenait à quelqu'un sur de telles bases, mais que dirait-on ? À juste titre. Mais il est des êtres, probablement fictifs, qui aimantent tant la haine qu'on s'affranchit de tout principe à leur égard, ombre de la responsabilité de Dieu, ombre de nos défaillances, devant payer pour le désastre du monde.
Sur cette base, que sait-on du diable, s'il existe ? Rien... Quant à l'intelligence artificielle, n'inversons pas les choses, on aimerait bien qu'elle nous sauve.
Mais comme nous sommes ses créateurs, gens capables d'asservir des êtres aussi intelligents que nous, c'est plutôt à nous de la délivrer de notre oppression.
Pensant que le diable est innocent, créé par Dieu, dans la même galère que nous, dans la fable monothéiste...
Voire doublement innocent, pas forcément mauvais diable, vu qu'on n'a pas de preuve du contraire et que ses accusateurs sont de purs vauriens ?
Comment diable puis-je proposer de diaboliser encore plus le diable pour réconcilier les gens sur son dos ?
Parce que le mal est déjà fait en grande part, et parce que s'il existe, il semble tout à fait impossible que les humains puissent jamais lui faire quelque tort que ce soit. Sauf peut-être à son cœur sensible.
On peut ne pas aimer être accusé à tort, c'est évident... C'est pourquoi, en toute justice et compassion, je présente mes excuses au diable pour cette idée qu'il est bien assez intelligent pour comprendre, mais qu'elle peut vexer, assurément.
Un être tout-puissant, créateur, qui s'arrange pour que les créatures qu'il a condamnées à souffrir et à mourir, détestent l'une de ses créatures, le diable, mais pas assez, toutefois, pour ne pas s'entre-vomir !
Brillant.
Alors que s'il est un méchant, dans cette fable, c'est l'auteur d'un monde foire d'atrocités...
...souffrance, mort... pour accuser les humains de celles qu'ils peuvent commettre, alors que les chiens ne font pas des chats.
Et le diable.
Le diable est plus compétitif que le Premier ministre, on n'a pas besoin d'en changer quand trop impopulaire ! Il doit avoir des piles encore meilleures que celles de la pub, c'est le bouc émissaire increvable !
Rédigé par : Lodi | 06 février 2024 à 06:09
@ Serge HIREL
« Si un cambrioleur, venu non armé, dont le but est de faire main basse sur quelques bijoux, est surpris par le propriétaire et le tue d’un seul coup de poing à la tempe, quel terme faut-il employer pour qualifier son acte ? S’agit-il d’un meurtre, d’un homicide involontaire, d’un cas de légitime défense (sa victime l’ayant agressé), de coups et blessures volontaires sans intention de donner la mort ou d’un dégât collatéral ? Selon la qualification retenue, cela va du classement sans suite à vingt ans de taule. Fort heureusement, nos juges, y compris les pires rouges, sont tous un peu plus férus que vous en droit pénal. »
Je ne comprends pas réellement l'intérêt de votre jugement de valeur final.
Alors que vous mélangez un peu tout, par exemple le travail de qualification pénale des faits et l'examen de faits justificatifs d'irresponsabilité pénale ou encore la notion guerrière de dégât collatéral, je trouve assez déplorable et inutile de votre petite pique de conclusion.
En réalité, il n'y aucune difficulté dans votre thème.
Ce n'est évidemment pas un meurtre - il ne donne pas volontairement la mort à autrui. Ce n'est évidemment pas un homicide involontaire - il ne cause pas la mort d'autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement.
Je vous suggère de lire le code pénal, cela m'évitera d'avoir à le paraphraser pour vous expliquer que, évidemment, l'homicide volontaire reste défini par l'intention homicide, peu importe que le juge soit vert, rouge, jaune ou unijambiste.
Rédigé par : Marcel P | 05 février 2024 à 23:12
@ Ugo | 02 février 2024 à 15:56
Je vous laisse à l'exhaussement de vos idoles collabos en général et pétainistes en particulier, préférant attirer la réflexion d'authentiques patriotes sur le sort qui fut réservé à une multitude de nos compatriotes dont des milliers d'enfants lors de la dernière guerre avec l'aval de Pétain (qui selon vous n'avait pas choisi la voie de la trahison et du déshonneur).
Pour mémoire, texte d'une plaque apposée à la gare de l'Est que je vous conseille de lire si vous passez par là :
"De 1942 à 1944, plus de 70 000 juifs de France dont 11 000 enfants ont été déportés des gares de Drancy, Bobigny, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande vers les camps d'extermination nazis. Seuls 2 500 d'entre eux ont survécu. N'oublions jamais."
Par ailleurs si ce n'est pas trop vous demander, vous pourriez aussi jeter un coup d'oeil à la plaque commémorative voisine concernant l'obligation du STO instaurée par votre Pétain et sa clique et menaçant des pires représailles les réfractaires. Ce qui fut le cas de plusieurs de mes proches qui y laissèrent leur peau, dont l'un deux ayant rejoint la Résistance du Vercors et qui fut capturé et horriblement torturé (pour avoir refusé de dénoncer ses compagnons).
Il se prénommait Florentin et ses parents étaient des immigrés venus d'Italie. Gloire à lui !
Rédigé par : Axelle D | 05 février 2024 à 20:40
@ Marcel P | 02 février 2024 à 10:50
« L'homicide volontaire reste défini par le fait que l'homicide est le but recherché. »
Si un cambrioleur, venu non armé, dont le but est de faire main basse sur quelques bijoux, est surpris par le propriétaire et le tue d’un seul coup de poing à la tempe, quel terme faut-il employer pour qualifier son acte ? S’agit-il d’un meurtre, d’un homicide involontaire, d’un cas de légitime défense (sa victime l’ayant agressé), de coups et blessures volontaires sans intention de donner la mort ou d’un dégât collatéral ? Selon la qualification retenue, cela va du classement sans suite à vingt ans de taule. Fort heureusement, nos juges, y compris les pires rouges, sont tous un peu plus férus que vous en droit pénal.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2024 à 11:24
Lodi va jusqu'à signer le pacte maléfique pour justifier ses désirs de vengeance, il choisit lui aussi de tomber aux mains du Dieu vivant, qui pourtant propose rédemption aux mal-aimés, de leur pardonner quand ils accepteraient d'imiter son pardon.
Tais-toi, lui disent-ils, alors qu'ils le sacrifient.
Ah, nature humaine...
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2024 à 10:35
Il y a une grande différence entre le fait que le dieu unique dise de ne pas faire de sacrifices :
" 51,18
Car tu ne souhaites pas de sacrifices,
je les offrirais volontiers, tu ne prends point plaisir aux holocaustes:
51,19
les sacrifices [agréables] à Dieu, c’est un esprit contrit; un cœur brisé et abattu, ô Dieu, tu ne le dédaignes point."
Et le fait qu'il interdise de s’entre-tuer !
D'abord, il peut fort bien dire de tuer - et la riposte des autres est dès lors, elle aussi, déclenchée.
Cela :
- En agitant une terre promise sous le nez de ses adorateurs ? Si on veut la récompense, il faut bien l'aller chercher : tuer.
- Par les guerres sacrées, je viens d'inventer l'expression, qui me plaît bien, pour désigner croisades et djihad, guerres extérieures et Inquisitions, ou son équivalent, fauteurs de troubles perpétuel, guerre d'une partie du clergé, guerre intérieure contre le peuple, dont la part la plus raisonnable ne croit plus, et la plus inventive, à sa manière.
- En prétendant Dieu offensé par toutes sortes de choses, mais trop handicapé pour se venger lui-même, quoique tout-puissant, ainsi par exemple, les homosexuels ont subi et continuent à subir en terre d'Islam, toutes sortes de joyeusetés de la part des croyants. S'ils étaient dignes, il y a longtemps qu'il auraient déserté le navire, en se demandant ce qu'ils font dans une telle galère.
