Le vendredi 9 février, le jour de la mort de Robert Badinter, le président de la République est à Bordeaux et il prononce un discours devant 459 auditeurs de justice, une promotion historiquement élevée (Le Monde), à l'Ecole nationale de la magistrature dont l'ancienne avocate qui la dirige, Nathalie Roret, n'est pas dénuée d'idées pertinentes et d'actions valables.
Alors que j'analyse son rapport général avec l'institution judiciaire et la Justice comme un mépris à peine dissimulé et une récupération assumée, il y a tout de même dans son allocution des propos qui ne peuvent que me réjouir puisque je n'ai cessé de réclamer du service public de la justice rapidité et efficacité. Au service précisément du public.
Quand EM affirme que "nous devons diviser les délais de notre justice par deux d'ici à 2027 ; ce n'est pas un objectif, c'est un impératif...cette rapidité est source de légitimité...Si la justice ne gagne pas en efficacité, en proximité, en célérité, alors, qu'on se le dise, chacun trouvera toujours d'autres moyens de juger les litiges, chacun les trouve d'ailleurs déjà : par l'opprobre médiatique, par le bannissement social, au mépris de la présomption d'innocence", il a évidemment totalement raison.
Le citoyen doit être notre juge bien davantage que la bureaucratie administrative et ministérielle qui inspire, domine et étouffe.
Mais cette lucidité ponctuelle est gâchée par sa vision structurelle du monde judiciaire et surtout de la magistrature elle-même. Comment peut-on être un bon berger quand, par mille signes, actions, abstentions ou nominations, on manifeste qu'on n'estime pas son troupeau ? Comment ce dernier pourrait-il être convaincu par un enseignement diffusé par un président avec si peu d'empathie ?
Le président de la République a évidemment célébré Robert Badinter, en particulier pour son rôle capital dans l'abolition de la peine de mort en 1981, grandement facilité par un François Mitterrand à la fois provocateur (il avait beaucoup fait décapiter sous la IVe République) mais repentant.
En respectant le délai de décence, j'ai moi-même salué d'emblée sur CNews, Europe 1 et Valeurs actuelles cette personnalité exceptionnelle disparue, en rappelant ses brillantes et diverses activités notamment avec les postes prestigieux qu'il a occupés, mais on peut aussi critiquer sa politique pénale comme l'a très bien fait Georges Fenech (JDD). Ses principaux éléments ont tous favorisé - à l'exception de l'heureuse abolition de la peine de mort - un laxisme porté par une idéologie très hémiplégique. Il suffit de relever qu'elle a été constituée essentiellement par des suppressions et des adoucissements. Il a fallu ensuite tenter de rattraper la rigueur perdue ! La société était moins à protéger que les principes d'une gauche si sûre d'elle-même...
Bien sûr, le président ne pouvait pas être négatif mais un accord profond se laissait toutefois deviner entre cette philosophie pénale emplie de mansuétude et la faiblesse régalienne depuis 2017 malgré quelques voltes fluctuantes et sur le tard moins naïves.
Je ne peux non plus éluder - même si j'en ai déjà trop parlé - la nomination provocatrice d'un remarquable avocat d'assises comme ministre, mais dont la particularité était d'avoir toujours dénigré le monde professionnel dont il aurait la charge. Maintenu lors du changement de gouvernement, mis en examen, relaxé par la CJR sans qu'un procureur général frileux tire par un appel les conclusions d'une décision juridiquement incohérente, renouvelé sous Gabriel Attal, son parcours manifeste le peu de crédit que EM a attaché à la Justice. Son seul souci étant d'exprimer le sentiment condescendant que la magistrature lui inspirait et de n'être évidemment pas gêné par un Dupond-Moretti sur la même ligne, avant.
Un exemple déterminant de cette hostilité est le changement radical que le président a opéré sur la volonté initiale de faire démissionner les ministres mis en examen, avant d'effectuer un revirement manifesté par l'apparent culte de la présomption d'innocence. Comme si celle-ci ne relevait pas du seul plan judiciaire à gérer dehors par le mis en examen. Alors que son maintien, au contraire, mettait à bas sa légitimité politique et sa crédibilité dans l'action à l'égard des concitoyens.
Il n'était pas très républicain d'assurer de sa confiance systématiquement tous les politiques et ministres de son bord mis en cause. Comme s'il faisait forcément l'impasse sur ce qui pouvait leur advenir judiciairement.
