Grâce à une biographie exceptionnelle de qualité ("Jean Cau, l'indocile", qui vient de paraître chez Gallimard sous la plume de Ludovic Marino et Louis Michaud), je redécouvre un homme et une personnalité sans exemple. Avec son courage, sa liberté, ses propos, ses écrits et sa morale. Un talent immense.
Né en 1925, il est mort le 18 juin 1993. J'étais âgé de cinquante ans.
Retrouver aujourd'hui tout ce que cet être doué à tant d'égards a eu d'unique m'a saisi à l'esprit et au coeur. Un choc.
À cause de cette certitude que pour la France, les dangers qui la menacent, le délabrement de ses institutions, sa décadence, le manque de courage de ses dirigeants, tous politiques confondus, et la morale dont elle aurait besoin, un Jean Cau serait plus que jamais nécessaire. Il a tout annoncé, il a tout vu et dit avant tout le monde. Rien de ce qui est tristement actuel ne lui a échappé.
Pour s'en convaincre, il suffit de le lire, de l'écouter, par exemple Radioscopie en 1975, et de s'imprégner de tout ce que la biographie précitée nous propose en abondance.
Écrivain, journaliste, polémiste, Jean Cau a eu un parcours trop riche, une destinée intellectuelle, médiatique et humaine trop dense et exemplaire pour qu'on puisse, dans un billet, prétendre les résumer.
D'abord son incroyable liberté. Secrétaire de Jean-Paul Sartre de 1946 à 1957 et rédacteur aux Temps modernes, profondément et sincèrement de gauche, il a eu la force et la lucidité de se détacher de ce terreau longtemps fascinant pour devenir, à la suite d'une cohérente évolution, journaliste à l'Express, à France Observateur, au Figaro littéraire, enfin à Paris Match (celui de la grande époque où Cau a formé avec le directeur de rédaction Roger Thérond un duo indépassable). Une figure admirée et emblématique de la droite intellectuelle, dont l'extraordinaire liberté de ton et le formidable talent, ainsi que la justesse de ses critiques et dénonciations, ont marqué l'époque.
Comme Jean Cau l'a lui-même précisé, sa trajectoire était étrangère à toute trahison - dans ses magnifiques Croquis de mémoire en 1985, il rend un bel hommage à Jean-Paul Sartre - mais relevait de la démarche d'un homme à la recherche de sa vérité, à la conquête de sa liberté. Avec le souci non seulement de soi mais la volonté de démasquer toutes les impostures des autres. Celle d'un Louis Aragon révélant, après la mort d'Elsa Triolet, sa nature profonde et projetant ainsi sur l'ensemble de ses convictions un parfum d'inauthenticité absolue. Celles, multiples, de tous ces gens de gauche ne connaissant rien du peuple, mus seulement par la peur, la honte d'être qualifiés de droite, par le désir de masquer leurs origines.
Alors que Jean Cau n'est pas gangrené par la comédie d'aller vers le peuple puisqu'il en vient et qu'il l'aime.
Jean Cau a connu un immense succès - il reçoit le prix Goncourt en 1961 pour son roman "La Pitié de Dieu" - même s'il a échoué à trois voix près pour sa tentative unique d'élection (poussé vivement par quelques amis) à l'Académie française. Mais les honneurs n'ont jamais été son fort.
Son discours essentiel a porté sur ce qui a pu être qualifié dans son oeuvre de "cycle de la décadence" : une série d'ouvrages qui, de 1967 à 1978 (Discours de la décadence), ont brossé un tableau sombre, décapant, sarcastique, de "l'affaissement moral de l'Occident... un immense organisme qui se meurt et veut mourir".
Jean Cau, cependant, n'a pas l'humeur aigre et petitement chagrine. Il y a une vigoureuse énergie dans ses révoltes et il ne se contente pas de décrier ni de stigmatiser : il propose une morale sans jouer au moraliste et, dépassant le bien ou le mal, celle qu'il privilégie est "celle qui triomphe". Il y a chez lui une politique de l'action. "Une morale de l'action avant sa justification... contre le verbiage qui tient lieu de sagesse... Tout évidemment est un problème lorsqu'on tremble devant la solution... il faut juger... dire sûrement oui ou non...". Il pourfend les compréhensions systématiques qui ne sont qu'une manière de ne jamais rien accomplir et demande "qu'on réhabilite le jugement et la préférence ". À bien y réfléchir, sa vision constitue un réquisitoire accablant pour notre monde politique actuel qui tombe dans tous les pièges auxquels la crudité de la parole de Jean Cau voudrait nous faire échapper.
Sa morale est faite de solitude ("ne te laisse pas intimider parce que tu es seul"), d'un éloignement de la foule, d'un culte de l'héroïsme, de la détestation de la grisaille et du rétrécissement d'existences seulement fondées sur le profit et la lâcheté (pour le "bourgeois", une catégorie qu'il exècre et qu'il oppose à la pureté et à la spontanéité de l'enfance, "il vaut mieux être un chien vivant qu'un lion mort"), de courage et de liberté.
Jean Cau n'a jamais été un donneur de leçons : comme il le dénonce, il ne s'est pas contenté de "respirer la morale, il l'a vécue". Tout au long de sa vie intellectuelle, médiatique et politique - le pamphlétaire éblouissant qu'il a été contre François Mitterrand, croqué si bien "avec la gravité à la fois solennelle et chafouine du comportement" ! -, il a subi des coups, il les a rendus avec quelle verve et quelle intelligence, il ne s'est jamais plaint.
Il demeure pour beaucoup un modèle parce que, contre les imposteurs, il est resté fidèle à ses origines modestes, à ses parents du "peuple", à son exigence de vérité, à l'honnêteté qui l'a conduit à aller au bout de ses fulgurances, conservatrices ou provocatrices, peu lui importait. Avec un style splendide, sans gras ni enflure, grâce auquel il communiquait qui il était, ce qu'il pensait, ce qu'il sentait.
Au risque d'allonger trop ce post, je ne peux me résoudre à laisser de côté des pépites qui, sur des thèmes divers, époustouflent.
François Mitterrand encore : "Tout en lui est d'un chrétien démodé du XIXe siècle". Sur l'Occident : "...coexistent désormais une barbarie vidée de foi et un christianisme vidé de force". Sur la construction européenne : "aseptisation des peuples...l'eurotechnobureaucratie...". Sur son livre critiqué sur Che Guevara : "...alors parler d'un homme de gauche quand on n'en est pas un, c'est sacrilège car les figures de gauche sont des bustes". Sur la peine de mort qu'il approuve : "...les avocats ne sont jamais aussi bavards que lorsqu'ils défendent des causes abominables". Sur lui : "Je ne me situe nulle part... on me situe... suis en liberté". Sur le quotidien Le Monde qu'il abomine comme ses lecteurs : "le bras armé de la morale bourgeoise et égalitariste... il veut toujours être moralement gardé sur sa gauche". Sur les politiques et la société : "...la guerre commerciale reste la seule croisade concevable... Quand il n'y a plus de vrais maîtres, toute la société est esclave". Sur le nazisme : "Il a terrorisé la morale non égalitaire".
