Le 22 mai, le président de la République rendra dans la prison de Caen un hommage national aux deux surveillants pénitentiaires assassinés (finalement Gabriel Attal remplacera le président parti en urgence pour la Nouvelle-Calédonie).
Les Français "ne font pas confiance à l'exécutif pour contrer l'insécurité(...)et après le braquage sanglant du fourgon pénitentiaire dans l'Eure, la sécurité se hisse parmi leurs principales préoccupations" (Le Figaro).
Je réunis ces deux informations, de nature différente certes mais qui montrent bien le caractère tragique et surréaliste du hiatus entre l'état de la France et la politique régalienne du président et des ministres concernés.
Les citoyens ne réclament pas du président la multiplication des hommages nationaux aux victimes de ses faiblesses, en les honorant à chaque fois de sa présence avec des discours somptueusement écrits mais dont l'enflure répétitive occulte en fin de compte toute émotion véritable.
Cet hommage national, animé par les meilleures intentions du monde, me semble pervers. Il occulte le fait que, si les deux agents ont été assassinés pour probablement permettre la fuite de Mohamed Amra, le pouvoir a toutefois une responsabilité capitale et profonde dans cette horreur : il est défaillant dans l'exercice de l'une de ses missions essentielles, protéger et punir. En ne favorisant pas le comportement le plus efficace possible des institutions régaliennes (forces de l'ordre, justice et administration pénitentiaire), sans leur fournir les moyens matériels et humains qui conviennent ni le soutien qu'elles méritent.
Est-il besoin de rappeler l'état de délabrement de certains lieux d'enfermement, plus de 2 000 matelas encore, des établissements où des détenus font la loi, où tout circule, drogue, portables, instructions vers l'extérieur, où la corruption s'installe... Le courage politique consisterait à la fois à restaurer de la dignité dans les prisons et à redonner au personnel pénitentiaire ses lettres de noblesse. Il faudrait, par-dessus tout, que la prison signifie la cessation absolue des transgressions délictuelles ou criminelles alors qu'aujourd'hui, elle en est devenue l'un des moyens...
Les crimes dans l'Eure : la révélation d'une absence dramatique de moyens sur le plan du nombre de l'escorte, de l'armement, la froideur glaçante de ces tueurs, avec leur recherche pour l'instant encore infructueuse, l'indignation générale après les assassinats, la rencontre des syndicats dans l'urgence avec le garde des Sceaux, les promesses de ce dernier... et après, tout recommencera...
Il n'y a aucune raison pour que d'un coup ce qui crève les yeux et désespère depuis au moins quarante ans, et a pris une ampleur inédite sous Emmanuel Macron - avec des ministres choisis en totale contradiction avec leur philosophie d'avant - soit dissipé et miraculeusement éradiqué au bénéfice d'une aurore pénitentiaire !
Il n'y a aucune raison pour que les engagements formulés dans la suite directe de l'émoi causé par ces crimes ne soient pas, comme d'habitude pour le monde politique de droite ou de gauche qui se trouve au pouvoir, la continuation enrobée, hypocrite et noblement verbeuse d'une impuissance et d'un abandon qui indignent, par intermittences, quand le pire survient et les mettent en évidence...
L'avocat Dupond-Moretti plaidait contre la prison, le ministre s'en désintéresse, comme beaucoup de Français... Au fond, ce n'est pas un monde qui nous regarde. Pour le sort de l'univers pénitentiaire, cette indifférence est un crime.
On comprendra alors pourquoi, plutôt qu'à la place d'un hommage national beau et inutile, on aurait voulu espérer en nos hommes politiques d'aujourd'hui... On ne les prendrait plus pour des marchands d'illusions, pour des réalistes du jour mais des traîtres du lendemain...
Le pouvoir n'a pas été pris par surprise. Tout était su, tout était écrit. Il suffisait de ne pas faire comme si on ne le voyait pas. Qu'on ne nous dise pas que les choses étaient impossibles. Comme l'a déclaré un jour Nelson Mandela, elles le sont jusqu'au moment où elles se réalisent. Mais de grâce, nous en avons plus qu'assez de l'alibi des hommages nationaux !
Le pouvoir qui les multiplie est coupable de son incapacité à les rendre inutiles.
@ Robert Marchenoir
C'est très bien que vous ayez précisé votre pensée : « l'homme, quel qu'il soit, se conduit en fonction des incitations auxquelles il est soumis au sein des organisations dans lesquelles il travaille. [...] Ces incitations, dans le secteur public, conduisent à l'inefficacité et à l'irresponsabilité. [...] Dans le secteur privé, des incitations différentes conduisent à l'efficacité et à la responsabilité. ».
Votre naïveté ne se situe donc pas au sujet de la nature humaine mais dans les vertus magiques, positives ou négatives, du statut public ou privé d'une entreprise.
Il suffit de mettre les pieds dans une grande entreprise privée puis dans une grande entreprise publique pour voir bien plus de similitudes que de divergences. Bien sûr, si on compare une PME à une entreprise avec un volume de plusieurs centaines de milliers de personnels, c'est différent.
« C'est vous, ce sont les étatistes qui affirmez que le Fonctionnaire est intrinsèquement plus vertueux que l'employé du privé, car touché par la grâce du fonctionnariat.
C'est vous, ce sont vos pareils qui partez du principe que "l'humain est naturellement bon et efficace" - mais uniquement lorsqu'il travaille pour l'État, et par le fait même, d'ailleurs, qu'il travaille pour l'État. »
Je ne vois pas à quel moment j'aurais écris ou suggéré cela. C'est absurde.
« Ce qui fait qu'un statut extraordinairement protecteur comme celui de la fonction publique n'aurait, d'après vous et vos confrères, aucune conséquence négative sur l'efficacité du travailleur, en comparaison du statut beaucoup moins protecteur de l'entreprise privée »
Idem. Votre réponse est du prêt-à-porter à adresser à un CGTiste. C'est hors-sujet. Ces propos n'ont pas été tenus.
Je l'ai déjà écrit, je n'ai pas de dogme. Je pense que l'État doit faire ce qui lui importe le plus. Pour en revenir au thème de départ, je ne pense pas que la privatisation des prisons résoudrait le problème de criminalité de la France qui montre que, comme on le soupçonnait, on arrive au stade où l'État est directement attaqué par les armes par la criminalité organisée. Nous n'en sommes pas au stade du Mexique mais certains signaux ne trompent pas.
Or, la faillite du monde carcéral et judiciaire au sens large, car sans le carcéral le reste n'est que du paraître, repose sur une situation légale et politique. Et tout ce qui détourne de ce débat perpétue ce problème de fond majeur.
Les trafiquants sont en prison comme dans la cité. Je crois avoir déjà écrit ces mêmes lignes en commentaires sur ce même blog il y a probablement plus de dix ans déjà. Ça n'a pas changé, cela s'est juste aggravé. C'est un sujet trop sérieux pour le confiner à une querelle sur la forme idéale de gouvernance des entreprises.
Rédigé par : Marcel P | 25 mai 2024 à 16:13
@ Marcel P | 24 mai 2024 à 14:59
D'accord avec vous mais attention à ne pas trop vous fier aux délires de Giuseppe qui voit des Russes camouflés jusque dans ses palombières.
Rédigé par : sylvain | 25 mai 2024 à 08:07
@ Marcel P | 24 mai 2024 à 14:59
Je réponds au seul début de votre longue tirade, car son caractère erroné est absolument spectaculaire et il explique tout le reste.
Vous ne comprenez strictement rien à rien. Vous avez tellement biberonné le fonctionnarisme toute votre vie, que vous réussissez à vous boucher hermétiquement les oreilles face à mes propos, et à me faire dire le contraire de ce que j’ai dit de façon claire et répétée. Vous assurez ceci :
"Je trouve épatante votre confiance en l'humain. Vous pensez que l'humain est naturellement bon, efficace. Ce n'est qu'au contact de l'entreprise publique qu'il se corrompt. Bon, pour être franc, cela me semble du même registre que le vocable PCF qui prétend que l'humain devient mauvais au contact de l'entreprise privée."
Je serais curieux que vous m'indiquiez où, exactement, j'aurais dit une chose pareille.
En fait, je dis (et les libéraux disent) exactement le contraire. Je dis que la nature humaine étant ce qu'elle est (c'est à dire faillible et apte au mal), et puisqu'il est illusoire d'espérer la transformer fondamentalement, l'homme, quel qu'il soit, se conduit en fonction des incitations auxquelles il est soumis au sein des organisations dans lesquelles il travaille.
Ces incitations, dans le secteur public, conduisent à l'inefficacité et à l'irresponsabilité.
Dans le secteur privé, des incitations différentes conduisent à l'efficacité et à la responsabilité.
Par comparaison. Dans l'ensemble. En général.
C'est vous, ce sont les étatistes qui affirmez que le Fonctionnaire est intrinsèquement plus vertueux que l'employé du privé, car touché par la grâce du fonctionnariat.
C'est vous, ce sont les étatistes qui déformez systématiquement les propos des libéraux, lorsque ces derniers expliquent, se basant sur des faits incontestables, l'inefficacité des fonctionnaires. Se récriant alors qu'on insulte ces derniers, qu'on attente à leur honneur, qu'ils sont au moins aussi vertueux que les salariés du privé sinon bien davantage.
C'est vous, ce sont vos pareils qui partez du principe que "l'humain est naturellement bon et efficace" - mais uniquement lorsqu'il travaille pour l'État, et par le fait même, d'ailleurs, qu'il travaille pour l'État.
Sans pour autant vous donner la peine de le démontrer (et pour cause, puisque tout indique le contraire).
