La cause est entendue.
Au mois de novembre, Donald Trump (DT) sera élu président des États-Unis.
À cause de la sénilité intermittente de Joe Biden et du dernier débat entre eux, qui l'a vu sombrer. Grâce à, si j'ose dire, la tentative d'assassinat dont DT a été victime et qui à un centimètre près aurait pu être mortelle.
Le comportement de DT, après la commission de ce crime, a été admirable de courage et supérieurement habile sur le plan politique, en manifestant des vertus de combat et de résistance magnifiées par la tragédie à laquelle il avait échappé par miracle, une sauvegarde exploitée comme un signe du destin.
Il ne peut plus perdre après un tel concours de circonstances. JB a admis qu'il avait eu tort de demander qu'on "cible" son adversaire même s'il a précisé ce qu'il entendait par là et qui n'avait rien à voir avec l'agression qui a suivi. Il a confirmé qu'il irait jusqu'au bout tout en comprenant ceux qui s'inquiétaient pour sa santé et souhaitaient son abandon.
Les quelques réactions odieuses de gens regrettant que DT s'en soit tiré comptent peu face à un climat général qui semble avoir pris la mesure des risques de la violence verbale et de l'outrance développées lors de la campagne présidentielle. DT, pas exempt de critiques sur ce plan, a pris conscience des devoirs qui devaient être les siens désormais en faisant un appel à l'unité.
IL faut à ce sujet relever la remarquable influence de ses deux conseillers principaux, une femme très professionnelle et respectée par tous et un homme, ancien militaire, chargé de débusquer les erreurs et les points faibles de ses contradicteurs et opposants. La nouveauté est que DT les écoute et s'en porte bien.
Mais au-delà de sa victoire programmée, j'ai été frappé par l'extraordinaire élan de sympathie et de solidarité qui a montré à quel point la tentative d'assassinat sur DT avait fait radicalement changer le regard sur lui, non pas seulement de ses soutiens et des militants républicains - l'ovation interminable à la Convention républicaine ayant ému Trump lui-même - mais des citoyens américains qui n'étaient pas favorables à sa cause et des médias qui lui étaient hostiles.
Ces derniers n'ont sans doute pas changé d'avis sur l'homme, sa personnalité et son projet mais ils ne pouvaient pas faire autrement que d'être pris dans ce mouvement dominant d'accalmie de la politique partisane au bénéfice d'une concorde magnifiquement conjoncturelle. Le signe le plus éclatant de cette parenthèse de grâce a été le fait que tous les médias ont interrompu leur programme pour montrer en direct DT dans son triomphe à la Convention républicaine.
Au mois de novembre, son élection acquise, il lui restera à démontrer quels effets ont eu sur lui et sur sa pratique du pouvoir les événements dramatiques de ces derniers jours. Pour ma part, si j'ai désapprouvé évidemment son comportement judiciaire, son mépris pour l'État de droit et sa provocation ayant inspiré l'attaque du Capitole, je n'avais pas été un critique compulsif de son action lors de son premier mandat, au moins jusqu'à l'arrivée du Covid.
Pour le second mandat, j'entends bien que DT est certainement capable du pire mais son imprévisibilité peut aussi le conduire vers le meilleur. En tout cas, avec lui, il se passe toujours quelque chose et il ne sera pas un président amorphe.
L'énorme changement dont DT sera forcément enrichi est que, depuis le crime dont il a réchappé heureusement et les conséquences qu'il a engendrées, il est passé, aux États-Unis et dans une grande partie du monde, du côté coeur.
@ Xavier NEBOUT | 17 juillet 2024 à 21:25
"Concernant la Russie, je ne fais que reprendre les avis des nombreuses personnalités qui défilent à Sud Radio chez André Bercoff, par exemple le général Coustou."
C'est bien le problème. Vous, comme d'autres, vous abreuvez exclusivement aux sources mal informées, voire carrément désinformatrices, qui confirment vos biais.
Vous ne semblez pas avoir lu un seul des innombrables documents que j'ai signalés depuis des années sur ce sujet.
Vous affirmez vouloir discuter avec moi : la moindre des choses, dans ce cas, serait d'affronter mes arguments, et non de vous abriter derrière ceux du "général Coustou", que d'ailleurs vous ne citez pas ; ou de l'un quelconque des généraux en peau de lapin à la retraite de l'armée française qui passent leur temps à préconiser la soumission à une puissance étrangère hostile, ce qui devrait leur valoir, dans une nation normalement souveraine et patriotique, la dégradation et la perte de leur pension de retraite.
"Lorsque vous dites 'La Russie est parfaitement anti-occidentale sur le plan de la religion. Elle l'a toujours été. C'est l'une de vos plus graves erreurs', là vous devez confondre avec un autre, car je place l'Église orthodoxe au-dessus de la catholique, et cela depuis le départ avec saint Jean Chrysostome."
Admirable non sequitur. Vous savez ce qu'est un non sequitur ? C'est lorsque votre "car" établit une fausse relation causale entre ce qui suit et ce qui précède.
Je ne confonds rien du tout. Pardonnez-moi de vous dire qu'on s'en tape, de l'endroit où vous, personnellement, placez l'orthodoxie par rapport au catholicisme. Vous n'êtes pas Dieu le Père. Votre opinion, en la matière, n'a aucune importance, sauf si vous l'étayez sur des faits. Ce que vous vous gardez bien de faire.
Pour ma part, j'ai déjà expliqué, ici, faits historiques à l'appui, pourquoi le prétendu christianisme de la Russie était anti-occidental, anti-catholique et, en définitive, anti-chrétien.
Depuis des siècles (Poutine n'a rien inventé), Moscou se revendique comme "la troisième Rome". La seconde étant Byzance. Contrairement à ce que veut faire accroire la propagande poutiniste, selon laquelle la Russie serait à même de "réhabiliter les valeurs chrétiennes traditionnelles", il s'agit là d'une intention de domination et de soumission du reste de la chrétienté - j'espère ne pas avoir à vous expliquer pourquoi cela est fondamentalement anti-chrétien.
Moscou ne cherche nullement à promouvoir le christianisme : il cherche à éradiquer le catholicisme et le protestantisme, à tel point que les chrétiens n'appartenant pas au patriarcat orthodoxe russe sont persécutés par le pouvoir politique. Y compris les orthodoxes !
Lorsque le patriarche oecuménique de Constantinople, qui est à l'orthodoxie ce que le Pape est au catholicisme (*), a accordé l'autocéphalie à l'Église orthodoxe ukrainienne, en 2019, ce qui correspond à l'autonomie ou à l'indépendance dans l'ordre politique, l'Église orthodoxe russe et le Kremlin auraient dû s'en féliciter. Après tout, il s'agissait d'une reconnaissance de l'importance spirituelle d'une Église soeur, n'est-ce pas ?
Or, c'est le contraire qui s'est produit ! Le patriarche russe comme le Kremlin ont hurlé comme des gorets, et pris des mesures de rétorsion contre le patriarche de Constantinople. En effet, l'autocéphalie est l'étape finale dans le processus qui a amené l'Église orthodoxe ukrainienne à renier son lien de subordination envers son homologue russe.
C'est donc la preuve que les objectifs de Moscou ne sont nullement spirituels, contrairement à ce que que vous soutenez, mais exclusivement temporels et exclusivement dictatoriaux.
De plus, le prétendu christianisme russe est une religion temporelle, où l'Église fait partie du gouvernement et agit comme son bras armé. Cette situation n'a jamais cessé depuis 1943, date à laquelle Staline a fait mine de revenir partiellement sur son éradication de l'Église, afin de mobiliser la foi religieuse du peuple contre l'invasion nazie. Le synode qui a eu lieu cette année-là a été entièrement organisé par le KGB, et, depuis cette date, les évêques n'ont été nommés qu'après approbation du KGB, puis de ses successeurs.
Là encore, j'espère ne pas avoir à vous expliquer pourquoi cela est fondamentalement anti-chrétien.
En fait, l'esprit du christianisme est libéral. Le royaume du Christ n'est pas de ce monde, tandis que la possibilité du salut est offerte à l'homme ; mais accepter cette offre relève de sa liberté.
