Pour ces sauvages agressions à la sortie des établissements scolaires, à Montpellier (la victime hors de danger), à Viry-Châtillon (la victime est morte) ou ailleurs, on communique trop.
Elles ont commencé il y a bien longtemps et elles vont continuer aussi bien à l'intérieur des collèges et lycées qu'à l'extérieur.
Il ne faut pas faire comme si à chaque fois c'était une surprise, un étonnement, une indignation. Nous sommes habitués à ces désastreuses nouvelles émanant du front scolaire. La violence individuelle ou collective qui se libère, qui se déchaîne. Avec une utilisation ignoble des réseaux sociaux, des appels au viol, au meurtre, lancés par des malfaisants de plus en plus jeunes. La hiérarchie des établissements, alertée, faisant trop souvent la sourde oreille. Pas assez attentive à tout ce qui se déroule dans ses murs, à ces harcèlements, ces sadismes du quotidien, ces victimes silencieuses, poussées au désespoir et parfois au suicide.
On n'a pas besoin de tweets, les cellules de soutien ne servent à rien pas davantage que ne sera opératoire la force mobile nationale annoncée par la ministre. Les constats et les analyses, on les a faits jusqu'à plus soif.
On mesure comme une immigration non contrôlée a changé pour le pire la donne scolaire.
On en fait trop d'une certaine manière.
La présence du recteur est superfétatoire, celle du préfet pas nécessaire. Le ministre, s'il se déplace, n'ajoutera pas la moindre solution au problème, à la tragédie. Il me semble qu'au contraire cette surcharge officielle n'est destinée qu'à montrer un investissement symbolique pour faire croire que de cet aréopage sortira forcément la politique efficace qu'on attend.
Avec la complication des rapports de force existant entre l'excellence de Gabriel Attal et la mollesse de Nicole Belloubet. Entre le président de la République cherchant à conforter cette dernière et le Premier ministre déterminé à conserver la rue de Grenelle sous le coude.
On en fait trop dans un domaine qui brille par sa totale inefficacité.
On n'en fait pas assez dans l'autre qui devrait concerner la répression la plus rapide et la plus sévère possible de ces agressions terrifiantes, avec une qualification initialement criminelle.
Pour les trois mineurs qui ont massacré Samara à Montpellier, il conviendrait, puisque les faits sont caractérisés, de les faire passer d'urgence devant une juridiction compétente avec des sanctions, si leur culpabilité est établie, à hauteur de leur implication. Ou, si on maintenait la qualification criminelle, de procéder à leur mise en examen puis, l'instruction terminée, à leur renvoi devant une cour d'assises.
Il est clair qu'on ne pourra plus se satisfaire d'une procédure qui s'est obstinée à ne pas tenir compte des changements radicaux dans la psychologie singulière et collective des jeunes depuis l'ordonnance de 1945. Vanter l'éducatif contre le répressif n'a plus aucun sens.
Quant à l'éventuelle responsabilité des établissements, si par exemple on a laissé sortir Samara alors que sa mère avait alerté sur le danger à l'extérieur, il faudrait considérer que c'est bien plus qu'une non-assistance mais une mise en danger de la vie d'autrui. L'enquête flash (?) diligentée nous en dira plus.
Face à une réalité scolaire de plus en plus traumatisante qui semble très difficilement maîtrisable par nos gouvernants, c'est notre État de droit qui doit s'ajuster.
Pour la multitude des agressions qui, à tous niveaux, pour ceux qui enseignent comme pour ceux qui sont enseignés, pour les parents, les professeurs, les élèves comme pour les voyous qui gravitent dans les marges, pas d'autre solution que de les châtier vite et fort.
Et on fera de la sociologie après.
Il n'y a qu'une fin en soi, la paix, que les malaimés maltraitent pour venger ce qui les a blessés et alors victimiser leur bourreau, cycle sans fin des violences réciproques qui ne trouvera son achèvement que par la mise à distance qui permet d'envisager autrui, l'art qui sait se mettre à la place de l'autre pour le comprendre et, le comprenant, se faire comprendre de lui, potentialité qui ne peut être que mutuelle nommée Amour.
Ce ne sont pas les bombes qui éradiqueront à tout jamais le terrorisme, mais la conversion du cœur humain.
"Celui qui s'engendra Lui-même, médian à l'Esprit saint, et Soi-même s'envoya Soi-même, Racheteur, entre Soi-même et les autres, Qui, maltraité par ses ennemis, dépouillé de ses vêtements et flagellé, fut cloué comme chauve-souris sur porte de grange, souffrit la faim sur l'arbre de la croix, Qui se laissa ensevelir, se releva, dévasta les enfers, s'installa au ciel où Il est assis depuis dix-neuf cents ans à la droite de Son propre Soi-même, mais reviendra au dernier jour pour passer sentence sur les vivants et les morts alors que tous les vivants seront déjà morts."
"Ulysse", James Joyce.
Voilà qui rejoint notre saint Mémé :
"Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort."
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_tome_2.djvu/72
Rédigé par : Aliocha | 14 avril 2024 à 08:13
@ Axelle D
"Finalement, ne vaut-il pas mieux être monothéiste, croyant et idéaliste"
Idéalistes les monothéistes ?
Vous ne savez pas ce que vous êtes. Vous avez tué tout idéal à plusieurs reprises, par exemple, en parlant d'amour mais en niant qu'il puisse être désintéressé.
https://www.babelio.com/livres/Le-Brun-Le-Pur-amour--De-Platon-a-Lacan/65926
"ennuyeux, gonflant, voire désespérant de l'humanité première !"
Me voilà habillé pour le prochain hiver, mais la question n'est pas ce que je suis mais ce que sont les monothéistes.
Or vous n'avez en rien démontré qu'ils seraient bons à quelque chose en apportant quelque élément pouvant le faire penser.
Nada !
Et même, au contraire, vous ne trouvez rien de mieux à dire que par exemple de parler d'idéal, alors que l'opinion dominante chez les mono "idéalistes" est qu'il n'y a pas d'action désintéressée.
Cela veut dire que vous n'avez rien de valable à avancer et que vous n'assumez pas que vous avez aboli tout idéal, celui-là et d'autres.
Enfin, il est vrai que la question du pur amour a été enterré comme la poussière sous le tapis.
Je comprends qu'on compense l'échec par le rêve, mais m'oppose à ce qu'on essaie de le faire prendre pour la réalité.
Et qu'on se serve de l'idéal, la mystique ou allez savoir quoi pour masquer la vérité. Comment cela serait-il compatible avec la vérité, la justice, l'idéal, ou même la mystique ?
La vérité, l'idéal, la justice, et la mystique, si cette dernière n'est pas quelque illusion se donnant pour aussi vraie que profonde, sont des fins en soi.
Si des gens préfèrent leur vanité tout en s'en prévalant, cela pourra certainement passer avec leurs pareils, mais pas avec les autres. Si donc on prétend un tant soit peu progresser, mieux vaut accepter voire rechercher la critique.
Que les croyants ne se privent pas quant à eux de déverser sur les réfractaires ou la concurrence, ce n'est donc pas une pratique interdite ou exotique dans leur groupe. Ils montent au créneau même pour le fait de dire la vérité, faute de goût, outrage si inadmissible qu'aucun style ne sera jamais assez merveilleux pour faire passer, soyons-en sûr.
Rédigé par : Lodi | 13 avril 2024 à 20:48
@ Lodi
Continuez donc à insulter et désigner des boucs émissaires au nom de Girard sans vous rendre compte que vous légitimez les arguments dénazificateurs.
Rédigé par : Aliocha | 13 avril 2024 à 16:42
@ Lodi | 13 avril 2024 à 12:49
Votre sectarisme antireligieux voire antispirituel commence à être franchement pénible et lourdingue !
Finalement, ne vaut-il pas mieux être monothéiste, croyant et idéaliste, même qualifié par vous d'ignare sur toute la ligne, que monomaniaque planplan à votre image et présumé détenteur de la vérité première mais tellement ennuyeux, gonflant, voire désespérant de l'humanité première ! Au point de faire perdre toute saveur et goût à la vie à ceux qui écouteraient vos sornettes à répétition !
Rédigé par : Axelle D | 13 avril 2024 à 15:34
@ Aliocha | 13 avril 2024 à 09:07
Rien de contradictoire chez moi : la liberté peut prendre une forme de monarchie constitutionnelle ou de République.
Je me fixe non sur les mots, mais sur les choses, se perdre en mots, images et symboles étant le péché mignon de gens voyant le monde sous le voile du sacré, quelle que soit sa forme, y compris littéraire, et ce en déformant souvent la pensée de l'auteur.
Le monothéisme est, je le confirme, un handicap, mais certains parviennent à le compenser voire plus si affinités.
Seulement, qui inciterait les gens à rester, voire devenir handicapé, sous prétexte que certains compensent, voire au-delà, dans le cadre du sport ? Ainsi Pistorius, passé d’icône à celui qui a tué sa femme.
Mais en mémoire de sa gloire abolie :
https://www.dailymotion.com/video/xh2yxo
Bref, j'incite les gens à se détourner du monothéisme, un véritable handicap pour l'amour de la liberté, de la vie, enfin, pour tout, en fait...
Mais comme je l'ai dit, chez quelques peuples, pour des raisons que j'ai esquissées, le multiple perdure chez l'unique.
Et c'est ce multiple et les réalisations qu'ont faites ceux qui le conservent, qu'il faut imiter. Cependant, je confirme qu'un monde polythéiste, voire sans religion, serait bien supérieur.
C'est l'évidence même, voyons...
Arrêtez de prétendre comprendre les auteurs qui comprendraient le monde, vous n'êtes jamais que celui qui déformez leur pensée, ainsi quand vous vous êtes servi de René Girard pour défendre l'immigration musulmane.
Au nom d'un faux respect des auteurs, vous ne faites que les discréditer auprès de tous.
Il serait évidemment loisible de rectifier vos fautes les concernant à chaque citation comme de tenter de démêler votre prose.
Mais en somme, je ne suis pas là pour passer la balayette derrière les saletés que vous passez sur les textes.
Non, mais pour renvoyer à la vérité du monde, qui est la source des vivants, des auteurs et des œuvres.
Si je peux dire ne pas comprendre un texte, ce peut être tout simplement la connexion qu'il peut bien y avoir entre un texte et ce dont on parle.
D'autre part, je vous signale qu'un texte digne de ce nom a plusieurs couches de sens, et que je ne vais pas m'improviser archéologue... et ce pour quelqu'un comme...
vous !
De toute façon, l'essentiel est de renvoyer au réel quand on parle du réel. Sur les musulmans, ce qui est caractéristique est leur propension à rendre le mal pour le bien, et la réaction appropriée à tenir face à cela.
Savoir la prohibition de l'immigration musulmane.
Je ne suis pas là à enfoncer des portes ouvertes depuis Proust, sur le désir, sur le fait que même prisonnier de vous, un être vous échappe. Aucun rapport avec les musulmans, que personne n'a envie de garder que ceux qui leur ressemblent, les liberticides, car qui se ressemble s'assemble.
Vu que vous agissez en défendant les musulmans contre la préservation de notre liberté, je pourrais aussi vous suspecter de bien pire.
Insinuer que même rendus esclaves de ces gens-là, nous leur échapperions : faux, un esclave n'est jamais qu'un esclave, vu qu'on peut le dresser à sa guise et qu'on en a un large stock de réserve en cas de conquête, le cheptel devient vite d'une soumission tout à fait satisfaisante car chaque élément se sait absolument interchangeable, sans compter que chacun excuse sa soumission de celle du voisin.
En ce cas, vous qui seriez plus incohérent que jamais, favorable à défendre l'Ukraine de la conquête russe, et pas notre pays de l'infiltration des liberticides, ingrats, arriérés et arriérants, si pas tous, seuls à traîner plus de casseroles qu'aucuns, et on comprendra que je ne parle pas des bouddhistes.
Fermons la parenthèses d'un livre tout à fait hors sujet, classique jeté à la figure du contradicteur comme écran de fumée.
Les religions du livre ont fait un mal considérable, encore un coup : de certains livres, elle fait des idoles, et du monde, un rebut des textes, dont on ne doit jamais rien dire de vrai.
Ce qui va contre la lucidité qu'on doit avoir envers son fonctionnement, comme l'émerveillement pour les rares réalités qui s'y prêtent... Se servir des textes pour tarir la démarche de découverte du monde y donnant, entre autres, accès, est une perversion typique de l'esprit du monothéisme.
On y dit que l'esprit souffle où il veut, mais on ne fait jamais qu'ériger d'infinies murailles de paravents.
Rédigé par : Lodi | 13 avril 2024 à 12:49
@ Lodi
Effectivement, vous n'entendez rien de ce que l'art propose par les paroles de Daoud ou de Proust, qui décrivent le seul chemin réel vers la compréhension mutuelle, et répétez votre argument contradictoire anti-monothéiste qui se réclame du monothéisme des églises protestantes et de la royauté de droit divin.
Rédigé par : Aliocha | 13 avril 2024 à 09:07
Je n'avais pas vu ce sujet de discussion.
Il est bien gentil de faire le constat de ce problème récurrent. Mais pendant ce temps, le moulin mouline.
En ce moment dans tous les territoires ruraux c'est la guerre aux surfaces bétonnées avec un recentrage des habitations dans le coeur non pas de la meule mais de la ville. Après tout pourquoi, en effet, ne pas lutter contre l'artificialisation des sols.
Seulement derrière ce paravent paysager on entend une autre petite musique à peine perceptible. La recherche par les communautés des communes, enlevant de plus en plus de pouvoirs aux maires, d'habitations vacantes ou insuffisamment occupées afin de loger "des populations nouvelles". Quid de ces populations ?
