Il y a les Jeux Olympiques, dont l’ouverture officielle aura lieu demain 26 juillet.
Le président de la République nous a demandé de nous « enthousiasmer » pour cette consécration à la fois festive et sportive avec probablement la surprise fabuleuse de Céline Dion nous gratifiant, au prix fort, d’une chanson.
La situation politique de notre pays rend l’exhortation d’Emmanuel Macron pour le moins décalée, voire inadaptée, malgré tous les efforts qu’il fait pour manifester son propre enthousiasme. En gros, une France en panne face à une France qu’on rêve de voir gagner des médailles d’or à foison.
Nous n’aurons en tout cas pas celle de la vitesse politique, de la célérité présidentielle.
Au risque de subir une foudre majoritaire parmi mes commentateurs puisque la moindre compréhension de la stratégie d’atermoiement du président est souvent mal perçue, je tente cependant, de son point de vue, de lui trouver une once de cohérence et de légitimité.
Quand il affirme qu’il ne suffit pas d’avoir gagné quantitativement – ce qui est le cas en effet du Nouveau Front Populaire – pour qu’il soit contraint sur-le-champ de nommer le Premier ministre choisi par lui, il n’a pas tort. Il peut arguer du fait que la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, avec l’ostracisme du RN et le rejet du macronisme, rendrait impossible toute solution parlementaire viable pour le NFP.
Quand la dernière Première ministre proposée par le NPF, Lucie Castets, énonce le contraire et suggère la possibilité d’un accord sur certains projets, au coup par coup, elle rêve et prend les désirs de son camp pour une réalité. Stéphane Le Foll, sur ce plan, émet une contradiction de taille en soulignant que le NFP, d'ailleurs, "n'a pas de programme".
Je n’évoque même pas le ridicule de ces personnalités – nous en sommes à la troisième – se croyant à la hauteur de l’honneur qu’on leur fait et étant persuadées qu’elles seraient les meilleures pour le poste puisqu’on le leur a dit.
Ce ne sont pas non plus les quelques provocateurs qui à droite, comme Charles Consigny, reprochent au président de n’avoir pas tout de suite obtempéré à l’ultimatum du NFP, qui vont être décisifs dans ce débat !
Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne nommerait pas un Premier ministre avant la fin des JO. Il suit ainsi la suggestion du président du Sénat qui avait considéré que ce délai serait opportun.
Le président aura donc à choisir un Premier ministre qui pourra se présenter devant l’AN en ayant le plus de chance d’obtenir une majorité. On voit bien par quoi est tenté Emmanuel Macron : une alliance entre le groupe macroniste et la Droite républicaine, qui sur certains thèmes importants, notamment régaliens, ne sera vraisemblablement pas en contradiction avec le RN.
Il est piquant de constater que les variations de Laurent Wauquiez, dorénavant fixées sur l’exigence d’un pacte législatif avec des sujets précis, ont abouti à une ligne qui paraît être accordée au vœu du président. Et qui, surtout, avec certes du retard, semble remettre au goût du jour la stratégie sarkozyste longtemps négligée, d’entente entre la droite et le président sur un contrat sans équivoque.
La droite étant aujourd’hui plus forte que le macronisme, une telle configuration ne serait plus absurde.
Pour l’instant, nous n’aurons pas la médaille d’or pour la vitesse politique. Mais si le président, après la calamiteuse dissolution et des élections législatives aux résultats dévoyés, s’oriente vers des perspectives qui seront un moindre mal, la France pourra obtenir une médaille d’argent. De bronze à la rigueur.
@ Achille | 27 juillet 2024 à 17:58
« En d'autres termes : les chiens aboient, la caravane passe. »
Plus exactement : les « riens » aboient, la caravane lasse...
Après trois défaites, la Macronie n’a rien perdu de sa morgue.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 juillet 2024 à 09:35
@ Aliocha | 27 juillet 2024 à 12:11
Ne jouez pas sur tous les tableaux.
D'habitude, vous faites référence aux textes sacrés ou aux textes littéraires pour justifier un dieu éventuel ou la mort.
Pour ce qui concerne la mort, une de ses définitions serait qu'elle arrache les gens qui s'aiment les uns aux autres.
Telle est la réalité.
La religion nie la réalité, et les rêves aussi d'ailleurs, elle ne fait que justifier l'injustifiable et doit être renvoyée dans l’absurdité dont elle vient et dont elle n'aurait jamais dû sortir.
Et l'art est comme tout, influencé, diraient les indulgents, corrompus, jugeraient les lucides sans complaisance, par la religion.
Si les gens qui s'aiment craignent à juste titre d'être séparés, le moyen non déclamatoire, non romantique, de l'être le moins vite possible, c'est de bénéficier d'une longue vie.
Et la manière d'y parvenir est de ne pas penser qu'à son couple, c'est d'encourager la recherche scientifique.
Se retrouver après la mort ?
Peut-être grâce à la cryogénisation et à la réanimation future des morts conservés intacts.
Elle ne donne pas la chair de poule.
Peu vendeuse !
La vérité.
Rédigé par : Lodi | 27 juillet 2024 à 18:33
@ Serge HIREL | 27 juillet 2024 à 16:54
« Honte à vous qui avez oublié l’instant le plus fort, le moment le plus historique, les dix secondes inoubliables pendant lesquelles Jupiter a proclamé « ses » Jeux ouverts... Bon, d’accord, des « riens », paraît-il, ont osé le siffler... Sur ce point aussi, « la fête » a été « originale ». »
Se faire huer par les médiocres sans aucun talent est le privilège des gens qui bâtissent le destin de la France. En d'autres termes : les chiens aboient, la caravane passe.
Quant aux dépenses "somptuaires" des jeux de Paris, je vous ferai juste remarquer qu’elles ne sont pas pires que celles des autres pays organisateurs par le passé.
Rédigé par : Achille | 27 juillet 2024 à 17:58
@ xc | 27 juillet 2024 à 11:36
"La Constitution de 1958 a été rédigée par des gens 'd'une certaine tenue', pour des gens 'd'une certaine tenue'."
C'est un argument intéressant, mais je le crois fallacieux.
D'abord, parce que vous auriez dû le préciser : elle a été rédigée sous l'égide de Gaulle, pour de Gaulle. Ce qui, en soi, la condamne.
D'ailleurs, de Gaulle s'est empressé de la violer, à peine l'avait-il établie, ce qui en dit long sur la "tenue" du personnage.
Mais surtout, votre argument est la négation même du droit. La raison d'être d'une constitution (ou d'une loi, d'ailleurs), c'est de s'imposer à tous, avec évidence et clarté, quelle que soit la personnalité des individus concernés et quelle que soit l'époque.