Le russisme, comme le poutinisme, comme l'orthodoxie russe, sont fondamentalement et explicitement anti-libéraux. Cela n'est pas seulement le cas sur les plans économique, politique et diplomatique : ça l'est aussi sur le plan religieux.
Puisque vous adoptez le point de vue chrétien, je dois vous rappeler également que l'on reconnaît l'arbre à ses fruits. Or, que sont les fruits de l'orthodoxie russe actuelle ?
Commençons par examiner les actes du chef de l'Église orthodoxe russe, le patriarche Cyrille. C'est un important agent du KGB. Sous l'URSS, il était chargé de piloter le prétendu Conseil oecuménique des Églises situé à Genève, qui était l'une des innombrables organisations internationales servant de paravent à l'espionnage et à la subversion soviétiques.
J'espère ne pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi un homme qui est directement, personnellement responsable, sur le plan moral comme sur le plan spirituel, des 100 millions de morts du communisme à travers le monde, ne peut pas être qualifié de chrétien.
C'est un peu comme si vous nous disiez qu'un évêque catholique ayant procédé à des dizaines d'agressions sexuelles envers des petits garçons oeuvrait à "réhabiliter les valeurs chrétiennes traditionnelles".
Mais peut-être le patriarche Cyrille s'est-il amendé depuis, a-t-il confessé ses fautes, a-t-il demandé pardon et mène depuis une vie chrétienne exemplaire ? Bien sûr que non.
L'Église orthodoxe, sous son autorité, défend la guerre génocidaire que mène la Russie contre l'Ukraine. L'Église russe couvre viols, torture et exécutions de prisonniers sous prétexte qu'il s'agit d'une guerre sainte et que les Ukrainiens sont des "satanistes". Elle affirme que tous les soldats russes morts au combat iront directement au paradis.
La direction politique russe tient le même discours. Ai-je vraiment besoin de vous expliquer que cela rappelle beaucoup plus l'islam que le christianisme ? D'ailleurs, les islamistes enragés au pouvoir dans la région russe de Tchétchénie ne disent pas autre chose. À ceci près qu'ils le font au nom d'Allah.
Les moeurs du clergé orthodoxe russe n'ont rien de chrétien. Le patriarche Cyrille a été surpris avec une montre hors de prix au poignet, à l'instar de n'importe quel oligarque mafieux, tandis que la Russie doit être le seul pays où un prêtre a été condamné pour proxénétisme.
Mais peut-être le peuple russe rachète-t-il les fautes de son clergé, et se montre-t-il d'une piété remarquable ?
C'est évidemment le contraire qui se passe. Non seulement absolument personne ne va à la messe, y compris à Pâques, le jour le plus saint dans l'orthodoxie, non seulement une proportion énorme des gens qui se déclarent orthodoxes disent ne pas croire en Dieu (j'ai cité d'innombrables sondages à ce sujet, vous retrouverez les chiffres précis aisément), mais les Russes pratiquent activement le péché : le divorce, l'avortement, l'alcoolisme, les actes de violence se maintiennent à des niveaux extrêmement élevés, largement plus hauts que ceux des sociétés chrétiennes occidentales accusées de "satanisme" par Moscou.
En définitive, on se demande bien comment vous pouvez attribuer à la Russie un rôle de phare spirituel, alors que Vladimir Poutine, qui s'exhibe constamment dans les églises et se vante d'avoir son "confesseur personnel", dirige d'une main de fer un pays où le viol est systématisé dans les prisons et dans l'armée (viol homosexuel, donc, dont vous vous faites le promoteur implicite), ordonne la torture et l'assassinat des opposants politiques, impose une kleptocratie où lui-même et ses affidés jouissent de fortunes immenses volées au peuple, etc.
J'ai bien conscience que tous les faits que j'évoque sont de nature à glisser comme l'eau sur les plumes d'un canard, puisque, sous couvert d'une défense du christianisme, vous passez votre temps à nous expliquer que vous préférez l'islam, l'hindouisme et le paganisme, et plus particulièrement les pratiques arriérées et barbares que vous attribuez aux sociétés africaines ou romaine : droit de vie et de mort du père de famille sur son épouse et ses enfants, etc.
Je ne néglige pas non plus votre parti pris de provocation systématique, qui suggère irrésistiblement la mauvaise foi. Après tout, si vous admirez tellement les sociétés russe, musulmanes et africaines, qu'est-ce qui vous empêche de rejoindre l'une d'entre elles ? Vu les dilections que vous manifestez, ce n'est pas le choix qui manque.
Je subodore que si votre propre père avait décidé d'appliquer votre doctrine, et de décréter votre mort sous un prétexte quelconque, votre enthousiasme pour cette coutume barbare (et largement imaginaire) se serait soudainement évaporé.
Ah ! dernière incohérence dans votre théorie, si on peut lui accorder cette distinction : vous prétendez qu'un pouvoir paternel tout-puissant découlerait naturellement de l'existence de Dieu et de la monarchie, puisqu'il serait déshonorant d'obéir à quiconque, hormis son père (le roi et Dieu n'étant que des formes paternelles supérieures). Mais que faites-vous des reines ?
Dans d'innombrables civilisations à travers le monde, la monarchie a été à l'occasion incarnée par des femmes. Et ce ne furent pas les moindres à le faire.
En Occident même, et dans la chrétienté en particulier, les femmes ont tenu un rôle éminent. La religion chrétienne accorde un rôle tout particulier à la Sainte Vierge et aux saintes en général ; c'est, d'ailleurs, l'un des motifs de la haine que lui voue l'islam.
Dans l'ordre politique, vous n'avez qu'à vous baisser pour ramasser des reines remarquables par paquets de douze. Tout récemment, le pays occidental où la monarchie est la plus vivace, j'ai nommé la Grande-Bretagne, avait une femme sur le trône - et quelle femme ! Si les Britanniques, et une partie du monde, révèrent la monarchie, c'est évidemment grâce au long règne d'Élisabeth II.
Alors, comment cela se combine-t-il avec votre philosophie tordue ? Élisabeth II avait-elle le droit de vie et de mort sur le prince Philip et sur ses enfants ? Était-il déshonorant de lui obéir, puisqu'elle était une femme ?
______
(*) Les Églises orthodoxes, même non autocéphales, n'ont pas un lien de subordination aussi fort, vis-à-vis du patriarcat de Constantinople, que l'Église catholique par rapport au Pape. Le patriarche de Constantinople n'est que le "premier parmi ses pairs".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 juillet 2024 à 18:51
Donald Trump sort grandi de cette tentative d’assassinat, Une vague de sympathie et même d’amour le conforte dans sa quête d’un deuxième mandat. Ses enfants auraient pu devenir orphelins mais la balle a seulement blessé.
Pour les victimes dans le public, le sort a été terrible, leur vie s’est arrêtée là.
Le tireur a payé le prix fort, les snipers des services spéciaux l’ont mis hors d’état de nuire définitivement. Des enquêteurs épluchent ses contacts, les traces de ses actions, de ses habitudes. On connaîtra peut-être un jour les motivations, le mobile, les causes de ce passage à l’acte.
Bien sûr, dans une société aussi violente que celle de l’Amérique, il existe des précédents. Reagan avait survécu à de graves blessures, son agresseur avait bénéficié de bons avocats si bien qu’il est actuellement libre. Ford avait échappé à la furie d’une anarchiste qui voulait tuer le président pour déclencher une révolution. Elle aussi est libre après avoir passé trente ans derrière les barreaux.
Rédigé par : Vamonos | 20 juillet 2024 à 11:59
@ Robert Marchenoir | 17 juillet 2024 à 17:32
J'ai toujours pensé que vous étiez fait pour la haute intensité comme on dit aujourd'hui. Vous en réveillez pas mal qui vont devoir passer en économie de guerre... Il faut un paquet de missiles à longue portée et pas des opérateurs bras cassés. Bon, pour ce qui touche aux disjoncteurs il y aura une mise à niveau à monter.
