L'équipe d'Irlande a broyé l'équipe de France à Marseille pour le premier match du Tournoi des Six Nations.
La communication des joueurs et de l'entraîneur Fabien Galthié, en prenant acte de la déroute, l'a minimisée, affirmant qu'on allait l'analyser et qu'on ferait mieux la prochaine fois. Bon courage contre l'Écosse le 10 février !
Ce n'est pas parce que je suis seulement un sportif en chambre que je n'aurais pas le droit de tirer du sport tous les enseignements qu'il prodigue. Cette activité, quand elle se dispute au plus haut niveau, montre à quel point certaines de nos banalités convenues sont inadaptées à la réalité de beaucoup d'échecs ou de réussites.
La leçon capitale de cette récente défaite est que, si les cimetières sont peut-être remplis de gens irremplaçables, il existe cependant, dans le cours de l'existence, des personnalités irremplaçables. Au sens propre, des êtres dont l'absence sera absolument préjudiciable et rendra beaucoup plus difficiles, voire impossibles les victoires d'hier.
Antoine Dupont est irremplaçable et, sans désobliger son successeur Maxime Lucu, celui-ci l'a démontré par sa dernière prestation.
Je ne vois pas pourquoi cette constatation serait déprimante. Elle est une évidence pour moi et si elle est refusée la plupart du temps, c'est à cause d'une volonté parfaitement artificielle de laisser croire à une égalité entre tous. Cette occultation se piquant d'être progressiste est démentie par mille exemples qui se rapportent aux activités humaines, du divertissement à la politique, de la pensée à l'Histoire.
Contre le démenti qu'apporte à ce poncif l'indiscutable éclat de la singularité indépassable de quelques personnes, on est contraint de proférer que nul ne se distingue jamais, que seul vaut le travail en équipe, que le pluriel l'emporte sur le singulier et que chacun apporte sa petite pierre à l'édifice. C'est une ânerie. Elle a le mérite de nous donner bonne conscience et de créer en nous l'illusion que nous sommes à la même hauteur que les plus brillants dans les exercices de la vie, du sport, de la justice, de la politique, de l'art ou des médias.
On confond le caractère unique de chaque être humain avec le refus d'admettre que tel ou telle est clairement au-dessus du lot. Il ne faut pas s'en plaindre mais s'en féliciter.
Antoine Dupont est irremplaçable dans le XV de France et il a tout à fait le droit de vouloir gagner un titre olympique avec le rugby à sept. Sa délicatesse qui le conduirait à me contredire n'y changerait rien. Mais qu'on ne fasse pas semblant de tenir pour rien ce départ : il va être dévastateur.
Qui peut nier la lucidité de cette intuition que, ici ou là, des personnalités irremplaçables ont illustré ou illustrent notre humanité ? Si elles n'avaient pas existé, le monde aurait été orphelin.
Un Jacques Anquetil n'a jamais été remplacé. Un Charles de Gaulle non plus. Un Noureev pas davantage. Une Callas encore moins. Un Gérard Philipe pas du tout. Un Jean-Paul Sartre, contre la splendide fin des Mots, reste unique. Alain Finkielkraut ne peut aujourd'hui se voir substituer personne. Fabrice Luchini, dans son genre, est inimitable. Je pourrais citer quelqu'un dans mon univers médiatique mais son authentique modestie en souffrirait.
Les cimetières pleins de gens irremplaçables ? Sans doute. Mais on ne cesse de les regretter. Leur disparition laisse une béance là où ils sont passés.
Demain, le plus tard possible, certains nous priveront de la magie de leur apport fondamental à tout ce qui sollicite notre curiosité, notre admiration artistique, notre passion citoyenne, notre goût de la compétition...
Cette incapacité à admettre qu'au-dessus de la multitude il y a des étoiles et que si elles s'éteignaient, l'univers serait moins riche, a paradoxalement pour conséquence le fait qu'à rebours on banalise les dilections, on applaudit des médiocres, on surestime des vulgaires, on porte aux nues des essayistes, des sociologues, des formateurs et des gourous qui écrivent ce qu'on sait déjà ou prétendent vivre à notre place, on vante des artistes dont le talent relève d'une quête désespérée, on loue des politiques qui sont interchangeables. Comme on répugne à rendre hommage aux êtres irremplaçables, on se rengorge en soutenant que tout le monde est remplaçable.
La vie, toutes les vies, sous quelque forme que ce soit, démontrent le contraire.
Antoine Dupont est irremplaçable. Pour trouver un successeur valable, il convient d'abord d'accepter cette évidence.
Et qu'il y ait des irremplaçables nous honore tous.
@ Deviro
Je penche pour un fâcheux penchant: l'utilisation d'anglicismes, volontaire ou pas.
"A minion", dans la langue de Spencer et Paul McCartney, est un laquais, larbin, sous-fifre, sbire, grouillot, ou encore un disciple, un adepte (Wordreference®).
L'acception antique et insinuatrice évoquée, pour croustillante qu'elle paraisse à d'aucuns, ne s'impose pas.
L'anglicisme provient du désir de frimer ou de la méconnaissance du français ou encore de la méconnaissance de la perfide langue de Milton ou Hemingway, voire de la combinaison de ces origines.
Ce qui donne des textes cocasses ou incompréhensibles semés de contresens ("qui ne font pas sens").
Que veut dire celui-ci qui susurre "déceptif" ? Décevant ou trompeur ? Le Journal Le Monde assurait que Tony Blair disait du licenciement d'une infirmière refusant la politique du “Bare Below the Elbows”, que c'était une décision "sensible". Évidemment c'était une traduction mot à mot et fallacieuse d'une dépêche britannique (a sensible decision) la traduction de "sensible" étant "sensée", "raisonnable".
Pourquoi "proxy/proxies" de l'Iran et non mandataires ?
Certains poussent le vice à "adresser des problèmes" (mais avec un seul d, ils n'assument pas).
J'en suis "dévasté" façon Pékin après le sac commis par Gengis Khan.
Rédigé par : Sergio Carioca | 09 février 2024 à 22:21
@ Patrice Charoulet | 06 février 2024 à 07:26
Votre réponse à ma requête (réf : Billet "J'ai peur pour Gabriel Attal" janvier 2024.)
"Je suis un homme simple. J'ai du mal à répondre à votre question.
J'avais réagi à l'emploi par l'une de nos consoeurs (Axelle D) du terme "mignon du président".
Il ne me semblait pas opportun."
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Mais non, mais non, vous avez écrit dans votre réponse à la consoeur, non pas que le mot" ne vous semblait pas opportun" euphémisme... mignon, mais ceci, où vous avez mis en évidence l'allusion tout à fait limpide et perfide de ladite consoeur :
"Mignon : mignon est d'abord attesté comme nom masculin, à propos de celui qui se prête au plaisir d'un autre, notamment avec le sens péjoratif d'"homosexuel passif" d'où on passe à celui d'amant (première moitié du XVe s.). Il est spécialement employé pour désigner les jeunes gens favoris de l'entourage de Charles VII (1446), puis les favoris efféminés de Henri III (1594)."