Il n'était pas non plus d'une grande élégance de reprocher aux magistrats de vouloir composer, faire ou défaire les gouvernements comme si ceux-ci, saisis de soupçons de transgression de la part de certains ministres, avaient un autre choix que d'instruire sur eux. La circonstance que quelques-uns ont été relaxés n'infirme pas mon argumentation. Il y a eu des appels pour François Bayrou et pour Olivier Dussopt (pas reconduit comme ministre) et on a vu ce qu'il en était pour Dupond-Moretti. "Les prévisions de culpabilité" démenties, dont EM se félicite, peuvent demain être révisées à charge.
Il est pertinent de conclure que la violation de la sage "jurisprudence Balladur" - mis en examen, le ministre doit démissionner - révèle chez EM, plutôt que l'apparent souci de la présomption d'innocence, la volonté de tenir pour rien, sur le plan politique, les décrets d'un univers judiciaire moqué par le président et son conseiller le plus proche, Alexis Kohler (Le Figaro).
Louis Hausalter dans cet article du Figaro a raison quand il écrit que "depuis qu'il est au pouvoir, le chef de l'Etat ne tient pas les magistrats en haute estime". Emmanuel Macron a de la chance d'être en partie protégé par un double bouclier : celui des outrances politisées du Syndicat de la magistrature et celui de la passivité étonnante du corps judiciaire face à ce qu'il faut bien considérer comme un scandaleux discrédit présidentiel.
Cette approche présidentielle, entre mépris et récupération, pourrait être aisément récusée par cette justice honorable et travailleuse dont elle se moque mais qu'elle prétend pourtant stimuler.
En effet, citoyens, ces magistrats dédaignés ne pourraient-ils pas retourner le compliment à ce pouvoir tel qu'il est présidé en dénonçant sa légitimité à les juger quand lui-même serait évidemment condamné dans le cadre d'un procès équitable !
Sans doute, Monsieur Bilger, faudrait-il envisager quelques pistes complémentaires pour comprendre le mépris si ce n'est l’aversion de monsieur Macron pour la Justice.
Quand on voit comment le Conseil d’État, dont le vice-président est un proche de monsieur Macron, s'autorise à juger du travail de l'Arcom et lui suggérer ce que cette instance indépendante doit décider ou faire (https://www.conseil-etat.fr/actualites/pluralisme-et-independance-de-l-information-l-arcom-devra-se-prononcer-a-nouveau-sur-le-respect-par-cnews-de-ses-obligations), il me semble qu'il y a là un sérieux mélange des genres.
Au-delà, le Conseil d’État s'autorise à porter atteinte à la liberté d'expression au seul motif que la petite chaîne CNews porterait ombrage au discours médiatique de ceux qui nous gouvernent sans se gêner pour imposer une doxa contre laquelle nul n'aurait le droit de s'élever...
Il convient encore de rapprocher ce fait de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi dite Immigration sur le fondement d'un argumentaire cousu de fil blanc se prétendant juridique alors qu'il est parfaitement politique.
On ne peut donc qu'observer que présidence de la République, Conseil constitutionnel et Conseil d’État jouent dans la même cour et s'ingénient à créer un carcan juridique voulant empêcher toute velléité d'opposition juridique efficace.
Quand en sus ce système se fond dans le carcan juridique des diverses instances de l'UE, qui fait se remémorer la fameuse phrase de Jean-Claude Juncker sur l’intangibilité des traités face à la démocratie, on ne peut éviter de penser que c'est ce que nos penseurs européistes appellent "État de droit", en réalité un système de corsetage juridique impossible à franchir, d'autant plus que le peuple n'est plus consulté par référendum. Est-ce là la démocratie ?
Enfin, du fait de son mode de gouvernement ne respectant pas la lettre et l'esprit de la Constitution (un excellent article du Palmipède de la semaine dernière détaillait le partage des conseillers de l’Élysée avec Matignon), peut-on encore prétendre que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion" ?
En réalité nous sommes prisonniers d'un système idéologiquement totalitaire où les citoyens n'ont aucune existence, les individus devant se limiter à ne pas être intelligents et à se contenter d'être des consommateurs devant subir la seule loi des lobbyistes de tout poil ou des idéologues qui se prétendent écologistes...
Rédigé par : Robert | 15 février 2024 à 18:04
@ Denis Monod-Broca | 15 février 2024 à 11:16
« Car condamner à vie, cela ne revient-il pas à condamner à mort ? »
Quel article du code pénal autorise-t-il la condamnation « à vie » ? La peine la plus grave encourue est la condamnation « à perpétuité »... et « la perpétuité », lorsqu’elle est judiciaire, contrairement à sa définition sémantique, est limitée au pire à trente ans de réclusion... Seuls quatre condamnés sont incarcérés à vie : un tueur islamiste du Bataclan et trois assassins d’adolescentes.
