Après la lecture du très beau livre d'Alain Finkielkraut, Pêcheur de perles, j'ai eu envie de faire comme lui et de commencer à remplir un cahier avec toutes les citations que, lecteur compulsif, j'aurais le désir de noter. Et d'en élire une pour ce billet.
Parmi toutes celles que j'ai déjà retenues, un propos de Patrick Buisson (PB) a particulièrement attiré mon attention et donc suscité cet écrit.
Même mort, PB est aussi honni aujourd'hui par certains qu'il a été sollicité par beaucoup de son vivant pour ses conseils politiques. Il est évident que ses fulgurances, ses intuitions, ses paradoxes stimulants et sa pensée conservatrice structurée et brillamment assumée ont été d'un grand secours intellectuel, stratégique et tactique pour des personnalités qui avaient besoin d'un éclaireur, d'un débroussailleur pour élucider le maquis du réel.
PB a déclaré un jour : "À droite il n'y a plus que des metteurs en scène" (Le Point, 1er février).
J'interprète immédiatement ce triste constat comme le fait que dans le passé nous avons été mieux pourvus sur le plan de la plénitude et de la qualité partisanes mais que de nos jours nous ne disposons plus que d'artisans, de réalisateurs qui mettent en lumière une représentation sans fond, sans sens parce qu'ils seraient eux-même incapables d'en écrire le texte.
On peut comme moi ne pas désespérer des Républicains, même s'il est éloigné de mes rêves sur ce qu'il devrait être, libre, inventif et courageux, et considérer cependant que ce prétendu moribond toujours en forme n'a en effet à sa tête que des "metteurs en scène".
Pour continuer cette métaphore, il y a des réalisateurs qui sont en même temps de formidables scénaristes, notamment aux Etats-Unis, même si là-bas on a moins de scrupules à confier à d'autres le soin d'inventer des histoires et d'écrire les dialogues.
Il y a aussi des metteurs en scène tellement doués et créatifs que leur réalisation constitue un apport capital pour le scénariste. Elle amplifie et sublime l'élaboration de la fiction. Il y a eu des organisateurs tellement remarquables pour les campagnes et les débats publics qu'ils mettaient quasiment l'esprit et la main dans la substance des discours eux-mêmes et des programmes.
Il y a malheureusement aussi des réalisateurs tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils se croient aptes à écrire leur propre scénario et force est de constater qu'assez souvent cette posture aboutit à de mauvais films.
N'est pas scénariste qui veut et les immenses metteurs en scène ne courent pas les rues ni l'univers artistique.
Les metteurs en scène, selon le principe énoncé par PB pour la droite, sont assez nombreux à LR. Il n'y a pas que les trois qu'on mentionne officiellement et médiatiquement : Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix. Il y en a d'autres qui tirent les ficelles ou sont eux-mêmes manipulés, c'est selon.
Dans l'entre-deux, Laurent Wauquiez se montre de plus en plus, Xavier Bertrand est plus discret et Valérie Pécresse n'a pas désarmé.
Mais qui, pour l'instant, écrit l'histoire chez LR, qui invente le scénario, qui impose le style, qui prévoit la configuration de demain, qui offre de la matière aux trois metteurs en scène principaux ?
Quelqu'un qui se piquait d'être un réalisateur-scénariste a trahi pour un plat de lentilles macronistes et lâché ses amis politiques de toute une vie : Nicolas Sarkozy n'est même plus dans les coulisses !
Je songe à David Lisnard qui ne paraît pas pressé, qui bénéficie du formidable avantage d'être sous-estimé et qui est en train d'écrire son propre scénario en aspirant à en faire un jour celui de la droite tout entière. Loin d'être un metteur en scène, il se construit hors de la vanité des apparences, dans une forme de sérénité à la fois ambitieuse et réfléchie.
Si LR ne meurt pas, contre tous les oiseaux de mauvais augure, qui sera, en 2027 et pour la suite, son metteur en scène et à la fois son scénariste ?
Cette question est centrale. Des réalisateurs, on en trouvera toujours mais des personnalités capable d'avoir des pensées pragmatiques, des ruptures opératoires, des courages productifs, du futur et de l'imagination plein leur tête, quelle denrée humaine rare !
