Le Figaro Santé pose assez souvent de très bonnes questions d'ordre psychologique. Récemment "Devons-nous avoir peur de notre côté obscur" ?
Il paraît que "nous sommes traversés par des pensées de haine et de destruction" et que certaines personnes ont du mal à gérer "la culpabilité associée à ces idées sombres".
Je n'ai jamais compris cette attitude qui consiste à se défier du pire de soi comme si notre humanité, dans ses tréfonds, pouvait se passer des ombres, du poison, de cet engrais impalpable et délétère, qui irriguent notre personnalité. Qu'on prétende les ignorer, refuser de les considérer, ne changera rien à leur implacable présence.
Ce matériau subtil, sombre et parfois surprenant - pour qui n'est pas familier avec une vision pessimiste et équivoque de la nature humaine - n'est pas fait que de haine et de destruction mais d'une multitude de sentiments, d'idées et d'aigreurs qui sont installés en nous, quoi qu'on en ait, et dont il est amèrement voluptueux de percevoir l'influence sur nous. Cette négativité de l'être donnant alors tout son sens, par contraste, à l'apparente normalité de la personne visible par tous.
Rien n'est plus absurde que cette peur de l'extra-ordinaire en nous. Alors que le "côté obscur" doit être perçu comme un facteur essentiel de cette plénitude à laquelle nous devrions tous aspirer. Cette dernière n'est pas moins recommandable quand elle se compose de cette part qu'il ne faut surtout pas exclure. Il y a en effet une grande richesse, pour le développement de soi, à identifier ce dont on pourrait avoir honte mais qui est indissociable de nous.
Sans doute suis-je d'autant plus attentif au "côté obscur" chez moi que j'éprouve à son égard une curiosité de tous les instants, sans jamais me lasser de l'extirper sans complaisance de ses cachettes intimes. Parce que je suis persuadé que ne pas se détourner de lui est le moyen le plus radical pour éviter qu'il se traduise en effectivité, pour empêcher que les laides virtualités se concrétisent en actes.
Ma passion pour l'univers des cours d'assises a d'abord été engendrée par ma dilection constante, dans la quotidienneté et encore bien davantage dans le monde du crime, pour la psychologie des profondeurs, pour les ressorts les plus étranges et les plus tortueux de la nature humaine. Comme si celle-ci ne devenait véritablement intéressante, voire fascinante pour moi, que dans l'extrême, le singulier, l'atypique, plongée dans ces territoires où on se dit absurdement qu'on ne pourra jamais résider alors que l'inventivité de l'humain est sans limites.
Cette trouble propension qui m'habite peut, j'en ai conscience, me rendre insupportable dans la vie classique parce que j'ai trop tendance à assimiler la normalité à une forme d'ennui et de pesanteur. Sauf quand leur prévisibilité sait se distinguer grâce à une forme irrésistible. Cette pente, dont je ne suis pas fier, me pousse parfois à rechercher à toute force chez autrui des signes de dissidence, des anomalies, des étrangetés qui pourront m'aider à favoriser une complicité. Sans doute de mauvais aloi mais on fait avec ce qu'on est.
Il est sûr, en tout cas, que dans les domaines intellectuel et existentiel, l'appréhension du "côté obscur" est un élément décisif pour se montrer à son meilleur - le fuir en sachant qu'il est là - et créer une fraternité : nous sommes tous faits de la même eau noble et sombre.
@ Patrice Charoulet
Bonjour, cher et vieil ami,
Toujours fidèle au poste, guettant l'arrivée du remplaçant de l'actuel pour qui vous avez voté et revoté.
J'avoue ne pas vous suivre pas à pas dans vos déambulations extrêmes qui vous éloignent de ce lieu mais le coeur est toujours là. Il faut reconnaître que les temps sont opaques - ainsi que les gens - et c'est encore chez soi qu'on est le mieux.
Je vous salue pour votre fidélité à la macronie et votre indéfectible attachement au pays dieppois.
Vous êtes un ami de poids malgré la légèreté de vos analyses politiques.
Soyez assuré que je voterai pas comme vous à la prochaine occasion.
Vive le Français, homme et langue.
Rédigé par : Zonzon | 20 mars 2024 à 09:44
@ hameau dans les nuages | 19 mars 2024 à 10:01
"C'est du second degré ?"
Mais non, c'est la réalité. Le métier de coordinateur d'intimité a été inventé dans les pays anglo-saxons, où on ne fait pas que des polémiques sur les abus dans les tournages, mais où on cherche des solutions.
Au cinéma, il n'y a pas que le réalisateur et les acteurs mais aussi les maquilleuses, les secrétaires, les compositeurs de musique de film, les cascadeurs, etc. etc. à chaque aspect du film correspond une ou plusieurs professions.
Il est donc logique qu'il y ait coordinateur d'intimité. En plus d'être une sorte de démineur de problèmes futurs, ces personnes semblent avoir des idées pour que les scènes de sexes paraissent d'autant plus vraies qu'elles sont fausses. Donc, on est entre le déminage et la chorégraphie, tout ça avec un seul salaire.
C'est l'avenir, l'être humain résout les problèmes par la technique, ici... Avez-vous écouté l'émission ? L'idée élémentaire d'apporter des plaids entre les scènes pour que les personnes ne prennent pas froid - il faut croire qu'on ne pensait à rien sur les tournages ! - mais aussi des cache-sexes et d'autres choses du même genre.
Il y a des fils de fer pour empêcher les vols de bestiaux ou leur divagation chez le voisin, poser des limites aux acteurs ne me semble pas moins judicieux. Apprendre par l'exemple à passer un plaid aux acteurs dans le froid ou dévisagés par les autres entre deux scènes les aidera et donnera qui sait l'exemple de bonnes pratiques aux réalisateurs.
La technique m'évoque bien sûr la technique, et les questions d'IVG qui défraient tant la chronique.
Autrefois on se demandait, quand l'accouchement se passait mal, qui sacrifier, la mère ou l'enfant... Que la technique se passe bien, grâce au progrès technique, et le problème s'évanouit, comme un cauchemar.
Imaginons un utérus artificiel fonctionnant parfaitement.
Si une femme ne voulait pas garder son enfant, elle ne serait pas plus condamnée à le faire que l'IVG pratiqué, il suffirait de le transférer dans une matrice artificielle.
https://www.quebecscience.qc.ca/14-17-ans/encyclo/uterus-artificiels/
C'est une solution qui concilie tous les intérêts en présence. Et celui des gens prétendant qu'il est d'autant plus absurde de pratiquer l'avortement qu'eux seraient prêts à adopter l'enfant.
Eh bien prenons-les au mot : adoptez. Mais la mère n'étant pas un ventre à louer à titre gratuit malgré elle, il vaut mieux que qui n'en désire pas le confie à un personnel médical veillant sur lui.
C'est aussi celui non seulement de la survie, mais du développement de l'enfant.
Voyons si le bébé ne ressent pas la tristesse de sa mère :
https://www.lpcr.fr/fr/que-ressent-bebe-dans-le-ventre-quand-maman-pleure#:~:text=Des%20%C3%A9tudes%20montrent%20que%20le,hormone%20bien%20connue%2C%20le%20cortisol.
Si, et cela, c'est dans le meilleur des cas. Je ne vois pas comment parmi les femmes contraintes à garder un enfant indésiré, ne se développerait pas de la colère et haine pour cette vie ressentie comme parasitaire et piège qui se développe en elles.
Sauver la vie de l'enfant, la liberté de la mère, et l'enfant de la douleur ou du ressentiment de sa mère, cela me semble la solution optimale.
Sauf si on préfère qu'au nom de l'habitude, une des parties en présence serve de variable d'ajustement.
Puisque vous parlez de plaisanterie, c'est se complaire dans la situation actuelle qui me semble ironique, les pro live ou les pro choix ignorant délibérément une partie des enjeux.
Tous complices pour maintenir les tragédies, ils sont une comédie ajoutée à l'impasse, comme pour l'agrémenter, en quelque sorte. Mais en fait, en n'encourageant pas l'utérus artificiel, ils font pire, ils maintiennent un monde où on sacrifie ou la mère ou l'enfant.
Et leur intolérance réciproque divise la société.
Une vraie justice, ce Graal, ne sacrifiant aucun innocent, ni la mère, ni l'enfant, commande évidemment que le sort de ces deux êtres soit dissocié. Inconcevable sans une science avancée, il semble qu'on puisse enfin atteindre au but.
Il est aussi évident que les issues ont un coût : être capable de changer ses réflexes cognitifs et ses habitudes.
Pour faire image, si vous trouviez le Graal, il ne serait pas pertinent de rechigner à le goûter parce que vous découvriez qu'il va contre l'un ou l'autre des éléments du repas à la française !
Rédigé par : Lodi | 20 mars 2024 à 08:56
@ Lodi | 19 mars 2024 à 07:55
C'est du second degré ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 mars 2024 à 10:01
À propos d'obscurité, on a parlé de celles empoisonnant le milieu cinématographique, et je sens que ce n'est pas fini.
Cependant, en amont des polémiques et des problèmes posés par les pires réalisateurs ou vedettes, il existe une profession permettant d'aider les acteurs dans leurs difficultés face aux problèmes d'intimité se posant lors des tournages.
Il s'agit de la coordination d'intimité, qu'on doit à une cascadeuse songeant à juste titre qu'on peut aider aux cascades émotionnelles de même qu'à celles qu'elle pratique.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/coordinatrices-d-intimite-6074684
De même que la technique permet de ne sacrifier ni la mère ni l'enfant dans l'accouchement, de même qu'il pourrait exister l'utérus artificiel pour éviter et l'avortement et à la femme de porter un enfant indésiré.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ut%C3%A9rus_artificiel
Eh oui, quand les ressources en argent ou en technique sont suffisantes, on n'a pas à faire de calcul de vie pour voir où lever et ou baisser le pouce.
L'utérus artificiel n'a que rarement été vu pour non seulement aller contre des problèmes de santé mais pour concilier les intérêts, parfois radicalement incompatibles, de la mère et de l'enfant. Dommage ! Mais mieux vaut tard que jamais, et d'autant qu'il est encore temps d'anticiper la technique, de sorte qu'on puisse espérer sauver tous ceux qui peuvent l'être si elle venait à advenir, comme c'est éminemment souhaitable.
Pour en revenir à la coordination d'intimité, elle illustre et la technique, et l'équilibre des pouvoirs, qu'il s'avère pertinent de prévenir plutôt que guérir, et qu'il serait souhaitable de chorégraphier les scènes de film, sans compter que le cinéma est une oeuvre collective.
