Plus le Rassemblement national monte, plus on l'invite à n'être présent nulle part. Ce serait le comble du ridicule si cela ne révélait le caractère dramatiquement inconséquent de notre président de la République.
On vient d'apprendre de sa part, dans un entretien avec le journal L'Humanité, que le RN dorénavant "n'est plus dans l'arc républicain" et qu'il devrait s'abstenir de participer à la cérémonie de panthéonisation du couple Manouchian. Marine Le Pen ne prendra pas en compte ce qu'elle tient pour un propos outrageant et sera présente.
Il faut que L'Humanité en ait pour son argent : Emmanuel Macron n'est pas un ingrat !
Sans être impertinent, il ne serait pas choquant de dénier au président le droit de sonder le coeur et les reins des personnalités politiques, d'en exclure certaines et d'en légitimer d'autres.
Plus profondément, le nombre de voltes sur l'arc républicain de ce pouvoir est impressionnant. Et j'y inclus évidemment, avec le président, l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne qui n'avait rien trouvé de mieux à l'origine que de sortir de l'arc républicain le RN et LFI.
Une fois le RN y était, le lendemain il était ostracisé.
Tout cela est d'autant plus navrant que le président s'est piqué de donner des leçons à son camp en lui transmettant sa bonne méthode pour contrer le RN. Il ne fallait surtout plus se situer sur le plan moral mais délaisser la dénonciation éthique au profit de la contestation politique. Ce qui donc laissait entendre que le RN, naturellement sorti de l'immoralité, était inscrit dans l'arc républicain.
Par ailleurs, le 9 février, dans les marges d'un déplacement à Bordeaux, Emmanuel Macron avait invoqué une forme de normalité dans les rapports à avoir avec le RN (Le Figaro).
Comprenne qui pourra.
Acceptons qu'aucune cohérence ne peut être trouvée ni maintenue - on le constate - avec Emmanuel Macron qui, girouette, change d'opinion en fonction de ses interlocuteurs. Il ne dit jamais ce qu'il pense puisque sa pensée n'est pas inaltérable, mais ce qu'il estime devoir exprimer pour séduire ceux auxquels il s'adresse.
Cette extrême faiblesse de notre président le conduisant à refuser d'avoir un cap stable, est démontrée par son dialogue avec L'Humanité. Il aurait été hors de question pour lui de s'en tenir à une conviction ferme et de l'opposer à ses questionneurs: il convenait au contraire qu'il s'adaptât à eux pour qu'il puisse jouir de ce qui le comble le plus : aller vers l'autre pour être aimé et applaudi dans l'instant.
Ce n'est pas seulement sur ces sujets que le président alterne d'un jour à l'autre. Pour la vie internationale, il n'a pas lésiné pour faire entendre ici ce qu'on avait envie d'écouter et là, dès le lendemain, son contraire parce que l'environnement avait changé. Il lui était impossible de s'en tenir à une seule vision qui aurait impliqué une sincérité et une constance qu'il n'a jamais eues et surtout de faire le deuil de cette perversion l'incitant à proférer oui quand il pressent le oui, ou non quand il prévoit le non.
Quand le oui et le non sont nécessaires s'ils résultent d'une conviction qui ne flotte pas au gré des vents et des rencontres.
Le président n'invente pas, il s'adapte et se coule dans le moule. Il met ses mots au service, autant qu'il le peut, du journal communiste. Pour L'Humanité, on a eu droit au Macron de gauche, enfourchant les poncifs et les idées progressistes qui convenaient. Avec Valeurs actuelles, assurément, on aurait eu l'inverse. Ce narcissisme et ce cocon dont il s'entoure - ce qui n'interdit pas une dureté par ailleurs - demeureraient critiquables, mais sans effet majeur, s'ils ne débordaient pas de son périmètre personnel.
En réalité ils sont dévastateurs quand on relève à quel point le verbe présidentiel entrave la mission du Premier ministre qui, lui, n'a que le tort d'avoir une pensée stable, une conviction solide et une expression lucide.
En effet, comment ne pas approuver Gabriel Attal quand il énonce cette double évidence à la fois républicaine et pragmatique, que l'arc républicain est pour lui tout l'hémicycle ? En même temps vérité constitutionnelle et démocratique et affirmation empirique qui pourra lui permettre d'engager des débats et de favoriser des compromis avec des forces qui seraient peu enclines à dialoguer si par principe et absurdement on les excluait de l'arc républicain.
Il est clair que le président n'a cure de cette justice républicaine ni de cette morale parlementaire.
Qu'il rende plus difficile la tâche de son Premier ministre lui importe peu.
Puisque séduire L'Humanité était sa vérité du moment.
@ Exilé | 23 février 2024 à 14:30
« Comme François Mitterrand l'a déclaré à Jacques Attali : ‘Il est impossible de comprendre cette époque si on ne l'a pas vécue.’ »
Il a tenu à peu près le même propos dans un entretien avec Jean-Pierre Elkabbach en 1994. En clair : « Circulez, il n’y a rien à savoir de ma vie sous Vichy... et, si vous savez quelque chose, vous ne pouvez pas comprendre ».
Dans cet entretien, les yeux dans les yeux, avec le sourire roué du menteur patenté qu’on lui connaissait, il a osé lui dire qu’à son arrivée à Vichy et pendant quelque temps, il ne connaissait pas l’existence des lois anti-juives... tout en ayant raconté auparavant qu’après son évasion et avant son séjour dans les cercles proches du pouvoir, pour se requinquer, il avait séjourné une quinzaine de jours à Saint-Tropez, dans une famille juive amie de ses parents. « Ils ne m’en ont pas parlé »... Silence de JPK (estomaqué ou désarçonné ?).
La barbarie des camps de concentration ? Il l’a apprise en 1944... « Avant, j’en savais pas grand-chose »... À cet instant, le coup d’œil (noir) de JPK en dit long sur son intention d’avaler la couleuvre... Mais cela ne se fait pas de dire « Vous mentez » à un président de la République.
Rédigé par : Serge HIREL | 23 février 2024 à 18:35
@ Exilé | 23 février 2024 à 14:30
"Comme François Mitterrand l'a déclaré à Jacques Attali : « Il est impossible de comprendre cette époque si on ne l'a pas vécue. » "
Ah ! ben si François Mitterrand l'a dit, alors... à Jacques Attali, en plus... c'est que c'est vrai.
Une fois de plus, Mitterrand a sorti une sottise plus grosse que lui. Bien sûr qu'on peut comprendre une époque si on ne l'a pas vécue. C'est un truc, ça s'appelle l'histoire. Évidemment, cela suppose d'apprendre. Cela réclame des efforts, du travail...
Faites-vous partie de ces jeunes gens qui disent : j'peux pas savoir, j'étais pas né ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 février 2024 à 18:08
@ Vamonos | 21 février 2024 à 18:17
« Les heures les plus sombres de l’histoire de France, selon la formule consacrée, sont décidément méconnues parce que très compliquées. »
Comme François Mitterrand l'a déclaré à Jacques Attali : « Il est impossible de comprendre cette époque si on ne l'a pas vécue. »
Rédigé par : Exilé | 23 février 2024 à 14:30
Sur la collaboration les gens de gôôche sont indécents.
Il y a eu autant, plus, de gens issus de leurs rangs qui ont collaboré que de gens de droâte.
Laval, Belin, Bonnafous, Doriot...
À droite, très à droâte, il y a eu des résistants, combattants de la première heure.
Roger Holeindre, le patron des chemises brunes de JM Le Pen, Pasqua...
Pour ne pas savoir que Marchais était un engagé volontaire il faut être ignorant ou... de très mauvaise foi. Ou toutologue, on n'en manque pas sur ce blog.
Quoi qu'il en soit, les Français auront beau réécrire l'histoire, ils n'ont pas été brillants pendant cette période.
Merci les Brits, fondamentalement moins veules.
Rédigé par : Jérôme | 23 février 2024 à 11:04
@ Vamonos | 21 février 2024 à 18:17
Les Français qui ont travaillé en Allemagne sous contrainte du STO sont des victimes du IIIe Reich. Ce que l’on reproche à Marchais, ce n’est pas son premier séjour en Allemagne dans ce cadre, c’est qu’après être rentré en France, il est reparti volontairement outre-Rhin. Dans sa bio officielle, il s’agissait d’une mission d’espionnage... Mais qu’y avait-il à espionner dans l’atelier où il était simple employé ? Et pour le compte de qui, si ce n’est le PC et donc l’URSS ? La vérité est que, jusqu’à la découverte des témoignages cités par hameau dans les nuages, son CV réel présentait un trou béant entre début 1943 et la Libération.