Il n'y a aucune raison pour que la droite soit condamnée à perpétuité à faire de mauvais films, au mieux inachevés !
La France du pauvre brocardée par la caste médiatico-politicienne.
« Le samedi soir dans @QuelleEpoqueOff, on se marre bien dites donc sur le dos du prolo du Cantal qui gagne "512 €" et a "12 dents" en comptant sa mère
Le président du Sénat, Larcher, en éclate de rire dans son triple menton. Profitez les gens, c'est aux frais du contribuable ! » Aude Lancelin
https://twitter.com/alancelin/status/1754565714445254733
Rédigé par : Isabelle | 06 février 2024 à 08:34
Depuis que Philippe Bilger, tel Diogène, explore l'agora politique en quête de l'homme providentiel, il n'a encore trouvé personne, ce qui semble vérifier l'affirmation de François Mitterrand :
« Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n'y aura plus que des financiers et des comptables ».
Le même aurait avoué à une personne de son entourage : « La France n'existe plus ».
Eh oui, la France n'existe plus, dissoute par le machin bruxellois, et son peuple, envoyé à la trappe par l'exécutif et le Conseil constitutionnel associés pour accomplir cette sinistre besogne afin de le museler, en s'étant assis joyeusement sur les articles 2 et 3 de la Constitution.
Dans ce cas, à quoi les élections peuvent-elles donc servir et pourquoi continuer de nous tordre les méninges depuis plusieurs années pour tenter de trouver le moins mauvais candidat à placer à la tête de ce qui n'est plus qu'un Etat-fantôme marchant comme un canard sans tête, dont la seule réalité ne se traduit plus que par le « pognon de dingue » qu'il extorque à d'ex-citoyens transformés en zombies par les nuisibles du monde politico-médiatique mondialiste qui imposent désormais des lubies totalitaires qu'il ne saurait être question de discuter ?
Alors, puisque la France et son peuple sont en voie d'être rayés de la carte par les gnomes de Bruxelles et de Davos en vue d'un Grand Remplacement qui avance à grands pas, coups de couteau à l'appui pour faire place nette plus rapidement, il ne nous restera plus, en attendant la fin, qu'à lire les billets de Philippe Bilger consacrés à monsieur Dupont et à ses alter ego.
Rédigé par : Exilé | 04 février 2024 à 16:46
La France du pauvre !
Un pays qui croule sous les cas psychiatriques.
Le Malien armé d’un couteau et d’un marteau en gare de Lyon qui pourra se présenter à un métier en tension dans la restauration (couteau) ou dans le BTP (marteau) !
Nous venons de dénicher un multi-tâches.
« Les Français sont des menteurs, des voleurs, des manipulateurs, des criminels, des violeurs… »
Je crois que c’est clair : il nous adore !
Il est « fou », l’excuse habituelle.
La vraie question est la suivante : quid de la folie de ceux qui nous dirigent actuellement et qui laissent sévir ces racistes anti-Blancs, anti-Français ?
Rédigé par : Isabelle | 04 février 2024 à 09:30
Patrick Buisson, c’est bien le gars qui a enregistré le Président Sarkozy à son insu alors qu’il était son proche conseiller à l'Élysée ? Ensuite il s’est permis de les publier, certain du succès de ses révélations.
Quelles que soient ses qualités supposées de ce monsieur, je trouve personnellement lamentable qu’un conseiller du président en exercice s'abaisse au niveau de journaliste d’investigation du petit calibre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme qui avaient procédé de la même façon avec François Hollande pour leur bouquin « Un Président ne devrait pas dire ça... ». Mais eux au moins, c’était leur métier, certainement pas celui de Patrick Buisson.
Le Finkielkraut (même) du pauvre, c’est un titre bien honorifique pour ce triste personnage.
Rédigé par : Achille | 04 février 2024 à 08:03
La gauche a muté, le RN a muté quand on serait bien incapable de dresser sur la carte de LR des typologies de la droite à la René Rémond.