Que demander de plus ?
Ainsi, on trouve, sinon quelques happy end, dans le monde, du moins quelques progrès.
Si ce n'est l'aube, une rétractation des ténèbres.
Rédigé par : Lodi | 19 mars 2024 à 07:55
@ Exilé | 12 mars 2024 à 13:26
« ...une Russie qui ne cherche qu'à vivre tranquille... »
Ça y est ! Vous y êtes ! Vous avez atteint le sommet ! Impossible de faire mieux que vous ! Pauvre Poutine, doux comme un agneau, sage comme une image, victime de ces méchants Américains... En 1954, le généreux Khrouchtchev avait donné un jouet à son copain de Kiev. En 2014, Vladimir ne voulait que le récupérer... Ce qui était son droit, n’est-ce pas ? Il ne pouvait pas le laisser aux mains de ces « nazis » maîtres de l’Ukraine...
Les dirigeants occidentaux ont commis une erreur historique en 1991. Ils ont cru que la démocratie, qu’elle n’avait jamais connue, allait s’installer en Russie sans leur aide... Après plus de 70 ans de dictature communiste et une guerre froide intense de plus de trente ans, il fallait être naïf pour imaginer cela. Ce qui était possible dans les États satellites de l’URSS ne l’était pas en Russie.
Il aurait fallu employer la même méthode que celle utilisée en Allemagne en 1945 : profiter de sa ruine et des attentes de liberté de sa population pour la démanteler la Fédération de Russie, administrativement et militairement, puis rétablir son économie en organisant un nouveau plan Marshall, avec l’aide des États européens. Les dirigeants de ceux-ci, Mitterrand en tête, n’ont rien compris et se sont contentés d’applaudir, sans s’apercevoir que le régime d’Eltsine, gangrénée par la corruption, serait emportée par les durs du régime, profitant de la persistance de la crise économique.
Est-il trop tard pour mettre en œuvre une telle opération ? Oui. Poutine tient bon le manche et le peuple lui obéit, l’opposition restant marginale. Lui coller une raclée mortelle en Ukraine est mission impossible. Il présente cependant un point faible, le même que l’URSS en 1991 : l’économie. Jusqu’à maintenant, il est parvenu à combler tant bien que mal les effets des sanctions occidentales en bradant son gaz et son pétrole, mais la guerre en Ukraine, qui exige des efforts colossaux en matière d’armement et provoque un accès très limité aux technologies étrangères, deviendront insupportables dans les mois qui viennent, au point d’entamer le moral de la population. Ventre qui crie famine n’a plus de maître...
Avant d’en être à cette situation encore hypothétique, ces sanctions, qui sont en fait le seul moyen de mettre à genoux le régime de Poutine, pèsent plus sur l’économie de l’Europe que sur la sienne et continueront à la faire souffrir après avoir fait effet sur Moscou. Pour nous, la seule voie de sortie rapide de ce piège est de tout faire pour que la diplomatie reprenne la main au plus vite, d’autant plus que les Russes disposent de moyens militaires conventionnels bien plus importants que l’Ukraine, qui quémande ses obus à l’Occident et les reçoit au compte-gouttes.
Macron persiste dans l’option d’une intensification de la guerre « quoi qu’il en coûte ». C’est une erreur majeure que nos alliés ont identifiée. Une erreur d’autant plus grave que la France n’a pas les moyens, ni économiques, ni financiers, ni techniques, de soutenir une telle politique.
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@ Achille | 15 mars 2024 à 07:50
Merci beaucoup pour ces pompes. Elles seront utiles. Elles semblent solides, agréables à porter, bien proportionnées... pour administrer le magistral coup de pompe que Marine, Jordan, Eric, Marion, François-Xavier et quelques autres s’apprêtent à administrer le 9 juin à la fermière manucurée de Mayenne. Une image m’a frappée juste avant son premier discours de tête de liste présidentielle. La foule criait « Valérie ! Valérie ! Valérie ! ». J’ai fermé les yeux et j’ai cru un instant que Pécresse montait sur scène. Bon, allez, elle ne fera pas pire qu’elle... mais pas beaucoup mieux.
Rédigé par : Serge HIREL | 15 mars 2024 à 15:45
@ bernard | 14 mars 2024 à 22:25
La différence entre chatGPT et le cerveau humain est que le premier est capable de répondre sérieusement à une question idiote, vu qu’il est programmé pour avoir réponse à tout. Dans le pire des cas il vous dira : « Pouvez-vous reformuler la question ? Les données en ma possession ne me permettent pas de vous fournir une réponse appropriée ».
Tandis que le cerveau humain n’hésitera pas à vous dire que votre question est stupide, peut-être même avec un trait d’humour ce qu’est bien incapable de faire l’intelligence artificielle… enfin, pour le moment...
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@ Serge HIREL | 15 mars 2024 à 01:36
Je vois que vous vous mettez à l’humour, un peu perfide, mais c’est pas grave, vous êtes sur la bonne voie.
En ce qui vous concerne, j’avais pensé à des pompes bleues (bleu Marine, bien sûr) comme celles de Lucky Blondo que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître.
Super le rock. On savait faire de la bonne musique à cette époque. C'est autre chose que Aya Nakamura, c'est sûr ! :)
Rédigé par : Achille | 15 mars 2024 à 07:50
@ Achille | 14 mars 2024 à 16:08
"J’ai même trouvé les pantoufles qui vont avec"
Ce joli cadeau charentais à Ugo mérite bien que, vous aussi, vous en receviez un... lorrain.
https://www.youtube.com/watch?v=lr6a8v_HzxU
Utilisez-les de temps à autre pour économiser vos godillots...
Rédigé par : Serge HIREL | 15 mars 2024 à 01:36
J'ai demandé à CHATGPT quelle incidence (plus de vide ou moins de vide) pourraient avoir les pandémies, la potentielle guerre nucléaire qui menace le monde en ce moment, les cataclysmes météorologiques de plus en plus fréquents, sur le nombre total d'humains sur la Terre, ainsi que l’augmentation de l’espérance de vie qui fait que la durée d’une génération n’est plus celle des années 50.
Il m'a fait une réponse encore logique que je vous laisse deviner cette fois grâce à l'Intelligence humaine.
Rédigé par : bernard | 14 mars 2024 à 22:25
@ bernard | 14 mars 2024 à 16:29
Vision très théorique comme peut la donner une intelligence artificielle, vu qu’elle ne tient pas compte de nombreux autres paramètres : pandémies, la potentielle guerre nucléaire qui menace le monde en ce moment, les cataclysmes météorologiques de plus en plus fréquents, pour ne citer que ceux-là.
Ajoutons comme autres paramètres l’augmentation de l’espérance de vie qui fait que la durée d’une génération n’est plus celle des années 50 et pour finir le fait que les populations immigrées, notamment en provenance d’Afrique, ont pour tradition d’avoir une marmaille de 4 ou 5 gosses par famille.
Au final, difficile de dire ce que sera la population de la France dans 7 générations.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2024 à 21:22
J’ai demandé à ChatGPT :
« Avec une natalité moyenne de 1 enfant par femme, qu’arrivera-t-il à ce pays de 360 000 habitants ? »
ChatGPT m’a répondu en 2 secondes:
« Pour répondre à cette question, nous devons considérer le taux de natalité et le taux de mortalité de ce pays. Étant donné que chaque femme a en moyenne un seul enfant, cela signifie que le taux de remplacement de la population n'est pas atteint (qui est généralement autour de 2,1 enfants par femme dans les pays développés pour maintenir la population stable).
Nous supposerons également que le taux de mortalité est constant et que le pays n'a pas d'immigration ou d'émigration pour simplifier le calcul.
Si chaque femme a un seul enfant, la génération suivante aura la moitié de la taille de la génération actuelle (puisque chaque couple n'a qu'un enfant au lieu de deux).
Ainsi, le nombre d'habitants diminuera de moitié à chaque génération. Le temps nécessaire pour que la population soit réduite à zéro dépendra donc du nombre de générations nécessaires pour que la population devienne inférieure à un.
Si nous supposons que le pays a actuellement 360 000 habitants et que chaque génération est la moitié de la précédente, le pays deviendra vide après un certain nombre de générations.
360 000 (habitants actuels) ÷ 2 = 180 000 (après une génération) 180 000 ÷ 2 = 90 000 (après deux générations) 90 000 ÷ 2 = 45 000 (après trois générations) 45 000 ÷ 2 = 22 500 (après quatre générations) 22 500 ÷ 2 = 11 250 (après cinq générations) 11 250 ÷ 2 = 5 625 (après six générations) 5 625 ÷ 2 ≈ 2 812 (après sept générations)
Ainsi, après environ sept générations, la population de ce pays serait considérablement réduite. Donc, si chaque femme a en moyenne un seul enfant, le pays ne deviendra pas totalement vide d'habitants, mais la population diminuera de manière significative au fil des générations.
Je vais refaire le même raisonnement avec une population de 70 000 000 d'habitants.
Si nous partons d'une population de 70 000 000 d'habitants et que chaque femme a en moyenne un seul enfant, nous pouvons suivre le même processus pour estimer combien de temps il faudrait pour que la population devienne inférieure à un individu.
70 000 000 (habitants actuels) ÷ 2 = 35 000 000 (après une génération) 35 000 000 ÷ 2 = 17 500 000 (après deux générations) 17 500 000 ÷ 2 = 8 750 000 (après trois générations) 8 750 000 ÷ 2 = 4 375 000 (après quatre générations) 4 375 000 ÷ 2 = 2 187 500 (après cinq générations) 2 187 500 ÷ 2 = 1 093 750 (après six générations) 1 093 750 ÷ 2 ≈ 546 875 (après sept générations)
Ainsi, avec une population initiale de 70 000 000 d'habitants, après environ sept générations, la population serait considérablement réduite. Donc, même avec une population initiale beaucoup plus grande, si chaque femme a en moyenne un seul enfant, la population diminuerait rapidement au fil des générations. »
Merci ChatGPT, ça me paraît logique tout ça.
Si l’Islande et la France se vident ainsi, quel est l’intérêt des populations des pays encore pleins mais se vidant aussi de venir les occuper, là où tout serait à faire et non pas à recevoir ?
La Russie de Poutine ne se vide-t-elle pas déjà aussi ?
Et le Japon et la Corée du Sud et même celle du Nord ?
Et la Chine ? Se vide-t-elle moins que la Russie, il va y avoir de la place dans l’Est russe ?
