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06 février 2024

Commentaires

Marcel P

« Débureaucratiser, c'est enlever de la graisse et de l'inutile partout. Contre l'obésité et l'impuissance. » (PB)

Est-ce possible, quand tant de cette graisse sert à camoufler l'essentiel ? Pourquoi avons-nous besoin d'autant de JAP, SPIP, mesures alternatives à l'emprisonnement, bracelets anti-rapprochement, etc., si ce n'est pour camoufler l'impossibilité matérielle d'organiser l'exécution réelle des peines prononcées ?

Se souvient-on de Tony Meilhon ou de Pierre Bodein ? En leur temps, il était évident que leurs derniers crimes auraient été impossibles si la Justice avait appliqué ne serait-ce qu'un 1/10e de la rigueur des sanctions possibles pour leurs méfaits antérieurs. Quels progrès ont été faits depuis ? Aucun.

sylvain

@ vamonos | 10 février 2024 à 07:13
« J'ai écrit Obono et le correcteur intégré a interprété ce mot et l'a transformé. »

Je vous avais répondu l'autre jour à ce sujet mais mon message pourtant modéré n'a pas été retenu, dommage, je signale quand même que mes messages reflètent tout ce qui se dit et se répète dans les entourages, amis, familles, gens ordinaires, donc dans une très grande partie de l'opinion publique mais il est vrai que Paris vit dans une bulle loin de ce petit peuple qui marche dans la boue.

Serge HIREL

@ vamonos | 10 février 2024 à 07:13
« J'ai écrit Obono et le correcteur intégré a interprété ce mot et l'a transformé. »

La situation est pire que vous ne le dites. Le moteur de recherche le plus employé au monde est lui aussi raciste. Quand vous tapez « bonobo », qui est le nom d’un chimpanzé nain, vous découvrez d’abord quatre vignettes : trois singes et une photo de Danièle Obono. Dans l’onglet « images », la députée figure au milieu de photos de l’animal. Il est clair que Google ne peut pas plaider « l’erreur dont nous nous excusons et que nous allons nous empresser de corriger ».

Qu’attend Marina Ferrari pour faire un signalement au titre de l’article 40 du code pénal ? Il est vrai qu’en ce qui la concerne, aucune photo de bolide ne pollue ses portraits et que celui de sa cousine Laurence n’apparaît qu’en 17e position, juste avant celle d’une pin-up italienne homonyme dont les mensurations permettent de ne pas la confondre avec la ministre...
Ah oui ! J’ai oublié de signaler que Marina Ferrari est secrétaire d’Etat en charge du numérique. C’est tout nouveau... Laissons-lui le temps de se faire un prénom... Marina... C’est pas gagné non plus.

vamonos

Le racisme est une arme de destruction de la liberté d'expression. Un simple commentaire peut amener le lecteur à vous ranger dans la case ignoble du raciste invétéré. Et parfois, le commentateur peut se retrouver piégé.

Le correcteur orthographique intégré est une intelligence artificielle programmée par des ingénieurs qui conçoivent des modèles, des "patterns", des algorithmes de conversion et d'interprétation. Je connais un peu le sujet parce que j'étais l'un de ces apprentis sorciers, on me payait pour cela.

Or, hier, tel l'arroseur arrosé, j'ai écrit Obono et le correcteur intégré a interprété ce mot et l'a transformé. Mon texte s'est trouvé altéré par un mot qui qualifie une espèce de singes dont le profil génétique est similaire à 99 % avec celui de l'espèce humaine. Sur ce coup-là, ce n'était pas volontaire et j'aurais dû m'en rendre compte en relisant le texte final. Heureusement, le service de modération du blog a bien fonctionné, merci Mme Bilger.

La censure est une forme de terrorisme intellectuel. Mais la gauche en général et son extrême frange bénéficient de tous les égards. Des juges condamnent pour des mots sortis de leur contexte. Par contre, les insultes envers des personnalités de droite restent impunies.

M. Zemmour a été récemment condamné, une fois de plus, sur les bases d'une jurisprudence dont le but final recherché est d'éradiquer l'incitation à la haine raciale. Alors que le terme de race est controversé au point qu'un président a tenté de supprimer ce mot de la Constitution française.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 09 février 2024 à 01:44

Vous avez oublié d’indiquer que vous disposiez aussi d’un téléphone « grave danger » qui alerte le GIGN dès qu’un fonctionnaire s’approche à moins de dix mètres de vous... Il fonctionne aussi lorsqu’un cuistre vous prend pour « le cinglé de service »... Heureux homme !

caroff

@ sylvain 11h37
"Quand on sème et on plante des fonctionnaires, on récolte et on cueille des fonctionnaires."

La vraie citation est celle-ci: "La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts". (Georges Clemenceau).

Robert Marchenoir

@ sylvain | 09 février 2024 à 11:37

D'abord :

"Quand on sème et on plante des fonctionnaires, on récolte et on cueille des fonctionnaires."

Puis :

"Une catastrophe ultralibérale venue de l’UE à laquelle ont collaboré nos élus avec un zèle indéniable."

De l'art de dire une chose et son contraire dans le même souffle. On s'étonne, après, qu'il règne une telle purée dans la tête des Français...

sylvain

Quand on sème et on plante des fonctionnaires, on récolte et on cueille des fonctionnaires.

Après des années de déconstruction de notre modèle social, les Français se réveillent arnaqués sur tous les secteurs régaliens : sécurité, santé, justice, école.

Une catastrophe ultralibérale venue de l’UE à laquelle ont collaboré nos élus avec un zèle indéniable.

La destruction de notre système de santé c’est quarante ans de politique franco-française, droite, centre, socialistes… Tous s’y sont mis en s’envoyant des fleurs au passage.

Les seuls qui ont échappé à ce carnage programmé, ce sont les fonctionnaires et leurs administrations, armes de destruction massive de la société.

Robert Marchenoir

@ Ugo | 08 février 2024 à 10:45
"Il est désagréable d'être interpellé par le cinglé de service de ce blog qui nous avoue que 'McKinsey est un bienfaiteur de l'humanité'. D'ailleurs ce cinglé doit être rémunéré par McKinsey pour détruire les consciences dans le blog Justice au singulier."

C'est vous, le cinglé de service.

Je suis, en effet, somptueusement rémunéré par McKinsey. Tous les mois, je touche une nouvelle voiture de footballeur comme vous n'en apercevrez jamais dans vos rêves les plus fous.

Je suis couvert de prostituées de luxe, et une centaine de communistes aigris dans votre genre me font un tapis moelleux de leur corps chaque matin, au lever, lorsque je me véhicule de mon lit matelassé de duvet d'oie du Bengale jusqu'au salon bleu du château, où une théorie de soubrettes ukrainiennes à moitié à poil me servent le caviar à la louche.

Quelques liasses de biftons négligemment ventilés sur leurs caboches vides (je parle de vos amis communistes) suffisent à leur bonheur. (Et laissez-moi vous dire qu'aucun d'eux ne moufte face aux euros, tout maastrichtiens qu'ils soient.)

Après quoi, je m'informe des nouvelles du jour dans le bulletin de la Ludwig von Mises Society, imprimé sur du parchemin de peau de fesse de Gilet jaune.

C'est ainsi que je suis en mesure de dispenser, plus tard dans la journée, quelques menus conseils sur le blog de l'honorable Philippe Bilger.

sylvain

Elle est pourtant simple la politique à suivre pour sauver la France de cette décadence et déchéance qu’elle subit, mais pour un fonctionnaire ça s'apparente aux douze travaux d'Hercule et ça compromettrait le plan européen macronien de destruction de la France, du grand remplacement et épuration ethnique de notre peuple blanc de souche en faveur des nouveaux envahisseurs arabo-africains musulmans.

.Donner la parole aux Français en réformant la Constitution et retrouver notre souveraineté,
.Lutter contre les diktats européens,
.Lutter contre l'islamisation,
.Lutter contre l'immigration incontrôlée,
.Rétablir les peines planchers, expulser les délinquants étrangers,
.Rétablir l'autorité de l'État à tous les niveaux,
.Donner les moyens à notre police,
.Appliquer les sanctions,
.Faire appliquer les peines,
.Limiter l'assistanat ,
.Revaloriser le travail,
.Rétablir l'autorité des enseignants.

Politique trop simpliste, populiste, nationaliste, raciste, xénophobe, islamophobe, donc qualifiée d'extrême droite, à jeter aux oubliettes.

BEN VOYONS !

