À partir du moment où son choix politique est fait pour le 30 juin et le 7 juillet, on a tout loisir pour questionner la périphérie de la campagne des élections législatives. Parce que, contrairement à ce que croient certains, la démocratie ne consiste pas seulement à avoir le droit formel de s'exprimer, dans une égalité médiatique apparente, mais devrait profondément assurer, jusqu'au jour du scrutin, un équilibre tant officiel qu'officieux, aussi bien réglementé que spontané.
On en est loin. Certes, par rapport au second tour de l'élection présidentielle ayant opposé Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen, qui a été, de mon point de vue, un vrai scandale républicain, le climat d'aujourd'hui est beaucoup moins choquant.
Je me sens d'autant plus libre pour interroger les distorsions actuelles que je suis persuadé qu'un rouleau compresseur trop ostentatoirement hostile contribue au succès de la cause adverse. À moins d'un revirement absolu, il me semble que c'est ce qui se déroule avec le RN, loin devant Renaissance et plus modérément devant le Nouveau Front Populaire (NFP) qui sauve les meubles grâce à son unité superficielle.
Il n'empêche que, si on avait droit à l'ironie, il est frappant de voir comme les périodes de danger réel, surestimé ou fantasmé font pulluler les incendiaires de luxe ou bas de gamme et, pour ces derniers, des personnalités qui profitent des circonstances pour se constituer une petite gloire personnelle.
Je songe notamment à Marianne James qui conseille de ne pas voter en faveur du RN parce que celui-ci ne connaîtrait pas l'Histoire de France. Sans pouvoir déterminer au nom de quel savoir et quelle légitimité elle s'exprime avec tant de condescendance, elle représente un exemple de ces anonymes ou de ces artistes sortant de leur lumière très spécifique pour une aura résultant d'un engagement conjoncturel et confortable.
Marcus Thuram a perdu son énergie sportive en nous donnant un conseil qu'on ne lui demandait pas. Lui aussi s'est cru autorisé à nous dissuader du RN !
On a l'impression que l'actualité offre, à ces humanistes fortuits, le rôle éphémère de directeurs de conscience, la formidable opportunité de se muer en donneurs de leçons, en guides, en vigies, de faire passer leur dénonciation pour une vérité objective à suivre à la lettre. Ils se poussent du col en changeant de registre.
Cette troupe qui surgit, individuellement ou en masse, dans les temps de crise effervescents, est composée de ceux que je nomme les incendiaires bas de gamme. Ils jettent leur huile sur un feu dont on finit par se demander s'il ne les réjouit pas.
Mais il y a aussi des incendiaires de luxe qui, certains de leur importance, emblèmes médiatiques contestables mais perçus irremplaçables, projettent sur une réalité qu'ils divisent, les lumières pour leur camp, les ombres contre le RN, un soufre dévastateur.
L'incarnation la plus achevée de cette pente est présentée par le journal Le Monde qui, en particulier dans son numéro daté du 23 et 24 juin, a fait preuve d'une totale hypocrisie démocratique, consistant à aggraver des orages qu'on prétend redouter, en mettant en oeuvre une démarche poussant jusqu'à la caricature la description d'un futur qualifié systématiquement d'alarmant.
La trinité dont ce quotidien, en l'occurrence, nous gratifie, est faite d'information, de l'expression substantielle de son opinion - je n'y trouve rien à redire d'autant plus que cette dernière est chaque jour parfaitement et tranquillement prévisible - d'une sorte d'humanisme mou et progressiste insoucieux des peurs et des attentes populaires. Mais surtout, dans le numéro concerné, d'une considérable dose d'excitation, tant par les analyses des journalistes que par les intervenants et les tribunes choisis.
En effet, comme citoyen soucieux de l'éthique républicaine, j'estime que cette incitation constante à sortir le RN - contre la réalité parlementaire et la dédiabolisation opérée par la fille contre le père - de l'espace démocratique est perverse, créatrice de troubles et de désordres. Elle est de nature à valider les oppositions même violentes au vote majoritaire et, pire, la guerre civile au nom de l'idéologie, des suspicions et des procès d'intention.
Il y a une responsabilité morale de ce média, et de tous, à ne pas user de l'information et de l'opinion pour attiser un feu dont la France n'est que trop friande. Comme si elle était incapable d'accepter, en politique, des contradictions paisibles. Le Monde qui se veut une référence en est très loin sur ce plan.
Il n'est pas seul. Quand on consulte et lit chaque jour Mediapart comme moi, on est effaré par une politique de la haine : obsessionnellement les mêmes cibles, le RN, la police, les mêmes apologies, l'extrême gauche, les délinquants toujours victimes avant d'être coupables !
La dernière recrue dans ces incendiaires somptuaires est Dominique Strauss-Kahn qui, oubliant ses errements privés et la social-démocratie dont il avait été un représentant emblématique, a appelé à voter pour le Nouveau Front Populaire risquant d'être dominé par LFI irresponsable sur le plan économique et immoral car antisémite. Surprenant arbitrage !
Croire que l'ironie serait décente sur de tels sujets n'est pas acceptable.
Ces incendiaires de luxe ou bas de gamme démontrent qu'il existe une certaine manière lamentable de faire monter le RN : en étant des pompiers pyromanes.
@ Michel Deluré
Toujours un réel plaisir et enseignement de lire vos synthèses en parfait français.
Une des graves erreurs de Macron et de ne pas avoir compris que qui a trahi, trahira.
Il s'est entouré de transfuges de LR. On aurait pu comprendre cette approche si ces transfuges n'avaient pas été de fervents partisans de Juppé, Fillon et l'inlâchable, le chatterton Sarkozy. J'ai apprécié le casting Castex et sa gouvernance. Lui n'a pas trouvé une sinécure.
Comment dès lors écouter des conseils et faire le tri entre les conseils bienveillants et les malveillants.
Nous rajouterons ses viriles amitiés avec Benalla.
Macron a lassé des gens de bonne volonté. Mais dans ce panier de crabes, n'oublions pas que les acteurs sont tous des arrivistes.
En témoignent les augmentations de frais de représentation des sénateurs et le vraisemblable refus de Larcher de collaborer avec Macron.
Le problème de la gouvernance de Macron est apparu dès son premier quinquennat et la démission de Pierre de Villiers.
Depuis il en a lassé plus d'un comme Gérard Collomb, ou d'autres qui ont disparu de la circulation.
Il me rappelle un cousin éloigné qui ne voulait pas prêter son tricycle et qui a fini cadre bancaire haut placé dans une banque suisse.
Au vu de cet amateurisme, qu'espérer d'un Premier ministre de 28 ans si ce n'est que son trophée aura été d'écarter les gauchistes prêts à accélérer l'arabisation de la France. Cela fait peu, mais c'est peut-être les fondations d'un nouveau vivre-ensemble.
Modérés de droite nous avons encore 8 jours pour savoir si on franchit ou non le pas, quitte à ne pas se donner le droit de se plaindre par la suite.
Méritons-nous cette classe politique ? Il faut croire que oui.
Rédigé par : stephane | 29 juin 2024 à 18:11
@ stephane 29/06/24 09:55
Il y a certes des origines multiples à l'ascension des votes pour le RN mais, avec la forte accélération de ce phénomène depuis 2017, il est impossible de ne pas établir une corrélation entre cette exceptionnelle progression et la stratégie politique adoptée par EM dès sa campagne de 2017.
Lorsque vous instituez une tripartition dans laquelle les deux pôles qui constituent votre opposition sont en fait uniquement dominés par les extrêmes et que votre propre pôle n'a aucune doctrine, aucune colonne vertébrale, ne repose que sur votre propre personne, eh bien vous prenez inéluctablement le risque, à plus ou moins long terme, de mettre le pays à la merci de l'une ou l'autre de ces oppositions.
J'ai aujourd'hui du mal à accepter qu'EM nous ait ainsi condamnés à faire le choix, non pas du mieux pour la France, mais malheureusement du moindre mal et en ayant en prime le culot d'ajouter qu'il se décharge sur nous de la responsabilité de ce choix et donc de ses conséquences.
Rédigé par : Michel Deluré | 29 juin 2024 à 15:42
@ Michel Deluré
Je crois que l'ascension du RN est également liée au phénomène de cocufiage des électeurs.
Tout comme les cocus de Mitterrand en 1981 qui sont allés directement à la case FN sans passer par Chirac, il y aura eu les cocus en deux vagues, 2017 et 2022, qui passent de Macron à Marine. Et c'est là où Marine Le Pen a su grâce à son débat 2017 d'une nullité absolue tirer un colossal profit. Elle était "normale" et s'est fait avoir, comme nombre de Français qui la rejoignent.
