Pourquoi, quand on voit, n'ose-t-on pas dire ?

Cette pensée de Charles Péguy est très souvent citée : "Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit".

Pour ma part, sans me pousser du col face à cet immense intellectuel si décapant, je voudrais questionner plus simplement : pourquoi, quand on voit, n'ose-t-on pas dire ?

Derrière cette interrogation, il y a un sentiment que j'éprouve de plus en plus, pour me passionner pour toutes les joutes politiques et médiatiques quelles que soient leurs orientations, d'un consensus sur la nature de la réalité observée, d'un accord sur la vision des choses et des êtres, d'une objectivité possible face aux évidences et à l'immédiateté du monde. Ce n'est pas soutenir que chacun admettrait de bonne foi être familier avec la perception de l'autre mais il me semble que ce n'est pas au niveau de cette honnêteté du regard que se situe le principal problème de nos affrontements idéologiques. Mais sur le plan de l'impossibilité à l'accepter comme une base indispensable pour nourrir les analyses ou les controverses ultérieures.

D'une certaine manière on voit ensemble mais on discute séparé, on se dispute en oubliant que le même réel matériel ou humain, ordinaire ou tragique nous a confrontés face à lui.

Quelle est la raison principale qui fait que sur tout l'échiquier politique, plus nettement à gauche et à l'extrême gauche, on se contraint assez souvent à ne pas dire ce qu'on a vu ?

Les choses n'ont pas beaucoup changé depuis Jean-Paul Sartre : il s'agit toujours, et d'abord, de ne pas désespérer Billancourt.

Donc, au choix, les cités, les musulmans, son camp, sa faction, les médias partisans, les inconditionnels qui ne supportent pas la liberté, les orthodoxes, les dogmatiques, le pouvoir en place, les amis importants, la pensée unique de droite ou de gauche ou pire, comme souvent sur le plan judiciaire, la pensée unique fusionnelle de droite et de gauche... Tout ce qui est de nature à vous faire dévier de la ligne que l'idéologie impose, tout ce qui risque de vous faire traiter d'opposant et de dissident par rapport à la norme partisane...

Comment peut-on récuser le lien incontestable entre délinquance et immigration, comme Prisca Thévenot l'a fait (Sud Radio chez Jean-Jacques Bourdin), sinon pour complaire à la parole présidentielle qui avait d'ailleurs déjà validé cette évidence ?

Pourquoi a-t-on dénigré si longtemps, moi le premier, la police de proximité sinon par peur d'apparaître tiède ou timoré dans l'approche régalienne alors que, selon le président du Syndicat des commissaires, "la seule police d'intervention est vouée à l'échec" (Le Monde) ?

Quand Gérard Larcher dénonce "un déni de réalité" chez le chef de l'Etat (JDD), à droite comme à gauche l'autarcie et l'enfermement présidentiels sont admis mais il ne s'agit surtout pas de l'exprimer parce que ce serait donner des armes aux adversaires du macronisme et faire jouer ce dernier contre son camp.

Lorsque certains, aspirant à une dénonciation globale du racisme, osent vitupérer le racisme anti-Blancs, dont des exemples prouvent qu'il a été proféré, il est clair que le refus obstiné de reconnaître ce poison est la déplorable conséquence de la volonté de ne pas donner du grain à moudre à la droite extrême et à ceux qui ont vu et entendu ce qu'ils pourfendent.

Quand on occulte la barbarie du 7 octobre et qu'on n'évoque que les morts et les souffrances palestiniennes à Gaza, on veut ne pas faire douter de sa détestation d'Israël. Si on ne pleure que sur le 7 octobre, c'est le contraire : hors d'Israël point de salut !

Si on adhère au féminisme triomphant d'aujourd'hui, on est dans le bon vent et le courant dominant, si on formule quelques réserves, on est bon à être jeté aux chiens.

Suggérer à Nicolas Sarkozy de nous priver de lui sur les plans politique et sportif, comme David Desgouilles a osé le dire dans Marianne, une hérésie. Continuer à le vanter alors que n'existe plus la moindre justification pour cela, on appelle cela de la fidélité !

Considérer que Léa Salamé n'est pas une bonne intervieweuse - pourtant il suffit de l'entendre et de l'écouter - est un péché mortel dans l'espace médiatique, la porter mécaniquement aux nues un devoir.

Cracher sur Éric Zemmour, Marion Maréchal, Jordan Bardella et Marine Le Pen est un signe d'humanité, leur reconnaître du talent et du mérite une offense radicale à l'humain.

Je pourrais continuer ainsi longtemps. Le terreau à partir duquel j'énonce ces considérations de toutes sortes, j'en suis convaincu, n'est pas vraiment nié dans sa matérialité, dans sa vérité, dans son objectivité. Après, beaucoup craignent d'en tirer toutes les conclusions.

Malheureusement on n'ose pas toujours dire ce qu'on voit. Si chacun avait ce courage élémentaire, nous serions dans un nirvana démocratique.

Comments

[Rédigé par : Giuseppe]

"Pourquoi, quand on voit, n'ose-t-on pas dire ?" (PB)

Une minute de silence à l'ONU en l'honneur du Boucher, comme l'a qualifié une Iranienne, je ne parle même pas des autres acolytes. Les médias disent que c'est le protocole, un drôle de protocole qui s'apparenterait plutôt à un folklore morbide infâme et pas seulement "dérangeant".

Les voir se lever... Ce monde est fou. Pas un mot par ailleurs des massacres dont ces types sont les auteurs et ça continue... Le silence... Il paraît que l'on a dépêché un second couteau à cette assemblée pour l'occasion... Ouais, ouais... Comme si un second couteau pouvait atténuer à nos yeux et surtout aux leurs la portée politique de ces sanguinaires... Ils n'en n'auront rien à fiche, demain sera encore pire.

Qu'en mots et apparences policés tout cela se fait et se dit. On entend heureusement que la rue en Iran affiche ouvertement son soutien à Israël, ils ont même lancé des feux d'artifice de bonheur... Pourquoi donc c'est toujours les persécutés et les damnés de la Terre qui parlent et qui disent, cette Iranienne, à visage découvert, lumineuse, qui par deux fois a prononcé le mot Boucher... Rappelant et mettant un peu d'ordre dans des discours lisses de capitulation.

[Rédigé par : Robert]

Pour compléter le débat entre Giuseppe et Serge Hirel quant au traitement de la situation en Nouvelle-Calédonie, sur Europe 1 ce matin a eu lieu un excellent entretien entre Laurence Ferrari et Alain Bauer.
Outre qu'Alain Bauer maîtrise parfaitement ce dossier, ses avis sont particulièrement fondés, notamment sur l’observation des faits et le réel comme au plan juridique. Ce qui procure un grand intérêt à l'écouter ici :

https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/nouvelle-caledonie-le-risque-cest-lembrasement-generalise-estime-alain-bauer-4247917

[Rédigé par : Exilé]

@ Claude R. | 19 mai 2024 à 11:08
« Peu m’importe ce qu’a pu dire Mme Taubira ou autre homme ou femme politique, les colonisés de tout territoire n’attendaient pas que nous nous installions sur les leurs, nos religions ne sont ni meilleures ni moins bonnes que les leurs, et notre aveuglement fait que nous sommes persuadés que nous faisons non seulement leur bonheur, mais qu’en prime, si intelligents que nous sommes, nous changerons en quelques décennies leur us, coutumes, croyances, cultures car il est évident que les nôtres sont les meilleures au monde. »

Une petite objection.
Même si nos « coutumes, croyances, cultures » ne sont pas nécessairement en tout les meilleures au monde, il n'empêche que toutes ne se valent pas et ce n'est pas pour rien que par exemple de grands pays comme la Chine ayant pourtant bénéficié d'une grande civilisation se sont basés sur la civilisation européenne pour accélérer leur développement.

Quand les Européens ont débarqué dans le Pacifique Sud, ils ont été confrontés à la pratique du cannibalisme dans plusieurs îles, dont la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Guinée.

https://www.lepoint.fr/culture/le-tour-du-monde-des-cannibales-10-les-kanaks-ont-les-crocs-14-08-2018-2243590_3.php#11

Dans un autre domaine, les conquérants espagnols ont été accusés d'avoir bridé les civilisations locales, mais qui peut leur reprocher d'avoir par exemple mis fin aux sacrifices humains ayant recouvert de flots de sang les pyramides ?

