« Jacques Fesch, une preuve contre la peine de mort ? | Accueil | Emmanuel Macron : c'est sa faute, sa très grande faute... »

09 juin 2024

Commentaires

Aliocha

@ Serge HIREL

Je répète alors, si vous ne comprenez pas :
Reste désormais aux contradictions démagogues à retrouver une cohérence qui permettrait de gouverner sans se construire un destin de quinze jours à la Liz Truss.
C'est pas gagné.

Serge HIREL

@ Aliocha | 10 juin 2024 à 10:07
« C’est pas gagné. »

Ce qui n’est pas gagné, c’est surtout de parvenir à vous comprendre... Ainsi, selon vous, j’aurais découvert que Macron était Président à l’instant même où le voici obligé d’envisager de ne plus l’être...

Je vous explique... Hier soir, Macron a joué deux fois. Il a d’abord dissous l’Assemblée, puis a mis sur la table sa dernière carte, qu’il croyait être un atout. Une alliance forcée avec LR. En fait, ce n’était tout juste que la dernière. Bellamy et Ciotti lui ont aussitôt répondu que c’était non : pas le moindre coup de main à un pouvoir en perdition qui a passé son temps à injurier ou à tromper leur parti.

Les jeux sont faits. Macron ne maîtrise plus rien. Il n’est plus le maître des horloges. Les patrons qui décideront de son sort, ce sont Le Pen/Bardella, Zemmour/Maréchal et les LR, très divisés.
S’ils parviennent, cette semaine, à s’entendre pour optimiser les chances de la droite de disposer d’une large majorité absolue à l’Assemblée le 7 juillet, Macron perdra définitivement toute autorité, y compris sur la scène internationale. Et sa carrière s’arrêtera là. Adieu les rêves de gloire « bruxelloise ».

Sinon, n’ayant pas la carrure de Mitterrand, qui, malgré la cohabitation avec Chirac, avait su conserver son rang, entre deux dépôts de chrysanthèmes, il pourra de temps à autre tenter de perturber l’action de son Premier ministre exécré par un refus de signature... et, en l’affaiblissant, garder l’espoir de se refaire...
L’espoir fait vivre, n’est-ce pas ? Même lorsqu’on s’obstine à rendre réel ce qui n’est qu’un conte de fées...

Mary Preud'homme

@ Claude Luçon

Belle hypocrisie que de citer votre phrase en omettant la partie finale choquante qui m'a fait réagir, à savoir : "même pas nazis" (cf votre post du 9 juin 16:50, second paragraphe). Ce en quoi vous suggériez qu'être nazi n'aurait été qu'un moindre mal !
Essayez de ne pas tricher si vous pouvez !

Alpi

@ Serge HIREL
"Il ne s’est pas seulement moqué de ses deux faire-valoir habituels, qui n’ont osé que quelques piètres redoublements de leurs questions et deux ou trois froncements de sourcils..."

Se moquer de Gilles Bouleau... Difficile d'y résister tant il est nullissime, soit avec des questions stupides, soit avec des questions dont chacun sait qu'il n'obtiendra pas la réponse !

------------------------------------------------------------------

@ sylvain
"J'ai joui deux fois aujourd’hui, ce matin en pénétrant l'urne avec mon bulletin RN et ce soir à l'annonce de la grande victoire du RN."

Heureux homme ! Chacun jouit avec les moyens dont il dispose...

-------------------------------------------------------------------

@ vamonos
"Sa stratégie globale a pour objectif final de vaincre à la fin."

Fichtre ! Vous êtes un visionnaire ! Expliquez-nous en quoi cela lui serait spécifique.

Alpi

"Le président de la République ne s'empressera sans doute pas de tirer les leçons politiques de cette configuration et il nous fera attendre ce que son bon plaisir décidera." (PB)

Mauvaise pioche, cher Philippe ! Il ne vous aura pas fait attendre longtemps !
Les prochaines semaines ne vont pas manquer de sel...

sylvain

Appel à tous les vrais citoyens français patriotes !