Ugo

@ caroff | 08 février 2024 à 12:08
"La réduction de nombre de fonctionnaires ou autres agents publics n'est toujours pas à l'ordre du jour, parce qu'en diminuer la quantité impliquerait de donner du sens au travail de gens installés dans une routine hiérarchique, auxquels on interdit la prise d'initiative."

C'est effectivement la maladie chronique de l'administration qu'il faudrait soigner... mais qui est entretenue et pour laquelle il n'y a pas de thérapie connue, tout du moins en France, pays où l'on se transmet cela comme un pactole.

J'ai bien aimé votre commentaire sur Bayrou qui est un survivant de la Troisième République et que Simone Veil a bien décrit, ce que vous rappelez dans votre analyse. Il est pour moi l'homme maudit qui a aidé ceux qui ont intronisé Macron.

caroff

La débureaucratisation de la justice, mais pourquoi pas demander la lune ?

Pour parvenir à donner de la souplesse, de l'agilité, de l'efficacité dans l'exercice de l'Etat, il faudrait avoir le courage d'auditer les administrations centrales et leurs divers appendices territoriaux et arriver à la même conclusion que celle du rapport Picq de 1995 qui proposait que l’État se recentre sur ses missions essentielles pour en garantir la qualité de traitement, rapport resté aux oubliettes.

La "revue générale des politiques publiques" (RGPP du temps de Copé) en 2008, sous-traitée à des cabinets extérieurs, a été un échec, car la concertation y a été minimaliste et a fait l'impasse sur les opérateurs de l'Etat pourtant toujours plus nombreux.

La réduction de nombre de fonctionnaires ou autres agents publics n'est toujours pas à l'ordre du jour, parce qu'en diminuer la quantité impliquerait de donner du sens au travail de gens installés dans une routine hiérarchique, auxquels on interdit la prise d'initiative.

Et puis, il conviendrait de s'attaquer aux collectivités territoriales qui prennent énormément de libertés par rapport à une gestion raisonnable des deniers publics: la maire de Paris a réussi à endetter la capitale à hauteur de 10 milliards€ et rares sont les municipalités qui parviennent à alléger la fiscalité des administrés au motif d'une demande croissante de services de leur part. Il faut surtout qu'elles ne contrarient pas les syndicats qui exigent toujours plus d'embauches et de primes pour les agents territoriaux...
Les choix coûteux d'une écologie dévoyée conduit au désordre budgétaire pour des résultats minables.

Équation insoluble.

sylvain

@ Vamonos
"Je ne comprends pas les motivations du juge qui a condamné à verser 1 000 euros à la députée Obono. Pourtant, elle a organisé par ailleurs des réunions interdites aux gens qui ne partagent pas sa vision du racisme."

Je ne comprends pas que vous ne compreniez pas, c'est pourtant facile.
Vous connaissez le proverbe : « Dis-moi ce que tu…..… je te dirai qui tu es »

Adapté à ce juge : « Dis-moi qui tu sanctionnes, je te dirai qui tu es »

Pas la peine de se creuser les méninges, par déduction, c'est un juge islamogauchiste Nupes woke progressiste raciste anti-Blancs racialiste indigéniste oboniste.

Ecoutez les discours de Zemmour, ses vérités prouvées chiffrées trop gênantes pour ces juges Torquemada extrêmes gauchistes qui sont réduits de haine de rage à condamner les moindres faits et gestes de ce héros résistant à la charia islamogauchiste nupes macronienne anti liberté d'expression et vous aurez les réponses à tous ces déballages de condamnations plus ubuesques et kafkaïennes les unes que les autres.

Ugo

@ Michelle D-LEROY | 07 février 2024 à 19:41

Il est désagréable d'être interpellé par le cinglé de service de ce blog qui nous avoue que "McKinsey est un bienfaiteur de l'humanité". D'ailleurs ce cinglé doit être rémunéré par McKinsey pour détruire les consciences dans le blog Justice au singulier.

Il a déifié le psychopathe pervers et lui est tout dévoué, l'insulte est son besoin naturel, il ne sait pas s'exprimer autrement.

Pour le reste, votre commentaire sur les sureffectifs de la fonction publique et des multinationales est réaliste, concret et positif ; des livres et des thèses ont été écrits sur le sujet comme par exemple "Le Principe de Peter ou syndrome de la promotion focus" et tous les politiciens arrivés au pouvoir récompensent leur entourage en créant des postes honorifiques inutiles et bien payés et pour beaucoup d'entre eux c'est une récompense plus importante que la Légion d'honneur ; même chose dans les multinationales où les copains-coquins se voient octroyer des directions qui ne vont nulle part, exemple les fils à papa et les adhérents d'un même club ou d'une même religion sans parler de celles qui gagnent leurs galons avec leurs fesses.

Il existe encore un créneau de liberté d'expression qui n'a pas été encore démantelé par Nécron : YouTube où de nombreux spécialistes économiques, financiers, médicaux, politiques exposent ce qui se passe aujourd'hui, c'est-à-dire la destruction organisée de l'Europe par tous les moyens.

Bon courage et merci d'exposer vos convictions !

glw

@ hameau dans les nuages | 07 février 2024 à 13:44

Vous savez bien que la bureaucratie et la paperasserie sont les deux nouvelles mamelles de la planète Shadok.
Il suffit de voir l'épaisseur du dossier d'une demande préalable de travaux pour installer un abri bois de plus de cinq mètres carrés, c'est à dire un truc de quatre poteaux de bois et quelques "bac acier", même sur un terrain sans voisinage et au milieu de nulle part.

Vamonos

@ sylvain

Je ne comprends pas les motivations du juge qui a condamné à verser 1 000 euros à la députée Obono. Pourtant, elle a organisé par ailleurs des réunions interdites aux gens qui ne partagent pas sa vision du racisme.

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/valeurs-actuelles-condamne-en-appel-pour-injure-raciste-contre-daniele-obono-20221117_QYRZP47ZPND6RKMLNWI5MQWEAE/

Robert Marchenoir

@ Michelle D-LEROY | 07 février 2024 à 19:41
"Vous pouvez crier au communisme à chaque fois qu'une réponse ne vous plaît pas car elle n'abonde pas dans votre sens, sur le fait que les services de l'État et ses fonctionnaires seraient trop importants et trop coûteux."

Non, je ne "crie pas au communisme", et mon commentaire sur votre propos ne vient pas de ce qu'il ne me "plairait pas", ou "n'irait pas dans mon sens".

Je présente des arguments précis et rationnels, basés sur des faits réfutables.

J'indique aussi en quoi votre commentaire se contredit lui-même.

Vous n'avez réfuté aucun de mes faits et aucun de mes arguments.

Par ailleurs, votre défense selon laquelle vous auriez travaillé dans une multinationale, donc votre parole ferait autorité, n'a aucune valeur.

D'abord parce que l'argument d'autorité n'a aucune valeur, jamais. Le savez-vous, au moins ?

Ensuite parce que vous n'avez même aucune possibilité de prétendre à l'autorité. Vous êtes anonyme, ici, comme nous tous.

Vous avez peut-être vu un truc, dans une entreprise, à un moment. Que vous ne citez d'ailleurs pas. Nous sommes obligés de vous croire sur parole.

Cela ne veut rien dire. Des millions de gens qui ont, eux aussi, travaillé dans des entreprises, ont vu d'autres trucs, et disent le contraire de ce que vous dites. Comment allez-vous les départager ?

Votre propos se résume à ceci : des fois, y'a des trucs qui marchent de travers, dans les boîtes privées, aussi.

Et alors ? Qui a dit le contraire ? Quand allez-vous, de concert avec d'autres, cesser d'employer ces procédés imbéciles, misérables, tout juste acceptables chez un enfant de huit ans -- et encore ?

La question n'est pas là. La question est : faut-il, oui ou non, baisser massivement la dépense publique, supprimer le statut de fonctionnaire, supprimer des pans entiers de l'État, libérer la France, laisser les Français procurer aux Français les biens et services dont ils ont besoin, leur laisser le fruit de leur travail ?

La réponse est oui, j'ai expliqué pourquoi, et vous n'avez nullement expliqué le contraire. Vous vous contentez, à l'instar de tout bon communiste que vous n'êtes même pas, mais que vous singez parce que vous n'imaginez même pas que l'on puisse penser en homme libre, de réagir par des imputations personnelles et des absurdités logiques à une argumentation politique fondamentale.

Reste-t-il un homme vivant, en France, capable de se livrer à un débat politique authentique, ou bien la totalité de la population a-t-elle été réduite à l'état de bébé vagissant incapable de penser au-delà de ses sensations immédiates ?