En fait, il va y avoir de la place sur la Terre contrairement aux milliards à n’en plus finir annoncés depuis 50 ans.
Mais je ne serai pas là pour le voir et mon côté obscur me pousse à dire que je m'en fiche un peu.
Rédigé par : bernard | 14 mars 2024 à 16:29
@ Ugo
"vous méritez le béret d'honneur"
En ce qui vous concerne voici un béret qui vous siérait bien
J’ai même trouvé les pantoufles qui vont avec 😁
Rédigé par : Achille | 14 mars 2024 à 16:08
@ Achille | 13 mars 2024 à 20:14
Vous êtes la mauvaise foi en marche en toute innocence et vous vous rallierez au clan du prochain président quel qu'il sera*... vous méritez le béret d'honneur.
*si vous n'êtes pas devenu musulman d'ici là. 😊
Rédigé par : Ugo | 14 mars 2024 à 10:10
@ Achille | 13 mars 2024 à 20:14
Je crois que malheureusement vous n'avez pas saisi les données du problème. Il ne s'agit pas d'une immigration intra-européenne. celle-ci s'est toujours faite. Et quand elle venait d'ailleurs c'était au compte-gouttes avec des gens désirant s'assimiler. Ce n'est plus du tout le cas. Il est étonnant que ce soit quelqu'un vivant lové au fin fond du Béarn mais suivant l'actualité qui vous le précise.
Si Poutine fait preuve de patience, il cueillera la France sans coup férir. Ou pour ne pas s'encombrer, laissera le fruit pourrir sur l'arbre généalogique.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 mars 2024 à 09:38
@ Achille | 14 mars 2024 à 08:20
"Je vous conseille de revisionner le film "La planète des singes". Le scénario est peut-être un peu naïf, mais il y a un fond de réalisme."
Bien vu, comme je l'ai dit l'autre jour, le scénario revu et corrigé sauce woke : Omar Sy et Nakamura en héros du film pour reconstruire la planète avec des humains noirs, de gauche, LGBT, surtout pas de blancs de droite catho hétéros ce serait horriiiiible, raciiiiisse !
Seule exception : en bande son, des chansons de Piaf, ben voyons !
Rédigé par : sylvain | 14 mars 2024 à 09:21
@ Serge HIREL | 13 mars 2024 à 19:01
Il faut bien reconnaître à Giorgia de réelles qualités de coach. L’équipe de rugby d’Italie est brillante cette année. Après avoir fait égalité avec la France (elle a même failli gagner), elle a battu l’équipe du Chardon. Certes elle s’est fait balayer par les Irlandais qui sont cette année intouchable. Mais enfin on peut supposer que l’équipe d’Italie ne repartira pas avec la cuillère de bois dont elle est coutumière dans le tournoi des VI nations cette année.
Quand elle finira son mandat de présidente du conseil, je pense qu’elle pourra prétendre à devenir sélectionneuse de l’équipe de rugby italienne. Cela permettra peut-être de faire oublier son fiasco concernant sa politique migratoire. :)
Rédigé par : Achille | 14 mars 2024 à 09:06
@ Serge HIREL | 13 mars 2024 à 19:01
« Une chose est sûre en tout cas : il (Poutine) fera péter les bulles le 17 mars... Et elles ne seront pas champenoises, sanctions obligent. »
Comment en serait-il autrement, vu qu’il a éliminé tous ses adversaires politiques. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire (Le Cid). Qu’il fasse péter les bulles de champagne de Crimée pourquoi pas, mais qu’il ne fasse pas péter la planète. Ce ne serait jamais que la sixième extinction des espèces . Mais mère Nature est courageuse et va tout reconstruire. Il faudra simplement attendre quelques millions d’années…
Je vous conseille de revisionner le film "La planète des singes". Le scénario est peut-être un peu naïf, mais il y a un fond de réalisme.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2024 à 08:20
@ hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 17:52
« Ne me dites pas que vous vous réjouissez que l'on ne puisse plus rien faire devant la vague migratoire ? »
Si la France rencontre les mêmes problèmes démographiques que l’Italie, ainsi d’ailleurs que l’Allemagne, il faudra bien qu’elle compense sa baisse de natalité par une immigration. Mais une immigration maîtrisée. Nombres de métiers manquent de main-d’œuvre : hôtellerie, restauration, agriculture, artisanat. Ce qui affecte notre économie.
La France a accueilli beaucoup de travailleurs étrangers (Italiens, Polonais, Espagnols, Portugais) dans les années 50 pour faire fonctionner les aciéries en Lorraine. Et cela n'a pas posé de problème, au contraire !
Rédigé par : Achille | 13 mars 2024 à 20:14
@ Lodi | 13 mars 2024 à 07:30
@ Lucile | 12 mars 2024 à 19:43
Merci à l'un de me trouver inspirant (c'est réciproque et j'ai publié un de vos derniers commentaires en vous citant sur ma page Facebook en contrepoint de mon ire contre la constitutionnalisation de l'avortement !) et à non point l'autre, mais à la Dame (et la dame des pensées de Tipaza) d'être d'accord avec moi sur le côté "conceptuel" de ma définition pour une fois très économe de mots de la philosophie, mais non sur le côté "roman", ou alors "roman historique".
Je vais néanmoins essayer de défendre mon point de vue, non sans avoir remercié Ugo des définitions de la philosophie par les philosophes qu'il a colligées pour fonder ce débat.
Là où il me semble qu'il y a roman conceptuel dans la philosophie, c'est que le concept se trouve dans le déroulé de l'écriture qui cherche et recueille quelque chose à l'appui d'une démonstration qui essaie de se faire jour. Tout à coup apparaît le concept dans le déroulé prospectif, qui s'enroule dans le système et trouve sa place dans l'analyse.
Car le roman est historique comme le concept a une prétention scientifique. Le roman comprend l'analyse comme il présente un résumé du dialogue qui s'épanouira au théâtre. L'analyse se déguise en méthode scientifique (et Descartes sera très bon dans cette prétention à déduire toute la vérité de son premier doute méthodique), comme le dialogue théâtral ancrera l'épopée, la théogonie et la cosmogonie dans la persuasion des peuples. Tout dialogue a d'abord une visée rhétorique.
Dans l'épopée, les peuples inscriront leur histoire dans la légende. La cosmogonie développera la fiction théogonique. Celle-ci est plus intéressante du point de vue romanesque: la théogonie transpose dans la métaphysique la manière dont le romancier crée ses personnages au plan poétique ou littéraire. (J'aime à dire que l'islam met des noms de personnage sur le dieu des philosophes, contrairement au christianisme qui a trop développé l'analyse en la tordant pour rester strictement conceptuel, au sens où Robert Marchenoir voudrait voir une philosophie dans le christianisme.) Le personnage théogonique est un "délire de référence" calqué sur des questions existentielles.
La théogonie démontre encore que nos dieux sont plus dépendants de leur liturgie que la liturgie n'est dépendante d'eux, en tant que la liturgie est le théâtre de Dieu, ce qui peut paraître un lieu commun.
Mais la théogonie pousse le concept tel qu'il se déroule dans le roman qui le fait apparaître dans sa tendance la plus allégorique. Omettons le nom des dieux en termes de personnages et remplaçons-les par des concepts tels que "la Raison" par exemple. La Raison est un concept accrocheur par lequel on se raccroche à un monde commun qui ne fait qu'exprimer qu'on a besoin d'un "on" qui donne raison aux idées les plus communes et les plus majoritaires, grâce auxquelles on pourrait neutraliser le plus petit commun dénominateur (qui en mathématiques est le plus grand) dans notre compréhension du monde.
La raison est le concept des concepts, mais elle est une allégorie comme la Passion, les Idées, la Politique ou n'importe quel autre topos contemplatif. Aucun d'entre eux n'existe en dehors du langage. Tous en sont dépendants. Tous s'enroulent dans le roman du verbe, et pourtant les concepts ne sont que des mots recueillis dans la poésie de l'écriture qui est un tamisage où le langage ne définit pas, mais découvre et associe pour la symbolique d'une époque donnée.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 13 mars 2024 à 20:12
@ sylvain | 13 mars 2024 à 14:55
Les notaires vont avoir énormément d'actes à formuler. Macron 1er veut faire rentrer la notion de consentement dans les relations amoureuses. Pour ce qui est de notre couple ce fut toujours des actes authentiques même si le notaire n'était pas présent.
Je vous laisse deviner les imbroglios suite à une relation de passage qui fut consentie et qui par la suite fut l'objet d'une plainte pour viol car finalement à la réflexion ce n'était pas consenti.
J'ai été clerc d'huissier (oui je n'ai pas gardé que des vaches) et les constats d'adultère à 6 h du matin étaient croquignolets. Alors je vous dis pas si la chambre départementale des huissiers devient une chambre d'amour.
"l'an deux mille vingt quatre et le 13 mars, nous Duchmole huissier de justice sommes rendus au domicile de monsieur X afin de constater que le rapport avec madame Y était consenti..
Avons demandé à la dénommée Louisette vêtue d'une chemise de nuit rose si elle connaissait le sieur Roger sis présent en caleçon. Ce à quoi il nous a été répondu oui... et si elle consentait dans le délai imparti à une relation amoureuse...
Afin de valoir ce que de droit.
Sous toutes réserves.
https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/418931067_801323645369783_7077612592926165754_n.jpg?stp=dst-jpg_s1080x2048&_nc_cat=1&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=VHEr_TwU9mIAX-ipDhi&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AfB7hh6kXds46zjZnCwy3mb1rwDStgT8zck-56HZwWoV-A&oe=65F792F3
Achille va dire que tout est normal, Tout est de la faute aux poutines.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 19:08
@ Achille | 13 mars 2024 à 14:50
https://www.youtube.com/watch?v=6Uu0vNPB-zQ
Le visionnage de cette courte vidéo vous incitera peut-être à vous montrer plus courtois avec Giorgia. Elle partage la même passion pour un sport viril que votre Jupiter bien-aimé... du moins le prétend-il. Elle aussi harangue les beaux mecs et fréquente leurs vestiaires, le regard allumé. Coach comme Manu, comme lui, elle prend le melon, la Meloni !
P.-S. : pour le reste, tout est comme d’hab’, manips, encens et propagande... Pourriez-vous, dans un prochain commentaire, définir le post-fascisme dont vous affublez le gouvernement italien ? Pour le « psy », le pense avoir trouvé pourquoi vous le déclarez « mytho » : il a l’esprit trop lucide pour être un vrai psy.
