On n'a jamais connu une période politique comme celle-ci. De tous côtés, c'est l'inquiétude, la sarabande, les ambitions enfin délivrées de leur gangue présidentielle, le progressisme affiché volant en éclats, le président de la République continuant à parler comme s'il était écouté, Gabriel Attal (GA) et Gérald Darmanin (GD) s'ébrouant dans des sens différents et avec des stratégies opposées, le Nouveau Front Populaire (NFP), bas du front, pas du tout nouveau et absolument pas populaire, confronté, après l'exaltation factice, à la dure loi des rapports de force, le Rassemblement National volé hier, électoralement parlant, par des désistements contre-nature et sans doute spolié à l'Assemblée nationale par un cordon prétendu sanitaire, une démocratie globalement mise à mal...
Il est intéressant de voir comme Gabriel Attal et Gérald Darmanin en effet, prennent le large. Le premier, à la hussarde selon le président, étant candidat unique s'est fait élire à la tête du Groupe parlementaire "Ensemble" dont, durant la campagne, grâce à son énergie et à son talent, il a sauvé une part importante de députés.
Le second, enlevant sa cravate de manière ostentatoire à la sortie du Conseil des ministres et manifestant ainsi que c'en était fini du Gérald sous la coupe de quiconque, s'oppose à GA en soutenant qu'avant toute chose il faut décider si le projet politique - le futur du macronisme - sera ancré à droite ou à gauche. Pour lui, il est clair que son avenir est à droite dans une alliance avec la Droite républicaine dont le "pacte législatif" est inspiré par le même esprit.
C'est évidemment une pierre jetée dans le jardin de GA qui, durant la campagne des législatives, s'est souvenu de ses origines socialistes en préférant LFI au RN et, Premier ministre chargé des affaires courantes, a validé un cordon sanitaire excluant LFI et le RN à l'Assemblée nationale. On peut regretter ces fluctuations démocratiques qui n'admettent pas que tous les députés présents dans l'hémicycle, sont, en principe et en dignité, égaux et que c'est une insupportable discrimination que d'en ostraciser certains.
Au-delà de cette bataille qui les confrontera directement en 2027, ou par rivaux interposés, il est passionnant de comparer leur personnalité et leur rapport à la politique. Le paradoxe est que, si GA s'est émancipé vite et assez brutalement d'Emmanuel Macron, il a sans doute plus à voir avec certains aspects de ce dernier que GD.
GA est un séducteur, un vibrion brillant sûr de ses dons et de ses facilités, constituant sa rapidité et son efficacité comme l'opportunité d'autant de coups d'éclat. Tandis que GD qui n'est pas non plus dénué de verve et de brio est sérieux, travailleur, réaliste, pragmatique, enraciné quand l'autre s'est fait élire dans une circonscription imperdable.
GA, malgré les apparences, est un solitaire soutenu par un quatuor d'inconditionnels. Il semble si désireux de donner de lui-même l'impression la plus favorable, la plus immédiatement active et réactive, que je ne l'imagine pas en charge d'un courant populaire qui impose au moins de feindre de s'oublier et d'approuver ce à quoi on ne croit pourtant pas : que le pluriel est plus efficace que le singulier et le collectif que l'élan individuel et créatif.
À peine ai-je esquissé cette analyse que je me souviens de l'accueil qui lui avait été réservé comme ministre de l'Éducation nationale et encore plus comme Premier ministre, après qu'il avait été un excellent porte-parole du gouvernement : une attente sympathique mais un peu inquiète face à de possibles risques de légèreté et de superficialité. Depuis la dissolution et son rapport abîmé avec le président - il n'a pas supporté de n'en avoir pas été informé -, on ne peut contester qu'il a pris une densité ne le rendant plus du tout ridicule pour 2027 s'il se mettait, lui aussi, sur les rangs.
GA et GD ne vont pas emprunter les mêmes chemins. En tout cas ils s'éloignent, le premier en mettant la main sur le groupe et en s'assurant des fidèles pour demain, le second en s'appuyant sur un bilan estimable - il a fait tout ce qu'il a pu au sein d'une mansuétude régalienne - et en proposant une droite populaire "à la Sarkozy".
Et Édouard Philippe et Bruno Le Maire sont déjà loin, eux aussi.
Et Laurent Wauquiez, absent quand son parti avait besoin de lui mais présent quand il a besoin du parti.
Et David Lisnard qu'on n'oubliera pas à Cannes.
Et Xavier Bertrand aspirant à être le Premier ministre compatible avec le président et avec la situation d'aujourd'hui. Il faudra juste, s'il le devient, qu'il cesse d'insulter les 11 millions de citoyens ayant voté pour le RN qui n'est ni fasciste ni nazi mais largement aussi républicain que LFI...
Le Nouveau Front Populaire prend l'eau chaque jour davantage. Malgré les cris d'effroi de Marine Tondelier et de Sandrine Rousseau. On a enfin - le 17 juillet - son candidat unique pour la présidence de l'Assemblée nationale : le communiste André Chassaigne. On n'a toujours pas le nom du Premier ministre qui doit être validé par la bande des quatre !
Entre LFI et le PS, c'est à qui montrera le plus ses muscles avec de surcroît une divergence fondamentale : Olivier Faure et le PS veulent gouverner tandis que Jean-Luc Mélenchon et les Soumis à Mélenchon (SAM, sigle suggéré par Gilles-William Goldnadel) n'y tiennent pas, désireux de garder au chaud le premier pour 2027 !
Je n'ai pas envie de me moquer de la naïveté collective de ce NFP.
Qui pouvait lucidement croire que ces quatre structures, ces personnalités, ces rivalités, ces rapports de force, ces divergences, ces inégalités de courage et de caractère n'allaient pas faire éclater en morceaux le succès artificiel, relatif, dû aux voltes indécentes de leurs opposants de toujours !
Comme l'a très bien dit François Ruffin, ce désordre et ces atermoiements valident ce que le président de la République attendait du NFP : la démonstration d'un chaos et d'une impuissance.