Michelle D-LEROY

@ Robert Marchenoir

Vous pouvez crier au communisme à chaque fois qu'une réponse ne vous plaît pas car elle n'abonde pas dans votre sens, sur le fait que les services de l'Etat et ses fonctionnaires seraient trop importants et trop coûteux. Des gros paresseux trop payés ? Oui, il y en a, c'est une certitude. Il y aurait lieu sans aucun doute d'alléger ou au moins de réorganiser bon nombre de ces services de l'Etat. On sait d'ailleurs que le nombre de conseillers qui font double emploi à l'Elysée et à Matignon est très important et donc coûteux pour le bénéfice que l'on connaît. Mais c'est sans doute McKinsey qui le préconise... donc tout va bien.

Quant aux multinationales, merci j'y suis restée assez longtemps pour savoir que mon expression "je ne suis pas certaine" n'est qu'une façon de dire car en fait j'ai trop vu de lourdeurs identiques à nos administrations. Et quand je parle d'études sur des sujets abandonnés, c'est vraiment du vécu.
Je sais aussi que certains hauts postes sont créés pour la frime tandis qu'on supprime la standardiste, forcément, si on peut la remplacer par un robot...

Robert Marchenoir

@ Michelle D-LEROY | 06 février 2024 à 20:32

Votre commentaire est intéressant, car il révèle à quel point le communisme a infecté l'opinion française.

Vous commencez par déplorer les sureffectifs et l'inefficacité de la fonction publique. Mais c'est pour ajouter aussitôt :

"Là nous parlons du système français de nos administrations et de l'argent des contribuables qui rémunère nombre de postes inutiles, mais je ne suis pas certaine que dans les grandes entreprises françaises ou multinationales le problème ne soit pas le même. On crée des postes pour vérifier ou étoffer des services déjà bien pépères en vue d'études diverses et variés, généralement inutiles car à peine demandées que déjà abandonnées."

"Ce n'est pas notre argent, celui de contribuables certes, mais au final ce sont les clients qui paient les surcoûts, pris en compte dans les prix de vente."

Comme s'il était absolument impensable de dire du mal de la fonction publique, sans ajouter aussitôt que dans les entreprises privées, c'est pareil.

Ben nan. C'est pas pareil. Vous prenez soin de dire que vous n'en êtes pas certaine, mais ça ne vous empêche pas d'échafauder une hypothèse étayée sur rien.

Non, en général, toutes choses égales par ailleurs, les entreprises privées ne peuvent être en sureffectif de façon durable, car alors elles feraient faillite.

Vous affirmez que ces effectifs inutiles se répercutent sur le prix de vente, qui lèse le client. Mais c'est faux.

L'entreprise privée, contrairement à la fonction publique, est en concurrence. Elle ne peut pas maintenir durablement des prix artificiellement élevés.

Sauf, bien sûr, s'il y a monopole ou oligopole, mais cette situation justifie alors l'intervention de la puissance publique pour rétablir la concurrence.

Sauf, aussi, s'il y a... régulation étatique ! Ce qu'exigent par exemple les Français, en ce qui concerne les pôv' petits paysans ! Et l'État leur obéit, en obligeant les grandes surfaces à leur payer des prix artificiellement élevés.

Suite à quoi, les Français couinent comme des gorets, parce que le sac de patates est trop cher. Faudrait savoir.

Vous diffusez ce cliché très répandu selon lequel les sureffectifs que vous attribuez aux entreprises seraient consacrés à des études inutiles.

Mais c'est faux : les études sont utiles. Elles sont même indispensables. McKinsey est un bienfaiteur de l'humanité. Les "intermédiaires" sont des bienfaiteurs de l'humanité.

Vous vivez sur une planète imaginaire où le "paysan" plante ses graines à la main, "l'ouvrier" fabrique sa voiture à coups de marteau, et puis tous les autres travailleurs qui gravitent autour sont des parasites qui exploitent le pauvre monde. C'est Martine va chez Tonton Marx.

D'ailleurs, les mêmes qui lisent votre bande dessinée poussent de longs hululements plaintifs lorsque les mêmes "grandes entreprises multinationales" ferment des usines et licencient des gens.

Il faudrait savoir : ces nocives entités emploient-elles trop de monde, ou pas assez ? Ça ne peut pas être les deux.

L'illogisme total de votre construction intellectuelle éclate, lorsqu'on aborde votre paragraphe suivant :

"En tant que particulier, partout où on essaie d'avoir un contact téléphonique ou sur Internet, on se heurte à des robots avec des questions figées et restreintes. Si on n'est pas dans le moule prévu, pas de solutions. Une véritable déshumanisation dans les rapports humains... sauf pour passer une commande évidemment."

Comprends pas. Si les entreprises privées remplacent de plus en plus les hommes par des robots pour interagir avec leur clientèle, c'est, justement, qu'elles diminuent le nombre de leurs employés dans l'espoir de faire des économies !

Bien loin de confirmer votre assertion selon laquelle les grandes entreprises s'amuseraient à embaucher une pléthore de salariés inutiles, l'observation que vous faites, et qui est exacte, montre en réalité le contraire.

Mais on a bien compris que le but était de suggérer la méchanceté intrinsèque de l'entreprise privée, et de nier la différence fondamentale qui existe entre des organisations libres, contraintes de satisfaire le client et risquant à tout instant la disparition en cas d'échec (les entreprises), et des organisations protégées, vivant de l'argent de l'impôt extorqué au bout du fusil, et ne risquant rien même en cas d'incurie totale (les services de l'État).

Le second point que vous reprochez aux entreprises est pertinent, c'est effectivement une tendance récente et funeste, mais elle n'est nullement propre à l'entreprise privée : elle touche tout autant la fonction publique.

Elle est due à l'expansion de la technique, et procure aussi des avantages. Quel soulagement de pouvoir acheter n'importe quel produit ou service en provenance de n'importe quel pays du monde, sans être embêté par des vendeuses acariâtres, ignorantes et mesquines !

Je crois que vous avez oublié ce qu'était le fameux "pitit commerce de proximité" : c'était l'enfer.

Quel soulagement, aussi, de pouvoir mener à bien des formalités administratives les pieds dans ses pantoufles, sans être obligé de perdre une journée pour côtoyer des usagers mal lavés et des fonctionnaires agressifs !

Quant aux excès de cette tendance, qu'il convient en effet de combattre, un chroniqueur du site conservateur britannique UnHerd a récemment tenté de les définir à l'aide du terme, pas très heureux à mon avis, de "techno-admin".

Vous remarquerez que, parmi les exemples effarants qu'il donne des méfaits du "techno-admin" dans son article, se trouvent aussi bien mises en cause de grandes entreprises privées (Fujitsu, par exemple), que... la fine fleur de la fonction publique françouése, sous la forme d'EDF, souvent haï en Angleterre lorsqu'il se met à jouer au capitaliste déchaîné de l'autre côté de la frontière.

hameau dans les nuages

Toujours les petits hommes gris dirait Monsieur Praud :) :

https://twitter.com/i/status/1755190415546847566

Heureusement que pour les ampoules qu'ils ont dans la paume de leurs mains, il ne faut pas aux agriculteurs une certification.

Exilé

« Mais surtout à cause du fait que beaucoup se retrouvaient dans leur dénonciation des normes, de la bureaucratie et de l'étouffement de notre liberté et de notre indépendance par une Union européenne prête à faire se déliter notre identité nationale à force d'abstractions déconnectées du réel » (PB)

L'UE n'arrange pas les choses, mais il faut tout de même rappeler que l'administration française s'applique trop souvent à faire exprès de se comporter de façon désagréable comme un maître face à ses esclaves.

Par exemple, les plus anciens d'entre nous ont connu les relations de confiance feutrées existant entre un banquier et son client, qui ne se voyait jamais exiger de paperasse non indispensable, les éventuels petits problèmes étant réglés rapidement avec le sourire.

Désormais, fini tout cela, dès qu'il est question d'argent, même de sommes modiques, le fisc met son vilain nez entre vous et votre interlocuteur, qu'il s'agisse de votre banquier ou simplement d'un de vos enfants que vous souhaitez aider pour une raison ou une autre.

