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17 avril 2024

Commentaires

Giuseppe

Avec Carlos c'est clair, il y a un contrat, il est très performant, il joue avec les meilleurs et ses scores sont sans appel... Par contre, l'autre, Rachida, qui adôôre le luxe, le pognon et le clinquant, tout ce qui brille en or massif et trébuchant semble-t-il, qu'a-t-elle créé ?

Apparemment elle se serait embourbée 900 000€ chez Renault-Nissan du temps de l'honnête - c'est lui qui le dit -, Carlos, et 800 000€ chez Orange paraît-il.
Elle doit être exceptionnelle cette femme, elle passe de la mécanique à la téléphonie avec une facilité déconcertante, en plus évidemment de son énormissime travail politique. Je suis surtout admiratif de sa capacité à se faire rémunérer, ses collègues doivent être un tantinet jaloux.

Si MLP a du mal avec les chiffres, Rachida par contre est d'une fluidité déconcertante avec ceux-ci, elle manie des centaines de milliers d'euros comme on jongle avec une poignée de figues.

Elle assure vraiment cette championne, des médailles de reconnaissance comme s'il en pleuvait de la part de Rachida Dati, ancienne garde des Sceaux (2007-2009) de Nicolas Sarkozy et actuellement ministre de la Culture, elle fait face à une mise en examen pour trois chefs d’accusation :

Trafic d’influence passif

Corruption passive par personne investie d’un mandat électif public

Recel de bien obtenu à l’aide d’un abus de confiance.

Elle risque une peine de dix ans de prison assortie d’une amende d'un million d’euros (article 432-11 du code pénal). Une vraie championne ! Dix ans de taule ! Un beau record pour une ministre en exercice, et dire que l'Ukraine est corrompue...

Pas la peine d'aller aussi loin, ni être aux premières loges, de notre poulailler de citoyens on contemple cette classe politique qui pue, qui se goinfre à en vomir. Le Cinglé et ses sbires en rigolent même, en nous donnant des leçons de probité qu'ils respectent eux et dont on sait combien ils y sont attachés.

Autant Carlos et ses revenus peuvent être justifiés, autant profiter d'un prédateur comme Carlos... Ghosn of course... qui devait se régaler à voir venir à lui cette pintade lui picorer dans la main.
Elle s'en tirera avec pas grand-chose, celui qui volait une bicyclette finissait aux fers, et en plus elle nous expliquera qu'elle est innocente et que le travail effectué pour le bandit Ghosn était de nature essentielle... Et ainsi le Japon s'est trompé, comme tout le monde le sait, en matière de moteurs ils ne connaissent rien, en finances non plus, ignares Japonais.

Petit rappel de l'employeur de Rachida la femme qui n'aime que le carbone pur:

L’affaire Carlos Ghosn au Japon a captivé l’attention du monde entier depuis le 19 novembre 2018. Carlos Ghosn, ancien PDG emblématique de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a été arrêté à l’aéroport de Haneda par les autorités japonaises pour des soupçons de malversations financières. Voici les principaux éléments de cette affaire:

Accusations :

Carlos Ghosn est accusé d’avoir dissimulé des revenus en tant que PDG de Nissan entre 2010 et 2015 (à hauteur de cinq milliards de yens, soit environ 30,6 millions d’euros).

En janvier 2019, il est de nouveau inculpé pour une dissimulation de revenus entre 2015 et 2018 (à hauteur de quatre milliards de yens, soit environ 24,5 millions d’euros).

Le dernier chef d’accusation concerne un abus de confiance lié à la crise financière de 2008. Carlos Ghosn aurait subi des pertes personnelles sur les comptes de Nissan et par le biais de l’homme d’affaires saoudien Khaled Juffali (à hauteur de 1,85 milliard de yens, soit environ 11,3 millions d’euros).

Conditions de détention :
Carlos Ghosn a passé plus de trois mois en garde à vue au centre de détention de Kosuge, au nord de Tokyo.
Il a été libéré le 6 mars 2019, mais reste sous surveillance avec vidéosurveillance à son lieu de résidence et ne peut pas quitter le territoire japonais.

Il a dû s’acquitter d’une caution pharaonique d’un milliard de yens (~6,1 millions d’euros).

Je suis un peu long, mais Rachida le mérite, elle n'est pas n'importe qui, garde des Sceaux quand même, elle nous honore de ce que l'actualité lui réserve.

Savonarole

@ Marc Ghinsberg | 18 avril 2024 à 09:44
“Y a-t-il des différences de mérite qui puissent justifier de telles inégalités de revenus ? Peut-on à la fois réclamer la référence aux racines chrétiennes de l’Europe et ne pas essayer d’atténuer ces disparités ?”

Doux Jésus ! Et dire que Marc Ghinsberg s’était annoncé ici comme "banquier", banquier au comptoir ou au conseil d’administration ? On ne saura jamais. Je penche pour le comptoir…

Giuseppe

"Carlos Tavares joue à quel poste ?" (PB)

Si on fait un rapide tour de piste des grands patrons du CAC 40, ils ont amélioré leur rémunération de 29,5 %, à 6,7 millions d'euros en moyenne. Pour l'ensemble des sociétés de l'indice SBF 120, la progression est de 14,3 %, à 4,2 millions.

Je ne sais pas si la rémunération de Carlos Tavares est méritée, si on la lui accorde c'est qu'il est à la hauteur des attentes des actionnaires, eh oui ce sont les actionnaires qui décident et font les fiches de salaire.

Ceci dit si on faisait un parallèle avec le sport, il serait en matière de contrat plutôt Mbappé que Dupont, les deux qualifiés meilleurs joueurs du monde. Pour le premier c'est 80 fois le salaire du second. Je ne parle même pas de certains sport où ils touchent une poignée de pistaches alors qu'ils sont aussi des champions du monde.

Dans une économie libre, on paye les personnes au niveau de ce qu'ils peuvent rapporter au moins dans les secteurs où il existe une production au sens large. C'est ainsi. Alors suivant le contexte on pourra trouver que c'est trop ou trop peu, mais le "planchot" est un élément important, celui qui aligne les chiffres de production et de résultat les plus performants, aura droit à bien des égards.

Ceci dit et on l'a vu aussi, des dirigeants qui ont perdu leur entreprise et qui se servaient dans la caisse quand même, sont les pires, cela existe aussi quelques exemples récents:

Carlos Ghosn (ancien PDG de Renault et Nissan) a été l’un des dirigeants les plus célèbres de l’industrie automobile. Cependant, en 2018, il a été arrêté au Japon pour des accusations de malversations financières, notamment d’avoir sous-déclaré ses revenus et utilisé des fonds de l’entreprise à des fins personnelles.
Malgré ces problèmes juridiques et la situation difficile de Nissan, Carlos Ghosn a continué à percevoir un salaire élevé pendant de nombreuses années.

Thomas Middelhoff (ancien PDG de Bertelsmann) était à la tête du géant des médias allemand Bertelsmann. Cependant, sous sa direction, l’entreprise a connu des difficultés financières et a dû se restructurer.
Malgré cela, Thomas Middelhoff a continué à recevoir une rémunération importante jusqu’à son départ de l’entreprise.

Et la meilleure, la plus grande falsification de ce qu'est un grand dirigeant, le pire de tous ou presque:

Bernard Tapie (ancien PDG d’Adidas) a dirigé la marque de sport Adidas dans les années 1980. Cependant, l’entreprise a finalement fait faillite.
Malgré cela, Bernard Tapie a continué à mener un style de vie luxueux et à percevoir des rémunérations élevées.
Il a trompé pendant des années, il a même fait de la prison, il était tout sauf un chef d'entreprise, c'était la fuite en avant permanente, l'esbroufe. On voit dans quel état il a laissé sa veuve, tout le reste est littérature. Triste fin.

Sergio Carioca

"En revanche, le politique battu, le ministre médiocre, les conseillers déplorables sont dans la tradition française intouchables." (PB)

Il me semble que parmi les magistrats il en soit de même.

"Il est utopique de s'illusionner : il n'est personne, au plus haut niveau, qui, par décence ou sens de la mesure, accepterait de sacrifier ses propres avantages."