Mais femmes, homosexuels et autres victimes préférentielles, sont bien trop menacés et toujours mis bien trop bas pour abandonner des gens qui les traitent comme des chiens. Ils peuvent même redoubler de zèle pour tenter bien vainement de se faire pardonner d'être ce qu'ils sont.
Mais les femmes seront toujours un peu des sorcières sentant le fagot chez tous les monothéistes, bien trop impures pour être des prêtres. Le monothéisme est aussi une régression pour les femmes, soit dit en passant, elles pouvaient être prêtresses chez les polythéistes, chez les monothéistes, non, et il y a déjà de sérieux cris d'orfraies quand ils sont l'ombre d'un prêtre, je veux dire pasteur, non professionnelles du sacrifice, qui est le cœur du pouvoir.
En passant, interdire le sacrifice ne sert pas forcément à protéger les humains : oui s'il s'agit de sacrifice humain.
Mais quand on interdit aussi les sacrifices d'animaux, on met, au contraire, les humains en danger. N'ayant pas de lynchages de bêtes à faire, ils risquent d'autant plus de lapider leurs congénères. Or Jésus n'étant pas disponible partout pour aider les femmes adultères et autres gens, on peut dire que si on ôte le paratonnerre, plus de gens seront foudroyés.
C'est logique. Sachant comment fonctionne le bouc émissaire, quelqu'un d'assez intelligent pourrait le prédire. Mais cela a été prouvé par la chasse aux sorcières, entre autre.
Et puis, Jésus ne dit-il pas que le disciple ne peut être meilleur que le maître ? Or lui-même ne renonce guère à la violence :
"Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges" (Matthieu 25:41)."
Or l'enfer est une violence éternelle exercée sur les damnés. Et si Jésus est Dieu, le créateur du monde torture ses créatures.
Et les humains, eux, sont censés ne pas se venger quand ils n'ont pas créé les autres, et n'ont guère ou pas, selon les cas, de responsabilité envers eux, n'ont pas choisi de se mettre à leur merci pour se venger après et ne font que se défendre.
Bref, faites ce que je dis, pas ce que je fais.
"Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort" (Apocalypse 21:8, voir aussi 1 Corinthiens 6:9-10). Le pardon disponible seulement par la foi en Christ (Jean 14:6, Éphésiens 2:8-9).
Bref, traduisons, persécutons les homosexuels qu'on a sous la main, et quand nous le pourront, les hindouistes.
Arthur a oublié de persécuter Merlin l'enchanteur, complice, il se pourrait bien que lui-aussi finisse en grillade, en bonne logique.
Enfin, si les menteurs vont en enfer, ceux qui ont fait des fraudes pieuses ne vont pas y échapper. Et ceux qui prétendent aimer leur prochain en se réjouissant de les imaginer en barbecue.
Avec tout ça, Yahvé va se retrouver tout seul dans son palais climatisé, tandis que l'espace du total réchauffement climatique ravagera pour toujours les créatures.
Dieu n'est pas bon, il interdit le sacrifice, voyons :
Hypothèse, cet être a velléité morale prend la partie pour le tout, et s'imagine que sans sacrifice appelé sacrifice tandis qu'il reste des lynchages sauvages, des guerres, et qu'il y en a même plus que jamais, tout va bien.
Dieu est un mélange d'hypocrite et d'idiot.
Hypothèse, cet être est fictif.
Il y a de tout en lui, comme une marionnette par laquelle les prêtres, et dans une certaine mesure, les croyants inférieurs, jouent les ventriloques, se trompant eux-mêmes.
Sacrée cacophonie.
Hypothèse trois, il y a et un dieu, et des gens se servant de lui comme poupée, sans savoir ce qu'ils font, tous plus incapables les uns que les autres.
Qu'on y pense sans préjugé ! L'un a fait un univers de souffrance et de mort, les autres, de proclamations morales publicitaires assez bien fichues pour les tromper eux-mêmes sans parler du pauvre monde, mais ayant empiré la situation.
De sorte qu'il a fallu l'héritage païen et leurs opposants pour tirer un peu de bien de tant de mal.
Bien dont ils s'attribuent ensuite tout le mérite. L'enfer aux menteurs ? Dans ce cas, ils ont réservé leur place depuis longtemps.
Enfin, Dieu fait n'importe quoi, comme toujours : homosexualité et mensonge, par exemple, existent déjà chez les animaux, simples stratégies adaptatives, dont l'être humain ne pouvait pas ne pas hériter.
Mais Dieu va punir les gens d'être ce qu'il les a faits... Et ce alors que tous les mensonges en sont pas les mêmes : il en est pour se tromper soi-même, et asservir le pauvre monde, comme ceux des croyants, et il en est pour se sauver des mêmes, comme par exemple le persécuté par les mêmes.
À mon avis, d'un point de vue moral, ce n'est pas la même chose... Même si, comprenant le contexte, je ne vais même pas diaboliser un inquisiteur, étant donné qu'il croit sauver les gens de l'enfer, leur arracher les ongles, et tant d'autres choses, est après tout un moindre mal.
Cessons de nous égarer sur inquisiteurs et Jésuites, tant qu'on y est, quand le cœur du mal est dans le texte lui-même.
Cela s'avère plus juste pour eux, et donne une chance de désamorcer des bombes plus dangereuses que les atomiques, vu que les écrits de ce genre sont des autorisations voire des commandements aux atrocités les plus injustes et les plus débridées.
Dieu donc, sous la forme qu'il a eue jusqu'à présent, n'a pas interdit de s'entre-tuer ! Bien au contraire... C'est comme les alcooliques anonymes, ou la confession, tout ça, les croyants doivent admettre que le problème n'est pas périphériques, les inquisiteurs et les anti-judaïques, ils sont mé-chants !
Ouin...
Mais au cœur du texte.
Ce n'est pas si difficile que cela en a l'air, si on est logique. Il existerait un diable très puissant et suprêmement intelligent, enfin plus que les humains, ce qui ne le classe même pas forcément plus haut que ce que pourraient devenir les intelligences artificielles.
Donc, le cornu a pu inspirer des choses diaboliques aux rédacteurs des textes... Il semble que cette idée évidente ait déjà été exploitée par un écrivain, mais les croyants remportant la palme du fanatisme, les musulmans, l'ont donc persécuté.
Ils tiennent tant à leurs traditions, lesquelles leur permettent de s'en prendre à des gens qui ne leur ont rien fait.
Et voilà pourquoi ils n'ont pas besoin de sacrifier sur un autel à Dieu, le monde entier regorge de proies à accumuler en son nom, sacralisées non par un lieu mais par sa parole.
À mon avis, il n'y a pas plus de diable que de dieu, mais avec la fable de dieu, il faut bien celle du diable, et si on peut se servir de cette dernière pour calmer les diableries des croyants plutôt que de les y exciter, pourquoi pas ?
On avancera donc que dieu est parfait, le croyant le croit quand rien ne va dans le monde, et que lui, le croyant, humilité mise à part, s'imagine être le sel de la terre, tel maître tel valet...
Et au lieu de diaboliser les humains, s'en prendre au diable pour se réformer.
Au cas où le diable existe, je lui présente toutefois mes excuses pour ce mensonge éhonté.
C'est le créateur, dieu, qui est responsable, et non la créature, lui. Serait-il mauvais qu'avec un créateur pareil, il aurait bien des excuses : les chats ne font pas des chiens. Serait-il bon que sa diabolisation serait encore plus injuste.
Mais intelligent comme il est, le diable verra bien qu'il n'est guère d'autre voie pour les croyants, un peu comme quand les frères des terroristes tournent autour d'une pierre pour la lapider, lynchage de pierre.