Rédigé par : Giuseppe | 18 juillet 2024 à 12:00
@ Achille | 17 juillet 2024 à 07:13
"P.-S. : un thé le soir c’est très mauvais pour le sommeil. Je vous conseillerais plutôt une tisane de verveine, de tilleul ou encore une bonne camomille. :)"
Ante scriptum (!)
J'attendrai d'être dans un EHPAD pour avaler ce genre de breuvage. Je suis un buveur de thé (essayez le Lapsang Souchong au petit déjeuner...), j'en bois beaucoup pendant la journée et cela n'a jamais perturbé mon sommeil...
Merci tout de même.
P.-S. : nous avons parlé de démocratie. Vous me répondez de telle manière que l'on pourrait croire qu'en dehors de la française il n'existe que des états d'extrême droite ou d'extrême gauche...
Rédigé par : Antoine Marquet | 18 juillet 2024 à 11:02
Trump est parfait et fera un très bon président des USA, mais pour le moment il n'arrive pas à la cheville de Poutine sur tous les sujets politiques, conflits, guerre, maintien de l'ordre dans son pays et il respecté par beaucoup des leaders de ce monde.
La preuve ? la guerre en Ukraine, le grand fiasco flop occidental ! Depuis l'offensive annoncée, depuis les milliards débloqués, depuis l'octroi de chars Leopard, Abrams, Leclerc, sans compter les drones, Javelin et autres, l'Ukraine n'a jamais repris une ville.
Poutine est vraiment fort. Respect !!
Rédigé par : sylvain | 18 juillet 2024 à 09:13
Il est deux hérésies jumelles.
Nier le courage qu'a eu Trump.
Nier que sa personnalité soit problématique.
Pour être rare, le courage n'est pas tout.
Et à propos de courage, il faut éviter de perdre certains principes en route, parce que tous les garder serait trop lourd.
Pour faire image, chez les hoplites, le courage ne consistait pas qu'à se battre, mais à garder le plus possible leur équipement assez lourd : prétendre le mettre au dernier moment exposant à se retrouver attaqué en position de vulnérabilité. Et donc perdre la vie, et plus grave, la bataille qu'on doit mener victorieusement pour la cité.
Ainsi, il est à espérer que les Américains sauront écarter du pouvoir et les gens pouvant se réjouir d'un attentat sur une personne qui n'est pas un tyran, et celles coupables des événements du Capitole.
Un Biden garde, lui, le cap sur les principes devant inspirer un dirigeant.
Et dans une Amérique fondamentalement isolationniste, il a le courage discret de par exemple soutenir l'Ukraine.
À propos de l'isolationnisme, pour finir : je ne le diabolise pas. Quel pays sage aurait envie de se mêler du tumulte du monde ? Quel pays conséquent, ayant proclamé son indépendance, aurait envie de se mêler des heurs et malheurs de ce qu'il a laissé derrière soi, et ce surtout alors qu'il s'agit d'un monde d'incapable et d'ingrats ?
Franchement...
Mais si on ne s'occupe pas du monde, le monde s'occupe de soi, et l'amour de la liberté s'épanouit chez les plus généreux en ardeur de la défendre dans le monde, d'où entre autres le soutien à l'Ukraine.
Je ne sais ce que l'avenir nous réserve, et je n'ignore pas que le Président des États-Unis a autre chose à faire que de passer ici.
Je dis néanmoins merci à monsieur Biden, ainsi qu'à ceux qui l'ont aidé à ne pas abandonner l'Ukraine.
Rédigé par : Lodi | 18 juillet 2024 à 04:44
@ Robert Marchenoir | 17 juillet 2024 à 17:32
« Des arguments ne sauraient être réfutés que par d'autres arguments. »
C’est exact... mais vous n’en présentez aucun qui réfute la thèse de « la balle magique » qui a pulvérisé les vôtres. Il ne suffit pas de glisser quelques propos désagréables dans la répétition de votre précédent message pour qu’il devienne la Vérité sortant du puits.
------------------------------------------------------------------
@ revnonausujai | 17 juillet 2024 à 11:11
En comparant la photo de Trump debout, poing levé, l’œil vif, avec celle de la jeune Vietnamienne apeurée, mon but n’était pas d’opposer deux visions de l’Amérique, mais de démontrer que ces deux photos parfaites ont bouleversé en quelques instants l’opinion non seulement américaine, mais aussi mondiale. Demain, Trump réélu, Macron oserait-il tenter de rejouer la scène du garnement qui défie au jeu du bras de fer un dirigeant plus puissant que lui ? On peut rivaliser, au risque du ridicule, avec le président des États-Unis. On ne peut pas narguer un miraculé qui a repris la barre en moins d’une minute.
--------------------------------------------------------------------
@ Achille | 17 juillet 2024 à 10:08
Tout est bon pour tenter de faire croire que Macron n’a pas fait pire que les autres, même prétendre que Fillon, président de la République, aurait agi comme lui s’il avait été confronté aux mêmes situations, à savoir les Gilets jaunes, la pandémie et le conflit russo-ukrainien...
Qui vous dit que la jacquerie des Gilets jaunes aurait eu lieu ? N’aurait-elle pas été provoquée par l’arrogance de la Macronie vis-à-vis des « riens » ? Fillon aurait-il laissé pourrir la situation avant de lâcher 17 milliards d’euros ?
Qui vous dit qu’il se serait comporté en matamore capable de ramener Poutine à la raison ? Qui vous dit qu’il aurait joué le va-t-en-guerre misant sur la victoire de Kiev ? Qui vous dit qu’il aurait incité ses pairs européens à prendre des mesures de rétorsion économiques qui se sont retournés contre nous ?
Quant à la lutte contre la pandémie, croyez-vous que Fillon, contre tout bon sens économique, aurait, « quoi qu’il en coûte », vidé encore un peu plus les caisses de l’État ? Son ministre de la Santé aurait-il, comme Agnès Buzyn, raconté que c’était une « gripette », sans faire le point sur le stock de masques ? Fillon aurait-il inventé l’inénarrable « auto-autorisation » de sortir de chez soi ?
Bref, il convient de ne pas réécrire l’Histoire en essayant d’affirmer que, quel que soit le Président, elle aurait été la même. Il est évident que la France, sans les années Macron, n’en serait pas là où elle en est, sous le coup d’une dette abyssale et sous l’étroite surveillance des technocrates de Bruxelles... qui, d’ici peu, pourraient bien s’installer à Bercy.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 juillet 2024 à 00:16
Quand bien même on ne l'aimerait pas, difficile de nier le punch et le courage de Trump lors de cet attentat manqué.
À part bien sûr les planqués habituels qui n'ont de cesse que de dénigrer et dénaturer bassement des comportements et une authentique vaillance dont ils seraient bien incapables et qu'Antoine Marquet qui parle en connaissance de cause, vu son parcours, a justement remarqué, provoquant l'ire et les sarcasmes du dégonflé en chef Marchenoir !
Rédigé par : Axelle D | 17 juillet 2024 à 22:01
@ Isabelle | 17 juillet 2024 à 13:36
Depuis quatre mois, il y a déjà eu 150 Palestiniens entrés sur le sol français, pris en charge par le gouvernement Macron. Une soixantaine d'entre eux se sont plaints de n'avoir pas été aussi bien accueillis qu'ils l'espéraient malgré le fait qu'ils touchent des indemnités journalières, sans compter la médecine gratuite et un logement mis à leur disposition avec le linge fourni, le tout gratuitement. Mais pour eux ce n'est toujours pas suffisant et ils réclament plus d'argent.
Serait-ce une fois de plus une chance pour la France à islamiser de force ?
La commune de Metz a donné une subvention de 420.000 € sur nos impôts pour construire une mosquée à la demande d'un imam. Y en a marre !!
Rédigé par : Ellen | 17 juillet 2024 à 21:30
@ Robert Marchenoir
Concernant la Russie, je ne fais que reprendre les avis des nombreuses personnalités qui défilent à Sud Radio chez André Bercoff, par exemple le général Coustou.
