Il faut défendre l'école publique à cause des fortes et compréhensibles avancées de l'école privée.
Il faut défendre l'école publique contre la plupart des syndicats de l'Education nationale qui s'offusquent du moindre projet de réforme et préfèrent leur conservatisme forcément progressiste au moindre désir de changement nécessaire.
Il faut défendre l'école publique contre la commission qui, sous prétexte de favoriser la mixité sociale et son utilisation des fonds publics, prétend contrôler l'école privée parce qu'elle réussit et que le catholicisme qui l'irrigue majoritairement insupporte tous ceux qui ne trouvent rien de mieux que de défendre l'école Averroès.
Il faut défendre l'école publique contre tous les découragements et les accablements qui, dans les collèges, les lycées et les classes préparatoires, déstabilisent et ruinent les plus belles vocations initiales en désespérant de l'avenir.
Il faut défendre l'école publique pour la multitude des admirables et consciencieux professeurs qui ont besoin de la reconnaissance citoyenne à défaut de la considération chiffrée de l'Etat.
Il faut défendre l'école publique pour la protéger contre tout ce qui n'est pas elle et la détourne de ses missions essentielles.
Il faut défendre l'école publique pour perpétuer le port de l'uniforme et la sauver des pédagogistes.
Il faut défendre l'école publique pour respecter le souvenir de Gabriel Attal et dissuader Nicole Belloubet d'offrir sans cesse sa vision émolliente.
Il faut défendre l'école publique en l'invitant à ne pas seulement se rappeler ses périodes de gloire mais à mettre en oeuvre tout ce que la situation d'aujourd'hui impose comme savoir, rigueur, courage et autorité.
Il faut défendre l'école publique parce qu'elle est attaquée par des intolérants et des sectaires qui ne jurent que par l'école privée pour de mauvaises raisons.
Il faut défendre l'école publique parce qu'il y a l'école privée et que, si hier la première détournait de la seconde, dorénavant c'est l'inverse. Et que les deux font la République.
Il faut défendre l'école publique parce qu'au-delà des mots répétitifs qui servent à la définir : laïcité, égalité des chances et mixité sociale, elle est devenue un lieu à protéger, une humanité à sauvegarder, un esprit à maintenir, une résistance à organiser.
Il faut défendre l'école publique parce qu'on ne me verra jamais cracher sur une part fondamentale et honorable de notre société.
Il faut défendre l'école publique parce que je me souviens avec bonheur de mes études à Jacques Decour, à Louis Le Grand et à Jeanson de Sailly et que je n'ai jamais oublié mes années éprouvantes et formatrices au collège Saint-Louis à Montargis.
Il faut défendre l'école privée parce qu'elle le mérite et l'école publique parce qu'elle en a besoin.
Quand donc se rendra-t-on compte que nos systèmes mentaux de représentation sont des fictions ?
La perception de la réalité que nous nous représentons n'est pas la réalité mais la trace qu'elle laisse en nous.
"Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
Tout est dit et décrit, non pas de la réalité, mais de la perception que nous en avons, et le mépris que l'art inspire notamment à la jeunesse qui ne sait plus que réagir aux stimuli virtuels électroniques, témoigne, puisque désormais, selon le néologisme de Philippe Sollers, le peuple "oublit" du verbe oublire, c'est à dire ne lit plus, de l'amnésie collective en laquelle nous nous trouvons.
"Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l’amour-propre, la passion, l’intelligence et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher maintenant, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie, cette vie qui ne peut pas s’« observer », dont les apparences qu’on observe ont besoin d’être traduites, et souvent lues à rebours, et péniblement déchiffrées. Ce travail qu’avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre esprit d’imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes, c’est ce travail que l’art défera, c’est la marche en sens contraire, le retour aux profondeurs, où ce qui a existé réellement gît inconnu de nous qu’il nous fera suivre. Et sans doute c’était une grande tentation que de recréer la vraie vie, de rajeunir les impressions. Mais il y fallait du courage de tout genre et même sentimental. Car c’était avant tout abroger ses plus chères illusions, cesser de croire à l’objectivité de ce qu’on a élaboré soi-même, et au lieu de se bercer une centième fois de ces mots « elle était bien gentille », lire au travers : « j’avais du plaisir à l’embrasser »."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/53
L'art permet de faire face avec courage à ses propres contradictions.
Rédigé par : Aliocha | 11 avril 2024 à 08:06
@ Achille | 09 avril 2024 à 08:24
Vous avez donc appris l'histoire dans des œuvres de fiction. Puis-je vous faire doucement remarquer, afin de ne pas vous réveiller en sursaut, qu'un film ou un roman, c'est, par définition, la narration de faits qui ne sont pas vrais ? C'est même pour cela que cela s'appelle de la fiction.
Je suis d'autant plus consterné que nous n'êtes pas un jeunot. Ce sont les abrutis de la génération Z (14 à 27 ans) qui sont devenus incapables de faire la différence entre ce qu'ils voient dans les films et les jeux vidéo, d'une part (ça fait longtemps qu'ils ne lisent plus de romans), et la réalité d'autre part.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 avril 2024 à 22:51
@ Robert Marchenoir | 06 avril 2024 à 18:37
Je vous suggère de revoir le téléfilm L’orange de Noël qui retrace le parcours d’une institutrice (ainsi qu’on les appelait à l’époque) dans un petit village à la population très catholique. Elle est confrontée à un abbé intégriste qui ne peut supporter la loi sur la séparation de l’Église et de l’État. Mais à la fin, à force de volonté, de patience et d’intelligence, elle finit par se faire accepter par le village, et se lie même d’amitié avec l’institutrice de l’école catholique.
Vous connaissez aussi sans doute le roman porté à la télé La gloire de mon père qui retrace la vie d’un instituteur (le père de Marcel Pagnol) résolument anticlérical qui avait des relations amicales avec l’oncle Jules, fervent catholique. Ses cours étaient remarquables et commençait toujours par une petite pensée permettant aux élèves d’acquérir les notions élémentaires de civisme dont auraient bien besoin les collégiens d’aujourd’hui.
Il est vrai que depuis les choses ont bien changé...
Rédigé par : Achille | 09 avril 2024 à 08:24
@ Giuseppe | 06 avril 2024 à 10:42
Allez, une de plus !
Que reprochez-vous à Rachida Dati ? De s’être goinfrée aux frais de l’Etat ? Les relations entre elle et le groupe Renault sont d’ordre strictement privé et, à moins que ses honoraires lui aient été payés sur un compte aux îles Caïmans qui lui appartiendrait, elle n’a en rien spolié l’Etat. Par ailleurs, chaque avocat est libre de fixer ses tarifs comme il l’entend... et il m’étonnerait que, quand il plaidait en faveur d’un gangster, Dupond-Moretti se contentait de toucher la même somme que ses collègues spécialisés dans les divorces...
On ne rémunère pas un avocat selon la longueur de ses rapports. L’avocate Dati peut n’avoir écrit qu’un texte d’une page, si son conseil a permis à Renault de se sortir d’une affaire qui lui aurait coûté cent ou mille fois plus, il n’y a rien à dire sur le montant de sa facture. Nous connaissons tous d’anciens dirigeants politiques qui prennent 100 000 euros pour raconter quelques balivernes devant un public choisi...
Reste le soupçon de lobbying. Rien n’est prouvé et ne le sera jamais, à moins qu’un chien truffier ne découvre, planquée sous un chêne, la facture adressée à la députée européenne par un hôtel 5 étoiles de Bakou, comportant la mention : « Montant réglé par le ministère des Finances de l’Azerbaïdjan pour services rendus par Me Dati ». Cette probabilité dépasse la raison, n’est-ce pas ?
Plus sérieusement, peut-être faudrait-il que les élus européens soient tenus, pendant la durée de leur mandat, de ne pas exercer un autre métier et qu’ils soient gravement sanctionnés s’ils « oublient » de déclarer leurs rencontres avec des lobbyistes.
L’idée paraît bonne en soi, mais elle est difficilement applicable. Je connais personnellement un député qui, viticulteur, ne dirige plus son entreprise, confiée à son épouse... Faut-il lui interdire de défendre au sein de l’Assemblée le point de vue de ses anciens collègues et se priver de sa connaissance du dossier du cognac, devenu un enjeu de notre commerce extérieur ?
Rédigé par : Serge HIREL | 08 avril 2024 à 14:07
Amour, délice et orgue
Une personne que je connais venant de me poser la question, je lui ai répondu. Il fut un temps où cela s'enseignait au collège. En 2024, j'ignore ce qu'il en est.