C'est bien pour cela que nous faisons des lois, et que nous ne nous contentons pas de nommer des dictateurs à notre tête, auxquels nous ferions confiance sur leur bonne mine.
Il suffit d'étudier ce qui se passe en dehors de la France pour comprendre ce mécanisme. Que je sache, les Américains révèrent toujours leur Constitution, et aucun n'a jamais déploré qu'elle fût rédigée par des hommes d'une certaine tenue, qui serait introuvable depuis.
Or, les Américains ont connu infiniment moins de changements constitutionnels que nous, sur une période similaire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juillet 2024 à 17:09
@ Achille | 27 juillet 2024 à 07:37
« Honte à ceux qui ont essayé de gâcher la fête »
Honte à vous qui avez oublié l’instant le plus fort, le moment le plus historique, les dix secondes inoubliables pendant lesquelles Jupiter a proclamé « ses » Jeux ouverts... Bon, d’accord, des « riens », paraît-il, ont osé le siffler... Sur ce point aussi, « la fête » a été « originale »...
P.-S. : je n’ai pas regardé cette pantomime-que-le-monde-entier-nous-envie. Je ne supporte pas de voir mes impôts s’envoler en fumée... encore moins lorsqu’il s’agit de satisfaire un caprice... bien peu « républicain ».
Rédigé par : Serge HIREL | 27 juillet 2024 à 16:54
@ Aliocha | 27 juillet 2024 à 09:04
« Dieu réunit ceux qui s'aiment. »
Si seulement on avait le choix du lieu de réunion, et si possible le moment, ce serait parfait !
https://www.youtube.com/watch?v=uUWsGfMbwcw
Rédigé par : Tipaza | 27 juillet 2024 à 15:48
« Pas de médaille d'or pour la vitesse politique ! » (PB)
Même pas la plus vulgaire des médailles militaires.
Voilà un individu, Macron Président de son état, qui a mal lu Clausewitz et qui cherche à appliquer le principe de la Blitzkrieg à la politique.
Il dissout l’Assemblée en une soirée, sans même prévenir son Premier ministre et chef d’état-major, impose des législatives rapprochées, espérant que l’ennemi n’arrivera pas à se réunifier, déclare être le seul à pouvoir vaincre les forces du mal, le RN !
Et paf, sa guerre éclair échoue lamentablement, parce que toutes ses hypothèses étaient fausses.
On dirait du Poutine essayant son opération spéciale en Ukraine, en plus soft évidemment.
Il lui arrive ce qui est arrivé à Poutine, sa guerre éclair est devenue une guerre de positions dans laquelle il est embourbé au point de dire que c’est à ses adversaires de lui faire des propositions pour sortir du marécage politique dans lequel il s’est mis.
Il ne manque pas de culot et d’arrogance, et ne se rend même pas compte que ses propos modifient totalement le rapport de forces.
Il n’est plus le maître de sa stratégie, il accepte implicitement la stratégie des autres lorsqu’il dit « que les partis se rassemblent et me fassent des propositions ».
Si propositions il y a, de quelque bord que ce soit, elles ne peuvent être que conditionnées par le programme et la volonté des autres.
On ne s’unit que sur un programme qui tout naturellement ne sera pas celui pour lequel il a été élu en 2022, et avant en 2017 puisque c’est dans la continuité qu’il a été réélu.
Autrement dit, il se croit malin en demandant une union des partis du soi-disant arc républicain, mais ce faisant il perd complètement la maitrise de l’action, du programme et des réformes qu’il voulait mettre en place.
Il suppose que les autres viendront faire allégeance et se soumettront alors qu’il est manifestement en position de faiblesse, ayant tout perdu ; la majorité relative qu’il avait et la confiance qui lui restait d’une minorité des Français...
Ne lui restent que ses illusions qui pour immenses qu’elles soient, sont bien faibles dans la partie qui se joue.
Rédigé par : Tipaza | 27 juillet 2024 à 15:46
@ Lodi
On ne vous sortira pas de vos obsessions.
Vous n'avez pas entendu le texte de L'hymne à l'amour ?
...
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=hymne+%C3%A0+l%27amour#wptab=si:ACC90nxRWvuwqTR4TiacZ7sCfkHhcGgWdDOv2v2HxpHAAuIhwd0hqVQcoOD2_2OWmYVP1pg6ZoilMHhrtBfQ9q3T21hYcaxGbynTZK2CjfkW_9PJc-rpnScBAFyzKFpDcyrQiUpkLPpCV7D73oBt8_sqWZymCcRNqp6qO94fdKOUebm5Js6hzNbdSds8hNEFnLCCDmh1k4BJ
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@ hameau dans les nuages
Vous voyez que vous me comprenez.
Quant à vos images salaces, je vous les laisse.
Rédigé par : Aliocha | 27 juillet 2024 à 12:11
@ Claude Luçon | 27 juillet 2024 à 00:40
Pardon, mais on peut lire partout que Néron a participé aux JO en 67 après JC : https://www.dicolympique.fr/neron-37-68-rome-course-de-chars/
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@ Robert Marchenoir | 27 juillet 2024 à 03:31
La Constitution de 1958 a été rédigée par des gens "d'une certaine tenue", pour des gens "d'une certaine tenue".
Rédigé par : xc | 27 juillet 2024 à 11:36
@ Aliocha | 27 juillet 2024 à 09:04
"d'où jaillit la parole de vérité :
Dieu réunit ceux qui s'aiment."
S'il est un Dieu, il est, au contraire, séparateur.
Demandez-le à toute veuve qui n'est pas joyeuse ! Ou aliénée à la réalité de la situation par les discours religieux.
Les croyants ne cessent d'être dans le déni.
De la séparation.
Et quand ils sont chrétiens et musulmans, de la dette, eux qui ne sont jamais que des continuateurs et déformateurs de la tradition juive.
Des gens qu'ils ne cessent de poursuivre d'accusations proportionnelles à l'énormité de leur usurpation et de leurs crimes à leur encontre.
C'est cela, leur identité.
Plus ils réclament un respect indu au vu de leurs actions, et moins ils la méritent et l'obtiennent.
Penser n'est pas un acte de démagogie.
Rédigé par : Lodi | 27 juillet 2024 à 10:05
@ Ugo | 26 juillet 2024 à 19:17
"Macronéron se prend maintenant pour Louis XIV et tous ceux qui le côtoient se moquent de nous... il faudra bien une suite à cela."
Ne comparez pas Louis XIV qui aimait son peuple à ce monstre hideux haineux méprisant qui le détruit, le torture, l'éradique avec un plaisir sadique.
Rédigé par : sylvain | 27 juillet 2024 à 10:03
@ Aliocha | 27 juillet 2024 à 09:04
C'est de la bonne que vous fumez…
"l'image du cavalier monté sur sa cavale mécanique chevauche les eaux noires"
Vous voulez parler du cavalier de l'apocalypse ?
"Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."" Apocalypse 6.8.
Drôle de destinée que celle que vous nous souhaitez.
Lui aussi soutenait ce qu'il avançait : https://zupimages.net/viewer.php?id=24/30/xgne.jpg
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 juillet 2024 à 09:58
L'eusses-tu cru qu'il n'eut plus plu ?
De Dionysos à la crucifiée, quand la nuit enfin tombait sur la pluie, l'image du cavalier monté sur sa cavale mécanique chevauche les eaux noires, amène aux pieds de la dame de fer le sens inconscient des entreprises humaines, parodie d'un repas partagé au corps de notre réalité quand la chanteuse offre son dernier cri, chant du cœur de toutes les institutions écroulées d'où jaillit la parole de vérité :
Dieu réunit ceux qui s'aiment.
Rédigé par : Aliocha | 27 juillet 2024 à 09:04
Une fois n’est pas coutume je serais plutôt d’accord avec l’avis d’Isabelle Balkany concernant la cérémonie d’ouvertures des J.O. de Paris. Certainement la plus belle que j’ai vue.
- Slimane et Lara Fabian interprétant « Je suis malade » de Serge Lama en prélude de la cérémonie. Magnifique !
- Lady Gaga qui chante en français « Mon truc en plumes » de Zizi Jeanmaire.
- Aya Nakamura et la Garde républicaine ensemble ce qui apportait un joli contraste. Je redoutais un peu ce moment mais la chanteuse tant décriée a été excellente.
- La Marseillaise chantée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel depuis le toit du Grand Palais.
- Et surtout, surtout, la sublime Céline Dion chantant « L’hymne à l’amour ». Elle a tout donné. Même Édith Piaf n’aurait pas fait mieux !
- Les spectacles pyrotechniques d’une féérie absolue, le défilé des délégations sur la Seine, l’allumage de la vasque olympique par Marie-José Pérec et Teddy Riner, deux de nos plus grands champions. Là, on frôle la perfection.
Seule petite ombre au tableau, la prestation de Philippe Katerine incarnant Dionysos dans une tenue indécente et pour le moins inappropriée dans cette cérémonie.
Mais nous ne pouvons que dire bravo aux organisateurs, aux artistes, aux techniciens qui ont apporté tout leur talent et tout leur coeur.
Honte à ceux qui ont essayé de gâcher la fête par des opérations de sabotage sur les lignes ferroviaires.
Le ridicule revenant aux gâte-sauces qui n’ont cessé de jouer les prophètes de malheur, disant avec une satisfaction même pas contenue : ça ne marchera pas, ça va être un fiasco, nous ne sommes pas prêts, la sécurité ne sera pas optimale... Ils ont eu tout faux… encore une fois.
Tony Estanguet a été à la hauteur. Chapeau !
D'ores et déjà la France a la médaille d'or de l'organisation des J.O. et ce n'est pas si mal !
Rédigé par : Achille | 27 juillet 2024 à 07:37
J'ai écouté l'interview pré-olympique de Macron, la première qu'il ait donnée après la dissolution, et franchement j'ai été scandalisé.
Il nous a dit que non, il n'allait pas nommer de Premier ministre pour l'instant, parce que blabla et bloublou, peu importe la raison.
Pour l'heure, ce n'est pas le temps du panem, juste des circenses. Les Français, a-t-il dit, doivent s'amuser en suivant les Jeux olympiques, parce que c'est bon pour eux et qu'il sait, lui, ce qu'il leur faut.
Les Jeux, c'est l'unité, et ça c'est bien, l'unité. Quand le Chef dira qu'on peut recommencer à faire de la politique, alors on pourra en reparler.
Je suis quand même sur les fesses. Y'a un truc, dans un pays démocratique, ça s'appelle la loi. Ou la Constitution. C'est le droit qui s'impose à tous, y compris au président de la République.
Le type qui te dit : ouais bon j'ai un Premier ministre, mais il n'est plus Premier ministre, mais il est quand même Premier ministre et puis je vous emm..., c'est moi qui décide, en général il s'appelle Poutine, Hitler ou Staline.
Donc de deux choses l'une : soit Macron viole la Constitution et le droit, et alors c'est l'ensemble des forces politiques qui devraient le rappeler à ses devoirs en l'obligeant à nommer un Premier ministre vite fait.
Soit la loi ne s'oppose pas à ce qu'il nous fasse lanterner, et alors c'est la Constitution qui est un énorme tas de bouse fumante qu'il convient de dénoncer toutes affaires cessantes.
Or, selon les gazettes, il semble bien que c'est la deuxième option qui vaille. "Aucun texte juridique" ne règle la question, ai-je lu dans Le Monde, je crois.
Je rappelle que la principale raison pour laquelle de Gaulle est un saint laïc, en dehors du fait qu'il nous a sauvés tout seul des nazis sans aucune intervention des Alliés, c'est qu'il a fait don de sa Constitution à la Frônce.
Jusqu'à l'avènement du Général, les Français avaient une Constitution toute pourrite qui privilégiait le "régime des partis", et ça c'était mal. Puis de Gaulle a défilé sur les Champs-Élysées, il a bouté les Allemands hors de France avec ses petites mains boudinées, et il a entrepris de donner une Constitution à la France.
Ce sur quoi il s'est lamentablement viandé, un an et demi à peine après avoir vaincu le nazisme. C'est seulement en 1958 que les "veaux" lui ont permis d'appliquer la Constitution qui était en germe dans son cerveau génial, avant que cet abruti d'Hitler ne mette sa zone en Europe.
Et en 2024, pouf, on se rend compte que ce monument de la politique mondiale était tout cassé dès le début.
Je ne sais pas si le bouzin est encore sous garantie. Amazon peut consentir à le reprendre, mais c'est pas sûr.
Ce qui est certain, c'est que 100 % de la classe politique française nous a bourré le mou avec ce truc depuis plus d'un demi-siècle.
Or on découvre, aujourd'hui, que dans un cas somme toute fort banal, la Constitution ne prévoit rien, et transforme par défaut le président de la République en dictateur qui fait exactement ce qu'il veut.
Comme si le gaullisme, avec ou sans son créateur, n'était pas, déjà, suffisamment autoritaire.
Encore une preuve que cette doctrine doit faire vomir tout homme normalement constitué. La situation anti-démocratique dans laquelle nous sommes n'est pas imputable à Macron. Elle est imputable à la Constitution, et c'est elle qui doit être refondue du sol au plafond, en même temps qu'on se débarrassera de la funeste idéologie qui lui a donné naissance.
C'est d'autant plus urgent que ce qui est en face n'est guère ragoûtant. Une fois encore, on me chambre quand je dis que la France est un pays communiste, mais qui la nouvelle majorité propose-t-elle comme Premier ministre, lorsque la présidence est mise en minorité ? André Chassaigne, un authentique encarté communiste depuis 45 ans.