Ce qui fait qu'un statut extraordinairement protecteur comme celui de la fonction publique n'aurait, d'après vous et vos confrères, aucune conséquence négative sur l'efficacité du travailleur, en comparaison du statut beaucoup moins protecteur de l'entreprise privée.
C'est justement parce que l'homme n'est pas "naturellement bon et efficace" qu'il est nécessaire, pour parvenir à l'efficacité sociale, qu'il soit mis en concurrence et menacé de sanctions s'il ne fait pas bien son travail.
Ce qui est le cas dans l'entreprise privée, et ne l'est pas dans la fonction publique.
Par comparaison. Dans l'ensemble. En général.
Ne vous fatiguez pas à me citer l'exception A, B ou C, à l'instar du gauchiste Jérôme.
Vous faites preuve ici d'une spectaculaire projection de vos propres vices sur autrui. Vous faites du poutinisme mental en défense de la caste des fonctionnaires.
Il ne sert à rien de s'appesantir sur l'épais nuage de fumée que vous diffusez interminablement dans la suite de votre intervention, comme à votre habitude, histoire de faire oublier votre assertion fallacieuse de départ qui détruit tout le reste de votre argumentation.
Il ne sert à rien de discuter avec vous, si, après que j'ai dit cent fois A, vous me répondez : puisque vous avez dit B...
Un seuil minimum d'honnêteté intellectuelle serait nécessaire de votre part pour qu'un débat soit possible.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 mai 2024 à 22:52
@ Valéry
Un Poutine français ?
Voyons, un bolchevique à évolution fascistoïde, oui, celui-là devrait vous convenir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Doriot#/media/Fichier:Jacques_Doriot_PPF.jpg
Rédigé par : Aliocha | 24 mai 2024 à 15:18
@ Achille | 24 mai 2024 à 07:12
« ...sa petite phrase ambiguë... »
Il n’y a rien d’ambigu dans cette phrase du Général. Quand, le 4 juin 1958, la foule hurle « Algérie française » et qu’il lui répond « Je vous ai compris », je vois mal comment un seul des manifestants aurait pu comprendre que cela signifiait qu’il préparait l’indépendance de l’Algérie. D’autant plus que, dans le corps de son discours, il annonce que « qu’à partir d’aujourd’hui, la France considère que, dans toute l’Algérie, il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants : il n’y a que des Français à part entière ».
Il est clair que, ce jour-là, de Gaulle a trompé non seulement la foule algéroise qui l’acclamait, mais aussi tous les Français qui l’écoutaient. Et il a récidivé le surlendemain, à Mostaganem, en achevant son discours par un vibrant « Vivre l’Algérie française ! ». Encore plus difficile de prétendre que, cette fois encore, il a été mal compris.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00012428/charles-de-gaulle-je-vous-ai-compris
Conservez donc cette explication emberlificotée pour les multiples et réelles ambiguïtés de votre Prince... qui sont autant de tromperies à l’égard des Français.
Rédigé par : Serge HIREL | 24 mai 2024 à 15:08
@ Valéry
« Russie. Nation immensément démocratique, à laquelle la France, par jalousie et envie, tente désespérément de ressembler en multipliant les condamnations »
C'est amusant, on dirait l'Huma aux grandes heures de l'URSS. La France est aussi envieuse et jalouse de la Somalie et d'Haïti, d'ailleurs.
« Maintenant qu'on se rapproche du but, en condamnant aussi les analyses factuelles - telles que celle dont on parle -, il ne reste qu'à trouver un Poutine français, pour couronner l'entente parfaite entre les deux mondes. C'est pas gagné. »
Effectivement, les Français n'ont pas toujours tendance à faire élire à vie des anciens agents des services secrets qui auraient pour projet de redonner à la France ses frontières à son extension maximale impériale.
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@ sylvain
« Ne vous inquiétez pas pour Giuseppe, il croit dur comme fer que la Nouvelle-Calédonie est une province russophone et que Poutine, son cinglé préféré, est derrière toutes ces émeutes »
Si les émeutiers portent des drapeaux de l'Azerbaïdjan, c'est un pur hasard, ça ne s'aligne pas du tout avec la ligne de Moscou, même si Poutine se revendique anti-colonial et anti-occidental. Sacré colon occidental sylvain qui ne voit pas bien qui dessine une cible dans son dos.
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@ Robert Marchenoir
Je trouve épatante votre confiance en l'humain. Vous pensez que l'humain est naturellement bon, efficace. Ce n'est qu'au contact de l'entreprise publique qu'il se corrompt. Bon, pour être franc, cela me semble du même registre que le vocable PCF qui prétend que l'humain devient mauvais au contact de l'entreprise privée.
J'observe que des matons qui se font abattre lors de leur mission signifie pour vous un trop faible engagement, persuadé que des mercenaires, sans doute, auraient mieux fait, dans le même cadre légal et avec les mêmes moyens matériels. Ça doit être chouette d'avoir des certitudes. En France, on voit rarement des échanges de tirs avec multiples armes longues, c'est dur de produire des statistiques. Au Bataclan, on a déjà un avant-goût de ce que peut faire un petit commando lourdement armé.
Vous parlez de « fonctionnaires qui vont être mis à pied, rétrogradés ou licenciés pour avoir failli à empêcher l'attaque du convoi pénitentiaire ». Vous allez devoir expliciter ce qu'est une faute professionnelle pour vous. Se faire trouer de balles est une faute ? Ou alors avez-vous des informations particulières qui indiqueraient que ces gardiens de prisons étaient négligents ? À défaut, cela donne juste l'impression que vous voulez taper sur le lampiste, tout en vivant comme un bienheureux dans un pays où tout est fait pour que l'incarcération n'en soit pas une.
Remettez-vous en cause les unités de vie familiales, par exemple, qui ont déjà été support à une attaque terroriste en prison ? Si le cirque que sont les prisons françaises pouvait se régler par l'évincement de quelques mauvais employés, ce serait génial. Mais en guise de solution, je suppose que pour vous, tout réside dans le statut public ou privé de la prison, sans avoir un seul instant à commencer à expliquer ce que ça changerait concrètement. D'où votre obsession dans la démonstration d'une faute individuelle : si le maton du service public n'a pas un corps faisant rebondir les balles, c'est à cause du statut public.
« Non seulement l'institution étatique française n'est pas agencée de manière à permettre la sanction des fautifs, mais l'opinion publique est tellement décérébrée par le communisme ambiant qu'elle ne voit même pas le problème. Elle ne songe même pas à réclamer la punition des fonctionnaires. »
On peut se demander dans quelle entreprise privée de grande taille vous exercez ou avez exercé, pour croire qu'on y licencie à tour de bras à chaque faute, minime ou grave. Pour licencier pour faute, il faut identifier des fautes. L'homme est ainsi fait qu'il se protège, ce n'est pas si évident, il faut faire une démonstration. On vire facile chez Renault, Bouygues, SFR ? Dans monde croyez-vous vivre ?
« Un prisonnier, par définition ça cherche à s'échapper.
Du coup, ce sont les fonctionnaires qui sont responsables de son maintien hors d'état de nuire.
Responsables. C'est un mot qui arrive à pénétrer votre caboche, ou vous êtes décidément trop stupide pour comprendre ce que cela veut dire ? »
Plutôt qu'être agressif, définissez plus clairement votre propos. Responsable : répondre de ses actes, les assumer, en supporter les conséquences. Ont-ils le droit de tuer un prisonnier pour le maintenir en prison ? Vous pensez que des mercenaires privés risqueraient une vie en prison, justement, pour empêcher une évasion ?
Le fait de recueillir l'adhésion de Xavier NEBOUT, qui très clairement a une dent contre la Justice (multirécidiviste ?) devrait vous interpeller.
Moi je vais vous donner un autre exemple, répondant à votre soif de responsabilisation, au passage « au remontage de bretelles des responsables et à la correction des imbécillités ».
(Depuis Wikipédia) Le dimanche 1er octobre 2017 vers 13 h 45, Ahmed Hanachi, assis sur un banc, s'est d’abord jeté par derrière sur sa première victime qui n'a pas eu le temps de réagir, puis est revenu sur ses pas pour attaquer la deuxième femme, lui donnant de nombreux coups de couteaux « à la vitesse d’un marteau-piqueur » en criant « Allah Akbar ». Une des victimes a été égorgée, l'autre éventrée.
[...]
Anis Hanachi, le frère de l'auteur de l'attaque de la gare de Marseille, est arrêté en Italie le 7 octobre 2017. De 2014 à 2016, il avait combattu en Syrie et en Irak dans les rangs de l'État islamique
[...]
À la suite d’un rapport de l’Inspection générale de l'administration relevant des dysfonctionnements dans la procédure de reconduite à la frontière, le gouvernement met fin aux fonctions du préfet du Rhône, Henri-Michel Comet, et du secrétaire de sa préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Xavier Inglebert.
C'était en 2017. Pensez-vous qu'une nouvelle attaque terroriste par un clandestin, frère d'un terroriste séjournant tout aussi clandestinement en Europe, est impossible en 2024 ? Sans parler d'attentat, combien de crimes commis par des clandestins sont commis toutes les semaines en France en 2024 ? Combien de préfets faut-il virer ? Plus me direz-vous : virons tous les préfets. Soit.
Mais concrètement, est-ce que ça nous permet de dégager les clandestins ?
La suite de votre attitude, c'est exactement ce qui se produit en France : les institutions se protègent en respectant les procédures pour ne pas être prises en faute, pour pouvoir dire avoir fait le maximum possible dans les limites de la loi. Exactement comme le ferait une boîte privée travaillant avec des produits dangereux. Mais le problème demeure : les clandestins dangereux sont là, encore là, encore plus nombreux, parce que notre système global n'est pas fichu de les évincer, ni même de les retenir en camp leur temps de leur renvoi, et encore moins de les dissuader de venir. On peut bien se pignoler à virer des préfets qui n'ont pas prêté garde aux 100 000 procédures de renvois de clandestins dont seulement 6 % sont suivies réellement d'effets, ça ne change rien au fond. La préfecture veillera plus à occuper son temps à faire des procédures dépourvues d'effet. Et les clandestins continueront à venir en masse.