Amour, délice et orgue sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Son grand amour, de nouvelles amours. Un pur délice, ses plus chères délices. Un bel orgue, les grandes orgues de Notre-Dame.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 avril 2024 à 09:42
@ Achille | 05 avril 2024 à 11:10
"Mais la qualité de l’enseignement était sensiblement la même, que ce soit dans les écoles privées ou publiques." [À l'époque où vous avez fait vos études.]
Qu'en savez-vous ? Il semble que vous vous référiez à de vagues "on dit". Les performances, ça se mesure. Il y a des façons chiffrées et scientifiques de mesurer les résultats scolaires. Elles ne sont pas employées en France (sauf, de nos jours, en vue des comparaisons menées par des organismes internationaux) parce que ce serait "raciste" et contraire à "l'égalité".
Mais dans les pays normaux (Angleterre, États-Unis...), chaque élève, chaque école se voit attacher un indicateur chiffré attestant de façon incontestable de ses résultats. On ne peut pas, comme chez nous, se réfugier derrière des affirmations péremptoires et des diplômes pour faire le faraud (Jean de Boishue est un expert de la Russie parce que ch'sais c'que j'sais, etc.).
D'autre part, vous ne dites rien sur les coûts. C'est pourtant une dimension fondamentale de la performance. Ce qui compte, c'est le rapport qualité/prix.
Nous savons qu'aujourd'hui, les écoles privées en France fournissent un meilleur service scolaire aux clients que sont les parents pour un coût inférieur.
Quelle était la situation lorsque vous étiez enfant ? Vous n'en savez rien et nous n'en saurons peut-être jamais rien, parce qu'on ne mesurait pas ce genre de choses à cette époque.
"Il est clair qu’il convient de rendre à l’Éducation nationale les valeurs qui étaient les siennes : la laïcité, le respect des valeurs républicaines."
Non, Achille, non. Désolé de vous le dire de cette manière, mais ce genre de verbiage est typique des politiciens qui prennent la pose tout en faisant la preuve de leur impuissance.
Pourriez-vous nous dire, concrètement, comment on fait pour "rendre des valeurs" à l'Éducation nationale ? Demain, vous êtes ministre de l'Éducation nationale avec le pouvoir de faire fusiller les subordonnés qui vous déplaisent, vous faites comment pour "rendre des valeurs" ? Vous ouvrez le coffre-fort secret du ministère où se trouvent les "valeurs", vous en distribuez cent millilitres à chaque recteur, et si deux ans plus tard le nombre des agrégés de russe n'augmente pas de 50 %, vous faites fusiller tous les recteurs ? C'est ça ?
D'autre part, je voudrais bien savoir où vous avez trouvé que de votre temps, l'Éducation nationale fournissait "un enseignement de qualité permettant à chaque élève quelles que soient ses origines sociales et ses capacités intellectuelles d'avoir sa place dans notre société et de s'y sentir bien".
D'abord parce que le rôle de l'instruction (soyons simples) n'est pas de permettre à chacun "d'avoir sa place dans la société" et de "s'y sentir bien". Ça, c'est l'utopie communiste. L'École va nous forger l'Homme Nouveau, et à partir de là nous vivrons environnés de rivières de miel et de petits oiseaux.
Ensuite parce que même "de votre temps", surtout du temps de René Coty et de Charles de Gaulle, les abrutis restaient des abrutis, et leur "place dans la société" était, par nature, moins enviable que celle des moins abrutis. C'est un truc, ça s'appelle la nature humaine, et nulle dose de "valeurs républicaines" ne saurait changer cet état de fait.
Quant à l'allégation selon laquelle chacun "se sentait bien" dans la France de votre enfance, il faudrait nous expliquer, alors, pourquoi l'abbé Pierre est devenu une célébrité nationale en dénonçant, en 1954, une "crise du logement" qui n'a jamais cessé depuis, pourquoi la France a été au bord de la guerre civile après un coup d'État militaire en 1958, etc.
En revanche, il est certain que si l'on importe, en masse, des millions de gens qui possèdent des valeurs anti-françaises, anti-occidentales et anti-chrétiennes, alors ceux qui embrassent les valeurs propres aux Français, aux Occidentaux et aux chrétiens auront un peu mal aux fesses.
La solution consiste alors à expulser ces gens, et à s'assurer que leurs semblables ne puissent plus rentrer chez nous. Vous ne pouvez pas ôter l'Afrique de l'Africain, l'islam du musulman, etc. Quelques exceptions heureuses ne font pas une règle.
Et les gens qui étaient au pouvoir "de votre temps" portent une responsabilité non négligeable dans cette invasion migratoire dont nous souffrons aujourd'hui. C'est l'immense Charles de Gaulle qui a fait adopter, ou laissé adopter, le statut d'immigration privilégié dont bénéficient les Algériens encore aujourd'hui.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2024 à 18:37
Allez, une de plus ! On n'entend que cela:
La Tribune:
"Empêtrée dans une affaire de corruption avec Renault, Rachida Dati poursuit l'ex-président du groupe Renault."
Le pays ne brille plus pour la qualité de ses écoles, de ses Lumières, mais de plus en plus pour des faits divers de corruption, toujours ce sale pognon.
Cela fait des mois et des mois que l'on en parle, elle est au gouvernement, à la culture, combien comme elle ont pris du fric pour de vagues études.
On tourne autour du pot, ce sont des crapules.
Rachida Dati, la nouvelle ministre de la Culture du gouvernement Attal, est mise en examen depuis 2021 pour corruption passive. Elle est soupçonnée d’avoir touché illégalement 900.000 euros de la part de Renault. Les soupçons portent sur cette somme reçue par Rachida Dati entre 2010 et 2012, période pendant laquelle elle était avocate et députée européenne.
Les investigations ont cherché à déterminer si ses honoraires correspondaient à une rémunération liée à sa qualité d’avocate ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance ayant pu masquer un lobbying au Parlement européen, interdit pour les eurodéputés.
Rachida Dati rejette fermement ces accusations. Selon elle, il s’agit en réalité d’honoraires perçus au titre de son activité d’avocate, pour des conseils juridiques au profit de la filiale néerlandaise RNBV de Renault-Nissan.
900.000 € ! Quel avocat ne rêverait pas de cette somme pour défendre une affaire ! Trop long, très long, c'est désespérant d'attendre d'un jugement.
Sans doute le travail acharné de notre ministre, elle qui disait qu'à l'Europe elle s'y ennuyait.
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2024 à 10:42
@ Achille | 05 avril 2024 à 11:10
« Il est clair qu’il convient de rendre à l’Éducation nationale les valeurs qui étaient les siennes : la laïcité, le respect des valeurs républicaines et un enseignement de qualité permettant à chaque élève quelles que soient ses origines sociales et ses capacités intellectuelles d'avoir sa place dans notre société et de s'y sentir bien. »
Ceci dit, comment s’y prend-on ?
D’abord, on fait en sorte que ceux qui ont mis l’EN dans cet état ne puissent plus aggraver sa situation et mettre le nez dans les projets de reconstruction.
Ensuite, comme le bâtiment est branlant, un rafistolage ne sera pas suffisant. Il faut le raser, nettoyer le terrain au bulldozer, ne conserver de ses fondations que celles qui assureront sa stabilité - la laïcité, la compétence des personnels, l’égalité entre les élèves, le lien avec les besoins de la société et les moyens financiers nécessaires à l’excellence - et édifier un nouveau ministère en prenant garde que sa conception ne puisse pas favoriser le retour de syndicats bien décidés à y rétablir leur seul pouvoir. Le mieux serait de décentraliser la gestion du personnel et des infrastructures en les confiant aux régions (comme c’est le cas en Allemagne).
Enfin, revenir à l’objectif premier de l’EN, instruire et non plus aussi éduquer, ce qui est le rôle des parents, faire en sorte que le sectarisme, qu’il soit religieux ou politique, n’y ait plus droit de cité, interdire tout prosélytisme, qu’il soit le fait d’élèves ou d’enseignants, motiver ceux-ci par un rapport clairement établi entre leurs résultats et leur salaire et responsabiliser la hiérarchie des établissements en les impliquant dans le choix des équipes pédagogiques et la gestion des crédits alloués.