Alliance impérative des partis de droite, d'extrême droite, d'ultra droite avec les RN et R!.
Tous unis pour purifier la France de cette gauche collabo soumise couchée, alliée des macroniens LFIslamistes pro-Hamas. Le Fascisme Islamiste soutien des terroristes du 7 octobre basés dans les zones islamisées : saindenikistan marseillistan lyonnistan etc. racaillistans islamogauchistes.

Après ce sera trop tard !

---

Je voterai RN aux prochaines élections !

Toutes mes félicitations M. Jordan Bardella !

Malgré toutes les insultes, les calomnies, les menaces de toutes les hordes et meutes rageuses haineuses fascistes macroniennes islamogauchistes nupes LFI islamistes pro - Hamas et leurs alliés merdias collabos pétainistes, vous avez gagné haut la main, vous le méritez, les citoyens qui ont voté pour vous ne se sont pas laissé endormir par la propagande inquisition nauséabonde haineuse et honteuse fomentée contre vous !

BRAVO, MILLE FOIS BRAVO !

caroff

Les partis traditionnels savent ce qu'il faudrait faire pour corriger les bêtises récurrentes aux fins d'un torpillage en règle du RN.
Mais à l'évidence, ils manquent de détermination en craignant de mettre le pays à feu et à sang.

Ainsi, Emmanuel Macron avait reproché à Marine Le Pen de vouloir déclencher une guerre civile lors du débat du deuxième tour de la présidentielle de 2022, parce que celle-ci voulait interdire le voile dans l'espace public : Macron reconnaissait donc qu'il existait sur notre territoire des communautés suffisamment radicalisées et excitées pour recourir à la violence pour un bout de tissu.

Ce que peu de commentateurs avaient relevé à l'époque.

Bref, tant que continueront les palinodies habituelles, le "camp du bien" pourra profiter du temps libre que lui auront accordé les électeurs !

Aliocha

Les élections européennes auront eu un avantage, Serge Hirel s'aperçoit que Macron est président de la République, tout espoir de prise de conscience ne lui est donc plus interdit, même s'il tente de désigner Attal comme nouvelle tête de Turc en reprochant ce qu'il prône depuis le début de la campagne, nationaliser les élections continentales.
Reste désormais aux contradictions démagogues à retrouver une cohérence qui permettrait de gouverner sans se construire un destin de quinze jours à la Liz Truss.
C'est pas gagné.

Exilé

« La partie de l'entretien consacrée à la vie internationale, principalement à la Russie et à l'Ukraine, nous a montré un Emmanuel Macron présidentiel. On peut contester sa volonté de renforcer à tout prix la résistance de l'Ukraine, il n'en demeure pas moins que son propos et sa vision avaient de la cohérence. L'assistance militaire qu'il prévoit d'apporter au président Zelensky, à mon sens ne nous fait pas encore entrer pleinement dans une cobelligérance irréversible. » (PB)

N'écoutant plus les carabistouilles de M. Macron depuis longtemps, mais d'après ce qu'en disent ceux qui ont des oreilles pour entendre et une intelligence pour comprendre, je retiens que M. Macron veut en découdre avec la Russie, probablement pour des raisons qui tiennent plus à son ego surdimensionné qu'à une quelconque rationalité, dans sa dilection à exploiter les drames affectant la France quitte à les favoriser.

« Que prévoit la Constitution en cas de guerre ? Macron nous envoie au front. » (résumé)
L'avocat David Guyon nous explique ce qu'il en est.
https://www.youtube.com/watch?v=43MTeMg61Eg

Giuseppe

Le résultat des européennes n'a pas trahi les sondages.
Copé a bien résumé en trois mots, les Français ont voté pour "plus d'autorité dans la rue, plus d'autorité dans les comptes, plus d'autorité dans l'école"... Tout le reste est littérature.

Macron a raison, il tente ce qu'a fait Mongénéral, ce n'est plus la même époque, on va sans doute tout droit vers une cohabitation... Laquelle ? Le FN/RN qui n'a pas changé à l'épreuve du pouvoir, et comme l'a dit justement Copé à Delga, sa langue de bois est loin des aspirations des citoyens.