Place pour une droite revigorée ?
@ Marc Ghinsberg
"Quand, cher Philippe, admettrez-vous qu’il n’y a d’autre solution, compte tenu du rapport des forces, qu’une alliance de la Droite républicaine, de ce qui reste de l’ancienne majorité et des sociaux-démocrates"
C'était le pari de Macron en dissolvant. Un pari fou puisque consistant à fragiliser dans tous les cas sa majorité relative, pari calculé puisqu'il était très improbable que le RN remportât une majorité absolue qui l'eût porté au pouvoir si du moins tel était le bon plaisir du président, ce qui était rien moins que gagné ; pari un peu épique aussi, transformant la cohabitation en trêve olympique avec recherche de coalitions et, en cas de débauchage introuvable, de prolongement ad libitum, bien au-delà de la mi-août ou des jeux paralympiques, d'un gouvernement devant gérer les affaires courantes, administrant la preuve que le rôle de l'exécutif est d'administrer et non pas de légiférer sans cesse en rédigeant de moins en moins bien le château de cartes de l'empilement législatif qui finira par s'écrouler avec le système en déséquilibre (clin d'oeil à Émile Benveniste) de la "novlangue" dans laquelle sont écrites ces lois, leurs décrets d'application et les dispositifs y afférents.
Donc Macron a dissout pour ne point cohabiter, trêver, ne plus grever et administrer en toute impunité, en toute tranquillité comme on disait du temps des PTT.
J'aurais voulu croire en la fable d'Attal, ému au soir de sa majorité perdue, de la dissolution qu'il n'avait pas choisie et n'avait pas voulu subir, assurant, des trémolos dans la voix, que son plus bel héritage était ce que lui avaient confié les Français, ces pauvres agriculteurs qu'il allait abandonner sur le bord de la route de la simplification de leurs normes de taillage de haies, ces écoliers qui ne demandaient pour apprendre qu'à enlever leur kamis ou leur abaya (c'était naturellement ça qui les entravait) et dès lors, rien n'empêcherait 80 % d'une classe d'âge de devenir ingénieurs !
J'aurais voulu croire à la fable d'un Gabriel Attal qui avait compris la France, mais surtout à la fable, non pas de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, non pas de l'héritocrate qui allait se convertir à la méritocratie républicaine, mais de l'héritier que la fonction allait transformer en peuple. L'élan de son discours d'un soir, non pas de son discours d'un roi, mais de son discours de la défaite était aussi sans lendemain que le sursaut de Nicolas Sarkozy prétendant, en 2005, réconcilier "la France du oui" et "la France du non" jusqu'au "mini-traité de Lisbonne", qu'il ferait adopter par voie parlementaire pour esquiver le peuple qui pouvait toujours mal voter.
Quant à Gérald Darmanin, le ministre du "ça va bien se passer", il n'a que le talent qu'il a décrit lui-même. C'est un ministre séquentiel et "pédago", donc démago. C'est un rupturiste opportuniste à la petite semaine qui pense vite, mais ne parle pas bien, et ne voit que le fond de sa gamelle. Vive la trêve olympique !
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 24 juillet 2024 à 20:26
@ Xavier NEBOUT | 19 juillet 2024 à 17:38
"Celui qui pourrait nous sauver serait Poutine en gagnant sa guerre contre l'Occident, car ses détracteurs, de moins en moins nombreux, seraient alors obligés d'admettre qu'il avait raison."
Nazi en 40, poutiniste en 2024. Traître un jour, traître toujours.
Rédigé par : Herman Kerhost | 21 juillet 2024 à 12:54
@ Aliocha | 20 juillet 2024 à 00:59
Xavier N. est un type de personnage étrange, il me paraît pour le moins dans une nébuleuse des cerveaux embrouillés, complotistes ennivré du "Goa" décrit par Louis Ferdinand Destouches.
Car comment soutenir un assassin, criminel de guerre qui ne respecte rien... Je ne comprendrai jamais comment vu d'un pays libre on puisse penser qu' un tel type ait des adorateurs...
Peut-être vu d'ici ils se donnent le frisson virtuel, et de rêver à la même fin qu'un Navalny et tant d'autres, le frisson du troisième type, la prison et l'empoisonnement depuis une pensée sans entrave.
Un cas sans doute pour les spécialistes du cerveau et de son fonctionnement.
Rédigé par : Giuseppe | 20 juillet 2024 à 13:32
Xavier Nebout répond lui-même à la question qu'il avait posée dix minutes avant, considérer Poutine comme républicain est aussi crédible que la façade orthodoxe qui ne saurait cacher le stalinisme du mafieux russe kleptocrate.
La vieille névrose de l'échec pétainiste n'est toujours pas soignée mais, exposée à l'air libre, elle trouvera l'occasion de cicatriser les plaies d'une des pathologies de tribu malade qu'est devenue la France.
Rédigé par : Aliocha | 20 juillet 2024 à 00:59
@ Serge HIREL | 19 juillet 2024 à 01:18
Delogu a manifestement une carrure imposante. Cela aurait dû l’orienter vers une carrière de videur de boîte de nuit plutôt que de député où il faut plus faire appel à son cerveau qu’à ses muscles.
Rédigé par : Achille | 19 juillet 2024 à 21:23
À la bonne heure, voilà le modèle préconisé de l’homme providentiel tant espéré qu’il nous faut en France, un dur de dur, un tatoué comme Winston Volodymyr et de ses sicaires bardés un peu partout sur le corps d’une de ces bondieuseries figuratives à l’effigie des nazis et Banderites qui ornent également les étendards des mairies, des monuments sur places publiques, les timbres-poste et de ses troupes sur le front de l’Est en lutte comme au bon vieux temps contre les Bolcheviques.
Je recommande le svastika inversé sur fond rouge et blanc plutôt que le morbide Totenkopf.
D’ailleurs, pour les collectionneurs d’ornementures sur réfrigérateurs, d’épinglettes, pin’s, badges, magnets, etc. ils peuvent se ravitailler dans la capitale Kiev.