Symboliquement, pour marquer cette rupture avec cet État dans l’État qu’est le Mammouth, le ministère de l’Éducation nationale devrait devenir celui de l’Instruction et des Savoirs. Il ne s’agit pas de privatiser à tout-va un dispositif majeur du pays, mais d’y introduire des méthodes autres que celles, obsolètes, de la fonction publique. Des méthodes qui font la preuve de leur efficacité dans l’enseignement privé.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 avril 2024 à 15:16
L’Education Nationale Socialiste et ses professeurs gauchistes ne récoltent que ce qu’ils ont semé : à grand renfort de doctrines psycho-socio-pédagogiques, ils ont institué le règne de l’enfant-roi, fait la guerre aux dictées, au calcul, aux mauvaises notes, à tout ce qui pouvait brusquer le petit ; les profs cool qu’on tutoie voulaient avant tout que ça plaise aux élèves.
Quand l’attitude de ces chers bambins commençait à dévier, il fallait intervenir fermement mais nos soixante-huitards pensaient toujours qu’il était interdit d’interdire, ne voulant pas instaurer un État policier totalitaire fasciste dans leurs bunkers gauchistes.
Maintenant, dans l’impossibilité de faire marche arrière, ils cherchent les coupables ailleurs, mais surtout pas chez eux, pourtant ils sont les seuls responsables de leur déchéance.
Sans être devin, dans un futur proche les profs devront contacter un avocat avant de demander à un élève de faire un exercice ; voilà donc ce que tous ces profs gauchistes libertaires obtiennent « à l’insu de leur plein gré », comme résultat de leurs idéologies catastrophiques.
Rédigé par : sylvain | 05 avril 2024 à 15:12
Si Philippe Bilger écrit qu'il « faut défendre l'école » sans évoquer l’Éducation nationale (ou prétendue telle), devons-nous penser qu'il considère que la situation de cette dernière est désespérée ?
Au fait, où est passée l'éducation dans tout cela, quand la rubrique des faits divers croule sous les crimes et délits d'adolescents voire de jeunes enfants qui sont passés entre les mains d'une administration qui produit des voyous à la chaîne et comment s'étonner du résultat ?
Pis encore, comment ne pas constater que parfois ce sont les maîtres eux-mêmes qui, refusant d'être des modèles et rejetant toute morale dit « bourgeoise », semblent adopter un comportement de gens sans foi ni loi ? (*)
Et de fil en aiguille, c'est toute une partie de la société française, y compris les représentants de la République et les membres du monde de la politique, dont le Législateur quand il promulgue avec délectation des lois ignobles, qui ont tendance à se comporter aussi en individus pas très recommandables, et quand certains d'entre eux récitent comme des perroquets leur couplet sur « les valeurs de la République » nous pouvons parfois nous demander s'ils ne les confondent pas avec celles de la mafia.
Pour corriger ces dérives vers une banalisation du cynisme immoral, peut-être faudrait-il regarder d'un peu plus près en amont le contenu pédagogique de divers établissements comme les IUFM mais aussi de façon globale et hors Ednat les écoles de journalisme, Sciences Po etc. contribuant à formater de façon directe ou subliminale la population française à rebours de ses valeurs traditionnelles.
Et tant que nous y sommes, allons aussi jeter un œil du côté de l'ENM, pour vérifier que le fantôme d'Oswald Baudot ne rôde pas dans les couloirs ;-))
(*) Bien entendu, ne généralisons pas car il existe des enseignants, dont certains lisent peut-être ce blog, qui assurent leur mission dans des conditions difficiles touchant parfois à l'héroïsme, dans le respect des convictions des élèves et de leur famille.
Rédigé par : Exilé | 05 avril 2024 à 13:09
@ Robert Marchenoir | 04 avril 2024 à 18:11
J’ai fait toute ma scolarité à l’époque où René Coty et Charles de Gaulle étaient présidents.
Il y avait bien quelques trublions dans la classe comme cela a existé depuis toujours : les cancres du fond de la classe, près du radiateur, les rêveurs préférant se mettre près de la fenêtre, les bons élèves, eux, s’arrangeant pour être au premier rang.
Il y avait aussi un peu de harcèlement envers les quelques élèves qui présentaient une "différence" : les gros, les rouquins, ceux qui avaient un nom qui prêtait aux quolibets. Là encore cela a toujours existé, les enfants sont souvent cruels.
Mais la qualité de l’enseignement était sensiblement la même, que ce soit dans les écoles privées ou publiques.
La seule différence était les cours de catéchisme dans les établissements catholiques et la prière avant chaque repas.
C’est surtout après Mai 1968 que la situation s’est dégradée, certains enseignants pensant bien faire en se comportant plus en copains avec leurs élèves, ceci au détriment de leur autorité. Ensuite tout est allé à vau-l’eau. Notamment dans l’école publique où des élèves issus d’une culture venue d’ailleurs ont commencé à contester certains cours, au motif qu’ils donnaient une version "colonialiste" de l’histoire de France.
Sont venus ensuite les provocations comme le port du voile, la nourriture halal à la cantine et le harcèlement envers les élèves d’origine musulmane ayant choisi de s’habiller à l’européenne, comme la petite Samara qui voulait juste vivre comme une citoyenne libre de ses choix.
Il est clair qu’il convient de rendre à l’Éducation nationale les valeurs qui étaient les siennes : la laïcité, le respect des valeurs républicaines et un enseignement de qualité permettant à chaque élève quelles que soient ses origines sociales et ses capacités intellectuelles d'avoir sa place dans notre société et de s'y sentir bien.
Rédigé par : Achille | 05 avril 2024 à 11:10
@ Ellen 05 avril 2024 à 06:09
"Le jour où on mettra un grand coup de pied à toute cette idéologie islamiste fanatique et criminelle alors là on pourra parler d'espoir !"
Voeux pieux ! ce sont plutôt les islamistes narcos fanatiques radicaux protégés par la macronie, la gauche, LFI-HAMAS, les juges rouges, les droits de l'homme et autres institutions gauchistes islamisées qui nous vireront à grands coups de pied aux fesses.
Les bâtiments de l'EN nationale socialiste sont destinés à devenir des cloaques islamistes, points de deal narcos, annexes de mosquées radicalisées, salles de shoot, cours de récrés stages de tabassages et de harcèlements, les profs invités à faire profil bas et se taire pendant les cours pour ne pas perturber nos chères têtes racailles pas blondes celles-là, occupées très mathématiquement aux plannings de distribution de leur cames et les prix au kilo des barrettes de shit, de coke, de crack, au centime près.
Pour étendre cette pieuvre islamiste et multiplier les points de deals, nos élus gauchistes ont entamé une inquisition nauséabonde contre le privé afin de récupérer leurs bâtiments et en faire des bunkers narco-islamistes, ils gagneront, la macronie et ses alliés gauchistes, après avoir bombé le torse et les mentons, se coucheront comme d'hab.
Bis repetita : dans quelques années ce que je dis aujourd'hui sera effectif et comme pour JM Le Pen, après avoir été sali insulté traité de tous les noms de zozios, on dira : "il avait raison".
Rédigé par : sylvain | 05 avril 2024 à 10:34
"Il faut défendre l'école publique parce qu'elle est attaquée par des intolérants et des sectaires qui ne jurent que par l'école privée pour de mauvaises raisons" (PB)
J'ai bondi quand j'ai lu ce passage, est-ce vous qui tenez ce blog ?
Défendre cette école publique, ce ramassis de profs gauchistes qui ont eux-mêmes creusé la tombe de l’EN depuis 68, qui détestent la police, l'autorité, le civisme, la morale ??
L'école publique est la pire ennemie de la République !
Qu’est-ce qui vous prend cher hôte ?
Attaquée par des intolérants et des sectaires ? Lesquels ? les racailles arabo-africaines dealers tabasseurs harceleurs intolérants envers les mécréants blancs de souche habillés à l’occidentale, sectes narcos points de deal et qui par un juste retour de manivelle s'attaquent maintenant à ces profs complices pendant des décennies en favorisant l'éclosion de la délinquance et de la criminalité dans cette institution poubelle à rebuts et déchets sociaux ?
Punitions remarques sanctions étaient qualifiées réactions de droite voire d'extrême droite, racistes xénophobes et même islamophobes d'après le catéchisme gauchiste.
Aujourd'hui ce sont les profs qui rampent de trouille devant leurs élèves, ce qui en passant me procure une joie intense (chuuut, c'est un secret entre nous) et aussi une vengeance que je savoure envers ceux de mon entourage m'accusant de faire le jeu de JM Le Pen,qui comme moi, avait raison quarante ans avant tous ces guignols charlots charlatans gauchistes.
