On peut encore parler du Conseil d'Etat, de l'Arcom, de Reporters sans frontières (RSF), de Christophe Deloire (CD), de CNews, du pluralisme et de la liberté d'expression, tous sujets qui n'ont pas été épuisés par le débat et les controverses même intenses de ces derniers jours.
Je ne peux, comme tant d'autres, que me féliciter du fait que le mécanisme pervers enclenché par CD (Télérama) ait abouti, par une contagion salutaire, à une mise en cause des médias publics "dont il est incontestable qu'ils affichent un fort tropisme à gauche", comme l'affirme Olivier Babeau qui par ailleurs voit juste en soulignant que "les attaques contre CNews traduisent une panique de l'intelligentsia" (Le Figaro Magazine).
On a bien noté, lors de la pathétique conférence de presse de CD pour justifier son initiative calamiteuse et tenter de se créditer de cette injonction à l'Arcom qui heureusement demeurera dans son rôle de gardienne des libertés, à quel point le responsable de RSF traitait avec désinvolture le problème de l'absence de pluralisme véritable dans les médias publics. Comme s'il n'existait pas et ne méritait même pas d'être évoqué.
Cette indifférence montre que c'est moins l'exigence de pluralisme qui a mobilisé CD - dont il ne faut pas oublier le rôle officiel à la tête des Etats généraux de l'information - que l'envie de s'en prendre à CNews dont seule une approche superficielle a pu laisser penser que le pluralisme n'y était pas respecté. Le rapport de François Jost, sur ce plan, se fondant pour étiqueter les médias sur le journal Le Monde, a ajouté du ridicule à de l'approximation.
S'il est permis d'user d'une double réflexion qui ne me semble pas contradictoire mais relève à la fois de ma conception de la liberté d'expression et de mon bonheur médiatique d'être sur CNews (critiquée seulement par ceux qui refusent d'y venir et ne la regardent pas ou par ceux jaloux d'un succès qu'ils ne peuvent pas qualifier de médiocre), je désirerais tenir les deux bouts d'une chaîne.
Le droit - pour lutter contre un progressisme délétère et une vision au pire occultant un réel aux antipodes de l'idéologie à privilégier ou au mieux le présentant hémiplégique - pour une pensée intelligemment conservatrice d'avoir un ancrage, une chaîne, une hiérarchie des sujets, une mise à l'honneur de la France profonde, une consécration du socle et du terreau ayant fondé notre Histoire et, pour notre pays, le culte de l'unité contre ce qui dilue son identité chrétienne et sa civilisation. Je ne vois pas au nom de quoi seule CNews serait privée de la liberté d'affirmer ce qui, ailleurs, est intensément et idéologiquement contesté, subtilement ou par un humour prétendu tournant à la dérision ostentatoire de nos valeurs et principes.
Le besoin que j'éprouve dans les débats d'avoir face à moi non pas un miroir mais, sinon une contradiction, du moins une opinion, une conviction stimulantes venant au moins titiller les certitudes paresseuses. Contrairement à ce que CD a l'air de croire, pour CNews le pluralisme n'est pas un handicap mais une chance. À quoi en effet pourrait bien servir, dans les débats, l'expression d'une pensée reproduite deux, trois fois à l'identique alors que je mesure aisément la richesse, pour moi, d'une confrontation avec un Olivier Dartigolles, un Philippe Guibert, hier Laurent Joffrin ou, si je le pouvais, avec Julien Dray ?
J'énonce un poncif mais la droite dialoguant avec la droite n'a pas beaucoup d'intérêt même s'il y a mille manières d'afficher un accord, alors que la pensée conservatrice ou libérale se colletant avec la gauche ou l'extrême gauche - si elles n'avaient pas peur de venir dialoguer sur un plateau dont elles ne pourraient plus dénoncer faussement le sectarisme, en opposant leurs lumières aux lumières antagonistes - offrirait des joutes passionnantes.
"Il est en effet piquant que la gauche réclame de CNews une ouverture et une tolérance dont elle a elle-même donné bien peu d'exemples", toujours selon Olivier Babeau. Ouverture et tolérance que CNews refuse d'autant moins qu'elle sait mieux que tout autre les bienfaits de la contradiction et le caractère monotone de l'identité des vues sur les plans intellectuel et politique.
Ah, si CD avait aimé le vrai pluralisme, il n'aurait pas fait honte aux Reporters sans frontières de la grande époque, celle de Robert Ménard !
@ Serge HIREL | 03 mars 2024 à 12:01
Excellente réponse à un petit prof égoïste, inquisiteur et sectaire qui ne voit pas plus loin que le bout de son nombril !
Vous avez aussi souligné avec raison que "la décision unilatérale de la mère de le commettre, permise par la loi, demain par la Constitution, est un mauvais coup porté au père".
C'est une évidence !
Alors que dans ce genre de décision, le père devrait avoir voix au chapitre au même titre que la mère...
Rédigé par : Axelle D | 03 mars 2024 à 13:12
@ Patrice Charoulet | 02 mars 2024 à 19:03
« Vous êtes catholique ? »
Ceci ne vous regarde pas. De même, que vous soyez agnostique, athée, bouddhiste, animiste, franc-maçon ou musulman ne me regarde pas. L’époque de l’Inquisition appartient à l’Histoire. Répondre par une question qui agresse la vie privée à des questions qui interrogent le citoyen n’est pas correct.
Catho ou pas, croyant ou pas, chacun dispose de son libre arbitre sur la question de l’avortement. Pour ma part, je considère que le fœtus est un être humain vivant dès sa conception par deux êtres humains, que la loi interdit le meurtre et que la décision unilatérale de la mère de le commettre, permise par la loi, demain par la Constitution, est un mauvais coup porté au père.
J’admets toutes les autres opinions sur l’avortement et je défends leur libre expression. En retour, j’attends que la mienne soit respectée et puisse être entendue. Or, la rédaction de l’ajout à la Constitution de cette nouvelle « liberté », qui prend l’allure d’un « droit », permettrait aux ayatollahs pro-avortement d’interdire de les contredire.
Quant à votre expression « Évêque de Rome », qui se veut méprisante vis-à-vis du Pape, elle démontre surtout votre méconnaissance de la géopolitique. Le Pape est chef de l’Église, mais aussi un chef d’État qui compte. L’Histoire regorge d’interventions du Pape qui en ont modifié le cours, encore à l’époque contemporaine (Jean-Paul II) et même aujourd’hui, la parole de François n’étant pas sans conséquence sur la marche du monde vers l’abîme.
Le Vatican est le plus petit État du monde, mais sa diaspora est forte de quelque 1,4 milliard de catholiques, dont quelques dizaines de millions de Français, qui, s’ils sont peu pratiquants, éprouvent encore le besoin de se faire enterrer à l’église. Sauf en Europe, le nombre de catholiques grossit chaque année. Ne pas tenir compte de cela relève de la faute majeure.
Vous, grosso modo, vous en êtes resté à Staline et à sa trop célèbre question : « Le Pape, combien de divisions ? ».
Rédigé par : Serge HIREL | 03 mars 2024 à 12:01
@ Patrice Charoulet | 02 mars 2024 à 19:03
Ouah ! la caricature du prof sectaire et borné !
À part ça, en Allemagne, pays plus peuplé et de mœurs plus libres que la France, il y a moins d'avortements que chez nous.
À croire que les femmes en âge de procréer, qui ont intégré l'utilité des contraceptifs, y sont plus intelligentes.
Rédigé par : revnonausujai | 03 mars 2024 à 07:24
@ Serge HIREL
Vous êtes catholique ? Libre à vous. Je suis non pas agnostique, mais athée depuis 58 ans. Je vous laisse imaginer quel poids doit être pour moi l'avis de l'évêque de Rome.
Vous avez noté que le Sénat vient d'accepter la mise dans la Constitution du droit à l'IVG. Dieu soit loué.
Quant à Bolloré, c'est un milliardaire anti-Macron, catho tradi, qui a réussi à mettre une émission catho sur sa chaîne zemmouro-villiero-lepeniste. Horresco referens.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 mars 2024 à 19:03
@ Patrice Charoulet | 01 mars 2024 à 10:29
Le titre de l’article en lien est : « La France vers une Constitution contraire à la vie ». Il a été publié par Vatican News, site officiel de l’Etat du Vatican.
