L'ondoyant président de la République qui slalome entre les pertinentes questions de deux journalistes du magazine Elle offre des réponses dont certaines peuvent surprendre !
Pour ma part, sans prétendre tout régir par son intimité et sa vie familiale, je relève à la fois que le président n'a jamais été père, qu'il a toujours considéré ses beaux-enfants et petits-enfants comme les siens et que lors d'un entretien ancien - j'en avais fait état dans mon livre "Moi, Emmanuel Macron, je me dis que..." -, il n'avait pas hésité à soutenir que les familles recomposées étaient presque plus enrichissantes que les familles naturelles. J'en avais conclu alors, et la suite ne m'a pas démenti, qu'il était plus un homme de culture qu'un homme de nature, plus séduit par les constructions artificielles que par les processus innés.
Avant d'aborder ce qui a particulièrement surpris dans les propos du président - le devoir de visite du père, l'obligation de remplir ses devoirs de père (au-delà de l'assistance financière) -, on peut trouver subtile sa distinction sur Gérard Depardieu quand il affirme que ses éloges sur lui ne relevaient pas "de la défense d'un agresseur face à des victimes". Ils avaient pu être perçus comme tels alors.
Il est permis aussi de retenir que son invocation de la présomption d'innocence n'a parfois été qu'un moyen de retarder, pour tel ou tel de ses ministres, le jugement au moins conservatoire qu'on espérait de lui. Je me souviens de son attitude au sujet de Nicolas Hulot.
Sur un autre plan, questionné sur "le réarmement démographique", outre l'instauration d'un congé de naissance qu'il avait déjà évoqué, il annonce, pour réduire les délais de la PMA, l'ouverture aux centres privés de l'autoconservation ovocytaire.
Dans un entretien de ce type, comment ne pas s'étonner du manque présidentiel sur le développement d'une authentique politique familiale ? Elle devrait être prioritaire par rapport aux succédanés concernant l'infertilité et la PMA. Le président, à juste titre, maintient son opposition à la GPA et à la marchandisation du corps qu'elle implique, avec le possible déchirement d'une mère porteuse séparée de son enfant.
Sur le devoir d'être père, j'y vois d'abord le signe d'un État qui continue à vouloir s'occuper de notre intimité, de nos missions d'être humain et des fonctions que le destin et nos choix nous ont confiées.
Une forme de cohérence devrait me conduire à détester cette intrusion et ce totalitarisme soft, même inspirés par le souci du Bien. Il n'empêche que ce point de vue présidentiel qui fait polémique me paraît pourtant sinon courageux du moins stimulant. Comment ne pas l'analyser d'abord, de sa part, comme une sorte de provocation intellectuelle pour troubler, agiter le marais et susciter le débat ? Comme ce besoin qu'il a manifesté à plusieurs reprises, par des fulgurances et un extrémisme délibéré, de tester le pouls de la société.
On pourrait même, derrière l'exigence morale qu'il énonce et qui se fonde sur une approche relativement positive des pères, dont il souhaite qu'ils assument leurs responsabilités (à l'exception des géniteurs violents), relever l'ambition présidentielle de réparer l'immoralité, la médiocrité, les imperfections d'univers familiaux où la plupart du temps une mère seule avec des enfants est amenée à se battre dans la quotidienneté en l'absence d'un père indifférent ou irresponsable.
Je mesure à quel point le président va être contesté, voire moqué pour cette réponse qui résulte à l'évidence d'une réflexion structurée : "Je suis pour que l'on revienne à une logique de droits et de devoirs, y compris pour les pères". Qu'il inscrit dans le cadre plus général de l'égalité entre les hommes et les femmes.
Si le président parle sans cesse et sur tout, il lui arrive de ne pas nous le faire regretter.
Quand c'est lui... et Elle.
@ stephane | 11 mai 2024 à 07:13
(dernier paragraphe que je ne citerai pas afin d'éviter de vous faire de la publicité !)
Là on est carrément dans le registre de la calomnie veule et lâche, sinon de la méchanceté gratuite !
Rédigé par : Axelle D | 12 mai 2024 à 20:33
@ stephane | 11 mai 2024 à 11:31
J'ai toujours en mémoire l'histoire authentique... ou pas, du président de la République Félix Faure, mort d'une crise cardiaque à 58 ans, lors d'une promiscuité "trop proche" avec une dame.