J'ai pu assister à l'une des réunions en milieu rural où un responsable déclarait clairement que la personne seule habitant dans 200 m2 c'était fini et que les étables anciennes désaffectées pouvaient, moyennant accompagnement, être réhabilitées afin de loger célibataires ou jeunes couples, "nouvelle population".
Je m'interroge dans la mesure où la courbe de natalité baisse énormément et croise celles des boomers dont je suis et qui est amenée à disparaître, quelle peut être cette nouvelle population dans la mesure où le besoin de logements se fera rapidement moins sentir ?
Oui je sais, certains vont me déclarer complotiste et poutinien.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 avril 2024 à 00:43
@ Aliocha
Je constate que vous n'avez AUCUN argument à m'opposer. Vous ne faites qu'employer à mauvais escient tel ou tel auteur.
À propos de choses non contestables : combien les Anglo-Saxons l'emportent sur nous en amour de la liberté.
Et vous me cherchez encore des poux sur ma juste admiration envers eux, voyons, mais ce n'est pas juste de m'infliger cela à moi-même, je n'ai rien fait de mal pour m'obliger à des travaux d'intérêt général...
Enfin, disons que j'imite peut-être un peu mes modèles ? Bref :
"et que votre admiration pour les Anglo-Saxons et votre dénégation de vous-même en tant qu'Européen est une célébration du "In God we trust" américain ou du "God save the King" britannique, qui eux aussi répètent les travers dominants du christianisme historique que le texte chrétien lui-même remet en question ?"
Je suis un Européen, ce qui ne veut pas dire atteint de malhonnêteté intellectuelle.
Et donc, je reconnais que les Anglo-Saxons nous surpassent, préférant la vérité à la vanité.
Est-ce que je pense pour autant ces phénix des hôtes de ces bois mystérieusement intacts des tares monothéistes ?
Non.
Mais il est des gens qui compensent la tendance liberticide de la chose, un peu comme le myope voit comme quelqu'un de non atteint par ce problème grâce aux lunettes.
Et pourquoi ? L’Histoire n'est pas monocausale, mais en somme, on dira que les circonstances ont conservé du divers sous l'unique, du feu sous la cendre, en quelque sorte.
La diversité des sectes protestantes alliée à une survivance catholique encourageant une véritable culture du débat, et une royauté constitutionnelle d'un côté, une République avec un véritable équilibre des pouvoirs de l'autre, sont des réalités incomparablement supérieures à la nôtre.
Bien sûr, les tares inhérentes au monothéisme pourraient finir par submerger ces bastions : toute faiblesse oblige à développer bien de la lucidité et de la volonté pour compenser.
En attendant, ils sont une merveilleuse exception, un peu comme la pourriture noble qui donne du Sauternes.
Rédigé par : Lodi | 12 avril 2024 à 23:03
@ Lodi
Vous rendez-vous compte que vous justifiez le comportement que vous dénoncez et que votre admiration pour les Anglo-Saxons et votre dénégation de vous-même en tant qu'Européen est une célébration du "In God we trust" américain ou du "God save the King" britannique, qui eux aussi répètent les travers dominants du christianisme historique que le texte chrétien lui-même remet en question ?
Vous devriez écouter Kamel Daoud, à 1:24 même si la question de l'étudiant est un peu longue, l'écrivain algérien formule une réponse qualifiée de magnifique par Delphine Horvilleur : il n'y a d'autre réalité formulable, là est le rôle de l'art, que de savoir se mettre à la place de l'autre.
Ce à quoi j'ajouterai : si l'autre est dans la même disposition, tout devient possible.
"Je pouvais bien prendre Albertine sur mes genoux, tenir sa tête dans mes mains ; je pouvais la caresser, passer longuement mes mains sur elle, mais, comme si j’eusse manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d’une étoile, je sentais que je touchais seulement l’enveloppe close d’un être qui, par l’intérieur, accédait à l’infini. Combien je souffrais de cette position où nous a réduits l’oubli de la nature qui, en instituant la division des corps, n’a pas songé à rendre possible l’interpénétration des âmes (car si son corps était au pouvoir du mien, sa pensée échappait aux prises de ma pensée). Et je me rendais compte qu’Albertine n’était pas même, pour moi, la merveilleuse captive dont j’avais cru enrichir ma demeure, tout en y cachant aussi parfaitement sa présence, même à ceux qui venaient me voir et qui ne la soupçonnaient pas, au bout du couloir, dans la chambre voisine, que ce personnage dont tout le monde ignorait qu’il tenait enfermée dans une bouteille la Princesse de la Chine ; m’invitant, sous une forme pressante, cruelle et sans issue, à la recherche du passé, elle était plutôt comme une grande déesse du Temps. Et s’il a fallu que je perdisse pour elle des années, ma fortune — et pourvu que je puisse me dire, ce qui n’est pas sûr, hélas, qu’elle n’y a, elle, pas perdu — je n’ai rien à regretter. Sans doute la solitude eût mieux valu, plus féconde, moins douloureuse. Mais si j’avais mené la vie de collectionneur que me conseillait Swann (que me reprochait de ne pas connaître M. de Charlus, quand, avec un mélange d’esprit, d’insolence et de goût, il me disait : « Comme c’est laid chez vous ! »), quelles statues, quels tableaux longuement poursuivis, enfin possédés, ou même, à tout mettre au mieux, contemplés avec désintéressement, m’eussent — comme la petite blessure qui se cicatrisait assez vite, mais que la maladresse inconsciente d’Albertine, des indifférents, ou de mes propres pensées, ne tardait pas à rouvrir — donné accès hors de soi-même, sur ce chemin de communication privé, mais qui donne sur la grande route où passe ce que nous ne connaissons que du jour où nous en avons souffert, la vie des autres ?"
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_2.djvu/233
Rédigé par : Aliocha | 12 avril 2024 à 08:36
@ Aliocha | 10 avril 2024 à 09:58
D'abord, votre solution est complètement irréaliste :
"dans notre capacité à respecter les principes fondamentaux de nos lois, conscients de la réalité révélée des violences humaines, en affirmant notre détermination à vivre ensemble nos diversités dans le respect de l’autre et l’équité, cette capacité à ne plus se faire manipuler par ceux qui ont beau jeu, si nous faiblissons en l'affirmation de ce principe qui a toute légitimité d'être défendu jusque par les armes s'il le faut, de nous associer à la destruction de ce qui n'est rien d'autre que la démocratie."
N'importe quoi.
D'abord, les Français ne sont pas des Anglo-Saxons, qui eux, aiment la liberté et ont le respect de la loi.
C'est pour eux-mêmes que les Français doivent développer ces qualités. Arrêtez de faire comme si les Français n'étaient pas des incapables, et les musulmans, des arriérés, on n'est pas dans un jeu de rôle.
Proposer des solutions impossibles conduit à une impasse mortelle : c'est comme si on demandait à quelqu'un qui est incapable de nager de le faire au lieu de le sortir de l'eau avant qu'il ne se noie.
En plus, qu'on soit capable ou non de le faire : pourquoi ? Il est indécent de mettre en danger les Français en les noyant sous des flots d'immigrés musulmans hostiles.
Je n'essentialise rien, en fait : que les musulmans nous soumettent, et nous rétrograderons d'incapables à arriérés.
C'est aussi simple que cela... Et définitif : les Américains ne viendront pas nous sauver.
Et donc, j'appelle plutôt les Français à passer, au contraire, au niveau supérieur, qui est anglo-saxon, ne vous en déplaise - ou ukrainien.
Enfin, de gens qui aiment la liberté.
Moquez-vous tant que vous le voulez : pour devenir meilleur, il faut imiter les meilleurs, et il n'est de toute façon que normal de rendre hommage à ceux à qui nous devons la liberté et l'exemple de la liberté.
Il est injuste d'oublier que tous les peuples ou religions ne sont pas arrivés au même point : pour ce qui nous concerne, on martèlera les caractéristiques les plus... caractéristiques.
Les Français sont, par tradition, des incapables, la Terreur, Napoléon le soi-disant grand et le présumé petit, le retour des rois et Pétain n'en font pas une démocratie durable.
Et ne parlons pas de nos actuelles institutions, qui ne valent rien, et les chiens ne font pas des chats, ce n'est pas étonnant car nées d'un coup d'Etat démocratique. La France phare du monde ? Tu parles, exemple des coups d'Etat démocratiques :
https://www.babelio.com/livres/Nick-Resurrection-Naissance-de-la-Ve-Republique-un-cou/26797
Comment osez-vous comparer les Chinois aux Anglo-Saxons ? Ils ne sont pas libres, alors évidemment pas au niveau US, ni même au nôtre.
Tout ce qu'on peut imiter d'eux se trouve donc dans un passé révolu, où ils n'étaient ni en démocratie, ni dans une dictature, mais comme tant de peuples, sous l'autorité d'une tradition que tous jugeaient alors légitime. Et cette civilisation a énormément fécondé le Japon, et les Lumières ne seraient pas explicables sans la Chine.
Néanmoins, la Chine actuelle vivant dans la déchéance d'une dictature, est loin de mériter le respect qu'on lui montre.
Pour tout dire, l'Inde le mériterait davantage, mais curieusement, on l'oublie toujours. Enfin curieux ? Les gens sont toujours fascinés par les dictatures, que voulez-vous que je vous dise ? Certes, il est vrai que l'Inde ne s'améliore pas, mais comme la Chine et les Etats-Unis non plus, on ne peut dire que son incessante occultation vienne de ses faiblesses.
Bref, pour vous, cela ne coûte rien de nous condamner à une accentuation de la présence musulmane, puisque vous récusez que tous les peuples n'ont pas atteint le même niveau, et que les peuples à dominante musulmane ne sont pas libres.
Pour moi, c'est évident, et de même ceci : en fréquentant des arriérés, nous tomberons à leur niveau.
Mais je ne crois pas plus au miracle qu'aux hommes providentiels, ou plutôt, je soutiens que les religions sont des réalités liberticides et violentes, surtout les religions monothéistes.
C'est leur essence : la toute-puissance d'un seul dieu gorge le croyant d'idée de toute-puissance, et il en sait juste assez sur le bouc émissaire pour en faire un prétexte à toutes ses lubies. Plein de chrétiens s'estimaient persécutés par le Juif, à présent, plein de chrétiens veulent forcer les gens à subir une immigration musulmane qui fera de plus en plus d'eux des soumis.
Les chrétiens s'en prennent à des gens qui ne leur font rien, mais aussi bien sous l'Empire romain face aux Barbares qu'à présent face aux infiltrés musulmans, montrent une faiblesse coupable pour ceux qui s'en prennent à leur société.
De même qu'ils frappent le bas de la pyramide sociale, ils attaquent aussi le haut en prétendant respecter César, mais en prétendant soumettre son autorité à sa religion usurpatrice*.
La question n'est pas du tout le nombre de musulmans hostiles ou non, je reviens au fondamental : personne n'est obligé d'endurer des hostiles, si peu que ce soit : on n'a aucune obligation a admettre des immigrés, et en plus, des arriérés.
Cela, c'est pour le principe.
Qu'ils passent d'arriérés à sels de la terre comme les Anglo-Saxons, je ne demande pas mieux, mais je n'ai pas à prendre le moindre risque et perdre mon temps pour eux.
En fait, personne n'est obligé de s'encombrer de boulets qui mordent.
Et pour le rapport de force : il faut cesser de croire que les majorités font forcément l'Histoire.
Même en démocratie, ce peut être de malfaisantes minorités, comme le livre auquel je vous renvoie : des gens qui aggravent les choses pour jouer aux sauveurs, et dont la malfaisance continue à être occultée. Que voulez-vous, dans un pays d'incapables, où on croit aux hommes providentiels, on ne risque pas de s'en prendre aux vaches sacrées...
Je sais pourquoi les gens tombent en servitude : parce qu'au lieu de garder le cap sur le nord, sur la liberté, ils vont en tout sens s'égarer dans les modes les plus dérisoires.
Ainsi le "vivre-ensemble" qui signifie se laisser submerger par des gens aussi indésirables qu'indésirés, qui vont exporter chez nous la désolation de leur aire culturelle.
Il n'y a pas de droit à venir chez nous, comme d'ailleurs pas de droit des Européens à être protégés par les Etats-Unis.
C'est certes désirable pour les gens concernés, mais figurez-vous qu'une grâce n'est pas un droit. Nous avons aidé les Américains une fois, et en parlons tout le temps, eux en revanche, nos éternels protecteurs, ne reçoivent pas même le respect qui leur est dû.
Vous défendez ceux qui ont inauguré de nous rendre le mal pour le bien, les musulmans, et vous moquez la reconnaissance et l'imitation que j'essaie d'avoir envers leurs très éminentes qualités :
"ou en vous agenouillant devant les Anglo-Saxons ou les Chinois"
Répugnant...
Comment peut-on dénigrer les Américains, et les mettre au niveau des Chinois, soumis à une dictature ?
Pas étonnant que les musulmans ne vous gênent pas, vous ne voyez pas la différence entre servitude et liberté.
"ou en vous agenouillant devant les Anglo-Saxons ou les Chinois qui partagent la même problématique et le même manque de solution."
Parce que nous, qui nous soumettons aux islamistes, nous avons des leçons de "solution" à donner ?
Quelle indécence...
Et vous me faites rire : les musulmans posent des problèmes, et au lieu de les renvoyer à leur nocivité, vous critiquez ceux qui ne trouvent pas de "solution" ? C'est comme si on critiquait quelqu'un d'attaqué parce qu'il ne prenait pas en charge son agresseur.
