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18 mars 2024

Commentaires

Serge HIREL

@ Aliocha | 25 mars 2024 à 14:10

Il est clair qu’il est impossible de vous faire entendre que la Commission européenne doit exécuter les décisions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, et non le contraire. Quant au dossier de l’immigration, qui a un caractère régalien puisque sa maîtrise représente un intérêt vital pour la France, le respect de sa souveraineté exige que les décisions le concernant soient prises à Paris.

Si les européistes conservent le pouvoir le 9 juin, ils mettront tout en œuvre pour parvenir à ce que « Bruxelles » s’empare du peu de souveraineté qui reste aux États-membres. C’est probablement ce que vous souhaitez, n’est-ce pas ?

Aliocha

@ Serge HIREL

D'accord, dame Ursule force la main des chefs d’État pour juguler le flux migratoire que vous réclamez matin et soir.

Serge HIREL

@ Aliocha | 24 mars 2024 à 23:33
« Elle [Ursula van der Leyen] vous représente et, à l'exemple de Meloni, élabore des solutions pour vous satisfaire. »

Non. Ursula von der Leyen ne me et ne vous représente pas. Elle est à la tête d’une institution (« Bruxelles ») qui n’est pas élue et qui a pris l’habitude, non seulement de ne rendre de comptes à personne, mais va jusqu’à forcer la main des chefs d’Etat et de gouvernement.
Giorgia Meloni, elle, est élue par les citoyens italiens auxquels elle rend des comptes. Si son action ne plaît pas, elle sera virée...

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@ Robert Marchenoir | 25 mars 2024 à 01:29

Apparemment, les Suisses ont renvoyé ce M. Chesney à ses chères études... En fait, la seule originalité de son idée était de donner un caractère universel à cette taxe, qui existe déjà en partie (« droit de timbre » de 1 % sur les actions au moment de leur émission). Le secteur bancaire est déjà vent debout contre cet impôt. Inutile de dire qu’il a sorti l’artillerie lourde contre ce professeur de Zurich.

https://www.swissbanking.ch/fr/themes/impots/suppression-des-droits-de-timbre-et-reforme-de-l-impot-anticipe#:~:text=Ainsi%2C%20la%20Conf%C3%A9d%C3%A9ration%20pr%C3%A9l%C3%A8ve%20sur,l'%C3%A9mission%20comme%20au%20n%C3%@A9goce.

Néanmoins, lors d’une votation organisée le 3 mars dernier, un projet de « 13e rente AVS » (un 13e mois de retraite) a été adopté dans tous les cantons. Pour le financer, le Centre (parti conservateur) préconise une nouvelle taxe sur les transactions financières, mais « minime » et uniquement ciblée sur les entreprises effectuant énormément de transactions.

Revenons en France. La panique qui s’est emparée de l’Élysée et de Bercy à la vue du taux réel de la dette en 2023 (5,6 % du PIB, chiffre qui sera confirmé demain) ressemble à celle d’un ménage découvrant qu’il est surendetté. Eh bien, pour l’État, la solution est la même que pour celui-ci : vendre les bijoux de famille - l’État en possède encore quelques-uns - mais surtout réduire les dépenses... Et, pour l’État, cela passe d’abord par la diminution de la masse salariale, c’est-à-dire par un retour aux 3,5 ou 4 millions de fonctionnaires, toutes branches confondues. Aujourd’hui, ils sont 6 millions (+ 60 000 en 2023 !).

Comment ne pas hurler quand on entend la présidente de l’Assemblée nationale préconiser une hausse des impôts ! Ne pourrait-on pas, pour la punir, lui supprimer le décorum d’un autre âge qui précède chacune de ses entrées dans l’Hémicycle ?

Robert Marchenoir

@ bernard | 24 mars 2024 à 08:47

Bien. Vous vous êtes donc résolu à sortir les mains des poches et à nous fournir deux sources pour votre proposition de taxe.

La première est Marc Chesney, professeur de finance de Zurich, qui semble l'inventeur de cette idée. Il a été cité par BFM en 2016, et tentait à l'époque d'organiser un référendum sur le sujet en Suisse. La seconde est un obscur directeur des ventes d'on ne sait quoi, qui a publié une tribune à ce sujet dans les Échos en 2019.

Comme ce dernier n'a aucune compétence sur la question, sort de nulle part et cite son entreprise, on supposera qu'il s'emploie essentiellement à faire la publicité de cette dernière, ainsi que la sienne.

On se concentrera donc sur Marc Chesney. Remarquons tout d'abord que son projet concerne la Suisse, pas la France. La Suisse est un pays "ultra-libéral", comme disent les communistes, c'est à dire qu'il est ultra-prospère, que les salaires y sont ultra-élevés, que les dépenses publiques y sont ultra-basses, que les impôts y sont ultra-limités, et qu'il est ultra-sûr (enfin, tout est relatif : la France étant voisine, elle y exporte ses ambassadeurs du multiculturalisme).

En somme, tout baigne, et il n'y a nul besoin d'une révolution fiscale. Tout le contraire de chez nous, où il est urgent que nous atteignions le stade suisse actuel, c'est à dire "l'ultra-libéralisme". Nul besoin d'implanter quelque "TUUT" que ce soit. La situation présente de la Suisse serait déjà un véritable paradis pour nous, nous sommes bien d'accord ?

Donc vous êtes bien d'accord que le premier objectif est de diminuer massivement la dépense publique, mettons en la divisant par deux, puisque tel est, approximativement, le rapport entre nos deux pays ?

Je vous signale, en effet, que l'unique objectif de l'impôt est d'assurer les dépenses qui incombent à l'État. Nous sommes toujours d'accord ? À moins que vous ne pensiez que l'impôt sert à punir les personnes que vous n'aimez pas, mais alors, il faut le dire.

Avant de songer à quelque bricolage fiscal que ce soit (funeste passion à laquelle les Français passent leur temps), il faut se mettre d'accord sur la dépense publique. Personne ne songerait à inventer un nouveau type de machine-outil avant de déterminer ce qu'il veut fabriquer avec.

Une fois le niveau de financement décidé, on pourra se poser la question du type d'impôt apte à l'assurer.

Vos réflexions en faveur de la "TUUT" semblent indiquer que vous favorisez, en la matière, une approche "ultra-libérale". C'est à dire un impôt proportionnel, et non progressif. Ce qui est le contraire de "faire payer les riches". C'est également mon cas. Nous sommes toujours d'accord ?