Si: Louis Gallois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Gallois

Claude Luçon

Je crois devoir signaler à plusieurs de nos collègues commentateurs qu'il est bon d'aller visiter le site Wikipédia sur Carlos Tavares avant de poster un commentaire, puis réfléchir à la notion d'ascenseur social en République française.

Comme les Français n'en profitent pas, des Espagnols genre Valls, Mélenchon et Hidalgo, des Portugais genre Tavares ou Pujadas, ou des Italiens genre Bardella, ou... tous les Arméniens, Russes blancs, Polonais... connus, eux en profitent !
Zemmour a raison, au moins dans ce domaine, le grand remplacement a commencé il y a belle lurette, sauf qu'ils sont tous chrétiens, les remplaçants !
Ils n'ont aucune considération pour tous ces Français qui souffrent, se plaignent, geignent et demandent une autre subvention pour réparer leurs chaussures !

Alpi

@ Vamonos
"En seulement une année, le nombre d’avortements en France éteint quatre fois plus de battements de cœurs, 200 000 par an."

C'est drôle cette manie qu'ont les hommes de vouloir choisir le destin des femmes... Revenons donc aux bonnes vieilles méthodes des aiguilles à tricoter qui, en plus de faire cesser les battements de cœur d'enfants, éteint parfois celui de la mère ou la rend stérile. Ou partir à l'étranger pour celles qui en ont les moyens. J'en ai même connu qui se sont auto-avortées. Sympa non ?

"Après les foetus, la gauche va légiférer pour réduire le nombre de vieillards. Pour l’instant, il s’agit de trouver une dénomination, euthanasie, suicide assisté, télé-assistance finale, réduction de durée de vie, cessation de capitalisation gériatrique, rien ne va, on cherche."

Là encore, qu'on nous foute la paix avec ça, quel que soit le nom qu'on lui donne. C'est à moi - et moi seul - de choisir ma fin de vie, quand, où et comment. Alors que quelqu'un m'aide à le faire proprement, sinon je peux me jeter par la fenêtre mais c'est vraiment plus dégueu !

Alpi

@ Michel Deluré
"...voire quelques chanceux de la FDJ"

Vous avez raison ! Carlos Tavares est cloué au pilori pour avoir fait gagner plus de 18 milliards à Stellantis et le premier péquin devenu millionnaire pour s'être contenté de cocher les bonnes cases sur un carton fait la une du JT de Bouleau comme s'il était un héros national !

Exilé

@ Achille | 18 avril 2024 à 12:56
« La société évolue. Nous ne sommes plus dans les années 60. Les lois sont votées par les représentants du peuple. C’est ce qu’on appelle la démocratie. »

Donc selon vous, il n'y aurait aucune limite morale que l'on ne puisse franchir sous prétexte de « démocratie » ?
Comment alors peut-on « en même temps » condamner par exemple le nazisme et agir comme lui ?
Il faut savoir qu'en Allemagne les premières lois eugénistes ont été promulguées démocratiquement par la République de Weimar avant d'avoir été reprises par les nazis, ce qui leur a facilité le travail, nous connaissons la suite.

Vous m'accorderez qu'il s'agit bien d'un exemple d'extrémisme grave parmi d'autres, le pire, celui des « gens bien » qui sont persuadés de ne rien faire de mal même quand ils se livrent à des horreurs...

Exilé

@ Vamonos | 19 avril 2024 à 13:15
« Le registre émotionnel de la gauche est généralement pathétique à l’égard des Syriens et impitoyable vis-à-vis des fœtus de l’Hexagone. »

Hexagone, dite France quand elle était encore vaguement civilisée, qui a poussé le cynisme avec un rictus sardonique à inscrire ce massacre légal des innocents dans sa Constitution.
Mais bien entendu, tout cela ne relève en rien d'un quelconque extrémisme...

sylvain

Haro sur Tavarez !

Quand les socialauds rembourseront les dettes faillites ruines économiques depuis 81, en milliards de milliards du fait de leur politique économique soviétique débile et ubuesque de l'assistanat, des acquis sociaux, des aides allocs distribués sans contrôle à tous les parasites sociaux depuis des décennies, alors on verra ce qu'on peut faire pour aider ces tas de charlots charlatans guignols socialopes cancres en économie.

Il n'y a qu’à voir comment sont gérées les régions, à l’image du pays : ceux qui créent des richesses et dégagent des bénéfices paient pour ceux qui vivent aux crochets de la société.

Ils ont déjà coulé le pays avec les 35 h, la retraite à 60 ans, les cadeaux à l‘assistanat et aux trop nombreuses associations toutes de gauche, soudoyé la fonction publique en la gavant de subventions pour la garder sous le coude le jour des élections en achetant la paix sociale avec des syndicats aux ordres, une presse de gauche, des intellos bobos de gauche, une justice de gauche délinquante multirécidiviste favorable aux racailles.
 
Ils ont racketté les PME, les PMI et tous ceux qui par leur travail gagnaient de l'argent, organisé la fuite des capitaux des créateurs de richesses en les diabolisant et stigmatisant, tout en les insultant ; les fameux « j’aime pas les riches » de Hollande et « si tu croises un riche, casse-lui la gueule » de Mélenchon resteront comme une tache de honte indélébile chez les de gauche.

Socialos sal..., socialauds, socialopitres, paranocialos, schyzocialos... pléonasmes.

Serge HIREL

En 2023, Stellantis a réalisé 190 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 18 milliards de bénéfices d’exploitation. 5 milliards ont été attribués aux actionnaires (dont l’Etat français) et, ce mardi, leur assemblée générale, sur proposition du conseil d’administration, a respecté le contrat signé avec Carlos Tavares lors de son recrutement à la tête du groupe en lui versant une rémunération de 36, 5 millions d’euros, pour 2023, dont 2 millions de salaire fixe, le reste se composant essentiellement d’actions et de stock-options.

Avant toute chose, il convient de se féliciter de la réussite exceptionnelle de ce groupe multinational, en partie français, réussite due pour beaucoup au choix stratégique de son PDG, qui résiste aux sirènes du tout-électrique et de la fin prochaine du moteur thermique.

Il faut aussi noter que cette rémunération, qui s’inscrit dans la fourchette haute de celles des super-dirigeants, est soumise à 90 % aux fluctuations du cours de bourse du groupe et que, dès lors, CT n’a pas intérêt à s’endormir sur ses lauriers, ni à aller voir ailleurs, laissant son poste à un successeur qui pourrait ne pas avoir son talent...

Par ailleurs, dans la guerre acharnée de la Chine contre l’industrie automobile occidentale, il est plus que nécessaire que les dirigeants de celle-ci placent leurs pions en ordre de bataille. Ce qui, bien sûr, exige des allégements d’effectifs ici pour gagner en productivité, des renforts d’intelligence là pour améliorer encore la recherche-développement.

CT, comme ses confrères, est un chef d’état-major, pas une assistante sociale.
Le licenciement est un drame pour celui qui le subit mais peut-être faudrait-il, pour en réduire la durée, que l’Etat fasse en sorte que le marché du travail soit plus fluide. Aux Etats-Unis, la durée moyenne d’une période de chômage est de cinq mois, contre dix mois en France... Il ne suffit pas de modifier son nom pour que Pôle Emploi, devenu France Travail, se révèle plus efficace.

La Chine, parce qu’elle est communiste, possède aussi un avantage non négligeable : sa production n’est pas entravée par des militants syndicaux qui confondent revendications légitimes des salariés et motifs plus spécieux qui, en fait, masquent souvent la haine du patronat ou la volonté de créer le trouble en soutien à des mouvements politiques qui cherchent à imposer par la rue une idéologie à laquelle le peuple refuse l’accès au pouvoir.

Il serait intéressant de comparer la rémunération de CT au total des pertes financières enregistrées par Stellantis à cause de grèves intempestives, d’arrêts de travail injustifiés et de ventes non réalisées en raison de ces mouvements sociaux qui portent préjudice à la réputation du groupe...
À remarquer que ces mêmes syndicalistes n’hésitent pas à profiter des « avantages maison », tel un rabais important lors de l’achat d’une voiture neuve de la marque qui les emploie. Ce qui permet aux plus malins, qui renouvellent l’opération tous les ans, de parvenir à revendre leur véhicule plus cher qu’ils ne l’ont acheté...