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@ hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 14:04
« Je ne voudrais pas jeter l'eau propre sur qui que ce soit...
Bien dit ! Comme le proclame notre sentencieuse Sarah, ci-devant ministre, il ne faut pas non plus, faute d’accord, tirer sur le piano, ni tirer le vin si on n’a pas soif... Encore moins tirer son épingle du jeu quand on conduit une ambulance...
Ceci dit, je me tire... pour ne pas passer pour un amateur de tir aux pigeonnes.
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@ Achille | 13 mars 2024 à 12:01
« Poutine a pété les plombs »
Hormis sur l’Ukraine, où il en fait un usage immodéré, je ne sais pas si Poutine a pété les plombs. Contrairement à d’autres, tenant des propos constants, il a du plomb dans la cervelle... Une chose est sûre en tout cas : il fera péter les bulles le 17 mars... Et elles ne seront pas champenoises, sanctions obligent.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2024 à 19:01
@ sylvain | 13 mars 2024 à 14:55
À propos de l'armée française il faut écouter les propos du général Coustou qui comme bien d'autres anciens responsables militaires ou de la sécurité du territoire, considèrent que Macron est complétement... (Je mets trois petits points pour ne pas empiéter sur leurs déclarations. J'en reste personnellement à ce que le psychiatre italien a dit sur Nécron.)
Ci-dessous une interview du général Coustou.
https://www.youtube.com/watch?v=9Ujr4V8iqPI
Ceci dit Marine Le Pen ne fait progressivement qu'adhérer aux convictions politiques des LR et je pense que le RN va s'en mordre les doigts aux prochaines élections ; tant mieux, cela donnera de la place à Marion Maréchal, à Asselineau et à quelques autres qui se battent contre cette maudite Europe contre-nature.
Rédigé par : Ugo | 13 mars 2024 à 17:56
@ Achille | 13 mars 2024 à 14:50
C'est beaucoup plus simple que ça. Madame Meloni est tenue par les bijoux de famille. Ne pas accepter les décisions die Gross Europa et on lui coupe les vivres. J'ai bien dit les vivres. Et en effet la France aussi est dans ce même cas de figure. Liquidation des biens. Que l'on reste dans l'Europe ou que l'on fasse le Frexit, les événements seront saignants.
Ne me dites pas que vous vous réjouissez que l'on ne puisse plus rien faire devant la vague migratoire ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 17:52
@ Achille | 13 mars 2024 à 12:01
"En fait depuis que Poutine a pété les plombs."
Notre Poupou semble plutôt serein et tranquillou bilou malgré les efforts herculéens de la propagande russophobe poutinophobe macronienne qui essaie en vain de nous prouver le contraire, ça fait des mois qu'on nous annonce à grands roulements de tambours que : "ça y est Poutine est foutu, il est malade, il a peur, il panique, il bat en retraite, les sanctions font leur effet, etc. etc.
En réalité, ceux qui ont vraiment pété les plombs ce sont les guignols de cette macronie de cinglés, Macron, Attal, Véran, Darmanul, EDM, tous bons pour la camisole et l'entonnoir sur la tête.
Vouloir envoyer des soldats en Ukraine contre les Russes, c'est à mourir de rire quand on voit que nos élus "au pouvoir" sont couchés humiliés à genoux devant les bandes de dealers qui terrorisent le pays, notre armée de pacotille a du souci à se faire et va sûrement péter les plombs avant Poutine.
Groupir ! Déguerpir ! Comprir ! Champions du monde en replis stratégiques avant que Poutine nous pète pas des plombs mais des missiles sur notre vaillante 7ème Cie.
Rédigé par : sylvain | 13 mars 2024 à 14:55
@ hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 14:04
« Sans doute une erreur de transcription. Vous voulez dire Manu sans doute ?
Le psy italien a raison. Une étude comportementale peut se faire à distance surtout pour une personne publique s'acharnant à se faire remarquer dans les positions les plus diverses et avariées. »
Pourquoi devrait-on aller chercher un psy italien complètement mytho pour analyser la personnalité de notre président ?
Il ferait bien mieux d’étudier celle de la présidente du Conseil post-fasciste Giorgia Meloni, Là il y a du taf !
Il semble qu’elle ait bien du mal avec sa politique migratoire. Pensez donc, elle est contrainte d’accepter une immigration massive . Ceci pour des raisons démographiques et donc économiques.
Bref, tout le contraire de ce qu’elle avait annoncé lors de sa campagne électorale. D’ici que le RN en soit amené à faire de même si (par malheur) il accédait au pouvoir en 2027, j’imagine déjà la tête de ses électeurs ! :)
Rédigé par : Achille | 13 mars 2024 à 14:50
@ Achille | 13 mars 2024 à 12:01
"En fait depuis que Poutine a pété les plombs."
Sans doute une erreur de transcription. Vous voulez dire Manu sans doute ?
Le psy italien a raison. Une étude comportementale peut se faire à distance surtout pour une personne publique s'acharnant à se faire remarquer dans les positions les plus diverses et avariées.
Je ne voudrais pas jeter l'eau propre sur qui que ce soit en disant cela mais comme disait le gérant du camping à l'entrée de la vallée: "Chassez le naturiste, il revient au bungalow".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 mars 2024 à 14:04
@ Axelle D | 13 mars 2024 à 10:56
Je ne suis d’accord pratiquement sur rien avec Marchenoir et ceci depuis bien longtemps. Certains de nos échanges sont là pour le confirmer. Mais il arrive parfois qu’au détour d’un chemin, nos idées se rencontrent. C’est plutôt rare mais ça arrive. La guerre en Ukraine en est une. En fait depuis que Poutine a pété les plombs.
Rédigé par : Achille | 13 mars 2024 à 12:01
@ Achille | 13 mars 2024 à 07:41
Ben dites donc Achille, vous semblez avoir un fort penchant pour les matamores, les hâbleurs et les mal embouchés.
En tout cas, Robert le loyal a réussi à bien exciter votre Marchenoir avec sa citation d'un texte de Michael Brenner, vu l'enflure de la réaction de ce dernier, notamment dans la bafouille du jour, cet outrecuidant personnage ayant en plus la prétention d'avoir le monopole de la contradiction, les autres n'étant que de sombres imbéciles censés boire ses écrits sans moufter, voire le remercier de les avoir instruits !
Quelle poilade !
Rédigé par : Axelle D | 13 mars 2024 à 10:56
Ben dites donc le Robert « qui a bâti sa vie professionnelle sur la loyauté » s’est fait éparpiller par petits bouts façon puzzle par son homonyme. Il y a du Raoul Volfoni chez Robert Marchenoir. Quand on lui en fait trop, « il correctionne, il dynamite, il disperse, il ventile ! » 😊
Certes la réponse était un peu longue, mais j’ai réussi à la lire jusqu’au bout. Mais je ne ferais pas ça tous les jours !
Rédigé par : Achille | 13 mars 2024 à 07:41
@ Lucile | 12 mars 2024 à 19:43
"Votre définition m'inspire, elle fait ressortir le côté foncièrement anti-dogmatique de la démarche philosophique. Le doute, l'ironie, le scepticisme. Mais un peu moins l'objet, qui est une recherche de connaissance du réel et de la pensée juste. D'accord avec Julien (Julien WEINZAEPFLEN | 12 mars 2024 à 11:32) sur le côté conceptuel de la démarche, moins sur le côté "roman", ou alors "roman historique", "histoire"."
Vos commentaires m'inspirent toujours mais je ne vais pas le dire, ce serait redondant. Il y a d'autres commentateurs dans ce cas d'ailleurs, celui que vous citez... Le liste serait trop longue, et je ne veux pas abuser de votre côté bonne pâte en vous l'infligeant.
Ne vaut-il pas mieux dire que vous tendez vers l'équilibre que de le tester ? Sans compter qu'il n'est rien de pire, dans le cadre d'une fête, que d'oublier d'inviter une des personnes qui devrait y prendre place.
Je vais donc seulement évoquer F68.10, qui sait, cela le fera peut-être revenir ?
Concernant le fond du problème, je dirais que je ne maintiens ma définition que dans le cas de... la plus grande partie de la philosophie.
Il semble qu'il existe une philosophie dans l'acception je me pose des questions sur le sens, mais dont les méthodes touchent à la science, ce qui n'exclut pas de donner un titre ironique à un bouquin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Influence_de_l%27odeur_des_croissants_chauds_sur_la_bont%C3%A9_humaine
Ces excitantes enquêtes et expériences sur ce que pensent et comment agissent les gens ne sont qu'une faible part de :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_analytique
J'aime bien les choses qui se tiennent à l'intersection de deux mondes - ou plus -, l'aube aux doigts de rose, l'heure bleue...
...et la philosophie se mariant à la science, ou bien la science à la fiction dans la sous-estimée science-fiction.
Qui en fait est une spéculative-fiction, ressortant aussi de la philosophie, de la théologie dans certains cas, de tout ce qui sont les piliers de notre monde pour le reconsidérer autrement. Je parle de la meilleure SF, certes, mais quand on évoque la littérature générale, je n'ai pas remarqué qu'on sorte les œuvres lambda non plus, non, bien plutôt les joyaux de la couronne !
https://www.youtube.com/watch?v=fRZvviMcPf0
Ce qui nous ramène à la philosophie, le philosophe ne doit pas être un roi, mais bien un citoyen éveillant les autres à la philosophie.
Il faut convenir que malgré quelques tentations, c'est ce qu'ont fait les philosophes.
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2024 à 07:30
@ Robert | 09 mars 2024 à 16:33
Eh bien on va y aller. Puisque vous avez décidé de f... en l'air une discussion un tant soit peu profonde sur l'âme humaine qui nous changeait des éternelles vitupérations contre "Macron", rentrons donc dans le vif du sujet que vous cherchez à imposer.
Je ne "traite pas mes contradicteurs de poutiniens", comme vous dites. Je traite ceux qui sont poutiniens de poutiniens. Il y en a : vous en êtes. Vous dissimulez votre propagande fort ciblée derrière des généralités hypocrites. Je la démasque. Vous n'êtes pas "mon contradicteur". Vous ne me contredisez pas : vous êtes bien incapable de le faire. C'est moi qui vous contredis. N'inversez pas les rôles.
Vous avez le culot de nous glisser en douce, sous un billet qui n'a rien à voir, une énorme tartine de propagande, issue de l'officine de désinformation pro-russe bien connue le CF2R, qui commence à inquiéter même des officiers supérieurs. J'ai cité sa première phrase : "Les dirigeants occidentaux vivent deux événements stupéfiants : la défaite en Ukraine et le génocide en Palestine."