Maintenez-vous ce mot ? .../..."
Et vous terminez en ajoutant "Mais tout ce qui peut décrier le président Macron doit vous sembler bon à prendre."
Avoir les chocottes devant la consoeur nous prive donc de votre analyse en réponse à ma requête sur la figure de rhétorique de la consoeur.
J'en suis fort marri !
Je vais donc soumettre ma requête à ChatGPT (Intelligence Artificielle) pour voir...
Rédigé par : Deviro | 07 février 2024 à 18:53
« Il y a des gens irremplaçables » (PB)
Sauf désormais les Franco-Français, qui sont sommés de rejoindre les poubelles de l'Histoire.
Rédigé par : Exilé | 07 février 2024 à 13:42
@ Tipaza | 06 février 2024 à 10:37
Selon Attal, un Premier ministre homosexuel serait « un marqueur de démocratie »... À condition que celle-ci survive à la prise du pouvoir par les minorités. Jusqu’à maintenant, aucune n’a résisté et les seules nations qui ont été ainsi dirigées s’appelaient des colonies... qui n’étaient pas spécialement des démocraties. Cf aussi le cas de l’Afrique du Sud...
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@ Exilé | 06 février 2024 à 16:28
« Ces jeunes (novlangue pour ne pas appeler un chat un chat) »
Bien d’accord avec vous. Vocabulaire de gauche qui excuse les voyous (il faut bien que jeunesse se passe...), occulte l’origine de la plupart d’entre eux, minimise leurs responsabilités (un jeune, ça ne se rend pas compte...) et cherche à les fondre dans la masse (Y’en a qui sont bien... Bon lui il est un peu à part, mais il en faut, hein...).
Ce qui est grave, c’est qu’une fois de plus, la droite s’est laissé piéger et utilise aussi ce terme, sans se rendre compte qu’il est devenu injurieux vis-à-vis des jeunes qui restent dans les clous.
À proscrire dès lors qu’on n’est ni de gauche, ni macroniste, le Prince, ses sbires et ses admirateurs en faisant un usage régulier.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 février 2024 à 19:04
@ Achille | 06 février 2024 à 10:59
« Peut-être que si les jeunes allaient plus souvent dans les stades... »
Mais quand ces jeunes (novlangue pour ne pas appeler un chat un chat) fréquentent des installations sportives, c'est souvent pour les dégrader voire y mettre le feu comme aux bibliothèques et aux écoles, en donnant ainsi tort à ce doux rêveur de Victor Hugo incapable d'imaginer où en arriverait la France actuelle, ou bien encore en s'y livrant à diverses agressions violentes à l'encontre de leur « opposition », arbitres compris.
Quant aux J.O, qui sont de plus en plus prétextes à des manifestations de racisme à rebours, ils ne constituent pas un spectacle très édifiant en faveur de la progression de la paix dans le monde.
Rédigé par : Exilé | 06 février 2024 à 16:28
@ Exilé | 06 février 2024 à 09:51
Peut-être que si les jeunes allaient plus souvent dans les stades plutôt que de passer leurs journées rivés sur leur smartphone à se raconter des bêtises, cela leur permettrait d’avoir une meilleure hygiène de vie et il y aurait moins de délinquance.
Et en plus la France aurait plus de médailles dans les compétitions, notamment aux J.O. qui pointent à l’horizon…
Rédigé par : Achille | 06 février 2024 à 10:59
@ Deviro | 05 février 2024 à 21:06
Vous interpellez Patrice Charoulet sur le qualificatif de "mignon" avec ce qu'il peut véhiculer de négatif, pour une certaine morale, mais pas nécessairement pour d'autres morales.
La preuve en est que Gabriel Attal a revendiqué son homosexualité dans son discours programmatique, allant même jusqu'à faire remarquer que cette homosexualité à ce poste était un marqueur de démocratie.
Pourquoi pas !
Mais alors, si la sexualité est un argument politique, elle doit l'être dans tous les sens.
Cela veut dire, dans une logique implacable, que critiquer l'homosexualité n'est plus une injure, une incitation à la haine, un délit quoi, mais un simple argument politique.
Et dans une démocratie les arguments politiques relèvent de la liberté d'expression... en principe !
Je me demande si ce brillant (si je crois ce qu'on dit de lui) jeune homme a pensé à ce point de droit.
Il est vrai que le droit dans un État de droit, tel qu'il existe, n'a rien de logique...au bon sens du terme.
Rédigé par : Tipaza | 06 février 2024 à 10:37
Au fait, et si nous construisions moins de stades, dont nous n'avons que faire, et plus de prisons qui nous manquent cruellement, surtout à une époque où la France se transforme en Cour des Miracles ?
Rédigé par : Exilé | 06 février 2024 à 09:51
@ Deviro
Je suis un homme simple. J'ai du mal à répondre à votre question.
J'avais réagi à l'emploi par l'une de nos consoeurs du terme "mignon" (du président). Il ne me semblait pas opportun. Qu'elle ait usé du conditionnel ou non.
Attal a proclamé son homosexualité. À ce sujet, j'ai signalé ici un curieux article critique dans une revue en ligne. Une amie a eu la gentillesse de mettre un lien à ce sujet, ce que je ne sais pas faire. Nul ne l'a lu, manifestement.
Ledit article soutient une idée que l'on n'entend sur aucune radio et sur aucune télé.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 février 2024 à 07:26
Il y a des gens irremplaçables, d’autres qui laissent une empreinte, un signe, un témoignage de leur époque, il y a aussi des gens médiocres qui s’ennuient dans la vie étriquée qu’ils ont choisie. Il n’ont rien trouvé d’intéressant à faire au fond d’une impasse en regardant une poubelle renversée, alors ils critiquent, dénigrent, calomnient ce qui leur fournit une piètre raison de vivre.
Une traduction est un duel entre le texte d’origine et le traducteur, l’un des deux va mourir.
La langue anglaise est proche de la française puisque leur racine indo-européenne est commune. Pourtant chacune possède ses spécificités. Il faut du talent pour interpréter une poésie anglaise et lui donner un sens artistique en français, le traducteur est confronté à des choix cornéliens ou bien tentera de reste fidèle à Shakespeare, le barde immortel.
David Bowie incarne la poésie, les tragédies et même le cinéma puisqu’il a joué dans des films. Son talent est reconnu à un point tel qu’une de ses chansons a été choisie pour être jouée en boucle dans l’espace interplanétaire. Les écouteurs sont fixés sur les oreilles d’un robot assis au volant d’une voiture électrique de deux tonnes satellisée par une fusée SpaceX. Aucun constructeur de satellite ne voulait prendre le risque de voir la fusée exploser au décollage. Et c’est ainsi que David Bowie a raflé l’honneur d’être universellement connu.