On appelle le prêtre qui arrivant dare-dare et pénétrant dans le bureau demande au personnel présent si le président a encore sa connaissance et un employé de répondre: "Non, elle est sortie par l'escalier de service".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 mai 2024 à 12:51
@ stephane | 11 mai 2024 à 07:13
Ce n'est pas très malin ce que vous racontez ni très élégant... Chez nous on appelle cela un discours de pépiot, au mieux de "béouet"... Hameau dans les nuages traduira sans doute ; au fond de nos vallées, le langage fleuri ou épicé remplaçait toujours les excès gratuits. Ce n'est pas de la morale, mais quitte à raconter des machins inutiles autant apporter la touche de rire, sinon cela ne vaut pas un pet de lapin.
De quoi je me mêle, au fait !?
Rédigé par : Giuseppe | 11 mai 2024 à 11:54
@ hameau dans les nuages | 11 mai 2024 à 09:35
Je vous avoue m'être posé la même question.
Aucune coupure au montage.
C'est un peu les expériences de Milgram.
Je ne suis pas convaincu que le commentaire auquel vous faites référence serait passé s'il n'avait pas été précédé par une montée en intensité.
Mais que voulez-vous, la liberté de parole est défendue et appliquée.
Il est vrai que j'ai fait référence à trois présidents de la République. Des présidents "normaux".
Philippe n'est pas réputé homme de gauche, c'est une preuve supplémentaire que la liberté se situe à droite.
Rédigé par : stephane | 11 mai 2024 à 11:31
@ stephane | 11 mai 2024 à 07:13
J’imagine madame Bilger fébrile à la lecture de vos commentaires... "Philippe ! On laisse passer ou pas ?"
Sachez môssieur que cela ne nous regarde pas... :)
https://www.youtube.com/watch?v=OT3ASCYM9OQ&ab_channel=1001Quenelles
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 mai 2024 à 09:35
Tout sera retenu contre ceux qui furent élus, pour ne pas assumer sa propre élection et s'agglomérer à la meute des désertions du ressentiment.
L'idole est celui ou celle qu'on sacrifie, gardons-nous-en et, plutôt que de se divertir en bon lecteur de la presse people qui ne sait s'occuper que du couple des voisins, prenons bien soin de son conjoint, de ses enfants, de son jardin où poussent avec intelligence les frêles fleurs du bonheur, menacées à chaque instant par les haines jalouses, les ronces de la bêtise du malheur.
Rédigé par : Aliocha | 11 mai 2024 à 08:28
@ Axelle D
Vous descendre en flamme... olympique comme votre forme.
Dans votre démonstration du comportement de l'ex-madame Auzière et de son jeune amant devenu mari, vous vous êtes focalisée sur l'immoralité des deux acteurs et sur la récupération familiale ultérieure de Macron.
C'est quand même bien Sarkozy qui a piqué la femme de Jacques Martin puis présenté les filles de Cécilia comme les siennes lors de son investiture.
Point de scandale de votre part.
Mais là où je vous rejoins c'est que Macron, l'air de rien, en même temps, a brisé une famille avec vraisemblablement le peu de scrupules qui le caractérise, laissant ce pauvre monsieur Auzière comme un niais.
Il y a également le fait que cela ne s'est su que bien tard pour ne pas détourner certains électeurs avant le premier tour de 2017.
Hollande lui-même a été victime de ce comportement sans scrupule et pourtant on ne peut pas dire qu'il n'était pas averti, même si c'est aussi l'arroseur arrosé.
Je pense vous rejoindre et je préfère un candidat qui embauche sa femme, même fictivement, ce qui n'a pas été prouvé.
Bref Macron n'a pas cocufié que monsieur Auzière.
Quelle belle classe dirigeante !
Ne reste plus qu'à Gabriel Attal à occuper l'Elysée en 2027 avec Macron comme première dame.
Rédigé par : stephane | 11 mai 2024 à 07:13
@ stephane
Vous venez vous immiscer dans un échange pour me descendre en flammes et c'est moi qui vous chercherais des noises ! Vous ne manquez pas d'air !
————————————————————-
@ Claude Luçon
Que vient faire votre expérience personnelle ici ?
————————————————————-
@ Achille
Effectivement j'avais lu ça quelque part dans Gala mais je l'avais surtout entendu dire par une ancienne de la Providence.
Mais pas besoin d'être très perspicace pour comprendre la terrible blessure et l’humiliation du père de Sébastien, Laurence et Tiphaine aujourd'hui décédé et que ses enfants aimaient d'ailleurs beaucoup.
Rédigé par : Axelle D | 11 mai 2024 à 00:52
@ Axelle D | 09 mai 2024 à 22:29
« C'est quoi cette légende ? Alors qu'A-L Auzière non seulement n'a jamais démérité dans son rôle de père mais en outre s'est montré très digne dans l'épreuve douloureuse et humiliante qu'il avait vécue lors de l'abandon scandaleux de sa femme Brigitte, mère de leurs trois enfants. »
Légende, vous avez dit légende ?