Et maintenant, vous avez le sur-culot de prétendre : "Ces éléments du texte que j'ai cités ont un caractère général qui dépasse les considérations sur la guerre en Ukraine ou à Gaza et ont trait au fonctionnement actuel de notre société, française en particulier."
L'article de Michael Brenner que vous nous avez recommandé commence par l'Ukraine et par Gaza, il est titré Le bilan de l'Occident ?, il est consacré du début à la fin à diffamer l'Occident, il répète un par un les éléments de propagande russe, il est entièrement consacré à la géopolitique, mais à part ça, "ces considérations rejoignent les interrogations de monsieur Bilger dans ce billet" – consacré au côté obscur de la psychologie humaine – "et donc ne sont aucunement hors sujet."
Vous vous moquez du monde.
Je relevais tantôt que vous vous absteniez soigneusement de défendre, ou même d'exposer, l'argument de ce fameux article que chaque "humaniste" devait lire, selon vous, toutes affaires cessantes.
Et vous continuez. Pas un mot, dans votre commentaire, pour analyser l'article que vous nous vantez. Vous vous contentez d'occuper l'espace avec un long copié-collé. C'est gentil. Tout le monde, ici, sait cliquer sur un lien et lire un article.
Et bien entendu, vous êtes un pauvre bichon gauchiste, sauvagement censuré : "Car il s'agit ici du fonctionnement de notre société médiatique qui n'a plus rien de démocratique et qui devient de plus en plus totalitaire en excluant de la réflexion et du débat tout ce qui est exprimé et ne se réduit pas à la doxa officielle."
Mais exprimez-vous, mon bon ! Allez-y ! Expliquez-nous ce que tout le monde nous cache et que vous, vous connaissez ! Vous n'êtes pas dans la "société médiatique", ici. Vous êtes chez Bilger, qui a l'esprit large, comme vous le constatez, puisqu'il admet les détournements systématiques des thèmes qu'il tente de proposer.
Alors en effet, votre Michael Brenner est un spécialiste des dégoulinades de n'importe quoi, à base essentiellement psychologisante. Mais il ne s'emploie pas à partager une réflexion sur la nature humaine : il s'applique à diffamer des adversaires politiques en insinuant qu'ils sont des désaxés, des malades mentaux.
Sur le modèle du fameux "psychiatre italien" qui calomnie Macron à distance, dont tout le monde ignore le nom, d'ailleurs, et dont les thuriféraires omettent de préciser qu'il est surtout un militant d'extrême droite, qui passe son temps à traiter de psychopathes (et surtout de narcissiques) tous ses adversaires politiques. Comme c'est commode...
L'article de Michael Brenner sur CF2R est composé d'une quantité considérable de n'importe quoi, dont vous nous avez donné un échantillon, d'un très petit nombre de faits, qui sont pour la plupart faux, et d'accusations aussi radicales que non étayées contre la politique étrangère de l'Occident qui reflètent fidèlement les positions russes.
Mais qui est Michael Brenner ? C'est un petit professeur médiocre, aujourd'hui retraité, qui est loin d'avoir fait des étincelles dans l'université américaine de Pittsburgh où il a enseigné, et qui est, de toute évidence, un agent russe. Probablement rémunéré.
Il est aisé de se convaincre de la minceur de ses talents académiques. Personne n'a jugé utile de lui consacrer une page Wikipedia. Son propre site, hébergé par son ancienne université, semble avoir été rédigé par un lycéen maladroit dans les années 2000. Absolument personne n'écrit une page entière de texte en capitales sur Internet de la sorte... sauf, justement, quelques rares timbrés.
Les articles qu'il y présente sont en nombre très restreint. Les plus récents datent de 2008, et ils portent des titres aussi sérieux que Des fois, y'a des trucs qui se passent, ou J'attends toujours ou encore Trouver Jésus. Je vous conseille de cliquer sur les liens. La vacuité du contenu est impressionnante. Les élucubrations sans queue ni tête s'y succèdent.
Michael Brenner se targue d'être un spécialiste des relations internationales. Il a publié, il y a 43 ans, un obscur ouvrage sur la non-prolifération nucléaire chez Cambridge University Press. Il y a 22 ans, il a publié un mince opuscule sur les relations franco-américaines, pour lequel il a dû solliciter les compétences d'un co-auteur français. On se bat les flancs pour trouver autre chose.
Il écrit de temps à autre sur un site américain nommé The Globalist. Sa biographie, sur ce site, affirme que son dernier ouvrage s'appelle Democracy Promotion and Islam. Cependant, il semble que ce livre... n'ait jamais été édité. On le trouve sur son site de l'université de Pittsburgh, à la rubrique "Articles" (et non livres), sous forme... d'un fichier Word distribué gratuitement, sans mention d'éditeur. Le document ne fait que 100 pages. On le trouve aussi sur Amazon, sous forme électronique, pour la somme de... 2 dollars. Le "livre" est auto-édité par son auteur, qui ne semble pas se faire d'illusions sur la valeur de son contenu.
Pour faire son auto-promotion sur Scholars.org, un site destiné à mettre en relation les universitaires américains avec les journalistes et les hommes politiques, Michael Brenner ne trouve guère à signaler, comme ouvrages savants issus de sa plume, que le non-livre que je viens de mentionner, plus un autre, intitulé Narcissistic Public Personalities and Our Times, lequel est censé avoir été édité en 2009 par une prétendue Duasa Foundation dont je n'ai trouvé trace nulle part.
En revanche, on le trouve bien sur Amazon, toujours auto-édité, sous forme électronique uniquement, pour le prix de... 1 dollar, cette fois-ci. Sa présentation ne laisse aucun doute : c'est un simple jus de crâne dilué sur 64 pages, affirmant que les chefs d'État occidentaux sont des narcissiques, gna-gna. N'importe quel commentateur de ce blog pourrait produire un ouvrage similaire.
Au passage, Monsieur Brenner a déterminé que Nicolas Sarkozy était un "narcissique certifié" – on se demande bien comment, puisqu'il n'est nullement psychiatre, contrairement à son homologue italien qui diagnostique les gens sans les avoir reçus en consultation.
Enfin, Michael Brenner ne trouve guère à signaler, dans la rubrique "Actualités" de sa page Scholars.org, que ses interventions... à Sputnik, la chaîne de désinformation du Kremlin !
Un pseudo-intellectuel qui a végété toute sa vie à un niveau universitaire médiocre, qui n'a jamais réussi à percer, et qui ne se prend pas pour la moitié d'un imbécile : une cible idéale pour l'espionnage russe...
Quelles sont les orientations politiques de Michael Brenner ? Dans The New Arab, un média installé à Londres qui se définit comme "progressiste", il écrit que les Américains ayant élu Trump, ils se montrent sous leur vrai jour : racistes, xénophobes, ignorants et bellicistes. The New Arab appartient à un groupe de médias qatarien, qui se revendique ouvertement biaisé en faveur de la "cause palestinienne" et "des Arabes qui veulent faire valoir leurs droits".
Dans The Globalist, un média américain qui prône un mondialisme de centre-gauche, Michael Brenner se déchaîne contre l'économie de la méchanceté qui règnerait aux États-Unis, l'inégalité, les "1 %", le "complexe militaro-industriel", les prisons où l'on enferme trop de gens et la dépense publique insuffisante. Bref, le tract du parfait petit marxiste.
Sur le site de son ancienne université, il nous explique qu'associer l'islam à la terreur, c'est une calomnie. Prétendre que l'islam est une religion spécifiquement oppressante et violente, dit-il, c'est de la diffamation.
À Paris, l'attentat du Bataclan a semé une panique injustifiée, selon lui. De toutes façons, ce genre d'incident se serait produit tôt ou tard. D'ailleurs, ces attentats ont été perpétrés par des gens nés sur place. De plus, nous n'avons aucune preuve qu'ils ont été organisés par un commandement centralisé.
Les terroristes ne sont que des psychopathes et des adolescents excités à l'idée d'avoir des esclaves sexuelles, donc ce n'est pas si grave.
Les attentats aux États-Unis ont été commis par des gens peu croyants qui ne connaissaient pas bien l'islam, leurs revendications sont politiques et non religieuses, donc il n'y a pas de quoi se mettre martel en tête.
D'ailleurs, c'est la faute des jeux vidéo occidentaux.
En fait, l'islam, à sa naissance, s'est inspiré de la doctrine chrétienne, laquelle était violente. Donc c'est la faute des chrétiens si les musulmans sont violents.
En même temps, Jésus était un pacifiste, l'islam le reconnaît comme prophète, donc l'islam est pacifiste.
Saint Augustin était le premier djihadiste.
Il y a aussi des fusillades non islamistes aux États-Unis, donc c'est bien la preuve que c'est la faute de l'Occident.
Et puis ce sont les Tamouls hindous qui ont inventé les attentats-suicides, donc on accuse injustement les musulmans dans cette histoire.
Je n'invente rien. Lisez l'article en lien. On n'est même plus dans l'islamo-gauchisme. On est dans le f... de g... le plus complet.
Allons maintenant sur un site où Michael Brenner s'épanche beaucoup : Peace from Harmony. Là, on a l'impression d'atterrir dans un nid de babas cool totalement allumés.
Leur mission, c'est "de faire régner la paix mondiale au moyen de l'harmonie des Sphérons gandhiens, en traçant une voie consciente vers une civilisation harmonieuse et non violente bâtie sur la 'Science Mondiale de la Paix des Sphérons' – basée sur la Méga-Science Sphéronique au travers de l'éducation universelle sur la Pensée Holistique des Sphérons Gandhiens."
Yep. C'est comme j'vous l'dis.
Les sphérons gandhiens sont bien parrainés par Gandhi. Semble-t-il.
Car l'Académie de la Paix Mondiale par les Sphérons réunit 50 pays, avec la participation du président de l'Inde Abdul Kalama et de 5 prix Nobel de la paix.
Bon, d'un autre côté, quand on se téléporte sur la page consacrée à Montesquieu, le ton devient nettement moins baba cool : "La démocratie libérale est responsable de presque toutes les guerres du XXᵉ et du XXIᵉ siècle, et de presque tous les tyrans de cette époque. Le sommet militaire de l'OTAN à Varsovie, le 9 juillet 2016, a maximisé le risque de guerre nucléaire pour le porter au niveau extrême associé à l'opération nazie Barbarossa de 1941."