Lorsque vous dites "La Russie est parfaitement anti-occidentale sur le plan de la religion. Elle l'a toujours été. C'est l'une de vos plus graves erreurs", là vous devez confondre avec un autre, car je place l'Église orthodoxe au-dessus de la catholique, et cela depuis le départ avec saint Jean Chrysostome.
Par contre Asselineau de la jaquette, je ne savais pas, elle est bien bonne.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juillet 2024 à 21:25
Ah, mais c'est un festival, cette fois-ci encore ! Prononcez le nom de Trump, et aussitôt vous verrez une tripotée de gens abandonner toute rationalité et se vautrer dans la passion la plus sectaire. Nous en avons un bel échantillon ci-dessous.
---------------
@ Antoine Marquet | 16 juillet 2024 à 23:29
"Le président Trump est le seul président américain de ces dernières décennies qui n'a envoyé aucun soldat américain faire la guerre."
D'une part, c'est parfaitement faux. C'est l'un des innombrables mensonges de Trump (autre faille de caractère grave que je n'ai même pas mentionnée).
Plusieurs guerres ont été menées sous le commandement en chef de Donald Trump. Il a ordonné plusieurs offensives militaires tout à fait notables : il a augmenté l'effectif des troupes américaines en Afghanistan et augmenté les attaques de drones dans ce pays ; il a intensifié l'engagement en Irak et en Syrie contre l'Etat islamique ; il a lancé des frappes aériennes contre la Syrie en punition des attaques chimiques de Bachar el-Assad (frappes menées conjointement avec la France et l'Angleterre) ; il a fait tuer le général iranien Qassem Soleimani, à l'aide de plusieurs missiles lancés à partir d'un drone Reaper, en réponse aux attaques iraniennes contre l'armée américaine en Irak.
Il a, de plus, menacé la Corée du Nord d'annihilation militaire, et a envisagé une frappe nucléaire préventive contre elle, qu'il aurait attribuée à un autre pays (l'un des innombrables exemples du grand n'importe quoi trumpien).
Au moins 65 soldats sont morts au combat sous le commandement de Trump.
En d'autres termes, il a nettement augmenté l'engagement militaire des États-Unis dans les guerres dont il a hérité.
Afin de masquer son incohérence et la trahison de ses promesses électorales isolationnistes et pacifistes (lesquelles étaient malavisées pour commencer), il a lancé les deux slogans de propagande suivants : il aurait été le premier président des États-Unis depuis 1948 à ne pas lancer de "nouvelle guerre" (notion évidemment propre à toutes les manipulations), et, plus encore, il aurait été le premier président à ne diriger aucune guerre depuis cette date.
Il a été prouvé que les deux allégations étaient fausses.
Mais d'autre part, il est piquant de voir un commentateur tel que vous, qui se vante d'être, ou d'avoir été soldat, louer un président américain au motif qu'il serait pacifiste. La vertu militaire consiste plutôt à admirer le courage de ceux qui se battent pour défendre leur pays.
Ou bien les États-Unis constituent-ils une exception, pour vous, et sont-ils la seule nation qui n'a pas le droit de "retrouver sa grandeur" en préservant ses intérêts par la force armée ?
On retrouve, dans votre réflexion, le faux patriotisme de l'extrême droite, qui consiste à préconiser l'asservissement de la France à la Russie, et aux ennemis de l'Occident de façon générale. Reflet de la mauvaise foi de gauche consistant à prétendre défendre la liberté tout en préconisant un dérivé de l'idéologie communiste.
--------------------
@ Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 00:41
"Déviée d’un ou deux centimètres par un coup de vent, providentiel diront certains, [...] une balle a pulvérisé tous vos arguments contre Trump [...]. Ajoutez à cela 'la photo du siècle' [...]. Cette fois encore, tout est joué, que l’on soit favorable ou non au résultat."
Cette balle n'a nullement pulvérisé mes arguments. Comme tous les sectaires, comme tous les militants, vous confondez ce qui est et ce qui devrait être. Je me cite donc moi-même, puisque votre biais politicien vous rend analphabète :
"De nombreux observateurs affirment que cette tentative d’assassinat garantit l’élection de Donald Trump, tandis que Sherelle Jacobs, éditorialiste au Telegraph de Londres, explique que la droite occidentale abandonne ses valeurs traditionnelles d’optimisme et de liberté pour leur préférer l’autoritarisme teinté de voyoucratie propre au copain de Poutine."
"Ce qui est possible - mais il ne faudrait pas pour autant s’en réjouir."
Je me garde, pour ma part, de faire des prévisions électorales. Outre que vous êtes bien présomptueux d'affirmer que l'élection de Trump est acquise, ce n'est pas mon propos.
Mon propos consiste à déterminer si elle est souhaitable ou non. Pour les États-Unis, pour la France et pour le monde libre.
Et mes arguments montrent que ce n'est pas le cas.
Vous n'avez même pas tenté de réfuter un seul de ces arguments.
Nulle "balle" et nulle "photo" ne sauraient les "pulvériser", contrairement à votre assertion idiote et de mauvaise foi.
Des arguments ne sauraient être réfutés que par d'autres arguments. Lesquels brillent par leur absence dans votre commentaire inutile et superfétatoire.
---------------------------------
@ ALFRED LELEU | 17 juillet 2024 à 08:01
"Ils ne partagent pas votre avis : Ben Horowitz, Bill Ackman [...]"
Euh... oui. Quantité d'abrutis ne partagent pas mon avis. En fait, rien qu'aux États-Unis, des dizaines de millions de gens veulent que Trump soit réélu. Et alors ? Quel est votre argument ?
-------------------------------
@ Xavier NEBOUT | 17 juillet 2024 à 07:50
"Je dirais au contraire qu'il faut soutenir la Russie pour l'aider à se sauver du même déclin et nous en sauver. [...] En espérant si bon vous semble, une argumentation courtoise."
C'est à vous qu'il faudrait demander des arguments. Le premier consisterait à nous démontrer que la Russie serait disposée à se laisser "soutenir" par la France, et par l'Occident en général ; et ce afin de se laisser "sauver" du "même déclin" qui nous afflige. Alors que nous disposons de centaines de prises de position des autorités russes allant dans le sens contraire.
(Je parle, bien sûr, d'un soutien qui serait une alliance entre égaux, et non d'un asservissement de l'Europe, ce que recherche en réalité la Russie.)
Cela fait des années que je vous sollicite sur ce point, et cela fait des années que vous restez muet.
Ce qui est franchement discourtois de votre part.
"Nous aurions en effet tout à gagner à contrer la funeste tactique des Américains consistant à tout faire pour la séparer de l'Europe, que ce soit sur le plan économique et spirituel."
Vous inversez la causalité. C'est la Russie qui n'a jamais voulu s'intégrer à l'Europe depuis sa création. Poutine n'est coupable que d'avoir confirmé cette volonté de s'éloigner de l'Europe, et de l'Occident tout entier.
C'est valable non seulement sur le plan économique que vous évoquez, mais aussi, et surtout, sur les plans politique, civilisationnel et spirituel. La Russie est parfaitement anti-occidentale sur le plan de la religion. Elle l'a toujours été. C'est l'une de vos plus graves erreurs.
La seule façon d'attacher la Russie à l'Europe serait, pour nous, non seulement la disparition du poutinisme (qui ne peut survenir qu'après la mort de l'intéressé), mais aussi la disparition de ce que les Ukrainiens appellent le russisme. Ce n'est nullement exclu, d'un point de vue historique, mais cela dépend essentiellement des Russes, et cela exigerait le contraire de ce que vous désirez.
Un dernier mot sur votre obsession vis-à-vis de l'homosexualité, qui confine au pathologique :
"Tout faire, comprenant le déclenchement de la guerre d'Ukraine et nous mettre un psychopathe et ses homos à la tête du pays pour le détruire tant sur le plan financier que moral."
Le "déclin" de l'Occident, pas plus que celui de la Russie, ne consiste à compter des homosexuels parmi leur personnel politique.
La différence est que la Russie, tout comme l'Iran ou d'autres plaisantes nations de ce type, nie implicitement la présence d'homosexuels parmi ses dirigeants. Ce qui est évidemment un mensonge.