Mélenchon a bien senti ce phénomène de cocufiage. Il souhaite la victoire du RN en espérant que bon nombre de cocus viendront chez lui en 2027 par réaction et vengeance avec comme argument "puisque c'est comme ça je vote Mélenchon". Il oublie hélas qu'il n'est plus le mobilisateur de 2012 et 2017 mais un grossier personnage à la solde des islamistes et antisémites du pays et que dans l'isoloir beaucoup se diront "Mélenchon, non c'est pas possible", malgré la motivation en allant voter.
Macron a trop cru au cordon sanitaire contre le RN. Que veulent les gens ? vivre tranquillement. Qui ont-ils l'impression qui leur pourrit la vie visuellement et sécuritairement ?
En 2002 peu ont relevé que Jean-Marie Le Pen avait augmenté son nombre de voix entre les deux tours.
Il y a ces permanentes accusations de racisme quand un balancé commet des infractions. Il aurait fallu tout accepter et Macron a continué dans cette voix.
Quant à penser que le RN est la solution ! Le vote RN calme quelque racaille, c'est temporaire, mais l'exercice du pouvoir risque de faire déchanter beaucoup d'électeurs. Le danger c'est la victoire du NFP, ce serait un laisser-faire à toute la racaille. En résumé c'est une partie de poker menteur, le vainqueur de dimanche sera le perdant de 2027, sauf que Macron peut démissionner avant.
Rédigé par : stephane | 29 juin 2024 à 09:55
Le report des LR ciottistes représente quatre points dans les sondages, cela signifierait que ceux qui ne cèdent pas à l'hystérisation générale restent lucides sur la signification historique de la transgression qui enlève à la droite son sens de la droiture, contaminés par l'extrême gauche, à l'exemple de la tsarine de Montretout prête pour un dernier buzz à jouer avec les institutions et l'honneur de la fonction présidentielle, ravalant la dissuasion nucléaire à l'inauguration des chrysanthèmes.
Avec son artefact de Premier ministre putatif, creux comme le radis trop tôt monté de la démagogie de leur programme à géométrie aussi aléatoire que la versatilité de l'opinion, ils démontrent non pas qu'ils ne sont pas prêts, mais qu'ils ne sont pas faits pour gouverner.
Nous aurons demain l'occasion de mesurer combien il reste en France de personnes un peu renseignées sur la réalité des institutions de la Ve République qui, à l'exemple de notre cher professeur, ne tomberont pas dans le piège que leur tendent les briseurs de démocratie.
Debout pays, tu es la France.
Rédigé par : Aliocha | 29 juin 2024 à 07:13
@ Michel Deluré
Saugrenue comme deux costumes offerts et qui ouvrait déjà la porte au RN d'alors, vous avez raison, et qui a permis à Macron de retarder l'inéluctable ascension, si la proposition faite aux forces dominantes de se concerter n'avait pas échoué.
Macron est un symptôme de la pathologie collective, le désigner comme seul responsable est un leurre.
Rédigé par : Aliocha | 28 juin 2024 à 17:34
@ Aliocha 28/06/24 11:50
Au cas où cela vous aurait échappé, mon commentaire adressé à Patrice Charoulet mettait avant tout l'accent sur la relation qui existe et qui ne me paraît point fortuite entre l'ascension du RN d'une part et la présence aux affaires d'EM d'autre part. Votre interrogation est donc saugrenue.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 juin 2024 à 16:56
Il faudra bien que l’on explique un jour par quel miracle le parti des travailleurs pourrait être d’extrême droite…probablement dans un siècle après la quatrième guerre mondiale… les nouveaux historiens réviseront les erreurs d’interprétation du passé à propos du Socialisme National.
La norme de classification des partis politiques entre gauche et droite est en elle-même ridicule mais elle est en vogue aujourd’hui… les méchants sont à droite et les kons sont à gauche… Quant aux extrêmes ils font partie de cet ensemble et quand la roue tourne ils peuvent se retrouver entre la gauche et la droite… non, tout cela n’est pas sérieux.
Les Socialistes européens très ennuyés de savoir que les « Nazis » étaient des Nationaux Socialistes ont rejeté « la faute » sur les autres partis les plus éloignés d’eux, les extrêmes… comme Macron rejettera ses fautes sur les autres.
Toutes les dictatures ne sont pas fatalement d’extrême droite, ce qui est certain c’est qu’elles ont à leur tête un ou plusieurs psychopathes pervers narcissiques.
Rédigé par : Ugo | 28 juin 2024 à 16:48
@ sylvain
Comme vous je pense qu'il est à la fois imbécile, mesquin, outrageant et injuste de la part de l'anonyme hameau dans les nuages d'affubler le jeune politicien Bardella du prénom d'Adolf...
En revanche, je vous invite à vérifier la définition du nazisme* qui était bien un parti d'extrême droite, quoique le terme socialiste accolé à national ait pu prêter à confusion :
*"Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (en allemand : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, d'où le sigle NSDAP), souvent nommé simplement « parti national-socialiste » ou « parti nazi », est un ancien parti politique allemand d'extrême droite, nationaliste et antisémite, rattaché à la famille politique du fascisme".
Rédigé par : Axelle D | 28 juin 2024 à 12:22
@ Michel Deluré
Et l'accession au pouvoir de Macron, à quoi est-elle due ?
Rédigé par : Aliocha | 28 juin 2024 à 11:50
@ Patrice Charoulet 27/06/24 16:39
Quelques rappels :
Législatives 2012 : Maj. présidentielle 49,93 % et 339 sièges / RN 3,66 % et 2 sièges.
Législatives 2017 : Maj. présidentielle 49,11 % et 351 sièges / RN 8,75 % et 8 élus.
Législatives 2022 : Maj. présidentielle 38,57 % et 245 sièges / RN 17,30 % et 89 sièges.
La démonstration est, me semble-t-il, on ne peut plus limpide. Difficile de ne pas voir dans ce constat, sauf à être de mauvaise foi, une relation de cause à effet entre l'arrivée au pouvoir d'EM, sa stratégie politique et sa pratique du pouvoir, et l'ascension du RN.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 juin 2024 à 11:10
@ hameau dans les nuages | 27 juin 2024 à 19:46
"Adolf Bardella"
Tiens donc, Bardella aurait-il viré sa cuti, serait-il de gauche ?? Tout le monde sait qu'Adolf Hitler était national-socialiste, donc de gauche.
Adolf Mélenchon serait plus adapté à ce personnage fou furieux facho nazi islamogauchiste pro-Hamas, une petite moustache carrée sous le nez et voilà enfin un nouveau grand führer attendu comme le messie par toute la gauchisserie.
Bardella a une peau trop de droite, une peau de bébé, une tétine sous le nez fera l'affaire.
Rédigé par : sylvain | 28 juin 2024 à 08:22
@ hameau dans les nuages | 27 juin 2024 à 19:46
"...cette situation qui amène Adolf Bardella au pouvoir ?"
Mais non vous faites erreur, il s'agit de Benito Bardella !
J'attends d'ailleurs que comme son ancêtre, pas de binationalité et tous les citoyens de France doivent franciser leur patronyme, lui commençant par changer le sien en Le Barde ; en plus ça fait un peu breton, comme sa tante par alliance !
Le problème sera pour son copain Ciotti... Chiotte ?! Encore que là ce serait de circonstance !
Rédigé par : Claude Luçon | 28 juin 2024 à 00:26
@ Patrice Charoulet | 27 juin 2024 à 16:39
Cela fait un bon bout de temps maintenant que vous nous gratifiez, de façon répétée, de l'information extraordinairement intéressante selon laquelle vous avez l'intention de voter inconditionnellement pour le parti d'Emmanuel Macron, après nous avoir gratifiés tout aussi longtemps, sinon plus, de l'information tout aussi intéressante selon laquelle vous étiez un électeur inconditionnel de la droite.
Votre revirement radical est tout aussi notable que l'était votre absence totale de justification, dans un cas comme dans l'autre.
C'est pourquoi je ne me suis guère donné la peine de relever votre absence d'arguments, associée à votre retournement de veste, associé à votre revendication de supériorité morale en toute circonstance, que vous fassiez A ou l'opposé de A.
Mais votre dernier commentaire est plus intéressant. Il montre que vous êtes incontestablement un homme de gauche, et que vous l'étiez, selon toute vraisemblance, depuis toujours, y compris lorsque vous vous vantiez de voter à "droite". Il montre que, contrairement à vos assurances constamment répétées, ce n'est pas seulement ce que vous appelez "l'extrême droite" qui vous répugne : c'est aussi la droite la plus modérée, la plus classique et la plus traditionnelle.
Votre plus récent commentaire a été précédé par un autre, tout aussi intéressant, où vous parliez, à deux reprises, de "la crapule Ciotti".
Le doux, l'humble Patrice Charoulet, qui ne dépasse jamais la vitesse autorisée d'un kilomètre/heure et se répand en flatteries serviles à l'égard des gendarmes dès qu'il se fait contrôler par l'un deux, nous donne de "la crapule Ciotti".