Je le note, pour le cas où, très malheureusement, ce formidable projet se vautrerait en cours de route, et nous serions contraints d'ajuster notre fiscalité dans un sens plus traditionnel : supprimer la progressivité de l'impôt sur le revenu, les taxes sur les gros SUV, les impôts sur les "super-profits", etc.

Concernant le principe et les chiffres, je ne suis pas compétent pour en juger. Je note cependant que Chesnay cite des taux d'imposition assez différents, allant de 0,1 % à 0,5 %. Pour la France, il cite le taux de 0,4 %, et non 0,7 %.

Ses explications sont très restreintes et tiennent en dix petites pages. Cela paraît très maigre pour justifier une révolution aussi importante. Le principe consisterait à taxer uniquement les transactions d'argent électronique – c'est à dire bien sûr les ventes et les achats d'actions, mais aussi, je suppose mais ce n'est même pas indiqué, les opérations de carte de crédit des particuliers et des commerçants.

Il est impossible de se prononcer sur une telle idée avant qu'elle ne soit soumise à l'examen contradictoire d'experts tentant de la réfuter, sur le plan fiscal, économique et politique.

La première objection que je perçois de façon uniquement intuitive est la suivante. Je suppose que l'auteur, pour affirmer la validité de son système, s'appuie sur le nombre très élevé de transactions financières à haute fréquence. Une telle taxe serait-elle compatible avec leur survie ? Ce n'est pas certain. Dans ce cas, quelles seraient les conséquences d'une telle disparition ? D'abord sur le plan financier et économique, bien sûr, mais aussi sur le plan fiscal ?

Ces transactions sont souvent considérées comme immorales, sans que personne n'explique pourquoi. Mais supposons que cette micro-taxe supprime leur intérêt. Supposons, de plus, que les institutions financières ne parviennent pas à déplacer ces transactions dans d'autres pays où elles demeureraient permises, un accord international ayant été passé.

Une part entière de l'assiette d'imposition disparaîtrait alors. La micro-taxe de Chesnay suffirait-elle encore à remplacer tous les autres impôts, ainsi qu'il le dit ?

Deuxième objection : cette idée est séduisante, car elle laisse espérer un impôt totalement indolore (ce qui serait à vérifier). Mais n'est-ce pas un mal ? Si plus aucune résistance populaire ne s'oppose à la hausse de l'impôt, alors les freins sur la dépense publique disparaissent aussi.

Or, un excès de dépense publique est mauvais en soi, indépendamment du besoin de financement qu'il crée. Il favorise la bureaucratie, l'ingérence de l'État, la constitution d'un lobby fonctionnarial...

En tout état de cause, je serais curieux de lire des analyses scientifiques de cette idée de la part de chercheurs indépendants : économistes, fiscalistes, financiers, etc. Libéraux, tant qu'à faire, afin d'éliminer les biais possibles anti-finance.

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@ Ugo | 23 mars 2024 à 18:18

Vous répondez à mon commentaire où j'ai donné le lien de la page Wikipedia consacrée à la taxe sur les transactions financières, en me conseillant de lire la page Wikipedia consacrée à la taxe sur les transactions financières ?

Aliocha

@ Serge HIREL

De quel droit une fonctionnaire bruxelloise, certes de haut rang, ayant pris l’habitude de se comporter en chef d’État, est-elle allée dimanche dernier au Caire donner mon argent au pouvoir égyptien, demandez-vous en réclamant le contrôle des flux migratoires ?
Elle vous représente et, à l'exemple de Meloni, élabore des solutions pour vous satisfaire.
Vous remarquerez que cela rime avec réfractaire.

Achille

@ Tipaza | 23 mars 2024 à 14:39
« Avec Achille qui est un champion des mathématiques combinatoires, comme il nous l'avait démontré il y a longtemps, je finirai par croire que nous sommes sur un blog de matheux. »

En parlant de math, je me suis amusé hier soir à essayer d’extraire la racine carrée d’un nombre à la main. Il m’a fallu un certain temps pour retrouver la méthode, mais j’y suis parvenu.
Lorsque j’étais collégien, le prof de maths nous apprenait à faire cette opération. Mais vu que de nos jours n’importe quelle calculatrice à 5€ est capable de vous donner le résultat dans la milliseconde, plus aucun élève de 6e ne saurait faire cette opération. Je me demande même si les profs de math du XXIe siècle le savent également.
Tout fout l’camp ! :)

Serge HIREL

@ Aliocha | 24 mars 2024 à 11:05
« Votre engagement européen en est la preuve... »

Comment faut-il vous le dire, vous l’écrire, vous le faire comprendre ? L’Europe, pour moi, se limite à l’application a minima du Traité de Rome. Rien de plus. Tous les autres accords visent à réduire la souveraineté des Etats-membres et la mettre aux mains d’une caste technocratique qui n’a strictement aucun respect pour leurs peuples. C’est ce qu’actuellement les agriculteurs de tout le Vieux Continent disent haut et fort. De quel droit une fonctionnaire bruxelloise, certes de haut rang, ayant pris l’habitude de se comporter en chef d’État, est-elle allée dimanche dernier au Caire donner mon argent au pouvoir égyptien ?

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@ bernard | 23 mars 2024 à 13:32

TUUT... Taxe Unique et Utopique sur les Transactions... Utopique pour trois raisons... et quelques autres.
D’abord, elle serait notoirement contraire à l’égalité, comme l’est la TVA. L’égalité étant ici appréciée en calculant le pourcentage entre le montant de l’impôt et le pouvoir d’achat. Le coût de la TUUT, quel que soit son taux, serait dix fois supérieur pour un smicard disposant de 1 500 euros par mois et un cadre supérieur payé mensuellement 15 000 euros. Ceci sans prendre en compte la disparition des mesures actuelles qui exonèrent d’impôt sur le revenu plus de la moitié des contribuables.

Ensuite, elle mettrait en difficulté tout le secteur qui, aujourd’hui, n’est pas assujetti à la TVA, notamment toutes les petites associations loi de 1901, dont beaucoup assurent un environnement social et culturel indispensable. Aujourd’hui, elles facturent leurs prestations peu ou prou au même niveau que les entreprises assujettis à la TVA, mais, contrairement à elles, elles ne versent pas cet impôt à l’Etat, ce qui représente un gain de 5 %, 5,5 %, 10 % ou 20 % (selon la nature des biens ou services fournis) par rapport au secteur marchand. Si la TUUT devenait la règle, elles perdraient cet avantage et, de plus, devraient s’acquitter de celle-ci...