Et de plus, le côté soi-disant solution, c'est un truc d'Européen, plus exactement, de Français, et c'est quoi, ces gens ?
Des peuples qui ont eu besoin des Américains pour se sauver d'eux-mêmes, et feraient bien de "s'agenouiller" face aux Américains s'ils voulaient que ces derniers continuent à les protéger, cette fois des Russes.
C'est incroyable ce que les incapables ont d'exigence !
Quelle impudence...
On les sauve, ils réclament qu'on sauve tout le monde, et reste là, à critiquer, comme des supérieurs, alors qu'ils ne sont certes pas au niveau des Américains.
On prend les choses à l'envers : c'est nous qui devons quelque chose aux Américains, et pas l'inverse.
C'est nous qui prétendons avoir des solutions, alors que non, et qui, renvoyés à notre néant, réclamons cela des autres.
Lesquels ne nous doivent rien.
Et en plus les Américains sont partis de l'Europe, à la base, ce n'est pas pour y revenir sans cesse.
Et les Chinois ont encore moins dans leur ADN de jouer les sauveurs du monde, ni hélas de respecter leur minorité. Au fait, pourquoi ne parle-t-on plus du Tibet ? Les Tibétains sont passés de mode.
Et puis, ils ne sont pas monothéistes, et puis, ils ne viennent pas nous nuire, donc poubelle.
On ne traite pas les gens selon ce qu'on leur doit ou ce qu'ils valent mais selon des critères tout à fait insensés.
Et la folie est le début de la fin.
*Les chrétiens ont fini par abolir autoritairement le paganisme dans l'Empire romain, pousse-toi de là que je m'y mette.
Ils ont infériorisé les Juifs, leur religion mère, ces fils doublement indignes.
Ces usurpateurs ne peuvent se scandaliser que les musulmans tentent d'usurper leur place, à présent. Le coucou se sent à l'aise avec le fonctionnement du coucou, et prétend que les autres accueillent et "vivent avec" les coucous.
Des parasites.
Rédigé par : Lodi | 10 avril 2024 à 22:52
@ Lodi
La grande majorité des musulmans, et pas seulement français, est en accord avec vous, ce sont eux les premières victimes de l'islamisme.
En prétendant contrôler l'immigration en ne visant que cette communauté, si le terme avait une quelconque représentativité de la diversité multiforme qu'elle représente, vous cautionnez non seulement le ressentiment anti-occidental, mais les accusations russes qui tentent, en vain au vu du dernier attentat de masse à Moscou, de le coaliser en désignant l'Occident comme bouc émissaire à dénazifier.
Vous pourrez tourner le problème dans tous les sens, en répondant à une essentialisation par une essentialisation, vous ne faites qu'aggraver le phénomène et ne le résoudrez donc pas en repartant en croisade contre les monothéistes, ou en vous agenouillant devant les Anglo-Saxons ou les Chinois qui partagent la même problématique et le même manque de solution.
La réponse serait, et le conditionnel ici est plus objectif que le futur tellement nous en sommes loin, dans notre capacité à respecter les principes fondamentaux de nos lois, conscients de la réalité révélée des violences humaines, en affirmant notre détermination à vivre ensemble nos diversités dans le respect de l’autre et l’équité, cette capacité à ne plus se faire manipuler par ceux qui ont beau jeu, si nous faiblissons en l'affirmation de ce principe qui a toute légitimité d'être défendu jusque par les armes s'il le faut, de nous associer à la destruction de ce qui n'est rien d'autre que la démocratie.
La foi en ce sens n'est pas ce que vous pourriez en penser, elle est fondée sur une rencontre entre humains qui ne sont pas que (Pâques selon Horvilleur) des acteurs traîtres (selon Daoud) de la violence en cours :
https://www.youtube.com/watch?v=kXxRyoaG8E4
Rédigé par : Aliocha | 10 avril 2024 à 09:58
@ Aliocha | 09 avril 2024 à 01:03
Je dis aux Français musulmans qu'il n'y a pas de droit à immigrer... Car je l’écris ici en toutes lettres à tout le monde.
Ici, c'est un blog français, donc on peut supposer essentiellement à un public français, qui peut être composé de croyant en n'importe quelle religion ou irréligion.
Mais peu importe : quand on dit ce qu'on pense, on suit la vérité, et non une étude de marché.
Il n'y a pas de droit à immigrer.
Des petits hommes verts le feraient savoir aux humains s'ils prétendaient s'inviter chez eux. Ils leur feraient savoir qu'ils ne se laisseront pas traiter comme les humains ont coutume de le faire entre eux.
Les humains ne pourront pas compter sur l'effet de surprise tandis que les immigrés musulmans en ont bénéficié, eux : premiers à rendre pour le mal pour le bien.
C'est l'avantage des ondes se diffusant partout autour de notre planète : nous livrons en direct notre Histoire, qui est aussi celle de nos méfaits, à la ronde.
Ainsi, les autres resteront impollués par nos vices et tromperies... S'ils existent. Il y a une limite à nos nuisance, c'est une consolation.
Bref.
Deux plus deux font quatre, quelle que soit la personne à laquelle on s'adresse.
D'autre part, je rappelle qu'il faut favoriser la venue de la crème et écarter la boue de chez nous.
Si on veut, ou du moins accepte une immigration, il est bien évident qu'on ne va pas prendre la lie de la terre, savoir ce qui rend le mal pour le bien.
Or c'est ce qu'ont inauguré les musulmans.
Ce n'est pas à moi de dire quelque chose aux musulmans, type je vous prie de m'excuser d'affirmer que deux et deux font quatre.
Ou qu'il n'y a pas de droit à immigrer.
Ou qu'il faut écarter les pires, donc ce qui a tendance à rendre le mal pour le bien.
Donc les musulmans.
Je n'ai pas non plus à dire que l'immigration est un mouvement de masse, où on ne peut trier chaque musulman pour voir le degré de risque de trahison dont il est porteur.
Il faut les écarter tous, dans l'intérêt de tous les Français. Ce qui veut d'ailleurs dire l'intérêt des musulmans basés ici, les semeurs d'attentats, intimidateurs de femmes et de Juifs, grignoteurs de laïcité, ne se privant pas d'attaquer les musulmans intégrés.
Je veux dire que je n'ai pas à aller vers les Français musulmans pour m’excuser de dire la vérité.
La vérité n'est pas une chose dont on doit avoir honte.
Et la honte, on doit plutôt la ressentir pour des choses honteuses.
Qu'on a fait ou que son groupe a fait.
Et donc, les Français musulmans devraient avoir honte de ce que font certains d'entre eux sans compter des immigrés musulmans.
Comme j'ai honte du peu d'appétence des Français pour la liberté ou bien de leur antiaméricanisme.
Est-ce qu'un Anglo-Saxon devrait avoir honte de me renvoyer à l'infériorité morale que les Français manifestent ainsi ? Non, c'est à moi de porter la croix pour le fait que nous sommes un peuple d'incapables.
Ne renversons pas l'ordre du monde, je ne parle pas de celui que veulent instituer les liberticides, mais de celui qui tient à la vérité.
Parmi ces vérités il y a que c'est selon leurs œuvres qu'on doit traiter les gens : Chinois et Japonais avaient parfaitement raison de ne pas vouloir de religion chrétienne comme de se fermer au commerce.
Et donc de permettre au moins de gens de cette sorte de venir les importuner chez eux.
Il n'y a pas de droit du monothéiste à polluer le monde de sa croyance ou du commerçant à venir soutenu par l'Etat s'imposer dans de nouveaux marchés.
Il n'y a pas de droit à immigrer servant aux musulmans les pires à imposer leurs pratiques, avant peut-être de nous soumettre à leur religion et leurs coreligionnaires à leur version de cette dernière.
Fi de cette prétention "universaliste" des ressortissants des monothéistes... Pauvres gens qui se parent des plumes du paon en s'intitulant inventeurs de la règle d'or alors qu'ils ne font qu'y contrevenir, infligeant aux autres ce qu'ils n'aimeraient pas qu'on leur fasse.
Ils auraient aimé, eux, qu'on les oblige à ceci ou à cela ?
Mais ils le commettent tout le temps, avec l'effronterie de ceux qui croient détenir la vérité, et se prennent pour des élus, et les autres pour des rebuts. Ces véritables fléaux sont toujours gagnants : soit ils parviennent à leurs déplorables fins et triomphes, soit non et s'imaginent frappés par Dieu, ce qui est encore une sorte d'élection, dont ils se rengorgent tant et plus.
Quels détraqués...
Les croyants agissent comme les antivax manifestant pour le droit de ne pas se protéger avec un vaccin, et en clair, d'infecter tout le monde.
Eux, par contre, ont le droit à l'impunité : on n'aurait pas le droit de leur fermer la porte, à les en croire.
Mais je ne les crois heureusement pas, et agissant en toute justice, traite tous ces gens selon leurs mérites.
Rédigé par : Lodi | 09 avril 2024 à 21:05
Depuis quelques années, tous les problèmes concernant les faits divers criminels de banlieues sont devenus insolubles et cornéliens pour tous ces élus, maires, ministres, associations antiracistes, tous islamogauchistes et qui ne savent plus à quels saints se vouer, saints islamistes bien entendu, pas les saints mécréants chrétiens qui ne sont plus en odeur de sainteté chez tous ces soumis collabos opportunistes girouettes carpettes paillassons c*ls tendus à leurs électeurs arabo-africains et autres perles orientales.
Avant tout était plus simple, les clichés, slogans et mots d‘ordre antiracistes étaient bien carrés et conformes à la doxa idéologique gauchiste : le blanc de souche raciste fasciste et les gentils arabes victimes que les nazis du FN de Jean-Marie Le Pen jetaient dans la Seine.
À voir et revoir les nombreux films caricaturaux d’Yves Boisset, le pire étant celui dans le métro où tous les usagers blancs crachaient et insultaient le pauvre balayeur arabe toute la journée, un grand moment de débilité gauchiste ; mais ça marchait à la perfection, les trépanés du bulbe, de gauche bien entendu, prenaient fait et cause pour ces malheureux Maghrébins et pestaient contre nous les mâles blancs méchants racistes, surtout celles à qui il ne faut pas trop bousculer la boite crânienne qui contient leur pois chiche de QI et qui ont l’habitude de voter pour celui « qui a la plus belle moustache ».
Puis, après le temps des colonies, est venu celui de la repentance, de la décolonisation de l‘auto-humiliation, de l'auto-flagellation : campagnes nauséabondes anti-Blancs, anti-droite et surtout anti-RN taxés de « véhiculer-des-idées-racistes » formule moult fois lue et entendue chez les merdias gauchistes.
Enfin, après cette transition extrêmement ubuesque, est venu le temps de l'islamisation totale et coloniale dans tout le pays, les Blancs ayant fui les banlieues, le RN ne jetant plus d'arabes dans la Seine, nos merdias gauchistes se trouvèrent fort dépourvus en ressources racistes si prolifiques : comment appeler ceux qui, tous de même couleurs que leurs victimes, pratiquent vols, viols, agressions, refus d‘obtempérer, attaques de policiers et commissariats ?
L’extrême droite tant fantasmée, ça ne prend plus, les gauchistes complices de la macronie ne pourront plus nous leurrer, la preuve ? les sondages extrêmement positifs en faveur du RN.
Je conseille au maire de Viry-Châtillon de faire des stocks de Kleenex pour les futurs faits divers qui vont inévitablement s'accumuler dans sa commune ; avec toutes les indemnités juteuses qu’il va toucher suite à sa plainte contre Zemmour, on n'a pas fini de le voir chialer.
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 09 avril 2024 à 13:15
@ Xavier NEBOUT | 08 avril 2024 à 10:35
Je sais que les monothéistes et leurs imitateurs adorent les conflits, pauvres gens... Moi, j'estime que quand on a à lutter contre un problème, c'est qu'on s'est déjà laissé piéger dedans.
Il faut prévenir plutôt que guérir, donc, en l’occurrence, interdire toute immigration musulmane.
Laisser des déstabilisateurs venir chez soi est mal, ceci dit aller chez des gens dont on désapprouve les valeurs me semble encore plus pervers, mais les monothéistes adorent convertir ce qui veut dire en somme soit non toi mais un faux toi, un simulacre passé par nos mains. Les Japonais ont eu parfaitement raison d'interdire la venue de chrétiens chez eux, et nous tort de ne pas les imiter à présent.
Je sais que bien des gens ne peuvent pas se passer de religion, et c'est parce que j'en tiens compte que je rappelle combien le polythéisme était supérieur : il n'est jamais trop tard pour revenir aux sources plutôt que d'errer dans le désert de mort monothéiste.
Et si je le dis, ce n'est même pas pour "concurrencer" les musulmans, mais pour que tous les monothéistes et ceux qui veulent croire sans savoir quoi croire se tournent vers ce qui ne violente pas la nature humaine et est capable de tarir bien des pulsions liberticides.
Et en plus, le polythéisme est bien plus compatible avec l'art que le monothéisme. Des chefs-d’œuvre comme s'il en pleuvait, et une inspiration survivant même à son "grand remplacement" par le monothéisme. Sauf qu'il est évidemment mieux de boire à la source que de goûter de l'eau frelatée. En somme, si une nouvelle vie a toujours jailli des ruines...
https://www.seuil.com/ouvrage/une-histoire-universelle-des-ruines-alain-schnapp/9782021282504
Il est temps que le ou plutôt les polythéismes reviennent. Il faut que cesse la guerre du feu, si j'ose dire, chaque type de monothéisme ayant tendance à vouloir éteindre les autres flammes et à imposer son feu partout. Infériorité infinie du monothéisme !