L'Obèse et sa clique ont tué FXB, pas mieux que la Grande Bourgeoise, plus personne ne veut de ces types, Ciotti et Cie. Pauvre FXB, pauvre Sarko qui se pense indispensable.

Macron bouge encore, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, mais ce qui est sûr est que délinquance, immigration, dette ont fait "poussette" dans cette élection, le pouvoir d'achat aussi. Rien de bien nouveau, mais là c'est écrit dans les urnes. Dissolution égale référendum dans ce cas. Du côté de LFI certains et non des moindres vont perdre une gamelle qu'ils commençaient à goûter. LR à la niche, ce parti n'est plus rien, nada, dégager tous les has been est leur seul moyen de reprendre vie, et l'autre avec sa cantine au Sénat en tête pour prendre la porte pour survivre.

Gb

Par ce billet, PB fait une nouvelle fois la démonstration éclatante de la justesse de ses prévisions en matière de politique, sujet pour lequel il a maintes fois déclaré une grande passion.
Qu’est-ce que ce serait si cela n’était pas le cas !

sylvain

L'avantage avec ma carte RN et la victoire éclatante de ce parti, c'est que je vais pouvoir plus facilement emprunter après des banques russes, étant donné que la macronie avait interdit aux banques françaises de prêter des fonds à ce FN/RN fasciste nazi réac raciste xéno dangereux pour l'avenir du pays.

Bravo à tous les citoyens du pays pour leur vote qui va redorer le blason de la France et son économie.

Serge HIREL

Après cette soirée « historique », selon les éléments de langage distillés par l’Elysée aussitôt après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, la question mérite d’être posée : jeudi soir dernier, sur TF1 et France 2, Macron avait-il en tête cette issue lui permettant de se dégager provisoirement du guêpier que serait la défaite cinglante de dimanche qui, déjà, ne faisait plus aucun doute ? Si oui, il faut ajouter à l’arrogance du propos la volonté de tromperie...

Peut-être n’est-ce pas le cas... Peut-être croyait-t-il sincèrement que son verbe parviendrait à lui seul à rétablir une situation fortement compromise... Peut-être, méprisant l’alerte des sondages, sûr de son savoir-faire en matière d’entourloupes, n’a-t-il pas un seul instant imaginer que la Bérézina allait l’emporter...

Tout semble s’être joué dimanche entre 18 et 20 h, lorsque, préfecture après préfecture, les messages lui ont annoncé l’ampleur des dégâts. Il se préparait à enjamber le fleuve. Mais celui-ci s’est révélé trop large pour être franchi. Tout indique que cette décision de dissolution a été prise en extrême urgence, d’autant plus que la proximité des J.O. réduit fortement la fenêtre de tir.

Aucun des macronistes qui, entre 20 h et 21 h, sur les plateaux TV, commentaient la défaite - pas un seul, il est vrai, n’a employé ce terme qui pourtant s’imposait - n’a fait allusion à cette manœuvre. Mieux, à Matignon, une estrade avait été dressée en vue de la prise de parole de Gabriel Attal, en qualité de chef de la majorité présidentielle. Il n’était donc pas prévu d’intervention du Président...

Bref la soirée s’annonçait certes difficile, mais « comme d’hab’ », sans coup de tonnerre. À 21 h pétantes, la bombe a explosé... et beaucoup de chapeaux à plumes de la Macronie n’étaient ouvertement pas dans la confidence. Qui, après un tel exploit du patron, peut encore prétendre que son goût du pouvoir personnel est une fake news lancée par les oppositions ?

La soirée, pourtant, était loin d’être achevée. À 21 h donc, on pouvait penser que Macron, conscient d’être pieds et poings liés, se rendait et signait ainsi le certificat de décès de son pouvoir, préférant cependant à sa seule démission personnelle la chute de la Macronie tout entière, qui, compte tenu de la dynamique de la victoire dont profitera le RN, n’a aucune chance de revenir en force à l’Assemblée.

On pouvait aussi se demander pourquoi en arriver à une telle extrémité alors qu’une autre solution aurait au moins pu retarder l’échéance : annoncer l’organisation du référendum sur la politique migratoire réclamé à cor et à cri par le RN...