On note d’ailleurs que l’État est bien conscient du rôle essentiel de ces associations : il a créé une niche fiscale permettant à ceux qui ont recours à leurs services ou qui les aident financièrement de bénéficier d’un crédit ou d’une réduction d’impôt. Combien d’entre elles survivraient à une perte ne serait-ce que de 5 % de leur budget ?

Je passe sur les difficultés d’installer une telle usine à gaz, d’éviter les fraudes possibles grâce au paiement en espèces, de taxer ainsi les biens acquis à l’étranger par un contribuable français... et le fait qu’une fois de plus, l’Etat prendrait commerçants, banques et entreprises pour des percepteurs bénévoles...

Mais le plus grave inconvénient - le mot est faible - que provoquerait le recours à la TUUT serait la fuite vertigineuse et immédiate des grandes institutions financières, de la place boursière en particulier. Il y a plus d’un siècle que cette idée de taxer les transactions financières est apparue... et utilisée avec parcimonie (« droit de timbre » en Suisse, « stamp duty » au Royaume-Uni, « impôt d’opération de bourse » en France, devenu « taxe sur les transactions financières » sous la présidence Sarkozy).

Aller au-delà des revenus actuels apportés à l’État par cet impôt serait faire des banques sa principale vache à lait... quand on sait que le montant total des seules transactions financières représente aujourd’hui 200 % du PIB (soit 5 500 milliards d’euros). Inutile de dire qu’elles auraient tôt fait d’installer leurs traders sous des cieux plus cléments... et de se désintéresser du sort de la France.

Axelle D

@ sylvain, 23 mars 12:13

Voilà qui devrait réjouir un a-mateur de minous comme vous !

https://youtu.be/6yCZ_ZBZYNM?si=a0h2inTv1dEhlaDZ

Aliocha

@ Serge HIREL

Le suzerain des nations européennes est encore américain, dont le retrait éventuel donne à Poutine l'occasion de sa politique agressive.
La France de de Gaulle a une position particulière, mais tout le monde observe qu'elle n'a pas, même dotée de l'arme nucléaire, les moyens conventionnels d'une guerre de haute intensité.
La survie de nos nations ne dépend donc que de notre capacité à construire notre indépendance stratégique au niveau européen, dont le suzerain serait la réconciliation des peuples du continent, et non le choix de l'une ou l'autre vassalité à l'un ou l'autre empire sans laquelle ils n'ont pas la dimension nécessaire pour se défendre.

Votre engagement européen en est la preuve, et la victoire idéologique qui aura abouti au renoncement des démagogues à un quelconque Frexit en témoigne, la survie de nos nations en tant que nation dépendra de la capacité du continent à savoir garantir son indépendance et sa souveraineté, offrant au monde le spectacle vital que les rivaux d'hier qui l'avaient entraîné au pire ont su renoncer à leur désir de domination, au bénéfice d'une conciliation salutaire sans cesse réitérée démocratiquement et qui offre la vraie défense et la seule paix possible, fondée sur la seule notion à même de la garantir, la ré-conciliation.

bernard

Calimero dans la TUUT enchantée.
"C'est vraiment trop injuste 0,7 % pour les pauvres 0,7 % pour les riches"

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-et-pourquoi-ne-pas-remplacer-tous-les-impots-la-tuut-965186

https://www.bfmtv.com/economie/international/un-economiste-veut-remplacer-tous-les-impots-par-une-seule-taxe_AN-201610300063.html

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 23 mars 2024 à 16:48

Cool Marchenoir, avant de vous indigner prenez la peine de faire la règle de trois que propose bernard !
Lorsque j'ai dit que c'était un conseiller spécial de Bercy, c'était du second degré.
Ah, la règle de trois... ;-)

Serge HIREL

@ Aliocha | 22 mars 2024 à 07:36

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de l’Europe occidentale ont compris qu’au-delà de la folie d’Hitler, les différences et les différends économiques entre Etats, autant que les anciens conflits visant des conquêtes territoriales, ont permis et nourri le désastre. Pour construire durablement la paix, il fallait donc, après la victoire des armes, établir un modus vivendi économique. Ce qui fut fait avec la CECA, puis le traité de Rome, dont la clé de voûte est la libre concurrence, associée à la libre circulation des biens et des services.

Plus tard, les technocrates de l’Union européenne se sont sentis pousser des ailes et, tout en s’emparant de domaines économiques et fiscaux régis au départ sous la règle de la subsidiarité, en ont investi d’autres, régaliens, restés jusqu’alors l’affaire exclusive des Etats membres, notamment les frontières nationales dont ils ont réussi à supprimer les réalités physiques et, en partie, administratives, la justice, déjà observée de près, aujourd’hui totalement sous tutelle de la CEDH, et la défense, qui, elle, ne parvient pas à s’organiser à l’échelle du Vieux Continent.
Puis vinrent la suppression des monnaies nationales et le contrôle pointilleux de Bruxelles sur les budgets des Etats membres...

Bref, nous sommes à deux pas de la suppression totale des souverainetés nationales. Il suffit d’écouter le président français pour s’en rendre compte. Pour lui, la souveraineté de la France est protégée par celle de l’Europe. Ce qui était la situation des vassaux vis-à-vis de leur suzerain...

« Je suis heureux de vous voir reconnaître les piliers européens de la paix », écrivez-vous. Vous vous trompez sur deux points. Seule l’union économique est le pilier de la paix en Europe... et, pour ma part, dès mes premiers pas de citoyen (français et uniquement français), j’ai partagé cette conviction qui est celle des « Pères de l’Europe ».

Comment croire qu’une organisation militaire de l’Europe serait un pilier de la paix ? Même si elle ne se voulait que de défense, il est évident qu’aujourd’hui, pour contrer Poutine, elle serait agressive.

Comment croire qu’un même traité commercial global puisse satisfaire à la fois la puissance industrielle de l’Allemagne et le secteur industriel français devenu chétif ? La rébellion du Sénat sur la ratification du CETA démontre qu’en ce domaine, Bruxelles est allé trop loin dans sa soif de souveraineté.

Comment croire que, sans l’exception culturelle, obtenue de haute lutte par Catherine Tasca en 1990, le cinéma français n’aurait pas disparu dans l’océan des productions américaines qui déferlent sur l’UE ?

Et que dire de ces règles nouvelles voulues plus par les membres (non élus) de la Commission européenne que par le Conseil européen qui imposent des quotas d’immigrés à chaque Etat membre et les menacent d’amendes en cas de refus d’obtempérer ? Alors que le bon sens veut que ces quotas - ils sont indispensables - soient établis au plus près des lieux susceptibles d’accueillir de nouvelles populations et avec l’accord des autochtones.