[Rédigé par : Aliocha]

@ sylvain

Mais je la respecte, votre charte imaginaire, et en reste à la bienséance qui vous laisse à vos divagations.
Elles suffisent à vous discréditer.

[Rédigé par : sylvain]

@ Aliocha
"Quand on regarde sylvain, la décence interdit de dire ce qu'on voit."

Ben dites donc Aliocha, je vois que vous ne respectez pas la charte, pas celle de Philippe, celle que vous avez créée entre vous, stipulant que vous devriez dorénavant ne plus répondre à tous mes messages ; je ne me rappelle plus quel jour ni la formule exacte employée mais elle est bien respectée par tous les autres sauf vous.

Ressaisissez-vous et rentrez dans le rang, sinon vos complices vont tirer vos noreilles.

Je fais quand même une exception pour le malheureux Giuseppe, le cinglé du blog, tête à claques à la récré, il me fait trop marrer pour s'en priver, foi de canard gras !

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Marcel P | 19 mai 2024 à 05:26

Vous resservez le même plat que celui du 18 mai à 05:03. Il n’est pas plus comestible... Le clan Traoré n’a pas « une vérité à part », elle a « sa » vérité et n’en démordra pas... comme vous avez les vôtres... qui ressemblent furieusement à des contre-vérités, tant vous prenez plaisir à systématiquement contredire vos interlocuteurs.
Vous n’avez même pas la courtoisie, respectée par les autres commentateurs, de mieux identifier le message auquel vous répondez...

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@ Claude Luçon | 19 mai 2024 à 03:16
« Aucun de nos journaleux ne sait ce que signifie Kolwezi et Katanga (...) »

Il se dit même que beaucoup pensent que Gaza est une commune de Seine-Saint-Denis et que tous croient que le pétrole dégouline des palmiers...
Quant à Khomeini, il a bel et bien été accueilli en France, à la demande du Shah, qui ne voulait pas qu’il s’installe en Libye ou en Syrie après avoir été chassé d’Irak, où il vivait en exil, pour « activités subversives » contre Téhéran. Il disposait d’un simple visa touristique et Giscard ne s’est pas contenté de fermer les yeux sur ses activités politiques que ce statut interdit... Il lui a beaucoup facilité la tâche dans le cadre de l’accord conclu avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis en vue de se débarrasser du Shah, tombé en disgrâce après le choc pétrolier de 1973, auquel il avait participé.
Kolwezi... Neauphle-le-Château... Dans la même année, Giscard a fait le meilleur et commis le pire...

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@ Giuseppe | 19 mai 2024 à 10:08
Nouvelle-Calédonie : « Alors comment on fait pour en sortir ? »

Eh bien non !... On n’en sort pas. Le Caillou est indispensable à notre statut de « grande puissance », qui exige notre présence dans la zone Asie-Pacifique. On rétablit l’ordre. On respecte mieux le peuple kanak. On prend du temps pour réussir la réconciliation des communautés, qui sera difficile. On soutient l’économie néo-calédonienne, à bout de bras s’il le faut. Bref, on fait tout pour ne pas être remplacés en deux temps trois mouvements par la Chine.

« On s'est échappé d'Afrique ces derniers temps, on s'est échappé d'Algérie... »

Vous pratiquez l’euphémisme avec un talent certain... N’avez-vous pas l’impression que, dans les deux cas, la France a fait l’objet d’une OQTA suivie, dans la foulée, de quelques coups de pied...OQ ?

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Giuseppe | 19 mai 2024 à 10:08

Vous auriez pu rajouter, en plagiant Charles de Gaulle : on mettra les Kanaks d'un côté et les Caldoches de l'autre. Il suffit de diviser le territoire en deux, à chacun son pourcentage de terre et d'océan !
Nous connaissons cela déjà : Corée, Chypre, Géorgie, bientôt l'Ukraine et depuis longtemps les trois Suisses ! Pour ne pas mentionner la Grande-Bretagne son Angleterre, Irlande (du Nord), Ecosse et Pays de Galles !

En prévision je me présente comme Angevin pensant que 1789 nous a baladés à travers cinq Républiques, deux empires, deux royautés et un consulat en deux siècles, retournons au bon vieux temps des duchés !
Seule faiblesse de l'Anjou ? ne pas avoir une équipe de rugby dans le Top 14 :)

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Claude R. | 19 mai 2024 à 11:08

Alors échappons-nous de ce bourbier, faire l'impasse sur tout ce qui nous y est propre comme nos intérêts... pourquoi pas ?
Ils finiront comme les Ouïgours ou l'Algérie avec un président qui y ressemblera. Ils devraient le savoir, mais au fond si c'est ce qu'ils souhaitent, bon vent à eux... Mais qu'ils se penchent bien sur ce qui les attendra, le Chinois est un grand humaniste tout le monde le sait, le Cinglé aussi avec son copain du nord.

Pour l'instant nous récoltons surtout des morts et des frustrations.
Tout ça, le dialogue, les référendums et tous ces bidules ne marche pas, on le voit bien, je souscris. Il faut vraiment que l'intérêt de notre pays soit grand pour continuer à subir flammes, destructions, barrages, tirs et morts et racisme des deux côtés.

[Rédigé par : Aliocha]

Quand on regarde sylvain, la décence interdit de dire ce qu'on voit.

[Rédigé par : sylvain]

Voter Zemmour (ou pour son camp) est un acte civique.

Ne pas voter Zemmour c’est accepter que bientôt l’islam et la racaille gauchiste dégénérée perverse woke progressiste nous gouverneront !

Celui ou celle qui ne comprend pas cela est un inconscient, un collabo traître macronien anti-France.

Même si Zemmour échoue, ceux qui auront voté pour lui auront la conscience tranquille d'avoir fait leurs devoirs de citoyens patriotes civiques honnêtes.

Quant aux autres, rien ne sert de les plaindre, ils s’en mordront les doigts eux-mêmes d’avoir voulu écarter du pouvoir le seul espoir de sauver la France.

[Rédigé par : Claude R.]

Outre le fait que j'abonde totalement dans votre sens, exposé qui plus est dans une langue qui me change des "la société qu'elle a du mal à faire rentrer l'argent" d'un de mes étudiants d'Assas en DESS de Finances (à l'époque déjà, en 1985 !!), j’abonde d’autant plus dans votre sens quand j’observe et écoute les intervenants différents sur la situation en Nouvelle-Calédonie dont bien entendu, que cela ne fasse pas l’ombre d’un doute, je réprouve les actes de violence (le mot est faible), les meurtres que j’ai bien envie d’assimiler à une forme de terrorisme.

Je commentais il y a deux jours avec des amis ces faits et intitulais mon propos "La constance dans la cécité". Qui s’intéresserait à ma médiocre prose peut le lire sur mon blog en référence.
http://claude101141.eklablog.com/la-constance-dans-la-cecite-a215812113

J’écrivais dans la première phrase de l’article : "On reste pantois devant l'aveuglement européen et en particulier français dans l'appréciation de l'évolution de ce qui fut une colonie française à son départ. On oublie un peu vite que ce n'est que depuis le 4 septembre 1774 que la Nouvelle-Calédonie fut découverte par James Colnett et la colonisation française commença en 1853, que cela nous plaise ou pas. Ce n'est qu'après la guerre que la France abandonne le terme de colonie et abolit le code de l'indigénat. Cela n'efface pas pour autant des millénaires d'histoire…"

Peu m’importe ce qu’a pu dire Mme Taubira ou autre homme ou femme politique, les colonisés de tout territoire n’attendaient pas que nous nous installions sur les leurs, nos religions ne sont ni meilleures ni moins bonnes que les leurs, et notre aveuglement fait que nous sommes persuadés que nous faisons non seulement leur bonheur, mais qu’en prime, si intelligents que nous sommes, nous changerons en quelques décennies leur us, coutumes, croyances, cultures car il est évident que les nôtres sont les meilleures au monde. Nous faisons d’ailleurs de même lorsque nous voyageons à l’étranger : est-il pensable en Espagne de se mettre à table après 14h ou le soir passé largement 20 h, idem aux USA de dîner vers 17 h 30-18 h, de ne pas tenter de tricher, etc. Nos amis américains de préférence en dehors de New York, Miami et autres grandes capitales d’État, sont persuadés que seule la langue de Shakespeare modifiée le cas échéant orthographiquement, est parlée dans toute la planète au point qu’on croirait certaines fois que celle-ci a pour limites le Pacifique à l’ouest et l’Atlantique à l’est.