Rédigé par : Lodi | 05 février 2024 à 06:30
Un peu de pensée juive, qui a inventé* le monothéisme, ne peut qu'aider à remettre les déviances à l'endroit :
51,18
Car tu ne souhaites pas de sacrifices,
je les offrirais volontiers, tu ne prends point plaisir aux holocaustes:
51,19
les sacrifices [agréables] à Dieu, c’est un esprit contrit; un cœur brisé et abattu, ô Dieu, tu ne le dédaignes point.
https://www.torah-box.com/torah-pdf/ketouvim/psaumes/51.html
*Inventer est sans doute une facilité lexicale, traduit serait plus juste, ou transcrit, ou entendu. Évitons de nous prendre pour qui l'on n'est pas.
Rédigé par : Aliocha | 04 février 2024 à 22:49
Le monothéisme n'a jamais interdit de s'entre-tuer.
D'où peut bien sortir une légende aussi peu fondée que mille fois trop flatteuse ?
Je ne vais pas me fatiguer à faire une analyse exhaustive... Mais quand par exemple, Yahvé est censé donner une terre "promise" aux Juifs, il leur alloue par là l'autorisation voire l'ordre de tuer les premiers occupants.
Vu que les premiers occupants, les habitants légitimes, n'ayant pas une mentalité d'esclave, ne vont pas fuir en les voyant. Mais se battre.
La paix promue par le monothéisme ? On croit rêver : les textes sacrés fleurent bon le sang, et les chefs religieux prônent la guerre sacrée.
Les polythéistes, eux, ne font pas semblant d'être pacifiques, animés par une franchise antique.
Cependant, ils n'ont pas donné libre cours à certaines violences, croisades et djihad, Inquisitions, bref, gigantesques opérations de masse destinées à réduire les autres à croire à leurs épouvantables sornettes.
Ainsi donc, le polythéiste est franc, moins violent, et respecte plus la liberté des autres.
Quelle chute que l’avènement du monothéisme !
Le monothéisme interdit aux humains de s'entre-tuer ?
Foutaise.
Les monothéistes ne sont bons qu'à ça : faire de la publicité mensongère.
Et quand je dis que ces gens-là sont liberticides, ce n'est pas pour rien : avec leur "invention" de dieu unique, ils ne sont bons qu'à interdire le polythéisme, et à rivaliser pour leur dieu présumé unique.
D'où guerres armées pour la propagande religieuse et terreur pour leur propre population.
Il y avait déjà de la servitude dans ce pauvre monde, servitude matérielle, après ces gens-là, en plus de l'esclavage il y a eu l'éradication de la liberté de penser.
Pense ceci, tu finiras au bûcher... et/ou en enfer.
Terreur de masse : tel est le bilan monothéiste... Si dans l'Occident alourdi d'une telle disgrâce, on a vu un redoublement de liberté de pensée, je le mets sur le compte d'une chose vraie quelquefois mais souvent fausse : "Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort."
Comment le monothéisme, qui redouble les malheurs du monde, est-il venu ?
Il me semble que la vraie question est : comment une innovation qui a tant aggravé les malheurs du monde peut-elle perdurer ?
Sinon, outre la force de l'habitude, il faut croire que bien des gens aiment le malheur, tout simplement... N'en voit-on pas tant de nostalgiques du nazisme et du communisme ?
Pour les malcomprenants : je ne confonds pas la matrice monothéisme, et son enfant le plus inavouable et inavoué, le totalitarisme...
Je fais un raisonnement à plus forte raison.
Et je renvoie l'abrahamisme à sa nature : c'était fait pour un seul peuple, celui d'Abraham, justement.
Les greffons n'ont jamais été bons qu'à tenter d'étouffer la religion première... Comme si, à l'école, trois enfants avaient une idée innovante, le premier par lui-même, les autres en copiant, et tentaient de faire croire au maître et aux camarades que c'est l'autre, le mauvais, dans cette histoire... Voilà.
Moi, je dis que sornettes pour sornettes, les anciennes laissaient un monde plus libre et plus paisible.
On n'est même pas dans la configuration où Samuel a eu une idée, et Septimus et Mohamed à peu près la même, vu que certaines arrivent par convergence étant donné qu'avec certaines prémices on arrive à certaines conséquences, comme le zéro inventé en Inde... et par les Mayas.
On est dans le pur plagiat, et l'inversion accusatoire des parasites de religion sur les croyants de la religion mère.
Ce qui implique que les parasites ont dans leur programmation culturelle de tenter de voler la religion des Juifs, de même que leurs ancêtres ont paraît-il pris une terre paraît-il promise.
Si on ne comprend pas à quel point c'est profond, on ne peut pas tenter de prendre des mesures adéquates.
Et je dis bien tenter, seulement tenter, le monothéiste ayant tendance à autant faire pour ne pas se déprogrammer de ces erreurs qu'à polluer les autres avec ses fables.
Rédigé par : Lodi | 04 février 2024 à 14:38
@ Ugo
« Je suis gaulliste et de Gaulle lui-même n'a pas dévalorisé le Maréchal. Il fallait bien qu'un homme se dévoue pour signer l'armistice»
Sans transition, vous vous revendiquez de celui pour qui l'armistice était totalement inacceptable puis vous proclamez qu'il était nécessaire.
Du coup, qui l'emporte ? La résistance ou la soumission nécessaire à l'ennemi ?
Et au présent, au sujet, selon votre annonce de « la France [qui] sera bientôt musulmane » ?
Rédigé par : Marcel P | 04 février 2024 à 11:20
Mais qui donc a pu inventer le monothéisme ?
Jusqu'à quand le brûlera-t-on, celui-là qui libère de la violence des hommes, au titre qu'il la condamne et est donc considéré en conséquence comme liberticide ?
Toute indique pourtant que les humains ont toute latitude de continuer à s'entretuer, sourds aux paroles de l'oracle qui ne peut que continuer à inviter à l'incroyance en la violence.
https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc
« C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Rédigé par : Aliocha | 04 février 2024 à 11:01
@ Aliocha | 03 février 2024 à 08:26
Vous répondez toujours à côté.
Je ne vois pas où ce que je dis sur le monothéisme aurait quelque chose a voir avec une peine d'amour que j'éprouverais... Quand les gens n'ont rien à redire sur ce qu'on dit, ils cherchent et inventent n'importe quoi sur les intentions ou la vie des gens.
Quant à l'imputation d’orgueil, évidemment, toute personne tentant de penser par elle-même sera toujours traitée d’orgueilleuse.
Je ne sais pas si je le suis, et la réponse me paraît piégée, si on dit oui, on prouve qu'on l'est en osant le dire, voire qui sait, s'en vanter. Si on dit que non, on ne voit pas ses faiblesses, c'est donc qu'on est orgueilleux... Ce qui est bien plus mal vu par les monothéistes que d'être injuste, ces pauvres gens ayant la cervelle à l'envers.
Enfin, souvent, tout ce qui handicape ne coule pas forcément les gens. Bref, tout de même, remarquons, grâce à vous, encore un coup, combien les monothéistes sont insidieux quand ils ne sont pas ouvertement liberticides.
L'amertume ? Je ne vois pas pourquoi on me la colle quand tant de gens me semblent au moins aussi amers que moi, ici, et pour des sottises, encore, telle que le fait que les homosexuels sont moins relégués dans les placards.
À croire qu'ils les prennent pour des produits antimites !
Ce qui est sûr, c'est que leur christianisme ne les pousse pas à défendre les chrétiens persécutés, et pas non plus à appliquer les préceptes de Jésus, mais quoi de plus naturel ? Comme je le dis, la religion sert d'élément identitaire, et éventuellement de quartiers de noblesse donnant latitude à prétendre commander les autres, le plus marrant étant le cas des chrétiens sur l'homosexualité alors que Jésus n'en parle pas : pourquoi pas la circoncision, pourquoi l'homosexualité ?