Européen : oui... et heureux de l’être ; européiste : non et certain de ne jamais l’être ; français : oui, bien sûr et fier de l’être.

Ugo

@ bernard | 23 mars 2024 à 13:32

C’est une possibilité qui pourrait résoudre bien des problèmes.

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@ Tipaza | 23 mars 2024 à 14:39
@ Robert Marchenoir | 23 mars 2024 à 16:48

Pourriez-vous lire tous les deux la fiche produite par Wikipédia sur la

Taxe sur les transactions financières (France)

Ce n’est pas long à lire… c’est un sujet qui a intéressé Sarkozy, Hollande, Macron et les budgétivores européens.

bernard

En ce moment, ma femme et moi nous "transactionnons" financièrement pour environ 45 000 euros par an. Nous payons environ 7 000 euros d'impôts tout compris.
Avec la TUUT 0,7 %, nous paierions 315 euros. Effectivement quelle différence !

Un contribuable "transactionne" pour 1 million d'euros, impôt (0,7 %) 7 000 euros. Ruiné !

Un autre contribuable "transactionne" pour 1 milliard d'euros : impôt 7 millions d'euros ! Ruiné ! Mort !

Je pensais ce nouveau système plutôt très libéral, mais si c'est communiste...
Je vais y réfléchir...

Robert Marchenoir

@ bernard | 23 mars 2024 à 13:32

Laissez-moi deviner : vous n'avez pas d'actions, n'est-ce pas ? Donc vous ne proposez pas de diminuer les impôts de tout le monde : vous réclamez que vos impôts à vous soient réduits pratiquement à zéro, et que l'État prenne dans la poche des autres.

Vous êtes bien un Gilet jaune. Vous êtes bien un voleur.

Je ne sais pas qui est "ON" sous votre plume. Dans quelle poubelle facho-communiste avez-vous ramassé votre bobard financier ? On ne peut accorder crédit à aucun de vos chiffres. Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous recopiez des choses auxquelles vous ne comprenez rien, écrites par des gens dont vous ignorez tout. La taxe sur les transactions financières existe déjà :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_sur_les_transactions_financières_(France)

Tipaza

@ bernard | 23 mars 2024 à 13:32
"Montant total des transactions financières en France par an = 160 000 milliards d'euros.
Impôt perçu par ce SEUL impôt : 160 000 milliards x 0,7 % = 1 120 milliards d'euros."

Super, nous avons parmi nous un des conseillers spéciaux de Bercy !
Avec Achille qui est un champion des mathématiques combinatoires, comme il nous l'avait démontré il y a longtemps, je finirai par croire que nous sommes sur un blog de matheux. ;-)

bernard

Je me doute qu'"ON" n'a pas dû prendre 0,7 % par hasard.
Montant total des transactions financières en France par an = 160 000 milliards d'euros.
Impôt perçu par ce SEUL impôt : 160 000 milliards x 0,7 % = 1 120 milliards d'euros.

1 000 milliards d'euros ce sont les recettes fiscales par an de l'État actuellement.

Donc en supprimant TOUS les impôts actuels et avec ce SEUL impôt à 0,7 %, l'ÉTAT récolterait même un peu plus.
Je suppose que ce pourcentage pourrait être diminué ou augmenté par le gouvernement du moment.

Robert Marchenoir

@ bernard | 22 mars 2024 à 16:10
"On supprime tous les impôts actuels payés ici et là. On installe la TUUT (taxe unique et universelle sur les transactions) à 0,7 % et l'État obtient bien plus qu'il n'obtient actuellement."

Ah, nous avons ici un génie méconnu de l'économie.

0,7 %. Pourquoi pas 0,6 %, ou 0,8 % ? Pourrions-nous avoir le fac-similé de vos carnets de calcul ?

Vous êtes au courant d'un truc qui existe déjà, et qui s'appelle la TVA ? Elle n'est pas à 0,7 %, elle est à 20 % pour la plupart des achats, sauf la nourriture qui est à 5 %.

Et c'est sans compter les centaines d'autres impôts que vous vous proposez de supprimer.

"Tu achètes une action 0,7 %, tu achètes une baguette 0,7 %."

Ah, voilà. Les actionnaires. Il faut faire payer les riches. Les actions ne sont soumises à aucune fiscalité, c'est bien connu. Il y a un énorme réservoir dissimulé de pognon dans lequel l'État n'a pas encore tapé, c'est les actions.

Vous êtes Gilet jaune ?

En démocratie, avant de l'ouvrir, il existe une obligation morale d'apprendre ce que l'on ignore, avant de raconter la première sottise qui vous passe par la tête.

sylvain

@ Giuseppe
"Les chiens ne font pas des chats..."

Ah bon ? J'ai un chat transgenre woke progressiste, il refuse sa race féline et a transmuté biologiquement vers des gènes canins, depuis il aboie au grand étonnement des passants que l’on croise.

D'ailleurs la Constitution va bientôt exa-minet son cas avec l’approbation de EDM : Éric Dupond-Minou.

Giuseppe

@ Jove | 20 mars 2024 à 13:03

Les chiens ne font pas des chats...

bernard

Et revoilà la question des impôts qui se repose avec force au gouvernement comme dans les médias. L'Etat dépense trop, les recettes d'impôts sont trop faibles, il faudrait donc augmenter les impôts. Cela s'est fait tant de fois. Il serait temps de procéder à une grande révolution fiscale comme en 1789.
On supprime tous les impôts actuels payés ici et là. On installe la TUUT (taxe unique et universelle sur les transactions) à 0,7 % et l'Etat obtient bien plus qu'il n'obtient actuellement.
Les banques sont chargées de collecter la taxe.
Fini la bureaucratie fiscale.
Tu achètes une action 0,7 %, tu achètes une baguette 0,7 %.
Je crois qu'en Suisse ils ont eu l'idée de faire cette taxe unique.

Aliocha

@ Serge HIREL

Je suis heureux de vous voir reconnaître les piliers européens de la paix.
Reste à vous convaincre de la nécessaire escalade verbale pour un retour de l'agresseur va-t-en guerre, et dans une certaine mesure cela concerne autant le Russe que l'Américain, à l'objectif raisonnable de la désescalade.
L'Europe ici n'a guère le choix, au nom même des nations qui auront tiré de leur histoire tragique les conclusions qu'il n'y a que leur réconciliation qui puissent garantir leur souveraineté, sans recourir à ceux qui en sont encore aux dialectiques impériales de domination.