Rédigé par : Serge HIREL | 21 février 2024 à 20:15
@ hameau dans les nuages | 21 février 2024 à 16:47
J’ignorais cette information.
Rédigé par : Achille | 21 février 2024 à 19:31
@ Serge HIREL | 21 février 2024 à 15:02
« ...qui comptez-vous convaincre en répercutant (entre guillemets) sur ce blog les maigres accusations d’Attal contre Bardella et le RN, rabâchées à satiété sur chaînes, radios et réseaux dit « sociaux » ? »
Ces « maigres accusations » comme vous dites sont des éléments factuels facilement vérifiables qui ne plaident pas en faveur du RN sur leur travail accompli au Parlement européen pour défendre les intérêts des agriculteurs français.
Rédigé par : Achille | 21 février 2024 à 18:32
@ Achille | 21 février 2024 à 11:17
Les heures les plus sombres de l’histoire de France, selon la formule consacrée, sont décidément méconnues parce que très compliquées. Le nombre d’exigences allemandes étant multiplié par le nombre de renoncements français.
Je n’étais pas né, mais mon grand-père a fait la guerre en 1940 et il m’a raconté quelques rares souvenirs. Il a caché ou bien oublié les autres par volonté de se reconstruire. Il a été envoyé en Allemagne dans le cadre du protocole d’échanges signé entre le gouvernement de la France de Pétain et celui du IIIe Reich de l’Allemagne. La France devait envoyer trois travailleurs servant volontairement (STO) et l’Allemagne libérait en échange un prisonnier de guerre français (POW).
Les conditions de détention des uns et des autres n’étaient pas les mêmes et la police de Pétain n’avait pas le choix. Les ordres sont les ordres et le bas peuple n’avait pas les moyens de s’exiler à l’étranger ou l’envie de désobéir à la hiérarchie en désertant comme de Gaulle.
Rédigé par : Vamonos | 21 février 2024 à 18:17
@ Achille | 21 février 2024 à 11:17
Pour Georges Marchais c'est exact. Il fut bien travailleur volontaire chez Messerschmitt et non pas au titre du STO:
https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/09/06/nouveaux-documents-et-temoignages-sur-le-sejour-de-m-marchais-en-allemagne-pendant-l-occupation_4038810_1819218.html
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 février 2024 à 16:47
@ ALFRED LELEU | 20 février 2024 à 23:39
Je laisse le soin de vous répondre à Raphaël Enthoven (qui, habituellement, n’est pas franchement ma tasse de thé). Ce qu’il dit du « match de philosophie » entre l’homme et la machine, perdu d’avance par celle-ci, est également vrai pour ce qui est de l’ensemble des moyens dont dispose l’homme pour exprimer sa pensée.
Croyez-vous la machine capable d’imaginer l’accroche d’un article de presse qui incitera à le lire ? La croyez-vous capable de trouver sa chute, alors que l’auteur humain lui-même, dans la plupart des cas, n’en sait fichtre rien quand il en écrit la première ligne ? Sur ces deux points, vous êtes-vous aperçu de la pauvreté du texte de GPTS (que je continuerai à prononcer « gé-pé-té-es", ne serait-ce que pour le seul plaisir d’aligner les trois premiers sons, qui définissent assez bien son talent) ? Croyez-vous Philippe assez débile pour terminer un billet de façon aussi ridicule ?
https://www.cnews.fr/emission/2024-02-19/raphael-enthoven-lheure-des-livres-emission-du-19022024-1455872
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@ Achille | 21 février 2024 à 08:25
Marine Le Pen a au moins quatre bonnes raisons de refuser de débattre avec Attal.
- Parce que, jusqu’à maintenant, dans une démocratie, lorsqu’un parti politique exprime son désaccord avec le gouvernement, ce n’est pas le chef de celui-ci qui désigne celui (ou celle) qui le rencontrera si un débat public s’organise. Que le parti choisisse son chef se conçoit aisément.
- Parce que jusqu’à maintenant, dans une démocratie, lorsqu’un débat s’organise entre opposition et gouvernement, les sujets qui seront abordés sont choisis d’un commun accord et non exigés par ce dernier. Si Attal avait respecté cette règle, ce sont trois sujets régaliens qui, d’abord, auraient été mis sur la table : l’immigration, la sécurité et le risque de guerre. On aurait aussi élargi le sujet de l’agriculture à la mondialisation... Peut-être même au pouvoir d’achat. Il est vrai que ce pauvre jeune Premier ministre n’aurait pas été à la fête...
- Parce que l’agriculture étant un sujet majeur de débat dans le cadre de la campagne des élections européennes, il est normal que le RN choisisse sa tête de liste pour mener un débat avec le chef du gouvernement qui a fait du 9 juin la priorité de son action... avec juste raison : il va y jouer la survie de la Macronie. De plus, Renaissance n’ayant pas encore désigné sa tête de liste et son chef étant transparent, le RN n’a pas d’autre solution que d’assommer Attal.
- Parce qu’on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Bien qu’officiellement il n’en soit rien, aucun Français ne doute que Marine Le Pen sera candidate à l’Elysée lors du prochain scrutin présidentiel... et qu’elle a des chances de le gagner. Pourquoi voulez-vous qu’elle aille s’écharper avec le détenteur d’un CDI (contrat à durée incertaine) que Macron, dont la manière de gouverner en fait un simple collaborateur, pourrait congédier dès le 10 juin ?
P.-S. : qui comptez-vous convaincre en répercutant (entre guillemets) sur ce blog les maigres accusations d’Attal contre Bardella et le RN, rabâchées à satiété sur chaînes, radios et réseaux dit « sociaux » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 21 février 2024 à 15:02
« ...la cérémonie de panthéonisation du couple Manouchian... » (PB)
La panthéonite, maladie qui affecte les gouvernements en difficulté, a encore frappé et dans le cas de monsieur Macron qui ne sait qu'exploiter la renommée des autres pour se parer des plumes du paon, c'est de façon volontairement clivante et provocante.
Une fois de plus, ce sont des gens aux mérites ambigus qui vont intégrer le temple des valeurs discutables, car en quoi ce couple certes courageux, qui s'inscrivait dans la démarche d'un mouvement visant depuis 1941 à remplacer en finalité le totalitarisme nazi par le totalitarisme marxiste-léniniste en France et ailleurs, symbolisait-il d'authentiques vertus françaises ?
Il n'y avait donc pas de vrais héros français dans la file d'attente ? Ah si, mais trop marqués à « l'extrême droite »...
Et la prochaine fois, ira-t-on chercher les panthéonisés par exemple parmi les SS ukrainiens qui ont rejoint un maquis de la Résistance en 1944 ?
https://www.youtube.com/watch?v=bQTXaWTmQE4&t=38s
(En anglais, à partir de 1mn)
Rédigé par : Exilé | 21 février 2024 à 14:31
Chiche, un petit sondage pour savoir lequel des deux est le plus respectueux des valeurs de la République donc de "l'arc républicain" :
Bardella et la médaille des CRS ?
Ou bien
Mitterrand, décoré de la Francisque ?
À vos claviers !
Rédigé par : sylvain | 21 février 2024 à 13:13
@ Claude Luçon | 21 février 2024 à 00:08
"Simple ! Parce qu'on n'avait pas le choix !
C'était lui ou la dame qui vit avec 7 chats"
En matière de contradiction dans son propos, on ne peut pas faire plus court...
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@ Axelle D | 20 février 2024 à 22:44
"On continue d'employer le mot féminin de girouette pour désigner le péroreur en chef"
Je comprends votre ire (n.f. -pardon, votre courroux- n.m.). Après une longue réflexion (n.f.), l’idée (n.f.) m’est venue qu’il pourrait être qualifié d’anémomètre-girouette. Bonheur ! Le terme est du genre masculin ! De plus, sans rien ôter de l’accusation d’être à la merci du vent, il prend en compte la vitesse avec laquelle il change d’avis... Et sa première syllabe... bon, je ne vais pas plus loin.