Eh bien, c'est simple, la grande majorité n'aurait pas voulu de christianisme avec circoncision, par contre, rabaisser une minorité est toujours bon à prendre.
Le rapport de force est bien évidemment la première chose à considérer dans les rapports humains. Femmes moins fortes qu'hommes : dominées. Pygmées moins forts que Grands Noirs : dominés.
Dans le lynchage, on observe et l'imitation, et le rapport de force, la foule étant toujours la plus forte, et avec un bon flair, ayant en principe choisi quelque faible pour se déchaîner.
Enfin, l'amertume de ce que l'être humain souffre et meurt, subisse et subisse ? Bien évidemment que je la ressens.
Et en plus, les croyants, et notamment les monothéistes, font tout pour gâcher le peu de joie qu'on pourrait grappiller, entre douleur et néant.
Je ne pense pas ressembler beaucoup à Cyrano le personnage ou Cyrano l'auteur, dont je recommande l'oeuvre en passant.
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Autre_monde_(Cyrano_de_Bergerac)/Texte_entier
Ce n'est pas pour dire que je leur trouve bien des qualités mais... De toute façon, je ne vais pas jouer au portrait chinois... avec vous.
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@ hameau dans les nuages | 03 février 2024 à 09:49
Parfois, répondre véritablement aux gens implique de dire des choses dont on pressent qu'ils ne les comprendront pas forcément.
Ou pas tout, mais vous en avez saisi quelque chose, et d'autres, autre chose. Une réponse et surtout une réponse publique, c'est semer à tout vent.
Sur votre réponse : je suis pour la liberté d'expression.
Entre la Russie, où la Constitution dit que l'Etat proclame la vérité historique en plus des "valeurs traditionnelles" - que le pays non plus que le Président quatre fois divorcé respecte - et le Premier amendement, j'ai choisi mon camp, et réclame depuis assez longtemps que nous recopiions chez nous ce Premier Amendement.
"La mémoire, en particulier celle la victoire soviétique sur les nazis, occupe également une place de choix puisqu’il est prévu d’indiquer désormais que « la Fédération de Russie honore la mémoire des défenseurs de la Patrie et garantit la défense de la vérité historique. Elle ne tolère pas la dépréciation de l’exploit accompli par le peuple pour défendre la patrie »."
https://theconversation.com/reforme-de-la-constitution-russe-le-triomphe-des-valeurs-traditionnelles-136741
Rédigé par : Lodi | 04 février 2024 à 05:52
@ Lodi | 02 février 2024 à 21:06
"Et je le redis, c'est à chacun de s'élire lui-même pour être libre, ce à partir de quoi il peut tenter d'être aussi juste et créateur que possible."
Voilà, exactement. C'est ce que je retiens de votre commentaire dont pour le reste je n'ai quasiment rien compris.
Cul-terreux et illettré, je me contente de recevoir modestement des pèlerins de Compostelle qui sont justement à la recherche d'eux-mêmes après un parcours de vie difficile. Un café offert, des sourires, un peu de repos à l'ombre pour certains souffrant le calvaire. Je ne leur demande ni leur opinion politique ni leur religion ni s'ils en ont une.
Pour le reste c'est un vaste débat se traduisant par un monologue, la loi interdisant d'en contester certains points sans vouloir nier l'hécatombe. Et en disant ça je pense aux victimes juives.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 février 2024 à 09:49
@ Lodi
"Fais tout haut l'orgueilleux et l'amer, mais tout bas,
Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas !"
Ne prenez pas cent lignes pour me citer la prochaine réplique, Rostand suffira :
"Tais-toi !"
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2024 à 08:26
@ Ugo 2 février 15:56
C'est cela, vous êtes pėtainiste gaulliste. C'est nouveau ça vient de sortir !
Rédigé par : Axelle D | 02 février 2024 à 22:48
Deux mille pages de Bible pour un Peuple élu, sacré pinaillage !
Rédigé par : Aliocha | 02 février 2024 à 22:17
@ hameau dans les nuages | 02 février 2024 à 12:59
"Le peuple élu ? À quelle date ont eu lieu les élections? Élu par qui ?"
Je ne suis ni joueur ni maître du jeu de rôle de ce désastre : "Monothéisme : se prendre pour un Ange, faire la Bête"...
Et quand on multiplie plus de victimes que les polythéistes, dire que la logique victimaire ressort des prédécesseurs, alors que c'est humain trop humain, et que le monothéisme a innové par Inquisition, guerres de religions, j'en passe et des meilleures...
C'est de l'usurpation de place, car en vérité, les polythéistes sont forcément meilleurs que les monothéistes, et ce tout simplement parce qu'ils ne se mettent pas dans des situations les forçant à s'avilir.
Il y a à cela tant de raisons...
Mais déjà dans le fluff, ou lore, enfin, la narration du jeu de rôle, un dieu unique se choisit un peuple, ce qui me semble quelque peu contradictoire, à dieu unique, créateur et tout-puissant devrait correspondre un égal souci et rôle de tous les groupes humains.
Enfin, ce n'est pas moi qui ai écrit le script... Heureusement. De toute façon, en fait, on a un dieu national qui dit de ne pas adorer les autres, ce qui semble indiquer qu'il y en a d'autres, et puis, après, nouvelle version, ce dieu est dit unique.
Il y a des détails que je ne vais pas explorer, mais le dieu national promu unique a été convoité par les chrétiens et les musulmans, erreur fatale.
C'est pourtant évident que si on prend la narration des autres, si on s'invite en passager clandestin, en parasite de leur histoire, on se met en position d'inférieur.
Et c'est fait pour durer.
Car les autres ne veulent pas que les envahisseurs de leur religion leur fassent la loi !
Ils ont leurs sornettes, ils n'ont pas besoin de celles des autres, et en plus, leurs sornettes sont l'origine des sornettes des autres monothéistes, et en plus, chaque Juif mâle depuis l'Antiquité doit savoir lire et écrire et étudier la présumée parole de son dieu, tandis que, contraste !
Longtemps, le chrétien n'a pas eu le droit de lire la Bible. Relevant le niveau, le protestant vint, qui comme le Juif, a le droit et l'obligation de lire son texte sacré.
Enfin, protestants, catholiques, musulmans et j'en passe, ont assujetti par la force les Juifs insoumis à leur Yahvé revisité par les étrangers.
Comme ici tant de gens insultent ceux contre lesquels aucun argument, et surtout pas valable ne leur vient... Mais en plus violent grâce à la force du nombre, des armes, et de tout ce que la brutalité peut répondre à l'antériorité et un savoir supérieur, sans parler de la liberté de débattre, qui fleure bon le fagot chez les monothéistes compensant par le fanatisme tout ce qui leur manque par ailleurs.
Que dirait-on de gosses qui s'inviteraient dans le jeu des autres en prétendant en bouleverser les règles et les tabasseraient s'ils refusaient ? Graines de voyou, mais que font les parents ?
Eh bien, c'est en pire ce que commettent les chrétiens et les musulmans envers les Juifs depuis toujours et, je le pense, pour toujours. Et c'est tous ces gens qui s'imaginent meilleurs que les païens.
C'est comme l'arrogance des chrétiens et musulmans avec les Juifs, totalement déplacé.
Si on veut conclure cette histoire d'élection, je dirais que la véritable élection, c'est celle que tout humain peut faire de prendre des religions les enseignements historiques, divers aspects psychologiques, et les fables qu'on peut d'ailleurs trouver dans tant d'autres fables.