Quant à la proposition de loi de LFI, elle démontre une fois de plus combien ces énergumènes sont loin de la réalité économique d’aujourd’hui. Comme l’indique Claude Luçon, cet écart maximum de 1 à 20 était possible au lendemain de la guerre, lorsque les économies étaient encore nationales. Aujourd’hui, appliquer une telle obligation serait l’assurance de perdre tous nos « super-dirigeants », de nous priver des sièges sociaux des plus grands groupes, y compris franco-français, et de conduire à la ruine la Bourse de Paris.

De plus, cette proposition de LFI est anticonstitutionnelle, la liberté contractuelle étant l’un des principes du « bloc de constitutionnalité ». Il serait difficile de démontrer qu’une telle mesure servirait l’intérêt général, seule raison pour laquelle le Conseil constitutionnel pourrait ne pas la retoquer.

Jérôme

Bonjour Aliocha,

En demi, j'ai tremblé.

À quelques autres.
Les guerres sont nombreuses, Nord-Kivu, plus de 5 millions de morts, des centaines de milliers d'enfants, de femmes, réduits à l'esclavage sexuel. Kagame y participe joyeusement. Un grand copain de la France qui le soutient.
Le Haut-Karabakh que l'on abandonne. Les Arméniens martyrisés lors du génocide auquel ont participé les Azéris, complices des Turcs. Premier fournisseur d'armes aux Azéris : Israël. Cherchez l'erreur. L'Azerbaïdjan ne s'arrêtera pas là. Ils chercheront à annexer le territoire arménien qui les sépare du Nakhitchevan.
Ils pourront aller faire passer leurs hydrocarbures par la Turquie sans passer par l'Iran.
Le Sud-Soudan, la photo de Kevin Carter a fait le tour du monde. Début 90. Depuis, rien n'a changé.

... ....Et de tout cela on se fiche complètement.
Il n'y pas que l'Ukraine dans la vie, même si on leur souhaite de recouvrer leur tranquillité.
Bref, comme disait pépin, vivement un petit coup d'rouquin.

Exilé

@ Lucile | 18 avril 2024 à 15:11
« Des gens comme Carlos Tavares créent de la richesse, pour eux-mêmes et pour les autres. »

Sauf que derrière eux il y a des gens qui, parvenus à un poste de pouvoir soit par une élection soit grâce à un diplôme, vont s'empresser de la jeter par les fenêtres, sans en faire profiter ceux qui mériteraient vraiment d'en recevoir une partie pour les aider à créer eux-mêmes d'autres richesses. 

Vamonos

Selon des sources syriennes, relayées par des journalistes de gauche, en sept ans de conflit en Syrie, le nombre de morts est tragiquement élevé. En effet, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), plus de 350 000 personnes ont perdu la vie.

350 000 divisé par 7, cela fait 50 000 décès par an.

En seulement une année, le nombre d’avortements en France éteint quatre fois plus de battements de cœurs, 200 000 par an.

Le registre émotionnel de la gauche est généralement pathétique à l’égard des Syriens et impitoyable vis-à-vis des foetus de l’Hexagone.

Après les foetus, la gauche va légiférer pour réduire le nombre de vieillards. Pour l’instant, il s’agit de trouver une dénomination, euthanasie, suicide assisté, télé-assistance finale, réduction de durée de vie, cessation de capitalisation gériatrique, rien ne va, on cherche.

Tavares coûte cher et ne rapporte pas assez, logique de gestionnaire.

hameau dans les nuages

@ sylvain | 19 avril 2024 à 07:38

Second degré sylvain ! Second degré ! Je ne faisais que rapporter les propos de Laurent Fabius soutenant les islamistes en Syrie.

sylvain

J'adore cette phrase, j’en suis encore tout esbaubi :
« Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), plus de 350 000 personnes ont perdu la vie. Voici une ventilation approximative des décès » 

LOL MDR ! Ils ont été ventilés façon puzzle, comme dirait Bernard Blier ??

Observatoire syrien, ben voyons, nous avons nous aussi, jaloux des Syriens, de petits observatoires des « drouââââ dans l’homme », l'ODR : Observatoire des Droits des Racailles.

J‘ai les noms de leurs protégés !!! Nos racailles mineurs de trente ans par exemple, soutenus par nos inénarrables gauchistes extrêmes islamistes de banlieues qui font eux aussi des ventilations de flics à coups de motos rodéos, qui ventilent aussi moult coups de couteau aux plus méritants dans nos écoles coupe-gorges points de deals narcos et nos champions olympiques refuseurs d'obtempérer défonceurs ventileurs de keufs à coups de bagnoles.

Leurs observatoires se situent en haut des immeubles pour guetter la poulisse raciiiisse, j'ai les liens ! Mais les miens sont payants.

Ben voyons !

Xavier NEBOUT

@ Giuseppe

Je vous remercie pour ce lien très intéressant sur les guerres inconnues de nos merdias. Je remarque que rien n'est dit sur ce les interventions étrangères qui sèment la pagaille dans le monde.
Les Anglais ont par exemple provoqué la Seconde Guerre mondiale en incitant la Pologne à ne pas restituer Dantzig alors qu'elle était sur le point de le faire, les Américains la guerre d'Irak dans l'espoir d'y capter le pétrole, et maintenant celle d'Ukraine pour saboter l'Europe comme tout le monde sait ou ne veut pas savoir.
Ils sont les semeurs de guerre à peu près partout, et Macron est leur petit commissionnaire pour couler davantage notre pays avec Alstom comme première réussite.

Ceci dit, mais vous n'avez pas répondu sur le fait que la gauche a tout fait pour mettre notre pays par terre depuis 1981 avec les Américains derrière pour couler notre filière atomique.
Car l'ennemi public de la planète, ce sont les Américains, les communistes n'ont pas été mal non plus, et la gauche française a été l'alliée de ces derniers avant de l'être maintenant des premiers.

D'une manière générale, la guerre est inscrite dans les gènes de la gauche française, du Consulat à l'Ukraine, en passant par celles de 1870, 1914 et 1939, De Gaulle n'ayant pas été mal non plus de l'Indochine à l'Algérie, mais là, c'était de la pure bêtise.

sylvain

@ hameau dans les nuages | 18 avril 2024 à 23:44
"Il n'y a pas à dire, "ils ont fait du bon boulot là-bas".

Vous êtes largués les mecs, celui qui a fait le meilleur boulot là-bas c’est Obama et son aviation qui a bombardé des milliers de civils pendant qu’il recevait le prix Nobel de la paix.
Étonnant n’est-ce pas ?
Quant à ceux qui font encore confiance à tous ces liens que l’on trouve par-ci, par-là je leur conseille de mettre à jour leurs logiciels marxistes ; sur le même sujet on trouvera des liens qui disent tout et son contraire : pour les ceusses de gôôôche et ceusses de drouaaate comme ça tout le monde il est content 😀 surtout l’invité d’honneur aux dîners de cons ; on en tient un bon ici.

Les seuls liens auxquels je fais confiance ce sont ceux de mes sacs poubelles, ceux-là sont solides.

Aliocha

@ Jérôme

Vous êtes du côté des sciences dures ? Un ami physicien au CERN disait à mon fils :
"Les économistes ? De toutes façons, leurs modèles sont faux..."
L'autre littéraire qui gisait en moi pensait à l'Unique modèle fiable et aux principes d'incertitude ou d'exclusion qui jamais n'empêcheront d'accéder aux joies de la communion.
Alleeeeez l'Ohème et pourquoi pas, après exactement tout, Paaaris est magik, quand il n'y a plus que les mains pour rompre le pain.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Souper_%C3%A0_Emma%C3%BCs_%28Le_Caravage,_Milan%29#/media/Fichier:Supper_at_Emmaus-Caravaggio_(1606).jpg

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@ hameau dans les nuages | 18 avril 2024 à 23:44

Au réel délaissé comme miettes tombées de la table, vérité de la fable :

https://www.bonjourpoesie.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/le_guignon

Claude Luçon

"LFI a annoncé précisément son intention de déposer une telle proposition de loi visant à réduire l'écart des salaires entre 1 et 20." (PB)

On nous disait cela en écoles d'ingénieurs d'après-guerre : un écart maximum de 1/20 quand l'industrie automobile redémarrait en France !

