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05 mai 2024

Commentaires

Giuseppe

Les clichés ont la vie dure, nous avons les joueurs de rugby qui ont survolé la planète dans le Sud-Ouest. L'armagnac et le foie gras comme recette, et pourtant nous avons eu les meilleurs attaquants de la Terre, les plus vifs, les plus véloces, les plus tonitruants, de Peter Pan aux frères Boniface, Antoine Dupont et Paul Costes le petit dernier...
Comme une certaine Une de Charlie que l'on pourrait paraphraser, que c'est dur de se coltiner des c*ns encore aujourd'hui.
Sans oublier Monsieur Rugby et son frère pour l'éternité que les Rosbifs ont encensés.
Françoise Degois doit me comprendre.

Serge HIREL

@ Giuseppe | 10 mai 2024 à 12:32

Que les gauchistes s’entredévorent entre factions - c’est ce qu’ils savent faire le mieux - ne peut être que bénéfique. Ce qui est amusant, c’est que Degois copine avec Ségo, qui, elle, a offert ses services à Mélenchon... avant de se faire éjecter. Ambiance de cage aux fauves en l’absence d’un dompteur... Quant à son avis sur JLMP, elle le rumine depuis toujours. Un pétard de plus. Pas de quoi troubler une sieste...

sylvain

@ Achille | 07 mai 2024 à 08:01
"13/20 d’autant plus mérité qu’elle a fait l’éloge des merveilleux paysages des Pyrénées qui ont bercé son enfance... Derrière cette fougue qui caractérise Françoise Degois, il y a un petit cœur qui bat !"

Ouais, en même temps ce n'est pas injure de dire qu'elle a dû forcer un peu trop sur le canard, il n'y a pas que son petit coeur qui bat, son foie aussi ; ce malheureux Xi en a encore des remontées d'huile.

N'oublions pas que le sudoueste est peuplé de drôles de bonshommes ventrus gras du bide appelés "panse à ragoûts", leurs brioches et triples mentons frôlent la pelouse quand ils sont en mêlée.

C'est le prix à payer pour admirer leplubeaupanoramadumonde... sous le brouillard et le parapluie, LOL !

Giuseppe

Françoise Degois est bien un premier fusil, elle ne se trompe jamais de cible.

@francoisedegois
#EdenGolan est retranchée dans sa chambre d’hôtel de #Malmö alors que des milliers de manifestants, dont Greta Thunberg, se sont rassemblés pour exiger son exclusion. On parle d’une chanteuse de 20 ans, qui a écrit un texte en hommage à ses amis abattus par le #Hamas lors du Festival de la jeunesse, une chanson qu’elle a remaniée trois fois pour ne choquer personne. En France, #MathildePanot demande à cor et à cri aussi cette exclusion, faisant un parallèle à vomir entre la #Russie, qui a envahi sans raison l’Ukraine et #Israël qui a subi le pire pogrom depuis la Seconde Guerre mondiale. On appelle ça la haine à l’état pur, la pire car elle se drape dans l’apparence des bons sentiments. S’il fallait une seule raison pour aller voter, la voilà : infliger une déculottée à #LFI à la hauteur de la stratégie de haine et de chaos que n’aurait pas renié Jean-Marie #LePen s’il en avait eu les moyens. Ce sont les deux faces d’une même pièce. Les mêmes. Il y a beaucoup de bulletins à gauche pour cela. Go ! #Eurovision

Ellen

Photo étonnante: la première chose qui m'a sautée aux yeux c'est la posture de Françoise en train de pouffer de rire face à M. Philippe Bilger qui l'observant avec son sérieux stoïcien tel un magistrat imperturbable s'obligeant à ne pas montrer ses états d'âme, se demande : mais qu'est-ce que j'ai pu dire de si mordant.

stephane

J'ai revu l'interview plus attentivement.
Je penche donc plutôt du côté des pro-Degois. Par contre pas d'invitation au restaurant car la note en solides et en liquides pourrait être salée.
Son style peut plaire.
En fait je ne sais pas si elle n'est pas dans un rôle, j'ai l'impression qu'elle est la bonne copine et la bonne pote des mecs, le faire-valoir des femmes qui doutent et à qui elle permet de paraître plus jolies. D'ailleurs c'est peut-être la raison de son recrutement par madame Royal. Entre Trierweiler et Degois, le choix était fait. Le choix journalistique évidemment...
J'aurais plaisir à converser avec elle, mais à bonne distance.