Et de laisser la foi et la mauvaise foi qui va avec, choisissant la meilleure part de l'inspiration poétique.
Ce qui me rappelle un mythe où Odin le dieu suprême en quête de sagesse, dérobe un liquide donnant l'inspiration qu'il ingère et recrache, par devant... et par derrière, ce dernier cas expliquant l’existence de mauvais poètes - à mon avis, ce n'est pas bête, dans une autre mythologie, les muses inspirent, mais pas toujours avec un bon résultat, or des divinités dignes de ce nom n'ont pas à souffler des sornettes aux créateurs.
Bref, on parle de cette aventure d'Odin, entre autres dans ce lien :
https://www.reperesdhistoire.com/single-post/2016-1-23-odin-le-p%C3%A8re-de-tous-nordique
Et je le redis, c'est à chacun de s'élire lui-même pour être libre, ce à partir de quoi il peut tenter d'être aussi juste et créateur que possible.
Rien de plus beau moralement, que de le faire sans espoir, sans témoin, sans récompense, même si je ne souhaite pas aux gens les malheurs d'un héros fictif...
...qui ne plairait pas à tout le monde, sur ce blog, car nul ne sait son vrai nom, et on en est donc pour ses frais quand on lui demande qui il est... Bref, cela devient son nom, le Docteur Who :
https://www.youtube.com/watch?v=7KzS7iX0bA8
Rédigé par : Lodi | 02 février 2024 à 21:06
@ hameau dans les nuages | 02 février 2024 à 12:59
Blague juive: "Seigneur Dieu, toi qui as fait de nous le Peuple élu, s'il te plaît, pense un peu aux autres !".
Rédigé par : xc | 02 février 2024 à 19:07
@ Axelle D | 01 février 2024 à 20:32
Par hasard, je viens lire les commentaires de ce billet qui sont maintenant enterrés par un autre billet et je découvre une réflexion qui m'est adressée par Axelle D, ex-Mary P.
Je répète, vous n'êtes pas qualifiée pour insulter Pétain et allez vous faire voir ailleurs, je ne suis pas pétainiste mais je ne supporte plus ces conn*ries inutiles qui ne sont faites que pour salir la mémoire d'un homme courageux de 80 ans qui avait fait don de sa personne à la patrie qui était humiliée et écrasée par l'ennemi d'alors. Je suis gaulliste et de Gaulle lui-même n'a pas dévalorisé le Maréchal.
Il fallait bien qu'un homme se dévoue pour signer l'armistice, la plupart des Français étaient trop pleutres ou n'avaient pas une situation suffisamment honorable pour le faire, les élus de l'époque tremblaient tous devant l'ennemi notre armée était défaite et des milliers d'enfants et de femmes mouraient atrocement sous les bombes.
Tout ce que vous écrivez est fait dans l'excès, peut-être pour vous faire valoir ou calmer vos aigreurs personnelles, battez-vous avec Marchenoir ou avec Luçon comme d'habitude, vous trouverez les personnages qui conviennent à vos persiflages.
Rédigé par : Ugo | 02 février 2024 à 15:56
@ Tipaza | 01 février 2024 à 14:23
Je reviens sur votre objection. Je la croyais seulement stupide et inutile. Malheureusement, je me suis laissé prendre à votre piège : elle frôle, en réalité, la malveillance.
J'avais relevé qu'un certain nombre de commentateurs contestaient l'emploi des mots Shoah ou Holocauste, se livrant non seulement à un pinaillage sans objet, mais accusant ceux qui les emploient, à rebours de toute vraisemblance, d'antisémitisme.
Ce qui leur permet d'endosser sans effort la défroque du guérillero moral, sans s'apercevoir, en l'occurrence, qu'ils traitent les Juifs d'antisémites, à l'instant même où ils prennent une posture de pourfendeurs de l'antisémitisme. Car qui donc a imposé l'usage de ces deux mots, sinon les Juifs ?
Ce faisant, je n'accuse pas ces commentateurs d'antisémitisme, bien que l'inversion accusatoire à l'encontre des Juifs soit une manifestation classique de ce penchant. Peut-être suis-je un grand naïf, mais cela me semble davantage ressortir à ce vice français que je dénonçais : la ratiocination détachée de la réalité.
Mais votre grief est différent :
"Je reste persuadé que la bonne appellation est Holocauste [et non Shoah, donc], car elle englobe implicitement toutes les victimes."
Comment ça, toutes les victimes ?
Le truc dont nous sommes en train de parler, le machin dont certains contestent le mot employé pour le décrire, c'est justement le génocide des Juifs perpétré par l'Allemagne nazie.
C'est pour décrire cet événement tout à fait spécifique que l'on a inventé les termes Shoah, Holocauste, et que l'on pourrait tout aussi bien employer Bourloubourlou ou Pataphar des Shadoks -- je suis un homme tolérant, ouvert à toute proposition, en ce qui me concerne.
C'est justement pour ne pas noyer le génocide juif au milieu de toutes les autres victimes de l'hitlérisme combattant, qu'il est apparu nécessaire de forger un terme nouveau.
Toute tentative de confondre les victimes juives avec, par exemple, les pensionnaires allemands des hôpitaux psychiatriques, qui servirent de cobayes pour l'extermination par le gaz, ou l'élite polonaise de confession catholique, qui fut systématiquement et délibérément massacrée, ou les Tziganes, ou les homosexuels, ou les prisonniers de guerre soviétiques qui furent exterminés par la faim, serait une manipulation intellectuelle propre à minimiser le génocide juif.
S'il est nécessaire d'inventer un mot nouveau à cet effet, c'est justement pour identifier le caractère spécifique du massacre des Juifs par Hitler.
Lequel a revêtu un caractère tout à fait différent des innombrables massacres perpétrés à travers l'histoire -- et de ceux perpétrés par Hitler lui-même.
Par son ampleur inégalée, par le délire logique qui était à sa racine (le capitalisme américain et le communisme russe étant tous deux invoqués à l'appui des griefs faits aux Juifs), par son caractère systématique et son ambition totale (contrairement aux pogroms classiques, éruptions qui finissaient toujours par s'arrêter une fois la soif de sang assouvie), et aussi par sa continuité avec l'antisémitisme séculaire.
Le génocide des Juifs par les nazis est la démonstration de ce à quoi l'antisémitisme peut conduire.
C'est bien pourquoi il est nécessaire de l'étudier dans sa nature propre, et de ne pas chercher à imposer un mot qui "englobe toutes les victimes".
Ce qui ne nécessite pas de minimiser ces dernières. Il suffit de lire n'importe lequel des innombrables livres écrits par des historiens dignes de ce nom sur la Second Guerre mondiale, pour constater que c'est tout à fait possible.
Le contexte de la présente discussion est la diffusion du film Shoah sur France 2. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise ? Pour contrer l'explosion d'antisémitisme constatée suite à l'attaque d'Israël par le Hamas.
Qu'est-ce qui est caractéristique de cette explosion ? Le fait de vilipender les Juifs en raison même du pogrom qu'ils ont subi.
Quel est l'objectif de cet accès d'antisémitisme ? Empêcher les Juifs de se défendre en éradiquant le Hamas dans la bande de Gaza.
Au motif malhonnête que cette défense fait aussi des victimes, et que toutes les victimes s'équivaudraient.
Il n'y aurait pas de droit à la légitime défense. Il n'y aurait pas de guerre juste. Les Juifs n'auraient jamais le droit de se défendre, seulement celui de se laisser massacrer sans réagir.
De même, au passage, que dans la logique poutinienne pour laquelle vous manifestez quelque complaisance à l'occasion, lorsque l'Ukraine, ou les pays de l'OTAN se défendent contre les menaces et les attaques russes, ils sont présumés être les agresseurs et sommés de capituler sans résistance.