C’est curieux mais aucun média à scandale n’a donné votre version. Même pas Mediapart, c’est tout dire.
Vous avez lu ça dans Jours de France je suppose… :)
Rédigé par : Achille | 10 mai 2024 à 17:59
@ Ellen | 10 mai 2024 à 08:28
Oui mais là on est plutôt dans "le bonheur est dans le prêt" vu la situation de faillite du pays.Et celui que vous citez est sans conséquence autre que de faire rire sur le dos des paysans célibataires.
Le feuilleton élyséen me fait surtout penser aux feuilletons télévisés que ma belle-mère adorait: Santa Barbara, les Feux de l'amour et bien sûr l'inoubliable Dallas et son univers impitoyable... Tous les jours en début d'après-midi, ce n'était même pas la peine de lui téléphoner pour demander de ses nouvelles.
Mais où est donc Jean-Michel Ornicar ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 mai 2024 à 17:30
Pas besoin de le brûler, il le fait très bien lui-même cher Aliocha.
L'allumage de la torche à Marseille a encore démontré tout le cynisme de ces politiciens.
Rédigé par : Jérôme | 10 mai 2024 à 17:08
@ Axelle D | 10 mai 2024 à 14:10
Pas fable, simple expérience personnelle !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 mai 2024 à 16:27
@ Axelle D
Injuste moi ? En quoi ?
Je n'ai pas de penchant pour Meluche mais dès qu'on ne va pas dans votre sens, vous faites la va-t-en-guerre. C'est dommage, bref vous aimez chercher des noises et j'avoue que je suis flatté d'être un de vos élus.
Sarkozy a bien collé Jacques Martin pour lui ravir sa femme, non ?
C'est bien ce que vous reprochez à Macron, non ?
Donc si c'est valable pour l'un, ce l'est pour l'autre.
Mais pour le fils Macron, on aura échappé à la nomination à la tête de l'Epad.
Rédigé par : stephane | 10 mai 2024 à 15:06
@ stephane | 10 mai 2024 à 08:17
Je ne vous savais ni méchant ni injuste !
Je vous ferai ensuite remarquer que l'on peut apporter son soutien à un candidat sans pour autant le déifier.
Et à l'inverse ne pas adhérer aux idées d'une personne sans comme vous le faites la diaboliser.
Par ailleurs je ne vois pas en quoi Macron aurait reproduit le "modèle" de couple de Sarkozy. Vraiment rien à voir entre les deux histoires, ni dans la chronologie, ni dans les détails.
Concernant la paternité, lisez plutôt les trois premiers paragraphes du post de Robert (cf 10/05 à 12:24). Tout est dit.
Quant à mon style comparé à celui de Méluche, compte tenu de votre penchant pour cet individu je suppose que c'est un compliment ?
Ah ah ah !
----------------------------------------------------------------
@ Claude Luçon
Êtes-vous sûr d'avoir bien suivi l'histoire pour raconter de telles fables ?
Rédigé par : Axelle D | 10 mai 2024 à 14:10
Bien sûr, Monsieur Bilger, votre billet porte sur l'entretien de monsieur Macron dans Elle. Et donc sur la paternité, sujet principal dans lequel monsieur Macron qui n'a jamais été père, qui bien au contraire, par sa relation avec sa professeur mariée avec enfants, a de facto éjecté le père du couple concerné.
C'est donc cet homme qui parle en professeur de conduite des pères dans une société dans laquelle l'idéologie progressiste dont il est le représentant le plus éminent a quasiment évacué l'homme, singulièrement blanc, notamment du fait d'un féminisme dévoyé. L'homme blanc est donc par essence esclavagiste, y compris à l'égard des femmes, exclusivement agresseur des femmes, blanches en particulier, incapable de contrôler ses pulsions et se refusant au consentement préalable à toute relation, sexuelle en premier lieu.
C'est ici la caricature que notre société médiatique colporte à l'envi, notamment par ses médias conformistes et dispensateurs de cette idéologie, prétendument progressiste et de plus en plus wokiste, avec la manifestation de cerveaux que je qualifie de principalement hémiplégiques parce que ne pensant que par leur idéologie et se refusant à voir le réel en face, notamment s'il contrevient à leur idéologie...
Mais cet entretien dans Elle n'est qu'un épiphénomène eu égard à l’omniprésence médiatique de monsieur Macron qui se met en scène de manière systématique, au point que la scène politique en est totalement phagocytée. Et que notre télévision, notamment publique, joue les propagandistes macroniens d'une manière pire encore que celle qui sévissait à l'époque du général de Gaulle des années 1960-63 ! Et, pour utiliser une expression vulgaire, j'ajouterai : "il faut le faire !", en souvenir d'un humoriste bien français lui.