He is a starman. C’est un homme parmi les étoiles.
Dans la chanson de DB, il y a un homme des étoiles attendant dans le ciel, c’est aussi une célébrité qui attend dans l’espace ou bien une âme dans les cieux ou encore un tissu de bêtises. Tout dépend du point de vue technique, littéraire, philosophique, mystique ou nihiliste.
De David Bowie à Dupont Antoine, il y a peu de points communs sauf des initiales proches.
Il y a plus d’un Dupont qui s’appelle Antoine mais le nouveau capitaine de l’équipe de France n’a pas le charisme et le talent de DA. Cela peut encore changer. De DA à GA, de Dupont Antoine à Grégory Alldritt, c’est juste un tour de passe-passe mais pas en avant s’il vous plaît.
Rédigé par : Vamonos | 06 février 2024 à 04:02
Bien que je n'apprécie guère les avis péremptoires de Mourad de Toulon, affichant à l'envi sa réussite de self-made-man comme tous les nouveaux riches, il dresse un portrait peu flatteur du sélectionneur dont je pensais qu'il ne devait pas rester:
https://sports.orange.fr/rugby/xv-de-france/article/xv-de-france-boudjellal-s-en-prend-a-galthie-exclu-CNT000002c5Ojx.html
Pas très élégant non plus la façon dont il parle de son ancien serviteur obligé, typique des frustrés, nouveaux riches et leur soif permanente de reconnaissance, et d'avoir un avis sur tout. Ce qui lui fait dire bien des âneries au passage.
Antoine Dupont comme tout joueur qui a les pieds sur terre et la main sur un ballon capricieux, sait qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. D'ailleurs il passe momentanément au rugby à 7 pour le plaisir de se faire plaisir, loin aussi de ces mégères que sont Mourad de Toulon et autres faiseurs de bruits.
Mola protège son joueur exceptionnel, avec humour encore hier soir, il sait combien les imbéciles sont légion pour tout abîmer, à Toulouse on connaît le mythe d'Icare.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2024 à 21:17
Requête à Patrice Charoulet. réf : Billet "Jai peur pour Gabriel Attal" de janvier 2024.
En rhétorique écrite, comment peut-on qualifier ou nommer une calomnie ou une diffamation écrite intentionnellement au conditionnel par son auteur pour donner l'impression que ce n'est qu'une hypothèse, une question posée, une supposition, un "on-dit", une rumeur, un bruit qui court ?
Par exemple : "Gabriel Attal, il semblerait que ce soit le mignon du président ! Dommage car sans cela, ayant manifestement culture, intelligence et qualités humaines, il aurait pu faire son chemin" etc.
Et devant le tollé, ce conditionnel permettrait alors à l'auteur de botter en touche, l'allusion perfidement déposée ne manquant pas de laisser des traces, c'est une loi du genre...
Sa réponse ?
"À ceux qui ne savent pas lire un commentaire sans l'interpréter en mauvaise part pour discréditer, voire salir son auteur en lui prêtant leurs propres travers et méchanceté, je tiens à préciser ce qui suit :
Primo : j'ai écrit mon post au conditionnel : "il semblerait" etc."
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Ce conditionnel est-il : insidieux, insinuant, insinueux (ça existe ? j'adore, ça fait penser à un serpent...) allusif, sournois, vicelard, crado, dégueu, pourri, je ne sais, d'où ma requête pour trouver un nom à cette "figure de rhétorique" !
Si j'avais écrit "Il semblerait que Axelle D soit atteinte de démence sénile", j'aurais pu répondre aux réactions scandalisées de la personne :
"À ceux qui ne savent pas lire un commentaire sans l'interpréter en mauvaise part pour discréditer, voire salir son auteur en lui prêtant leurs propres travers et méchanceté, je tiens à préciser ce qui suit : j'ai écrit mon post au conditionnel : "il semblerait" etc."
Je remercie Patrice Charoulet de bien vouloir s'infliger ce pensum !
Rédigé par : Deviro | 05 février 2024 à 21:06
"Il y a des gens irremplaçables : la preuve par... François Bayrou !
La Justice nous l'a rendu !
L'homme qui susurre aux oreilles du Président et se prépare à prendre la suite, il n'aura que 75 ans en 2027, plus jeune que Biden et Trump !
Voilà la solution !
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@ Ugo | 05 février 2024 à 11:41
Here "you go" ! (mon côté américain).
Simple correction : j'ai surtout cherché et trouvé du pétrole pour les Français qui étaient actionnaires de ma boîte et les ai rendu riches, sauf vous sans doute ? Écolo, j'imagine que vous roulez depuis toujours en bicyclette comme "Mon Oncle" de Jacques Tati, ou peut-être en calèche derrière le petit cheval blanc de Paul Fort qu'a chanté Brassens ! Who knows ?
Non je ne suis pas allé sur la Lune mais aurais aimé au moins faire un petit séjour dans la station spatiale, voir la Terre comme j'ai vu la France, de loin ! Elle est plus belle de loin que de près !
Rédigé par : Claude Luçon | 05 février 2024 à 20:43
@ Patrice Charoulet | 05 février 2024 à 18:24
« j'ai cherché à savoir... »
Premier réflexe : encore du Charoulet pédagogue... Puis, surpris : tiens, tiens, cela ressemble à une déclaration... Incrédule cette fois : mais si, c’est bien cela ! Une déclaration d’amour ! Et joliment troussée pour une bien-aimée qui s’appelle « duvent »... Holà ! « tu m’embrasses, tu me touches »... ça devient même coquin... Mais, j’y pense, ce type de message intime sur le blog est-il autorisé par la charte ? Notre médiatrice s’est-elle laissée émouvoir au point de le laisser passer ? Ah ! L’amour !
Et, patatras, j’ai lu les quatre derniers mots... « Vous trouvez ça bien ? »... C’est une question qu’on ne pose pas à sa dulcinée... Elle pourrait sèchement répondre non... tourner les talons et... tempêter contre ce malappris qui la prend pour ce qu’elle n’est pas. De nos jours, Patrice, en fin de message, Roméo « file » son « 06 » à sa Juliette...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2024 à 19:23
@ Patrice Charoulet | 05 février 2024 à 18:24
Monsieur l'ex-professeur de français
Votre vision de la poésie semble être celle d'un petit fonctionnaire attaché à des phrases ternes et à des formules codifiées.
Or la poésie est tout autre, faite pour exalter, parler à l'âme, provoquer l'évasion, l'envolée, le rêve en faisant appel à l'imaginaire. D'où la difficulté pour un traducteur lambda, même bardé de diplômes, d'en faire ressortir la nature, le charme, la beauté et le sens authentiques, s'il ne possède pas lui-même quelques clés de cet art.
Rédigé par : Axelle D | 05 février 2024 à 19:14
@ Patrice Charoulet | 05 février 2024 à 18:24
Très, très drôle ! Commentaire de grande qualité qui nécessite un temps important pour y répondre...