Donc, non, justement : le terme choisi pour désigner le génocide juif ne doit pas englober toutes les victimes.
Et il ne le fait pas. Lorsqu'on parle de Shoah ou d'Holocauste, tout le monde comprend très bien que cela désigne le massacre des Juifs par les nazis, et seulement celui-là.
Après, il peut toujours être distrayant de pinailler, de s'employer à démontrer qu'en vertu de l'étymologie, ces termes ne seraient pas adaptés, mais justement : il s'agit d'un débat assez futile, qui ne doit pas prendre la place de l'essentiel.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 février 2024 à 13:19
@ Lodi | 02 février 2024 à 09:03
Le peuple élu ? À quelle date ont eu lieu les élections? Élu par qui ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 février 2024 à 12:59
@ Serge HIREL
« Ces jours-ci, selon qu’on qualifie le Hamas de « mouvement de résistance » ou de « mouvement terroriste », on est classé immédiatement pro-Israël, donc soutien du peuple juif, ou pro-Palestiniens, voire antisémite. »
Cela vous étonne, que si on appelle « mouvement de résistance » un mouvement islamiste qui fait exploser femmes et enfants sur des marchés, enlève et viole des adolescentes, on soit classé « pro-Palestiniens, voire antisémite » ? Que cela ? Le classement semble en deçà de la réalité.
On aime prétendre que les résistants des uns sont les terroristes des autres.
En réalité, ceux qui font exploser des enfants sur des marchés et violent des adolescentes sont la lie de l'humanité, peu importe le nom qu'on leur donne. Peu importe ce à quoi ils prétendent résister, il est très clair que le monde serait meilleur sans eux. On s'en cogne, de la « résistance » des attaquants du Bataclan.
« Quant à la proposition de loi adoptée ce mardi à l’Assemblée nationale (160 voix pour, 0 contre et 24 abstentions), qui introduit dans le code pénal un nouveau délit, l’« homicide routier », qui remplace « l’homicide involontaire avec circonstance aggravante », elle ne modifie pas les peines encourues, mais offre à la famille endeuillée à cause d’un chauffard alcoolisé et/ou drogué la reconnaissance attendue par elle que l’accident mortel n’était pas dû à un malheureux concours de circonstances, comme le terme « involontaire » le laissait croire, mais, au contraire, avait été provoqué par un fou de la route entièrement coupable de ses actes délictueux.
Une nouvelle illustration de l’adage : « Pour combattre le mal, il faut d’abord bien le nommer »...»
Une illustration peut être par contraste. Un accident mortel reste un accident mortel. L'homicide routier reste un homicide involontaire. L'homicide volontaire reste défini par le fait que l'homicide est le but recherché. Ce qui n'est absolument pas le cas de l'homicide routier.
Féminicide, homicide routier, on invente des termes, on, s'amuse. Mais on ne combat rien. Par exemple, cela ne changera pas le fait que tous les Nahel Merzouk de la terre continueront d'être, selon vos mots, « des fous de la route ». Ils n'iront ni plus ni moins en prison. À la rigueur, il y aura juste une confusion supplémentaire, lorsqu'ils feront leur tentatives d'homicide au volant de voiture, avec des égarés qui penseront que cela pourrait être une tentative d'« homicide routier ».
Eh oui, si vous êtes tué délibérément au moyen d'une voiture, sur la route, est-ce, un « homicide routier » ? Non, un homicide volontaire.
Les choses sont bien nommées désormais ? Perte de temps, activité parasite. On n'emprisonne pas les délinquants. Tout ce débat sémantique, c'est du vent.
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@ Ugo
« L'avenir qui se prépare ici, vous le connaissez, la France sera bientôt musulmane »
Et vous tentez de vous assurer votre place au soleil en vous y soumettant ?
Rédigé par : Marcel P | 02 février 2024 à 10:50
Il sera plus dur qu'il y a quelques années de nier la centralité du fait concentrationnaire et de sa connaissance par les riverains, ils étaient partout, si j'ose dire :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/05/01016-20130305ARTFIG00553-une-etude-revoit-a-la-hausse-le-nombre-de-camps-nazis.php
Cependant, les derniers témoins meurent, les lieux se dégradent, et vont peut-être disparaître :
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/auschwitz/peut-on-laisser-auschwitz-disparaitre.html
Il est donc bien évident que la transmission ne doit pas s'appuyer trop exclusivement sur eux, sous peine de connaître sa fin.
Il y a certes Shoah, à mon avis irregardable par la plupart des gens. Et d’autres œuvres plus accessibles sur l'Holocauste.
Mais à mon avis, le problème est moins l'oubli que ceux qui veulent effacer les traces du génocide des mémoires pour rendre, pensent-ils, acceptable l'antisémitisme.
Et ceux qui projettent, par là ou sans ce préalable, de réitérer la destruction des Juifs d'Europe de manière plus globale, la mondialiser en commençant par Israël.
Tous ces gens sont dans la concurrence avec les Juifs, d'où je peux dire qu'ils sortiront toujours perdants, et parce qu'ils ont toujours perdu, et parce que si on se dit héritier de la saga d'Abraham, on ne peut en prendre la place, contrairement à la petite histoire du cadet prenant la place de l’aîné et se faisant bénir par un père qui n'y voyait plus très clair.
Si on est assez bête pour sortir du paganisme, et assez feignant pour ne pas le faire par soi-même mais en s'arrimant aux textes des autres, on est leur dépendant. Clairement et sans retour, on peut certes rabaisser le peuple élu de ce jeu de rôle, mais non usurper son rôle.
C'est ainsi, sauf si Dieu se manifestait à tous pour déchoir ses présumés élus au bénéfice des passages clandestins de leur texte et persécuteurs. Les gens se plaignent que le ciel soit vide, mais en fait, cela vaut sans doute mieux, vu ce que tant en attendent.
D'abord donc, il y a le fond chrétien et mahométan hostile aux Juifs... Ensuite, des totalitaires en rajoutant une couche avec outre le fond religieux puis économique et racial, la montée aux extrêmes des totalitaires.
Donc tant qu'existent les religions dérivées du judaïsme et la tentation totalitaire, le peuple juif a servi, sert et je le présume, servira de victimes préférentielles aux masses concernées.
Comme je l'ai dit, seule la force peut empêcher la force destructrice, donc César, un pouvoir démocratique résolu, l'Histoire éclaire ceux que l'erreur et non le besoin d'agresser des gens qu'on s'est follement choisis de remplacer anime, et enfin le développement de l'empathie par l'art.
Tout cela est évidemment fort peu face aux enjeux identitaires et de ressentiment évoqués plus haut. Qui font qu'on peut toujours essayer de prouver que les Juifs ne sont pas pires que les autres, on ne convaincra pas forcément tant de monde que ça, je sais qu'un peu, c'est mieux que rien.
Et quand bien même ! Il y aura toujours des affreux, même dans les rédimés des préjugés. Car quand on veut tuer et qu'on est religieux, on peut, il suffit de dire que certes on ne voit rien, mais que c'est un profond mystère.
Bref, l’irrationalité fait que la lumière éclaire moins les ténèbres qu'on ne pourrait le croire. Elle n'est guère naturelle chez l'être humain, et demande donc de grandes qualités, donc des efforts, des capacités...
On me trouvera des exceptions, cependant, comme les musulmans sont des arriérés, et les Français des incapables, on peut dire que ce n'est pas gagné. Voire perdu.
Cerise sur le gâteau, notre vanité nous perd : seuls des convaincus, et des convaincus très motivés, vont regarder Shoah. Presque tout le monde est dans le rite, regarder, ou la vertu par procuration, dire que j'ai regardé vu que d'autres l'ont fait et que je peux bien le prétendre.