Jérôme

Pourquoi les promesses sont si rarement tenues. Parce qu'elles sont des mensonges.
Une promesse sincère qui ne sera pas tenue ne génère pas d'aigreur. Le vulgum pecus peut comprendre la difficulté.
Mais nous n'en sommes plus là. Les vérités alternatives de notre gouvernement, trumpiennes en diable, les mensonges, les faqueniouzes... font le désamour.
Il y en a bien qui se promettent fidélité jusqu'à la mort. Personne ne s'avisera de ne pas la tenir. Elle était faite de la sincérité de la passion.
Nous avons des menteurs pathologiques aux rênes de la France.
Avec des neuneus qui y croient.
Par exemple les crétins qui ne voient pas que Macron se fiche de l'Ukraine. Il veut faire peur le temps des élections.
Après, les Ukrainiens pourront toujours aller se faire mettre.

Exilé

Au fait, question promesses, nous avons oublié les fameux programmes, vous savez, ces documents sur papier glacé qui listent tout et n'importe quoi, dans un bric-à-brac invraisemblable dont les candidats eux-mêmes ont perdu le souvenir dès le soir des élections...

Les émeutes, la kyrielle de crimes de « déséquilibrés » et autres faux mineurs, la banalisation de la guerre des gangs, la décapitation d'enseignants, la répression bestiale des mouvements dénonçant les crimes barbares commis par une pègre importée, le Covid, les magouilles sur les vaccins, la croissance stratosphérique de la dette publique, l'inflation, les liquidations d'entreprises, la démolition de l'agriculture française, la violence des faux écologistes, l'avalanche de lois aussi iniques que stupides, les Français condamnés à mourir sur un brancard après 12 heures d'attente aux urgences (?) des hôpitaux, l'implication en catimini de la France dans une guerre qui n'est en rien la sienne, les attaques contre la liberté d'expression et tutti quanti, c'était aussi au « programme » peut-être ?

Tipaza

@ Michel Deluré | 20 mars 2024 à 11:16
"Quant à mon commentaire, il ne vous avait pas échappé je pense qu'il se voulait teinté d'humour."

No problemo, c'est ainsi que je l'avais compris.
Mon humour est peut-être plus difficile, non pas à comprendre, mais à formuler et c'est pourquoi... ;-)

"en ce qui me concerne mon entrée en 3e au lycée faisait à l'époque l'objet d'une sélection puisque soumise à concours"

Si je vous dis que moi, j'ai passé un concours pour rentrer en 6e, me croirez-vous, et pourtant c'est vrai.
Mais c'était autres temps, autres moeurs, et cela a fait d'excellents Français... chanson bien connue... que je déteste d'ailleurs.

Exilé

@ Giuseppe | 19 mars 2024 à 15:38
« Les promesses du Cinglé, les Polonais savent ce qu'elles valent, leurs mensonges et le massacre de Katyń, assassinat de masse par la police politique de l'Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940... »

Parlons-en de Katyń...
Ayant entendu parler de la vérité au sujet des auteurs du massacre de Katyń dans les années soixante, d'après un rapport de la Croix-Rouge, je puis témoigner du fait que c'était toute la France bien-pensante - de la vraie gauche à la fausse droite - qui traitait comme des pestiférés (de nos jour on aurait dit « complotistes ») ceux qui n'en désignaient pas les Allemands comme les auteurs.

Même en 2009, le film de Wajda n'a fait l'objet que d'une diffusion confidentielle, c'est dire le niveau de la chape de plomb qui pèse sur la France concernant certains sujets.

https://www.herodote.net/Un_film_qui_derange-article-547.php

Eh oui, une fois de plus les Français, un tantinet moutonniers, ont du mal à accepter que leurs certitudes implantées par la propagande puissent être remises en question...

Serge HIREL

@ Aliocha | 19 mars 2024 à 23:41

Votre point de vue ne serait pertinent que si les relations entre États se limitaient à des rapports de force militaire. Il est vrai que, ces temps-ci, on entend un peu plus les bruits de bottes.

Le retour rapide et spectaculaire du commerce mondial à sa pleine puissance après sa quasi-extinction pendant la pandémie démontre que le canon n’est pas le seul mode de conversation possible entre les nations, y compris quand elles sont hostiles l’une à l’autre. Dans ce domaine des échanges internationaux, les États européens n’ont pas à rougir. Ils détiennent des parts de marché non négligeables, même si la plupart des États du Vieux Continent - la France plus que d’autres - ont commis l’erreur majeure de se priver de moyens de production qui, permettant l’autosuffisance, leur assuraient l’indépendance et donc une entière souveraineté.

Dans ce domaine aujourd’hui mondialisé, l’apport de l’Union européenne est incontestable. La taille de son marché intérieur lui permet de rivaliser avec les autres empires économiques de la planète. Cet avantage rend bien sûr nécessaire une certaine uniformité des règles fiscales et sociales entre les 27. Mais il n’est pas indispensable d’aller au-delà, en particulier dans les domaines régaliens que sont la défense et la diplomatie.
Deux domaines dans lesquels les « intérêts vitaux » de chacune des nations européennes ne sont pas nécessairement les mêmes. La Pologne russophobe et la Hongrie russophile n’entretiennent-elles pas de bonnes relations économiques ? La France, l’Allemagne et d’autres n’ont-elles pas développé diversement leurs échanges avec la Russie après sa décision, en 2014, d’annexer la Crimée ? Et, que je sache, l’Occident, qui la considère comme un possible adversaire militaire, commerce avec la Chine sans trop se pincer le nez...

Dans le passé, les armes imposaient la paix. De nos jours, c’est l’économie qui y parvient, en établissant des relations de dépendance, mais aussi en transformant les sociétés qui coopèrent entre elles. Parce qu’elle est devenue « l’atelier du monde », une classe moyenne est apparue en Chine... Dans les années qui viennent, acceptera-elle encore le joug du parti unique ?
Cette « pax economica » n’est bien sûr possible que si des va-t-en-guerre au pouvoir n’imposent pas d’en découdre... même si, sans toujours pouvoir s’exprimer sans dommage, leurs peuples sont plus que réticents.

Jove

@ Giuseppe
"...le massacre de Katyń, assassinat de masse par la police politique de l'Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940..."