Je rejoins lucas quand il trouve tortueux le parcours d'un Aurélien Pradié qui est tellement social qu'il ne paraît plus être de droite, quand bien même il tempère cette aspiration sociale avec une fausse dureté sur le plan régalien.
Bellamy est d'un conservatisme trop prévisible et c'est un philosophe qui n'a pas la tête politique.
Il faut reconnaître à Gabriel Attal d'incarner une droite "new look" ("nouvelle formule" a titré "l'Opinion" en français dans le texte), c'est-à-dire un conservatisme assez dur, où se mêle un progressisme sociétal aux "ambitions tranquilles", concluait-il à la fin de sa déclaration de politique générale, ce qui nous change des "jours heureux" maintes fois promis par son président "ténébreux".
Attal, Pradié, Bardella, Bellamy, celui qui a dit qu'il fallait passer à la génération suivante a bien raison. Place aux jeunes ! Ma génération de quinqua a été trop entravée pour trouver sa place au soleil. La génération des trentenaires a moins de problèmes psychologiques. Elle a fait sa transition de l'âge classique aux temps modernes.
Et j'approuve aussi Patrick Buisson, qui savait parler le marxien à merveille, de trouver Mélenchon plus chrétien que Fillon, cet ex-candidat soi-disant catholique anti-pauvres. Notre problème n'est pas l'islam qui ne nous respecte guère. Car pour être respecté, il faut se montrer respectable.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 04 février 2024 à 06:21
Depuis 1974, on assiste à la montée en puissance des fermiers généraux qui par leur goût de la rente liquident progressivement toutes les forces du pays, parce que "c'est moins cher ailleurs". Le coup de grâce viendra peut-être de l'intelligence artificielle au service de desseins encore mieux cachés.
Ces forces, dont on ne connaît pas facilement les individus qui les composent - grâce aux formes juridiques de société élaborées à cette fin de vivre dans l'ombre -, ont consolidé des forces ailleurs, comme en Chine. Ce grand pays présente les avantages d'une parité de monnaie propre à attirer à elle le travail, d'un empereur et d'une idéologie permettant de se fixer des objectifs sur le temps long ainsi qu'un marché intérieur colossal permettant d'amortir ses investissements.
Seul un/une de Gaulle mâtiné de Louis XIV bien entouré serait à même de nous sortir du marasme dans lequel nous ont plongé mes élites libérales.
Rédigé par : elektra | 03 février 2024 à 17:58
Quel intérêt d'avoir Lisnard si Attal fait du Lisnard ?
Après, c'est vrai qu'on se croirait en 1981, avec Attal, tant on a l'impression d'une alternance.
Rédigé par : stephane | 03 février 2024 à 16:27
@ Serge HIREL | 03 février 2024 à 11:55
« Pour se refaire, le Prince, dit-on, serait prêt à prendre le risque de se jeter dans les eaux redevenues limpides de la Seine... »
Même pas capable de marcher sur l'eau.
Rédigé par : Exilé | 03 février 2024 à 15:07
Le bleu Marine, ou la France qui coule.
À force d'appeler prince son président, le souverain oublie que tout dépend de lui.
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2024 à 14:31
« Je songe à David Lisnard qui ne paraît pas pressé, qui bénéficie du formidable avantage d'être sous-estimé et qui est en train d'écrire son propre scénario en aspirant à en faire un jour celui de la droite tout entière. » (PB)
Monsieur Lisnard semble être vu comme un bon maire par les habitants de sa bonne ville, mais cela suffit-il pour nous éclairer non pas sur un éventuel « programme » politique mais sur ses convictions profondes ?
Par exemple, au cas où ces dernières pourraient correspondre à un copié-collé du manifeste indigeste du mouvement Horizons de monsieur Philippe, à base de recettes faisandées remontant à 1789 modifiées 1905, ce n'est pas la peine, nous avons déjà donné et nous savons tout le mal qu'elles ont pu faire à la France, « droite » ou pas.
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Rédigé par : Exilé | 03 février 2024 à 13:52
Le problème de LR c’est que non seulement ils n’ont pas de scénariste, mais c’est que leurs metteurs en scène sont nuls. Ils se sont plantés sur la séquence des retraites, se sont ridiculisés sur celle de l’immigration et ont fait un bide sur celle des agriculteurs.