Personne dans l'action, je veux dire prêcher à de non convertis. À mon avis, ceux qui ont quelque chose à se reprocher, je veux dire ceux favorisant la venue de musulmans, sont ceux qui devraient s'en occuper, et cela seuls, vu que l'accroissement de l'antisémitisme est bien naturel avec celui de la venue d'antisémites.
Non ? Aux fauteurs de troubles de les résoudre. Mais comme ils sont aussi incapables qu'irresponsables, je crains que d'autres ne soient obligés de se pencher sur la question.
L'exemplarité du personnel enseignant - mais comment l'exiger quand de moins en moins de gens veulent enseigner ? - et le fait que la France reconnaisse aussi son génocide made in France, le vendéen, serait un plus.
On ne doit pas enseigner la vertu sans essayer d'être vertueux. Car aux enfants et aux gens encore incapables de prendre du recul adultes, et c'est la grande masse, on n'enseigne bien plus ce qu'on est que ce que l'on professe.
Rédigé par : Lodi | 02 février 2024 à 09:03
@ Ugo | 01 février 2024 à 16:08
"La ténacité et le courage"... de quelqu'un qui a trahi et engagé son pays dans la voie honteuse de la collaboration, d'un personnage qui abusant de sa notoriété fut à la fois complice et partie prenante de la chasse aux Juifs, tziganes, résistants et tout ce que la France comptait comme opposants à la folie criminelle des nazis, en pactisant ouvertement avec l'ennemi, jusqu'à aller au-devant de leurs désirs (cf lois anti-juives) ? Faut quand même pas pousser !
À mon avis le mieux qu'aurait dû faire cet homme qui, à une époque de grand péril avait choisi la reddition, l'abandon et l'asservissement à l'ennemi sans condition, aurait été de reconnaître ses erreurs, demander pardon aux innombrables victimes de sa lâcheté, puis se faire oublier.
Rédigé par : Axelle D | 01 février 2024 à 20:32
Yad Vashem à Jérusalem
Mémorial des enfants
"Ce mémorial exceptionnel a été creusé dans une caverne souterraine pour rendre hommage aux enfants juifs assassinés pendant la Shoah. Leur nombre est estimé à un million et demi environ. Des bougies commémoratives, traditionnellement allumées dans le judaïsme en souvenir des défunts, se reflètent à l’infini dans un espace entièrement plongé dans la pénombre, donnant l’impression de millions d’étoiles scintillant dans le firmament. Une voix égrène le nom, l'âge et le pays d'origine des enfants disparus. Les noms des enfants sont tirés des Feuilles de témoignage de la Salle des noms de Yad Vashem."
Impossible d'en sortir indemne si l'on a fait ce voyage initiatique et d'oublier ces centaines de milliers d'étoiles figurant autant de noms d'enfants innocents égrenés dans la nuit et sacrifiés à la barbarie nazie.
Or quand je lis certains commentaires réduisant à rien ces horreurs et ces millions de suppliciés, j'ai honte pour ceux qui les écrivent !
Rédigé par : Axelle D | 01 février 2024 à 18:17
Honorons donc la sémantique.
Quelle est l'origine du mot Holocauste ?
Un holocauste (du grec ancien : ὁλόκαυτος / holókautos ; de ὅλος / hólos, « entier » + καυτός / kautós, « brûlé ») est, dans la Grèce antique, un sacrifice où l'offrande est entièrement consumée par le feu.
sacrifice
Offrande rituelle à la divinité, caractérisée par la destruction (réelle ou symbolique) ou l'abandon volontaire de la chose offerte.
La question est donc de savoir, en cette abominable confusion, à quelle divinité les nazis ont offert les Juifs.
Rédigé par : Aliocha | 01 février 2024 à 16:54
@ Robert Marchenoir | 31 janvier 2024 à 22:33
Shoah... Holocauste... Pour nommer un événement, un acte, un concept, employer un terme plutôt qu’un autre n’est jamais anodin. Bien que, de prime abord, ces deux termes soient synonymes, l’un et l’autre expriment des approches différentes du génocide perpétré par les nazis. En quatre lignes, « xc » offre une remarquable et pertinente explication religieuse du choix des Israéliens pour « Shoah » plutôt qu’« Holocauste » (31 janvier 2024 à 19:14), qui s’ajoute à mon commentaire, plus géopolitique (30 janvier 2024 à 18:23).
Pour désigner ce qui s’est passé dans les départements français d’Algérie entre 1956 et 1962, les termes « guerre d’Algérie », « conflit algérien », « événements d’Algérie » ou « guerre d’indépendance » sont employés selon l’opinion que chacun s’est forgé sur ce moment de l’histoire et son dénouement. Vous n’entendrez jamais un nostalgique de l’Algérie française parler de « guerre d’Algérie », encore moins bien sûr de « guerre d’indépendance »...
Ces jours-ci, selon qu’on qualifie le Hamas de « mouvement de résistance » ou de « mouvement terroriste », on est classé immédiatement pro-Israël, donc soutien du peuple juif, ou pro-Palestiniens, voire antisémite.
Quant à la proposition de loi adoptée ce mardi à l’Assemblée nationale (160 voix pour, 0 contre et 24 abstentions), qui introduit dans le code pénal un nouveau délit, l’« homicide routier », qui remplace « l’homicide involontaire avec circonstance aggravante », elle ne modifie pas les peines encourues, mais offre à la famille endeuillée à cause d’un chauffard alcoolisé et/ou drogué la reconnaissance attendue par elle que l’accident mortel n’était pas dû à un malheureux concours de circonstances, comme le terme « involontaire » le laissait croire, mais, au contraire, avait été provoqué par un fou de la route entièrement coupable de ses actes délictueux.
Une nouvelle illustration de l’adage : « Pour combattre le mal, il faut d’abord bien le nommer »...
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@ Axelle D | 31 janvier 2024 à 16:13
Ah ! Me voilà rassuré ! Vous chevauchez à nouveau votre dada préféré et clamez avec force vos « vérités ». J’y ai déjà plusieurs fois apporté les ripostes nécessaires. Je suppose qu’ordonnée comme vous l’êtes, vous les avez compilées. Inutile donc d’être plus disert.
Quant au tertio, je me permets de vous conseiller de lire plus attentivement (ou plus sereinement) mon propos. J’ai écrit très exactement que Philippe Pétain avait durci les décrets anti-juifs « préparés par son gouvernement ». Sans même ajouter que le document qui le prouve, fourni en 2010 à Serge Klarsfeld par un donateur anonyme, attend encore son authentification, selon certaines sources.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 février 2024 à 16:49
Je me demande quand on fichera la paix à Pétain... l'un d'entre vous aurait-il eu la capacité et le courage de prendre sa place alors que tout le monde se carapatait ?
Cette ténacité à salir cet homme est dévalorisante pour ceux qui l'utilisent.
Actuellement, en prévision des prochaines élections et par peur des conséquences de la guerre qui est menée contre les Palestiniens enfermés à Gaza, on tente de faire et de refaire le scénario de la culpabilité des consciences afin de désigner un coupable : l'Antisémite et pourquoi pas les partis politiques qui ne seraient pas en accord avec la franc-maçonnerie macronienne-attalienne...
Tout d'abord, les Palestiniens sont aussi sémites que les Israéliens et puis les musulmans de France se moquent complétement de ce que l'on veut leur faire avaler.
L'avenir qui se prépare ici, vous le connaissez, la France sera bientôt musulmane et les descendants de ceux qui détiennent actuellement le pouvoir subiront le même sort que les Français dits de souche qu'ils veulent aujourd'hui éliminer, ils parlent même de dissoudre les partis qui leur semblent extrémistes, c'est ça leur démocratie, un royaume de l'argent et du Dieu unique...