Comme il existe désormais des anémomètres-girouettes connectés, pour compléter le portrait du chef de la start-up nation, on pourrait aller jusqu’à ajouter « 2.0 ». Zéro... bon, je ne vais pas plus loin...
Seul hic, cela ne ferait-il pas un peu pédant de sortir ce qualificatif dans une dispute (n.f. -pardon un débat- n.m.) au zinc (n.m.) du café (n.m.) du Commerce ? Bien sûr, il y a plus court et tout aussi évocateur de son inconstance : toupie... Bon, d’accord, je n’aurais pas dû conclure ainsi... Inconstance... toupie... Je sens votre ire revenir...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 février 2024 à 12:19
Autres lieux, mêmes mœurs !
Le candidat Obama avait promis un grand coup de pied dans la fourmilière de Guantanamo.
Un an après l'élection, la Maison Blanche doit s'expliquer sur ses promesses non tenues et son changement d'appréciation.
Elle le fait en ces termes, modèle du genre:
"Obama has not changed, just adjusted. He and the Administration have adapted as we have learned more and the issues have evolved, but there has not been an ideological shift..." (Obama n'a pas changé, il s'est simplement adapté. Lui et l’administration se sont adaptés à mesure que nous en apprenions davantage et que les problèmes évoluaient, mais il n’y a pas eu de changement idéologique.)
Rédigé par : Yves | 21 février 2024 à 12:01
@ sylvain | 21 février 2024 à 09:22
« Le père de Le Pen est mort pour la France, chuuut !
Pendant que Mitterrand était ministre de Pétain, chuuut ! »
Ah bon, François Mitterrand a été ministre de Pétain ? Voilà que notre ami sylvain se met à réécrire l’Histoire, un peu comme son idole Zemmour finalement. :)
« Et que Georges Marchais futur 1er secrétaire du parti communiste était volontaire au STO pour construire des avions qui bombardaient des villes françaises, chuuut ! »
Et voilà maintenant que Georges Marchais était « volontaire » au STO (service du travail obligatoire) qui durant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, procédait à la réquisition et au transfert vers l'Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré.
À mon avis, il ne devait pas y avoir beaucoup de travailleurs français « volontaires », vu qu’en cas de refus les Allemands s’en prenaient à la famille des récalcitrants… et même à celle de Georges Marchais.
Rédigé par : Achille | 21 février 2024 à 11:17
Félicitations à Jordan Bardella qui mérite amplement la médaille remise par les CRS , ce qui ne manque pas de faire enrager tout "l'arc ripoublicain" macronien, Darmanul qui trépigne de rage, la gauchiasserie racaille islamogauchiste qui fulmine de haine, l'intelligentsia socialopitre qui crie au retour du fascisme, LOOOL, du pur bonheur !
Il est clair que ces policiers ne remettront jamais de médailles à tous ces députés délinquants woke islamogauchistes nupes collabos macroniens qui soutiennent électoralement les hordes et meutes racailles arabo-africaines appelant à tuer des flics.
Les FDO ont un soutien sans faille du RN et de Bardella, il est donc très logique que ces policiers républicains abandonnés par les autres partis, remercient et mettent à l'honneur le seul qui les soutient sans faiblesse et qui respecte les valeurs de la République et ceux chargés de faire régner l'ordre.
Très belle vidéo de remise de médaille dont je me délecte en boucle en pensant aux faciès rougeauds de haine des « archers ripoublicains » anti-RN.
Merci aux CRS pour ce geste que je qualifierai d'historique et qui redonne de la fierté à ce pays pourri décadent et dégénéré par la macronie et ses alliés complices islamogauchistes immigrationnistes.
Rédigé par : sylvain | 21 février 2024 à 11:11
2027 ne sera pas une échéance pour l'empêcher de faire du mal à notre pays. Les serial killers ne guérissent jamais, les psychopathes pervers non plus...Imaginez la crise qu'il va avoir en 2027, ou avant, lorsqu'il sera privé de sa bombe, de ses généraux, de ses courtisans, de ses serviteurs, de ses avions, de ses domestiques, de ses conseillers, de son Trésor public sorte de caverne d'Ali Baba ou il puise sans cesse pour en faire on ne sait pas quoi.
Et les Ricains qui veulent nous pousser à la guerre contre la Russie pour mieux nous asservir et nous empêcher de nous rapprocher énergétiquement d'elle qui nous offre entre autres du gaz à bas prix alors que celui en provenance des USA est quatre fois plus cher (1), sans parler de leur mainmise sur notre industrie et peut-être bientôt aussi sur notre agriculture.
Nos ennemis ne sont pas ceux que l'on pense et ils nous dirigent actuellement !
(1) gaz de schiste et souvenez-vous des oléoducs qu'ils ont fait sauter dans la mer Baltique... Quant à Zelensky il n'est qu'un menteur, tricheur, voleur, clown, assassin du pauvre peuple ukrainien, il a été mis en place par les USA pour les servir et leur vendre l'Ukraine ; son avenir ne vaut pas un kopeck malgré tout l'argent qu'il aura mis de côté dans des paradis fiscaux éparpillés dans le monde.
Rédigé par : Ugo | 21 février 2024 à 11:05
Aïe ! Je sais c'est gênant et ça risque de perturber encore la propagande de « l’arc - ripoublicain » macronien islamogauchiste anti-RN :
Le père de Le Pen est mort pour la France, chuuut !
Pendant que Mitterrand était ministre de Pétain, chuuut !
Que le chef des cocummunistes avait fui à Moscou pour ne pas se battre contre les nazis, chuuut !
Que Pierre Laval issu du parti socialiste pourchassait les juifs, chuuut !
Et que Georges Marchais futur 1er secrétaire du parti communiste était volontaire au STO pour construire des avions qui bombardaient des villes françaises, chuuut !
Fauxcialos, collabocialos, islamocialos, la gauche collabo, hier comme aujourd'hui.
Zemmour, taisez-vous !
Rédigé par : sylvain | 21 février 2024 à 09:22
@ ALFRED LELEU | 20 février 2024 à 23:39
Merci de cette communication, je vais essayer.
Les rares tentatives que j'avais faites dans un domaine tout à fait différent, l'astrophysique, ne m'avaient pas convaincu.
Mais il faut dire que j'avais posé des questions qui n'ont pas de réponses actuellement, je voulais tester la capacité d'extrapolation du système.
Rédigé par : Tipaza | 21 février 2024 à 09:04
Marine Le Pen n’est pas mal non plus dans le genre girouette.
Gabriel Attal lui propose un débat sur l’agriculture, mais elle décline la proposition, préférant envoyer son "homme à tout faire" Jordan Bardella.
À noter qu’elle avait déjà prévenu qu’en cas de renversement du gouvernement suite à une motion de censure, elle ne voulait pas être Première ministre, préférant, là aussi, laisser la place à Jordan Bardella.
En clair pour les "gros coups" c’est Jordan Bardella qui s’y colle. Elle préfère rester tranquillement à l’abri. Ben voyons !
On imagine cependant le débat sur l’agriculture, même, et surtout, avec Jordan Bardella.
"En cinq ans de Parlement européen, le bilan de Jordan Bardella (président du RN) sur l'agriculture, c'est zéro : 0 rapport et 0 résolution sur le sujet. C'est 0 action, mais 100 % girouette puisque le RN a voté contre la PAC (politique agricole commune) en 2019, pour en 2021, et maintenant est de nouveau contre", accuse Gabriel Attal.
Marine Le Pen "n'était même pas dans l'hémicycle quand la loi Egalim, censée garantir une rémunération décente aux agriculteurs, a été votée et ses députés ont voté contre. Quand on a fait la loi sur l'assurance-récolte, la seule députée RN présente dans l'hémicycle ne l'a pas votée".
Cela risque d’être la Bérézina pour le RN !
Rédigé par : Achille | 21 février 2024 à 08:25
Le gauchisme, ça consiste à inventer des expressions, puis à s'en servir pour exclure les gens. Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'arc républicain ? Ça se mange ? On cale les portes avec ?
Personne ne nous a jamais expliqué en quoi consistaient les "valeurs républicaines", et hop ! maintenant, on nous invente l'arc de la même farine.