Et ce, sans le moindre argument à l'effet de quoi Ciotti serait une "crapule". Pour un peu, vous l'auriez qualifié de "vipère lubrique" ou de "hyène dactylographe", ce qui aurait eu l'intérêt du style, à défaut de celui de la morale.
Votre dernier commentaire nous livre la clé du précédent et de tous les autres de votre période rouge, ayant succédé à votre période bleue.
Au milieu de quelques arguments défendables (je ne dis pas qu'ils sont justes), vous en glissez plusieurs qui dévoilent le fond de votre pensée.
Ainsi, "la haine des assistés" (vous mettez ce dernier mot entre guillemets) serait, selon vous, une mauvaise chose.
Précisons qu'il n'y a nulle haine des assistés. Haine est un mot de gauche, un mot qui signifie : opinion politique que je n'aime pas, et que je tente de rendre inacceptable en la transformant en vice individuel, visant les personnes et dépourvu de rationalité.
Par vos guillemets, vous affirmez également que l'assistanat n'existe pas en France, alors qu'une abondance de chiffres et de faits prouve le contraire.
Finalement, le refus de l'opposition à l'assistanat signe indiscutablement votre adhésion au socialisme.
Vous n'avez plus, ici, l'excuse de je ne sais quel refus du "racisme" qui serait une tentative de réhabiliter Hitler ou de réinstaurer l'esclavage.
Vous défendez clairement, explicitement, l'un des piliers de la pensée de gauche, et vous rejetez, tout aussi délibérément, l'un des piliers de la pensée de droite, conservatrice, libérale : celui selon lequel tout soutien de l'Etat aux pauvres n'est légitime que s'il se borne à secourir, de façon minimale, une frange marginale de la population qui, parce qu'elle a joué de malchance, ne pourrait absolument pas s'en sortir à défaut de cette assistance.
Et selon lequel toute extension abusive de cette aide légitime, aboutissant à la déresponsabilisation d'une classe considérable de personnes vivant aux crochets d'autrui, est le plus sûr moyen d'appauvrir durablement un pays, et de détruire les fondements moraux qui, seuls, peuvent conduire à la prospérité, à la créativité et à l'harmonie sociale.
Stade auquel la France est indiscutablement parvenue depuis des décennies, à l'instar, d'ailleurs, de nombreuses autres démocraties occidentales, y compris lorsque la rumeur publique les veut libérales.
Votre prise de position, ici, est d'autant plus remarquable qu'elle prétend fustiger le Rassemblement national, alors que s'il y a un parti socialiste en France, en dehors de la gauche elle-même, c'est bien lui. Malgré les rétropédalages récents de Jordan Bardella, qui finirait par se déguiser en Frédéric Bastiat rien que pour décrocher le poste de Premier ministre.
C'est donc bien le fond de votre pensée. Ce n'est pas de l'anti-bardellisme : c'est du charoulétisme.
Je note également votre opposition au "conservatisme social". Autre pilier de la pensée de droite classique, modérée, conservatrice, "de gouvernement", comme on dit.
Vous n'expliquez pas ce que vous entendez par là, mais cela peut signifier deux choses.
Premièrement, le conservatisme tout court. La conviction que si telle pratique sociale a fini par s'instaurer naturellement, au fil des siècles, elle a de bonnes chances d'être vertueuse sur le plan pratique comme sur le plan moral. Il ne faut certes pas exclure tout changement, mais il faut se méfier du changement pour le changement - qui est, lui, caractéristique de la pensée de gauche.
Deuxièmement, votre rejet du "conservatisme social" peut viser la conviction qu'une certaine droiture des moeurs est souhaitable, que le mariage est supérieur au libertinage, que la sexualité a pour but la procréation, que la famille est nécessaire à l'harmonie de la société et à sa prospérité, que les dérèglements de toute sorte (drogue, etc.) ne doivent pas être encouragés, que la politesse est supérieure à la révolution, que l'homosexualité n'a pas à être érigée en modèle, etc. En d'autres termes, rejeter le "conservatisme social" peut signifier défendre le wokisme.
Dans les deux cas, vous vous opposez frontalement, radicalement, à l'un des piliers les plus fondamentaux de la droite modérée, du conservatisme classique.
Continuons. Vous prédisez ceci : "Au lendemain du succès, et comme les autres avant lui, le RN changera le plus vite possible les hauts cadres de l’État aux postes clés sécuritaires, économiques, culturels et médiatiques."
Dans votre esprit, ce serait une mauvaise chose. Ben, j'espère bien que si le Rassemblement national (ou la Société des amis de Javier Milei) parvenaient au pouvoir, ils changeraient au plus vite les hauts cadres de l'Etat aux postes-clés.
Le contraire voudrait dire que la caste fonctionnariale bloquerait la volonté du peuple démocratiquement exprimée. J'entends bien que telle est la pratique actuelle, dans notre France communiste jusqu'aux yeux, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est légitime.
Comme tout bon crypto-communiste, vous tentez de dissimuler que les vôtres ont pris le pouvoir, et s'entendent à le garder. Mais vous vous trahissez en affirmant que l'Etat possède de hauts cadres aux postes non seulement sécuritaires, mais aussi économiques, culturels et médiatiques.
Si, par ces derniers termes, vous visez les hauts fonctionnaires des ministères économiques, les dirigeants des institutions culturelles d'Etat voire ceux de la radio-télévision dite publique, alors vous vous opposez, encore une fois, à la démocratie. Vous trouvez anormal que les nouveaux dirigeants politiques élus se donnent les moyens d'appliquer la volonté populaire.
Si, en revanche, vous parlez des dirigeants des entreprises, des institutions culturelles et des médias privés, alors vous reconnaissez que dans la situation actuelle, ceux-ci sont largement aux mains de la gauche, et vous affirmez votre volonté qu'il en reste ainsi.
Preuve en est votre énième dégagement contre "Bolloré", lequel a le tort, pour une fois et exceptionnellement, d'être un "milliardaire" de droite qui lance des médias de droite, ce qui est parfaitement son droit dans une démocratie qui respecte la liberté d'expression.
Ce n'est pas comme s'il manquait d'ultra-riches de gauche qui prennent explicitement position contre le Rassemblement national - le cas du banquier d'affaires Matthieu Pigasse, qui vient d'appeler à voter pour une coalition où dominent des communistes enragés, ne semble pas vous déranger plus que ça.
Plus loin, vous évoquez avec frayeur un futur proche où "sur CNews, de nouveaux visages - en plus de ceux que nous connaissons déjà - viendront se moquer, critiquer, invectiver avec mépris les sciences sociales [...]."
Rhôlàlà, quel scandale, en effet... que sur une télévision privée, donc libre, des hommes libres viennent "se moquer, critiquer et invectiver avec mépris les sciences sociales", voilà qui annoncerait le retour des zeurléplusombres de notristouâr !
Les "sciences sociales", c'est à dire les sciences socialistes, ce qui passe pour de la science aux yeux des gauchistes fonctionnarisés qui ont, depuis belle lurette, pris le pouvoir au sein des lieux qui comptent en la matière.
Je vous signale que dans une société libre (et, en principe, selon les lois fondamentales françaises), c'est le droit de plus strict de n'importe qui de se moquer, de critiquer, d'invectiver et de déverser son mépris sur quelque science que ce soit, y compris sociale.
C'est même un devoir. Sans un exercice actif, plein et entier de la liberté d'expression, il n'y a nulle démocratie qui vaille.
Evidemment, lorsque tout ce que la France compte de chochiologues de gauche vient déverser son mépris contre les sciences sociales de droite, par exemple contre les travaux des économistes libéraux, y compris sur un média réputé "ultra-libéral" comme BFM, là on ne vous entend pas trop vous scandaliser.
Plus loin encore, vous vous indignez à l'idée que dans le futur, peut-être, des intervenants pourraient critiquer le féminisme à la télévision.
Là encore, je dois vous ramener à la réalité : il est tout à fait légitime de critiquer le féminisme, le socialisme, le connisme... tout, enfin. La liberté d'expression, le libre examen par lequel s'est construite la civilisation occidentale, vous semble une notion étrangère.
Vous nous mettez en garde : "Les contre-pouvoirs seront abîmés, empêchés, et la survie des associations de défense des droits humains, des syndicats, des associations écologistes, féministes ou de consommateurs deviendra de plus en plus difficile [...]."
Les associations de défense des droits humains. Vous nous avez fait savoir que vous étiez un vieux monsieur, et adepte de la langue française classique, de surcroît. Mais vous ne dites pas "les droits de l'homme", comme le ferait n'importe qui à votre âge. Vous dites "les droits humains", morceau de novlangue spécialement forgé, puis imposé pour faire rentrer le wokisme dans les têtes.
Tout cela s'ajoute à votre vindicte passée à mon égard, et l'éclaire, à chaque fois que je mettais en garde contre le nombre et les pouvoirs excessifs des fonctionnaires en France, et contre les méfaits de l'immigration massive.