Une lassitude soudaine ? L’orgueil du départ tête haute ? C’était mal connaître le stratège... Une demi-heure après la première, une deuxième bombe explosait, cette fois au siège de Renaissance. Séjourné annonçait qu’il ne présenterait pas de candidat face à un député sortant appartenant au « champ républicain ». Ce qui semblait une sortie digne n’était donc en fait qu’un stratagème pour affaiblir le RN et forcer les Républicains à une alliance que nombre d’entre eux refusent. On se croyait dans l’Histoire, on était dans la « popol »...

Tout d’un coup, le projet de Macron est devenu limpide : incapable de maîtriser la déferlante du 9 juin sans commettre un coup d’éclat, il choisit la dissolution. Sûr que la prochaine Assemblée sera dominée par la droite, il fait en sorte d’empêcher toute alliance entre ses composantes et entrave une victoire éclatante du RN, tout en lui laissant prendre Matignon. Comme tout Premier ministre, Bardella s’usera au pouvoir pendant les deux ans et demi durant lesquels il restera à l’Élysée et pourra ainsi lui mettre des bâtons dans les roues. Le RN arrivera affaibli aux présidentielles... et la Macronie ressuscitera...
Elle est pas belle la vie ?

Cerise sur le gâteau, l’annonce de la dissolution une heure après celle de la défaite a stoppé net les commentaires sur celle-ci. Dès 21 h 10, sur les plateaux TV, les européennes n’étaient plus qu’un lointain souvenir...

P.-S. : Avis de recherche. Nom : Attal ; prénom : Gabriel ; fonction : Premier ministre et chef de la majorité présidentielle ; heure de la disparition : GA n’a pas été vu un seul instant au cours de la soirée « historique » ; circonstances de la disparition : inconnues... Certaines mauvaises langues imaginent une brouille entre lui et le Président à propos du choix stratégique de la dissolution... GA risque, il est vrai, de remettre les clés de Matignon dès le 8 juillet à un adversaire qu’il a traité de tous les noms... et d’avoir à traverser la rue pour trouver du travail.

vamonos

Le badinage de M. Macron est un élément de tactique qui vise à endormir l'adversaire.
Sa stratégie globale a pour objectif final de vaincre à la fin.


Claude Luçon

@ Mary Preud'homme | 09 juin 2024 à 21:36

"c'était pourtant pour la France que ces hommes sont venus mourir ce jour-là, sinon nous serions tous soviétiques ces jours-ci " (CL)

Essayez de comprendre ! Si vous pouvez ?

hameau dans les nuages

@ sylvain | 09 juin 2024 à 22:37

J'ai bien peur que ne vous fassiez un coït interrompu. Ce Bardella ne me dit rien qui vaille.

caroff

Et si le retors Macron s'était lui-même piégé en choisissant une piètre tête de liste et en s'imposant dans la ligne droite finale dans des prêches prévisibles et à côté de la plaque, prouvant qu'il ne comprenait rien aux angoisses des électeurs ?

Est-il si intelligent ou n'est-ce qu'un semi-habile ?

Nous allons assister à une recomposition totale de la droite, les LR n'ayant d'autre choix que l'engloutissement dans la médiocrité présidentielle ou dans la dissolution dans les deux partis d'avenir que sont Reconquête! et le RN.
Entre Bellamy et X. Bertrand, entre Estrosi et Wauquiez, ce ne sont pas des différences marginales mais des gouffres profonds !

Et que dire du camp de gauche entre les anciens divorcés PS et LFI qui ont appris au mieux à se mépriser ou, au pire à se détester ??

Enfin une bonne nouvelle dans ce chaos annoncé: EELV va raser les murs !

sylvain

J'ai joui deux fois aujourd’hui, ce matin en pénétrant l'urne avec mon bulletin RN et ce soir à l'annonce de la grande victoire du RN.
Je compatis à la douleur des macroniens et anti-RN du blog, un kleenex ?

Aliocha

Il est où Kadyrov ?
On va voir nos hâbleurs démagogues à l'épreuve, à moins que le souverain ne se décide à réagir.
Vive la République, cinquième du nom.