Auquel tout le monde passe la main dans le dos, y compris à droite. Nulle part, je n'ai lu : il serait absolument scandaleux qu'un membre du Parti communiste français prenne la tête du gouvernement, Chassaigne a du sang sur les mains.
Une fois ce gazier rejeté par son camp pour des raisons inintéressantes, on nous a sorti une péronnelle inconnue de tous, Lucie Castets. Haut fonctionnaire, énarque, elle a cofondé (quelle surprise !) une association vouée à la défense des services publics. C'est, bien sûr, totalement désintéressé.
Dès qu'elle ouvre la bouche, elle dégage l'horreur fonctionnariale et l'arrogance étatique dans toute sa splendeur. Dans la même phrase, elle est capable de dire qu'elle n'a aucun esprit partisan, mais qu'en revanche elle a toujours "milité", et que bien sûr elle a une "sensibilité de gauche".
Quand on "milite", ce n'est jamais à droite.
Les journalistes qui ont enquêté sur elle la placent plutôt à l'extrême gauche.
Macron, olympien, n'a même pas daigné prononcer son nom dans l'interview qu'il a donnée moins d'une heure après que la gauche s'est accordée sur la personne de Castets.
Mais la question demeure : combien de Castets y a-t-il dans la fonction publique française ? Combien de fonctionnaires complètement inconnus, "talentueux", placés à des postes stratégiques, qui ne sont absolument pas partisans, mais qui néanmoins "militent", et qui, totalement par hasard, orientent ce "militantisme" dans le sens d'une augmentation constante de la dépense publique, laquelle se trouve bien malencontreusement arroser leur compte en banque ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juillet 2024 à 03:31
@ Ugo | 26 juillet 2024 à 19:17
"Macronéron se prend maintenant pour Louis XIV"
C'est impossible, il n'y avait plus de Jeux Olympiques au temps de Louis XIV :)
Au temps de Néron non plus d'ailleurs !
Rédigé par : Claude Luçon | 27 juillet 2024 à 00:40
Aucun forcing ne sera accepté pour nommer un Premier ministre, qu'on se le dise.
Ça me rappelle quelque chose : "On ne pose pas de conditions au président de la République", avait prévenu François Mitterrand en 1986, fièrement repris, dans le contexte identique de l'époque, par Emmanuel Macron après avoir créé le bazar, refilé la patate chaude à tous les partis et députés les accusant de n'avoir pas su faire proprement une coalition.
Ça c'est du pur Macron. Je dissous et vous, vous assumez...
Rédigé par : Ellen | 26 juillet 2024 à 22:15
Comme j'aime bien savoir où passe le pognon cher à Nanard, je vais regarder l'inauguration des Jeux... Et un peu du mien pognon... Je ne saurai jamais si le jeu en vaut la chandelle, mais peut-être que cela permet de remettre à niveau pour des décennies des infrastructures, et là c'est de l'argent public bien partagé. Pour le reste je doute, je voudrais voir les comptes sans le blabla sur les retombées économiques, ce ne sont pas quand même des hauts fourneaux qui nous tombent dessus et des emplois pérennes par millions.
Rédigé par : Giuseppe | 26 juillet 2024 à 19:30
Macronéron se prend maintenant pour Louis XIV et tous ceux qui le côtoient se moquent de nous... il faudra bien une suite à cela.
https://www.parismatch.com/actu/politique/royaux-et-presidents-du-monde-accueillis-fastueusement-au-louvre-pour-lancer-les-jeux-olympiques-239978
Rédigé par : Ugo | 26 juillet 2024 à 19:17
Édouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Roselyne Bachelot, Éric Woerth, Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, Renaud Muselier, Rachida Dati et quelques dizaines de politiques moins connus, ont compris que la droite (UMP-LR) devait rejoindre la Macronie. On en est toujours là. Centre droit + droite, ce n'est pas vraiment une nouveauté. L'union s'impose, face à la gauche, l'extrême gauche et l'extrême droite.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 juillet 2024 à 15:52
"Pas de médaille d'or pour la vitesse politique !" certes, Monsieur Bilger, mais une médaille d'or de la confusion généralisée.
Monsieur Macron ne fait que malmener la Constitution, sans que personne ne s'autorise (Conseil constitutionnel ou Conseil d’État notamment) le moindre murmure sur cette situation.
Nombre de sérieux juristes, constitutionnalistes notamment, donnent dans de multiples organes de presse des avis éclairés sur cette situation qui est, n'en déplaise à monsieur Macron, abracadabrantesque selon le mot fameux de monsieur Chirac.
En complément je puis livrer cette analyse qui met le doigt sur les problèmes de fond : https://libertescheries.blogspot.com/2024/07/le-gouvernement-demissionnaire-un.html
D'évidence monsieur Macron prend son temps pour essayer de recréer un arc central avec son parti et les formations qui lui sont rattachées, une partie de socialistes opposés à la mainmise de monsieur Mélenchon sur sa gauche et établir un pacte avec la droite de monsieur Wauquiez. Avec l'espoir que le nombre de députés relativement favorables approche la majorité absolue qui lui permettrait de faire passer quelques projets de lois, en particulier celle sur le prochain budget, avec l'espoir de se maintenir contre vents et marées au pouvoir.
Nous sommes dans une situation d'expédient permanent qui risque de générer des situations conflictuelles, non pas seulement à l'Assemblée nationale, mais surtout dans le pays, une fois les Jeux olympiques terminés et les Français rentrés de vacances et, pour les moins fortunés d'entre eux, une pauvreté qui ne pourra que s'accroître. Et à l'automne peut-être une nouvelle flambée de type Gilets jaunes avec en pointe le monde agricole dont les problèmes ne font que les couler encore plus économiquement.
Mais il est vrai que pour monsieur Macron et ses semblables, le sort des Français hors des métropoles qui concentrent la richesse n'est pas la préoccupation essentielle, d'autant que cette France-là vote mal et qu'aux yeux présidentiels elle reste la cause de l'absence de l’éclaircissement attendu de la dissolution post-élections européennes décidée en toute responsabilité par icelui...
Rédigé par : Robert | 26 juillet 2024 à 15:41
Julien Jeanneney et Cie ne sont que des palabres, en attendant Macron gère parfaitement le virage de la dissolution. Tous ces zessperts et spécialistes en tout genre, SUV des plateaux TV ou 4X4 de l'info, ne nous servent que du recuit.