Nazis qui avaient la bombe atomique, donc. La démocratie occidentale est caractérisée par "le militarisme, la corruption, l'inégalité et le nationalisme".
En bas de la page d'accueil, c'est la demi-heure de haine : "Le mal absolu n°1, le militarisme US / Pentagone + OTAN", "Les États-Unis ont tué plus de 20 millions de personnes dans 37 pays", "La transformation des USA en pays de type fasciste", "La politique comme pathologie dans l'État guerrier (américain)", "Voulons-nous vraiment la guerre nucléaire avec la Russie ?", "Pour un Nuremberg américain", etc.
Michael Brenner, dans tout ça, joue la partition qu'on attend de lui. En 2020 : Poutine est un être exceptionnel, désintéressé et lucide. Nous devrions discuter avec lui.
Poutine est digne d'éloges parce qu'il est écologiste, alors que les capitalistes prônent la consommation débridée et la vente de cinquante versions des mêmes cochonneries. C'est mieux de n'avoir que le strict nécessaire, comme en Russie.
Le 2 janvier 2022, sept semaines avant l'invasion : les Russes ont bien dit qu'ils n'envahiraient pas l'Ukraine, alors qu'est-ce que vous nous cassez les pieds avec leurs troupes massées à la frontière ? D'ailleurs, on sait maintenant que les photos satellite de la CIA étaient truquées. Et puis, tout le monde sait bien que l'Ukraine ne résisterait pas plus de quelques jours.
Une chose et son contraire tout de suite après, un grand classique de la désinformation russe.
Le 25 février 2022, au lendemain de l'invasion : ah zut, les Russes ont envahi l'Ukraine. OK, mais il faut voir le contexte. Poutine n'est pas un dictateur. En fait, c'est une colombe. C'est parce que l'Amérique a insulté la Russie. C'est la faute de la CIA.
Le 27 février 2022, deux jours plus tard : Poutine est une pauvre victime qui a été humiliée par les Américains.
Là, le chef de la Paix par l'Harmonie sort la brosse à reluire : "Michael Brenner, homme hautement intellectuel et instruit, tranche sur la masse grisâtre et zombifiée des intellectuels mainstream de 'l'empire du mensonge', en étant capable de définir honnêtement, courageusement et scientifiquement la situation mondiale de 2022, avec le rôle pacificateur central que tient la Russie."
Toujours ce style léger de la propagande du Kremlin.
Car le site Peace from Harmony est dirigé par le sociologue russe Leo Semashko, inventeur de la tétrasociologie – et accessoirement conseiller d'État de Saint-Pétersbourg. Trois autres Russes font partie de l'équipe de direction. Les textes de Michael Brenner sont traduits en russe.
L'occultisme qui caractérise le site Peace from Harmony est très en vogue en Russie. Même les milieux dirigeants sont férus de magie et de superstition. En 2006, le général Boris Ratnikov a affirmé que ses collègues, travaillant pour un service secret de transmission de pensée, avaient réussi à pénétrer le cerveau de Madeleine Albright, la secrétaire d'État des États-Unis, et qu'ils y avaient trouvé "une haine pathologique des Slaves".
Peace from Harmony précise : "Michael Brenner coopère [avec nous] depuis longtemps, depuis 2017".
Il s'agit bien d'un agent russe.
Leo Semashko vit à Saint-Pétersbourg, rue Hô Chi Minh. Il donne son adresse, son mail et son téléphone. Vous pouvez l'appeler pour discuter le bout de gras.
Maintenant que nous connaissons un peu mieux Michael Brenner, nous pouvons apprécier le genre "d'expert en relations internationales" auquel l'agence d'influence russe nommée CF2R offre un porte-voix en France.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 mars 2024 à 21:40
@ Lodi 12 mars 2024 à 07:51
Votre définition m'inspire, elle fait ressortir le côté foncièrement anti-dogmatique de la démarche philosophique. Le doute, l'ironie, le scepticisme. Mais un peu moins l'objet, qui est une recherche de connaissance du réel et de la pensée juste. D'accord avec Julien (Julien WEINZAEPFLEN | 12 mars 2024 à 11:32) sur le côté conceptuel de la démarche, moins sur le côté "roman", ou alors "roman historique", "histoire".
Je trouve extraordinaire la façon dont les penseurs grecs, il y a 2400 ans, ont décidé de laisser de côté les explications surnaturelles ou irrationnelles pour acquérir une connaissance du monde réel aussi scientifique que possible, forger des concepts universels, et pour mener une réflexion rationnelle, cohérente et juste. (« Des dieux, je ne sais ni s'ils sont ni s'ils ne sont pas » Protagoras). Ils ne nient pas le surnaturel, mais ils partent de l’observation exacte et méthodique de la nature, c’est à dire tout ce qui n’est pas surnaturel. « Partir des faits, les comparer, puis par un effort de réflexion essayer en les comprenant de les saisir avec exactitude (Aristote) ».
De plus, ils ne pensent pas que ce soit réservé à une élite : « La vie humaine implique l'exigence de se faire philosophe, c'est-à-dire d'aimer et de rechercher la science, ou plus précisément la sagesse » Aristote.
Il a fallu à ces précurseurs un certain courage : Socrate a été condamné à mort pour impiété ; accusé d’impiété lui aussi, Aristote a dû s’exiler pour éviter le même sort. Descartes a fait imprimer ses travaux en Hollande, par prudence.
Rédigé par : Lucile | 12 mars 2024 à 19:43
@ Axelle D | 12 mars 2024 à 16:09
Cora Vaucaire 1967. C’est pas mal, un brin daté, mais c’est pas mal. Moi c’était plutôt les Beatles, les Rolling Stones, Johnny, Sylvie et Françoise Hardy.
Ça ne nous rajeunit pas tout ça. À l’époque les gens pouvaient se parler directement dans les cafés, les transports en commun et même dans la rue car il n’y avait pas internet et les smartphones .
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@ Robert | 12 mars 2024 à 17:11
« Et c'est le même Achille qui dans une attaque personnelle m'accusait de perfidie ! Alors que pour ce qui me concerne j'ai bâti ma vie professionnelle sur la loyauté ! »
Mon Dieu j’ai vexé Robert, « qui a bâti sa vie professionnelle sur la loyauté ». Respect. Pour ma part, je ne suis pas certain d’avoir été aussi honnête.
Bon je fais mes excuses à monsieur Robert, en espérant que la violence de mes propos ne l’a pas trop perturbé. J’en serais fort marri !
Rédigé par : Achille | 12 mars 2024 à 18:26
@ Axelle D
Je viens de lire la réponse que vous a faite Achille | 11 mars 2024 à 21:27 : "Que d’agressivité à mon égard, moi qui suis toujours plein d’attention avec vous. C’est pas très gentil ! Ceci étant, concernant vos posts, je n’ai pas besoin de quatre lignes pour les identifier. Deux lignes suffisent largement ! :)".
Et c'est le même Achille qui dans une attaque personnelle m'accusait de perfidie ! Alors que pour ce qui me concerne j'ai bâti ma vie professionnelle sur la loyauté !
Le monde à l'envers, ce qui ne surprend guère de la part d'un macroniste patenté.
Rédigé par : Robert | 12 mars 2024 à 17:11
@ Achille 12 mars 07:23
C'est de la daube votre vidéo (un parfait concours de mauvais goût !) et pas du tout de ma génération...
Ecoutez plutôt l'éblouissante Cora Vaucaire, interprète solaire des années soixante à la sensibilité à fleur de peau et qui, elle, n'avait nul besoin d'une mise en scène tapageuse pour briller et faire vibrer son public.
Notamment le dernier chant de son récital, "Trois petites notes de musique", véritable bijou d'harmonie musicale, de pureté, de méditation et de poésie !
https://youtu.be/P7ToWDhiVgg?si=NQhoGAEhmOlo6o7P
Rédigé par : Axelle D | 12 mars 2024 à 16:09
@ Serge HIREL | 11 mars 2024 à 20:24
Qu'il est difficile de se faire comprendre sans se voir prêter de noires intentions, dès que l'on touche même par la bande à certains sujets, y compris par des gens supposés intelligents et disposant d'une certaine culture historique !
1 Israël : je ne cherchais qu'à comparer deux condamnations par l'ONU, la première de portée pratique mineure et la seconde ayant entraîné une avalanche de réactions politiques, économiques et maintenant militaires démesurées.
2 Ukraine : la Russie a dû subir de la part des États-Unis d'Amérique depuis la chute de l'URSS alors qu'elle a alors dû faire face à une période extrêmement difficile à vivre pour la population avant de parvenir à se redresser, à une série de manœuvres plus hostiles que bienveillantes : encerclement de son glacis par des bases d'un OTAN présentant un caractère plus offensif que défensif, non-respect d'accords diplomatiques, « coups » fomentés dans plusieurs ex-Républiques dont l'Ukraine etc. visant à l'affaiblir mais de quel droit ?
Je vous renvoie au rapport de la Rand Corporation ayant exposé en 2019 ce projet sans aucune ambiguïté.
L'Ukraine, en tant que pivot géostratégique, a été choisie, en instrumentalisant une partie des Ukrainiens, pour tailler des croupières à une Russie qui ne cherche qu'à vivre tranquille sans avoir à se soumettre comme n'importe quelle République bananière à un Oncle Sam parfois bien gentil mais qui envoie le bouchon un peu loin quand il cherche à étendre ses intérêts hégémoniques.
Devant un casus belli, qui est le responsable de l'envenimement de la situation, l'auteur des provocations ou bien celui qui y réagit ?
"D'où vient la guerre en Ukraine : au fond, à qui la faute ?" [Alain Bauer]
https://www.youtube.com/watch?v=TACgauPWpbY
Rédigé par : Exilé | 12 mars 2024 à 13:26
@ Lodi | 12 mars 2024 à 07:51
Pour moi, la philosophie est un roman conceptuel.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 12 mars 2024 à 11:32
Les diktats exclusifs des soi-disant défenseurs de la liberté ne révèlent que leur propre contradiction à vouloir imposer ce qui, en soi, détruit leur argument.
Psychanalyse et foi ont toute latitude de s'interroger ensemble sur les champs d'incertitude que la science ne sait qu'élargir, dans la mesure où on ne se prédestine pas à vouloir justifier ses errances et finir par, racisme ordinaire ou son ordinaire et exactement semblable réplique antiraciste, dire n'importe quoi.