En fait, dans la vie, tout est terroir et cépage, on est influencé par sa culture aussi bien que porté à trouver ce qui peut se cultiver le plus harmonieusement sur elle, et ce non en imposant un seul type de liane, mais en en mêlant plusieurs, en s'adaptant tant au climat qu'au goût recherché... On a la religion qu'on mérite, si vraiment on aime la liberté, c'est au polythéisme qu'on doit revenir.
Comme on a rejeté le système de Ptolémée, il faut se sortir de l'erreur monothéisme... Bien sûr, pas à la manière monothéiste, en prétendant l'interdire et en inventant quelque théologie à croire par chacun, quelle horreur.
Mais en encourageant chacun à suivre l'inspiration recelée dans les mythes, comme les poètes, à l'avant-garde, en ont gardé la flamme.
Qu'Apollon nous garde en sa sainte lumière !
Rédigé par : Lodi | 09 avril 2024 à 08:19
@ Lodi
Et que dites-vous aux 5,4 millions de Français musulmans ?
Désigner un bouc émissaire n'est jamais réaliste, répondre au mal par le mal le répand.
Manipulé par lui, on crédibilise la propagande de dénazification de l'Occident.
La réponse est laïque et individuelle, éduquée à croire ou pas dans le respect et la paix librement revendiquée, aptitude alors collective à faire face aux agressions.
Rédigé par : Aliocha | 09 avril 2024 à 01:03
@ Lodi
"une immigration musulmane innovant par la tendance à rendre le mal pour le bien"
Tout est là, car toute répression ne fera que conforter le caractère héroïque de ce qui est le bien pour eux et le mal pour nous.
La lutte doit être dans le spirituel, et non dans le pénal.
Or, ce n'est pas avec une République athée et une magistrature déguisée en prêtre qu'on y arrivera.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 avril 2024 à 10:35
Être admis chez les gens est un bien.
Dès lors leur nuire est rendre le mal pour le bien.
Ne nions pas que l'eau est humide de peur de nous noyer dans l'absurde.
Que les promoteurs de l'immigration musulmane osent le nier montre qu'ils partagent avec ceux qui inaugurent de rendre le mal pour le bien, la même perversion.
Tout cela renforce mutuellement l'accord et donc la puissance des gens qui nous menacent par les maux qu'ils prodiguent ou la complicité avec leurs auteurs.
Et accrédite encore plus la politique que je soutiens : interdiction de l'immigration musulmane.
Celle qui inaugure de rendre le mal pour le bien.
Et qui comme je l'ai dit plus haut, en fascine certains, complaisants, comme d'autres aux exactions russes.
Qui se ressemble s'assemble.
Rédigé par : Lodi | 08 avril 2024 à 10:02
Le mal pour le mal est rendu.
Qu'on appelle cela le bien n'y change rien.
"Tiens-toi au maintenant, à l’ici, à travers quoi tout futur plonge dans le passé."
(Ulysse, James Joyce)
Rédigé par : Aliocha | 08 avril 2024 à 09:03
Il y a un continuum entre toutes les irresponsabilités de ceux devant protéger et qui ne le font pas.
Protection de la population française, on a une immigration musulmane innovant par la tendance à rendre le mal pour le bien, mais on ne l'interdit pas.
Donnant de facto les indigènes aux allogènes.
Protection des enfants à l'école... Eh bien, je dirais : rien de nouveau, a-t-on jamais vu qu'on empêche le harcèlement scolaire ?
Si pendant des années, on n'a pas eu le courage de s'opposer à des violences plus ou moins modérées commises par des enfants à l'école, qui peut croire qu'on le fera face à une situation empirée ?
Je dis, moi, qu'il faut prendre les choses à la racine.
Tout faire contre les violences à l'école.
Interdire l'immigration musulmane.
Il y a une fâcheuse tendance dans notre pauvre pays à tout laisser faire, ou bien souhaiter une table rase.
Mettre la poussière sous le tapis ou démolir la maison.
Quelle pitié ! On critique le syndrome de Diogène, on critique les dégâts des totalitaires, cependant on laisse des désordres bien plus graves que ceux des objets amoncelés prospérer, et trop de gens critiquent la paille dans l’œil de Macron pour excuser la poutre de Poutine, en souhaitant éventuellement la fin de notre démocratie.
Ce qui m'amuse est que le prétexte peut en être que ladite démocratie n'est pas parfaite.
Mais tout gouvernement n'existe que parce que les gens ne sont pas vertueux, sans quoi, nul pays n'attaquerait un voisin, individu un autre, et semblables catastrophes que l'Etat ne peut jamais qu'atténuer. Les chats ne font pas des chiens, les gens, souffrant et mourant, kleenex, se comportent avec la frénésie de ceux compensant une vie fugace par l'avidité, à moins que la résignation de ployer sous un tel poids n'encourage leur soumission.
Bref, le gouvernement est un atténuateur de désastre... qui peut en créer. Le contrôle par le peuple et l'équilibre des pouvoirs atténue sa nocivité inévitable.
Tant que les humains seront ce qu'ils sont, on ne pourra prétendre, au mieux, qu'atténuer leurs atteintes réciproques.
Je comprends la déception de gens en voulant de leurs espoirs d'utopie déçue, je comprends le dépit que cause le monde de façon plus globale, mais en somme, les humains, puissants ou pas, n'en sont pas responsables, n'ayant pas créé un monde qu'ils ne font jamais que subir.
Hypertrophier les pouvoirs du pouvoir peut plaire à ceux qui cherchent des cibles, aussi bien qu'à la vanité des puissants ou des aspirants puissants... Mais ce consensus tordu n'est que poussière dispersée par le vent.
Et tandis qu'on se dispute sur des enjeux on ne peut plus symboliques, je veux dire où les mots remplacent les choses et les images les idées, on ne voit pas que le roi est nu.
La nation qui présume pouvoir donner des leçons au monde entier ne transmet que très mal son savoir aux enfants et ne les protège pas.
L'Etat ne protège pas les citoyens du déversement d'une immigration musulmane, savoir inaugurant de nous rendre le mal pour le bien, ce qui n'est pas à décourager en tendant l'autre joue, mais en interdisant l'accès aux intrus.
Et pourquoi ?
Croyance irrationnelle qu'on changera du plomb en or... Quelle erreur, sans doute solidaire du fait que nous n'avons pas reconnu combien on devrait imiter l'amour de la liberté des Anglo-Saxons et des Ukrainiens.
Les choses, pardon de le dire, sont ce qu'elles sont, et on ne change pas tant que cela, la vanité et la paresse étant des obstacles quasiment infranchissables. Nous ? Au lieu d'imiter meilleurs que nous, nous soucions de gens sur qui on va jouer à "je progresse" par procuration.
On oublie une chose : on enseigne ce que l'on est... Des incapables comme les Français sont bien incapables d'enseigner à des arriérés de s'extraire de leur tourbe, enfin, pardon pour celle du whisky !
De toute façon, même si on était capables de changer du plomb en or, on n'a pas à le faire.
Je rappelle à toutes fins utiles qu'on n'a pas le devoir d'admettre une immigration. Par contre, si on le fait, il est conseillé de se tourner vers les meilleurs, et certes non vers les pires : les musulmans, certes pas coupables de tout, mais de nous rendre le mal pour le bien. Pas tous ? Certes, mais face à un problème de masse, il n'est pas pertinent de se tourner vers de soi-disant solutions individuelles.
Parce que je veux dire que nous ne savons pas plus choisir les meilleurs que rendre les moins bons moins lamentables.
Dût notre vanité en pâtir, il faut dresser un constat d'échec.
Encore une chose, on veut rendre l'échec romantique, beau et adorable... Erreur ! Quand il s'origine dans un manque de lucidité, il n'est qu'un ridicule préparant un déshonneur : notre soumission.
Fort possible, nous sommes le pays de "la liberté pour quoi faire" où on laisse les enfants être harcelés ou pire, où tant se laissent fasciner par les musulmans ou les Russes, arriérés menaçant de nous corrompre par leur exemple aussi bien que de conquérir des territoires par la force.
Un désastre ?
Pas pour ceux qui préfèrent une société autoritaire à une société de liberté.
Pourquoi, pour imposer leur vision du monde aux autres ?
Eh bien, cela montre combien nous avons dévalé la pente depuis le polythéisme aboli en Europe. Il y a toujours l'idée d'imposer quelque dogme et habitudes qui vont avec à ses contemporains voire à ses successeurs.
Bien sûr, il y a surenchère au cours du temps, que ce soit sur l'objet des délires, qui ont encore crevé le plafond avec les totalitaires, soit par la violence.
Ce qu'il faut, c'est, avec une franchise antique, retrouver la lucidité et l'amour de la liberté.
Dès qu'on fait un tant soit peu preuve de ces qualités, la multiplicité du monde réapparaît au regard. À moins que l’intérêt pour le multiple dont le monde est tissé confère de telles aptitudes ? Ou bien il y a un cercle vertueux.
Il ne serait pas de trop contre les cercles vicieux.
Rédigé par : Lodi | 08 avril 2024 à 02:30
@ Michel | 07 avril 2024 à 11:34
« Mais que pouvait faire la police ? Aucun acte répréhensible n'était commis et les contrôles au faciès sont interdits. »
Il semble effectivement qu’il y ait un trou dans la raquette en ce qui concerne la surveillance des abords des établissements scolaires. Même lorsque le plan Vigipirate est porté à son niveau supérieur (Alerte attentats), leur surveillance n’est pas systématique et elle n’est exercée qu’autour des établissements signalés comme potentiellement en danger permanent. De plus, juridiquement, Vigipirate étant un moyen de prévention des attentats terroristes, il est difficile d’y avoir recours contre la commission de délits et de crimes qui ne relèvent pas de cette catégorie.
Ce qui ne veut pas dire que la situation actuelle doit rester en l’état. Bien au contraire. Il me semble qu’un décret interministériel est suffisant pour établir un périmètre de protection autour des établissements scolaires et y permettre, pour y prévenir tout incident, l’intervention des forces de l’ordre dans les mêmes conditions que celles définies dans le plan Vigipirate pour les bâtiments publics, y compris les contrôles d’identité.
Ce décret, dont l’initiative revient à Beauvau et à la Chancellerie, devrait être aussi co-signé par le ministre de l’Education nationale. Celui-ci doit contraindre ses fonctionnaires à inclure dans leurs tâches prioritaires la surveillance d’un périmètre extérieur défini au cas par cas et l’appel immédiat aux forces de l’ordre si une présomption d’incident, a fortiori un incident, est décelé. En revanche, leur intervention physique à l’extérieur des bâtiments scolaires ne doit relever que de la loi ordinaire, celle qui s’applique à tout citoyen témoin d’un délit ou d’un crime.
Cette surveillance exercée par les fonctionnaires de l’EN est indispensable. Ils sont les seuls à pouvoir accomplir cette tâche de façon permanente. Il ne peut pas être question de figer un véhicule et deux ou trois fonctionnaires de police, nationale et/ou municipale, devant chaque établissement scolaire à longueur de journée. Néanmoins, dans les 200 ou 300 quartiers les plus sensibles, il est évident que cette méthode doit être employée, d’autant plus qu’elle entravera aussi la présence des dealers.
Quant à la prime de surveillance que les syndicats d’enseignants ne manqueront de réclamer, il conviendra de la refuser en leur faisant remarquer qu’ils assurent ainsi leur propre protection et que celle de leurs élèves relève déjà de leur compétence.
Rédigé par : Serge HIREL | 07 avril 2024 à 19:52
Les trois mineurs qui ont massacré Samara à Montpellier sont sortis libres après leur mise en examen. La victime va changer de collège et la famille va être probablement obligée de déménager.
J'en conclus que les agresseurs ont gagné haut la main.
Certes, on peut blâmer le laxisme du gouvernement, mais la décision a été prise par des juges qui n'ont aucun compte à rendre à personne.
Bien sûr, sachant que les agresseurs ont attendu la victime devant le collège pendant plus de deux heures, on peut se demander pourquoi la police n'a pas été prévenue. Mais que pouvait faire la police ? Aucun acte répréhensible n'était commis et les contrôle au faciès sont interdits. Bref, toute action préventive de la police pouvait être présentée comme de la discrimination, et la justice n'aurait pas manquer de rappeler à la police ses devoirs.
Rédigé par : Michel | 07 avril 2024 à 11:34
« Pour ces sauvages agressions à la sortie des établissements scolaires... (PB)
Ces sauvages agressions ne se limitent pas aux seuls établissements scolaires et peuvent toucher d'autres catégories de la population n'importe où, y compris des personnes âgées, pour des prétextes futiles voire « gratuits ».
Au fait, Gérald Darmanin ne devrait-il pas être sur le pont et prendre le problème à bras-le-corps ?
Il faut savoir que monsieur Darmanin, un des nombreux Matamore du Régime, applique la technique consistant à tomber sur le râble d'un Pierre sans reproche avec une détermination surjouée quand des troubles inacceptables sont causés par un Paul particulièrement dangereux.
Donc, fidèle à sa doctrine, au lieu de s'en prendre à ceux qui donnent des coups de couteau façon Crépol, il va poursuivre de sa vindicte des gens qu'il catalogue à l'extrême droite qui n'ont agressé, blessé ou tué personne mais qui se sont contentés de dire ce qu'ils ont vu ou su, comme par exemple les Identitaires.