Quand Jean Cau est mort, Jean-Edern Hallier, son ami sans doute le plus proche avec Jean Dutourd et Roger Thérond, l'a décrit comme "raffiné et populaire" et, évoquant sa passion pour la tauromachie, il a ajouté : "il a eu les oreilles la queue dans toutes les corridas contre les imbéciles".
Le 23 avril au soir, nous remettrons le prix des Hussards.
Comme Jean Cau en était un, un vrai, un superbe, un authentique et comme j'aurais aimé le connaître !
J'ai rappelé qu'Alain conseilla à son meilleur élève, le futur André Maurois, pour pouvoir devenir écrivain, de recopier de bout en bout le célèbre roman de Stendhal « La Chartreuse de Parme ».
Il faut ajouter ceci : recopier une page de ce roman demande vingt minutes. Mon édition de ce roman a 534 pages. Le recopier sans traîner demande plus de 10 000 minutes, c'est-à-dire plus de 170 heures. Ce n'est pas un petit exercice pour qui voudrait (bien) se former.
Mais cette formation ne me semble pas la pire. Je crois savoir que certains professeurs de lettres donnent à lire à leurs élèves des BD ou des textes de rappeurs.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 mai 2024 à 15:23
À mon humble avis, lire le journal et lire un grand auteur n'est pas la même chose. Un grand auteur ne se lit pas en diagonale. Pour bien le savourer, il faut prendre son temps. On peut même le lire la plume à la main, ouvrir un dictionnaire (Le Littré, le Grand Robert...), noter les bonheurs d'expression, recopier des phrases...
Jeune étudiant après mon bac, je fus surpris d'entendre ce conseil donné à ses élèves par un grand universitaire : « En une seule nuit blanche, lisez tout Montaigne ». Je n'ai pas suivi le conseil. Qui l'a suivi ? Mes « Essais » de Montaigne : PUF, 1965, 1380 p. Si j'avais lu ce grand auteur de 21 h à 9 h du matin, j'aurais dû lire 115 pages par heure ! Le professeur de fac plaisantait.
Autre conseil. Quand le célèbre Alain était professeur de philosophie en classe préparatoire, il donna ce conseil à son meilleur élève, le futur André Maurois : « Pour devenir écrivain, commencez par recopier de bout en bout « La Chartreuse de Parme » de Stendhal ». Excellent conseil, à mon avis. J'en ai parlé plusieurs fois dans l'enseignement secondaire. Qui a suivi ce conseil ? Recopier tout un livre de Stendhal exige bien du temps. On est très loin de la lecture en diagonale !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 avril 2024 à 16:41
@ Exilé 23/04/24 19:28
Mais pourquoi donc n'existerait-il dans la sphère journalistique aucun professionnel « nécessairement digne de foi, foncièrement honnête et totalement dénué de tout formatage idéologique » ? Est-ce une espèce si spécifique qu'elle soit à ce point polluée et si différente des autres humains ?
On ne peut généraliser la vision négative que vous présentez de l'univers journalistique. Il existe des journalistes passionnés par leur métier, non épris de vedettariat, et qui s'attachent à l'exercer dans le respect de règles de qualité, conjuguant responsabilité, exigence, liberté et pluralisme.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 avril 2024 à 10:54
@ Exilé | 23 avril 2024 à 19:28
« Cher Achille, veuillez avoir la bonté de nous expliquer en quoi des « journalistes professionnels » seraient nécessairement dignes de foi, foncièrement honnêtes et totalement dénués de tout formatage idéologique... »
Cher Exilé, l'Express est un hebdomadaire d'obédience libérale, créé en 1953 par Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud. Il a compté dans ses rangs quelques très belles plumes comme Claude Imbert, Jean-François Kahn, Catherine Nay, Michèle Cotta, Ivan Levaï.
Rien à voir donc avec un tabloïd anglo-saxon ou encore une chaîne d’info continue bien connue pour son orientation politique un brin réac, me semble-t-il.
Rédigé par : Achille | 24 avril 2024 à 07:29
@ Achille | 22 avril 2024 à 22:08
« Je me fie aux articles de journalistes professionnels, un peu comme tout le monde finalement. »
Cher Achille, veuillez avoir la bonté de nous expliquer en quoi des « journalistes professionnels » seraient nécessairement dignes de foi, foncièrement honnêtes et totalement dénués de tout formatage idéologique...
Rédigé par : Exilé | 23 avril 2024 à 19:28
Le rappel à une dispute antérieure permet de rappeler la réponse essentielle du prédicateur de la Maison pontificale, qui ne peut que nous aider à apaiser les
relations judéo-chrétiennes, évitant de tomber aux pièges de qui l'on sait des entre-accusations de nazisme ou d'antisémitisme, celles qui font de nous, comme le souligne le rabbin Alon Goshen Gottstein, de mauvais auditeurs :
"Penser aux juifs comme à des frères dans la foi, durant la liturgie du Vendredi Saint devant le pape, représente le fruit de décennies de travail dans le domaine des relations judéo-chrétiennes."
https://fr.zenit.org/2010/05/19/le-p-cantalamessa-revient-sur-la-polemique-suscitee-par-son-homelie/
Rédigé par : Aliocha | 23 avril 2024 à 11:54
@ Achille 22/04/24 08:59
Plus brillamment exprimé que sous ma propre plume mais le constat est le même ! Et ils sont finalement assez nombreux ceux qui ont parcouru ce même itinéraire.
Rédigé par : Michel Deluré | 23 avril 2024 à 08:42
@ Xavier NEBOUT | 22 avril 2024 à 22:21
"Il ne suffit pas d'être agressif [...]"
Pauvre bichon discriminé... je veux dire : adepte du dolorisme et pratiquant de la culture de la plainte. Le type qui explique "qu'un passionné de tauromachie est forcément un imbécile", que Jean Cau est "un minus" et que tel commentateur "a une capacité exceptionnelle à combiner les bêtises et le pédantisme en grandes pompes" (je ne fais pas vos œuvres complètes, hein...).
Mais sitôt qu'on lui jette un balai dans les roues de sa bicyclette verbale, rhôlàlà, il est agressé, ça va pas du tout du tout du tout.
Sinon, qu'est-ce que vous avez bien pu nous sortir comme sottises, cette fois-ci ? Ah oui ! ce clicheton si usagé que même un marchand de préservatifs d'occasion n'oserait pas le mettre à l'étal :
"Les peuples sémitiques comprennent entre autres les Arabes. Si bien qu'être antisémite, c'est abusivement se dire être aussi bien antijuif qu'antimusulman, et qualifier les musulmans d'antisémites est une absurdité."
Antisémite veut dire antijuif, quels que soient les tortillages sémantiques auxquels vous et vos camarades islamistes puissiez vous livrer. Demain, vous allez nous expliquer qu'Hitler n'était pas antisémite, puisqu'il était allié avec les musulmans tandis qu'il massacrait les Juifs.
L'argument le plus bête jamais imaginé, mais tellement pratique : il suffit d'un jeu de mots pour prétendre que l'antisémitisme n'a jamais existé, puisqu'il ne peut pas exister.
Et donc, les 6 millions, hein...
"Souhaiter la fin de l'État israélien ne signifie pas vouloir éliminer le peuple habitant Israël."