Et maintenant, l'agence bancaire que vous fréquentez depuis des dizaines d'années parfois et qui est supposée tout savoir de vous mieux que vous, peut exiger brutalement que vous lui transmettiez tout un dossier sur un ton évoquant un interrogatoire de police, vous n'êtes plus un client devant qui on devrait dérouler le tapis rouge pour tous les dépôts que vous avez pu faire, mais un fraudeur potentiel, avec le rappel de tous les articles de loi que vous pourriez enfreindre si vous ne répondez pas toutes affaires cessantes au coup de sifflet même si vous êtes pris par d'autres soucis ou empêchements graves.

Bref, nous sommes de plus en plus traités comme des chiens de façon inhumaine.
Et encore, bien des gens aimant les animaux ne se permettraient pas de les traiter de cette façon.

Tipaza

@ Achille | 07 février 2024 à 07:48

Je n’ai pas voulu faire un long commentaire sur GPT, parce que c’est vraiment bizarre. Il y a un mélange de mots désuets, de phrases mal construites qui se veulent plus ou moins poétiques, sans trop savoir ce que la poésie vient faire sur le sujet.
Et en même temps, un argumentaire précis et correct mais d’une froideur distanciée.

L’impression que j’ai eue, c’est que le texte avait été écrit par un schizophrène.
En général, après quelques lignes je devine qui a écrit le commentaire que je lis. Avec GPT, impossible pour le moment de savoir qui il est, et pour cause.
Je suppose qu’à l’avenir les informaticiens se feront un plaisir de donner une personnalité à leurs logiciels en fonction de la question posée.

Achille

@ Xavier NEBOUT | 06 février 2024 à 22:40
« Elle est pas marrante, mon histoire ? »

Mais vos histoires sont toujours marrantes. Elles fleurent bon les petites galéjades désuètes des années cinquante et même parfois de la décennie précédente. Surtout ne changez rien !

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@ Michel Deluré | 07 février 2024 à 10:09
« ChatGPT ou comment booster la paresse intellectuelle de l'homme ! Voilà qui promet un bel avenir pour Alzheimer. »

Je le crains fort. En ce qui me concerne je me refuse à utiliser cet outil pernicieux qui ne peut conduire qu’à un galimatias rhétorique insipide, même si son apparence est trompeuse.
Tous mes posts sont du pur Achille garanti, avec bien sûr parfois quelques liens et citations pour étayer mes arguments.

Ugo

Honte aux politichiens européens qui favorisent l’invasion. C’est un crime contre l’humanité que de lâcher dans la nature des hommes en rut qui se jettent, entre autres, sur des enfants ou des septuagénaires pour calmer leurs pulsions sexuelles dévorantes. La féminité est en danger, il faut la protéger et ce n’est pas en la voilant ou en la cloîtrant que cela doit se faire. Les écolières, les lycéennes, les étudiantes sont des proies faciles, et nos gouvernants sont trop attentionnés pour les LGBTQ, n’attendons rien d’eux et unissons-nous pour les remplacer lors des prochaines élections par des êtres normaux, bienveillants et nationalistes. Cessons de ne rien voir, de ne rien entendre, de ne rien dire !

https://www.midilibre.fr/2024/02/06/je-vous-en-supplie-une-jeune-fille-de-13-ans-violee-par-plusieurs-hommes-devant-son-petit-ami-dans-des-toilettes-publiques-11747651.php

Michel Deluré

@ Achille 07/02/24 07:48

ChatGPT ou comment booster la paresse intellectuelle de l'homme ! Voilà qui promet un bel avenir pour Alzheimer.

Serge HIREL

@ Ugo | 06 février 2024 à 20:03

La réponse un peu futée à mon opinion sur votre compte était : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis... À la pirouette, vous avez préféré l’agression. Moi, je penche plutôt pour le débat d’idées, ce qui semble être la raison d’être de ce blog. Il y a sur JaS d’excellents bretteurs, qui ont parfois la plume acide, mais qui, bien que souvent en désaccord, se respectent. Vous n’êtes pas de ceux-là.

Donc, vous pouvez continuer à dire blanc un jour, noir le lendemain, j’éviterai désormais de lire ce qu’il est difficile d’appeler vos « commentaires ». Vous êtes un « dégât collatéral » de l’explosion de l’Internet, de même niveau que ceux qui polluent les réseaux dit « sociaux ». Au café du Commerce, vous auriez été exclu du zinc pour manque de sérieux.

P.-S. : je n’ai bien sûr rien à faire de vos sarcasmes, de votre grossièreté et de votre opinion sur moi. Mon métier m’a habitué à ce type de comportement. Depuis longtemps, je n’y attache plus la moindre importance.

sylvain

Le taux de reproduction le plus inquiétant ce n‘est pas que celui des fonctionnaires mais c’est celui de l’espèce humaine, qui va en engendrer encore plus.
3 milliards d’habitants en 1970, 8 milliards aujourd’hui et 10 milliards en 2050 !

Avec les pourcentages hallucinants de nos fonctionnaires par rapport à la population, évitons de faire le calcul, ça donne le tournis, un infarctus est si vite arrivé.

Le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, leurs retombées économiques, la réduction du territoire vivable et l’augmentation de l’espérance de vie, risquent de provoquer une surconsommation de fonctionnaires en surcharges pondérales et obésités administratives et donc générer des pandémies de suicides collectifs de citoyens contrôlés surveillés fichés harcelés menacés par cette race toute-puissante indéboulonnable et indestructible : le fonctionnaire, dieu tout-puissant qu’aucune prière ne peut faire plier.

Aliocha

Le point le plus sombre est atteint quand l'incorruptible traverse la frontière désespérée du ressentiment, s'offre aux mains de celui qu'il sert.
Il rejoint alors ceux qui desservent au refus dément du dialogue authentique, et n'a plus que la folie du désespoir pour signer sa démission en ricanant de ceux qui préfèrent l'amour fraternel à la fatalité.
Justice est rendue pourtant.
À la barre du jugement dernier, il restera quand tout sera détruit le souvenir de l'aimée venue témoigner des faiblesses de celui qui n'a pas cédé, a donc continué à juger en tremblant malgré la morgue des législateurs, et fait entendre la rigueur de fugue en ré d'une geste personnelle au service du vrai.
Penserait-il que cela n'est rien, que même les icebergs fondus n'entendent plus cet orchestre, il corroborera que l'écharde de l'ange aux chairs de la faiblesse suffit à la grâce pour délivrer son enchantement tout-puissant.
Merci à ceux qui tiennent cet engagement.

https://www.youtube.com/watch?v=OmZ3hgQhds4

Achille

@ Tipaza | 06 février 2024 à 16:45
« Très intéressante expérience de ChatGPT. Il y a un léger parfum désuet qui fait penser aux auteurs romantiques.
Il y manque, de mon point de vue, un engagement personnel, un quelque chose qui fasse passer le souffle d’une protestation. »

Pas besoin de ChatGPT pour faire un beau discours, il suffit de piquer celui du copain.

C’est ce qu’a fait Marine Le Pen qui a toujours été en mal d’inspiration en plagiant mot pour mot un discours de François Fillon en 2017.
Comme vous dites, il y manque "un engagement personnel, un quelque chose qui fasse passer le souffle d’une protestation."
Et avec ChatGPT cela ne risque pas d'améliorer les choses ! :)

Axelle D

@ Michelle D-LEROY, 6 février 20:32
"partout où on essaie d'avoir un contact téléphonique ou sur Internet, on se heurte à des robots avec des questions figées et restreintes. Si on n'est pas dans le moule prévu, pas de solutions.
Une véritable déshumanisation dans les rapports humains..."

Jusqu'à vous rendre parfois complètement zinzin !

https://youtu.be/W14z-ZXwhPU?si=pmOMzNEUlLQCbjU4

Xavier NEBOUT

Il y avait dans les années 70 à Bordeaux, un président de chambre civile connu pour procéder quasi systématiquement à une comparution personnelle.

Les avocats se le tenaient pour dit, il ne fallait pas tenter de conclure pour celui qui avait tort en trichant, car tout serait mis à plat.

Il faisait parler les uns et les autres, pour dire "eh bien dans cette affaire, les parties semblent de bonne foi"... Cela avait pour effet de permettre au coquin de sortir la tête un peu haute en reconnaissant plus ou moins ses torts, et le taux d'appel était quasiment de zéro.

Mais un magistrat de cet acabit, qui de plus jugeait sans parti pris idéologique, ça ne va pas du tout !

Comment les magistrats feraient-ils carrière, comment monter à la cour, s'il n'y a pas d'appel ?
Et comment l'avocat va gagner sa croûte, s'il ne peut pas dire à sa canaille de client : "Ne vous en faites pas, on aura quand même une chance sur deux", et ensuite lui dire de faire appel, puis d'aller en cassation, surtout si son adversaire est classé à droite ?
Et les fonctionnaires qui passent leur temps à pourrir la vie en pondant de nouveaux textes, comment pourraient-ils tenter de justifier leur emploi ?