Rien de nouveau sous le soleil, car Chamfort avait déjà identifié le procédé :
« En France, on laisse en paix les incendiaires et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
Note : M. Darmanin, qui s'inscrit dans une lutte contre les « incitations à la haine », ne semble pas se rendre compte avec ses semblables qu'à force d'accuser une extrême droite aussi mal définie que fantasmée, il tombe lui-même dans le travers qu'il prétend dénoncer en désignant comme cible à des malfaisants des braves gens supposés correspondre arbitrairement à ce mystérieux profil qui pourront ainsi faire l'objet d'agressions, expérience vécue par exemple par un journaliste enquêtant micro en main en milieu « difficile ».
Rédigé par : Exilé | 07 avril 2024 à 11:09
@ Exilé 06/04/24 20:34
Que voulez-vous Exilé, il faut croire que, vu de Sirius (cf. votre commentaire du 01/04/24 20:33), il est sans doute difficile de percevoir la fracture de la société française que vous décrivez !
Ceci dit, peut-être conviendrait-il justement de tout mettre en œuvre pour corriger les dysfonctionnements de cette société et essayer de réconcilier cette France fracturée, s'il en est encore temps.
Rédigé par : Michel Deluré | 07 avril 2024 à 09:44
Rappelons-nous le slogan de Tony Blair, britannique, il me semble :
Il y a trois priorités : L'éducation, l'éducation et l'éducation.
Le sondage cité par M. Marchenoir illustre à merveille l'échec absolu du système, ici libéral, de l'entreprise et je suis en accord avec lui pour supposer que le nôtre, plus étatiste, sans parler des illibéraux, donnerait des résultats similaires, notamment sur l'antisémitisme, dont on ne peut qu'observer, atterrés, que le sionisme ne suffit pas à éradiquer.
Il serait intéressant de savoir ce qu'il en est à ce sujet dans les populations non musulmanes, et nous mesurerions sans doute à quel point les masses consuméristes post-chrétiennes ne peuvent que retourner aux mêmes atavismes pré-chrétiens, qui eux désigneraient alors les musulmans comme le Juif responsable de la faute commune, ou l'immigré, bref, celui qui n'est pas nous, le riche quand on est pauvre, ou le salaud de pauvre inversement, l'homo ou l'hétéro, la femme ou l'homme, la droite ou la gauche, tous avouant l'incapacité généralisée à savoir penser les problématiques en terme d'équilibre de relation plutôt que de domination ou de soumission, donc d'oppression, et ne pouvant alors que conclure avec Blaise Pascal, corroboré par les guerres qui s'annoncent, oublieux du fait que désormais le tomahawk est nucléaire :
"Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que la justice et la force fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien."
http://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons2-moderne.php
C'est l'occasion ici de dégager le cœur du sujet éludé dans la dispute avec notre implacable contradicteur, ayant dû défendre le prédicateur de la maison romaine des fantasmatiques accusations qui ne servent qu'à ne pas envisager le fond du problème, attaquant les personnes selon la bonne vieille méthode totalitaire, par incapacité à répondre aux arguments.
En traitant Freud de Juif athée pervers sexuel et tutti quanti, notre ami, en ses fureurs inconscientes ici révélées par la psychanalyse, ne s'est pas rendu compte que Cantalamessa remettait fondamentalement en cause la notion freudienne du père, pour lui substituer le Père chrétien et dégager la révélation encore aujourd'hui inconscientisée en nos sociétés soi-disant supérieures et évoluées qui, si elles n'accèdent pas à l'exacte formulation de cette réalité humaine, retournent pour maintenir la paix aux erreurs de la force qui signifient à terme le choix d'en finir avec l'humanité, ratent la cible, étymologie hébreu du terme péché, de ce qui pourtant est parfaitement décrit et peut être considéré comme la mission de l'humanité.
Il ne s'agit pas ici de sacrifier le sacrificateur, cédant à la tentation du larron, mais d'accepter de suivre la parole de vie proférée qui libère du sacrifice, pour envisager alors ce qui reste à inventer pour accéder au royaume de justice et d'équité inscrite aux préambules de toutes nos démocraties, s'engageant avec courage en compagnie de celui qu'on aurait reconnu aux chemins d'Emmaüs et qui ne propose que la libération des oppressions d'une identité totalement perdue et qu'il est vain alors de vouloir retrouver, nous éduquant à l'exigence indispensable du modèle qui s'est exprimé il y a deux mille ans, entraînant l'Europe après Ulysse nommé personne par le cyclope aveuglé, et qui doit revendiquer cette nouvelle identité seconde mais offerte, formulée précisément en dépit de tous les déclinologues qui se nourrissent grassement de leur démission - Derrida, Houellebecq, Onfray - selon Peter Sloterdijk.
Le philosophe allemand remarque à raison que notre continent a appris à s'envisager avec les yeux de l'autre à la manière de Montesquieu, grand corps politique qui refuse désormais d'être un empire, qui accepte d'être sans tête autre que cette ineffable idéologie, immunisée contre tous les désirs de puissance qui déjà ont mené dans le mur, et n'a d'autre dessein que d'affirmer son savoir-vivre et partager à grande échelle l'idée de "la bonne vie".
Il reconnaît au président français de savoir reconnaître la réalité telle qu'elle se présente et de réveiller les opinions à la défense nécessaire face à ceux qui refusent d'envisager qu'un monde post-Poutine, Xi, ayatollahs et carburants fossiles est possible, qu'il est impératif d'enseigner à nos petits que le lynchage n'est qu'un déni collectif, et que le Père n'est pas ce vengeur image de la violence des hommes, mais le modèle aimant qui nous apprend à nous pardonner, à renoncer aux représailles, à enfin accepter d'avoir été créé à son image qui nous offre la mission insigne d'établir un monde devenu possible de justice et d'équité.
https://www.lepoint.fr/postillon/exclusif-les-confidences-du-philosophe-peter-sloterdijk-invite-du-college-de-france-sur-l-europe-04-04-2024-2556812_3961.php?boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259&m_i=FCwtGjzBc4pm0+hrNoEU4vYRgBQx6BuYpxxHJQkQ9ldSFVtLROU5yToZhIlTRmHk3PObUQqb10lu8argQPLLWH8e1B1wFr&M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-abonnes-perso]-20240406-[Article_8]
Rédigé par : Aliocha | 07 avril 2024 à 09:42
Un petit sondage rigolo montrant à quel point il est futile (et même criminel) de charger la mule des fonctionnaires de l'Éducation nationale en leur demandant, en réponse aux agressions musulmanes, de faire valoir les "valeurs républicaines" dans leur établissement, la "laïcité" et pourquoi pas l'amitié entre les peuples et le désarmement général.
Il vient d'être publié en Angleterre, mais la même étude chez nous donnerait certainement des résultats similaires.
Seulement 24 % des musulmans résidant en Grande-Bretagne pensent que le Hamas a commis des meurtres et des viols en Israël le 7 octobre dernier (contre 62 % de la population en général). 37 % prétendent qu'ils ne savent pas, et 39 % assurent qu'il n'y a eu ni meurtres ni viols.
46 % des musulmans se disent sympathisants du Hamas (une organisation qualifiée de terroriste par la Grande-Bretagne, l'Union européenne, les États-Unis et 7 autres pays).
52 % d'entre eux pensent qu'il devrait être interdit de montrer des images de Mahomet.
32 % veulent que la charia règne en Angleterre.
46 % pensent que les Juifs ont trop d'influence sur la politique du gouvernement (le chiffre n'est que de 16 % dans l'ensemble de la population). 41 % pensent que les Juifs ont trop de pouvoir dans les médias et 39 % (seulement !) pensent qu'ils ont trop de pouvoir dans la finance, ce en quoi je les trouve franchement mous du genou au niveau de leur fibre antisémite.
Inutile de vous dire que "l'assimilation" n'y fera rien. Les jeunes musulmans sont encore plus enragés que leurs aînés : 47 % des 18-24 ans pensent que le Hamas n'a commis ni meurtres ni viols le 7 octobre (contre 39 % "seulement" des musulmans de Grande-Bretagne en général).
Quant au slogan franchouille et "républicain" selon lequel "c'est l'éducation qui est la solution", vous pouvez oublier aussi : 40 % des musulmans qui ont fait des études supérieures assurent qu'il n'y a eu ni meurtres ni viols le 7 octobre (soit un point de plus que chez les musulmans en général).
Des tripotées de sondages similaires ont été réalisés dans les pays occidentaux au cours des dernières décennies. Les résultats se répètent de l'un à l'autre.
Plus personne n'ose nous dire aujourd'hui que ces charmants enfançons venus d'Afrique sont des "chances pour la France", mais le "cépaçalislam" est encore vivace.
Quiconque ose encore agiter le hochet des "valeurs" face à cette réalité est un complice passif des crimes qui se commettent. Seule la force peut payer, en l'occurrence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 avril 2024 à 01:00
@ Michel Deluré | 06 avril 2024 à 16:04
« Mais défaite aussi pour une société tout entière qui ne sait plus apprendre à sa jeunesse le bien que l'on doit faire par rapport au mal que l'on doit proscrire, ne sait plus apprendre ce que sont les devoirs de chaque citoyen pour une cohabitation libre et civilisée dans un même ensemble, ne sait plus apprendre ce que doit être le respect dû à l'autre. »
Je crains que vous n'ayez pas bien suivi le film et que vous n'ayez pas encore compris qu'en France il y avait au moins deux sociétés et deux jeunesses que tout oppose...
Et pour cette seconde société, votre commentaire, pardonnez-moi de vous faire de la peine, risque de n'avoir aucun sens et ne s'applique donc pas.
Rédigé par : Exilé | 06 avril 2024 à 20:34
@ Robert | 06 avril 2024 à 12:32
« ...il a été déconseillé aux responsables d'établissements d'assurer une surveillance à l'extérieur car la conséquence juridique était de le transformer en extension de l'espace territorial de l'établissement, avec les responsabilités afférentes. Ce qui explique sans doute que la jeune Samara se soit trouvée hors de son établissement sans aucune surveillance. »
Le détail précis des circonstances dans lesquelles Samara a quitté l’établissement scolaire n’a pas été rendu publique. Si elle est partie à sa seule initiative, les autorités de l’établissement scolaire, qui avaient été prévenues par sa mère du danger que sa fille courait et de son arrivée imminente, peuvent être accusées, pour le moins, de non-assistance à personne en danger. Elles savaient, mais n’ont rien fait. Circonstance aggravante : l’adolescente était sous leur autorité.
En revanche, si Samara a été incitée à quitter l’établissement pour que, l’agression ayant lieu à l’extérieur, le collège ne soit pas concerné par celle-ci, la complicité de tentative d’assassinat doit pouvoir se plaider, la victime ayant été sciemment jetée dans la gueule du loup.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 avril 2024 à 16:54
Tous ces dramatiques événements sont autant de défaites de l'autorité, à quelque niveau qu'elle se situe. Ils sont le triste mais inéluctable résultat d'une permissivité progressivement instillée dans notre société, à l'origine d'un recul inexorable des valeurs avec pour conséquence ses effets délétères sur notre vie sociale.
Défaite bien évidemment et avant tout pour l'État qui, de reculades en renoncements, par cécité politique consciente ou non, par idéologie obtuse, par manque de courage ou opportunisme électoral, a abandonné des pans entiers de son autorité, au détriment de ses propres personnels qui assument les missions régaliennes qui lui incombent et aussi de l'ensemble des citoyens dont le quotidien dépend du bon exercice de ces missions.
Les paroles compassionnelles et lénifiantes accompagnées de leur « plus jamais ça », réitérées à chaque drame, ne sont strictement d'aucun secours si nous nous refusons à tirer les enseignements pourtant évidents de ces situations et si ces paroles ne se traduisent pas dans l'action pour éviter que de tels drames se renouvellent. L'arsenal juridique ne manque pourtant pas mais faudrait-il encore l'utiliser fermement, sans faille !
Mais défaite aussi pour une société tout entière qui ne sait plus apprendre à sa jeunesse le bien que l'on doit faire par rapport au mal que l'on doit proscrire, ne sait plus apprendre ce que sont les devoirs de chaque citoyen pour une cohabitation libre et civilisée dans un même ensemble, ne sait plus apprendre ce que doit être le respect dû à l'autre.
Défaite enfin des parents qui n'assument plus pour certains et pour des raisons qui ne sont souvent nullement pertinentes les responsabilités qui sont les leurs en matière d'éducation de leur progéniture.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 avril 2024 à 16:04
L’État ne peut se substituer au noyau familial, et au devoir d’éducation en découlant.
La solution ne peut être "plus de justice", ni "plus de police". Ce ne sera jamais assez, puisqu'il y a davantage d'immigration extra-européenne chaque année. De plus, l'argent nécessaire à un tel renforcement n'existe pas, sinon cela aurait été fait depuis longtemps. C'est toujours une question de sous.
Au deuxième délit, amende pour les parents - manquement aux devoirs fondamentaux des citoyens.
Au troisième, arrêt de toute aide sociale.
Au quatrième, expulsion du logement social avec interdiction définitive de redéposer un dossier.
Au cinquième, prison pour les parents.
Démagogique mais efficace, rien n'effraye plus ceux qui viennent pour l'argent que de le perdre. Toutes les autres circonvolutions oratoires seront une perte de temps, à mon sens.
La réponse demande du courage politique, un oxymore aujourd'hui.
Rédigé par : Valéry | 06 avril 2024 à 15:54
La présence des officiels n'est pas superflue à mon avis. Elle permet aux familles des victimes de constater que leur malheur est important et qu'il est pris en considération.
Bien entendu, cela ne règle pas les problèmes.
L'encadrement des établissements scolaires ne peut jouer les Ponce Pilate. Et quand un syndicat intervient à ce moment même à la TV pour demander une hausse des salaires, c'est probablement justifié mais totalement hors sujet en la circonstance.