Une pensée responsable, ce serait de venir avec des solutions sérieuses qui font que le système marche, plutôt que de s'énerver dans son coin en s'étonnant que rien ne fonctionne. Et cela, cela suppose des changements structurels de fond, un discours politique explicite qui dépasse les incantations et autres concepts magiques.
Rédigé par : Marcel P | 24 mai 2024 à 14:59
@ Aliocha
Avec l'acuité intellectuelle qu'on vous reconnaît, vous avez entièrement raison de faire un parallèle avec la Russie. Nation immensément démocratique, à laquelle la France, par jalousie et envie, tente désespérément de ressembler en multipliant les condamnations des opinions.
Maintenant qu'on se rapproche du but, en condamnant aussi les analyses factuelles - telles que celle dont on parle -, il ne reste qu'à trouver un Poutine français, pour couronner l'entente parfaite entre les deux mondes. C'est pas gagné.
P.-S. : merci d'avoir partagé avec nous une photo de votre ancêtre. Je vous croyais hostile aux théories darwiniennes, force est de constater que vous avez évolué (sans jeu de mot).
Rédigé par : Valéry | 24 mai 2024 à 11:22
@ Serge HIREL | 24 mai 2024 à 02:32
En fait, chacun dans la foule a cru comprendre que le Général les avait compris. Sa petite phrase ambiguë n’a absolument pas réglé le problème, mais a surtout eu pour effet d’apaiser les esprits et lui a permis de gagner un peu de temps pour préparer l’indépendance de l’Algérie qui, de toute façon, était inexorable.
D’ailleurs de Gaulle avait dit "Colombey-les-Deux-Églises ne doit jamais devenir Colombey-les-Deux-Mosquées". Il avait déjà pressenti la montée de l’Islam dès les années soixante. Quel visionnaire !
Rédigé par : Achille | 24 mai 2024 à 07:12
@ Achille | 23 mai 2024 à 17:22
« J’aurais plutôt vu : "Je vous ai compris !" »
Quand on sait ce qu’il est advenu après ce cri du cœur du Général, on peut craindre que la France, d’ici peu, perde son Caillou... Mais le Prince, à Nouméa, s’est abstenu de l’imiter, préférant pour l’heure se la jouer GO organisant le grand jeu de la réconciliation, tout en se réservant le droit de mettre fin à la partie quand bon lui semblera.
Rédigé par : Serge HIREL | 24 mai 2024 à 02:32
@ Valéry
Il me semble que la natalité n'est pas au mieux en Russie non plus, et l'enfantement vu comme production de viande à boucherie ne devrait pas le stimuler.
Il serait sage de laisser ce genre d'arguments à qui de droit.
https://www.istockphoto.com/fr/photo/gorille-gorille-blanc-gorille-gorille-dans-le-zoo-de-barcelone-nhis-nom-flocon-de-gm1250419959-364694151
Rédigé par : Aliocha | 23 mai 2024 à 21:59
@ Lionel | 22 mai 2024 à 23:15
« Il serait grand temps de dire Vive la Kanaky libre. Il aurait de la gueule le Président. »
Absolument rien n’est comparable entre la Nouvelle-Calédonie, terre française, et l’insurrection actuelle d’une minorité, qui menace son avenir, et les circonstances du « Vive le Québec libre » du Général au balcon de l’hôtel de ville de Montréal en 1967. Pour les deux présidents français, il s’agit même de situations totalement inverses. De Gaulle s’exprimait sur un territoire abandonné 200 ans plus tôt aux Anglais. Le Caillou, lui, est français et trois référendums récents ont confirmé ce statut (même si le troisième est, moralement, contestable).
Macron est le plus mal placé parmi nous pour tenir un tel propos ! Il est gardien de l’intégrité de notre territoire. Et le fait que, dans sa conférence de presse avant son départ pour la métropole, il ait évoqué une possible « autodétermination » est inquiétant.
Un référendum sur un protocole d’accord à établir au plus vite entre les différentes communautés vivant en Nouvelle-Calédonie, comprenant un respect total des Kanak, oui... bien qu’il soit difficile, après de telles violences, d’imaginer une réconciliation durable et sincère dans un délai de quelques mois...
Mais non à un quatrième référendum sur la question, aujourd’hui tranchée, de l’indépendance... Ou dans quarante ans, quand les Kanak, qui auront bénéficié de ce qu’ils sont en droit d’attendre de l’État dont ils sont les citoyens, se proclameront tout aussi Kanak que Français et, de ce fait, n’auront plus aucune envie de se jeter dans l’inconnu, c’est-à-dire dans les bras de Pékin.
Quant au « dégel » de la liste électorale, il n’est pas plus négociable que l’appartenance du Caillou à la France. La situation actuelle, qui est en délicatesse avec notre Constitution, doit cesser immédiatement... Même si, pour calmer les esprits, l’on peut admettre une dérogation qui empêcherait de voter les Français installés en Nouvelle-Calédonie depuis moins de dix ans.
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@ sylvain | 22 mai 2024 à 07:44
Bien d’accord avec vous... La seule raison d’être d’un footballeur est de jouer au foot. Il ne doit être ni le porte-voix, ni l’homme-sandwich d’aucune cause, d’aucune minorité criarde. Il ne doit pas y être contraint, mais ne doit pas non plus se permettre un geste religieux à son entrée et à sa sortie du terrain. Les autorités du foot se fourvoient en organisant de telles manifestations. Elles feraient beaucoup mieux de s’inquiéter de l’entrisme des islamistes dans les clubs de jeunes et de prendre les mesures draconiennes qui s’imposent, jusqu’à l’exclusion des clubs contaminés. Demain, il sera trop tard. À quand un PSG sans fric du Qatar, territoire qui finance depuis longtemps le Hamas et autres confréries terroristes ?
Rédigé par : Serge HIREL | 23 mai 2024 à 19:58
@ Lionel | 22 mai 2024 à 23:15
« Nous connaissons tous les paroles mémorables du cher général : "Vive le Québec libre !". Il serait grand temps de dire vive la Kanaky libre. Il aurait de la gueule le Président. »
J’aurais plutôt vu : « Je vous ai compris ! »
Rédigé par : Achille | 23 mai 2024 à 17:22
@ Xavier NEBOUT | 22 mai 2024 à 22:19
"Sur le fond, je suis bien d'accord avec vous mais vous êtes encore en deçà de la vérité au sujet des sanctions que risquent les fonctionnaires. En effet, lorsqu'on veut se débarrasser d'un mauvais, le seul moyen est de lui donner de l'avancement pour qu'il en bénéficie ailleurs. C'est ainsi notamment que les plus mauvais magistrats se trouvent à la Cour de cassation."
Je veux bien vous croire.
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@ Axelle D | 22 mai 2024 à 21:39
"Bravo Jérôme ! À voir la réaction de Marchenoir vous avez tapé en plein dans le mille : le pauvre est groggy et ne sait plus comment s'en sortir !"
C'est toujours un plaisir d'entendre aboyer la vieille folle au quotient intellectuel relativement modéré, et à la haine raciale anti-Blancs solidement chevillée au corps.
Donc vous êtes bien de gauche, finalement :
1.- Votre seul but, ici, est de détruire et de semer la discorde. Exactement comme les communistes et les poutinistes que vous ne cessez de soutenir.
2.- Toute défense du libéralisme suscite une orgie de jappements furieux de votre part.
3.- L'idée que les agents de l'État puissent répondre de leurs fautes vous révulse.
4.- Vous agressez en meute avec vos semblables, incapable que vous êtes du moindre argument ou du moindre respect de la vérité.
Les parallèles historiques sont flagrants depuis un siècle jusqu'à ce jour.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 mai 2024 à 16:11
Je viens d'apprendre que CNews devra s’acquitter de 50 000 euros d’amende pour avoir laissé Geoffroy Lejeune dire à l'antenne que "l'antisémitisme et la surpopulation carcérale étaient des conséquences de l'immigration arabo-musulmane".
Et, surtout, l'Arcom déplore que "ces propos n'aient fait l'objet d'aucune réaction de la part des autres personnes présentes en plateau".
Par contre, il n'y a rien dans le texte de l'Arcom qui laisserait entendre que c'est faux. Juste que cela pourrait "encourager à des comportements discriminatoires à l'égard de ce groupe de population, en raison de son origine et de sa religion".
On dit que la natalité baisse en France, sans citer les causes. J'ai comme une petite idée : l’atrophie des testicules (pour rester poli).
Rédigé par : Valéry | 23 mai 2024 à 14:39
Est-il possible de rendre, la conscience parfaitement tranquille, un hommage national en l'honneur de fonctionnaires froidement abattus comme des chiens dans l'accomplissement de leur mission alors même que l'on a pas été capable de prendre depuis longtemps les mesures pourtant simples et efficaces en termes de moyens et de sécurité permettant d'assurer la protection de ces personnels dont on a la charge ?
C'est bien de rendre hommage mais c'est tellement mieux d'agir en amont pour prévenir et faire en sorte qu'il n'y ait si possible pas d'hommage à rendre, surtout pour ceux qui les reçoivent !
Rédigé par : Michel Deluré | 23 mai 2024 à 11:38
Le rétablissement de l’État en ses prérogatives dépendra de la capacité de le définir en termes de relation entre la liberté, le libéralisme, et l'égalité, le socialisme.
Il est indispensable pour ce faire de renoncer aux invectives.