Je n'imaginais pas, avant, que le pays puisse compter autant et sur une telle myriade d'ultracrépidarianistes pour nous expliquer que le diable n'avait pas de queue. Je me demande, et c'est tout juste caricatural, qui bosse dans ce pays ? Qui produit, qui façonne, qui crée de la valeur ajoutée, qui plie du fer, qui envoie du béton, qui étale du goudron ? Nous sommes devenus des gonfleurs d'hélices.
En attendant Macron gouverne, il est encore en poste, et toutes les supputations et conjectures sur son périmètre d'action ne sont que des balivernes. Ils se sont tous déballonnés les prétendants au trône, aucun Premier ministre à l'horizon et on n'a pas fini de rire. Car tous ces affamés de pouvoir ne veulent pas se ramasser, prendre la gamelle parce qu'il faut aller au chagrin, lutter et prendre des pignes, ça ils n'aiment pas trop les ressemelages, nos champions éphémères de la politique.
Mis à part la recherche pure, tous les autres sont des gonfleurs d'hélice, ils nous racontent tout sur tout, incroyable le nombre qui apparaît et se renouvelle sous les lumières ou sur les ondes... Et dire qu'on cherche en vain des chaudronniers-tuyauteurs pour les centrales nucléaires, des bâtisseurs à tous les étages de la production... J'imagine que c'est un peu la socio de mon époque où tous s'engouffraient pour se penser de grands chercheurs.
En fait même à Toulouse les scientifiques destinés à la production étaient une poignée, on se connaissait tous (j'exagère à peine), les recruteurs étaient à la porte des formations.
Je peux assurer ici que jamais la masse et la pioche ne disparaissaient pour vol.
Les partis en place qui ont gagné les élections... Enfin gagné... C'est illusoire... Ils veulent bien aller gouverner mais sans se faire secouer, ni se faire péter la caisse, mais pour cela il faut une vraie majorité et du courage dans le cas contraire, beaucoup de courage et vouloir prendre des coups. On n'aime plus le temps des châtaignes, se lever à l'aube, savoir parfois mettre un genou à terre et se relever, pas pour enfiler des perles mais pour arriver au bout de ce à quoi on aspire pour l'équipe.
“Il ne sert à rien de dire “Nous avons fait de notre mieux”. Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire.” (Winston)
Rédigé par : Giuseppe | 26 juillet 2024 à 14:25
"Nous n’aurons en tout cas pas celle de la vitesse politique, de la célérité présidentielle." (PB)
"Chi va piano, va sano !" disent nos cousins d'outre-Alpes, les deux, suisses et italiens !
Restons sains, ce qui est difficile avec les agités, farfelus et autres insoumis que nous avons élus ! Il faut donner à chacun de nos 577 député(e)s l'opportunité de dicter à Macron son choix de Premier(e) ministre d'autant plus qu'il y a des milliers d'énarques et sciences potiens qui se verraient bien dans le rôle ! Dont Lucie, la petite dernière, qui peut se vanter de la dette de Paris ayant atteint 8,2 milliards d'euros en 2023. Elle atteindra 8,8 milliards en 2024, 9,9 milliards en 2025. Elle n'était "que" de 4,18 milliards en 2014. Elle a donc déjà plus que doublé en moins de dix ans, voilà qui fait augmenter le pouvoir d'achat d'Anne Hidalgo !
Lucie et Anne pourront réclamer une médaille d'or conjointe, pour la célérité municipale !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 juillet 2024 à 14:19
Cher Philippe Bilger,
Plusieurs remarques.
D'abord on ne comprend pas le rapport entre une cérémonie d'ouverture qui est en fait un grand spectacle et la compétition sportive. Depuis le temps qu'on en parle, on se demande si ce qui devrait n'être qu'accessoire et protocolaire (la cérémonie d'ouverture) n'est pas devenu l'essentiel.
Ensuite, il me semble que dans les Jeux antiques, il n'y avait de lauriers que pour le vainqueur : logique, dans la mesure où il n'y a qu'un vainqueur dans une compétition.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a bien fait d'aller envoyer promener la gauche. On a assisté à une séquence surréaliste où la gauche, à qui personne ne demandait rien, s'est creusé les méninges pour nous sortir un Premier ministre qui a exigé d'être nommé dans l'heure. Après le non brutal et logique du Président, tout le monde a plié bagages et est parti en vacances : c'était comme si ces élucubrations de gauche n'avaient pas existé. Après les jeux politiciens, place aux Jeux.
La suite est inscrite. Il est hors de question de nommer un Premier ministre RN, dont le programme économique (abrogation de la réforme des retraites) relève de la folie furieuse, ni NPF qui à la faillite économique programmée ajoute la destruction totale de l'école et de l'identité française (ou ce qu'il en reste). D'ailleurs le programme NFP est celui d'un LFI qui ne rêve que de chaos.
En conséquence, la seule possibilité reste une alliance du centre, de la droite et de la gauche modérée, si celle-ci parvient à s'émanciper de la dictature LFI.
De gré ou de force, la droite y sera contrainte. Reste l'inconnue de la gauche modérée : sans elle, pas de majorité absolue.
Mais peut-être que les provocations haineuses de Hassan et Delogu vont finir par convaincre les modérés d'abandonner LFI à sa dérive totalitaire et chaotique.
Rédigé par : Florestan68 | 26 juillet 2024 à 12:38
Le moment paraissait en effet totalement inopportun, au sortir des législatives et juste à l'approche des JO, pour désigner un Premier ministre alors même qu'à l'issue de cette élection, la situation politique, loin de s'être décantée comme semblait vouloir l'espérer contre toute logique Emmanuel Macron, s'est révélée au contraire encore plus confuse qu'auparavant.
Dans cette histoire, ce qui est surtout piquant c'est le contraste que chacun a pu noter entre l'extrême rapidité avec laquelle EM a décidé de dissoudre en regard de l'extrême lenteur qu'il met désormais à se sortir du bourbier dans lequel il s'est plongé et le pays avec lui. Lièvre il y a quelques semaines, tortue maintenant, mais pour quel résultat ?
Pourquoi alors avoir dissous si précipitamment, en parfaite connaissance des échéances à venir et des contraintes qu'elles imposaient, si c'est maintenant pour temporiser et ajouter ainsi encore plus de confusion à une situation politique qui l'est déjà suffisamment ? Sans doute, là encore, une manifestation de la personnalité complexe d'EM !
Rédigé par : Michel Deluré | 26 juillet 2024 à 11:11
@ Giuseppe | 26 juillet 2024 à 10:07
« On a vu pour conclure un exploit fabuleux d'Antoine Dupont opportuniste, la rouerie, et la classe d'un finisseur. »
Magnifique exploit du meilleur joueur du monde que ce soit au rugby à 15 ou à 7. Je pense qu’il va nous donner la plus belle des médailles : l’or évidemment.
Quant à Lucie Castets, dans six mois on n’en entendra plus parler. Sans doute avant ! Elle est un non-événement gonflé artificiellement par les médias.