P'tain ! VVP porte bien son âge... Pour un peu, il était déjà à la villa Ipatiev en 1918... Sacré Vlad !

sylvain

@ Claude Luçon
"Mais vous n'avez pas d’ennemis sylvain, seulement des opposants ! Nous ne sommes pas "dotés" nous !"

Désolé cher Claude Luçon, pour nous ennemis ou opposants c'est kif-kif bourricot, nous les éparpillons façon puzzle ; pas de détails, méthode Poutine c’est la meilleure !

Michel Deluré

@ Tipaza 19/03/24 13:53

Je vous rassure, je suis depuis toujours pour la sélection s'agissant de l'entrée à l'université. Je vous précise d'ailleurs qu'en ce qui me concerne mon entrée en 3e au lycée faisait à l'époque l'objet d'une sélection puisque soumise à concours. Et personne n'y trouvait alors à redire.
Quant à mon commentaire, il ne vous avait pas échappé je pense qu'il se voulait teinté d'humour.

Aliocha

@ Serge HIREL

Vous oubliez un détail, Le seul avenir possible de l’Europe passe par le respect de ses nations et de leur souveraineté, alors qu'elles sont sous protectorat américain, crédit bloqué en campagne républicaine.
Macron a réveillé les opinions, rappelant sa prémonition peu entendue mais validée par la réalité, et ceux-là mêmes qui sont contre une intégration européenne se placent de facto sous protectorat russe en cas de défection américaine.
Mais nous n'en sommes pas encore là, et peut-être Biden saura-t-il rappeler aux siens qu'il est le leader du monde libre et le chef d'une OTAN ressuscitée par Poutine.
Cela ne devrait pourtant pas empêcher les opinions européennes d'ouvrir les yeux sur la réalité, que notre survie dépendra de notre réaction à ne pas toujours porter nos responsabilités sur un autre, qu'il est l'heure d'assumer l'effort que demande l'accomplissement de notre destin.

Claude Luçon

@ sylvain | 19 mars 2024 à 16:33

Mais vous n'avez pas d’ennemis sylvain, seulement des opposants !
Nous ne sommes pas "dotés" nous !

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@ Ugo | 19 mars 2024 à 15:52

À propos de cinglés vous êtes bien doté vous aussi.
Au revoir ! Dans 75 ans !

Achille

@ Ugolin | 19 mars 2024 à 15:52

Sacré Ugolin va falloir mettre la pédale douce sur le Pernod, sinon vous n'arriverez jamais jusqu'en 2027 ! :)

sylvain

Amis et ennemis !
À partir de dorénavant, en l'honneur de mon idole du moment, mon pseudo ne sera plus "sylvain 7 %" mais "sylvain 88 %". J'attends avec impatience la réélection de Trump pour connaître son pourcentage qui sera possiblement aussi costaud que celui de Poutine.

Ugo

@ sylvain | 19 mars 2024 à 09:45
@ sylvain | 19 mars 2024 à 11:54

Vous avez changé de style : bravo et je partage vos opinions. En faisant de rapides calculs, selon les méthodes de l'INSEE, dans 75 ans notre race aura disparu de l'Hexagone et là-haut en enfer Macron le fol, Tartarin Claude Luçon, Aliocha le petit, Achille Talon et quelques autres cinglés dont Barabbas retourneront éternellement leurs cendres n'y trouvant que misère et désolation.

Giuseppe

"Chose promise..."

Les patriotes ils adorent la France, leur petite entreprise... Chose due ?

L'un, le pire de tous, qui l'a tenu un temps par la laisse pour mieux lui tordre le cou, plus tard, plus tard... Jamais quelqu'un de sensé ne votera pour ce parti, demain sera la guerre civile.
Vendus nous serons, et ceux qui aiment vivre libres n'accepteront pas ce pacte dont on ne sait pas les dessous. "Ah les cons...", de ce côté des Pyrénées on expliquerait à tous les imbéciles ce qu'a été le franquisme.

Oui nous serons bradés par ces patriotes de pacotille qui surfent sur les peurs et un séparatisme caché, il faut les lire comme on aurait dû lire tout ce qu'a dit le Cinglé, tout ce qu'il a écrit et tout ce qu'il confirme aujourd'hui.

Winston Volodymyr doit vaincre, absolument, Macron a enfin compris comment cela fonctionne, peut-être quand il rend visite aux anciens bergers du pays lors de ses sorties de ski on le lui a expliqué.

Il va récupérer la Crimée et tous les autres territoires Volodymyr, c'est leur droit, c'est le droit.
Les promesses du Cinglé, les Polonais savent ce qu'elles valent, leurs mensonges et le massacre de Katyń, assassinat de masse par la police politique de l'Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940...

Il a fini de faire peur le Cinglé, il n'en n'a plus pour longtemps.

Lucile

Tout dépend des promesses.

Je me souviens encore de François Hollande qui jubilait chaque fois qu'il avait rempli une des ses promesses de campagne, dont certaines ineptes ou désastreuses. Et c'est par celles-là qu'il commençait. Il nous faisait partager sa liesse après chacun de ses exploits, à mi-chemin entre Hercule et le Vaillant Petit Tailleur. Un vrai gag, au moins on ne peut pas lui retirer ça, il avait un certain sens comique, volontaire ou involontaire, selon les cas. Mais derrière son air innocent, il n'était pas fou : il s'était bien gardé de nous promettre une réduction globale des dépenses de l'État.

À propos de sens comique, un journaliste du Spectator, Gavin Mortimer, commentant l’inscription du droit d’avortement dans la Constitution française, et les projets de loi sur la fin de vie, écrivait à propos d’Emmanuel Macron qu’il lui avait toujours trouvé une touche funèbre, dans les costumes, le maintien et l’allure. Je ne retrouve plus l’article, mais c’est assez subtil et somme toute bien vu je pense.

Tipaza

@ Michel Deluré | 19 mars 2024 à 10:36 "
"Nous ne pouvons dissocier le besoin de niveau du niveau des besoins nécessaires pour justement atteindre le niveau promis. Vous avez compris ?"

Mouais, j'ai surtout compris une rhétorique tellement obsolète, tellement périmée, depuis les disputations du Moyen Âge que l'autre Michel, celui que vous admirez, le de Montaigne n'aurait pas osé l'utiliser.

J'ai passé l'âge, si je ne l'ai jamais eu, d'être sensible à cette perversion du raisonnement.
Mais c'était bien d'avoir essayé.

Le problème est clairement posé :

Les groupes de niveau constituent, in fine, une forme on ne peut plus explicite de sélection que j'approuve, et que refuse la gauche.