Alors le juge Forest (il me semble me souvenir que tel était son nom) a fini président de chambre au tribunal de grande instance de Bordeaux.
Lui, il pouvait sans honte porter la robe du juge ecclésiastique.

Et avec des magistrats comme lui, la justice serait fiable, vénérée, rapide, et il y aurait x fois moins de procès tant on peut aujourd'hui plaider n'importe quoi avec une chance de gain de cause.
Et donc x fois moins de fonctionnaires et de paperasse.

Elle est pas marrante, mon histoire ?

Ellen

Débureaucratiser aussi la Justice.

Modèle français:
Sept ans d'instruction dans l'affaire des emplois fictifs au parti MoDem de Bayrou pour terminer au final par une relaxe. Bravo !

Modèle américain:
Aux USA, la justice a mis 1 heure pour coincer DSK entre son départ précipité de l'aéroport de New York vers Paris le 11 mai 2011, l'a incarcéré le jour même, l'a jugé coupable devant le monde entier, lui a fait payer 6 millions de US$ (sa femme a dû vider son compte bancaire) puis l'a libéré après s'être assuré qu'il ne prendrait pas les clés du palais de l'Elysée en 2012. Et voilà, il n'y avait que les Américains pour faire le grand ménage au PS français.

Jack Lang, le fossoyeur à la culture PS, qui n'en est pas à sa première bourde pour couvrir le violeur, disait: "Que voulez-vous, DSK est très sensible au charme des dames". Et dire qu'on avait ce haut fonctionnaire de l'Etat au ministère de la Culture... Quelle honte pour la France !

En France, si le même cas de violence sexuelle s'était produit sur une femme de ménage du Sofitel, la même affaire aurait été soit mise au panier, soit aurait traîné pendant 15 ou 20 ans avant d'aboutir à un non-lieu ou une relaxe.

Michelle D-LEROY

Débureaucratiser, tout le monde en parle régulièrement et rien ne se passe.

La justice souffre d'une organisation trop lourde, elle est j'imagine à l'image d'autres administrations. On sait que dans les ARS censées organiser et faire faire des économies à l'hôpital, il y a plus de bureaucrates, dont des hauts fonctionnaires, que de médecins et de personnel soignant à l'hôpital. Des salariés qui n'ont pas idée des réalités du terrain et qui restreignent, organisent et créent des contraintes.

Idem paraît-il pour l'Education nationale où les Rectorats emploient pléthore de personnel administratif qui met un temps infini à apporter des réponses aux directeurs d'établissements sur leurs difficultés récurrentes ou ponctuelles sauf à leur "pondre" des nouvelles règles difficilement applicables sur le terrain.

Et ainsi de suite.

Là nous parlons du système français de nos administrations et de l'argent des contribuables qui rémunère nombre de postes inutiles mais je ne suis pas certaine que dans les grandes entreprises françaises ou multinationales le problème ne soit pas le même. On crée des postes pour vérifier ou étoffer des services déjà bien pépères en vue d'études diverses et variés, généralement inutiles car à peine demandées que déjà abandonnées. Ce n'est pas notre argent, celui de contribuables certes, mais au final ce sont les clients qui paient les surcoûts, pris en compte dans les prix de vente.

En tant que particulier, partout où on essaie d'avoir un contact téléphonique ou sur Internet, on se heurte à des robots avec des questions figées et restreintes. Si on n'est pas dans le moule prévu, pas de solutions.
Une véritable déshumanisation dans les rapports humains... sauf pour passer une commande évidemment.

Et pour en revenir aux nombreuses normes, règles et contraintes établies pour le moindre dossier, tout le monde les prend en grippe, c'est certain, mais on sait aussi qu'il règne de plus en plus de margoulins qui essaient de s'infiltrer pour profiter des aides ou pour ne pas payer ce qu'ils doivent, pour contourner les règles les plus simples et ce à tous les niveaux. Tout le monde le sait au sein des administrations et même des services après-vente des entreprises. Celles-ci renforcent donc leurs règles.

On tourne en rond.

Un problème assez insoluble puisqu'à double tranchant. On entend autant de gens qui se plaignent des contraintes et des normes que de gens qui se plaignent des fins limiers ou ceux qui déplorent une déshumanisation des rapports entre utilisateurs et entreprises.

Espérons que l'I.A. allègera les règles et normes en détectant les détournements possibles... même si cette dernière rendra encore plus évident la robotisation et j'insiste, la déshumanisation.

Ugo

@ Serge HIREL | 06 février 2024 à 14:21

Vous êtes une personne maladivement susceptible et vous ne supportez pas que j’ai pu vous contredire dans votre exposé foireux sur les manifestations des agriculteurs ; ce qui m’a valu d’être traité de complotiste avec André Bercoff dont je proposais l’audition sur un autre sujet.

Aujourd’hui, vous me traitez de troll macroniste car :

« un jour, éloge magnifique de la fonction publique…Le lendemain, diatribe violente contre elle… »

Réponse : je n’ai jamais fait l’éloge de la fonction publique ! Quant à être macronien vous me faites rire.

Mais tout cela commence à faire beaucoup Serge Hirel, il vous faut toujours quelqu’un à insulter ou à tenter de ridiculiser… Achille étant absent en ce moment… j’assure son remplacement.

Tout cela n’est pas à la hauteur du personnage que vous voulez imposer aux lecteurs, ce qui est certain c’est qu’un homme peu recommandable est caché sous votre nom.

elektra

Bureaucratie et paperasserie sont là beaucoup pour établir nombre d'indicateurs permettant à ceux qui pilotent le "truc" (truc = justice, administration, services transverses dans l'industrie...), avec l'organisation préconisée par des cabinets conseils, de suivre l'atteinte des objectifs fixés et de corriger le tir si nécessaire, moyennant paiement bien sûr.
Le service rendu devient secondaire.
C'est partout pareil : les baisses de coûts escomptées permettent d'entretenir la flopée importante de ces saprophytes*.

*(Microbe) qui se développe en commensal sur un être vivant.

genau

Oui, un énorme éclat de rire: depuis trente ans au moins, on sait que l'Occident français s'embourbe dans une législation de plus en plus précise "quatre poules, pas plus".
Que la loi est devenue un motif de Parkinson tant il est vrai qu'on ne devrait légiférer qu'en tremblant.
Que le haut fonctionnariat a la bouche en cul de poule tant il sait qu'on ne peut RIEN contre lui, sauf une révolution que seul un Poutine pourrait apporter, dans une destruction massive de nos structures et remplacer par une goulagisation générale de la population, avec la collaboration féroce d'un Islam lustré à la graisse de chrétien relaps.

Il n'y a pas plus de Zemmour que de Le Pen: rien à faire, la glu a pris et il faut attendre la chute par immobilité. La garde prétorienne, exposée au risque de perdre ses prébendes, préférera laisser couler le navire et nous, l'orchestre, sur fond d'iceberg, nous jouerons "Plus près de toi, mon Dieu".

Ceci dit, il n'est pas certain que les hauts fonctionnaires soient de mauvaise foi et sans doute pas plus corrompus qu'ailleurs, même beaucoup moins qu'en Ukraine, mais pourquoi ne défendraient-ils pas le régime gras qui les accueille et les dorlote ?
Pourquoi le guichetier indifférent se montrerait-il de bonne volonté alors qu'l est beaucoup plus légal d'envoyer paître le quémandeur ?
Pourquoi répondre en quinze jours en tant que surnuméraire (Balzac dixit) alors qu'on peut le faire en six mois tout en bayant ?

Et ce n'est pas nouveau, "oui, quand j'ai regardé le dossier, je l'envoie à la mairie d'Avignon". "Pourquoi Avignon ?". "C'est une habitude que j'ai prise et ça marche très bien". Courteline, MM. les ronds de cuir.

Il faut célébrer les héros de la Fonction publique qui ont la conscience de leur rôle. Je me souviens de ce relativement jeune magistrat qui bouillait en voyant une chambre de son tribunal s'enliser et qui demanda à venir à son secours, en se chargeant et qui reçut en réponse du président, en cours de départ à la Cour, une réponse méprisante sur la "propriété" des dossiers.