Je ne jure que par l'école privée, j'ai mis mes enfants dans le privé et non dans ce foutoir gauchiste et jamais nous n'avons eu à déplorer grèves, manifs, harcèlements, le laisser-aller du public, indiscipline, incivisme, toutes ces tares que défendent toujours et encore ces profs paranos schizos génétiquement gauchistes.
Je vomis l'école publique qui ne forme que des losers crétins de gauche parasites sociaux râleurs défileurs enfileurs enfilés banderoliers sloganiers socialopitres.
Rédigé par : sylvain | 05 avril 2024 à 09:16
@ Xavier NEBOUT
L'évolution de votre discours fait entrevoir une convergence d'interprétation possible et Dieu sait (!) que l'éducation aurait besoin du retour du père au foyer pour en équilibrer l'indispensable nécessité, évitant alors de demander à l'école une autre mission que l'accès à la connaissance.
La seule différence avec votre analyse, et qui n'est pas mince, tient au fait que l'invitation du Fils à reconnaître la fraternité du Père ne peut s'opérer que librement dans la réponse des individus.
Elle ne peut, au risque sinon de retourner à la méprise originelle, s'imposer.
La laïcité est donc une étape indispensable pour permettre, au vu que le mensonge du mythe ancestral est dévoilé, aux cultures différentes de développer leurs rites et interdits autour de la vérité ainsi dégagée de la violence révélée des relations humaines, le pivot central de la révolution christique qui renverse complètement l'ordre rituel, quand le Père invite à l'amour du prochain entre les frères plutôt qu'au meurtre et à la domination pour apaiser la communauté.
Les Juifs refusent de prendre le Christ pour messie car il n'a pas apporté la paix mais la guerre, en nous ôtant cette protection du mensonge meurtrier dont la révélation effectivement nous amène au deuxième sens du mot apocalypse, destruction plutôt que révélation, qui ne pourra amener les humains à porter ce sens offert à leur vie que quand chaque individu sur cette terre aura été renseigné, éduqué à cette connaissance du phénomène religieux.
Un de ces généraux invités sur les plateaux le remarquait en cette formule simple : on ne résoudra pas le terrorisme par les bombes, mais en changeant le cœur des hommes.
La parole de Benoît XVI est à mon sens ici essentielle pour comprendre que la prise de conscience du phénomène ne peut être effectuée, notamment chez les Juifs, que dans la liberté, pour reconnaître alors avec Levinas que chaque homme est messie, parole sublime qui indique que c'est au cœur de chacun que Dieu parle et invite à la liberté du choix indispensable à la survie de l'humanité, éveil formidable de la potentialité d'incarnation divine qui gît au cœur de chacun d'entre nous (pardon de citer à nouveau ce texte, mais il est à mon sens indispensable à la compréhension rationnelle du phénomène) :
« Pour résumer, nous pouvons dire que toute l’histoire de Jésus, telle que le Nouveau Testament la raconte, du récit des tentations aux pèlerins d’Emmaüs, montre que le temps de Jésus, le « temps des païens », n’est pas le temps d’une transformation cosmique, dans laquelle les décisions définitives entre Dieu et l’homme sont déjà prises, mais le temps de la liberté. Dans ce temps, Dieu rencontre les hommes à travers l’amour crucifié de Jésus-Christ, afin de les rassembler dans une libre acceptation du royaume de Dieu. C’est le temps de la liberté, et cela veut aussi dire, le temps dans lequel le mal continue à avoir du pouvoir. Le pouvoir de Dieu est, pendant tout ce temps, un pouvoir de la patience et de l’amour, face auquel le pouvoir du mal reste efficace. C’est un temps de la patience de Dieu qui nous paraît souvent démesurée – le temps des victoires, mais aussi des échecs de l’amour et de la vérité. L’ancienne Église a récapitulé l’essence de ce temps dans la phrase : « Regnavit a ligno Deus » (Dieu a régné par le bois [de la Croix]). En chemin avec Jésus à l’instar des disciples d’Emmaüs, l’Église apprend toujours à lire l’Ancien Testament avec lui et à comprendre d’une manière nouvelle. Elle apprend à reconnaître que c’est très précisément cela qui est dit par avance à propos du « Messie », et, dans le dialogue avec les juifs, elle doit essayer de montrer que tout cela est « conforme à l’Écriture ».
C’est pourquoi la théologie spirituelle a toujours souligné que le temps de l’Église ne signifie pas l’arrivée au paradis, mais correspond à l’exode de quarante ans d’Israël dans le monde entier. C’est le chemin de ceux qui sont libérés. De même qu’il est toujours à nouveau rappelé à Israël que son chemin dans le désert est la conséquence de la libération de l’esclavage d’Égypte ; de même qu’Israël a toujours à nouveau voulu sur son chemin retourner en Égypte, car il n’était pas capable de reconnaître le bien de la liberté comme un bien, de même pour la chrétienté sur son chemin de l’exode : reconnaître le mystère de la libération et de la liberté comme don de la rédemption est toujours à nouveau difficile pour les hommes, et ils veulent retourner à l’état antérieur. Mais grâce aux actions miséricordieuses de Dieu, ils peuvent sans cesse réapprendre que la liberté est le grand don qui conduit à la vraie vie. »
https://www.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123.htm
Rédigé par : Aliocha | 05 avril 2024 à 09:04
Quand les uns et les autres consentiront à enlever le tas de boue qu'ils ont dans les yeux, ils s'apercevront peut-être que tous les maux de l'enseignement et même de notre société viennent de l'athéisme obsessionnel. Et cela à tel point que les croyants eux-mêmes n'osent plus ou se refusent à prononcer le mot "spiritualité" de peur d'avoir l'air idiots.
Dans l'enseignement public, Dieu n'existe que dans l'histoire ancienne où l'on était tellement stupide que l'on croyait à la puissance de ces êtres "surnaturels". Et dans l'enseignement catholique, on n’est pas loin du Dieu père Noël...
Et voilà que débarque l'Islam. Alors comme on a cultivé sa nullité et sa lâcheté en matière religieuse, tout ce qu'on peut lui opposer, c'est le "pas de vagues", la magique "laïcité" de la ripoublique, et sa couardise devant le judaïsme de peur de faire nazi.
Or, ce qu'il faudrait savoir faire, c'est en suivant scrupuleusement les chemins de la vérité historique, redécouvrir le Diospitar indoeuropéen que selon la légende chrétienne tout au moins, Jésus a voulu ramener en Palestine, et dire aux musulmans que Mahomet a à juste titre exclu cette notion de père de l'ordre de la génération puisqu'il s'est toujours agi d'amour filial, que la mystique qui forme le coeur des religions (sauf...) est en fait commune dans le but commun du salut dans l'Esprit, mais que sa forme est propre à chaque nation par respect envers son père au sens réel.
Partant, Dieu aurait sa place dans des écoles publiques où la pudeur et l'égard fraternel à celui dont le père ne suit pas les mêmes rites religieux que le sien pourraient être imposés.
Telle était en fait l'intention intime des révolutionnaires de 1789, mais leur culture était loin d'être à la hauteur d'un tel but pour l'imposer autrement que par la violence, et nous en sommes toujours là. Robespierre croyait au salut de l'âme.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 avril 2024 à 06:51
M. Philippe Bilger vous êtes un doux rêveur qui croit encore au retour d'une douce France de votre enfance. Les écoles que vous avez mentionnées sur votre post sont loin de ressembler à des écoles de certaines banlieues fortement islamisées et aux écoles coraniques sans contrat d'Etat.
Le jour où on mettra un grand coup de pied à toute cette idéologie islamiste fanatique et criminelle alors là on pourra parler d'espoir !
L'écrivain Houellebecq avait mille fois raison : "La soumission".
Les lâches se reconnaîtront. À commencer par les politiques qui se soucient plus d’être élus aux postes bien payés sur la base de fausses promesses que de nettoyer la France.
Rédigé par : Ellen | 05 avril 2024 à 06:09
Il y a un laxisme et une lâcheté d'atmosphère dans l'EN, comme il y a un "jihadisme d'atmosphère" dans notre pays selon l'expression bienvenue de Gilles Kepel.