Giuseppe

@ Achille | 07 mai 2024 à 08:01
@ Françoise Degois aussi...

"...elle a fait l’éloge des merveilleux paysages des Pyrénées qui ont bercé son enfance... Derrière cette fougue qui caractérise Françoise Degois, il y a un petit cœur qui bat !"

Clin d'oeil à elle aussi donc. Sous une pluie qui n'a pas entamé la bonne humeur. Si Xi Jinping a été contrarié cela ne se voyait pas du tout. Macron n'est jamais aussi bon que dans ces circonstances, il a fait en retour, sans aucun doute, le choix d'exception pour un empereur peut-être blasé mais semble-t-il reconnaissant.

Le Berger, le vrai, nature comme dans sa vie, béret vissé, jean et bottes, à noter l'attention de Xi pour enlever les parapluies... Le Capitaine de pédalo sera toujours un marin d'eau douce là où Macron est un hauturier.

https://youtu.be/S5YWVfJuDSA?feature=shared

Achille

@ Giuseppe | 06 mai 2024 à 21:27

13/20 d’autant plus mérité qu’elle a fait l’éloge des merveilleux paysages des Pyrénées qui ont bercé son enfance... Derrière cette fougue qui caractérise Françoise Degois, il y a un petit cœur qui bat !

Giuseppe

Françoise Degois, sans aucun doute un vrai premier fusil sur X, foi de pointeur-tireur appelé, elle a la qualité des grands tireurs, tous ses tirs sont groupés dans un petit diamètre. Elle est redoutable au tir à l'instinct, comme Achille je lui accorderai un 13, elle n'a pas choisi toujours le bon cheval, mais par contre elle est fidèle à ses convictions, même si voter Emmanuel lui a fait un peu dévier sa trajectoire.

Julien WEINZAEPFLEN

Cher Philippe,

Françoise Degois est une de vos bonnes surprises aux "Vraies Voix" de Sud Radio et vous êtes la sienne, cet entretien en témoigne. Elle est votre contradictrice idéale et préférée. Vous vous mettez mutuellement en valeur. Vous la révélez et elle vous révèle, par la complicité qu'elle assume d'avoir avec vous et que vous ne vous défendez pas d'avoir avec elle.

Françoise Degois est la championne de la "gauche ségoliste". Jusqu'à un mélange des genres journalistique que fustigeait jadis un Daniel Carton de regrettée mémoire, quand elle couvrait pour "France Inter" la campagne de sa pouliche politique, tout en appelant feu Jean-Pierre Elkabbach "le mouton" dans un documentaire consacré à cette campagne insolite de 2007, la dernière de cette qualité.

Françoise Degois était le miroir inversé de Jean-Pierre Elkabbach. Tous les deux avaient un pied dans le journalisme de service public avant de basculer. Degois-Elkabbach-Achilli, un journalisme de ménage ?

Françoise Degois est le parangon de cette gauche pseudo-droitiste, beaucoup plus réaliste que la transformation droitière de la pseudo-gauche de Manuel Valls sous couvert de deux "gauches irréconciliables", raison pour laquelle l'ex-Premier ministre rompu aux techniques de communication a été le fossoyeur du parti socialiste. Ségolène Royal au contraire a voulu incarner la "gauche des mères" en promettant aux jeunes de banlieue qu'elle ferait pour eux tout ce que fait une mère, du recours aux militaires pour "redresser" les plus récalcitrants à la compassion pleine de "bravitude" pour ceux qui seraient tombés du côté obscur de la force.