Nous nous sommes posés en bienfaiteurs de l’humanité, car bien entendu il était agréable dans certaines îles de voir débarquer des bagnards ou d’être déclarés hérétiques si on refusait de croire dans notre religion.
Cet aveuglement persiste dans les circonstances actuelles et il faut bien le dire ne se limite pas à nous citoyens français, mais à toute la planète avec les conséquences qui en découlent, extrémisme, meurtres, terrorisme, intolérance, etc.

Le dire est bien entendu politiquement incorrect et mériterait en d’autres temps de passer devant le tribunal de l’inquisition et d'être sanctionné par le bûcher !

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Serge HIREL | 18 mai 2024 à 19:23
"C’est à partir de ce constat que MLP a proposé un quatrième... seul thermomètre..."

Trois étaient prévus, trois réalisés dont on connaît les résultats, on devrait continuer à vie ce type de consultations et d'assistance médicale ?

La France a plusieurs intérêts à maintenir la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, d'accord:

La Nouvelle-Calédonie permet à la France de se positionner comme une puissance dans la région Indo-Pacifique. Cela je peux l'entendre.
Elle abrite la plus grande base militaire française dans le Pacifique et joue un rôle clé dans les relations avec des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine.

L’archipel détient environ 25 % des ressources mondiales de nickel, crucial pour des industries comme celle des batteries électriques. Cela ne vaut plus un clou dans la façon de l'exploiter.
Il possède également des ressources minérales marines importantes, telles que les hydrocarbures et les nodules polymétalliques... Mettons...

Il existe des tensions et des inégalités socio-économiques entre les communautés, notamment entre les Kanaks et les Caldoches. C'est vrai aussi.
Les débats sur l’indépendance reflètent ces enjeux, ainsi que des questions d’identité et de fierté nationale. Bref, un vrai bourbier.

Ces éléments pourraient monter que la Nouvelle-Calédonie est importante pour la France non seulement pour ses ressources et son positionnement stratégique, mais aussi pour son influence culturelle et ses enjeux internes. La situation est complexe et fait l’objet de discussions continues entre les parties concernées... Comme pour l'Algérie et on a vu.

Alors comment on fait pour en sortir ? On s'est échappé d'Afrique ces derniers temps, on s'est échappé d'Algérie... Pour les plus représentatifs...

Un journaliste interrogeait un terrassier africain sur sa nouvelle position de travail par rapport à la Chine, en résumé, aujourd'hui il travaillait comme une bête de somme et regrettait le temps béni de la France. Il fallait que sa pioche atteigne la couleur rouge cerise de la forge.

Le suivant était un livreur de colis qui avait démissionné, les Chinois pensent que les journées de travail font 24 h en Afrique... Et là le nickel sera devenu une manne pour la Chine en les mettant au boulot, sur l'archipel ils goûteront ainsi du pressoir chinois, quant aux référendums et autres révoltes ils apprendront ce qu'est la douce vie des Ouïgours... Mais après tout c'est ce qu'ils souhaitent.

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@ caroff | 18 mai 2024 à 18:04

Là vous faites partie de ceux qui se font peur:

https://i.goopics.net/q2r9ym.png

Ce qui est susceptible de faire le plus dégâts c'est la dette non maîtrisée ou le pognon cher à Nanard très mal employé... Au choix. Mais cela dure depuis des décennies.
Je vois aussi que pour l'instant Agnès Verdier-Molinié prêche dans le désert. Travailler plus aujourd'hui c'est inconcevable dans nos sociétés. Même l'artisanat d'aujourd'hui est devenu fonctionnaire, un vieil ami Compagnon charpentier, entrepreneur disparu, moquait un tantinet tout cela.

Lui qui chargeait ses camions le samedi pour qu'il ne manque rien, même pas une pointe, sur le chantier. Il moquait tous ces artisans qui pendant leur journée de travail vont se réapprovisionner chez le marchand de matériaux... "Je veux payer des PV de surcharge !" disait un autre.

Vous pouvez changer les hommes, vous ne changerez pas ou peu les mentalités. Mon jeune médecin prend, pour faire court, une semaine de vacances toutes les cinq semaines... C'est ainsi... Déjà moins gaspiller. Vous pouvez avoir la meilleure pompe à chaleur du monde, le bon manteau est la base de toutes les richesses, j'ai appris cela jeune.

Le calcul des déperditions, et c'est valable aussi en économie, Grand Dadais aurait dû faire des études thermiques en même temps que pratiquer l'ENA. La qualité de composition d'une paroi appliquée à l'économie pour baisser drastiquement la dette, je vous garantis l'énergie positive tant pour le bâti que pour les finances publiques.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Serge HIREL
"Demandez à n’importe quel enquêteur chargé d’éclaircir les circonstances d’un banal incident si tous les témoins qu’ils interrogent sont toujours unanimes sur le déroulement des faits... Ils ne le sont jamais."

Et ? Et donc Serge ne s'écrit pas Serge mais Marcel et une voiture bleue devient un camion rouge ?

"Prenons le cas Traoré. La justice a prononcé un non-lieu. Il est probable que la Cour de cassation ne changera rien au jugement en appel. Voilà la « vérité judiciaire ». Mais celle du clan Traoré restera que le brave fiston a été assassiné par les gendarmes..."

La Cour de cassation n'a rien à changer au jugement puisqu'elle ne juge pas sur le fond. Notion même qui montre bien que votre hyper-relativisme n'est pas son fondement.

Vous prétendez que les Traoré auraient une vérité à part. C'est un raisonnement anti-social.

[Rédigé par : Claude Luçon]

@ Serge HIREL | 18 mai 2024 à 11:19

Je n'ai plus ni le temps ni la patience qui me restent et surtout pas votre talent d'écrivain !
Dommage, j'ai tant de choses à raconter !

Ce qui se raconte sur l'Afrique est à la fois faux et épouvantable.
Exemples, en vrac :
Nos médias, lorsqu'ils parlent du "Grand Sud", cette nouvelle frayeur géopolitique du moment, oublient seulement tous les ex-territoires britanniques dont le Nigeria qui a pourtant plus de 220 millions d'habitants et le PIB le plus élevé de toute l'Afrique ouest, nord, centre, est, sud, qui est une démocratie !

On panique en parlant de la RCA, plus le Niger, plus le Mali, plus le Burkina Faso, plus la Guinée pourtant quand on fait le total de leurs PIB ils sont au niveau du Ghana !

On nous rabâche les âneries des successeurs de Mandela en Afrique du Sud, oubliant que le pays tient debout parce qu'il reste encore 5 ou 6 millions de descendants des Boers !

On oublie que les Chinois nous promettent un de leurs citoyens sur la Lune depuis 30 ans et que leurs porte-avions, ceux qu'ils fabriquent en ce moment, ont deux générations de retard sur ceux des USA.

On ne parle pas de l'Inde qui est en train de doubler la Chine.

Personne ne se préoccupe de ce que sont nos Mélenchon, MLP et son Bardella, leur passé. Histoire de rire, je n'ai guère confiance en une femme qui n'a pas réussi à vivre avec un minimum de quatre hommes différents et a dû prendre des cours pour s'entendre avec des chats, immigrés, même pas Français, pour avoir quelque compagnie chez elle ! Bardella à part bien sûr, à propos de matou !

Parmi les hommes qui devraient être au Panthéon, Macron oublie le Dr Schweitzer (j'ai remonté l'Ogooué en hors bord en 1960 pour aller le saluer).

Nos économistes oublient de nous dire que le PIB de la Californie est supérieur à celui de la Russie, fortune de Poutine comprise !

Curieux que dans l'affaire de Gaza nous n'entendions pas parler du "doté" Pakistan et de l'Indonésie, pourtant pays musulmans, les plus grands !

Aucun de nos journaleux ne sait ce que signifie Kolwesi et Katanga à propos de la France, que les Belges ont la mauvaise habitude de nous laisser leurs ex-colonies dans des pétrins épouvantables !

Tous croient que nous avons invité Khomeini chez nous fin 1978, un comble entre tant d'autres !

Sans mentionner pourquoi la France a des dettes ! C'est pourtant simple, nous avons des diplômés de HEC qui ne savent pas vendre à l'étranger. Gérer nos sous dans nos banques, assurances, loyers... en France, ils savent, mais ils prennent leur quota au passage ! Ils savent acheter, se payer, mais récolter quelques dollars chez les autres, ils ne savent pas, depuis toujours ! Le pire est qu'ils deviennent aussi politiciens, même président de la République...

Comme vous l'écrivez : passons !

