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23 avril 2024

Commentaires

Aliocha

@ Tipaza

Revoyez vos classiques, deuxième rappel après Pascal :

"Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes."

https://saintebible.com/matthew/10-16.htm

Vous avez néanmoins le droit de voter aztèque.

Tipaza

@ Aliocha | 26 avril 2024 à 14:31
« …tendre l'autre joue n'est pas du pacifisme, mais prudence de serpent et simplicité de colombe… »

Et voilà qu’Aliocha se prend pour Quetzalcoatl, le serpent à plumes !
Je le savais grave, je le découvre désespéré ! ;-)

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 26 avril 2024 à 13:56
"Il se trouve que ces arguments sont extraordinairement mauvais. Mais ils existent. Voilà où l'on en est : à se réjouir de cela."

Me voilà rassuré sur le Scud lancé de ma part ! Touché sans aucun doute, la méthode du Kremlin que l'on enseigne dans toutes les bonnes écoles de BTP pour décrypter.

Pour vendre du béton à l'export il faut parler le langage local, le bakchich aussi était à la mode à une époque, un bréviaire était fourni et les montants étaient déclarés, la règle était de ne surtout pas se tromper sur le bon interlocuteur, les brouteurs étaient nombreux, mais ils sentaient la peinture, il fallait être vigilant.

Merci Bob de votre reconnaissance, je sais que je n'en ferai pas des tonnes, l'humilité est en moi comme parfois l'excès est souvent chez vous.

Pour passer à autre chose, c'est amusant et je le livre brut de décoffrage:

@UnionNatioPop
Ça c’est François Hollande.

François, c’est la gourmandise, grand amateur de chocolats et fin connaisseur dans ce domaine.

François c’est aussi la tradition, bien qu’il se dise de gauche, il grandira dans les idées de l’OAS de son papa.

François c’est aussi la chance, son ex-compagne par l’idée de faire des primaires lui permettra d’être élu président de la République.

François c’est également le champion de la contre-révolution, arrivé à moins de 15 % d’opinions favorables, il s’en faudra de peu pour que « Le Jour de colère » ne le renverse pas au profit d’un autre régime.

François c’est également l’échec, la situation économique qu’il laissera à son successeur sera plus que catastrophique.

François c’est la paresse, 1 million de chômeurs en plus.

François c’est aussi la couardise, par des ordres confus et contradictoires, 30 militaires à proximité immédiate du Bataclan recevront l’ordre de ne pas bouger.

François c’est aussi le petit Mozart des grandes écoles, Sciences Po, l’ENA et HEC en feront un économiste de grand talent qui va faire doubler la dette de la France.

François c’est également l’ignorance, la réforme de l’orthographe et les nouveaux rythmes scolaires vont produire une génération entière d’incultes et d’illettrés.

François c’est aussi le laxisme, grâce à lui, la peine plancher du gouvernement Sarkozy disparaît pour la culture de l’excuse, ainsi un pédophile aura juste un rappel à la loi, et les nouvelles places de prison ne sont pas construites.

François c’est aussi la proximité, ayant beaucoup d’humour il est aimé de ses administrés et tant pis si la ville de Tulle est sur le déclin depuis qu’il a mis les pieds dedans et qu’il a plombé le Conseil général de dettes.

François c’est le chef de guerre, il fera assassiner 40 djihadistes, tous les présidents le font, ce n’est pas le problème, mais il ne faut pas le dire. Seulement François aime la transparence dans tout et sur tout.

François c’est la fougue, chevauchant son scooter de nuit pour aller monter sa maîtresse passionnément loin des yeux de sa compagne officielle.

François c’est l’échec qui vous a mené en enfer. Vous payez aujourd’hui grandement sa note.

Aliocha

L'argument de l'hôpital islamo-gauchiste est aussi imparable que les votes pour Zemmour des anti-Poutine, ou quand Robert Marchenoir s'aperçoit que tendre l'autre joue n'est pas du pacifisme, mais prudence de serpent et simplicité de colombe qui amène l'adversaire à se précipiter de lui-même au gouffre de ses contradictions.
Souplesse et rapidité plutôt que rage de la force aveugle qui jamais ne reconnaît les arguments qui l'ont abattue.
À la fin de l'envoi...

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 26 avril 2024 à 07:58 (@ Giuseppe)
"P.-S. : j'ai hautement apprécié votre feinte de rompre sur le sujet de l’hôpital, l'attaque qui suivit fut imparable..."

L'attaque qui suivit fut profondément absurde, et très aisément parable. C'est juste que je n'ai pas que ça à faire, figurez-vous.

P.S.: Mes remerciements à Giuseppe (pas la moindre ironie là-dedans) pour s'être donné la peine de fournir des arguments. Chose extraordinairement rare sur ce blog, et inexistante chez le camarade islamo-gauchiste Aliocha.

Il se trouve que ces arguments sont extraordinairement mauvais. Mais ils existent. Voilà où l'on en est : à se réjouir de cela.

Concernant le camarade Aliocha, on constatera qu'un coup, il prêche à autrui la présentation de l'autre joue, et la réponse à la violence par le bisou ; et l'autre coup, il se réjouit de "feintes" et "d'attaques imparables" quand ça vise... ses adversaires. Tu parles d'un pacifiste !