Françoise Degois est née dans la terre rugueuse de Tarbes et des Hautes-Pyrénées, raison pour laquelle elle prononce "goche", comme Marie-Anne Soubré, sans faire partie comme elle de ce que j'appelais la gauche bêtassonne à son sujet. Françoise Degois est d'une gauche pragmatique. La goche, c'est pas moche.

"La gauche est devenue pour vous une évidence." (PB)
"Je ne suis jamais arrivée à la gauche par la structure. Je suis arrivée à la gauche par le coeur." (FD)
"Il y a une implacabilité des personnalités montagnardes. J'ai discuté de cela avec François Bayrou." (FD)

"Apprendre à lire dans les Évangiles." Ce lien avec les Évangiles est un autre point commun avec Ségolène. Celle-ci n'a-t-elle pas dit: "Aimez-vous les uns les autres ?" "Fra-ter-ni-té." Et ne l'a-t-on pas prise pour Jeanne d'Arc, en plus factice que l'originale et qui cherchait des voix à défaut d'en entendre ?

À France Inter à 33 ans. Je n'oserais pas dire "les jours du Christ et l'âge du Christ" comme si Lucie de Fatima résumait la vie de Jean-Paul Ier, mais le hasard n'existe pas.

"La pension" où Françoise Degois était en cage n'avait rien du couvent des Oiseaux ni de Sainte-Croix-de-Neuilly de Madeleine Daniélou.

"Quel est votre moment top ?" nous demande Françoise Degois. Je réponds au risque de n'intéresser personne. Mon "moment top" ? Mon "effondrement intérieur", mon chagrin d'enfant m'arriva quand on m'a placée à cinq ans en internat en me faisant sauter le jardin d'enfants. Ma mère m'a sauvée en allant me rejoindre, ce qui a disloqué la famille qui ne demandait qu'à l'être, mais on m'en a beaucoup voulu et je m'en suis beaucoup voulu.

"Ou on est submergé, ou on dompte le chagrin comme un sauvage et on décide qu'on va galoper dans la plaine comme on a décidé nous."
Moi, je ne l'ai pas dompté, j'ai été submergé, mais je crois que je l'ai décidé, je n'ai pas voulu le dompter. J'aimais être la victime de moi-même et me complaire dans une forme de fatalisme.

"Je serai libre", se promit Françoise Degois. Ma meilleure amie féminine me cite souvent une parole de sa mère qui lui disait: "Écoute-toi, Nathalie. Mieux vaut faire à sa mode que bien faire." Et elle ajoute: "Écoute-toi, Julien. Je te répéterai cette phrase en tant que de besoin, car c'est la plus belle parole que j'aie jamais entendue. La liberté, ça vaut de l'or."

"La deuxième grande rencontre de ma vie, c'est vraiment Ségolène." (FD)

Patrice Bertin, anar de droite ? Maintenant que Françoise Degois le dit, ça saute aux yeux.
"Jospin en 2002 était comme il était dans cette campagne: inhumain, inerte. Il pensait que ça allait se faire comme ça, par simple rejet de Jacques Chirac. Il est venu, il n'a rien vu et il [a été] vaincu".
La campagne de Lionel Jospin, un temps différé. Il aurait pu gagner en 1995, il n'y croyait pas. Il devait mouiller la chemise en 2002, il ne voulait pas, persuadé qu'il n'avait qu'à se baisser pour ramasser la victoire. C'est cette défaite qui m'a donné l'idée de ce que j'ai appelé "le temps différé" en politique. On ne saisit pas son moment, on croit que son moment est celui dans lequel on s'implique, mais il est passé, il ne repassera pas.

"Et Jospin me hurlant dessus ! Il y a deux choses qui comptent pour un homme politique de gauche: comment on parle de lui sur France Inter et ce qu'on écrit dans le Monde l'après-midi. France Inter et le Monde sont deux Graal."
Lionel Jospin: "On ne gouverne pas contre le Monde". Et pourquoi pas ? Il suffit de le vouloir...