Pour l'instant je ris, mais je reviens...
Rédigé par : duvent | 05 février 2024 à 18:49
@ Ugo | 05 février 2024 à 11:41
Vous avez raison, « Nécron » censure les médias... et, pour ce faire, il a trouvé une méthode qui n’appartient qu’à lui : submerger leurs colonnes et leurs JT grâce à ses dérapages, ses stratégies foireuses, ses discours pour ne rien dire, ses échecs diplomatiques, ses « Grands débats » inutiles, ses « envies d’em*erder » et autres amabilités envers ses concitoyens,.. Ils doivent en rendre compte, n’en laisser aucun dans l’ombre, afin d’informer pleinement leur clientèle avide d’actualités, quelles qu’elles soient.
Même la presse people est censurée... grâce aux faits et gestes de Brigitte, aux larmes d’Amélie et aux sourires carnassiers de Rachida.
Du coup, ces pauvres médias n’ont plus ni place ni temps pour alerter les Français sur la menace qui font peser les immigrés... mexicains sur les Etats-Unis. Une menace qui, c’est évident, perturbe le quotidien de Madame Michu...
Vous êtes et restez un magnifique complotiste... tout comme Bercoff. Son histoire de nouvelle Guerre de Sécession vaut son pesant de ketchup texan...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2024 à 18:48
@ duvent
Chère Madame,
N'ayant pas compris le sens des paroles du chanteur que vous nous mettez en lien, et aimant bien comprendre, j'ai cherché à savoir. Voici :
Paroles de la chanson Wild Is The Wind (traduction) par David Bowie
"Aime-moi, aime-moi, aime-moi, dis-le moi
Laisse-moi m'envoler avec toi
Car mon amour est comme le vent, et le vent est sauvage
Le vent est sauvage
Donne-moi plus qu'une caresse, satisfait cette famine
Laisse le vent souffler dans ton coeur
Car le vent est sauvage, le vent est sauvage.
Tu me touches,
J'entends le son de mandolines
Tu m'embrasses
Avec ton baiser, ma vie commence
Tu es le printemps pour moi, tu es tout pour moi
Ne le sais-tu pas ? Tu es la vie elle-même !
Comme la feuille s'accroche à l'arbre
Oh, ma chérie, raccroche-toi à moi
Car nous sommes comme les créatures du vent, et le vent est sauvage
Le vent est sauvage
Tu me touches,
J'entends le son de mandolines
Tu m'embrasses
Avec ton baiser, ma vie commence
Tu es le printemps pour moi, tu es tout pour moi
Ne le sais-tu pas ? Tu es la vie elle-même !
Comme la feuille s'accroche à l'arbre
Oh, ma chérie, raccroche-toi à moi
Car nous sommes comme des créatures dans le vent, et le vent est sauvage."
Vous trouvez ça bien ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 février 2024 à 18:24
Cher Philippe,
Vous m'effrayez avec votre titre.
Comment un magistrat peut-il se contenter d'une défaite sportive comme preuve qu'il manque un élément moteur ?
Rassurez-nous, vos analyses étaient un peu moins légères du temps de votre splendeur de justicier ?
La preuve apportée par Marc Ghinsberg est des plus recevables ; il arrive à l'équipe de perdre avec le joueur mentionné.
Sur base de preuves telles que la vôtre, des innocents ont été guillotinés...
Rédigé par : stephane | 05 février 2024 à 13:50
"Une seule chose est irremplaçable chez nous humains, la bêtise et vous et moi sommes des humains."
On aurait pu écrire:
"Une seule chose est irremplaçable chez nous humains: la bêtise. Vous et moi sommes des humains.
C'est juste pour rire avant de prendre mes quartiers aux Champs élyséens sans critique, prétention ou leçon, non, juste un souvenir du temps où le Frère Arnaud séparait la classe en deux sections: celle des "parleurs" et celle des "plumes". Sans hiérarchie. Le parleur dictait avec malice une phrase et la plume devait la mettre en forme avec la ponctuation, pour lui donner tout son sens.
Essayez, entre deux robbers de bridge et demandez-vous comment des enfants de 8 ans pouvaient y réussir.
Je recevrai, d'un même front, indifférence, dédain, sourires et soupirs exaspérés.
Rédigé par : genau | 05 février 2024 à 13:26
Il y a des gens irremplaçables : la preuve par David Bowie Wild is the wind
https://www.youtube.com/watch?v=YsqlXkkEKxI
Rédigé par : duvent | 05 février 2024 à 13:09
Pour moi Dupont s'est grillé le jour où il a signé une pétition d'une trentaine de couillons anti-RN.
Un QI ça se travaille mais ses cuisses étant plus grosses que son cerveau, je pense que c'est mission impossible.
Mais il y a plus irremplaçable que Dupont : nos juges ! Ils se sont encore surpassés en libérant des migrants au prétexte, tenez-vous bien : qu'ils ont été privés de portable, ce qui est une atteinte intoléraaaable à l'Etat de drouââââââa.
Un avocat (de gauche bien entendu) est même venu applaudir la décision du juge !!
Zemmour accumule les crises de rire, il risque un infarctus rigologique.
Rédigé par : sylvain | 05 février 2024 à 11:58
@ Claude Luçon | 04 février 2024 à 20:48
Certes vous avez creusé des trous à pétrole pour les Américains pendant des décennies, participant ainsi à l'asphyxie de la planète, de plus vous avez vécu une vie digne de toutes les aventures de Tintin, vous êtes même probablement allé sur la lune mais par modestie vous nous le cachez.
Toutefois vous n'êtes plus au courant de ce qui se passe là-bas et vos correspondants internationaux sont comme vous des papys (qui rêvent, dixit, de leurs exploits en buvant du Ballantine's 12 ans d'âge tous les soirs) mais la réalité d'aujourd'hui est tout autre et vous ne pouvez pas le savoir car la presse française est censurée par votre idole Nécron.
https://www.youtube.com/watch?v=kq1w8zYnaPo
Rédigé par : Ugo | 05 février 2024 à 11:41
Un professeur de lettres (au hasard, disons Patrice Charoulet) demande à ses élèves de terminale de commenter ce dernier billet de PB. Nous sommes en 2024 et tout élève un tant soit peu cortiqué et donc légèrement cossard va solliciter l'aide de ChatGPT.
Mais mieux encore, ChatGPT+, disponible sur abonnement, offre depuis le mois de novembre 2023 la possibilité de créer ce qu'ils appellent des GPTs (que j'utilise à titre professionnel), à savoir un outil conversationnel dédié à une tâche particulière, alimenté par une documentation spécialisée.
J'ai, à titre de compensation récréative au milieu d'une journée un peu difficile, créé un GPTs "spécial PB" et l'ai nourri d'une quinzaine de posts de notre hôte. Et lui ai, bien entendu, demandé de rédiger ses réponses en puisant son inspiration (style et contenu) dans ces documents.