Rédigé par : Achille | 26 juillet 2024 à 11:03
Olivier Faure, une calamité pour le PS...
La proximité de Mme Castets avec LFI crée manifestement des remous au sein du PS.
Dans le Monde du 26 avril, on peut lire: «'La gauche n’est pas à la hauteur, le Parti socialiste [PS] est passé, en quelques semaines, d’une ligne Glucksmann à une ligne Mélenchon. En adoptant cette posture, il a privilégié les coups de billards à cinq bandes plutôt que de chercher réellement une solution pour sortir le pays de l’ornière’. Qui a pu proférer de telles amabilités ? Un représentant inspiré de la droite ou bien du camp présidentiel ? Pas du tout. C’est Hélène Geoffroy, cheffe de file d’un des deux courants minoritaires du PS, lors d’un conseil national extraordinaire du parti, qui s’est déroulé en visioconférence, jeudi 25 juillet... Depuis jeudi soir, Hélène Geoffroy exige une clarification de la ligne du PS : « Nous avons voulu mettre un nom avant de se poser la question de savoir ce que l’on veut faire. Gouverner ou juste obtenir la démission du président de la République ? C’est un gouvernement dont notre pays a besoin. Les Français veulent des réponses à leurs difficultés du quotidien…» Les courants minoritaires - celui d’Hélène Geoffroy a été soutenu, jeudi soir, par celui de Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, qui représentent à eux deux quasiment la moitié du PS - demeurent persuadés que Mme Castets est un leurre, la volonté de gouverner du NFP, une illusion» .
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/26/la-strategie-du-nouveau-front-populaire-cree-des-remous-au-parti-socialiste_6258421_823448.html
Depuis la fin des élections européennes où le PS a obtenu 13,83 % des suffrages et le LFI seulement 9,89 %, Olivier Faure se laisse scandaleusement mener par le bout du nez par Mélenchon et sa clique trotskiste.
https://www.lemonde.fr/resultats-europeennes-2024/
Pourtant, la constitution des groupes à l’Assemblée nationale montre que, malgré une répartition des circonscriptions outrageusement favorable à LFI lors des élections, en totale contradiction avec le poids politique des deux formations lors des élections européennes (et malgré le pacte anti-RN conçu pour l’avantager), LFI a moins de députés élus qu’en 2022 : 72 en 2024 au lieu de 75 en 2022. Le PS passe de 27 à 66 députés (gain de 39 députés) et égale presque LFI, alors que les Écologistes gagnent 15 députés en passant de 23 à 38 (en tenant compte des 5 dissidents de LFI qu’elle a intégrés), et que les communistes du GDR perdent 5 députés (en passant de 22 en 2022 à 17).
En d’autres termes, LFI a pris une grosse claque électorale. Les électeurs ne veulent pas de LFI qui reste strictement confiné dans ses bastions où sa démagogie prospère. Il serait temps que le PS qui a fait plus que doubler le nombre de ses députés, en tire les conséquences et se débarrasse d’Olivier Faure dont l’incompétence, la mollesse et l’absence de leadership sont déroutantes.
Rédigé par : Tendance | 26 juillet 2024 à 10:56
Rappelons que notre Kadyrov capricieux a décidé d'une dissolution suite à une petite hystérie personnelle due à la perte des européennes. Dixit ce grand-chef d'Etat, je plaisante, "Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent".
Qu'il cherche maintenant à faire croire qu'il y a de l'intelligence derrière tout ça... un faqueniouziste de la pire espèce, pire que Trump.
Je l'ai entendu en pondre une bonne. Il prétend avoir fait évoluer le sport à l'école... quelle blague. Mais Jeux obligent, il se remet, tente, en selle.
Ce qui se passe à l'Assemblée, à l'Élysée, est pitoyable. Pourquoi voter ?
Rédigé par : Jérôme | 26 juillet 2024 à 10:54
"...la Droite républicaine, qui sur certains thèmes importants, notamment régaliens, ne sera vraisemblablement pas en contradiction avec le RN" (PB)
Sauf que nous commençons à la connaître cette droite républicaine qui même théoriquement imprégnée de l'esprit du discours de Villepinte de 1990, a pris l'habitude, quel que soit le type d'assemblée, de ne pas voter les dispositions relevant du simple bon sens, de concert avec le FN puis le RN.
Rédigé par : Exilé | 26 juillet 2024 à 10:24
@ Achille | 26 juillet 2024 à 07:19
Lucie Castets est le prototype de l'énarchie qui veut faire de la politique et profiter de la moindre aspiration pour accéder à un poste clé reconnu. C'est la chance de sa carrière bien discrète de fonctionnaire jusqu'ici.
Peu importe ce qu'elle défend ou aura à défendre, pourvu qu'elle prenne enfin la lumière. Elle n'a qu'une seule et même ambition, la sienne.
J'espère qu'Emmanuel Macron a félicité le rugby à 7 des Français, plein de rebondissements, la médaille n'est pas encore acquise mais l'équipe monte en puissance. On a vu pour conclure un exploit fabuleux d'Antoine Dupont opportuniste, la rouerie, et la classe d'un finisseur.
Sport méconnu mais tellement spectaculaire, les tribunes sont pleines et chauffées à blanc.
Rédigé par : Giuseppe | 26 juillet 2024 à 10:07
Lire la tribune de Julien Jeanneney dans Le Monde ce matin :
« Professeur de droit public, Julien Jeanneney estime, dans une tribune au « Monde », que le président s’appuie sur une interprétation erronée de la Constitution pour maintenir le gouvernement dont il a pourtant accepté la démission. »
Le président de la République est censé assurer « la continuité des pouvoirs publics » et il est dans ses prérogatives de nommer un Premier ministre. Ce qu’il ne fait pas.
Quand le président de la République, chargé de la défense de la Constitution, la bafoue ainsi, au vu et au su de tous, et sans que personne ne proteste, sauf un jeune professeur de droit, c’est que la République est morte.
Elle l’est.
Macron s’est octroyé les pleins pouvoirs et cela ne suscite à peu près aucune réprobation.
Quel bel exemple de servitude volontaire !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 26 juillet 2024 à 09:59
M. Wauquiez a une belle prestance de vainqueur à défaut d'en avoir la tête.
Le wauquisme, le wauquiérisme, pardon, sera l'un de ces mouvements qui se font leur propre courte échelle, ou ne sera pas.
Même si sa soudaine (et énième) réapparition -- sous les auspices du mage Sarkozy, son entraîneur, si l'on doit prêter un semblant de vérité à la petite émeute de rumeurs à courte longueur d'onde qui flotte au-dessus des neiges perpétuelles qui lui servent de cheveux -- est encore plâtrée de mauvais théâtre.