Non, ne les sifflez pas, disait le centriste qui tente cette aventure manifestement rejetée par les deux entités, absolument incapables d'accéder à la construction d'une cohabitation paisible qu'on nommerait fraternité, pour en rester en France à une révolution inaboutie qui n'a pour résultat que le mauvais travail des décollations symboliques qui tiennent lieu de débat soi-disant démocratique.
On voit le résultat qui, à l'habitude, désignera celui qui tente le consensus indispensable à la vindicte des défaites réitérées qui n'ont plus rien d'étranges.
Rédigé par : Aliocha | 23 mai 2024 à 07:07
Nous connaissons tous les paroles mémorables du cher général : "Vive le Québec libre !". Il serait grand temps de dire vive la Kanaky libre. Il aurait de la gueule le Président.
Rédigé par : Lionel | 22 mai 2024 à 23:15
@ Robert Marchenoir
Là, vous m'avez fait marrer. Sur le fond, je suis bien d'accord avec vous mais vous êtes encore en deçà de la vérité au sujet des sanctions que risquent les fonctionnaires. En effet, lorsqu'on veut se débarrasser d'un mauvais, le seul moyen est de lui donner de l'avancement pour qu'il en bénéficie ailleurs.
C'est ainsi notamment que les plus mauvais magistrats se trouvent à la Cour de cassation.
J'en ai même connu un qui le faisait exprès pour avancer. Nouveau venu comme conseiller à la cour de Bordeaux, la plupart de ses arrêts tenaient en quelques lignes: "Attendu que le tribunal a souverainement apprécié les faits..."
Aussi sec, il s'est retrouvé en cassation.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 mai 2024 à 22:19
@ Robert Marchenoir
"J'ai dit que la gestion de la France gagnerait immensément à s'inspirer de la gestion des entreprises. Vous comprenez la différence, ou vous êtes trop bête pour ça ?"
D'accord pour s'en "inspirer", 3 400 milliards de dette c'est un peu inquiétant pour tout ce qui touche à l'indépendance dont on se gargarise tant, quand on sait que les Chinois en détiennent une partie importante cachée.
Qui connaît Florentino Pérez ? Qui a connu Francis Bouygues le patron emblématique de TF1, mais pas que ?
Oui on gagnerait sans aucun doute à s'inspirer de la gestion de certains milieux et de leur exploitation.
Bon je l'ai peut-être déjà dit mais ce milieu est emblématique de la culture du résultat, et oui nous n'avons que des technocrates ignares des techniques des agences baptisées centres de profit, ce qui reste de l'industrie aussi. Vous avez le droit à l'erreur, mais après c'est la valise et la porte.
À tous les amoureux de sport je ne rappellerai pas qui est Florentino Pérez, ni à ceux du BTP, mais si les pays étaient bien gérés cela se saurait, certains du Nord le sont quand même.
Florentino Pérez possède une entreprise majeure dans le secteur de la construction, la deuxième mondiale ou en passe de le devenir après la Chine.
Il a également eu une carrière politique, ayant été conseiller municipal de Madrid de 1979 à 1982. Il est considéré comme l'un des hommes les plus riches et les plus influents d'Espagne.
Pérez est également connu pour son rôle dans les infrastructures de transport et la protection de l'environnement à la mairie de Madrid dans les années 1970, ainsi que pour son travail en tant que directeur général des infrastructures de transport au ministère des Transports, du Tourisme et des Communications. Sa carrière illustre bien la manière dont le sport, les affaires et la politique peuvent se croiser et influencer la société de multiples façons.
Son influence s'étend bien au-delà des terrains de football, touchant à des domaines aussi variés que l'éducation, l'ingénierie et la philanthropie.
Il est sans doute le nouveau patron de Mbappé.
Figure emblématique du monde du football et un homme d'affaires prospère, sous sa direction, le club a connu une période de succès sans précédent, connue sous le nom d'ère des Galactiques, durant laquelle de nombreux joueurs de renommée mondiale ont été recrutés pour des sommes record. En dehors du football, Pérez est également le PDG d'ACS... Une grosse puissance de feu, de l'artillerie lourde, très lourde.
J'arrête ici, on nous "rabachole" que le travail des ministres et ministères est ingrat, apparemment certains ne s'en plaignent pas, mais au lieu d'écrire des bouquins de hall de gare comme Grand Dadais, s'il se montrait à la hauteur depuis qu'il est dans les arcanes du pouvoir on devrait voir une lumière au bout du tunnel. Florentino écrit moins, parle moins, un faiseur et le planchot en guise de signature.
Rédigé par : Giuseppe | 22 mai 2024 à 21:52
@ Jérôme | 21 mai 2024 à 20:34
Bravo Jérôme ! À voir la réaction de Marchenoir vous avez tapé en plein dans le mille : le pauvre est groggy et ne sait plus comment s'en sortir !
Rédigé par : Axelle D | 22 mai 2024 à 21:39
@ Jérôme | 21 mai 2024 à 20:34
"Depuis quand la gestion d'un pays devrait-elle se confondre avec la gestion d'une entreprise ? Le neuneuisme a encore frappé. Économiquement une imbécillité de plus [...]. Deuxième ânerie, dans une entreprise, les responsables payent. L'idiot qui affirme ça n'a jamais dû travailler dans le privé."
L’idiot, c’est moi. Toujours votre délicieuse poltronnerie consistant à insulter les commentateurs de ce blog sans jamais les nommer.
Oui, les employés d’entreprise sont sanctionnés lorsqu’ils commettent des fautes, contrairement aux fonctionnaires.
J’ignore si, en ce qui vous concerne, vous être réellement un imbécile ou si vous faites l’idiot, mais cela veut dire : en général, par comparaison.
"Anne Lauvergeon [...] Minc [...]"
On s'en fout. Ça, c'est votre avis personnel sur tel ou tel pipole qu'on voit beaucoup à la télé, et que vous, personnellement, avez dans le nez.
Vous êtes incompétent à cet égard. Ce n'est pas vous qui comptez. Ceux qui comptent, ce sont les dirigeants : ceux de l'État et ceux des entreprises.
Les dirigeants de l'État sont légalement incapables de sanctionner les fonctionnaires fautifs, et en pratique, ils ne le font pas.
Les dirigeants des entreprises sont, dans les faits, obligés de sanctionner les employés fautifs (y compris quand ceux-ci occupent des postes de direction), et en pratique, ils le font.
En général. Dans l'ensemble. Par comparaison. Vous comprenez ce concept, ou bien c'est au-dessus de vos capacités intellectuelles ?
Vous pouvez toujours trouver telle ou telle exception pour faire le malin. Au sein de l'État, l'impunité est la règle, et non pas l'exception.
Concernant le sujet qui nous occupe, pouvez-vous nous désigner les (pluriel) fonctionnaires qui vont être mis à pied, rétrogradés ou licenciés pour avoir failli à empêcher l'attaque du convoi pénitentiaire dont nous parlons ?
Vous en êtes incapable, car il n'en est même pas question. Non seulement le sujet n'a pas été abordé, mais personne ne réclame de telles mesures. Aucun Gilet jaune, aucun "souverainiste opposant à la doxa", aucun révolutionnaire de droite ou de gauche, aucun centriste, aucun gaulliste, aucun je-m'en-foutiste, aucun poivrot nihiliste et cynique dans votre genre, personne.
Non seulement l'institution étatique française n'est pas agencée de manière à permettre la sanction des fautifs, mais l'opinion publique est tellement décérébrée par le communisme ambiant qu'elle ne voit même pas le problème. Elle ne songe même pas à réclamer la punition des fonctionnaires.
Elle frappe de ses petits poings rageurs sur la table en réclamant qu'on coupe la tête aux délinquants - mais celui-là était déjà, sinon tranché en deux, du moins en prison.
Un prisonnier, par définition ça cherche à s'échapper.
Du coup, ce sont les fonctionnaires qui sont responsables de son maintien hors d'état de nuire.
Responsables. C'est un mot qui arrive à pénétrer votre caboche, ou vous êtes décidément trop stupide pour comprendre ce que cela veut dire ?
L'opinion publique, bien sûr, réclame "plus de moyens". Donc elle veut qu'on lui prenne de force encore plus d'argent, pour le donner à des types qui ont prouvé leur nullité ? Alors qu'en fait, ainsi que je l'ai montré à l'aide d'un exemple précis (dont il existe évidemment des millions), ça ne coûte pas plus cher de bien faire son travail que de ne pas le faire du tout ?
Personne n'a dit, selon votre déformation calomnieuse et imbécile de mes propos, que "la gestion d'un pays devrait se confondre avec la gestion d'une entreprise".
J'ai dit que la gestion de la France gagnerait immensément à s'inspirer de la gestion des entreprises. Vous comprenez la différence, ou vous êtes trop bête pour ça ?
J'ai dit qu'elle gagnerait à s'inspirer de la gestion des nations dont l'État s'inspire déjà largement de celle des entreprises.
Ce qui est la règle générale, figurez-vous, dans le monde libre, comparé à la France. C'est la France qui constitue l'exception, mais vous avez le nez trop profondément enfoncé dans votre bouteille de picrate pour voir au-delà.
Puisque vous êtes si malin, donnez-nous les statistiques des révocations de fonctionnaires, qu'on rigole un peu. Vous mettrez à côté les chiffres des licenciements dans le privé, puis on en rediscutera.
"Le libéralisme n'existe que fantasmé par des Brasillach de l'économie."
Douze mots seulement, et déjà deux énormes sottises.
Donc le libéralisme n'existe pas, c'est bien ça ? Mais alors pourquoi vous énerve-t-il tellement ? D'où vous vient ce besoin d'insulter ceux qui le préconisent, puisqu'il n'a aucune chance d'advenir ?