Sans chercher à entamer un débat sur l’IVG et l’euthanasie, il me semble que l’on ne peut pas mettre sur un même plan ces deux « peines de mort » et l’exécution extrajudiciaire. Celle-ci n’est pratiquée que contre des ennemis que l’Etat, pour sa sécurité et celle de ses citoyens, doit, a le devoir, coûte que coûte, de « mettre hors d’état de nuire », ce terme en langage militaire signifiant « tuer ». Fœtus et grabataires ne sont pas des ennemis...
Rédigé par : Serge HIREL | 15 février 2024 à 12:16
Tuer pour punir d’avoir tué est un choix qui exprime sa propre incohérence.
Comme tous les criminels, les meurtriers doivent être pardonnés, ils ne doivent pas être tués.
Cependant, la nécessité de rendre la justice étant ce qu’elle est, et pour que soit exprimé et respecté l’interdit du meurtre, il importe que les meurtriers encourent la peine capitale, qu’au moins ils l’encourent.
En effaçant la peine du mort du code pénal, nous avons aboli l’interdit du meurtre, nous nous sommes débarrassés de la parole bibilique « tu ne tueras pas », nous n’avons pas aboli la peine de mort.
En 1981, le nombre de condamnés exécutés tendait vers zéro. Cette loi n’a donc à peu près rien changé même si elle a épargné — tant mieux pour eux — la vie de quelques criminels.
La soi-disant abolition nous donne désormais bonne conscience pour tuer.
Car condamner à vie, cela ne revient-il pas à condamner à mort ? Car l’IVG, l’euthanasie, les exécutions extra-judiciaires par drone ou bombe, ne sont-elles autant de peines de mort ?
Nous avons aboli l’interdit du meurtre, pas la peine de mort. Nous la mettons en œuvre de plus belle, le cœur léger, depuis sa soi-disant abolition.
Nous nous interdisons de tuer les pires criminels, pas de tuer les plus innocents des innocents.
« Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 février 2024 à 11:16
« Le président de la République a évidemment célébré Robert Badinter, en particulier pour son rôle capital dans l'abolition de la peine de mort en 1981... » (PB)
Il y a tout de même quelque chose qui ne tourne pas rond quelque part, au moins sous un angle de pure logique.
C'est le même régime qui pataugeait dans le sang dans les années 1790 en ayant mis à mort avec une joie mauvaise quantité d'innocents, qui plus tard, en la personne de monsieur Badinter et de ses sectateurs, s'est soudainement mis à éprouver des pudeurs de jeune fille devant le maintien au moins à titre dissuasif de la peine de mort dans l'arsenal répressif pour les crimes commis par des monstres, qui eux ne se dispensent pas de l'appliquer à tire-larigot.
C'est aussi ce même régime, qui n'a d'ailleurs pas encore fait solennellement repentance de ses propres crimes et qui les « fête » même publiquement chaque année avec un certain cynisme, qui envoie un signal fort et amical à la pègre, qu'elle soit locale ou d'importation, en lui assurant par avance qu'elle pourra compter sur sa plus grande indulgence pour ses éventuels débordements criminels.
Problème de dissonance cognitive collective ?
Rédigé par : Exilé | 14 février 2024 à 18:01
@ Ugo | 13 février 2024 à 15:11
Je comprends leur désarroi, ils glorifient un homme qui a ouvert une autoroute à toutes les diverses formes de délinquance par sa politique de l’excuse aux criminels, du mépris des victimes et de l'impunité érigée en dogme socialiste.
Créations de nouvelles idéologies punitives : antiracisme, islamophobie, homophobie, les juges rouges de Badinter armés jusqu’aux dents se sont mis au four et au moulin avec un zèle très performant contre tous ces suppôts d'extrême droite.
En conséquence Badinter a provoqué un sursaut-rebond spectaculaire de cette extrême droite, un bon retour de boomerang sur ces malheureux gauchistes, des millions de citoyens ont décidé de voter RN et la venue d'un héros résistant héroïque, Zemmour, recruteur d’électeurs d'extrême droite grâce à son courage et ses vérités interdites à proférer condamnées par la dictature de pensée unique de gauche et ses tribunaux inquisiteurs macroniens Nupes.
L'armada nauséabonde extrême fachogauchiste des assoçs de cassos antiraços MRAP, SOS Racisme, LDH, HALDE, Sopo, etc., fulmine de rage et de haine contre ce « facho-raciste-xénophobe-islamophobe » qui ose avoir le toupet de les défier, jamais ils n’auraient pensé à un tel scénario, se sentant intouchables et détenteurs de la vérité suprême, l‘infarctus les menace en permanence, trop c'est trop, comment l'abattre ?