Il favorise souvent les circuits courts dans son parcours politique (sa région d'abord, son contact physique avec les Gilets jaunes, jusqu'à partager le même vestiaire avec eux, etc.), sa cuillère en bois restant à dessein très peu longue, plongée sous l'écume de tous les ragoûts.
Puisqu'il refuse les raouts parisiens, il n'a même pas besoin de la rendre télescopique.
Elle se contente de trahir, gentiment-gentement, son côté diabolique mais courtois.
Son problème serait qu'il ne réunit jamais les juteux beaux morceaux dans sa marmite.
Jusqu'à aujourd'hui, après les mille ralliements en carton d'hier.
L'autoportraitiste de sa belle personne en rassembleur, spécialiste des intermezzos de fin de règne (mais entre quoi et quoi ?), devient le peintre et l'auteur d'un genre rhétorique à lui tout seul, dans une sorte de jeu, qu'il aurait musclé en salle, avec lui-même, éternel briseur de ses anciens discours, sauf que cette fois-ci, il en a marre de discourir rêveusement sur ses actes, présents ou absents, en a soupé de se disperser régionalement.
Qu'on se dispense de lui n'est plus de l'ordre du supportable (Sarkozy, en 2022, l'avait secoué en le traitant de chiffe molle).
Au risque du trivial, en connaissance de cause, sachant que ses gesticulations bien ordonnées ne donnent aucune information réelle sur la poursuite de ses motifs, dans une espèce de brume tautologique (comme lorsqu'il rebâtit à la truelle idéologique le nom de son parti en "LDR", on sent poindre l'UDR de jadis, "LCR" étant déjà pris) dont la politique française passe pour être l'exécutante virtuose.
Après tout, ses mignons partis, le Matignon de Macron vaut bien une messe, et passer pour un sauveur responsable de la République, sinon de la patrie, "l'impacter", ne se refuse pas.
Rédigé par : xavier b. masset | 26 juillet 2024 à 09:36
@ Ellen
« Pas grave, les Parisiens vont payer pour leurs incompétences mutuelles ».
Pas grave, les Parisiens sont champions olympiques en connisme chronique, ils méritent leurs Hidalgo et Castets et les coups de fouet qu’ils vont recevoir, leur ville envahie de rats et racailles est celle qui compte le plus de clubs sadomasos c*ls en l’air c*ls tendus ; ce sont des sous-citoyens dégénérés pervers détraqués shootés camés auxquels on a liposucé le cerveau.
Rien à attendre de cette sous-race.
Rédigé par : sylvain | 26 juillet 2024 à 09:34
La politique c’est un peu comme au décathlon. Il faut savoir maîtriser plusieurs disciplines (la course, le lancer, le saut) sans forcément être le plus fort dans toutes. Ce n’est pas celui qui a été le plus rapide au 100 m qui remporte la médaille d'or.
Dans la présente situation où le Nouveau Front Populaire a, lui aussi, lancé sa grenade dégoupillée, avec sa candidate venue de nulle part, aux ambitions démesurées et qui se voit déjà à Matignon, en train de passer ses décrets pour appliquer in extenso le programme de LFI. Les autres partis du groupe NFP ont finalement renoncé à apporter leur contribution après trois candidatures recalées par le bureau de LFI.
Concernant Lucie Castets je me rangerai à l’avis de Claude Weill . Elle est terrifiante !
Rédigé par : Achille | 26 juillet 2024 à 07:19
@ Tendance | 25 juillet 2024 à 19:02
Vous avez raison. Votre commentaire est sensé.
LFI-NFP et leur programme bidon et destructeur du pays, un clan révolutionnaire composé de bric et de broc, n'a aucune chance de gagner le fauteuil de PM à Matignon. Ce n'est pas nouveau, comme ils n'avaient rien à se mettre sous la dent alors ils nous ont sorti à la dernière minute, l'incognito, la financière Castets, piochée dans un paquet de Bonux. Et ce n'est pas un cadeau, vu le trou engendré de 10 milliards de dette de la Mairie de Paris. Pas grave, les Parisiens vont payer pour leurs incompétences mutuelles.
Rédigé par : Ellen | 25 juillet 2024 à 22:58
« Pour l’instant, nous n’aurons pas la médaille d’or pour la vitesse politique. » (PB)
Mais apparemment, avant même la cérémonie d'ouverture, c'est déjà la pagaille façon 1940, on ne change pas une équipe qui perd, à nous la médaille d'or.
Et ça gronde chez les sportifs étrangers et leurs accompagnateurs qui découvrent la France telle qu'elle est réellement et non pas telle que les comiques habituels de la mairie de Paris et des hautes sphères de ce qui reste d'État nous la vantent.
Un youtubeur en a fait une petite recension :
https://www.youtube.com/watch?v=cqzcUexrii0
Rédigé par : Exilé | 25 juillet 2024 à 22:56
Une pause pour bien réfléchir est nécessaire. Nommer un ou une Première ministre dans la précipitation quelques jours avant les JO de Paris serait, à mon avis, une erreur. Si Emmanuel Macron se donne du temps avant de faire son choix c'est pour éviter des échauffourées et les manifestations violentes des gauchistes révoltés, d'une par, et d'autre part le besoin impératif d'assurer la tranquillité et la sécurité pendant les Jeux olympiques.
De toutes façons, il ne se passera rien d'important en politique entre le 25 juillet et le 20 août puisque l'AN ne fonctionne pas pendant les vacances parlementaires. C'est la période annuelle où les institutions, les administrations, la magistrature, les politiques sont en vacances.
Enfin, c'est mon avis personnel.
Rédigé par : Ellen | 25 juillet 2024 à 21:33
Et pourtant, le Président mérite une médaille d'or, au salon de l'auto. L'autosatisfaction.
Rédigé par : Solon | 25 juillet 2024 à 21:00
Not' président est tous les ministres à la fois, il est aussi architecte (n'a-t-il pas reconstruit Notre-Dame dans les délais promis ?), il fait dans l'événementiel à l'occasion (n'a-t-il pas supervisé, avec Madame, la cérémonie d'ouverture des Jeux ?), etc. Il n'a nul besoin d'un Premier ministre, ni d'un gouvernement. Ils l'embarrasseraient même plutôt. Alors, il fait durer, trop content.
Le plus inouï, ce n'est pas cela, après tout la Constitution, mal lue, prédispose à ces excès, le plus inouï, c'est que cela nous laisse à peu près indifférents, tous autant que nous sommes, éditorialistes et politiques en tête.
La Constitution n'impose pas de délai au Président pour nommer un Premier ministre mais elle lui impose de nommer un Premier ministre. Or il ne le fait pas. Depuis le 7 juillet nous sommes sortis du cadre constitutionnel. Ce n'est pas nouveau, mais il me semble que cela n'a jamais été aussi flagrant.
