Il paraît que "si on faisait voter les journalistes de la RAI en Italie aujourd'hui, la gauche gagnerait et le résultat ne représenterait pas le pays".
Cette réflexion est celle d'un responsable de droite arrivé en poste avec le gouvernement Meloni. Il y aurait donc une "asymétrie culturelle" à laquelle il importe de remédier grâce à ce fameux "nouveau récit" national. "IL nous faut moins de promotion des LGBT et plus de contenus favorables à la tradition familiale", préconise-t-il ("La RAI, télé guidée" par Allan Kaval dans M, le Magazine du Monde).
J'ai extrait ce court passage d'un article globalement défavorable au projet de réforme de la RAI par le gouvernement Meloni. Le point de vue développé par cette personnalité de droite ne saurait être rejeté avec la volonté de favoriser l'opprobre sur l'expression de toute pensée conservatrice dans les médias publics, en l'occurrence de la RAI.
Même si le Rassemblement national n'est pas arrivé au pouvoir après le second tour des élections législatives, il est difficile de contester que la France penche très fortement à droite.
Et que l'audiovisuel public a un parfum subtil ou ostentatoire de gauche.
Cette donnée est aisément vérifiable au quotidien et peut s'expliquer d'abord par la logique profonde des médias publics qui, à mon sens de manière perverse, assimile le pouvoir à la droite et se vit comme un contre-pouvoir. La gauche est perçue par eux comme l'alliée naturelle du progrès, de la liberté d'expression et de l'impartialité.
Sur le plan politique, cette dérive peut se trouver relativement limitée car on a beau vouloir tordre la réalité dans tous les sens, reste que les faits ont leur pesanteur et que l'information, au risque d'être totalement discréditée, se doit d'en rendre compte. En laissant, il est vrai, le champ libre à une interprétation qui, sauf dans de rares publications assumant l'honneur d'être conservatrices, tourne vers des analyses inscrites dans le progressisme de gauche.
Dans le registre sociétal comme on dit, l'audiovisuel public n'est entravé par rien. Il serait scandaleux, voire indécent, de ne pas pourfendre toute "tradition familiale", la normalité majoritaire des conduites hétérosexuelles et de leurs conséquences naturelles, les valeurs et les principes ayant structuré notre société et façonné une civilisation de qualité depuis des siècles. Et, plus globalement, de ne pas tourner en dérision tout ce qui est conservateur et prétend à l'ordre, à la discipline, à l'acceptation des hiérarchies fondées sur le mérite et la compétence, à la diffusion d'un art intelligible et universel, à une humanité respectée parce que respectable et se respectant elle-même.
Je suis persuadé que, si on faisait voter, comme en Italie, les journalistes de l'audiovisuel public, ils ne seraient pas loin de faire preuve d'une révérence de gauche tout en s'indignant du culot que nous aurions à mettre en cause leur honnêteté.
Ils ne seraient sans doute pas si éloignés du pouvoir incarné par le président Macron qui n'a eu de cesse, dans beaucoup de secteurs, de promouvoir l'incongru au détriment de ce qu'on pourrait appeler, pour s'en féliciter, l'évidence des attitudes ordinaires, la banalité des bons choix, compris parce que justes.
Tout ce qui viendra, dans les prochaines années, constituer l'audiovisuel public comme un formidable outil au service du public et de son pluralisme sera, j'en suis sûr, bienvenu et accepté.
Avec un air italien ou non.
J'ai raté plein d'épisodes.
Les journalistes du service public, de gauche ?
Ni Pujadas, ni les frères Duhamel ni bien des journalistes télé ne sont de gauche. Enfin, pas au sens où on l'entend en France. En radio je suis moins. J'écoute plutôt TSF... quand je suis dans la voiture.
Vous êtes, cher hôte, affligé du syndrome de CNews. Tout ce qui n'est pas à droite de LR est de gauche 😀
Rédigé par : Jérôme | 19 juillet 2024 à 10:00
@ Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 01:28
Je n'ai pas pu résister, avant le passage du Tour de France, j'en profite.
"Actualité oblige, voici une petite info qui, peut-être, calmera un peu votre ire contre ce médecin « olympique » devenu deuxième personnage de l’État.
https://actu.fr/sports/jeux-olympiques-quand-gerard-larcher-etait-le-veto-de-lequipe-dequitation-il-dormait-dans-la-paille_61163242.html"
Quelle poilade ! "ire"... "médecin olympique"... Il a obtenu au moins la médaille d'or ?
Un bâtisseur ne connaît pas l'ire, mais le sang-froid, et surtout quand nous embauchions c'était la résistance au stress qui était déterminante. Le diplôme c'est bon, en quelques minutes (c'est une image, je précise au cas où) nous savions à qui nous avions affaire.
Votre serviteur a passé des nuits d'hiver d'un froid sibérien sur les plateaux de Verdun à surveiller son canon, dans une canadienne, à même le sol dans un sac de couchage... Brigadier appelé, bénévole, à me les peler pour la France...
Et puis le froid le plus perçant, surprenant, plus que ça même, sur les plateaux de Nîmes (rappelé hier lors du passage du Tour).
Et stage commando (sans canon) sur les berges ensoleillées de Charleville-Mézières... Alors le Gros sur la paille je ne peux que pouffer, parce que lui au moins il était au chaud et payé sans doute grassement ; à l'époque, moi et mes deux collègues, paquets de clopes (je ne fume pas) pour le troc, et quelques pièces pour l'ordinaire à Nîmes, et goûter à la soupe de pistou.