Rien n'y fait, même le dernier recrutement des inquisiteurs fachos gauchistes procureurs de la seule pensée unique autorisée, les RSF, Racailles Sans Frontières, a provoqué une incroyable levée de boucliers et pas que à CNews, un flop fiasco digne des darmarinades du tartuffe de Beauvau.
Quand ça veut pas, ça veut pas, moi-même j'ai été radié ce matin même sur les Rézossosios pour avoir dit des vérités gênantes à leur encontre, je ne vous dis pas lesquelles, la charte bien entendu mais on connaît mon genre d'amabilités particulières à leur égard, pourtant ça ne parle que d'amour, jour de Saint-Valentin oblige !
Rédigé par : sylvain | 14 février 2024 à 16:00
"Quand EM affirme que "nous devons diviser les délais de notre justice" bla-bla-bla..."
C'est qui "nous" ? Au lieu de se répandre en incantations à longueur de temps, EM ferait mieux de se mettre au boulot parce que question résultats, c'est pas brillant.
Rédigé par : Jove | 14 février 2024 à 14:50
@ sylvain | 13 février 2024 à 08:55
Vous tentez d'énumérer les crimes politiques qui sont commis intentionnellement par une bande d'illuminés depuis le 10 mai 1981 contre le peuple de France... Eh bien oui c'est un génocide habilement maquillé.
Les responsables sont connus mais ne sont pas encore accusés, peut-être que le jour viendra où un tribunal les jugera mais le mal aura été fait... nous ne serons plus là... et eux disparaîtront aussi, laissant le reste de l'humanité suivre sa destinée.
Je félicite nos généraux pour leur stoïcisme dans ces jours où la patrie qui les a nommés va disparaître sans qu'ils sortent de leur silence étoilé et bien rémunéré. Les juges eux ont peur de condamner, on peut les comprendre mais alors qu'ils trouvent une autre vocation pour assurer leurs besoins matériels quotidiens.
Rédigé par : Ugo | 13 février 2024 à 15:11
@ glw | 13 février 2024 à 10:10
Théoriquement, le terme « réfugiés » ne devrait qualifier que les étrangers bénéficiant du droit d’asile, qu’il ne peut être question pour la France de ne pas appliquer. Mais les règles en sont précises... et font actuellement l’objet de détournements massifs.
Le Rwanda est un État dont certains citoyens sont gravement menacés par le pouvoir. Encore faut-il que le ressortissant de ce pays qui demande ce statut apporte un minimum de preuves qu’il est menacé... Idem pour les Congolais (de la RDC). Il est à craindre que beaucoup de candidats à ce statut de réfugié soient en fait des immigrés qui fuient la misère et, entrant en France clandestinement par Mayotte, veulent que leur progéniture soit française, grâce au droit du sol.
La parade proposée par Darmanin, le supprimer sur ce seul département, a toute chance d’être recalée, avec juste raison, par le Conseil constitutionnel. Étendre cette mesure à l’ensemble des départements d’outre-mer, surtout à la Guyane, qui subit la même pression « natale » que Mayotte, serait probablement considéré tout aussi discriminatoire. La généraliser par la voie du référendum à l’ensemble du territoire, aggraverait encore les dissensions entre Français et entre Français « de souche » et étrangers installés en France et Français « de papier ».
La meilleure voie serait de supprimer l’attribution automatique de la nationalité française et de ne conserver que sa possible acquisition sur demande. L’idée reçue est que le nouveau-né est Français dès son premier cri. Ce qui est faux. La nationalité française est attribuée automatiquement à 18 ans et, dans certains cas, obtenue dès 13 ans (acquisition par « déclaration »).
Cf le site gouvernemental
https://www.vie-publique.fr/fiches/23849-comment-devient-citoyen-francais
La règle devrait être que tout jeune né en France de parents étrangers peut demander la nationalité française dès 18 ans (ou dès 16 ans via ses parents). Elle lui sera automatiquement refusée dès que seront mis en évidence la commission d’un délit (l’occupation d’une entrée d’immeuble est un délit) ou des propos inappropriés, antifrançais notamment, sur les réseaux sociaux. Un seul appel possible auprès d’une commission administrative ad hoc siégeant en préfecture. Le jeune qui n’obtient pas la nationalité française conserve celle de ses parents et est soumis à la législation sur les étrangers. Il conserve la possibilité de demander sa naturalisation plus tard (après au moins dix ans de statut d’étranger).
Par ailleurs, suppression de toute subvention publique à toute association dès lors qu’il sera établi qu’elle a participé à une action ou à un appel visant à aider l’immigration clandestine. Suppression de tout avantage fiscal au contribuable ayant fait un don (pécuniaire ou en nature) à une telle association.