Si Macron, et le reste des élus, pouvaient s'en tenir à la loi, merci. L'arc républicain, ce n'est ni dans la Constitution, ni dans le traité de Ma-a-strique, ni ailleurs que dans l'imagination d'un politicien de passage.
Le Président s'est piégé tout seul. La famille de Badinter avait interdit la place Vendôme au RN, lui allait l'interdire de Panthéon. C'est oublier que la requête d'une famille dans le deuil s'impose, tandis que le caprice d'un politicien prétendant exclure le premier parti d'opposition n'appelle que le mépris.
Marine Le Pen était obligée de transgresser le "conseil" de Macron. Un effacement consenti aurait abouti à reconnaître que sa présence aurait été choquante. Autrement dit, elle aurait avoué être une grosse ouaciste, offensant la mémoire du noble Arménien immigré, etc.
Parcours impeccable pour Marine Le Pen, qui, sans effort, prend la bonne décision pour le cirque Badinter comme pour le cirque Manouchian.
Maintenant, parlons-en, de ce cirque. Quelque incontestables qu'aient été les mérites de Manouchian et de ses camarades, il est absolument scandaleux de transférer, trois quarts de siècle après sa mort, un chef communiste au Panthéon.
Et ce, alors qu'il n'y a eu aucune lustration à cet égard, que les communistes n'ont jamais subi de dégradation nationale après la guerre, qu'ils n'ont pas été exclus de la fonction publique, que leurs chefs n'ont pas été condamnés à de lourdes peines de prison, et ainsi de suite.
Ni en Russie, ni en France, ni dans la majeure partie de l'Occident. Seuls l'Ukraine, et quelques pays d'Europe centrale, ont pris des mesures pour interdire, symboliquement et pratiquement, le communisme, reconnaître solennellement ses crimes, et frapper d'indignité ses principaux responsables.
À l'heure où Vladimir Poutine réhabilite à la fois le communisme et le nazisme, dans une opération de terreur impérialiste mondiale à l'encontre de l'Occident, Emmanuel Macron fait preuve d'une singulière absence de sens historique.
Ouvrir les portes du Panthéon à Manouchian, pour de basses raisons d'opportunité politicienne, au moment même ou l'on assure l'Ukraine de son indéfectible soutien, c'est manifester une saisissante incohérence.
Et puis il faudrait parler un peu de la répugnante manipulation des communistes français autour de Missak Manouchian. Les Allemands avaient déchaîné une campagne antisémite pour accompagner l'exécution de son groupe. Mais Manouchian n'était pas juif ; il était arménien. Les Arméniens sont les chouchous de l'extrême droite d'aujourd'hui...
L'amalgame entre Juifs et Arméniens permet de bloquer d'avance toute tentative de critique des FTP-MOI en tant que groupe communiste, héritier direct de la trahison communiste entre 1939 et 1941, et précurseur de la subversion anti-française qui ne s'est pas arrêtée depuis.
Personne n'ose relever qu'à la glorieuse période de la Résistance, les communistes étaient des gros ouacistes, puisque les FTP-MOI procédaient à une discrimination sur des bases ethno-raciales, avec une section juive, une section roumaine, etc.
Voilà qui leur vaudrait une exclusion de "l'arc républicain" de nos jours, avec cette insulte odieuse au multi-culturalisme et au métissage.
Plus fondamentalement, il faut rappeler ce qu'était la MOI, Main d'œuvre immigrée, successeur de la Main d'œuvre étrangère qui dépendait de l'Internationale syndicale rouge (non, ce n'était pas une insulte anti-communiste, c'était son nom officiel).
La MOI a été la façon, pour la CGTU communiste, ancêtre de la CGT, de rallier les travailleurs immigrés sous sa bannière, dès les années 1920, pour s'en servir comme troupes de choc en vue de la destruction de l'Occident capitaliste.
C'est dans la parfaite continuité des communistes et de la gauche d'aujourd'hui, qui continuent de favoriser l'immigration de masse dans l'espoir d'éradiquer l'identité française dans toutes ses composantes : raciale, politique et civilisationnelle.
Les communistes ont certes déploré que les patrons tirent les salaires vers le bas grâce à l'immigration. Mais ce ne fut pas pour s'opposer à cette dernière. Ils ont jeté les immigrés dans la rue pour réclamer des hausses de salaire, et plus généralement semer la subversion. Ils continuent aujourd'hui. La CGT est à la pointe du combat pour la régularisation des immigrés illégaux.
Il y a un moment où Macron (et les Français, d'ailleurs), vont devoir choisir : sont-ils pour les valeurs, non pas "républicaines", ce qui ne veut rien dire, mais occidentales ? Croient-ils en leur civilisation, qui est basée sur la liberté ? Sont-ils prêts à faire les sacrifices qui s'imposent pour la défendre ? Ou bien vont-ils continuer de céder au snobisme de la tyrannie, ce qui les livrera immanquablement à ceux qui ont juré leur perte ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 février 2024 à 05:48
@ Axelle D | 20 février 2024 à 23:10
Je ne voudrais pas faire ma Zoé mais vous parlez d'homme et de femme adultes là, ce qui n'est pas le cas pour l'une des deux personnes et qui plus est ayant un ascendant sur le partenaire. Situation psychologiquement gravissime.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 février 2024 à 00:34
@ Xavier NEBOUT | 20 février 2024 à 22:26
"Mais ça, on le savait avant de l'élire.
La question est de savoir comment des gens ayant apparemment la tête sur les épaules ont pu élire cette caricature de l'humanité."
Simple ! Parce qu'on n'avait pas le choix !
C'était lui ou la dame qui vit avec 7 chats, probablement coupés d'ailleurs ! On ne sait jamais !
En y repensant, 7 est un chiffre qui porte bonheur, qui sait !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 février 2024 à 00:08
@ Tipaza
@ Serge HIREL
Je me suis sans doute mal exprimé. Il n'est évidemment pas question de demander à ChatGPT de penser à votre place. Il se contentera de transcrire votre pensée. D'où l'importance du "prompt", c'est à dire de toutes ces instructions détaillées contenues dans vos questions et qui détermineront la qualité de ses réponses. Il faut voir dans ces I.A. une aide à la rédaction. Ni plus, ni moins. Et si la nature vous a offert l'aisance de l'écriture, libre à vous de vous en passer.
Dans le cas présent, j'avais souhaité voir, "pour le fun", si l'on pouvait le faire rédiger "à la manière de" PB. J'ai vite compris que ce qui n'était qu'un jeu pouvait m'être utile dans ma pratique quotidienne. Je l'avoue sans honte, j'ai ainsi repris pas plus tard que ce matin ces quelques lignes d'introduction pour un texte, rédigées plus vite et mieux que moi, avec leur vernis "bilgérien" :
"La tumultueuse crise du Covid-19, encore dans toutes les mémoires, a chamboulé nos vies jusqu'à l'ossature même de nos systèmes éducatifs, nous obligeant à plonger, tête la première, dans le grand bain de l'enseignement distanciel. Quelle ironie que de voir l'enseignement supérieur, cette institution censée être à la pointe de l'innovation, se débattre avec la grâce d'un éléphant dans un magasin de porcelaine dans sa transition contrainte vers le numérique.
La brutalité de cette bascule, pourtant prévisible, a révélé une préparation qui, en réalité, n'était que superficielle. On aurait pu croire que l'ère numérique avait suffisamment imprégné nos institutions pour faciliter une telle transition. Mais non, nous avons assisté à une cacophonie où les présentations PowerPoint, véritables dinosaures de la technologie éducative, étaient brandies comme des étendards de l'innovation, par des enseignants qui, bien qu'experts dans leur domaine, se sont retrouvés aussi à l'aise avec les règles du design graphique que des girafes sur une patinoire."
P.-S. 1 : il est bien certain que ce n'est pas ce GPTs (prononcer "DjiPiTizz !) "spécial Bilger" que je choisirais pour mes courriers avec l'administration fiscale dans le cadre d'un contentieux ou pour des échanges épistolaires avec le syndic de ma copropriété !
P.-S. 2 : c'est bien volontiers que je partage ce GPTs avec ceux qui voudraient s'y essayer. Il vous suffit pour cela de disposer de la version 4 de ChatGPT et de suivre ce lien : https://chat.openai.com/g/g-XxY9U53b4-pb
Rédigé par : ALFRED LELEU | 20 février 2024 à 23:39
@ Xavier NEBOUT | 20 février 2024 à 22:26
Arrêtez votre cirque Xavier Nebout.