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@ Achille | 17 avril 2024 à 07:54
"Il est exact qu’un PDG, au même titre qu’un footballeur, est tenu à une obligation de résultat."

Chez nous, quand on prenait son poste, on nous disait : Tu suivras trois règles :
1. Tu nous ramèneras un maximum de revenus en accord avec nos prévisions,
2. Tu ne dépenseras pas plus de 50 % de tes revenus pour gérer ta boutique. Nous t'enverrons tes résultats financiers régulièrement, si tu dépasses les 50 % tu en seras prévenu, si les suivants de reviennent pas sous 50 % ton remplaçant viendra t'en aviser !
3. Pour le reste nous ne voulons pas entendre parler de toi !

hameau dans les nuages

@ Giuseppe | 18 avril 2024 à 21:35

Il n'y a pas à dire, "ils ont fait du bon boulot là-bas".

Giuseppe

@ Xavier NEBOUT | 18 avril 2024 à 12:00

Vous avez raison, le nombre est si important que pour les compter un à un sans oublier les disparus, une vie n'y suffirait pas. Et je laisse les sbires du FN/RN qui apprécient la douceur angevine de ce pays nous faire un état des lieux, apparemment ils y étaient reçus en grande pompe, ils avaient l'air d'apprécier.

En sept ans de conflit en Syrie, le nombre de morts est tragiquement élevé. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), plus de 350 000 personnes ont perdu la vie. Voici une ventilation approximative des décès :

Côté régime de Bachar el-Assad et forces pro-régime : plus de 111 000 morts.
Côté djihadistes : environ 63 000 morts.
Côté rebelles : environ 62 000 morts.
Civils : près d’un tiers des personnes tuées sont des civils, soit environ 106 390 morts.

De plus, près de 20 000 enfants ont perdu la vie pendant cette période, et leur nombre a augmenté de 50 % en 2017 par rapport à l’année précédente. La guerre en Syrie a également laissé des blessures indélébiles, avec trois millions de personnes blessées et plus de 1,5 million de personnes vivant avec un handicap permanent lié à la guerre. C’est une tragédie humaine aux dimensions colossales.

Si vous êtes en appétit vous pourrez consulter le lien:

https://www.bbc.com/afrique/monde-56385893

sylvain

Carlos Tavares c'est le Antoine Dupont de l'économie.

On pourrait même faire une charnière demi de mêlée-demi d'ouverture:

Dupont - Ntamak au rugby, Carlos Tavares à l'économie.

En voilà des vrais talents qui font pester de rage, de haine et de jalousie tous les losers de la gauchisserie pestilentielle, ces escrolos ayatollahs khmers verts LFIslamistes-Hamas, CéGéTerroristes et assoçs antifanazis extrêmes islamogauchistes, du beau monde immonde qui ne pense qu'à détruire le pays.

Continuez à réussir cher M. Tavares, rien que pour savourer le plaisir de voir tous ces tocards gauchiasses trépigner de rage sur leurs ordis.

hameau dans les nuages

@ Exilé | 18 avril 2024 à 09:19

Sans oublier sa police politique avec la descente chez Marc Doyer d'une quinzaine de policiers armés à 6 heures du matin pour le simple fait d'avoir téléphoné à Emmanuel Macron.
Classé sans suite par le Parquet dans l'après-midi.

Le pouvoir est en pleine folie et ne contrôle plus ses nerfs.

Lucile

Des gens comme Carlos Tavares créent de la richesse, pour eux-mêmes et pour les autres. Plus ils en créent, plus il y en a, et moins les portions sont congrues. Tous comptes faits, on y gagne plus à avoir des concitoyens qui créent de la richesse, même s'ils en gardent une partie, que des concitoyens qui non seulement n'en créent pas, mais en consomment plus qu'ils n'en créent.

Qu'il gagne beaucoup ne me choque pas, d'autant plus qu'il paye sans doute beaucoup d'impôts. Comparé à un, ou des, chefs d'État qui se pavanent, se font photographier, font la leçon à leurs concitoyens et appauvrissent pour toujours leur pays dans des proportions faramineuses, je trouve que des deux, Tavares est de loin le plus utile à l'essor de son pays. Certes on me dira qu'il n'y a pas lieu de les comparer parce qu'ils ne font pas le même travail. Mais j'entends beaucoup plus de reproches moraux envers celui qui réussit qu'envers celui qui patauge, et qui a le front de nous dire qu'il fait du bon travail. Pourtant si la richesse de l'un paraît immorale à certains, que disent-ils de la gabegie organisée qui plombe notre pays et la vie de certains ?

Je préfère les vrais experts à ceux qui ont l'assurance de l'expert sans en avoir l'expertise ; la formule n'est pas de moi, je la reprends parce que je la trouve sur mesure concernant les généralistes de haut vol - mais calamiteux - qui dirigent la politique, l'administration, les ministères. Tavares est rétribué en fonction de son excellence à son poste.
Tant mieux si ça existe encore.

Jérôme

Il est temps d'apprendre les lois de l'économie nous dit l'Autre. Mais comme le disent si bien d'autres Autres, il n'y a pas de lois en économie.
Ce n'est pas vraiment une science, quant à être exacte... comme l'énonce le bon Paul Anthony Samuelson : rien n'est impossible dans une science aussi inexacte que l'économie...
Les zékonomistes constatent, projectent, toutes choses égales par ailleurs. Et comme toutes choses ne sont jamais égales par ailleurs...
L'économie, comme disait le regretté tonton Bernard, c'est deux choses simples, le gâteau à partager, et surtout, qui tient le couteau pour le découper.

Exilé

@ Giuseppe | 18 avril 2024 à 09:33
« souffler la peur n'est pas un programme »

Certes, mais n'est-ce pas ce que vous êtes en train de faire à partir d'amalgames aussi abusifs que non pertinents et de procès d'intentions ?

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@ Achille | 17 avril 2024 à 23:51
« Si le RN vient au pouvoir, qui assied son succès dans les sondages sur un populisme grossier, limite crapuleux... »

Le populisme, c'est la démocratie vue par ses adversaires.

Giuseppe

Définition d'un pays dit industrialisé, référentiel, l'obus: sur l'ensemble de ses sites en Europe, Rheinmetall affiche l'ambition de produire jusqu'à 700.000 obus d'artillerie par an en 2025, contre 400 à 500.000 cette année. Avant l'invasion russe de l'Ukraine, il n'en produisait que 70.000.

Et nous ? La France produit actuellement environ 30 000 obus par an, tandis que l’Allemagne prévoit de produire 500 000 obus cette année et 700 000 obus l’année prochaine. En outre, Rheinmetall a lancé la construction d’une nouvelle usine pour produire des munitions d’artillerie de 155 mm, visant progressivement une capacité de 200 000 obus par an à partir de 2025.

C'est ce qu'on appelle la capacité industrielle... Et s'ils passaient en véritable économie de guerre on peut imaginer alors leurs usines, qui fabriquent les plus performantes bagnoles que le monde entier leur envie, le potentiel qu'ils ont sous la semelle en enfonçant un peu le champignon.

Bon, nous avons de la chance, le pays est "doté" comme on dit, Mongénéral l'a fait, mais si nous devions affronter ce que vit l'Ukraine on serait plutôt mal à l'aise sans le secours de ceux qui le voudraient, nous avons des fleurons paraît-il... sur catalogue et échantillonnaire.

Comme disait un économiste de ma connaissance, nos voisins ont, si le besoin s'en faisait sentir - et cela ne fait que commencer avec leurs 100 milliards sur la table -, de rattraper tout ce qui se fait de mieux dans le monde, et pas comme le Cinglé qui ressort toute sa quincaillerie de chars antédiluviens...