D'ailleurs, vous dites : "L’atmosphère entière du pays changera [...] avec bien sûr une emphase formidable mise sur certains crimes, ceux commis par des « non Français » ".
Il semble vous échapper qu'il soit juste, moral et nécessaire de mettre une emphase toute particulière sur les crimes commis par des non-Français.
Si, et seulement s'il apparaissait positif d'ouvrir nos portes à l'immigration (chose qui reste à démontrer, l'inverse ayant été prouvé depuis longtemps), il va de soi que les seuls candidats admis devraient présenter un profil strictement respectueux de nos lois, et les rares contrevenants autorisés par erreur devraient être expulsés sans espoir de retour.
Evidemment que quelle que soit la criminalité des Français de souche, les étrangers bénéficiant de l'insigne privilège de s'installer chez nous devraient être d'une moralité exemplaire, et générer zéro délinquance.
Cette évidence pratique, politique et morale semble avoir été totalement dissimulée par le communisme ambiant virulent, dont vous vous faites ici, de façon raisonnée, le défenseur explicite.
Tout ce qui précède ne relève nullement d'une polémique personnelle. Si un seul électeur anonyme, parmi des dizaines de millions, manifestait l'incohérence dont vous faites preuve ici, alors les conséquences seraient purement anecdotiques.
L'ennui est que ce faisant, vous ne faites que refléter une tendance de fond, représentative d'une large part de l'opinion française.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 juin 2024 à 00:26
Bardella domine tous les partis politiques mais il faut aussi rendre gloire à Marine Le Pen. Mme Le Pen est une femme beaucoup plus respectable que tous ceux qui gravitent dans la sphère socialo fasciste stalinienne ; elle représente la vraie France des valeurs de citoyenneté, de civisme, de morale, d'autorité, de respect de la nation à qui elle redonne de la fierté.
En ces temps maudits de socialisme destructeur de toutes ces valeurs, ça rebooste, requinque, de savoir qu'il n‘y a pas qu'une France de contrefaçon humiliée salie avilie dégradée par cette bande anti-France de gauchistes qui passent en boucle sur tous les médias en donneurs de leçons arrogants, méprisants envers ceux qui ne se plient pas à leur catéchisme idéologique, refusent de se repentir et courber l'échine.
Oui cette femme est une bouffée d'oxygène, un bol d’air qui purifie l‘atmosphère nauséabonde du socialisme, ses antiracistes hétérophobes paranos, ses mariages gay, ses salles de shoot, ses juges rouges, son mur des cons, ses humanistes d'opérette.
Mme Le Pen, je voterai pour le RN car vous incarnez un renouveau politique dont la France fière et forte a grand besoin !
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 20:54
@ Patrice Charoulet | 27 juin 2024 à 16:39
Eh bien dites donc vous êtes en plein spleen... Et jamais vous ne vous posez la question du pourquoi de cette situation qui amène Adolf Bardella au pouvoir ? Depuis des années vos amis ont planté le décor qui allait amener à la situation actuelle. Quand je parlais de tsunami sur ce blog, je pensais même qu'il tardait à venir et commençais à douter de mon côté visionnaire.
Je ne dis pas ça méchamment mais puisque vous expliquez que vous roulez à 40 quand le panneau vous indique 50, je comprends que vous ayez du mal à réagir à ce qui était prévisible.
"Dieu se rit des hommes.........."
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 juin 2024 à 19:46
Dissolution suite.
Il n'y a plus de grèves des éboueurs, de la RATP... la CGT fait profil bas et ne réclame plus de primes JO les unes après les autres en faisant monter les enchères.
Si c'est une des conséquences de la dissolution, c'est bien que c'était le bon moment pour dissoudre.
Rédigé par : stephane | 27 juin 2024 à 19:31
À mon humble avis nous sommes trop mous, même si je voterai toujours pour les extrêmes droites qui auraient besoin de s’endurcir mais bon il faut se contenter de ce qu’on a en magasin.
Toujours à mon humble avis, seul un vrai battant tel Poutine pourrait sauver la France de l’islam guerrier : Poutine est le seul chef d'État occidental à avoir compris qu'il doit y avoir un lien indéfectible entre une nation et la religion.
Notre civilisation s'effondre pour ne pas l'avoir compris, et nous plongeons dans la décadence avec parades d'homos et autres dérives de dégénérés tels ces woke islamogauchistes criminels pro-Hamas.
Il suffit de lire ce blog pour y rencontrer des tarés cinglés anti-Poutine qui préfèrent se soumettre en bons collabos à leurs bourreaux islamistes macroniens.
Par qui voulons-nous être sauvés ? Par l'islam ou par Poutine ?
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 18:41
Ahhhhhh ! Jérôme, bienvenue, ça faisait longtemps !
Rédigé par : Aliocha | 27 juin 2024 à 17:46
L'arrivée du RN au gouvernement. Étrange situation qui permet que toute une jeunesse sans passé trouve séduisants les beaux garçons du Rassemblement national, influenceurs musclés sur les réseaux sociaux, et rassurantes les dirigeantes blondes et épanouies offrant l’image du féminisme d’ultra droite de maintenant. Le sous-texte constitutif de l’identité politique des droites extrêmes - racisme, nationalisme, haine des « assistés » et des migrants, conservatisme social - est à peine audible. Le clan familial Le Pen, forme française de la famille trumpiste - dont le jeune Bardella fait partie - apparaît injustement accusée, « comme c'est méchant ! » d’être « fasciste », injure inadaptée. Mais ce parti aurait-il changé de nature et pourrait-il, une fois au pouvoir, respecter le fonctionnement démocratique ?
L’expérience montre qu’une fois arrivés au pouvoir par les urnes, les partis d’extrême droite ont en commun une culture de la verticalité du pouvoir politique, dont l’autorité tendra à s’intensifier avec le temps. Il faut comprendre la séduction populaire des images de remise en ordre, de propreté retrouvée. Ils mettent en œuvre dans les faits et sur la planète entière le même programme, porté par un discours emphatique qui glissera, là encore avec le temps, du mensonge au délire. Au lendemain du succès, et comme les autres avant lui, le RN changera le plus vite possible les hauts cadres de l’État aux postes clés sécuritaires, économiques, culturels et médiatiques. Ici ils ont déjà un Bolloré en piste (CNews, Europe 1, nouveau JDD, Paris Match...). Ils y placeront des hommes et des femmes issus du premier cercle, des proches de confiance, qu’ils savent pouvoir appeler à toute heure. Rapidement le fait sociologique du pouvoir leur attirera de nouveaux adeptes, toutes vestes retournées, prêts à les suivre. Tandis que sur CNews, de nouveaux visages - en plus de ceux que nous connaissons déjà - viendront se moquer, critiquer, invectiver avec mépris les sciences sociales, les féministes, les « bien-pensants »... À tous les échelons sociaux se formeront des cercles d’aficionados plus ou moins cyniques, dans des cercles professionnels, des clubs divers.
Trois à cinq ans passeront ainsi, avant le deuxième temps crucial que tous ces régimes mettent en œuvre : celui du changement juridique progressif, où la distance entre le juridique et le politique est mise en péril. Quand les lois changent, la vie sociale tout entière change : la liste de ce qui peut tomber sous le coup de la loi s’allonge démesurément, et se défendre devient de plus en plus difficile. Les contre-pouvoirs seront abîmés, empêchés, et la survie des associations de défense des droits humains, des syndicats, des associations écologistes, féministes ou de consommateurs deviendra de plus en plus difficile du fait du détricotage des lois qui jusque-là les protégeaient. Au sein d’institutions comme la police et l’armée, le commandement sera donné à tous les échelons aux membres de la même famille politique, qui domineront leur pré carré dans le confort d’un arbitraire facilité.
On pourrait décrire par le menu le travail de sape des conditions de la justice et de l’égalité à tous les niveaux de la vie sociale et économique auquel se livrera le RN. Il saura prendre conseil auprès de ses amis du FSB russe, qui fourniront une aide logistique pointue pour mieux traquer les ennemis de l’intérieur. L’atmosphère entière du pays changera, comme la langue ordinaire, avec bien sûr une emphase formidable mise sur certains crimes, ceux commis par des « non Français » (CNews fait déjà ça du matin au soir) et sur certaines interprétations, ou manières de faire, devenues obligées.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 juin 2024 à 16:39
@ Achille | 26 juin 2024 à 22:41
Eh bien non, il ne s'agit pas d'un quelconque syndrome, mais simplement d'un incident technique qui a fait que mon texte disparaissait à chaque demande d'aperçu et l'envoi se traduisait par un blanc au-dessus de mon nom.