L'homosexualité est une déviance marginale et naturelle chez l'homme. Elle a toujours existé et elle existera toujours. Il n'y a aucune incompatibilité entre l'exercice de responsabilités politiques et l'homosexualité.
En fait, certains des dirigeants politiques qui ont fait la gloire de l'Occident étaient homosexuels, tandis que la Grèce antique vantait les mérites de ces pratiques.
D'ailleurs, l'extrême droite européenne, qui est proche de vos idées, a connu de nombreux responsables de cette disposition. Jean-Marie Le Pen, lorsqu'on l'accusait "d'homophobie", se défendait à juste titre en affirmant que, dans son parti, il était entouré de nombreuses personnalités homosexuelles.
Vous nous avez, il y a quelque temps, cité François Asselineau parmi les rares responsables politiques qui avaient votre agrément, en France. C'est assez cocasse, étant donné que l'intéressé, non seulement est de la jaquette (ce qui ne regarderait que lui si ça s'arrêtait là), mais a fait l'objet d'une mise en examen pour harcèlement et agression sexuelle à caractère homosexuel, suite à plusieurs plaintes de membres de son parti, et à une lettre ouverte signée par la majorité des membres de son bureau politique dénonçant ses pratiques systématiques.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juillet 2024 à 17:32
La photo représentant Trump au sortir du dessous de l’estrade protectrice diffusée sur certains médias ou posts particuliers représente bien l’allégorie d’un pays vainqueur, à l’instar de la célèbre bataille sur la colline Suribachi située dans l’île Iwo Jima.
Nonobstant qu’aujourd’hui l’étendard étoilé figurait à l’envers en signe de protestation et de résistance contre le système du pouvoir militaro-politique profond, cela est peut-être annonciateur d’un recul souhaitable de l’expansionnisme à tout crin de nos co-libérateurs.
Rédigé par : Lionel | 17 juillet 2024 à 17:13
Il est certes toujours permis d'espérer qu'un tel événement incite Donald Trump à une certaine introspection et bonifie après-coup sa personnalité. Mais enfin, ne rêvons pas trop, le naturel peut aussi très vite reprendre le dessus. D'autant que, venant d'échapper miraculeusement à cette odieuse tentative d'attentat et passant depuis des mois au travers des mailles du filet judiciaire, il va vraiment finir par croire en sa bonne étoile, par se convaincre qu'une puissance divine le protège et que rien ne peut finalement entraver sa destinée de sauveur de l'Amérique. Et cela ne peut que le rendre encore plus dangereux qu'il ne l'était auparavant. En ce sens, la désignation de son potentiel vice-président n'est pas de nature à rassurer.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 juillet 2024 à 16:51
@ Robert Marchenoir | 16 juillet 2024 à 21:15
Je me range du côté de Philippe Bilger. La situation est tellement catastrophique et déprimante que je veux bien un peu d'optimisme. C'est sans doute une erreur, mais quand même, si avoir échappé de si près à un assassinat ne change pas un homme, c'est à désespérer.
Je suis d'accord avec vous, en revanche, quand vous dites qu'il ne devrait plus avoir la possibilité de se présenter comme candidat à une élection. L'incitation à la violence dont il s'est rendu coupable, et son refus de se rendre à la cérémonie d'introduction du nouveau président, ont été pour moi la fin définitive de mon soutien à Trump.
Non seulement il fait exploser tous les compteurs de l'égocentrisme, mais c'est aussi une belle ordure...
Le dernier jour de son mandat, Trump a gracié son ami Steve Bannon, avant qu'il ne soit jugé, à propos du détournement des fonds récoltés pour la construction du mur que vous évoquez. Mais il n'a pas jugé utile d'en faire autant pour ses supporters, qui l'ont soutenu au point d'envahir le Capitole pour empêcher la procédure de certification du vote. Même s'il prétend aujourd'hui que c'est ce qu'il ferait s'il gagnait la prochaine élection.
Rédigé par : Herman Kerhost | 17 juillet 2024 à 14:55
Donald Trump pense aux USA d'abord. On ne peut pas en dire autant de certains politicards qui imposent à leurs citoyens une invasion islamiste féroce.
Des Juifs quittent la France et des Gazaouis dont personne ne veut vont envahir notre pays. Le suicide français se poursuit. France pré-islamique.
Gaza : des Palestiniens rejoindront la France « prochainement », les visas en cours d’instruction.
https://www.leparisien.fr/international/gaza-des-palestiniens-rejoindront-la-france-prochainement-les-visas-en-cours-dinstruction-16-07-2024-TCAVDMW6JNBHLCIIOATFIM4L2M.php
Et des veaux continuent de soutenir la bande Macron/Mélenchon/LR macronisés !
Rédigé par : Isabelle | 17 juillet 2024 à 13:36
@ Robert Marchenoir
J'ai lu jusqu'au bout vos habituelles, interminables autant qu'insipides vitupérations et, ô surprise, j'y ai trouvé une jolie formule : "Et quel est l’article de la Constitution qui prévoit un gouvernement-Schrödinger dont le chef est à la fois là et pas là ?"
Le gouvernement est démissionnaire, donc les ministres ne sont plus ministres, ce qui leur permet de siéger en tant que députés à la Chambre, la Constitution interdisant d’être à la fois ministre et député : donc plus de ministres, ni de gouvernement, mais un gouvernement quand même, et des ministres, puisqu’ils « protègent les Français » selon les mots-mêmes de Gabriel Attal hier. Il y a bien là un tour de passe-passe constitutionnel, Nous avons bien affaire à un "gouvernement-Schrödinger", bravo pour la formule !
Blague à part, à force de jouer avec les mots, on ne sait plus ce qu’on dit, à force de jouer avec la lettre de la Constitution, on lui retire son sens.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 juillet 2024 à 12:06
@ Achille | 16 juillet 2024 à 20:31
« La France est le plus beau pays du monde, c’est aussi celui où la démocratie et la liberté d’opinion sont les plus respectées. »
Comme si les tribunaux, qui normalement devraient avoir autre chose à faire, n'étaient pas engorgés d'affaires où l'on cherche des poux dans la tête des gens pour tout et n'importe quoi, en les accusant parfois même de choses auxquelles ils n'ont pas pensé.
Voir aussi cet exemple où l'Arcom s'en est pris à CNews :
« Au cours de cette séquence, l'un des intervenants a contesté l'influence humaine sur le réchauffement climatique en déclarant notamment : «Le réchauffement climatique anthropique est un mensonge, une escroquerie, à un moment il va falloir poser les choses scientifiquement». »
https://www.lefigaro.fr/medias/arcom-une-amende-cumulee-de-80-000-euros-contre-cnews-pour-manquements-a-ses-obligations-20240710
Donc, en nous interdisant de contester une théorie, l'Arcom nous ramène tout simplement deux siècles en arrière, pour négation de dogme, en ignorant le principe de Popper selon lequel une théorie se doit d'être réfutable pour prétendre à un caractère scientifique.
https://philosciences.com/karl-popper-et-les-criteres-de-la-scientificite
En arriver à interdire un libre débat en pénalisant ceux qui s'y adonnent est très grave.
Et dans ce cas comme dans d'autres, nous nous enfonçons dans une forme d'obscurantisme.
Rédigé par : Exilé | 17 juillet 2024 à 11:26
@ Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 00:41
"Ajoutez à cela « la photo du siècle » (le « miraculé », ensanglanté, debout, le poing levé, haranguant ses partisans sur fond de bannière américaine), qui n’a d’égal que celle de la fillette nue, brûlée au napalm, qui court en pleurs sur une route défoncée du Vietnam, avec, derrière elle, des G.I. armés..."
La photo qui m'est venue à l'esprit est celle des Marines relevant le drapeau à Iwo Jima car elle participe du même mythe de l'Amérique fière d'elle-même et de son courage, contrairement à celle que vous citez qui tendait plutôt à la dévaloriser.
Bon, je pinaille !