Quant aux demandeurs de droit d’asile, pour éviter les abus et la pression des associations, leur demande, accompagnée des pièces nécessaires à son étude, devrait être faite obligatoirement avant leur entrée sur le territoire français, auprès de nos ambassades et consulats, tout manquement à cette règle entraînant un refus définitif.
P.-S. : le lien que vous indiquez dans votre message ne fonctionne pas (« page introuvable »)...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 février 2024 à 14:37
@ Serge HIREL | 12 février 2024 à 19:35
Je pense que votre cuir chevelu n'a pas fini d'être mis à l'épreuve.
Quand il n'y en a plus, il y en a encore :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/refugies-rwandais-ou-congolais-regularises-comoriens-qui-sont-les-migrants-amenes-a-quitter-mayotte-pour-la-metropole-20240212.
Les têtes pensantes viennent de se rendre compte que le nouveau DPE était une nouvelle usine à gaz.
Ce gouvernement vient de nous inventer le calendrier de l'Avent version politique.
Rédigé par : glw | 13 février 2024 à 10:10
La justice ?
https://www.nicematin.com/faits-divers/un-medecin-octogenaire-violemment-agresse-lors-dune-visite-a-domicile-a-nice-866143
6 mois avec sursis... Pour parler on parle, les années passent et rien ne change. La politique parfois on peut se demander à quoi cela sert. Un peu comme la défense de l'Europe, quand le Cinglé aura décidé de balancer un Scud on ira pleurnicher encore sur les années perdues.
Ce pauvre médecin dont le type a été jugé des mois après, trop tard, trop long, ignoble, et de raconter toujours les mêmes sornettes, le manque de moyens, etc.
Mais c'est partout qu'on manque de moyens !
Au lieu de se regarder le nombril, si on devenait un peu efficace, la loi de Pareto existe depuis bien longtemps, elle était affichée aux endroits stratégiques, en grand, surtout devant la machine à café.
J'espère qu'on a appris à Gabriel cette loi à l'École alsacienne, et pour Stanislas apparemment il a décidé d'un grand coup de balai...
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2024 à 09:54
À quoi sert la justice ? je vous le demande.
Victime d'une agression sévère : 5 ans de procédure. Au final, une condamnation de mon agresseur (900 euros d'amende) et 15 000 euros de dommages. Pourquoi pas 10 millions d'euros ou plus, il travaille peu, trafique beaucoup mais ne veut rien régler... Je dois m'adresser aux CIVI ou SARVI ! Pendant ce temps il fait un terrassement pour sa future piscine !
Je n'ai jamais vu un magistrat se lever pour demander que justice soit faite en étant suivie d'effet ! Mais des billets sur la justice, j'en ai lu et relu.
Rédigé par : William Bertrand | 13 février 2024 à 09:08
10 MAI 1981 : date à jamais marquée du sceau de l'infamie socialiste.
Début de la longue descente aux enfers de la France :
Destruction de l'économie.
Chômage en augmentation.
Perte des valeurs morales, civiques et républicaines.
Culture de l'excuse inaugurée par Badinter avec le succès foudroyant de la délinquance, des crimes et de l'impunité.
Magistrature gauchiste anti-police : SM mur des cons complice des criminels.
Délitement de toutes les institutions chargées de veiller au bien commun.
Taubira la haine de la France blanche de souche, ex-indépendantiste délinquante anti-France nommée ministre par les socialistes, un comble !
L'espoir est apparu furtivement de retrouver une France fière, morale, républicaine lors du mandat de Sarkozy finalement abattu par les tirs de barrage de toute la gauche ennemie de la France.
Hollande a continué à dépecer le pays et a transmis le relais au pire président criminel destructeur de la France que notre histoire aura connu :
Macron, l'anti-France trafiquant esclavagiste de migrants tueurs islamistes destinés à achever définitivement notre peuple, son histoire, sa culture, sa race, sa religion.
Rédigé par : sylvain | 13 février 2024 à 08:55
Le vrai ressentiment, nous dit-on, exige le bannissement, ou quand le service de la victime ne sait plus que singer son bourreau, ne peut donc plus que retourner au vieux rite du mythe mensonger dont elle devrait prémunir, et désigner à la vindicte vengeresse ce dont elle est coresponsable, finit ainsi par donner plausibilité à la thèse qui fait de toute loi morale un pur instrument de répression et de persécution, réunissant en même temps conservateur comme progressiste en ce déni qui instrumentalise la Justice aux sombres fins voluptueuses des hallalis politiques.
Rédigé par : Aliocha | 13 février 2024 à 08:07
@ stephane | 12 février 2024 à 09:52
"Obliger les gens qui ne le voulaient pas à se faire vacciner avec un vaccin qui n'était pas suffisamment testé, n'est-ce pas une condamnation à mort ?"