Jérôme

C'est comique d'entendre les vieux "Je sais tout" parler de 1940. Des Américains comme de vierges blanches.
Les grands industriels américains, les Kennedy, Bush, tenants du pouvoir ont été des... Kollabos.
Ils ont débarqué. Respect pour les jeunes gens venus se faire trouer la paillasse sur notre terre.
À écouter les uns et les autres il n'y a eu que des héros. Comme les pseudos anti-franquistes qui ont durement lutté... en traversant la frontière au lieu de se battre. Les lâches ! Que des héros vous dis-je.
On ne comprend vraiment pas pourquoi il y a eu tant de massacres avec tout ces durs et fiers défenseurs des libertés.
D'ailleurs, ce soir, c'est Maréchâââl nous voilà. Ils ont été efficaces les anciens...

Xavier NEBOUT

Eh bien voilà, rien ne vaut une bonne claque.
Après quelques pitreries, le gamin a joué au président.

Robert Marchenoir

Contrairement à vous, je pense qu’il y aurait quelque grandeur à se faire élire président de la République, puis à faire preuve de badinage pour exprimer à quel point la fonction politique est superficielle.

Cela dit sans aucun rapport avec Emmanuel Macron, ni avec son intervention télévisée que je n’ai pas regardée. Pas plus que les autres, la plupart du temps.

Mary Preud'homme

@ Claude Luçon
"c'était pourtant pour la France que ces hommes sont venus mourir ce jour-là, sinon nous serions tous soviétiques ces jours-ci, même pas nazis..."

Alors là par votre conclusion niant l'immense contribution des Russes qui tout comme nos autres alliés Anglais, Américains, Canadiens, Australiens, etc. ont combattu au prix de lourds sacrifices pour mettre un terme à la barbarie nazie, vous poussez le bouchon un peu loin... Jusqu'à laisser entendre par une remarque extrêmement choquante (même pas nazis) que vous auriez préféré rester sous la botte allemande, version qui était aussi celle des pétainistes. Ce qui me sidère et me terrifie !

Achille

@ Serge HIREL | 09 juin 2024 à 19:31
« On saura dans quelques instants quelle est l’ampleur de sa défaite... Mais quelle qu’elle soit, le Président s’est disqualifié lui-même en abaissant encore un peu plus la dignité qu’impose son rang, mais aussi en se comportant comme un bonimenteur face à des naïfs qu’il compte dépouiller.
On aurait pu admettre que, battu, il entame une pénitence le conduisant à la rédemption. Il n’en est plus question : visiblement incapable de s’amender, il doit être mis hors-jeu. »

La réponse vient d’être donnée il y a 5 minutes. Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale suite au résultat des élections européennes.
Y avait-il réponse plus démocratique ? Rendez-vous donc le 30 juin et le 7 juillet prochain pour la constitution d’une nouvelle Assemblée nationale.

Alors Jordan Bardella Premier ministre ? On va enfin voir si le RN est capable d’aller au-delà de ses promesses démagogiques dont il berce le pays depuis un demi-siècle. Maintenant il va falloir vraiment bosser !

-----------------------------------------------------------------

@ Marc Ghinsberg | 09 juin 2024 à 15:16

Très bonne réponse à laquelle je souscris.

Aliocha

Voilà à quoi aboutit d'être le toutou de la belle Marion, triste constat pour l'homme de qualité qu'est Bellamy.
Il reste à sauver son rond de serviette chez la nouvelle puissance, l'obscénité toxique est la mondanité, tant pis pour la République qu'il s'agit désormais de défendre.

Serge HIREL

Vous êtes bien bon, cher Philippe, de voir là du « badinage » ! En s’exprimant en ces termes sur un sujet majeur, l’avenir du pays sous sa tutelle, le Président n’a été ni amusant, ni enjoué, ni gai, ni guilleret, ni léger, ni mutin, ni plaisant, ni railleur, ni spirituel. Il a été arrogant. Arrogant comme jamais l’un de ses prédécesseurs ne l’avait été. Il ne s’est pas seulement moqué de ses deux faire-valoir habituels, qui n’ont osé que quelques piètres redoublements de leurs questions et deux ou trois froncements de sourcils, mais surtout vis-à-vis de « son » peuple, y compris de ses ouailles, qui attendaient, pour être confortés dans leur choix, des réponses fermes. Il ne s’est pas battu dos au mur... Il s’est défilé en jouant au plus malin.