Il ne s'agit pas que de fabriquer, il faut vendre aussi. Avez-vous conduit une R8 V10 RWS ? Pas celle à laquelle vous pensez. Elle se vend comme des chocolatines. Mais là il faut un conseil d'administration qui vous les lâche comme avec Carlos Tavares, pilote dans la vraie vie aussi.

Achille

@ Ellen | 18 avril 2024 à 01:06
« Le salaire de 36 millions d'euros qui sera versé à Carlos Tavares après avoir licencié des milliers de salariés dont beaucoup se retrouvent sur le pavé est plus qu'indécent. »

La vie n’est pas un fleuve tranquille. Même si cela peut paraître injuste, une société est parfois amenée à procéder à des licenciements de quelques centaines de personnes, ceci afin de garantir l’emploi de milliers d’autres et assurer la pérennité de son activité.

L’industrie est un domaine qui doit s’adapter en permanence aux progrès de la technologie, ainsi désormais qu’aux contraintes écologiques. Ce qui explique les licenciements dans les branches devenues obsolètes et donc non rentables avec risque à terme du dépôt de bilan.

J’ai bien connu cette situation dans mon secteur d’activité avec le passage inéluctable de l’analogique au numérique qui m’a conduit à reconsidérer en profondeur mes connaissances.

Il en est de même dans l’industrie automobile avec le passage du moteur thermique amené à être remplacé à plus ou moins court terme par le moteur électrique.
Généralement les licenciements se font sous la forme de départs négociés permettant aux personnes licenciées de disposer de moyens financiers corrects jusqu’à la retraite pour les plus âgés, voire, pour ceux qui le souhaitent, de postuler dans une autre société intéressée par leurs compétences, ou encore de monter leur propre entreprise.

Dans les grosses sociétés comme Peugeot, des stages de formation sont proposés afin d’orienter les salariés concernés par l’extinction d’une activité vers une nouvelle branche, souvent plus valorisante, voire plus rémunératrice. Personne n’est laissé sur le bord du chemin.

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@ Xavier NEBOUT | 18 avril 2024 à 09:34
« On ne peut pas créer plus d'insécurité qu'en ne mettant jamais les voyous en prison faute de prisons. »

Gabriel Attal a annoncé des mesures concrètes aujourd’hui concernant les mineurs délinquants. Laissons-lui le temps de les mettre en place.

« On ne peut pas sauf à le faire vraiment exprès, avoir davantage de déficit des finances publiques. »

La France a dû affronter une série de crises en cascades : Gilets jaunes, pandémie Covid-19 et pour finir guerre en Ukraine. Cela a eu pour effet d’augmenter le déficit public. Le même problème s'est posée pour d'autres pays de l'U.E.
Ce serait un autre gouvernement qui aurait été en place, de gauche ou de droite, la situation aurait été la même et donc la dette également.

« On ne peut pas faire pire qu'avoir un homo comme Premier ministre et son ex-"compagnon" comme ministre des Affaires étrangères pour nous faire mépriser par le reste de la planète. »

Ce que l’on demande à un Premier ministre c’est de mener la mission qui lui a été confiée avec compétence et détermination, ceci indépendamment de son orientation sexuelle. Ce que fait Gabriel Attal qui dans les circonstances présentes n’a pas la tâche facile.
En France l’homosexualité n’est pas considérée comme une maladie, une déviance ou une perversion, contrairement aux pays arabo-musulmans.
J’ajoute que Gabriel Attal est très discret à ce sujet. Ce sont surtout ses adversaires qui en parlent le plus. Ce n'est pas très classe !

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@ Exilé | 18 avril 2024 à 09:19
« Et pourtant qui s'est empressé de voter avec la gauche des lois « sociétales » abjectes liées à la culture de mort comme l'avortement et autres en attendant celles que diverses magouilles laissent présager en matière d'euthanasie, sinon le centre faussement modéré ? »

La société évolue. Nous ne sommes plus dans les années 60. Les lois sont votées par les représentants du peuple. C’est ce qu’on appelle la démocratie.
La loi sur l’avortement permet d’éviter aux femmes de se faire avorter par les "faiseuses d’anges" comme cela a été le cas pendant trop longtemps, avec les risques qui en découlaient. Quant à la volonté pour une personne qui souffre de demander à ce qu’on abrège ses souffrances, c’est une bonne mesure déjà appliquée en Belgique, en Suisse et j’espère très bientôt en France. En ce qui me concerne, je suis pour !

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@ Giuseppe | 18 avril 2024 à 09:33

Marine Le Pen, son père ainsi que vingt-cinq autres membres du Rassemblement national (RN) seront jugés du 30 septembre au 27 novembre .

Apparemment les juges ont préféré laisser passer les élections européennes et les J.O. de Paris afin que le procès se déroule dans une ambiance (à peu près) dépassionnée.
On imagine mal cette bande de marlous diriger le pays quand on voit la façon avec laquelle ils ont puisé dans les caisses. Ce n’est certainement pas avec eux que la dette publique sera réduite. D’autant qu’ils ont proposé le retour de la retraite à 60 ans et autres offres mirobolantes pour appâter le bon peuple. Quand on aime on ne compte pas ! 😊

Xavier NEBOUT

@ Giuseppe

Vous les avez comptés, les morts de Bachar el-Assad ?
Vous croyez que les médias gaucho-woke-politiquement corrects etc., autrement dit la pègre intellectuelle, les a comptés ?
Bien sûr que non !
En somme, on ne sait même pas si ce n'est pas en réalité un enfant de choeur.

Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'il y a quarante-trois ans, la France était au rang des grandes nations, prospère et avec un avenir prometteur, et que votre gauche l'a flinguée.

Il est possible que certains aient été sincères, seulement des co*s comme Bérégovoy, Hernu, etc., pas mal de fripouilles, un rien du tout avec Hollande, et avec Macron, nous avons maintenant un fou entouré d'arrivistes incompétents qui lui lèchent des bottes.

Bon appétit.

Exilé

@ Marc Ghinsberg | 18 avril 2024 à 09:44
« Peut-on à la fois réclamer la référence aux racines chrétiennes de l’Europe et ne pas essayer d’atténuer ces disparités ? »

Vous avez raison d'évoquer les racines chrétiennes de l'Europe, sauf qu'actuellement
« Le monde est plein d'idées chrétiennes devenues folles. » (G.K Chesterton)

Du temps où l'Europe n'était pas placée sous l'emprise d'un matérialisme de plus en plus totalitaire, la charité relevait surtout d'un acte volontaire, et les dons étaient soigneusement attribués à d'authentiques démunis, au lieu de jeter l'argent par les fenêtres à des fins de propagande.

Et surtout, cela n'avait aucun rapport avec un brigandage façon Cartouche, l'inventeur de la redistribution, sachant que de nos jours le redistributeur étatique a parfois le visage d'un syndicaliste bolchevique qui prend une joie mauvaise à taxer les riches ou supposés tels, en prélevant au passage, légalement bien entendu, la part de son commanditaire et de quoi engraisser ses semblables, au détriment des destinataires.

Et comme l’État fait généralement tout mal, s'il est un domaine où il se surpasse, c'est justement dans tous les domaines où il s'essaye à singer la charité, comme dans ceux qui étaient autrefois placés sous la bienveillance de l'Eglise.

Louis

Ces personnes très fortunées font avec plus ou moins de talent ce que ne savent plus faire les Etats. Certains sont très doués et visionnaires comme Elon Musk, d'autres se limitent à une sage gestion en rachetant des quotidiens. Des taxes et des taxes c'est bien mais l'Etat est-il capable actuellement d'imaginer nos bidules de demain ? Pour moi c'est très inquiétant.

Ellen

Et la retraite de Carlos Tavares, elle sera de combien ? Deux cent mille euros par mois contre 400 euros par mois pour un agriculteur travaillant péniblement 16h/jour.

Marc Ghinsberg

La rémunération des grands patrons peut atteindre des niveaux astronomiques comparée à celle du commun des mortels, inconnus dans un passé même récent. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène. Deux me paraissent essentiels : la mondialisation des grandes entreprises, l’expansion phénoménale du marché.