Hier soir encore, il suffisait de voir sur France 2 la "soirée spéciale Europe", véritable hymne à la gloire du très bientôt "père de l'Europe", Europe qu'il phagocyte avec la complicité d'une madame von der Leyen, invitée aux agapes de la visite du président chinois alors qu'il s'agissait d'une visite d’État, par définition destinée aux seuls chefs d’États directement concernés, de France et de Chine en l'espèce, protocole exige. Ou plutôt exigeait...
Avec un peu de mauvais esprit, l'on pourrait dire que monsieur Macron agissait ainsi en véritable "président de l'Union européenne", assisté d'un substitut de Premier ministre en la personne de la présidente de la commission européenne. Il est vrai aussi que monsieur Michel est une sorte d'ectoplasme européen que madame von der Leyen a relégué dans un placard bruxellois.
Pour terminer, une question insidieuse : cette émission de France 2 sera-t-elle décomptée sur le temps de Renaissance dans la campagne pour les élections européennes ?
Rédigé par : Robert | 10 mai 2024 à 12:24
@ Xavier NEBOUT 09/05/24 17:20
« Et c'est alors la jurisprudence qui nous dirait ce qu'est le devoir de père ? »
Ni la jurisprudence ni l'Eglise à laquelle vous faites référence ne devraient avoir à dire au père ce que sont ses devoirs. On aimerait qu'il soit en effet une évidence pour l'homme, considéré comme un animal soi-disant suffisamment évolué et civilisé, qu'il a naturellement des obligations envers ceux à qui il donne la vie. Mais lorsque malheureusement l'éthique personnelle du père n'y suffit pas, alors la question ne doit-elle pas se poser de savoir si la société ne doit pas intervenir pour pallier le non-accomplissement nécessaire par celui-ci de ses devoirs ?
Rédigé par : Michel Deluré | 10 mai 2024 à 11:36
Où l'on comprend en lisant les commentaires qu'il est plus simple de fustiger le président que de s'entendre avec son conjoint au bénéfice des enfants nés d'une union brisée, au vu que c'est lui le responsable d'avoir fait huit enfants avec quatorze maris.
Qu'on le brûle, Jérôme sera moins triste.
Dépression, addiction, agression: Bardella va nous sauver des maux avec les mots de Macron, et la virilité perdue pourra retrouver sa logique grégaire et son pouvoir absolu, Biden aime le Hamas, et Trump n'a pas perdu :
https://www.youtube.com/watch?v=235mXqeOTaE
Ô Bonne Mère, protégez-nous.
Rédigé par : Aliocha | 10 mai 2024 à 08:29
@ hameau dans les nuages | 09 mai 2024 à 23:25
Vous connaissez "Le bonheur est dans le pré" ? Si vous aimez les histoires croustillantes, regardez ce film. Vous allez vous régaler. La rigolade est garantie.
Rédigé par : Ellen | 10 mai 2024 à 08:28
Oui Axelle D vous avez raison, Emmanuel Macron a permis le cocufiage de monsieur Auzière.
Vous êtes en forme olympique Axelle D.
Ce qui est étonnant c'est qu'il a reproduit le modèle de votre dieu Sarkozy pour lequel on ne vous a guère lue.
Réfléchissez un peu avant de jouer les indignées, on croirait du Mélenchon.
Rédigé par : stephane | 10 mai 2024 à 08:17
@ Axelle D | 09 mai 2024 à 22:29 (@ Ellen | 09 mai 2024 à 21:15)
"À quel moment Emmanuel Macron aurait adopté les trois enfants de Monsieur André-Louis Auzière ?"
N'importe quand légalement avec l'accord écrit du père, de la mère et la demande de l'enfant s'il est majeur !
En plus en les adoptant, les adoptés devenaient héritiers !
Un "père irresponsable", comme dirait Philippe, se rendant compte qu'ayant laissé la tâche de père au beau-père pendant quelques décades, et qui en plus n'avait que des dettes à laisser à l'enfant, mieux valait passer la paternité légalement au beau-père avant de quitter ce monde, surtout si le beau-père, lui, avait quelques réserves financières à laisser !
Les sous, ça compte même en famille, surtout d'ailleurs !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 mai 2024 à 01:05
@ Axelle D
"À quel moment Emmanuel Macron aurait adopté les trois enfants de Monsieur André-Louis Auzière ?"
C'est une "adoption de coeur" après le décès de leur père Auzière. D'ailleurs les trois enfants de Brigitte appellent Emmanuel Macron leur beau-père.