Voici la copie remise ce matin à Patrice Charoulet (qui jugera, corrigera et notera) !
"Dans le texte intitulé "Il y a des gens irremplaçables : la preuve par Antoine Dupont...", l'auteur avance une thèse audacieuse et séduisante, celle de l'irremplaçabilité de certaines personnalités, illustrée par l'exemple éloquent d'Antoine Dupont, dont l'absence au sein de l'équipe de France de rugby est perçue comme préjudiciable, voire dévastatrice. Cette assertion, bien que charismatique et empreinte d'un certain romantisme, invite à une réflexion critique sur ses fondements et implications.
D'abord, la notion d'irremplaçabilité, si elle flatte notre penchant pour l'exceptionnalisme individuel, risque de s'effondrer sous le poids de son propre absolutisme. Affirmer qu'une personne est irremplaçable revient à ignorer la dynamique perpétuelle du changement qui caractérise l'existence humaine et ses entreprises, y compris le sport de haut niveau. La vie, dans toutes ses expressions, est un théâtre de remplacements constants, où de nouveaux talents émergent pour forger de nouvelles légendes.
Ensuite, il y a le danger inhérent à la glorification excessive d'individus au détriment de l'esprit collectif. Le sport, en particulier, est un domaine où la synergie de l'équipe, la cohésion et la complémentarité des compétences sont souvent les véritables artisans de la réussite. Réduire le succès ou l'échec d'une équipe à la présence ou l'absence d'une seule personnalité, c'est négliger l'importance de la collaboration, de l'adaptabilité et de l'innovation collective.
De plus, l'idéalisation de figures perçues comme irremplaçables peut conduire à une certaine passivité, un fatalisme où l'on se résigne à la défaite en l'absence de ces titans, plutôt que de chercher à s'adapter, à innover et à surmonter les obstacles. C'est un piège qui menace de paralyser l'initiative et la croissance, que ce soit dans le sport, les arts, la politique ou tout autre domaine.
Il convient également de souligner que la thèse de l'irremplaçabilité, tout en étant séduisante, peut flirter avec une forme d'élitisme qui valorise excessivement certaines contributions au détriment de la reconnaissance du potentiel et de la valeur intrinsèque de chaque individu. Ce faisant, elle risque de créer une hiérarchie artificielle qui éclipse la diversité et la richesse des contributions humaines.
Bien que l'argument de l'irremplaçabilité évoqué dans le texte puisse captiver par son éloge de l'unicité et du génie individuels, une critique approfondie révèle ses limites conceptuelles et pratiques. Il est essentiel de reconnaître et de célébrer l'excellence, mais sans perdre de vue l'importance fondamentale de l'effort collectif, de la résilience et de la capacité à évoluer face aux défis constants posés par le temps et le changement".
Rédigé par : ALFRED LELEU | 05 février 2024 à 11:09
@ Tipaza | 05 février 2024 à 07:16
« l'IA pratique-t-elle le spiritisme cher à Victor Hugo ? »
Sans nul doute... Elle sait déjà imiter les oracles de la Pythie de Delphes, vous me direz que c’est facile, tous les politiques délivrent déjà de tels messages depuis longtemps. Ils les appellent des promesses...
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2024 à 10:20
@ Marc Ghinsberg | 04 février 2024 à 20:17
Le cyclisme a une particularité, c'est qu'il commence comme un sport d'équipe sur la ligne de départ et se termine par la consécration d'une victoire individuelle sur la ligne d'arrivée.
Rédigé par : glw | 05 février 2024 à 08:57
Grande-Bretagne et Suède reparlent de conscription, Ugo propose quant à lui de ne pas envoyer l’irremplaçable Dupont au hachoir à viande, et de rejoindre ceux qui choisissent, chose terrible, de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Ah, nature humaine !
Ah, peuple somnambule...
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2024 à 08:43
Il est irremplaçable, je suis irremplaçable, ils sont irremplaçables...
Il a perdu la coupe du monde, j'ai perdu la coupe du monde... pardon ce n'est pas ma faute mais celle des autres.
Une seule chose est irremplaçable chez nous humains, "la bêtise" et vous et moi sommes des humains.
Rédigé par : narcisses | 05 février 2024 à 08:14
« Antoine Dupont est irremplaçable. Pour trouver un successeur valable, il convient d'abord d'accepter cette évidence. Et qu'il y ait des irremplaçables nous honore tous. » (PB)
Les irremplaçables finissent toujours par être remplacés. C’est vrai dans le sport où l’âge ne permet pas toujours d'être au top niveau.
Antoine Dupont ne saurait nous faire oublier ses aînés : Pierre Albaladejo, les frères Camberabero, Jean Gachassin et tant d’autres dont le nom est gravé à jamais dans la mémoire des passionnés du rugby.
Ce n’est pas forcément vrai pour les écrivains qui, bien que morts, continuent à avoir leurs lecteurs. Victor Hugo certes, lui voulait "être Châteaubriand ou rien", mais aussi bien d’autres dont les œuvres font partie du patrimoine culturel français et même mondial.
Sylvain Tesson, tant décrié ces derniers jours, ne remplace personne. Il n’en a pas besoin. En littérature il y a de la place pour tout le monde, à condition d’avoir du talent.
Il n’y a guère qu’en politique où certains personnages se croient irremplaçables et finissent toujours par être remplacés, pas toujours avantageusement cependant…
Une chose est sûre, notre hôte est irremplaçable. Où irons-nous le jour où il cessera de nous gratifier de ses billets ?
Rédigé par : Achille | 05 février 2024 à 08:05
@ Serge HIREL | 05 février 2024 à 00:03
Dont acte.
Reste une question encore sans réponse, l'IA pratique-t-elle le spiritisme cher à Victor Hugo ?
Rédigé par : Tipaza | 05 février 2024 à 07:16
@ Tipaza | 04 février 2024 à 20:29
« Heureusement que Serge HIREL | 04 février 2024 à 18:38, spirite en relation directe avec le maître, a rétabli la vérité littéraire. »
Monsieur, Monsieur... Vous m’entendez ?... Monsieur... Je vais vous relever... Vous avez fait une mauvaise chute... Mais ça n’a pas l’air d’être trop grave... Je vais vous expliquer... Vous vous êtes pris les pieds dans le tapis... Vous n’avez lu que quelques mots alors qu’il fallait lire tout le paragraphe... Il y était question de l’intelligence artificielle et de ses prouesses possibles. Elle saurait écrire tout aussi bien « Les Mémoires d’outre-tombe » dans le style flamboyant de Victor Hugo que « Notre-Dame de Paris » dans celui, romantique, de Chateaubriand... Les lecteurs des deux ouvrages apocryphes n’y verraient que du feu... Vous avez compris ?... Ou faut-il demander à l’IA de rédiger une explication de texte aussi longue et touffue qu’un commentaire de Marchenoir ?