Il conviendrait aussi de pointer la responsabilité des réseaux sociaux. Les contrôles et les sanctions sont dérisoires et non dissuasives.
Rédigé par : lucas | 06 avril 2024 à 15:02
Sarkozy, élu pour nous débarrasser de la racaille, n'a pas tenu parole. En face la racaille prolifère.
Dans les jeux vidéo, les personnages tués ressuscitent. Dans la vraie vie, c'est plus rare.
Qui sont les responsables du déclin civilisationnel de notre pays ? Ceux qui ont laissé faire et principalement la bien-pensance dite de gauche, à l'abri dans les propriétés du Lubéron.
Les arabes devaient s'intégrer. La génération des 50 ans a connu les fils d'arabes nous traitant de tous les noms, "fils de p... ta mère..." mais il ne fallait pas réagir, ils agissent en bande, ils tabassent, ils cassent, ils volent.
Un seul parti pour alerter, le Front National. Oui mais ce sont des racistes, des antisémites alors laissons le pays se dégrader.
Nous aurons un Premier ministre RN et une majorité écrasante à l'Assemblée nationale.
Les candidats de 2027 ont peur d'une seule chose: une dissolution et que le RN prouve en trois ans sa capacité à nous débarrasser de cette racaille.
Encore quelques mois pour s'en mettre plein les poches et ensuite dehors.
Le bilan de Macron devient catastrophique en tous points.
Rédigé par : stephane | 06 avril 2024 à 14:37
« On mesure comme une immigration non contrôlée a changé pour le pire la donne scolaire » (PB)
Nous ne demandons pas à ce que recteur, préfet, ministres et autres autorités se déplacent à l'occasion de chaque événement, mais simplement qu'eux et tous les intervenants concernés se réunissent et tapent du poing sur la table en affirmant haut et fort que cela ne peut plus continuer comme cela et s'attaquent au fond du problème qui est la présence sur le sol français d'une partie de l'immigration haïssant la France en le faisant savoir sans ambiguïté et en refusant catégoriquement de s'assimiler.
Oui, il y a un problème, quelle honte y a-t-il à le reconnaître ?
Faut-il attendre d'arriver à l'explosion générale avant de commencer à réagir ?
Même des officiers généraux s'en étaient inquiétés dans une tribune :
https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme
Pour ceux qui côtoient quotidiennement le mal et sa montée en puissance en ayant gardé le silence et en n'ayant pas placé leur démission dans la balance, cette attitude équivaut à une complicité lâche avec tous ceux qui lui ont permis de proliférer en France depuis plusieurs années en dépit des nombreuses mises en garde qui leur ont été transmises.
Rédigé par : Exilé | 06 avril 2024 à 14:30
@ Robert | 06 avril 2024 à 12:32
"En revanche le transfert de responsabilité à la démocratie opéré par Achille | 06 avril 2024 est d'un ridicule absolu. Serait-il partisan d'un régime autoritaire, voire tyrannique pour imposer le silence au peuple qui geint et se plaint de l'insécurité généralisée que lui impose le système libertaire voulu par notre président de la République et ses épigones de Bruxelles ? »
Mais ce que réclament les citoyens c’est, sinon évidemment une dictature à la Poutine, justement un régime autoritaire pour mettre un terme aux actes de délinquance des mineurs qui ont perdu tout repère parce que personne ne leur donne les bases du vivre-ensemble, pas plus les parents qui le plus souvent soutiennent leur progéniture quand elle agresse un professeur, que les professeurs eux-mêmes qui trop souvent ont tendance à pratiquer la politique du "pas de vagues".
Qui parlent le plus de démocratie devant micros et caméras aujourd'hui, si ce n’est les députés LFI qui prennent fait et cause pour les "petits anges" qui cumulent les refus d’obtempérer ? Les mêmes députés LFI qui n’hésitent pas à dire que "la police tue"...
Ce qui est ridicule c’est de nier que la démocratie est dévoyée, ainsi que je me suis permis de le dire, par des esprits séditieux qui seront les premiers à la renier si un jour, par malheur, ils accédaient au pouvoir.
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@ Tipaza | 06 avril 2024 à 11:59
« Parfois la langue macroniste en général et celle d'Achille en particulier en arrivent à dire des âneries (restons polis) qu'ils ne mesurent pas !
De "chance pour la France," voilà l'immigration devenue des z'acquis de la démocratie. »
Peut-être serait-il bon de ne pas se limiter à regarder ce qui se passe uniquement en France en bon franchouillard souverainiste qui ne s’intéresse qu’à ses frontières.
Il semble vous avoir échappé que les "chances pour la France", on en trouve également en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en fait dans tous les pays de l’Union européenne où des migrants sont devenus aux aussi des "chances" pour ces pays qui rencontrent exactement les mêmes problèmes que nous, si ce n’est pire, notamment pour la Grande-Bretagne qui ne parvient même plus à faire face à la propagande islamique qui s’est installée.
Le problème de l'immigration est global dans la mesure où nous sommes en train de vivre un conflit de civilisation entre l'Occident et les pays arabes.
Ceux qui pensent que Marine Le Pen et son futur Premier ministre Jordan Bardella (qui a déjà boycotté par deux fois les débats de la campagne des européennes) vont y mettre bon ordre risquent fort d'aller au-devant d'une grosse désillusion...
Rédigé par : Achille | 06 avril 2024 à 13:43
@ Ellen | 06 avril 2024 à 12:43
"J'ai une bonne nouvelle pour vous. Votre Zemmour a encore perdu 5 points depuis dix jours. Vous ne lui rendez franchement aucun service."
De 7 % à 2 %, fichtre diantre sacrebleu saperlipopette godverdam !
Ce qui prouve que nous ne sommes plus que 2 % de gens intelligents contre 98 % de crétins abrutis macroniens islamogauchistes.
L'intelligence régresse dans ce pays, le crétinisme lui, est en pleine expansion.
Merci de ce sondage dont je n'avais pas connaissance.
Patience, dans peu de temps nous serons à 1 %.
Rédigé par : sylvain | 06 avril 2024 à 13:17
@ sylvain | 06 avril 2024 à 11:00
Vous n'êtes vraiment pas net. Avant d'invectiver et de vous en prendre à la terre entière, apprenez à lire !
J'ai une bonne nouvelle pour vous. Votre Zemmour a encore perdu 5 points depuis dix jours. Vous ne lui rendez franchement aucun service.
Rédigé par : Ellen | 06 avril 2024 à 12:43
J'avais commencé ce commentaire hier mais n'ai pas pu le terminer, pris par d'autres occupations.
J'ai donc lu les commentaires et j'ai apprécié celui de Michelle D-LEROY | 05 avril 2024, tout comme d'ailleurs celui d'Ellen | 06 avril 2024 qui en peu de mots montre l’absurdité du système qui nous gouverne.
En revanche le transfert de responsabilité à la démocratie opéré par Achille | 06 avril 2024 est d'un ridicule absolu. Serait-il partisan d'un régime autoritaire, voire tyrannique pour imposer le silence au peuple qui geint et se plaint de l'insécurité généralisée que lui impose le système libertaire voulu par notre président de la République et ses épigones de Bruxelles ?
Je reprends donc ici le cours du commentaire que j'avais commencé à rédiger hier.
En vingt-cinq ans on est passé du sauvageon désigné par monsieur Chevènement à l'ensauvagement décrit par Laurent Obertone dans son livre "La France Orange mécanique", terme repris par monsieur Darmanin en 2020 sous les critiques acerbes de monsieur Dupond-Moretti.
Et maintenant, plus que l'ensauvagement qui a atteint son paroxysme lors des émeutes de l'été 2023, c'est la barbarie qui devient ordinaire sur nos trottoirs. L'assassinat de Samuel Paty était déjà emblématique de cet état de fait. Maintenant c'est le phénomène de meute contre des adolescents, notamment pour refus d'application des préceptes de la religion musulmane exploitée par les islamistes de tout poil en matière d'habillement des femmes, qui impose ses règles de vie sociale...
En ce qui concerne la jeune Samara, comme d'habitude, nous avons droit au silence assourdissant des associations féministes, le même que celui qui a accompagné les assassinats d’État des Iraniennes pour défaut de (ou mauvais) port du voile islamique. La mère se Samara, après précisé que le reproche principal fait à sa fille par les intégristes musulmans du quartier de La Paillade était le fait qu'elle "s'habillait à l'européenne", a subi des pressions telles de la communauté musulmane locale qu'elle a dû sur C8 lire un communiqué rappelant qu'elle et sa fille étaient de bonnes musulmanes accomplissant les prières imposées par leur religion...
Entre 1976 et 1978, mes enfants ont fréquenté une école maternelle de La Paillade. Déjà à cette époque, la présence musulmane était telle que les institutrices s'étaient crues obligées de faire entendre à leurs élèves, en signe d’ouverture à l'autre, de la musique arabe ! Depuis cette lointaine époque, l'on peut observer que ce secteur de Montpellier est devenu une zone de non-droit de la République française, les islamistes locaux y imposant leurs propres règles jusqu'à faire régner la terreur par leurs actions de rétorsion contre les récalcitrants à la charia.
Ailleurs, le même phénomène se reproduit, comme à Viry-Châtillon où un adolescent de quinze ans a été battu à mort.
L'on ne peut se contenter de rappeler que dans des temps anciens les bagarres, la violence de bandes existaient. Tout comme l'influence des anarchistes avec leurs violences individuelles ou en bandes à la fin du XIXe et au début du XXe siècles.
Cela conduit à s'interroger sur les réactions de nos politiciens au pouvoir. À commencer par le plus éminent d'entre eux dont on peut retrouver un résumé des déclarations ici : https://fr.news.yahoo.com/sport/coll%C3%A9giens-agress%C3%A9s-emmanuel-macron-appelle-141300161.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuYmluZy5jb20v&guce_referrer_sig=AQAAACJuJVemGnrAiaBWL6oW2nwXGt4YGGWHJ5c-goltVa5JWB6iv3jbWQ5uK5di55x-0k5M5L6JWu_e51IhMumASDkZb6Wmc2Apoa191y8WyYrJeRDpKDswvrlJ1E7R1JnLDVgy1qM5YnthaQogGcapO_h4n6XLmxS-e7dyojD_2-ts
On lit notamment : "L'école « doit rester un sanctuaire ». Emmanuel Macron a réagi ce vendredi 5 avril à la multiplication des violentes agressions de collégiens cette semaine. En marge d'un déplacement dans une école primaire parisienne, le chef de l'État a appelé à protéger les établissements scolaires d'une « forme de violence désinhibée chez nos adolescents ».
« Nous serons intraitables dans toutes formes de violence et nous continuerons de l'être […] Nous sommes dans une société de plus en plus violente […] il faut protéger l'école de ça », a martelé le président de la République."
En ce qui concerne l'assassinat, je pèse mes mots, du jeune de quinze ans à Viry-Châtillon, on peut lire : "Emmanuel Macron a également exprimé son « plein soutien » et sa « compassion » envers l'adolescent de 15 ans, violemment agressé jeudi 4 avril près de son collège de Viry-Châtillon, en Essonne. [...] Je souhaite que la justice puisse faire la clarté » dans ce « drame », a poursuivi le locataire de l'Élysée, précisant que l'agression s'était produite en dehors de l'établissement scolaire."
On a connu déclarations plus martiales du même président de la République qui est en fonction depuis sept ans et qui, bien que nombre de faits identiques se soient produits depuis le début de son mandat, semble découvrir cette violence extrême. Déjà, lors des émeutes, il lui avait fallu prendre son temps pour bien analyser les causes ! Dans les présentes affaires, que ne décide-t-il pas immédiatement de fermer les écoles à toute influence extérieure en en faisant des enceintes sacrées de la République, en excluant les parents de toute appréciation sur le contenu des enseignements, etc. ?
J'ai écouté madame Fatiha Boudjahlat sur Europe 1 hier matin (https://www.europe1.fr/emissions/L-interview-de-7h40/affaire-samara-fatiha-boudjahlat-denonce-la-banalisation-de-lextreme-violence-423977).
Dans cet entretien, elle rappelle notamment que dans sa formation juridique au sein de l’Éducation nationale, il a été déconseillé aux responsables d'établissements d'assurer une surveillance à l'extérieur car la conséquence juridique était de le transformer en extension de l'espace territorial de l'établissement, avec les responsabilités afférentes. Ce qui explique sans doute que la jeune Samara se soit trouvée hors de son établissement sans aucune surveillance.
L'on est encore surpris du silence du ministre de la Justice. Cela montre la totale inadéquation des procédures judiciaires, notamment à l'égard des mineurs. Qui parle, en dehors de madame Béatrice Brugère dans son dernier essai "Justice : la colère qui monte", de la nécessité d'une refonte complète de la Justice française ? Le Monde, avec ses manières de penser, fait la recension de son ouvrage https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/02/justice-la-colere-qui-monte-portrait-d-un-systeme-en-crise_6225525_3232.html.
Au bilan, ceux qui nous gouvernent ne sont capables que de discours lénifiants ou moralistes, mais aucunement d'agir de manière efficace. Où l'on revient au souvenir de monsieur Georges Pompidou qui n'avait à l'esprit que l'efficacité de ses choix et de l’accomplissement effectif de ses paroles !
Rédigé par : Robert | 06 avril 2024 à 12:32
@ Achille | 06 avril 2024 à 07:42
"notre jeunesse semble en être réduite à des comportements dictés par leur cerveau reptilien "
Ben non, ce n'est pas "notre" jeunesse, c'est la jeunesse des autres.