Simple petit échantillonnage qui me vient à l'esprit avant d'aller essayer de dormir :)

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Robert | 18 mai 2024 à 18:33

Réquisitoire parfait. La sentence sera prononcée le 9 juin.

[Rédigé par : lucas]

Dire ce que l'on voit n'est pas un rempart contre le manque d'objectivité, la superficialité et l'erreur flagrante des moutons de Panurge.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Achille | 17 mai 2024 à 07:47
"Zemmour (...), Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau : des petits trublions d'extrême droite, rien de plus".

Les Achille des années 70 et suivantes ont employé les mêmes termes méprisants vis-à-vis du jeune et remuant Jean-Marie Le Pen. Sa fille, qui a su adapter le message du père aux attentes actuelles du peuple, est en passe, dans trois semaines, de coller une raclée dont elle se souviendra à toute la classe politique classique, puis de viser l’Elysée avec des chances certaines d’y parvenir. Il est vrai que les frasques de l’actuel locataire - dernière en date : le fiasco néo-calédonien - lui offrent un tremplin d’excellente qualité.

Les Achille d’aujourd’hui, imitant leurs prédécesseurs, se gaussent encore d’elle parce que, voici sept ans, en direct, dans un débat de second tour, elle a confondu deux entreprises... Ils ont oublié la croissance régulière de ses scores électoraux, ses résultats en 2017 et en 2022, l’élection de 87 députés RN et croient que les sondages actuels sont des prédictions de cartomancienne. Le 9 juin au soir, abasourdis, ils diront ne pas comprendre et affirmeront sans rougir que le peuple s’est trompé.

On peut expliquer l’attitude des Achille d’hier et les absoudre. Face au JMLP d’avant 2002, il était possible de voir, mais, hormis quelques propos désagréables, de ne pas éprouver le besoin de dire plus que cela. Ceux d’aujourd’hui, en revanche, en utilisant cette même méthode de l’adversaire minable réduit à ses défauts, ont commis l’erreur de voir sans réellement tenter de démonter pied à pied le programme politique de MLP et de Bardella.

La Macronie, manquant déjà d’air, se voit contrainte d’exposer son chef d’état-major lui-même pour espérer sauver les meubles. Vus du camp du Prince, les Achille d’aujourd’hui sont impardonnables.

Ils le sont tout autant lorsque, pour le combattre, ils se contentent de prétendre que Zemmour n’a pas sa place dans le combat politique de haute intensité. Ils oublient qu’en moins de trois ans, le bonhomme a réussi à imposer par deux fois, en 2022 et aujourd’hui, les trois thèmes majeurs de son programme politique : l’invasion migratoire, l’insécurité et la perte de souveraineté de la France. Croire qu’on peut l’éliminer par l’arrogance à son égard est une grossière erreur.

Si mes souvenirs sont bons, je crois que le Prince lui-même, en lui remontant les bretelles, avait exhorté son ex-Première ministre à entreprendre le combat des idées... Pour l’heure, il n’en est toujours rien, ou presque. Attendons jeudi prochain et le débat Bardella-Attal...

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@ Giuseppe | 18 mai 2024 à 10:24
« Après sa volte-face sur la Nouvelle-Calédonie, le RN rattrapé par son vote à l’Assemblée »

Si j’ai bien compris, vous faites vôtre ce titre du HuffPost. Je ne vois pas bien où est l’incohérence entre le vote du RN à l’Assemblée et les propos de Marine Le Pen sur la Nouvelle-Calédonie.
À l’Assemblée, il s’agissait de rectifier une situation pour le moins incongrue, qui heurterait n’importe quel démocrate, de la droite la plus ferme à la gauche, même radicalisée : sans une réforme de la Constitution, 25 000 Français demeurant en Nouvelle-Calédonie ne pourront pas voter lors des élections provinciales prévues à la fin de l’année. Résultat de l’accord de Matignon de 1988 et de celui de Nouméa de 1998 qui, pour calmer les esprits, figeaient la liste électorale néo-calédonienne jusqu’à ce que les trois référendums sur le statut de l’île qu’ils prévoyaient aient été organisés. Ces trois consultations ont eu lieu. Les indépendantistes les ont perdues... Mais, défaut majeur de ces accords, sans aucune autre précision, ils renvoient à de nouvelles négociations entre indépendantistes, loyalistes et l’Etat l’organisation politique de la Nouvelle-Calédonie, définitivement ancrée dans la République française.

Il était dès lors prévisible que les indépendantistes ne baisseraient pas les bras. Ils étaient calmés mais les plus radicaux attendaient leur heure. Malgré de multiples avertissements, y compris de la part de ses propres troupes, Macron n’a rien prévu. Il a même pris la décision du contenu et de la date de la réforme de la Constitution permettant de modifier la liste électorale sans consulter les parties concernées. Chacun savait que les indépendantistes étaient vent debout contre cette réforme. Agir ainsi s’appelle manipuler un détonateur.

En moins d’une semaine, nous en sommes revenus à la situation dramatique des années 80. Des morts, des blessés, des dégâts considérables... Les résultats des trois référendums ne sont plus applicables. La réconciliation demandera à nouveau des dizaines d’années...

C’est à partir de ce constat que MLP a proposé un quatrième référendum, dont le but serait le même que les trois premiers : constater si, oui ou non, les communautés sont suffisamment réconciliées pour entreprendre de travailler ensemble sur l’avenir du Caillou. C’est le seul thermomètre envisageable, le seul qui respecte les règles de la démocratie.

Les adversaires du RN ricanent en prétendant qu’en quelques heures le RN a changé de pied... Mais ils prennent bien soin d’occulter un « détail ». Ce quatrième référendum, Marine Le Pen le prévoit « dans une quarantaine d’années »... C’est-à-dire dans un délai au moins aussi long que celui prévu par les Accords de Matignon et de Paris pour l’organisation des trois premiers, dont les résultats sont aujourd’hui réduits en cendres.
Comment pourrait-on imaginer que, d’ici là, la liste électorale reste figée, que les nouveaux citoyens français installés sur le Caillou soient privés de droit de vote jusqu’en 2050-2060, que ce quatrième référendum ne soit ouvert qu’aux seuls Néo-Calédoniens présents sur le territoire depuis au moins 70 ans ?

Il n’y a aucune incohérence entre le vote RN à l’Assemblée et la proposition de MLP, qui adapte son point de vue sur la Nouvelle-Calédonie à cette nouvelle donne, à ce dramatique pas en arrière dont l’entière responsabilité appartient à l’Elysée, à Matignon et à Beauvau. Il y a même une cohérence certaine.
Je crois que ceux qui cherchent à mettre MLP en difficulté sur ce dossier ont perdu une belle occasion de se taire.

[Rédigé par : Robert]

Le problème, Monsieur Bilger, n'est pas de voir, mais bien de refuser de voir la réalité principalement par choix idéologique. Ce refus conduit souvent à des fuites en avant qui font que nos décideurs préfèrent souvent foncer dans le mur plutôt que de remettre sur le métier leurs certitudes.

Prenons le cas le l'Europe. Le traité de Maastricht notamment a enclenché un processus technocratique qui a abouti au projet de Constitution contre lequel plusieurs peuples européens, par la voie du référendum, se sont prononcés. Le "système" tout à sa logique n'a pas accepté ces choix et s'y est opposé soit en faisant revoter dans le cadre d'un nouveau référendum, soit en donnant par la négociation des avantages particuliers permettant de lever l'opposition.

Mais dès lors que le peuple français avait voté majoritairement non, il était impossible de le traiter comme les peuples irlandais, danois ou néerlandais.
Donc a été concocté un traité de Lisbonne, copie presque intégrale des dispositions du projet de Constitution, cette fois avalisé par les parlementaires réunis en Congrès. Ce faisant ils ont trahi leurs mandants.

Lorsque, à présent, l'on regarde ce qu'est devenue cette Europe, l'on constate que nombre de pays ne sont animés que par la seule défense de leurs intérêts, commerciaux (Allemagne notamment), la France étant l'un des rares pays où la classe politique a bradé ses intérêts sur l'autel d'une "certaine idée de l'Europe", notamment toute son industrie et ses services publics comme EDF.

Tout observateur sérieux ne peut que constater la faillite de ce projet européen dans de nombreux domaines, notamment en matière d'immigration, ce qui n'empêche nullement la Commission européenne de ne rien faire pour contrecarrer ses effets délétères dans la majeure partie des pays membres.
Nombre de spécialistes soulignent l'échec de cette entreprise, aggravé par les choix faits dans l'affaire ukrainienne (en particulier les sanctions contre la Russie qui se sont retournées comme un boomerang). Et pourtant l’approfondissement du processus est mené tambour battant, notamment la fédéralisation voulue par monsieur Macron.