Et qu'est-ce donc qu'un Brasillach de l'économie ? Brasillach était économiste ? C'était un gros vilain pas beau ? Mais puisqu'il préconisait un truc qui n'existe pas, si je suis bien votre pensée subtile et compliquée, et que de surcroît il est mort, qu'est-ce que vous nous cassez les pieds avec Brasillach ?
D'autant qu'il était fasciste et pro-nazi, c'est à dire socialiste.
Donc anti-libéral.
Donc un peu comme vous, finalement.
Et certainement pas comme moi.
"[...] idéologues communisto-libéraux sentencieux [...]"
Ce qui n'est pas du tout votre cas, manifestement. On ne sait ce qui l'emporte, chez vous, du sens de la nuance, de la modestie hésitante ou du pragmatisme dûment argumenté par les faits.
Tandis que vous nous resservez ce clicheton éculé du libéralisme qui serait finalement la même chose que le communisme.
Clicheton jamais expliqué, mais répandu par ceux qui prônent l'intervention à outrance de l'État et l'impunité pour ses agents, comme vous. Préconisation qui est conforme au communisme et antithétique avec le libéralisme.
Au fait, je croyais que le libéralisme n'existait pas ? Donc le communisme n'existe pas non plus, alors, puisque c'est la même chose ?
Vous-même, existez-vous ? Ou bien êtes-vous simplement un algorithme programmé pour faire la démonstration de ce que peut être la stupidité volontaire, hargneuse et assumée ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 mai 2024 à 17:51
@ Kardaillac | 22 mai 2024 à 11:29
"Lire un kilomètre de commentaires sur un petit billet de rien du tout, chapeau l'artiste. Monsieur Bilger est un magicien."
Ne vous inquiétez pas pour Giuseppe, il croit dur comme fer que la Nouvelle-Calédonie est une province russophone et que Poutine, son cinglé préféré, est derrière toutes ces émeutes, foi de canard gras !
Rédigé par : sylvain | 22 mai 2024 à 16:56
@ Kardaillac | 22 mai 2024 à 11:29
"Lire un kilomètre de commentaires sur un petit billet de rien du tout, chapeau l'artiste. Monsieur Bilger est un magicien."
Et vous un sacré coureur de fond pour les avoir parcourus et avoir pu vous coltiner le décompte, vous devriez obtenir votre sélection pour les JO... Le podium vous attend.
J'ai pas pu résister...
Rédigé par : Giuseppe | 22 mai 2024 à 13:57
Lire un kilomètre de commentaires sur un petit billet de rien du tout, chapeau l'artiste. Monsieur Bilger est un magicien.
Rédigé par : Kardaillac | 22 mai 2024 à 11:29
@ Achille | 21 mai 2024 à 21:26
« Emmanuel Macron ne fait qu’assurer la continuité de ses prédécesseurs dans ce genre de circonstances douloureuses. »
Comme si lesdits prédécesseurs ne faisaient pas aussi appel à ce genre de cérémonie pour faire oublier leurs propre incurie en matière de sécurité, de politique pénale voire de politique migratoire, en exploitant cette diversion, parfois de façon complètement décalée comme par exemple dans le cas de M. Hollande qui jouait au présentateur TV d’événements dramatiques comme s'il n'en avait pas porté personnellement une part de responsabilité.
Rédigé par : Exilé | 22 mai 2024 à 09:46
Et pendant ce temps-là... On a connu les missions sur les retraites, Bêêêrou haut-commissaire au plan, planplan rataplan... Ministres et parlementaires soupçonnent l'Institution dirigée par François Bayrou d'être une coquille vide. Un problème ? une loi, un furoncle ? un haut-commissaire et une mission nouvelle pour sauver ce qui ne peut plus l'être.
Nous sommes les rois et champions de ces machins qui n'aboutissent à rien, à quoi bon tous ces énarques et autres sciences po... peau de chagrin (je me fais plaisir).
Un ramassis d'incompétence, de conseillers de l'inutile ou du dérisoire.
Heureusement la Une de Charlie ce matin m'a bien fait rire, cela me rassure au fond, un dessin suffit, pas tous ces bidules qui coûtent deux bras et qui ne servent jamais à rien si ce n'est à faire se plaisir pour occuper l'espace et se gargariser de mots... Mission, mission impossible comme le film, ou mission de l'inutile. Le chaudron est en ébullition, le Caillou ne changera jamais, il a une tête de pierre, on éteindra l'incendie comme au Canada mais l'hiver passé les braises toujours actives remettront le feu.
Je ne pense pas qu'il existe une solution, l'Algérie, et les autres précédents en témoignent. Les intérêts sans doute... Au fond on s'est échappé d'Afrique, oui mais voilà on est propriétaire d'un caillou qui ne vaut pas un clou sauf pour des avantages stratégiques et là il faut être prêt à en payer l'addition et chaque fois qu'elle se présentera elle sera salée.
Là-bas "comme d'habitude pour le monde politique de droite ou de gauche qui se trouve au pouvoir, la continuation enrobée, hypocrite et noblement verbeuse d'une impuissance et d'un abandon qui indignent, par intermittences, quand le pire survient et les mettent en évidence..." (PB), et puis mon ami Winston pour pencher du côté du peuple, tellement vrai aussi : "Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen".
Alors il faudra en payer le prix, toujours plus élevé, sans se voiler la face et un régime de fer en place pour pouvoir durer un peu plus, les référendums ne servent à rien, on en voit plus que jamais le résultat et pourtant nous avons un Haut-commissaire au plan, Bêêêrouuu... Où est-il, que fait-il ? Ils en vivent nous en crevons. Heureusement Charlie existe et tant qu'ils publieront je me sentirai libre avec le sourire, loin de tous ces inutiles.
Rédigé par : Giuseppe | 22 mai 2024 à 09:39
Les prisons sont dans un état épouvantable et ses personnels ont été tirés comme des lapins. Si gouverner c'est prévoir alors il faut faire une pause dans l'absence de gestion du quotidien. Quant à nos finances, 3 200 milliards de dette, vite une Légion d'honneur et dehors..
Rédigé par : Louis | 22 mai 2024 à 09:19
Mon hommage personnel ira au joueur de foot de Monaco, Mohamed Camara, soudainement victime d’une odieuse et nauséabonde inquisition pour avoir caché le logo « contre l'homophobie » affiché sur son maillot ; geste qualifié d'homophobe par la bien-pensée seule autorisée ; je le félicite pour cet acte de bravoure très audacieux face aux représailles qui vont inévitablement s'abattre sur lui.
Un déluge de haine s'est abattu sur ce malheureux qui a refusé de se plier aux injonctions des lobbys LGBT et du gouvernement ; la réaction ignoble de la cruche macronienne ministre des Sports qui s'en est suivie démontre bien que nous sommes sommés d'obéir à tous leurs délires idéologiques même les plus pervers : « Il faut sanctionner sévèrement ce joueur et même le club etc. etc. »
Toute honte bue.
Peloton d'exécution, guillotine, fiché S, OQTF ? Nous trépignons d'impatience.
Ecrasées par le wokisme progressiste, les libertés d'expression, de penser et d'opinion ne sont plus que des leurres, seules comptent celles officielles du pouvoir et des dictatures des minorités totalitaires fascistes islamogauchistes macroniennes.
On se souvient des honteuses prestations de Griezmann et ses collègues footeux à genoux contre le racisme, qui ont eu pour effet contraire d'augmenter les actes racistes, cris de singes en augmentation dans les tribunes.
Il en sera de même avec l’homophobie, à force de crier au loup, celui-ci montre son museau.
Pauvres footeux, hommes sandwichs de l'antiracisme, de l‘islamophobie et de l'homophobie qui subissent sans broncher ces diktats humiliants ; réveillez-vous, soyez dignes, refusez de participer à ces campagnes débiles, jouez au foot et basta !
En même temps, je soutiens et rends hommage à Netanyahou, qui mène une guerre juste en riposte au pogrom génocide du 7 octobre, contre ces cinglés du CPI qui confondent guerre et terrorisme ; désolé pour les boucliers humains palestiniens, on n’a pas encore inventé les missiles qui évitent les bébés.
Rédigé par : sylvain | 22 mai 2024 à 07:44
Nous avons eu droit à la pantalonnade de la montée dans l'avion.
La petite brochette d'esclaves endimanchés et engalonnés de la Gueuse sont bien rangés au bas de l'escalier pour ne pas faire obstacle à la caméra. Le tartuffe les rassure de son amour éternel avant de partir pour la grande aventure, et au milieu de la montée du grand escalier type Moulin Rouge, se retourne pour un dernier au revoir pathétique.
Il ne lui manquait que les plumes.
La veille, une ministre incapable de dire deux mots sans les intercaler de heuuuu, avait déclaré qu'il n'était pas opportun de s'y rendre pour ne pas mobiliser des gendarmes à la protéger.
Au hasard des infos, j'apprends que lors d'un déplacement de Mitterrand, un Falcon était spécialement reparti pour aller chercher les chocolats à "La marquise de Sévigné" qui risquaient de lui manquer.
C'est beau, la République. Ah les co*s !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 mai 2024 à 06:13
C'est une blague mais plus rien ne m'étonnerait...
https://servimg.com/view/15168849/562#
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 mai 2024 à 23:44
@ Exilé | 21 mai 2024 à 19:47
Primo : vous me connaissez bien mal pour me poser de telles questions.
Secundo : je serais parfaitement dans mon droit de demander que des obsèques concernant un de mes proches soient célébrées dans l'intimité, avec en outre la faculté de choisir, avec les intéressés, la forme et le déroulement de la cérémonie et ce n'est pas un préfet ni quiconque d'autre qui pourrait m'influencer et/ou m'interdire ce droit.