"Ségolène, c'était une personnalité très puissante. Mais pas une intellectuelle." Une intuitive alors ? Une femme qui préfère le sociétal à l'international ? Ce qui la fait opter pour Mélenchon après Macron. Et être européiste en s'offrant pour diriger une liste de la gauche unie sous les couleurs de la Nupes. Avant de devenir chroniqueuse chez Cyril Hanouna. Frédéric Mitterrand qui vient de nous quitter disait de Nathalie Kosciusko-Morizet: "Nathalie je veux tout". Elle a dû prendre Ségolène pour modèle.

Françoise Degois aime tellement Ségolène que, quand je l'entends, je crois entendre celle qu'elle a conseillée sans que cette mission de conseil ait semblé un long fleuve tranquille: "Avec Ségolène, quand ça va bien, on se tutoie et quand c'est tendu, on repasse au vous". On ne va pas mélanger les torchons et les serviettes quand on n'a pas élevé les cochons ensemble.

Que pense Françoise Degois de la présidence Hollande et du parti socialiste tournant autour d'une histoire de couple, comme le résumait Arnaud Montebourg ("Le seul problème de Ségolène, c'est son compagnon !"), il ne croyait pas si bien dire, ne pouvant pas prévoir que "mon ennemi, c'est la finance" succéderait à ce président tellement "normal" qu'il passa pour incapable...

Ségolène Royal, Françoise Degois, des femmes de feu, et pourtant Ségolène aurait été plus climatiquement correcte que Nicolas Sarkozy qui n'a pas tant clivé la France qu'il n'a essayé de découvrir son intériorité après avoir été ministre de l'Intérieur pour satisfaire son ambition et sans avoir d'intériorité, finalement le drame de sa présidence et ce qui l'empêcha d'être réélu. Ségolène Royal avait sans doute une pointe d'égoïsme, mais Nicolas Sarkozy était narcissique.

À qui Emmanuel Macron a-t-il pu faire croire qu'il était social-démocrate ? Il était avenant et moderne ? Il bourdoyait comme le ciel qui poudroie ou comme Ségolène Royal.

Et puis voici que Françoise Degois explique que J.L. Mélenchon a épousé la cause palestinienne pour "soutenir toutes les armes de combat contre les États-Unis". Où l'on se souvient que François Mitterrand dont Ségolène Royal était conseillère aux affaires étrangères a américanisé la France et a rendu François Hollande un néo-conservateur digne des conseillers démocrates américains ! On ne l'a oublié que parce que Danièle Mitterrand était sa jambe gauche et se moquait des "gens charmants" qu'étaient George et Barbara Bush quand ils les recevaient dans leur ranch.

Si "il y a toujours un moment où ce sont les peuples qui doivent s'en mêler", peut-on vraiment soutenir la riposte onze-septembriste et disproportionnée d'Israël ?
"Je crois à la limite de la politique et à l'illimité du coeur humain". Voilà qui rachète la position précédente.

"J'aime infiniment les religions. Elles permettent aux êtres humains de dépasser leur condition. Tous les êtres humains sont des croyants. Quand on se lève le matin, on fait une prière. Tous les êtres humains sont des êtres de prière".
Incontestablement. Que Dieu consente à tous nous absoudre ! L'homme est précaire, comme le disait André Malraux et la religion l'aide à passer.

"Je ne pense pas à moi. Le bonheur a du sens. J'ai dépassé la finitude. La vie est un continuum. Ce que je n'ai pas réussi dans cette vie, je le réussirai..." dans l'éternité.

Patrice Charoulet

Politiquement, je suis aux antipodes. Elle a toujours été à gauche et moi jamais.
Toute politique mise à part, je dois m'exclamer : Quelle nature ! Quel personnage ! Quelle facilité de parole ! Quel parcours ! Que de choses à raconter ! Elle aurait pu répondre huit heures durant à mon avis.