Prenons le cas de l'éjection de la France de son pré carré africain, sous l'impulsion notamment de la Russie, voire de la Chine ou de la Turquie. L'on ne sache pas que nos dirigeants actuels aient su anticiper et comprendre ce qu'il se passait.

Il en est de même pour la Nouvelle-Calédonie : aucune anticipation du risque n'a été faite et le processus parlementaire de recomposition juridique de l'électorat a été mené tambour battant, en ne considérant que les délais légaux, avec la contrainte imposée notamment par la proximité des Jeux olympiques.
Aucun envoi de forces de l'ordre complémentaires n'a été réalisé pour anticiper une éventuelle réaction de certains indépendantistes.

De même, le ministre de l'Intérieur met en cause, et à juste raison, les actions subversives menées par l’Azerbaïdjan. La création d'un organisme commun entre certaines institutions calédoniennes et ce pays, la réception à Bakou de délégués de nos départements d'outre-mer ne pouvaient aucunement être ignorées de notre gouvernement. Qu'a fait le gouvernement pour contrer les actions subversives de ce pays ? Derrière ce pays, se profilent aussi les services de la Russie tout comme au plan économique la Chine veut prendre pied dans l'archipel. L'on aimerait bien connaître ce que nos services de contre-espionnage ont fait ou font pour contrer ces menaces.

Or, tout se passe comme si la priorité donnée à l'organisation de Jeux olympiques ou la réception de monsieur Xi Jinping avaient occulté toute analyse ou perception de la menace. Il est bien beau d'envisager l'envoi de troupes en Ukraine quand on se montre incapable d'anticiper les événements sur le propre territoire national...

D'évidence, il est des choses que nos gouvernements, en particulier l'actuel, ne pouvaient que voir et que leurs préoccupations du moment ou l'idéologie dominante, prétendument progressiste, ont empêché de voir et de prendre en compte.

[Rédigé par : caroff]

@ Giuseppe 10h24
"La France gouvernée par ces incapables et leurs liaisons sulfureuses ? Ils sont à pleurer, ils casseront tout, il ne manque plus que la fine équipe de pieds nickelés du parti MOURZEM, ensemble hétéroclite de naufragés qui sent le rance de poissons échoués."

Peut-être, mais il peut vous être objecté que ce sont ceux-là mêmes qui ont été au pouvoir et qui le sont toujours, qui ont tout cassé...

Dans trois ans, il ne restera plus grand-chose à déglinguer en France.

Quant à Zemmour, il aura eu le mérite de mettre les pieds dans un plat peu ragoutant et d'éclabousser vos amis qui ont du mal à s'en remettre.

[Rédigé par : Serge HIREL]

@ Marcel P | 18 mai 2024 à 05:03

Votre propos, qui se veut péremptoire, conclusion comprise, ne tient pas compte des réalités. Ce qui est quelque peu cocasse quand on s’applique à démontrer au contraire qu’il est simple de les appréhender.
Demandez à n’importe quel enquêteur chargé d’éclaircir les circonstances d’un banal incident si tous les témoins qu’ils interrogent sont toujours unanimes sur le déroulement des faits... Ils ne le sont jamais. C’est d’ailleurs pourquoi, à l’époque où la presse régionale rendait compte des accidents de la circulation, elle n’écrivait pas « la voiture de X est entrée en collision avec celle de Y - on pouvait comprendre que X était en tort - mais indiquait que « les voitures de X et de Y sont entrées en collision »...

Ce n’est pas dénigrer la justice que de dire qu’elle établit la « vérité judiciaire ». La loi demande aux jurés de se prononcer sur leur « intime conviction », ce qui revient à dire qu’ils ne doivent prendre en compte que leur propre vérité des faits et de l’accusé, celle qu’ils ressentent personnellement. En indiquant que « le doute doit bénéficier à l’accusé », elle va même jusqu’à reconnaître clairement que la justice peut ne pas parvenir à établir la vérité judiciaire à partir des diverses vérités qui lui sont présentées.

Prenons le cas Traoré. La justice a prononcé un non-lieu. Il est probable que la Cour de cassation ne changera rien au jugement en appel. Voilà la « vérité judiciaire ». Mais celle du clan Traoré restera que le brave fiston a été assassiné par les gendarmes...

Quant aux jugements différents sur FXB qu’Axelle D et moi-même avons portés, il ne s’agit pas d’une affaire de goût, mais d’appréciations divergentes de ses choix de carrière politique. Ne mélangez pas gastronomie et cuisine politique.
Sur ce, je vous souhaite une bonne journée... en vous laissant le soin de comprendre le mot « bonne » selon votre point de vue personnel sur le bonheur.

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@ Claude Luçon | 17 mai 2024 à 16:38
« C'est la grande faiblesse de nos médias, parler trop vite, sans comprendre ce qu'ils voient, ni connaître ce dont ils parlent ! »

Bon... Passons sur le côté « emporte-pièce » ou « chamboule-tout » de votre jugement. Demain, vous pesterez sur le thème « Nos médias ne nous disent pas tout »...

« Nos médias »... Une fois de plus, tous dans le même sac... « Les » journalistes, « les » politiciens, « les » garagistes, « les » assureurs, « les » notaires... Non ! « Tel » média, « tel » journaliste, « tel » politicien... Cette généralisation est insupportable !

Quant au fond de votre propos... L’actualité, par essence, est mouvante. Elle est même aussi rapide que l’éclair. Dans une société où la vitesse de l’information a pris une importance économique essentielle - les transactions bancaires au quart de seconde d’un continent à l’autre... -, celle avec laquelle un média diffuse ce qu’il sait de l’actualité est devenue un atout à privilégier.

Encore faut-il cependant ne pas en négliger un autre, tout aussi primordial : le contrôle de la véracité de l’information diffusée... Ce qui demande du temps...

Pour concilier ces deux impératifs contradictoires, il n’y a qu’une solution : employer des professionnels de l’information compétents dans le domaine concerné, faire preuve de prudence à l’antenne en indiquant clairement que « l’enquête est en cours », que l’information diffusée n’est que partiellement sûre, qu’il faut la « prendre avec des pincettes », comme dit Pascal Praud... et la rectifier au plus vite.

L’auditeur ou le téléspectateur, eux, ne devraient pas se comporter en simples « consommateurs » regardant un téléfilm tourné en direct. Ils devraient être circonspects, ne pas prendre pour argent comptant ce qui leur est dit, exercer leur sens critique...
Encore faudrait-il que celui-ci ait été développé à l’époque où ils fréquentaient les écoles de la République... Bien trop nombreux sont ceux qui se comportent, sans le savoir, en moutons de Panurge. À qui la faute ?

[Rédigé par : Michel Deluré]

Il y a ce que l'on voit objectivement et il y a, une fois passée au travers du filtre de nos personnalités respectives, ce qu'il reste de cette vision, l'interprétation que chacun va en donner en fonction de ses capacités de réflexion et d'analyse, de ses convictions, de ses croyances. Tous nous voyons objectivement la même chose mais chacun ne retient de cette vision que ce qu'il veut bien voir ou éventuellement ne pas voir. La réalité que nous avons vue est transformée par le filtre de notre subjectivité.

[Rédigé par : sylvain]

Tout le monde le voit mais n’ose pas le dire : nous avons créé un monstre. Macron, un supermonstre aux pouvoirs maléfiques et diaboliques surnaturels, le dieu du mal.
Il a détruit l’Europe blanche, surtout la France qu’il déteste, pour la faire envahir par des millions de gris marron noirs aux biologies et génétiques criminelles.

Il a le pouvoir absolu totalitaire tyrannique sur la liberté d’expression macronienne seule autorisée.

Il a laissé s’instaurer la charia islamiste chez nous, lois islamistes supérieures aux nôtres et à notre République.

Il a massacré la France qui était le plus beau pays du monde en une vaste zone coupe-gorge criminelle islamisée plaque tournante narco record de tous les trafics de drogue et...

...humains ! Pire que ceux de la drogue en horreur :

Une omerta terrible règne dans toutes les sphères des pouvoirs de tous les pays pour instaurer une chape de plomb sur tous ces enlèvements de jeunes, gamins, ados, filles et garçons, trafics mafieux les plus immondes à ce jour : trafics d’organes et esclaves sexuels soumis à tous les caprices les plus sordides de pervers fortunés intouchables dégénérés.