Tertio : je ne vois pas en quoi ce serait un "scandale" (pour reprendre votre terme) de vouloir organiser des obsèques selon mon ressenti et conformément aux désirs d'un défunt dont j'étais la plus proche, sachant mieux que quiconque ce qu'il aurait souhaité ou au contraire ce qui lui aurait profondément déplu.
Par ailleurs, lorsqu'un militaire, un pompier, un policier, un surveillant de prison, etc. meurt en service commandé ou victime du devoir, il est normal et souhaitable que ses compagnons participent activement à ses obsèques et lui rendent les honneurs, le tout sans ostentation, avec tact et discrétion en évitant les discours ronflants et en restant chacun à leur place...
Ce qui s'appelle le respect.
Voilà bien ce qui fait défaut au président actuel. Savoir rester à sa place au lieu d'occuper toutes la place, voire toutes les places, pour se faire valoir quelles que soient les circonstances.
Finalement, en raison de son départ pour la Nouvelle-Calédonie, il vient de déléguer son Premier ministre pour le remplacer et non le garde des Sceaux ?!
Rédigé par : Axelle D | 21 mai 2024 à 23:01
Le pire dans tout cela est qu'aujourd'hui c'est toujours le chaos en Nouvelle-Calédonie, rétablir "l'ordre républicain" n'est toujours pas acquis, les images ne dépareilleraient pas avec certaines vues prises en Ukraine sous les bombes et le feu du Cinglé. Je ne suis pas dupe non plus, au montage on peut toujours faire de la réalité augmentée.
Il est temps de revoir le temps des médailles et des chrysanthèmes, "Le pouvoir qui les multiplie est coupable de son incapacité à les rendre inutiles." (PB)... Vaste programme aurait dit Mongénéral.
Je n'y connais pas grand-chose en maintien de l'ordre, mais si j'entends l'excellentissime général Richoux, il faut toujours un rapport de force extrêmement supérieur pour "percer", pour reconquérir le calme ce doit être un peu pareil je suppose.
On sent que le bateau tangue, on écope pas mal en ce moment, et le pire à venir c'est que les JO vont démarrer. Quand j'écoute ce syndicaliste (excellent au demeurant pour reprendre les ballons d'interception) CGT, casquette béret plate vintage vissée sur la tête, signe extérieur chic mais de reconnaissance professionnelle. Lui complètement désinhibé, décomplexé, sans foi ni loi, il faut l'écouter. Expliquer qu'ils sont là pour profiter de leur nombre, faire chanter pour obtenir gains et privilèges, que les autres en fassent autant.
Tout le reste est "des salades" dit-il, réunions, dialogues et tutti quanti, seul compte le moment où ils passeront à la caisse et tous les moyens sont bons et à n'importe quel moment pour obtenir !
Chapeau l'artiste, il avance à visage découvert, sans retenue, sans nuance et avec une langue de fer...
L'été va être chaud, et notre marin hauturier de Président va devoir souquer ferme, je ne suis pas sûr que les mousses qui sont avec lui, pour la plupart, vont monter à l'abordage sabre au clair. Les événements se précipitent et du grain à moudre comme jamais pour un FN/RN décomplexé comme jamais, en embuscade au plus mauvais moment.
Rédigé par : Giuseppe | 21 mai 2024 à 21:52
@ Axelle D | 21 mai 2024 à 12:10
« Cela vous serait agréable que lors d'obsèques d'un très proche, assassiné par un voyou, un terroriste etc. plutôt qu'avoir la décence de vous laisser à votre chagrin, le président de la République vienne se mettre en scène, étaler une compassion hypocrite, jacasser urbi et orbi avec grandiloquence, avant de tripoter et triturer longuement les mains de l'épouse ou du mari, des enfants, père et mère du défunt ? »
Vous avez une vision un peu trop caricaturale de ce genre de cérémonie destinée à rendre hommage à un gendarme, un policier, un soldat ou tout autre professionnel dont la fonction consiste à assurer notre sécurité et qui est mort tragiquement.
Je ne pense pas qu’Emmanuel Macron procède à cet exercice très délicat avec l’intention de fanfaronner. Je suis même sûr du contraire. Il a toujours fait preuve de gravité dans ce genre de discours et je pense que les familles des défunts ont su apprécier sa sincérité.
Ceci étant, ceux (et celles) qui l’accusent d’utiliser ce genre de discours funèbres pour flatter son ego, seraient les premiers à lui reprocher son indifférence, voire son mépris, s’il venait à ne plus rendre hommage à ces personnes mortes dans l’exercice de leur mission.
Emmanuel Macron ne fait qu’assurer la continuité de ses prédécesseurs dans ce genre de circonstances douloureuses.
Rédigé par : Achille | 21 mai 2024 à 21:26
"Plus qu'assez de l'alibi des hommages nationaux !"
Oui dans le cas de résistants arméniens au Panthéon et autres artistes, pas plus qu'à nos supermagistrats qui sont responsables de l'application des lois, alors que ceux trop nombreux ne font que suivre leurs lubies politiques ou soi-disant humaines personnelles.
Non car cet alibi est indispensable dans le cas de soldats, policiers, gendarmes et gardiens qui donnent leurs vies pour les citoyens de ce pays !
Entre un fauteuil, une hermine et la Légion d'honneur, le tout bien payés et un sergent qui va mourir au Mali pour sauver deux vies pour une misérable solde, il y a un monde sur lequel nos magistrats devraient enfin réfléchir et s'aligner. Salaires compris !
Vous ne les épargnez pas normalement, ne les oubliez pas dans cette revue de notre trop triste situation en matière de sécurité. Les ministres et président changent, souvent, mais pas nos magistrats fonctionnaires de la Justice.
Ils doivent savoir qu'en ce domaine ils sont en première ligne.
Tirez sur eux sans réserve, conservez pour eux quelques-unes des munitions verbales que vous tirez en abondance sur Macron et Dupond-Moretti.
Ou alors suggérez que les magistrats soient élus en France, donnez aux citoyens le pouvoir de juger les juges !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 mai 2024 à 20:39
Le neuneuisme a encore frappé. Depuis quand la gestion d'un pays devrait-elle se confondre avec la gestion d'une entreprise ? Économiquement une imbécillité de plus, comme le : "gestion de bon père de famille".
Deuxième ânerie, dans une entreprise, les responsables payent. L'idiot qui affirme ça n'a jamais dû travailler dans le privé.
On ne parle pas là des petits entrepreneurs.
J'ai encore entendu chez le lèche-babouches Pascal Praud, aujourd'hui, Anne Lauvergeon !! Où en est-on d'Uramin, des enrichissements personnels...
Arnaud Lagardère paye-t-il son incommensurable incompétence ??? Minc a-t-il payé ses cuisants échecs chez Olivetti et autres entreprises ? Le libéralisme n'existe que fantasmé par des Brasillach de l'économie, idéologues communisto-libéraux sentencieux, amoureux des oligarques.
Un Praud qui donne des leçons à tout le monde en gagnant tant et plus, assis sur ses bla-bla, comment peut-il être crédible ?
L'État, une entreprise, faut-il être bête pour pondre des âneries pareilles !
Rédigé par : Jérôme | 21 mai 2024 à 20:34
@ Axelle D | 21 mai 2024 à 12:10
« Eh bien moi je trouve ce voyeurisme et cet exhibitionnisme très malsain, voire irrespectueux et de mon côté, en cas de perte d'un très proche dans des conditions dramatiques, je ne supporterais pas que me soit imposé en plus ce genre d'épreuve et demanderais que soit respecté "impérativement" mon deuil et celui de ma famille. »
Et quelle serait votre réaction si le préfet local ou un de ses émissaires venait vous faire la leçon en tant qu'ami vous voulant du bien afin que vous évitiez de faire du scandale en dénonçant publiquement les responsables de cet événements et en acceptant de lire devant les caméras un discours stéréotypé sur le thème du « Vous n'aurez pas ma haine » ?
Rédigé par : Exilé | 21 mai 2024 à 19:47
Depuis quarante ans, on nous assène que la répression ne mène à rien. Il faudrait instruire, éduquer, soigner les malheureux déboussolés, faire preuve d'indulgence dans les sanctions, former des psys ceci ou des psys cela, bref la doxa bien-pensante et sa litanie d'arguments rabâchés, théorisée par l'Ecole de la Magistrature.
Comment peut-on dire que la rigueur ne marche pas ? Puisqu'on n'a pas essayé de changer radicalement de méthode, qu'aucun homme politique de droite n'a eu le courage de construire des centres éducatifs, des prisons, de former des personnels. Comment imaginer que l'Etat n'intervienne pas dans les prisons pour en finir avec les abus ?
Demandez à Monsieur Macron. Il aura un flot d'explications verbeuses. Mais ne décidera pas une politique de tolérance zéro.
Rédigé par : Solon | 21 mai 2024 à 18:45
Ou quand les poutiniens de France sont azerbaïdjanais et profitent des erreurs manifestes du gouvernement dans la gestion du dossier calédonien pour mettre eux aussi l'huile sur le feu des désirs d'indépendance.
Il n'y a d'hommages possibles qu'à la bêtise française.
Rédigé par : Aliocha | 21 mai 2024 à 18:21
@ Robert Marchenoir | 21 mai 2024 à 12:47
Un vrai snipper Bob ! Excellent tir groupé, le tireur d'élite se reconnaissait d'emblée au pas de tir, sans expérience, mais toutes ses balles étaient groupées à 200 mètres me semble-t-il dans un disque qui ne devait pas dépasser les 10 ou 15 cm. Je ne l'ai jamais revu, il était de Commercy, on lui a proposé de faire carrière dans ce milieu, il a accepté sans doute, il était appelé.
"Même les dirigeants russes font semblant d'agir dans l'intérêt de l'humanité lorsque leur seul souci est de se maintenir au pouvoir afin de conserver leurs fabuleuses richesses. Leurs larbins occidentaux n'ont même pas cette décence."
Touché plein fer.
Rédigé par : Giuseppe | 21 mai 2024 à 18:04
Je crains, Monsieur Bilger, que monsieur Macron, qui a décidé de partir ce 21 mai au soir pour la Nouvelle-Calédonie, ne soit pas en mesure de se mettre en scène dans la prison de Caen ! Reste à savoir qui va présider cette cérémonie : le Premier ministre ? Le garde des Sceaux ?
D'évidence, à ces personnels pénitentiaires assassinés dans l'exercice de leurs fonctions régaliennes, un hommage doit être rendu. Mais cela ne saurait impliquer que ce soit systématiquement monsieur Macron qui "s'y colle" ! La multiplication de sa mise en scène dans cet exercice nuit en réalité à la qualité de l'hommage rendu du fait même de sa banalisation.
Toutefois, quant au fond de cet excellent billet, Monsieur Bilger, le plus important pour moi se trouve exprimé dans ce paragraphe : "Il n'y a aucune raison pour que les engagements formulés dans la suite directe de l'émoi causé par ces crimes ne soient pas, comme d'habitude pour le monde politique de droite ou de gauche qui se trouve au pouvoir, la continuation enrobée, hypocrite et noblement verbeuse d'une impuissance et d'un abandon qui indignent, par intermittences, quand le pire survient et les mettent en évidence..." Ce qui rejoint en grande partie ce que vous avez écrit dans le billet "Pourquoi, quand on voit, n'ose-t-on pas dire ?".
En réalité, Monsieur Macron, comme ses deux prédécesseurs directs, fait la preuve que ces générations qui n'ont jamais été confrontées à la guerre sont en réalité incapables de "gouverner" le peuple français. Ce ne sont pas des "gouvernants", mais de simples administrateurs placés au sommet de l’État.
D'une part, étudiants attardés de Sciences Po, ils sont toujours polarisés par le pouvoir en tant que réalisation de leurs seules ambitions. Ils méconnaissent le Peuple, quand ils ne le rejettent pas par esprit de classe, si ce n'est par mépris.
D'autre part, il pensent que, comme cadres ou ex-cadres de la haute administration, il suffit de décider, en particulier par une inflation de textes législatifs, pour mettre la France au pas de leurs décisions, si ce n'est de leurs illusions.
En effet, l'efficacité de leurs décisions n'est généralement mesurée qu'à l'aune de statistiques et de tableaux Excel et non de la réalité pratique de leur mise en application sur le terrain. D'évidence, l'évaluation par les seuls conseillers élyséens depuis leur palais de la rue Saint-Honoré ne saurait être une perception du réel de la vie des Français. D'où les réactions des Gilets jaunes en 2018 ou des agriculteurs en ce début d'année 2024.
Dans un tel contexte, les Français voient et subissent le réel de l'insécurité qui étreint notre pays et non la réalité apparente des statistiques et autres sondages qui ne servent qu'à tenter de manipuler l'opinion. Et sur ce plan, depuis trois ou quatre décennies, aucun des partis politiques dits de gouvernement, par idéologie, n'a réellement pris les mesures concrètes, notamment pénales, à même de juguler la délinquance et le crime organisé.
Si les Français ont jusqu'à maintenant réagi par l'abstention aux élections, comment vont-ils réagir dans le contexte de la rébellion en cours en Nouvelle-Calédonie ou aux conséquences de la guerre en Ukraine sur leurs conditions de vie ? Accepteront-ils que monsieur Macron envoie des soldats français en Ukraine ? Dans cette hypothèse, les hommages risquent de prendre une ampleur encore inégalée !
Pour ce qui concerne le déplacement présidentiel en Nouvelle-Calédonie, l'on conçoit parfaitement que monsieur Macron souhaite par sa maîtrise des réunions de terrain rééditer l'action qu'il a menée pour désamorcer en son temps la grogne des Gilets jaunes.
Sauf que sa technique risque de ne pas suffire pour éteindre l'incendie allumé par la procédure et les délais qu'il a décidé de mettre en œuvre sur le Caillou. Les indépendantistes et surtout les extrémistes Kanak ne se laisseront certainement pas facilement circonscrire par la parole présidentielle.
Il y a lieu de bien considérer que les pseudo-émeutes sont en réalité de vraies actions parfaitement organisées et orchestrées, de destruction du poumon économique de la Nouvelle-Calédonie à savoir la province du sud autour de Nouméa. La reconstruction de l'économie du Caillou ne sera pas une promenade de santé.
Je considère en outre que la fonction présidentielle ne consiste certainement pas à négocier directement, mais à avaliser un processus de négociation qui revient au seul gouvernement et à ses représentants ou délégués.
Par ailleurs, de mon point de vue, alors que les forces de l'ordre sont en train de réduire les poches de résistance à Nouméa, singulièrement autour de l'aéroport de Magenta, la venue du président de la République est assurément prématurée, ne serait-ce que par le fait que veiller à sa sécurité ne pourra qu'hypothéquer fortement des forces dont l'action est loin d'être terminée.
Rédigé par : Robert | 21 mai 2024 à 17:46
@ Serge HIREL | 21 mai 2024 à 12:11
"Elle doit mettre au pas les magistrats qui refusent de quitter pour quelques heures le confort de leur cabinet. Et les avocats doivent cesser de pleurnicher sur la distance entre la prison et leur bureau."
Même pas besoin de quitter leur cabinet, ou pour le moins une salle aménagée du palais de justice !
Pour une vente immobilière qui associait deux notaires* distants de plusieurs centaines de kilomètres, une vidéoconférence avait été mise en place qui permettait la légalisation électronique des signatures.
De plus une vidéoconférence permettrait un enregistrement incontestable et soulagerait le greffe.
*s'agissant de vente immobilière, agissant en tant qu'officier public.
Rédigé par : revnonausujai | 21 mai 2024 à 15:59
@ Robert Marchenoir
Depuis que Blagounette-Fraise des bois s'est fait piéger au téléphone par un faux Porochenko auquel il a déclaré que les accords de Minsk n'avaient pas d'autre but que de permettre à l'Ukraine de s'armer, et avec l'avis de nombreuses personnalités insoupçonnables comme Yves de Gaulle pour légitimer la position de Poutine, il n'y a plus que les vendus aux USA et les cinglés pour douter de son bien-fondé.
Un cinglé, nous en avons un, et donc un vendu aussi.
Et puis un petit aparté concernant la profession d'agent immobilier que vous vous plaisez à attaquer pour m'atteindre, car telle est toujours votre disposition d'esprit.
C'est en son principe la plus honnête qui soit car l'agent immobilier n'est payé que s'il réussit, et tous ne sont pas des marchands, chanson courant après les affaires à vendre.
Le problème essentiel de cette profession est le défaut de qualification et notamment sur le plan juridique. De plus, lorsqu'ils sont qualifiés, ils sont presque systématiquement boycottés par les notaires dont ils sont inévitablement amenés à dénoncer la qualification souvent illusoire un jour ou l'autre tant leur champ de compétence devrait justifier vingt ans d'études.
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@ Axelle D
Excellente remarque.
J'ajoute que si on peut dire plus tard au fils, "le Roi était venu à l'enterrement de ton père", ce n'est pas la même chose que dire "le président Macron était venu confisquer notre peine pour parader".
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 mai 2024 à 15:06
Je connais des macroniens de la première heure qui ont fini par lâcher "mais bon sang il est président ou pas ? On dirait qu'il laisse le chaos se développer pour avoir l'opportunité de théâtraliser des hommages".
Trop c'est trop.
Ce président ne finira pas son mandat à ce rythme, non sans avoir modifié le mode de scrutin pour éviter une majorité au RN.
Rédigé par : stephane | 21 mai 2024 à 13:57
Assez de la pompe républicaine, de la cour des Invalides et des ors de l'Elysée. Il est grand temps de faire ce précisément qui soulève les hululements indignés du plus grand nombre : diriger la France comme une entreprise.
Dans les organisations productives du secteur libre, nuls guignols avec des sabres au côté pour "rendre hommage" lorsqu'on perd un marché stratégique ou qu'une usine explose. S'il y a des morts, un bref mot de condoléances du PDG suffit, puis on passe directement au remontage de bretelles des responsables et à la correction des imbécillités.
Ce qui implique des sanctions et des prises de porte avec pertes et fracas. Qui a parlé de punir les coupables, suite à l'attaque du convoi pénitentiaire d'Incarville ? Je veux dire : les coupables dans l'administration ?
Et pas seulement en haut de l'échelle. Suite aux "mesures" dont se félicitent maintenant les syndicats, il y a celle-ci : la fourniture, aux gardiens des escortes, de holsters de poitrine permettant de dégainer plus vite lorsqu'on est assis dans un véhicule.
De qui se moque-t-on ? Il faut deux morts, pour penser à un truc aussi évident que celui-ci ? Dans une entreprise, ce genre de décision se prend tous les jours, par les grouillots tout en bas de la hiérarchie. Le fonctionnaire au Smic ++ qui n'a pas pris cette mesure à temps devrait être lourdé sans rémission.
Evidemment, ça n'arrivera pas, et c'est parce qu'il y a des millions de fonctionnaires qui ne prennent pas ce genre de décisions que nous sommes dans la m... qui nous caractérise.
Il faut déménager la présidence de la République dans un immeuble de bureaux à Clichy-sous-Bois, transformer l'Elysée en musée et mettre à la tête du pays un PDG contrôlé par un conseil d'administration.
Quant à la Cour des comptes, elle se contentera de vérifier les notes de frais du président et l'équilibre du budget, au lieu de nous expliquer quelle couleur de papier peint nous devons mettre sur nos murs et si l'armée française doit envahir ou non le Kazakhstan.