Vous la rencontrez souvent à Sud Radio, je présume, radio que je ne capte pas à Dieppe. Elle a accepté de deviser une heure avec vous car vous l'avez invitée aimablement. Si elle connaissait bien ce blog et surtout ses commentateurs, elle aurait dit : « Non ». Elle a dit « Oui ». Quand elle lira les commentaires de cet entretien - si elle les lit - elle s'apercevra (trop tard) qu'ici on est de droite ou, en bien plus grand nombre, d'extrême droite.

J'ai appris, pour ma part, bien des choses : elle était grand reporter, puis chargée du secteur police-justice, elle fut surprise d'être chargée de la politique par Jean-Luc Hees à France Inter, elle fut désapprouvée par tout le monde en acceptant d'être conseillère spéciale de Ségolène et... ne regrette pas d'avoir accepté, elle a mis en fureur Jospin, elle a raison de dire que le choix pro-Palestiniens de LFI est d'abord dicté par des espérances électorales, elle fut d'abord séduite par Macron ministre, puis déçue...
À ce propos, je suppose qu'outre les agréments de cette dame, son combat contre le président Macron à Sud Radio comme ailleurs, n'a pas dû jouer un rôle négligeable dans son invitation ici.

P.-S. : il y a quelques années, Françoise Degois animait avec Chloé Morin un blog. J'ignore s'il existe toujours. Posez-lui la question quand vous la reverrez. Dans l'affirmative, allez y faire un tour.

Serge HIREL

@ Achille | 06 mai 2024 à 06:40
« 13/20 »

Voilà bien la preuve du laxisme et de l’ambiguïté de la Macronie... Françoise Degois est de la gauche sectaire, infréquentable. Elle n’a pas oublié de cracher sur le bulletin « Macron » avant de le jeter dans l’urne.

xavier b. masset

L'étude de son parcours -- qu'elle livre avec beaucoup de générosité, dans doute parce qu'en territoire ami et face à quelqu'un qu'elle découvrit ailleurs de bonne compagnie -- vaut tous les conseils du monde quand on est jeune journaliste, je suppose.

La chance, les rencontres, les réseaux familiaux ou amicaux, ne sont garants de rien si soi-même l'on ne respire pas l'intelligence (un peu moins vrai dans le domaine du journalisme, peut-être, si galvaudé, mais alors les exceptions n'en sont que plus remarquables).

Ses retours d'émotion sur Piat et Royal, femmes écorchées, nous montrent combien faire la part entre ses propres sentiments et la pure observation de leur cas sous l'angle de l'information s'avéra difficile, l'écartela intellectuellement.
Faire le tour d'un sujet, c'est aussi lui faire la cour, pas étonnant que le cœur vacille et que la raison tangue.
Et elle explique bien ce terrible et complexe passage, obstacles récurrents du journaliste.

J'avoue que, éloigné de pratiquement toutes ses positions (moins de celui de son amour "culturel" envers la religion, les femmes et les hommes qui la pratiquent, telle une pèlerine sur la voie que propose un François Jullien, un bricolage mental bien souvent, même si elle leur fait l'honneur d'essayer de comprendre leur orientation spirituelle, une autre charge émotionnelle souvent très structurante, ce que feignent de nier en leur for les agnostiques bon chic bon genre de nos amis), le radical renversement d'opinion qu'elle manifesta au sujet de la France Insoumise, avec courage après le 7 octobre israélien, me plut en elle.

Pas tous les jours qu'un journaliste estime s'être douloureusement trompé sur un organisme et ses dogmes indécents, sur l'ignoble système d'une phalange prompte à exhiber l'égarement de ses méthodes.

caroff

Au-delà du canapé vert granny je ne retiens pas grand-chose de cette interview.
Certes il s'agit d'une femme estimable, mais est-ce la seule dans la gent journalistique qui mérite que Philippe Bilger passe une heure de son précieux temps avec elle ?
Et puis rouler pour cette calamité de Ségolène relève de la faute grave !

Xavier NEBOUT

Cher Monsieur Bilger,

Il ne fait pas doute que vous n'allez pas tarder à m'inviter, mais je n'ai rien à dire sur moi à tout le monde.