Rédigé par : revnonausujai | 17 juillet 2024 à 11:11
Tout le monde devrait comprendre que toute culture est fondamentalement populaire. Ainsi, le langage est né du peuple, par exemple, et aucune culture si élitiste soit-elle ne subsiste sans le peuple.
Pas seulement parce qu'il faut bien nourrir l'élite, et de nourriture matérielle et de nourriture spirituelle, et d'une culture souvent prise comme inspiration sans le dire.
Mais surtout parce que fondamentalement, toute culture est une, peuple et élite s'entre-inspirant.
Et que si un peuple ou une langue disparaissait, il n'en resterait que quelques débris pris par les autres peuples.
Nous sommes tous sur le même bateau, je me permets de le rappeler.
S'y opposent bien sûr les méprisables méprisant certaines choses de la culture populaire pour la récupérer afin d'asséner leurs messages.
Ce n'est ni mieux ni pire du point de vue de l'honnêteté intellectuelle que de déformer sa religion et d'autres choses semblables.
Mais il me semble que les gens dont on a méprisé quelque art ne sont pas légitimes à les instrumentaliser, après cela.
Déchus comme de ce qu'ils révèrent.
Il en est qui polluent tout ce qu'ils touchent, décidément...
Rédigé par : Lodi | 17 juillet 2024 à 10:23
@ Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 00:41
Je crois l’avoir dit plusieurs fois ici, au premier tour de 2017 je n’ai pas voté Emmanuel Macron, mais François Fillon qui me paraissait le mieux à même de reprendre le flambeau un peu palôt laissé par François Hollande.
Emmanuel Macron, à l’époque, me paraissait un peu tendre en politique pour occuper la fonction suprême, alors que François Fillon avait déjà pas mal de vécu.
Et puis franchement je n’allais pas voter pour le frondeur Benoît Hamon dont il était évident qu’il était totalement inapte à diriger le pays.
Au passage, c’était la première fois que je votais pour un candidat de droite au premier tour.
Ceci étant, il est difficile d’affirmer qu’avec François Fillon, la dette ne se serait pas envolée également.
- Il fallait calmer les Gilets jaunes en effervescence, d’autant que les premiers leaders du mouvement ont rapidement été exfiltrés pour laisser la place à des énergumènes au QI de bulot qui depuis ont disparu de la scène politique.
- Ensuite il y a eu la pandémie de la Covid-19 et le "quoi qu’il en coûte", quoi que vous en disiez a permis d’éviter à nombre de PME-PMI de déposer le bilan, ce qui a eu pour effet de préserver des centaines de milliers d’emplois (pour ne pas dire des millions).
- Enfin est arrivé le conflit russo-ukrainien. Là, difficile de dire quelle aurait été la position de François Fillon, vu que, semble-t-il, il avait de bonnes relations avec des oligarques russes...
Mais on ne refait pas l’Histoire. Il faut l’accepter comme le destin nous la soumet. Avec Donald Trump il a été clément. J'en suis content pour lui, sans plus.
Rédigé par : Achille | 17 juillet 2024 à 10:08
Post déshonorant. Démontre un manque complet d'information et une sentimentalité dangereuse. Si vous voulez être sentimental, parlez-nous des enfants de Gaza.
Rédigé par : Christophe Chamley | 17 juillet 2024 à 09:41
Là où quiconque serait quelque peu abasourdi, resté planqué sous le coup de l'émotion, Trump s'extirpe du joug de ses protecteurs pour lever le poing vers ses ennemis.
Telle est l'image du héros que tous les peuples ont de tout temps voulu pour chef de guerre.
Mais roi à bâton ne veut pas dire roi, même si c'est celui qui s'est perpétué.
Et là, on sort largement de la culture populaire.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juillet 2024 à 08:09
@ Robert Marchenoir
Ils ne partagent pas votre avis (@davidsacks sur X) :
Ben Horowitz
Bill Ackman
Cameron Winklevoss
Doug Leone
Elon Musk
Eoghan McCabe
Ken Howery
Kyle Samani
Marc Andreessen
Jacob Helberg
Joe Lonsdale
Palmer Luckey
Peter Thiel
Shaun Maguire
Trevor Traina
Tushar Jain
Tyler Winklevoss
Rédigé par : ALFRED LELEU | 17 juillet 2024 à 08:01
@ Robert Marchenoir
"Poutine n’a pas tort lorsqu’il met en évidence le déclin de l’Occident. La sottise consisterait évidemment à en conclure qu’il faut soutenir la Russie."
Je dirais au contraire qu'il faut soutenir la Russie pour l'aider à se sauver du même déclin et nous en sauver.
Nous aurions en effet tout à gagner à contrer la funeste tactique des Américains consistant à tout faire pour la séparer de l'Europe, que ce soit sur le plan économique et spirituel.
Tout faire, comprenant le déclenchement de la guerre d'Ukraine et nous mettre un psychopathe et ses homos à la tête du pays pour le détruire tant sur le plan financier que moral.
Poutine avait financé une magnifique cathédrale orthodoxe à Paris, et les nullités qui nous gouvernent n'y ont rien compris.
P.-S. : en espérant si bon vous semble, une argumentation courtoise…
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juillet 2024 à 07:50
Allons, un peu de manga évangélique pour comprendre qui est Trump quand l'heure est venue d'éclairer l'autorité des ténèbres :
"Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. 51Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit. 52Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. 53J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres."
https://saintebible.com/lsg/luke/22.htm
Tout est déjà accompli, nous reste à l'entendre.
Rédigé par : Aliocha | 17 juillet 2024 à 07:31
@ Antoine Marquet | 16 juillet 2024 à 23:29
« Et puis vous endossez les habits du comique troupier en prétendant que la France est aussi le pays où la démocratie et la liberté d’opinion sont les plus respectées.
On l'a vu singulièrement ces derniers temps !
En vous lisant j'ai failli m'étouffer avec mon thé du soir ! »
Je ne connais pas de pays dans lequel un régime d’extrême droite ou d’extrême gauche ait apporté un plus en matière de démocratie et de liberté d’opinion. Mais sans doute avez-vous des exemples à nous citer. Qui sait, peut-être pourrons-nous le vérifier en 2027...
P.-S. : un thé le soir c’est très mauvais pour le sommeil. Je vous conseillerais plutôt une tisane de verveine, de tilleul ou encore une bonne camomille. :)
Rédigé par : Achille | 17 juillet 2024 à 07:13
@ Antoine Marquet
« En vous lisant j'ai failli m'étouffer avec mon thé du soir ! »
Moi aussi mais avec mon café de ce matin, j’adore ses provocs, c’est le bouffon du blog, il a servi dans l’armée de Bourbaki, faut le garder çuila c’est une perle.
Rédigé par : sylvain | 17 juillet 2024 à 07:13
@ Patrice Charoulet | 16 juillet 2024 à 19:26
"Sur notre planète, les deux hommes que j'ai en abomination sont Poutine et Trump."
Rien pour les ayatollahs de Téhéran ou les assassins en chef du Hamas ?
L’imbécillité sectaire des retraités de l'EN !
Rédigé par : revnonausujai | 17 juillet 2024 à 06:59
"Pour le second mandat, j'entends bien que Donald Trump est certainement capable du pire mais son imprévisibilité peut aussi le conduire vers le meilleur. En tout cas, avec lui, il se passe toujours quelque chose et il ne sera pas un président amorphe." (PB)
Parfois, mieux vaut ne rien faire, par le tao !
Et le sort du monde n'est pas un feuilleton, si le monde est imprévisible.
Sinon d'accord avec Denis Monod-Broca | 16 juillet 2024 à 17:24 et Robert Marchenoir | 16 juillet 2024 à 21:15
J'oubliais : le sort du monde dépend en grande partie de celui des États-Unis.
Mais on attend (exige ?) leur aide tout en leur crachant dessus.
Soit on croit que noblesse oblige, soit non. Si noblesse oblige les Américains, leur noblesse nous oblige aussi à deux choses :
- La reconnaître : exit nos airs et discours supérieurs que rien n'a jamais légitimés.
- L'imiter.
Premier amendement.
Et semble-t-il, une certaine capacité à faire corps après un événement dramatique.
Etc.