De plus, contrairement au RN et à Renaissance ils n’ont personne pour incarner les rôles de jeunes premiers. Malgré ses allures d’éternel communiant, leur tête de liste aux européennes semble condamné au circuit des films d’art et d’essai. Dans ces conditions il ne faut pas s’étonner qu’à chaque sortie, ils réunissent de moins à moins de spectateurs.
Certains misent sur un quasi inconnu dont le mérite principal est d’être maire de la ville du plus grand festival de cinéma du monde. De méchants esprits l’invitent à ouvrir ses meetings sur la musique de la chanson d’Aznavour : « Je m'voyais déjà »…
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 03 février 2024 à 13:28
Si la droite - entendez LR - manque de metteurs en scène sachant donner dans la nouveauté, la Macronie, elle, en fourmille, de très actifs. Chaque semaine, ils montent une ou deux pièces de théâtre inédites et toujours édifiantes. Les dernières en date : « Le Repentir feint d’Amélie », avec force tirades larmoyantes, et « La Marche royale du Prince à Stockholm », un bis réussi de « La Déambulation du Louvre ». Las, descendus du poulailler, quelques milliers de trouble-fête fleurant bon (?) la campagne ont voulu monter sur scène en organisant une course effrénée de tracteurs vers Paris...
Fort heureusement, notre jeune Cid gay et fier de l’être a eu tôt fait de mettre le holà à cette jacquerie des « rats des champs » en se présentent devant eux et leurs bêtes, droit dans ses bottes neuves, pour leur tenir un joli discours sur le thème « Le Laboureur et ses enfants ». Las, voulant bien faire, le « rat des villes » a commis une bévue en installant les feuillets de son prêche sur des bottes de paille. Et, langues de vipère que nous sommes, nous avons été quelques millions à y voir le symbole d’une évidence : la France est sur la paille.
Quoi qu’il en soit, l’épilogue de cette tragi-comédie fut du grand spectacle à Rungis, où, nez à nez, les blindés des « bleus » ont défié les envahisseurs nourris au GNR, comme à Bruxelles, où l’auguste parole et le regard ténébreux de notre théâtreux ont forcé la douce Ursula à faire amende (plus ou moins) honorable.
Tout cela pourtant n’est que le début d’une saison 2024 qui sera exceptionnelle. La Macronie nous annonce deux affiches qui, c’est sûr, auront un retentissement planétaire : « Les JO sur l’eau », le Prince réglant lui-même les détails de la parade aquatique, et « La Résurrection de Notre-Dame », avec Brigitte pour Esmeralda.
D’ici là cependant, il se pourrait que, contre la volonté du seul metteur en scène qui vaille, celui du Château, un drame soit inscrit au programme. Certes, il ne se jouera qu’une seule fois, dans la soirée du 9 juin. Intitulé « La victoire de Marine », il pourrait ternir, voire assombrir, tous les spectacles prévus par la Macronie après cette date. Pour se refaire, le Prince, dit-on, serait prêt à prendre le risque de se jeter dans les eaux redevenues limpides de la Seine - un miracle qu’on attribuera à Notre-Dame - pour sauver Anne qui, déjà sur le point d’être noyée, a fait le méchant pari de s’y baigner. « Anne et Manu sous les ponts de Paris », voilà qui serait du bon théâtre de boulevard populaire !
Rédigé par : Serge HIREL | 03 février 2024 à 11:55
À LR, on devrait passer à la génération suivante. C'est ce qui vient de se produire dans le camp Macron avec l'arrivée de Gabriel Attal.
En effet, LR n'attire plus. Les briscards ont épuisé leurs ressources manœuvrières et souvent déloyales. Ceci a été clairement démontré lors des réformes sur l'immigration et la retraite.
Les jeunes espoirs comme Aurélien Pradié ont un parcours peu lisible, tortueux. Ils ne peuvent pas émerger pour le moment. Bellamy est encore trop policé et trop intelligent pour être pleinement efficace dans le marigot.