Nous pouvons découvrir en abondance dans des boutiques de l’avenue Stepan Bandera du sol au plafond, tout un assortiment dont se parent les défenseurs de l’UE de retour au bercail quand c’est possible.
Néanmoins, un mystère demeure, comment est-il concevable, compatible, convenable qu’une personne aux origines juives puisse s’acoquiner avec des gens qui glorifient la mémoire de ceux qui ont participé à leur génocide ?
À quand une aide militaire sur le terrain de ces vaillantes unités supplétives en soutien de Tsahal ?
Quant au dénommé Winston, le vrai, l’homme empestant le cigare, cité à tout bout de champ, j’ai du mal à le rayer de ma mémoire à savoir, horresco referens, que ce triste sire honni est responsable de l’anéantissement d’une partie de la Royale et de la mort de plusieurs centaines de ses jeunes servants ; de fait compromettant ainsi à jamais de futures lignées françaises.
Avoir un de ces deux précités pour président c’est la guerre assurée.
À noter aussi pour faire bon compte, que la blonde Winston tige de 8 à bout filtre est aussi voluptueuse que néfaste et mortifère, ainsi que son homonyme l’a été au cours de sa trop longue carrière.
Je radote, je radote moi aussi.
P.-S. : Mince j’ai oublié le paragraphe concernant l’affameur du Bengale qui lui est dédié ; on y reviendra, pour sûr !!
Rédigé par : Lionel | 19 juillet 2024 à 19:28
Certes, Monsieur Bilger, monsieur Attal est censé avoir pris le large. Mais il est encore loin du grand large ! Ce large se limite à l'horizon de 2027 en concurrence avec madame Braun-Pivet qui, du Perchoir, espère préparer son caractère présidentiable ne devant rien au Prince des Ténèbres qu'est devenu monsieur Macron.
J'ai regardé hier le processus électif mis en œuvre à l'Assemblée nationale. L'on y voit bien que la plupart des députés qui doivent leur élection au barrage des Castors ont tous accepté les voix de leurs ennemis naturels.
Un petit exemple dans la deuxième circonscription du Tarn, celle de Castres où s'opposent partisans et opposants à l'autoroute A69. Au premier tour, l'ex-président des jeunes de LR a recueilli un score très proche de la majorité absolue. Le député en titre, soutien du projet autoroutier était donc en ballotage très défavorable. Au second tour, bénéficiant notamment des voix des opposants à l'autoroute, il a battu d'extrême justesse le jeune candidat RN-LR Ciotti. Question : quels électeurs représente-t-il donc dans la nouvelle assemblée ? De quelle légitimité peut-il réellement se prévaloir ?
Cette même question concerne une grande part des élus du NFP comme d'Ensemble, Horizons et ex-LR.
Le comble est que le NFP se prétend le groupe majoritaire dont devrait être issu le Premier ministre. Hier, après moult tergiversations, c'est le député communiste André Chassaigne qui s'est porté candidat au Perchoir. Il a certes raté la marche de peu de voix. Mais il aurait pu être élu sans l'appui de LR aux partis macronistes. Le comble aurait alors été que pour la première fois en France un communiste aurait accédé à ce poste éminent ! Et pour moins d'une dizaine de voix, par sa calamiteuse dissolution, monsieur Macron aurait pu être traité de "fourrier du communisme" !
De son côté la nouvelle droite elle aussi se prévalant de "républicaine", contrairement à ses refus d'alliance avec le parti macroniste, s'est jointe à lui pour élire madame Braun-Pivet. En attendant d'établir un programme de gouvernement avec l'extrême centre macroniste. C'est ici que le jamais s'assortit du "sauf si..." que j'avais évoqué dans un commentaire précédent.
Et l'on ne peut que constater que le seul parti à ne pas s'être vendu reste le RN auquel pourtant ses opposants dénient sa qualité républicaine et sont prêts à bafouer le règlement de l'AN pour le maintenir au coin avec un bonnet d'âne républicain... Alors même qu'en nombre il est le parti disposant du plus grand nombre de députés !
Mais au fond, la vraie victime de cette opération présidentielle reste la Constitution. Il est à ce sujet fort utile de lire ce qu'en pense Serge Sur dans un excellent article juridique paru sur le site Liberté, Libertés chéries :
https://libertescheries.blogspot.com/2024/07/une-victime-collaterale-de-la.html
Je laisse la conclusion à Maxime Tandonnet : "On se moque des Français, cette fois encore, de manière trop flagrante, sans complexe, comme une bonne blague. Mais bien sûr! appelez donc au vote des Français pour la frime et ensuite, s’il ne vous convient pas, envoyez-les paître (je reste poli, vous voyez) avec un grand bras d’honneur. Le mépris et l’arrogance sont les deux mamelles de la France politique comme dirait l’autre… Et vous ne voyez pas, vous ne sentez pas qu’un jour tout cela va se payer ?" (https://maximetandonnet.wordpress.com/2024/07/19/une-belle-mystification/)
Rédigé par : Robert | 19 juillet 2024 à 18:17
Celui qui pourrait nous sauver serait Poutine en gagnant sa guerre contre l'Occident, car ses détracteurs, de moins en moins nombreux, seraient alors obligés d'admettre qu'il avait raison.
On pourrait alors enfin prendre un bain d'air frais à l'écoute des Russes, d'autant que les dits démocrates américains, wokistes LGBT tarés divers et avariés, seraient en sourdine après la victoire de Trump.
Puissent les Russes faire alors la différence entre la pègre qui gouverne les peuples et les peuples eux-mêmes, et ne pas être trop rancuniers ...
Il faudrait au moins le RN au pouvoir en France.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 juillet 2024 à 17:38
Quelqu'un dans la classe peut-il m'expliquer en quoi le RN ne serait pas républicain ?
Cela me donnerait un peu plus de baume au cœur pour voter pour eux, car j'aurais bien voulu qu'ils ne le soient pas, républicains, et même pas démocrates.