Rédigé par : Lodi | 17 juillet 2024 à 06:55
@ Robert Marchenoir | 16 juillet 2024 à 21:15
Déviée d’un ou deux centimètres par un coup de vent, providentiel diront certains, dû à la seule nature, au hasard, diront d’autres, une balle a pulvérisé tous vos arguments contre Trump...
De Gaulle, lui aussi, est sorti grandi de l’attentat du Petit-Clamart, tout comme Reagan... et l’aura dont bénéficie John Kennedy parce qu’il a été assassiné a fait oublier au monde entier ses erreurs, en particulier le fiasco de la Baie des Cochons, l’escalade de la guerre du Vietnam... et, aux Français, son rapport pro-FLN sur les événements d’Algérie, alors qu’il était sénateur.
Ajoutez à cela « la photo du siècle » (le « miraculé », ensanglanté, debout, le poing levé, haranguant ses partisans sur fond de bannière américaine), qui n’a d’égal que celle de la fillette nue, brûlée au napalm, qui court en pleurs sur une route défoncée du Vietnam, avec, derrière elle, des G.I. armés... En 1972, elle a mis fin à ce conflit. Cette fois encore, tout est joué, que l’on soit favorable ou non au résultat.
https://www.rtbf.be/article/la-fille-au-napalm-photo-iconique-de-la-guerre-du-vietnam-a-50-ans-11008380
Quant à Attal, il n’est plus Premier ministre, il n’en assure plus les fonctions politiques (il ne peut plus présenter de projet de loi et, à l’Assemblée, il n’y aura pas de « questions au gouvernement »). Macron ne lui a pas demandé de « rester en fonction », il l’a chargé de traiter « les affaires courantes », donc l’urgence (exemple : la sécurité pendant les J.O.), et ce afin de respecter l’article 5 de la Constitution qui oblige le Président à assurer « la continuité de l’Etat ».
Que cette mission se prolonge plusieurs semaines parce que Macron cherche à ne pas tenir compte de la volonté des Français est une autre affaire. Là, il s’agit clairement de politique, qui plus est politicarde.
————————————————————-
@ Achille | 16 juillet 2024 à 20:31
« Donald Trump (78 ans) totalement imprévisible et qui peut sur un coup de tête... »
...Splendide trait d’humour involontaire. Eh oui, Donald aurait déplacé sa tête d’un ou deux centimètres à droite ou à gauche et l’avenir qui attend le monde aurait été modifié. De même, vous ne seriez pas macronien si, un beau matin de début 2017, pour une raison que l’on ignore - vengeance, goût pour la délation ou œuvre de cabinet noir... -, un individu, pour l’instant non identifié officiellement, n’avait pas balancé au Canard « l’emploi fictif » de Penelope.
Aujourd’hui, l’endettement de la France n’aurait pas crû de 1 000 milliards d’euros en sept ans, nous compterions 500 000 fonctionnaires de moins et, ces derniers jours, Bruxelles n’aurait pas ouvert une procédure-ordonnance pour nous obliger à faire 35 milliards d’économies dès 2025...
Rédigé par : Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 00:41
@ Achille | 16 juillet 2024 à 20:31
Le président Trump est le seul président américain de ces dernières décennies qui n'a envoyé aucun soldat américain faire la guerre.
Et puis vous endossez les habits du comique troupier en prétendant que la France est aussi le pays où la démocratie et la liberté d’opinion sont les plus respectées.
On l'a vu singulièrement ces derniers temps !
En vous lisant j'ai failli m'étouffer avec mon thé du soir !
Rédigé par : Antoine Marquet | 16 juillet 2024 à 23:29
Je serais moins optimiste que vous. De nombreux observateurs affirment que cette tentative d’assassinat garantit l’élection de Donald Trump, tandis que Sherelle Jacobs, éditorialiste au Telegraph de Londres, explique que la droite occidentale abandonne ses valeurs traditionnelles d’optimisme et de liberté pour leur préférer l’autoritarisme teinté de voyoucratie propre au copain de Poutine.
Ce qui est possible - mais il ne faudrait pas pour autant s’en réjouir.
Vous qui vous attachez tant à l’analyse des caractères, vous conviendrez, je crois, que les hommes ne changent pas fondamentalement sur ce point. Or, la première raison pour laquelle l’élection de Trump serait une mauvaise nouvelle pour les Etats-Unis et pour le monde libre, ce n’est même pas sa politique : c’est sa personnalité.
Comme d’innombrables observateurs l’ont fait remarquer, y compris à droite, la seule chose qui importe à Trump, c’est Trump. On fait grand cas, en France, du narcissisme allégué de Macron, mais il est un moine franciscain à côté de l’homme orange.
Que ce soient ses nominations ou ses relations avec les dirigeants étrangers, tout repose, chez Trump, sur sa vanité. Le flatteur et le servile seront toujours préférés au compétent et à l’allié naturel.
C’est flagrant en politique étrangère (Machin a dit du bien de moi, donc ça doit être un mec très bien), ça l’est encore plus en politique intérieure. La façon dont il a traité ses plus proches collaborateurs a été répugnante. C’étaient des mouchoirs jetables tout juste bons à lui cirer les pompes. Le moindre désaccord faisait basculer Trump en turbine à insultes - à se demander qui avait nommé tous ces incapables qui, à l’en croire, l’entouraient.
Trump est un nul fier de l’être. C’est sans doute le premier président des Etats-Unis à refuser de lire la synthèse quotidienne de la CIA, pour laquelle les chefs de tous les services secrets du monde donneraient un bras ou une jambe.
C’était trop long, prétendait-il, tout en assurant qu’il en savait davantage que ses agences de renseignement.
Le mépris dont il a fait preuve à l’égard des militaires est saisissant, surtout lorsqu’on le rapproche de son prétendu patriotisme. C’est lui qui, entre autres, a traité les soldats américains enterrés en France de losers.
N’oublions pas son insistance à prétendre qu’il avait gagné l’élection qu’il a perdue, ses tentatives pour forcer ses alliés à la truquer en sa faveur, et la façon dont il a incité ses partisans à envahir le Capitole.
Tout cela devrait lui interdire à jamais toute responsabilité politique, et c’est avant même de considérer la façon dont il a trahi ses électeurs : il n’a pas construit le "mur", ses proches ont volé l'argent qui lui était destiné afin de se le mettre dans les poches, il n’a pas mis fin à l’immigration de masse, il a libéré des délinquants noirs par wagons, et il s’est acoquiné avec le rappeur abruti Kanye West (celui qui promène sa fiancée blanche à poil sous les yeux des photographes).
Ce n’est pas franchement mieux de l’autre côté, avec un Biden manifestement gâteux qui s’accroche à sa candidature malgré l’évidence, tandis que son entourage a tout fait pour dissimuler jusqu’au bout la dégradation mentale de son chef.
Poutine n’a pas tort lorsqu’il met en évidence le déclin de l’Occident. La sottise consisterait évidemment à en conclure qu’il faut soutenir la Russie.
Mutatis mutandis, on observe une incurie similaire, en France, où la démission du Premier ministre est enfin "acceptée", mais où il reste en fonction "pour expédier les affaires courantes". De qui se moque-t-on ? Et quel est l’article de la Constitution du Général de corvée de ch… demain matin qui prévoit un gouvernement-Schrödinger, dont le chef est à la fois là et pas là ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juillet 2024 à 21:15
"La cause est entendue." (PB)
On en reparlera. Un drop à la fin du temps règlementaire a crucifié les champions du monde sud-africains sur leur terre, devant des Irlandais malmenés mais opportunistes.
Rédigé par : Giuseppe | 16 juillet 2024 à 20:59
Pauvres Américains qui doivent choisir entre Joe Biden (82 ans) qui présente tous les signes de la sénilité et qui veut malgré tout remplier pour quatre ans et Donald Trump (78 ans) totalement imprévisible et qui peut sur un coup de tête conduire vers un conflit mondial dont on n’ose imaginer les conséquences.
Et dire que certains ici se plaignent de notre président de la République et de ses Premiers ministres notamment Jean Castex, Élisabeth Borne et Gabriel Attal qui ont accompli leur mission avec compétence et détermination.