Les discours sonnent faux et sont trop empreints de nostalgie. Finalement, Nicolas Sarkozy a eu raison de vouloir réorienter LR. En vain. Les briscards s'accrochent et se complaisent dans l'affaiblissement.
Bien que disposant d'un nombre limité de députés, LR voudrait donner le la. Et puis quand on lui donne une marge de manœuvre, il se défausse puis trahit.
Rédigé par : lucas | 03 février 2024 à 11:49
"À droite il n'y a plus que des metteurs en scène" (PB)
Il vaudrait mieux écrire "À droite il n'y a plus que des menteurs en scène" et ceci à propos de ceux qui sont supposés représenter la droite.
"Les metteurs en scène, selon le principe énoncé par PB pour la droite, sont assez nombreux à LR. Il n'y a pas que les trois qu'on mentionne officiellement et médiatiquement : Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix. Il y en a d'autres qui tirent les ficelles ou sont mainipulés eux-mêmes, c'est selon.
Dans l'entre-deux, Laurent Wauquiez se montre de plus en plus, Xavier Bertrand est plus discret et Valérie Pécresse n'a pas désarmé." (PB)
Et voilà que l'on recommence à nous sortir les tordus qui ont mis LR en l'air... c'est à croire que l'on ne parle plus que des couillons ou des pourris, on en oublie les nuls qui sont casés maintenant chez Renaissance (ex-LREM) et notamment Bruno Le Maire. Rachida Dati, Sébastien Lecornu, Edouard Philippe et pourquoi pas Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (l'homme que l'on met à la porte et qui revient par la fenêtre avec un poignard entre les dents).
L'Islam de France a de beaux jours devant lui face à cette volonté actuelle de décrédibiliser les Français, allant même jusqu'à les harceler comme étant des antisémites et à détruire peu à peu ce qui pouvait faire leur fierté.
Ô rage, ô désespoir, n'aurions-nous donc vécu que pour cette infamie !
Je retourne écouter André Bercoff.
Rédigé par : Ugo | 03 février 2024 à 11:26
LR en coma plus que dépassé. On désespère des Républicains.
Quant à la macronie, rien de nouveau.
Pendant que Macron parade en Inde et en Suède, que Madame reçoit les people à l’Elysée, que 9 vieillards cacochymes décident, sans aucune légitimité populaire de la sécurité de 68 millions de Français, les protégés de Macron, en roue libre, nous attaquent au couteau.
Pendant ce temps, en France...
Grand effacement de la France au couteau !
Tiens, ça faisait longtemps qu’un barbare allogène n’avait pas joué du couteau chez nous… un Malien, ça change un peu, quelle belle diversité dans nos faits divers ! Et sinon, les Italiens qui filent des titres de séjour à toute l’Afrique en sachant que tout le monde déboule en France, on vous voit !
« Gare de Lyon : selon Le Parisien, le suspect présenterait des « troubles psychiatriques ». Il faut rappeler que la France délivre chaque année des milliers de titres de séjour « pour raisons médicales », spécifiquement à des malades mentaux, officiellement pour les soigner. » L. Obertone
La France du pauvre ou pauvre France.
Rédigé par : Isabelle | 03 février 2024 à 10:40
Il s'agit bien de pauvres, effectivement, quand Buisson estimait que Mélenchon était plus chrétien que Fillon, et que les metteurs en scène, comme toutes les institutions de droite ou de gauche, avaient oublié à qui ils servaient, pour ne se servir qu'eux-mêmes et courir après les suffrages de la haine :
"D'autres motifs, plus idéologiques, ont conduit la droite identitaire à prendre ses distances avec ce « chrétien imparfait » : ses positions sur l'islam. Pour lui, cette droite, d'Éric Zemmour à Bruno Retailleau, « qui mène une croisade contre l'islam », se fourvoierait en faisant des musulmans la raison du malheur français. « Est-ce à cause de l'islam si les Français ne vont plus à l'église ? » demandait-il, ajoutant avoir « plus de respect » pour une fille voilée que pour « une lolita en string ». Aux admirateurs de Renaud Camus, il affirmait que « le grand remplacement n'est pas ethnique, c'est celui de l'homme religieux par l'homme consommateur ». Contrer l'islam devait se faire, considérait-il, par le biais d'une politique d'immigration restrictive et d'un programme nataliste. « L'islam est le miroir de nos insuffisances et de nos démissions », répétait-il. Une ligne difficile à porter pour des candidats de droite en quête d'un bénéfice électoral à court terme et qui n'oseraient aller à l'encontre du sentiment de leurs électeurs."