Sachant que personne de normalement tolérant et respectueux de la vie privée de chacun ne songerait à reprocher à un homme d'avoir convolé avec une femme de 20 ou 25 ans sa cadette.
Ce qui se voit pourtant tous les jours dans l'autre sens, à savoir lorsqu'un homme beaucoup plus âgé épouse une jeunette ! Ce qui ne semble pas pour autant avoir jamais attiré et provoqué vos blâmes et condamnations avec la même virulence !
Ce qui se voit pourtant tous les jours mais ne semble vous choquer que quand c'est l'inverse qui se produit, à savoir lorsqu'une femme d'un certain âge choisit pour partenaire un homme beaucoup plus jeune qu'elle !
Rédigé par : Axelle D | 20 février 2024 à 23:10
Pas si fou que ça le service public gauchiste aux ordres de la propagande macronienne :
Le RN monte ? Ben voyons on va sortir les Manouchian du placard ! Ça fera plaisir à la communauté arménienne et on va se mettre les cocos dans la poche !.
Oui, mais 80 ans plus tard c'est 80 ans trop tard !
Combien d'années encore ils vont nous sortir des héros du chapeau juste par opportunisme électoral, redorage républicain usé, protocole artificiel faux d'une République qui radote son histoire en en faisant une soupe théâtrale qui devient indigeste ?
Rédigé par : sylvain | 20 février 2024 à 23:10
De moins en moins de femmes à réagir et s'exprimer sur ce blog. Voire aucune !
Tandis que l'on continue d'employer le mot féminin de girouette pour désigner le péroreur en chef capable de palabrer et radoter à longueur de temps sur des sujets mineurs et autres commérages !
Rédigé par : Axelle D | 20 février 2024 à 22:44
Qui s'est marié avec une maman de substitution et incapable d'avoir des enfants n'est pas homme, mais un enfant attardé.
En toute logique, sur le plan philosophique, c'est rien du tout. Il vole au gré du vent, s'entoure de vauriens ou autres tarés dépourvus d'amour-propre à s'inféoder à un sous-homme, et dont la fonction essentielle est de ne pas lui faire d'ombre.
Mais ça, on le savait avant de l'élire.
La question est de savoir comment des gens ayant apparemment la tête sur les épaules ont pu élire cette caricature de l'humanité.
Il est vrai qu'on sortait de blagounette en scooter...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 février 2024 à 22:26
« Acceptons qu'aucune cohérence ne peut être trouvée ni maintenue - on le constate - avec Emmanuel Macron qui, girouette, change d'opinion en fonction de ses interlocuteurs. Il ne dit jamais ce qu'il pense puisque sa pensée n'est pas inaltérable, mais ce qu'il estime devoir exprimer pour séduire ceux auxquels il s'adresse. » (PB)
En quelque sorte, il applique la consigne de Lénine, un autre manipulateur : « Racontez-leur ce qu'ils désirent entendre ».
Rédigé par : Exilé | 20 février 2024 à 20:33
@ Julien WEINZAEPFLEN | 20 février 2024 à 18:51
Ou comment confondre le symptôme avec la pathologie.
Rédigé par : Aliocha | 20 février 2024 à 19:50
@ Serge HIREL | 21 février 2024 à 12:19
Girouette ou toupie ?
Emmanuel Macron tourne au derviche tourneur, il envoie maintenant Manouchian au Panthéon !
En souvenir du génocide arménien par les Turcs ?
Au côté de Jean Moulin ?
Etait-ce là la raison de son entretien avec L'Humanité ?
Étonnant !
Une histoire qui ne l'est pas !
Macron pourrait aussi porter au Panthéon le jeune ingénieur français premier fusillé par les Teutons à Paris !
"Le MONDE
Par PIERRE BOURGET
Publié le 27 décembre 1965 à 00h00
Une station de métro, une place du dixième arrondissement, portent le nom de Jacques Bonsergent, premier fusillé de Paris sous l'occupation allemande. Son souvenir est pieusement célébré tous les ans par les siens. Mais combien de Français connaissent l'histoire véritable de cet ingénieur de vingt-huit ans tombé en 1940, deux jours avant Noël ?
Au matin du 24 décembre 1940, les Parisiens découvraient sur les murs de leur ville une affiche blanche portant ces deux phrases écrites en français et en allemand, par lesquelles l'occupant annonçait son premier verdict de mort dans la capitale occupée :
L'ingénieur Jacques Bonsergent de Paris a été condamné à mort par le tribunal militaire allemand pour acte de violence envers un membre de l'armée allemande. Il a été fusillé ce matin Paris, le 23 décembre 1940 Der Militaerbefehlshaber in Frankreich
De Jacques Bonsergent
22 décembre 1940, 18 heures.
" Mes chers grands, Cette lettre vient bien vite après celle que je vous ai écrite ce matin. Le 5 décembre, j'ai été jugé et condamné à mort. On vient de m'annoncer que mon recours en grâce a été refusé. Je suis exécuté demain matin. Je n'écris qu'à vous, à tante Yvonne et aux copains. Je vous charge du reste... Je meurs victime d'une confusion. Je suis accusé d'avoir frappé le 10 novembre des soldats allemands alors que je n'ai que voulu m'interposer entre eux et le vrai coupable. Je suis fort de mon innocence et je m'en vais la conscience propre. Surtout, ne me pleurez pas trop. J'aurais pu mourir sur le front. Embrassez bien tendrement tous nos petits, tous nos frères et sœurs et leurs enfants, et vous qui avez été mes parents, je vous dis adieu en vous embrassant comme je vous aime et comme vous m'avez toujours prouvé que vous m'aimiez. Votre petit, Jacques."
Simple courage, sans L'Humanité, ni communisme , ni copain dans les milieux littéraires, bêtement Français !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 février 2024 à 19:23
Haro sur le RN, les élections arrivent, feu à volonté !
S’il y en a un qui est bel et bien sorti de l’arc républicain, c'est notre président, le premier dans l'histoire de France qui s'est donné pour mission de détruire la nation, son peuple de souche qu’il déteste, ses coutumes, son histoire, sa religion et ses institutions ; sa justice corrompue en est un exemple flagrant : impunité des délinquants et criminels s'ils sont de bonnes couleur et religion importées et culpabilisation des victimes si elles sont de souche blanche et catho.
Macron restera dans l'Histoire comme un traître à la nation, ses lèche-babouches du parti Renaissance ne sont que la réplique des pétainistes collabos soumis aux envahisseurs de l'époque.
Oser s'appeler « Renaissance » quand on massacre son pays c'est hallucinant.
Donneur de leçons à la planète entière, arrogant, méprisant, le voilà tout dernièrement menaçant Netanyahou dans le seul but diabolique et pervers de se rallier électoralement toute la communauté musulmane antisémite de France en vue des élections.
Il a quand même du bol notre Macronéron, grâce à Badinter qui a supprimé la peine de mort pour la transformer en peine d'impunité pour les assassins, il bénéfice d'une armada importée de criminels arabo-africains intouchables qui viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes, sous les applaudissements des macroniens et toute la gauchisserie-girouette vendue corrompue collabo alliée complice islamogauchiste.
Ce qui se passe en ce moment à Mayotte préfigure les mêmes carnages à venir sur tout le territoire de la métropole, c‘est évident, indéniable, voire souhaité par le gourou de l'Elysée, son plan machiavélique se déroule sans accroc.
Mais afin de nous divertir en attendant ces « jours meilleurs », nous sommes tenus en haleine par l'intoxication de la propagande officielle et des merdias toutous qui nous ont annoncé incessamment sous peu : « un-procès-retentissant-contre-Le Pen ! » et une lutte incessante contre le RN et Reconquête! les seuls vrais dangers fascistes et racistes qui guettent notre société.
BEN VOYONS !
Ne comptons pas non plus sur nos généraux, les seuls qui pourraient renverser cette grande truanderie mafia macronienne, ils ne savent plus lire ni écouter et n'ont qu'une obsession : astiquer leurs médailles tous les matins !
Demain ils feront chanter la Marseillaise à leurs troupes en arabe.