La violence ou le racisme ne viennent plus des beaufs franchouillards décrits par le cinéaste Yves Boisset dans les années 1970 (Dupont Lajoie en 1975) mais émanent désormais de la communauté mahométane profondément divisée entre individus (des deux sexes) dont certains sont assimilés et souhaitent le rester en adoptant les moeurs françaises et ceux qui restent viscéralement attachés à leur culture d'origine et ne voient pas d'un bon oeil le comportement de leurs coreligionnaires tombant dans l'ornière de la laïcité.
Je note aussi que l'affaire de la petite Samara violentée parce que trop européenne survient en plein ramadan, période compliquée, renforçant les liens communautaires dominés par une religion totalitaire.
Rédigé par : caroff | 04 avril 2024 à 19:06
Bien vu. Un argumentaire bien charpenté et pertinent en faveur de l'école publique.
Pour l'essentiel il indique à cette dernière les nécessaires pistes de progrès.
Il paraît aussi nécessaire de "dégraisser le mammouth". Claude Allègre avait bien raison. Aujourd'hui on ne pousse plus des cris d'orfraie. Toutes les analyses comparatives internationales démontrent que le back office a dévitalisé le front office. Un bon nombre d'administratifs de l'Éducation nationale devraient être face à des élèves et non pas devant leur ordinateur.
Attal aurait pu s'atteler à redresser la situation. Mme Belloubet le fera-t-elle ? Pour l'heure, elle s'emploie à apaiser, à ne froisser personne au risque de ne pas changer grand-chose.
Défendre l'école publique pourrait aussi se traduire par une meilleure appréhension du harcèlement scolaire. On n'envoie pas les enfants à l'école pour les laisser souffrir. Il est choquant de constater que l'encadrement a besoin de dessiller sa vue.
Rédigé par : lucas | 04 avril 2024 à 18:46
Il faut que l'école publique se mette en concurrence avec l'école privée sur le seul fondement de l'efficacité. Ce qui a tué l'école publique c'est bien le gauchisme des syndicats majoritaires, le pédagogisme du moindre effort, de l'illusion que l'enfant peut créer son propre savoir.
Il faut retirer aux inspecteurs de l’Éducation nationale leur nuisance car colporteurs du pédagogisme à la Meirieu et qui sanctionnent les enseignants qui ne s'y plient pas.
Enfin, il faut sortir les parents des écoles dans lesquelles ils n'ont pas à se prononcer sur les enseignants ni réclamer que leurs enfants soient considérés comme HPI !
En réalité, il faut revenir aux Hussards noirs de la République, à la méthode syllabaire reconnue par les scientifiques comme la plus efficace et la plus rapide en matière d'acquisition de la lecture, comme ensuite la capacité des enfants à déchiffrer un texte sur ce fondement.
Il faut revenir aux écoles normales d'instituteurs qui formaient les futurs enseignants à toutes les matières qu'ils devaient enseigner et à la pédagogie adaptée. Le début de la chute vient de la création des IUFM qui ont été les instruments des inspecteurs généraux de l'EN issus de la mouvance trotskiste et maoïste de Mai 68 et qui ont pratiqué l'entrisme pour détruire le système de l'intérieur.
Il faut en revenir à la sélection des meilleurs du primaire indépendamment de l'origine sociale pour repérer et former ensuite les élites de la Nation. Sélection qui s'oppose bien entendu au nivellement par le bas qui a été la règle pour ne pas discriminer les nouveaux arrivants n'ayant pas les codes des us et coutume de leur pays d'accueil puisque la doxa veut que ce soit au pays d'accueil de se mettre au niveau des accueillis.
Il faut rétablir le redoublement pour ceux qui ne sont pas en mesure d'acquérir les fondamentaux en français et maths notamment, pratiquer la dictée de manière intensive. Et il faut créer des filières d'orientation vers les métiers manuels pour les enfants qui sont incapables d'assimiler les connaissances fondamentales. Il faut encore revenir aux notes chiffrées qui, au lieu de stigmatiser les moins aptes, ont pour seul objet de situer les uns par rapport aux autres et de leur donner l'orientation des efforts à accomplir pour se mettre au bon niveau. Et dispenser une culture classique qui donne le goût du beau, le goût de l'Histoire de notre pays.
Restent les examens et concours. Il convient d'arrêter le système de péréquation de notes qui aboutit à attribuer aux copies des notes situées à la moyenne alors qu'elles ne valent que 2 ou 1 sur 20 !
Mais tout cela ne peut être qu'un rêve éveillé parce que c'est "réactionnaire". En réalité encore faut-il avoir la volonté d'imposer la discipline formelle et dispenser les disciplines qui éveillent l'esprit critique et non pas le conformisme lié à la peur de l'avenir et à la manipulation mentale que subissent nos enfants sur le fondement de changement climatique...
À défaut, la France continuera sa chute dans les classements internationaux. Mais il est vrai que le système actuel n'a pas besoin de citoyens éclairés pour former un peuple éclairé et "faire une vraie démocratie".
Bien au contraire le système a besoin de s’auto-reproduire à partir d'une élite hors sol et surtout hors peuple, élite qui seule doit dicter à ce dernier son comportement et sanctionner ceux qui n'obéiraient pas à leur doxa. Un système oligarchique qui n'ose pas dire son nom et qui tend de plus en plus au totalitarisme tel que décrit par le regretté George Orwell...
Et alors que ces élites ont toujours le mot République - voir le fameux arc républicain -, voire le mot nation ("faire nation a dit monsieur Macron), une seule question vaut : qu'ont-ils fait de la République et de la Nation si ce n'est les répudier de manière systématique et effective sur le fondement de leur idéologie néolibérale et européiste mortifère pour les nations européennes ?
Rédigé par : Robert | 04 avril 2024 à 18:42
@ Achille | 04 avril 2024 à 08:22
"C’est la raison pour laquelle je n’approuve pas l’attitude de la sœur de Samuel Paty qui accuse l’État d’être responsable de la mort de son frère. Son frère est mort principalement par la faute de la politique du « pas de vagues » qui s’observe pratiquement dans tous les établissements scolaires qu'ils soient publics ou privés. Pas seulement de la part de la direction, mais également des collègues, comme ce fut le cas de ceux de Samuel Paty, ainsi que l’a fait observer avec pertinence l’avocat Gilles-William Goldnadel."
Vous tombez dans le travers consistant à porter des jugements moraux sur les individus qui composent une organisation, au lieu d'analyser les mécanismes sociaux propres à l'organisation qui les emploie.
La politique du "pas de vagues" est propre à l'ensemble de la fonction publique. Elle découle mécaniquement du fait que l'école est un "service public". Quant à l'école privée que vous mettez dans le même sac, seul son assujettissement extrême à l'État, en France, peut y entériner une politique d'irresponsabilité similaire.
Si vous êtes fonctionnaire, bénéficiant de l'emploi à vie, d'une retraite privilégiée et d'un avancement à l'ancienneté ; si vous travaillez dans une organisation où les directives viennent du sommet et non des cadres les plus proches du terrain ; si la totalité des personnes travaillant dans votre organisation sont payées à l'aide de fonds extorqués aux citoyens à la pointe des pistolets de la police ; si ces fonds financent votre organisation indépendamment de la satisfaction des clients pour lesquels vous travaillez (ici, les parents) ;
Si, bien au contraire, pire est le service fourni, plus vous recevez d'argent (car c'est bien la preuve qu'il manque de "moyens", et qu'il faut en extorquer davantage aux citoyens à la pointe du fusil) ; si vos clients n'ont pas les moyens de vous récompenser en vous choisissant vous, et en vous payant davantage ; ou de vous punir, en vous payant moins, en vous faisant licencier et en choisissant de porter leur argent ailleurs ; si ceux qui décident ne sont pas ceux qui subissent les conséquences de leurs décisions ; si ceux qui payent ne sont pas ceux qui commandent ;
Si le fait d'être financé par l'argent gratuit des autres incite à embaucher pléthore d'inutiles, de paresseux et de mauvais, plutôt que d'augmenter l'efficacité du système en réduisant les coûts et en embauchant seulement les plus talentueux et les plus travailleurs ; s'il n'y a aucun moyen, pour les membres de cette organisation, d'évaluer la vraie valeur de leur travail, en l'absence d'un mécanisme de prix librement établis par le marché ;
Alors il est parfaitement rationnel, pour chacun des salariés d'une telle organisation, de privilégier le "pas de vagues" sur l'effort, le courage et le dévouement, quels que soient leurs vertus ou leurs défauts intrinsèques.