Et pour arriver à entrer mon texte, j'ai dû ruser. Et pour combler votre attente, le voici tel que rédigé hier :
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Que voilà un titre parfaitement adapté à la situation : "Contre le RN : les incendiaires de luxe ou bas de gamme"
L'on peut sans risque de se tromper considérer que l'incendiaire en chef est bien monsieur Macron qui a pris sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale à un moment pour le moins inopportun, prenant de court toute la classe politqiue, y compris les membres de sa majorité.
La Dépêche du Midi rapporte son entretien du 25 juin sur un podcast :
« Invité du podcast "Génération Do It Yourself ", Emmanuel Macron a longuement répondu aux questions de l’entrepreneur Matthieu Stefani lundi 25 juin. Le chef de l’État réaffirme sa décision politique et estime que le résultat des élections législatives sera la "responsabilité des Français".
[…] Emmanuel Macron le redit au cours de l’entretien, seules trois options s’offrent aux électeurs. D’une part le "Nouveau Front populaire", coalition de gauche cooptée par La France insoumise, de l’autre le RN. Et de renvoyer les deux entités aux extrêmes de l’échiquier politique tout en insistant sur le fait que leurs programmes mèneraient le pays vers la "guerre civile". Enfin, il évoque le "bloc central". »
En un mot, monsieur Macron joue sur la peur de l'aventure si l'un des deux "extrêmes" parvenait au pouvoir. Sauf que lui aussi se qualifie "d'extrême centre"...
Il fait donc partie de ces élites issues de nos métropoles qui veulent dicter à la France entière leurs visions seules légitimes à leurs yeux, toute opinion contraire ne devant aucunement avoir pignon sur rue.
Ce faisant, monsieur Macron veut ignorer le divorce entre lui-même ainsi que les élites qui le soutiennent et la France profonde qui reste celle des périphéries.
Dans un article de Marianne, Christophe Guilluy a imaginé la révolte de la France périphérique (nommée Périphéria) après sa « colonisation » par la France métropolitaine (Métropolia). Cette Périphéria vient donc par les élections européennes de donner un coup d'arrêt à la volonté hégémonique de Métropolia pour la museler. Or, Périphéria s'aperçoit que, malgré le vote du 7 juillet 2024, à Bruxelles rien ne changera, que madame von der Leyen sera reconduite et que la même politique soutenue par monsieur Macron continuera de détruire la France historique.
Aussi, l'on peut considérer que le fameux plafond de verre qui empêchait les Français d'exprimer un vote majoritaire en faveur du RN ne pourra qu'éclater. À commencer par le monde agricole qui continuera à se mobiliser.
Dans un autre article de Marianne, ce même Christophe Guilluy formule une analyse fondée sur une observation de terrain :
"La dynamique du RN ne repose pas sur ses capacités à convaincre, encore moins à guider les masses mais au contraire à s’adapter, à se laisser porter par un mouvement existentiel porté par une sociologie qui vit à la périphérie du modèle néolibéral. Il n'y a pas de spécificité territoriale. Sur ces territoires désindustrialisés qui se fragilisent, le sentiment est profond que l'État providence et les services publics sont en sursis.
[…] J’ai été frappé par les réflexions d’expert et de journalisme sur le petit jeu de qui gagne quoi dans le dernier débat du soir. Les observateurs n’ont pas compris le processus d'autonomisation culturelle des classes populaires. Ces dernières font elles-mêmes leur diagnostic, analysent elles-mêmes leur mode de vie, analysent elles-mêmes l'état de l'économie, des services publics, etc. Elles n'écoutent plus ni les débats, ni les commentateurs.
Ça ne veut pas dire qu'elles sont indifférentes de la politique, ça veut dire qu'elles ont compris qu'il y avait des bulles culturelles qui imposaient un discours depuis 30 ans. Ce discours, elles l’ont décodé, il est celui de ceux qui les dépossèdent de ce qu’elles ont et de ce qu’elles sont. Ce mouvement des dépossédés puise sa force et sa constante de son autonomisation culturelle.
[…] L'autonomie culturelle des classes populaires et des classes moyennes, c'est un point que les élites n'ont toujours pas compris. Les gens pensent par eux-mêmes. C’est le concept des « idiots intelligents » de Nicolas Taleb : plus tu es informé, plus tu es imprégné de la culture néolibérale et inversement. N’est pas manipulé qui on croit manipulé. »
Ce qui signifie que malgré l'omniprésence de la parole présidentielle comme la propagande des médias bien pensants a de moins en moins de prise sur l'opinion de Français et donc que le vote RN pourra se faire sans crainte d'un vote rappelant celui de 1933 en Allemagne.
En effet, le corpus d'idée actuellement en cours au RN n'est pas celui de Mein Kampf, mais bien celui gaullo-bonapartiste de l'ex-RPR laissé en déshérence par l'ex-UMP devenue LR dont l'idéologie diffère à peine de celle de monsieur Macron. Le RPR de messieurs Chirac, Séguin ou Pasqua était-il fascisant ? Les électeurs ne sont donc plus dupe de ce type de manœuvre.
Rédigé par : Robert | 27 juin 2024 à 16:36
Je partage cher hôte, les manifs, cris d'orfraie... ne font que conforter le vote RN voire y faire venir des hésitants.
Mais inversement, les crétins RN et autres fantaisistes électeurs de ce parti ravivent avec leurs propos, leur laisser-aller raciste... chez certains qui ne votaient plus depuis des lustres, la certitude d'aller voter. À gauche ça va de soi.
Je m'demande si les isoloirs ont changé depuis l'temps. Est-ce qu'on offre un petit coup d'rouquin avec un casse-croûte ? Ça va être une redécouverte. RDV en terre inconnue.
Rédigé par : Jérôme | 27 juin 2024 à 16:28
Dans sa pièce "M. Bonhomme et les Incendiaires", Max Frisch (à la mode Tucholsky d'époque 1920, ou à celle de Franz Xaver Kroetz, brechtienne en diable, mais encore croyaient-ils, Brecht et Kroetz, avec sincérité à un certain communisme historique après la Seconde Guerre mondiale) cernait avec beaucoup de talent la duplicité des nazis pendant Weimar (en oubliant un peu les actions violentes du KPD parallèles à celles de leurs cousins ouvriéristes du NSDAP).
Aujourd'hui son Biedermann de théâtre est fait à l'image d'un retraité de la ligne macronienne (je suis vache, je n'aime pas trop répandre l'essence des principes de l'individualité, comme ça, à la va-comme-je-te-pousse, comme un siphonneur fracturerait un bidon) et ses tourmenteurs prennent trait pour trait le visage de Delogu (et son immonde vidéo) ou de celui des pétitionnaires du Monde ou de Libé, qui vont jusqu'à développer, sans autre gêne apparente que cela, que l'antisémitisme de LFI n'est que méta-historique, superficiel et technique, alors que celui du RN est consubstantiel au parti nationaliste, ou caché dans le meilleur des cas.
C'est là que l'allusion à 1933, faite partout, à toute heure du jour et de la nuit par ces maîtres des horloges analogues, vire de bord et révèle sa vraie nature par l'insolite décontraction de son propos, sorte d'aveu accidentel ou recherché.
Les tavernes de la bière à la pression d'esprit munichois servent de lieu de réunion symbolique à la gauche française en 2024, le faux-col antisémite déborde bien de la gorge de leur verre dressé vers le ciel, dans l'élection d'un geste répugnant, et honteux.
Rédigé par : xavier b. masset | 27 juin 2024 à 14:34
1,4 milliard d'euros dépensés et la Seine ne sera pas baignable.
1 400 000 000€
C'est une honte.
Il est temps qu'ils partent.
Après on pleurniche sur l'explosion des votes en faveur du FN/RN. L'image de Gégé mis en scène en train de bâfrer etc.
Une débauche de bêtises de cette monarchie parlementaire, alors que ce pays compte 12 000 000 de citoyens sous le seuil de pauvreté.
https://clodonews.com/2024/03/24/repas-gerard-larcher/
Ce n'est jamais anecdotique, tous ces petits riens accumulés et les réseaux sociaux font le reste et après ils pleurnicheront sur un FN/RN qui se goinfre lui aussi sur la bêtise crasse de certains. C'est à pleurer.
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Vivre en Russie, pays de mourants, déchet de l'histoire moderne, et soutenir un FN/RN comme l'ont fait certains observateurs :
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/27/a-la-presidentielle-russe-l-internationale-de-pseudo-observateurs-venus-legitimer-le-sacre-de-poutine_6230302_3210.html
MLP aussi et sa poignée de main avec emphase avec le Cinglé, tout concourt à notre futur asservi à ces frappadingues et à la vente à la découpe de notre pays.
Malins ils se cachent encore, des rétropédalages sur presque tous les sujets, leur donner le pouvoir, c'est le reprendre comme pendant la Révolution.