Attention ! vous entrez dans un terrain miné ! :)
D'autant plus en suivant le projet de loi qu'ils sont en train de nous concocter:
"L'article 4 du projet de loi dispose qu'"est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende la provocation à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées"
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 février 2024 à 20:20
« ...la nomination provocatrice d'un remarquable avocat d'assises comme ministre... » (PB)
Allons, allons, monsieur Bilger, est-ce ainsi que l'on doit parler d'un Badinter bis ?
Rédigé par : Exilé | 12 février 2024 à 19:52
Réquisitoire complet, argumenté, implacable, mais néanmoins mesuré, bien plus qu’une colère, un vrai ressentiment face à des personnages à double face, prêchant le Bien et épaulant le Mal. Il n’y a rien à retrancher, rien à ajouter... si ce n’est le souhait que le verdict qui s’impose, le bannissement, soit exécuté avant que le sort de leur victime ne s’aggrave encore.
Il ne se passe plus un jour sans que les cheveux se dressent sur la tête. Hier, c’était un ministre qui, au mépris de l’article 1er de la Constitution, qui impose l’indivisibilité de la République, annonce l’inscription dans celle-ci de la fin du droit du sol dans un seul département. Aujourd’hui, c’est une ministre qui avale une couleuvre en public en acceptant d’expérimenter l’uniforme scolaire qu’elle décriait avant d’obtenir son maroquin... Et le président qui, lui, gigote différemment à Paris et à Bruxelles...
Alors, oui, il faut espérer que, dès juin, le juge de ces girouettes, le peuple souverain, leur montrera la direction de la sortie... ou, pour le moins, les préviendra qu’ils sont en sursis et que, pour espérer survivre jusqu’en 2027, ils doivent enfin mettre en accord leurs paroles et leurs actes.
Peuvent-ils s’amender ? Je ne le crois pas, le « en même temps » étant une arme qui, désormais, a fait la preuve de son inefficacité.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 février 2024 à 19:35
"le président de la République est à Bordeaux et il prononce un discours devant 459 auditeurs de justice," (PB)
Des "auditeurs" de justice ? 459 ??
Même pas capable d'arrondir le total à 460, au point où nous en sommes !
D'après le "Dictionnaire du droit privé français" de Serge Braudo
Conseiller honoraire à la Cour d'appel de Versailles :
"Auditeur de justice est le nom donné aux élèves de l'École Nationale de la Magistrature pendant le temps de leur scolarité. Leur statut relève à la fois du statut de la magistrature, de celui des fonctionnaires stagiaires et du statut général de la fonction publique
En matière civile, ils sont amenés à siéger en surnombre et à participer avec voix consultative aux délibérés."
Moi qui croyais que :
"Définition de l'auditeur
Le mot "auditeur" fait le plus souvent référence à un auditeur financier et comptable. Ce dernier est un professionnel travaillant pour un cabinet d’audit indépendant ou au sein d’une entreprise."
On aurait cru que les auditeurs scrutant les revenus de Penelope Fillon ou des élus du MoDem appartenaient au ministère des Finances ? que les magistrats avaient d'autres affaires à régler ?
Mais non, le soviétisme règne en France, au point qu'on en confond justice et comptabilité.
Notre FSB à nous est la magistrature ? Canard et Mediapart étant la branche pas très secrète !
Pire ! Auditeur de justice est le nom donné aux élèves, pas aux diplômés !
Les agriculteurs ont raison, la France marche sur la tête !
Plus je lis les textes de Philippe mieux je comprends ses critiques de sa corporation !
Quel bazar !
Pas étonnant qu'il faille tant de paroles pour s'expliquer dans un tribunal !
Il est vrai que Bordeaux est la capitale des vignobles d'Aquitaine, ce qui pourrait expliquer la confusion entre auditeur, élèves et magistrats !
Une sorte de Confrérie des Chevaliers du Tastevin copiée sur celle de Bourgogne ?
Pas étonnant qu'ils soient amenés à siéger en surnombre et à consommer... oops pardon, participer avec voix consultative aux délibérés.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 février 2024 à 16:44
Pour tous les citoyens, c'est leur aspiration la plus chère que la justice gagne « en efficacité, en proximité, en célérité ». Cet objectif fixé, cette administration doit donc tout mettre en œuvre pour l'atteindre dans les meilleurs délais en se remettant elle-même en cause, en se réformant, en se donnant les moyens humains et matériels indispensables pour parvenir à cette fin.