Parce qu'évidement, les communistes sont et ont toujours été de bons républicains, et d'ailleurs Staline n'a-t-il pas été un bon démocrate, lui qui a cherché à éduquer le peuple dans le bon sens comme voudraient le faire encore nos enseignants ?
C'est que dans le RN, il a peut-être encore des enfants de pétainistes, des "salauds" qui refusent de tripatouiller l'histoire et qui voudraient même réviser celle qu'on a patiemment construite depuis 1789 avec une façade sans cesse rénovée depuis 1945.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 juillet 2024 à 17:28
« Place pour une droite revigorée ? » (PB)
Pourquoi pas, mais il faudrait alors que des gens pensant à droite, qu'ils soient universitaires, journalistes politiques, membres d'instituts ou de laboratoires d'idées ou même électeurs potentiels qui ont cessé de voter pour ce qui est devenu une fausse droite sectaire gangrenée de crypto-gauchisme, se dévouent pour, au cours de sessions de formation d'urgence, expliquer aux chefs à plumes bornés de LR en quoi consiste une droite digne de ce nom, qui dépasse les seules questions « économiques et sociales » et ne ramène pas l'homme à un producteur, à un consommateur, à un « ayant-droit » ou à un numéro INSEE ne sachant que réciter comme un perroquet les prétendues « valeurs de la République » alors que sa destinée dépasse largement tout cela.
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2024 à 15:55
Qui l'eût cru ? LR maître des horloges pour une cohabitation qui s'annonce salée.
Ce qui est terrible est qu'il faut que tout change pour que rien ne change. L'expérience sera neuve, le FN/RN floué en toute légalité et LFI/communistes à la pêche.
Concernant le perchoir, Guillaume Roquette souvent excellent a mis un caramel à Guedj en lui rappelant qu'en observant les votes, les communistes à l'Assemblée ont voté pour l'abaya à l'école.
En cela, Roquette rappelle un fondamendal, toujours relire ses classiques, qui a voté quoi et après le vote devient plus facile.
Le perchoir n'aurait pas changé grand-chose si le FN/RN avait eu la présidence, mais c'est là où l'on s'aperçoit que leurs vêtements sentent encore le soufre. Personne n'oubliera cette posture obligée et obligeante en faveur du Cinglé et sa poignée de main digne de Montoire. On n'a pas le droit d'avoir la moindre facilité pour un criminel de guerre qui ne sait que semer le meurtre et la terreur.
—-
Xavier Bertrand... Et pourquoi pas le pape ? Le Rondouillet pour gouverner ? Sans majorité absolue c'est in-gou-ver-nable, sauf à expédier le quotidien et activer les fonctionnaires d'État pour faire les chèques du quotidien. Pour une fois le pays va faire des économies, les entreprises entreprendre...
Une pose dans la descente du pognon qui dévalait la pire des pentes, celle de la ruine et de la dévaluation cachée mais qui apparaît bien sur les étiquettes.
Jamais le coût de la vie n'a été aussi élevé, les Chinois se gavent de nos déficits et le citoyen se demande où est passé son vote.
Le marché noir va repartir, le black, la fraîche, tout cela va reprendre, un pays endetté fait peur parce que tout est inaccessible, le prix des services est une folie et la misère au bout du chemin.
J'ai rentré sur Internet des outils de calage de distribution, pour même pas la moitié de ce qui se pratique en France... Et depuis l'Allemagne SVP ! Une grosse boutique qui a pignon sur rue... Et dire que des imbéciles voudraient rapatrier ce que nous ne savons pas faire au prix de ce qui se pratique à l'extérieur.
La liberté d'entreprendre va se sentir des ailes car pour respirer elle va aller chercher de l'oxygène ailleurs. Tout le reste est littérature, le prix, rien que le prix, et la qualité dans l'emballage. Kamoka qui connaît ?
Rédigé par : Giuseppe | 19 juillet 2024 à 14:22
Cher Philippe Bilger,
À peine avais-je conclu mon propos hier sur cette droite "revigorée", mais que je disais Macron-compatible, qu'elle s'alliait au centre pour l'élection de Yaël Braun-Pivet.
Ce faisant, elle s'éloigne encore davantage de l'esprit et surtout du programme du RPR d'antan, seul à même de régler les maux profonds dont souffre ce pays, et qui est incarné aujourd'hui par Éric Ciotti et en partie par le RN.
Cette appellation prétentieuse de droite républicaine (comme si le RN ne l'était pas !) ne lui sera d'aucun secours lors de la prochaine élection qui verra un nouveau glissement vers la droite.
Elle avait le choix entre le centre mou et la vraie droite.
L'aggiornamento en cours au RN sur l'économie aurait dû la convaincre de s'allier à droite, mais sa soumission à la gauche morale et son attirance profonde pour la mollesse en ont décidé autrement.
Êtes-vous surpris ? Moi non.
Rédigé par : Florestan68 | 19 juillet 2024 à 13:06
Mes espoirs (émis juste après la vague nationaliste dans les urnes aux européennes et la dissolution) se sont réalisés :
10 millions de votants en plus fin juin. Quelle participation !
Réaction à la vague nationaliste début juillet. Quelle participation encore !
Le camp des modérés franco-européistes forcés de s’unir.
Mes nouveaux espoirs :
Que le pacte réalisé hier à l‘Assemblée nationale devienne bientôt une coalition, il n’y a pas moyen de faire autre chose comme le dit Marc Ghinsberg ci-dessous. Il y aura bien quelques sociaux-démocrates (socialistes et écologistes) qui vont envoyer paître Mélenchon, Faure et leur clique et accepter de venir aider la coalition de centre droit à faire marcher la France.
Car rien n’est encore réglé, ça urge.
Economie, sécurité, immigration, n’oublions pas les tâches de fond. Ne rejouons pas encore une fois avec les extrémistes en ignorant ces problèmes vitaux pour le pays. Faisons ce qu’il faut.
Des millions de gens n’attendent pas la révolution.