C'est pas gagné non plus pour cette équipe qui regroupe une armée similaire à celle de Bourbaki. En plus ils ne savent toujours pas compter, certes ils peuvent critiquer Macron, mais c'est quand même les renvoyer et surtout MLP à un désastre de débat où elle balbutiait des réponses économiques dignes de celle des Pieds nickelés. C'est une équipe de Pieds nickelés, Jordy Souflette à qui on dictait les réponses sur smartphone...
Si avec ça on veut changer, on n'a pas fini de rire, des Bibi Fricotin du pouvoir, Jordy pourrait compléter la BD Pim Pam Poum, il me fait penser à l'Astronome de cette équipe de potaches. Surtout après ses prévisions politiques, annonçant tout et son contraire, s'emmêlant les pinceaux, sous l'air pénétré des chiromanciennes en mal de crédibilité. Jordy l'Astronome forever, qui n'a pas fini de nous faire rire, lui et sa clique de bras cassés recueillis de partout.
“La force ne fait ni raison ni droit ; mais il est peut-être impossible de s'en passer, pour faire respecter le droit et la raison.” (Saint-Just / Fragments sur les institutions républicaines)
Rédigé par : Giuseppe | 27 juin 2024 à 14:21
@ Tipaza | 27 juin 2024 à 08:49
« Mais quand même, parfois c’est plus confortable une solitude à plusieurs ! ;-) »
Mieux vaut être seul que mal accompagné.
Il est vrai que Zemmour doit se sentir bien seul en ce moment, surtout depuis que la belle Marion est partie avec la caisse du parti ! :)
Rédigé par : Achille | 27 juin 2024 à 13:24
@ Xavier NEBOUT | 27 juin 2024 à 09:16
J'aime bien rééquilibrer les débats, c’est ma faiblesse.
"...En somme, une bonne racaillonnade facho islamogauchiste anti-Blancs anticathos généralisée serait la bienvenue ! Avec des citoyens comme vous, l'extrême droite fait 90 %.
Ceci dit, le NFP, Nouveau Front Palestinien-Hamas ne pipe pas un mot sur la décadence de notre civilisation."
Voyez, ça marche dans les deux sens, étonnant n'est-ce pas ?
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 13:01
Je lis actuellement le Journal (1912-1939) de Maurice Garçon.
https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251453385/journal-1912-1939
Le 3 mai 1936 il écrit :
"Près de l'Opéra, un homme essaya de soutenir que l’événement communiste amènerait la guerre. Je crois qu'il avait raison mais il le disait bêtement. Un autre répondit:
- La guerre... La guerre ça vaut mieux que de crever de faim.
Il était bien habillé et sa femme portait sous le bras un affreux carlin très cher. Il ajoutait :
- Je suis fonctionnaire, moi... Je suis dans l'administration... Je touche un salaire de famine.. Il faut prendre l'argent où il est... On en a assez des 200 familles !
Quand on a dit cela, on a tout dit !
Un autre criait avec l'accent du Midi :
- On n'a pas fait la révolution pour rien... On recommencera s'il le faut !
Visiblement, dans son esprit, la révolution consiste à changer simplement la fortune de main.
Tout cela n'est qu'en envie. Personne, dans cette foule, ne songeait aux intérêts généraux. À une amélioration profonde, sage et juste.
Poser à la foule un problème, même simple, c'est le rendre insoluble".
Le nouveau Front populaire qui menace la France par la gangrène antisémite et communiste qui en établit les fondements ne dit pas autre chose.
Que les débris du socialisme, Hollande, DSK en tête, s'affichent sous cette bannière en dit long sur la désagrégation d'un camp qui eut son heure de gloire... pour certains !
Rédigé par : caroff | 27 juin 2024 à 12:56
@ sylvain
Quelle aigreur ?
Épargnez-moi les projections des affres de votre ressentiment ! Libre à vous de vous y soumettre et de vous vautrer dans la haine des divisions, je suis libre en retour de démontrer que vous vous trompez à ainsi user de votre liberté pour vous en passer, offert aux détestations des injures et des invectives de la vindicte universelle partagée.
Je vous comprends, vous savez, et vous remercie de nous avoir renseignés sur les origines de vos dérives désinhibées, qui unissent tous les déplacés d'Algérie en la spoliation qu'ils ont subie, séparés alors des ressources du pardon, s'offrant aux infâmes chrétiens dévoyés qui font commerce de cette souffrance en désignant à une vindicte semblable les musulmans français, victimes eux aussi de cette même blessure.
Mais personne ne vous interdit votre apéro pinard saucisson, voyez-vous, dans la mesure où vous admettriez que vos concitoyens partagent leur thé à la menthe et la zlabia, car c'est cela la France, vieux pays vaincu mais qui a su se relever dans l'honneur et l'amitié, et doucement tente d'inventer le véhicule institutionnel qui permet d’ensemble emprunter les chemins de la paix.
Vous nous aviez fait la gentillesse de nous prévenir de la naissance d'une adorable fille ou petite-fille, ne serait-elle pas plus heureuse si elle ne devait pas sans cesse vous contempler la bave des insultes aux lèvres, l'émotion sourde et grondeuse de qui n'a pas su pardonner ?
Il ne s'agit pas là de ne pas se défendre au contraire, mais de ne pas céder aux affres du ressentiment qui rassemblent les ennemis à la même soumission à Satan, qui rit bien de vos dérives et de vous voir ainsi lui offrir votre âme.
Un autre chemin existe qui est celui de la paix, vous y êtes invité par la France éternelle à vous lever avec tous nos concitoyens pour ce qui aujourd'hui est en danger, l'amour de la liberté et de la démocratie qui sauront user de tous les moyens nécessaires pour vous garantir l'expression légitime de vos souffrances, dans la mesure où vous entendrez celles des autres aussi, renoncerez alors aux luttes intestines qui nous affaiblissent et nous mettent en danger.
Vous avez toute liberté de continuer à vouloir vous venger, vous serez remplacé, et la France, ma foi, ne pourra que pleurer l'un des siens égaré aux chemins des retours aux rituels sanglants, inutiles et démonétisés, par ce qui est l'âme profonde du pays, qu'encore je vous invite à partager.
Vive la liberté.
Rédigé par : Aliocha | 27 juin 2024 à 12:28
Force est de reconnaître que toutes les conditions étaient malheureusement réunies pour que les pyromanes se livrent à leur néfastes desseins ! Dans les conditions politiques qui étaient les nôtres, on n'allume pas impunément une allumette alors que le terrain est particulièrement inflammable et que souffle fort le vent du mécontentement.
Pouvons-nous nous satisfaire qu'en un contexte aussi difficile et alors que ce scrutin met en jeu l'avenir du pays, le peuple soit appelé à se prononcer après une campagne aussi concise et porteuse d'une charge que d'aucuns se plaisent à rendre anxiogène ?
Est-il normal qu'un choix aussi important, aussi décisif, soit effectué sous la contrainte de l'angoisse, de la désillusion, de la peur du lendemain ?
À la veille de ce scrutin, il est navrant de constater que le choix a été fait de dramatiser à outrance l'issue de celui-ci au détriment malheureusement des réponses à apporter aux véritables défis qui se posent à la France. On joue à la politique mais on ne fait pas de la politique.
Rédigé par : Michel Deluré | 27 juin 2024 à 11:35
Dans la 9e circonscription de Moselle, la députée sortante (la mienne) Isabelle Rauch est soutenue par Édouard Philippe, le fondateur du mouvement Horizons et qui a montré dernièrement son désaccord avec Emmanuel Macron.
Il semble donc que l’étiquette "Ensemble pour la République" soit constituée de candidats qui, bien que n’étant pas ou plus macroniens, s’unissent pour faire barrage aux deux partis extrémistes RN et NFP.
Pas de problème en ce qui me concerne. Elle aura ma voix, en espérant qu’elle accède au second tour !
P-.S. : j’ai eu chaud car dans la 8e circonscription de Moselle, c’est Laurent Jacobelli, le député RN sortant. Inutile de dire qu’il va être réélu…
Rédigé par : Achille | 27 juin 2024 à 11:04
@ Aliocha | 27 juin 2024 à 08:57
Libre à vous aussi de voter pour le chaos, le fascisme nazislamiste, les records de crimes et d'insécurité de votre gourou macronien qui a réussi l’exploit de détruire la France en deux mandats, chapeau !
Vous êtes libre je le répète, c’est votre choix mais ne soyez pas aussi aigri depuis cette claque monumentale que vous avez reçue aux dernières élections.
Par un miracle du destin, par tricherie informatique, par corruption, par des manoeuvres frauduleuses, tout peut se retourner en votre faveur, les cabinets noirs y travaillent sans relâche.
L’exemple Trump à qui on a volé l’élection peut nous arriver chez nous.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 09:28
La palme du jour est attribuée à... M. le maire de Neuves-Maisons sous les applaudissements du public.
Motif ? Une affiche du Parti de la France, un groupuscule d'extrême droite, qui représente un jeune garçon blond aux yeux bleus avec l'inscription "Donnons un avenir aux enfants blancs".