Et c'est bien pourquoi la fonction publique est vicieuse par essence, tandis que le secteur libre est vertueux par nature.
Cela étant dit, l'État est nécessaire pour certaines missions : rendre la justice, rechercher les délinquants, tuer les ennemis sur le champ de bataille, discuter avec les États étrangers, lever l'impôt, faire les lois et administrer l'ensemble.
L'instruction ne fait pas partie de ces missions. D'ailleurs, lorsqu'elle était excellente, elle était fournie par des institutions privées. Les universités qui ont fait la gloire de l'Europe n'étaient pas des organismes d'État. Elles faisaient partie de l'Église.
Il se trouve qu'au point où on en est, l'école est massivement "publique" (c'est à dire d'État, c'est à dire vicieuse) dans un grand nombre de pays développés.
Ce n'est pas une raison pour devenir bête. Ce n'est pas une raison pour perdre de vue l'histoire et les réalités économiques.
L'école, comme toutes les activités humaines, consiste à allouer efficacement des ressources rares qui pourraient trouver à s'employer mieux ailleurs (professeurs, administrateurs, connaissances détenues par ces personnes, bâtiments, terrains, capitaux nécessaires au financement de l'ensemble).
Si le type d'organisation choisi est bâti sur des incitations qui conduisent à l'inefficacité et à l'irresponsabilité, ce qui est le cas de la fonction publique par construction, alors il est vain d'en appeler à la vertu des personnes pour corriger les conséquences de ces incitations. Ce sont ces dernières qu'il faut changer.
Cela veut dire libéraliser. Privatiser. Mettre en concurrence.
Il ne manque pas de mécanismes qui ont fait la preuve de leur efficacité dans ce sens, à travers le monde.
Vous voulez maintenir l'obligation scolaire ? Le financement de l'école par l'impôt, parce que les pauvres seraient trop bêtes, croyez-vous, pour comprendre la valeur de l'instruction ? Fort bien. La solution existe. Elle a été appliquée avec succès un peu partout, sauf en France.
Elle consiste à abolir la gratuité de l'école. L'école publique n'est pas gratuite, c'est juste que son coût est dissimulé.
Libérons l'école. Faisons confiance aux gens. Ce n'est pas comme si instruire les enfants était une science mystérieuse relevant de la magie noire. Des milliards de parents et d'instituteurs à l'intelligence limitée y parvenaient fort bien, jadis.
Autorisons l'ouverture d'un nombre illimité d'écoles fonctionnant (trigger warning pour les communistes) comme une entreprise.
Fournissons aux parents un bon (financé par l'impôt) leur permettant d'acheter les services scolaires dans l'école de leur choix. "Publique" ou libre.
Et que le meilleur gagne.
Vous avez peur de quoi ? Que ça marche ? Que ça démontre la nullité profonde de l'école "publique" et r-r-r-républicaine de mes deux ?
C'est ce qui risquerait d'arriver, en effet. Vous préférez quoi ? Que les enfants soient bien instruits, ou que l'idéologie communiste triomphe ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 avril 2024 à 18:11
Pour contrer cette nouvelle tentative d’étouffement de l’école privée entreprise par la gauche, ses laïcards et ses francs-maçons à l’occasion de la présentation de ce rapport d’information, il faut commencer par le commencement : les parents ont une obligation d’instruction de leurs enfants. En clair, ils ont le choix de les scolariser ou non et, s’ils décident de les scolariser, de choisir librement entre l’offre publique et l’offre privée, sous contrat ou non.
À chacune de ces offres de se présenter sous son meilleur jour pour séduire les parents... et les enfants. En dernier ressort, l’école publique a l’obligation d’accueillir tous ceux qui ne préfèrent pas un autre choix qu’elle, ou n’en ont pas les moyens. Elle est en quelque sorte le choix par défaut. Ceci n’est pas sans conséquence sur l’opinion qu’on a d’elle, mais surtout sur le comportement de certains de ses enseignants, trop nombreux, qui, de ce fait, faute d’obligation de résultat, se laissent aller au service minimum.
Et ce d’autant plus qu’ils bénéficient d’un statut privilégié qui leur permet de ne pas craindre le licenciement pour faute professionnelle, de contester l’autorité de leur hiérarchie et leur apporte un certain nombre d’avantages par rapport à leurs collègues du privé. La méritocratie ? voilà bien le cadet de leurs soucis.
Il convient ensuite d’examiner le rôle de l’État dans ce dossier d’une importance capitale pour la nation. Il a deux obligations principales.
D’abord, devant veiller constitutionnellement à l’égalité, il doit faire en sorte que l’enseignement dispensé soit le même pour tous, élèves du public et du privé. À lui donc de définir les programmes, les systèmes d’évaluation, d’organiser les examens.
Ce qui exige des contrôles pédagogiques aussi nombreux dans les établissements publics que dans ceux privés... avec, pour ceux-ci, lorsqu’ils sont sous contrat, une attention particulière sur les dérives que peut entraîner leur aspect religieux. La laïcité ne se négocie pas. Ni dans une école catholique, juive ou musulmane, ni dans aucune école publique, dont certaines, de plus en plus nombreuses, se heurtent aujourd’hui à l’entrisme d’une religion qui considère sa règle supérieure à la loi républicaine. Aucun recul n’est permis... et l’État doit exclure sans trembler les élèves qui le défient.
Ensuite, l’État doit s’assurer du bon emploi de l’argent public dans l’ensemble des établissements, qu’il provienne de son budget ou de ceux des collectivités territoriales. Ce qui exige de ses services - Bercy plutôt que Grenelle - un examen rigoureux des dépenses de chaque établissement, public ou privé, les deux ne se privant pas d’un certain nombre d’entorses, plus ou moins dispendieuses, tel le tarif de la cantine accordé aux enseignants du secteur public, qui culmine, ici et là, à 2,50 euros le repas... quand ce n’est pas un logement de fonction injustifié ou un loyer compensé par une prime.
Voilà pour l’idéal. Mais il restera utopique tant que le Mammouth subsistera. Le Mammouth, c’est ce monstre qui s’engraisse un peu plus chaque année, composé de près d’un million de fonctionnaires, répartis en syndicats qui ont tous le même point commun : ils sont de gauche et, pour cette raison, se considèrent les maîtres de l’Éducation nationale, qu’il s’agisse de ses principes, de ses programmes, de leur application ou des nominations.
Tout ministre ne baissant pas la tête devant eux n’a aucune chance de réussir. Et même si Attal a donné l’impression de leur tenir tête, il s’en est en fait bien gardé et, pour le remplacer, a nommé une ministre bien en cours auprès d’eux.
Ne comptons pas sur l’actuel gouvernement pour tenter la moindre réforme qui leur déplairait. Par exemple, pour déférer devant la justice un principal de collège qui, dédaignant ses obligations fixées par l’article 40 du code de la fonction publique, n’a pas saisi celle-ci alors qu’il avait connaissance des harcèlements subis par la jeune Samara.
Il faudra du courage et de la persévérance pour adopter la seule solution qui permette de réduire la puissance des syndicats d’enseignants, d’autant qu’ils sont soutenus par la principale association de parents d’élèves, elle aussi de la même obédience. Il faudra découper le Mammouth en quartiers, placer établissements et personnel du secteur public de l’éducation sous la tutelle des conseils régionaux et laisser à ceux-ci toute liberté en matière de gestion administrative et financière.
Certes, une telle décentralisation serait une révolution. Certes, le Mammouth se défendrait des mois durant, mais s’épuiserait en ayant à négocier ses desiderata avec une vingtaine d’exécutifs régionaux plutôt qu’avec un seul, qu’il sait dominer.
Faut pas rêver, direz-vous... Mais savez-vous pourquoi une émission TV très connue porte ce nom ? Parce que quand, en 1990, ses producteurs ont imaginé leur projet, tout en cherchant comment l’appeler ils se sont dit qu’ils ne parviendraient pas à convaincre un diffuseur de se lancer à leurs côtés. « Faut pas rêver », a dit quelqu’un... Le titre était trouvé et l’émission trouva preneur...
Donc, faut pas rêver, l’Éducation nationale peut se débarrasser de ses chaînes. Il faut simplement le vouloir et s’y tenir.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 avril 2024 à 17:00
Il faut condamner le proviseur du lycée Gustave Eiffel de Bordeaux à la révocation et à un an de prison ferme pour détournement de pouvoir, pour avoir sommé ou laissé sommer ses élèves de consacrer une après-midi à manifester pour SOS Méditerranée en soutien à l'immigration.