La France est le plus beau pays du monde, c’est aussi celui où la démocratie et la liberté d’opinion sont les plus respectées. Faisons en sorte qu’il en soit toujours ainsi !
Vive la République, vive la France !
Rédigé par : Achille | 16 juillet 2024 à 20:31
Sur notre planète, les deux hommes que j'ai en abomination sont Poutine et Trump.
Quand je pense qu'il y a des Français qui détestent encore plus le président Macron !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 juillet 2024 à 19:26
Le coup de dés jamais n'abolira le hasard, et la balle coupable ne s'est pas perdue au cœur d'un membre de la foule galvanisée qui se tenait derrière le miraculé.
Le voilà désormais protégé par la fausse divinité des héros, appelant à l'unité du sus à l'ennemi sans lequel la société américaine ne saura que s'effondrer.
L'opinion atterrée contemple le spectacle de l'abandon d'un père qui n'a jamais existé, avant de remettre son esprit entre les mains de celui qu'encore on crucifie, avec la démocratie.
La France, en même temps, désigne à la vindicte son président par incapacité à se réconcilier.
Éli, Éli, lama sabachthani ?
Rédigé par : Aliocha | 16 juillet 2024 à 17:29
Naguère celui qui était sacrifié était (parfois) sanctifié.
Désormais celui qui est sauvé est (parfois) sanctifié.
C'est un notable progrès, l'anti-sacrifice est préférable sans nul doute au sacrifice, mais c'est toujours aussi irrationnel.
Le sort d'un seul homme n'a pas tant d'importance que cela.
Le destin, le hasard, ont voulu que Trump soit pris pour cible et ont voulu qu'il en réchappe. C'est un événement extraordinaire, certes, cependant... Trump, les USA, les mentalités étatsuniennes (et mondiales), la situation des USA dans le monde, etc., en sont-ils bouleversés pour autant ? Je ne le pense pas.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 16 juillet 2024 à 17:24
Je ne connais pas les règles d’engagement d’un sniper des services secrets. Trop tôt, il tire en état de légitime attaque au risque de tuer un ingénu qui monte sur un toit pour voir de plus près son idole. Trop tard, la personnalité a pris une prune dans l’oreille.
Dans un cas comme dans l’autre, les services secrets sont fautifs.
Rédigé par : Vamonos | 16 juillet 2024 à 16:37
L'évident et heureux élan de sympathie pour une victime de tentative d'assassinat, aussi amateur et sans guère d'espoir de réussite qu'elle eût été, ne doit pas faire oublier qu'un innocent a été tué et un autre blessé, que Monsieur Trump a fait la démonstration qu'il était incapable de se protéger, de protéger son public, qu'il lui a fallu un quart de seconde pour tirer profit de la situation en levant le poing et un autre pour se coucher et laisser la balle trouver son chemin vers un innocent. Je ne vois aucun courage dans tout cela. Ses fans étaient déjà ses fans. Les autres ne le seront toujours pas.
Comme pour l'attentat contre Bolsonaro en 2018, cela ne changera pas la donne. Il sera sans doute élu, sur ses qualités d'acteur. C'est ainsi que vont les États-Unis. C'est leur affaire. Le drame car il y en a un, c'est qu'un grand pays n'arrive pas à se trouver un Président décent, mais nous connaissons cela aussi, quoiqu'à un niveau de honte plus acceptable.
Rédigé par : Patrick EMIN | 16 juillet 2024 à 16:00
Le premier miracle, c'est qu'il ait bougé sa tête au bon moment, et le second est la photo du siècle où on le voit, le visage ensanglanté et le poing levé devant le drapeau américain.
De quoi inciter Delacroix à ressusciter pour refaire sa liberté guidant le peuple !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 juillet 2024 à 14:38
Eté et automne de tous les dangers. Monsieur Trump ne sera pas forcément élu s'il lui arrive une autre aventure de ce genre, mais cette fois-ci réussie. Il a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine qui en ce moment tourne à l'avantage des Russes. Il est à craindre que le complexe militaro-industriel ne l'accepte pas.
Et nous, Européens en général et Français en particulier, vu notre engagement, au milieu du ring.
Le temps des provocations les plus tordues est là. Si j'osais, je vous dirais de faire du bois.
On va vivre une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 juillet 2024 à 14:24
J’ai pu avoir de façon tout à fait confidentielle ce qu’a dit Donald Trump, en off :
« Ils avaient profité de mon malheur pour m’attaquer,
Mais le Seigneur est venu à mon aide.
Il m’a sorti du danger pour me libérer,
Il m’a sauvé parce qu’il m’aime. » (PSAUME 18 : 19-20)
Plus sérieusement, le débat n’est pas clos et l’élection pas acquise. Il peut se passer beaucoup de choses en quelques mois.
Un point m’intrigue : quelle sera la réaction du complexe militaro-industriel après le choix de l’éventuel vice-président, J.D. Vance, que vient de faire Donald Trump ?
Celui-ci est réservé sur un soutien inconditionnel à l’Ukraine, et à l’envoi en nombre d’armes et de munitions.
Or il faut voir que lorsqu’on parle des milliards qui sont donnés à l’Ukraine, il n’y en a qu’une faible partie qui est donnée sous forme de crédits, l’essentiel est constitué par le coût des armes envoyées et qui sont autant de commandes payées directement au complexe militaro-industriel américain.
Pratiquement, l’aide à l’Ukraine est une aide même pas déguisée à ce complexe qui s’enrichit et développe de nouvelles armes.
Jamais la recherche et développement (R&D) dans le domaine de l’armement n’a été aussi développée, grâce à l’Ukraine.
On sait combien le soutien financier direct et indirect est important pour une campagne électorale, il faudra donc une clarification sur la suite du financement en RD et production d’armement si la guerre d’Ukraine s’arrête.
Il est possible que le complexe militaro-industriel soit rassuré si le financement continue à arriver au titre du péril chinois.
À suivre donc, rien n’est joué encore.
Rédigé par : Tipaza | 16 juillet 2024 à 14:00
C'est sûr que c'est le calibre au-dessus du faux attentat de l'Observatoire, sur Mitterrand.
Ce Mitterrand, en matière de crapulerie, la France n'a guère fait mieux.
Rédigé par : stephane | 16 juillet 2024 à 13:32
"À 78 ans, Donald Trump a bluffé l'Amérique... et le monde entier."
"...La version américaine de la devise de Charette : « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais ! »..." Gabrielle Cluzel
https://www.bvoltaire.fr/edito-a-78-ans-donald-trump-a-bluffe-lamerique-et-le-monde-entier/
Je n'ai pas trouvé mieux.
Je suis allée voir récemment "Le Dernier panache" au Puy du Fou qui relate la vie et la mort de Charette.
Ce spectacle, comme tous les mises en scène du Puy du Fou, prend aux tripes même si on n'est plus croyant.
Rédigé par : Isabelle | 16 juillet 2024 à 13:26
Cher Philippe Bilger,
Gardez-vous des pronostics trop définitifs.
Il y a peu encore, vous excluiez la possibilité pour MLP de l'emporter en 2027. Or vous reconnaissez ce matin même sur X que tout est fait pour lui paver une voie royale : pas sûr que votre pronostic n'évolue pas d'ici trois ans.
Aux USA, rien n'est joué : si Biden est remplacé le mois prochain et si Trump retombe dans ses travers, tout peut redevenir possible.
Rédigé par : Florestan68 | 16 juillet 2024 à 13:08
« Les quelques réactions odieuses de gens regrettant que Donald Trump s'en soit tiré... » (PB)
Nous avons les mêmes à la maison, sur ce sujet comme sur d'autres.
---
Le fait qu'aux États-Unis et dans le monde certaines personnes aient ouvertement regretté cela, dont certains militaires ukrainiens, peut probablement être attribué au fait que DT serait vu comme le partisan d'une solution pacifique à la guerre, ce qui dérange certains milieux bellicistes.
Rédigé par : Exilé | 16 juillet 2024 à 11:44