Le détail de la règlementation a des causes certaines, incontournables, mais en accumulant forme une crasse intellectuelle qui évite aux juges de réfléchir et présage d'une justice d'intelligence artificielle.
Entre nous, la justice n'est-elle pas un artifice qui nous fait croire à la somme du bien sur celle du mal alors que Conrad prévient: "Folie et désespoir ; donnez-moi ça et je soulèverai le monde".

hameau dans les nuages

C'est dans tous les domaines. En ce moment ce sont les nouvelles règles d'urbanisme qui vont s'imposer avec le PLU devenant PLUI, puis les ZAN aux fins de limiter l'artificialisation des sols. Ce n'est pas un mal en soi mais "en même temps" l'application des DPE aberrants ferment à la location et à la propriété des centaines de milliers de logements. Les mises aux normes coûtant une petite fortune aux propriétaires. Tant et si bien que pour les locaux où a été fait le nécessaire, le propriétaire a beau jeu d'augmenter le loyer ou le prix de vente.

Et vicelards, "les copains" de Marchenoir ébauchent un projet de loi instaurant la réquisition des immeubles vacants ou insuffisamment occupés et toujours "en même temps" facilitent l'arrivée de nouvelles populations exogènes.

On va vivre une époque formidable.

sylvain

Juge et fonctionnaire à la fois, quel pied !

C’est sûr que fonctionnaire c’est le genre de personnage qui tire un pays en avant.

Ça crée combien d’emplois un fonctionnaire ?

Ça vit dans des bureaux chauffés en hiver, café chaud pause le matin…

Bureaux climatisés en été, absentéisme record, toujours dans la rue de Nation à République.

Ça se reproduit, beaucoup de fonctionnaires engendrent des fonctionnaires, l’horizon est tellement dégagé.

Ça donne des leçons du haut de leur incapacité à créer la moindre richesse.

C’est très rigolo à étudier un fonctionnaire, ça envoie des contraventions à des mecs roulant à 160 km/ h avec des tracteurs sur l’autoroute…

Ça envoie en tôle des gens qui ne sont coupables de rien, ça relâche des hyper multi récidivistes…

Mais c’est plein de suffisance et de morgue le fonctionnaire.

D'ailleurs à l’école des fonctionnaires socialistes, pléonasme, on apprend les 4 opérations ainsi :
 
L’addition des impôts, 
La soustraction des revenus, 
La multiplication des fonctionnaires et des immigrés,
La division du travail !

Vive les fonctionnaires !

Serge HIREL

@ ALFRED LELEU | 06 février 2024 à 14:30

Le vocabulaire précis, la sémantique ciselée, la syntaxe respectée, la phrase travaillée, bref, la qualité du style de notre hôte, pour qui n’y est pas habitué, car bien peu à la mode détestable du jour, peut en rendre l’accès quelque peu ardu. Néanmoins, l’effort n’est pas démesuré, qui permet d’atteindre sa pensée ainsi finement exprimée...

Mais comment y parviendrait-on si, pris soudain d’une folie épistolaire, Philippe, cédant à la paresse, allait quémander l’aide d’une machine que l’on dit intelligente et qui, sollicitée par vous, a pondu un texte éminemment pompeux, accumulant les propos creux, effaçant les partis pris... et finalement indigeste.

Cela est rassurant. Annoncé comment devant anéantir sous peu la race des écrivains, commentateurs et autres scribouillards, l’engin infernal, pour l’heure, n’est encore qu’un piètre faussaire, incapable de tromper longtemps le lecteur. Certes, il est au berceau et quelques Tournesol surdoués de l’informatique ne désespèrent pas d’améliorer ses performances littéraires... peut-être même de le faire entrer à l’Académie française.

Que Dieu (ou Allah, ou Brahma, ou Izanagi), qu’ils cherchent à imiter, les maudissent, eux et leur descendance, jusqu’à la génération 20.0 et les suivantes s’il le faut... et bénissons-le de nous permettre de profiter des billets de notre hôte, qui met dans leur rédaction tout son savoir de l’alchimie qui, au sein de l’être humain, parvient à transformer le trait d’esprit le plus subtil en expression orale ou écrite qui en rend la connaissance disponible.

Le chat GPT et même le matou GPT+ savent-ils au moins imiter convenablement les mille et une nuances des miaulements de mon « Félix » (« j’ai faim », « laisse-moi sortir », « j’ai peur », « je veux courir la gueuse », « caresse-moi », « fous-moi la paix »...) ? J’en doute beaucoup...

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@ Robert Marchenoir | 06 février 2024 à 16:03
« Cela relève (...) de la paresse, de l'irresponsabilité et de l'incurie qui sont la marque de fabrique du fonctionnaire français. »

Il me semble que vous avez oublié la cause la plus profonde du mal ; le « j'm’en-foutisme », auquel s’ajoute souvent l’arrogance.

Soins dentaires... l’histoire date d’hier ou presque. Mon dentiste (73 ans) vient de prendre sa retraite. Une molaire un peu douloureuse... téléphone... Pages jaunes... Ouf ! sept dentistes dans ma petite sous-préfecture... « Bonjour Madame, c’est pour... », « ... un rendez-vous ? N’y pensez pas ! Le docteur ne prend plus de nouveau client. Ses confrères non plus... », « Saintes ? » (30 km...) « N’y pensez pas plus. Il vous faut essayer à Bordeaux (130 km), Niort (40 km), Angoulême (70 km), peut-être à La Rochelle (60 km). Y’a bien un truc... Attendez dimanche, allez aux urgences...Vous attendrez peut-être quatre ou cinq heures, mais vous serez soigné »... « Merci Madame ».

Bonne nouvelle ; la douleur a disparu... En discutant avec mon pharmacien, auprès duquel, par précaution, je me suis procuré un anti-douleur (non remboursé), j’ai appris que les dentistes du coin, débordés de rendez-vous, assurent-ils, n’ouvraient plus leur cabinet que quatre jours par semaine et ne prolongeaient jamais leur journée après l’heure de fermeture indiqué. Motif : au-delà, ils ne travailleraient que pour l’Etat... et ses fonctionnaires.

Tipaza

@ ALFRED LELEU | 06 février 2024 à 14:30

Très intéressante expérience de ChatGPT.
Il y a un léger parfum désuet qui fait penser aux auteurs romantiques.
Il y manque, de mon point de vue, un engagement personnel, un quelque chose qui fasse passer le souffle d’une protestation.
C’est parfait mais froid.
J’avais interrogé ChatGPT sur un sujet scientifique qui m’intrigue.
Sa réponse ne m’avait pas convaincu, mais peut-être faut-il l’avoir alimenté sur le sujet.

Robert Marchenoir

Un petit témoignage à ce sujet. L'un de mes proches a récemment été requis comme juré. Arrivé au tribunal, il a dû faire la queue très longtemps à l'extérieur, par grand froid, pour les contrôles de sécurité. On peut comprendre qu'il faille des précautions, mais lorsqu'on est contraint par l'État, la moindre des choses serait qu'il s'oblige à certains égards.

Les jours suivants, la personne en question s'est aperçue qu'il existait une file d'attente spéciale pour les jurés, plus courte. Mais nulle pancarte ne la signalait. Le cochon de contribuable était censé deviner ce que les fonctionnaires savaient mais gardaient pour eux, faute de quoi il était puni.

Une fois franchi le contrôle de sécurité, il a entrepris d'atteindre la salle d'audience. Naturellement, il a cherché sur les pancartes la référence de la salle mentionnée sur sa convocation. Hélas ! cette référence était introuvable. L'affichage en place dans le tribunal utilisait un système d'appellations totalement différent.

Le cochon de contribuable était censé savoir que la salle Machin correspondait à la salle Truc. "Tout le monde le savait bien", puisque, quelque part, un fonctionnaire était au courant que la salle au fond du couloir à gauche, après les toilettes en montant au premier étage, puis en descendant au premier sous-sol après avoir emprunté l'unique porte dont le numéro est divisible par 67, s'était appelée Machin jusqu'en 1985, date à laquelle un grand plan Marshall de la nomenclature des salles d'audience avait été lancé, et les appellations modifiées.

Le contribuable en question s'est dit : qu'à cela ne tienne, je vais simplement aborder l'hôtesse d'accueil à l'entrée, et lui demander où se trouve la fichue salle xxx.

Il n'y avait, bien sûr, ni hôtesse ni comptoir d'accueil (comme il y en a dans toutes les entreprises privées).

La personne en question a donc erré au hasard dans les couloirs pendant une éternité, tentant d'arracher quelque indication fiable à tel ou tel passant.

À ce stade, il convient de préciser que ne pas se présenter au tribunal, lorsqu'on est convoqué comme juré, est puni d'une lourde amende.