Achille

@ Serge HIREL | 05 mai 2024 à 18:58
« Note accordée à sa copie : 1/20 »

Il ne m’avait pas échappé que Françoise Degois avait le don d’énerver les gens de droite, mais je ne pensais pas que c’était à ce point.
Ceci étant elle a quand même voté pour Emmanuel Macron (deux fois), même si c’est à contre-cœur et donc elle ne saurait être totalement mauvaise.
Rien que pour cela je lui accorde un bon 13/20 à titre d’encouragement ! 😊

stephane

J'ai regardé quelques extraits et ai eu l'impression d'une imitatrice singeant un amalgame d'Annie Girardot et de Simone Signoret.
J'aurais été curieux de connaître ce que Philippe a pu dire à sa femme en rentrant de l'interview.

Ellen

@ Achille | 05 mai 2024 à 17:14
"Pour ma part j’ai trouvé cet entretien très intéressant."

Grâce aux questions de M. Philippe Bilger, toujours très pertinentes, justes et réfléchies, posées avec un calme limpide. Jamais énervé. C'est une force de la nature. Par contre Françoise est très nerveuse.

Serge HIREL

@ Achille | 05 mai 2024 à 17:14

Encore une fois, vous avez écouté d’une oreille très distraite. En quoi cet entretien est-il un débat ? Le format de l’émission de Philippe ne le permet pas puisque notre hôte, comme sur son blog, s’interdit de répondre à son interlocuteur.
Mais je vous remercie de me donner l’occasion de féliciter Philippe pour le calme qu’il a su conserver, en particulier quand elle a essayé de l’attirer dans ses filets. J’avoue que, pour ma part, je n’aurais pas résisté à... restons polis, la remettre à sa place.

P.-S. : ne perdez pas votre temps à tenter de l’amadouer en affirmant qu’on peut l’aimer. Elle est définitivement accrochée à la pire des gauches, celle qui ne croit qu’en elle et qui excommunie tout autre point de vue. Sous l’apparence d’une acceptation du dialogue, elle est en fait profondément sectaire. Tout autant que Ségo.

Serge HIREL

Pouah ! Vous aviez une heure à perdre, cher Philippe ?
Habituellement, dès que son joli minois apparaît sur l’écran de mon téléviseur, j’ai tout juste le temps de zapper avant le haut-le-cœur. Cette fois, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai écoutée jusqu’au bout... Promis, juré, ça ne se reproduira pas.

Degois, ma vie, mon œuvre, ma montagne, mes voyages, mes potes, ma gauche, ma Ségo... et que je te colle une baffe à Ayrault, une autre à Jospin, une troisième à Panot... et que je te cajole mon ami Philippe... sans oublier de dire du bien du Figaro... et que je t’épargne Mélenchon, trotsko mais je lui pardonne... et que je te raconte n’importe quoi en affirmant que l’assassinat de Yann Piat est le premier meurtre de député survenu en France, après avoir dit que Jean Jaurès avait inspiré son tropisme de gauche...

Les poncifs pleuvent, les balivernes aussi... « Je », « je », « je »... La dame est parfaitement insupportable.
Si on veut rester poli, on dit qu’elle a de la présence. La réalité, c’est qu’elle se complaît dans le bagout, dans l’outrance, dans l’irrespect... y compris de la déontologie journalistique, qui, pour elle, est à géométrie très variable. Du jour au lendemain, sifflée par Ségo, elle claque la porte de France Inter où elle sévissait et devient la porte-flingue de la reine du Chabichou. Encore maintenant, elle ne voit pas où est le problème... Mais, devenue « politique », elle se garde bien de prendre le risque personnel d’une élection. Pas folle la guêpe ! Piquer son dard, oui, mais sans quitter les salons dorés...