Affiche magnifique mais qui a mis en rage ce maire islamogauchiste ; perso je l’ai imprimée et encadrée, bravo à ce groupuscule Parti de la France patriote de la vraie France.
Ce brave maire héroïque a déposé plainte pour, tenez-vous bien : « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère raciste ». Rien que ça, ben voyons !
Va-t-il aussi porter plainte contre les affiches du NFP LFI-Hamas du führer nazislamiste fasciste islamogauchiste Ali Ben Mélenchon qui appelle aux émeutes, aux crimes, Allah guerre civile, Allah haine, au chaos absolu ?
Il est évident que l’affiche du Parti de la France est très belle, douce, souriante et redonne de l’espoir, sans ces appels aux crimes comme celles repoussantes nauséabondes haineuses du NFP.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 09:21
@ sylvain
Les Palestiniens des ordures, les Algériens pas mieux, etc.
En somme, une bonne ratonnade généralisée serait la bienvenue ! Avec des citoyens comme vous, l'extrême gauche fait 90 %.
Ceci dit, le RN ne pipe pas un mot sur la décadence de notre civilisation.
Alors lorsqu'on voit l'islam attaché à la mère au foyer, les vieux dont ne débarrasse pas, en somme à ce que nous étions il y a moins d'un siècle avec pour couronner le tout un pape qui nous demande d'accueillir l'invasion africaine comme les Cananéens s'étaient fait massacrer par la bande à Moïse, on devrait se sentir invités à la modestie face à l'islam.
L'islam, c'est le christianisme à coups de pied aux fesses pour ceux qui n'en étaient pas dignes, et nous en sommes là quelques 14 siècles plus tard.
Le progrès matériel ? Des voitures à dizaines de milliers d'euros, des "fringues", des croisières pour tarés, le coca, etc. etc., et la fin en EHPAD à jouer les terreurs sur le blog de PB ??
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 juin 2024 à 09:16
@ sylvain
Libre à vous de voter pour ceux qui confondent leadership français en Europe et dissuasion nucléaire avec l'inauguration des chrysanthèmes de la colère et du ressentiment, fussent-elles l'ornement aveuglant d'un retour à l'effondrement moral du pays, dont vous témoignez jour après jour que vous en êtes le jouet manipulé, rejoignant les vendus et les planqués qui désertent la démocratie.
Rédigé par : Aliocha | 27 juin 2024 à 08:57
« Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! »*
Électeur de Reconquête! évidemment.
« La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres. »**
Mais quand même, parfois c’est plus confortable une solitude à plusieurs ! ;-)
* Ultima Verba, Victor Hugo
** Schopenhauer
Rédigé par : Tipaza | 27 juin 2024 à 08:49
Le dîner de cons EELV se prolonge : écolos escrolos verts pastèque, entre deux joints, en plein delirium pas très mince.
« On est au bord du précipice» : sur le tour Alternatiba, les militants écolos entre peur et détermination face au risque du RN.
Achtung, la bête arrive ! ils mangent leurs enfants ! Grrrr ! Mais avec des haricots verts bio à 15€ le kg ! Ça compte ?
MDR ! Jamais je ne me serai autant régalé avec tous ces guignols charlots charlatans de gauche.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 07:57
Il est clair que si le NFP n’obtient pas la majorité des voix le 7 juillet prochain, ce sera à cause (ou grâce, tout dépend du côté où l’on se place) à J-L Mélenchon qui est devenu véritablement le sparadrad du capitaine Haddock .
Le plan B serait donc que François Hollande, auréolé de son titre d’ancien président de la République, prenne les rênes du NFP. Il serait même soutenu, pour la circonstance, par certains députés de LFI comme François Ruffin, Clémentine Autain, Alexis Corbière et quelques autres qui en ont plus qu’assez du comportement caractériel du gourou.
Ceci pourrait expliquer le ralliement de certaines personnalités socialistes au NFP. L’objectif étant de marginaliser les exaltés de LFI et redonner au PS la place qui fut la sienne à l’époque bénie de François Mitterrand.
Mais à trois jours de l’élection je crains qu’il ne soit trop tard !
Rédigé par : Achille | 27 juin 2024 à 06:59
Dans ma circonscription, la majorité présidentielle ne présente pas de candidat face à Virginie Duby-Muller, gaulliste sincère et intègre favorable à l'ordre comme à la justice sociale, qui prend acte du score extrême aux européennes sans céder à la vindicte invraisemblable contre le président, soulignant néanmoins qu'elle a entendu le désaccord profond et la colère des Français dans sa profession de foi :
"Les extrêmes populistes hystérisent notre société qui, pourtant, a besoin d'apaisement. Ils ne pourront pas vous apporter ce que vous cherchez. Leur jeu est dangereux, leur programme économique nous conduirait à la ruine et finirait par nous isoler du reste du monde."
Au moment où Mme Le Pen penserait briguer le titre qu'elle qualifie d'honorifique à la magistrature suprême, il est heureux qu'il reste encore des LR responsables pour défendre nos valeurs communes, sans céder aux aveuglements de la colère de plus de la moitié de leur électorat prêt nationalement à offrir avec Ciotti un pouvoir aux mains irresponsables qui, encore une fois, démontrent qu'elles sont inaptes à gouverner.
La colère n'excuse pas toutes les errances, je voterai pour elle cette fois dès le premier tour, en cet effort transpartisan dont la terre haut-savoyarde se souvient qu'elle fut un haut lieu de résistance à ceux qui, déjà, avaient vendu la France aux délires de leur incompétence.
Nous vaincrons.
Rédigé par : Aliocha | 27 juin 2024 à 06:56
@ Aliocha | 27 juin 2024 à 00:03
Pas besoin de feu nucléaire pour nous détruire, Macron a déclenché un feu sanguinaire dans notre pays, MMLP n'est pas responsable, revoter Macron et son chaos serait irresponsable, Aliocha remettra un bulletin macronien dans l'urne en toute irresponsabilité.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2024 à 06:34
Le président de la République, selon Marine Le Pen, est chef des armées à titre honorifique, qui aurait capacité à déclencher le feu nucléaire comme on inaugure les chrysanthèmes.
Et c'est le président en alertant sur le danger qui cherche à faire peur ?
Il est impossible pour qui a un peu de conscience française de voter pour des irresponsables.
Rédigé par : Aliocha | 27 juin 2024 à 00:03
Chasse au Bardella : haro toute !
On a l’impression de voir des charognards qui ont humé l’odeur de leur proie et qui fondent sur lui, qui s’acharnent, une véritable inquisition chasse à l’homme.
Il n’y a plus de morale, personne ne recule devant aucune bassesse, aucun scrupule. Ce qui est frappant, c’est l’extrême violence des attaques contre Bardella, des attaques personnelles, ciblées, indignes, racistes, fascistes, infamantes mais qui resteront impunies, la gauche a le monopole de l’immoralité.
Ceux qui veulent la peau de Bardella sont des gens antirépublicains antidémocrates qui ont soif de vengeance parce qu’ils n’ont pas accepté la cuisante défaite aux européennes.
Rédigé par : sylvain | 26 juin 2024 à 23:31
@ Robert | 26 juin 2024 à 17:31
On appelle ça le syndrôme de la page blanche ! :)
Rédigé par : Achille | 26 juin 2024 à 22:41
Cette campagne électorale pour les législatives tourne à la (très) mauvaise farce.
C’est ainsi que les porte-flingues du NFP accusent le RN d’être toujours autant antisémite, ceci en plus d’être islamophobe. Tandis qu’au RN les snipers de Bardella ne cessent de pointer du doigt les propos antisémites de certains députés de LFI et le fait que les actes contre la communauté juive se sont multipliés depuis le 7 octobre dernier (ces derniers faits étant avérés).
Bref les arguments sont du genre "c’est celui qui le dit qui l’est !". On se croirait dans une école primaire. Plutôt pathétique !
Mais les deux partis extrêmes sont d’accord sur un point et pas de moindres : donner plus de pouvoir d’achat aux citoyens démunis, revenir sur l’âge de départ à la retraite, le tout en se faisant fort de réduire la dette de la France dont Emmanuel Macron est le seul responsable (*).
Ceci avec chiffres à l’appui tirés de calculs savants reposant, nous disent-ils avec le plus grand sérieux, sur des données communiquées par des économistes réputés.
On vit dans le monde des Bisounours. Dans quelques mois, quand les élections seront passées et qu’un des deux partis, RN ou NFP, sera au pouvoir, je crains que les Français ne se réveillent avec un terrible mal de crâne.
Enfin il restera encore l'élection présidentielle de 2027 pour essayer de rattraper le coup...
(*) Dette qui, soit dit en passant, n’a cessé d’augmenter depuis 1981.