Il a créé un leurre qui fonctionne à la perfection (Allah perfection) : le danger RN extrême droite « arlésienne » fantasmée pour détourner l’attention des vrais dangers islamogauchistes LFIslamistes Hamas.

C’est la saison du veau, Pentecôte la fête du veau, ça tombe bien, le peuple veau va continuer à veauter pour ce monstre, il le veau bien.

[Rédigé par : Giuseppe]

"Après sa volte-face sur la Nouvelle-Calédonie, le RN rattrapé par son vote à l’Assemblée"
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-sa-volte-face-sur-la-nouvelle-caledonie-le-rn-rattrape-par-son-vote-a-l-assemblee_234067.html

Il faut l'avouer, le FN/RN n'a pas changé, menteurs, tricheurs, opportunistes c'est bien dans le sillage du Cinglé qu'ils s'inscrivent. Ils nous dépèceront, nous vendront à la découpe.

Je n'ai pas envie de vivre ce qui se passe avec le corrompu Fico en Géorgie:

L’actuel Premier ministre de la Slovaquie a été impliqué dans plusieurs controverses et allégations de corruption au cours de sa carrière politique. Il a été accusé de diriger une « organisation criminelle » liée à des versements de pots-de-vin et des meurtres, selon l’agence nationale du crime slovaque (Naka). Ces allégations ont émergé après que Fico a changé sa position sur plusieurs questions clés, passant d’un interventionniste pro-Union européenne à un nationaliste fervent, reprenant la rhétorique anti-occidentale de la Russie.

Ne pas se voiler la face on y arrivera:

Marine Le Pen, le Rassemblement National (RN) et d’autres membres du parti font face à des déboires judiciaires liés à des soupçons de détournement de fonds européens. Ils seront jugés du 30 septembre au 27 novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Paris. Marine Le Pen et 26 autres personnes, ainsi que le RN en tant que personne morale, sont accusés d’avoir mis en place un système de rémunération des assistants d’eurodéputés par l’Union européenne pour des travaux qui auraient en réalité bénéficié au parti entre 2004 et 2016.

Marine Le Pen est poursuivie pour détournement de fonds publics et complicité. Le tribunal décidera le 3 juillet si Jean-Marie Le Pen, âgé de 95 ans, est en état de préparer sa défense et d’assister au procès. Parmi les autres prévenus figurent des personnalités politiques telles que Louis Aliot, Bruno Gollnisch, Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just et Julien Odoul.

En parallèle, le micro-parti Jeanne, fondé par des proches de Marine Le Pen, fait face à un redressement fiscal de 1,8 million d’euros. Ce redressement fait suite à la requalification par l’administration fiscale de la structure en société commerciale pour l’année 2012, en raison de prestations commerciales et bancaires litigieuses facturées aux candidats de l’ex-Front national.

Ces affaires judiciaires ont un impact significatif sur la réputation et les finances du FN/RN et de ses membres, c'est le moins qu'on puisse dire, si comparaison n'est pas raison, qui se ressemble s'assemblera.

Fico toujours... En 2022, il a été inculpé pour conspiration criminelle pour utiliser des informations de police et fiscales contre des adversaires politiques, bien qu’il ait nié ces accusations et qu’elles aient été par la suite abandonnées. Plus récemment, son gouvernement a bloqué une aide à l’Ukraine de 40 millions d’euros, ce qui a soulevé des questions sur sa position concernant le conflit russo-ukrainien.

Ces événements ont contribué à sa réputation de figure polarisante et controversée dans la politique slovaque. Regardons par-dessus notre épaule et la poignée historique de Fifille à l'historique Cinglé de l'Europe qui écrase tous ses anciens satellites.

La France gouvernée par ces incapables et leurs liaisons sulfureuses ? Ils sont à pleurer, ils casseront tout, il ne manque plus que la fine équipe de pieds nickelés du parti MOURZEM, ensemble hétéroclite de naufragés qui sent le rance de poissons échoués.

[Rédigé par : Aliocha]

Voilà Péguy, et encore faudrait-il le préciser pour éclairer le propos, sur l'affaire Dreyfus :

"Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. Nous voyons que de tout notre État-Major il est le seul qui n’ait point faibli devant les démagogies dreyfusistes, devant les démagogies politiques issues de notre mystique dreyfusiste."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Peguy_oeuvres_completes_04.djvu/234

il est effectivement l'heure de tirer enseignement des âneries françaises et qu'au-delà de l'observation toujours partielle de l'observation des faits, leur interprétation a pour devoir, en même temps, de tenir compte de cette partialité et d'en replacer le contexte historique :

"De même notre affaire Dreyfus ne peut s’expliquer que par un besoin, le même, par un besoin d’héroïsme qui saisit toute une génération, la nôtre, par un besoin de guerre, de guerre militaire, et de gloire militaire, par un besoin de sacrifice et jusque de martyre, peut-être (sans doute), par un besoin de sainteté. Ce que nos adversaires n’ont pu voir qu’en face, de l’autre côté, de face, ce qu’ils n’ont pu recevoir qu’en creux, ce que nos chefs mêmes ont toujours ignoré, c’est à quel point nous marchâmes comme une armée, militaire. Comment tant d’espérance, tant d’entreprise a été brisée sans obtenir, sans effectuer une inscription historique, c’est précisément ce que j’ai essayé non pas seulement d’expliquer, mais de représenter à nos amis et à nos abonnés dans un cahier de l’année dernière sensiblement à la même date. Que si nous avons été, une fois de plus, une armée de lions conduite par des ânes, c’est alors que nous sommes demeurés, très exactement, dans la plus pure tradition française."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Peguy_oeuvres_completes_04.djvu/245

Il semblerait désormais que nous soyons devenus des ânes menés par des ânes que nous fustigeons et piétinons, pour mieux ne pas nous voir en cette confusion bientôt dévorés par les lions.

[Rédigé par : Marcel P]

@ Serge HIREL
"Atteindre l’objectivité, seul chemin conduisant à la Vérité, est un souhait qui n’est et ne sera jamais satisfait.
Prenez le cas d’un accident de la circulation. Dix témoins"

Bel exercice d'hyper-relativisme. Il y aurait autant de manière de voir un accident de la route qu'il existerait d'individus.
Ainsi le choc à l'arrière d'un véhicule se transformerait en un choc à l'avant d'un autre, selon l'interlocuteur. Et un véhicule rouge serait bleu selon un autre. Tandis qu'il y aurait trois véhicules impliqués selon l'un, deux selon un autre.

Autant qu'il ne sert à rien de venir discuter sur le blog d'un ancien magistrat, puisqu'aucune justice n'aurait le moindre sens et tout ne serait que loterie. La vérité judiciaire ne serait qu'une variante potentielle... Adama Traoré ainsi ne serait pas un repris de justice violent et il aurait été tué par des gendarmes, puisqu'on peut tout dire, tout et son contraire.

Tout cela pour illustrer des sentiments et des jugements de valeurs différents au sujet de François-Xavier Bellamy, comme si les conditions d'un accident de la route étaient affaire de goût. Ce n'est pas très sérieux.

[Rédigé par : stephane]

Pourquoi on n'ose pas dire ? la peur.
À part Jean-Marie Le Pen qui n'a pas peur ?
Et pourtant il ne voit que d'un œil.

Un autre qu'on a vu, surtout à l'œuvre et à qui personne n'osait rien dire.
Lui il entendait, mais il ne répondait pas, ou parfois par une autre question, façon Rabbi Jacob.
And the winner is...
https://www.dailymotion.com/video/x52r6p4

[Rédigé par : Carl Roque]

Monsieur Bilger, je constate avec délectation que vous êtes un abominable réac au sens tillinacien du terme... tout comme moi.

[Rédigé par : Serge HIREL]

Atteindre l’objectivité, seul chemin conduisant à la Vérité, est un souhait qui n’est et ne sera jamais satisfait.
Prenez le cas d’un accident de la circulation. Dix témoins, dont aucun ne connaît ni les conducteurs, ni les victimes, décriront la scène de dix façons différentes, et cela en toute bonne foi, allant jusqu’à déterminer différemment les responsabilités des uns et des autres. Tout simplement parce que les yeux de chacun d’entre eux ont vu le choc sous un angle qui leur était propre en fonction de l’endroit où il se trouvait.