Rédigé par : Ellen | 10 mai 2024 à 00:25
@ hameau dans les nuages | 09 mai 2024 à 23:25
Sachez que les mauvaises langues ne m'intéressent pas et que je ne vois pas ce qu'il y aurait de croustillant à ironiser sur ce qu'a dû vivre (avec beaucoup de dignité) Monsieur Auzière aujourd'hui décédé.
Rédigé par : Axelle D | 10 mai 2024 à 00:18
@ Axelle D | 09 mai 2024 à 22:29
@ Ellen | 09 mai 2024 à 21:15
Surtout ne vous arrêtez pas en si bon chemin dans votre discussion. Cela va être crousti-fondant. Nous voulons des faits et des documents.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mai 2024 à 23:25
@ Ellen | 09 mai 2024 à 21:15
À quel moment Emmanuel Macron aurait adopté les trois enfants de Monsieur André-Louis Auzière ?
C'est quoi cette légende ?
Alors qu'A-L Auzière non seulement n'a jamais démérité dans son rôle de père mais en outre s'est montré très digne dans l'épreuve douloureuse et humiliante qu'il avait vécue lors de l'abandon scandaleux de sa femme Brigitte, mère de leurs trois enfants.
Rédigé par : Axelle D | 09 mai 2024 à 22:29
Un bébé, c'est beaucoup de travail au quotidien et de présence à la maison. En adoptant les trois enfants majeurs de son épouse Brigitte, Emmanuel Macron, du même âge qu'une des filles de son épouse, n'avait déjà plus ce souci de responsabilité de veiller à leur éducation et à leur instruction déjà faites, assumées et réussies par leur père biologique. Le principal c'est qu'ils s'entendent tous très bien entre eux et forment une belle famille recomposée.
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2024 à 21:15
"Je relève à la fois que le président n'a jamais été père, qu'il a toujours considéré ses beaux-enfants et petits-enfants comme les siens et que lors d'un entretien ancien - j'en avais fait état dans mon livre "Moi, Emmanuel Macron, je me dis que..." -, il n'avait pas hésité à soutenir que les familles recomposées étaient presque plus enrichissantes que les familles naturelles." (PB)
Pour soutenir cela (si Macron est bien l'auteur de ce genre de sophisme qui donne la nausée) il faut avoir un fameux culot et pas une once de remords considérant la souffrance et l'humiliation d'André-Louis Auzière - qui lui était le père aimant et responsable de trois enfants -, que sa femme quadragénaire a décidé d'abandonner lâchement pour convoler avec un adolescent, lequel nous chanterait aujourd'hui que les familles recomposées (c'est-à-dire détruites à sa manière) seraient plus enrichissantes que les naturelles, soit les authentiques ?
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire ! Plus cynique que lui tu meurs !
Rédigé par : Axelle D | 09 mai 2024 à 21:09
Macron fait de l'électoralisme de bas étage sur tous les sujets.
C'est comme Valls, une sorte de social-nationaliste qui aime les bruits de bottes ; les interdits, pas pour lui.
Triste président.
Tristes électeurs qui votent pour lui.
Rédigé par : Jérôme | 09 mai 2024 à 20:05
@ Achille
"Une autre solution existe pour les couples sans enfants: l’adoption. L’entretien d’Emmanuel Leclercq montre qu’un enfant adopté peut trouver l’affection et le bonheur auprès de parents adoptifs. Une solution qui mériterait que l’on s’y attarde."
Bravo Achille. Mais c'est qu'il en a des idées, Achille !
———————————————————————
@ Axelle D
Et dans des cas exceptionnels, jusqu'à la veille de la date prévue pour la naissance.
"Tu m'emmer*es, j’avorte ! T'as rien à dire, le toubib de l'assoc est d'accord pour dire qu'on est dans "l'exceptionnel" ; il marquera que je suis chtarbée..."
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mai 2024 à 17:32
Et c'est alors la jurisprudence qui nous dirait ce qu'est le devoir de père.
Même l'Église d'antan n'y avait pas songé.
Notre psychopathe international est complètement fracassé.
Comme dit Salvini, il faut qu'il aille se faire soigner.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mai 2024 à 17:20
@ Achille | 09 mai 2024 à 10:50
Très bien résumé et suis entièrement d'accord.
Cependant quand un couple veut à tout prix un ou deux enfants, des exceptions existent pour contourner la loi en France. Beaucoup vont aux USA pour choisir, sur catalogue, la future maman qui se propose de porter l'enfant du futur papa génétique ou d'un donneur volontaire anonyme fait en clinique. L'enfant naît aux USA, avec l'acte de naissance de l'enfant, nom et prénom des parents et toute la petite famille revient en France en toute régularité. Au Brésil c'est assez commun aussi.