La France se meurt d'une fonction publique composée en majorité de délinquants pour commettre eux-mêmes d'innombrables délits ou pour ne pas les dénoncer.
Congés maladie de complaisance, missions et déplacements bidon, corruption généralisée pour nominations avancements par fraternité ou copinage, etc. etc.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2024 à 14:41
@ Achille | 04 avril 2024 à 08:22
Je suis d'accord avec vous, l'État n'est pas responsable de tout. C'est d'autant plus vrai qu'il s'agit d'une entité abstraite.
Mais le problème est que les administrateurs de l'État comme ses administrés ont tendance à le penser.
Au fur et à mesure de l'évolution des systèmes démocratiques, le périmètre de l'État n'a cessé d'augmenter, en même temps que l'initiative privée et la responsabilité individuelle diminuaient. L'État s'occupe de tout, la loi s'occupe de tout, la Constitution s'occupe de tout, même de notre vertu et de nos âmes. C'est encore plus vrai en France qu'ailleurs, je suis bien d'accord avec Robert Marchenoir. Les établissements scolaires, les caisses de retraite, les établissements de soins fonctionnent beaucoup mieux et pour beaucoup moins cher quand ce n'est pas l'Etat qui les administre.
L'administration et ses zélés serviteurs cherchent à étendre leur nombre et leur pouvoir - donc leurs diktats, entraves, taxations et supervision - sur l'ensemble des activités du pays. Mais si c'est le cas, c'est parce qu'ils ont la bénédiction tacite des électeurs. L'idée que tout doit relever de l'État est ancrée dans la mentalité du pays, et pire, dans son inconscient, par conséquent elle est intouchable et sert de fondement à la notion de service public. On ne fait aucune confiance au privé, accusé de saboter le travail pour faire du profit (horreur ! Comme si les pertes et le gâchis, c'était beaucoup mieux), alors que l'État est considéré comme un arbitre/acteur (impossibilité) pétri de bienveillance, impartialité, désintéressement et compétence. Dans les deux cas, ce sont les mêmes humains à l'œuvre, avec leurs qualités et leurs défauts, mais si l'État est le patron, la confiance est de mise. Et pourtant...
On voit le résultat avec l'Éducation nationale et la santé, alors que les hôpitaux privés soignent aussi bien pour beaucoup moins cher et que les enseignants du public qui veulent le bien de leurs enfants lorgnent du côté du privé.
Malgré l'évidence qui crève les yeux, on continue à penser que l'État défend au mieux les intérêts des citoyens, dans tous les domaines. À quoi s'ajoute un autre fardeau qui interdit toute tentative d'adaptation à la réalité du terrain et qui empoussière tous les jours un peu plus les administrations, en particulier à l'école : la centralisation.
Je veux bien défendre l'enseignement public, mais à condition de le rendre réformable, sûr, et efficace.
Rédigé par : Lucile | 04 avril 2024 à 14:15
Qui attaque l'école publique ? Difficile de répondre à cette question. Est-ce attaquer l'école publique que de constater des résultats médiocres ? Par contre, il est beaucoup plus simple de dire qui attaque l'école privée. Ce sont toujours les mêmes obsédés d'une laïcité intégriste et d'une idéologie gauchiste obsessionnelle. Au lieu de s'attacher à améliorer ce qui marche mal, ceux qui ont conduit l'école publique à son insuffisance préfèrent baver sur ce qui marche.
Il faut arrêter d'emmerder les Français avec des vieilles lunes du 19e siècle.
Rédigé par : Solon | 04 avril 2024 à 14:10
La faillite de l'école publique se confirme tous les jours. Dégringolade dans les comparaisons internationales, contestation des enseignements par les élèves et les parents, fuite vers les écoles du privé. Le diagnostic a été fait depuis longtemps : le mammouth est ingérable, pollué par un corporatisme qui pousse les meilleurs enseignants à protéger une minorité d’incapables nocifs.
Il faut réfléchir aux fondamentaux :
L’éducation est-elle une affaire d’Etat ? On en doute quand on voit la dégradation de toutes les administrations, menacées par l’obésité, la paresse, la quiétude.
L’éducation doit-elle être gratuite ? Rien ne devrait l’être totalement, pas plus dispenser des enseignements à ses enfants que les loger, les nourrir, les habiller ; les bourses sont là pour défrayer ceux qui seraient dans l’incapacité de le faire.
Quels doivent être les contenus de l’éducation ? C’est là le problème le plus difficile quand il faut prendre en compte l’apprentissage de règles de base comme le respect de l’autorité, la connaissance des coutumes de notre pays, l’indépendance vis-vis des miroirs aux alouettes de la surconsommation et de la rumeur.
J’ai hâte que le monstre éclate façon puzzle (régionalisé, privatisé en partie), que les enseignants travaillent beaucoup plus (et gagnent beaucoup plus), que les parents soient responsabilisés lorsque leurs enfants se la jouent aux révoltés ou aux sectaires, que les élèves qui refusent le carcan des études soient orientés au plus vite dans des apprentissages. Je n’entends guère de politiques sur ces sujets, hormis la rengaine sur les moyens.
Rédigé par : Olivier Seutet | 04 avril 2024 à 12:29
Bien sûr qu'il faut défendre l'école publique mais faut-il encore que celle-ci ne perde pas de vue ce qui est sa mission première et dont elle s'est hélas depuis trop longtemps écartée, qui est d'apporter aux hommes prioritairement les savoirs essentiels, privilégiant la qualité à la quantité, mais aussi et surtout, ce qui est tout aussi important, de leur apprendre ce que l'on doit faire de ces savoirs, qu'il s'agisse du savoir-faire mais aussi du savoir-vivre.
Comment défendre une école publique si c'est pour en arriver au constat que faisait déjà J.J. Rousseau lorsqu'il affirmait : « Nous avons des physiciens, des géomètres, des chimistes, des astronomes, des poètes, des musiciens, des peintres : nous n’avons plus de citoyens. »
L'école publique doit certes s'adapter à l'évolution de notre environnement mais cela ne justifie pas que nous débattions indéfiniment et de manière stérile sur ce que doit être sa mission essentielle, remettant en permanence en cause ce qui est fondamental, perdant de vue ce que doit être le but premier de tout enseignement, c'est à dire « bien faire l'homme ».
Rédigé par : Michel Deluré | 04 avril 2024 à 11:44
@ hameau dans les nuages | 04 avril 2024 à 09:47
Vous voyez ce qui attend ceux de leur communauté qui veulent s'intégrer à l'occidentale ?
Ils seront considérés comme des traîtres et connaîtront le même sort que les Harkis.
Vous n'avez pas compris pourquoi beaucoup de leurs femmes gardent leur voiles et leurs sacs poubelles ? C’est pour ne pas connaître le même sort que Samara tout bêtement.
L'islamisme sortira toujours grand vainqueur de tous les conflits sociaux qui se produisent dans notre pays et qui se reproduiront sans limite en toute impunité.
Dernier aveu et de taille, celui de Belloubet qui confirme l'état de soumission et de trouille qui règne dans le pays face à l'islamisme.
Ah oui, j’ai failli oublier : « le seul et grand danger fasciste réac raciste islamophobe, c’est et ça restera pour l'éternité, l’eSStrêêêmeuh drouâââte, Zemmour, le RN, l’Hulk tradrouâââte, Kevin, Matteo… »
Cépalislam !
Ben voyons !
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2024 à 11:38
@ sylvain | 04 avril 2024 à 09:18
Je constate avec consternation que vous n’avez (encore) rien compris à mon post.
Mais peut-être me suis-je mal exprimé, à moins que ce ne soit vous qui, avec votre prisme zemmourien, compreniez tout de travers… :)
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@ hameau dans les nuages | 04 avril 2024 à 09:47
« L'affaire de la petite Samara lapidée car ne respectant pas les codes musulmans et jetée hors de l'établissement alors qu'elle attendait qu'on vienne la chercher, montre bien la déliquescence de l'enseignement public. »
C’est la preuve d’un état d’esprit détestable au niveau du corps enseignant, principalement des syndicats qui rejettent toute la responsabilité de la situation sur l’État et se gardent bien de condamner les actes de violence provenant d’une jeunesse endoctrinée.
Le problème est le même dans l’enseignement supérieur, comme on peut le voir à Sciences Po et dans les facs de Lettre de Paris et des grandes villes. La jeunesse est la cible privilégiée des fondamentalistes musulmans.