Ben non, pas du tout ! Il est absolument certain que si demain, l'État d'Israël disparaissait, et tombait donc aux mains des Arabes triomphants, la totalité des Juifs du pays seraient logés en hôtel quatre étoiles au bord de la mer tandis que des serviteurs musulmans leur apporteraient le petit-déjeuner au lit.
Vous avez une capacité à prendre les gens pour des imbéciles qui est assez exceptionnelle.
"Le judaïsme est une création des expulsés de Babylone [...] des légendes prises chez les uns et les autres [...] le massacre des Palestiniens [...]. En somme, une fausse religion à l'origine [...] qui ne légitime pas le sionisme. Telle est la connaissance historique à laquelle se référait l'abbé Pierre [...]."
En somme, si l'on admet vos propos, l'abbé Pierre est bien un antisémite. Dire que le judaïsme est une fausse religion dès l'origine, je vois mal comment on peut être plus radicalement antisémite que ça. Surtout de la part d'un prêtre !
Sauf, évidemment, en en liquidant 6 millions. Et tout à fait par hasard, l'abbé Pierre a soutenu le négationniste Roger Garaudy, le type qui a commencé communiste et fini musulman, en nous "expliquant", justement, que la Shoah n'avait jamais existé.
"Il ne suffit pas de lire Libération [...]"
Non, mais c'est indispensable lorsque je vous le mets sous le nez et qu'il contient la preuve de vos mensonges. Et visiblement, vous avez omis cette formalité.
Car, y rapportent Michel-Antoine Burnier et Cécile Romane, qui ont écrit un livre d'entretiens avec l'abbé Pierre : "Il explique que les Juifs ne doivent pas réclamer de terre, qu'ils doivent rester dispersés, que c'est leur mission."
Donc vous avez un prêtre catholique qui explique aux Juifs quelle est leur mission. Et leur mission, c'est de ne jamais avoir de nation à eux ! D'ailleurs, même celle qu'ils ont eue par le passé, ils n'auraient pas dû l'avoir. Pourquoi ? Parce que. C'est moi qui donne les ordres, ici.
À part ça, l'abbé Pierre n'était pas du tout antisémite. Il ne faisait que "critiquer la politique de l'État d'Israël", et on a bien le droit, oui ou zut ? Par exemple, l'abbé Pierre n'était pas entièrement d'accord avec la réforme de l'assurance-maladie menée par le gouvernement Netanyahou. Il pensait que le remboursement des soins dentaires laissait beaucoup à désirer.
"Quelques études universitaires apprennent à dire beaucoup de choses en peu de mots, alors qu'avec vous, ce serait plutôt l'inverse."
Je reconnais humblement que je ne vous arrive pas à la cheville, concernant votre capacité à énoncer un nombre record de sottises en un nombre minimum de lignes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 avril 2024 à 01:45
@ Serge HIREL | 22 avril 2024 à 14:20
"Il est toujours aussi facile de faire parler les morts à son profit... Contentez-vous de ses écrits : « L'Europe n'est plus formatrice d'histoire. L'Europe, vaincue, n'a plus de volonté planétaire et s'accroche pitoyablement au jupon américain. Alors, je le répète, contre le mondialisme américain et sa haine d'une identité occidentale de civilisation, alors le nationalisme russe constitue le dernier rempart. »."
En ce qui me concerne, voyez-vous, quand je me suis trompé, je corrige mon opinion. À moins que cette citation ne soit contredite par son contexte, j'en conclus que Jean Cau n'est pas un chic type : c'est un fieffé imbécile, un cuistre et un poseur. Au moins sur ce point, et sur quelques autres, si j'en crois la page web où vous avez probablement puisé cette citation (mais que vous vous abstenez d'indiquer, pour faire croire que vous avez la science infuse, je suppose). Page qui date cette citation de 1973, dans Les Écuries de l'Occident.
Donc il semble que Jean Cau pensait que "le nationalisme russe" était le dernier rempart de la civilisation occidentale, cinq ans seulement après que l'URSS avait envoyé 250 000 soldats écraser le Printemps de Prague, et alors que le pays était bien solidement sous la botte communiste de Léonid Brejnev.
Voilà une citation qui a particulièrement mal vieilli. Dites-nous donc comment "le nationalisme russe" est en train de sauver la civilisation occidentale, deux ans après avoir envoyé 200 000 autres soldats envahir l'Ukraine ? En qualifiant l'Occident de "sataniste" ? En le menaçant d'annihilation nucléaire tous les quatre matins ? En créant un front des tyrannies mondiales avec la Chine, l'Iran, le Hamas et la Corée du Nord afin de le détruire ?
"Il existe au moins deux catégories de « poutiniens » : ceux qui approuvent pleinement son « opération spéciale » en Ukraine et jugent que Zelensky n’est que le pantin des États-Unis, qui, ainsi, continuent à faire la guerre à la Russie par procuration ; et ceux, plus ou moins modérés dans leurs commentaires, qui estiment qu’on ne peut pas imputer à Poutine tous les torts dans ce conflit, que l’Occident y a sa part de responsabilité."
Ils sont tous dans le même camp : celui des ennemis de l'Occident.
"Il est vrai que, pour vous, accorder à Poutine le moindre soupçon de justification de son point de vue conduit à être complice d’un assassin."
Pas seulement d'un assassin : d'un criminel de guerre, d'un terroriste, d'un tyran, d'un voyou, d'un menteur, d'un nihiliste, d'un fanatique, d'un homme qui méprise profondément la vie humaine, d'un destructeur de la civilisation, d'un ennemi du genre humain. En gros, l'un des hommes les plus dangereux sur terre aujourd'hui.
Cela a été expliqué en long, en large et en travers. Et vous n'avez jamais été capable d'argumenter sérieusement en sens contraire.
Le seul fait de suggérer, comme vous le faites, que "l'Occident aurait sa part de responsabilité dans l'invasion de l'Ukraine" est une posture d'une infinie perversité. En réalité, elle est pire que celle des poutinistes qui "approuvent pleinement l'invasion".
À quoi cela rime-t-il de dire une telle chose, le 22 avril 2024 ? Cela ne peut avoir qu'un seul but : diminuer la vigueur de la résistance nécessaire contre l'assaut russe.
Oui, l'Occident a sa part de responsabilité dans l'invasion de l'Ukraine, et elle consiste à ne pas avoir réprimé les velléités impérialistes de la Russie beaucoup plus brutalement, et beaucoup plus tôt.
Mais ce n'est pas ce que vous dites : vous insinuez le contraire. Vous et vos camarades poutino-inclinés, vous prétendez que nous avons été méchants avec la Russie, que nous n'avons pas tenu compte de ses "intérêts", que donc c'est notre faute, et que maintenant il va falloir courber un peu la tête et consentir à devenir les esclaves de Moscou. Mais "modérément", hein !
La question, aujourd'hui, n'est pas de savoir si l'Occident a une part de responsabilité gna-gna. Elle consiste à savoir par quels moyens il convient de mettre la Russie hors d'état de nuire. Car nous sommes bien d'accord que tel est le but souhaitable, n'est-ce pas ?