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2024 à 17:18
"La loi (article L.2212-1 du Code de la santé publique) permet à toute femme enceinte, majeure ou mineure, qui ne veut pas poursuivre une grossesse de demander à un médecin l’interruption de sa grossesse. Seule la femme concernée peut en faire la demande."
D'où il ressort que le futur père n'a pas voix au chapitre.
S'il est vrai que la femme dispose effectivement de son corps, peut-elle disposer aussi, seule, de celui de l'enfant qu'elle porte et qui a été conçu à deux ?
Certainement pas ou alors quelle aberration ! C'est pourtant ce droit exorbitant que les féministes revendiquent. Reléguant l'homme au rang de simple gadget !
Allez donc après cela demander à monsieur d'être responsable et d'assumer son rôle de père ?
Rédigé par : Axelle D | 09 mai 2024 à 15:44
Il est au poil et à la plume : toujours le « en même temps » dans tous les domaines. Maintenant refuser d’être père et imposer des droits aux pères.
Rédigé par : Olivier Seutet | 09 mai 2024 à 15:33
@ Yves | 09 mai 2024 à 12:32
Réarmement démographique vous dites ? L'affaire est entendue au nom de la "Science".
https://twitter.com/i/status/1788163709325451709
Mais les Diafoirus de ce blog affirmeront le contraire, bien évidemment. Qu'est-ce qu'ils chantaient déjà ? Ah oui "tous vaccinés tous protégés"...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mai 2024 à 14:33
Le "réarmement démographique" ? je suis pour.
Il faut encourager les familles prolifiques.
Mais dans certaines limites : je suis personnellement en faveur d'interdire par la loi que les femmes mettent au monde plus de 16 enfants.
Pourquoi limiter ? Pourquoi 16 ? par superstition.
M. et Mme K, des Russes, ont eu 19 enfants. Le 17e a mal tourné. Sa maman, Mme Kalachnikova, aurait préféré que son petit 17e, Mikhaïl, ne refuse pas de s'intéresser à l'horlogerie !
Rédigé par : Yves | 09 mai 2024 à 12:32
"Si le président parle sans cesse et sur tout, il lui arrive de ne pas nous le faire regretter." (PB)
Macron a déjà une médaille olympique: celle du blablatage, du papotage, du bavardage à propos de tout et de rien !
Voilà que celui qui n'a pas d'enfants vient expliquer ce que les pères doivent faire, comment se comporter dans les situations de la vie privée et que sais-je encore.
Le remboursement des protections hygiéniques est déjà une avancée sociale importante qui vient après ou avant les chèques énergie et quantité d'autres machins qui créent, on peut le craindre, une fâcheuse dépendance à la mainmise de l'État sur nos vies quotidiennes.
D'une certaine façon, c'est pour le président la certitude d'installer une servitude : les esclaves de l'irresponsabilité devraient lui baiser les babouches !
Et dire qu'on le qualifie de "néolibéral" !
Rédigé par : caroff | 09 mai 2024 à 11:51
@ Achille | 09 mai 2024 à 10:50
« Ce qui était inenvisageable voici encore trente ans est devenu normalité. »
Non. Ce qui était inenvisageable voici encore trente ans est devenu autorisé. Vous émettez une opinion. Je préfère en rester au constat.
« La photo du billet, avec la petite fille qui se colle contre lui [Emmanuel], est là pour témoigner [de son amour pour les enfants]. »
« Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » (Matthieu 19-14).
La Macronie est un paradis...
Rédigé par : Serge HIREL | 09 mai 2024 à 11:38
C'est une évidence pour l'enfant qu'il a besoin d'avoir devant lui à la fois un homme et une femme véritables dont la complémentarité est indispensable et fondamentale pour contribuer à le construire, à l'aider à devenir adulte.
Qu'une évolution soit intervenue au fil des décennies, tendant vers plus d'égalité dans la répartition des tâches entre homme et femme, on ne peut que s'en féliciter. Mais un père doit rester un père et il ne faudrait pas que cette saine évolution dans la répartition des tâches gomme par trop la nécessaire différence des fonctions et des personnalités.
L'enfant naît d'un couple différencié et ces différences ne sont pas issues du hasard. Ce sont elles qui vont permettre à l'enfant progressivement de se structurer, de bâtir sa propre personnalité, sa propre différence.
L'enfant a besoin de l'apport de cette complémentarité et c'est donc lâcheté de la part de celui qui a enfanté que de se défiler devant ses responsabilités, que de ne pas remplir ses devoirs. On ne peut donc qu'approuver le propos d'EM, le problème restant cependant de savoir comment, en certains cas, mettre en œuvre cette volonté.