Que les dirigeants raisonnables fassent en sorte que la force des choses ne poussent pas les gens, lassés d’attendre, dedans.
Rédigé par : bernard | 19 juillet 2024 à 11:50
Ainsi donc c’est Yaël Braun-Pivet qui a été réélue. Personnellement je m’en réjouis. Mais ce n’est pas du goût des députés de LFI qui vont procéder à un recours auprès du Conseil constitutionnel au motif que des anciens ministres ont participé au vote.
Ainsi non seulement ces gens-là se sont comportés comme des goujats en refusant de serrer la main du benjamin de l’Assemblée nationale, mais en plus ils se permettent de jouer les indignés parce que leur candidat n’a pas été retenu.
Reste maintenant à savoir quelle sera la décision du CC, sachant que Laurent Fabius ne rate jamais une occasion de montrer l’importance de sa fonction de président de cette haute institution. Avec lui, il faut s’attendre à tout, même et surtout au pire !
Rédigé par : Achille | 19 juillet 2024 à 11:35
Vous faites la démonstration, cher hôte, que nos amis du théâtre de Guignol ne sont préoccupés que par la soupe. La présidentielle en 2027, le perchoir, les chefferies...
Et la France môssieu, et les Français...
Attal de gauche c'est drôle. Un type qui a avec enthousiasme participé à la casse de l'hôpital public sous la houlette de la sinistrissime Touraine. De gauche comme je suis reine d’Angleterre.
Darmanin ? Un menteur patenté, faussement ferme, qui aurait été inspiré de se mettre une cage de Faraday dans l'calbard pour éviter ses pulsions nauséabondes.
Le Kadyrov passons. Il n'y a que les neuneus qui ont pu voir du renouveau chez un oligarque de la finance ayant commencé à brader les industries françaises bien avant d'être élu.
Jean-Cul Méchencon, passons aussi. Ça pense être majoritaire avec 71 sièges de députés et suggère de gouverner par décret.
Etc. etc. pas rassurants nos élus.
J'ai lu de-ci de-là plein de "ridiculeries" dans certains commentaires sur vos précédents billets. Elles reviendront sur la table, n'en doutons pas, il sera temps de réagir.
Pour le moment on attend les bosseurs. Larcher doit prier pour que Kadyrov démissionne et jouer son Poher. Entre deux borborygmes il nous fera des allocutions présidentielles.
Joli pays. Gastronomie encore sympa. Pourvu que l'Europe n'y mette pas son grain de sel. La bande d'enfoirés cupides qui le gouvernent depuis des décennies en vivant à nos crochets, quand arrivera-t-on à s'en débarrasser ? Vive les JO je peux télétravailler, faire la sieste, full time.
Rédigé par : Jérôme | 19 juillet 2024 à 10:23
@ Marc Ghinsberg | 18 juillet 2024 à 17:24
« ...une alliance de la Droite républicaine, de ce qui reste de l’ancienne majorité et des sociaux-démocrates »
Bonne idée, allons écumer le fond de la vase du marécage de la vraie gauche et de la fausse droite pour en extirper les dinosaures glauques qui nous ont mis dans le pétrin sans avoir rien compris et c'est reparti pour un tour...
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2024 à 09:22
"Yaël Braun-Pivet peut désormais souffler. Et remonter sur son perchoir. « Nous n'avons pas le choix, nous devons nous entendre, coopérer, être capables de rechercher des compromis, de dialoguer, de nous écouter, d'avancer », lance-t-elle dans la foulée, avant de faire applaudir chacun des autres candidats. Et de s'engager « à travailler avec chacun d'entre vous ». « Cette élection m'oblige plus que jamais », conclut-elle, applaudie par les siens, mais aussi, par certains députés de droite comme de gauche."
https://www.lefigaro.fr/politique/presidence-de-l-assemblee-la-victoire-etriquee-de-yael-braun-pivet-20240718
Place au compromis pour ceux qui se réveillent du somnambulisme des échecs et se rendent compte que 2027 est dans trois ans.
Le réel, c'est maintenant, merci président.
Rédigé par : Aliocha | 19 juillet 2024 à 07:08
@ Achille | 18 juillet 2024 à 20:45
Pourquoi tant de haine contre le sieur Delogu ? Il faut même, peut-être pas le défendre, mais certainement le plaindre. Pensez donc, le pauvre, il se sait député, mais croit que Robespierre siège à ses côtés et qu’alimenter la guillotine est sa mission. Qu’il injurie, menace, braille, que son comportement habituel soit odieux, n’ont rien d’étonnant. Le bonhomme pense vivre en 1793, lorsque les pères de la seule Révolution qui vaille sont allés jusqu’à couper la tête de leur Roi, puis de la Reine
Un gap de plus de deux cents ans, bien sûr, ce n’est pas rien... Delogu retarde, c’est évident... mais c’est tout de même mieux que le millénaire qui sépare ses amis islamistes de la réalité d’aujourd’hui.
Allez, Monsieur Delogu, un petit effort. Procurez-vous un costume de sans-culotte et portez-le hardiment. Ah non, vous ne pouvez pas ? Le « chef » l’interdit... Cela ferait de l’ombre à sa panoplie de vieux guérillero sud-américain encore prêt à dégainer pour s’emparer de Marianne qui refuse de céder à ses charmes...
Pourtant quelle marrade ce serait de vous voir, trimballant votre pique dans l’espoir d’y suspendre une tête détestée, prendre la route de Versailles pour aller quérir à la Lanterne le roi, la reine et le petit mitron - Manu, Bri-Bri et Gabriel. Déclamant un tonitruant « Ça ira », vous marcheriez fièrement, bras dessus dessous avec Panot déguisée en Charlotte Corday, la coiffe en bataille et le verbe gouailleur... comme d’hab.