C'est précisément cette question que vous et les vôtres, poutinistes triomphants ou hypocrites, tentez de faire oublier, avec vos ronds de jambe onctueux et "modérés" sur kiki a la responsabilité d'une invasion : l'envahisseur, ou ceux qui tentent de le repousser ?
En 1940, vous nous auriez expliqué que l'Occident avait considérablement énervé Monsieur Hitler avec le traité de Versailles, qu'il aurait fallu tenir compte des légitimes revendications des germanophones en Alsace, enfin bref que "toutes les guerres se terminent autour d'une table de négociation" et qu'il était temps que "la diplomatie reprenne ses droits".
On relira avec profit l'article que publiait la russologue Françoise Thom sur Desk Russie, le lendemain même de la seconde invasion. Citation pour citation, celle-ci est plus adaptée à notre temps :
La kremlinophilie française : un mal incurable ?
"La kremlinophilie française à droite et à gauche se fonde sur un substrat complexe mais extrêmement solide [...]."
"Les admirateurs français de la Russie ont intériorisé certains lieux communs slavophiles, notamment celui selon lequel le Russe, du fait de son âme mystique, est dispensé de se plier aux règles de la morale commune. La couche suivante de notre sédiment est l’antiaméricanisme, un sentiment fort répandu en France. [...]"
"Nous laisserons de côté un élément très important, l’argent russe qui irrigue nos décideurs, nos médias, nos think tanks ; qu’il nous suffise de rappeler à ce propos que Poutine s’est vanté auprès d’un ministre des Affaires étrangères européen que la Russie pouvait acheter n’importe qui aux États-Unis et en Europe. [...]"
"Mais c’est surtout la fascination pour la force qui est à la base du kremlino-tropisme de nos hommes politiques se réclamant du 'réalisme'. [...]"
"Nous arrivons au dernier sédiment de notre substrat, le plus caché mais peut-être le plus agissant. Il s’agit de la 'gopnik culture', comme l’appelle Cécile Vaissié, le soubassement voyou à l’origine de l’attirance pour la Russie poutinienne, qui séduit en Occident et surtout en France ceux qui sont fatigués de la civilisation et de ses contraintes."
"Car sous le discours de la défense des 'valeurs traditionnelles' se cache l’anomie profonde du régime russe, dont la seule conviction est que l’on peut faire n’importe quoi si l’on est en position de force : mentir, tuer, insulter, humilier, dépouiller."
"Les dirigeants russes ignorent les interdits de la civilisation humaine et cela confère à la Russie une attraction trouble aux yeux de nombreux Occidentaux qu’une société trop policée empêche de s’encanailler."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 avril 2024 à 23:42
@ Michel Deluré | 22 avril 2024 à 08:59
« L'itinéraire de la pensée politique de Jean Cau n'est-il pas celui qui part du monde de l'idéalisme, de l'aveuglement, de la naïveté, pour aboutir finalement à celui du réalisme, de la lucidité ? »
Comme le disait George Bernard Shaw : "Celui qui n'est pas communiste à vingt ans n'a pas de cœur ; celui qui l'est encore à quarante ans n'a pas de tête." :)
Rédigé par : Achille | 22 avril 2024 à 22:34
@ Robert Marchenoir
Il ne suffit pas d'être agressif, prolixe et de lire Libération pour masquer le caractère très superficiel d'une culture générale.
1/ Les peuples sémitiques comprennent entre autres les Arabes.
Si bien qu'être antisémite, c'est abusivement se dire être aussi bien antijuif qu'antimusulman, et qualifier les musulmans d'antisémites est une absurdité.
2/ Un État n'est pas la population, mais le mode d'organisation politique qui la régit. Ainsi, souhaiter la fin de l'État israélien ne signifie pas vouloir éliminer le peuple habitant Israël.
3/ Le judaïsme est une création des expulsés de Babylone pour constituer un État avec des légendes prises chez les uns et les autres, du brahman de l'Inde à Moïse d'Égypte où il n'y avait jamais eu d'esclaves, en passant par le mont Hélicon d'Hésiode transformé en tour de Babel, à l'exception du livre de Josué relatant le massacre des Palestiniens qui a bien eu lieu et a laissé des traces.
En somme, une fausse religion à l'origine qui en est devenue une vraie par la vénération filiale de ceux qui y ont cru, mais qui ne légitime pas le sionisme.
Telle est la connaissance historique à laquelle se référait l'abbé Pierre et qui semble vous manquer à supposer, pour être gentil, que vous soyez de bonne foi.
4/ Et enfin, quelques études universitaires apprennent à dire beaucoup de choses en peu de mots, alors qu'avec vous, ce serait plutôt l'inverse.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 avril 2024 à 22:21
@ Serge HIREL | 22 avril 2024 à 17:19
« si Axelle D ne vous avait pas déjà rivé le clou à propos de votre grossièreté vis-à-vis de FMG, aujourd’hui nonagénaire et malade, je l’aurais fait en termes beaucoup moins polis qu’elle. »
Je ne vois pas en quoi j’ai été grossier envers Marie-France Garaud. J’ai simplement rappelé une de ses petites phrases concernant Jacques Chirac que j’avais peut-être citée une fois, mais pas plus, ceci pour répondre à un commentaire de Savonarole.
J’ai aussi joint un article de L’Express qui mentionnait que MFG avait dit que Marine Le Pen était "la seule à avoir le sens de l’État", ce qui laisse à penser qu’elle a voté pour elle.
Je me fie aux articles de journalistes professionnels, un peu comme tout le monde finalement.
Rien de vraiment grossier, me semble-t-il.
Rédigé par : Achille | 22 avril 2024 à 22:08
Quel type, ce Jean Cau !
Ce n'est pas une question mais pour ceux qui ne le connaissent pas voir : fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cau
Ou l'art de passer de gauche à droite, le secret : l'opportunisme !
Ou, quand tu n'as pas d'idée, va piocher chez les autres !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 avril 2024 à 21:53
@ Serge HIREL | 22 avril 2024 à 14:20
« Le scrutin fatidique approche, le fiasco annoncé est désormais inéluctable, votre style s’en ressent, il se fait de plus en plus acerbe, quitte à cracher sur un mort dont les écrits, visionnaires, dérangent la Macronie. »
Quand bien même la liste de Jordan Bardella sortirait vainqueur des élections européennes, cela ne changera pas grand-chose sur le plan national.
JB dit qu’il demandera alors la dissolution de l’Assemblée nationale. Je ne vois pas ce qui lui permet de poser ce genre d’exigence. Rien n’indique nulle part que le parti majoritaire au Parlement européen dispose de ce pouvoir. Seul le président le détient.
Tout juste JB pourra-t-il déposer une motion de censure qui sera rejetée comme les 25 ou 26 précédentes.
Par ailleurs, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment performant dans les débats avec ses adversaires. Il a déjà décliné trois débats et manifestement quand des journalistes lui posent des questions un peu pointues sur l’économie, il est très léger. Quant à ses solutions pour lutter contre l’immigration, tout laisse à penser qu’elles seront toutes rejetées par le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État et même le Sénat.