Les groupes de besoin sont des formes d'assistanat, cher à une gauche toujours larmoyante sur le sort des plus faibles, confondant les lois de la génétique, qui font les intelligents et les moins intelligents, avec les lois d'organisation de la société pour que celle-ci soit harmonieuse.
Cette gauche qui refuse obstinément la sélection à l'entrée de l'université.

Je vous fais remarquer, que si vous êtes contre la sélection, alors il faut changer l'appellation de l'enseignement supérieur qui est celui des universités.
Il y a dans le label "supérieur" une arrogance insupportable pour certains.
Déjà je me demande si dans la folie actuelle, les appellations de primaire et secondaire ne sont pas trop discriminantes.

Et au fond c'est l'enseignement qu'on devrait abolir, il évoque une dominance entre le sachant et l'ignorant que l'on ne doit plus appeler ignorant mais apprenant, et encore il n'est pas certain que l'apprenant doive faire l'effort d'apprendre.

Vous savez, je suis rompu à cette dialectique qui m'a valu souvent l'injure suprême dans l'université, d'élitiste. ;-)

Exilé

@ Aliocha | 18 mars 2024 à 21:55
« Au nom de l'amitié russo-ukrainienne ? »

Je pense que vous n'ignorez pas que cette guerre, que l'on voudrait nous faire prendre pour une guerre de type nationaliste, est d'un côté une affreuse guerre civile voyant parfois s'affronter entre deux camps les membres d'une même famille, et de l'autre un conflit de type mondial dont la responsabilité est loin d'incomber au seul Vladimir Poutine car impliquant aussi les « néocons » étasuniens qui ont instrumentalisé une partie des multiples factions ukrainiennes pour « affaiblir la Russie », sans avoir à envoyer de corps expéditionnaire sur le terrain.

En ce sens, le fait que M. Biden, dans un éclair de lucidité ou bien suite à un conseil avisé, ait décidé de se séparer de l'Ange du Mal représenté par madame Nuland qui a mis le feu aux poudres en Ukraine, est plutôt bon signe pour calmer le jeu du côté de la Maison Blanche

De notre côté, en tant que spectateurs - oui, spectateurs car nous ne sommes en rien qualifiés pour prendre parti dans cette affaire - il nous appartient de ramener à la raison les pousse-au-crime irresponsables du monde politico-médiatique qui, pour des raisons troubles ou pour jouer les intéressants sont prêts à jeter leurs compatriotes voire le monde dans une boucherie aussi absurde qu'inutile sous des prétextes aussi faux que complètement déconnectés des réalités.

Serge HIREL

@ Tipaza | 19 mars 2024 à 08:26
« Gabriel Attal n'aura pas tardé à entrer dans la confrérie des bonimenteurs politiques oubliant leurs promesses. »

Attal n’a berné que ceux qui voulaient bien se laisser berner. Pendant son court séjour à Grenelle, il n’a pris aucune mesure ni suggéré le moindre projet qui auraient pu déplaire aux syndicats d’enseignants, tous gauchistes, encore moins briser leur mainmise sur ce ministère. Profitant des circonstances, il les a même brossés dans le sens du poil.

Belloubet, sous un discours faussement autoritaire, fait tout pour qu’ils se tiennent tranquilles et puissent poursuivre leur petit business de quémandeurs d’avantages-zaquis et de zélateurs de l’égalitarisme.
Comme vous le dites, la vie est belle. Une voisine, directrice d’une école primaire située à 5 km de chez elle, rentre tous les jours entre 17 h 02 et 17 h 05. L’école ferme à 17 h... Plus le temps passe, plus les hussards de la République disparaissent...

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@ Aliocha | 19 mars 2024 à 07:37

Formidable ! Ce discours, vieux de sept ans, n’a pas pris une ride. Aucun des projets que Macron y propose n’a vu le jour. Il peut donc resservir à la virgule près pour la campagne des européistes... Mais il subira le même sort, le peuple européen n’existant pas au-delà de leurs élucubrations de tribune. Le seul avenir possible de l’Europe passe par le respect de ses nations et de leur souveraineté.

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@ Exilé | 18 mars 2024 à 20:01

Si vous ajoutez des « si », ce n’est plus une promesse... Grammaire et phonétique aidant, le candidat doit dire : « Je baisserais les impôts »... et penser le reste de sa phrase sans l’exprimer... Bien sûr, à l’écrit, c’est moins simple...

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@ sylvain | 18 mars 2024 à 18:48

Que se passe-t-il, sylvain ? Vous voilà relayant une « intox » du camp d’en face qui fait feu de tout bois pour abattre votre nouvelle idole ! Le ci-devant Bern a obtenu une victoire riquiqui. Le taux de participation dans la future principauté impériale de Trifouillis-les-Oies n’a été que de 45 %, alors que l’illustre Vladimir, maître de toutes les Russies, a déplacé les foules : 75 % de participation ! Reprenez-vous ! Encore une bourde de ce type et Poutine envoie ses commandos dans les champs de blé de la Beauce...

sylvain

Sur notre quotidien du matin, un titre hallucinant nous a tous renversés de rire croyant à un gag, un fake ou une blagounette :

Sandrine Rousseau membre de la commission des affaires sociales à l’AN nommée co-rapporteuse d’une mission parlementaire sur l’accueil des urgences psychiatriques, va avoir pour mission de plancher sur la santé mentale des... « déséquilibrés » .

Psychiatrie, santé mentale, pour Sandrine Rousseau tout concorde mais comme au pavillon de Breteuil ils n’en veulent pas en tant que mètre étalon de la folie furieuse, il fallait donc la caser dans un poste où elle excelle par ses prestations hallucinogènes paranoïaques schizophrènes.

Après une vérification très poussée, non ce n’est pas un canular , ils ont choisi tout ce qu’il y a de plus cinglée chez les escrolos, championne toutes catégories aux casting des invités d’honneur à tous les dîners de cons des khmers verts du monde entier.

Ces nominations se sont sûrement déroulées pendant un cocktail trop arrosé, ce n’ est pas possible de faire plus cinglé !

Mais au pays de notre grand Cinglé, plus rien de pire ne peut plus nous arriver.

Le divan de Henry Chapier revu et corrigé : Sandrine Rousseau auscultant Macron allongé sur le canapé, un exemple parmi tant d’autres, LOL !

Y a des jours comme ça où dans notre pays de cinglés, on meurt plus des crises de rire interminables de nos guignols politiques que les Ukrainiens avec les missiles de Poutine.