Rédigé par : sylvain | 20 février 2024 à 19:18
Emmanuel "Kadyrov" Macron est égal à lui-même. Il ne voit les Français que comme des choses, utiles ou inutiles. Ceux qui ne sont rien et ceux, ses copains coquins fortunés, qui sont.
On a constaté lors des confinements qui sont les vrais utiles. Pas lui et sa clique de rougeauds puceaux.
Non ce n'est pas une girouette cher hôte. Il est comme d'hab, méprisant, blablateur.
Le RN et Reconquête! ne sont pas au pouvoir. Qui donc est responsable du merdier actuel ??
Rédigé par : Jérôme | 20 février 2024 à 18:59
@ Tipaza | 20 février 2024 à 10:08
La République est une religion civile et une idéologie de régime dont ont disparu les trois grands "ascendentaux":
- en bas comme vous le notez, "le citoyen", agent de la religion civile;
- en haut, l'être suprême;
- et au milieu l'homme puisque nos dirigeants actuels sont tout à fait algorithmiques et post-humanistes.
La République est une idéologie de régime, mais ceux qui la dirigent n'ont plus d'idées.
Alors ils balancent entre des idées contraires.
Tout se balance en macronie. On y balance pas mal. La délation y est un sport apprécié dont les mercenaires qui le pratiquent peuvent faire fortune. Autrefois on y dénonçait les juifs parce que juifs, ou les résistants parce que terroristes. Aujourd'hui ce sont les complotistes parce qu'ils essaient de faire preuve d'intelligence ou d'esprit critique, mais il paraît qu'ils n'ont pas la bonne manière de l'exercer. Les complotistes n'ont pas les codes, c'est pourquoi ils essaient d'ouvrir le coffre-fort.
Ou bien on balance les discriminateurs qui n'acceptent pas que tout soit dans tout et voudraient mettre de l'ordre dans la confusion mentale d'un régime où la vérité est à la discrétion du langage intentionnel.
"Ça balance pas mal" en macronie et Jupiter y fausse les balances parce qu'il n'est pas très équilibré et surtout il est sans idée. "Chez ces gens-là", il paraît qu'on ne pensait pas, mais on comptait. Harpagon-Macron, notre banquier-philosophe, a une belle ambition pour notre jeunesse: qu'elle rêve de devenir milliardaire ! Mais si vous tenez à lui attribuer un sosie, qu'il fasse l'Amphitryon à nos frais (soyons candoles et bons princes !), mais ne le grimez pas en Socrate corrupteur et surtout n'allez pas le condamner à boire la ciguë pour si peu.
D'autant qu'en matière d'Harpagon, notre quadra fripé est un novice. Il se pose là face à un François Fillon qui s'est fait rembourser par l'intéressée le mariage de sa fille ou aurait trouvé désobligeant de se faire tailler un costard en le payant de sa poche.
Et que dire de Trump qui promet que, si ses alliés ne payent pas leur comptant à l'OTAN, il demandera à Poutine de les envahir ? Vraiment, Macron est un petit joueur.
Je n'étais déjà pas très bien dans ma tête quand j'étais enfant. Et je devais être plus pervers que Macron pour que l'idée saugrenue me soit venue de faire croire à un copain un peu naïf que j'étais le grand manitou et que, le 26 mars de l'année où cette idée saugrenue m'a traversé l'esprit, j'allais provoquer un "grand balancement" où il vaudrait mieux rester couché dans son lit, car j'allais faire branler la terre sur tout son axe, pire que dans le super huit...
Je n'ai jamais bien compris le ressort du tempérament apocalyptique, sinon qu'il doit être une forme d'"après moi le déluge" qui compense la peur de la mort en souhaitant que tout finisse avec nous et que, si nous devons mourir, nous entraînions tout à bonne nôtre fin. Santé !
Je n'ai jamais eu le tempérament apocalyptique. Mais j'en ai fait cauchemarder, Macron a réalisé mon cauchemar. Il a tout balancé et tout fait balancer.
"Le grand remplacement", c'est de la petite bière. Macron, c'est le grand balancement, le grand branle. Ça branle dans le chambranle et ça tangue dans l'antichambre.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 20 février 2024 à 18:51
@ Tipaza | 20 février 2024 à 10:08
« la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (...) est le fondement de la République, comme le Nouveau Testament l'est de la chrétienté. »
La République apparaît à Rome après la chute de la monarchie, vers 509 avant J.-C., quand les Romains se soulèvent contre leur roi, Tarquin. Le terme provient de l'expression res publica, elle-même issue de res populica, c'est-à-dire la « chose du peuple » (sources : Wikipédia... et une ribambelle d’historiens).
Le seul ajout des pères de notre bien-aimée Révolution est la Terreur... et les lois de notre République d’aujourd’hui sont généralement issues du code Napoléon, qui n’était pas précisément un républicain...
Conclusion logique : faute de transcendance, la République n’a rien de religieux. C’est tout juste un régime politique... le plus respectueux de l’homme... à condition qu’il ne soit pas aux mains de l’idéologie marxiste... ou d’un apprenti dictateur.
PS : votre remarque à propos de « l’oubli » du mot « citoyen » est très intéressante. Macron parle du « peuple européen », jamais des « citoyens européens », qu’il désigne sous le terme « Européens ». Peut-être un jour osera-t-il « sujets européens »...
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@ Florestan68 | 20 février 2024 à 11:53
À force de les décocher en tous sens, y compris, parfois, contre ses propres troupes, et de jouer les Guillaume Tell irréfléchis et maladroits, Macron, quelle que soit la taille de son arc (républicain), n’a plus dans son carquois que quelques flèches empoisonnées. Les Français, néanmoins, seraient bien prudents de les lui soustraire dès le 9 juin...
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@ Achille | 20 février 2024 à 11:14
« ‘L’arc républicain’, formule utilisée pour la première fois par Élisabeth Borne... »
Borne n’a rien inventé du tout... Dans les années 50, sous la IVe République, « l’arc républicain » désignait une coalition centriste (tiens, tiens...) qui réunissait la SFIO, l’UDSR, le MRP et les Modérés, dont le seul objectif était de s’emparer du pouvoir, de s’y maintenir le plus longtemps possible et de s’y quereller pour savoir qui serait le prochain président du Conseil.
La Macronie non plus, qui tente de réduire la République à sa taille, n’a donc rien inventé... et achèvera son parcours comme ces partis d’une autre époque. Le drame est que la France, aujourd’hui, n’a pas un de Gaulle en réserve pour, comme dit le futur ex-président, « réarmer » le pouvoir...
Rédigé par : Serge HIREL | 20 février 2024 à 18:18
@ Serge HIREL | 20 février 2024 à 13:56
« Pourquoi un tel long développement qui ressemble à une forme d’excuse accordée aux antisémites ?
Je n’aime pas du tout, mais vraiment pas du tout, cette partie de votre commentaire. J’ose espérer que ce que j’en comprends n’est pas ce que l’on peut en comprendre de votre rapport avec cette communauté aujourd’hui dans la tourmente. »
Ma remarque est un reproche que je fais aux antisémites notoires et en aucun cas ne saurait constituer une excuse. Ces gens-là ont manifestement des idées préconçues sur les Juifs depuis bien longtemps (depuis l’affaire Dreyfus et peut-être même avant).
Aujourd'hui avec le conflit du Proche-Orient, l'antisémitisme a changé de nature. Il est devenu politico-religieux. Mais il est toujours aussi prégnant.
Rédigé par : Achille | 20 février 2024 à 17:31
@ ALFRED LELEU
À quand un nouvel exercice, cher argotier ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 février 2024 à 17:17
Excellente analyse, Monsieur Bilger, qui montre à l'évidence l'absence chez monsieur Macron de l'assimilation de ce qu'est la fonction présidentielle dans notre Ve République. Il n'est pas le premier président à n'avoir pas su ou voulu endosser cette fonction présidentielle puisque ses deux prédécesseurs directs étaient en quelque sorte dans cette même situation. L'on pourrait dire que cet état de fait est consécutif au passage au quinquennat.
Il fait de cette fonction un usage non exactement constitutionnel et se comporte en monarque ou prince faisant et disant ce que bon lui semble en fonction de l'instant, de son public du moment qu'il croit pouvoir amener à lui par des propos le caressant dans le sens du poil. Cette parole ne s'inscrit en effet dans aucun cadre réellement républicain puisqu'elle n'est que circonstancielle et s'inscrit seulement dans une politique de communication et non selon un cap qu'il aurait fixé à partir de son élection en en tirant les conséquences politiques. En quelque sorte une "République Potemkine".