Le procès a commencé avec une bonne heure de retard, tous les jurés s'étant heurtés au même problème.

Tout le monde grelottait dans la salle : le président a expliqué aux jurés que le chauffage avait été coupé, "faute de moyens".

Seulement voilà : la convocation dans un lieu inexistant, l'absence de signalisation de la file réservée aux jurés, l'absence de comptoir d'accueil pour orienter les usagers (ou même d'un plan des lieux), tout cela ne relève nullement du "manque de moyens". Corriger cette incurie coûterait exactement que dalle.

Cela relève, en revanche, du mépris profond entretenu par les fonctionnaires envers le citoyen. Cela relève du sadisme consistant à infliger des contraintes contradictoires aux personnes, tout en prétendant œuvrer pour "le bien public".

D'un côté on vous oblige à cesser votre travail pour participer à un jury plusieurs jours durant, on vous menace de sanctions si vous ne le faites pas, et simultanément on met tout en œuvre pour vous empêcher de le faire.

Cela relève, comme je l'écrivais il y a peu sur un autre fil, de la paresse, de l'irresponsabilité et de l'incurie qui sont la marque de fabrique du fonctionnaire français.

Et la race fonctionnariale française est ainsi constituée, car elle a un pouvoir tout à fait excessif : en raison de son trop grand nombre comme en raison de ses privilèges statutaires, l'un nourrissant l'autre et vice versa.

Cela se constate aussi bien dans les services de l'État qui sont manifestement en surnombre, que dans ceux, comme la justice, où l'on pourrait à bon droit considérer que dans l'ensemble, les "moyens" manquent (même s'ils ont été fortement accrus par la présidence Macron).

C'est bien la preuve que le problème est global. Qu'il concerne la fonction publique et la dépense publique dans son ensemble.

Que ce n'est pas seulement, comme nous le serine même "l'extrême droite", une question de "gaspillages" ou "d'amélioration de l'efficacité". Ce sont les fondements mêmes du système qui doivent être remis en cause.

Malheureusement, même Éric Zemmour, qui a eu le courage de publier, dans l'Opinion, une tribune intitulée L’argent qui vous manque à la fin du mois, c’est celui que l’État vous a pris, se déballonne lorsqu'il est accusé "d'ultra-libéralisme" par les journalistes de BFM, et sacrifie à la doxa en assurant qu'il veut "sauver le modèle social français".

Alors qu'il faudrait expliquer qu'il n'y a pas de modèle social français, qu'il y a un contre-modèle, qu'il est communiste et qu'il convient de le détruire.

Le "modèle social français", c'est, pour ne parler que du secteur de la santé si cher à nos compatriotes, le même que celui en vigueur en Angleterre, où la police a dû disperser, hier, une queue de six heures qui s'était formée pour simplement s'inscrire à un centre dentaire d'État.

En Angleterre, où le système de santé est encore plus communiste que chez nous, des malades arrachent eux-mêmes leurs dents à la tenaille, tellement il est devenu difficile de trouver un dentiste.

Le voilà, le "modèle social" que le monde entier nous envie.

C'est le même que celui de l'URSS, où les gens se collaient à n'importe quelle queue quitte à patienter des heures, parce que c'était le signe qu'il y avait enfin quelque chose dans un magasin ; ou celui de la Russie-de-Poutine, où les malades du cancer se suicident à l'explosif faute de pouvoir se procurer des médicaments anti-douleur.

ALFRED LELEU

Do you speak Bilger ? J'ai fait rédiger par mon GPTs "Spécial Bilger" (cf mon commentaire dans le post précédent), une seconde version du présent billet. Nous sommes, à l'évidence, encore très loin d'un "vrai-faux" Bilger, mais je ne désespère pas de m'en approcher un jour ou l'autre, à mesure que je continuerai à entraîner mon GPTs et à l'engraisser d'anciens billets de notre hôte.

"Débureaucratiser aussi la Justice...
Le souffle du changement semble avoir omis de frôler les hautes sphères de la Justice, laissant derrière lui un paysage judiciaire figé dans un formalisme sclérosant. L'écho de la contestation qui a vibré dans le cœur battant de nos campagnes, porté par les voix rauques des agriculteurs, s'estompe devant les portes closes des palais de justice. Pourquoi donc cet élan populaire, ce cri du sol labouré, a-t-il trouvé un écho si profond dans l'âme collective ? C'est que dans le miroir de leur lutte, le citoyen ordinaire a reconnu le reflet de sa propre asphyxie sous le poids d'un formalisme européen déraciné.

À mon humble poste d'observation, j'ai depuis longtemps souligné la dérive d'une institution judiciaire pénale, qui, sous prétexte de rigueur, a sombré dans les abysses d'une bureaucratie procédurale aussi dense qu'opaque. Je m'en suis fait l'écho dans mes écrits passés, déplorant cette croissance tentaculaire qui semble étrangler la sève même de la justice. Il est devenu banal de voir les forces de l'ordre enchaînées à un formalisme aussi stérile que contraignant, leur précieux temps d'investigation dilapidé en une liturgie administrative sans âme.

Et que dire du labeur des juges d'instruction, emprisonnés dans un corset de directives et de délais si rigides qu'il relève du miracle que la machine judiciaire ne se soit pas encore grippée au détriment de la société elle-même. La liberté de rendre une justice authentique semble se noyer dans cet océan de procédures soi-disant indispensables à l'Etat de droit. J'ai moi-même, dans ma carrière d'avocat général, observé avec désolation comment la médiocrité administrative peut parfois obscurcir la clairvoyance nécessaire à la saine administration de la justice.

Nous devons donc, avec urgence et détermination, dégraisser cette Justice de ses surplus bureaucratiques, en priorisant la confiance et la clarté dans notre rapport aux citoyens. La politesse de la réponse doit reprendre ses droits, la réactivité de l'institution face aux attentes des justiciables doit être une norme inébranlable. C'est là, à mon sens, un des piliers d'une réforme salvatrice.

Quant aux institutions européennes, leur tendance à prononcer des évidences sous couvert de principes pourrait bien être révisée. Ce serait une avancée notable que de les voir reconnaître la nécessité d'une autorité étatique qui, tout en respectant les droits fondamentaux, exerce une réelle efficacité sans se perdre dans les méandres de directives abstraites.

En somme, débureaucratiser la Justice n'est pas un caprice mais une nécessité vitale. C'est une lutte contre une certaine forme d'obésité institutionnelle, contre l'impuissance d'un système qui, en se voulant infaillible, en oublie sa mission première : servir le peuple avec équité et humanité."

Serge HIREL

@ Ugo | 06 février 2024 à 11:11
« Vous avez raison monsieur Philippe Bilger, dégraisser le mammouth de la fonction publique et lui faire perdre au moins 50 % de ses inutiles... »

Un jour, éloge magnifique de la fonction publique... Le lendemain, diatribe violente contre elle...
Il y a deux explications à cela : ou vous êtes une girouette macroniste... ou vous êtes un troll. À moins que ne vous soyez un troll macroniste, planqué sous un déguisement de caméléon.

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@ Alpi | 06 février 2024 à 10:36
« Le véritable problème vient du blocage de l'administration, des fonctionnaires qui n'ont aucun intérêt à cette simplification. »

C’est l’explication la plus pertinente. Le monstre indomptable réingurgite ses propres déjections et s’en complaît. Certes, cela l’anémie quelque peu, ce qui explique son indolence... mais il possède un antidote efficace : la grève, qu’il s’inocule régulièrement... et lui fait reprendre illico du poil de la bête et l’engraisse à nouveau. La solution serait bien sûr de confisquer le produit... Hélas, le monstre a suffisamment de cervelle pour le planquer derrière un amoncellement de règles qu’il a pondues et fait admettre aux politiques de gauche, qui le dorlotent et le nourrissent, et à ceux de droite, qui n’ont pas le courage de lui tenir tête et s’accommodent de ses exigences.

À noter que la vieille administration française qui vacillait a trouvé une main très secourable à Bruxelles, qui lui a rendu une santé époustouflante. Il se dit aussi qu’un encore jeune médecin français, un certain E.M., lui aurait fourni des drogues camouflées sous l’appellation « Simplification ».

Exilé

@ Robert | 06 février 2024 à 11:54
« L'équité disparaît ainsi au profit du deux poids deux mesures, donc à l'aune de l'injustice : un comble pour une institution chargée de dispenser la justice prétendument au nom du Peuple dans un cadre républicain ! Et cette dérive touche tout autant la justice administrative et a même contaminé le Conseil constitutionnel. »

Il y a exactement 90 ans, le Régime faisait tirer sur le peuple, mais depuis, s'est-il seulement amendé ?