En 1950 la population mondiale s’élevait à 2,5 milliards d’individus, aujourd’hui elle est estimée à 18 milliards. Les entreprises qui exercent leurs activités sur des marchés mondiaux ont totalement changé d’échelle.

Stellantis qui fait partie des entreprises mondiales regroupe 14 marques automobiles, développe son activité industrielle dans plus de 30 pays, ses clients sont répartis sur plus de 130 marchés. Son résultat 2023 ressort à 18 milliards d’euros. Les 36 millions de rémunération de son directeur général représentent moins de 1% des dividendes distribués.

Relativement à la taille et aux performances financières de l’entreprise, la rémunération de son principal dirigeant n’apparaît pas scandaleuse. Comparée aux salaires moyens des pays même les plus riches, elle apparaît extravagante.

En fait il s’agit d’une question de perspective suivant que l’on se situe au niveau d’une économie mondialisée ou que l’on se place à l’échelle d’un individu.

Y a-t-il des différences de mérite qui puissent justifier de telles inégalités de revenus ?
Peut-on à la fois réclamer la référence aux racines chrétiennes de l’Europe et ne pas essayer d’atténuer ces disparités ?

Xavier NEBOUT

@ Achille

Le pire, on l'a déjà.
On ne peut pas expulser moins d'immigrés illégaux qu'on ne le fait.
On ne peut pas créer plus d'insécurité qu'en ne mettant jamais les voyous en prison faute de prisons.

On ne peut pas sauf à le faire vraiment exprès, avoir davantage de déficit des finances publiques, et il faudrait être sérieusement timbré pour embaucher encore des fonctionnaires alors qu'on en a deux millions et demi de trop.

On ne peut pas faire pire qu'avoir un homo comme Premier ministre et son ex-"compagnon" comme ministre des Affaires étrangères pour nous faire mépriser par le reste de la planète.

On ne peut pas créer davantage d'associations lucratives sans but - toute la racaille intellectuelle est casée.

Et idem sur tous les chapitres.

Un qui n'est pas connu : on manque de logements, mais vos dingues mettent un maximum de bâtons dans les roues sur le droit de construire, avec une loi d'écolos-bargeots limitant l'"artificialisation" des sols alors que les villes sont maintenant entourées de terres agricoles abandonnées faute d'être rentables à exploiter.

Si: votre psychopathe international pourrait faire pire en nous mettant en guerre ouverte contre la Russie pour espérer laisser une trace de héros dans l'histoire, et rien que pour cela, les Français ont intérêt à se contenter du RN faute de mieux si Marion ne perce pas.

Giuseppe

@ Achille | 17 avril 2024 à 23:51

Je l'ai déjà dit ici, le FN/RN n'a pas changé,il est le pire des remèdes pour notre pays. Bardella dévoilé dans un reportage pour toutes ses carences, et MLP qui s'empêtre dans des notes qui lui fuyaient les doigts et l'esprit. Les deux ne sont là que pour faire vivre leur entreprise en nom personnel.

Elle, n'a jamais su compter, lui est un récitant mécanique au même niveau que Charlie Chaplin dans "Les Temps modernes" serrant les écrous à la chaîne.
Ils ne seront pas au pouvoir en 2027 malgré un populisme de compassion rance, ils font peur par leur nullité et feront honte à la France, après avoir, pour elle, serré la main, fièrement, du Cinglé, la pire poignée de main, celle de Montoire... Il ne faut pas oublier... Elle nous vendra à la découpe, achètera le chanvre dont on fait les cordes pour pendre.

Pour l'instant, les citoyens font semblant d'y croire, au fond le FN/RN sera envoyé à l'UE en espérant qu'on leur apprendra à compter, ainsi il pourront affronter recettes et dépenses avec crédibilité.
Quand je revois la scène de MLP face à ses feuillets, et ses explications foireuses risibles face à Macron, pour nous expliquer que le diable n'a pas de queue, je ne pense pas qu'en France, celle des Curie, on fera confiance à des saltimbanques et carriéristes de la politique.
Dangereux ils sont, ils n'apporteront que malheur, comme la clique qui leur ressemble en Europe.

Ils développeront une misère sociale et économique dans notre pays qu'ils vont saccager, jamais ils n'ont eu la confiance des électeurs, souffler la peur n'est pas un programme. Avec Méluche ils font la paire, tous les moyens sont bons, derrière le rideau la scène est bien triste, il suffit de lire le pedigree de tous les acolytes que constitue cette entreprise de démolition.
Montoire, et aussi: "ARTISAN DU NÉGATIONNISME CONCERNANT LES CRIMES DE BACHAR AL ASSAD, THIERRY MARIANI, AVEC SES AMIS DU RN, EST DE NOUVEAU EN VISITE À DAMAS"...
https://www.ldh-france.org/artisan-du-negationnisme-concernant-les-crimes-de-bachar-al-assad-thierry-mariani-avec-ses-amis-du-rn-est-de-nouveau-en-visite-a-damas/

Titre significatif pour personnages gangrenés jusqu'à l'os... Et avec cette équipe de pieds nickelés le pays sortirait grandi ? Il faut être fou pour penser une seconde qu'ils ont des solutions alors que MLP se noie en direct juste sur une simple addition digne du cours préparatoire. Ils ne savent pas compter, juste goinfrer un parti qui ne fabrique que du malheur. La Débâcle, Montoire, on ne peut que penser à ces liens dès qu'ils apparaissent en scène.

PAUL

Ce monsieur est attaqué sur son salaire probablement mérité parce qu'il n'est pas en phase avec le monstre européen fanatique de la voiture électrique. Il a en effet démontré que passer à l’électrique était une erreur d'autant plus qu'aucune étude d'impact n'avait été faite. Ce seront les Chinois qui seront les grands gagnants de cette affaire. Donc ce discours ne plaisant pas en haut lieu, on lui jette quelques boules puantes dans le but de le décrédibiliser...

Exilé

@  Achille | 17 avril 2024 à 23:51
« L’extrême centre est un oxymore, autrement dit une figure de rhétorique destinée à apporter une note de provocation, mais qui n’a pas de signification pertinente. Il n’y a jamais eu de dictature "d’extrême centre"(...) »

Et pourtant qui s'est empressé de voter avec la gauche des lois « sociétales » abjectes liées à la culture de mort comme l'avortement et autres en attendant celles que diverses magouilles laissent présager en matière d'euthanasie, sinon le centre faussement modéré ?

Quant à la dictature, si elle n'est pas incarnée selon des archétypes caricaturaux, elle existe bel et bien en matière d'idées avec des interdictions, des procès spécieux, des condamnations, des exclusions et même des violences.

Aliocha

Le problème n'est pas la rémunération excessive, mais la redistribution.
Trop d'impôt tue l’impôt, pas assez met en péril la démocratie.
Il n'y a là aucun jugement moral, mais simple pragmatisme qui ne trouvera son équilibre qu'en évitant de taper sur la tête du communiste qui en retour brûlera le s... de riche, ce qui n'est bon pour la prospérité de personne.
L'économie de marché, nécessaire liberté, doit être régulée pour éviter qu'elle ne devienne l'expression d'une tyrannie non bornée des avidités.
Nos textes fondamentaux définissent bien cette régulation de la liberté par le bien-être des plus faibles, qui sinon cèderont aux vertiges révolutionnaires d'un excès réciproque, symétrique tyrannie.

L'Europe, encore une fois, est la bonne dimension pour cette régulation qui ne peut se penser désormais qu'à la dimension de la mondialisation effective, dans la mesure où les démagogues de tous bord n'utilisent pas les élections continentales à des fins picrocholines qui ne satisfont que les délires du ressentiment, ce seul et unique mal commun que partage tout un chacun qu'il soit libéral ou collectiviste, quand la liberté détruit l'égalité et réciproquement, par incapacité à incarner matériellement l'indispensable pragmatisme de la spirituelle fraternité, au service du bien souverain, la paix, favorable à une prospérité équitablement partagée selon les moyens et les besoins de chacun, garant alors individuellement, quelle que soit sa place grande ou petite mais d'égale nécessité, de l'exercice de sa liberté indispensable à la survie de la démocratie.

https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20240306-france-gabriel-zucman-l-%C3%A9conomiste-qui-veut-taxer-les-milliardaires

Ellen

Le salaire de 36 millions d'euros qui sera versé à Carlos Tavares après avoir licencié des milliers de salariés dont beaucoup se retrouvent sur le pavé est plus qu'indécent. Et ce type n'a pas honte de volet ce pognon de dingue aux familles démunies ? On vit dans un monde de fous et d'escrocs légalisés !

Achille

@ Exilé | 17 avril 2024 à 17:30
« Vous oubliez l'extrémisme centriste, un des pires, responsable de bien des malheurs de la France. »

L’extrême centre est un oxymore, autrement dit une figure de rhétorique destinée à apporter une note de provocation, mais qui n’a pas de signification pertinente. Il n’y a jamais eu de dictature "d’extrême centre", par contre l’histoire de l’humanité ne manque pas d’exemples de dictatures d’extrême gauche conduisant à un égalitarisme stérile et donc à un nivellement par le bas de la population et un extrémisme de droite nationaliste, xénophobe et même clairement raciste avec toutes les conséquences que l'on connaît.

Espérons que 2027 n’apporte pas à la France un de ces extrémismes au pouvoir. Bon, l’extrême gauche est complètement à la ramasse donc le danger n’est pas de ce côté. Par contre l’extrême droite semble avoir le vent en poupe.
Si le RN vient au pouvoir, qui assied son succès dans les sondages sur un populisme grossier, limite crapuleux, avec ses deux leaders Marine Le Pen, présidente de la République et Jordan Bardella Premier ministre - aussi nuls en économie l’une que l’autre - il faut s’attendre au pire ! ☹

Robert Marchenoir

Admettons. Admettons le prétendu "bon sens" des communistes, et acceptons qu'il faille "redistribuer" la rémunération de Carlos Tavares, car, à l'évidence, elle provient d'une "exploitation" des camarades prolétaires dont la "plus-value" est injustement accaparée.

Soyons marxistes à donf, et confisquons carrément tous les émoluments du sale capitaliste Tavares. Prenons ses 36,5 millions d'euros, et rendons-les aux 242 000 travailleurs du groupe. Ça fera seulement 150 euros de plus pour chacun d'entre eux (pour toute l'année).

Et l'année suivante, ils ne gagneront rien du tout : ils seront tous virés, car l'entreprise s'arrêtera, vu qu'elle n'aura plus de patron, vu que personne ne voudra travailler pour rien à ce poste.

D'accord, me direz-vous, mais on pourrait se contenter de diviser par deux la rémunération du camarade travailleur Tavares (lui aussi, il travaille) : il n'a pas besoin d'autant de yachts que ça.

Si l'État imposait cela, alors Stellantis ne trouverait plus de Tavares, ou de remplaçant à Tavares, ou il ne trouverait que des brêles, ce qui diminuerait les profits de l'entreprise et donc, in fine, la prospérité de tous ses employés (à supposer que l'entreprise ne fasse pas faillite).

Cela diminuerait aussi la prospérité des gens qui achètent les voitures de Stellantis. À défaut desquelles ils devraient se contenter de voitures de luxe, fabriquées à la main. Ou de porter leurs marchandises à dos d'âne au marché. Toutes choses qui les plongeraient dans la pauvreté, en regard du sort qui est celui des plus "défavorisés" aujourd'hui.

Et je ne vous parle pas de ceux qui gagnent leur vie en fabriquant les machines qui sont utilisées par Stellantis. Ni de ceux qui doivent leur salaire au béton qu'ils produisent pour construire les usines de ceux qui fournissent des machines à Stellantis.

Il est temps d'apprendre les lois de l'économie. La rémunération (des prolétaires, des patrons du CAC 40, du capital, des matières premières, de la connaissance...) dépend de leur productivité.

Le propre de la vie sur terre, c'est qu'elle est conditionnée par l'allocation efficace de ressources rares qui peuvent trouver à s'employer ailleurs. Les patrons talentueux peuvent aller vers une entreprise qui paye mieux, les ouvriers aussi, le capital aussi.

Quant aux consommateurs (c'est à dire tout le monde), ils achètent les produits et les services qui offrent la meilleure qualité pour le prix le plus bas.

Contrairement à ce que veulent nous faire croire, par exemple, les "paysans", nulle loi divine ou terrestre ne donne le drouâ à quiconque de "vivre de son travail" à l'endroit qu'il aurait choisi.

Peut-être, par exemple, hameau dans les nuages serait-il infiniment plus productif comme ouvrier chez Stellantis, plutôt que comme expert du Covid élevant cinq vaches et demie dans son jardin. C'est à peu près sûr, en fait.

Le seul drouâ de l'homme est celui qui, par défaut, conduit à mourir de faim et de froid parce qu'on n'a rien à becqueter et qu'on est à poil. Tout ce qui vient en plus est cadeau.

Alors, évidemment, tout le monde est habitué à beaucoup mieux, hameau dans les nuages comme Carlos Tavares. Et tout le monde s'imagine qu'il le mérite, que c'est un drouâ procuré par Dieu, Marx ou la République qui est notre mère à tous.

Et en fait, nan.

La seule raison de cette prospérité, c'est l'existence d'un marché libre, qui permet aux ressources rares d'être allouées de la façon la plus efficace possible aux tâches pour lesquelles elles sont employées.

Et le mécanisme qui permet cela, ce sont les prix. Les prix du steak haché, ceux du pétrole, ceux du capital, ceux du travail du prolétaire et ceux du travail de Carlos Tavares.

Grâce aux prix, c'est la main invisible du marché (dans ta g... de communiste) qui assure, au mieux, la prospérité de tous.

Ça ne veut pas dire que tous auront le même nombre de yachts. Certains en auront moins que d'autres.

Mais l'autre choix possible conduit à une prospérité moindre. On peut, bien sûr, fixer le salaire de Carlos Tavares, fixer le salaire minimum des smicards, fixer le "juste prix" du litre de lait chez Carrefour, subventionner hameau dans les nuages pour son agriculture du Moyen Âge, obliger les gens à acheter des voitures électriques et que sais-je encore.

Ça a été essayé. En Union soviétique, et même dans des pays qui se croient libres et qui s'imaginent que le communisme, c'est tellement smart.

À chaque fois, le résultat a été le même : une baisse de la prospérité pour tout le monde. Après quoi, les Gilets jaunes chouinent en réclamant davantage de ce qui les a mis dans la m... où ils se trouvent : davantage d'impôts (pour les autres), davantage de subventions et d'allocations (pour soi), davantage de contrôle des prix (vers le bas ou vers le haut, selon qu'on est consommateur ou producteur) et davantage de règles "pour la planète".

Le gouvernement, bonne poire, accepte, puis, face aux inévitables et catastrophiques résultats, re-colère, re-révolte, re-mesures communistes à la noix, et ainsi de suite.

Une chose importante : la productivité n'a rien à voir avec le mérite. Carlos Tavares n'est pas 2 000 fois plus méritant qu'un smicard, sous prétexte qu'il gagne 2 000 fois plus.

Le marché libre récompense le mérite, facteur indiscutable de la productivité. Il récompense aussi les dons, qui sont dus à Dieu ou à la génétique, comme on voudra. C'est nécessaire à l'optimisation de la productivité, et donc à la prospérité de tous.

On étonnerait beaucoup de monde si l'on affirmait qu'il faut placer, aux postes de commande, qu'il s'agisse de l'État, des entreprises privées ou du monde universitaire, les plus nuls et les plus idiots. Tout le monde voit bien les conséquences catastrophiques qui en découleraient. Bizarrement, rares sont ceux qui tirent toutes les conséquences nécessaires de cette évidence.

Carlos Tavares est-il plus méritant, travaille-t-il plus que l'ouvrier de base de ses usines ? Très certainement. Ses 36,5 millions par an sont-ils dus exclusivement à son mérite ? Bien sûr que non. Ils sont dus à son utilité à l'endroit où il se trouve, ce qui est différent.