Par ailleurs, il commet des erreurs fondamentales dans beaucoup de ses actions, telles que l'ont souligné Serge HIREL | 20 février 2024 à 13:52 et caroff | 20 février 2024 à 13:04.
Quant à la notion d'arc républicain, sans doute est-il intéressant de lire que qu'en exprime Maxime Tandonnet sur son blog (https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/02/20/sur-la-notion-darc-republicain/).
En faisant ce qu'il prétend, monsieur Macron exclurait plus de 50 % des électeurs français alors que lui-même n'en a jamais mobilisé qu'un tiers ! Est-ce là la forme ultime de la "démocratie", celle qui rappelle étrangement la conception qu'en avait le parti communiste : parvenir au pouvoir par les élections, puis maintien quelle que soit l'évolution des électeurs, sachant que toute opposition au pouvoir communiste en place correspondrait à une opposition au peuple et donc à ce titre irrecevable !
Au-delà, il commet des fautes stratégiques quand il se permet de vouloir jouer au "parrain nucléaire" de l'Union européenne en substitution des Etats-Unis dont certains dirigeants européens, à la suite des déclarations de monsieur Trump, semblent avoir découvert que les Etats-Unis défendraient leurs seuls intérêts en abandonnant les atlantistes béats à leur sort face à la Russie si le maître de Washington estimait leur contribution financière à l'OTAN insuffisante... L'attitude de monsieur Macron montre qu'il n'a pas saisi que l'offre du parapluie nucléaire français à ses partenaires exposerait la France seule à une riposte nucléaire alors que cet armement est assurément pensé comme le moyen ultime de la France de se protéger d'une telle attaque !
En conclusion monsieur Macron est-il une girouette ou, comme l'a dit un commentateur, un caméléon ? Sans doute les deux à la fois mais surtout un dirigeant politique assurément inconséquent. Certes, il est habité par un esprit brillant. Mais est-ce suffisant pour qualifier ses attitudes multiples d'expression d'une intelligence supérieure ? J'en doute profondément car monsieur Macron ne se place que dans le jeu tactique politicien le plus vil.
Rédigé par : Robert | 20 février 2024 à 17:13
Cher Philippe,
Vous passez une grande partie de votre temps à critiquer un Président qui ne pourra se représenter. Si vous consacriez ne serait-ce qu'un dixième de ce temps à expliquer en quoi l'arrivée au pouvoir du RN serait une catastrophe pour le pays, alors vous feriez oeuvre utile.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 20 février 2024 à 16:24
Passé un certain âge ou mieux avec de la perspicacité, on ne peut que voir les ficelles du guignol politique qu'on nous donne à voir.
Que tente de faire le Monarc sinon scinder son opposition quand elle devient électoralement menaçante : se souvenir de l'invention du FN dans les années Mitterrand avec d'immenses cortèges de gauche se mobilisant dès que le parti brun tenait réunion. Cela a été une vraie éducation de la jeunesse, idiots utiles pour que les mêmes libéraux économiques [alliance des et-et et des ni-ni et de droite et de gauche et les ni de droite, ni de gauche] restent aux manettes.
On observe que :
> pour de vrai la scission en 2 pôles du tiers état s'est faite avec la complicité ou la duplicité ou la cécité du PS, et les 2 pôles difficilement conciliables,
> maintenant que le FN est moins faible que le parti présidentiel, on assiste à des manœuvres de disqualification de ce parti et de sa sphère d'influence,
> quant aux grandes messes républicaines pour les funérailles de Robert Badinter et pour l'entrée au panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, elles sont tellement instrumentées qu'elles en perdent tout signifié,
> incroyable, le vote "juif" est désormais grata au FN, devenu parti marine entretemps : on nage dans le n'importe quoi : les "juifs" ne sont à personne, pas davantage que tous les porteurs de spécificités qu'on a de cesse de mettre en exergue, histoire que la cacophonie perdure.
Rédigé par : elektra | 20 février 2024 à 15:58
Cette histoire d'arc républicain est troublante. je n'ai pas réussi à imaginer l'objet précieux ainsi évoqué.
Le Littré en 7 volumes que j'ai emprunté à Patrice Charoulet est de peu de secours.
L'arc, c'est tout bonnement une arme qui sert à lancer des flèches.
On ne peut croire que ce grand garçon aujourd'hui président de la République passe son temps à se demander qui a le droit de lancer des flèches et qui a le devoir d'en recevoir.
Aurait-il mené à bonne fin les tâches prioritaires de sa charge ?
Rédigé par : Yves | 20 février 2024 à 15:37
@ ALFRED LELEU | 20 février 2024 à 08:43
Certes, votre GPTS « cause bien », mais il présente un grave, très grave défaut : il ne connaît pas le sens du mot « politique ». Il y voit un jeu de petits chevaux qui se disputent une victoire en se bousculant ou un Monopoly dont le vainqueur est nécessairement un escroc. J’admets que la situation actuelle prête à une telle confusion, mais rien n’oblige à admettre qu’elle perdure. La politique, telle qu’elle se pratiquait dans l’agora grecque, est justement le moyen d’y mettre fin en recherchant, par le débat, la gestion la plus saine de la cité. Votre GPTS reste coi sur ce point. Ce qui est suffisant pour le mettre au rebut.
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@ Achille | 20 février 2024 à 07:50
« ...antisémitisme reposant sur l’idée que les Juifs occupent souvent les plus hautes fonctions de notre société dans les domaines artistique, scientifique, politique, médiatique, intellectuel et surtout celui des affaires. Ce qui n’est pas totalement faux mais qui relève, à mon avis, plus d’une éducation rigoureuse des enfants juifs par leurs parents que de capacités intellectuelles qui leur seraient spécifiques. »
Pourquoi un tel long développement qui ressemble à une forme d’excuse accordée aux antisémites ?
Je n’aime pas du tout, mais vraiment pas du tout, cette partie de votre commentaire. J’ose espérer que ce que j’en comprends n’est pas ce que l’on peut en comprendre de votre rapport avec cette communauté aujourd’hui dans la tourmente.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 février 2024 à 13:56
Donner un entretien à l’organe officiel d’un parti dont l’idéologie est responsable de dizaines de millions de morts est une faute. Le faire pour tenter de ramasser quelques voix lors d’un prochain scrutin électoral relève de l’infantilisme. En profiter pour flinguer un adversaire qui a réuni 13 millions de Français contre soi est une infamie, qui disqualifie son auteur, dont la mission, au contraire, est de rassembler le peuple. Mission, il est vrai, qui, en sept ans de pouvoir, ne lui a jamais effleuré l’esprit, hormis sur les estrades.
Macron est une girouette... Certes, mais pas n’importe laquelle. Il est des girouettes utiles, qui, en indiquant d’où vient le vent, annoncent la pluie, le beau temps ou la tempête... Lui n’est qu’une girouette décorative, celles qui, sur les clochers, sont surmontées d’un coq qui rappelle que le premier chef de l’Eglise a renié trois fois sa foi... Macron n’est qu’un imitateur de Pierre. Plus doué que lui puisqu’il parvient, d’une heure à l’autre, selon son public, à dire tout et son contraire, en lui donnant l’impression d’être convaincu.
Le spectacle néanmoins n’a que trop duré. Les Français, de plus en plus nombreux, y compris dans son camp, s’en lassent et vont voir ailleurs. Macron, par ses volte-face, ses zigzags, ses foucades, est devenu le meilleur agent électoral du RN.
Plus grave encore sont les dégâts, certains irréversibles, qu’ont causé ses paroles erratiques à l’étranger. En Europe, où, désormais, l’Allemagne ne nous fait plus confiance, chez nos alliés, qui, déjà, nous jugeaient peu fiables, en Afrique, où trois nations jusqu’alors amies nous ont signifié sèchement notre congé, en Israël, qui n’oubliera jamais ni le 7 octobre, ni l’insistance de la France pour un cessez-le-feu qui serait le meilleur moyen pour les tueurs du Hamas de récidiver.