Dommage, vous vous contentez sans gloire de toiser plus faible physiquement que vous... comme les voyous des cités... Et, comme eux également, vous préférez l’emblème de la Palestine au drapeau français - celui de votre pays - dont vous n’auriez jamais dû pouvoir vous ceindre.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 juillet 2024 à 01:18
Enfin, enfin, après avoir bavassé pendant des années sur les intentions, les subtilités, les doutes, les supputations, les chances, éclate le mépris des bouffons, le dégoût des hauts puissants, nuisibles à vie, la réadaptation ophtalmique et la grande désillusion.
Mais voyons, au radada des poisseuses, il y a encore GA et GD.
Pour la dernière fois, "pleure, ô pays bien-aimé".
Rédigé par : genau | 18 juillet 2024 à 23:20
« Et Xavier Bertrand aspirant à être le Premier ministre compatible avec le président et avec la situation d'aujourd'hui. Il faudra juste, s'il le devient, qu'il cesse d'insulter les 11 millions de citoyens ayant voté pour le RN qui n'est ni fasciste ni nazi mais largement aussi républicain que LFI... » (PB)
LFI est-il un mouvement républicain ? La question peut se poser quand on voit la conduite de ses élus qui ont tous refusé ostensiblement de serrer la main du benjamin de l’Assemblée nationale (22 ans) qui appartient au groupe honni du RN.
Le pire du lot étant, faut-il s’en étonner, Sébastien Delogu qui s’est même permis de lui dire, en le défiant du regard : « T’es fada ou quoi ? T’es un fou toi ! » (sic).
On n’ose imaginer ces fanatiques au pouvoir. Ces gens-là sont clairement anti-républicains.
Rédigé par : Achille | 18 juillet 2024 à 20:45
Avant de prendre le large avec Gabriel Attal, attardons-nous quelque peu sur le vote en cours, après le 2e tour.
André Chassaigne vient de recueillir 202 voix, 8 de moins que Yaël Braun-Pivet.
Supposons qu'une dizaine de députés macronistes de gauche se soient astreints, contre leur naturel, à voter pour YBP aux deux premiers tours, de façon à endormir la concurrence.
Au 3e tour, le groupe de députés taquins déposerait des bulletins AC et, à quelques voix près, le PCF emporterait la présidence de l'Assemblée...
Sauf si, à tout hasard, une vingtaine de députés RN ne décidaient au 3e tour de donner leur voix à YBP...
Rédigé par : Yves | 18 juillet 2024 à 20:01
Attal prend le large, le Nouveau Front Populaire l'eau et Philippe la tangente…
Quand, cher Philippe, admettrez-vous qu’il n’y a d’autre solution, compte tenu du rapport des forces, qu’une alliance de la Droite républicaine, de ce qui reste de l’ancienne majorité et des sociaux-démocrates ?
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 18 juillet 2024 à 17:24
@ caroff | 18 juillet 2024 à 12:00
« Tous les pays qui sont désormais plus riches que la France ont engagé des politiques de réduction des déficits publics par une baisse des dépenses publiques.
C'est cela le vrai sujet dans les semaines et mois à venir ! »
C'est sûr que dès le cirque des JO terminé, fini de rire, nos créanciers devenant de plus en plus nerveux en voyant comment les irresponsables français jettent leur argent par les fenêtres en menant un train de vie somptuaire, en continuant d'entretenir une fonction publique hypertrophiée, en finançant une guerre qui n'est en rien la leur tout en se piquant d'entretenir de façon ruineuse la Terre entière au lieu de remettre de l'ordre dans leur gabegie, seront obligés tôt ou tard de nous rendre une visite amicale pour pratiquer un énergique serrage de vis « à la grecque ».
« Vous chantiez ? J'en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant. »
Rédigé par : Exilé | 18 juillet 2024 à 17:19
Cher Philippe,
Vous venez d'écrire notamment ceci : « Et Xavier Bertrand aspirant à être le Premier ministre compatible avec le président et avec la situation d'aujourd'hui. Il faudra juste, s'il le devient, qu'il cesse d'insulter les 11 millions de citoyens ayant voté pour le RN qui n'est ni fasciste ni nazi mais largement aussi républicain que LFI... »
Je n'ai pas de sympathie particulière pour Xavier Bertrand mais laissez-moi vous faire observer ceci :
Ce politique n'insulte pas les électeurs dont vous parlez, il s'oppose vigoureusement aux dirigeants lepénistes. D'autre part, nul n'a jamais dit que le RN était « fasciste ou nazi ». Pour la dixième fois, je le redis à vous comme à d'autres : l'extrême droite dans le monde a vingt nuances, la nuance mussolinienne et la nuance nazie n'ont été que deux nuances. La nuance française actuelle, moins abominable certes que la nuance hitlérienne, mérite bien cette dénomination.
Il reste que LFI mérite bien des critiques. Mais c'est un autre sujet.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 juillet 2024 à 14:58
Sous un soleil de plomb je m'apprête à une étape de puncheurs, pas comme les gazelles qui ont gouverné... Au fait, où est passé Jordy Alinsudemonpleingré ? On ne l'entend plus.
Il va falloir réviser tous les codes si c'est pas le FMI qui viendra mettre de l'ordre, il faudra des boucaniers à la tête du pays. Penser que la Tour Eiffel ne se construit qu'avec des bons sentiments est une idiotie, si le pays ne veut pas passer à la trappe et enfin se sortir de ce cancer extérieur qu'est la dette, il faut les pleins pouvoirs et n'en n'avoir rien à fiche de l'image. Mongénéral les a obtenus et Rueff pour faire "des bons comptes".
Discutailler, tu parles ! On voit où en est NFP, cette armée de Bourbaki, sans compter tous les autres, armées mexicaines pour affronter le pays et une dette à faire peur au plus décidé. Celui qui bousculera et tranchera dans le vif recevra l'onction finale des citoyens.
L'emphase de Villepin... n'est pas seule, plus personne n'écoute ces vanités creuses sans action, ça semble beau comme l'antique, ça paraît crédible mais ce ne sont que des mots, des palabres, ça ne vaut pas un rouble, le premier a toujours été une chambre à air.