Bon vous m'avez bien fait rire, je ne pouvais pas laisser de côté, je suis pas un héros mais comparé avec vos niaiseries de rosière je vais finir par le croire.
Vous confondez police des moeurs et modératrice, alors je lui fais confiance, elle a tout le loisir de me rappeler à l'ordre et je suis obéissant en général. Rompez ! De rien...
"Je ne suis pas difficile, je me satisfais aisément du meilleur", je suis au bout et bien sûr ce n'est pas de moi ni de l'autre au chaud dans sa paille.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juillet 2024 à 14:35
@ Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 01:28
J'ai répondu avant.
Il m'arrive aussi de parler de la Grande Bourgeoise, inconnue au bataillon au-delà du périphérique, et elle n'est pas plate comme une limande, est-ce votre regard au niveau du pare-brise, ou plutôt l'esprit police des moeurs qui vous anime ?
Gégé passe pour l'homme qu'il n'est pas c'est mon avis, comme le Berger qui n'a jamais vu un mouton et qui a battu tous les records du monde en années de mandats. ILS EN VIVENT NOUS EN CREVONS, certes pas tous ainsi, mais on en voit et nous payons aujourd'hui le prix et le résultat. L'état du pays et la dette comme médaille, pour la plupart de ceux qui nous y ont menés et pas payés comme des limpiabotas ni portés là pour s'y incruster et poser un drapeau de 3 000 MILLIARDS ! Pourquoi certains ne seraient-ils pas plus critiquables quand on squatte la deuxième place de l'État, Macron est bien une cible depuis longtemps maintenant.
Il est temps que ces types, dont Marc Bloch explique ce qu'ils sont dans l'Étrange défaite, se barrent du pouvoir, quand on sait que son parti ne fait même pas de quoi se rembourser aux présidentielles. Légitime mais pas représentatif, la décence devrait lui indiquer la porte de sortie et laisser sa place à plus inspiré.
Macron devait faire le ménage il avait promis de virer 30 % des parlementaires, c'est un regret il ne le fera plus.
Gégé est une image, une parabole si vous voulez - s'il faut tout vous mâcher -, à mes yeux c'est le pire du pire de la politique en état de mort cérébrale, celle qui a mis le pays à sac avec bien d'autres. Et là personne ne s'en offusque mais pleurniche sur une Assemblée pourrie de IVe République.
Relisez Jean Lacouture et Mémoires d'espoir, tout y est, sans compter cette gérontocratie décriée par Marc Bloch, là est l'essentiel. Larcher je m'en tamponne mollement le coquillard c'est ce qu'il y a derrière qui me chagrine et me déplaît. Un mandat une seule fois renouvelable, on le voit bien aux présidentielles, ceux qui ont doublé le coup, ou pas d'ailleurs, finissent éreintés, laminés, cabossés, jusqu'à Hollande qui s'est déballonné.
Pour la politique conquérante, intelligente et pugnace, j'adore le leste et affûté Gabriel Attal, pas une boule de muscle mais les neurones bien en place, qui en quelques paroles a fait fuir l'abaya de nos écoles laïques.
Alors quand on n'est pas capable de comprendre les messages à plusieurs niveaux on se tait. Allez donc vivre en Iran ou chez le Cinglé, ou alors bouchez-vous le nez ou fermez les yeux, comme tous ces imbéciles à qui on est obligé dans Charlie d'expliquer le fond et la destination de leurs dessins dont un avait déclenché l'ire de tous les abrutis sans que la justice ne relève quoi que ce soit d'anormal.
La nullité crasse a causé la Débâcle, relisez Louis Terrenoire et tant d'autres... Vous me fatiguez aussi, si ce que je dis vous gêne eh bien passez votre chemin.
"Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu’elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées”. Et vous n'allez pas en plus me reprocher de le citer trop souvent ainsi que son addiction, "J’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées"... De rien...
Rédigé par : Giuseppe | 17 juillet 2024 à 12:08
"Dans le registre sociétal comme on dit, l'audiovisuel public n'est entravé par rien. Il serait scandaleux, voire indécent, de ne pas pourfendre toute "tradition familiale", la normalité majoritaire des conduites hétérosexuelles et de leurs conséquences naturelles, les valeurs et les principes ayant structuré notre société et façonné une civilisation de qualité depuis des siècles." (PB)
En prenant le contre-pied de ce que dans l'Antiquité, l'homosexualité n'était pas mal vue chez les Romains et chez les Grecs. A cette époque, on ne confondait pas le fait que l’hétérosexualité soit majoritaire avec une valeur.
Bientôt, le fait que la plupart des gens soient sociables, une valeur ? Gare aux ermites, alors.
Après des siècles d'obscurantisme sur la question homosexuelle, on revient à une opinion plus éclairée, ou plutôt, comme ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, alias Nietzsche.
Ou plutôt, on est bien meilleur encore, à présent que l'homosexualité n'est plus institutionnalisée avec soit des relents de pédophilie, comme chez les Grecs, ou d'inférioriser les hommes passifs, comme chez les Romains, l'homme étant d'autant meilleur qu'en plus de se reproduire, il enfourchait aussi des mâles, ce qui fait plus viril.
À présent, les relations sont plus libres, plus égalitaires, et plus tournées vers la famille, institutionnalisées par le mariage, et visant éventuellement à élever des enfants.
Plus de liberté, d'égalité, de fraternité, et donc de responsabilité. Plus de liberté et donc plus d'ordre, d'ordre véritable, et non en trompe-l’œil, quand des homosexuels devaient prendre des conjoints de l'autre sexe avec les conséquences que je ne vais pas développer.
"Et, plus globalement, de ne pas tourner en dérision tout ce qui est conservateur et prétend à l'ordre, à la discipline, à l'acceptation des hiérarchies fondées sur le mérite et la compétence, à la diffusion d'un art intelligible et universel, à une humanité respectée parce que respectable et se respectant elle-même."
Ce que j'ai dit plus haut pourrait se suffire à lui-même pour défendre les homosexuels - et au fait, ou classe-t-on le bisexuels ? - mais puisqu'on parle d'art, je rappelle le rôle énorme au vue de leur faible nombre, du nombre d'artistes chez les "invertis".
Sinon, oui, l'art doit viser à être intelligible, mais la nouveauté ne l'est pas toujours, au début, comme Proust et Wagner pourraient en attester.
Alors...
"Sur le plan politique, cette dérive peut se trouver relativement limitée car on a beau vouloir tordre la réalité dans tous les sens, reste que les faits ont leur pesanteur et que l'information, au risque d'être totalement discréditée, se doit d'en rendre compte. En laissant, il est vrai, le champ libre à une interprétation qui, sauf dans de rares publications assumant l'honneur d'être conservatrices, tourne vers des analyses inscrites dans le progressisme de gauche."
Ce n'est ni honorable ni déshonorant d'être conservateur.
Mais on peut le dire par réaction du fait que d'autres le disent déshonorant, de même que les LGBT disent être "fiers" par réaction à ce que d'autres veuillent leur faire honte d'être ce qu'ils sont.
En vérité, toute société, toute personne, doit conserver le passé, s'accorder au présent et se mettre en quête du futur.
Qui parviendrait à le faire pourrait peut-être se permettre d'être fier, si toutefois il en avait le temps avec un tel programme, et s'il ne craignait de se reposer sur ses lauriers.
"Je suis persuadé que, si on faisait voter, comme en Italie, les journalistes de l'audiovisuel public, ils ne seraient pas loin de faire preuve d'une révérence de gauche tout en s'indignant du culot que nous aurions à mettre en cause leur honnêteté."
L’honnêteté intellectuelle n'est pas de droite ou de gauche, elle est rare.
Et elle est surtout rare en France, où on fait semblant d'avoir gagné la guerre malgré l'évidence du Débarquement, et où on fait payer aux Américains d'avoir été, d'être et de continuer à demeurer, sauf isolationnisme destructeur pour nous, indispensables.
Et le désir de liberté est rare, et surtout chez les Français, peuple de la liberté pour quoi faire ?
Rédigé par : Lodi | 17 juillet 2024 à 08:31
@ Giuseppe | 15 juillet 2024 à 14:43
« l'Obèse se positionne, il voudrait sauver sa peau, c'est pas lui qui va revendiquer un poste, le sien est tellement beau que pour un empire et n'importe quelle alliance il est prêt à le sauver. »
Cela fait un moment que vous me hérissez le poil avec votre agressivité malsaine contre l’aspect physique de Gérard Larcher. Si une ex-Première ministre à l’apparence un peu revêche quand elle pique une colère ne vous avait pas plu politiquement, auriez-vous écrit qu’elle est une « planche à pain », un « haricot vert » ou qu’elle est « plate comme une limande », qu’elle « crie comme une chouette » ? La parité, dans ce domaine, ne paraît pas dans vos habitudes... Il est vrai que Sandrine et ses copines néo-féministes auraient tôt fait de vous remettre dans le droit chemin... Railler un homme comporte moins de risques.
Il se fait que je connaissais GL avant même qu’il ne se lance dans le grand bain de la politique en 1981. Il était vétérinaire et sa spécialité était de soigner les chevaux. Ce qui exige une certaine puissance physique. Il était charpenté pour cela. Sa corpulence actuelle n’est donc peut-être pas dû aux excès de bouffe dont vous le soupçonnez... même s’il est vrai qu’à l’époque, il avait déjà un bon coup de fourchette. L’âge aidant, il s’est enveloppé... comme les rugbymen après avoir raccroché les crampons. Au fait, quand vous en rencontrez, les qualifiez-vous d’« obèse » ? Prenez-vous ce risque ?
Actualité oblige, voici une petite info qui, peut-être, calmera un peu votre ire contre ce médecin « olympique » devenu deuxième personnage de l’Etat.
https://actu.fr/sports/jeux-olympiques-quand-gerard-larcher-etait-le-veto-de-lequipe-dequitation-il-dormait-dans-la-paille_61163242.html
Rédigé par : Serge HIREL | 17 juillet 2024 à 01:28
@ Robert | 16 juillet 2024 à 18:15
« Enfin, quant à ce mépris souverain pour ces Français des couches populaires "inéduquées", vous êtes le représentant de ces gouvernants qui se prétendent démocrates mais qui en réalité nient le fondement même de ladite démocratie. »
Nul mépris de ma part pour les « couches populaires » et pour cause, j’en suis issu, mes parents n’ayant pour tout diplôme que leur certificat d’études primaires et un CAP dans leurs métiers respectifs (je n’irai pas plus loin dans le détail de leur profession car je n’aime pas étaler ma vie privée sur un blog).
Il n'y a pas de honte à cela, certains ministres connus ont bien eu une mère femme de ménage.
Il me paraît toutefois évident que le fait de n’avoir pas fait d’études supérieures est un handicap quand on a des ambitions politiques.
Pour grimper dans ce monde impitoyable où personne ne se fait de cadeaux, il convient d’avoir un minimum de connaissances en économie, en sociologie, en philosophie, en littérature et même en histoire. Cela permet dans les discours et les débats d’apporter quelques chiffres bien maîtrisés, de glisser une petite citation d’un auteur célèbre, de rappeler un fait historique marquant qui permet d’étayer ses arguments.
Cela rapporte beaucoup de points dans les sondages.
Il convient aussi de bien maîtriser la dialectique, d’avoir un bon sens de la répartie. On ne devient pas président de la République ou Premier ministre par hasard. Il faut aussi un minimum de compétence et de talent, même si par ailleurs, on a quelques défauts.
Rédigé par : Achille | 16 juillet 2024 à 22:00
@ Michel Deluré | 16 juillet 2024 à 09:03
« Ces élites oublient trop souvent que l'on fait de la politique, non pour servir ses propres intérêts, mais pour servir l'intérêt général. »
On se lance en politique un peu comme on entre en religion. C’est un appel qui vient du fond de soi.
Beaucoup des personnalités politiques ont commencé très jeunes.
Nicolas Sarkozy a fait ses débuts en politique à 19 ans, Gabriel Attal à 17 ans, Jordan Bardella a adhéré au FN à 16 ans.
On pourrait citer comme ça nombre d’élus qui ont commencé très jeunes en politique. Certains ont eu un destin national, d'autre non.
Mais je crois que le record revient, sans aucun doute à Manès Nadel, 15 ans issu d’un milieu bourgeois (sa mère a été préfète avant d’être virée par Emmanuel Macron). Ce petit crétin est bien parti pour pourrir la vie les Français pendant les cinquante prochaines années. Heureusement j'aurai quitté le navire avant ! :)
Rédigé par : Achille | 16 juillet 2024 à 20:10
@ Vamonos | 16 juillet 2024 à 02:53
"Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen". Diantre Winston avait vu juste ! 30 secondes à vous lire il n'en faut pas plus pour être convaincu.
De l'ironie teintée de sarcasme potache pourquoi pas. L'insulte ne fait jamais partie de ma panoplie j'ai été bien élevé. Vous confondez tout, vous avez la finesse du tour de taille du Dodu.
Vous faites bien de le signaler, ce type obèse de mandats, goinfré d'années de sénateur et en plus Président depuis des lustres au Sénat, c'est justement ce type qui nous a mis un peu à la mine non?
Il a fait partie de toutes ces équipes qui ont créé le trou abyssal de plus de 3000 MILLIARDS de dette, cautionné quand même lui aussi... En tant que numéro 2 puisque vous le soulignez, pas comme vaguemestre, ni comme technicien de surface.
Et puis il s'affiche sans vergogne autour de la table, à la chasse... Il n'y a que dans notre pays pour voir cet étalage de luxe. Tant pis pour ceux qui tirent la galère, qui comptent les fins de mois comme si c'était la fin du monde... Je sais c'est facile. Avez-vous vu une seule fois la femme la plus puissante du monde déborder d'autant d'indécence, Angela Merkel pour la citer ?
https://www.valeursactuelles.com/monde/allemagne-angela-merkel-se-fait-voler-son-portefeuille-en-faisant-ses-courses-au-supermarche
Et la plus belle de toute de votre part : "Dans un pays totalitaire, vous auriez été mis hors d’état d’expression depuis longtemps"... Winston ci-dessus doit se tordre de rire quant à moi je m'en étouffe tellement vous c'est risible.
"En Afrique, on a un proverbe pour les gens sarcastiques...", pour vous ce doit être plein jour 24h/24, “Ce n'est que quand il fait nuit que les étoiles brillent”, et en plus vous connaissez l'auteur maintenant.
Bon je vous abandonne à vos niaiseries, ça me fatigue.
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@ Lionel | 15 juillet 2024 à 23:27
Aucun mépris, mais un type de pouvoir depuis si longtemps et qui nous a mis dans une telle panade mérite bien quelque attention. Il a sa part lui aussi sur le déficit stratosphérique, si l'ironie ne coûte rien, lui coûte beaucoup au pays et aux 11 000 000 de citoyens qui le regardent agir depuis des années et pourtant pour eux ce ne sont pas des mots, ce sont des fins de mois... Je sais c'est facile, aussi facile que pour l'Obèse s'il avait montré plus d'efficacité peut-être n'en serions-nous pas là à compter la misère aujourd'hui avec cette dissolution.
Quant à votre anecdote bien hypocrite en miroir allez donc voir "Et Dieu créa la femme..." Dodu vous avez dit ?
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@ sylvain | 15 juillet 2024 à 23:13
Dernier coup de pédale ! Vous parlez de vous dans cette affaire et de Jordy Ladégonfle, du coup Attal démissionne et revient au pouvoir... Lui se déballonne pas comme Jordy, les autres sont morts de trouille à la simple idée d'assumer le pouvoir. Ils voudraient tous le beurre, l'argent du beurre et la suite... Et puis la douce musique du chant des électeurs qui les bercent.
Rédigé par : Giuseppe | 16 juillet 2024 à 19:21
@ Achille | 15 juillet 2024 à 07:37
"Dit plus simplement, en Italie, comme en France et sans doute aussi dans bien d’autres pays d’Europe, le bon peuple - en particulier les couches populaires qui n’ont pas reçu l’éducation leur permettant de faire dans la subtilité - est résolument de droite, tandis que nos élites - dont font bien sûr partie les journalistes vedettes du service public et leurs invités triés sur le volet, tous bardés de diplômes - sont obstinément de gauche."
Il me semble que dans cette assertion, outre le mépris souverain du "petit peuple", vous manifestez quelques oublis.
En effet, entre 1945 et 1981, les ouvriers votaient majoritairement pour le PCF. Après 1983, tel un boa constrictor, le PS (rallié au nouveau cadre économique qui fonde la Communauté économique européenne, puis l'Union européenne) a marginalisé et étouffé le PCF. Le virage social-démocrate européiste du PS a rejeté le programme commun dans les poubelles de l'Histoire, tandis que l'élite économique de la gauche s'est évertuée à détruire l'industrie française pour s'orienter vers une société de services.
https://www.cairn.info/revue-savoir-agir-2017-4-page-23.htm
Le PCF inexistant, le PS converti au néo-libéralisme, le FN devenu RN avec madame Le Pen n'a eu qu'à adopter un discours qui lui a amené les vraies couches populaires, notamment de la France périphérique et non pas celles des quartiers éponymes revendiquées par LFI, à le rejoindre dans les urnes. Il suffit pour s'en convaincre de voir comment votent les anciens ouvriers des Hauts-de-France. Ce sont ces couches populaires auxquelles se joignent à présent nombre de patrons de PME et PMI ou d'agriculteurs travaillant sur de petites exploitations familiales qui ont fait du RN le premier parti représenté à l'Assemblée nationale.
En complément, il convient d'ajouter que ces "couches populaires qui n’ont pas reçu l’éducation leur permettant de faire dans la subtilité" sont le produit de la dégradation continue de la formation des élèves du primaire, du secondaire et à présent de l'université par la grâce des gauchistes soixante-huitards qui ont squatté le ministère de l’Éducation prétendument nationale et changé les programmes sur le fondement de bourdieuseries ineptes et maintenant de diffusion de l'idéologie wokiste de l'extrême gauche "démocrate" états-unienne.
Ce qui permet de constater qu'un titulaire de Certificat d'études primaires des années 1950 disposait d'une culture générale et historique comme d'une maîtrise de la langue très largement supérieure à celles des nos bacheliers rendus titulaires d'une peau de chagrin (au sens propre) et admis dans l'enseignement supérieur sans en avoir les bases sûres.
Quant aux élites qui nous gouvernent, elles sont largement en dessous de leurs devanciers, notamment ceux de l'après-Seconde Guerre mondiale.
Enfin, quant à ce mépris souverain pour ces Français des couches populaires "inéduquées", vous êtes le représentant de ces gouvernants qui se prétendent démocrates mais qui en réalité nient le fondement même de ladite démocratie.
Rédigé par : Robert | 16 juillet 2024 à 18:15
Les électeurs ont placé deux élevages en tête aux extrêmes, ils savent que ce sont des poulets élevés au tout-aliment, la contestation est sourde, elle ne fera que s'amplifier. Le chantage des syndicats pour les JO et à longueur d'année, tout cela les gouvernants ont laissé filer, par crainte et clientélisme.
Les Gilets jaunes, la construction de logements à la dérive, la misère, et à force de répéter que le pays est la cinquième ou sixième puissance mondiale les électeurs y ont un peu cru.
Quand la France quitte l'Algérie - il me plaît de citer cette comparaison -, la Corée du Sud avait un PIB inférieur à celui de l'Algérie. L’économie de la Corée du Sud est aujourd'hui flamboyante, son commerce extérieur des semi-conducteurs, des produits pétrochimiques, des automobiles, des navires et des équipements de communication sans fil et des... Enfin tout ce qui fait leur richesse et une R&D ingénieuse.
Ils sont au sommet de ce qui existe et de ce qui se fait de mieux dans le monde. Les chiffres sont terribles pour nous, en plus une dette dérisoire, et ce qui est leur force, pas de chômage et tous au boulot ! Leur système de santé est exceptionnel, performant et moderne pour tous. L'Algérie pourrait se regarder en face, parce qu'en face c'est un nouveau monde.
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/KR/indicateurs-et-conjoncture
Quand j'écoute Manon Aubry et d'autres ailleurs j'ai l'impression de lire des flyers qu'on vous pose sur le pare-brise, du fast-food au jardinage.
Rédigé par : Giuseppe | 16 juillet 2024 à 10:15
@ Achille 15/07/24 07:37
La fracture, elle se situe aussi et surtout entre ces élites politiques qui nous gouvernent ou prétendent nous gouverner, sûres, quelles qu'elles soient, de leur savoir et de la supériorité de leurs convictions morales, et leurs gouvernés dont, au fil des élections et des crises, ils entendent certes les voix mais ne les écoutent pas.
Ces élites oublient trop souvent que l'on fait de la politique, non pour servir ses propres intérêts, mais pour servir l'intérêt général.
Rédigé par : Michel Deluré | 16 juillet 2024 à 09:03
Que France Inter soit un « nid de gauchistes » cela en a été toujours ainsi depuis des lustres.
Qui se souvient de l’émission « Là-bas si j’y suis » animé par Daniel Mermet. C'était voici une petite dizaine d'années. De la bonne propagande de gauche anticapitaliste à donf !
Il y avait même à l’époque François Ruffin qui faisait des reportages, c’est tout dire !
Mais tout n’est pas à jeter dans cette station. Guillaume Meurice a été licencié pour faute grave, ce n’est pas rien quand même. Certes il reste encore l’indéboulonnable Charline Vanhoenacker et son humour belge à deux balles, mais nous pouvons apprécier les petits éditos de Sophia Aram et François Morel tout en subtilité.
Et puis à la rentrée Patrick Cohen assurera l’édito politique de la matinale. J’apprécie beaucoup les analyses de ce journaliste que l’on peut voir dans C à vous.
On ne peut pas vraiment lui reprocher d’être de gauche. Pour preuve que son arrivée sur la station n’est pas vraiment appréciée par ses collègues.de la rédaction.
Pendant un temps j’aimais bien écouter les éditos de Thomas Legrand avec toujours ses petites flèches caustiques, mais ce dernier est parti à Libération et manifestement il a basculé du côté obscur des mélenchonistes. Dommage, il vaut mieux que ça.
Ceci étant, ceux qui ne supporte pas les intellos de gauche peuvent toujours. se rattraper en regardant CNews .
Après plusieurs rappels à l’ordre de l’Arcom, cette chaîne s’engage à apporter un peu plus de pluralisme dans ses émissions. Avec l’incontrôlable Pascal Praud, ça va être difficile, à moins de caler son émission "l'Heure des pros" à 23 h... :)
Rédigé par : Achille | 16 juillet 2024 à 07:59
@ Achille
Autrement dit, il faut rééduquer ceux qui votent à droite.
C'est ainsi que les valeurs de la République ont justifié Staline et Pol Pot en commençant avec la Vendée.
Mais en outre, ce que vous définissez comme élite se caractérise par un niveau spirituel zéro. Ces élites attendent le dernier instant de leur vie pour réaliser qu'elles n'auront été que de pauvres con*es.
Surtout quand dans leur EHPAD de luxe, il leur est venu à l'idée que dans la campagne, il se trouve parfois quatre générations d'arriérés votant à droite, qui mangent à la même table en commençant par un bénédicité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 juillet 2024 à 06:02
@ Giuseppe
M. Larcher est le deuxième personnage de l’État d’un point de vue protocolaire, il a droit au respect, vos insultes et calomnies à répétition restent impunies parce que vous êtes en France, sur un blog attaché à la liberté d’expression. Dans un pays totalitaire, vous auriez été mis hors d’état d’expression depuis longtemps.
En Afrique, on a un proverbe pour les gens sarcastiques de votre acabit : quand tu montres quelqu’un du doigt (l’index), il y en a trois qui te montrent le majeur, l’annulaire et l’auriculaire. Trois personnes regardent le cycliste et le montrent du doigt.
Rédigé par : Vamonos | 16 juillet 2024 à 02:53
@ Giuseppe | 15 juillet 2024 à 21:45
Vous n’abordez pas la seule question qui vaille : qui a vidé le tiroir-caisse... « coûte que coûte » ?
Rédigé par : Serge HIREL | 16 juillet 2024 à 00:02
Aye caramba Giuseppe.
Quelle manie voire quel mépris que de mettre sur l’étal en évidence le lard chez l’Obèse.
Bon il est visiblement enrobé, c’est quand même plus élégant de le décrire ainsi.
Si vous n’avez jamais eu l’occasion de quitter "Le plus beau pays…" sachez qu’en Extrême-Orient l’embonpoint est un signe apprécié de fertilité ce qui occasionne parfois pour l’Européen de se faire tâter l’embonpoint par surprise, en tout bien tout honneur, par la gent féminine dans l’espoir d’une maternité.
Rédigé par : Lionel | 15 juillet 2024 à 23:27
@ Giuseppe | 15 juillet 2024 à 21:45
Comment ça, y a plus d’sous dans les caisses ? Ben alors suivez les conseils de Jordy, empruntez aux Russes, le rouble flambe en ce moment, Poutine est très généreux et aime la France, ce pays de crétins et de cinglés qui n’arrête pas de le faire tordre de rire.
Bon voyage à Moscou.
Rédigé par : sylvain | 15 juillet 2024 à 23:13
Ils en voulaient tous du pouvoir, ils en redemandaient jusqu'à plus soif, de Jordy Dégonflé au Vénézuélien, ils étaient prêts à ramasser toutes les beuchigues qui traîneraient, et puis maintenant ils se rendent compte que pour gouverner ce qu'il manque le plus et dont ils ne parlent jamais, c'est qu'il n'y a plus un rouble en caisse.
Ils peuvent faire ou rechercher toutes les formes d'alliances possibles, mais quand il n'y a plus un sou, il n'y a plus un sou. Alors ils ont la trouille, gouverner quand on a promis et faire ce qui se faisait jusqu'à présent c'est ruiner l'image d'un volontarisme de pacotille.