Rédigé par : Achille | 26 juin 2024 à 22:37
@ lucas | 26 juin 2024 à 17:23
"Question : qu'est-ce que le colonisateur est allé faire au bled ?"
Réponse fastoche : le colonisateur leur a apporté le progrès, la science, la santé, l'éducation, l'immobilier, les infrastructures ponts routes chemin de fer, véhicules de transports, agriculture, alimentation, élevages, écoles, hôpitaux, médecins, universités...
En résumé, la civilisation moderne, les arts, la culture, la liberté.
Les méchants colonisateurs sont partis, aussitôt retour au Moyen Âge direct, incapables de faire fructifier tous ces acquis confortables, utiles et nécessaires pour une société équilibrée et moderne, ils ont tout laissé se dégrader par pure fainéantise et incapacité de gérer tous ces biens que leur ont laissés ces vilains colonisateurs .
Maintenant ils viennent tous chouiner et pleurnicher en France pays de Cocagne pour profiter des aides allocs de notre pays fasciste raciste xéno...
Ils ne se font plus coloniser chez eux mais chez nous, en bons parasites sociaux crabes des CAF APL CMU SECU etc.
120 coups de couteau par jour en remerciement, c'est le prix à payer pour notre générosité imposée de force par Macron et ses sbires complices islamogauchistes.
Le RN, vite !
Rédigé par : sylvain | 26 juin 2024 à 21:08
@ Julien WEINZAEPFLEN | 26 juin 2024 à 08:52
« Je ne comprends pas ce bashing des sportifs qui donnent leur avis. Peu importe qu'on le partage ou non, ce sont des citoyens comme les autres qui ont le droit de s'exprimer sur le forum et même de faire usage de leur notoriété pour montrer qu'ils ne sont pas tout en muscles, mais qu'ils ont une conscience civique qui mérite d'être respectée. »
Sauf qu'ils abusent de l'accès à des outils de communication dont sont exclus les citoyens lambda, dont certains, du fait de leur formation, de leur culture ou de leur expérience, seraient capables de réduire à néant les calembredaines dont la plupart nous inondent en les faisant passer pour des vérités premières, en trompant ainsi des benêts pour influencer leur vote dans un certain sens.
En tant que citoyens, qu'ils votent et qu'ils restent à leur place en respectant ceux qui n'ont pas voix au chapitre.
Mais ce qui n'est que grotesque dans le cas des sportifs ou des saltimbanques, devient absolument scandaleux de la part des fonctionnaires normalement tenus au devoir de réserve, qu'ils soient universitaires, enseignants, diplomates ou magistrats.
Tous ces gens-là, en violant le principe d'égalité et parfois même celui de fraternité voire de liberté, contribuent à la falsification du scrutin, quand ils n'instillent pas un climat de guerre civile.
Mais cela se passe comme cela dans la « démocratie » française (rires)...
Rédigé par : Exilé | 26 juin 2024 à 18:30
J'exprime toute ma sympathie à Karim Rissouli et à Mohamed Bouhafsi (France 5). Ils reçoivent des lettres anonymes racistes à leur domicile. Ce sont des insultes et des grossièretés.
Alors qu'ils sont appréciés et bienvenus en France.
Certains sinistres franchouillards voudraient les faire retourner au bled avec pertes et fracas.
Question : qu'est-ce que le colonisateur est allé faire au bled ?
Rédigé par : lucas | 26 juin 2024 à 17:23
À l‘image répugnante des César islamogauchistes 2024 : le bal des pleureuses gauchiasses féministes et leurs histoires de vicelards pédophiles et d’actrices fadasses en lutte contre le RN.
Pseudo-féministes à géométrie variable : tueuses de mâles blancs, agenouillées prosternées soumises masochistes devant le mâle islamiste.
Pas un mot concernant les femmes torturées et violées lors du pogrom du 7 octobre 2023.
Pas un mot pour les femmes jeunes et celles de plus de 80 ans violées en France par des OQTF arabo-africains en totale liberté.
Pas un mot pour les femmes iraniennes qui subissent le joug des islamistes phallocrates et misogynes.
Un déballage de chouineurs tocards losers professionnels, faux humanistes gauchisants racailles showbiziennes subventionnées.
Boycott de ces tristes et sinistres individus malfaisants vomissifs sans aucun intérêt !
Le RN va s'occuper de vous, bande de charlots, soyez-en sûrs, terminées les subventions racketées sur les impôts des citoyens.
Rédigé par : sylvain | 26 juin 2024 à 17:02
Et un de plus qui se fait la belle, ils se trissent presque tous fissa, LR ne bouge plus, on peut refermer le couvercle. LR est mort.
Tous ces types du LR trustant mandats et rentes à vie ne voyaient pas qu'autour d'eux ça bougeait dans tous les sens. L'exemple le plus emblématique est l'Obèse du Sénat, vissé sur son socle il en est un des plus critiquables.
Il se voyait reconduit en haut de son perchoir régulièrement, ça ronronnait, la vie douce et agréable du prélat en son royaume.
Il était gavé de tout, et pertinent sur rien, la bouffe, les chasses, les digestions lentes de fin de journée... Un monde qui s'écroule sous les pieds de ces sangsues qui n'ont jamais permis un renouvellement et qui ont tué leur partie, mort lente d'un parti repu, il a un peu bougé, là c'est terminé.
Édouard Philippe et Darmanin pensent pouvoir repartir... La route est caillouteuse ils y ont leur place, il faudra acheter un vélo gravel et appuyer fort avant de retrouver l'asphalte des coursiers.
Hier dans un débat, trois jeunes pour une place de premier, Attal, Bardella, Bompard. Pour l'instant on ne leur a pas laissé le tiroir-caisse mais cela ne va pas tarder.
Ciotti, Pécresse, Barnier, Bertrand, Juvin, c'est pas si loin que cela et pourtant tellement vieux, tellement usé... sauf un, Ciotti qui s'est fait la malle, malin comme un singe, c'est le seul qui avait la grinta et l'envie de se sortir de la cantine à Gégé qui mijotait comme un confit à son poste.
Gégé deuxième personnage de l'État, il faut comprendre Ciotti, il a encore les cannes et il veut les faire tourner, mais pour lui, plus pour tous ces ringards qui l'accompagnaient et dont il avait vu de son poste la sclérose qui empêchait tous les mouvements et nouveautés.
Les échappées sont constituées, et l'on comprend ceux qui ont des fourmis dans les jambes :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/lr-est-mort-le-d%C3%A9put%C3%A9-aur%C3%A9lien-pradi%C3%A9-claque-la-porte-du-parti-en-pleine-crise/ar-BB1oUc5V?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=c5c98490b7654c85b338a5da4010679a&ei=50
Rédigé par : Giuseppe | 26 juin 2024 à 16:24
@ Marc Ghinsberg
Vraiment, avec le trois lettres grave qui se déchaîne depuis quelques jours sur le blog, on peut dire qu'il est tolérant, PB.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 juin 2024 à 16:01
Mais que pouvions-nous réellement attendre d'une telle campagne eu égard d'une part aux conditions dans lesquelles elle fut décidée et d'autre part aux délais qui lui ont ainsi été impartis ?
Là où le pays aurait eu besoin de recul, de sérénité, le choix a été fait de la précipitation, de la mise sous pression. Comment s'étonner dans ces conditions que, plutôt que d'apaiser les tensions, en fait on les ait exacerbées.
Les législatives auraient dû être normalement ce moment privilégié permettant de dégager une voie pour sortir le pays du bourbier dans lequel il est plongé. Elles ont été transformées en champ de bataille sur lequel les fractures de la société ne font finalement que s'accroître, où les acteurs de cette bataille oublient qu'ils sont là pour servir leur pays et ses citoyens et non se servir eux-mêmes.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 juin 2024 à 15:45
Nos aînés ont laissé la France être envahie par l'immigration maghrébine. Cela permettait de ne pas augmenter les salaires.
On en paye encore la note et c'est une invasion de voilées d'incivilités. On se fait traiter de "sale Français de merde", de racistes.
L'histoire ne repasse pas les plats ? eh bien si.
De nouvelles vagues vont nous submerger, soi-disant pour calmer les métiers en tension. Cela va surtout calmer les salaires.
Alors si vous voulez davantage d'immigrés du Maghreb, ou que les petits-enfants de ces derniers, nés français, fassent la loi à défaut de respecter la nôtre, votez pour les privilégiés du Nouveau Front Populaire.
Sinon, 2 votes sont possibles au premier tour.
Au deuxième tour, la question est "est-ce que je veux que mes enfants vivent dans un pays islamisé ?".
Réfléchissez bien à ce que vous voulez mais surtout à ce que vous ne voulez pas.
Pour la gestion économique, c'est Bruxelles qui décide. Quant à une réforme de la Constitution, c'est un peu oublier le nombre de voix nécessaires.
Rédigé par : stephane | 26 juin 2024 à 15:25