Serge HIREL

Quelques questions simples :
- Pourquoi la justice, qui est rendue au nom du peuple français, se soumet-elle à des institutions supranationales ?
- Pourquoi l’Etat admet-il que l’Europe fourre son nez dans une institution qui n’a compétence que sur le territoire national et n’a aucune incidence sur la sacro-sainte mondialisation ?
- Pourquoi le juge est-il nommé sur proposition de ses pairs et non élu par le peuple qui lui confie une part de sa souveraineté ?
- Pourquoi le juge n’engage-t-il pas sa responsabilité personnelle lorsqu’il prend une décision ?
- Pourquoi la formation aux métiers de la magistrature est-elle un monopole accordé à une équipe pédagogique qui n’est contrôlée que par des anciens de l’école.?
- Pourquoi les magistrats font-ils bande à part au sein de l’Etat au risque d’apparaître comme une caste de même nature que sous la Royauté ?
- Pourquoi l’Etat accepte-t-il la présence au sein de la magistrature d’au moins un syndicat affichant publiquement une idéologie précise ?
- Pourquoi aucun magistrat n’ose-t-il enfreindre un règlement tatillon, voire favorable à l’une des parties, qui lui est imposé, au risque de sa carrière ?
- Pourquoi, sans l’étau de la CEDH, le juge français deviendrait-il un nouveau Robespierre ? Débarrassée des normes venues d’ailleurs, pourquoi la loi française le lui permettrait-elle ?

Dernière question : à quand une jacquerie des magistrats, les uns, « debout », tournoyant autour de la colonne Vendôme en robe rouge, revers bordés d’hermine et toque galonnée, les autres, « assis », organisant un « sit-in » devant la Chancellerie en robe noire, ceinture de soie noire et épitoges blanches ? Succès mondial assuré si la manif’ a lieu pendant la French Fashion Week... Le slogan : « Jugeons français ! Nos normes oui ! Les ordres non ! »... avec jets massifs et réguliers de confettis fabriqués à partir de paperasses... périmées.

Axelle D

@ Tipaza | 06 février 2024 à 10:52

En même temps c'est le propre du mythe errant que de se manifester ça et là, fugitivement.

lucas

Bien vu, analyse pertinente d'un professionnel.
Rien à ajouter.
Beaucoup de professions revendiquent un manque de moyens. Plus de personnel, plus de finances.
Mais si c'est pour aboutir à plus de bureaucratie, de normes, c'est totalement inefficace. Le tonneau des Danaïdes va tout absorber.
Que devient le choc de simplification dont on attendait beaucoup de la part des pouvoirs publics ?
C'est à se demander si le système français et européen n'est pas enclin, par nature, à pondre des normes, des procédures.
Il a le sentiment du devoir accompli alors qu'en réalité il n'a fait que nuire en surajoutant de nouveaux chapitres et en s'exonérant de toute responsabilité dans la complexité ambiante.
Si on n'intervient pas pour juguler cette pente naturelle, on va vers un grippage généralisé.
Et pendant ce temps, d'autres pays foncent. Même ce vieux Biden l'a bien compris.

Robert

Peu à ajouter à ce billet, Monsieur Bilger, qui met en évidence les tares actuelles de notre système judiciaire. Cette bureaucratisation que vous dénoncez est aussi celle que l'on peut constater à l'hôpital. L'institution judiciaire, par souci de normalisation excessive et même abusive, en a oublié sa fonction fondamentale qui est la défense et de la protection de la société par le droit juste et équitable.

Ce formalisme aboutit même à l'inverse puisqu'il en arrive à remettre en liberté des personnes dangereuses sur des critères de droit plus qu’insignifiants. À titre d'exemple, la décision d'un juge des libertés de relâcher des personnes placées en centre de rétention au seul prétexte qu'elle n'auraient pas eu accès au téléphone, en rejetant le principe même d'une attestation établie par l'administration de tutelle. En fait cette justice sape consciemment l'autorité de l’État qu'elle est censée servir par le droit.

Il suffit de voir comment ont été jugés les responsables de Sainte-Soline, agression caractérisée contre l'État et ses représentants légaux. À comparer avec les condamnations des membres de groupuscule d'extrême droite. L'équité disparaît ainsi au profit du deux poids deux mesures, donc à l'aune de l'injustice : un comble pour une institution chargée de dispenser la justice prétendument au nom du Peuple dans un cadre républicain !
Et cette dérive touche tout autant la justice administrative et a même contaminé le Conseil constitutionnel.

On en revient ici à la politique de la table rase systématique dans tous les domaines. Tous ces politiciens qui prétendent gouverner depuis Paris, Bruxelles ou Luxembourg par un ersatz d'État de droit ne font en réalité que détruire les sociétés, d'autant qu'elles se concentrent toujours sur la défense d'intérêts strictement individuels, même et surtout d’importance plus que mineure au détriment de l'intérêt général qu'au fond elles veulent ignorer et rejettent dans son principe.

Comme le disait un ancien ministre : "Il faut dégraisser le mammouth", à commencer par celui qui à Bruxelles agit volontairement contre les peuples et au seul profit de minorités agissantes.

sylvain

Allah libération, les juges seront tondus !

Tout le monde est d'accord, l'islamisme gouverne le pays ; bien entendu grâce à ce gouvernement immigrationniste macronien et ses collabos soumis LFIslamistes en tête de cette gauche woke progressiste complice alliée aux traîtres du pouvoir et surtout les pires parmi les plus dangereux de toutes les institutions qui se sont converties à cette religion politique criminelle : la justice ! Vendue, corrompue, elle mène le bal avec un zèle tel qu'il force l'admiration de nos envahisseurs.

Dupond-Moretti mérite la Légion d'honneur islamiste de la collaboration criminelle et de l'impunité pour son dévouement et sa participation forcenée à la destruction de la France.

En face des islamistes il n'y a personne, tout le monde en a peur ! Ils ont le champ libre pour nous mettre à genoux, ils se sont infiltrés partout, dans toutes les institutions, ils bénéficient d'appuis considérables : toute la gauche, les associations antiracistes très puissantes, les droits de l'homme, la justice gauchiste, le gouvernement collabo promigrants, les médias acquis à la cause islamiste, les intellos bobos gauchistes, les élus opportunistes électoralistes, c'est à dire une très forte proportion de la population. Et surtout la pensée unique dictatoriale : l'islamophobie qui terrorise ceux qui veulent résister ; l'islam règne en maître, inutile de nier.

Tout le monde en a peur ? Non, seuls résistent encore quelques dissidents héroïques, de la taille du petit village gaulois d'Astérix face à l'immense empire islamiste conquérant.
Inutile de ne pas les citer, bien au contraire : Zemmour, le RN, de minuscules groupuscules d'extrême droite et ultra droite auxquels il faut rendre hommage mais qui seront éradiqués, censurés, éliminés, embastillés sans faiblesse par ces juges rouges Torquemada au service de leurs bourreaux.

Ugo

"Débureaucratiser, c'est enlever de la graisse et de l'inutile partout. Contre l'obésité et l'impuissance." (PB)

Vous avez raison monsieur Philippe Bilger, dégraisser le mammouth de la fonction publique et lui faire perdre au moins 50 % de ses inutiles qui rongent les finances de notre pays : trop nombreux, trop gras, trop bien payés et qui du fait de leur inutilité génèrent trop de problèmes.

La difficulté à réaliser ce rêve c'est : où les recaser ? La plupart ne savent rien faire et ne veulent rien faire ! Où mettra-t-on les sortis des grandes écoles et les descendants d'immigrés du Maghreb en recherche d'emploi ?

Nous devrions pratiquer le "outstanding" (1) que l'on reproche à Atos de ne pas avoir suffisamment utilisé (2) et qui est en piteux état du fait des choix stratégiques de Thierry Breton qui en a été le dirigeant pendant dix ans.

Alors, comme dans tout naufrage, les femmes et les enfants d'abord. Macron va privilégier le sauvetage de ses LGBTQ en priorité...ils sont sauvés.

(1) délocalisation d'une partie du personnel dans des pays comme l'Inde où les salaires sont plus bas qu'en France.

(2) https://www.francetvinfo.fr/internet/on-vous-explique-la-deroute-de-la-societe-atos-ex-fleuron-francais-de-l-informatique_6346468.html

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