Plus un kopeck dans les caisses et pourtant il va falloir les faire les payes des fonctionnaires, et pas en monnaie de singe... Ou plutôt en empruntant sur les marchés, parce qu'il en faut de la fraîche pour payer la charge de la dette et les payes tous les mois, les promesses ça ne fait pas bouillir la marmite surtout celle des fonctionnaires qui devaient rêver à leur futur point d'indice.
Et puis ce n'est pas avec l'argent des riches, si on leur fait les poches ils vont aller voir ailleurs comment on va les traiter, tous ces canards qui avaient la solution magique semblent un peu boiteux.
Le pognon cher à Nanard, c'est le combustible d'une bonne chaudière, et aujourd'hui la chaudière manque de combustible et on l'achète ailleurs au prix fort.
Aujourd'hui il faut parler d'économie, elle est à la mine en France, emprunter pour faire de la mauvaise graisse c'est pas bon, alors ils le savent tous ces apprentis gouvernants, comme l'Obèse à qui on proposait le poste de Premier ministre, qui veut la(r)cher la proie pour l'ombre ? Personne et surtout pas le Dodu (lu ici) du Sénat.
Alors tout va continuer comme avant, mon petit doigt me l'a soufflé, on va bien finir par trouver une équipe qui expédiera les affaires sans trop se mouiller et sans insulter l'avenir radieux qui peut se profiler. Le poids de l'endettement, le Vénézuélien dit qu'il ne la remboursera pas notre dette et en plus il fera les poches de ceux qui pensaient s'installer et faire vivre le pays... Qui accepterait un tel marché ? Personne évidemment, le sonnant et trébuchant, celui qu'adore la Chine.
Plus un Rial iranien même pas un Dong vietnamien dans la caisse de la boutique, alors ils ont tous la trouille d'échouer, de passer pour de vrai cette fois pour des menteurs, et en prime sous les crachats de ceux qui seront restés bien tapis sur les bancs de l'Assemblée. "Pas d'sous, pas d't...", enfin pour ceux qui la connaissent, elle est un peu vulgaire vu d'un angle scabreux, mais elle résumait bien l'image d'un budget d'exécution quand il était traité rouge vif.
Ce serait tellement facile de prendre le manche, le tiroir-caisse plein, et le sourire du fournisseur en prime... Mais voilà, quand on ne possède qu'un rouble on ne peut dépenser que celui-ci, disait dans une conférence un économiste russe, il avait sans doute raison, surtout si vous rêvez de grands projets. Sans liant, le béton n'est qu'un château de sable. Et tous ces apprentis gouvernants ont dû un jour faire des châteaux sur la plage, ils savent très bien comment cela se termine.
Rédigé par : Giuseppe | 15 juillet 2024 à 21:45
Audiovisuel public avec tous ceux qui ont fait barrage dont JoeyStarr !
Comme moi, vous apprendrez peut-être des choses que vous ignoriez (faut dire que je ne suis pas abonnée aux faits et gestes de l’arsouille, à la tronche qu’on ne voudrait pas rencontrer par une nuit sans lune !). Au fait, l’a-ton déjà proposé pour la Légion d’honneur ? Faudrait p’têt penser à corriger c’terreur, au kazou… Mè keskafou, la Dati ?
https://www.bvoltaire.fr/le-rn-a-perdu-joey-starr-ne-devrait-plus-avoir-peur-pour-ses-enfants/
Rédigé par : Isabelle | 15 juillet 2024 à 14:59
Ce sont les grandes manoeuvres politiques, tout est à vendre, les alliances, la grande braderie, et le cirque Pinder tous les jours. On peut imaginer la suite pour un pays de cabochards installé depuis des lustres dans une alternance de deux partis. La braderie à tous les étages et la conviction au prix du marché.
Aujourd'hui les médias vont faire du chiffre comme on dit, monter les blancs en neige, un opportunité de se vendre, la mayonnaise tous les jours, et le spectacle permanent.
Il paraît que Martine Aubry aurait été pressentie et pourquoi pas Védrine tant que l'on y est et tous ces généraux de fortune qui occupent les plateaux TV à côté du chef des armées. Marc Bloch, ils sont devenus fous !
Je suis tombé par hasard sur le bicentenaire de la Révolution, il faudrait rappeler à tous ces peigne-cul d'où l'on vient:
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i05266317/jessye-norman-la-marseillaise
Les médias sont déjà en surchauffe, ils vendraient des culottes sales, l'Obèse se positionne, il voudrait sauver sa peau, c'est pas lui qui va revendiquer un poste, le sien est tellement beau que pour un empire et n'importe quelle alliance il est prêt à le sauver. Gérontocratie de postes qui méritent du dynamisme, des soldats, des lutteurs, des gratteurs de ballons.
Il paraît que tout ce passe du côté de la Pologne pour aller de l'avant, pendant que nous en sommes au pâté en croûte encore.
Rédigé par : Giuseppe | 15 juillet 2024 à 14:43
Cher Philippe Bilger,
Pour illustrer votre propos, qui ne fait que décrire une réalité qu’il est difficile de contester, voici le texte surréaliste (toujours visible sur son compte X) de la chaîne de « l’info juste » qui accompagne la vidéo de la première annonce de la tentative d’assassinat pourtant évidente de Donald Trump.
« L'ex-président américain Donald Trump, candidat républicain à l'élection américaine de novembre, a été évacué samedi d'un meeting de campagne en Pennsylvanie, du sang visible sur son oreille, après que des détonations ont été entendues. »
L’info très juste en effet, qui rappelle la façon tout aussi grotesque dont le New York Times avait relaté l’assassinat de Samuel Paty.