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@ Ugo | 04 février 2024 à 18:30
Bref, le monde irait mieux, serait même parfait, si Poutine, Xi Jinping et leur copain Kim Jong-un se partageaient le pouvoir planétaire... Avant que ce paradis n’existe, où peut-on acquérir des billets pour la Lune ou pour Mars afin de fuir la Terre dont l’air deviendra très vite irrespirable ?
Vous devriez aller déclamer vos délires devant le drapeau américain qui flotte sur le cimetière de Colleville (Calvados), où sont enterrés 9 387 GI qui ont donné leur jeune vie pour notre liberté. Ça vous calmerait.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 février 2024 à 00:03
Je l'avais mentionné déjà ici, d'abord Galthié devait partir, il a eu tous les moyens financiers, humains, pour aller au bout de son projet de Coupe du monde, il a échoué, il doit être remplacé. Comment faire mieux quand on a tout essayé et que la méthode à laquelle on a cru a été un échec ? On ne reconduit jamais une équipe qui perd, Galthié n'est pas à la hauteur.
D'ailleurs Bernie Laporte qui se revendiquait de cette formation, a baissé son caquet depuis, on ne l'entend plus, on voit aussi ses limites avec Montpellier. Il a été le nuisible qui enviait Novès et qu'il a détruit sciemment. Jaloux de sa longévité et de ses résultats.
Ce n'est pas que la défaite en quart de finale en Coupe du monde fut un échec, avec Antoine Dupont d'ailleurs, c'est surtout que le compte technique n'y était pas, pour la gagne.
Hier depuis le banc Ugo Mola a mis toute sa voix alors que le temps réglementaire était terminé pour inciter à rejouer de suite le dernier ballon, celui qui fait le bonus, la gagne, la vision, l'envie, alors que la messe était dite pour son équipe.
Cela en dit long sur le personnage, la disponibilité et le détail qui font toute la différence.
Pierre Berbizier aussi, celui pour qui seule est belle la victoire, le répète, ce qui compte ce n'est pas de perdre d'un point, c'est de gagner d'un point, d'un bonus, parce que la victoire vient toujours au-delà du temps réglementaire, c'est celle que s'est assignée l'entraîneur dans sa tête et dans celle de ses troupes. Le hasard vaincu:
https://dai.ly/x8s4dzw
Ce n'est pas gagner tous les matchs qui compte, c'est gagner celui qu'il ne faut jamais perdre. Rappelez-vous l'année dernière en finale du Championnat de France, ce n'était pas Antoine mais un autre, Romain au bout du temps, du dernier espoir, et l'entraîneur dans tout cela ? Ugo Mola est toujours là, l'effectif tourne, hier il a dit qu'il jouait avec des cadets, gagner pour l'essentiel, mais gagner comme si l'on ne peut pas échouer, hier soir une leçon de plus.
“Que la stratégie soit belle est un fait, mais n’oubliez pas de regarder le résultat.” (Winston)
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2024 à 21:31
@ Ugo | 04 février 2024 à 18:30
"Les USA sont en pleine décomposition, ravagés par la drogue et les conflits internes raciaux..."
Réveillez-vous Ugo, vous rêvez !
Étonnant, même anti-américain dans votre sommeil !
Les USA se portent bien, très bien même, comme disait Bill Clinton à propos de la gouvernance des USA : "It's the economy, stupid !"
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@ Florestan68 | 04 février 2024 à 17:14
"Je pense que l’on devrait expérimenter le rugby à onze"
Ce qui s'appelle le football américain !
Entre le rugby à 7 et à 15, il y a le rugby à 13 dans la Super League !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 février 2024 à 20:48
Je voulais le dire, @lefort l'a fait. Qu'il soit béni.
Rédigé par : genau | 04 février 2024 à 20:38
"...on est contraint de proférer que nul ne se distingue jamais, que seul vaut le travail en équipe, que le pluriel l'emporte sur le singulier et que chacun apporte sa petite pierre à l'édifice. C'est une ânerie" (PB)
Peut-être pas, du moins en architecture.
Dans une voûte, chaque pierre est semblable à sa voisine, et c'est bien l'ensemble des pierres qui forme la voûte.
Ah oui, mais il est une pierre qui est un peu plus égale que les autres, c'est la clé de voûte chargée de répartir équitablement l'effort de pression exercé par les autres.
Apparemment elle ressemble aux autres mais elle est indispensable à la tenue de la voûte.
La voilà, l'irremplaçable, sans les autres une pierre comme tant d'autres, assemblée aux autres elle devient l'indispensable, elle tient la voûte.
Voilà le rôle de l'homme indispensable, être la clé de voûte de la situation, celui par qui tout se tient et sans qui tout s'effondre, mais qui n'existe que parce que le tout existe.
Parmi les hommes cités dans le billet, il y en a peu qui ont joué ce rôle.
De Gaulle évidemment, clé de voûte de la Ve, lui parti la voûte se fissure et s'effondrera bientôt.
Noureev qui tenait à lui seul le ballet et en faisait un spectacle unique. Lui parti, le ballet est redevenu ennuyeux, pour moi en tout cas.
La Callas à la voix reconnaissable entre toutes et qui transformait certaines arias en invocations divines.
Les autres, hum, je ne les vois pas indispensables.
Peut-être Sartre, dans le style mauvaise foi et dispensateur d'erreurs politiques sous couvert d'une philosophie à la mode et donc très vite démodée.
Oui, un bel exemple à ne pas suivre, indispensable comme ces ilotes que les Spartiates enivraient pour les donner en contre-exemple aux jeunes enfants.
On mesurera à la faible qualité littéraire de ce commentaire que Victor Hugo n'est pas intervenu dans sa rédaction, comme il est intervenu dans l'écriture des Mémoires d'outre-tombe, que certains attribuent à Chateaubriand !
C'est ainsi que se font de fausses réputations d'écrivain indispensable. Heureusement que Serge HIREL | 04 février 2024 à 18:38, spirite en relation directe avec le maître, a rétabli la vérité littéraire.
Rédigé par : Tipaza | 04 février 2024 à 20:29
”Un Jacques Anquetil n'a jamais été remplacé. Un Charles de Gaulle non plus.” (PB)
Sans parler de Charly Gaul…
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 04 février 2024 à 20:17
Sauf à vivre seul au fin fond de l’Amazonie, chacun de nous est considéré comme « irremplaçable » au moins par un autre, par ses proches, ses amis, ses collègues et même par les piliers du bar qu’il fréquente. Le psychanalyste expliquera peut-être que ce sentiment est corollaire au refus inné de la mort, pourtant inéluctable. Bien au-delà de l’espace qu’il occupe dans la mémoire, « l’irremplaçable », en quelque sorte, reste vivant après le deuil. Il est là, presque de chair et d’os.