Ceci explique la montée du RN qui cavale en tête des sondages malgré la médiocrité de ses têtes de liste... Désespérant !
Rédigé par : Achille | 04 avril 2024 à 10:48
@ Achille | 04 avril 2024 à 08:22
L'affaire de la petite Samara lapidée car ne respectant pas les codes musulmans et jetée hors de l'établissement alors qu'elle attendait qu'on vienne la chercher, montre bien la déliquescence de l'enseignement public.
En moins grave et j'ai su y répondre, c'est notre fille qui a vu son, notre patronyme, déformé par un professeur de philo agrégé pour faire rire les autres élèves. Le plus "marrant" c'est que le sien était Maudir. Vous voyez le niveau. Ce n'est pas pour rien que devenue mère de famille, elle a retiré pendant le Covid ses enfants du système scolaire devenu totalement délirant. Je précise que je suis fils d'enseignants de l'école publique. Mais c'était avant.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 avril 2024 à 09:47
« Il faut défendre l'école publique » (PB)
Il faut défendre l'école publique, donc il faut qu'un nouvel Hercule s'attache à nettoyer les écuries d'Augias qu'elle est devenue en commençant par mettre fin au terrorisme politico-syndical qui l'infeste.
Rédigé par : Exilé | 04 avril 2024 à 09:37
@ Achille | 04 avril 2024 à 08:22
Très beau commentaire très macronien très islamogauchiste, très collabo, très soumis, bravo vous avez fait très fort.
Responsable mais pas coupable, depuis Fabius et ses mains pleines de sang contaminé, on entend en boucle ce refrain, depuis on est passé à la vitesse supérieure, ni responsable ni coupable.
Bravo Mme Belloubet, vous avez franchi le mur du çon, si vous pouviez embaucher Achille dans votre cabinet au service de la propagande vous feriez un tabac.
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2024 à 09:18
Il est grand temps que l’Éducation nationale revienne à ses fondamentaux, à savoir l’enseignement des matières qui nous sont indispensables dans notre vie en société, ceci que l’école soit publique ou privée.
Pour cela il convient de redonner aux enseignants l’autorité naturelle que leur confère leur savoir et qui, au fil du temps, s’est dégradée au point que certains élèves n’hésitent même plus à contester les cours.
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Mais il est un peu facile de rejeter ce laxisme qui s’est installé en fait depuis Mai 68, sur l’État. Ce dernier donne évidemment les directives en matière d’enseignement, mais ne saurait être derrière chaque établissement scolaire. Il convient pour cela que chaque proviseur fasse régner la discipline et sanctionne sans faiblesse quiconque voudrait imposer ses concepts, notamment religieux.
C’est la raison pour laquelle je n’approuve pas l’attitude de la sœur de Samuel Paty qui accuse l’État d’être responsable de la mort de son frère. Son frère est mort principalement par la faute de la politique du « pas de vagues » qui s’observe pratiquement dans tous les établissements scolaires qu'ils soient publics ou privés. Pas seulement de la part de la direction, mais également des collègues, comme ce fut le cas de ceux de Samuel Paty, ainsi que l’a fait observer avec pertinence l’avocat Gilles-William Goldnadel .
Que le choix de Nicole Belloubet soit contestable pour le ministère de l’Éducation nationale est sans doute vrai, mais de la à accuser l’État de toutes les anomalies qui sont à déplorer dans les écoles, il convient de raison garder. Pour que l'État soit responsable, encore faut-il que l'information remonte jusqu'à l'autorité de tutelle, ce qui concernant cette affaire n'a pas été le cas.
Rédigé par : Achille | 04 avril 2024 à 08:22
"Il faut défendre l'école privée parce qu'elle le mérite et l'école publique parce qu'elle en a besoin." (PB)
Certainement, mais il faut en changer la structure car "il faut défendre l'école publique contre la plupart des syndicats de l'Education nationale" (PB).
Pour ce faire il faut changer la nature du syndicalisme en France, tout le syndicalisme, le sortir de son obsession pour l'égalité ignorant la nature de l'humain, comprendre que l'avenir du pays dépend du talent, des jeunes en particulier, pas de niveler par le bas.
Il faut célébrer le talent, pas l'occulter.
Il faut renverser l'héritage du communisme de Lénine.
Rédigé par : Claude Luçon | 04 avril 2024 à 01:45
Il n'y a là que de mauvaises raisons. Pour traiter cette question, il conviendrait d'abord d'aller voir ce qui se fait à l'étranger. Je sais bien qu'il y a un gène français et que nous avons trois pieds et un seul bras, contrairement au reste de l'humanité, mais enfin les mécanismes permettant d'apprendre aux enfants à lire, écrire et compter (plus éventuellement deux ou trois autres trucs) ne sauraient être si différents d'un pays à l'autre.
Si on le fait, on s'aperçoit assez vite qu'il n'y a rien, dans la nature humaine, qui oblige un professeur à être payé par l'État pour bien faire son métier.
De même que rien ne nécessite qu'un médecin soit fonctionnaire pour mieux soigner les gens, un conducteur de train pour ne pas tuer ses passagers, un facteur pour porter les colis plus vite sans les abîmer, et ainsi de suite.
En fait, ce serait plutôt le contraire.
Concernant l'école, il y a d'innombrables exemples, dans des pays très différents, prouvant que l'école privée fonctionne mieux que l'école publique. Ou plutôt, l'école libre, pour désigner sa vertu première.
Vous prenez le problème par le mauvais bout. Une fois que l'on a compris que l'école libre non seulement n'est pas moins bonne que l'école d'État, mais est en général meilleure et moins chère, on cesse de présenter la question sous la forme paranoïaque qui est la vôtre, et qui suggère ceci : mon Dieu mon Dieu mon Dieu, mais qu'arriverait-il si l'école d'État disparaissait, je n'ose y penser, ce serait trop horrible !
Je vous rassure : dans les nombreux pays où l'école est plus libre que chez nous, l'école d'État n'a pas disparu. Les deux systèmes coexistent et sont en concurrence (mot honni par les étatistes).
Je relèverai une seule de vos raisons, qui est extraordinairement mauvaise : "Il faut défendre l'école publique pour la multitude des admirables et consciencieux professeurs qui ont besoin de la reconnaissance citoyenne à défaut de la considération chiffrée de l'État."
Supposons (ce n'est pas prouvé) qu'il existe, en effet, une multitude d'admirables et consciencieux professeurs dans les écoles d'État. Cesseraient-ils d'être admirables et consciencieux s'ils travaillaient dans des écoles libres ?
Qu'est-ce qui vous fait dire qu'ils pourraient obtenir la reconnaissance citoyenne dans des écoles d'État (ce qui suggère qu'ils n'en bénéficient pas actuellement), alors qu'elle leur serait refusée dans des écoles libres ? Il me semble que la première reconnaissance citoyenne, c'est celle des parents. Pourquoi ceux-ci seraient-ils moins reconnaissants vis-à-vis d'écoles libres, si celles-ci instruisent leurs enfants aussi bien, voire mieux que les écoles d'État ?
Et tant qu'à faire, pourquoi voulez-vous priver, à tout prix, les "admirables et consciencieux professeurs" d'une "considération chiffrée", c'est à dire d'un bon salaire ? Vous semblez partir du principe que l'État paye au lance-pierres, et qu'une hypothétique autant que vaporeuse "reconnaissance citoyenne" serait à même de compenser cette tare.
Et si l'école libre était en mesure, à la fois de mieux instruire les enfants, de le faire pour moins cher, de fournir une meilleure reconnaissance aux professeurs et de mieux les payer ?
Pourquoi éliminez-vous par principe cette hypothèse, alors que tout montre, au contraire, que la liberté produit ces résultats alors que la contrainte étatique les empêche ?
Il faudrait, une fois pour toutes, cesser de raisonner en termes moraux (le professeurs sont admirables, pourtant ils sont méprisés) et commencer à raisonner en termes économiques, c'est à dire en termes d'incitations.
Les professeurs, ou qui que ce soit d'autre, sont incités à mieux faire dans des conditions de liberté et de responsabilité. Ils sont incités à ne pas en faire une rame tout en protestant de leurs vertus lorsqu'ils sont placés dans des conditions de bureaucratie, d'argent gratuit des autres et d'irresponsabilité.
Je vous laisse deviner laquelle de ces situations correspond à l'école libre et laquelle correspond à l'école d'État.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 avril 2024 à 01:35