Et quand bien même le Président viendrait à dissoudre l’Assemblée nationale, rien ne permet d’affirmer que le RN deviendrait majoritaire au point d’obliger Emmanuel Macron à désigner Jordan Bardella Premier ministre.
Le résultat du 9 juin ne changera rien, comme d’ailleurs les précédentes élections au Parlement européen depuis sa création. D’ailleurs le taux d’abstention à cette élection montre que les Français n’y accordent que très peu d’intérêt.
Il va vous falloir attendre encore trois ans avant d’espérer voir le RN remporter l’élection présidentielle et encore, rien n’est moins sûr ! :)
Rédigé par : Achille | 22 avril 2024 à 20:01
J'ai acheté, sur le conseil de Fabrice Luchini, "Croquis de mémoire" de Jean Cau.
C'est court et très bon.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 avril 2024 à 17:26
@ Achille | 21 avril 2024 à 12:45
« Depuis, j’ai lu [que Marie-France Garaud] avait rallié le RN, ceci depuis 2017 »
Comme d’hab’, vous ne faites aucun effort pour vérifier vos sources. Un seul clic vous aurait permis de lire l’entretien qu’avait donné Marie-France Garaud au Figaro entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017. Elle a donné un coup de fil à Marine Le Pen et vous en déduisez - comme L’Express, dans un article non signé - qu’elle l’a « ralliée ». Qui vous dit qu’elle a voté pour elle ? A-t-elle appelé à voter pour elle ? En fait, elle s’est contentée de désigner le moindre mal, la candidate qui, à ses yeux, seule incarnait la France... Sept ans plus tard, on ne peut pas dire qu’elle se soit trompée... ni dans son choix, ni dans le portrait au vitriol qu’elle a dressé du futur Prince.
https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/27/35003-20170427ARTFIG00361-marie-france-garaud-marine-le-pen-a-le-sens-de-l-etat.php
Quant à votre histoire de bidet, vous la ressortez - si j’ose dire - ad nauseam sans en comprendre le fin mot. Le sarcasme de FMG, qui ne donnait pas toujours dans la dentelle pour assommer un adversaire, s’adresse moins à Jacques Chirac qu’à Bernadette qu’elle exécrait parce qu’elle avait été à l’origine de son départ de l’Elysée (« Jacques, c’est elle ou moi » - lire « Ma Cinquième », le bouquin de Michèle Cotta). Or, Bernadette, née Chodron de Courcel, a pour père un fabricant de faïence installé à Gien. Qui dit faïence pense bidet... À ceci près que, dans le cas présent, l’entreprise fabriquait au contraire de véritables objets d’art. Mais qu’à cela ne tienne, FMG était vraiment en furie contre Bernadette, qui, dans les dîners, se vantait de l’avoir remplacée... comme conseillère.
P.-S. : si Axelle D ne vous avait pas déjà rivé le clou à propos de votre grossièreté vis-à-vis de FMG, aujourd’hui nonagénaire et malade, je l’aurais fait en termes beaucoup moins polis qu’elle. Pour vos prochains dérapages, procurez-vous un bidet. Ils y auront leur place.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 avril 2024 à 17:19
Dans l'Armée Rouge les hommes sont violés. LCI
L'Armée Rouge... l'Armée Rose !
Rédigé par : Zonzon | 22 avril 2024 à 16:31
@ Robert Marchenoir | 21 avril 2024 à 21:02
« Personne n'a jamais été accusé d'être d'extrême droite simplement parce qu'il s'opposait à l'Union européenne. »
Écoutez bien les propos du tandem Macron-Attal... et ne confondez pas l’« Union européenne » des européistes et celle que souhaitent ceux que les premiers désignent sous le vocable qu’ils veulent méprisant d’« eurosceptiques ». La Macronie assiégée fait de plus en plus souvent l’amalgame entre les différents motifs pour lesquels ses opposants l’accusent de conduire la France à la ruine.
« Ceux qu'on accuse d'être poutiniens sont poutiniens. »
Oui... Mais il existe au moins deux catégories de « poutiniens » : ceux qui approuvent pleinement son « opération spéciale » en Ukraine et jugent que Zelensky n’est que le pantin des Etats-Unis, qui, ainsi, continuent à faire la guerre à la Russie par procuration ; et ceux, plus ou moins modérés dans leurs commentaires, qui estiment qu’on ne peut pas imputer à Poutine tous les torts dans ce conflit, que l’Occident y a sa part de responsabilité. Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre eux de désapprouver sans réserve l’invasion de l’Ukraine. Il est vrai que, pour vous, accorder à Poutine le moindre soupçon de justification de son point de vue conduit à être complice d’un assassin.
« Il est navrant de suggérer que Jean Cau aurait pu, aujourd'hui, avoir quelque complaisance que ce soit pour le régime russe actuel. »
Il est toujours aussi facile de faire parler les morts à son profit... Contentez-vous de ses écrits : « L'Europe n'est plus formatrice d'histoire. L'Europe, vaincue, n'a plus de volonté planétaire et s'accroche pitoyablement au jupon américain. Alors, je le répète, contre le mondialisme américain et sa haine d'une identité occidentale de civilisation, alors le nationalisme russe constitue le dernier rempart. »
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@ Achille | 21 avril 2024 à 20:35
« Bah, à défaut de Jean Cau vous avez Éric Ciotti qui tient les mêmes palabres. »
Le scrutin fatidique approche, le fiasco annoncé est désormais inéluctable, votre style s’en ressent, il se fait de plus en plus acerbe, quitte à cracher sur un mort dont les écrits, visionnaires, dérangent la Macronie. Le seul point commun entre Jean Cau et Éric Ciotti est celui-là : ils dérangent la Macronie.
L’évolution politique de Jean Cau n’étonne que ceux qui ne réfléchissent pas et préfèrent s’accrocher confortablement à une idole et le servir... avec un zèle outrancier s’il le faut. Très franchement, qu’un macronien comme vous reproche à Jean Cau d’être un « traître » mérite que vous receviez votre poids de cacahuètes... Regardez qui entoure le Prince : tous des traîtres, mais de vrais traîtres, qui ont traversé le Rubicon par opportunisme. Vous-même, voici encore peu, ne flirtiez-vous pas avec la gauche ?
Méditez donc ce propos de Jean Cau... S’il était rédigé au présent, ne refléterait-il pas parfaitement l’état de la France macronienne ?
« Nous laisserons l’assassin nous égorger et l’étranger nous réduire en esclavage. Car cet étranger, lui, sera fort. Au contraire de nous, il ne vivra pas dans une nébuleuse morale mais il aura quelques principes très simples et forts qui lui seront en vérité des cris de guerre ! »
Que fait la Macronie pour faire mentir Jean Cau ? N’entretient-elle pas la « nébuleuse morale » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 22 avril 2024 à 14:20
@ Robert Marchenoir | 21 avril 2024 à 21:02
« …et la marque d’infamie à la mode : l’accusation d’être d’« extrême droite », donc « fasciste » et « pétainiste » à la fois, « collabo » et, finalement, « nazi » et « poutinien ».
« Extrême droite, fasciste »… pour moi ce ne sont pas des accusations mais des éloges, des compliments, des décorations, un honneur, de la fierté, du civisme, des réactions saines et morales face à ce chaos criminel islamogauchiste macronien.