À trois jours du scrutin qu’il savait perdu, Macron n’avait qu’une alternative : se taire, se planquer, se contenter de déposer des gerbes, pour tenter de faire oublier que l’opposition a réussi à transformer l’élection européenne en plébiscite visant sa personne, ou se conduire comme le Général en 1969, mettre sa démission en balance, pour espérer un retournement brutal de l’opinion publique... et un retour au bercail de tous les Achille tentés par le grand large.

Piteusement, il a choisi une troisième voie, dans laquelle il s’engagera dès ce soir : ne pas tenir compte du peuple... Elle n’est pas nouvelle, mais c’est la première fois qu’un politique au pouvoir, au pouvoir suprême qui plus est, par ses atermoiements, ses non-dits, ses cachotteries, ses zigzags dans une même phrase, annonce qu’il l’empruntera avant même qu’il soit désavoué par un vote sans appel. Même la mise au tombeau du référendum de 2005, qui a été la pire gifle assénée aux Français, n’a pas été aussi indigne. Les européistes avaient tout de même fait semblant de le respecter pendant près de deux ans.

On saura dans quelques instants quelle est l’ampleur de sa défaite... Mais quelle qu’elle soit, le Président s’est disqualifié lui-même en abaissant encore un peu plus la dignité qu’impose son rang, mais aussi en se comportant comme un bonimenteur face à des naïfs qu’il compte dépouiller.
On aurait pu admettre que, battu, il entame une pénitence le conduisant à la rédemption. Il n’en est plus question : visiblement incapable de s’amender, il doit être mis hors-jeu.

genau

Avec beaucoup de tristesse je me trouve conforté dans mon opinion première sur M. Macron. Cet homme méprise ou dédaigne le peuple.
Je n'ai pas vu l'émission, source du billet de notre hôte et ne ferai donc aucun commentaire spécifique, me contentant des impressions que le personnage m'a laissées dans ses interventions et peut-être aussi le choix de ses ministres.
Il aime donner des leçons, en bon énarque, mais sans les habiller, comme le ferait un N Sup. Il n'a aucune pédagogie et au fur et à mesure que s'effiloche son mandat, au demeurant pas plus désastreux qu'un autre si ce n'est une suite de décisions dans l'urgence qui ont montré la trame de ses possibilités.

Certains feront le catalogue de ses erreurs, je n'en ai pas les capacités, mais la gestuelle et la physiognomonie (avec toutes les réserves) de la personne parlent aussi très bien.

Robert

Le badinage que vous soulignez Monsieur Bilger est effectivement ce que j'ai personnellement ressenti en regardant et surtout en écoutant monsieur Macron s'exprimer.

Au-delà du peu de considération dont il a fait preuve à l'égard des deux journalistes en se moquant ouvertement des questions posées puisqu'il n'y répondait que partiellement pour mieux accaparer la parole, il m'a semblé que l'attitude de monsieur Macron exprimait surtout un profond mépris de la démocratie au sens de notre Constitution, à savoir :

- le rejet pratique de son principe qui est et reste le "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" (article 2) ainsi que son exercice : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice" (article 3) ;

- alors que la fin de la période électorale aurait exigé de sa part une certaine retenue, il s'est exprimé bien plus comme un chef de parti que comme président de la République.

La désinvolture de monsieur Macron saute aux yeux de tout observateur honnête.