Si l’un d’entre eux était parent, ami ou voisin de l’une des personnes impliquées, ce qu’il décrirait serait probablement différent. Parce que l’information transmise au cerveau par l’œil, avant même d’être enregistrée dans le souvenir, serait déformée par l’émotion personnelle provoquée par cette relation antérieure. Il en serait de même pour un témoin ayant vécu lui-même un accident identique...

Conclusion : la Vérité est impossible à appréhender. On doit se contenter de vérités multiples... dont la vérité judiciaire, qui, dans le cas présent, entraînera la condamnation de l’un ou l’autre des protagonistes, selon les convictions que le magistrat se sera forgé à l’écoute des dix témoignages... ou du seul rapport de police, supposé n’apporter que des constatations totalement neutres, mais néanmoins rédigé a posteriori par un fonctionnaire soumis, lui aussi, à des certitudes qui lui sont personnelles.

Pourquoi vouloir qu’il en soit autrement dans toutes les autres circonstances de l’activité humaine ? « Chacun voit midi à sa porte », dit un proverbe particulièrement juste.
Prenons un exemple récent. À partir de ce que je perçois de la personnalité et de ce que j’observe du parcours politique de François-Xavier Bellamy, j’ai rédigé un commentaire dans lequel j’ai décrit un « piètre politicien », d’une grande intelligence certes, mais qui l’employait mal en la mettant essentiellement au service de ses activités d’eurodéputé. Ce qui, selon moi, met en péril sa carrière future, qui, mieux maîtrisée, pourrait le conduire au sommet.
Le sang d’Axelle D. n’a fait qu’un tour ! Elle aussi a porté son regard sur FXB, sur sa personnalité, sur ses activités... et elle en a conclu qu’il était admirable.

Pourquoi ces appréciations quasiment opposées ? Tout simplement parce que l’un et l’autre avons jugé FXB sur des critères qui nous sont propres, qui se sont forgés sur des expériences personnelles et des parcours de vie différents. Pourtant, en dernier ressort, nous lui souhaitons l’un et l’autre le meilleur, Axelle D en l’applaudissant et moi en le prévenant que ses « amis » lui font faire fausse route.

Il me semble que, dans ce domaine politique, où les diverses sensibilités ont tôt fait de s’entrechoquer, cette situation est loin d’être rare, Conflictuelle certes mais néanmoins accordée, elle explique une bonne part des non-dits, volontaires certes, mais pas nécessairement agressifs. Comment imaginer aujourd’hui que Zemmour fasse l’éloge de Marine Le Pen - et réciproquement - alors que, pourtant, l’un et l’autre visent le retour à la totale souveraineté de la France ?

Il en est tout autrement de ceux qui, de sang-froid, parce que cela leur permet de survivre dans un monde qui, à chaque instant, contredit leurs affirmations, mitraillent des contre-vérités dont ils savent qu’elles le sont. Ceux-là mentent effrontément, tronquent une réalité qu’ils connaissent, trompent sans vergogne, méprisent ceux à qui ils s’adressent, y compris leurs propres militants... et tous les Français lorsque ce sont ceux qui détiennent le pouvoir qui se comportent ainsi. Cette attitude-là n’a pas sa place dans une grande démocratie. Pourtant, en France, les exemples de tels agissements sont devenus quotidiens, au risque de l’emporter vers le totalitarisme... Pour l’heure, sans trop nous en apercevoir ni broncher, nous en sommes à monter les degrés de l’autoritarisme.

P.-S. : je ne vois pas bien les raisons pour lesquelles il faudrait séparer dans l’opprobre Mélenchon et ses sbires actuels de ceux qu’il a répudiés. Il me semble que ceux-ci n’ont en rien fait amende honorable, qu’ils sont toujours membres de LFI et qu’ils n’ont pas renié le programme de ce parti gaucho-fasciste. Je pense même que, contre un retour en grâce, la plupart de ceux qui pleurnichent aujourd’hui sans désavouer clairement le Lider Maximo sont prêts à prononcer les mêmes anathèmes abjects que celui-ci.

[Rédigé par : Exilé]

« Malheureusement on n'ose pas toujours dire ce qu'on voit. Si chacun avait ce courage élémentaire, nous serions dans un nirvana démocratique. » (PB)

Certains ont dit tout simplement ce qu'ils ont vu, sans penser à mal et sans avoir cru nécessaire d'oser quoi que ce soit pour cela et l'ont payé cher, dans une France qui se fait pourtant passer pour un parangon de la liberté d'expression.

Cher monsieur Bilger, vous semblez oublier que la loi elle-même a été tordue en certains domaines de façon à l'ériger en dogme quasi religieux afin d'en interdire toute contestation, fût-elle seulement exprimée sous le droit à la nuance et à l'objectivité.

C'est particulièrement flagrant dans le domaine de l'anti-racisme, comme par hasard inventé de toute pièces et monté en épingle par la gauche la plus odieuse qui soit ayant préféré, dans une manœuvre de diversion basée sur cette création ex-nihilo, prendre la position confortable de procureur plutôt que celle d'accusé à l'époque où les crimes dont elle a été responsable à travers l'idéologie marxiste-léniniste ont été révélés au monde.

Une kyrielle d'informations sur Katyn, le Goulag soviétique, les Boat People, le génocide des Cambodgiens etc., ont exposé de façon tellement évidente l'horreur des effets du marxisme-léninisme que les artifices dialectiques de cette idéologie, qui lui ont permis d'accaparer le pouvoir par la dénaturation du langage dont l'inversion du sens des mots, sont devenus incapables de masquer la réalité dans sa crudité.

Notons au passage, quitte à écorner un tantinet la théorie simpliste d'un « juste milieu » supposé répartir des éléments à charge sur l'ensemble du spectre politique comme si l’ignominie était obligatoirement généralisée, que cette manipulation des foules pas uniquement par le biais du mensonge mais aussi et surtout de façon plus subtile par un discours ayant détourné le sens des mots, a été - et est encore - principalement un des marqueurs de la gauche marxiste-léniniste et de ses avatars.

Nous pouvons aussi ajouter à cela, chez les révolutionnaires et activistes gauchistes, le mépris de la morale classique dite « bourgeoise » en foulant aux pieds toute notion de bien ou de mal ce qui ouvre la porte à tous les excès les plus innommables.
Mais alors comment des êtres profondément amoraux par principe pourraient-ils faire preuve d'honnêteté intellectuelle dans les échanges d'ordre politique qui sont supposés irriguer une démocratie ?

Donc, dans la mesure où le langage commun, le français dans notre cas, a été altéré de façon volontaire, comment pouvons-nous encore exprimer tranquillement et sans crainte de façon claire et nette ce que nous voyons de façon objective sans être traînés en justice sous le coup d'interprétations tendancieuses, alors que les textes de référence repris par le législateur comme une évidence en quasi copié-collé des éléments de langage forgés à des fins discutables par une gauche dont l'honnêteté n'est pas la qualité première, reposent sur une expression ambiguë issue d'une manipulation sémantique du discours à la mode accepté tel quel sans aucune critique, autorisant de ce fait d'innombrables dérives de type totalitaire ?

[Rédigé par : Claude Luçon]

"Malheureusement on n'ose pas toujours dire ce qu'on voit. Si chacun avait ce courage élémentaire, nous serions dans un nirvana démocratique." (PB)

Le problème est que l'on ne sait pas tout. On ne se donne pas le temps d'analyser, situer ce que l'on voit dans le temps et dans l'environnement.
C'est la grande faiblesse de nos médias, parler trop vite, sans comprendre ce qu'ils voient, ni connaître ce dont ils parlent !
Ce que l'on voit n'est pas nécessairement ce qui est. C'est trop souvent ce que l'on veut ou croit voir !
Voir, penser, réfléchir puis seulement dire !
Certes "Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir et comprendre ce que l'on voit".
Sinon voir et dire n'est que du commérage.

Il faut que chacun de nous qui voit, cherche le magistrat ou le scientifique en soi avant de dire !
Le courage est aussi de se taire quand on n'est pas sûr de comprendre au risque de créer un enfer démocratique, précisément où nous sommes.

[Rédigé par : Giuseppe]

@ Achille | 17 mai 2024 à 07:47

Je souscris... Il y a plusieurs façons d'aborder les sujets, surtout ne pas être dupe.
En France c'est 68 000 000 de sélectionneurs, et ainsi la démocratie se coltine une partie de dangereux à l'Assemblée, Mariani et d'autres enragés bien connus. Ils adorent le Cinglé, mais de loin, et au chaud.