« Pétainiste, collabo »… qualificatifs honteux réservés à tous ces traîtres macroniens et alliés complices islamogauchistes PS PCF EELV LFI-Hamas les mêmes ordures qu’en 40 avec les Allemands.
« Nazi ? » Fastoche, les nazis étaient socialistes, national-socialisme donc c'est de gauche.
« Poutinien ? » Ce mec ne me déplaît pas, j’aimerais bien l'avoir à la tête de notre pays à la place de ce cinglé qui détruit notre peuple par le sang pour y installer des peuplades criminelles islamistes arabo-africaines ; en même temps chacun voit midi à sa porte.
Rédigé par : sylvain | 22 avril 2024 à 13:44
@ Xavier NEBOUT | 22 avril 2024 à 08:25
C'est vous le "pervers" et le "dégringolé du cerveau". Vous n'avez même pas le courage de vos opinions. Vous n'avez jamais "critiqué le judaïsme", ici, ce qui supposerait une argumentation, étayée sur des faits. Vous avez toujours insinué, suggéré, diffamé. Comme tous les antisémites.
Et maintenant, vous vous servez de l'abbé Pierre comme bouclier à l'abri duquel vous espérez redoubler vos calomnies en toute impunité, en insultant, bien sûr, tous ceux qui oseraient s'y opposer.
Comportement de voyou musulman, et d'ailleurs, vous appelez de vos voeux la soumission de la France à l'islam, ce qui n'étonnera personne.
Contrairement à ce que vous prétendez, l'antisionisme, c'est bien de l'antisémitisme. On voit mal comment on pourrait être contre l'existence de l'État d'Israël sans réclamer, en pratique, le génocide des Juifs.
Quant à l'abbé Pierre, gros malin que vous êtes, il n'était pas "antisioniste". Il était bel et bien antisémite, ce que j'ignorais mais que vous m'avez permis d'apprendre, grâce à votre commentaire intempestif.
Vous n'avez apparemment pas consulté l'article de Libération que j'ai mis en lien. Vous devriez. Il montre que l'abbé Pierre n'était pas, ou ne se contentait pas d'être "contre la politique de l'État d'Israël", gna-gna, comme le prétendent les antisémites dans votre genre.
Il était bel et bien hostile aux Juifs pour des raisons fondamentales, religieuses, antérieures de deux mille ans et des brouettes à la création d'Israël.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 avril 2024 à 12:59
Un billet encore une fois excellent, Monsieur Bilger. Il s'agit ici moins de nostalgie que de l'évocation d'un esprit français dont on manque cruellement aujourd'hui.
J’avais un grand plaisir à lire ou à écouter Jean Cau. Son itinéraire intellectuel est effectivement particulier et symbole d'une intelligence vive et dépourvue de dogmatisme, notamment du dogmatisme marxiste du temps de Sartre.
Je rejoins en grande partie l'avis de Serge HIREL | 21 avril 2024 à 17:08 et, comme lui, je vous remercie pour le lien vers l'émission de Jacques Chancel qui était d'une qualité qui n'existe plus aujourd'hui.
Rédigé par : Robert | 22 avril 2024 à 12:40
L'itinéraire de la pensée politique de Jean Cau n'est-il pas celui qui part du monde de l'idéalisme, de l'aveuglement, de la naïveté, pour aboutir finalement à celui du réalisme, de la lucidité ?
Rédigé par : Michel Deluré | 22 avril 2024 à 08:59
@ Robert Marchenoir 21 avril 2024 à 21:02
Voilà qu'on se fait qualifier de nazi parce qu'on est contre la tauromachie et qu'on fait l'éloge de l'abbé Pierre au regard de Jean Cau.
Il y en a qui sont vraiment dégringolés du cerveau, et pervers au surplus, car l'abbé Pierre, en n'étant pas antisémite mais antisioniste, ne cédait pas au terrorisme des fripouilles intellectuelles qui voudraient entretenir la confusion.
Il convient même de préciser que l'on peut critiquer le judaïsme sans être antisémite, mais là, je reconnais qu'il faut faire un effort qui n'est pas à la portée du politiquement correct à la mode.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 avril 2024 à 08:25
Jean Cau était en effet un chic type. Il est singulier qu'il ait fallu si longtemps pour que soit publiée sa biographie. En dehors des Croquis de mémoire, apparemment, il n'y a plus grand'chose de lui qui soit disponible, autrement qu'en occasion ou, à la rigueur, sous forme électronique.
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@ Serge HIREL | 21 avril 2024 à 17:08
"Quant à la dénonciation de l’européisme forcené du chef de l’État et de ses sbires, cela entraîne immédiatement le rejet hors de « l’arc républicain » et la marque d’infamie à la mode : l’accusation d’être d’« extrême droite », donc « fasciste » et « pétainiste » à la fois, « collabo » et, finalement, « nazi » et « poutinien »."
Il est dommage d'écrire une telle fausseté au milieu d'un éloge de Jean Cau. Personne n'a jamais été accusé d'être d'extrême droite simplement parce qu'il s'opposait à l'Union européenne. Ne serait-ce que parce qu'elle ne manque pas d'ennemis à gauche.
Pas plus que personne n'a été accusé d'être poutinien pour ce seul motif. Ceux qu'on accuse d'être poutiniens sont poutiniens. C'est curieux comme certains tentent de faire accroire que le poutinisme n'existe pas à l'Ouest, que le nazisme n'a jamais existé et ne peut donc jamais susciter une attirance de nos jours...
Il est navrant de suggérer que Jean Cau aurait pu, aujourd'hui, avoir quelque complaisance que ce soit pour le régime russe actuel. Tout ce que l'on sait de lui montre le contraire. Il y a aussi un conformisme de l'anti-conformisme. Il n'est pas moins détestable que l'autre.
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@ Xavier NEBOUT | 21 avril 2024 à 07:28
Comme pour confirmer ce que je viens de dire, vous venez de nous fournir, en quelques lignes, un concentré de nazisme. Oh ! certes, un nazisme modéré, de bon ton, mais enfin tout de même...
1.- Sensiblerie exacerbée en faveur des animaux. Hitler était non seulement un végétarien convaincu et militant, mais il humiliait volontiers en public ceux de ses collaborateurs qui s'adonnaient à la chasse.
2.- Antisémitisme. C'est une habitude, chez vous, mais profiter d'un billet sur Jean Cau pour nous faire l'éloge de l'abbé Pierre au motif de son aversion envers les Juifs, c'est franchement tordu...
3.- Socialisme. L'abbé Pierre était un socialiste. S'il y a, en dehors du général de Gaulle, une icône funeste qui plombe la France encore aujourd'hui, c'est bien l'abbé Pierre.
De même que l'idéologie gaulliste fait prévaloir l'arrogance sur la mesure, l'illusion sur la réalité, la haine des États-Unis sur nos intérêts, l'idéologie abbé-pierriste perpétue la "crise du logement" que connaît la France presque sans interruption depuis 1914.