L'exemple à suivre est celui d'un chef, d'un vrai, d'un tatoué, Winston Volodymyr montre ce qu'est le volontarisme avec un seul but, gagner.
Plus rien dans les caisses, Guedj est bien gentil mais c'est un bisounours de plus, discuter pour faire quoi quand la première des actions est l'action ?
Tous devraient faire un stage non pas dans une école de commerce mais dans une tour d'immeuble en construction, empiler les banches et les plannings et surtout, surtout compter les billes à la fin du mois. Ceux qui ont connu les flashs d'exploitation comprendront.
Sous le soleil attaquer à l'aube, et arroser le béton pour ne pas qu'il sèche et tous les jours recommencer, ferrailler constamment, pas des héros juste des bosseurs, de ceux qui font avancer, les questions ce n'est au bout qu'on se les pose et seul le résultat est beau quand la victoire est belle (Pierre Berbizier).
Je suis en cannes, c'est d'autant plus facile que je vais faire banquette, j'ai fini ma partie de manivelles, 50X18 c'est pas glorieux mais ça avance quand même, loin des 60X11 rêvés, mais plus vite que le Premier ministre à choisir. Sans compter l'élu du Perchoir à venir, qui va être sans doute le plus risible de tous après une élection à trois tours de piste. Foi de pointeur-tireur appelé confiant du génie de ceux qui veulent bâtir et pas démolir.
Le perchoir et en face une Assemblée en décomposition, et le Général Motor de s'esclaffer, "Virez-moi tout ce monde, qu'on s'occupe enfin des affaires de la France !" (Bon c'est de moi, mais il aurait pu le dire... Si si... Oui je sais.)
"C'est une belle chose d'être honnête, mais il est également important d'avoir raison." (Winston)
Rédigé par : Giuseppe | 18 juillet 2024 à 14:47
Cher Philippe Bilger,
"Une droite revigorée ?"
Si vous n'avez guère envie de vous moquer de la naïveté collective du NFP, je n'ai pas davantage envie de sourire face à cette appellation qui évoque immanquablement "la droite décomplexée" chère à JF Copé et "la droite forte" de Geoffroy Didier : derrière les grands mots, des grands mollassons.
La droite d'aujourd'hui a abandonné le programme du RPR à R! (que le Z a malheureusement sabordé avec son obsession anti-RN) et à un degré moindre au RN. Il l'a remplacé par une mélasse progressiste parfaitement Macron-compatible.
De toute façon, droite, centre, gauche ou RN normalisé, on voit mal ce qui pourrait arrêter l'inexorable déclin de notre pays, ainsi que le Grand Remplacement que nous refusons obstinément de regarder dans les yeux.
L’arrêt de toute immigration ne suffira plus : nous arrivons aujourd'hui au stade où la lutte contre la délinquance et pour le retour de la civilisation passe par une nécessaire remigration.
Or, à part un Z qui s'est à jamais discrédité, personne n'ose suggérer cette éventualité : nous mourrons donc les armes progressistes à la main.
À moins que Marion ne parvienne à relever le gant...
Rédigé par : Florestan68 | 18 juillet 2024 à 14:00
Un article dédié à la politique politicienne qui fait l'impasse sur le bilan calamiteux de Darmanin (maintien de l'ordre, gestion des émeutes, affaire du Stade de France, OQTF pas effectuées, etc.) et celui, inexistant en dehors des paroles verbales du socialiste à peine repenti qu'est Attal.
Nous sommes à un tournant de l'histoire de la Ve : un peu de patience pour en connaître le dénouement.
Pendant ce temps-là, la Commission européenne a adressé à la France une procédure d'infraction (COM(2024) 511 final) qui fixe au 20 septembre la date limite de soumission d'un plan de restructuration des finances publiques avec un déficit se montant à 5,3 % du PIB sous peine d'une amende de deux milliards €.
Pendant ce temps-là on a la confirmation du déclassement économique de notre pays : ce décrochage est spectaculaire vis-à-vis de pays comme l’Irlande, mais aussi les USA, la Suisse, la Norvège et le Danemark. Le PIB par habitant de tous ces pays est désormais 1,4 fois plus élevé que le PIB par habitant français !
Macron n'a du reste fait que poursuivre les choix de consommation et d’investissement des gouvernements français depuis trente ans, à l’exception des gouvernements Chirac (1986-1988) et Raffarin (2002-2004), qui ont augmenté le ratio dépenses publiques sur PIB.
Tous les pays qui sont désormais plus riches que la France ont engagé des politiques de réduction des déficits publics par une baisse des dépenses publiques.
C'est cela le vrai sujet dans les semaines et mois à venir !
Rédigé par : caroff | 18 juillet 2024 à 12:00
Sept années auront donc suffi pour que l'espérance annoncée en 2017 de l'avènement d'un « Nouveau monde » - pour ceux du moins qui voulaient alors bien y croire ! - se transforme en une profonde désillusion, livrant le pays au spectacle navrant du chaos politique auquel il est aujourd'hui confronté.
S'il est un point sur lequel nous pouvons être d'accord avec EM, c'est qu'au lendemain de ces dernières législatives personne n'a peut-être gagné, bien qu'il y aurait encore matière à débattre sur ce point, lui reprochant cependant d'omettre fortuitement de préciser qu'il y a par contre assurément un grand perdant, à savoir lui-même et de manière induite, ce qui est plus grave, le pays.
En 1958, la France avait eu un sauveur pour extirper le pays du bourbier dans lequel il était plongé. Le problème est malheureusement qu'aujourd'hui, et votre billet du jour en apporte Philippe Bilger la démonstration, nous ne voyons pas se dessiner la figure de ce sauveur !
Rédigé par : Michel Deluré | 18 juillet 2024 à 11:15
Emmanuel Macron, selon la terminologie propre au paysage politique américain décrivant une fin de règne, n'est déjà plus, trois ans avant la date de péremption officielle, qu'un canard boiteux laqué (pour reprendre votre image des Quatre Entités chinoises, cette infernale triade-plus-une, cette terrible forbannerie, à la recherche de son Amiral Zheng He perdu, écumant la mer de notre houleuse nationale assemblée).