Chacun de nous sait aussi que, morts, les « irremplaçables » désignés tels par la vox populi seront remplacés par d’autres « irremplaçables » et que le monde continuera de tourner. Avant Dupont, le XV de France a connu d’autres « irremplaçables » demis de mêlée, dont je laisse le soin à Giuseppe de dresser la liste, et Lucu, qui n’a pas démérité, sera un jour remplacé... Par Dupont lui-même probablement.
Mais, en réalité, qu’il soit intime ou médiatique, un « irremplaçable » n’est jamais complétement remplacé. Chaque être humain est unique. Unique par ses traits de caractère, ses défauts, ses qualités, unique par son trajet de vie, ses souvenirs, ses échecs et ses réussites, unique par son rapport à l’autre, par sa manière d’être. Unique encore bien plus que ses empreintes digitales.
Aucun de nous n’est le clone exact d’un autre... et c’est cela qui inquiète le plus dans le développement fulgurant de l’intelligence artificielle : la résurrection virtuelle d’un « irremplaçable » que l’on sait mort, l’émergence d’un « être non humain » doté au « neurone électronique » près de la personnalité complexe jusqu’à l’extrême du disparu.
D’ici peu, « la machine » saura ajouter une symphonie à l’œuvre de Beethoven, compléter la collection des Nymphéas de Monet, écrire les « Mémoires d’outre-tombe » de Victor Hugo. Elle saura rendre indétectable la manipulation de l’Histoire, faire dire à de Gaulle les paroles du Sphinx et celles de Mitterrand au Général... « Je vous ai compris », lancera FM sur les marches du Panthéon...
C’est à cela que nous devons nous opposer de toutes nos forces et cette certitude que l’irremplaçable est irremplaçable parce qu’il est unique peut nous y aider. D’autant plus que « la machine », même si elle sait se doter d’autonomie, est à l’origine l’œuvre d’êtres humains et que, dès lors, outre des défauts techniques, elle présente des failles dans sa réflexion. Découverts, ils permettront de la confondre et de sauvegarder le réel, qui n’est pas nécessairement la vérité...
Quant à la défaite cuisante de vendredi soir, elle me semble surtout due au deuil (provisoire) de Dupont, que les joueurs n’avaient pas accompli à leur entrée sur le terrain et qui, de ce fait, n’a cessé de les perturber. Ils ont réagi comme si AD était parmi eux... Faute d’une préparation mentale suffisante à son absence, le XV, y compris Lucu et même Galthié, n’a jamais trouvé le nouveau mode d’emploi. Les Irlandais l’ont très vite compris... et avaient la niaque... Je laisse Giuseppe valider ou non ce point de vue.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 février 2024 à 18:38
Redevenons des "Dupont", ça sentait si bon la France !
Oui mais !
Dans les jours précédant la rédaction de ce billet, le président américain Joe Biden :
- s’apprêtait à confisquer 300 milliards de dollars de fonds russes gelés pour les transférer sous forme d’aide militaire et autre à l’Ukraine, l’un des gouvernements les plus corrompus du monde et ce malgré le risque de décrédibilisation de la place financière américaine ;
- autorisait la livraison des hélicoptères Apache à Israël, après s’y être refusé et après qu’Israël a été condamné pour génocide par la Cour internationale de Justice, organe de l’ONU ;
- menaçait, après avoir frappé en vain le Yémen, de déclencher une guerre d’envergure avec l’Iran ;
- débarquait des forces et des équipements militaires considérables aux Philippines - où quatre nouvelles bases US sont prévues - dans une démonstration d’hostilité envers la Chine ;
- enclenchait avec ses satellites de l’OTAN, sous le nom de code Steadfast Defender 2024, les plus grandes manœuvres militaires depuis la guerre froide aux frontières de la Russie ;
- décidait de mettre au pas par la force l’État du Texas qui avait décidé de protéger ses propres frontières contre une migration massive et chaotique (1) - et dans la foulée affronter les 25 États ayant soutenu le Texas dans cette entreprise (Antipress 427 Slobodan Despot).
Traduction : Biden est un fou dangereux, c’est lui le responsable de la guerre qui se déroule au Donbass, ses émules sont Nécron et Von der la Hyène et nous sommes dirigés par ses horreurs de l’humanité ; incapables de réagir, dans une soumission totale, nos institutions ne savent plus reconnaître les ennemis de nos pays, nous ne sommes plus que des lâches valorisant les LGB et les TQ ; pour nous remplacer ils font venir en masse des subsahariens qui s’abattront sur le pays lorsqu’on ne pourra plus leur donner gratuitement le gîte et le couvert par le biais d’une dette dont on nous refusera le financement.
Voilà ce que nous léguons à notre descendance.
Les Russes, les Chinois et leurs alliés sont sages de ne pas réduire à néant leur provocateur.
Les USA sont en pleine décomposition, ravagés par la drogue et les conflits internes raciaux, ne leur obéissons plus, ils profitent de nous.
Rédigé par : Ugo | 04 février 2024 à 18:30
Cher Philippe Bilger,
Votre propos est tout à fait juste, même s’il est à contre-courant d’une époque égalitariste qui nie les différences de valeurs, et qui pratique le nivellement par le bas. Cela s'appelle la pensée progressiste.
Vous citez à juste titre Alain Finkielkraut parmi ces personnes rares. N’oublions pas que c’est lui qui a justement dénoncé cet égalitarisme imbécile et dommageable dans « La Défaite de la pensée ». Un égalitarisme qui a ruiné l’école et la culture et qui permet aux médiocres de damer le pion aux talentueux.
Pour en revenir à Dupont, j’avoue ne pas comprendre en quoi son désir de participer aux Jeux dans six mois l’empêcherait de quelque façon de participer au Tournoi des Six Nations qui se termine trois mois avant. Il ne va tout de même pas s’entraîner sur la lune jusqu’aux Jeux !
Le rugby à sept n’a fondamentalement rien de bien différent de celui à quinze. L’adaptation se fait en quelques semaines, mais n’empêche en rien de continuer à pratiquer le jeu à quinze.
Mais très franchement, quand on a vu l’un ou l’autre match aux JO, on en ressort très déçu car il suffit d’un bon décalage pour filer à l’essai. Le terrain est bien trop grand pour quatorze joueurs. C’est très frustrant et cela ressemble davantage à un entraînement en formation réduite qu’à autre chose. C’est une parodie de rugby.
Je persiste néanmoins à croire qu’à quinze, les joueurs sont trop nombreux. Les attaques se brisent irrémédiablement sur les défenses. Je pense que l’on devrait expérimenter le rugby à onze (le même nombre que le football) : il y aurait davantage d’espaces, sans que cela ne tourne à la farce comme pour le rugby à sept.
Rédigé par : Florestan68 | 04 février 2024 à 17:14
"Un Jacques Anquetil n'a jamais été remplacé. Un Charles de Gaulle non plus. Un Noureev pas davantage. Une Callas encore moins. Un Gérard Philipe pas du tout. Un Jean-Paul Sartre, contre la splendide fin des Mots, reste unique. Alain Finkielkraut ne peut aujourd'hui se voir substituer personne. Fabrice Luchini, dans son genre, est inimitable. Je pourrais citer quelqu'un dans mon univers médiatique mais son authentique modestie en souffrirait."