Rédigé par : Michel Deluré | 09 mai 2024 à 11:16
La cellule familiale actuelle n’a plus rien à voir avec celle des années 50-60. Le monde a changé, les mentalités, les mœurs ont évolué avec les apports de la technologie et le brassage des populations : mariage pour tous, PMA, familles recomposées, parfois avec des conjoints du même sexe.
Ce qui était inenvisageable voici encore trente ans est devenu normalité.
Qu’Emmanuel Macron ne soit pas père ne change rien à la situation. Il a montré en de multiples occasions qu’il aimait les enfants et ses enfants adoptifs l’aiment, tout comme ses petits-enfants. La photo du billet, avec la petite fille qui se colle contre lui, est là pour en témoigner.
Une autre solution existe pour les couples sans enfants: l’adoption. L’entretien d’Emmanuel Leclercq montre qu’un enfant adopté peut trouver l’affection et le bonheur auprès de parents adoptifs. Une solution qui mériterait que l’on s’y attarde.
Rédigé par : Achille | 09 mai 2024 à 10:50
Il me semble, Philippe, que vous avez omis de vous poser la première question qui m’est venue à l’esprit quand j’ai appris l’existence de cet entretien, inédit ou presque dans la presse féminine : pourquoi le président se confie-t-il à ce titre, peu réputé pour son goût pour la politique et lu surtout par une clientèle qui s’intéresse à la mode plutôt qu’au destin de la Nation ?
Bien sûr, ce qui ne saute pas aux yeux, elle est une « publication d’information politique et générale », statut qui lui a été accordé en 2019 par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) à la demande de son nouveau propriétaire, le milliardaire tchèque Daniel Křetínský. Quelques articles de temps à autre sur des sujets sérieux (dont un premier entretien avec Macron en juin 2021) pour complaire aux règles et voici l’hebdomadaire bénéficiant des subventions et tarifs postaux avantageux accordés au Point, au Nouvel Obs, à L’Express...
Mais cette explication - le maintien de ce statut - paraît quelque peu insuffisante. Il y en a une autre : le président fait de la « pol-pol », de la politique politicienne. Se rendant compte que la Macronie va prendre le bouillon le 9 juin, mettant ainsi en danger ses ambitions futures, il fait feu de tout bois... et a identifié un électorat que quelques promesses peuvent attirer dans son camp.
À y regarder encore d’un peu plus près, son propos s’adresse, non pas aux féministes, de gauche pour la plupart et, de fait, difficilement récupérables, mais aux électrices des classes moyenne ou aisée, qui font encore de la famille la pierre angulaire de leur morale et de leur vie.
Des électrices que guignent aussi les diverses composantes de la droite... Il pourrait donc s’agir, ni plus ni moins, d’une tentative d’hameçonnage de ces dames bien sous tous rapports, mais aussi des jeunes femmes qui élèvent seules leurs enfants et se rendent compte que la société s’apitoie sur leur sort sans pour autant vraiment les soulager. Le projet d’obliger les géniteurs absents à faire leur devoir de père devrait en séduire quelques-unes...
Pour capter des voix, Macron n’a jamais beaucoup hésité à transgresser. Mais, cette fois, il franchit une barrière qui devrait rester hermétiquement fermée à l’État, celle qui protège la cellule familiale, celle qui interdit son regard sur la vie privée. Il n’en est pas à son coup d’essai - la pandémie lui en a donné l’occasion - mais les propositions qu’il met sur la table sont réellement plus inquiétantes. En quelque sorte, elles sont, en matière de liberté de la famille, l’exact contraire de la laïcité, qui respecte et protège le choix personnel de chacun dans l’espace religieux. Macron, lui, est partisan de l’inquisition... À quand une loi sur les gestes et les mœurs les plus intimes ? Nous sommes là proches, très proches du totalitarisme.
Que l’État se préoccupe du bien-être des enfants, prévienne et punisse les conflits intrafamiliaux, mette hors d’état de nuire les auteurs (et auteures) de coups, de harcèlements, de meurtres, oui, trois fois oui... et il dispose pour cela de la justice (qui, selon moi, devrait avoir autorité directe et exclusive sur l’ensemble des services à l’enfance). Mais cela doit en rester là, ne pas devenir un enjeu politique, ne pas permettre à quiconque, au nom de l’autorité publique, de s’introduire dans le cercle sacré de la famille.