On a hâte de connaître le nom du Hua Guofeng français.
Rédigé par : xavier b. masset | 18 juillet 2024 à 10:43
"...en proposant une droite populaire "à la Sarkozy"." (PB)
Ce serait la pire des actions, la plus nulle décision, et les 4 % des présidentielles de la Grande Bourgeoise, oubliés ?
Il a surtout besoin de troupe fraîches et d'une mobilisation d'ampleur. La présidentielle se gagne avec des divisions en marche, il n'a pas besoin de conseils mais si c'est pour repartir avec des recuits de la politique il n'ira pas bien loin, il va se ramasser en beauté.
Dépenser moins, dépenser utile, argent jeté par les fenêtres, argent public dilapidé, quand on sait que nous sommes champions toutes catégories confondues des prélèvements. Redresser tout le régalien qui va avec... Vaste programme aurait dit le Général Motor.
Pendant que le pays barbote, un coup avec Oudéa-Castéra ou avec Hidalgo, le navire part à la dérive, il ne manquerait plus que le Capitaine de pédalo à la barre ou le Dodu aux casseroles et avec ça nous sommes sauvés ! Les JO et on oublie tout, Mongénéral en maillot de bain en 58, alors qu'il crachait sur la République des partis. Comme si deux pintades à l'eau allaient changer le cours et faire oublier toute la nullité crasse des gouvernants,
Pays de cabochards un jour, pays de cabochards toujours, le pays n'a pas la mentalité des coalitions, un trou abyssal dans les comptes, rien ne se fera, rien ! Quand on n'a plus de munitions il faut faire la trêve, et cette fois pour se reconstruire, finies les lâchetés, finis les renoncements, finies les mains dans le dos.
Agir va faire mal, engendrer des douleurs, il ne faut pas savoir nager, il faut être un lutteur, barboteras est d'un autre monde, il faut voir ces images à la gomme de ces deux grandes bourgeoises prendre les eaux, on se penserait aux thermes de Barèges à la belle époque et la guerre qui se préparait.
Image désatreuse d'une politique du passé, le pays a besoin de marins hauturiers, de gratteurs de ballons qui y mettent la tête, des Antoine Dupont pour la vision et la mentalité, et du Jacques Anquetil pour battre le record du monde de l'heure, cher à Mongénéral.
Le temps compte, le gérontocratie doit s'en aller, et surtout, surtout que je n'entende pas dire que les nouveaux manquent d'expérience, quand je pense que tous les champions qui sont passés à la barre ont torpillé un paquebot sous une montagne de dette.
Hier j'ai entendu citer la Corée du Sud comme exemple lumineux, il a dû lire le blog et ce que j'avais mentionné (oui je sais...).
Ce sera la dernière:
"Construire peut être le fruit d'un travail long et acharné. Détruire peut être l'oeuvre d'une seule journée."
Pour cela il faudra des courageux, pas des canards boiteux barboter dans un étang et dans une coquille de noix se faire filmer, du Buster Keaton à l'écran, Harold Lloyd à son meilleur... j'étais mort de rire et surtout inquiet de penser que ces niaiseries d' un moment allaient faire le tour chez tous nos partenaires et alliés.
D'ailleurs les quolibets n'ont pas manqué, chacune d'elle cherchait sans doute au fond de l'eau la pierre philosophale pour changer la fumée en pognon cher à Nanard, et j'en passe et des meilleures quand on sait le gouffre financier de la capitale, il faudra du courage pour virer ces saltimbanques de notre argent, celui de nos impôts en sachant que nous en donnons beaucoup trop pour le résultat attendu, dans le privé on appelle ça être en faillite, ou en redressement judiciaire.
Dans tous les cas on n'a plus un rouble pour sauver ce qui peut l'être encore, il va falloir de l'imagination, des Jacques Rueff aux commandes et des soldats pour monter au front et aller au chagrin sans rechigner... Barboter... barboter... Alors qu'il faudrait souquer ferme, et pédaler grande plaque. Quelle poilade ces deux naïades d'opérette !
Rédigé par : Giuseppe | 18 juillet 2024 à 10:20
Il est clair que Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont les deux seules personnalités de la majorité capables de redonner au monde politique actuel sa clairvoyance et sa sérénité perdues au cours de la campagne électorale européenne et surtout celle des législatives.
Il serait vraiment dommageable que GA et GD deviennent des adversaires pour de sombres questions d’ambition présidentielle, alors que le front républicain a, de toute urgence, besoin d’un leader capable de reconstituer un bloc solide et solidaire composé des macronistes, des centristes, des socialistes qui ne se sont pas reniés en s’alliant à LFI et des gaullistes qui ont refusé de rejoindre Éric Ciotti dans son alliance scélérate avec le RN.
Le NFP a enfin réussi à désigner son candidat pour le perchoir. André Chassaigne, un communiste plutôt pépère de 74 ans, vingt-deux ans qu’il siège dans l’hémicycle et donc il connaît bien "la maison". Il a été choisi à l’ancienneté, un peu comme ça se passe généralement dans la fonction publique.
Par contre pour le poste de Premier ministre, c’est toujours la foire d’empoigne, LFI voulant absolument un candidat qui accepterait de défendre son "programme".
Du côté RN, c’est plus calme. La présidente de l’Assemblée nationale sortante Yaël Braun-Pivet est même prête à trouver un accord avec Marine Le Pen afin de conserver sa place de présidente de l’Assemblée nationale.
Il semblerait que Xavier Bertrand soit sur la liste des favoris pour le poste de Premier ministre. Lui qui était, d’après ses dires, "le seul à battre Macron", en désespoir de cause, accepterait d’être son PM.
Quant à Laurent Wauquiez "le Magnifique", il est toujours persuadé qu’il est l’homme providentiel que la France attend. Bref il fait du Wauquiez ! :)
Rédigé par : Achille | 18 juillet 2024 à 07:40