Le culte imbécile et criminel de l'abbé Pierre ancre dans les esprits l'illusion que la seule façon de procurer un logement aux Français, c'est la charité publique associée à l'intervention étatique. Le gouvernement devrait "faire quelque chose", et si tant de gens ne trouvent pas à se loger, c'est qu'il n'en fait pas assez.
Alors que c'est exactement l'inverse. C'est justement parce que le gouvernement ne cesse de mettre ses grosses mains pleines de doigts dans la "politique du logement", parce qu'il régule, qu'il interdit, qu'il ordonne, qu'il subventionne – puis qu'il construit à tour de bras du "logement social" (c'est à dire socialiste) pour atténuer la rareté et l'explosion des prix provoquées par son intervention intempestive, "logement social" pour lequel la demande est par définition infinie, puisqu'il est fourni largement au-dessous du prix du marché, "logement social" qui détourne les investissements du marché libre où ils trouveraient à s'employer bien plus efficacement (et ne parlons pas de son action incitatrice sur l'immigration), c'est bien pour cela que les Français ne savent plus que brûler des cierges à l'abbé Pierre pour trouver un toit.
Assurant ainsi qu'ils n'en trouveront pas.
En revanche, je ne doute pas que tresser des couronnes à l'abbé Pierre permette de procurer quelque confort moral aux agents immobiliers, eux qui profitent très concrètement de la hausse des prix, artificiellement provoquée par la quasi-interdiction de construire et de louer édictée par l'État, afin de s'assurer des revenus parasitaires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 avril 2024 à 21:02
@ Axelle D | 21 avril 2024 à 19:27
« il me semble qu'il ne soit pas très élégant vu son âge et surtout la pathologie dégénérescente dont elle serait atteinte de venir la tourner, ici, en dérision. »
J’ignorais que Marie-France Garaud était atteinte d’une maladie dégénérative. Il n’en demeure pas moins que « son ancrage dans le gaullisme » a quelque peu dérivé vu qu’elle a choisi d’opter pour les idées de la fille de celui qui a toujours combattu le Général.
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@ Serge HIREL | 21 avril 2024 à 17:08
« En 2024, ce Jean Cau qui nous manque pourrait-il s’exprimer aussi librement, avec le même souffle ravageur, la même joyeuse intensité, la même intolérance assumée que le Jean Cau des années 70-80 ? »
Bah, à défaut de Jean Cau vous avez Éric Ciotti qui tient les mêmes palabres. Le style est peut-être un peu plus ampoulé, les flèches plus émoussées à force d'avoir servi, mais globalement il tient le même discours.
À la décharge de ce dernier, il n’a pas été le collaborateur de Sartre pendant onze ans.
Jean Cau n’est pas l’élève qui a dépassé le maître. Il est celui qui l’a trahi. Ce n'est pas très glorieux.
Rédigé par : Achille | 21 avril 2024 à 20:35
Justice au Singulier
LE BLOG DE PHILIPPE BILGER - MAGISTRAT HONORAIRE - PRÉSIDENT DE L'INSTITUT DE LA PAROLE
Référence Wikipédia :
"Un blog, ou blogue, est un type de site web — ou une partie d'un site web — utilisé pour la publication périodique et régulière d'articles personnels, généralement succincts, rendant compte d'une actualité autour d'une thématique particulière."
Bien ! Nous y sommes !
"Rendant compte d'une actualité"
Larousse : Actualité : 1. qualité de ce qui est actuel, 2. ensemble des faits actuels récents ! (récents ! humm !)
Aïe ! Là nous n'y sommes pas !
Ben, un homme mort depuis 30 ans est une actualité ?
J'aurais tendance à appeler cela "un passé" !
Quand Jean Cau est mort, je prenais ma retraite. Depuis je m'intéresse à l'actualité, grâce à ce blog.
Pourrions-nous y retourner et y rester ? Please !
De Jean Cau, on s'en f...moque, il ne fut qu'une étoile filante de TV.
La nostalgie n'est pas un truc pour ancien. Nous avons déjà les nôtres, Jean Cau n'en fait pas partie.
Je préfère savoir ce que le futur réserve à mes arrière-petits-enfants.
Mes enfants ont fait de ce monde un vaste foutoir, sujet terminé !
Mes petits-enfants sont visiblement perdus dans ce foutoir !
Alors quid de nos arrière-petits-enfants ? Les miens sont déjà là !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 avril 2024 à 20:33
@ Achille | 21 avril 2024 à 12:45
Votre histoire de bidet que vous nous avez ressassée plus d'une fois remonte à plus de cinquante ans !
Quant à Marie-France Garaud qui fut une très grande dame doublée d'une politicienne visionnaire, et dont nul ne saurait douter des convictions fortes et de son ancrage dans le gaullisme, avec une certaine idée de la France, il me semble qu'il ne soit pas très élégant vu son âge et surtout la pathologie dégénérescente dont elle serait atteinte de venir la tourner, ici, en dérision.
Rédigé par : Axelle D | 21 avril 2024 à 19:27
« À cause de cette certitude que pour la France, les dangers qui la menacent, le délabrement de ses institutions, sa décadence, le manque de courage de ses dirigeants, tous politiques confondus, et la morale dont elle aurait besoin, un Jean Cau serait plus que jamais nécessaire. » (PB)
En 2024, ce Jean Cau qui nous manque pourrait-il s’exprimer aussi librement, avec le même souffle ravageur, la même joyeuse intensité, la même intolérance assumée que le Jean Cau des années 70-80 ? J’en doute... Je suis même certain que, dans la France d’aujourd’hui, il serait un pestiféré, comme le sont ceux qui, sans prendre de gants, osent encore dire que notre nation est sur le point de disparaître, vaincue par ses propres dirigeants qui parachèvent sa défaite programmée dès 1981 en tendant les bras à la fois à l’islam et à l’euro-technocratie.
« L’islam, c'est la plus épouvantable saloperie dont n’ait jamais été affligé un peuple, le plus épouvantable carcan qui ait jamais enserré l'intelligence et la sensibilité ». Cette opinion est celle de Jean Cau, publiée en 1967 dans sa « Lettre ouverte aux têtes de chiens occidentaux ». En 2024, en France, dire cela de l’islam relèverait de l’incitation à la haine, à la violence, à la discrimination. La justice condamnerait, les médias s’enflammeraient, les réseaux dits « sociaux » guillotineraient et les Frères égorgeraient.
Par contre, on peut proférer de tels propos contre la religion catholique sans avoir rien à craindre, ni des juges ni des catholiques. On peut même écrire que les Israéliens avaient mérité le massacre du 7 octobre et être relaxé du chef d’accusation de « provocation publique à la haine et à la violence ».
Quant à la dénonciation de l’européisme forcené du chef de l’Etat et de ses sbires, cela entraîne immédiatement le rejet hors de « l’arc républicain » et la marque d’infamie à la mode : l’accusation d’être d’« extrême droite », donc « fasciste » et « pétainiste » à la fois, « collabo » et, finalement, « nazi » et « poutinien ». Bref, d'être, sinon un « untermensch », au moins un « mauvais Français »...