Depuis de nombreuses décennies, l’œuvre du théologien Maurice Bellet n’a cessé de déconstruire – avec les acquis entre autres de la psychanalyse – le « Dieu pervers » transmis par un certain christianisme, pour ouvrir ses lecteurs à d’autres horizons :
https://www.google.fr/books/edition/Dieu_personne_ne_l_a_jamais_vu/f1sDDAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover
Rédigé par : Aliocha | 12 mars 2024 à 09:40
Tiens, puisqu'on s'amuse à tourner autour d'une définition de la philosophie, essayons de donner la sienne.
La philosophie est un art de poser des questions que sa méthode même lui interdit de trancher de manière définitive.
Ce qui l'apparente à une narration, une histoire sans fin, une histoire collective, quoique chaque philosophe affirme farouchement son individualité, en partant du passé pour dire que lui pense autrement, tant mieux pour le public qui voit se poursuivre la création.
La philosophie touche à la religion, qui dit avoir des réponses sans pouvoir les prouver, et la science qui cherche à élucider le monde en ayant non seulement des hypothèses, mais en les confrontant à des expériences validant ou invalidant les théories.
Tout art participe aussi de la philosophie par le côté étonnement face au monde, ainsi que l'enfance qu'il est une grâce de garder en soi.
Rédigé par : Lodi | 12 mars 2024 à 07:51
@ Robert Marchenoir | 12 mars 2024 à 02:58
D'où j'en conclus que l'adage selon lequel la nuit porte conseil ne vaut que si on dort, ce qui n'est pas votre cas.
Vous manipulez le sophisme avec dextérité mais ça ne suffit pas à dissimuler votre contresens fondamental.
On ne peut pas mettre au même niveau religion et psychanalyse au motif qu'elles apportent, ou peuvent apporter, un mieux dans l'existence.
Vous escamotez complètement le sacré de la religion dont les bienfaits viennent d'une transcendance, d'un Dieu, auquel on doit tout et on se rattache.
Le bienfait vient d'en haut, de l'acceptation de ce Haut, et du détachement relatif de l'en-bas.
Alors que la psychanalyse ne se rapporte, ne se rattache qu'à l'humain terriblement humain.
La psychanalyse tourne autour du nombril, et sa rotation peut être utile, mais d'une utilité limitée.
Encore faut-il faire la distinction entre la psychanalyse de Freud et celle de Jung.
J'avais mentionné dans mon premier commentaire que Jung faisait référence à un Dieu plus élaboré, si je puis dire, que celui du catéchisme, sans être totalement différent.
À l'évidence vous ne connaissez pas la psychanalyse, malgré vos sophismes, et j'en viens à me demander si vous avez pensé la religion autrement que par les prêches du dimanche.
Rédigé par : Tipaza | 12 mars 2024 à 07:26
@ Axelle D | 11 mars 2024 à 22:31
« Il me semble que ce genre de jugement expéditif dont vous êtes coutumier quand vous vous retrouvez à court d'arguments est beaucoup plus agressif, voire méprisant que ne l'est ma réaction où je me suis bornée à saisir la balle au bond et la renvoyer dans vos buts. »
J’avoue que je ne suis pas vraiment enclin à lire les posts interminables que certains ici nous pondent régulièrement avec une application un peu laborieuse. Sauf rares exceptions, je lis les dix premières lignes et les dix dernières, parcourant le reste du laïus en diagonale. Chez certains, j’en suis arrivé à ne pas les lire du tout vu que je ne comprends rien à leur charabia.
Je préfère les commentaires clairs, concis et si possible spirituels, à la Savonarole, même si parfois ils sont hors sujet et totalement farfelus comme ceux de Patrice Charoulet.
« Seriez-vous en outre si mauvais joueur ? »
Suis-je vraiment mauvais joueur ? Ça m’arrive quelquefois, un peu comme tout le monde finalement. Mais pour vous prouver que je ne le suis pas avec vous, je vous offre cette petite chanson de Georgette Plana , une chanteuse que vous semblez apprécier. 😊
Rédigé par : Achille | 12 mars 2024 à 07:23
@ Lucile | 11 mars 2024 à 16:55
"Je vous rappelle votre affirmation de départ."
Vous êtes bien aimable de m'expliquer, à moi, ce que je pense. Je vous rassure : j'en ai une idée assez précise.
"Vous me demandez d'expliquer pour quelle raison une religion n'est pas une philosophie. Je vous laisse deviner vous-même."
Oui, voilà. C'est ce que vous faites depuis le départ. Vous tournez autour du pot. Vous renvoyez l'interlocuteur à lui-même.
C'est, justement, l'un des vices de la psychanalyse. C'est l'un des modes de pensée qu'elle a inculqués à la société tout entière. C'est l'une des choses que la philosophie psychanalytique a injectées dans la mentalité globale de l'Occident, et qui s'opposent à ce que la philosophie chrétienne y a injecté.
"Si on demande à n'importe qui de citer une philosophie, il vous parlera de celles de Platon, Descartes, Spinoza, Kant, Sartre, il ne vous citera ni Jésus ni le christianisme, et encore moins Freud et la psychanalyse."
Voilà. Ça, c'est la définition conventionnelle de la philosophie. Mais il en existe d'autres. Je ne suis pas "n'importe qui", et je n'écris pas ici pour reproduire ce que "n'importe qui" pourrait répondre si on lui demandait n'importe quoi.
Je suis moi, et j'écris ce que je pense. Avec toutes mes excuses.
"Or j'ai bien voulu, pour avancer un peu dans la discussion (et parce que ce n'était pas le point le plus fondamental ni le plus discutable selon moi de votre propos), reconnaître que votre formulation pouvait à la rigueur se comprendre suite à une explication laborieuse et à des acrobaties intellectuelles contrastant avec le ton minimaliste de votre formulation."
Vous êtes décidément très généreuse avec moi.
Il n'y a nulle explication laborieuse de ma part, ni acrobatie intellectuelle. Il y a une affirmation très simple qui se trouve en contradiction avec ce que vous pensez ; c'est différent.
En effet, la question de savoir si le christianisme et la psychanalyse sont une philosophie, en plus d'être une religion, pour le premier, et une doctrine à prétention médicale, pour la seconde, est parfaitement secondaire.
Mais vous inversez les rôles : c'est vous, ainsi que Tipaza, qui avez cru bon de me contredire sur ce point dès le début.
Selon la tactique rhétorique bien connue qui consiste à saturer l'espace de discussion sur un point de détail afin de faire oublier l'essentiel.
Et l'essentiel de mon propos est le suivant : la psychanalyse est une vérole purulente qui devrait être éjectée de notre société à grands coups de botte dans le train.
C'est là-dessus que nous ne sommes pas d'accord, vous et Tipaza d'une part, moi d'autre part.
C'est bien la psychanalyse que vous tentez de défendre en pinaillant à perte de vue sur le sens du mot philosophie – mais sans vraiment le dire.
"Pour ce faire, je vous cite le cas de deux psychiatres, l'un chrétien pratiquant et l'autre juif, férus de théorie psychanalyste."
Ici, vous apportez une information qui manquait dans votre propos initial. Le premier psychiatre que vous avez cité est, lui aussi, adepte de la psychanalyse, pas seulement le second.
"J'aurais pu aussi vous citer le cas de Denis Vasse, médecin, prêtre, et psychanalyste."
En effet. Vous auriez aussi pu en citer dix mille. Cela ne contredirait en rien ma position. Cela s'appelle l'argument d'autorité. L'argument d'autorité ne vaut rien, comme la philosophie l'a établi depuis, oh !... 2 500 ans et des brouettes, je crois.
Il ne manque pas de mauvais psychiatres. Il ne manque pas de mauvais prêtres. Il ne manque pas de conceptions erronées.
Au chapitre des prêtres qui sont aussi psychanalystes, vous auriez pu ajouter Tony Anatrella, qui a été accusé par plusieurs patients d'attouchements sexuels au cours de séances de psychanalyse. Une enquête judiciaire n'a pas abouti, mais sa plainte en diffamation a été rejetée elle aussi. En revanche, il a été condamné par la justice ecclésiastique, et déchu de ses fonctions sacerdotales.
Votre position est donc la suivante : la psychanalyse est une bonne chose, et elle n'est pas en contradiction avec le christianisme.
La mienne est à l'opposé. Nous aurions pu arriver à ce constat bien plus rapidement si vous et Tipaza n'aviez pas lancé cette diversion sur le mot philosophie.
Mais vous n'avez toujours pas dit pourquoi la psychanalyse serait une bonne chose, et pourquoi elle ne serait nullement en contradiction avec le christianisme.
Vous vous êtes contentée de dire : y'a des gens qui disent le contraire. Ça, c'est sûr.
Faut-il que la psychanalyse soit bien davantage que ce qu'elle prétend être, pour qu'à la moindre mise en cause, une coalition se forme pour la repousser avec des moyens aussi tordus...
La contestation d'une simple technique médicale justifierait-elle une telle réaction ? Ou bien cela ne veut-il pas plutôt dire que la psychanalyse revêt les caractéristiques d'une... philosophie ? ou d'une religion de substitution, si l'on préfère ?
______
@ Tipaza | 11 mars 2024 à 15:16
"Si je ne suis pas d'accord avec vous, c'est qu'en parlant de philosophie, indifféremment pour la religion et la psychanalyse, vous mettez au même niveau le sacré et le profane, ce qui me semble être une erreur conceptuelle."
Mais je ne les mets pas au même niveau. Je reconnais l'évidence, à savoir que le christianisme est une religion, et la psychanalyse une technique médicale (enfin, pseudo-médicale, d'après moi).
Je dis simplement qu'en plus, l'une et l'autre revêtent les caractéristiques d'une philosophie.
C'est légitime pour le christianisme, et cela n'ôte rien à son caractère sacré. Comment imaginer qu'après avoir irrigué la foi pendant deux mille ans, il n'ait pas fini par influencer les modes de pensée profanes de ceux qui sont le plus éloignés de lui ? Par exemple dans les justifications idéologiques des "anti-racistes" ?
Quant à la psychanalyse, ce n'est pas moi qui ai injecté dans l'espace public l'expression "d'où tu parles ?", ni fait de Gérard Miller une vedette de la télévision qui nous a appris à vivre pendant des décennies, avant d'être (lui aussi) impliqué dans des scandales sexuels.
Je constate les prétentions philosophiques de la psychanalyse, reconnaissables aux traces objectives qu'elle laisse dans l'esprit public, et je les dénonce.
C'est le contraire de ce que vous dites.