Qu’un géniteur, au-delà de la pension alimentaire, soit obligé de faire son travail de père, oui... pourquoi pas... mais à la seule condition que celle avec laquelle il a conçu l’enfant le demande... et seulement à la justice. Beaucoup d’entre elles probablement, faute d’accorder la moindre once de morale à leur ancien compagnon qui connaît leur détresse, par fierté aussi, quand ce n’est pas pour éviter un conflit, n’envisagent même pas une telle démarche...
Ce qui ne serait être une raison pour que l’État ne se préoccupe pas plus qu’aujourd’hui de son sort et de celui de ses enfants. L’assistance, ici, s’impose.
Rédigé par : Serge HIREL | 09 mai 2024 à 10:15
Encore du "en même temps " de notre représentant multicartes. Je crains de le retrouver sur YouTube m'expliquant comment faire du bois.
Sinon, en aparté, les concepteurs de la flamme olympique ont dû bien rire et les copains de Robert Marchenoir aussi en la dessinant ayant la forme d'une roquette de RPG.
https://www.machinegun.fr/products_img/24055/C_1.jpg.
Je m'en vais là continuer à nettoyer les berges de mon ruisseau traversant la prairie. Il faut que je fasse attention, des écolos ont eu des subventions pour expliquer par panneaux interposés qu'il fut un temps, il y passait des saumons. Cela devait être il y a fort longtemps alors :)
On vit une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 mai 2024 à 10:09
L'ordre patriarcal en échec, la réponse réciproque de ses victimes aboutit à l'exclusion du père et à la reproduction des pathologies relationnelles qui fonde l'incapacité de nos sociétés à exercer l'autorité.
Une sorte de Gaza des relations hommes-femmes où la virilité se confond avec la violence des dominations, quand chacun devient le génocidaire de l'autre et que le conflit expulse toute réalité formulable, notamment l'éducation des enfants.
La réciproque à la réciproque, quant à elle se coiffe du turban des mollahs ou des propos virilistes poutiniens des Zemmour égarés au retour fantasmé à un ordre démonétisé qui ne reviendra plus.
On retrouve ici la vision œdipienne du père selon Freud, dont le meurtre fait une victime qui lui donne légitimité à exercer l'autorité, genèse archaïque du sacré dont nous n'avons pas fini de ne pas entendre la réalité qu'elle décrit, cette identité qui ne se construit que sur la négation d'autrui, et qu'il n'y a plus pour se construire que la satisfaction des désirs de ce moi qui n'existe pas, satisfaction confondue alors avec le droit, inexistant en conséquence.
Il n'y a donc plus en ce contexte que la solution, pour répondre au terrorisme supposé de l'ennemi, de le bombarder à l'envi, pour se retrouver comme la moitié des unions au tribunal des divorcés, les enfants allongés au boulevard du même nom, victimes réelles des victimes supposées qui ont tiré de ce statut l'illusion de leur propre divinité.
Reste alors en unique solution l'inversion proposée du sacrifice en don mutuel, quand chacun, averti de sa structure de pêcheur persécuteur, décide avec son ou sa chérie d'y renoncer pour accéder, ô joie complète, au partage des tâches ménagères et d'éducation des petits.
Ainsi la vie n'est plus un combat pour l'égalité contre la liberté, mais l'accès aux inventions proposées de la fraternité, quand les fous que nous sommes reviennent enfin à la raison de la maison du père qui n'est pas celui que l'on croyait, ce soi-même dont les tentations furieuses de l'orgueil voudraient faire potentat omnipotent, alors que, infiniment petits mortels, nous n'existons réellement qu'à la droite de celui qui nous aime et nous propose d'imiter sa geste exemplaire, qui serait de nous aimer les uns les autres plutôt que de nous génocider.
Rédigé par : Aliocha | 09 mai 2024 à 09:43
"Moi, Emmanuel Macron, je me dis que..."
Allons bon, il se parle aussi à lui-même ?
Philippe vous n'avez plus besoin de parler de lui puisqu'il le fait tout seul !
"le possible déchirement d'une mère porteuse séparée de son enfant" (PB)
Si elle est porteuse, elle le fait en toute raison, par fraternité ce qui est honorable ou par nécessité financière ce qui est triste mais conscient !
"Sur le devoir d'être père, j'y vois d'abord le signe d'un État qui continue à vouloir s'occuper de notre intimité, de nos missions d'être humain et des fonctions que le destin et nos choix nous ont confiées" (PB)
Ben oui, d'autant plus que :
"On pourrait même, derrière l'exigence morale qu'il énonce et qui se fonde sur une approche relativement positive des pères, dont il souhaite qu'ils assument leurs responsabilités" (PB)
Macron a raison et il faut le saluer, il faut avoir remplacé un "père irresponsable" pour comprendre, seulement émotionnellement.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 mai 2024 à 01:16