Pauvre France qui a oublié Jean Cau, qui condamne la gloire de son passé, qui, soumise d’ores et déjà aux exactions d’une communauté aux mœurs archaïques - le terme « civilisation » me semble inapproprié pour les désigner - et aux diktats sourcilleux de « Bruxelles », risque fort de ne plus trouver sur son chemin vers la fin de son histoire un autre Jean Cau. Un Jean Cau capable, sinon de la faire se rebeller, du moins, dans un dernier geste de défi, de l’obliger à relever la tête et à prendre conscience que l’espoir d’un autre sort ne dépend que de sa volonté de retrouver ses racines et d’extirper l’ivraie de son sol et de ses lois.
P.-S. : grand merci à Philippe pour son lien vers l’émission Radioscopie de 1975. L’entretien entre Jean Cau et Jacques Chancel est un régal. Bon, bien sûr, ça ne vaut pas l’admirable France Inter d’aujourd’hui... qui, par « respect de la déontologie » et de sa « mission de service public qui l’oblige à la retenue et à l’objectivité », n’inviterait pas ce pamphlétaire « de droite », « national-gaulliste » par-dessus le marché !
Rédigé par : Serge HIREL | 21 avril 2024 à 17:08
Jean Cau, plume de talent, esprit acéré et natif de Bram, village de la tribu des Spanghero qui eux ne faisaient pas dans la dentelle mais dont les placages laissaient l'adversaire KO, un peu comme ceux de CAU justement.
Et puis quelqu'un qui invente le qualificatif de "gauchemar" ne peut être un mauvais garçon !
Rédigé par : caroff | 21 avril 2024 à 17:03
Censurez-moi ou pas : maintenant, on a Janco :), lui aussi dans l'analyse du siècle mais plus sur les aspects thermodynamiques.
Quant à Marie-France Garaud, on ne peut que rappeler ses propos sur France Inter lors d'échanges avec Arnaud Montebourg [28/08/2006] concernant l'actuel découpage politique totalement inopérant pour servir le pays mais très à même d'assurer les desseins de la finance.
Un regret : qu'elle soit allée se nicher dans un parti enfanté par ce qu'elle déplore [et donc qui a partie liée], plutôt que de fomenter une ligue ralliant de façon transpartisane les valeureux des grands partis [mécanisme qui a permis le vote de la loi sur la quasi-nationalisation de la production d"électricité du 11/04/2024, auquel le gouvernement s'est rallié pour sauver la face].
Rédigé par : elektra | 21 avril 2024 à 15:35
@ Savonarole | 21 avril 2024 à 10:58
Bonjour Savonarole,
C’est Marie-France Garaud, l'éminence grise de Georges Pompidou et qui appelait Jacques Chirac "mon poussin" qui a dit :
"Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets."
Depuis, j’ai lu qu'elle avait rallié le RN, ceci depuis 2017. Le Général doit se retourner dans sa tombe ! :(
Rédigé par : Achille | 21 avril 2024 à 12:45
Ah! J'ai blessé un "intellectuel".
Effectivement, être passionné par l'art de tuer une bête relève du pète au casque, même s'il a relevé longtemps de l'opium du peuple.
Fait étrange d'ailleurs, la religion ne semble pas avoir cours dans les arènes, on se demande bien pourquoi...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 avril 2024 à 11:46
« D'abord son incroyable liberté. Secrétaire de Jean-Paul Sartre de 1946 à 1957 et rédacteur aux Temps modernes, profondément et sincèrement de gauche, il a eu la force et la lucidité de se détacher de ce terreau longtemps fascinant pour devenir, à la suite d'une cohérente évolution, journaliste à l'Express, à France Observateur, au Figaro littéraire, enfin à Paris Match. » (PB)
Eh ben dites donc, sacré remontada, de la gauche sartrienne jusqu’à la droite dite "intellectuelle". Ils sont incontrôlables ces intellectuels à la pensée complexe. S’il était encore parmi nous aujourd’hui, je me demande bien pour qui Jean Cau prendrait parti. Pas certain que ce soit pour FXB. Trop conventionnel à son goût et donc ennuyeux, je pense ! 😊
Rédigé par : Achille | 21 avril 2024 à 11:32
Beau billet…
Un souvenir… de 2020… j’avais 70 ans…
“Jean Cau c’était tout de même un autre Cognac... lisez-le.
À en croire le vent de notre époque, tout septuagénaire qui disparaît est une bibliothèque qui brûle, un génie qui nous quitte, allons, allons...
Reprenez vos esprits.
Et puis quoi, c’était qui Chirac ? C’est où la Corrèze ? Qui y passe ses congés payés ? Hein ?
Qu’est-ce donc que ce cirque ? Chaque fois qu’une célébrité septuagénaire ou octogénaire disparaît on s’en tord les mains. Drucker vient d’être hospitalisé, Michou est mort, Pascal Sevran est mort, Juliette Gréco est morte et moi-même je ne me sens pas très bien, comme disait Woody Allen.
Attendez Daniel Cordier, Macron va encore nous en faire un opéra en 3 actes. Le Panthéon sinon rien !
C’est pas parce qu’on a connu de Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac qu’on est forcément un génie.
Philippe de Commynes doit dans sa tombe rêver à la fortune qu’il aurait pu palper avec ses écrits..."
Rédigé par : Savonarole | 28 septembre 2020 à 15:20
Rédigé par : Savonarole | 21 avril 2024 à 10:58
@ Xavier NEBOUT
Vous feriez bien de vous taire au lieu de traiter quiconque d'imbécile. C'est vous, ici, l'imbécile. Vous êtes la preuve vivante qu'il est impossible de planter des idées saines dans le cerveau malade des gens de votre espèce. Vous croyez être plus malin que la moyenne, alors que vous naviguez en sous-sol. Et comme en plus, on peine à trouver chez vous la moindre gentillesse, il est difficile d'éprouver de l'empathie à votre égard.
Rédigé par : Herman Kerhost | 21 avril 2024 à 10:33
@ Marc Ghinsberg
"Le Monde écrivait : "Il poussait le plaisir de déplaire jusqu'à la joie de se faire détester".
Mais c'est moi ça, c'est mon portrait tout craché, surtout que je sais que j'ai toujours raison, seul ou entouré.
De plus j'adore la tauromachie, je suis un taureaumacho taureaumachiste extrême sexiste, l'abbé Pitre est un minus à côté de moi.
Rédigé par : sylvain | 21 avril 2024 à 10:31
À la mort de Jean Cau Le Monde écrivait : "Il poussait le plaisir de déplaire jusqu'à la joie de se faire détester" et plus loin : "On prend goût à avoir raison tout seul, surtout quand on a la plume naturellement querelleuse".
On comprend mieux le caractère dithyrambique de ce billet.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 21 avril 2024 à 09:18
Désolé ! Un passionné de tauromachie est forcément un imbécile, et comme par coïncidence, moi, je m'intéressais à la fabuleuse vie (il n'aurait pas aimé qu'on parle de "carrière") de l'abbé Pierre, à côté de lui, le héros du jour était un minus. Côté indocilité, l'abbé Pierre a osé dire ce qu'il pensait du sionisme, et cela même depuis la création d'Israël.
Avec lui, les notions de courage physique et intellectuel sont d'un autre monde, celui de l'Esprit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abb%C3%A9_Pierre
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 avril 2024 à 07:28