Mais n'oublions pas que cet objectif revêt une dimension politique car c'est bien le pouvoir politique qui non seulement accorde à la justice les moyens qui lui permettent de remplir sa mission mais qui surtout crée le droit. Le pouvoir politique ne saurait donc se défausser de ses responsabilités, qu'il s'agisse d'accorder les moyens indispensables ou de mettre en œuvre les transformations nécessaires pour accompagner les réformes qui s'imposent, qu'il s'agisse de faire respecter et appliquer partout et par tous la loi qui est, ne l'oublions pas, l'expression de la volonté générale.
Sur ce dernier point, on ne peut malheureusement que déplorer un lent déclin observé sur les dernières décennies, la prolifération de lois tendant ainsi à faire perdre à la loi son caractère de permanence et de généralité alors que dans le même temps le pouvoir politique lui-même a de plus en plus de mal à imposer le respect de la loi.
Rédigé par : Michel Deluré | 12 février 2024 à 16:25
Entre mépris et récupération, je crois qu’il y a une petite place pour le ressentiment.
Certes un ressentiment non avoué, dissimulé au plus profond du pouvoir mais un ressentiment tout de même.
Lorsque la Justice s’érige en pouvoir ultime, après lequel il n’y a aucun recours,
Lorsque les différentes Cours et autre Conseil constitutionnel,
Lorsque des juges rouges au laxisme antirépression affiché,
Lorsque toutes ces instances composées de non élus irrévocables et responsables seulement devant eux-mêmes...
font porter sur le seul pouvoir élu et donc révocable la responsabilité de l’insécurité,
Comment n’y aurait-il pas un gros zeste de ressentiment.
Un ressentiment d’autant plus accentué que l’État de droit, devenu de nature transcendante, non seulement doit être respecté mais doit être célébré, encensé par un pouvoir qui parfois doit le maudire de ne pas avoir les coudées franches pour répondre à la demande populaire de sécurité.
Incapable de répondre à cette demande populaire, le pouvoir en est réduit à la qualifier de populiste, ce qui ne résout rien et ne fait qu’aggraver la visibilité de la faiblesse du pouvoir devant la Justice.
Alors de Sarkozy et ses petits pois à Macron et son mépris dissimulé mais aussi sa récupération quand ça l’arrange, se joue une partie hypocrite où le gagnant apparent est la justice et le perdant réel le peuple français constatant la déliquescence de la société par la vertu d’un État de droit tout-puissant là où on pourrait s’en passer provisoirement et inopérant là où il devrait être indispensable.
Rédigé par : Tipaza | 12 février 2024 à 13:32
« ...puisque je n'ai cessé de réclamer du service public de la justice rapidité et efficacité. » (PB)
Et pourquoi pas aussi et surtout, dans de trop nombreux cas, moins d'activisme trotsko-bolchevique ?
« Ses principaux éléments ont tous favorisé - à l'exception de l'heureuse abolition de la peine de mort - un laxisme porté par une idéologie très hémiplégique. » (PB)
Abolition, vous avez dit abolition, alors que de nombreuses familles françaises continuent de pleurer un être cher par sa faute, pour avoir supprimé l'obstacle ultime susceptible d'arrêter les gens animés de mauvaises intentions ?
Est-il indécent de rappeler cette terrible réalité ?
Et puis, au vu par exemple des innombrables coups de couteau donnés quasi quotidiennement en France principalement par des « invités » des hommes du Régime, qui ont compris que désormais en France tout leur était permis, comment peut-on parler sérieusement d'abolition de la peine de mort ?
Rédigé par : Exilé | 12 février 2024 à 13:32
Alarmés de perdre les élections européennes :
- Renaissance,
- Horizon,
- Les LR
retournent leur veste !
« Partout sur le territoire national nous devons supprimer le droit du sol ! », a déclaré Éric Ciotti dimanche 11 février sur X, alors que Gérald Darmanin est en déplacement à Mayotte. Ce qui se passe à Mayotte risque de toucher demain la France métropolitaine.
https://www.dailymotion.com/video/x8simo0
Conclusion : ceux qui réclamaient l'abolition du droit du sol ne sont plus des racistes et des xénophobes.
Il faut rappeler sans cesse que Nécron sous les ordres de Biden et McKinsey aura endetté la France de mille milliards d'euros pendant sa législature et ce n'est pas terminé... ses ministres ne sont que des pantins et l'Assemblée nationale légifère sous le signe du 49-3.
Alors l'injustice de la justice se cache sous leurs costumes de carnaval.
Rédigé par : Ugo | 12 février 2024 à 11:02
Billet bazooka. On tire sur tout ce qui bouge. C'est manifestement exagéré, c'est empreint d'idéologie, donc tout cela perd beaucoup en crédibilité.
On a connu mieux et plus équilibré.
Rédigé par : lucas | 12 février 2024 à 10:24
Obliger les gens qui ne le voulaient pas à se faire vacciner avec un vaccin qui n'était pas suffisamment testé, n'est-ce pas une condamnation à mort ?
De même que ne pas mettre à disposition tous les moyens possibles d'accès au même vaccin, n'est-ce pas justement pour éviter une condamnation à mort ?
Mitterrand ce sont ses collaborateurs qu'il a poussés à la mort. Et l'œuvre architecturale qu'il a fait bâtir laisse grandement à désirer. Que reste-t-il de cet imposteur élu par un électorat cocufié ? Quelques méritants ministres et Premiers ministres de tout bord.
Mélenchon se veut son héritier, c'est cohérent.
Rédigé par : stephane | 12 février 2024 à 09:52
Ces pauvres gens ignorent avec superbe ce que fut la justice ecclésiastique dont ils portent la soutane.
Il ne s’agit pas en effet de savoir si on doit faire preuve ou non de mansuétude à l’égard des délinquants et criminels que le sort a mis injustement sur la mauvaise voie, mais de savoir comment sauver les âmes de l’enfer sur terre et au « ciel ».
Sur le plan civil, la palabre devant le juge africain ressemble beaucoup à une comparution personnelle issue de la justice ecclésiastique, menée dans le but de voir ressortir les parties réconciliées avec la juste et consentie réparation. C’est pourquoi elle était si vénérée qu’en ville, une maison située dans une seigneurie ecclésiastique valait plus cher que la même en face dans la rue qui n’y était pas.
Au pénal nous avons connu la prison modèle : la prison monastique.
Il y avait en réalité très peu de peines de mort au Moyen Âge, et c’était faire preuve de charité que délivrer de la vie celui qui ne pouvait être pardonné.
À la fin du fabuleux film « Le Retour de Martin Guerre », et bien après le Moyen Âge, le condamné remercie le juge de l’avoir condamné à mort tant sa vie sur terre aurait été l’enfer, cela même sans condamnation.
Le problème de la justice d’aujourd’hui, c’est qu’on y porte la soutane du prêtre pour en garder un semblant de sacré, mais que sous cette imposture, on ne comprend absolument rien à ce qui précède, et ce n’est pas ce qu’en dit P. Bilger qui permet d’en douter.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 février 2024 à 08:08
« Le président de la République a évidemment célébré Robert Badinter, en particulier pour son rôle capital dans l'abolition de la peine de mort en 1981, grandement facilité par un François Mitterrand à la fois provocateur (il avait beaucoup fait décapiter sous la IVe République) mais repentant. » (PB)
Dire que François Mitterrand a "beaucoup fait décapiter sous la IVe République", c’est présenter les choses d’une façon un peu trop simplificatrice. Il est bon de ramener les faits dans leur contexte : la guerre d’Algérie, le FLN, les attentats et des Français qui étaient majoritairement pour l’Algérie française.
Un article de Géo explique très bien la situation qui a conduit François Mitterrand, alors garde des Sceaux, à approuver l’exécution de militants du FLN. Une ligne plutôt en phase avec l’opinion de l’époque
C’est un peu facile aujourd’hui de lui reprocher ce que tout garde des Sceaux aurait fait à sa place. Il a su se racheter par la suite.
« En effet, citoyens, ces magistrats dédaignés ne pourraient-ils pas retourner le compliment à ce pouvoir tel qu'il est présidé en dénonçant sa légitimité à les juger quand lui-même serait évidemment condamné dans le cadre d'un procès équitable ! » (PB)
Cela ressemble plus à une menace qu’à un avertissement. D’autant qu’un ancien président qui avait traité par le mépris ces "magistrats dédaignés" est en train d'en payer le prix fort.
Tout y passe : Bygmalion, Bismuth, financement libyen.
Déjà dix ans que ça dure et l’ancien Président tient le coup. Il a même bénéficié de non-lieux dans presque toutes ses affaires.
La Justice abuse-t-elle de ses prérogatives ? Elle est un peu comme la femme de César, elle ne doit pas être soupçonnée. :)
Rédigé par : Achille | 12 février 2024 à 07:50
Je me souviens du jardin municipal de Tarbes dont l'un des écriteaux interdisait - sous peine de mort - au visiteur d'entrer avec des fleurs à la main.
C'est pourtant ce que fit Emmanuel Macron, ce rhétoriqueur si plastique, en pénétrant dans l'arène aux municipes et juges en herbe de Bordeaux.
"Puisque les mystères du manque de greffiers, et de la Justice en général, nous échappent, feignons d'en être le réorganisateur de l'embellissement par le verbe."
Tout de suite les grands mots, avec ce président.
Rédigé par : xavier b. masset | 12 février 2024 à 05:52