Rédigé par : Florestan68 | 15 juillet 2024 à 13:40
Au sein de France Inter, la pornographie de certaines (plus d’ailleurs que certains) comme Giulia Foïs, la haine de la haine d’autres agitée par Sonia Devillers qui tente d’interdire les expressions dans lesquelles elle croit déceler un soupçon de racisme, ou autres délits, la partialité d’un Thomas Legrand qui du haut de son ignorance lance des imprécations contre tous ceux qui critiquent la gauche, l’écologie, le progrès… tout un petit monde sorti de cette plèbe intellectuelle des centre villes revendicatrice et méprisante qui dénonce ceux qui parlent autrement qu’eux.
Je fais un rêve pour qu’enfin cette cohorte de cloportes soit dispersée, leurs subventions budgétaires supprimées, l’impôt qui les finance oublié, l’actionnariat étatique abandonné. Un rêve de mettre fin à cette caricature de service public, ou plutôt à cette maltraitance d’une grande partie du public.
Rédigé par : Olivier Seutet | 15 juillet 2024 à 12:51
« Il paraît que "si on faisait voter les journalistes de la RAI en Italie aujourd'hui, la gauche gagnerait et le résultat ne représenterait pas le pays". » (PB)
En fait, c'est la même chose en France.
J'ai longtemps gardé dans mes affaires une coupure de presse remontant au début des années 90 indiquant que dans des scrutins blancs impliquant des journalistes, la gauche l'emporterait.
Et le pire est que cela ne touche pas nécessairement les seuls organes de presse marqués à gauche.
Comment ne pas admettre que cela ne peut que se traduire de façon insidieuse par un formatage de l'opinion française dont une partie va finir par voter à l'encontre de ses propres valeurs, aspirations et intérêts ?
Alors, pouvons-nous encore prétendre que la liberté du vote ne se réduit qu'au secret de l'isoloir si l'on fait l'impasse sur l'énorme entreprise de conditionnement médiatique direct et indirect instillé de force plusieurs fois par jour pendant des années ?
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Pourquoi les journalistes sont de gauche :
« On le subodorait. On le devinait à mille petits signes : les journalistes votent à gauche, sont de gauche et, naturellement, soutiennent la gauche. » (Robert Ménard)
https://www.valeursactuelles.com/politique/pourquoi-les-journalistes-sont-de-gauche
(Article paru en 2012)
Rédigé par : Exilé | 15 juillet 2024 à 12:09
Force est bien de constater, et la dernière séquence électorale en a apporté la démonstration, que l'audiovisuel public a encore beaucoup de progrès à faire en France en matière de neutralité politique, ne serait-ce qu'en matière de traitement réservé à chaque candidat et qui se devrait d'être équitable, quelle que soit la tendance politique de celui-ci.
Je n'ai hélas pas eu l'impression au cours de cette séquence que ce principe d'équité ait toujours été la règle, certains candidats bénéficiant manifestement d'un traitement empreint de plus de pugnacité, quand il ne s'agissait pas d'agressivité.
L'audiovisuel public, parce qu'il est au service de tout le public, a un devoir de neutralité auquel il ne doit pas déroger, ne s'ingéniant alors qu'à orienter là où il ne doit qu'informer.
Rédigé par : Michel Deluré | 15 juillet 2024 à 11:29
« Même si le Rassemblement national n'est pas arrivé au pouvoir après le second tour des élections législatives, il est difficile de contester que la France penche très fortement à droite. Et que l'audiovisuel public a un parfum subtil ou ostentatoire de gauche. » (PB)
Dit plus simplement, en Italie, comme en France et sans doute aussi dans bien d’autres pays d’Europe, le bon peuple - en particulier les couches populaires qui n’ont pas reçu l’éducation leur permettant de faire dans la subtilité - est résolument de droite, tandis que nos élites - dont font bien sûr partie les journalistes vedettes du service public et leurs invités triés sur le volet, tous bardés de diplômes - sont obstinément de gauche.
C’est sans doute ce que Jacques Chirac appelait déjà dans les années 90 "la fracture sociale" qui, depuis trente ans, n’a cessé de s’élargir dans une société toujours plus intolérante et qui tire le peuple vers le bas ?
Que faire ? Je crains que changer de président de la République ou de Premier ministre n'y apportera pas grand-chose... On a tout essayé disait Lionel Jospin. Enfin sauf l'extrême droite, bien sûr. Mais il y a des remèdes qui sont pires que le mal. Alors prudence !
Rédigé par : Achille | 15 juillet 2024 à 07:37
Si sylvain était le ministre de tutelle de l’audiovisuel public, il ferait couper l’eau et l’électricité du palais gruyère et licencierait tous ses occupants.
Les révolutionnaires quitteraient le seizième arrondissement et iraient chercher du travail ailleurs, un vrai travail.
Le budget du Trésor public serait allégé de 4 milliards d’euros par an.
P.-S. : la maison de la radio et de la musique est située au bord de la Seine, dans le seizième arrondissement. Sa forme ronde évoque celle d’une meule de gruyère. Le surnom de la maison de l’ORTF était le palais gruyère. Cet édifice a toujours été un gouffre financier, jamais complètement aux normes en terme de sécurité.
Rédigé par : Vamonos | 15 juillet 2024 à 02:32