Il est dans l'intérêt général que Tavares reçoive la rémunération que lui assure le libre jeu des prix du travail sur le marché.

Du moins si l'on définit l'intérêt général par la prospérité d'ensemble de la société, et non par la satisfaction de la jalousie et d'autres émotions tout aussi mesquines qu'impropres à améliorer la situation matérielle des gens.

Après, la prospérité n'est pas le seul but de l'existence humaine, mais ceux qui crient le plus fort aux "valeurs spirituelles" sont les mêmes qui trimballent leur ressentiment sous prétexte qu'ils n'ont pas gagné la commission qu'ils auraient voulu dans telle transaction immobilière.

Exilé

@ Achille | 17 avril 2024 à 07:54
« ...la montée des ultras, de gauche comme de droite »

Vous oubliez l'extrémisme centriste, un des pires, responsable de bien des malheurs de la France.

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@ Marc Ghinsberg | 17 avril 2024 à 07:54
« une solidarité entre ceux qui gagnent ou possèdent beaucoup et ceux qui sont démunis... »

Ah ! La « solidarité » à la française, du genre : « Donne-moi ta montre, je te donnerai l'heure », encore une de ces belles escroqueries dont les hommes du Régime sont si friands !

En résumé, ceux qui travaillent comme des chiens et qui respectent les lois sont désignés comme volontaires pour faire preuve de solidarité à sens unique sans espoir de réciprocité en cas de nécessité (ce qui est normalement le principe de la solidarité) envers de prétendus « démunis » qui refusent de travailler, ne fût-ce que pour ramasser des fraises, mais qui déborderont d’énergie pour mettre le feu à des écoles, des bibliothèques ou des commissariats et autres farces du même genre.

Par exemple, lors du déraillement d'un train en gare de Juvisy il y a quelques années, alors que les secours étaient en action, des individus ne cherchaient qu'à profiter de la situation.

Michel Deluré

Est-ce surprenant qu'une telle information déclenche en France ce type de polémique ? Existait-il réellement une chance d'échapper à celle-ci alors que, suprême outrage, l'auteur du délit se trouve appartenir à l'espèce, tant décriée chez nous, des patrons ?

Alors oui, ces chiffres peuvent sans doute choquer. Mais seraient-ils moins choquants si de tels revenus étaient perçus par une personne autre qu'un patron, un joueur de baballe ronde ou ovale par exemple, un pousseur de chansonnette, certains artistes en vogue, voire quelques chanceux de la FDJ ? Et à supposer que CT ne perçoive pas des revenus aussi stratosphériques (attention cependant à tenir compte de la structure de ces revenus), en serions-nous pour autant chacun financièrement plus heureux ?

Que voulons-nous en fait ? Un bon patron ou un patron bon ? Dans l'idéal, la réponse paraît simple et tout le monde optera évidemment pour les deux. Mais comme nous ne vivons pas dans un monde idéal, n'est-il point finalement préférable, à défaut d'obtenir les deux, d'avoir au moins un bon patron, compétent, performant, assurant le bon développement et la pérennité de son entreprise dont sont par conséquent bénéficiaires ses salariés plutôt qu'un patron bon, sans doute généreux, mais mettant par sa gestion en péril l'avenir de son entreprise et par là-même celle de ses salariés ?

Il y a souvent chez le patron cet affrontement qui s'opère entre ce que lui dit la morale et ce que lui dit l'économie. Les deux rarement convergent et alors il faut choisir. Le système n'est sans doute pas parfait, d'autres qui ont existé n'ont pas pour autant fait leurs preuves, mais rien ne s'oppose à ce qu'il soit amélioré.

Xavier NEBOUT

Les Français devraient se pencher sur ce que mérite le "tas" - blagounette en scooter -, à percevoir quelque 12 000 euros par mois à ne rien faire.
S'il devait être payé au résultat, il devrait être au bagne.


lucas

Carlos Tavares.
Il serait intéressant de connaître précisément la fiscalité qui va s'appliquer sur ces revenus colossaux.
On sait combien l'Etat se régale en prélevant une part très importante du revenu de Kylian Mbappé. Certes, malgré cette ponction, il lui reste beaucoup.

Nombre de nos concitoyens ne supportent pas la réussite, le succès dans les affaires.

Dans le même temps, on ergote sur le droit de licenciement vis-à-vis de fonctionnaires incompétents ou fautifs.
Le contribuable entretient parfois, sans le vouloir, des fonctionnaires alcooliques, incapables d'accomplir une tâche. Mais ils ont la bénédiction de certains syndicats ce qui les rend intouchables. En l'occurrence, le droit du licenciement devrait pouvoir s'appliquer.

Mais qu'on laisse par ailleurs les talents et le mérite s'exprimer. Et si certains gagnent beaucoup, que la fiscalité ne les épargne pas.

Exilé

« LFI a annoncé précisément son intention de déposer une telle proposition de loi visant à réduire l'écart des salaires entre 1 et 20. » (PB)

Au fait, pourquoi le peuple ne se renseignerait-il pas sur le train de vie de certains pontes de LFI, juste pour voir ?

xavier b. masset

Lee Iacocca, PDG de Chrysler qui dut se résoudre à quémander un prêt à l'Etat fédéral -- les fameux "bailouts" américains -- avant de le rembourser rubis sur l'ongle quelques mois après, avait subi les mêmes reproches de la part de l'opinion publique et des syndicats, ultra-puissants à l'époque.

Une fois à la retraite, il pondit une autobiographie qui devint légendaire, puis bâtit une fondation (une aide à la recherche sur le diabète, dans son cas).
La philanthropie devient un spectacle attendu, une étape obligée, une dette effaceuse de torts, dans ces parcours de vie.

Ghosn, par exemple, donna dans le spectacle vivant et l'art contemporain, la prestidigitation haut de gamme, en faisant de son corps -- embaumé dans une malle transparente en partance vers le Liban -- un morceau digne des œuvres de Damien Hirst. Une reconversion comme une autre, intéressante.

Vous avez raison, la critique d'un ultralibéralisme fantasmé est une rengaine, un utile, bien qu'idiot, marronnier journalistique, que ressortent toutes les gauches, les démocratiques comme les radicales en mal de concepts, à laquelle Jean-François Revel fit un sort régulier dans ses livres.

M. Tavares eut un bilan financier flatteur en 2023, une légère chute des ventes et des problèmes de marques à faire vivre, FIAT par exemple, dont les vaisseaux sur roues sont délocalisés en Pologne ou en Slovaquie, à la fureur de Mme Meloni, surgissent à l'horizon, alors qu'au même moment des pressions gouvernementales et présidentielles, ces passions tristes, se font de plus en plus fortes.
Le "dirigisme" ne fut pas un mot inventé pour rien par les Français.

L'IA ne semble pas encore en mesure de se substituer à l'effet "coach", au fluide de l'entraîneur, propres à la direction d'entreprise.
Plus d'humain, plutôt que trop. La main artiste, le geste inouï, restent les meilleurs des tropes dans ce milieu, même si toutes les voitures sont grises et se ressemblent aujourd'hui.

Renault était fier de ses usines Lada à Togliatti, Peugeot n'en pinçait que pour ses 405 iraniennes, il y a aussi un salaire énorme à payer à la géopolitique, si l'on ne sait pas bien choisir ses équipiers sur les chaînes de montage.
C'est ainsi que les chaînes de montagnes à l'est de l'Oural seront bien gardées.

Lionel

@ Marc Ghinsberg 07:54

Rien n’empêchait ces magnats à l’époque, avant imposition, de partager leur bout de gras avec leurs salariés ou l’Etat. Qu’en est-il aujourd’hui de cette proposition de justice sociale ?

Louis

Dans les années 75, nos autorités comprenaient des ingénieurs visionnaires comme le témoigne le plan Messmer (construction de 13 centrales nucléaires en 1974 et d'une industrie associée, ce qui n'était pas gagné), citons aussi Concorde ou certaines voitures qui nous font encore rêver. Aujourd'hui, nous sommes sous la coupe des financiers, les bourses montent, vive la guerre et les dettes.

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