Aliocha

@ Serge HIREL

Les places de prison sont promises depuis que je suis conscient, ce qui hélas ne date pas de l'élection de Macron.
On ne peut que constater de qui vos désirs de grand coup de pompe sont alliés objectifs bien qu'apparemment inconscients, et que vos 7 % ne sont pas près de combler le fossé des divisions où le pays se vautre depuis si longtemps.

Michel Deluré

@ Tipaza 19/03/24 08:26

Il me semble Tipaza que vous « chipotez » comme dirait Coluche. Vouloir instituer des groupes de niveau signifie bien qu'il y a un besoin en la matière. Et pour répondre à ce besoin, il faut bien des moyens pour satisfaire les besoins qu'induisent cette création. D'où il découle que la promesse de création de groupes de niveau exige bien la promesse de création de groupe de besoins ! Nous ne pouvons dissocier le besoin de niveau du niveau des besoins nécessaires pour justement atteindre le niveau promis. Vous avez compris ?

Ugo

Le peuple russe vient de nous démontrer son unité face à l’OTAN… De nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud ont félicité le président russe pour sa réélection…
Les Macroniens sont jaloux et cafouillent une fois de plus.
Nous ne ferons pas la guerre à la Russie car nous sommes incapables de la faire, nous avons donné des armes, de l’argent et des conseillers militaires mais nous ne pouvons pas faire plus car nos immigrés ne voudront pas aller se battre pour une cause qui ne les concerne pas et les Français de souche refuseront d’aller vers la mort pour rien.

https://www.youtube.com/watch?v=UFqajEFwiw0

sylvain

@ Tipaza
"Il est plus facile de préparer et de faire cours à des sous-doués qu'à des surdoués. Lorsqu'on peut coordonner son idéologie avec le confort du quotidien, elle est pas belle la vie ?"

C’est pour cela que pour cette profession de soixante-huitards attardés gauchistes que je hais jusqu’à la moelle, je ne verserai aucune larme ni n’éprouverai de compassion à chaque malheur qu’il leur est arrivé et qu'il leur arrivera de plus en plus.

Qu’ ils servent de punching-ball aux racailles arabo-africaines c’est mérité, ils l’ont bien cherché, ils ont semé les graines de la violence avec leurs idéologies gauchistes : culte de l’enfant-roi, refus de l’autorité, de la morale, du civisme, désobéissance civile, manifs, blocages, menaces, chantages, coups et blessures sur les profs qui récoltent donc les fruits de leurs méfaits et c’est très bien, j’applaudis, ce n’est que justice.

Tout cela se passe dans notre pays de cinglés congénitaux, j’aimerais bien voir ce qui se passe dans les écoles russes, juste pour comparer et aussi savoir si les commissariats sont attaqués en toute impunité comme chez nous pays du Grand Cinglé.

Tipaza

Gabriel Attal n'aura pas tardé à entrer dans la confrérie des bonimenteurs politiques oubliant leurs promesses.

Il avait promis des groupes de niveau, et voilà que nous sommes passés à des groupes de besoin, sous la pression de Nicole Belloubet et des syndicats d'enseignants.

Ce qui est tout à fait différent dans la conception de l'enseignement.
Il y a dans le concept des groupes de niveau la saine volonté de l'éveil de l'intelligence, alors que les groupes de besoin ne sont que l'assistance à personnes en situation de faiblesse, pas seulement intellectuelle d'ailleurs.

Le choix des groupes de besoin est celui du nivellement par le bas. On ne dira jamais assez la malfaisance de l'idéologie de l'égalité entraînant un pays dans la médiocrité généralisée.

Dans le cas de l'enseignement, cette idéologie de l'égalité à tout prix est un toboggan pratique du moindre effort pour les enseignants.
Il est plus facile de préparer et de faire cours à des sous-doués qu'à des surdoués.
Lorsqu'on peut coordonner son idéologie avec le confort du quotidien, elle est pas belle la vie ?

Aliocha

@ Michelle D-LEROY | 18 mars 2024 à 20:23

Au long de tous les discours, si vous les écoutiez plutôt que les commentaires, Macron n'a jamais varié :

"La seule voie qui assure notre avenir, c’est la refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique."

https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2017/09/26/initiative-pour-l-europe-discours-d-emmanuel-macron-pour-une-europe-souveraine-unie-democratique

Vous avez le droit, comme Exilé, d'en appeler à l'amitié du tsar Smerdiakov qui lui, se croit réellement tout permis et tiendra sa promesse sans trembler, qui est celle du knout.
Je ne suis pas sûr que cela soit ce que vous désireriez, ceci dit avec tout le respect que vous m'inspirez.

Yves

En politique, les candidats qui ne promettent que ce qu'ils peuvent tenir sont rarement élus. Les ambitieux sont cyniques. Même de Gaulle.

Selon Alexandre Vialatte, les promesses sont faites en poésie et on s'efforce de les tenir en prose (citation de mémoire, approximative).

Claude Luçon

"Comme si on vous avait traité en quantité négligeable." (PB)

Rectification manquée par notre "personnalité encore plus exigeante" ! "si" n'était pas nécessaire :)

"Je ne supporte pas les personnes qui ne se battent pas pour respecter leurs engagements. (...) Et quelle énergie il convient de dépenser pour être jugé fiable par ceux qui l'espèrent de nous !" (PB)

Whaoo ! Si vous leur demandez de l'énergie en faisant leurs promesses, c'est plus simple de raconter n'importe quoi, pas d'énergie nécessaire. Ce qu'ils ont compris. Il s'agit d'être élu, rien d'autre, nous "traiter en quantité négligeable" ensuite, quand ils ont la quantité voulue de votes avant !

Aliocha

@ Exilé

Au nom de l'amitié russo-ukrainienne ?

"Aucune science ne leur donnera du pain, tant qu’ils demeureront libres, mais ils finiront par la déposer à nos pieds, cette liberté, en disant : « Réduisez-nous plutôt en servitude, mais nourrissez-nous. » Ils comprendront enfin que la liberté est inconciliable avec le pain de la terre à discrétion, parce que jamais ils ne sauront le répartir entre eux ! Ils se convaincront aussi de leur impuissance à se faire libres, étant faibles, dépravés, nuls et révoltés. Tu leur promettais le pain du ciel ; encore un coup, est-il comparable à celui de la terre aux yeux de la faible race humaine, éternellement ingrate et dépravée ?"

https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05

Vous devriez lire Dostoïevski.

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