Mais chaque être est unique. Finkie... rien de nouveau sous le soleil, quelle banalité dans la réflexion. Luchini, toujours la même chose, emphase, volonté de briller... Sartre... un collabo.
Noureev, merveilleux, Mikhaïl Barychnikov, à se pâmer.
La Callas, ben y'a Carla Bruni, non j'déconne là.
Gérard Philipe, là c'est vous qui dé...... il y a de bien beaux et bons acteurs. Plein.
Deux gaules, alias quat'couill*s, ben oui, unique, heureusement serais-je tenté de dire.
Et là vous nous causez Dupont. Très bon. Mais vous ne pouvez en faire LE joueur. La France a gagné sans lui et perdu avec lui
L'Irlande a gagné. J'en suis heureux. Les gros ont été faiblards. AD l'aurait été. Pas d'gros, pas d'résultat.
Il a le droit d'aller faire du sept. Mais que ne diraient les contempteurs du foot si Mbappé disait : vot'coupe d'Europe j'm'en tamponne, je fais les jeux.
Les Six Nations c'est notre coupe d'Europe historique.
Il lâche ses coéquipiers. Irrespect des Bleus. Confort personnel. Il a le droit. Perso, le rugby et le foot aux JO devraient dégager. Ce ne sont pas des sports olympiques. Fric quand tu nous tiens.
Ils ont fait rentrer le golf et voulu virer la lutte, un des sports historiques.
Dans un autre registre, je l'ai écouté après la victoire de Toulouse hier. Ça casse pas trois neurones à un canard. Pas le quart du cerveau d'un Mbappé.
Tous ces dithyrambes à son sujet me fatiguent.
C'est un très bon joueur. Il y en a bien d'autres. J'aime autant un Finn Russell. Que dire d'un Jonathan Sexton qui m'a fait vibrer quand il plante un drop au Stade de France permettant à l'Irlande de battre la France. J'ai pu apprécier l'élégance du supporter français avec ses enc... et autres p.... de très bon aloi ça va sans dire. Il est vrai que c'est plus tranquille que le foot. Plus élégant ???
Rédigé par : Jérôme | 04 février 2024 à 17:13
"Il y a des gens irremplaçables..." (PB)
Il suffisait de suivre le match Écosse/Galles ensuite.
En première mi-temps, les Écossais ridiculisaient les Gallois avec un 20 à 0, en deuxième les Gallois ayant changé leur demi, les Écossais encaissent 3 essais en complète déroute avant de terminer gagnant 27/20.
Les Gallois ont trouvé leur Dupont !
C'était bluffant !
L'importance d'un leader ?
En somme il faut trouver un irremplaçable pour remplacer le remplaçable :)
On espère que Macron a trouvé son irremplaçable !
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@ Marc Ghinsberg | 04 février 2024 à 11:38
Il faut accuser Ramos, pas Dupont !
Ramos aurait dû connaître son ancien équipier de Toulouse Cheslin Kolbe, se garder de ses sprints meurtriers et éviter bêtement son contre, perdant les 2 points de la victoire pour l'équipe de France d'un point, pas le contraire !
Il avait les champions du monde devant lui et Kolbe qu'il connaissait très bien à 20 mètres de lui, auquel il ne faut que 2 secondes pour courir 20 mètres, se tenant prêt à se catapulter sous son nez !
C'était impardonnable.
Rédigé par : Claude Luçon | 04 février 2024 à 16:37
« La communication des joueurs et de l'entraîneur Fabien Galthié, en prenant acte de la déroute, l'a minimisée, affirmant qu'on allait l'analyser et qu'on ferait mieux la prochaine fois. Bon courage contre l'Écosse le 10 février ! » (PB)
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »
Bel alexandrin de Lamartine (Le Lac) qui peut s’appliquer à notre XV de France. Sans Antoine Dupont, nos Bleus ont du mal à trouver leurs marques.
Pour gagner une bataille il faut un bon capitaine. Cela est vrai dans toute compétition : sportive mais aussi politique. Les exemples ne manquent pas !
Rédigé par : Achille | 04 février 2024 à 16:31
Ces jeux de baballe n'ont vraiment rien à faire dans une telle tribune et pourquoi pas les cancans sur l'état de santé de Delon ou le sexe présumé de Brigitte Macron ?
Salutations
Rédigé par : lefort | 04 février 2024 à 16:14
Antoine Dupont présent, le XV de France eût-il pour autant vaincu l'Irlande ? Rien de moins sûr. Sans nier les qualités de ce joueur occupant qui plus est un poste charnière, AD n'est cependant qu'une pièce de l'équipe et ne rend pas, à lui seul, cette dernière invincible.
Il est bon de rappeler que l'adversaire du XV de France était lui aussi orphelin d'un immense joueur, que les Irlandais doivent aussi qualifier d'irremplaçable, à savoir Jonathan Sexton, leur emblématique demi de mêlée depuis 2009, vainqueur entre autres de quatre Tournois des Six Nations. Et malgré cette absence, l'équipe du trèfle a terrassé nos représentants.
Alors peut-être irremplaçable mais jusqu'à ce qu'émerge un remplaçant qui deviendra à son tour irremplaçable !
Rédigé par : Michel Deluré | 04 février 2024 à 15:36
Il est arrivé au Stade toulousain de perdre des matchs malgré la présence d'Antoine Dupont ; il ne représente donc pas une garantie totale contre l'adversaire du jour !
Sans des avants dominateurs et des partenaires sachant faire des passes, Dupont en serait réduit à compenser les insuffisances de son équipe par des prises d'initiative géniales qui sont parfois, mais pas toujours, couronnées de succès.
Comme Platini ou Zidane en foot, ce joueur a en effet la capacité à créer des occasions d'essai que les autres demis de mêlée ne maîtrisent pas.
Au-delà de la reconnaissance d'un talent supérieur, celui de Dupont, il convient de s'interroger sur le système de jeu prôné par Galthié qui oblige les joueurs à faire du gagne-terrain en attendant les fautes commises par l'équipe adverse lors de la relance. L'entraîneur, avant France-Irlande, avait promis 200 rucks, avalisant l'idée que le rugby avait cessé d'être un sport d'évitement.
Et puis, comme beaucoup d'observateurs éclairés, j'ai constaté que les joueurs ne savaient quoi faire lorsque le match tournait au vinaigre.
Problème psychologique post Coupe du monde ou désarroi lié aux failles de la stratégie ?
Rédigé par : caroff | 04 février 2024 à 12:26
Le 15 octobre 2023, l’équipe de France de rugby à 15 était éliminée par l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du monde. Elle était conduite par Antoine Dupont.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 04 février 2024 à 11:38