Pris dans la nasse qui se resserrera le 9 juin, le poisson se débat désespérément. Il a de moins en moins de force. Avec Attal, Macron a joué sa dernière carte, la croyant en or. Le jeune homme, certes habile, présente néanmoins trois défauts : ses armes, le micro et la caméra, qui sont insuffisantes pour calmer les colères, sa tendance à l’insoumission qui devient transparente et, surtout, sa faiblesse face au monstre qui, dans quatre mois, pourrait parvenir à avaler 30 % des électeurs. Les beaux discours et les sourires compassés ne suffiront pas à l’affaiblir... d’autant plus que le maître lui-même tire contre son camp.
Le 9 juin au soir, le peuple comptera les points. Si, comme le prédisent les sondages, Renaissance est distancée de 10 points, voire plus, le gouvernail sera devenu impossible à tenir... et Macron devra se décider à remettre son titre en jeu en provoquant des élections législatives. Il les perdra et, avec elles, la suite de sa carrière et sa place dans l’histoire. Gardons espoir.
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Au risque de déplaire, mon opinion est que les Manouchian n’ont pas leur place au Panthéon. Certes, étrangers, ils sont morts pour la France. Mais ils étaient avant tout communistes. Manouchian n’est entré dans la Résistance, chez les FTP-MOI, tous communistes, que lorsque l’URSS, envahie par Hitler, a donné l’ordre à ses partisans de combattre le Reich dans toute l’Europe. Ne pas oublier non plus que la résistance communiste avait pour objectif que le France redevienne une République... mais une République socialiste soviétique.
Qu’après la panthéonisation de la franco-américaine Joséphine Baker, on veuille honorer par le même geste un résistant exclusivement étranger est dans le bon ordre des choses. Mais il eût été préférable de choisir Boris Vildé. « Voisin de tombe » des Manouchian au cimetière d’Ivry, Russe - sa famille avait fui la Révolution de 1917 -, il est le fondateur, en août 1940, du réseau du Musée de l’Homme et du journal clandestin « Résistance » dès le 15 décembre de cette même année. Il a été fusillé au Mont-Valérien le 23 février 1942. Lors de son procès devant un tribunal nazi, il a dit : « Tout homme a deux patries : la sienne et la France ». « J’ai deux amours, mon pays et Paris », chantait l’inoubliable meneuse de revue...
« L’internationale » n’a pas sa place au Panthéon.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 février 2024 à 13:52
"Le président n'invente pas, il s'adapte et se coule dans le moule." (PB)
Girouette ou caméléon ?
L'essentiel est qu'il soit au centre du jeu (du je) sur tous les sujets, même ceux qu'ils ne maîtrisent pas comme l'écologie, l'agriculture, l'instruction publique et les relations internationales... ce qui fait beaucoup.
Peu importe, car ce qui sort de son auguste bouche est fabriqué avec la même pâte que celle des adversaires de la souveraineté nationale: seuls comptent les thèmes européistes au détriment de toute considération de la bonne santé de l'économie française et des axes régaliens.
Il me fait penser au jeu "attrape-moi si tu peux", capable de s'exprimer dans la presse de droite (Valeurs actuelles) et la presse de gauche (tous les journaux) pour distiller des messages flexibles agréables au lecteur du moment.
Mais les mots, ses pauvres mots ne masquent pas le vide abyssal de sa pensée: au bout de 7 années parvient-on à esquisser un portrait d'un Jupiter au petit pied, incapable de choisir des ministres dans des temps raisonnables, incapable d'imposer une quelconque vision de son pays.
Une sorte de marchand des quatre saisons démontrant le méli-mélo macronien qui débouchera en 2027 sur l'élection probable du RN.
Des électeurs qui ont compris que le président français roulait pour une petite caste qui souhaite la fin de la liberté d'expression qui menace le "parlons vrai" si cher à notre hôte !
Rédigé par : caroff | 20 février 2024 à 13:04
Quelle plaie ces girouettes de tous bords !
Un jour à New York pour tenter d'obtenir des financements auprès du propriétaire de la Trump Tower. Et puis un autre jour, au Kremlin pour serrer la paluche à l'ami Poutine.
L'arc républicain et international est rayonnant. Il est à 360 degrés...
Rédigé par : lucas | 20 février 2024 à 12:13
« Plus le Rassemblement national monte, plus on l'invite à n'être présent nulle part. Ce serait le comble du ridicule si cela ne révélait le caractère dramatiquement inconséquent de notre président de la République. » (PB)
Que Philippe Bilger me permette, pour appuyer la justesse de sa réaction, d'évoquer celle d'Alexis Brézet du Figaro :
https://www.youtube.com/watch?v=mFwIQtlQYnQ&t=4s
Rédigé par : Exilé | 20 février 2024 à 12:10
Cher Philippe Bilger,
À force de faire flèche de tout bois et de jouer les saint Sébastien (saint patron des archers), Emmanuel Macron risque de finir comme lui, criblé de flèches, sans savoir si elles proviennent d'un arc républicain ou non.
Rédigé par : Florestan68 | 20 février 2024 à 11:53
Et cet Alexandre Benalla, de quelle couleur était-il ? Il serait urgent de remplacer ces mauvais comptables par des femmes et des hommes d’État...
Rédigé par : Louis | 20 février 2024 à 11:18
"L’arc républicain", formule utilisée pour la première fois par Élisabeth Borne et qui désormais est mise à toutes les sauces. L’important étant plus de marquer les esprits que de véritablement en comprendre la signification.
Pour Gabriel Attal, l'"arc républicain" désigne tous les partis présents à l'Assemblée nationale et donc ne saurait exclure les députés du RN et de LFI.
Il s’agit donc d’un petit hiatus entre le Président et son jeune Premier ministre sur l’utilisation de ce terme et j’aurais plutôt tendance à donner raison à ce dernier,
même si, concernant les députés de LFI, leur comportement n’est pas digne de représentants du peuple et qu'ils ne devraient plus appartenir à l'arc républicain.
Rédigé par : Achille | 20 février 2024 à 11:14
Ce sujet va faire un carton. Macron en position de manche à air, ici il ne reste plus que les populaires (le poulailler des petits stades), de lui souffler dessus:
La politique est souvent considérée comme l'art de mener le changement à l'échelle de la plus vaste des organisations humaines, la Nation. C'est un domaine où la confiance joue un rôle essentiel. Lors des élections, nous accordons notre confiance aux candidats en espérant qu'ils réaliseront les programmes qu'ils proposent.
Cette confiance repose sur un pari quant à la constance de leur comportement. Cependant, le désengagement actuel des citoyens est souvent lié au sentiment de trahison entre les promesses formulées lors des campagnes électorales et l'exercice du pouvoir. L'absence de résultats nourrit la défiance.
L'idée d'adaptation, qui a une origine biologique, peut également s'appliquer à la politique. Dans l'histoire de cette notion, Charles Darwin a joué un rôle central. Initialement liée à la mécanique au XVIIIe siècle, l'adaptation a ensuite été intégrée dans les questions biologiques. Elle repose sur l'idée d'une bonne relation entre l'organisme et son environnement.
Cependant, cette notion est complexe et contradictoire lorsqu'on la transpose à la politique. Sommes-nous adaptables à l'infini ? Et si l'idée même d'adaptation était un impératif idéal formulé par en haut pour être sûr de ne jamais changer ? S'adapter pour ne pas changer : est-ce là notre unique option aujourd'hui ?
En effet, notre environnement évolue rapidement sous l'influence de la mondialisation, de la robonumérique et de l'individualisation des rapports sociaux. La mondialisation, caractérisée par une interdépendance économique croissante entre les pays du monde, entraîne une plus forte concurrence entre individus et systèmes sociaux. Les moyens de transport et de communication améliorés rapprochent physiquement les gens et accélèrent le rythme du changement.
En somme, la politique est un art complexe qui nécessite à la fois confiance et adaptation face aux défis du monde en constante évolution. Comme le disait Paul Valéry : "La politique fut d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. À une époque suivante, on y adjoignit l'art de contraindre les gens à décider sur ce qu'ils n'entendent pas. Ce deuxième principe se combine avec le premier."
Bon... je ne pouvais terminer sans l'avis de mon ami Winston:
"La politique est plus dangereuse que la guerre... A la guerre, vous ne pouvez être tué qu'une seule fois. En politique, plusieurs fois."
Rédigé par : Giuseppe | 20 février 2024 à 10:56