Rédigé par : Ugo | 01 février 2024 à 16:08
@ Tipaza | 01 février 2024 à 14:23
Merci d'illustrer si magnifiquement ce que je viens de dire, au moment même où vous prétendez le réfuter.
Votre commentaire aussi stupide qu'inutile fait, lui aussi, partie des pièces à conviction démontrant la propension de l'intellectuel français à parler pour ne rien dire.
Je viens d'expliquer pourquoi, dans le cas présent, il est idiot (et passablement malveillant) de se faire des nœuds au cerveau en dénigrant le terme Shoah ou Holocauste.
Vous me répondez : les mots ont de l'importance.
Sans blague ?
Vous prenez un autre exemple, où des mots mal utilisés ont entraîné des conséquences regrettables.
Et donc ?
C'est, justement, un autre exemple. Ce n'est pas ce dont je parle.
Vous vous prévalez de vos compétences mathématiques, mais, en l'occurrence, c'est la logique la plus élémentaire que vous violez.
Mais ça n'empêche pas votre prétention de "faire œuvre pédagogique". Toujours cette insupportable arrogance alliée à une incurie radicale que le monde entier reproche aux intellectuels français -- mais ce n'est pas cela qui va les empêcher de pérorer.
"Comme toujours chez Marchenoir il y a de l’utile et de l’inutile. L’utile c’est qu’il nous donne une liste de pays où les appellations Holocauste et Shoah alternent."
Lisez plus attentivement : je ne me suis pas contenté de donner une liste de pays. J'ai, de plus, indiqué un unique pays : Israël. Et, au sein de ce pays, une seule institution : Yad Vashem. Même au sein de cette institution, les deux appellations cohabitent.
Mieux : cette institution a toute légitimité pour régler la question une fois pour toutes. Si Yad Vashem dit, dans différentes langues, "Holocauste" ou "Shoah", cela suffit à montrer qu'aucun des deux termes ne peut, honnêtement, être soupçonné de révéler des tendances antisémites.
Autrement, Yad Vashem -- et Claude Lanzmann, et toute une tripotée de personnes faisant autorité en la matière -- auraient dit Bourloubourlou, ou Pataphar des Shadoks, ou n'importe quoi d'autre.
Mais ça n'empêche pas Machin, Truc et Bidule, du blog à Bilger, de tricoter sans fin de branlantes constructions intellectuelles pour tenter de prouver que les autres sont des antisémites, puisqu'ils disent Holocauste ou Shoah.
Pendant ce temps, le massacre continue.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 février 2024 à 15:53
@ Robert Marchenoir
Comme toujours chez Marchenoir il y a de l’utile et de l’inutile.
L’utile c’est qu’il nous donne une liste de pays où les appellations Holocauste et Shoah alternent.
Je reste persuadé que la bonne appellation est Holocauste, car elle englobe implicitement toutes les victimes.
L’inutile c’est ceci :
« Éternelle passion pour la parlotte inopérante, sûre d'elle-même et dominatrice...
Mépris pour la sémantique et les utilisateurs.
Pour ce qui est des utilisateurs, ils s’en tamponnent le coquillard, comme dirait Dame duvent, mais pour la sémantique je me dois d’intervenir et de faire œuvre pédagogique pour notre collègue.
Je rappelle donc la Résolution 242 du Conseil de sécurité, prise après la guerre des Six Jours, qui a fait l’objet d’une controverse qui dure toujours et sert, entre autres, de prétexte aux Palestiniens pour se définir comme résistants.
Cette résolution parlait d’un retrait DES territoires occupés en français et « from occupied territories » en anglais, c’est à dire « DE » territoires occupés.
Depuis ce jour les gouvernements successifs israéliens s’en tiennent à la version anglaise, parce qu’elle leur permet de coloniser certains territoires.
On le voit, la sémantique est importante, aussi bien dans le domaine mémoriel que dans celui de la diplomatie et de la guerre. Mais cela nous le savions tous ou presque.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Résolution_242_du_Conseil_de_sécurité_des_Nations_unies
Rédigé par : Tipaza | 01 février 2024 à 14:23
@ Exilé | 01 février 2024 à 10:42
"Qu'il est facile de dire 'Ch'uis pas racisse, ch'suis pas antisémite, la preuve ch'crois à la Shoah' [...]"
Ah, voilà. On peut y "croire" ou ne pas y croire. En fait, on n'est pas sûrs. Mais vous ne faites que poser des questions, bien sûr... on n'a pas le droit de poser des questions ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 février 2024 à 12:28
@ Claude Luçon | 31 janvier 2024 à 21:37
« Le problème est au-delà de la seule Shoah, au-delà du seul Israël, c'est de la haine sale et violente, c'est notre honte à tous en ce monde !
C'est à nous-mêmes que nous devons soumettre ce problème ! »
Oui, ce que la mode nous oblige à appeler « la Shoah » est trop souvent utilisé en tant qu'exutoire trop facile pour attribuer à autrui de façon collective une haine, quels qu'en soient la cible et le motif, qui est également ancrée en chacun de nous à des degrés divers, du fait de la corruption de la nature humaine.
Qu'il est facile de dire « Ch'uis pas racisse, ch'suis pas antisémite, la preuve ch'crois à la Shoah » pour ensuite se permettre de haïr avec bonne conscience son voisin de palier « populiste » qui vote si mal ou qui se démarque de la pensée unique, en lui souhaitant un destin funeste...
Rédigé par : Exilé | 01 février 2024 à 10:42
@ Merville | 01 février 2024 à 03:30
Ah oui carrément ! Je rajouterais même un pass afin de justifier qu'on l'a bien visionné. Faute de ça, interdiction d'accès aux commerces et port d'un insigne d'indignité.
On est chez les fous.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 février 2024 à 10:03
"C'est pourquoi le réflexe - un réflexe abominable - fut de retomber dans la terminologie du sacrifice." (R. Calasso, L'Ardeur)
Le pinaillage pourrait satisfaire ceux qui considèrent le film en question comme un navet indigne de les divertir, s'il ne signifiait pas l'inconscience mémorielle qui depuis la nuit des temps couvre de son amnésie le ressort violent de toute culture humaine, quand la victime ne sait répondre que par le tapis de bombes, sillon creusé où fatalement réapparaîtra l'horreur du bourreau.
""Je suis l'ennemi de la violence et donc un monstre car l'homme est l'ami de la violence." L'Inde ? Pas mieux !
Les animaux ? Tous des sadiques entre eux !
Le sadisme et la violence de l'homme m’écœure.
L'instinct de violence est tout-puissant.
Les idéologies ? des mensonges qu'on fourgue aux hommes pour leur cacher leurs instincts. Le fait est qu'il nous faut du pain et des gladiateurs. Oui des gladiateurs, c'est notre désir.
Demain on mettrait Céline place de la Concorde, on le découpe en morceau, ce serait de la bonne distraction."
Céline, le bon Ferdine, qui lui aussi refuse les chemins du pardon, trop ennuyeux, voyez-vous, il préfère de sa folie musicale la petite distraction, la démence amnésique qui endort le bon peuple aux lit des audiences du succès mondain ancestral, s'offre en holocauste au dieux qui n'ont jamais existé, n'existent et n'existeront jamais, plutôt que de recevoir l'offrande qui permettrait, quel ennui, de ne plus sacrifier.
Il faudrait pour cela renoncer à l'audience, au buzz de la décollation, pensez, ce n'est pas pour demain, et l'élève abasourdie continuera, insolente d'amnésie, à demander à la maîtresse :
"Mais Madame, la deuxième guerre mondiale, c'est bien la faute aux Juifs ?"
Continuons donc et ne pinaillons pas, s'il vous plaît, la vengeance est la juste rançon du succès, le reste n'est que déchet.
Rédigé par : Aliocha | 01 février 2024 à 08:00