Enfin, cette discussion n'est pas du tout hors sujet. Elle traite de la façon dont deux philosophies majeures de notre temps (substituez à ce mot celui qui vous plaira) font face aux "obscurités" de l'âme humaine auxquelles le billet de Philippe Bilger est tout entier consacré.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 mars 2024 à 02:58
@ Achille, 11 mars 21:27
Voilà ce que vous aviez écrit :
"Ensuite ce n’est que du remplissage plus ou moins tarabiscoté avec des arguments pas toujours vérifiables.
Il en est de même sur ce blog. En ce qui me concerne, les quatre premières lignes d’un post me suffisent pour savoir qui l’a écrit..."
Il me semble que ce genre de jugement expéditif dont vous êtes coutumier quand vous vous retrouvez à court d'arguments est beaucoup plus agressif, voire méprisant que ne l'est ma réaction où je me suis bornée à saisir la balle au bond et la renvoyer dans vos buts.
Seriez-vous en outre si mauvais joueur ?
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2024 à 22:31
@ Axelle D | 11 mars 2024 à 16:10
« Mais est-ce une raison pour zapper la suite et le développement de leur propos, vous croyant si malin que vous imaginez dans votre petite tête pouvoir deviner ce qu'ils ont voulu dire ou démontrer ? »
Que d’agressivité à mon égard, moi qui suis toujours plein d’attention avec vous. C’est pas très gentil !
Ceci étant, concernant vos posts, je n’ai pas besoin de quatre lignes pour les identifier. Deux lignes suffisent largement ! :)
Rédigé par : Achille | 11 mars 2024 à 21:27
@ Exilé | 11 mars 2024 à 07:42
C’est à n’en pas croire ses yeux ! Prétendre qu’avant la guerre des Six Jours, les pays arabes n’étaient qu’en « opposition théorique » avec Israël, qu’ils n’avaient « pas commencé les hostilités », il faut oser l’écrire ou totalement ignorer l’histoire du Proche-Orient après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En 1967, outre les actes terroristes qu’il a subis dès les premières semaines de son existence, l’État juif avait déjà été victime de deux guerres, en 1948-49 et en 1956, menées par ses voisins arabes dont aucun ne l’avait reconnu. Et la résolution 242, qui met sur un pied d’égalité le retrait d’Israël des territoires conquis et la nécessité d’une paix durable garantissant la sécurité de tous, donc aussi d’Israël, n’a pas été plus respecté par le jeune État en danger de mort que par ses ennemis qui, déjà, proclamaient « Palestine free, from the sea to the river ». Revendication actuelle des « bouchers » du Hamas, après avoir été le slogan des terroristes de l’OLP.
Prétendre que, début 2022, la Russie était mise dans un même état de précarité par les « nazis de Kiev » qu’Israël l’était en 1967, assiégé par des troupes musulmanes hostiles, que le conflit intérieur qui sévissait au Donbass depuis 2014 mettait en péril la Sainte Russie, première nation mondiale par sa superficie, ce qui donc justifiait « l’opération spéciale » de Poutine, relève d’une curieuse tentative de manipulation tant elle est grossière.
À moins qu’elle n’exprime un antisionisme qui confine à l’antisémitisme. Il est vrai que, depuis le 7 octobre, celui-ci est à la mode...
Rédigé par : Serge HIREL | 11 mars 2024 à 20:24
@ Robert Marchenoir | 11 mars 2024 à 08:54
Je vous rappelle votre affirmation de départ : "Deux philosophies s'affrontent, dans notre culture, pour aborder cette question : le christianisme et la psychanalyse".
Vous me demandez d'expliquer pour quelle raison une religion n'est pas une philosophie. Je vous laisse deviner vous-même. Mais pour vous donner une piste, au cas où vous ne saisiriez pas la différence, si on demande à n'importe qui de citer une philosophie, il vous parlera de celles de Platon, Descartes, Spinoza, Kant, Sartre, il ne vous citera ni Jésus ni le christianisme, et encore moins Freud et la psychanalyse.
En tirant le mot dans tous les sens, vous avez concédé que la religion et la psychanalyse sont certes autre chose que des philosophies, mais qu'elles sont, "en plus", des philosophies (10 mars 2024 à 10:52) ce qui à vos yeux justifie de les assimiler à des philosophies.
Or j'ai bien voulu, pour avancer un peu dans la discussion (et parce que ce n'était pas le point le plus fondamental ni le plus discutable selon moi de votre propos), reconnaître que votre formulation pouvait à la rigueur se comprendre suite à une explication laborieuse et à des acrobaties intellectuelles contrastant avec le ton minimaliste de votre formulation.
Donc, bonne pâte, je dis : d'accord, on va prendre le mot dans votre sens à vous, et je vais simplement discuter sur votre assertion selon laquelle religion et psychanalyse "s'affrontent". Pour ce faire, je vous cite le cas de deux psychiatres, l'un chrétien pratiquant et l'autre juif, férus de théorie psychanalyste. J''aurais pu aussi vous citer le cas de Denis Vasse, médecin, prêtre, et psychanalyste, dont on peut lire les livres, quoiqu'ils ne soient pas du tout faciles à comprendre. Je voulais simplement signifier par là qu'il n'y a pas entre la religion et la psychanalyse cette concurrence inéluctable que vous posiez, me semble-t-il, comme une donnée existentielle.
Sur la question de la définition de la philosophie, Ugo a donné quelques citations intéressantes, j'y souscris. Désolée, je ne pense pas pouvoir faire mieux.
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@ Tipaza | 10 mars 2024 à 19:50
Merci de votre bienveillance, mais surtout ne vous taisez pas !
Rédigé par : Lucile | 11 mars 2024 à 16:55
@ Ugo | 11 mars 2024 à 11:44
"Par contre je suis triste sur notre devenir commun en lisant tous les commentaires de ce billet, qui ressemblent à un paquet de linge sale lorsque l'on n'est pas habitué à ce genre de lecture.
*Horreur ! Malheur ! La philosophie est désormais à la portée des cochons.
Bon ! On ne pourra pas vous accuser de courtoisie !
Simple question : "...en lisant tous les commentaires de ce billet..."
Vos commentaires compris ?
Rédigé par : Claude Luçon | 11 mars 2024 à 16:19
@ Achille | 11 mars 2024 à 09:34
Bien sûr que la plupart des contributeurs de ce blog peuvent être reconnaissables à leur style dès les premières lignes, vous compris.
Mais est-ce une raison pour zapper la suite et le développement de leur propos, vous croyant si malin que vous imaginez dans votre petite tête pouvoir deviner ce qu'ils ont voulu dire ou démontrer ?
Pas sans cause que vos réponses soient si souvent hors sujet et consistent la plupart du temps à feindre la bonne foi ou à botter en touche.
Rédigé par : Axelle D | 11 mars 2024 à 16:10
@ Robert Marchenoir | 11 mars 2024 à 08:54
"Vous non plus, vous ne définissez pas la philosophie. Et vous vous trompez sur ma définition. J'ai employé ce terme dans le sens de recherche de la sagesse, conception de la vie, si vous voulez."
Recherche de sagesse, oui j'avais bien compris, même si je l'ai mal formulé, c'est presque le sens en grec du mot philosophie, l'amour de la sagesse, d'ailleurs.
Si je ne suis pas d'accord avec vous, c'est qu'en parlant de philosophie, indifféremment pour la religion et la psychanalyse, vous mettez au même niveau le sacré et le profane, ce qui me semble être une erreur conceptuelle.
Voilà, et j'en resterai là, ne voulant pas abuser de ce qui commence à être un hors-sujet, mais je lirai votre réponse avec intérêt.
Rédigé par : Tipaza | 11 mars 2024 à 15:16
@ duvent | 10 mars 2024 à 21:51
Bonjour madame,
Je suis l’un de vos fervents admirateurs et je pense que votre expression « philosophie de comptoir* » peut s’inscrire dans l’une des définitions de la philosophie qui n’est pas une propriété réservée :
- Pascal : “Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher” (Pensées)
- Descartes : “Ce mot de philosophie signifie l’étude de la sagesse et par la sagesse on entend une parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme peut savoir, tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santé et l’invention de tous les arts” (Discours de la Méthode)
- Descartes : “Toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique, et les branches qui en sortent sont toutes les autres sciences, la médecine, la mécanique et la morale” (Discours de la méthode)
- Kant : “La philosophie est un système de connaissance rationnelle à partir de concepts” (Métaphysique des Moeurs)
- Hegel : “La philosophie est le fondement du rationnel, elle est l’intelligence du présent et du réel et non la construction d’un au-delà qui se trouverait Dieu sait où” (Principes de la philosophie du Droit)
- Schopenhauer : “La philosophie naît de notre étonnement au sujet du monde et de notre existence” (Le monde comme volonté et comme représentation)
Ayant personnellement d’autres chats à fouetter, dont notre psychopathe pervers, je ne me dispute pas sur l’aspect fondamental de cette « science du réel ».
Continuez à houspiller sans retenue le mauvais élève de cette classe indisciplinée qui lui ne se gêne pas pour cracher sans cesse sur la tombe des autres.
Par contre je suis triste sur notre devenir commun en lisant tous les commentaires de ce billet, qui ressemblent à un paquet de linge sale lorsque l'on n'est pas habitué à ce genre de lecture.
*Horreur ! Malheur ! La philosophie est désormais à la portée des cochons.
Rédigé par : Ugo | 11 mars 2024 à 11:44
@ Serge HIREL | 10 mars 2024 à 14:19
"Ce conseil est insupportable. D’abord, parce que chacun est libre de lire, d’écouter, de regarder ce qu’il lui plaît et ce qui lui plaît moins. Ensuite parce que vous n’avez aucune autorité qui vous permettrait de formater les esprits."
Mais je n’empêche personne de lire la suite de l’article. Comment le pourrais-je ? Je n’ai pas plus l’intention de formater les esprits des intervenants de ce blog qui ont, pour la plupart, des idées bien arrêtées qu’il serait illusoire de vouloir influencer.
Ce que je voulais dire c’est que généralement il suffit de lire les quatre premières lignes d’un article de journal pour connaître le message que veut nous adresser son auteur. Ensuite ce n’est que du remplissage plus ou moins tarabiscoté avec des arguments pas toujours vérifiables.
Il en est de même sur ce blog. En ce qui me concerne, les quatre premières lignes d’un post me suffisent pour savoir qui l’a écrit. Avec vous je ne me suis jamais trompé. :)
Rédigé par : Achille | 11 mars 2024 à 09:34