Alors appeler un chat un chat est parfois difficile et contre-productif, et puis se dire au fond : "La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire" (Winston). Mais certains il faut se les faire, c'est ainsi, limite, mais la ligne de crête ils la connaissent.

[Rédigé par : Jérôme]

Voir ce que l'on voit. Un fait ne fait pas une vérité. Mais il faut commencer par dire le fait. La vérité est une construction qui sera toujours biaisée, chacun mettant sa propre logique sur cette construction.
Votre précédent billet en est une parfaite illustration. Le 7 octobre il y a eu une attaque terroriste du Hamas sur le territoire palestinien. C'est un fait incontestable qui s'est produit. Cette attaque ne fait pas une vérité en soi. Ou il faudrait accepter qu'il n'y ait pas eu d'Histoire avant et aussi peu après.

Il faut voir ce que l'on voit, avoir vu ce qui devait l'être, et ouvrir les yeux pour voir ce qu'il y aura à voir.
Le moment présent ne suffit pas et, comme nous n'étions pas de toutes les Histoires, il est nécessaire, je vous rejoins, d'écouter tous les points de vue, de lire, de se cultiver.

Pour le reste, vos exemples pour certains me laissent pantois. Léa Salamé est une pintade inculte qui fait de la com. Elle blablate et se montre régulièrement d'une vulgarité crasse et grasse.
Gérard Larcher a comme principale préoccupation, s'engraisser.
Nicolas Sarkozy finira, je l'espère, en prison pour crime contre l'humanité en raison de l'affaire libyenne, la guerre, les terribles conséquences de ses décisions. S'il y a une justice, Botul-Henri Lévy devrait être son compagnon d'enfermement...
Il faudrait pour eux et pour d'autres accepter ce qu'il y a à voir.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

"Pourquoi, quand on voit, n'ose-t-on pas dire ?"

En fait vous le savez, nous le savons, enfin seulement quelque-uns, mais voilà, la recherche du consensus, la confiance aveugle, l'effet troupeau pour ne pas passer pour une brebis galeuse, la doxa comme on dit dans les cercles littéraires. Un vaccin foireux mais dont on ne reconnaît la nuisance que dans le vestibule est un bon exemple.

Un joli conte pour enfants interdit aux plus de 18 ans:

https://www.youtube.com/watch?v=UjZlAYFbdKQ&ab_channel=LesP%27titsz%27Amis

[Rédigé par : Axelle D]

@ Marcel P | 17 mai 2024 à 04:42
"La police de proximité n'a pas été condamnée par idéologie, par peur d'être tiède. Elle est née par idéologie. Elle est décédée par constat d'inutilité dans le contexte des émeutes de 2005. Et maintenant, en 2024, on va nous servir un besoin de police de proximité avec les Nahel Merzouk et les Mohamed Amra ?"

Tout à fait d'accord !

[Rédigé par : sylvain]

À la (Allah) lecture de ce billet, j'ai pensé tout de suite au reportage sur Sardou hier soir, un personnage unique en son genre, un trublion, provocateur, qui allait à contresens de tous ces dogmes doxas idéologies gauchistes seules autorisées à l'époque.

J'ai jubilé de plaisir de voir toutes ces racailles de gauche pester rager fulminer harceler jeter en pâture ce brillant personnage libre dans sa tête qui se délectait de les voir tous rouges de haine et qui en remettait des couches sur tous les sujets brûlants, j'ai sauté comme un cabri sur mon canapé quand il a fait le salut nazi, chapeau l'artiste puis sur la peine de mort et les défilés de banderoles de tous ces tarés racailles gauchiasses : croix gammées, facho, nazi ! Du pur bonheur !

Tout comme pour les Charlie, je me suis dis : « Je suis Sardou » !

Un Zemmour avant l'heure, un résistant héroïque face à ces fachos 68 tard qui préfiguraient la venue d'une nouvelle race d'inquisiteurs procureurs ayatollahs anti liberté d'expression : les islamogauchistes soumis collabos pro-terroristes pro-Hamas tels les LFIslamistes, les escrolos pastèques et autres sectes tout aussi dangereuses : les LGBTistes, les animalistes, les antispécistes, les antifanazis casseurs incendiaires, tous marchands de bonheur, le leur bien entendu, celui extrême gauchiste obligatoire imposé seul autorisé.

Ben voyons !

Evidemment la charia gauchiste (eh oui, déjà), avant celle islamogauchiste à venir, avait réussi à le faire taire par la menace, la haine, les agressions violentes puis plus tard il s‘est remis à la chanson (Allah chanson) mais avec des sujets consensuels soumis couchés collabos, tout ce que la gauche aime, ben voyons !

[Rédigé par : Marc Ghinsberg]

Billet marqué au coin du bon sens serait-on tenté de dire, à "première vue". Mais ce que l'on voit est-il toujours le reflet de la réalité ? Ce qu'on voit n'est-ce pas, par nature, d'abord les apparences ? Quand on plonge un bâton dans l'eau on le voit brisé et pourtant il est droit. Comme dit Etienne Klein : "le réel n'est pas exhibitionniste".

Par ailleurs ce que l'on voit est toujours interprété par le cerveau et chacun a sa grille de lecture. Avec le recul, on peut dire que sur beaucoup de plans celle de Raymond Aron était plus perspicace que celle de Jean-Paul Sartre. Qu'en est-il de la vôtre ? Par exemple sur la police de proximité voyez-vous plus clair aujourd'hui qu'hier ? La seule chose que l'on puisse dire c'est que vous avez changé d'avis, qu'en sera-t-il demain ?

Il ne suffit pas de voir pour atteindre le réel, il faut regarder, réfléchir, éviter les a priori.

De omnibus dubitandum.

[Rédigé par : Denis Monod-Broca]

Luc, chapitre 6 :
« 41. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?
42. Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

[Rédigé par : Achille]

« Considérer que Léa Salamé n'est pas une bonne intervieweuse - pourtant il suffit de l'entendre et de l'écouter - est un péché mortel dans l'espace médiatique, la porter mécaniquement aux nues un devoir. » (PB)

N’exagérons rien. Sur CNews et sans doute aussi Sud Radio, on ne se prive pas pour éreinter Léa Salamé, à commencer par Pascal Praud avec qui il ne se passe pas une journée sans qu’il balance un fion sur France Inter.
Là aussi quand on le voit, il faut oser le dire.

« Cracher sur Éric Zemmour, Marion Maréchal, Jordan Bardella et Marine Le Pen est un signe d'humanité, leur reconnaître du talent et du mérite une offense radicale à l'humain. » (PB)

C’est pas beau c’est vrai, mais ça fait tellement de bien. Et puis de temps en temps ces quatre-là, mais aussi leurs comparses, font tout pour qu’il en soit ainsi.
Concernant Zemmour, je pense qu'il a fait une grosse erreur en se lançant dans l'arène politique. Il était bien plus à sa place comme éditorialiste.
Ses scores de popularité montrent qu'il ne sera jamais un leader politique crédible. À mettre dans le même sac que Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau : des petits trublions d'extrême droite, rien de plus.

[Rédigé par : Marcel P]

Monsieur Bilger,

Vous demandez "Pourquoi a-t-on dénigré si longtemps, moi le premier, la police de proximité sinon par peur d'apparaître tiède ou timoré dans l'approche régalienne alors que, selon le président du Syndicat des commissaires, la seule police d'intervention est vouée à l'échec"

Parce qu'il suffit de se rappeler que l'incarnation de la police de proximité, c'est l'invention du concept de "sentiment d'insécurité", avec la découverte d'une police qui joue, organise des matchs de football, et que Nicolas Sarkozy s'est notamment fait élire en proposant à la population, celle des citoyens et non des voyous, une autre police, qui s'intéresse à sa raison d'être, c'est-à-dire à faire cesser les infractions et présenter leurs auteurs à la Justice ?

Faut-il vous redonner les liens, déjà donnés il y a peu dans les commentaires, de ces vidéos hilarantes publiés par l'INA, où l'on voit des îlotiers, à Clichy-sous-Bois où ailleurs, se balader dans la rue et se faire insulter, complètement démunis ?

La police de proximité n'a pas été condamnée par idéologie, par peur d'être tiède. Elle est née par idéologie. Elle est décédée par constat d'inutilité dans le contexte des émeutes de 2005. Et maintenant, en 2024, on va nous servir un besoin de police de proximité avec les Nahel Merzouk et les Mohamed Amra ?