Quant à l'engagement présidentiel dans le soutien à l'Ukraine dans sa résistance à la guerre que lui livre la Russie, si l'on peut aisément le comprendre, la manière publique que monsieur Macron adopte pour l'exprimer me semble contre-productive.
Si, comme vous le soulignez, ses choix se révèlent cohérents avec l'attitude qu'il a manifestée depuis les derniers accords franco-ukrainiens de Paris en février dernier, en revanche, contrairement à ce que vous écrivez : "L'assistance militaire qu'il prévoit d'apporter au président Zelensky, à mon sens ne nous fait pas encore entrer pleinement dans une cobelligérance irréversible", je considère que monsieur Macron joue avec le feu car en cette matière c'est bien la Russie qui lui signifiera qu'il aura dépassé les fameuses lignes rouges successives qu'elle a fixées.

Il joue en effet le leadership de l'opposition à la Russie tant dans l'Union européenne qu'au sein de l'OTAN. Le problème est que son maximalisme paraît moins fondé sur une balance avantages/risques que sur son orgueil blessé par les revers que la Russie a fait subir à la diplomatie française personnellement menée par monsieur Macron dans son splendide isolement de décideur de tout.

Par ailleurs, monsieur Macron a voulu que les prochains Jeux olympiques se déroulent à Paris pour pouvoir y briller. Le problème est que dans son bras de fer avec la Russie, celle-ci dispose de beaucoup de moyens subversifs pour créer des incidents qui nuiront à l'image de la France. L'on verra ce qu'il adviendra d'ici là... Et, d'ores et déjà, le citoyen français que je suis ne peut éprouver qu'une profonde tristesse à voir la France ainsi se déliter chaque jour un peu plus.

Xavier NEBOUT

Va-t-il durer encore quatre ans sans qu'une révolte type Gilets jaunes en beaucoup plus violent n'intervienne ?

Va-t-il nous amener en guerre contre la Russie pour l'éviter en étant le héros qui défend les démocraties ?

Jusqu'où va-t-il entraîner la ruine du pays ?

Comment s'en débarrasser ? Vous avez dit Brutus ?

Voilà les questions qui se posent avec ce fou au pouvoir.

Michel Deluré

Le Verbe est un besoin chez Emmanuel Macron. Depuis qu'il est au pouvoir, il ne se contente pas d'en user, il en abuse. Dans un récent entretien à l'Express, la sociologue Dominique Schnapper, fille de Raymond Aron, reconnaît d'ailleurs que « Macron intervient trop fréquemment sur tout, en donnant l'impression de mépriser les autres » et elle poursuit « On a beau être intelligent, si on parle sur tout, on finit par dire des bêtises ou avoir des formules blessantes ou maladroites ». Et j'ajouterai qu'on finit par lasser les citoyens qui se rendent alors compte que finalement l'action est loin malheureusement d'être toujours en accord avec le Verbe. À trop user du Verbe, on lui enlève toute crédibilité.

Claude Luçon

"Avant, il y a eu quelque chose d'un peu obscène dans le mélange de l'épopée héroïque du débarquement avec l'exploitation politicienne de cette histoire douloureuse, magnifique et d'un autre temps." (PB)

C'est avouer cher Philippe que vous n'avez ni vécu, ni compris cette épopée !
Votre haine de Macron est allée trop loin cette fois-ci. Que vous n'ayez pas dit un mot sur ce qui s'est passé ce jour-là est triste, c'était pourtant pour la France que ces hommes sont venus mourir ce jour-là, sinon nous serions tous soviétiques ces jours-ci, même pas nazis. Ce n'est pas une histoire d'un autre temps c'est l'Histoire de notre patrie.
C'était le retour de notre démocratie que Pétain avait mis à mal.
C'est mon histoire et cela le restera tant que je serai en vie, je ne suis pas d'un autre temps, mais d'aujourd'hui et de ce qui s'est passé à partir du 6 juin 1940 !

Demain ce sont encore les Américains qui devront redébarquer, pour la troisième fois !

Marc Ghinsberg

Il y a peu Philippe Bilger intitulait son billet « Mon blog n’est pas une machine de guerre ! ». Deux billets plus tard notre magistrat honoraire pilonne l’une de ses cibles préférées du moment, Emmanuel Macron (l’autre c’est Éric Dupond-Moretti), de qualificatifs tous plus aimables les uns que les autres.