Je répète : Aliocha, une fois qu'on a ôté l'épais nuage de faux christianisme, de prétention philosophico-littéraire et de verbiage snobinard et imbitable derrière lequel il se dissimule, est un gauchiste de modèle extraordinairement banal.

Avec toutes les caractéristiques de cette façon d'être : l'hypocrisie, le mensonge et le deux poids, deux mesures, entre autres.

Et l'idolâtrie du fonctionnariat, bien sûr ! alors que l'hôpital, en France, a été créé par l'Église... Sans compter la médisance, et le fait de se réjouir de l'infortune présumée d'autrui. Tu parles d'un apôtre du christianisme !

Giuseppe

@ Aliocha | 26 avril 2024 à 07:58

Vous avez raison, ils font des progrès, nous vivons dans un monde bien complexe et parfois difficilement prévisible.
Je suis toujours meurtri de voir que quels que soient les lieu, la corruption est agissante dès que l'occasion se présente. Heureusement pas pour tous. Je cite parfois des Fillon, Cahuzac, Dati peut-être... Et d'autres nombreux aussi.
Quel besoin ont-ils de se servir ? Le pognon cher à Nanard sans doute, pas la peur de manquer, mais toujours empiler plus.

Pays de sabreurs nos voisins immédiats comptent parmi les grands sabreurs, Maxime Pianfetti est un nom qui se démarque. Il a remporté le titre de champion de France seniors à deux reprises. Lors d’une finale 100 % pyrénéenne, Maxime Pianfetti a affronté son camarade de l’équipe de France, Eliott Bibi, et a remporté le titre assez largement avec un score de 15 touches à 71. De plus, Maxime Pianfetti et d’autres sabreurs français ont également terminé sur la troisième marche du podium lors de la Coupe du monde organisée à Padoue, validant ainsi leur place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Aliocha

@ Giuseppe

Tout n'est pas aussi simple que ce que les atavismes xénophobes voudraient faire croire, les Suisses sont les premiers à vouloir utiliser les intérêts des avoirs gelés pour reconstruire l'Ukraine, et les banques privées, vous en conviendrez, sont loin de n'être qu'helvètes :

https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-valeur-des-avoirs-russes-geles-en-suisse-a-recule-de-1-7-milliard-28479131.html

Déjà on accusait la Suisse - le sénateur du Delaware actuel président des USA notamment - de tous les maux de l'évasion fiscale et elle a évidemment sa part de responsabilité mais qui représente 3 % des montants en question pour ce qui concerne les USA ou la France, où ce sont les banques nationales qui s'occupent "d'optimiser" les 97 % qui reste.

La Suisse a bon dos et ce n'est pas parce qu'il est indispensable de défendre l'Ukraine qu'il faut fermer les yeux sur la corruption qui a permis l'élection de Zelensky, comme sur les mœurs helvètes qui accueillent la famille d'un des plus gros céréaliers ukrainiens aux frais du contribuable genevois, une main lave l'autre, comme on dit chez Calvin, et tout le monde baigne aux eaux saumâtres de la corruption de l'entre-tous de ses contradictions.

P.-S. : j'ai hautement apprécié votre feinte de rompre sur le sujet de l’hôpital, l'attaque qui suivit fut imparable...

Giuseppe

Je me demande dans quel cercle ce type évolue.

Lors d’une interview pour Sud Radio, Pierre de Gaulle a déclaré : “On ne peut pas se passer de la Russie”. Il a également pointé la “responsabilité des États-Unis dans le conflit actuel” et critiqué “le rôle funeste de l’OTAN”. De plus, il a qualifié Vladimir Poutine de “grand leader pour son pays”. Ces positions pro-russes ont embarrassé la famille de Gaulle, et son frère, Yves de Gaulle, a exprimé son désaccord en affirmant que l’analyse de Pierre n’engageait que lui-même et non la famille ou le général de Gaulle.

En novembre 2023, Pierre de Gaulle a ouvertement exprimé son soutien à Vladimir Poutine et a déclaré qu’il serait “honoré de recevoir la citoyenneté russe”, estimant que la Russie offrait de "grandes possibilités". Sa position favorable à la Russie dans le conflit armé avec l’Ukraine a suscité des débats et a fait de lui un personnage controversé au sein de la famille du général de Gaulle.

Il est intéressant de voir comment les opinions de Pierre de Gaulle divergent de celles de son illustre grand-père, le général Charles de Gaulle, qui considérait la Russie comme un allié de revers essentiel pour l’équilibre de l’Europe. La relation complexe entre Pierre de Gaulle et la Russie est due sans doute au manque d'affection que la France lui porte, et au peu d'intérêt qu'il suscite. Il est vrai qu'il vit en Suisse, me semble-t-il, ce n'est pas fait pour arranger le débat, pays cachottier par excellence et mal perçu dans nos contrées.
Mais avec qui peut-il encore servir sa soupe encore à propos du Cinglé ? C'est un mystère...

Allez petit rafraîchissement de l'intérieur:

En effet, il existe des liens entre la Suisse, ses banques et le Kremlin du Cinglé:

L’achat du Château Gütsch à Lucerne: en 2021, Kirill Androsov, un homme d’affaires russe, a acquis le célèbre Hôtel Château Gütsch à Lucerne. Cependant, des recherches ont révélé des liens étroits entre Androsov et l’entourage du Cinglé, plus étroits qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Cette affaire a mis en lumière la gestion des fonds étrangers en Suisse.

Les comptes bancaires suisses appartenant aux proches du Kremlin sont toujours ouverts et en activité. Bien que le gouvernement suisse s’associe aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie, les banques suisses n’en font pas assez pour repérer les comptes des personnes sous sanctions. Cela soulève des questions sur la transparence et l’intégrité du système bancaire suisse.

Quatre banquiers suisses ont été reconnus coupables de ne pas avoir effectué les vérifications appropriées sur les transactions financières impliquant les comptes de Sergei Roldugin, un ami proche du Cinglé. Ils ont aidé Roldugin à déposer des millions de francs dans des comptes bancaires suisses entre 2014 et 2016. Roldugin, un violoncelliste de Saint-Pétersbourg, est connu pour ses liens avec le président russe. Ses affaires financières secrètes ont été révélées en 2016 dans les Panama Papers, qui ont mis en évidence un réseau de transactions offshore et de vastes prêts, dont la trace remontait jusqu'au Cinglé.

En somme, la Suisse a été le théâtre de transactions financières controversées impliquant des proches du Kremlin, suscitant des débats sur la transparence et l’éthique bancaire.
Si cela n'est pas de l'entre-soi c'est quoi alors ?

Giuseppe

L'entre-soi et le choix des mots

"Vous avez remarqué ? À droite, on ne dit pas « reconnu coupable par deux fois par la justice d’avoir détourné à son profit 800 000€ d’argent public, on dit "porter le poids d’une affaire politico-judiciaire"."
C’est drôle un peu

@BrunoRetailleau

21h
Soutien amical et fidèle à Francois Fillon, qui n’en finit pas de porter le poids d’une affaire politico-judiciaire dont les conséquences auront pesé très lourd sur la vie d’un homme et de sa famille, mais aussi sur le destin d’un pays tout entier.

Et un voleur comment faut-il le nommer ?

Aliocha

On y arrive, doux miel à mes oreilles, à l'identification du mimétisme mortifère quand l'autre, dont nous sommes faits car notre mental ne se construit qu'en relation à lui, n'est autre que nous-même.
Tipaza a alors les moyens de comprendre l'impasse de son "on ne peut s'entendre avec l'autre, car il est autre", qui n'est que l'aveu de son incompréhension de lui-même.

Bienvenue au club mimétique, les gars, les filles, avec les grands auteurs, Shakespeare notamment, caractérisé ici par Joyce, dont on espère que chacun se souviendra des "Words, words, words" à l'écoute du président tout à l'heure à la Sorbonne, nos pauvres mots qui pourtant disent toute la vérité des haros :

"Renard-Christ en collants de tartan, se cachant, fugitIf, dans les fourches des arbres morts, contre les clameurs de haro."
Ulysse, James Joyce

Tipaza

@ Michel Deluré | 24 avril 2024 à 16:48
"Vous invoquez Schopenhauer, alors permettez-moi, sur ce même thème, de me référer aussi à lui qui affirmait dans ses « Aphorismes sur la sagesse dans la vie » : « Nul ne peut voir par-dessus soi. Je veux dire par là qu'on ne peut voir en autrui plus que ce qu'on est soi-même »."

Parfait, avec cette citation vous établissez, avec l’aide de Schopenhauer, les limites de la relation avec l’autre dans ce qu’elle peut nous apporter dans la construction de notre mental.

Toutefois, comme souvent Schopenhauer est caricatural, il veut aller à l’essentiel ce qui est bien, mais il faut ajouter que la relation à l’autre n’est pas seulement une relation de compréhension intellectuelle et donc forcément limitée, elle est aussi une relation par l’exemple qui peut nous inspirer, avec le danger d’un mimétisme mortifère.

C’est en cela que la recherche de la solitude qu’il préconise est une sagesse, elle nous libère de l’imitation implicite ou explicite, c’est d’ailleurs sous cette forme d’un gain de liberté qu’il l’avait formulée, considérant que même la relation avec sa femme était une perte de liberté. Toujours modéré Schopenhauer dans ses pensées. ;-)

Quant à votre citation de Montaigne :
"La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui l'écoute", on ne peut que la récuser suivant la formule célèbre de Bernard Werber :
"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..."

Et là Werber se montre plus lucide que Montaigne sur la relation avec l’autre. ;-)

À moins que Montaigne n’ait dit la même chose que Weber sous une autre forme, c’est toute l’ambiguïté de la relation et de la compréhension qui en résulte.

Achille

@ Serge HIREL | 24 avril 2024 à 14:10
« Vous avez raison : la tempête approche. Première bourrasque attendue le 9 juin... Premier risque de naufrage... Il ventera la peau du diable, diraient les Québécois. »

Vous auriez dû écouter l’édito d’Alba Ventura de ce matin sur RTL. 71 % des Français ne savent pas qu'il y a des élections dans un mois et demi. En fait ils s’en fichent comme de leur première paire de chaussettes des élections européennes. Et tout laisse à penser que le taux d’abstention sera très important, tout comme lors des élections précédentes. Ceci malgré le battage de Jordan Bardella, tout émoustillé d’être en tête des sondages, au point qu’il est en train de prendre le melon.

Ainsi que je vous l’ai expliqué dans un post précédent, ces élections européennes n’auront aucun impact sur le plan national et en avril 2027 je pense que les sondages du candidat ou de la candidate RN seront nettement plus modestes. Gabriel Attal va mettre tout le monde d'accord et va assurer la continuité de la macronie pour cinq ans de plus, avec évidemment sa touche personnelle, qui est plus en accord avec l'attente des Français.

Alpi

@ Marc Ghinsberg
"Son animateur, qui vaut beaucoup mieux que le personnage dont il est désormais prisonnier, se conduit en détenteur de la vérité. C’est lui qui décrète qui a raison et qui a tort. Son point de vue est littéralement incontestable. Il traite ses chroniqueurs au mieux comme des plantes décoratives, au pire comme des punching-balls, suivant les sujets et l’humeur du jour."

Vous parlez d'Hanouna ?

Michel Deluré

@ Tipaza 24/04/24 10:22

Rien n'est sans doute moins évident que de gérer dans notre vie notre relation aux autres. Comment pourrait-il en être autrement quand il est si difficile de connaître les autres alors que nous avons déjà tant de mal à nous connaître nous-même ?

Vous invoquez Schopenhauer, alors permettez-moi, sur ce même thème, de me référer aussi à lui qui affirmait dans ses « Aphorismes sur la sagesse dans la vie » : « Nul ne peut voir par-dessus soi. Je veux dire par là qu'on ne peut voir en autrui plus que ce qu'on est soi-même ».

Notre existence est ainsi conçue que nous ne pouvons cependant nous soustraire à la relation avec l'autre, celle-ci étant constitutive de notre propre identité.

Cette relation aux autres est comme un jeu de miroirs qui offre un retour sur soi-même, qui permet une meilleure connaissance de soi, ce qui n'avait d'ailleurs pas échappé très tôt à Montaigne dont les Essais ont fait souvent l'éloge de la complémentarité du moi et de l'autre. Et quel plus beau propos pour illustrer en conclusion cette complémentarité que celui-ci extrait de ces mêmes Essais : « La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui l'écoute ».

Claude Luçon

@ Xavier NEBOUT | 24 avril 2024 à 06:12

Patience ! Patience !
Nous allons élire une présidente éternelle !
On pourra l'appeler comme on voudra, elle sera toujours avec nous pour quelques volts, surnommée IA, il suffira d'un ordinateur ou d'un smartphone !

Avec Brassens et Patachou on pourra chanter (version adaptée) :
"Mon Dieu, quel bonheur !
Mon Dieu, quel bonheur
D’avoir un matheux qui bricole
Mon Dieu, quel bonheur !
Mon Dieu, quel bonheur
D’avoir un matheux bricoleur !"

caroff

@ Claude Luçon 21h40
"Moi aussi j'ai voté Macron, par défaut comme on dit en maths :)"

Je ne connais pratiquement personne dans cette classe d'âge qui ait voté Macron avec plaisir et par adhésion politique (à quoi ??).

L'objectif est assez réussi puisqu'il s'agissait précisément de faire peur aux retraités inquiets d'une possible victoire du RN.
Vous rentrez donc dans la statistique !
Le bilan de Macron aux manettes est tel que de plus en plus d'électeurs âgés estiment qu'un choc d'autorité est plus que jamais nécessaire: ainsi le vote RN reste envisageable.

D'autres forces politiques que le seul RN peuvent apporter des réponses crédibles: je déplore ainsi que Bellamy ne soit pas plus mis en valeur par les LR, lui qui voit juste sur la plupart des sujets.

Xavier NEBOUT

Je viens d'entendre Pierre de Gaulle sur Sud Radio.
Comment ne pas être enthousiasmé à l'idée que notre pays ressuscite avec un chef providentiel ?

Serge HIREL

@ Achille | 24 avril 2024 à 09:37
« Et avec le temps je deviens de plus en plus "attaliste" »

Ne deviendriez-vous pas plutôt « fataliste », vous rendant compte que les jours de votre Prince au Palais sont comptés ? Vous en êtes déjà à la recherche du canot de sauvetage... Vous avez raison : la tempête approche. Première bourrasque attendue le 9 juin... Premier risque de naufrage... Il ventera la peau du diable, diraient les Québécois...

Xavier NEBOUT

"Être là, face à soi, être soi face au monde"
Première partie de "Être et Temps" de Martin Heidegger:
l'interprétation du "Dasein", axé sur la temporalité et l'explication du temps comme horizon transcendantal de la question de l'être.

Et dans cette première partie, nous trouvons au début le problème de l'être au monde, et ce que l'on peut entendre par la "mondéité" du monde.

Si on ne veut pas parler de spiritualité, il faut être philosophe, mais c'est plus ardu, et surtout moins efficace pour trouver la délivrance.

Serge HIREL

L’entre-soi, la réflexion solitaire, sont tout aussi indispensables à quiconque que la relation humaine, la confrontation des idées et des caractères. Vous et moi, cher Philippe, avons exercé deux métiers bénits, dont l’essentiel est l’alchimie entre le temps de la rencontre et celui de l’expression de sa pensée, dont les a priori s’atténuent, disparaissent même, sous le feu de celles des autres.

Deux métiers où la routine n’existe pas, où l’on n’a jamais à reproduire la même démarche professionnelle à l’exact identique, où la parole de l’un, renommé, doit ne pas valoir plus que celle de l’autre, simple manant, où la matière traitée, parce qu’elle est essentiellement humaine, est changeante, mouvante, complexe à l’extrême.

Deux métiers où, pourtant, il faut, en un instant, jauger la fiabilité de l’interlocuteur, estimer sa capacité de mensonge, entendre le non-dit, remarquer un bref silence, synonyme ou pas d’une dissimulation... et, de ces matériaux disparates, avant de la rendre publique, se construire sa propre opinion - son « intime conviction », selon la formule ô combien parfaite utilisée en matière judiciaire.

Désolé, cher Claude Luçon, mais cet alliage entre le verbe et l’esprit n’a rien de scientifique et sa qualité ne dépend pas d’une quelconque formule mathématique. Seuls l’écoute, l’accueil que reçoit la parole différente et la maturation intellectuelle qu’elle provoque offrent ce moment où l’entre-soi s’élargit, puis se referme, nourri de nouveaux ingrédients, qui permettent, ici d’affiner son jugement, là de préciser son commentaire.

Ceci est particulièrement vrai dans le monde scientifique, dont quasiment tous les progrès sont dus à cette confrontation des idées... Cette confrontation de tous les points de vue sans exception, sous peine d’aboutir à une fausse vérité scientifique, le contestable « réchauffement climatique » par exemple, le GIEC se refusant à tout questionnement de son expertise.

Être renfermé - intraverti, diront les psy - timide, peu démonstratif, en rien exubérant, ce n’est pas un défaut, ni même la preuve d’un caractère taciturne ou d’un mépris de l’autre. Être volubile, démonstratif, tactile, au contraire est souvent la preuve d’une volonté à peine voilée de domination, d’un goût affiché pour le paraître... quand il ne s’agit pas de masquer la pauvreté de la réflexion personnelle.

Prenons le cas de nos politiques d’aujourd’hui. Les meilleurs sont rarement ceux qui imposent leur voix de stentor, qui multiplient les gesticulations. Et la « punchline », version numérique du discours tonitruant, qu’il répète à l’envi, ne fera jamais d’un médiocre un tribun, comme autrefois on appelait ceux, déjà rares, qui disposaient à la fois d’un bel organe et d’une réflexion cohérente et riche.

Le drame est que cette disette entraîne des débats sans relief, insipides parfois, grossiers trop souvent, et la présence dans les allées du pouvoir de jean-foutres qui compensent leur nullité par des coups de menton ou par un verbe paraissant de bon sens, mais auquel ils ne donneront aucune suite à l’heure de l’action. À moins qu’ils ne jouent la carte de l’omniprésence, de l’omnipotence, de l’omniscience et, finalement, de l’autorité sur tout et n’importe quoi, de l’action militaire de la France sur les théâtres de guerre à la présence aux J.O. d’une chanteuse qui lui plaît...

Malheureusement, tout porte à croire que plus les moyens de communication permettent l’écoute des autres, plus le dialogue disparaît, plus la société se délite, remplacée par autant de tours d’ivoire qu’on ne compte de communautés humaines. L’issue ne peut être que fatale.

Tipaza

La pauvreté de l’entre-soi !
Voilà un titre de billet bien démoralisant surtout qu’il s’accompagne quelques lignes plus loin de cette remarque :
« ...il me semble que chez moi il s'agisse d'un malaise chronique qui rend la confrontation des idées et l'écoute des autres passionnantes mais souvent difficile à vivre. »

Ceci ajouté à ce qui a été répété souvent dans plusieurs billets, presque comme un mantra, qu’il fallait "penser contre soi-même", me surprend et j’ai envie de prendre le point de vue opposé, non seulement par esprit de contradiction, mais parce que je le pense.

Évidemment que c’est difficile à vivre les autres, c’est même souvent impossible, et c’est Schopenhauer qui a résumé le mieux la situation :
“La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres”.

Pourquoi chercher chez les autres ce que tout esprit bien fait peut trouver en lui-même, ou s’il faut les autres, au moins que ce soit des autres que le temps aura épurés, les auteurs de livres qui nous construisent et nous fortifient.

Mais le débat, le débat d’idées, n’existe plus, depuis longtemps, depuis la disputation du Moyen Âge, où l’art de la rhétorique était à son apogée.
Hélas nous n’en sommes plus là.
Condition première pour qu’un débat d’idées soit un vrai débat constructif, il faut que la volonté de convaincre soit exclue.
La conviction doit être le résultat d’une maturation post-débat et non un duel où le plus bavard et le plus offensif l’emporterait.

C’est pourtant ce qui se passe dans un prétoire, où l’avocat général et les avocats sans grade ;-) se disputent pour convaincre les jurés. Mais il ne s’agit pas dans ces circonstances d’un débat d’idées, mais d’un débat sur des faits commis par des hommes, et dans cette situation, à chacun sa vérité, d’où une cruelle désillusion.
C’est peut-être de cette déformation professionnelle que vient le désenchantement annoncé dans le billet.

Il faut ensuite avoir face à soi des hommes intelligents au caractère suffisamment trempé pour que la contradiction ne les mette pas en difficulté au point de les rendre désagréables, vulgaires et sots.
Bref il faut des individus comme on les trouve sur le blog, et donc vous êtes gâté, si je puis dire... ;-)

Achille

@ Claude Luçon | 23 avril 2024 à 20:50
« Moi aussi j'ai voté Macron, par défaut comme on dit en maths :) »

On retrouve bien là la rationalité de l’ingénieur. Moi c’est pareil, j’ai voté Macron parce que tous les autres candidats "ne faisaient pas la maille". Et avec le temps je deviens de plus en plus "attaliste". Il est très bien ce jeune homme et j’espère bien qu’en 2027 il sera le candidat de la majorité, face à une Marine Le Pen à bout de souffle, à un J-L Mélenchon complètement décrédibilisé et au leader LR que recherche toujours son parti.

Reste un candidat PS en la personne de Raphaël Glucksmann dont la position est très ambiguë, cherchant à récupérer des voix de l'ex-Nupes tout en voulant revenir au PS d'antan. Ce positionnement n'incite pas à la confiance.

sylvain

Ce matin je vais moi aussi faire mon petit Bilger (ben oui, j’arrive à dépasser sa cheville), je vais confesser mes états d'âme qui sont différents des siens :

Sur l'inquisition anti-RN qui fait « führer » avant les élections :

Il faut surtout et d'urgence porter plainte contre les LFIslamistes du furieux führer Ali von Melenchon, la LDH, Utopia... Motif : apologie, consentement et complicité de crimes contre l'humanité pour leur soutien au terrorisme palestinien, Hamas, Hezbollah etc.

Soutien absolu au N°3 du RN diabolisé caricaturé calomnié par l‘inquisition anti-RN lancée par l‘UE, la macronie et ses sbires nervis extrémistes islamogauchistes pour faire barrage au RN avant les élections.

Sur Nakamura, l’icône de l’islamogauchisme, la provoc doigt d'honneur des wokistes macroniens islamogauchistes envers le RN et tous les Blancs de souche patriotes : elle ferait fuhreur elle aussi dans des remakes de films tels Godzilla ou la Planète des singes avec Omar Sy, sa plastique qui fait peur aux enfants s'y prêterait mieux.

Sur l'inquiétude des anciens qui craignent pour leur retraite, je les rassure, avec tous ces crimes en constante et fulgurante augmentation, coups de couteau cutters machettes offerts par nos meutes et hordes criminelles arabo-africaines afghanes, beaucoup de vieillards vont finir sur les trottoirs dans des mares de sang, ainsi les caisses de retraites vont très vite redevenir bénéficiaires.

Sur Kendji Girac, j’ai tout de suite pensé à la scène de la 7ème Cie quand Jean Lefebvre tue la vache : « Parti tout seul, chef, parti tout seul ! », « J’ai glissé, chef ! ».

Mais surtout, n'oublions pas les pires dangers qui nous menacent : Zemmour, Le Pen, le RN, l’esseutrêêêmeuhhh drouâââte ! »

Ben voyons !

Michel Deluré

@ Patrice Charoulet 23/04/24 15:53

Ce n'est point parce que vous estimez que seulement selon vous « trois ou quatre »  intervenants sur ce blog soutiennent la macronie qu'il faut en conclure ou du moins laisser entendre que tous les autres soutiennent fatalement MLP et son parti. C'est là une déduction un peu trop simpliste et rapide.

Et c'est bien là le drame de ce que vous appelez la macronie, dépourvue de colonne vertébrale, que d'avoir institué cette tripartition qui ne laisse en fait la place dans l'espace politique français qu'à un pouvoir qui est actuellement sans majorité face à la seule opposition des deux extrêmes.

La macronie portait en elle-même, depuis son origine, les causes de sa disparition.

Xavier NEBOUT

@ Claude Luçon

Nous attendons par exemple que la science se penche sur le fait qu'un radiesthésiste puisse tracer les réseaux telluriques et les courants d'eau sur un plan cadastral sans avoir mis les pieds sur les lieux.

Claude Luçon

@ caroff | 23 avril 2024 à 16:49

Quand le choix est entre Macron et MLP il est curieux que seulement 41 % des retraités l'aient fait !
Calculons : les soixante-huitards avaient 18 ans en 1968, un maximum de 40 peut-être 44 ans de carrière nous amène à 2012 au plus tard, seule explication, tous sont à la retraite, la majorité !
Avec 41 % de plus anciens, nous sommes en minorité à penser à sauvegarder notre République du Troisième Empire, breton cette fois-ci ! Qui nous offre maintenant son Mussolinini (oui ...nini), genre Bel Antonio comme Premier ministre.

Moi aussi j'ai voté Macron, par défaut comme on dit en maths :)

La prochaine fois MLP passe, la Résistance disparue, faute d'anciens pré-WW2 !
Pleurez Bisounours de la France, un futur incertain vous attends, vos retraites sont en danger !

caroff

@ Patrice Charoulet 15h53
"La majorité des commentateurs est actuellement favorable à l'extrême droite. La macronie est défendue par trois ou quatre d'entre nous... seulement."

41 % des retraités (plus de 65 ans) votent pour Macron

https://www.lexpress.fr/societe/les-plus-de-60-ans-font-l-election-ils-ont-amene-emmanuel-macron-au-second-tour_2171565.html

Vous faites des décomptes précis des orientations politiques des contributeurs, ce que je suis en peine de faire: certains posts s'écartent tellement des sujets proprement politiques développés par PB qu'on ne peut déduire quoi que ce soit.

Cela étant, et à l'évidence, vous rentrez avec quelques autres dans la catégorie des idolâtres du locataire de l'Elysée, mais c'est la répétition et la constance de ses défenseurs qui créent l'illusion, sans doute, d'une armada !

L'extrême droite actuelle ressemble bigrement au RPR années Pasqua-Chirac : juriez-vous n'avoir jamais voté pour ce parti dans les années 1980 ?

Patrice Charoulet

@ caroff

Monsieur, vous écrivez notamment "ce blog de retraités plutôt favorables statistiquement à la macronie". J'ai le sentiment inverse. La majorité des commentateurs est actuellement favorable à l'extrême droite. La macronie est défendue par trois ou quatre d'entre nous... seulement.

Claggart

J’ai toujours été étonné que notre hôte ne semble éprouver aucune gêne à participer à une chaîne où officie un animateur condamné pour corruption de mineurs et harcèlement sexuel.
Mais ce condamné a fait appel : donc il est innocent.

myrto

Beau billet... mais j'aurais préféré qu'il soit illustré par une photo de notre hôte !

Michel Deluré

Rien de plus naturel me semble-t-il, que cette curiosité de l'autre que vous ressentez et que nombre d'humains partagent. La fréquentation de l'autre n'est-elle point d'ailleurs, comme le prétendait Montaigne, le meilleur moyen d'aller à la rencontre de soi ?

L'ouverture sur l'autre offre, à qui veut la saisir, l'opportunité de sortir de ses murs et de s'enrichir car cet autre n'est pas un autre moi-même et la « connaissance que nous avons des autres hommes est sujette à l'erreur si nous n'en jugeons que par les sentiments que nous avons de nous-mêmes » (Malebranche).

Être autre induit une relation symétrique. Puisque moi je suis différent de l'autre, c'est que l'autre est aussi différent de moi et qu'il en résulte qu'une telle situation exige le respect mutuel de principes de tolérance et d'indulgence.

Il y a en fait complémentarité du moi et de l'autre et l'acceptation de cette évidence devrait peser sur nos comportements.

Jérôme

Vous avez bien raison cher hôte. Ne pas se contenter de soi et ses clones. Il est intéressant d'écouter les divergences. Ça ne doit pas empêcher de se positionner. Quand on dit que l'on regarde peu CNews parce que l'on considère que cette chaîne est globalement inintéressante, le crétin lit, je ne côtoie que des gens de mon bord.
Ce qui est intéressant est d'écouter les gens développer leurs idées. Avoir le temps de.
Un Éric Zemmour, un JL Mélenchon, une Marion Maréchal... pénibles dans un cadre médiatique classique, méritent l'écoute sur les podcasts de ThinkerView.

Pour vous rejoindre, la solitude est importante. Elle permet l'autonomie de pensée. Éviter de "thuriférer" benoîtement un E"K"M avec la meute de bassets qui le courtisent en lui servant de tabouret, par exemple.
Ne pas hurler avec la meute anti-RN du front républicain en se rappelant que c'est cette meute qui tient le pouvoir depuis plus d'un siècle...

caroff

CNews et ses émissions phare ont l'avantage d'apporter un contrepoint à la doxa (vivre-ensemble, wokisme, respect des sectes) devenue pour beaucoup absolument insupportable, mais, en même temps, leur caractère répétitif finit par devenir souvent pénible. L'on connaît à l'avance ce que vont dire les participants aux débats, à l'exception, et cela dit sans flagornerie, de Philippe Bilger qui met parfois du citron en lieu et place du miel attendu.

Le succès de cette chaîne vient non seulement de l'écoute des téléspectateurs séduits par la mise en avant de faits de société dissimulés sur d'autres médias, et sur des analyses (Ferjou, Revel, Hervouët par exemple) perpendiculaires avec celles de BFMTV, et naturellement de Radio France, mais aussi de la qualité des animateurs-journalistes qui n'ont pas d'équivalents ailleurs: Sonia Mabrouk, Laurence Ferrari, Eliot Deval en sont les fleurons !

Je remarque aussi que sur ce blog de retraités plutôt favorables statistiquement à la macronie, l'on trouve des commentaires fustigeant la "chaîne de Bolloré" ce qui démontre que le diable peut attirer les enfants de choeur devenus chenus !

Aliocha

Moments inestimables, cher hôte, que ces retours sur vous-mêmes quand l'accusateur public que vous restez dévoile le ressort profond de son accusation.
À la manière de Sartre ou de Cau en cette adhésion à la littérature absolue, totale, vous savez que c'est en soi-même que réside l'imposture qu'on ne peut apercevoir que chez l'autre, se mettant à sa place et espérant geste semblable de lui, faculté offerte à l'humain d'identifier objectivement la loi, au sens scientifique du terme, qui lie en sa structure l'intime et le général, comme fondement de la loi juridique qui saurait tenir compte de cette réalité relationnelle.

Alors, hors de portée des lyncheurs, le moi intime atteint son essentiel, imitation du rôle du Père dans la Trinité chrétienne, permettant au Fils ressuscité d'incarner l'Esprit ainsi transmis, renversement complet, conversion romanesque des rivalités jalouses et meurtrières que le pouvoir rédempteur du sujet de cette expérience abominable a capacité d'identifier pour s'en libérer, la transmuant en œuvre d'art.

C'est ici l'occasion de saluer Deviro, disparu sous les insultes lyncheuses.

Marc Ghinsberg

Après un long détour introspectif, Philippe Bilger entreprend avec d’infinies précautions une légère critique de CNews. Exercice délicat que d’émettre quelques réserves à l’endroit de la chaîne qui vous emploie et dont on connaît l’extrême susceptibilité de ses dirigeants.

Rendons hommage à Philippe Bilger d’en prendre le risque, même si peu coutumier du fait, il multiplie allusions, litotes, euphémismes.

Disons-le carrément, certaines émissions, notamment l’Heure des pros, sont devenues caricaturales. Son animateur, qui vaut beaucoup mieux que le personnage dont il est désormais prisonnier, se conduit en détenteur de la vérité. C’est lui qui décrète qui a raison et qui a tort. Son point de vue est littéralement incontestable. Il traite ses chroniqueurs au mieux comme des plantes décoratives, au pire comme des punching-balls, suivant les sujets et l’humeur du jour.

Certes ses émissions ont du succès. Mais le succès ne rime pas forcément avec la qualité. Silvio Berlusconi en a fait amplement la démonstration dans les années 1980 en Italie.

Aujourd’hui il est de bon ton de fustiger ceux qui refusent d’aller se faire étriper sur CNews. Demain certains se demanderont ce qu’ils y font encore.

Achille

« Ce besoin de ne jamais me sentir coincé entre mes quatre murs, entre les murs rebattus d'interlocuteurs que je surprendrai aussi peu qu'ils me surprendront, trouve son paroxysme dans les débats médiatiques où, présent, il peut se faire que les plateaux composés - à supposer qu'on ait eu le choix d'invitations sur une large palette intellectuelle et politique - représentent plus un piétinement sur les mêmes chemins que des approfondissements et corrections enrichissant sa propre pensée. » (PB)

Vous avez raison Philippe Bilger, rien n’est plus ennuyeux qu’un groupe de discussion où tout le monde serait du même avis.
Raison pour laquelle je viens sur ce blog où le mien est clairement minoritaire.
Je regarde aussi CNews, même si certains animateurs(trices) et invité(e)s de plateau ont tendance à me hérisser le poil.
C’est dans la confrontation des idées que se forgent les opinions et il convient de défendre la sienne, même si c’est parfois au prix d’échanges un peu vifs où la courtoisie n’est pas toujours de mise.

Lodi

"Pour ma part, autant que je le pourrai, je ferai modestement de mes envies, de mes nuances et de mes contradictions une politique brisant l'entre-soi." (PB)

Bon courage si cela ne s'applique pas qu'à titre privé mais prétend entraîner des groupes, car la plupart des gens préfèrent l'entre-soi. C'est donc plus difficile que d'ouvrir la fenêtre quand il fait froid.
Les gens se réchauffant peu d'estime mutuelle, mais davantage du sentiment d'être protégé des autres.

"Alors qu'on me prête, quand on ne me connaît pas, une sorte de chaleur, une extraversion de caractère, je sais pourtant que profondément la vie collective me fait peur" (PB)

On peut être chaleureux, type puisque je suis avec les gens, soyons aussi chaleureux que possible, sans être vraiment ravi d'être avec eux, de glace, au fond. Ne vaut-il pas mieux faire son possible pour que tout se passe bien ?
Dans un autre style, les gens faisant de l'humour et de l'esprit ne sont pas forcément joyeux, mais offrent du moins quelques scintillements dans la conversation, pouvant éventuellement désamorcer les tensions, ou l'ennui, à moins qu'il ne s'agisse des deux.

Le mieux est pourtant sans doute de pousser quelqu'un qui a plus de ces qualités que soi, mais enfin, quand on est enveloppé par une telle présence, on ne se sent pas en principe tenu de réparer une conversation à plusieurs en promouvant un autre ou en prenant le risque de se mettre en avant. Heureux est-on quand on est dans un groupe en oubliant qu'il est un groupe, souvent générateur d'ennui et de violence plus ou moins larvée.

En résumé, aller vers les groupes quand ils font peur et tenter de les ouvrir quand ils sont fermés comme des huîtres, demande bien du courage.
Espérons que cela en vaille la peine, car quel bien la déception provoque-t-elle jamais ? En somme, en cas contraire, on aurait gravi une montagne pour contempler un panorama de détritus.

Claude Luçon

Aïe ! Notre hôte confond blog et confessionnal !

"je sais pourtant que profondément la vie collective me fait peur" (PB)

Ah bon ! Et nous alors ne faisons pas partie de sa vie collective ? Nous ne semblons pourtant pas lui faire peur ! Il nous défie même une fois tous les deux jours !

Et voilà le résultat d'avoir mal bûché ses maths et sciences durant ses études secondaires. Il manque la sûreté de soi qu'apportent les deux, maths et sciences !
Quand on sait que PB a été magistrat toute sa vie, on souffre pour lui à l'idée qu'il a dû envoyer des gens en prison :):):)

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