https://www.lepoint.fr/postillon/patrick-buisson-le-dernier-theoricien-de-la-droite-nationaliste-03-02-2024-2551415_3961.php#xtmc=patrick-buisson&xtnp=1&xtcr=1
Il aurait suffi de peu pour que les intuitions du politologue décryptent ce qui déjà est écrit aux textes fondamentaux, la vacuité générale dont les scripts électoraux témoignent, l'élision de l'homme religieux, qui alors ne peut que retourner à la caverne de la consommation rituelle d'un faux père, là est l'erreur buissonnière, ce deus ex machina qui n'existe pas et qu'on ne pourra jamais tuer en conséquence, laissant le nihilisme à son illusion violente et les centaines de millions de victimes à leur parfaite et désespérante inutilité.
Il ne s'agit alors, et strictement, ni de droite ni de gauche, qui ne peuvent que répéter ad libitum cette erreur ancestrale qui ne sait s'identifier qu'en se détruisant mutuellement, mais d'accéder ensemble au choix libre et souverain du rapport relationnel qu'entretiennent la liberté à droite, l'égalité à gauche, l'ordre républicain en ce divorce ne pouvant s'équilibrer que par la fraternité, le respect mutuel, immanence horizontale où se plante la transcendance de la connaissance des rapports humains, l'amour du prochain.
Le livre est écrit, reste à chacun s'il veut vivre en démocratie à développer par lui-même ce qu'alors il ne pourra plus reprocher à droite ou à gauche, sa capacité à déchiffrer ce que la transcendance ineffable lui propose d'accepter en toute liberté et parfaite égalité, vivre en paix pour mieux dégager le sens de nos vies encore inconnu, mais qui peuvent avec confiance s'abandonner à la nouvelle dimension proposée par le texte chrétien, nos moi totalitaires par frayeur de la mort intégrés alors au large mouvement de la vie, résurrection à l'intérieur du temps qui permet de transformer le monde, de contredire toutes les idéologies de la violence, programme qui s’oppose à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir, ouvrant par là la route à la joie véritable et durable.
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2024 à 09:30
« Les metteurs en scène, selon le principe énoncé par PB pour la droite, sont assez nombreux à LR. Il n'y a pas que les trois qu'on mentionne officiellement et médiatiquement : Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Olivier Marleix. Il y en a d'autres qui tirent les ficelles ou sont manipulés eux-mêmes, c'est selon. » (PB)
Concernant Olivier Marleix, « le grand méchant mou », quand je l’entends j’en arrive à regretter Christian Jacob, c’est tout dire !
Quant à Éric Ciotti, je lui préfère encore J-F Copé, même si ce dernier c’est pris une cuisante claque à la primaire de l’élection présidentielle de 2016 où il a fini en dernière position avec à peine 0,3 % des voix. Il semble que les adhérents n’aient pas apprécié son coup d’État pour s’emparer de la présidence de l’UMP. Depuis il a disparu des écrans radars, se contentant de son mandat de maire de Meaux.
Mais enfin en matière de subtilité oratoire il dépasse quand même Ciotti de deux bonnes pointures. Ce dernier faisant plutôt dans le langage de colleur d’affiches.
Certes, il y a bien David Lisnard, au look bien sympathique, mais il a bien du mal à manifester ses ambitions présidentielles. Il est vrai que dans le contexte national et surtout international actuel, vouloir rentrer dans la fosse aux lions, c’est s’assurer cinq années en enfer.
Concernant Bruno Retailleau et sa tête d’ecclésiastique, il n’a tout simplement pas le look. À oublier !
Rédigé par : Achille | 03 février 2024 à 08:39