La jeunesse issue de l'immigration à la énième génération qui de plus en plus refuse d'être des nôtres, précisément et se veut autre, différente et se considère par sa violence comme supérieure.
Ce en quoi elle n'a pas tout à fait tort, lorsqu'on entend le silence assourdissant des instances qui cherchent à réduire la guerre de civilisation que nous subissons en une somme de faits divers.
Médias acquis à l'ennemi, politiciens timorés ou implicitement complices idéologiquement, magistrats faisant semblant d'appliquer des lois qu'ils interprètent à leur façon, toujours dans le sens du laxisme, n'ont qu'une seule peur, c'est que le peuple constate que le tout n'est pas la somme des parties, mais qu'il est la marque d'une société déjà largement clivée et en guerre.
Une guerre qui n'est pas une guerre civile puisque l'un des belligérants se considère largement exogène.
La société traditionnelle démocratique qui est la nôtre s'oppose à une société totalitaire, celle des islamistes qui a conquis bien des territoires qui sont soumis à d'autres lois.
Non seulement Macron ne semble pas prendre la mesure de cette guerre qui nous est imposée, mais il semble se moquer de nous, quand il prétend que la Seine-Saint-Denis est la Californie sans la mer et qu'il veut faire représenter la France aux JO par une femme dont les qualités musicales se limitent à sa couleur de peau.
La cantatrice afro-américaine Jessye Norman en 1989, à l'occasion des fêtes commémoratives du bicentenaire de la Révolution française, drapée dans une immense robe aux couleurs du drapeau tricolore, avait fait taire les critiques en livrant une prestation mémorable, suivie par près de 800 millions de spectateurs dans le monde. Une interprétation fidèle à l'œuvre originale.
Il y avait la qualité musicale et le respect de la tradition, et cette qualité était aussi présente avec Barbara Hendricks en 2018, à l'occasion de l'entrée au Panthéon de Simone Veil. Devant une foule debout et accompagnée par le chœur de l'armée française, la cantatrice avait entonné les paroles de l'hymne national sous le regard du chef de l'État, Emmanuel Macron.
Surprise !
Macron en était encore à rechercher la qualité musicale, depuis il a bien changé, à moins qu'il ne soit revenu à ses fondamentaux, de la provocation et du mépris pour la France et les Français, et à sa volonté explicite d'une société métissée post-moderne.
Ce en quoi il se trompe, la société qu'il nous prépare ne sera pas post-moderne, elle sera ante-moderne, par un retour au religieux le plus obscurantiste.
Il y aurait tant et tant à dire sur le choc des civilisations devenu un conflit de société, se transformant en razzias et agressions au niveau le plus local, celui des écoles, des banlieues, et des villages, par exemple Crépol, Viry-Châtillon...
"Notre société est malade des acquis apportés par la démocratie" dit Achille.
Parfois la langue macroniste en général et celle d'Achille en particulier en arrivent à dire des âneries (restons polis) qu'ils ne mesurent pas !
De "chance pour la France," voilà l'immigration devenue des z'acquis de la démocratie.
De quoi nous rappeler le vieil adage:
"Bien mal acquis ne profite jamais, mais alors vraiment jamais de jamais".
Rédigé par : Tipaza | 06 avril 2024 à 11:59
@ Ellen | 06 avril 2024 à 08:47
"https://www.lejdd.fr/politique/arnaud-murgia-maire-de-briancon-au-jdd-le-flux-dimmigration-est-organise-voire-professionnalise-143770"
Arrêtez de chouiner et de pleurnicher, vous les avez voulus vos migrants, vos votes l'ont confirmé, votre aveuglement et vos choix politiques délirants en faveur d'élus collabos immigrationistes islamogauchistes ont créé un chaos irréversible ; chaos imputé au RN d'après Macron :
"C'est moi ou le chaos" ! Et bien voilà, vous avez Macron ET le chaos, vous l'avez mérité, vous avez chanté contre le RN et bien dansez maintenant !
Mon bon coeur me murmure à l'oreille que je dois quand même par charité chrétienne (pas islamique) vous donner quelques conseils de sécurité : évitez de sortir après 18 h, portez des gilets pare-balles, blindez vos apparts et maisons, changez de trottoir si vous voyez des........ (censuré sinon c 'est raciiiisse), sortez vos enfants des écoles publiques zones criminelles narcos, fuyez les banlieues et les municipalités gouvernées par des extrêmes gauchistes, Paris, Nantes, Grenoble, Marseille, etc. etc.
Par contre je cherche des endroits de paix et de sécurité dans le pays, hélas mission impossible : "ILS" sont partout !
Rédigé par : sylvain | 06 avril 2024 à 11:00
@ Ellen | 06 avril 2024 à 08:47
C'est open bar. Vous avez même le gars, Cédric Herrou, qui se plaint d'être contrôlé alors qu'il ne se cache pas d'être à la tête d'une filière d'immigration. Les contrôles dont il est la cible seraient d'après lui illégaux.
Chez nous l'association s'occupant d'héberger les nouveaux arrivants, subventionnée par la municipalité et ayant besoin encore de financements, présente un spectacle sous la forme d'une historiette avec comme toile de fond bien évidemment le nazisme.
https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/434739117_435406302489152_5739484698200164261_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=h2o7U0rakUQAb5XBHo_&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AfCWphMwf-MB2klP69-NA7yVZ3Ix7b5Y2G7rTRFtF7KibA&oe=6616EAB9
Vous pensez bien que toute opposition à leur action serait immédiatement classée comme fasciste et néonazie.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 avril 2024 à 10:59
@ Robert Marchenoir
Heureux d'observer que vous renoncez avec Solwell à toute hiérarchisation par la race.
« Pour de nombreux hommes politiques, les votes des Noirs comptent plus que les vies des Noirs. C'est pourquoi ces politiciens doivent essayer de maintenir les électeurs noirs dans la peur, la colère et le ressentiment. L'harmonie raciale serait un désastre politique pour ces politiciens. »
https://www.wikiberal.org/wiki/Thomas_Sowell
Rédigé par : Aliocha | 06 avril 2024 à 10:36
"Pour ces sauvages agressions à la sortie des établissements scolaires, à Montpellier (la victime hors de danger), à Viry-Châtillon (la victime est morte) ou ailleurs, on communique trop." (PB)
Je fuis l'écoute, toujours les mêmes discours, toujours les mêmes constats, toujours les mêmes analyses recuites et toujours des victimes et des morts.
Tout cela me gave, toujours les mêmes sur les plateaux TV, ils se les échangent entre chaînes, on en parle, toujours on en parle, parler, toujours parler, discourir à vide, mouliner sans arrêt les mêmes âneries, les tourner dans tous les sens pour rien, juste occuper le terrain avant de passer à autre chose... On meurt parce qu'on va à l'école, au mieux on est "massacré".
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2024 à 10:15
Comment ne pas se révolter contre ce gouvernement en faillite totale et nos lois les plus absurdes du monde !
Arnaud Murgia, maire de Briançon, dénonce la professionnalisation migratoire illégale et incontrôlée organisée par l'ultragauche installée de force sur le territoire: "À la suite des événements de Lampedusa, nous avons été à Briançon en première ligne face à un flux migratoire très important".
Plusieurs maires sont mis devant les mêmes faits accomplis par l'arrivée de migrants musulmans de masse sans pouvoir les renvoyer.
Une France poubelle islamisée !
https://www.lejdd.fr/politique/arnaud-murgia-maire-de-briancon-au-jdd-le-flux-dimmigration-est-organise-voire-professionnalise-143770
Rédigé par : Ellen | 06 avril 2024 à 08:47
À l’époque où l’intelligence artificielle est en train de pénétrer tous les domaines de notre société et même servir de support aux discours de nos politiciens trop souvent en mal d’inspiration, notre jeunesse semble en être réduite à des comportements dictés par leur cerveau reptilien : violence, intolérance, veulerie de l’attaque en bande et même de l’appel au viol !
Notre société est malade des acquis apportés par la démocratie. Le dévoiement de la liberté de penser érigée en droit des minorités à imposer leurs exigences. Avec pour effet une jeunesse sans plus aucuns repères et surtout sans limites.
Sommes-nous en train de vivre la fin de notre civilisation occidentale, les humains du XXIe siècle étant incapables de maîtriser les règles d’une société réservée à une certaine élite car devenue trop complexe pour une grande majorité de la population ?
Rédigé par : Achille | 06 avril 2024 à 07:42
Ce deuxième billet sur le sujet est le bienvenu. Beaucoup des réactions au premier, consacré à l'opposition entre l'école publique et l'école privée, portaient sur les agressions commises par des élèves et le rôle de l'islam dans celles-ci. L'affaire Samara a été citée. Il s'agit ni plus ni moins que d'une tentative d'assassinat.
Il est bien clair qu'à partir de là, les mérites comparés du public et du privé semblent passer au second rang. Il ne s'agit plus d'instruction : il s'agit de lutte contre l'immigration de masse et contre l'islamisation, de répression policière et judiciaire, de politique étrangère et même d'action des services secrets.
Et pourtant : il est d'autant plus crucial de récuser une certaine mythologie de l'école publique qui ne peut conduire qu'à l'impuissance, voire au drame.
Je veux parler du slogan selon lequel "l'éducation est la solution" ; de l'injection forcée, en pareil cas, d'une dose de cheval de "valeurs républicaines" dans l'école ; voire de l'appel, qui hélas a retenti dans les commentaires du précédent billet, aux "hussards noirs de la République".
Le prochain qui nous parle des hussards noirs de la République, je le pends par les pieds au milieu d'une horde déchaînée de "chances pour la France", et on verra bien qui en sortira gagnant.
Lorsque, à la suite de je ne sais quelle agression supplémentaire, un cortège de ministres n'en peut plus de bourrer l'école de "valeurs républicaines" à coups de pieds aux fesses des professeurs, alors on sort l'arme nucléaire consistant à faire sauter en parachute les "hussards noirs de la République" sur les établissements des kartchiés.
Concrètement, je crois comprendre que cela consiste, pour des professeurs d'élite tel Samuel Paty, à se planter devant leur classe récalcitrante en se tordant l'oreille droite. Jaillit alors, d'une glande spéciale qu'ils ont derrière l'oreille, une giclée d'un liquide noir et répugnant appelé la hussarderie noire de la République.
Les jeunes barbares endoctrinés par les Frères musulmans sont inondés de la tête aux pieds par cette substance, qui les transforme instantanément en "enfants de la Nation" aidant les vieilles dames à traverser la rue avant de réussir l'agrégation de russe.
Ça, c'est la théorie. Dans la pratique, Samuel Paty se fait couper la tête.
C'est là que j'en reviens aux "admirables et consciencieux professeurs", qui, hélas ! hélas ! existent sans doute, représentés qu'ils sont par Samuel Paty. Lequel était, selon les témoignages, un excellent professeur, mais il avait, malheureusement pour lui, bu la coupe empoisonnée des "valeurs républicaines", autrement dit de l'étatisme et du gauchisme.
Il a cru sincèrement aux salades racontées par les politiciens et entérinées par une bonne part de la population, consistant à le mettre en première ligne, lui et ses collègues, devant les sections d'assaut de l'islamisme conquérant, et à lui bourrer le mou en lui assurant que s'il jouait le chevalier de la "République", alors la paix reviendrait dans le pays, et il finirait par jouir d'une retraite bien méritée au milieu de la reconnaissance de la "Nation".
Oui, Paty et ses collègues sont d'authentiques héros, mais des héros dérisoires, grotesques, enfumés par une machinerie de propagande gauchiste et dont le sacrifice n'aura servi à rien.
On a beaucoup sorti de petites bougies et de discours emphatiques pour s'abriter derrière son martyre, mais qui a demandé que l'on recherche et que l'on punisse les intellectuels, fonctionnaires et politiciens qui l'ont incité à cette sinistre imbécillité : donner un cours de Charlie-Hebdo à des lycéens ?
Qu'est-ce que c'est que cette provocation idiote ? En quoi des lycéens qui savent à peine lire et écrire ont-il besoin de se faire enseigner "le Charlie-Hebdo", comme si c'était une discipline académique au même titre que la logique ou l'arithmétique ?
Comme s'il manquait aux barbares scolarisés l'occasion de mettre le bololo en classe, à l'occasion des cours, eux, nécessaires, sur la Seconde Guerre mondiale, sur l'histoire de l'art ou d'autres...
En ce sens, l'appel aux valeurs libérales, à la concurrence du marché, à la privatisation, à ce que mille écoles éclosent sous la houlette de directeurs libres de faire ce qu'ils veulent pourvu que les parents soient satisfaits reste plus que jamais pertinent.
En régime de liberté et de responsabilité, l'idéologie perd sa force tandis que le pragmatisme et l'innovation prennent le dessus.
Je prendrai un seul exemple : la Michaela Community School de Wembley, dans la banlieue de Londres. Il s'agit de ce que les Anglais appellent une école libre ("free school"). Il faut entendre que cet établissement, accueillant 700 enfants de 11 à 19 ans, fonctionne sur des principes libéraux tout en étant gratuit. Concrètement, les écoles libres à l'anglaise sont dirigées par des fondations à but non lucratif, financées par l'État après signature d'un contrat, mais, et c'est fondamental, elles ne dépendent pas du gouvernement pour leurs décisions au jour le jour.
Ce modèle existe, sous diverses formes, en Suède, aux États-Unis, au Canada, au Chili et en Nouvelle-Zélande. C'est un intermédiaire entre l'école "publique" à la française et une école qui serait entièrement privée. Et ça marche.