PB décoche ses flèches une à une et son carquois est abondamment fourni. D’abord le président de la République ne parle plus, ne répond plus à des questions, il « badine ». Quand il s’exprime, quand il s’implique, c’est « une transgression républicaine ». Sa dernière interview avait quelque chose « d’’un peu obscène » (ça rappelle la jeune fille qui annonce à sa mère : « Maman je suis un peu enceinte »), puis il répond avec « un zeste de sadisme » (on notera l’élégant euphémisme « un zeste »). On ne relèvera pas « arrogance » tant ce mot est banal quand PB nous parle du Président. Quand il répond à des journalistes c’est forcément avec « cynisme » (estimons-nous heureux, on échappe dans ce billet au qualificatif de « pervers narcissique », un moment de faiblesse sans doute). N’hésitant pas à chercher son inspiration chez Mediapart, modèle d’impartialité et de modération, on en vient à « une présidence toxique».

À part ça, ce billet n’est pas une machine de guerre. Philippe Bilger veut juste nous faire partager ses dilections.
Philippe Bilger se moque du Peuple.

Celtapiou

La locution « respect du peuple » ne fait pas partie du vocabulaire macronien, seuls les moi-je, les ça-va désinvoltes… même dans les circonstances dramatiques,
les clins d’œil vulgaires, les mains dans le dos (surtout « des importants »), les phrases creuses et faussement aimables, tout chez cet homme traduit le mauvais théâtre permanent !

Quant à la présence hyperactive de son épouse tenue par la main, elle fait honte aux Français qui se souviennent du Général, de Georges Pompidou, de la parfaite Madame Giscard d’Estaing et aussi de Jacques Chirac qui aimait sincèrement les Français, la suite du tableau est moins reluisante…

Les résultats du vote européen soigneront-ils cet amour de soi inquiétant ?
J’en doute…

Marcel P

C'est épatant, cette crainte de la cobelligérance alors qu'il ne se passe pas une semaine sans que les services de Moscou ne réalisent une action visible en France (peintures d'étoiles bleues, de cercueils, etc.). Ils sont complétement débridés. Ils menacent du feu nucléaire la moitié de l'Europe, dont Londres. Ils importent massivement des Africains dont l'un vient de tuer un soldat polonais défendant la frontière européenne. Mais on s'inquiète de surtout ne pas donner l'impression à Moscou d'être trop offensif - comme si Moscou n'avait jamais respecté que cela. Ceux qui sur ce blog vantent l'homme fort de Moscou exigent qu'Emmanuel Macron se comporte en carpette. Autrement dit, le fan-club de Poutine en France ne veut pas d'un Poutine pour la France.

Pour le reste de l'article de monsieur Bilger, le développement est incompréhensible sans avoir vu la séquence. Je vois bien le jugement de valeur, pas la démonstration.

Jérôme

Il est indécent d'avoir invité Zelensky. L'Ukraine, les Ukrainiens, n'ont pas débarqué. Plusieurs d'entre eux, SS, étaient dans les blockhaus et tiraient sur les alliés.

Mais compte tenu de la situation il n'est pas indécent de ne pas avoir invité les Russes.
Il y a eu le pacte germano-soviétique.
La résistance aux nazis sur le front de l'Est a été un acte nationaliste. Anti-totalitaire... ne plaisantons pas.
Est-il besoin de rappeler que sans les armes américaines les soviétiques se seraient fait écraser ?
Alors oui, il y eu beaucoup de morts. Pour la bonne cause ???

Notre président, dictateur en herbe, est un ignare. Il ne connaît pas l'histoire, n'a de cesse de l'insulter au nom de ses caprices de petit prince. Il est hâbleur, se prend pour un guerrier, adore se mettre en scène sans souci des conséquences de ce qu'il "matamorise", il ne risque rien.
Vivement que ce président prétentieux et irrespectueux s'en aille.

hameau dans les nuages

C'est bien, on avance dans son analyse psychologique, j'allais dire psychiatrique.

Non il ne lâchera pas la rampe. Il va garder la main. Forcément. Et s'il concède finalement ce sera pour nous entraîner dans le précipice et casser son jouet.

Mais je pense que vous n'êtes pas dupe et "Paris" non plus.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS