Ce n'est pas parce qu'on me rit toujours au nez quand je souhaite de la morale en politique que je vais cesser de croire que c'est possible. Même si depuis le résultat des élections européennes, tout semble démontrer qu'il n'est pas un parti, pas une personnalité qui ne soit atteinte par le poison du cynisme ou au moins d'un pragmatisme tellement sûr de soi qu'il en devient quasiment immoral.
Qu'on en juge.
Éric Ciotti, président de son parti, le trompe en ne l'informant pas d'un changement d'orientation qu'il a décidé seul.
Si cela se confirme, l'alliance scandaleuse des Républicains hostiles à Eric Ciotti avec le camp macroniste.
Dans l'histoire troublée et orageuse des relations entre Marion Maréchal, Éric Zemmour et Sarah Knafo à Reconquête!, j'ai plutôt l'impression que la première a trahi les seconds en opérant, comme l'a dit méchamment EZ, un "regroupement familial".
Je serais presque tenté de croire que Jordan Bardella n'a pas non plus été irréprochable avec Marion Maréchal.
L'ancien président François Hollande s'est renié en soutenant le Nouveau Front Populaire (NFP). Il va se présenter aux législatives : j'espère, quoi qu'on pense de lui, qu'il sera un facteur courtois et apaisant dans la future Assemblée nationale.
Carole Delga aussi, sur un mode moins emblématique. Son argumentation, pour se justifier, est pathétique (Le Monde).
Olivier Faure se met à nouveau sous la coupe de LFI et l'apparent et habile retrait de Jean-Luc Mélenchon ne change rien à l'affaire. Il a sauvé des sièges socialistes avec la Nupes, il va peut-être les multiplier avec le NFP. "La gauche est retombée dans la poubelle de la Nupes" comme l'a dénoncé Philippe Val (Le Figaro).
Raphaël Glucksmann, qui réclamait "une éthique démocratique", a oublié son exigence, ulcérant ses électeurs - "je comprends leur désarroi" - et, philosophe manquant de caractère, il a manqué une chance unique d'être le fer de lance d'une authentique et estimable social-démocratie. "Il est passé à côté d'un rôle historique : il aurait pu jouer un rôle important en refusant cette alliance" (Philippe Val).
LFI, dans ces marchandages, récolte plus d'investitures que le parti d'Olivier Faure, le vainqueur socialiste des européennes. Un échec.
Aurélien Rousseau, qui a élaboré soigneusement la réforme des retraites, devient candidat LFI avec pour ambition principale de supprimer celle-ci...
Parce qu'Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet - déjà exclus de la direction - ont déplu au "grand chef", ils n'obtiennent pas l'investiture tandis qu'Adrien Quatennens en bénéficie pour n'avoir jamais quitté l'adhésion absolue à JLM. Pour une fois, François Ruffin est courageux à l'intérieur de son parti et proteste vigoureusement contre cet ostracisme. Clémentine Autain aussi. Alexis Corbière ira donc seul au combat législatif. C'est avec ce parti totalitaire que les communistes, les gauches socialiste et écologiste ont consenti à nouer un pacte indécent et alimentaire...
JLM répond qu'il "n'y a pas d'investitures à vie". Il a soigneusement choisi celles qu'il ne souhaitait pas permanentes.
Cette absence de morale aujourd'hui est explicable par des ambitions personnelles ou par le lassant refrain, à gauche, que tout est permis contre l'extrême droite, y compris le pire.
Quand on constate le projet sur lequel le NFP s'est accordé en quatre nuits, on est effaré par le désastre qui en résulterait sur les plans économique, financier et régalien : la seule obsession étant de lutter "contre les violences policières". On supprime tout ce qui était de nature à assurer la sûreté publique et à lutter, même imparfaitement, contre la délinquance et la criminalité. Seule ennemie : la police.
Philippe Val pointe bien ce paradoxe : "L'extrême droite a pris à la gauche la laïcité, et l'extrême gauche a pris à la droite l'antisémitisme. C'est inouï". Qui y a perdu ? La réponse est évidente.
Maintenant qu'un récent sondage met le macronisme hors jeu, le NFP talonnant de près le RN, on pourrait imaginer la situation suivante dans le fil d'une réflexion de Dominique Reynié : Marine Le Pen n'aspire pas à avoir la majorité absolue le 7 juillet, de peur de ruiner ses chances pour 2027. Si le NFP venait aux commandes, compte tenu du fiasco que serait cette parenthèse de cohabitation de plus de deux ans, le RN aurait la voie libre pour l'emporter en 2027.
Tout est possible dans ce début de la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
La seule sombre certitude dans notre République : l'absence de toute morale.
@ Robert Marchenoir
Très juste analyse qui, à l'habitude, finit à l'eau du boudin fasciste, qui a déjà historiquement démontré, comme le communisme, son incapacité à résoudre le problème que vous exposez avec art.
Il est d'ailleurs notable de remarquer que les deux entités, qui devront bien un jour ou l'autre cheminer ensemble si nous voulons éviter de reproduire leur mutuelle destruction, ont finalement le même résultat, quand les individus, payant leur obole d'un côté au privé, de l'autre à l’État, finissent tous, et là est mon accord avec vous, par renâcler à l'effort commun, ou refusent de travailler, ou travaillent comme des cochons, et vont finir par s'offrir aux Chinois, via les démagogues de tous les bords, dans la mesure où le communisme supposé maintenant qu'il est branché sur les investissements libéraux ne sera pas lui aussi rongé par le sentiment d'injustice que tous les systèmes imposent aux masses (il n'y a pas que délires chez Marx).
Sloterdijk décrit très bien ce mouvement d'émancipation des Européens, dont l'empire, qui toujours finit à la décadence de ne pas savoir borner sa domination, a émancipé les individus lors de ses trois révolutions, la Réforme allemande qui fait de chacun des prêtres, l'anglaise des pairs du Roi, la française des nobles, aboutit au résultat où les personnes éludent le devoir correspondant à ce nouveau statut, et exigeraient que tous ces autres qui ne sont pas eux leur baisent les pieds, prêts à toute les révolutions si la sécu, ô scandale insupportable, ne leur payent pas la Bugati de Benzema, et fustigent ceux qui acceptent de faire le boulot qu'ils refusent désormais d'effectuer, qui est de servir leur auguste majesté.
Vous avez raison de poser ainsi clairement le problème, il y a là un véritable hiatus entre le rôle de l’État nounou, censé protéger de tout même de la mort, ce dernier scandale insupportable, et la responsabilité individuelle qui exige du Care le soutien psychologique quand on s'est arraché l'ongle du pied, qui mine la démocratie sociale et l'exercice équilibré de la liberté dans l'égalité, dont le conflit qu'entretiennent les deux valeurs, vous me voyez venir, ne saura se résoudre que par la fraternité, quand enfin nous en aurons su en définir précisément la réalité salvifique, ce qui n'est toujours pas accompli et explique guerres et conflits quand, si l'Occident n'accède pas à la juste définition des responsabilités de son émancipation nécessaire, l'égalité exigera le retour totalitaire aux régimes d'oppression qui pensent pouvoir imposer ce qui ne peut que se proposer, et vous pousse à choisir, au nom de la liberté, ce qui en est la négation.
Comme le formule si bien le préambule de la Constitution suisse, l'usage de la liberté, condition responsable de son exercice, ne peut que s'accompagner de la prise de conscience individuelle que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres qui, s'il n'accède pas à la responsabilité, suivra comme vous le chemin qui renonce à l'usage de sa propre liberté en voulant imposer ce qui ne peut que se proposer, réclamant le privilège dont l'abolition ne peut que l'ôter à tout le monde, plutôt que de l'offrir à tous.
Cela me fait penser que je n'ai pas encore écouté l'ultime conférence de Sloterdijk et j'y file tout d’rai, espérant que ma missive ne vous inspirera pas vos éternelles agressions de roitelet de carnaval et, dans l'espoir bien mince que cela ne sera pas le cas, j'en profite pour vous remercier néanmoins pour nos débats de furieux, vous priant d'accepter ma considération vigilante à votre endroit, qui n'empêche cependant pas l'expression de mon affection.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/le-continent-sans-qualites-des-marque-pages-dans-le-livre-de-europe/objet-de-haine-de-hostilite-occident-la-leukophobie-1
Rédigé par : Aliocha | 21 juin 2024 à 08:18
Il y a des solutions, concernant l'apport de travail manquant par les indigènes : faire appel à des exogènes, mais pas n'importe lesquels, évidemment, imiter Israël :
https://www.industriall-union.org/fr/les-syndicats-preoccupes-pour-les-travailleurs-migrants-en-israel
Israël a des travailleurs musulmans lui posant encore plus de problèmes qu'à nous ? Cet État recrute ailleurs, que cela plaise ou non aux syndicats des pays sources.
Il n'est pas interdit d'imiter ce qui marche, et qui avec de la chance ou une politique habile, pourrait être encouragé par les syndicats et sans doute les gouvernements.
Toujours dans l’imitation des meilleurs, il est pertinent de s'appuyer sur la robotique, comme au Japon.
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/des-avatars-et-des-robots-pour-remplacer-des-japonais-trop-vieux-pour-travailler/
Les Japonais ont des problèmes de vieillissement.
Ici, il y a aussi des problèmes de motivation, mais on peut les combattre par la robotisation, ce qui implique une formation adaptée.
https://www.mecademic.com/fr/knowledge_base/robots-address-labor-shortage/#:~:text=91%20%25%20d%C3%A9clarent%20que%20la%20technologie,avec%20des%20technologies%20de%20pointe.
Je pense que la droite et la gauche ont des projets différents, ce qui est bien normal, c'est la politique...
Mais il y a aussi des points de convergence, comme je viens de les énoncer, sur lesquels pourraient s'appuyer les deux camps, et d'autant que cela marche et est, en somme, attendu par toutes les parties concernées.
Des solutions aux problèmes économiques et sociaux sans parler du problème de divisions entre camps opposés polarisant de plus en plus ?
Cela me semble heureux, alors let's dance :
https://www.youtube.com/watch?v=gHlwJvPv9C0
Rédigé par : Lodi | 20 juin 2024 à 08:13
Je reviens sur l'importante question, que vous avez évoquée, de la morale en politique. Dans de telles discussions, il est implicite que l'on ne parle que de la moralité des politiciens eux-mêmes.
Hélas ! cette obsession sert à masquer le fait qu'en démocratie, la politique se fait à deux. Or, la question de la moralité du peuple est entièrement escamotée. En vertu du principe marxiste qui a conquis les esprits, le peuple est vertueux par nature et ne saurait être mis en cause.
Mais la situation difficile dans laquelle se trouve actuellement l'Occident réside, selon un argument que j'ai déjà présenté ici, dans le fait que le modèle social-démocrate, sur lequel il repose, a atteint une impasse.
Le problème n'est pas dans les "extrêmes", comme le climat général et la présente dissolution le suggèrent. Le problème est dans la social-démocratie, qui est devenue un pacte d'immoralité entre les peuples et leurs dirigeants.
À l'issue de la révolution bolchevique en 1917, et plus encore de la Libération en 1945, les pays occidentaux sont entrés en concurrence avec le communisme, nimbé d'une aura de prestige auprès des intellectuels de gauche, et renforcé dans sa moralité revendiquée par le rôle de l'URSS dans la défaite nazie.
Les démocraties libérales se sont attachées à prouver qu'elles pouvaient fournir, à leurs populations, les avantages présumés du communisme sans ses inconvénients bien réels.
De fait, dans un premier temps, elles ont rempli leur promesse. Une prospérité inégalée s'est déployée dans une atmosphère de paix, tandis que les États apportaient à leurs pauvres un soutien financier qui se voulait un substitut avantageux à la sanglante égalité du communisme.
Indiscutablement, les sociétés occidentales sont ainsi devenues moralement supérieures aux sociétés communistes ou arriérées. La preuve : un flux d'immigration régulier s'est instauré entre les secondes et les premières.
Mais la machine s'est emballée. Le vice inhérent à la social-démocratie a fructifié, jusqu'à déclencher un terrifiant cycle d'auto-destruction.
Puisque le soutien direct de l'État à ceux qui ne s'en sortent pas tout seuls semble une bonne chose, alors il s'ensuit qu'un principe moral intangible doit être à l'oeuvre : c'est la "justice sociale".
Manifestement, il en faut toujours plus, les "défavorisés" de tout poil ont "droit" eux aussi à l'assistance, à défaut de quoi "l'inégalité" règne, et cela, bien sûr, est intolérable.
Naturellement, les "besoins" de tout un chacun sont infinis, chacun peut identifier des compatriotes qui sont plus "favorisés" que lui, et se trouve donc fondé à réclamer réparation à l'État.
Par exemple, les Gilets jaunes peuvent mettre le pays à feu et à sang pour, je cite, "avoir la possibilité de manger du caviar à Noël eux aussi". Désolé, mais cette phrase a bel et bien été prononcée par un manifestant sur les Champs-Élysées, dûment interrogé et filmé par un journaliste.
De même, une famille de Gilets jaunes est bien montée du Midi à Paris pour manifester contre la hausse du prix de l'essence... en camping-car, qui jusqu'à nouvel ordre ne carbure pas au pipi de chat.
Le résultat est une explosion de la dépense publique et de la dette. Rappelons qu'en 1914, l'impôt sur le revenu n'existait tout simplement pas en France. Nous sommes champions en la matière, mais il s'agit d'une tendance mondiale.
Les peuples ont donc conclu un pacte d'immoralité avec leurs dirigeants : ceux-ci distribuent à ceux-là, par poignées, de l'argent qu'ils n'ont pas et que les bébés à naître devront rembourser ; en échange, les peuples gagnent le droit d'agonir les politiciens d'insultes, et de les renvoyer au gré des élections.
Les élus consentent à n'être que de mauvais comédiens qui s'agitent, impuissants, sur la scène, mais ils gagnent en échange une situation financière et sociale fort avantageuse.
Enfin, les peuples biberonnent la drogue frelatée de la politique, collés qu'ils sont du matin au soir à la télévision, finançant par leurs impôts un mauvais spectacle pour lequel ils se passionnent, au lieu d'élever leurs enfants, de bâtir des entreprises ou d'écrire la Divine Comédie.
Il faut suivre ce qui se passe en Grande-Bretagne en ce moment. Si les Français sont menacés d'une arrivée au pouvoir de "l'extrême droite" qui paralyserait une présidence de centre-gauche, les Anglais se préparent à une victoire presque certaine de la gauche, qui balayerait un gouvernement conservateur en promettant, entre autres... de réduire l'immigration ! Ce que les Tories au pouvoir ont promis, sans jamais réussir à le faire.
Les éditoriaux de la presse britannique manifestent une lucidité sur l'impasse social-démocrate mondiale que je n'aperçois nulle part dans les médias français.
Sur BFM, télévision "ultra-libérale" selon ses adversaires, on entend tous les jours des "experts" et des "économistes" (pas des politiciens !) vanter la "supériorité du modèle social français", qu'il faudrait préserver à tout prix.
Dans le quotidien conservateur The Telegraph, de centre-droit, les éditorialistes répètent, jour après jour, qu'il faut abolir le National Health Service dans son état actuel - en France, cela équivaudrait à réclamer la fin de la Sécurité sociale.
À l'issue du confinement dû à la pandémie du Covid, un seuil supplémentaire a été franchi dans cette course à la décadence. Dans plusieurs pays occidentaux, une partie notable de la population, qui a pris l'habitude d'être payée à ne rien faire, a tout simplement décidé d'arrêter de travailler.
En Angleterre, non seulement le travail à domicile se poursuit de façon massive, bien que l'épidémie soit terminée, mais les arrêts maladie de complaisance se multiplient, tandis qu'une part terrifiante de la population s'est mise à vivre d'allocations, sous prétexte qu'elle serait "handicapée". Il s'agit en grande partie, bien sûr, de "handicaps mentaux", c'est à dire de maladies imaginaires sous forme "d'anxiété" ou de "dépression".
Curieusement, ce sont les jeunes qui sont massivement "handicapés" de la sorte, ce qui a conduit telle entreprise à employer exclusivement des salariés de 55 à 71 ans, jugés plus fiables.
L'équivalent se produit très certainement en France - c'est simplement qu'on en parle beaucoup moins. J'ai déjà rapporté les statistiques des congés maladie, qui, longtemps avant le Covid, témoignaient manifestement d'une fraude massive - et largement tolérée.
Je m'empresse de préciser que ce sont les Blancs qui refusent ainsi le travail. Les immigrés, eux, se portent au contraire volontaires pour travailler au-delà de la durée autorisée.
Il ne s'agit pas de nier qu'une part importante des immigrés exploitent abusivement le système d'assistanat. Il s'agit de reconnaître que la population autochtone a décidé, dans une proportion croissante, de travailler de moins en moins afin de vivre aux crochets d'autrui.
Appelant implicitement de ses voeux, ainsi, un système d'esclavage moderne où ce seraient les immigrés qui feraient le boulot. Tout en hurlant simultanément contre les méfaits bien réels de l'immigration - la cohérence n'est pas la vertu la plus répandue.
Non seulement les Occidentaux refusent de plus en plus de travailler, mais ils arrêtent de faire des enfants - ceux-là même sur le dos desquels ils font des chèques en blanc.
Aucune civilisation ne peut survivre dans ces conditions. Bien sûr que l'immigration ne peut qu'exploser face à de telles attitudes. L'erreur serait de croire que ce culte de la paresse, du vol et du travail de cochon (car le peu de travail qui est fait est mal fait) pourrait subsister dans l'hypothèse où l'immigration serait massivement réduite, ce qui est manifestement nécessaire.
Les reculades successives de Jordan Bardella montrent que le Rassemblement national est en train de devenir un parti social-démocrate comme les autres, et c'est bien cela qui est préoccupant, et non son côté "fasciste" qui, lui, est en réalité vertueux et nécessaire.
Quant à la gauche, elle se recentre sur le communisme pur et dur ; nulle surprise de ce côté.
Le peuple français, et les autres, seront-ils capables d'un sursaut de moralité afin de se débarrasser définitivement de la vérole social-démocrate ? Telle est la question qui se pose à nous aujourd'hui.
Comme le dit, dans l'un des éditoriaux que j'ai cités, David Frost, ancien ministre britannique conservateur et négociateur du Brexit :
"Ce n'est pas de stabilité que nous avons besoin, c'est de dynamisme. Nous avons besoin de destruction créatrice, nous avons besoin de voir disparaître les entreprises non rentables au profit de nouvelles entreprises qui génèrent des profits, nous avons besoin de nouveaux logements, de nouvelles routes, de nouveaux aéroports, d'une agriculture nouvelle et plus productive, et avant tout, de nouvelles idées."
"Il est temps de nous débarrasser de l'Etat-maman. Les hommes politiques, du moins ceux de droite, doivent dire aux électeurs : c'est à vous d'agir, maintenant. Prenez-vous en main et réparez le pays."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 juin 2024 à 02:02
Pour le KM, Kylian, pas Kadyrov, il eut été plus courageux de porter le brassard arc-en-ciel au Qatar, pays où l'homosexualité est punie de... la peine de mort, de dire tout le mal qu'il y a à retirer le passeport des travailleurs étrangers, ceux qui sont morts par milliers dans les stades où ce symbole du courage, je plaisante, a joué sans barguigner. Travailleurs africains, pakistanais...
Crier au loup contre le RN, quel courage ! Je n'ai aucune accointance faut-il le préciser en bon gauchiste, avec ce parti.
Ce jeune homme est ridicule. Tout comme le fils caché des Bogdanoff, Antoine Dupont. Ces sportifs à la langue chargée.
Rédigé par : Jérôme | 19 juin 2024 à 16:39
@ Axelle D | 18 juin 2024 à 15:05
« Comprenne qui pourra ! »
En fait ceux qui « comprennent » sont surtout ceux qui sont du même avis que vous. Ce qui limite considérablement le notre de contributeurs de ce blog ! 😊
Rédigé par : Achille | 19 juin 2024 à 10:28
Plaf, épée dans l'eau à nouveau, notre ami qui rabaisse en permanence ses congénères au nom d'une supériorité dont les événements actuels témoignent de la difficulté à prendre conscience de son obsolescence, projette ses travers sur ma pomme.
Qui juge sera jugé à l'aune à laquelle il a jugé, voilà qui est fatalité, et le mettre face à lui-même est juste le faire tomber sur le nez, regrettant à l'habitude qu'il soit si facile à manipuler et trouve toujours moyen de confirmer que cet autre qu'il fustige n'est que lui-même.
Détournant une de ses saillies adressée à Tipaza et qui est si drôle, de nos deux camarades on ne sait qui est la poire à lavement, et qui est le courant d'air sur lequel elle est branchée.
Rédigé par : Aliocha | 18 juin 2024 à 20:45
@ Aliocha | 17 juin 2024 à 23:38 (@ Robert Marchenoir)
"Mais vous n'avez pas compris l'ironie du propos ! J'ai à plusieurs reprises souligné que Tipaza était un de ceux qui comprenaient le mieux ce que je raconte sans jamais le reconnaître. Encore un coup d'épée dans l'eau de votre part à mon endroit, mes compliments."
Non seulement j'ai parfaitement compris l'ironie de votre propos, mais c'est cette ironie même que j'ai dénoncée. Décidément, Tipaza a raison : vous ne comprenez rien à rien.
Vous nous resservez la célèbre excuse gauchiste : c'est de l'humour. Dans ce cas précis, c'est l'ironie qui serait censée vous dédouaner. Vous ne comprenez même pas en quoi votre attitude est problématique.
En fait, votre pensée, si l'on peut appeler cela une pensée, est totalitaire : quand on n'est pas d'accord avec vous, on a tort en vertu d'une autorité supérieure, pseudo-religieuse. Que vous représentez en vertu d'une consécration connue de vous seul.
Quand on est d'accord avec vous, on est encore un abruti, car on a tardé à l'être. Encore plus fort : lorsqu'on est en désaccord avec vous, en fait on est d'accord, par un mystérieux tour de passe-passe intellectuel que vous ne vous donnez jamais la peine d'expliquer, mais qui suffit à votre jouissance, visiblement.
Et cet accord n'est pas motif à gratitude de votre part. Il est motif de mépris et de sarcasme.
Vous prenez sans cesse des postures moralisatrices sur le "racisme" et "l'ouverture à l'Autre". Mais il n'y a pas plus fermé à l'autre que vous. Vous tournez sans cesse en rond dans votre roue de hamster mental. Vous passez votre temps à nier autrui, sa pensée et son autonomie, de la façon la plus radicale qui soit.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2024 à 16:49
Serge Klarsfeld, âgé de 88 ans, vient de provoquer en France des milliers de réactions pour avoir dit que s'il avait à choisir dans une élection entre le RN et LFI, il voterait pour le RN.
Rappelons, pour ceux qui ne le sauraient pas, qu'avec sa femme Beate, il a passé sa vie à rechercher des responsables nazis et à les traquer pour les livrer à la justice. Qui a fait plus que cet homme et cette femme en ce domaine ? personne. Il mérite notre gratitude et notre respect.
La déclaration de Serge Klarsfeld a été louée par toute l'extrême droite française et critiquée par tous ceux qui ne veulent absolument pas voir l'extrême droite parvenir au pouvoir. Chacun est dans son rôle. Rien qui doive surprendre.
J'ai entendu l'entretien du début jusqu'à la fin. Ce qui me surprend le plus et qui, semble-t-il, n'a intéressé personne, est que Serge Klarsefd a aussi déclaré qu'il allait voter non pas pour l'extrême droite ou l'extrême gauche mais pour... le centre. Nul ne s'en réjouit. Sauf moi. Bravo, Monsieur Klarsfeld !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 juin 2024 à 15:39
@ Achille | 18 juin 2024 à 07:36
Vous auriez dû lire la biographie de Kylian Mbappé avant d'écrire votre laïus... Avec des parents sportifs reconnus et ayant fait ses études dans un établissement privé catholique, il est loin de ce que l'on entend généralement par "petit gars des cités" et a manifestement bénéficié d'une excellente éducation.
Pour revenir à ma remarque initiale, je maintiens que KM, pas plus qu'un autre sportif ou célébrité du monde des arts, de la musique, de la littérature ou du cinéma, n'a qualité ou autorité pour jouer les influenceurs. Il peut certes donner son avis "personnel" qui n'engage que lui, mais doit se refuser absolument à distribuer des consignes de vote. Simple question d'éthique.
Comprenne qui pourra !
Rédigé par : Axelle D | 18 juin 2024 à 15:05
Heureux NFP qui reçoit un allié de poids : le Planning familial.
Finalement tout le monde a compris que toutes ces associations, ces officines, ces administrations "humanistes solidaires sociales", ne sont en fait que des sous-marins dormants installés par la gauche afin de les réveiller le jour du grand danger : la menace facho raciste de l'extrême droite qui caracole en tête des sondages.
Rappel : méthodes soviétiques, des agents dormants pendant des années en Occident.
Tous leurs masques sont tombés, noyautés et infiltrés par la gauche et ses extrêmes, ils volent tous au secours de cette gauche en perdition et en pleine panique.
Tout comme les EELV pastèques, verts à l'extérieur et rouges à l'intérieur, ces escrolos qui se tamponnent comme de l'an 40 de l'écologie ne se cachent plus pour montrer leur vrai visage, celui de fanatiques intégristes extrêmes fachos islamogauchistes.
Si après toute cette armada de ralliements de tous les détritus et cassos de la société, le NFP ne gagne pas les élections, c'est à désespérer de la lutte contre les fachos racistes du RN.
Rédigé par : sylvain | 18 juin 2024 à 09:30
Tipaza refuse d'écouter Sloterdijk qui décrit exactement la problématique irrationnelle qui pousse les opinions occidentales à s'autodétruire, s'offrant aux stimulis visuels qui contaminent le mental, rejoignant les hordes d'ados tique toqués.
Il a parfaitement compris et revendique cet état de fait :
"J'ai failli lui répondre que précisément c'est parce que la perception du réel est relationnelle qu'elle est irrationnelle."
Ce qui est exactement ce que je voulais signifier, et qui indique que, message chrétien fondamental, c'est en équilibrant la relation à l'autre qu'on est à même de mieux décrire le réel, sens exact de l'amour du prochain.
Il choisit donc de nier cette réalité, comme la foule d'Occident préfère satisfaire ses bas instincts qui contredisent cette réalité formulée, nie que notre identité est relationnelle en désignant cet autre avec qui on ne peut pas s'entendre au simple titre qu'il est autre et à rejeter en tant que tel.
On devine quelle qualité de relation homme-femme, par exemple, cela peut entraîner.
Mais il est effectivement plus simple de fustiger Aliocha plutôt que de se confronter à cette réalité fondamentale qui donne à comprendre pourquoi l'Occident se déchire entre les Woke et les trumpo-poutinistes, laissant le livre ouvert européen dont l'histoire décrit avec précision cette dérive qui met l'humanité face à elle-même, lui propose de s'émanciper de toute violence pour accéder aux joies de la liberté.
On a le droit en conséquence de préférer retourner en esclavage au bénéfice des illusions qui nous détruisent, n'ayant que le divorce avec l'autre à proposer par refus de l'envisager.
Rédigé par : Aliocha | 18 juin 2024 à 07:41
@ Axelle D | 17 juin 2024 à 23:38
Concernant l’affaire Nahel, il est clair que Mbappé a sorti une grosse ânerie. Ceci peut arriver aux meilleurs d’entre nous et certains sur ce blog ne s’en privent pas.
Sa réaction peut s’expliquer par son origine sociale. Petit gars des cités de Bondy, il a fréquenté quand il était gosse ce genre de jeunes sans aucun repères sociaux, manipulés par les dealers. Sans le football, peut-être aurait-il même fini comme ce Nahel qu’il a pris pour un petit ange.
Il s’est bien rattrapé par la suite en renvoyant dos à dos le RN et le NFP, ce nouveau mouvement qui comprend des députés antisémites notoires et des anarchistes comme le sinistre Poutou. Merci à lui !
Rédigé par : Achille | 18 juin 2024 à 07:36
La morale dans le sport est à géométrie variable.
Dans le foot, les joueurs sont en théorie contraints de respecter une stricte neutralité politique.
L’UEFA qui organise l’Euro ne semble pas astreint à une telle contrainte.
Dans les faits, dans la vraie vie, quand les joueurs entrent sur le terrain de jeu, leurs maillots reflètent le drapeau national de leur pays.
Quand les joueurs entrent sur le terrain, ils sont accompagnés de jeunes enfants habillés aux couleurs de l’Ukraine pour montrer le soutien de l’Europe envers un peuple dont le pays est occupé par les Russes.
Quand les joueurs entrent sur le terrain, ils passent entre deux haies d’adolescents qui ont posé un genou à terre ce qui est un signe de reconnaissance pour signifier que les vies de personnes qui ont la peau noire valent autant que les autres.
Quand les joueurs sortent du terrain et vont sur des plateaux télés, ils doivent répondre à des questions sur tous ces sujets en fonction de l’actualité. Le sélectionneur n’a pas la responsabilité des agissements de ses joueurs en dehors du terrain.
L’argent, la politique et la religion pourrissent le jeu, emportent les joueurs vers des situations extrêmement compliquées à négocier.
Rédigé par : Vamonos | 18 juin 2024 à 06:42
On peut le dire autrement : tout le monde s'accordera sur le fait qu'une société dont les membres peuvent se faire confiance est plus pacifique, et donc potentiellement plus libre, heureuse, prolifique, créative et prospère. Or, pour que la confiance règne, il faut que l'on puisse compter sur l'honnêteté d'autrui. Et donc, sur sa moralité.
Vous récusez à juste titre le procès en naïveté, qui est trop facile à cet égard. Il est aisé de se croire plus intelligent parce qu'on présumerait de la nécessité du cynisme en politique.
Nul n'est assez sot pour nier qu'en matière d'action collective comme de direction des hommes, un certain degré de dissimulation, de rouerie voire de mensonge soit à l'occasion nécessaire. L'erreur serait d'en conclure qu'on pourrait se passer de l'honnêteté et de la confiance. Tout est, bien sûr, affaire de mesure.
Ceux qui excusent le cynisme, voire en font une vertu, oublient aussi que les hommes politiques ne constituent pas une race séparée. Si l'on admet la suprématie de l'immoralité au sein de la classe politique, alors il faut y consentir aussi chez tout un chacun. Les politiciens viennent du peuple, même si le communisme ambiant prétend le contraire.
Vous avez épinglé une série impressionnante de responsables au mur des malhonnêtes, mais allons plus loin.
Marion Maréchal, Éric Ciotti et Emmanuel Macron se sont tous trois exposés à l'accusation de trahison. Maréchal a trahi Reconquête! en se ralliant au Rassemblement national sans demander l'avis d'Éric Zemmour, Éric Ciotti s'est mal comporté à l'égard des Républicains en concoctant son alliance avec le RN en cachette de son bureau national, Emmanuel Macron a mis ses fidèles dans une situation impossible en décidant, en secret, une dissolution qui les menace de disparition politique.
Observons que tout est parti de ce dernier. Maréchal et Ciotti ne font qu'imiter Macron dans la trahison de leur camp. De plus, le délai extraordinairement court dévolu à la campagne électorale restreint, voire supprime, le temps nécessaire à la concertation interne comme à la négociation des alliances.
Mais d'où peut bien venir cette étrange combinaison de certitude d'avoir raison contre tous, de prise de décision personnelle dans le plus grand secret, et de trahison de son propre camp consistant à le mettre devant le fait accompli après-coup ?
Ça ne vous rappelle personne, vraiment ? Le général de Gaulle, bien sûr.
La dissolution comme plébiscite, le "moi ou le chaos", c'est évidemment de Gaulle. Mais surtout, la prise de décision secrète portant sur des questions stratégiques, la dissimulation extrême vis-à-vis de ses collaborateurs les plus proches, ce que ses alliés les plus fidèles pouvaient à bon droit ressentir comme une trahison, ce fut la marque de fabrique du général de Gaulle du début à la fin de sa carrière.
Il revendiqua même ce principe d'action, à l'aide de la métaphore militaire par laquelle il se faisait une règle de "progresser par les couverts".
Le 25 juin 1941, il dépêcha Géraud Jouve, dans le plus grand secret, auprès de l'ambassadeur d'URSS en Turquie, pour proposer à Staline une alliance non seulement militaire, avec la France libre, mais aussi politique, après la fin de la guerre, afin de contrer les Anglais et les Américains. À l'insu de ces derniers, bien entendu, mais aussi sans en dire un mot à ses plus proches collaborateurs.
L'acceptation de cette offre eut des conséquences incalculables, dont nous souffrons encore aujourd'hui. L'épisode ne fut révélé qu'un demi-siècle après sa mort.
Le 29 mai 1968, de Gaulle quitta Paris sous l'émeute pour, prétendument, se rendre à sa maison de Colombey-les-Deux-Églises en hélicoptère, mais en réalité pour rencontrer le général Massu à Baden-Baden. Aujourd'hui encore, on n'est pas tout à fait sûr ni de la raison de son départ, ni de celle de son retour. Il a menti à ses collaborateurs les plus proches sur ce voyage, y compris à son Premier ministre Georges Pompidou, qui s'est senti trahi et ne s'est pas privé de le faire savoir par la suite.
Macron, Maréchal et Ciotti ont simplement fait du de Gaulle, en l'occurrence. Dans des circonstances infiniment moins dramatiques et lourdes de conséquences que leur illustre prédécesseur.
Alors, comment se fait-il que l'honnête homme se récrie, en l'occurrence, et en appelle à la morale ? La conclusion inévitable d'un tel jugement, c'est l'immoralité du général de Gaulle. Si Macron, Maréchal et Ciotti se sont comportés comme des sagouins, dans cette affaire, alors il en découle que de Gaulle, lui aussi, était un sagouin, et pour les mêmes raisons.
On comprend bien que l'objection automatique, "oui, mais c'était de Gaulle", ne tient pas. Même les saints, en principe touchés par la grâce, n'ont pas de ce fait licence pour se comporter de façon immorale. C'est le contraire.
Quant à dire : "oui, mais c'était la guerre", outre que l'on pourrait en discuter longtemps, alors cette tolérance du cynisme et de la trahison aurait dû s'arrêter à la Libération. Ce qui ne fut pas le cas.
À l'extrême limite, si l'on reconnaît à de Gaulle un génie politique particulier qui justifierait son immoralité, alors cette tolérance aurait dû prendre fin avec sa disparition.
Et non donner naissance à un mouvement politique appelé gaullisme.
D'ailleurs, si l'on admet votre soutien à l'Ukraine contre la Russie, que je partage, on est obligé de conclure à la nocivité du gaullisme. Qui sont, en effet, les soutiens les plus fidèles de la Russie, en dehors de l'extrême gauche ? Les poids-lourds du parti Les Républicains, qui se revendique de l'héritage gaulliste : en particulier Nicolas Sarkozy, François Fillon et Thierry Mariani, passé depuis au RN ; Éric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan, qui se réclament du gaullisme avec une ferveur quasi religieuse ; et j'en oublie sûrement.
De l'humble espace de commentaires de ce blog aux sphères les plus éminentes du combat politique, il est manifeste que la motivation première de ceux qui excusent Poutine, lui manifestent de la complaisance voire le soutiennent, est l'exact contraire de la moralité à laquelle vous appelez. C'est dans l'exacte mesure où Poutine ment ouvertement, où il adopte délibérément des méthodes de voyou, où il renie tous ses engagements et brise toutes les règles du droit, russe comme international, qu'il suscite la sympathie de ces gens.
La séquence politique à laquelle nous venons d'assister met en valeur, une fois de plus, l'aveuglement mental des Français vis-à-vis de l'héritage politique gaulliste.
Il est temps de tirer un trait définitif sur cette momie idéologique qui étouffe la France, sur ce mythe sans cesse entretenu qui empêche d'appréhender, et plus encore de résoudre, les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2024 à 00:47
@ Robert Marchenoir
Mais vous n'avez pas compris l'ironie du propos !
J'ai à plusieurs reprises souligné que Tipaza était un de ceux qui comprenaient le mieux ce que je raconte sans jamais le reconnaître.
Encore un coup d'épée dans l'eau de votre part à mon endroit, mes compliments.
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2024 à 23:38
@ Achille | 17 juin 2024 à 20:43
Ainsi que vous l'avez fait justement remarquer, Mbappé est citoyen français comme vous et moi, pas plus, pas moins... Et comme footeux je l'aimais plutôt bien...
C'est pourquoi je peux prétendre sans haine et sans crainte que lorsqu'il affirme "ouvertement" qu'il a profité de sa notoriété pour s'adresser aux jeunes et les inciter à aller voter afin de s'opposer aux extrêmes, il s'arroge abusivement un pouvoir d'influence et d'autorité dans un domaine qui n'est absolument pas le sien.
En somme il a pris la grosse tête et cela a commencé avec la malheureuse histoire de Nahel où il avait déjà pris systématiquement fait et cause pour un adolescent récidiviste et délinquant, sans connaître le déroulement des faits, tandis qu'il condamnait "automatiquement" la police qui n'avait fait que son boulot. À l'évidence parce que c'est dans l'air du temps chez les gauchistes et autres sectaires allergiques à l'autorité républicaine et dont le slogan favori est : "Tout le monde déteste l'autorité en général et la police en particulier".
Toutefois, ce qui m'amuserait beaucoup, c'est de voir un match de foot de haut niveau avec notre ami Mbappé comme vedette, mais où la police aurait déclaré forfait, laissant les supporters en folie et avinés à leurs débordements. C'est alors que notre champion ne manquerait pas de protester, d'avoir les foies pour de bon et de s'empresser de réclamer la protection rapprochée de cette flicaille qu'il critique et méprise à cor et à cri tant qu'il n'est pas concerné et pour complaire à l'air du temps !
Rédigé par : Axelle D | 17 juin 2024 à 23:38
@ Robert Marchenoir | 17 juin 2024 à 19:44
Le plus amusant de la chose, c'est que, effectivement, Aliocha n'a rien compris.
Je n'écoute JAMAIS les liens qui sont proposés sous forme de vidéos. J'ai horreur des vidéos qui sont chronophages par nature, et en plus je suis un visuel et pas un auditif.
Donc j'ai écrit "Xénophobes de tous pays, unissez-vous contre les étrangers", oxymore que je considérais comme une blague, pour me moquer de lui.
S'il a cru que j'étais d'accord avec lui, ça confirme ce que j'ai dit également, il ne comprend rien à rien et surtout pas aux hommes.
Par exemple, il a écrit :
"La perception humaine du réel n'est pas rationnelle, mais relationnelle. Il serait raisonnable d'en tenir compte." (Aliocha | 17 juin 2024 à 01:15)
J'ai failli lui répondre que précisément c'est parce que la perception du réel est relationnelle qu'elle est irrationnelle.
Dans toute relation il y a le dit et le non dit, ce qu'exprime le conscient sous contrôle du surmoi, et ce que veut dire, sans pouvoir toujours le dire, l'inconscient ainsi que l'ombre qui veut donner également son point de vue.
Bref c'est pourquoi la politique est le monde de l'irrationnel, comme l'Histoire le montre, et la décision de dissolution prise par Macron relève de cet irrationnel.
Et on pourrait développer sur ce thème.
Bof, je n'ai pas répondu parce que de toutes façons il ne comprend rien à rien, il récite ses mantras sans en comprendre la signification et encore moins le sens.
Rédigé par : Tipaza | 17 juin 2024 à 23:20
Moralité de la démocratie ?
Ci-dessous, une citation extraite du "Traité de sociologie générale" de Vilfredo Pareto (1848 – 1923)
§2259 L'évolution « démocratique » paraît être en rapport étroit avec l'emploi plus large du moyen de gouverner qui fait appel à l'artifice et à la clientèle, par opposition au moyen qui recourt à la force. On vit cela déjà vers la fin de la République, à Rome, où se produisit le conflit précisément entre ces deux moyens, et où, avec l'Empire, la force l'emporta. On le voit mieux encore dans le temps présent, où le régime d'un bon nombre de pays « démocratiques » pourrait être défini : une féodalité en grande partie économique où le principal moyen de gouverner en usage est le jeu des clientèles ; tandis que la féodalité guerrière du Moyen Âge faisait usage surtout de la force des vassaux. Un régime en lequel le « peuple » exprime sa « volonté » - à supposer qu'il en ait une - sans clientèles ni brigues ni coteries, n'existe qu'à l'état de pieux désirs de théoriciens, mais ne s'observe en réalité ni dans le passé ni dans le présent, ni dans nos contrées, ni en d'autres.
§2260 Ces phénomènes, aperçus par beaucoup d'auteurs, sont habituellement décrits comme une déviation, une « dégénérescence » de la « démocratie ». Mais quand et où a-t-on jamais vu l'état parfait, ou au moins bon, dont celui-ci a dévié, ou « dégénéré » ? Personne ne peut le dire. On peut seulement observer que lorsque la démocratie était un parti d'opposition, elle avait moins de tares qu'actuellement ; mais c'est là un caractère commun à presque tous les partis d'opposition auxquels, pour mal faire, il manque moins la volonté que le pouvoir."
La dernière phrase est rafraîchissante. Je n'ai jamais compris ceux qui qualifient la lecture de Pareto d'ennuyeuse. Si l'on veut bien oublier les prétentions scientifiques du texte, c'est extrêmement riche et plein d'ironie mordante.
Rédigé par : Pierre | 17 juin 2024 à 23:10
"Si le NFP venait aux commandes, compte tenu du fiasco que serait cette parenthèse de cohabitation de plus de deux ans, le RN aurait la voie libre pour l'emporter en 2027." (PB)
Tout est possible. Je n'avais pas vu le bouclier RN sous cet angle.
Rédigé par : Ellen | 17 juin 2024 à 21:17
@ Serge HIREL | 17 juin 2024 à 11:51
« Vous êtes entré dans l’étape « Propagande-Panique »... Vous ne réfutez aucun de mes arguments. Vous vous contentez de rabâcher le bréviaire entendu hier soir dans la bouche des porte-parole du Château. La suivante conduit, sans issue de secours, au cimetière des illusions perdues... »
Attendons le 7 juillet prochain à 20 heures. Il pourrait y avoir des surprises.
Déjà nombre d’électeurs de LR semblent rechigner à voter pour les candidats félons qui ont passé un pacte avec le RN. Tout comme les électeurs du PS ne sont pas partants pour voter pour les candidats qui se sont déshonorés en acceptant une alliance avec LFI et le NPA, parmi lesquels François Hollande. Ce dernier croit-il vraiment qu’il sera capable de ramener les bons socio-démocrates sous sa bannière ? Là on n’a pas affaire à Zorro mais plutôt à Don Quichotte.
Je pense que d’ici les quinze jours à venir, les Français vont se ressaisir et voter pour les candidats de LR et du PS qui ont préféré garder les valeurs républicaines de notre pays.
Quant aux macronistes ils voteront pour les candidats Renaissance, bien entendu. Rien n’est encore perdu, la République peut encore être sauvée !
Vive la République ! Vive la France !
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@ Michel Deluré | 17 juin 2024 à 11:42
« J'ai l'impression actuellement d'avoir remonté le temps et de retrouver la France de mon adolescence, celle d'avant l'arrivée du général de Gaulle, celle qui était devenue ingérable, minée par son instabilité politique. Mais cette fois, il n'y a plus de personnalité en réserve ayant la dimension du général pour reprendre la barre. »
La France sera ingérable si les Français laissent un des deux partis extrémistes accéder à Matignon.
Je pense que le 30 juin et le 7 juillet prochains, beaucoup d’entre eux ne prendront pas leur carte de pêche, mais se déplaceront vers les bureaux de vote. Ce que les sondages annoncent comme une victoire historique du RN peut encore être remis en cause. D’ailleurs ce ne serait pas la première fois que les sondages se seraient trompés.
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@ Axelle D | 17 juin 2024 à 11:29
« Mbappé n'a ni qualité ni autorité pour donner des leçons et "jouer" les influenceurs, profitant comme il l’a clamé non sans vanité, de sa notoriété ! »
Mbappé a la qualité d’être un citoyen français, comme vous et moi. Et à ce titre il a le droit de s’exprimer, en particulier quand l’enjeu est d’importance.
Si sa notoriété permet aux jeunes d’éviter de se faire embobiner par les sergents recruteurs du NFP, c’est une très bonne chose !
Rédigé par : Achille | 17 juin 2024 à 20:43
On va se retrouver avec deux blocs, l’un de gauche et l’autre de droite sans majorité absolue et un marais macroniste !
Macron faisant une allergie au RN pactisera avec le bloc de gauche pour constituer une coalition avec, par exemple, Hollande comme PM…
Une façon de cocufier les LR qui auraient oublié le fameux front républicain !!
On prend les paris ?
Rédigé par : caroff | 17 juin 2024 à 20:34
@ Aliocha | 17 juin 2024 à 18:19
"Tiens, Tipaza a compris, quelle surprise !"
Comment se faire des amis et convaincre les autres : une fois de plus, nous avons ici un échantillon de votre exceptionnelle condescendance, qui ne sait même pas se mettre en veilleuse lorsque vous croyez constater une identité de vues chez quelqu'un que vous avez ordinairement dans le nez.
Je passe sur le côté peu chrétien de la chose, vous le curé auto-proclamé du blog.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juin 2024 à 19:44
Et si Hollande visait en fait le perchoir ?
Personne n'évoque cette hypothèse.
À la Chaban-Delmas.
Pour les oppositions, entre deux maux elles choisiraient le moindre.
Comme le dit Claude Luçon, ne pas le sous-estimer.
Rédigé par : stephane | 17 juin 2024 à 19:38
On connaissait les saillies d’un Président provocateur qui ne s’est pas privé depuis 2017 de faire remarquer qu’il est le seul à savoir ce qui est bon pour nous et de lancer des remarques acerbes à ceux qui n’adhèrent pas à ses choix, y compris dans son propre camp. Tout doute étant assimilé à du complotisme.
Le dieu Jupiter et la plèbe.
Lors du G7 en Italie, il a déclaré (d’après le Monde) en ce qui concerne la dissolution : « Je prépare ça depuis des semaines et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes, maintenant on va voir comment ils s’en sortent… »
Bravo pour cette franchise car on a compris depuis longtemps son mépris pour notre France trop exiguë pour lui et pour ces vieux Français trop rances à son goût.
Je n’ai jamais apprécié cet amateur politique, imbu de sa personne et vaniteux à l’extrême, dont la réussite et le maintien au pouvoir sont uniquement dus à son bagout, puisque par ailleurs on ne peut que constater la gabegie à tous les étages.
Alors, quels que soient les candidats qui se maintiendront dans ma circonscription le 9 juillet, je ne voterai pas pour un Renaissance au second tour, même face à un Front Populaire, je m'abstiendrai.
Il a choisi le chaos pour nous provoquer, qu’il s’en débrouille ensuite. Depuis des semaines il nous titillait avec une possible intervention de nos troupes en Ukraine, trouvant excitant de nous faire peur avec la guerre à nos portes et pour faire diversion à la triste réalité des résultats de sa politique du « en même temps » et du « pas de vagues », il a finalement choisi la dissolution avec la menace récurrente du RN. Protégeant jusqu’à la nausée ses amis de gauche rassemblés dans un mouvement de la honte, antisémite.
Et, pour protéger sa petite personne il se met dans la poche une partie des LR avides de postes ministériels.
Sans vrai parti derrière lui, Macron mange à tous les râteliers en ayant un seul ennemi, le RN, car il lui en faut bien un. Ce RN qu’il a réussi à faire monter pour mieux l’abattre. Marre de ses stratégies foireuses.
Parmi les arguments contre le RN (puisqu’on ne peut plus arguer l’antisémitisme), MLP a emprunté de l’argent à la Russie. De quoi nous faire très peur et amusant tandis que le gouvernement emprunte au Qatar qui abrite les terroristes du Hamas. Qu’on arrête de prendre les Français pour des crétins.
Donc ce sera Moi Macron ou le chaos, autrement dit : moi et mes amis la morale et les autres le manque d'éthique. Même pas peur !
Voilà le choix qu’il nous propose après sa grenade dégoupillée du 9 juin. Je suis consternée et vraiment triste pour mon pays. Triste aussi de voir un parti pour qui j’ai voté pendant de très longues années, retourner sa veste aussi facilement, préférant tendre la main à un bloc islamo-gauchiste si bien décrit par Philippe Bilger et garder l'éternelle distance avec le RN.
Après ce coup de Jarnac, il est difficile d’imaginer que nous devrons encore attendre trois longues années pour espérer.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 juin 2024 à 19:12
@ Tipaza | 17 juin 2024 à 17:50
Hollande candidat la chose est certes curieuse !
Mais attention de ne pas le sous-estimer.
A priori il n'a rien à y gagner, sauf se ridiculiser en première apparence, mais il y a une chose qu'il peut faire, une fois élu par le NFP, y semer la zizanie ! Il est tombé d'une rébellion au sein de son parti, il sait comment faire, comment rendre la vie de Mélenchon intenable !
Manipuler un parti, ou la politique en général, c'est un expert !
C'est un fourbe, intelligent en plus. Méfiance, ou réjouissons-nous ?
Il a un objectif derrière cette candidature !
Considérant le genre de députés que les LFI vont élire au nom du NFP, la discipline n'y étant pas plus présente que la morale, plutôt genre chaos et grossièreté, FH n'aura qu'à touiller !
Une nouvelle version du fameux "Je vous ai compris !"
Rédigé par : Claude Luçon | 17 juin 2024 à 18:59
Tiens, Tipaza a compris, quelle surprise !
La réponse du prof de Stanford à Sloterdijk est exceptionnelle, le dialogue qui suit ne l'est pas moins :
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/le-continent-sans-qualites-des-marque-pages-dans-le-livre-de-europe/in-conversation-with-peter-sloterdijk-en-dialogue-avec-peter-sloterdijk
L'homme du souterrain de Dostoïevski, ce concentré de ressentiment pur, est cité par le philosophe allemand :
"L'homme est un animal bipède ingrat."
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2024 à 18:19
Le 24 avril 2002 revisité.
Jean-Marie Le Pen a récolté le vote d'antisémitisme. Ces électeurs n'ont rien compris, c'était en fait Lionel Jospin le candidat qui les représentait.
Jospin qui n'a jamais été trotskiste soi-disant.
L'œuvre de destruction de la France par ce réseau des années 70 arrive à son aboutissement.
Quant à Hollande, j'en suis encore tout troublé.
Une hypothèse est qu'il s'ennuie à la maison avec sa Julie.
Quelqu'un a des nouvelles de Royal ?
Résistance !
Rédigé par : stephane | 17 juin 2024 à 18:16
« Qui est moral dans la politique française ? » (PB)
Peut-être ce personnage, représentatif de la nouvelle France vivre-ensembliste rêvée par LFI, NPA, socialistes et tutti quanti ?
« ...le profil d’Aly Diouara, Franco-Gambien très investi dans la vie associative en Seine-Saint-Denis, interroge, tant il semble obsédé par les «Juifs» et par les «Blancs» sur ses réseaux sociaux. »
https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/glucksmann-sioniste-les-blancs-imam-iquioussen-les-obsessions-d-aly-diouara-investi-par-lfi-a-la-place-de-raquel-garrido-20240615
Rédigé par : Exilé | 17 juin 2024 à 18:15
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
There are none so blind as those who will not see
Tauben Ohren ist schlecht predigen
No hay peor ciego que el que no quiere ver
στου κουφού την πόρτα όσο θέλεις βρόντα
Non c’è peggior sordo di chi non vuol sentire
Les élections du 30 juin 2024 seront les plus frauduleuses de l’histoire de l'Élysée, tout le reste n'est que foutaise.
Rédigé par : Ugo | 17 juin 2024 à 18:06
Carence de morale chez les hommes, excès de moraline dans leurs projets.
Ainsi va le monde politique.
Carence de morale :
Faut-il vraiment faire la liste des trahisons qui se succèdent à un rythme effréné depuis quelques jours ?
La soupe doit être bonne pour qu'un jeu de chaises musicales se développe avec une telle ampleur.
Il y a quand même dans cette course sans scrupules à l'échalote électorale, quelques perles, une en particulier.
Celle que nous offre François Hollande en se déclarant candidat.
Je n'ai trouvé la remarque que je vais faire nulle part, alors je vous l'offre.
FH ne s'est pas présenté pour renouveler son mandat de président et revient en candidat député.
Autrement dit, il porte sur lui-même un jugement terrible.
Il considère qu'il n'était pas au niveau de président au point de ne pas se représenter, mais qu'il l'est, benoîtement, au niveau de député.
N'est-ce pas rigolo ?
On le félicitera pour la sûreté de son jugement. ;-)
Excès de moraline :
Les déclarations se succèdent, criant à s'époumoner la terrible injonction inquisitoriale : "Vade retro Satanas."
Satanas étant l'autre, celui du camp d'en face, lequel camp peut être multiple, car les Satan sont multiples si l'on en croit les déclarations éclairées de nos saltimbanques qui font métier de penser avec leurs pieds.
La balle au centre semblent-ils dire.
On pourrait leur faire remarquer que la balle au centre est immobile et que le jeu consiste précisément à la faire courir d'une partie du terrain à l'autre.
Faudra que les coachs recommencent leurs explications sinon on est mal parti pour l'Euro, celui du foot et l'autre.
Mais je me fais moins de souci pour l'autre, depuis que l'archange Gabriel a promis d'en distribuer si la macronie gagnait.
On peut aimer cette stratégie du tiroir-caisse ouvert à tous vents, le drame c'est que je sens que c'est moi avec d'autres Zézés, qui allons remplir le tiroir-caisse qui appâtera les Zozos.
Rédigé par : Tipaza | 17 juin 2024 à 17:50
La morale en politique est avant tout une arme destinée à ostraciser et disqualifier les adversaires. C'est ce que la gauche, prétendument détentrice de la morale, pratique depuis des décennies, sans bien entendu se l'appliquer à elle-même en dehors de ses déclarations la main sur le cœur. La morale politique n'est donc pas une bonne référence.
En revanche, la politique devrait être principalement affaire de convictions claires et de leurs mises en œuvre dans les choix de gouvernement, en tenant compte des seuls intérêts de la France.
L'absence de convictions fermes est la caractéristique de la plupart des partis politiques français, à commencer par celui du président de la République, ou le LR des caciques, ou encore le PS d'Olivier Faure. La gamelle reste trop souvent la référence en matière de convictions politiques.
La dissolution décidée par monsieur Macron est caractéristique et emblématique de cette absence de morale politique. J'en veux pour preuve les déclarations présidentielles en marge de sa visite à Oradour-sur-Glane. En effet, monsieur Macron a déclaré : « Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent. » Un président de la République, dans l'exercice de ses fonctions, devrait-il s'exprimer ainsi ?
C'est donc bien la basse politique politicienne qui est ici à l’œuvre et qui prime sur toute autre considération, principalement l'intérêt général de la France et des Français.
Enfin, à la liste des noms cités dans ce billet, il convient d'ajouter celui de monsieur Lionel Jospin, membre du Conseil constitutionnel jusqu'en 2019. Sur France Inter il a bien entendu dénoncé le pétainisme des dirigeants du RN. En revanche, pas de mots pour dénoncer les propos extrêmes de LFI ou du NPA associés au nouveau front des gauches. En un mot, trotskiste un jour, trotskiste toujours !
Rédigé par : Robert | 17 juin 2024 à 17:23
@ Aliocha | 17 juin 2024 à 15:48
"Anthropophages de tous les pays, unissez-vous !"
Meuh non, le slogan du jour est :
"Xénophobes de tous pays, unissez-vous contre les étrangers !"
Comme d'hab, Aliocha n'a rien compris à l'évolution du monde des idées.
Rédigé par : Tipaza | 17 juin 2024 à 17:18
@ Serge HIREL, 16 juin 2024 à 18:32
À votre trio d'indignes (Glucksmann, Larcher, Hollande), ajoutons Aurélien Rousseau, ministre de la Santé de juillet à décembre 2023, maintenant candidat du Nouveau Front "Populiste", et qui va devoir défendre le retour de la retraite à 60 ans après avoir milité pour la retraite à 64 !
Et l'on s'étonnera après que les Français prennent les politiques pour des guignols...
Rédigé par : Alpi | 17 juin 2024 à 16:29
Il n'y a pas que CNews dans la vie :
"Anthropophages de tous les pays, unissez-vous !"
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/le-continent-sans-qualites-des-marque-pages-dans-le-livre-de-europe/les-globes-les-bateaux-les-fils-superflus
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2024 à 15:48
En l'absence de toute morale !
L'ex-président Nicolas Sarkozy, le donneur de leçons qui publiquement avait jugé que l'alliance d'Éric Ciotti avec le RN est inappropriée ? Quel culot ! Après avoir abandonné sa famille politique LR et été disqualifié pour les deux présidentielles, il faut bien continuer à exister, enfin je veux dire renaître chez la Macronie, à l'abri de la défaite.
Un oubli ? NS aurait-il la mémoire qui flanche ? Était-ce approprié d'avoir invité le dictateur terroriste libyen, son grand financier Kadhafi, à Paris pendant 5 jours avec ses amazones, installés sous des tentes de bédouins dans les jardins de l'Élysée après avoir fait alliance secrète et scellée contre un donnant-donnant les valises cash contre une surexposition folle du dictateur terroriste à Paris, Versailles et l'exhiber sur la scène internationale ?
Qu'on s'en souvienne, les présidentielles, c'est du sérieux. Pour remporter la victoire, il ne faut pas faire la fine bouche.
La honte toute bue ! Rama Yade : "La France n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant terroriste peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits".
En retour pour des bons et généraux services, un baiser de la mort à Kadhafi parce qu'il le valait bien ?
Rédigé par : Ellen | 17 juin 2024 à 15:41
@ Xavier NEBOUT
"Qu'entendez-vous par superstitions moyenâgeuses ?"
Vos délires intégristes "pogrommiers", vos insultes récurrentes, vos diagnostics psychiatriques de bazar, vos inquisitions, votre haine des Hébreux, votre absence totale de défense de la liberté, votre soutien aux oligarques mafieux russes et aux mollahs qui ne valent pas mieux, vos baguettes de sourcier et vos deus pitar qui ne savent masquer que vous avez une notion erronée, déviante et totalitaire de la religion.
Vous ai-je répondu ?
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2024 à 15:21
En ne votant, au premier tour, ni pour un LFI/NPA/Ex-LFI/ex-NPA (renseignez-vous), ni pour un RN Bardella, ni pour un Zemmour, vous organisez dès le 30 juin, un partenariat macrono-écolo-social-démocrate-Les Républicains, leurs esprits enfin lavés par la trouille de toute illusion de toute-puissance et qui s'appellera l'Union nationale. Et la France repartira sans guerre civile et haine obligatoire en s'attaquant sérieusement mais raisonnablement aux problèmes économiques, de sécurité et d'immigration.
C'est simple comme un bulletin de vote.
Ah oui, j'oubliais, vous haïssez Macron ?
La haine est mauvaise conseillère, dit-on.
Rédigé par : bernard | 17 juin 2024 à 15:20
Vas-y Kyky, fais taire les jaloux et ceux qui désirent la défaite du pays !
Ce n'est pas Axelle D qui fera taire ceux qui ont droit comme tout le monde à la parole.
Allez les Bleus, et vive la liberté !
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2024 à 15:14
Alexis Corbière vient pleurnicher sur sa mise à l'écart ; il dénonce le fonctionnement peu démocratique de LFI.
Ouf ! Merci Alexis de nous ouvrir les yeux !
Heureusement que dans ce pays, nous avons de grands intellectuels et moralistes pour guider nos choix : Mbappé, Thuram, Marion Cotillard et j'en passe.
J'attends avec impatience les tweets de Lagaf' et de Nabilla !
Rédigé par : Alpi | 17 juin 2024 à 15:07
@ Axelle D
Vous êtes dure avec Mbappé. Alors qu'il rendait assez souvent visite à Macron, ce même Macron qui le consolait sur la pelouse et qui insistait lourdement tant sa conviction est grande qu'il ne faut pas instrumentaliser le sport.
Mbappé profite qu'il est à l'étranger. Que ne propose-t-il pas un impôt pour les footballeurs expatriés qui savent se faire soigner en France ?
Mais Mbappé est un malin, il a déjà l'alibi pour le moment au cas où il ferait un mauvais euro de foot. Ce bon Kilyan est préoccupé par le sort de ses concitoyens restés en France et achetant des produits estampillés de son image.
Quel parasite !
Rédigé par : stephane | 17 juin 2024 à 14:50
Ce matin, une question toute simple m’est venue : pourquoi ne parle-t-on plus de l’une des figures éminentes de la gôôôche si morale, à savoir Gérard Miller ?
Il serait intéressant de retrouver les innombrables témoignages débités dans le camp du bien par ce triste sire qui, à coup sûr, traduiraient la quintessence des idées soutenues maintenant par Messieurs Hollande et autres Jospin…
La paroisse cathodique ne connaît aucune limite dans l’ignominie et le déshonneur !
Rédigé par : Celtapiou | 17 juin 2024 à 14:49
"Qui est moral dans la politique française ?" (PB)
Tout le monde et personne en même temps !
Charles Gave balance deux Scud de toute beauté sur deux politiques goinfrés jusqu'aux yeux, qui donneraient des leçons de maintien:
https://x.com/jaimehorta17/status/1802325109857751426?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg
La seule boussole qui compte c'est le pognon cher à Nanard, d'après Charles les meilleurs économistes que la France ait connus n'avaient que le certificat d'études, Grand Dadais est trop diplômé pour faire de "bonnes finances" comme le disait Mongénéral.
J'ai toujours dit qu'avec les opérations de base, élever la Tour Eiffel est à la portée de beaucoup.
Et puis le revenant, le retour ? François Hollande c’est :
- la Loi travail + répression policière
- la Loi Etat d’urgence
- le massacre de Notre-Dame-des-Landes
- la mort de Rémi Fraisse
- le débat sur la déchéance de nationalité
- le CICE
- la Loi sur le refus d'obtempérer
- Valls
- Et Macron ministre puis élu
Chacun choisira au Front populaire ils ont la liste et chacun a le knout prêt à taper.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2024 à 14:02
Les Mozart de la recomposition politique s'apprêtent à organiser un partenariat macrono-front popu pour gouverner contre une éventuelle majorité relative du RN.
Cet éclaircissement est bienvenu chez les adhérents et sympathisants des traditionnels partis du centre et de droite.
Si nous n'aimons pas que les révolutionnaires islamo-anarcho-gauchistes se rapprochent du pouvoir il ne nous reste désormais qu'une seule voie.
Dès le premier tour, prenons le contrepied des footeux-politologues: votons en face !
Rédigé par : Yves | 17 juin 2024 à 13:57
Au lieu de faire la morale, le Kid de Bondy devrait se concentrer sur la compétition de l’Euro qui vient de commencer. La France n’est pas favorite et son capitaine a beaucoup déçu. Il n’a pas de surnom autre que le kid de Bondy. Melon d’or est un peu méchant.
Il tire les penalties toujours du même côté, les coups francs ne sont pas sa spécialité. Il préfère jouer devant sur la gauche et qu’on lui passe des ballons.
Il prend le même chemin que Nasri, Vieira et tant d’autres qui ont gâché leur talent parce qu’ils ne supportaient pas la hiérarchie.
Quand il a quitté le PSG, il n’a pas dit au revoir comme il aurait dû au président Nasser al-Khelaïfi.
La génération actuelle est vraiment dure avec les anciens, de plus en plus agressive et violente.
Rédigé par : Vamonos | 17 juin 2024 à 13:20
@ Aliocha
Qu'entendez-vous par superstitions moyenâgeuses ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juin 2024 à 13:19
@ Serge HIREL
"Selon moi, les trois lauréats sont Raphaël Glucksmann, qui a perdu tout honneur en s’alliant à des gens qui ont craché sur sa judéité, Gérard Larcher, deuxième personnage de l’État, qui conseille aux Français de ne pas accomplir leur devoir le 7 juillet et - j’ai gardé le meilleur pour la fin - François Hollande qui, pour une breloque de député, s’acoquine avec des individus eux-mêmes de connivence avec des terroristes du même acabit que ceux qui, de Toulouse au Bataclan, de l’Hyper Cacher à Nice, ont endeuillé sa présidence. Minable."
Pas souvent d'accord avec vous, mais là je vous rejoins. En parlant de Hollande, Manuel Valls - qui a toujours été ferme sur l'ordre et la laïcité - a déclaré : "Pourquoi est-il allé se vautrer (sic) dans cette alliance ?".
Vous verrez qu'il se mettra sur les rangs en 2027 !
Rédigé par : Alpi | 17 juin 2024 à 12:28
« La seule sombre certitude dans notre République : l'absence de toute morale. » (PB)
Je crois que c'est plus grave que cela, c'est l'absence (ou la disparition) de toute intelligence...
Et puis, cher hôte, vous le reconnaissez à demi-mot, la politique et la morale n'ont rien à faire ensemble, tout comme - et cela vous le savez très bien - la loi et la morale n'ont rien en commun.
Rédigé par : Alpi | 17 juin 2024 à 12:17
@ Achille | 17 juin 2024 à 06:30
Vous êtes entré dans l’étape « Propagande-Panique »... Vous ne réfutez aucun de mes arguments. Vous vous contentez de rabâcher le bréviaire entendu hier soir dans la bouche des porte-parole du Château. La suivante conduit, sans issue de secours, au cimetière des illusions perdues...
Vous ne voyez pas de différence entre une prise de position politique à l’emporte-pièce et un combat pour une société plus respectueuse de tous ?? Même si, en ce qui me concerne, je considère que ce sujet de l’homophobie n’a rien à faire sur le maillot d’un footeux.
Pour ma part, je ne fais pas de différence entre celui qui exècre les deux extrêmes et son copain qui hurle sur l’un d’eux. Même sanction : l’exclusion.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 juin 2024 à 11:51
@ Achille 17/06/24 06:30
Il faut bien reconnaître, Achille, que le macronisme, bien mal nommé car n'ayant jamais été une doctrine, a plongé le pays dans un inextricable bourbier, lui qui pourtant nous promettait en 2017 l'avènement d'un nouveau monde.
Force est de constater que le capitaine s'est trompé de cap et que, loin de nous mener vers de nouveaux horizons plus radieux, il nous a aujourd'hui conduits dans la tempête. Or, si « les âmes de tempête, cela existe » comme le prétendait Victor Hugo, nous sommes en droit de craindre que le capitaine qui tient aujourd'hui la barre ne soit malheureusement pas de cette trempe.
J'ai l'impression actuellement d'avoir remonté le temps et de retrouver la France de mon adolescence, celle d'avant l'arrivée du général de Gaulle, celle qui était devenue ingérable, minée par son instabilité politique. Mais cette fois, il n'y a plus de personnalité en réserve ayant la dimension du général pour reprendre la barre.
Et c'est bien là le malheur car nous voyons mal comment les prochaines législatives pourraient nous sortir du bourbier dans lequel nous sommes embourbés et cela quelles que soient les hypothèses pouvant être formulées.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 juin 2024 à 11:42
@ Achille | 17 juin 2024 à 06:30
Mbappé n'a ni qualité ni autorité pour donner des leçons et "jouer" les influenceurs, profitant comme il l’a clamé non sans vanité, de sa notoriété !
Ou alors qu'il lâche le foot et le pactole qui va avec et se lance en politique ! Auquel cas il n'aura pas fini de courir et de s'essouffler avant de marquer un point !
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@ Isabelle 17 juin 07:28
Il est vrai que les jeunes ne s'engagent pas assez en politique et que nombre d'entre eux sont littéralement gavés d'informations qui se résument pour l'essentiel à de la propagande, un nouveau conformisme hyper rigide, langage convenu et bourrage de crâne à gogo !
Rédigé par : Axelle D | 17 juin 2024 à 11:29