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-02/la-france-vers-une-constitution-contraire-a-la-vie.html
Oseriez-vous réclamer l’interdiction de ce site en France, comme l’est le très poutinien RT ? Oseriez-vous rappeler notre ambassadeur auprès du Saint-Siège ?
Le Pape a déclaré : « L’avortement est un meurtre ». Oseriez-vous exiger l’arrestation des prêtres qui, au cours de leur homélie dominicale, citeraient cette phrase du chef de l’Eglise, la reprendraient à leur compte ? Considéreriez-vous qu’il s’agirait d’une même atteinte à la sûreté de l’Etat que les insanités proférées contre le drapeau français par l’imam expulsé en terre musulmane ?
CNews a eu tort de s’excuser des propos tenus dans le cadre d’une émission religieuse prévue par son cahier des charges. Le chroniqueur qui a détaillé le sondage sur les causes de la mort a fait usage d’un droit qui s’appelle la liberté d’expression. Aucune loi française ne lui interdit de dire cela.
En revanche, elle interdit d’entraver cette liberté, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 étant intégrée à notre Constitution, en particulier son article 11 qui proclame : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».
Et vous, par votre commentaire qui contrevient à cette règle, vous tentez d’entraver cette liberté. Honte à vous !
Que vous et vos semblables ne se plaignent pas. Le chroniqueur d’« En quête d’esprit » s’est contenté de dire que « l’IVG est une cause de la mort ». Il aurait pu aller plus loin et, comme le Pape, affirmer sa conviction que cette cause de la mort est « un meurtre ».
Respecter la liberté, c’est accepter d’entendre ce qui ne vous plaît pas. Apparemment, ce n’est pas votre cas.
Rédigé par : Serge HIREL | 01 mars 2024 à 20:16
LES EXCUSES DE CNEWS.
On le sait, dans une émission de CNews, les animateurs avaient diffusé des chiffres étranges sur les causes de la mortalité dans le monde bien avant les morts par cancer, ou par tabagisme, on apprenait le nombre énorme de morts... par IVG !
Pour mille raisons, je n'écoute plus CNews, chaîne indubitablement zemmouro-lepéniste et lui préfère d'autres chaînes d'information.
J'apprends que dans d'autres émissions de CNews, cette chaîne aurait présenté ses excuses. Et en différents endroits du Net où j'avais signalé cette étrange conception de l'information, des partisans de CNews m'ont opposé ces excuses pour atténuer la gravité de la chose.
Voici ma réponse.
Dans d'autres journaux, sur d'autres radios, sur d'autres chaînes, pareille « erreur » (le mot est faible) n'aurait pas pu se produire. Car les journalistes n'auraient pas été les mêmes. M. Bolloré et les dirigeants de cette chaîne ont embauché des animateurs d'émissions sympathisants soit de Zemmour soit de Mme Le Pen, et les responsables de cette « erreur » sont, en prime, tout simplement « pro life », ou « anti-IVG ». Ils ont en toute bonne foi cru faire avancer leurs croyances et leurs certitudes, sans imaginer l'onde de choc qui suivrait.
Ces excuses ne changent rien à la nature de cette chaîne, qui n'est pas défendable.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 mars 2024 à 10:29
"https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/02/26/cnews-assimile-l-ivg-a-une-cause-de-mortalite-dans-le-monde-et-presente-ses-excuses_6218671_3236.html"
Foetus du monde entier, unissez-vous contre cette nouvelle barbarie, l'eugénisme du meilleur des immondes : l'IVGisme, le foeturrorisme, une nouvelle idéologie criminelle tri sélectif de masse contre l’humanité légalisée et inscrite dans la Constitution dont les scores mortuaires feraient pâlir de jalousie nazis, staliniens et polpotistes réunis.
CNews a cédé au politiquement correct obligatoire, il a présenté ses excuses par obligation au sujet du record de morts par IVG.
CNews a dit la vérité, il sera exécuté.
Rien d'étonnant, nous vivons dans une dictature de pensée obligatoire imposée à sens unique sur tous les sujets brûlants et celui-là étant particulièrement explosif, il fallait donc éteindre d'urgence l'incendie de protestations et d'oppositions.
CNews, la seule chaîne de liberté parmi tous les autres merdias couchés soumis, a osé braver l'interdit, celui de donner de vraies informations interdites à révéler par le Komintern de la macronie.
CNews nous a fait du Zemmour, toute l'armada de la bien-pensée s'est ruée sur la chaîne tels des vautours pour la censurer et la menacer si elle persistait à défier l'autorité.
Dans un souci de calmer le jeu, les patrons de ce média héroïque ont préféré se soumettre de bonne grâce et par charité à ces procureurs inquisiteurs rageux haineux qui se conduisent tels des enfants gâtés chouineurs à qui on aurait dérobé leur tétine.
Chacun peut se faire son opinion, croire ou ne pas croire, se soumettre ou se démettre mais quand la propagande attaque la liberté, nous sommes sûrs et certains que leur cible a révélé une info qui les gêne et qu’ils veulent la cacher par tous les moyens même les plus sordides.
N'est-ce pas Zemmour ? Ben voyons !
On n'a pas fini de rigoler, sauf les foetus bien entendu, priés de se taire.
Rédigé par : sylvain | 28 février 2024 à 12:57
Un exemple de conditionnement médiatique échappant à tout contrôle démocratique pratiqué par une radio qui n'est pas CNews :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/manger-deux-fois-moins-de-viande-permettrait-aux-francais-d-atteindre-leurs-objectifs-climatiques-4440052
Mais de quoi je me mêle ?
Rédigé par : Exilé | 28 février 2024 à 11:22
Le dimanche 25 février 2024, CNews examinait les causes de mortalité sur Terre. 3 : le tabac (6 millions de morts). 2 : le cancer (10 millions). 1 : l'IVG (73 millions).
Cherchez l'erreur !
https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/02/26/cnews-assimile-l-ivg-a-une-cause-de-mortalite-dans-le-monde-et-presente-ses-excuses_6218671_3236.html
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 février 2024 à 10:23
« Ah, si CD avait aimé le vrai pluralisme, il n'aurait pas fait honte aux Reporters sans frontières de la grande époque, celle de Robert Ménard ! »
N’exagérons rien ! Certes, dès sa fondation, RSF a mené de beaux combats pour la liberté de la presse et le caractère entier de RM l’a conduit à beaucoup mouiller la chemise, comme il le fait aujourd’hui, avec bonheur, à Béziers. Quitte à se fourvoyer parfois... et à s’introduire un peu loin dans des affaires strictement politiques, quitte à défendre des militants déguisés en journalistes et des tracts de propagande diffamatoires se présentant comme des journaux d’information.
Je me souviens d’un cas très précis, au Gabon. En 1998, à quelques mois d’un scrutin présidentiel, Omar Bongo interdit six hebdomadaires, tous d’opposition. RSF, qui l’a dans le collimateur depuis longtemps, hurle... Renseignements pris à la meilleure source, le ministre gabonais de la Communication lui-même, qui étale sur son bureau les dernières « unes » des titres concernés, ils auraient subi le même sort à Paris... Le titre le moins diffamatoire était : « Omar a violé une fillette »...
Ledit Omar, cependant, méritait des reproches. Son autoritarisme naturel l’avait poussé à commettre l’erreur de ne pas déposer plainte auprès de la justice, qui aurait, sur l’heure, interdit la diffusion de ces titres, et de condamner ses détracteurs sur le prétexte qu’ils n’avaient pas payé leurs impôts... Ce qui était aussi le cas du quotidien gouvernemental « L’Union ».
Il est vrai que Deloire, lui, condamne CNews pour des faits bien plus graves : Bolloré viole ses journalistes... et, ces monstres, ils aiment ça.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 février 2024 à 12:16
@ Serge HIREL
L'appel du 18 juin parlait de compétence, il me semble, pas de capacité à se faire flinguer pour l'une ou l'autre erreur éventuelle, merci de confirmer la confirmation de la confirmation.
Viser les personnes ne sert qu'à dissimuler un manque de vision et à ne pas entendre ce qu'elles auraient à dire. Aucune autre auréole là-dedans que celle qui couronne la démagogie apolitique du haro sur le baudet.
Rédigé par : Aliocha | 26 février 2024 à 23:28
@ lucas | 26 février 2024 à 13:02
« D'ailleurs Praud et son équipe ont littéralement lynché Deloire sur CNews. »
Ils ont fait pire que ça : ils l’ont invité à venir se défendre... Mais le « guignol » (©Robert Ménard, fondateur de RSF) n’avait pas grand-chose à opposer à ses confrères (est-il encore titulaire d’une carte de presse ?) et s’est bien vite retrouvé à poil... Il ne manquait que les plumes et la glu. Magnanimes, ils l’ont remercié de sa convaincante prestation... qu’il est ensuite allé régurgiter sur d’autres plateaux.
Que retenir de ce débat clownesque ? Deloire, par ailleurs grand maître des Etats généraux de la Communication - un bidule type Grand Débat imaginé par Macron -, a sorti de son chapeau la notion de « pluralisme interne », qui devrait s’appliquer dans l’audiovisuel, qu’il oppose au « pluralisme externe », en vigueur selon lui dans la presse écrite.
Fort bien, mais ces deux notions n’apparaissent nulle part dans la loi de 1986, qui précise seulement que l’exercice de la liberté de communication « n’est limité que (...) par le caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion ». Rien n’indique que ce caractère pluraliste doit être apprécié chaîne par chaîne, station de radio par station de radio. On peut y voir surtout l’interdiction d’empêcher l’accès au PAF de telle ou telle idéologie qui déplairait au pouvoir politique, détenteur des fréquences. N'oublions pas qu'à l'époque, la gauche tient encore l'Elysée...
Par ailleurs, hormis l’article 13 de cette loi, qui précise dans quelles conditions les personnalités politiques s’expriment dans les médias audiovisuels, le législateur de 1986 n’a pas envisagé ni discerné d’autres catégories d’intervenants devant faire l’objet d’un décompte du temps d’antenne.
Pourquoi faudrait-il en 2024, alors que les médias audiovisuels d’information sont aujourd’hui plus nombreux que les quotidiens nationaux, alors que, grâce à Internet, les sources d’information à la disposition du grand public se sont multipliées, imposer à l’audiovisuel une obligation de pluralisme chaîne par chaîne, qui n’était pas appliquée lorsque l’offre ne comportait que trois services, de plus appartenant à l’Etat ?
Deloire est soit un dinosaure perdu au milieu d’un champ d’antennes, soit un ayatollah qui rêve de censure. Il est des jours où l’on regrette que le lynchage soit interdit...
https://www.youtube.com/watch?v=Llbia0P1WcA
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@ Aliocha | 26 février 2024 à 15:41
Je comprends qu’un ermite, sûr de l’éclat de son auréole, ne puisse pas envisager que la première des conditions de la réussite d’un grand projet est la constitution d’une équipe efficace. Relisez l’Appel du 18 Juin. De Gaulle annonce son projet, la Résistance, et, dans la phrase suivante, invite « officiers, soldats, ingénieurs et ouvriers des industries d’armement » à le rejoindre. Sans eux, sans les Compagnons de la Libération, le Général ne serait pas entré dans l’Histoire.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 février 2024 à 19:31
@ Serge HIREL
Merci de confirmer la confirmation.
Rédigé par : Aliocha | 26 février 2024 à 15:41
Derrière CNews ? un empire, une emprise. Des moyens financiers considérables, un grignotage silencieux mais efficace.
Alors faudrait-il applaudir des deux mains Praud, Lejeune, Hanouna etc. ? certainement pas.
D'ailleurs Praud et son équipe ont littéralement lynché Deloire sur CNews.
On comprend qu'il existe un profond désaccord mais au moins qu'on laisse parler Deloire. Il a bien le droit de donner son point de vue alors que, dans le même temps Praud s'étale complaisamment, s'écoute parler, simule des colères.
Dans un prétoire il serait le champion des effets de manche.
Rédigé par : lucas | 26 février 2024 à 13:02
@ Aliocha | 26 février 2024 à 09:01
« Merci à Serge Hirel de confirmer que ce ne sont pas les sujets de fond qui importent, mais de connaître le pedigree des personnes à désigner comme coupables. »
Comme vous passez votre temps à tordre la pensée des commentateurs de ce blog pour étaler votre prose souvent sibylline, il n’y a aucune raison pour que vous épargniez la mienne.
En politique, les CV sont la matière première de la construction d’une équipe efficace, bien plus que les salons où l’on cause et les dîners en ville (hormis ceux du Siècle). Savoir que l’énarque A, pendant un stage d’un mois, a travaillé avec le préfet B, aujourd’hui dircab du ministre C, permet d’accéder à celui-ci plus facilement. Cela s’appelle un réseau. Et des réseaux, il en existe dans toutes les communautés professionnelles, dans tous les milieux. Un « X », un « Gadzarts » ou un « Ponts » s’entoure de préférence d’anciens de son école.
Il est vrai aussi que bien connaître le pedigree d’un adversaire peut permettre de le flinguer. Dans une société de presse parisienne spécialisée dans l’offre de bios détaillés, on ne compte plus le nombre de personnalités politiques tentant de faire disparaître telle ou telle de leurs activités passées... « Vous savez, chez Y, je n’avais aucune responsabilité... et je n’y ai été que quelques semaines... »
Rédigé par : Serge HIREL | 26 février 2024 à 12:57
@ Tipaza | 26 février 2024 à 09:44
« il suffira que tout le monde suive le même programme télé et répète les mêmes mots que le pouvoir des juges jugera bon être répétés. »
Il suffit par exemple de se reporter à la campagne délirante ayant entouré la mort de monsieur Navalny, présentée comme un assassinat ordonné par les autorités russes.
Or, nous pouvons obtenir un autre son de cloche simplement de la part de la presse ukrainienne qui a donné la parole à Kyrylo Boudanov, le chef des services de renseignement ukrainiens (n'hésitant pas parfois à assurer lui-même des opérations sur le terrain) qui a déclaré :
« Je vais peut-être vous décevoir, mais pour autant que je sache il est vraiment mort d'un caillot sanguin. »
https://www.kyivpost.com/post/28630
Ici, ce n'est pas le pouvoir des juges qui a sévi mais seulement le terrorisme médiatique, ce qui n'exclut pas que de façon générale les deux puissent parfois aller de pair.
Rédigé par : Exilé | 26 février 2024 à 12:17
@ Robert Marchenoir | 25 février 2024 à 21:41 ,
Jusqu'à présent l'expression "le gouvernement des juges" était une métaphore, mais après les décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d'État qui se suivent à quelques jours près, cette métaphore est devenue une triste réalité.
À quoi s'ajoutent les décisions contraignantes des Cours européennes contraires au simple bon sens de fonctionnement d'une société qui veut survivre,
Triste réalité parce que ces Conseils font littéralement la loi.
Lorsque des assemblées légifèrent sans mandat populaire électif, on cesse d'être en démocratie.
On aura beau nous raconter toutes les sornettes sur les valeurs de la République, force est de constater que cette République n'est pas, n'est plus, une démocratie.
Ce n'est pas original, l'histoire abonde en Républiques non démocratiques : Venise, la République sociale italienne, dite de Salo, et en notre temps, les Républiques dites populaires, au sens orwellien.
Finalement la République définit un système politique où le pouvoir n'est pas héréditaire, mais se transmet dans un entre-soi, excluant les indésirables qualifiés d'extrêmes.
Encore que la République populaire nord-coréenne semble l'être, héréditaire, mais c'est peut-être parce que là-bas, il n'y a pas d'extrême droite, ni d'extrême gauche d'ailleurs, n'existe que l'extrême centre enfermé dans ce qui est un cercle de conformisme à la doxa régulatrice.
Un peu comme chez nous, sauf qu'ici le cercle n'est pas encore (?) refermé, il tient en un simple arc dit républicain.
"Patience, patience, patience dans l'azur", a dit le poète, nous y arriverons, il suffira que tout le monde suive le même programme télé et répète les mêmes mots que le pouvoir des juges jugera bon être répétés.
Et l'arc se refermera comme une nasse.
Rédigé par : Tipaza | 26 février 2024 à 09:44
CNews n'avait pas besoin de ce coup de pouce pour remettre au masque de ses mensonges la couleur d'un martyr qui lui manquait pour accomplir son dessein, la trumpisation en cours de l'institution médiatique pour la soumettre encore un peu plus à sa négation de flatteuse d'opinion, dont on a pu mesurer l'efficacité au score du trublion qui prétendait servir la vérité et la ravale à un argument publicitaire : 7 %.
Tant qu'on soumettra l'information à la part de marché, on ne saura que flatter ce qui tue l'Occident, même déguisé sous les oripeaux chrétiens qui ne servent qu'à un peu plus les démonétiser, comme la tentative désespérée du Conseil d’État qui voudrait arrêter ce désastre d'une opinion confortée dans les ignorances de ses pulsions destructrices, ne sert que le dernier argument qui empêche le constat refusé avec constance de systèmes à la dérive, qui coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables et n'ont pour ultime conséquence que d'exciter partout où il est diffusé le sentiment antifrançais.
Quand il n'y a plus que le buzz qui répond au buzz et le scandale au scandale, l'audience est à son zénith, on peut être certain que le spectacle ne sert plus à édifier mais comme d'habitude à réunir autour de sa victime, la vérité du ressentiment de ceux qui n'ont été défaits que par leurs propres incapacités à la servir, se retrouvent mimétiquement opposés par ce mensonge qui les rassemble aux communes dénégations de leur division, chacun revendiquant une liberté qui nie celle d'autrui, finit par la détruire au fossé des rivalités.
Merci à Serge Hirel de confirmer que ce ne sont pas les sujets de fond qui importent, mais de connaître le pedigree des personnes à désigner comme coupables.
Il nous aide à comprendre pourquoi le pays ne s'est toujours pas remis de son étrange défaite, ne traverse pas la rue pour occuper les postes vacants offerts à une immigration qui pourtant a permis de reconstruire le pays, et pour ne pas faire face à cette impéritie, la désigne comme bouc émissaire juste bon à s'occuper des vieux ou ramasser les pommes, postes dédaignés par les "de souche" qui préfèrent épuiser la mule de la protection sociale en se divertissant devant CNews ou les jeux vidéos, leur esprit supérieur n'ayant plus capacité à faire la différence.
On comprend alors pourquoi Poutine et Xi investissent ces beaux esprits, ils sont complices en leur dessein publicitaire et mensonger, qui est de détruire en son nom même la démocratie, manipule tous ceux qui comme depuis le fond des âges préfèrent accuser les autres de ce dont ils sont eux-mêmes coresponsables, n'usent de la liberté que pour l'interdire à l'adversaire et ne finissent par l'exercer que pour décider sciemment de s'en passer.
Rédigé par : Aliocha | 26 février 2024 à 09:01
@ Robert Marchenoir | 25 février 2024 à 21:41
« L'Arcom nous dit maintenant (...) qu'elle va porter "une appréciation globale sur l'ensemble des programmes diffusés". Ça veut dire quoi ? »
Ça veut dire que, s’apercevant qu’elle ne peut refiler la patate chaude à personne, l’Arcom compte en faire de la purée, que les conseillers d’Etat seront priés d’avaler.
Une petite info passée inaperçue : Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, a été, de 1986 à 1988, conseiller technique de François Léotard, ministre de la Culture et de la Communication, et a participé, au côté de Philippe de Villiers, secrétaire d’Etat, à la rédaction de la loi du 30 septembre 1986 sur la communication audiovisuelle, celle-là même que le Conseil d’Etat ne respecte pas...
Dans la sphère politique, avant de bouger le petit doigt, il faut connaître le pedigree (le vrai, pas celui, élogieux ou vachard, de Wikipédia) de la personne à laquelle on s’adresse. C’est d’ailleurs l’un des principaux problèmes de la Macronie, son inculture en ce domaine.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 février 2024 à 01:51
Le problème n'est pas Christophe Deloire. Le problème, c'est le Conseil d'État. Une fois de plus, nous sommes confrontés à la déliquescence du droit, à l'anarcho-tyrannie, pour ne pas dire à l'imbécillité pure et simple.
Comment se fait-il que le Conseil d'État ait la possibilité matérielle d'exercer un tel arbitraire ? Soit la loi impose aux télévisions l'égalité de parole des responsables politiques, soit elle impose, en plus, celle de tous les intervenants. Ce n'est pas à des juges de décider à la place du Parlement.
Première aberration.
Deuxième aberration : indépendamment de leur latitude d'action, comment les juges du Conseil d'État peuvent-ils décider d'interdire aux chaînes de télévision d'avoir une ligne éditoriale ? Car c'est à cela qu'aboutit cette décision.
Pourquoi, dans ce cas, ne pas édicter l'égalité de parole dans la presse écrite ? Pourquoi ne pas imposer à L'Humanité et à Rivarol les mêmes pourcentages de textes consacrés à l'intégralité des opinions politiques existantes ?
Même en admettant que la presse écrite ne sert plus à rien, que seule la télévision compte (mais alors, pourquoi continuer à subventionner la première ?), quel intérêt d'avoir plusieurs chaînes qui, toutes, auraient la même ligne éditoriale ? Qu'est-ce qui changerait ? Les émissions de divertissement ? La couleur des décors ? La profondeur du décolleté des animatrices ?
Même en admettant que le Conseil d'État ne suive, en la matière, que les intérêts politiciens les plus étroits de la clique au pouvoir, comment ces messieurs ont-il pu être assez bêtes pour ne pas s'apercevoir que leur jugement était un énorme auto-goal, nuisant avant tout au gauchisme de la télévision publique ?
Pour achever le tableau, l'Arcom nous dit maintenant qu'elle ne va pas "cataloguer les journalistes", mais qu'elle va porter "une appréciation globale sur l'ensemble des programmes diffusés". Ça veut dire quoi, abruti ? Comment est-il possible d'évaluer de façon impartiale le temps consacré aux opinions de tous les intervenants, à moins de "cataloguer" les journalistes et tous les autres, puis de décompter minutieusement leurs prestations ?
Cela ne peut vouloir dire qu'une seule chose : encore plus d'arbitraire, encore plus d'enfumage.
Certes, nous importons par bateaux entiers des populations étrangères à l'intellect gravement déficient, mais les maîtres qui nous gouvernent semblent se faire un point d'honneur à démontrer qu'ils deviennent, eux aussi, de plus en plus stupides.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 février 2024 à 21:41
@ Exilé | 25 février 2024 à 17:09
"Comment un Michel Jobert, qui se positionnait « ailleurs » aurait-il été catalogué de nos jours ?"
Avec l'humour froid qui le caractérisait, il aurait dit qu'il était "en même temps" de droite et de gauche.
Je crois d'ailleurs qu'il faudra répondre à la nouvelle inquisition, en faisant appel à cette formule inventée par Macron. Pourquoi en aurait-il le monopole ?
Rédigé par : Tipaza | 25 février 2024 à 20:10
@ Ugo
Très bel exposé de Slobodan Despot en effet, je ne le connaissais pas, il détruit en quelques briefings toutes les propagandes macroniennes ainsi que celles de l'UE mafia de malfrats islamogauchistes collabos immigrationnistes. Un hyper Zemmour en quelque sorte.
À noter aussi, les très belles répliques de Bardella en réponse à Macron le schizophrène de l'Elysée sur sa paranoïa anti-RN.
Macron tremble et sa chasse à courre inquisition contre le RN vire à la folie. Tous les macroniens perdent leurs nerfs pendant qu’ils vomissent leur haine contre le Rassemblement National pour détourner l'attention de leurs crimes organisés contre le peuple.
Le père de Lola vient de décéder de l'insupportable et diabolique chagrin causé par la criminelle OQTF algérienne protégée par la macronie et les juges complices collabos islamogauchistes de Dupond-Moretti la star des délinquants et assassins.
Rédigé par : sylvain | 25 février 2024 à 19:30
@ Achille | 25 février 2024 à 12:57
Il faut reconnaître à Macron une qualité, il aime aller au charbon, hier encore il a, même si les plus belliqueux ont été tenus à distance, mis le grand plateau, 13 h de course digne des Bordeaux-Paris de l'époque.
Ce qui est dommage c'est qu'aucun micro ne puisse diffuser clairement tous les échanges.
Il s'est permis un petit arrêt pour "boire un coup", invitant même les journalistes autour, il aime bien, il a raison aussi, le ravitaillement avant la dernière ligne droite.
Je ne souhaite à notre pays surtout pas le RN qui n'a rien prouvé aujourd'hui, ni en mairies, ni ailleurs, je reste persuadé qu'il mettra le pays à sac. En plus la cheffe MLP ne sait même pas compter et ne fait qu'ânonner des papiers dont elle ne sait plus lesquels sont bons.
Loulou son ex, égratigné par le Volatile - un cossard dans toute sa splendeur paraît-il - dans un de ses portraits dont il gratifie ses lecteurs, il ne manquerait plus que lui pour mettre la cabane sur le chien.
Rédigé par : Giuseppe | 25 février 2024 à 18:56
Pluralisme, qu'ils disaient...
Au fait, qui, au nom de ce pluralisme, va se permettre sans avoir demandé l'avis des intéressés de coller de façon arbitraire une étiquette - d'infamie ou pas - sur chacun des journalistes, chroniqueurs, consultants, simples invités ou autres intervenants participant à une émission, en sondant les reins et les cœurs et sur quels critères au juste ?
Comment un Michel Jobert, qui se positionnait « ailleurs » aurait-il été catalogué de nos jours ?
Rédigé par : Exilé | 25 février 2024 à 17:09
@ Achille | 25 février 2024 à 12:57
Je suppose que si le service public penchait vers l'extrême droite, vous verriez les choses différemment... Mais comme il sert largement la macronie et des affidés, circulez, y a rien à voir ! Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Rédigé par : Jove | 25 février 2024 à 16:17
@ sylvain | 25 février 2024 à 13:44
Un bel exposé de Slobodan Despot dans son briefing de ce jour qui explique en partie les raisons de votre choix.
Comme les érudits de ce blog ne s'intéressent pas à la réalité des choses et leurs conséquences, je passe à une autre nouvelle qui va révolutionner nos connaissances : un chercheur vient de découvrir le syndrome de l'Elysée ; il concernerait les personnes qui ont le même ADN que celui d'Arsène Lupin.
Rédigé par : Ugo | 25 février 2024 à 15:17
@ Achille | 25 février 2024 à 07:43
La dotation attribuée par l’Etat en 2024 à Radio France est de 664 M€. Pour France Télévisions, elle est de 2 057 M€ (+ 138M€ par rapport à 2023). J’ai commis une petite erreur. L’État prend ces sommes dans la poche du contribuable, mais aussi dans celle du consommateur, la taxe audiovisuelle étant cette année encore, pour la dernière fois, compensée par un prélèvement sur ses recettes de TVA. Info : contribuable et consommateur sont une seule et même personne.
« ...une page de pub tous les quarts d'heure »
Pas plus de 9 minutes en moyenne quotidienne par heure.
Quant à la fameuse phrase de Patrick Le Lay, vous la sortez de son contexte, comme la quasi-totalité des publiphobes. Elle fait partie d’un propos remarquable de l’ancien PDG de TF1 sur ce qu’est l’industrie télévisuelle (consultez Wikipédia). Je ne goûte guère la publicité TV, mais certainement pas pour cette raison-là. De plus, il est relativement simple de l’éviter (sans s’en tenir aux chaînes de France Télévisions). Faites comme Edgar Faure, allez donc boire un verre d’eau pendant les écrans pub... Vous verrez, ensuite, Praud passe mieux...
France Bleu... Aucune des stations de ce réseau financé par le contribuable n’a trouvé l’audience qui justifie son budget (4,8 % en moyenne), tout simplement parce que ce sont des robinets d'eau tiède... Il est acquis que son format disparaîtra cet été. Le réseau deviendra « Ici », en partenariat étroit avec France 3. Nul doute dès maintenant que la réussite sera la même...
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@ Achille | 25 février 2024 à 12:57
« Je vous suggère d’écouter l’émission "Répliques" d’Alain Finkielkraut »
Si vous étiez montagnard, vous sauriez que les prairies parsemées de quelques belles jonquilles sont le refuge préféré des vipères...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 février 2024 à 15:17
Les agriculteurs devraient demander à Marcel Marchenoir combien il gagne avec ses salades.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 février 2024 à 15:04
@ Achille | 25 février 2024 à 12:57
"...la performance d’Emmanuel Macron, hier, au salon de l’Agriculture"
Pas vous ! Ne tombez pas dans les faux amis ; performance, en anglais, c'est un numéro d'acteur.
Il se trouve que l'acteur a un peu oublié les cours de maman et que son numéro fait cabotin sur le retour.
Rédigé par : revnonausujai | 25 février 2024 à 15:01
@ sylvain | 25 février 2024 à 13:44
"Donald au pouvoir aux USA et Poutine chirurgien de l'UE, ça me convient mais interdit à exprimer, ben voyons !"
Avec vos deux décérébrés vous pouvez compter vos jours, surtout avec Poutine qui a la poudre magique pour vous faire taire à jamais.
Rédigé par : Ellen | 25 février 2024 à 14:48
Deloire et Jost sont atteints d’une même obsession maladive depuis plus de dix ans : agresser Vincent Bolloré, figure emblématique à leurs yeux du mal dont, selon eux et quelques autres, souffrirait la liberté de la presse : la présence de patrons dans les médias. Jost se perd dans la recherche vaine de preuves de leurs méfaits et Deloire, lui, doué pour l’agit-prop et l’entrisme, met la notoriété de RSF au service de son ambition d’être celui qui les délivrera de leurs actionnaires malfaisants et rapaces.
Le bruit qu’ils font ne mériterait pas le tintamarre actuel s’ils n’étaient pas parvenus à prendre dans leurs filets l’une des plus importantes institutions de la République. L’ordre donné par le Conseil d’Etat à l’Arcom est extrêmement grave. S’il est appliqué, c’est l’équilibre des pouvoirs qui sera bouleversé : un organisme, dit « indépendant », mais dont les membres sont nommés par les trois plus hauts personnages de l’Etat, mettrait le nez dans le moindre détail des contenus des médias audiovisuels et serait en droit de modifier leur ligne éditoriale. Comme cela se pratique dans les dictatures !
Il faut l’affirmer sans ambages : le Conseil d’Etat a outrepassé le texte de la loi du 30 septembre 1986 et, en particulier, son article 13, qui limite aux personnalités politiques « le relevé des temps d’intervention dans les journaux et les bulletins d'information, les magazines et les autres émissions des programmes ».
En exigeant que, pour s’assurer du respect du pluralisme, les investigations de l’Arcom portent désormais également sur ceux de toutes les personnes intervenant dans ces programmes, il oblige celle-ci à entraver la liberté d’embauche des propriétaires de ces médias, la liberté des journalistes de choisir leurs invités, la liberté de ceux-ci de ne pas être encartés et celle des auditeurs et téléspectateurs qui, jusqu’à maintenant, choisissent ce qu’ils écoutent et regardent en fonction de leurs opinions.
Cette incursion du Conseil d’Etat dans le paysage audiovisuel est un pas de plus vers la République des juges. Nous sommes l’une des rares démocraties au monde où une même institution conseille l’exécutif et est aussi habilitée à le juger. Cette bizarrerie ne figure pas dans le texte original de la Constitution de 1958, qui officialise son seul rôle de conseiller (art. 37, 38 et 39).
Elle aurait été simple à rectifier si Sarkozy n’avait pas voulu laisser son empreinte sur celle-ci. C’est en y ajoutant, lors de sa révision du 23 juillet 2008, l’article 61-1, qui crée les QPC, qu’il a constitutionnalisé le rôle de juge du Conseil d’Etat, en en faisant une étape obligatoire pour celles-ci avant l’examen du Conseil constitutionnel. Pour en finir avec cette double casquette, il faudrait donc ajouter la modification de cet article aux nombreuses retouches aujourd’hui nécessaires de notre Constitution.
Que dire de plus ?
- Que, face à une telle remise en cause de la liberté de la presse, le président de la République, garant du respect de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme, aurait pu, pour le moins, faire part de son inquiétude, sans pour autant tacler ouvertement le Conseil d’Etat. Il aurait pu, par exemple, éloigner Deloire de la présidence de ses « Etats généraux de l’information » (qui seront aux médias ce que fut le Grand Débat aux Gilets jaunes) et annoncer qu’il recentrait ses objectifs à la lutte contre les dérives des réseaux dits « sociaux ».
- Que Rachida Dati, qui, d’habitude, a la langue bien pendue, n’a dit mot. Elle aurait pu, pour marquer sa désapprobation, accepter une invitation de Pascal Praud en y mettant pour condition de ne pas être ouvertement interrogée sur ce sujet. On la sait assez fine mouche pour l’aborder sans en avoir l’air... comme l’a fait Darmanin dans Paris Match.
- Que l’Arcom, destinataire de la « patate chaude » -une expression plus vulgaire conviendrait mieux... -, a fait preuve d’une certaine hardiesse en se contentant, dans sa réaction officielle, de paraphraser l’ukase... et en ne sautant pas de joie face à cette nouvelle mission du « gendarme de l’audiovisuel », terme honni par bon nombre des « sages » qui ont œuvré au sein de cette autorité, quel que soit son nom (CNCL, CSA ou Arcom).
- Que Ciotti et LR se sont fendus d’un communiqué passe-partout, sans faire de cette affaire un outil de combat contre un gouvernement qui se laisse marcher sur les pieds et ne défend pas avec vigueur l’un des piliers majeurs de la démocratie.
- Que Christine Kelly et Robert Ménard, chacun dans leur couloir, ont été remarquables. Il est dommage que, sur un plateau de CNews, en direct, Deloire n’est pas été confronté à ces deux-là... Il aurait été haché menu.
- Qu’une seule chaîne, CNews, s’est enquis de l’avis du rédacteur de la loi de 1986, Philippe de Villiers, alors secrétaire d’Etat à la Culture et à la Communication auprès de François Léotard. Mais, c’est sûr, ce type qui, sous-préfet de Vendôme en mai 1981, a démissionné pour ne pas servir Mitterrand, ne peut être que d’« extrême droite »... comme CNews.
- Que les confrères de CNews, de gauche et les autres, qui ont d’abord ricané, ont ensuite ri jaune quand ils se sont aperçus que l’admonestation du Conseil d’Etat à l’Arcom les concernait aussi. Tout à coup, hormis France Inter, qui se croit intouchable, le ton s’est fait quelque peu plus calme et même, parfois, un tantinet réprobateur...
- Que la presse écrite d’information politique et générale (y compris la PQR), qui ne possède plus, pour la représenter, qu’un ersatz de fédération patronale, s’est montrée discrète... et ne se rend pas compte qu’une même inquisition dans ses colonnes tente Deloire et ses acolytes.
- Que cette affaire gravissime passe au-dessus de la tête du citoyen lambda et qu’il se réveillera quand il sera trop tard.
Pour ma part, c’est ce dernier point qui m’alarme le plus. La presse écrite est déjà économiquement gravement malade et de moins en moins lue, le nombre de ses abonnés numériques ne compensant que rarement les pertes de la diffusion papier. Si, demain, l’audiovisuel est obligé de fournir des programmes ne correspondant plus à l’attente de ses auditeurs et téléspectateurs, nous serons en route vers un Etat totalitaire. Sans espoir de retour.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 février 2024 à 14:17
Pour ceux qui aiment le vrai pluralisme, c'est à dire celui qui est interdit, ben voyons, le seul qui contraste avec tous ces pluralismes idéologiques seuls autorisés par la bien-pensance des précieuses ridicules UE ONG macroniennes islamogauchistes Nupes woke, c'est celui de Trump, une lucidité de génie, une intelligence hors pair : « Que Poutine s'occupe de l'UE ! » Trois mots en résumé rapide de son discours.
Totalement d'accord mais j'ai été censuré par représailles sur des réseaux sociaux pour avoir osé exprimer ce que je pense juste, nécessaire et urgent : « Il faut soigner cette UE gravement malade, ruinée, dégénérée, islamisée, wokisée, LGBTisée ».
Le seul qui possède les remèdes pour guérir cette Europe et surtout la France de toutes ces tares congénitales cancérigènes macroniennes islamogauchistes, c‘est Poutine et ses « suppositoires » hypersoniques.
Donald au pouvoir aux USA et Poutine chirurgien de l'UE, ça me convient mais interdit à exprimer, ben voyons !
Rédigé par : sylvain | 25 février 2024 à 13:44
@ Jove | 25 février 2024 à 03:44
« Une fois encore, quand on accepte de l'argent des contribuables quels qu'ils soient, on accepte aussi de représenter leur pluralité d'opinions. »
Je vous suggère d’écouter l’émission "Répliques" d’Alain Finkielkraut qui est diffusée depuis 1985 (un record !) tous les samedis matin sur France Culture.
Au moins vous en aurez pour votre argent de contribuable ! :)
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@ Giuseppe | 25 février 2024 à 10:00
Le Général aimait ceux qui font rayonner la France, par leur talent, leur génie, leur personnalité.
Je suis sûr qu’il apprécierait Antoine Dupont s'il était encore parmi nous. J’ajoute, mais cela n’engage que moi (surtout sur ce blog), qu’il aurait également bien apprécié la performance d’Emmanuel Macron, hier, au salon de l’Agriculture. Qui parmi les personnalités politiques du moment aurait pu faire ce qu’il a fait ? Je ne vois personne, sauf peut-être Gabriel Attal...
Rédigé par : Achille | 25 février 2024 à 12:57
Dans la perpective d’un amaigrissement souhaitable de l’État il serait urgent de supprimer le ministère de la Culture. Cela permettrait de mettre fin à plein d’anomalies : l’idée même d’une bande de fonctionnaires mécènes est offensante pour un esprit esthète, et la floraison des fric-frac qui entassent les oeuvres des copains pourrait enfin se terminer. Cela autoriserait la mort de ce cinéma de prédateurs qui a fait fleurir les Jacquot, Doillon et autres sous-doués de l’entre-soi. Ouf, plus d’intermittents du spectacle crasseux et revendicatifs avant que l’on invente des intermittents de la poésie ou de la sociologie.
Et cerise sur le gâteau, la fermeture de la rue de Valois devrait emporter la privatisation du service public de l’audiovisuel : nous n’aurions plus à supporter les Legrand, Demorand, Baddou, Colombani, nous assaisonner de leur anti-conservatisme, les Drucker, Adler, nous infliger à perpétuité leurs prestations hors d’âge, les Meurice, Aram, nous donner honte de leurs rires autour du bas-ventre.
La mort du ministère de la pensée est le premier pas vers la fin de propagande des survivants du communisme, vers la libération de la parole des opposants au totalitarisme des légistes, vers la floraison des opinions les plus saugrenues.
Rédigé par : Olivier Seutet | 25 février 2024 à 11:34
Conseil d’État, pluralisme, Arcom et censure de CNews, Jean Messiha nous explique où se trouve le piège :
https://www.youtube.com/watch?v=V1lSrG1b7lc
(à partir de 1mn20)
Rédigé par : Exilé | 25 février 2024 à 10:35
@ Ellen | 24 février 2024 à 23:50
Cinq femmes égorgées ou décapitées à Vienne en Autriche par un Afghan. Pour Libération, le motif religieux est exclu.
https://www.liberation.fr/international/europe/autriche-vienne-sous-le-choc-apres-le-meurtre-de-cinq-femmes-dont-trois-dans-une-maison-close-20240224_65PSV5VUJNGATGNRDOULVTZC7A/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 février 2024 à 10:34
Enième ignominie de Macron au salon de l'agriculture:
''L'agriculture française mérite mieux que la décroissance et la bêtise du Rassemblement national''
Sauf que l'agriculture mérite mieux que la misère de ses agriculteurs écrite sous le diktat des commissaires de l'UE.
Mérite mieux que le poison mortel pour nos agriculteurs qui coule dans les veines de notre Président.
Mérite mieux que la folie d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, bras droit des financiers et des multinationales...
Mais bien entendu, les fautifs sont le RN, Zemmour, l'esseutrêêêême drouââate.
Ben voyons !
Le RN vous invite tous à mettre vos leçons de moraline dans « un endroit où jamais le soleil luit » ; de Deloire à Macron en passant par la gauchisserie facho islamogauchiste woke nupes anti-RN. OK ?
Rédigé par : sylvain | 25 février 2024 à 10:21
@ Xavier NEBOUT
« tout ce que vous avez à opposer aux informations diffusées par Stratpol au sujet de la guerre en Ukraine, c'est un tweet relatif »
Le principe du débat, c'est que celui qui affirme propose la démonstration de son affirmation et que celui qui réfute propose, ensuite, une réfutation répondant à cette démonstration.
J'ai bien vu votre affirmation : « Stratpol [...] il est difficile d'y trouver des mensonges ». Il est vrai, le propos n'est pas si évident à démontrer. Lorsqu'on cherche la démonstration logique, on voit le caractère alambiqué de l'affirmation. Mais c'est néanmoins possible : il suffirait de trouver des propos de Xavier Moreau qui étaient contestés par ses détracteurs et qui ont, depuis, été prouvés exacts.
Une fois ceci fait, pourrait venir l'étape de la réfutation.
Mon erreur est de vous avoir simplifié le travail en prenant quelques exemples de positions absolument non factuelles, des mensonges de Xavier Moreau qui ont depuis été démontrés comme tels. Grossière erreur puisque vous vous engouffrez dans la brèche et, tel un jeune garnement, vous exigez qu'on fasse le catalogue sans fin démontrant que votre source est pourrie, en plus d'être évidemment et fièrement affiliée à la puissance étrangère qui nous menace, sans que vous n'ayez le moindre effort à faire pour justifier votre affirmation. Cela encourage votre paresse intellectuelle - une telle paresse que vous n'avez même pas fait l'effort de vous intéresser à la référence au vol Korean Air 007 que vous ne maîtrisez manifestement pas.
J'en reviens à la conclusion : ceci est-il censé être en rapport avec le sujet du pluralisme dans les médias ? Ou bien chaque nouveau billet de monsieur Bilger est-il pour vous l'occasion de faire la publicité des agents d'influence des puissances étrangères hostiles à la France ?
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@ Tipaza
« L'idée d'obliger les médias à être pluralistes, c'est à dire à ne pas avoir de ligne éditoriale, est le début de l'abrutissement et donc de la soumission des lecteurs et auditeurs à la doxa imposée. Le pluralisme imposé est un pluralisme de pacotille, il consiste en de pauvres nuances d'une pensée unique. »
Vous pensez qu'il a une main occulte, que Christophe Deloire est l'artisan d'un complot pour abrutir les masses ? La solution la plus évidente et la plus simple, à savoir qu'il s'agit d'un militant gauchiste qui par tout moyen essaye de faire taire les opinions contraires au siennes, est-elle exclue d'emblée ?
« Mais si vous réfléchissez bien, cette obligation de pluralisme de pensée, nous l'avons supportée dans notre jeunesse au lycée, où il fallait rédiger la dissertation hebdomadaire suivant le vieux schéma rhétorique de thèse, antithèse et finir par la synthèse, ce qui m'agaçait au plus haut point. »
Cela vous agace, pour une problématique donnée, de distinguer les éléments en faveur d'une solution, ceux en sa défaveur ?
Identifier une thèse, antithèse pour parvenir à une synthèse, c'est de l'ordre du dialogue interne naturel. Ce dialogue interne peut exister - devrait exister - chez chacun des contributeurs à un organe de presse d'opinion, même si cet organe de presse n'était absolument pas « pluriel » pour reprendre l'expression consacrée.
« Et le pire, c'est que nous sommes souvent invités à penser contre nous-mêmes, la forme la plus raffinée de pluralisme individuel pour le coup. »
Il me semble que c'est l'intérêt du dialogue que d'être confronté à des pensées qui ne nous seraient pas venues à l'esprit naturellement. Ça ne veut pas dire qu'on doit s'obliger à être convaincu par des démonstrations non-convaincantes. C'est toujours amusant de voir du Xavier Nebout ou du Xavier Moreau se planter à chaque opportunité, par exemple.
« Vous voyez, il sera difficile de lutter contre les censeurs qui veulent nous contraindre à penser comme eux. »
Tant que les lois françaises seront ce qu'elles sont, pas tant que cela. L'arme employée par Christophe Deloire pour mettre au pas la chaîne de droite CNews concerne tout autant France Inter, etc. La décision du Conseil d'Etat est très claire et ne permet aucune différenciation politique. Christophe Deloire et ses amis ont beaucoup plus à perdre qu'ils n'ont à gagner à ce qu'on observe attentivement le manque de pluralisme dans les médias. Et, surtout, les amis de Christophe Deloire n'ont pas pour eux l'argument d'être un organisme privé libre de faire à sa guise.
Ce qui tient CNews dans la question de pluralité, c'est l'attribution d'un canal hertzien. Ces canaux étant en nombre limité, il était cohérent que l'Etat s'assure de leur distribution représentative. Ce sujet n'est plus vraiment d'actualité, en 2024, à mon sens.
Mais Radio France, par contre, est une entité publique. Son obligation de représentativité dépasse largement la question du canal hertzien.
Il ne faut pas s'effrayer de cette décision mais s'en servir.
Rédigé par : Marcel P | 25 février 2024 à 10:20
@ Tipaza 24/02/24 20:53
Où nous en revenons finalement au pluralisme des opinions lorsque nous jugeons que faire preuve de mesure est une qualité ou un reproche !
Certains y verront une incapacité à trancher, une excessive prudence, voire un vice. D'autres, et qui constituent je pense la majorité, y verront à l'opposé un comportement réaliste, responsable, pragmatique, équitable.
C'est plus simplement pour moi affaire de tempérament, de convictions. J'essaye de privilégier ainsi l'examen, la réflexion avant de commenter, de juger, ce qui évidemment évite les dérives et la tentation des extrêmes.
C'est ainsi que je suis et que, je l'espère, vous me retrouvez dans mes commentaires, aussi fidèle que possible à moi-même, à l'image de Montaigne pour qui, vous l'avez déjà souligné, j'ai beaucoup d'admiration et qui disait : « Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse paré de beautés empruntées. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans étude et artifices : car c'est moi que je peins. »
Rédigé par : Michel Deluré | 25 février 2024 à 10:19
@ Achille | 24 février 2024 à 06:15
Je me permets un petit changement de pied.
Mongénéral n'aurait pas manqué de saluer au milieu de tous ces médiocres du moment, ce qui le rassurait.
Il aimait ce qui lui permettait de faire rayonner la France dans le monde entier.
Après une ovation de tout le public acquis à sa cause, il confirme et enflamme en toute humilité Vancouver qui le lui rend bien:
https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/rugby-%C3%A0-7-l-essai-de-filou-d-antoine-dupont-qui-envoie-les-bleus-en-demi-finale-du-tournoi-de-vancouver/ar-BB1iQnWf
Rédigé par : Giuseppe | 25 février 2024 à 10:00
@ Serge HIREL
Vous vous méprenez. Vous avancez que "Où vous situez-vous ?" s'adressait à Philippe Bilger. Je posais la question à chaque lecteur. Hélas, neuf lecteurs sur dix, ici, ont fait le choix que je désapprouve.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 février 2024 à 08:18
@ Serge HIREL | 24 février 2024 à 20:14
« Le problème est clair comme de l’eau de roche : je ne dépense pas un sou pour écouter Pascal Praud. Je n’écoute jamais les gauchos de la matinale de France Inter... et, pourtant, étant contribuable, je les paie.
À l’époque où l’on payait encore la redevance TV, elle était de 138 €. Elle a été définitivement supprimée dans le cadre de la loi pouvoir d'achat visant à protéger les ménages les plus modestes face à la hausse du coût de la vie. Depuis 2023, plus aucun contribuable n'a à régler cet impôt.
Somme au demeurant modeste qui évite d’avoir à subir une page de pub tous les quarts d'heure du genre « Comme j’aime », Carglass, MMA, Leclerc et toute la panoplie des voitures électriques des principaux constructeurs français et étrangers.
En 2004, Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, déclarait avec cynisme dans une interview : “Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible”.
Éviter à notre cerveau ce genre d’aliénation mentale vaut bien quelques pièces.
Je vous suggère d’écouter France Bleu dans votre région : presque pas de pub, aucun débat politique, des informations sur les événements qui se déroulent à 50 km autour de votre domicile. Pas de Léa Salamé, pas de Pascal Praud... Toute une journée, je vous assure ça repose. Vous devriez essayer :)
Rédigé par : Achille | 25 février 2024 à 07:43
@ Xavier NEBOUT | 24 février 2024 à 21:39
"Marcel P est donc un faux nez du pseudo Robert Marchenoir..."
Hahaha, mais qu'il est... bête, qu'il est bête !
"Le style est d'ailleurs le même..."
Euh... non, pas du tout.
"...la documentation du même tonneau..."
Pas vraiment non plus. Je ne suis pas Twitter.
"...et le temps passé dessus idem."
Ça, je n'en sais rien, mais j'en conclus que pour vous, plus c'est vite torché et mieux ça vaut. Pas étonnant que vous nous déversiez des tombereaux de... sottises sur ce blog.
Vous êtes tellement... sot que vous n'avez pas remarqué que nous nous affrontons régulièrement, Marcel P et moi, sur la question de la fonction publique. Mais peut-être suis-je si bien organisé que je passe mon temps à créer de fausses prises de bec avec moi-même, pour donner le change ? Et peut-être que Pascale Bilger est si étourdie, qu'elle n'a pas remarqué le manège ?
Heureusement que vous avez votre baguette de sourcier pour deviner ce que personne ne voit !
Vous vous êtes surpassé, aujourd'hui, puisque vous avez également déversé un autre tombereau de sottises, le 24 février 2024 à 08:50 :
"Notre délégué local de la CIA va s'esclaffer..."
Ça, c'est moi...
"...mais on remarquera qu'il le fait sur la généralité, bien incapable de contester les faits précisément."
Vous mentez. Non seulement j'ai contesté vos sottises, mais je les ai démolies. Je vous ai fait remarquer que vous avez inventé deux pays qui n'existent pas : les "Républiques du Donbass". Quel immense connaisseur du conflit russo-ukrainien vous nous faites !
"Il changera peut-être d'avis avec la venue de Trump..."
La venue de Trump ? Vous voulez dire : l'avènement du Messie ? Vous savez que Trump est déjà "venu" une fois, et que cela nous a permis de savoir tout ce qui nous était nécessaire à son sujet ?
Récapitulons : Marcel P vous démontre la fausseté de votre assertion selon laquelle Stratpol, le site de désinformation russe de Xavier Moreau, serait une source d'information indispensable qui ne mentirait jamais. Il vous montre une sélection de déclarations de Xavier Moreau où a) il avoue lui-même avoir raconté n'importe quoi, b) Poutine dit le contraire des propos que Moreau lui attribue, c) Moreau répète mot pour mot une formule de propagande du porte-parole de l'ambassade de Russie. Et vous vous plaignez qu'on ne vous "conteste pas précisément sur les faits" ? Vous vous moquez du monde.
Ne vous privez surtout pas de regarder les autres séquences vidéo de l'hilarant compte Twitter Chaudron Productions, consacré à votre ami : on y voit une ahurissante série de prédictions de Xavier Moreau plus idiotes les unes que les autres, qui, toutes, ont été démenties par les faits. Quand il ne reconnaît pas, lui-même, s'être lamentablement vautré...
Mais il y a pire, chez vous :
"Il y a quelque temps, j'avais visité le Sedov alors à quai à Bordeaux. J'ai eu ainsi l'occasion de croiser le très évident mépris qui se lit dans leurs regards polis sur nous autres Français."
Passons sur le fait qu'en véritable extra-lucide, vous seriez capable de discerner, dans le regard des marins d'un navire-école russe, leurs sentiments à l'égard des Français.
Vous vous réjouissez du mépris que les Russes auraient pour nous.
Et donc pour vous, je vous le signale.
Mais surtout, cela vous fait plaisir qu'une nation étrangère nous méprise, en plus de se déclarer notre ennemie et de nous menacer d'annihilation nucléaire tous les quatre matins.
Comment vous qualifier autrement que de traître ? Vous êtes bien un représentant du poutino-pétainisme. C'est une accusation trop souvent brandie, mais dans votre cas, il n'y a aucun doute que sous l'Occupation, vous vous seriez trouvé du côté de la collaboration. Vous ne vous êtes d'ailleurs pas privé de nous le faire comprendre.
Vous devriez prendre exemple sur les moines dont vous nous faites si souvent l'éloge : eux ont fait vœu de silence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 février 2024 à 04:30
@ Achille | 24 février 2024 à 20:40
Une fois encore, quand on accepte de l'argent des contribuables quels qu'ils soient, on accepte aussi de représenter leur pluralité d'opinions. Je ne vois pas ce qu'il y a de difficile à comprendre et ça me paraît la moindre des choses.
Rédigé par : Jove | 25 février 2024 à 03:44
Je ne comprends pas bien la rhétorique marxiste qui sous-tend les commentaires de cet excellent billet de M. Bilger, pourtant je suis allé à l’école de la République, j’ai écouté la RTF puis l’ORTF et j’ai un diplôme bac plus 5.
Si France Inter est d’extrême gauche, alors elle lutte pour le pluralisme de l’information pour contrer la montée de la droite. C’est la définition du pluralisme sur la radio publique.
Si Ardisson qui se définit comme royaliste montre des photos de fleurs, de monuments, de paysages à son invité, alors le public analyse le profil politique dudit invité. Soudainement, il peut sans problème montrer une photo de Zemmour qu’il traite de sale type et le public du studio pousse des huées sous l’injonction des chauffeurs de salle. C’est du pluralisme de la chaîne C8.
Si Ruquier installe son invité de droite en contrebas de trois contradicteurs qui lui coupent systématiquement la parole, alors c’est du pluralisme de gauche.
Pendant des années, j’ai essayé de lutter, ou de me faire ne serait-ce qu’entendre, j’ai finalement compris qu’il fallait se résigner à aller ailleurs, vers d’autres sources d’information, de divertissement pour jouir de la liberté hors du carcan idéologique marxiste.
Alors, j’écoute un peu Europe 1 et CNews.
En cela, j’ai rejoint les gens qui ont fini par obéir à l’injonction de ne plus commenter les spectacles de gauche sans être d’accord.
Macron, Fabius, Mélenchon et les autres sont bien accrochés à l’assiette au beurre, ils cherchent une parade pour faire taire l’opposition.
Si le Conseil constitutionnel saisit l’Arcom pour enquêter sur les agissements de CNews, alors c’est une décision démocratique pour faire respecter le pluralisme ni gauche, ni droite, sur le chemin du nihilisme le plus pur.
Rédigé par : Vamonos | 25 février 2024 à 02:16
@ Valéry | 24 février 2024 à 22:01
L'inédit serait que Philippe Bilger soumette à la question Pascal Praud sur sa chaîne YouTube. La différence serait nette. Plus de coupure de parole et on verrait qui a le dessus sur l'autre.
Rédigé par : Ellen | 25 février 2024 à 01:53
LFI est entré dans la fosse aux lions pour régler ses comptes.
À lire en intégralité. C'est un avertissement à tous ceux qui ne cherchent pas et ne veulent pas voir en face le grand danger qui nous menace. Ouvrons les yeux et agissons. Expulser tous les véreux hors de France est devenu un acte d'héroïsme.
https://www.lejdd.fr/societe/anne-sophie-nogaret-le-discours-de-mahjoubi-correspond-ce-que-pensent-la-plupart-des-imams-en-france-142403
Vigilance et prudence : doivent être mis en garde, les juges, procureurs, les maires, les institutions de l'Etat, administrations, les Préfets et enfin le gouvernement, chef de file, pour protéger la France et les Français contre les serpents vénéneux islamistes grouillant dans les mosquées, les écoles coraniques, des associations fréristes islamistes, lieux clandestins et les arrière-boutiques masquées d'une vitrine commerciale.
LFI, les islamo-gauchistes contribuent sournoisement et largement au séparatisme dans le but de séduire l'électorat musulman. Les ONG ne sont pas en reste...
Rédigé par : Ellen | 24 février 2024 à 23:50
Bien sûr qu'il n'y a aucun pluralisme sur CNews, les quelques gauchos mollassons invités de temps en temps servent de punching-ball, le pauvre Joffrin me faisait pitié, avec ce qu'il se prenait dans la figure. Même vous, cher Philippe, comme vous êtes plutôt du centre et aimant la nuance, Praud vous brutalise à chaque entorse, en vous coupant la parole, en vous engueulant, et ça passe.
Mais la question est : "Et alors ?"
Il y a une fonctionnalité magnifique sur YouTube, "ne jamais recommander cette chaîne" ; France Inter, LCI, ils n'existent plus pour moi. Je regarde ce dont j'ai envie. Pourquoi polluer CNews avec l’idéologie de gauche alors que c'est justement son positionnement à droite qui attire l'audience ? C'est quoi cette tendance typiquement française que de considérer les gens comme des crétins qu'on doit éduquer en leur présentant tous les points de vue ? S'ils ont envie d'en avoir un seul et d'y croire, dans les limites de la légalité bien entendu, fichez-leur la paix.
Rédigé par : Valéry | 24 février 2024 à 22:01
Marcel P est donc un faux nez du pseudo Robert Marchenoir...
Le style est d'ailleurs le même, la documentation du même tonneau, et le temps passé dessus idem.
Alors donc Marcel Marchenoir, tout ce que vous avez à opposer aux informations diffusées par Stratpol au sujet de la guerre en Ukraine, c'est un tweet relatif à l'affaire du vol Korean Air...
C'est pour le moins modéré !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 février 2024 à 21:39
@Isabelle | 24 février 2024 à 08:20
Merci! J'ai bien aimé "chouineurs professionnels".
Rédigé par : Giuseppe | 24 février 2024 à 21:02