Et la voici aujourd’hui... dégoisant ici et là ses certitudes, de gauche bien sûr... et même plutôt d’extrême gauche, quoi qu’elle en dise. Multiplier les piges à la fois militantes et juteuses, c’est cela le grand art ! Le plus rigolo dans cet entretien, c’est son numéro final sur « les sept ans qui lui restent ». Moment de haute philosophie ou simple appel aux bonnes âmes qui voudraient bien l’employer ?

J’oublie le meilleur : elle est bouddhiste ! De quoi mettre en colère le Dalaï-Lama lui-même...

Bon, j’ai assez perdu de temps avec cette donzelle. Note accordée à sa copie : 1/20 (0,5 point parce qu’elle dit aimer l’opéra et 0,5 point pour la rapidité avec laquelle elle recharge sa sulfateuse). Note artistique : double zéro. Motif : sa tignasse... Même Ségo n’a pas réussi à la convaincre que les coiffeurs existent.

P.-S. : Degois ministre de la Culture ? Nous l’avons échappé belle ! Quelle horreur !

sylvain

Très déçu, nous ne saurons jamais si elle va veauter pour "celui qui a la plus belle moustache".

Axelle D

Intarissable cette dame ! Elle cause autant avec la bouche qu'avec les bras, les mains, la tête... De grands gestes et des moulinets comme s'il en pleuvait ! Avec elle pas besoin de ventilateur ! Ni même de sous-titres pour les personnes sourdes ou malentendantes.

À l'entendre, cette tornade ambulante serait aussi très attirée par le bouddhisme !
Pas très convaincante sur ce coup ! Et question zénitude, bien avant d'atteindre le Nirvana, y'a du boulot !

https://youtu.be/nF39wCs_Zrg?si=8iMAb8qUrDpbtOYN

Achille

Passer de Fanny Ardant à Françoise Degois, la transition est brutale. :)

Françoise Degois, on aime ou on n’aime pas mais elle ne laisse pas indifférent.
Indiscutablement une femme intelligente, cultivée et surtout passionnée. Bref une femme avec qui il doit être intéressant de discuter car elle est capable d’accepter la contradiction et d'apporter des arguments constructifs dans un débat avec un interlocuteur qui n’est pas de son bord, comme c’est le cas pour Philippe Bilger notamment, dont les idées sont situées à droite. Débat certes sans concessions, mais avec toujours la courtoisie qui sied aux gens intelligents.
Pour ma part j’ai trouvé cet entretien très intéressant.

Vamonos

La dame dit qu’elle n’aime pas l’autorité ! Mais cela ne lui pose aucun problème d’avoir l’air autoritaire, de donner des ordres, de faire des reproches et surtout des refus.

Robert Marchenoir

Elle est rigolote, cette bonne femme. Le moment le plus sympathique de l'émission, c'est lorsqu'elle a retourné la table et entrepris de faire le portrait de l'intervieweur.

À part ça, il est un peu sidérant qu'elle s'affirme social-démocrate, tout en se reconnaissant dans l'aile gauche du parti socialiste. Et même en François Ruffin ! Un enragé d'extrême gauche s'il en fut jamais...

Bonne illustration du décalage massif vers la gauche du centre de gravité politique de la France.

Étonnante également, la façon dont elle exonère La France Insoumise de tout soutien véritable envers le Hamas, et de tout antisémitisme : c'est uniquement par haine des États-Unis, dit-elle.

Grande naïveté, enfin, le clicheton par lequel on arriverait à intégrer les immigrés grâce à l'art, à l'éducation et à la musique classique.

Bon, maintenant, j'appelle le déménageur d'Ikea pour qu'il vienne débarrasser ses déchets. Le canapé vert se mariait à ravir avec le chemisier mal-aux-yeux de Françoise Degois, mais c'est sûrement le dernier invité à s'intégrer aussi harmonieusement dans le décor. Enfin, j'espère...

Ellen

Entretien avec Françoise Degois : c'est pour nous mettre en colère ?
J'espère M. Philippe Bilger que vous pourrez tranquillement aller au bout de vos questions sans qu'elle vous coupe la parole.

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