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@ Xavier NEBOUT | 21 mai 2024 à 11:32
"Agents immobiliers, nous sommes amenés à écrire à nos clients qu'ils ne doivent pas compter vendre leur maison autrement qu'à vil prix tant que nous aurons Macron à la tête du pays. L'immobilier est quasiment bloqué."
"Certes la guerre en Ukraine n'y est pas pour rien, mais si notre psychopathe international ne s'était pas aligné comme un bon petit commis sur les USA ; si au contraire, il avait soutenu les Russes dans la légitimité de leur intervention, nous aurions de fabuleuses perspectives devant nous."
C'est beau, le patriotisme. Il faut que la France se soumette à la Russie parce ça augmenterait mes commissions d'agent immobilier. La vénalité la plus crasse, les intérêts personnels les plus étroits ne se cachent même plus.
Même les dirigeants russes font semblant d'agir dans l'intérêt de l'humanité lorsque leur seul souci est de se maintenir au pouvoir afin de conserver leurs fabuleuses richesses. Leurs larbins occidentaux n'ont même pas cette décence.
Au passage, le "blocage de l'immobilier" n'a rien à voir avec l'invasion de l'Ukraine, et tout à voir avec l'étatisme délirant qui entraîne incertitude juridique, impossibilité de bâtir et appauvrissement constant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 mai 2024 à 12:47
Jusqu’où irons-nous dans l’incompétence régalienne de la Macronie en général et de son chef en particulier ? En moins d’une semaine, quatre Français en sont morts et des dizaines d’autres ont été gravement blessés. Incompétence, impréparation et j'm’en-foutisme dans le traitement du dossier néo-calédonien, dont on savait qu’il contenait une bombe qui risquait d’exploser à l’heure des référendums. Incompétence, idéologie néfaste et même aveuglément en matière de gestion de l’univers carcéral. Comment admettre qu’on puisse trouver quatorze téléphones dans six cellules de la prison des Baumettes ?
En Nouvelle-Calédonie, en sept ans de règne, Macron a réussi l’exploit de reproduire la situation de guerre civile des années 80. Aujourd’hui, il se contente, pour gérer l’explosion qu’il a provoquée, de tenir des conseils de défense, dont les travaux sont secrets, alors qu’il aurait fallu que, dès les premiers barrages, en personne, au « 20 heures » de toutes les chaînes, il tienne un discours de fermeté, exigeant le retour au calme absolu avant toute mesure d’apaisement de la part de l’Etat. Mais n’est pas de Gaulle qui veut...
Aujourd’hui, le fossé entre les communautés étant aussi profond qu’à l’époque du drame d’Ouvéa, il est trop tard pour envisager de poursuivre comme si de rien n’était le processus prévu par les Accords de Matignon et de Nouméa. Il n’y a plus d’autre solution que de reprendre à zéro les palabres avec les Kanak, en mettant d’emblée sur la table un préalable incontournable : la Nouvelle-Calédonie est et restera terre française.
En ce qui concerne les prisons, il faut que la Macronie, qui, partout ailleurs, ne jure que par la « start up nation », se décide à employer intensément le numérique pour les gérer et éviter les extractions inutiles. Elle doit mettre au pas les magistrats qui refusent de quitter pour quelques heures le confort de leur cabinet. Et les avocats doivent cesser de pleurnicher sur la distance entre la prison et leur bureau.
Il faut aussi que, d’urgence, la Macronie, qui ne sait rien de la France profonde, cesse de nous raconter qu’il est difficile de construire de nouveaux établissements pénitentiaires parce que les Français n’en veulent pas un près de chez eux. C’est un mensonge.
Si le préfet de Charente-Maritime réactivait le projet de construction d’une prison au nord du département, dans l’enceinte d’un ancien camp militaire, projet qui date de la présidence Sarkozy, il ne trouverait aucune opposition, ni des élus locaux, ni de la population. En 2011, le garde des Sceaux de l’époque s’était déplacé en grandes pompes pour l’officialiser. En mai 2012, il ne manquait qu’une signature pour lancer l’appel d’offres aux entreprises spécialisées. Taubira, dès son arrivée place Vendôme l’a enterré, détruisant ainsi 300 emplois, nécessaires à l’économie de ce territoire rural.
On ne me fera jamais croire qu’il n’est pas possible de trouver dans l’Hexagone une cinquantaine de lieux identiques à celui-là, en pleine campagne et pourtant disposant à proximité des services nécessaires à ce type d’établissements, desserte routière et hôpital notamment.
La vérité dans ce dossier est que, depuis 2012, tous les ministres de la Justice sont de farouches opposants à l’incarcération et, en ne différenciant pas les détenus en fonction de leurs méfaits, tous ont fait en sorte, pour clamer sa dangerosité, que la prison devienne la meilleure école de la délinquance et du crime.
Ces quatre morts sont quatre morts de trop. Tout comme le sont tous ceux qui ont été assassinés au couteau par des islamistes, sous OQTF pour la plupart, qui, avant de commettre leurs crimes, n’auraient dû avoir que deux options : la prison dès leur radicalisation ou l’expulsion sous huit jours, sans recours possible. Ces quatre morts, il ne faut pas qu’ils soient morts pour rien, une médaille de la Légion d’honneur sur la poitrine en signe de remerciement des Français pour leur sacrifice. Un sacrifice qu’ils n’auraient jamais dû subir si la Macronie avait été à la hauteur de ses devoirs.
Il faut que, devant ces quatre cercueils, Macron plaide coupable et se prépare à la seule sentence envisageable : sa démission bien avant 2027. Le confiner aux chrysanthèmes et aux discours larmoyants serait insuffisant.
Rédigé par : Serge HIREL | 21 mai 2024 à 12:11
@ Achille | 21 mai 2024 à 06:03
Cela vous serait agréable que lors d'obsèques d'un très proche, assassiné par un voyou, un terroriste etc. plutôt qu'avoir la décence de vous laisser à votre chagrin, le président de la République vienne se mettre en scène, étaler une compassion hypocrite, jacasser urbi et orbi avec grandiloquence, avant de tripoter et triturer longuement les mains de l'épouse ou du mari, des enfants, père et mère du défunt ? Le tout sous l'oeil lubrique des caméras et la vigilance d'une armada de forces de l'ordre réquisitionnée pour sécuriser cette prestation dérangeante et malsaine ?
Eh bien moi je trouve ce voyeurisme et cet exhibitionnisme très malsain, voire irrespectueux et de mon côté, en cas de perte d'un très proche dans des conditions dramatiques, je ne supporterais pas que me soit imposé en plus ce genre d'épreuve et demanderais que soit respecté "impérativement" mon deuil et celui de ma famille.
Rédigé par : Axelle D | 21 mai 2024 à 12:10
L'énergumène de l'Elysée salit ou détériore tout ce qu'il touche ; pourquoi en serait-il autrement des hommages nationaux dont la banalisation en supprime toute idée d'exemplarité !
Rédigé par : revnonausujai | 21 mai 2024 à 11:48
@ Achille | 21 mai 2024 à 06:03
"Il s’avère simplement que depuis quelque temps les événements tragiques se bousculent"
Il s'avère simplement que l'on pourrait se poser la question de pourquoi ces événements tragiques se bousculent et de la responsabilité de ceux qui simplement sont en charge de la sécurité.
La sécurité sur la Seine est plus importante pour n'importe quel Français que la sécurité sur le Dniepr.
Au fait, je ne sais pas pourquoi je dis au fait, mais tant pis.
Le mandat de Zelensky vient de se terminer.
Il continue à exercer son mandat en toute sérénité démocratique.
Au moins on ne pourra pas dire que les élections présidentielles en Ukraine sont truquées comme on l'a dit des élections russes.
On ne truque pas ce qui n'existe pas ! Élémentaire mon cher Winston.
Rédigé par : Tipaza | 21 mai 2024 à 11:48
Vous avez oublié la meilleure : la décoration des pompiers qui sont venus éteindre l'incendie de la synagogue !
Agents immobiliers, nous sommes amenés à écrire à nos clients qu'ils ne doivent pas compter vendre leur maison autrement qu'à vil prix tant que nous aurons Macron à la tête du pays. L'immobilier est quasiment bloqué.
Certes la guerre en Ukraine n'y est pas pour rien, mais si notre psychopathe international ne s'était pas aligné comme un bon petit commis sur les USA ; si au contraire, il avait soutenu les Russes dans la légitimité de leur intervention, nous aurions de fabuleuses perspectives devant nous.
À noter qu'Alain Bauer ancien grand maître du GO, se met lui aussi à le prendre publiquement pour un guignol.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 mai 2024 à 11:32
« Le pouvoir qui les multiplie est coupable de son incapacité à les rendre inutiles. » (PB)
C'est aussi ce qu'il m'arrive parfois de dire ici depuis plusieurs années, quand par exemple des procès à grand spectacle de « terroristes » sont organisés sans que ceux qui leur ont permis d'entrer en France d'une façon ou d'une autre et d'y rester, qu'ils soient présidents, ministres, fonctionnaires, magistrats, parlementaires, associatifs et autres n'aient été seulement nommés et interrogés.
Car oui, du fait des relations de causalité, ce sont eux les premiers coupables
À part cela, excellent billet, car en effet nous en avons assez de ces comédiens qui ne savent qu'organiser des séances de théâtre dramatique destinées à se mettre en valeur sur le dos des victimes, au lieu de faire leur travail qui est de faire la guerre, afin de les empêcher définitivement de nuire, à ceux qui cherchent par tous les moyens à exprimer par le crime leur haine de la France et des Français.
Rédigé par : Exilé | 21 mai 2024 à 11:15