La Michaela Community School a des résultats scolaires qui sont parmi les meilleurs du pays. La discipline y est la plus stricte du royaume. Les téléphones portables sont interdits, on se tait dans les couloirs et le moindre écart de conduite (comme regarder par la fenêtre en classe) est sévèrement puni.
L'uniforme est obligatoire, les cours sont magistraux et il n'y a pas de travail en équipe. On apprend des poèmes par cœur, et il faut lire cinq pièces de Shakespeare en trois ans. Chaque activité (ouvrir un livre, passer d'une salle de classe à l'autre...) est minutée à la seconde près.
À la cantine, les élèves mettent eux-mêmes le couvert, servent et débarrassent. Ils sont assis par tables de six, avec un professeur ou un adulte invité qui préside. Après le repas, chaque élève doit remercier quelqu'un. Cela prend plus de temps que le déjeuner lui-même.
À ce stade, vous aurez deviné que les élèves sont très largement issus de l'immigration.
La directrice elle-même est (j'allais dire bien sûr) issue de l'immigration. Katharine Birbalsingh est née en Nouvelle-Zélande d'un père indo-guyanien et d'une mère jamaïcaine. Cela lui permet de rejeter les préjugés de l'idéologie "anti-raciste". Elle se qualifie elle-même de conservatrice, ayant abandonné les convictions marxistes de sa jeunesse.
Une autre Anglaise plutôt bronzée, et décidément "raciste", a présidé le conseil d'administration de l'école à sa fondation en 2014 : Suella Braverman, l'ancien ministre de l'Intérieur qui a déjà fait pleurer des larmes de sang, ici, à un commentateur de gauche dont j'ai oublié le nom.
La Michaela Community School n'est pas à l'abri des tentatives de manipulation islamistes. Il y a un an, une trentaine d'élèves ont pris l'initiative d'une prière collective dans la cour. Katharine Birbalsingh a interdit la chose. Il y a eu des menaces, des jets de projectiles. Une élève a porté plainte.
Bien sûr, la spectaculaire réussite de l'école met en rage les gauchistes britanniques. Mais les élèves sont nombreux à faire l'éloge du régime strict qui est le leur.
Sur les vertus de ce type d'écoles, on pourra aussi lire Charter Schools and Their Enemies, de l'Américain Thomas Sowell. Ah, zut. Encore un libéral. Conservateur. Anti-anti-raciste. Et noir.
On n'en sort pas.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2024 à 02:51
"L'excellence de Gabriel Attal" !?
Faut quand même pas pousser !
En quoi le passage éclair de ce ministre (six mois à l'Éducation nationale) peut-il être qualifié d'excellent, alors qu'après quelques promesses vagues il s'est empressé d'abandonner son poste pour un plus gros maroquin ?
Ce qui pour le moins manquait de panache et d'allure après les espoirs qu'il avait fait naître chez nombre de naïfs prêts à gober ses rodomontades...
Rédigé par : Axelle D | 05 avril 2024 à 22:55
Certes, il ne faut pas s'étonner à chaque fois qu'il se produit des faits gravissimes et en rajouter sur les réseaux sociaux. Mais ces faits se multiplient à la vitesse grand V grâce à l'inertie du pouvoir. Un pouvoir dont la mauvaise foi est immense face à la dégradation des rapports en milieu scolaire, à l'insécurité en général, sans parler de tout le reste. Un pouvoir de plus en plus dépassé par les événements.
Son seul et unique problème pour faire taire les craintes de Français horrifiés par ces faits divers impliquant des enfants, c'est semble-t-il : ne pas faire monter le RN... parce que des élections sont proches.
Mais c'est justement l'inertie du pouvoir, les déplacements médiatiques non suivis d'effets et clairement l'installation progressive d'une nouvelle société à double civilisation (visible à l'oeil nu) qui démontrent à quel point il est urgent d'agir.
Qui n'est pas effrayé en pensant à ses enfants ou petits-enfants ? Entre religion ancestrale que certains voudraient imposer grâce à l'intimidation et trafics de drogue qui gagnent chaque jour du terrain, il y a pourtant de quoi s'inquiéter.
Il ne suffit pas d'aller rencontrer des gens en faisant de beaux discours, il faut imposer des règles urgemment, il faut punir lourdement et expulser ou renvoyer ceux qui dérogent aux règles de notre société moderne. Que le gouvernement garde ses coups d'éclat médiatiques et agisse de façon responsable et concrète.
Dans l'affaire de la jeune Samara, sa mère, obligée de vivre près de ceux qui ont battu sa fille, s'est crue obligée de faire une déclaration pour avoir la paix.
Nous ne sommes pas en Iran !
Encore une fois le silence assourdissant des féministes et de la gauche bien-pensante est inquiétant.
Evidemment, on comprend hélas que vu l'état des finances de la France, il ne faut pas contrarier nos prêteurs par des mesures à l'encontre de leur religion. L'inconséquence de nos dirigeants dans tous les domaines nous conduit à cette gabegie.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 avril 2024 à 19:57
Des Montpellier, des Viry-Châtillon, il y en a des milliers dans tout ce pays mis à sac par l'islamogauchisme macronien.
La gauche macronienne nupes minimise parle d'incident fâcheux et regrettable préfère accuser le RN, Zemmour et Cie d'avoir attisé la haine, d'avoir créé un climat social de guerre civile.
La macronie, comme pour Lola, aux prochaines questions à l'AN accusera encore le RN de piétiner le cercueil de...., quand ils demanderont des comptes à cette bande d'incapables censés nous protéger.
Aux suivants !
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La mère de Samara a été bien briffée soit par les médias islamogauchistes, soit par un élu macronien ou autre, mais en demandant à Hanouna à la fin de l'émission de lire un message, tout le monde a compris qu'il y avait un loup malhonnête dans son intervention : accuser en direct le RN de récupération comme elle l'a lu sur un papier (écrit par qui ??), c'est trop gros, trop relou, je pencherais plutôt pour une récupération par ceux qui font la chasse au RN en employant tous les moyens même les plus sordides et nauséabonds.
La mère s'est déconsidérée en direct et n'a plus été crédible, sa fille, instrumentalisée et piétinée par ce pouvoir machiavélique qui a vu une aubaine profitable pour taper sur le RN encore et encore.
Mes larmes ont cessé de couler après cette supercherie lamentable, odieuse et ignoble.
Rédigé par : sylvain | 05 avril 2024 à 19:02
Il est faux de dire que l’État n’est plus protecteur. L’État assure sa mission de protection... à ceci près qu’il en a modifié la temporalité. Auparavant, il protégeait en amont de l’incident, du délit ou du crime. Aujourd’hui, il intervient a posteriori... et il fait pire que mieux. Tous ces déplacements de personnalités autour de la mare de sang, tous ces messages éplorés accumulant les « plus jamais ça », toutes ces « cellules Théodule » inutiles engendrent plus la peur qu’ils ne sont un secours. Et ce président de la République qui, dans un même élan, vous parle d’Aya, de Vladimir et de Samara... franchement, est-il audible ?
Philippe a raison de s’emporter contre ces comédies qui masquent les tragédies. Et Macron, Attal, Belloubet, Darmanin, Dupond-Moretti ont beaucoup mieux à faire que sauter dans leur avion pour pleurnicher ou jouer les matamores face aux caméras. L’heure devrait être à la réflexion de fond, celle que la gauche au pouvoir n’a pas entreprise, que la droite qui l’en a chassée a ignorée, que la Macronie a glissé sous le tapis.
La première question est simple : notre législation est-elle adaptée à la société actuelle, qui, dans les vingt dernières années, a considérablement évolué, contrainte par deux phénomènes : l’explosion d’un individualisme forcené, né des progrès technologiques et de la mise en œuvre du modèle soixante-huitard, et l’intrusion extrêmement rapide dans notre société, par ailleurs privée des repères moraux qu’apportait la religiosité, d’une population allogène et d’un islam - et pas seulement sa branche islamiste - bien décidé à ne pas se fondre dans la masse républicaine.
La réponse est plutôt oui en ce qui concerne nos lois répressives. Hormis l’absence de peines-plancher, l’arsenal de chefs d’accusation et de condamnations est suffisant. Avec toutefois un gros bémol quant à l’excuse de minorité. Il est évident pour tous que le « chouf » de 12 ans faisant le guet au pied de son immeuble n’a rien à voir avec le « yéyé » qui, dans les années 60-70, se la jouait révolté en écoutant Johnny...
La seconde question n’est pas plus compliquée : notre législation est-elle suffisamment appliquée ? Cette fois, hormis la bande à Mélenchon, personne ne nie que la réponse est non. Il faut donc, encore une fois, commencer par le commencement : appliquer nos lois. Sereinement. Fermement. Voire avec une violence comparable à celle du crime qu’elles châtient. Faire des exemples. Et surtout juger le voyou dans un délai qui lui permet de bien faire le lien entre son méfait et la punition.
C’est un détail, mais il a son importance : nos lois ne prennent pas suffisamment en compte les conséquences du raz-de-marée numérique. On a bien identifié les dégâts commis par les réseaux sociaux, mais, jusqu’à maintenant, rien de sérieux n’a été entrepris pour les pacifier. On s’est beaucoup moins préoccupé des jeux vidéo. Très nombreux sont ceux qui banalisent la violence, glorifient les massacres, ne font aucun cas de la vie. Tuer, c’est gagner ! Un esprit un peu faible peut ne plus faire la différence entre le virtuel et le réel.
Et le danger est d’autant plus prégnant que, dans les cultures de beaucoup de ceux venus d’ailleurs, le rapport à la mort est totalement différent du nôtre. À Kinshasa, j’ai vu de mes yeux un jeune manifestant s’élancer contre un véhicule blindé dans l’intention de l’arrêter à mains nues, courir... et, sans le moindre geste d’esquive, se faire tuer net.
Enfin, il me semble que les médias TV, en particulier les chaînes d’information en continu, devraient peut-être réfléchir un peu à l’angoisse que crée la répétition ad nauseam d’images violentes et de débats autour de celles-ci. Il ne s’agit pas d’entrer dans le jeu nocif du « pas de vagues », de minimiser l’horreur de certains crimes, mais d’éviter deux conséquences néfastes possibles de ces images ressassées : le recours d’amis des victimes à la loi du talion et, pire encore, le passage à l’acte, par mimétisme ou esprit de compétition, d’individus immatures ou totalement sous emprise.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 avril 2024 à 17:51
Puis-je compléter le billet en disant que le harcèlement existait déjà dans les communales d'avant-guerre WW2, mais sans doute aussi avant WW1 d'après mon père.
Rien de nouveau donc. L'étranger alors était l'immigré d'une autre province lointaine de l'Hexagone. Genre nord de la Loire et au-delà de l'Auvergne vue de Provence !
Les batailles dans la cour de l'école étaient d'usage.
J'étais l'étranger banni, Angevin arrivé en 1939, parce que je parlais "pointu" ce qu'ils prononçaient *poinguetu".
Le deuxième banni, camarade de classe, David, pourtant indigène, était petit et juif.
Le troisième, Jean, indigène aussi, parce qu'il était "fils de fille".
Le quatrième, Maurice, local aussi, en classe avait deux ans de retard sur les autres, pas très intelligent mais était un solide gaillard aux poings très utiles.
Nous avons formé un quatuor de résistance, nous faisions nos devoirs ensemble chez Maurice, son père était commerçant et avait une vaste réserve dans son arrière-boutique. Gaillard comme son fils, il avait l'habitude de lui coller une raclée quand il rapportait son bulletin du mois, Maurice étant toujours dernier de classe.
Nous avons relevé le défi du harcèlement : qualité contre quantité, bûchant nos devoirs ensemble, nous monopolisions les trois premières places de la classe et patiemment expliquions et réexpliquions à Maurice ce qu'il avait du mal à comprendre ; résultat, il est remonté vers le milieu de classe, en échange nous avions les poings de Maurice comme dissuasion ! Nous étions "doté" en somme, le monopole "intellectuel" nous a permis de régner sur la cour !
Un cas de bannis de la Terre prenant le pouvoir !
Mais apprenant ce qu'était la société humaine, la civilité et la citoyenneté à un jeune âge où chacun respecte l'autre (les écoles n'étaient pas encore mixtes).
Nous sommes devenus bienvenus chez Maurice, sucreries et pâtisseries comprises, pour lui avoir permis de présenter un bulletin mensuel plus acceptable, à mi-classe, évitant la raclée paternelle habituelle !
Conclusion, il faut rétablir l'union, l'autogestion et la force de nos futurs citoyens dans les cours d'école, et promouvoir la récompense du talent. L'union des cerveaux et des muscles tout en n'autorisant que les poings !
On autorise le rugby et la boxe, pourquoi pas les poings pour la gestion de la cour d'école ? Permettant aux poings d'éviter les couteaux, un oeil noir vaut mieux qu'une gorge coupée.
Et refaire des "professeurs des écoles" des "hussards de la République" dans la gestion de leur classe, ou rétablir les bons vieux pions...
Pas de révolution nécessaire, un simple retour au passé dans le seul domaine de la discipline.
La discipline, ce besoin que l'humain a oublié, en commençant par soi-même !
Rédigé par : Claude Luçon | 05 avril 2024 à 16:31
« Pour la multitude des agressions qui, à tous niveaux, pour ceux qui enseignent comme pour ceux qui sont enseignés, pour les parents, les professeurs, les élèves comme pour les voyous qui gravitent dans les marges, pas d'autre solution que de les châtier vite et fort. » (PB)
Et peut-être conviendrait-il aussi de réécrire des « droits de l'homme » qui tournent de plus en plus aux « Droits des Crapules ».
Rédigé par : Exilé | 05 avril 2024 à 13:17