La fin de la République laisse nos fiers soi-disant défenseurs de la République inertes, sans réaction, muets.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 juillet 2024 à 19:44
En tout cas sur les marchés, le cours des Premiers ministres ne vaut plus grand-chose.
Attal déjà qui n'est même pas convié au diner de gala organisé par Macron pour les JO, puis des candidates dont on se demande d'où elles sortent, jusqu'à cette Castets chef de bureau chez Hidalgo, préposée à la dette abyssale de la ville !
Remarquez que cela lui donne une certaine compétence pour gérer un débours autrement sérieux, celui de la France qui n'a plus que ses vieux atours à exhiber dès demain au monde entier : les bords de Seine et ses monuments et ponts construits pour l'essentiel avant la Révolution.
Les atermoiements de Macron ne sont qu'une des variantes du "en même temps" dont il a fait sa marque de fabrique : "J'attends Wauquiez mais je ne vois que l'herbe qui poudroie quand j'aperçois la dame Castets dans un halo de poussière socialisante..."
Rédigé par : caroff | 25 juillet 2024 à 19:38
Lucie Castets : un profil inquiétant !
I - Une nomination improvisée : on apprend que l’intéressée a été contactée seulement le lundi 22 juillet par le NFP, alors qu’elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’on lui propose le poste de Premier ministre. C’est dire l’amateurisme de ceux qui l’ont nommée à la dernière minute pour faire un coup politique.
Dans Le Monde du 25 juillet 2024, on peut lire: Quand, lundi 22 juillet à midi, Olivier Faure a téléphoné à Lucie Castets, elle a été prise de vertige. Candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon ? Elle n’a jamais rien demandé, ni sollicité personne pour faire émerger son nom, jamais rien imaginé de tel. L’effet de surprise passé, elle a posé plusieurs questions assez judicieuses au premier secrétaire du Parti socialiste : pourquoi moi ? Serai-je utile ? Capable ? Serai-je à ma place ?
Alors, au soir même de l’annonce du NFP, un petit commando politique s’est déployé autour de la directrice des affaires financières de la Ville de Paris. Des communicants et conseillers politiques ont été dépêchés par les quatre partis du NFP pour écluser les déjà nombreuses sollicitations médiatiques, une centaine depuis mardi. Il ne fallait pas tarder car, dès le lendemain matin, elle était l’invitée principale de la matinale de France Inter, la plus écoutée de France, pour sa première prise de parole publique.
L’état d’impréparation de Mme Castets en ferait en tant que Premier ministre une personne de peu de poids politique et la rendrait extrêmement vulnérable à toutes les influences (c’est déjà le cas, voir ci-dessus !) notamment quand il faudra désigner les membres de son cabinet ainsi que les ministres, et elle aura du mal à faire le poids face à la pression permanente des activistes de LFI, particulièrement rodés aux jeux d’influence, aux coups tordus et au noyautage trotskiste...
II - Un positionnement proche de LFI : si la propagande du NFP cherche à rassurer en la présentant comme proche du PS, et comme n’étant pas encartée, ses nombreuses activités militantes montrent une grande proximité avec LFI.
D’une part, elle est membre du bureau de l'Observatoire national de l'extrême droite, aux côtés de Thomas Portes et Caroline Fiat (La France insoumise), ainsi que de Marine Tondelier (Les Écologistes):
https://observatoirenationalextremedroite.wordpress.com/le-bureau/
D’autre part, elle participe activement au Festival des Idées de La Charité-sur-Loire, sorte d’université d’été du NFP, qui comporte de nombreux intervenants de LFI ou apparentés. Pour l’édition de 2024 (qui a été annulée en raison des élections législatives), Mme Castets figurait sur une liste de dix intervenantes...
III - Une culture du déficit budgétaire : la Mairie de Paris qu’elle conseille depuis septembre 2020 en matière de budget, et pour lequel elle est en charge depuis novembre 2024, a une dette qui augmente de presque 10 % par an et qui atteindra 8,8 milliards € (fin 2024) pour un budget de 11,3 milliards €, soit 77,8 %. Ceci n’est pas un accident, mais une politique délibérée, comme le montrent ses articles récents dans "Alternatives économiques", magazine qui, à l’instar de LFI s'oppose aux politiques budgétaires d'austérité et est favorable à une augmentation des dépenses publiques financées notamment par de la dette. En effet, il considère que les États peuvent emprunter davantage que ce qui est préconisé par les économistes orthodoxes, affirmant notamment que les banques centrales pourraient éventuellement annuler les dettes publiques si nécessaire et préconise le retour d'un modèle de financement direct entre la banque centrale et l'État sans l'intermédiaire des marchés. (source : Wikipédia)
L’interview dont le lien est donné ci-après est également révélatrice de cette culture de la dette complètement, voire crânement, assumée:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sous-les-radars/face-au-mur-de-la-dette-quels-services-publics-7497609
IV - Une propension à l’arrogance : c’est un trait typique des énarques, surtout ceux qui font de la politique. C’est la conséquence du très pervers grand oral, pièce maîtresse du recrutement à l’ENA, qui exige des candidats de pouvoir faire un exposé convaincant sur n’importe quel sujet, même s’ils n’y connaissent rien. En quelque sorte : "Demandez-moi n’importe quoi, je vous répondrai n’importe quoi". Interrogée sur le déficit budgétaire de la Ville de Paris, Mme Castets n’a justement pas hésité à répondre n’importe quoi : «La dette de la Ville de Paris n'a aucune commune mesure avec la dette de l'État français, il est donc un peu ironique d'entendre des leçons de la part des personnes responsables de la dette de l'État français» (sic). La dette de la Ville de Paris (en forte hausse) est de 77,8 % du budget face à 110 % du PNB pour la dette de l’État français…
https://www.francetvinfo.fr/politique/nouveau-front-populaire/finances-de-la-ville-de-paris-lucie-castets-juge-ironique-de-recevoir-des-lecons-de-la-part-des-personnes-responsables-de-la-dette-de-l-etat-francais_6683778.html
V - Les conséquences d’une éventuelle nomination : les risques d’une motion de censure quelques jours seulement après la désignation d’un gouvernement Castets sont on ne peut plus élevés. Or, si ce gouvernement tombe, il devra, à l’instar de l’actuel gouvernement Attal, rester en poste pour gérer les affaires courantes jusqu’à la désignation du gouvernement suivant. Le poste le plus important dans une situation aussi difficile est celui de ministre de l’Intérieur, car LFI est un parti révolutionnaire qui n’hésiterait pas à tenter le pire, d’autant que la CGT s’est démasquée pour se révéler être la courroie de transmission de LFI, voire pour surveiller le Parlement.
Rédigé par : Tendance | 25 juillet 2024 à 19:02